Satellifax du 25/11/2016

Transcription

N° 4843 – Vendredi 25 novembre 2016
Confidentiel
p1
Canal : une promo inédite avec
abonnement à l'offre « Intégrale » à
59,90 € ET AppleTV offerte.
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A la Une
p1
Vivendi : lancement ce vendredi en France
de l'offre de séries pour mobiles Studio+ à
4,99 €/mois.
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Industrie des programmes
p2
Exportation : « Bâtir une politique
structurelle pour les années à venir », pour
Frédérique Bredin.
Wild Bunch TV : vente des Médicis : maîtres de
Florence à Netflix (Etats-Unis,Canada,G-B,Inde).
Marché international du film d'animation /
Annecy : création du Mifa Campus.
CNC :résultats de la commission du fonds d'aide
à l'innovation pour la fiction (aide à la création).
CNC : résultats du fonds d'aide à l'innovation
audiovisuelle en fiction (développement et
réécriture).
p 01/14
Entreprises et marchés
p5
Euronews : probable mise au vote d'une
motion de défiance contre la direction.
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Etudes
p5
Scripted Series Report : la fiction locale
représente 84 % des Top 15 en prime time
(saison 2015-2016).
TV / Consommation : en 2021, plus d'abonnés à
la SVOD qu'à la TV aux Etats-Unis et au Canada.
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Internet
p 10
RFI : lancement ce jeudi d'un site consacré à
la musique.
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International
p 10
G-B :
les
propriétaires
d'Arqiva
envisageraient une vente pour 5 Md£.
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OTT
Programmes
p 11
La Chaîne du père Noël / Lagardère : de retour
pour une 6e saison en exclu sur les offres Canal.
TF1 / Endemol : Arielle Dombasle, présidente
du jury Miss France 2017.
Eurosport / Mondial U20 féminin : diffusion
ce vendredi matin du quart de finale
France/Allemagne.
p7
6play : arrivée des chaînes payantes Paris
Première et Téva sur la plate-forme OTT.
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Technologies
p7
Canal+ : myCanal sur Apple TV, la très
bonne surprise faite par l'opérateur à ses
abonnés (essai).
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Vidéo, vidéo à la demande
p9
Afrostream / Disney France : premier
accord pour la diffusion exclusive en France
de la série Black-ish.
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TV sur câble, sat, ADSL, mobiles p 5
Justice
p9
France TV / Bygmalion : prison avec sursis et
amendes requises contre P.de Carolis et B. Millot.
Free : l'offre Freebox Crystal à 1,99 € par
mois sur vente-privee à nouveau prolongée.
Défaut d'information chez SFR : la justice
donne raison au CCE.
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Au fil des tweets...
Revue de presse
Agenda
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p 11
p 12
p 14
Confidentiel
Canal : une promo inédite avec abonnement à l'offre « Intégrale » à 59,90 € ET AppleTV offerte
Selon nos informations, Canal propose à partir de ce
vendredi une offre inédite, combinant le remboursement de
l'Apple TV 32 Go (valeur 179 euros sur l'Apple Store) à tout
nouvel abonnement à l'offre « Intégrale ». Le prix de
l'abonnement est de 59,90 € au lieu de 99,90 € (avec
engagement 24 mois). L'offre « Intégrale » comporte toutes les
chaînes et toutes les options proposées par l'opérateur y
compris, sur demande, les chaînes adultes.
Il s'agit d'une première pour le groupe qui n'avait jamais
offert de matériel de réception hors ses propres box. Cette offre
est réservée aux nouveaux abonnés mais reste accessible aux
anciens abonnés ayant résilié depuis plus de 6 mois. Elle est
proposée du 25 novembre au 18 janvier.
Les réseaux Darty, Fnac et Boulanger sont les partenaires
privilégiés de cette opération, permettant la souscription
simultanée de l'abonnement et l'achat de l'Apple TV, mais l'offre
est également disponible pour une souscription sur le web, la
preuve d'achat à l'Apple TV étant à envoyer ultérieurement.
Cette offre permet également de bénéficier d'un second
mode de réception télévision : IPTV via un FAI, Cube Satellite,
Cube S, TNT + web. Les frais de location éventuels du
décodeur sont inclus. Enfin, comme pour tout abonnement à
l'offre « Intégrale », 2 flux supplémentaires via myCanal
simultanés sont accessibles sur smartphone, tablette, web,
Chromecast ou Airplay via tout appareil compatible (ancienne
ou nouvelle Apple TV, décodeur Free, etc.) ou encore via la
nouvelle application Apple TV (voir son essai dans ce numéro
de Satellifax).
