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laboratoire du mois agenda publications PSM : Procédés et Systèmes Mécaniques > 24 septembre 2013 – Vannes (ENSIBS) Rapport de mission sur les logiciels embarqués de Dominique Potier, février 2013 Les enjeux et les axes d’action prioritaires identifiés dans le rapport "Briques génériques du logiciel embarqué" publié en 2010, ont servi de base à trois appels à projets lancés sur cette thématique en 2010 - 2012 par le Fonds national pour la société numérique (FSN) des Investissements d'Avenir. A l'issue de ces trois appels une mission a été reprise selon les axes suivants : bilan de ces appels ; actualisation de la feuille de route stratégique établie en 2010; animation dans la durée de l'écosystème du logiciel embarqué. Ce rapport est le résultat de cette mission lancée le 6 novembre 2012 par le Ministre du Redressement Productif, la Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie Numérique et le Commissaire Général à l’Investissement. Télécharger le rapport sur : http://www.meito. com/upload/gedit/1/telecharger/Rapport_ Logiciel_Embarque_2013.pdf L’équipe PSM est une des trois équipes de recherche du laboratoire de Génie Civil et Génie Mécanique (LGCGM), équipe d’accueil (EA3913) de l’INSA de Rennes et de l’Université Rennes 1. Dans le cadre de ces activités de recherche, l’équipe s’intéresse principalement à l’étude et à l’optimisation des procédés de mise en forme et d’assemblage pour l’industrie (automobile, aéronautique, …) et plus particulièrement aux procédés robotisés. Dominique Guines : «Notre objectif : être à la fois à l’échelle "mésoscopique" du matériau et à l’échelle "macroscopique" du procédé». La recherche d’une amélioration continue des outils de production, en termes de flexibilité, de qualité finale du produit ou encore d’intégration de normes environnementales, conduit les industries mécaniques à développer des nouvelles techniques de fabrication. Des procédés de mise en forme tel que le formage incrémental, d’assemblage tel que le friction stir welding (FSW) ou le soudage laser s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. Cette technologie robotisée, non industrialisée à ce jour, ouvre de nouvelles perspectives par rapport aux procédés classiques. «Nous optimisons les processus par une approche "couplée" matériaux procédés - machines» Les problèmes inhérents à la mise au point et à l’optimisation de tels procédés sont liés d’une part à la précision de pose et de trajectoire des systèmes polyarticulés utilisés pour les phases de mise en œuvre ou de contrôle dimensionnel et d’autre part aux couplages entre le matériau, le procédé (soudage, usinage, découpe, formage, polissage, …) et la tenue en service. Dans ce contexte, l’optimisation de ces processus passe par la mise en place d’une approche « couplée » matériau/procédé/machine. Cette approche nécessite des compétences multiples en terme de caractérisation des matériaux et des machines. Pour cela, l’équipe a structuré son activité autour d’un axe de recherche intitulé : « Procédés innovants de mise en forme et d’assemblages ». Cet axe de recherche est décliné selon trois thématiques : ---- Comportement thermo-mécanique des matériaux sous sollicitations sévères, Conception robuste et amélioration de la précision des machines, Mise en œuvre et optimisation de procédés innovants : approche intégrée matériaux-procédésmachines. L’objectif scientifique est de contribuer au développement d’une approche globale, en se plaçant à la fois à l’échelle « mésoscopique » du matériau et à l’échelle « macroscopique » du procédé. Pour ces travaux, l’équipe s’appuie sur différents plateaux techniques de la plateforme technologique GCM (Génie Civil et Mécanique) qui assure également un rôle de transfert technologique vers les entreprises. Journée Pro « PME, protégez vos données et infrastructures dans le cyberespace ! » Organisée par la MEITO, en partenariat avec l’ENSIBS, le CG 56 et le pôle Images & Réseaux. Suivie par le lancement de l'école d'ingénieurs en cyberdéfense de l'ENSIBS lors d'une conférence de presse. > Du 8 au 10 octobre – Paris (Porte de Versailles) Salon ENOVA Carrefour de l’électronique 12 entreprises de l’Ouest exposent sur le plateau collectif de la MEITO (hall 7.2 stand K41). > Les 11 et 12 octobre – Saint Malo (IUT) Mini Maker Faire : des solutions de fabrication innovantes émergeant des usages numériques