MEITO_mag_269 991Ko

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PSM : Procédés et Systèmes Mécaniques
> 24 septembre 2013 – Vannes (ENSIBS)
Rapport de mission sur les logiciels
embarqués de Dominique Potier, février 2013
Les enjeux et les axes d’action prioritaires
identifiés dans le rapport "Briques génériques
du logiciel embarqué" publié en 2010, ont servi
de base à trois appels à projets lancés sur
cette thématique en 2010 - 2012 par le Fonds
national pour la société numérique (FSN) des
Investissements d'Avenir. A l'issue de ces trois
appels une mission a été reprise selon les axes
suivants : bilan de ces appels ; actualisation de
la feuille de route stratégique établie en 2010;
animation dans la durée de l'écosystème du
logiciel embarqué.
Ce rapport est le résultat de cette mission
lancée le 6 novembre 2012 par le Ministre du
Redressement Productif, la Ministre déléguée
chargée des PME, de l’Innovation et de
l’Économie Numérique et le Commissaire
Général à l’Investissement.
Télécharger le rapport sur : http://www.meito.
com/upload/gedit/1/telecharger/Rapport_
Logiciel_Embarque_2013.pdf
L’équipe PSM est une des trois équipes de recherche
du laboratoire de Génie Civil et Génie Mécanique
(LGCGM), équipe d’accueil (EA3913) de l’INSA de
Rennes et de l’Université Rennes 1.
Dans le cadre de ces activités de recherche, l’équipe
s’intéresse principalement à l’étude et à
l’optimisation des procédés de mise en forme et
d’assemblage
pour
l’industrie
(automobile,
aéronautique, …) et plus particulièrement aux
procédés robotisés.
Dominique Guines :
«Notre objectif : être
à la fois à l’échelle
"mésoscopique" du
matériau et à l’échelle
"macroscopique" du
procédé».
La recherche d’une amélioration continue des outils de
production, en termes de flexibilité, de qualité finale du
produit ou encore d’intégration de normes
environnementales, conduit les industries mécaniques
à développer des nouvelles techniques de fabrication.
Des procédés de mise en forme tel que le formage
incrémental, d’assemblage tel que le friction stir
welding (FSW) ou le soudage laser s’inscrivent
parfaitement dans cette dynamique. Cette technologie
robotisée, non industrialisée à ce jour, ouvre de
nouvelles perspectives par rapport aux procédés
classiques.
«Nous optimisons les processus par
une approche "couplée" matériaux procédés - machines»
Les problèmes inhérents à la mise au point et à
l’optimisation de tels procédés sont liés d’une part à la
précision de pose et de trajectoire des systèmes polyarticulés utilisés pour les phases de mise en œuvre ou
de contrôle dimensionnel et d’autre part aux couplages
entre le matériau, le procédé (soudage, usinage,
découpe, formage, polissage, …) et la tenue en service.
Dans ce contexte, l’optimisation de ces processus
passe par la mise en place d’une approche « couplée »
matériau/procédé/machine. Cette approche nécessite
des compétences multiples en terme de caractérisation
des matériaux et des machines. Pour cela, l’équipe a
structuré son activité autour d’un axe de recherche
intitulé : « Procédés innovants de mise en forme et
d’assemblages ». Cet axe de recherche est décliné
selon trois thématiques :
----
Comportement thermo-mécanique des matériaux
sous sollicitations sévères,
Conception robuste et amélioration de la précision
des machines,
Mise en œuvre et optimisation de procédés
innovants : approche intégrée matériaux-procédésmachines.
L’objectif scientifique est de contribuer au
développement d’une approche globale, en se plaçant
à la fois à l’échelle « mésoscopique » du matériau et à
l’échelle « macroscopique » du procédé.
Pour ces travaux, l’équipe s’appuie sur différents
plateaux techniques de la plateforme technologique
GCM (Génie Civil et Mécanique) qui assure également
un rôle de transfert technologique vers les entreprises.