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A la Une
Vivendi : lancement ce vendredi en France de l'offre de séries pour mobiles Studio+ à 4,99 €/mois
Studio+, l'offre de contenus premium pour mobiles de
Vivendi (nos informations du 6 avril), est lancée en France ce
vendredi au tarif de 4,99 euros par mois, sans engagement,
avec 1 mois d'essai gratuit, a annoncé la maison mère de
Canal+ ce jeudi lors d'une conférence de presse. Disponible
d'abord via une application téléchargeable sur App Store et
Google Play, Studio+ sera également commercialisée
directement par les opérateurs Orange et
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
|N° 4843 – Vendredi 25 novembre 2016|p 02/14
Bouygues Telecom à partir de début 2017. Quant aux
abonnés Canal+, ils bénéficieront d'une offre spéciale à
1,99 € jusqu'au 17 janvier 2017 via myCanal.
Un service accessible à terme à 600 millions de personnes
dans 20 pays
Dominique Delport, président de Vivendi Content, s'est
refusé à fixer des objectifs d'abonnements du fait de la
nouveauté du concept : « Il n'existe nulle part dans le monde
d'offres premium dans le mobile. C'est un nouveau format
qui cible les millennials, ces 18-34 ans qui passent 50 % de
leur temps à consommer sur leur téléphone portable. » Il
s'agit donc « d'un pari » très ambitieux pour Vivendi, dont
l'horizon est les 600 millions de personnes auxquelles le
service sera accessible à terme dans 20 pays. « Lorsqu'on
regarde Gameloft, son jeu Asphalt représente 300 millions
de téléchargements. Il s'agit de créer le même réflexe sur la
série », souligne-t-il. Lancée au Brésil le 17 octobre (nos
informations du 18 octobre), « Studio+ a réalisé 20 000
abonnements après 15 jours de commercialisation, ce qui
n'est pas mal », a commenté le président de Vivendi Content,
ajoutant que « chaque marché a ses spécificités ». Reste que
ce pari a un coût important puisque le groupe déclare avoir
investi 35 millions d’euros dans Studio+ en 2016 et prévoit
la même somme pour 2017.
15 séries pour Studio+ en France, plus une nouvelle
chaque semaine
Pour le lancement français, les abonnés auront
immédiatement accès à 15 séries d'environ 10 x 10' et à
44 programmes courts, soit un total de 194 vidéos. Une
nouvelle série s'ajoutera chaque semaine à l'offre Studio+.
Au total, 25 séries originales et 25 acquisitions seront proposées
chaque année. Elles seront disponibles en version originale
sous-titrée et/ou doublée en cinq langues : français, anglais,
espagnol, portugais, italien. Des versions auxquelles viendront
bientôt s'ajouter le russe et l'allemand, puis plus tard le
mandarin. Alors que les vidéos disponibles gratuitement sur le
net misent essentiellement sur la comédie et le sport, Vivendi
joue une stratégie de différenciation en misant sur des genres
peu présents : émotion, thriller, science-fiction et actionaventure. « Il s'agit de séries courtes addictives, avec des
histoires fortes et un cliffhanger à la fin de chaque épisode »,
souligne Gilles Galud, directeur de Studio+, précisant que « dès
le début, nous avons eu des ambitions fortes sur l'aspect
premium, avec une image 4K et un son HD ». Ce que nous a
confirmé la projection de deux épisodes de Tank (Empreinte
Digitale), une série de 10 x 7' réalisée par Samuel Bodin, qui a
reçu cette année le prix de la meilleure websérie et de la
meilleure réalisation au Festival de la fiction TV de La Rochelle.
7 créations originales et 8 acquisitions
Sur les 15 premières séries disponibles sur le service en
France, sept sont des créations originales, produites chacune
pour 1 M€, et huit des acquisitions. Parmi les productions
Studio+, on trouve (en plus de Tank), Urban Jungle (Breakout
Films & OverLook Films/Studio+, 10 x 10'), une série d'horreur où
les espèces animales s'attaquent aux humains ; Surf Therapy
(Save Ferris/Studio+, 10 x 8') sur un jeune surfeur en rédemption
au Maroc ; Brutal (Save Ferris/Studio+, 10 x 7') où un ancien
membre des forces spéciales en cavale jusqu'à Bangkok doit se
battre pour survivre ; Madame Hollywood (Studio+, 10 x 8') sur
deux top models new-yorkaises victimes d'un psychopathe
(« slasher ») ; Kill Skills (Studio+, 12 x 12') où deux tueurs à gages
se posent des questions existentielles.