Organisée par le FabShop et soutenue par la MEITO. > 17 octobre 2013 – Rennes (Hôtel de ville) Les Rencontres du Grand Ouest entre entreprises innovantes et investisseurs Organisées par la MEITO et Rennes Atalante, en collaboration avec BPI Bretagne. > 24 octobre 2013 – Rennes (IUT mécatronique) Journée Pro « La robotique au service de l'innovation et de la compétitivité des IAA » Organisée par la MEITO en partenariat avec l'Institut Maupertuis, ABB, l'IUT de Rennes et Valorial. Thème du prochain MEITO mag : Les TIC et l'impression 3D Rapport d’étude 2013 sur les systèmes embarqués National Instruments publie ce rapport pour mettre en lumière les toutes dernières tendances technologiques significatives, les opportunités et les défis majeurs à relever pour les équipes chargées de construire des systèmes de contrôle et de surveillance embarqués. Il offre une synthèse complète des technologies et méthodologies essentielles impactant le marché des systèmes embarqués. A télécharger sur : https://lumen.ni.com/nicif/f/ infonieso2013/NIEWGB1302INFONIESO2013/ content.xhtml Contact : Dominique GUINES Responsable de l’équipe Procédés et Systèmes Mécaniques [email protected] Moyen d’essai PRACOM, la R&D de référence en communication L’Institut MAUPERTUIS, la robotisation des process Créé en 2006 à l’initiative de Télécom Bretagne avec le soutien de l’État, de l’Europe, de la région Bretagne, du CG29 et de Brest Métropole Océane, Pracom est un centre de recherche public-privé mutualisé réunissant une quinzaine d’entreprises. L’Institut dispose des compétences et moyens techniques pour accompagner les entreprises de l’agroalimentaire, industriels ou équipementiers, dans leur avant-projet d’automatisation ou de robotisation de procédés. Les compétences techniques pour étudier l’opportunité d’automatiser ou de robotiser un procédé, réaliser une veille sur les solutions, les brevets et les acteurs clés, réaliser un cahier des charges, accompagner dans la passation de marché, monter un projet interne ou collaboratif. Les moyens techniques pour réaliser un démonstrateur sur la plateforme technique composée de 3 cellules confidentielles robotisées ou développer un nouveau procédé robotisé. Il a pour objectifs d’inventer les futurs systèmes de communication, depuis le capteur jusqu’aux réseaux. Son originalité réside dans son mode de fonctionnement collégial, permettant aux industriels de participer à la définition des axes de recherche et de mutualiser des moyens techniques d’expérimentation. Les travaux présentés à Brest en juin dernier ont porté sur la sécurité à haut débit, le DVB NGH, la localisation Indoor et l’autonomie des objets communicants. Contact : Patrick ADDE Responsable développement Pracom [email protected] Contact : Jean-Marc THOUELIN Conseiller technologique, Ingénieur Projets [email protected] L’état lance des AAP pour la filière numérique Dans le cadre des investissements d’avenir, le Gouvernement alloue 150 M€ au développement de la R&D sur les technologies «cœur de filière du numérique». Bulletin d’information de la mission pour l’électronique, l’informatique et les télécommunications de l’ouest www.meito.com édito chiffres clés Dans le monde 166 028 robots industriels installés en 2011. Un marché de 8.5 milliards $ dont 3% en industries agroalimentaires, soit 4 650 robots (+ 7% par rapport à 2010). L'Europe représente 58% des installations de robots IAA, soit 2 523 robots installés en 2010. En France financement et aides technopportunité N° 269 Sept. 2013 Entreprises et centres de recherche de Bretagne, vous avez jusqu’au 29 novembre 2013, 12h00, pour déposer vos dossiers. La MEITO est à votre disposition pour vous accompagner dans l’élaboration de vos projets. Contact : [email protected] AAP sur la sécurité numérique AAP logiciel embarqué et objets connectés Son cahier des charges recouvre les cinq axes technologiques suivants : Terminaux mobiles sécurisés et applications de confiance ; Solutions de protection des infrastructures et dispositifs voix/visiophonie sur IP ; Outils passifs de détection et de corrélation à haut débit, outils d’investigation après incidents ; Solutions de protection des dispositifs SCADA (télésurveillance et acquisition de données) ; Solutions de supervision de la sécurité (SIEM) maîtrisées. Les projets R&D proposés devront porter sur l’un des axes suivants : Briques et plates-formes d’exécution pour systèmes