Journée Pro « PME, protégez vos données et
infrastructures dans le cyberespace ! »
Organisée par la MEITO, en partenariat avec
l’ENSIBS, le CG 56 et le pôle Images & Réseaux.
Suivie par le lancement de l'école d'ingénieurs en
cyberdéfense de l'ENSIBS lors d'une conférence de
presse.
> Du 8 au 10 octobre – Paris (Porte de Versailles)
Salon ENOVA Carrefour de l’électronique
12 entreprises de l’Ouest exposent sur le plateau
collectif de la MEITO (hall 7.2 stand K41).
> Les 11 et 12 octobre – Saint Malo (IUT)
Mini Maker Faire : des solutions de fabrication
innovantes émergeant des usages numériques
Organisée par le FabShop et soutenue par la MEITO.
> 17 octobre 2013 – Rennes (Hôtel de ville)
Les Rencontres du Grand Ouest entre entreprises
innovantes et investisseurs
Organisées par la MEITO et Rennes Atalante, en
collaboration avec BPI Bretagne.
> 24 octobre 2013 – Rennes (IUT mécatronique)
Journée Pro « La robotique au service de
l'innovation et de la compétitivité des IAA »
Organisée par la MEITO en partenariat avec l'Institut
Maupertuis, ABB, l'IUT de Rennes et Valorial.
Thème du prochain MEITO mag :
Les TIC et l'impression 3D
Rapport d’étude 2013 sur les systèmes
embarqués
National Instruments publie ce rapport pour
mettre en lumière les toutes dernières
tendances technologiques significatives, les
opportunités et les défis majeurs à relever pour
les équipes chargées de construire des
systèmes de contrôle et de surveillance
embarqués. Il offre une synthèse complète des
technologies et méthodologies essentielles
impactant le marché des systèmes embarqués.
A télécharger sur : https://lumen.ni.com/nicif/f/
infonieso2013/NIEWGB1302INFONIESO2013/
content.xhtml
Contact : Dominique GUINES
Responsable de l’équipe Procédés et Systèmes Mécaniques
[email protected]
Moyen d’essai
PRACOM, la R&D de référence en
communication
L’Institut MAUPERTUIS, la
robotisation des process
Créé en 2006 à l’initiative de Télécom Bretagne avec le soutien de
l’État, de l’Europe, de la région Bretagne, du CG29 et de Brest
Métropole Océane, Pracom est un centre de recherche public-privé
mutualisé réunissant une quinzaine d’entreprises.
L’Institut dispose des compétences et moyens
techniques pour accompagner les entreprises de
l’agroalimentaire, industriels ou équipementiers,
dans leur avant-projet d’automatisation ou de
robotisation de procédés. Les compétences
techniques pour étudier l’opportunité d’automatiser
ou de robotiser un procédé, réaliser une veille sur les
solutions, les brevets et les acteurs clés, réaliser un
cahier des charges, accompagner dans la passation
de marché, monter un projet interne ou collaboratif.
Les moyens techniques pour réaliser un
démonstrateur sur la plateforme technique
composée de 3 cellules confidentielles robotisées ou
développer un nouveau procédé robotisé.
Il a pour objectifs d’inventer les futurs systèmes de communication,
depuis le capteur jusqu’aux réseaux. Son originalité réside dans son
mode de fonctionnement collégial, permettant aux industriels de
participer à la définition des axes de recherche et de mutualiser des
moyens techniques d’expérimentation.
Les travaux présentés à Brest en juin dernier ont porté sur la
sécurité à haut débit, le DVB NGH, la localisation Indoor et
l’autonomie des objets communicants.
Contact : Patrick ADDE
Responsable développement Pracom
[email protected]
Contact : Jean-Marc THOUELIN
Conseiller technologique, Ingénieur Projets
[email protected]
L’état lance des AAP pour la filière
numérique
Dans le cadre des investissements d’avenir, le
Gouvernement alloue 150 M€ au développement de la
R&D sur les technologies «cœur de filière du
numérique».
