Le Cancer

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Le Cancer
Le Cancer
« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même; eussiez-vous cent guerres
à soutenir, cent fois vous serez victorieux. »
Sun Tzu, L’Art de la guerre
Bien que la cellule est encore loin d’avoir dévoilé tous ses mystères, on sait que c’est le
dérèglement de certaines de ses fonctions qui joue un rôle essentiel dans le développement du
cancer. D’un point de vue scientifique, le cancer est donc avant tout une maladie de la cellule.
Le noyau : Bibliothèque de la cellule où est entreposé tous les gènes. La lecture de ces « lois »
est importante, car elle dicte à la cellule son comportement en l’amenant à fabriquer des
protéines essentielles à son bon fonctionnement et à sa réponse à tout changement de son
environnement.
Les protéines : Molécules qui exercent la plupart des fonctions nécessaires au maintien de la
cohésion de la cellule (transport, communication, transformation de substances, etc.). Les
enzymes possèdent la capacité de transformer des substances inutilisables en produits
essentiels à la vie de la cellule. Certaines permettent à la cellule de s’adapter rapidement à tout
changement de l’environnement en modifiant subtilement la fonction d’autres protéines. Il est
primordial donc, pour la cellule de toujours veiller à ce que la lecture des gènes qui dictent la
production de ces enzymes soit fidèle au « texte » original, car une mauvaise lecture provoque la
fabrication de protéines modifiées qui ne sont plus capables d’accomplir correctement leu travail
ou encore font preuve d’un excès de zèle incompatible avec l’homéostasie de la cellule. Le
cancer est donc toujours causé par des erreurs de fabrication des protéines.
Mitochondrie : Centrale énergétique, l’endroit où l’énergie contenu dans la structure des
molécules provenant de la nourriture est convertie en ATP. L’oxygène, utilisé comme
combustible pour cette fonction, provoque la formation de déchets toxiques appelés radicaux
libres. Ces déchets peuvent agir comme éléments déclenchants du cancer en introduisant des
modifications aux « textes » des gènes, c'est-à-dire des mutations, des erreurs dans la
fabrication des protéines.
Membrane Plasmique : Barrière entre l’intérieur de la cellule et le milieu extérieur; un filtre qui trie
les substances qui peuvent entrer et celles qui en sortent. Les protéines récepteurs qu’elle
contient détectent les signaux chimiques présents dans la circulation sanguine et transmettent à
la cellule les messages codés de façon à lui permettre de réagir aux variations
environnementales. Lorsqu’une cellule ne parvient plus à comprendre ce qui se passe à
l’extérieur, elle perd ses repères et commence à se comporter de façon autonome sans se
préoccuper des autres qui l’entoure…Un comportement dangereux pouvant mener au cancer.
Dès qu’une cellule subit une agression extérieure, qu’elle soit causée par une substance
cancérigène, un virus ou encore un surplus de radicaux libres, son premier réflexe est
d’interpréter cette agression comme une épreuve qu’elle doit affronter du mieux qu’elle le peut,
en mutant ses gènes de façon à contourner cet obstacle. Au cours d’une vie, ces agressions sont
fréquentes de sorte que plusieurs cellules endommagées se rebellent et oublient par la même
occasion leur fonction essentielle à l’ensemble de l’organisme.
Heureusement, pour éviter que la cellule endommagée n’acquière trop d’autonomie, il y a un
certain encadrement, certaines règles qui assurent que le comportement social soit toujours
respecté. Cela permet d’éliminer rapidement les cellules rebelles et d’assurer le maintien des
fonctions vitales.
Règle no 1 :
Interdiction de se reproduire, sauf pour remplacer une cellule endommagée ou morte.
Règle no 2 :
Interdiction de se maintenir en vie si des dommages sont détectés dans la structure de la cellule,
en particulier au niveau de l’ADN.
L’application de ces règles n’est pas parfaite et certaines cellules parviennent à trouver les
mutations de gènes qui leur permettront de contourner ces lois et de former un cancer.
Six étapes dans la progression du cancer :
1- Les cellules cancéreuses se multiplient même en l’absence de signaux chimiques
2- Refus d’obéir aux ordres d’arrêt de croissance.
3-Résistance au « suicide » par apoptose
4- Acquiert la capacité
de provoquer la formation de nouveaux vaisseaux sanguins par
angiogénèse, lui fournissant oxygène et nourriture.
5- Capacité de se reproduire indéfiniment, rendant les cellules cancéreuses immortelles.
6- Les cellules cancéreuses envahissent et colonisent les tissus de l’organisme, d’abord
localement, puis de façon exponentielle pour se répandre sous forme de métastases.
Ces propriétés cependant s’échelonne sur un grand laps de temps, une période de latence qui
offre l’occasion d’intervenir afin d’empêcher les tumeurs de parvenir au stade mature.
« Que ton aliment soit ta seule médecine. »
Hippocrate
Prévenir le cancer par l’alimentation est équivalent à une chimiothérapie non toxique, utilisant les
molécules anticancéreuses présentes dans les aliments, qui combat le cancer à la source avant
même qu’il ne parvienne à maturité et ne menace le bon fonctionnement de l’organisme.
Le cancer, au niveau psycho émotionnel, est lié principalement aux émotions refoulées, à du
ressentiment profond. Il est habituellement le résultat de plusieurs années de conflits intérieurs,
de culpabilité, de blessures, de peine, de rancunes, de haine, de confusion et de tension. La
personne touchée vis du désespoir et du rejet, mais face à elle-même. Elle n’a qu’une très faible
estime d’elle et se sent responsable des problèmes et des souffrances des autres et voudra
s’autodétruire, se gruger de l’intérieur. Victime de la vie, victime du cancer…
La personne atteinte d’un cancer devrait…
Reprendre contact avec son « moi » intérieur et s’accepter tel qu’elle est, avec ses défauts et
qualités, ses forces et faiblesses, ses besoins.
Fouiller son passé et éliminer ses vieilles blessures.
Pleurer ses pertes, ses déceptions et ses deuils.
Accepter de vivre dans le présent et faire la paix avec le passé; lâcher prise.
Elle doit s’offrir des joies, des petites douceurs sans culpabilité.
Méditation : cultiver la paix intérieure, la liberté, la joie de vivre.
Apprendre à s’aimer, se choisir.
Accepter sa maladie pour ensuite lutter.
Écrit par Sophie Gariépy-Major D.O., 2007.

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