embarqués et objets connectés ; Outils de conception des systèmes et logiciels embarqués et de validation de leur sécurité ; Algorithmique embarquée. Clôture de l’AAP le 15 novembre 2013 à 12h00 sur le site des consultations de la Caisse des dépôts : http://cdcinvestissementsdavenir.achatpublic.com MEITO - 11 rue du Clos Courtel - 35700 RENNES - 02 99 84 85 00 - www.meito.com - Dir. de la publication : Y. Courcoux - Coordination éditoriale : G. Baubau - Rédac. en chef : S. Carré Le Paih - Crédit photo : MEITO, D. Guines - Imprimé à 500 exemplaires sur un papier certifié PEFC - Conception : LANDEAUCREATION.COM + 287 robots installés en IAA en 2010, soit 14% des ventes de robots industriels et un parc de robots en IAA estimé à 2 200 unités. Sources : Institut Maupertuis et IFR (International Federation of Robotics) Goûter à la robotique ! Un pas notable vers la compétitivité agroalimentaire en France Les entreprises de l’agroalimentaire sont confrontées à de nombreux challenges qui touchent leur outil de production comme la sécurité des hommes, des normes sanitaires contraignantes, une forte pression sur les prix ou encore une flexibilité accrue de production nécessaire à la satisfaction du client consommateur. Ces sociétés, souvent PME ou TPE, doivent y faire face et décider de leurs moyens de production en conséquence. La robotique est un moyen de faire progresser ces entreprises sur de nombreux plans, que ce soit sur le plan de la sécurité et des conditions de travail, de la traçabilité ou encore, sur le plan de la flexibilité et de la compétitivité. D’ailleurs, plusieurs entreprises ont goûté à cette technologie et continuent à investir et mettre en œuvre ce moyen de production dans leurs ateliers. Pour preuve, la vente de robots dans l’agroalimentaire en France a augmenté de plus de 30% en 3 ans et a atteint à ce jour plus de 300 robots installés par an. Historiquement les premiers robots se sont implantés pour des applications de palettisation en fin de ligne de cartons, barquettes ou produits emballés. Puis les robots se sont peu à peu intégrés dans les ateliers de conditionnement avec des applications d’encaissage jusqu’à se rapprocher du process. En contact direct avec le produit, ils ont été pensés pour répondre à de nombreuses contraintes sanitaires comme la résistance au lavage ou au décapage des lignes. Les applications dites de picking se sont largement développées avec l’entrée en scène, il y a une dizaine d’années, du robot type « Delta » qui, associé aux systèmes de vision, manutentionne à l’unité des produits à très grande cadence (150 coups/mn) avec une grande précision. Dès lors que les entreprises forment leur personnel à la maintenance et à l’utilisation de la robotique et qu’elles réfléchissent bien à l’intégration de cet outil dans leurs lignes de production, rentabilité, améliorations des conditions de travail et de sécurité, qualité des emballages, flexibilité sont rapidement au rendez-vous. Avec 160 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2012, l'agroalimentaire arrive en tête des industries françaises. Elle se situe au premier rang européen et au deuxième mondial. Pour garder ce leadership et continuer à produire en France, il faudra rester compétitif et utiliser les solutions robotiques et toutes les technologies innovantes associées. Luc MONTACLAIR Responsable Segment Agro-Alimentaire ABB France [email protected] Retrouvez la version enrichie du MEITO mag Les robots dans les IAA : un intérêt économique incontestable Interview LUCEO, un œil sans concession sur la qualité des emballages ReportageS SVA Jean ROZé : alléger les postes pénibles «Nous achetons un produit et nous l’intégrons en amont ou sortie de machine» brèves L’entreprise Guelt l’a bien compris. Gwenvael Peres, chargé de projets de l’entreprise, s’occupe depuis 10 ans du développement de la robotique. « Pour nous, dit-il, la robotisation est une solution vendue sur le marché des applications : nous achetons un produit et nous l’intégrons en amont ou en sortie de machine. Mais nous travaillons aussi sur les servomoteurs et autres éléments techniques périphériques qui permettent de développer des produits propres grâce à des savoir-faire adaptés ». Mais pour jouer pleinement son rôle, un robot BA SYSTEMES dope l’innovation Leader français des solutions intra-logistiques par chariot sans conducteur. BA SYSTEMES élabore des solutions globales de manutention