Bulletin d’information de la mission pour
l’électronique, l’informatique et les télécommunications de l’ouest
www.meito.com
édito
chiffres clés
Dans le monde
166 028 robots industriels
installés en 2011.
Un marché de 8.5 milliards $
dont 3% en industries
agroalimentaires,
soit 4 650 robots
(+ 7% par rapport à 2010).
L'Europe
représente 58% des
installations de robots IAA,
soit 2 523 robots installés
en 2010.
En France
financement et aides
technopportunité
N° 269 Sept. 2013
Entreprises et centres de recherche de Bretagne, vous
avez jusqu’au 29 novembre 2013, 12h00, pour
déposer vos dossiers.
La MEITO est à votre disposition pour vous
accompagner dans l’élaboration de vos projets.
Contact : [email protected]
AAP sur la sécurité numérique
AAP logiciel embarqué et objets connectés
Son cahier des charges recouvre les cinq axes
technologiques suivants : Terminaux mobiles sécurisés
et applications de confiance ; Solutions de protection
des infrastructures et dispositifs voix/visiophonie sur IP ;
Outils passifs de détection et de corrélation à haut
débit, outils d’investigation après incidents ; Solutions
de protection des dispositifs SCADA (télésurveillance
et acquisition de données) ; Solutions de supervision
de la sécurité (SIEM) maîtrisées.
Les projets R&D proposés devront porter sur l’un des
axes suivants : Briques et plates-formes d’exécution
pour systèmes embarqués et objets connectés ; Outils
de conception des systèmes et logiciels embarqués et
de validation de leur sécurité ; Algorithmique
embarquée.
Clôture de l’AAP le 15 novembre 2013 à 12h00 sur le
site des consultations de la Caisse des dépôts :
http://cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com
MEITO - 11 rue du Clos Courtel - 35700 RENNES - 02 99 84 85 00 - www.meito.com - Dir. de la publication : Y. Courcoux - Coordination éditoriale : G. Baubau - Rédac. en chef :
S. Carré Le Paih - Crédit photo : MEITO, D. Guines - Imprimé à 500 exemplaires sur un papier certifié PEFC - Conception : LANDEAUCREATION.COM
+ 287 robots installés en
IAA en 2010,
soit 14% des ventes de
robots industriels et un parc
de robots en IAA estimé à
2 200 unités.
Sources : Institut Maupertuis et IFR
(International Federation of Robotics)
Goûter à la robotique ! Un pas notable vers la
compétitivité agroalimentaire en France
Les entreprises de l’agroalimentaire sont confrontées à de
nombreux challenges qui touchent leur outil de production
comme la sécurité des hommes, des normes sanitaires
contraignantes, une forte pression sur les prix ou encore une
flexibilité accrue de production nécessaire à la satisfaction
du client consommateur. Ces sociétés, souvent PME ou TPE,
doivent y faire face et décider de leurs moyens de production
en conséquence.
La robotique est un moyen de faire progresser ces entreprises sur de
nombreux plans, que ce soit sur le plan de la sécurité et des
conditions de travail, de la traçabilité ou encore, sur le plan de la
flexibilité et de la compétitivité.
D’ailleurs, plusieurs entreprises ont goûté à cette technologie et
continuent à investir et mettre en œuvre ce moyen de production
dans leurs ateliers. Pour preuve, la vente de robots dans
l’agroalimentaire en France a augmenté de plus de 30% en 3 ans et
a atteint à ce jour plus de 300 robots installés par an.
Historiquement les premiers robots se sont implantés pour des
applications de palettisation en fin de ligne de cartons, barquettes ou
produits emballés. Puis les robots se sont peu à peu intégrés dans
les ateliers de conditionnement avec des applications d’encaissage
jusqu’à se rapprocher du process. En contact direct avec le produit,
ils ont été pensés pour répondre à de nombreuses contraintes
sanitaires comme la résistance au lavage ou au décapage des
lignes. Les applications dites de picking se sont largement
développées avec l’entrée en scène, il y a une dizaine d’années, du
robot type « Delta » qui, associé aux systèmes de vision,
manutentionne à l’unité des produits à très grande cadence (150
coups/mn) avec une grande précision.