Dans les prochaines semaines arriveront les séries originales Joy
(Numéro 4 Productions), Amnesia (Tetra Media Studio), Yes I Do
(White Panama) et Crime Time (22h22 & JohnDoe Production).
Dans le futur, Studio+ a des projets dans l'animation,
réfléchit à des contenus en réalité virtuelle et travaille sur deux
documentaires, dont une adaptation pour mobiles d'Exode
(BBC et KEO films), diffusé sur Canal+ (120') le 5 octobre et sur
Planète+ (3 x 52') le 6 octobre (nos informations du 4 octobre).
Gilles Galud précise que Studio+ va devenir une structure de
diffusion, de façon à permettre aux producteurs français de
bénéficier du compte de soutien.
Après l'Hexagone, le service sera lancé en Italie, puis en 2017
dans le reste de l'Europe, d'abord en Allemagne et au RoyaumeUni. « Nous sommes aussi en discussions avancées avec les
Etats-Unis », précise le président de Vivendi Content, ajoutant
que « Hollywood adore le projet ».
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Industrie des programmes
Exportation : « Bâtir une politique structurelle pour les années à venir », pour Frédérique Bredin
La réforme du soutien à l'export mise en œuvre par le CNC passe par deux dispositifs distincts, respectivement destinés à
l'audiovisuel et au cinéma. Pour le premier secteur, elle prévoit la mise en place d'un barème, avec un nombre de dépenses
élargies, dans une enveloppe budgétaire doublée, à 3,4 M€. Les exportateurs de films bénéficieront, quant à eux, d'un compte de
soutien automatique. Son financement (12 M€), assuré sur fonds du Centre, est aujourd'hui « prévu pour trois ans ». La réforme sera
applicable dès la parution du texte au Journal officiel.
Les records enregistrés à l'international tant par les
programmes audiovisuels que par les films français en 2015
« n'empêchent pas de penser à plus long terme », a expliqué ce
jeudi Frédérique Bredin, présidente du CNC, en préambule de
la présentation de la réforme du soutien à l'export dans les deux
secteurs. « Notre souci, c'est de traduire cette croissance en
quelque chose de plus pérenne, de bâtir une politique à
l'export structurelle pour les années à venir, qui permette
d'aller à la conquête de nouveaux territoires, de nouveaux
marchés et d'éviter la volatilité dans les chiffres
[impact d'une production spécifique, comme le film
Taken 3 d'EuropaCorp dans le bilan 2015, ndlr] », a-t-elle
ajouté, lors de cette conférence également consacrée aux
chiffres d'export du cinéma l'an dernier.
fabrication et diffusion de supports de promotion ; achat
d'espaces publicitaires dans la presse professionnelle
spécialisée et inscription des œuvres dans les vidéothèques.
Expérimentation sur les « opérations spéciales »
« Un enjeu systématique de tout notre écosystème »
Cette réforme, négociée depuis près d'un an avec les
organisations professionnelles, répond à deux « idées
majeures » : « penser à l'international dès l'amont [d'un
projet] » et faire de l'exportation « un enjeu systématique de
tout notre écosystème », c'est-à-dire en faire « un marché
prioritaire » et non plus « complémentaire », a souligné
Frédérique Bredin. Pour elle, la politique publique française est
à « un tournant stratégique » alors que l'industrie de
l'audiovisuel et du cinéma doit s'adapter « à une globalisation
accélérée par le numérique », à une concurrence accrue dans
l'offre de programmes et à un marché français « mature » avec
des acteurs qui ne pourront peut-être pas assurer à eux seuls la
croissance du secteur « dans les années futures ».
Avec cette réforme dotée de 12 millions d'euros, il s'agit
donc, pour le CNC, de faciliter le « levier de croissance » que
représente l'export, a-t-elle poursuivi, soulignant l'inspiration
qu'a représentée la filière de l'animation, qui fait déjà de
l'international un élément central. Deux dispositifs distincts
ont été définis pour l'audiovisuel et pour le cinéma, avec
notamment TV France International (TVFI) pour le premier et
Unifrance pour le second.