et de stockage automatiques et possède une réelle expertise dans l’IAA : exemple, Bonduelle Traiteur a réussi le pari d’augmenter sa productivité et sa sécurité environnementale en déployant une flotte de chariots laserguidés (AGV). La démarche « Open Innovation » lancée en 2007, lui a aussi permis de développer des robots pour des applications nouvelles comme Rob@gro, le robot mobile d’alimentation du bétail. Contact : Guy CAVEROT [email protected] La recherche est d’ailleurs l’un des piliers de l’entreprise avec un effectif de 30 personnes sur 150 salariés. Et Guelt relève régulièrement des défis technologiques. « Nous sommes les seuls en Europe à faire de l’operculage sur verre et sur céramique » précise-t-il. L’operculeuse OPE 1500, sait, par exemple, fermer des barquettes alu comme des pots en céramique ou en verre. De bonnes raisons pour Gwenvael Peres de rester optimiste pour le développement de la robotique agroalimentaire dans l’hexagone. « La France a réussi à se robotiser tout en gardant sa qualité culinaire. Il faut donc du matériel bien pensé pour cette industrie et dans ce contexte, le robot est le driver du changement ». SVA Jean Rozé est un client final de la chaîne robotique. Installé à Vitré, le pôle viande du groupement des Mousquetaires a réalisé ses premiers projets robotiques en 2006, dans son unité de la Drôme, pour répondre aux attentes de la grande distribution. Jildaz Quelen : «Nous voudrions que les machines et l’informatique de gestion puissent se parler». Pour l’ensachage, le robot était intégré directement dans la machine acquise par SVA Jean Rozé. « Nous avons construit le process autour de la machine. Il s’agissait de piloter l’ensemble des convoyeurs afin d'adapter en temps réel les flux de produits et ainsi optimiser le Contact : Gwenvael PERES Chargé de projets développement robotique 02 98 96 38 38 - www.guelt.com Les robots s’invitent dans les IAA ARBOR Technologies amorce l’arrivée des robots en intégrant des solutions pour plus de compétitivité. Depuis 1991, ARBOR Technologies innove et répond aux besoins des industriels. Grâce à son équipe de R&D, elle a mis au point des systèmes intelligents associant vision et robot. Mise en barquette/carton, contrôle qualité, contrôle de fuité, calibrage, pesage, dosage, les robots sont multifonctions et apportent des solutions aux besoins précis des industriels. En travaillant avec les fabricants comme ABB, Staübli, Kuka et Fanuc, l’entreprise intègre les robots pour des solutions sur mesure. Contact : Florence NIGNON [email protected] J2S TELECOM récompensée Créée en 2010, J2S TELECOM développe et commercialise un logiciel de communication par SMS, et propose une offre de réduction de coûts opérateurs. « Pour nous, la robotisation doit répondre à un besoin précis explique Jildaz Quélen, responsable Electrotechnique, Automatisme, Informatique industrielle de l’entreprise. Notre choix n’est pas technologique, il est fonctionnel ». En 2011 l’entreprise a acheté 3 robots Fanuc pour la palettisation des caisses plastiques et en 2012, 2 robots ABB pour l’ensachage des muscles de viande désossée du site de Vitré. « Pour la palettisation, les robots coûtaient moins cher que les machines spéciales. Notre choix du juste à temps nous oblige à procéder à un ordre de palettisation précis, avec un étiquetage de dernière minute » précise le responsable. De fait, la productivité de l'atelier de préparation des commandes a augmenté de 40%. «Nous n’interrogeons jamais directement les fabricants de robots mais les intégrateurs» brèves Gwenvael Peres : «La robotisation apporte de plus en plus souvent la réponse aux problèmes de production». Avec 4650 robots, l’industrie agroalimentaire ne représentait encore récemment que 3% du marché mondial des robots dans le monde. Pourtant l’automatisation de certaines tâches, pénibles ou répétitives, permet non seulement de gagner en compétitivité, mais aussi, parfois, d’éloigner le spectre de la délocalisation. Dans l’agroalimentaire il s’agit de doper la cadence, donc la productivité, tout en assurant la sécurité sanitaire des produits. doit être installé au bon endroit. « Nous connaissons parfaitement le milieu. Nous sommes capables d’étudier très vite l’environnement du futur robot : l’humidité qui fait rouiller même l’inox, le froid, l’agression des produits de nettoyage qui demandent des conceptions adaptées ». Autre contrainte : le changement