Dès lors que les entreprises forment leur personnel à la maintenance
et à l’utilisation de la robotique et qu’elles réfléchissent bien à
l’intégration de cet outil dans leurs lignes de production, rentabilité,
améliorations des conditions de travail et de sécurité, qualité des
emballages, flexibilité sont rapidement au rendez-vous.
Avec 160 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2012,
l'agroalimentaire arrive en tête des industries françaises. Elle se situe
au premier rang européen et au deuxième mondial. Pour garder ce
leadership et continuer à produire en France, il faudra rester
compétitif et utiliser les solutions robotiques et toutes les technologies
innovantes associées.
Luc MONTACLAIR
Responsable Segment Agro-Alimentaire ABB France
[email protected]
Retrouvez la version
enrichie du MEITO mag
Les robots dans les IAA : un intérêt économique incontestable
Interview
LUCEO, un œil sans concession sur la qualité des emballages
ReportageS
SVA Jean ROZé : alléger les postes pénibles
«Nous achetons un produit et nous
l’intégrons en amont ou sortie de machine»
brèves
L’entreprise Guelt l’a bien compris. Gwenvael Peres,
chargé de projets de l’entreprise, s’occupe depuis
10 ans du développement de la robotique. « Pour nous,
dit-il, la robotisation est une solution vendue sur le
marché des applications : nous achetons un produit et
nous l’intégrons en amont ou en sortie de machine. Mais
nous travaillons aussi sur les servomoteurs et autres
éléments techniques périphériques qui permettent de
développer des produits propres grâce à des savoir-faire
adaptés ». Mais pour jouer pleinement son rôle, un robot
BA SYSTEMES
dope l’innovation
Leader français des solutions
intra-logistiques par chariot
sans conducteur.
BA SYSTEMES élabore des
solutions globales de
manutention et de stockage
automatiques et possède une
réelle expertise dans l’IAA :
exemple, Bonduelle Traiteur a
réussi le pari d’augmenter sa
productivité et sa sécurité
environnementale en déployant
une flotte de chariots laserguidés
(AGV). La démarche « Open
Innovation » lancée en 2007, lui
a aussi permis de développer
des robots pour des applications
nouvelles comme Rob@gro, le
robot mobile d’alimentation du
bétail.
Contact : Guy CAVEROT
[email protected]
La recherche est d’ailleurs l’un des piliers de l’entreprise
avec un effectif de 30 personnes sur 150 salariés. Et
Guelt relève régulièrement des défis technologiques.
« Nous sommes les seuls en Europe à faire de l’operculage
sur verre et sur céramique » précise-t-il. L’operculeuse
OPE 1500, sait, par exemple, fermer des barquettes alu
comme des pots en céramique ou en verre.
De bonnes raisons pour Gwenvael Peres de rester
optimiste pour le développement de la robotique
agroalimentaire dans l’hexagone. « La France a réussi à
se robotiser tout en gardant sa qualité culinaire. Il faut
donc du matériel bien pensé pour cette industrie et dans
ce contexte, le robot est le driver du changement ».
SVA Jean Rozé est un client final de la chaîne
robotique. Installé à Vitré, le pôle viande du
groupement des Mousquetaires a réalisé ses
premiers projets robotiques en 2006, dans son unité
de la Drôme, pour répondre aux attentes de la grande
distribution.
Jildaz Quelen :
«Nous voudrions
que les machines
et l’informatique de
gestion puissent se
parler».
Pour l’ensachage, le robot était intégré directement dans
la machine acquise par SVA Jean Rozé. « Nous avons
construit le process autour de la machine. Il s’agissait de
piloter l’ensemble des convoyeurs afin d'adapter en
temps réel les flux de produits et ainsi optimiser le
Contact : Gwenvael PERES
Chargé de projets développement robotique
02 98 96 38 38 - www.guelt.com
Les robots s’invitent
dans les IAA
ARBOR Technologies amorce
l’arrivée des robots en
intégrant des solutions pour
plus de compétitivité.