fréquent de série. Les solutions proposées doivent permettre une grande souplesse. « Il peut y avoir de nombreux produits différents traités sur une même machine. Ce n’est pas comme une chaîne de voitures… », insiste Mr Peres. Un campus de l’électronique à Angers Objectif : accélérer l’innovation dans la production électronique. Pour soutenir cette croissance Stanley Jaglin, son dirigeant prévoit l’embauche de 4 salariés et envisage un déménagement sur le campus de Ker Lann début 2014. C’est le cluster LEA Valley qui a lancé ce projet avec l’ambition de fédérer la filière de la conception et de la fabrication électronique et d’attirer les meilleures compétences dans la région… et, à terme, de créer une véritable plateforme européenne d’intégration, d’assemblage et de développement électronique (Pléiade) coalisant l’ensemble des industriels concernés. 50 M€ seront consacrés au projet qui verra le jour en 2015. Contact : Stanley JAGLIN [email protected] Contact : Yanne COURCOUX [email protected] L’association INITIATIVE RENNES lui a décerné le trophée du développement d’entreprise pour sa croissance de 70% en 2012 et 68 % à mi-année 2013. fonctionnement de la machine » ajoute le responsable. En s’équipant ainsi, l’entreprise a résolu un problème de saturation de l’outil de production, réduit les taux de non qualité et de maintenance, mais elle a aussi diminué les tâches répétitives et donc réduit considérablement les risques de TMS (troubles musculo-squelettiques) chez les employés. « Nous avons augmenté la productivité tout en supprimant les opérations les plus pénibles, et avons déployé les salariés sur des postes à plus grande valeur ajoutée » récapitule Jildaz Quélen. L’entreprise étudie maintenant la possibilité de développer la solution sur d’autres sites. A Vitré, les robotisations du pliage et de la palettisation des cuirs sont à l’étude. Chaque peau pèse entre 15 et 50 kg et demande 2 personnes pour les manipuler. Or plus de 500 gros bovins, autant de veaux et près de 1000 agneaux sont abattus quotidiennement sur le site. L’objectif de productivité est de 100 à 150 cuirs à l'heure. L’entreprise est en train d’interroger les intégrateurs en mécanique et en automatisme du marché. Viendra ensuite, sans doute en 2014, l’estampillage automatique des carcasses sur les chaînes d’abattage. La robotisation permettra alors de répondre à de nouvelles fonctions … MEITO mag : Luceo est née en 2006 au sein d’Edixia. Pourquoi cette création ? Carole Besnard : «Nous évoluons sans cesse, notre avance technologique est reconnue… même par les Allemands !». MEITO mag : Quels sont les avantages du contrôle par vision ? Carole Besnard : Tout d’abord c’est un contrôle sans contact et non destructif qui permet de vérifier 100% des produits finis, à haute cadence, 24H sur 24H, 7 jours sur 7. Contact : Jildaz QUELEN Responsable Electrotechnique, Automatisme, Informatique industrielle 02 99 74 65 94 - www.sva-jeanroze.com Mastère Spécialisé Excellence Opérationnelle Ouverture à la rentrée 2013-2014 d’une formation en alternance à l’INSA de Rennes pour les ingénieurs et cadres managers. Cette formation d’un an en alternance (bac+6) a pour but de répondre aux besoins de performance organisationnelle des entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Elle permettra aux ingénieurs et managers d’accompagner le changement lié à l’évolution des nouvelles approches managériales, de piloter des projets transversaux et de maîtriser les techniques et outils associés à l’Excellence Opérationnelle (Lean, 6 sigma, méthodes agiles, théorie des contraintes, etc.). Contact : Frédéric SORRE [email protected] Ça bouge chez SCRIPT and GO Une nouvelle adresse et un nouveau portail Internet. Carole Besnard : Cette activité a été créée pour répondre à la demande des industriels de l’agroalimentaire qui s’étaient rendu compte qu’en automatisant leurs lignes de production ils n’avaient plus de contrôle final. Notre cœur de métier étant la vision industrielle, nous avons donc développé des systèmes spécifiques intégrant des caméras associées à des cartes d’acquisition de signal et des algorithmes spécialisés en reconnaissance d’images très performants pour pouvoir détecter les anomalies sur les emballages et intervenir en temps réel sur une chaîne de production à haute cadence. Nous nous adressons essentiellement à l’agroalimentaire mais nous avons aussi une activité dans le domaine de la pharmacie. «Notre outil permet de répondre aux exigences de traçabilité des normes qualités» Nouveaux adhérents GUELT, le « cerveau-moteur » de la robotique ! Issu de la serrurerie-chaudronnerie, Guelt est devenu un intégrateur de solutions robotisées pour l’industrie. Désormais concepteur-constructeur de machines de transformation de produits, d’operculage, de thermoformage et de fins de lignes, il s’adresse notamment aux PME de l’agroalimentaire. Fournisseur de solutions de contrôle pour fin de chaîne, Luceo jette un regard sans concession sur la qualité des emballages. Son expérience dans le domaine de la vision industrielle en fait un partenaire essentiel des industriels de l’agroalimentaire. Rencontre avec Carole Besnard, sa responsable marketing. ASCAPE, la télégestion de l’énergie Notre technologie ThermoSecure peut évoluer en fonction de la production à contrôler. C’est un outil de garantie de qualité et de sécurité sanitaire, et une réponse aux exigences de traçabilité des normes. Par exemple, notre client Fratelli Tanzi, un charcutier italien, a pu améliorer son process grâce notamment à l’analyse des statistiques remontées par notre système. Cela lui a permis de répondre aux exigences d’un de ses clients anglais qui considérait l’étiquetage comme un point de contrôle critique et exigeait une traçabilité totale de tous les produits et un archivage de toutes les données. Notre expérience montre que ce type de contrôle fait diminuer les coûts de non qualité ainsi que les coûts engendrés lors de la détection tardive d’une dérive de production. MEITO mag : Quelles sont les perspectives de développement sur ce marché ? Carole Besnard : Le marché s’ouvre, car les consommateurs sont devenus très exigeants sur l’esthétique et l’information produit (aspect sécuritaire). Par exemple, nous avons aidé un de nos clients à identifier un problème de non qualité de ses salades. Des morceaux de produits se glissaient dans la zone de soudure des salades pré-emballées et entraînaient des contaminations. La difficulté était de vérifier en même temps deux types de barquettes thermoformées de forme et de hauteur variables. Nous avons résolu le problème et notre solution permet de contrôler la conformité de 90 à 100 barquettes par minute. Le contrôle par vision est devenu un véritable outil de protection des marques industrielles. Contact : Carole BESNARD Responsable Marketing 02 23 27 64 52 – [email protected] EDIXIA AUTOMATION, l’inspection et la mesure Créée en 2012 au Mans (72), ASCAPE propose une solution de supervision et de commande à distance des équipements pour l‘amélioration de la performance énergétique et de l’économie d’eau. L’association de la branche automobile d’EDIXIA, société du groupe TIAMA, avec l’allemand Automation W+R, intégrateur de système de vision industrielle et de robotique, a permis la création d’Edixia Automation en 2012. Dans la foulée le nouveau site Internet (www.scriptandgo.com) a été entièrement repensé et dynamisé pour simplifier la découverte des produits. Les 3 salariés de l’entreprise ont mis au point une solution logicielle et matérielle en vue de l’amélioration de la performance énergétique d’installations techniques. Cette solution est adaptée à la supervision et au contrôle de structures industrielles, d’installations collectives, d’exploitations agricoles, ou de bâtiments individuels. Elle mesure des consommations de tout type (électricité, chauffage, eau, air comprimée, vapeur, …) et permet calculs et émissions automatiques ou à la demande de rapports. Les 17 employés de Vern-sur-Seiche conçoivent et fabriquent des systèmes de contrôle vision pour la mesure et l’inspection de surface dans les secteurs de la construction automobile, aéronautique, navale, et ferroviaire et les équipementiers. Leurs solutions pour la mesure et l’inspection de surface s’intègrent dans une démarche d’amélioration continue des process de fabrication. Ce savoir-faire est, entre autre, valorisé sur le marché allemand grâce aux équipes expérimentées d’Automation W+R. Contact : Leila KICHOU [email protected] Contact : Yves Vandecandelaere 02 43 86 32 76 [email protected] Contact : Laurent Gauthier 02 99 62 86 11 [email protected] Spécialisée dans les solutions logicielles durcies pour traitement de données d’un mobile vers un système d’information de l’entreprise, Script and Go se trouve désormais à Rennes, 43 square de la Mettrie.