Depuis 1991, ARBOR
Technologies innove et répond
aux besoins des industriels.
Grâce à son équipe de R&D, elle
a mis au point des systèmes
intelligents associant vision et
robot. Mise en barquette/carton,
contrôle qualité, contrôle de
fuité, calibrage, pesage, dosage,
les robots sont multifonctions et
apportent des solutions aux
besoins précis des industriels.
En travaillant avec les fabricants
comme ABB, Staübli, Kuka et
Fanuc, l’entreprise intègre les
robots pour des solutions sur
mesure.
Contact : Florence NIGNON
[email protected]
J2S TELECOM
récompensée
Créée en 2010, J2S TELECOM
développe et commercialise
un logiciel de communication
par SMS, et propose une offre
de réduction de coûts
opérateurs.
« Pour nous, la robotisation doit répondre à un besoin
précis
explique
Jildaz
Quélen,
responsable
Electrotechnique, Automatisme, Informatique industrielle
de l’entreprise. Notre choix n’est pas technologique, il est
fonctionnel ».
En 2011 l’entreprise a acheté 3 robots Fanuc pour la
palettisation des caisses plastiques et en 2012, 2 robots
ABB pour l’ensachage des muscles de viande désossée
du site de Vitré. « Pour la palettisation, les robots
coûtaient moins cher que les machines spéciales. Notre
choix du juste à temps nous oblige à procéder à un ordre
de palettisation précis, avec un étiquetage de dernière
minute » précise le responsable. De fait, la productivité de
l'atelier de préparation des commandes a augmenté de
40%.
«Nous n’interrogeons jamais directement les
fabricants de robots mais les intégrateurs»
brèves
Gwenvael Peres :
«La robotisation
apporte de plus
en plus souvent
la réponse aux
problèmes de
production».
Avec 4650 robots, l’industrie agroalimentaire ne
représentait encore récemment que 3% du marché
mondial des robots dans le monde. Pourtant
l’automatisation de certaines tâches, pénibles ou
répétitives, permet non seulement de gagner en
compétitivité, mais aussi, parfois, d’éloigner le spectre de
la délocalisation. Dans l’agroalimentaire il s’agit de doper
la cadence, donc la productivité, tout en assurant la
sécurité sanitaire des produits.
doit être installé au bon endroit. « Nous connaissons
parfaitement le milieu. Nous sommes capables d’étudier
très vite l’environnement du futur robot : l’humidité qui
fait rouiller même l’inox, le froid, l’agression des produits
de nettoyage qui demandent des conceptions adaptées ».
Autre contrainte : le changement fréquent de série. Les
solutions proposées doivent permettre une grande
souplesse. « Il peut y avoir de nombreux produits
différents traités sur une même machine. Ce n’est pas
comme une chaîne de voitures… », insiste Mr Peres.
Un campus de
l’électronique à Angers
Objectif : accélérer
l’innovation dans la
production électronique.
Pour soutenir cette croissance
Stanley Jaglin, son dirigeant
prévoit l’embauche de 4 salariés
et envisage un déménagement
sur le campus de Ker Lann
début 2014.
C’est le cluster LEA Valley qui a
lancé ce projet avec l’ambition
de fédérer la filière de la
conception et de la fabrication
électronique et d’attirer les
meilleures compétences dans la
région… et, à terme, de créer
une véritable plateforme
européenne d’intégration,
d’assemblage et de
développement électronique
(Pléiade) coalisant l’ensemble
des industriels concernés.
50 M€ seront consacrés au
projet qui verra le jour en 2015.
Contact : Stanley JAGLIN
[email protected]
Contact : Yanne COURCOUX
[email protected]
L’association INITIATIVE
RENNES lui a décerné le trophée
du développement d’entreprise
pour sa croissance de 70% en
2012 et 68 % à mi-année 2013.
fonctionnement de la machine » ajoute le responsable.
En s’équipant ainsi, l’entreprise a résolu un problème de
saturation de l’outil de production, réduit les taux de non
qualité et de maintenance, mais elle a aussi diminué les
tâches répétitives et donc réduit considérablement les
risques de TMS (troubles musculo-squelettiques) chez
les employés. « Nous avons augmenté la productivité
tout en supprimant les opérations les plus pénibles, et
avons déployé les salariés sur des postes à plus grande
valeur ajoutée » récapitule Jildaz Quélen. L’entreprise
étudie maintenant la possibilité de développer la solution
sur d’autres sites.
A Vitré, les robotisations du pliage et de la palettisation
des cuirs sont à l’étude. Chaque peau pèse entre 15 et
50 kg et demande 2 personnes pour les manipuler. Or
plus de 500 gros bovins, autant de veaux et près de
1000 agneaux sont abattus quotidiennement sur le site.
L’objectif de productivité est de 100 à 150 cuirs à l'heure.
L’entreprise est en train d’interroger les intégrateurs en
mécanique et en automatisme du marché.
Viendra ensuite, sans doute en 2014, l’estampillage
automatique des carcasses sur les chaînes d’abattage.
La robotisation permettra alors de répondre à de
nouvelles fonctions …
MEITO mag : Luceo est née en 2006 au sein d’Edixia.
Pourquoi cette création ?
Carole Besnard :
«Nous évoluons sans
cesse, notre avance
technologique est
reconnue… même
par les Allemands !».
MEITO mag : Quels sont les avantages du contrôle
par vision ?
Carole Besnard : Tout d’abord c’est un contrôle sans
contact et non destructif qui permet de vérifier 100% des
produits finis, à haute cadence, 24H sur 24H, 7 jours sur 7.
Contact : Jildaz QUELEN
Responsable Electrotechnique, Automatisme, Informatique industrielle
02 99 74 65 94 - www.sva-jeanroze.com
Mastère Spécialisé
Excellence Opérationnelle
Ouverture à la rentrée
2013-2014 d’une formation en
alternance à l’INSA de
Rennes pour les ingénieurs et
cadres managers.
Cette formation d’un an en
alternance (bac+6) a pour but de
répondre aux besoins de
performance organisationnelle
des entreprises, quelle que soit
leur taille ou leur secteur d’activité.
Elle permettra aux ingénieurs et
managers d’accompagner le
changement lié à l’évolution des
nouvelles approches managériales,
de piloter des projets
transversaux et de maîtriser les
techniques et outils associés à
l’Excellence Opérationnelle
(Lean, 6 sigma, méthodes agiles,
théorie des contraintes, etc.).
Contact : Frédéric SORRE
[email protected]
Ça bouge chez
SCRIPT and GO
Une nouvelle adresse et un
nouveau portail Internet.
Carole Besnard : Cette activité a été créée pour
répondre à la demande des industriels de
l’agroalimentaire qui s’étaient rendu compte qu’en
automatisant leurs lignes de production ils n’avaient plus
de contrôle final.
Notre cœur de métier étant la vision industrielle, nous
avons donc développé des systèmes spécifiques
intégrant des caméras associées à des cartes
d’acquisition de signal et des algorithmes spécialisés en
reconnaissance d’images très performants pour pouvoir
détecter les anomalies sur les emballages et intervenir
en temps réel sur une chaîne de production à haute
cadence. Nous nous adressons essentiellement à
l’agroalimentaire mais nous avons aussi une activité
dans le domaine de la pharmacie.
«Notre outil permet de répondre aux exigences
de traçabilité des normes qualités»
Nouveaux
adhérents
GUELT, le « cerveau-moteur » de la robotique !
Issu de la serrurerie-chaudronnerie, Guelt est devenu
un intégrateur de solutions robotisées pour
l’industrie. Désormais concepteur-constructeur de
machines
de
transformation
de
produits,
d’operculage, de thermoformage et de fins de lignes,
il s’adresse notamment aux PME de l’agroalimentaire.
Fournisseur de solutions de contrôle pour fin de
chaîne, Luceo jette un regard sans concession sur
la qualité des emballages. Son expérience dans le
domaine de la vision industrielle en fait un partenaire
essentiel des industriels de l’agroalimentaire.
Rencontre avec Carole Besnard, sa responsable
marketing.
ASCAPE, la télégestion de
l’énergie
Notre technologie ThermoSecure peut évoluer en
fonction de la production à contrôler. C’est un outil de
garantie de qualité et de sécurité sanitaire, et une réponse
aux exigences de traçabilité des normes. Par exemple,
notre client Fratelli Tanzi, un charcutier italien, a pu
améliorer son process grâce notamment à l’analyse des
statistiques remontées par notre système. Cela lui a
permis de répondre aux exigences d’un de ses clients
anglais qui considérait l’étiquetage comme un point de
contrôle critique et exigeait une traçabilité totale de tous
les produits et un archivage de toutes les données.
Notre expérience montre que ce type de contrôle fait
diminuer les coûts de non qualité ainsi que les coûts
engendrés lors de la détection tardive d’une dérive de
production.
MEITO mag : Quelles sont les perspectives de
développement sur ce marché ?
Carole Besnard : Le marché s’ouvre, car les
consommateurs sont devenus très exigeants sur
l’esthétique et l’information produit (aspect sécuritaire).
Par exemple, nous avons aidé un de nos clients à
identifier un problème de non qualité de ses salades.
Des morceaux de produits se glissaient dans la zone de
soudure des salades pré-emballées et entraînaient des
contaminations. La difficulté était de vérifier en même
temps deux types de barquettes thermoformées de
forme et de hauteur variables. Nous avons résolu le
problème et notre solution permet de contrôler la
conformité de 90 à 100 barquettes par minute.
Le contrôle par vision est devenu un véritable outil de
protection des marques industrielles.
Contact : Carole BESNARD
Responsable Marketing
02 23 27 64 52 – [email protected]
EDIXIA AUTOMATION,
l’inspection et la mesure
Créée en 2012 au Mans (72), ASCAPE propose
une solution de supervision et de commande à
distance des équipements pour l‘amélioration
de la performance énergétique et de l’économie
d’eau.
L’association de la branche automobile
d’EDIXIA, société du groupe TIAMA, avec
l’allemand Automation W+R, intégrateur de
système de vision industrielle et de robotique, a
permis la création d’Edixia Automation en 2012.
Dans la foulée le nouveau site
Internet (www.scriptandgo.com)
a été entièrement repensé et
dynamisé pour simplifier la
découverte des produits.
Les 3 salariés de l’entreprise ont mis au point une
solution logicielle et matérielle en vue de
l’amélioration de la performance énergétique
d’installations techniques.
Cette solution est adaptée à la supervision et au
contrôle de structures industrielles, d’installations
collectives, d’exploitations agricoles, ou de
bâtiments individuels. Elle mesure des
consommations de tout type (électricité, chauffage,
eau, air comprimée, vapeur, …) et permet calculs et
émissions automatiques ou à la demande de
rapports.
Les 17 employés de Vern-sur-Seiche conçoivent et
fabriquent des systèmes de contrôle vision pour la
mesure et l’inspection de surface dans les secteurs
de la construction automobile, aéronautique,
navale, et ferroviaire et les équipementiers. Leurs
solutions pour la mesure et l’inspection de surface
s’intègrent dans une démarche d’amélioration
continue des process de fabrication. Ce savoir-faire
est, entre autre, valorisé sur le marché allemand
grâce aux équipes expérimentées d’Automation
W+R.
Contact : Leila KICHOU
[email protected]
Contact : Yves Vandecandelaere
02 43 86 32 76
[email protected]
Contact : Laurent Gauthier
02 99 62 86 11
[email protected]
Spécialisée dans les solutions
logicielles durcies pour
traitement de données d’un
mobile vers un système
d’information de l’entreprise,
Script and Go se trouve
désormais à Rennes, 43 square
de la Mettrie.

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