Audiovisuel : pas de compte automatique par manque de
données fiables
Pour l'audiovisuel, dont le chiffre d'affaires à l'export a crû
de 6,8 % à 164,2 M€ en 2015 (nos informations du 7 septembre
2016), le dispositif destiné aux exportateurs a été « simplifié »
avec un abondement à 3,4 M€, soit le double de l'enveloppe
précédente, comme l'avait annoncé Audrey Azoulay, ministre
de la Culture et de la Communication (nos informations du
15 septembre). Mais la réforme ne passera pas par la
création d'un compte automatique pour les distributeurs,
comme cela avait été un temps évoqué (nos informations du
9 septembre 2015), faute de données fiables sur les diffusions
TV, VOD, etc., a expliqué le CNC.
La commission d'aide sélective à la promotion et à la
vente à l'étranger va disparaître au profit d'un « barème »
fixé pour un nombre élargi de dépenses avec un plafond
annuel par entreprise rehaussé à 180 000 €, a expliqué le
directeur des affaires européennes et internationales,
Pierre-Emmanuel Lecerf. Neuf types de dépenses seront
éligibles : doublage ; sous-titrage ; traduction d'une
continuité dialoguée ; voix off ; reformatage en format
international ; bandes de démonstration ; conception,
Parallèlement à ces dépenses, pour lesquelles l'attribution
de l'aide est automatique, les frais de « webmarketing » ou de
création/refonte d'un site dédié à la vente internationale
pourront être soutenus en sélectif, comme pourra l'être, par
exemple,
la
promotion
d'un
catalogue.
Une
« expérimentation » va également être menée par TVFI sur un
« soutien à des opérations spéciales de valorisation des
œuvres ». L'événementialisation d'une production TV est encore
relativement rare – contrairement au cinéma – et récente : elle
est liée au développement de séries d'envergure.
Enfin, le dernier volet de la réforme prévoit l'ouverture aux
exportateurs de programmes audiovisuels du fonds d'avances
remboursables pour l'acquisition,la promotion et la prospection
de films à l'étranger (Farap) créé par l'Ifcic en juillet 2013.
La démarche d'intégration de l'export dans les
préoccupations du CNC vis-à-vis de l'audiovisuel avait déjà été
initiée du côté des producteurs, avec la mise en place d'une
bonification des sommes générées en cas de préventes pour les
soutiens à l'animation et au documentaire. Elle sera également
étendue à la fiction, a confirmé Pierre-Emmanuel Lecerf.
Cinéma : inciter à l'investissement en MG
Pour le cinéma (215,8 M€ de recettes à l'international,
+11 %), le dispositif, doté de 8,5 M€, est expérimental pour une
durée de trois ans avec mise en place d'un comité de suivi. Il
s'appuie sur la création d'un compte automatique pour les
exportateurs – avec disparition simultanée de la commission
d'aide sélective – sur la base des entrées en salles à l'étranger.
Les sommes générées, qui pourront être dépensées en minima
garantis et en frais de prospection et de promotion, seront
établies selon quatre paliers et un montant par entrée décorrélé
du prix des billets. Cette innovation, qui prévoit une majoration
pour les films en langue française et pour les 1ers et 2es films,
se double, d'une « prime » au producteur à hauteur de 66 %
du soutien généré par le distributeur.
La réforme, engagée sur les fonds du CNC avec un
financement « prévu pour trois ans », a été adoptée par le
conseil d'administration du Centre ce jeudi matin et sera
applicable à sa parution au Journal officiel dans dix jours, a
précisé Pierre-Emmanuel Lecerf. Elle n'a pas à faire l'objet d'une
« notification formelle » à la Commission européenne, qui en a
été informée et en a validé « toutes les règles », a-t-il poursuivi.
Il a d'ailleurs jugé que ces nouveaux dispositifs représentaient
« un test » pour Bruxelles, qui « réfléchit à la circulation des
œuvres [européennes] en Europe et dans le monde ».
Wild Bunch TV : vente des Médicis : maîtres de Florence à Netflix (Etats-Unis, Canada, G-B, Inde)
Wild Bunch TV a vendu la série Les Médicis : maîtres de
Florence (Medici: Masters of Florence pour le titre international,
8 x 52') à Netflix pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne,
l'Irlande, le Canada et l'Inde, a annoncé ce jeudi le
département de cofinancement et distribution de séries TV de
Wild Bunch et les sociétés productrices de la série, Lux Vide
(famille Bernabei), Big Light Productions (Frank Spotnitz) et
Rai Fiction. La série, tournée en anglais, sera lancée sur la plateforme SVOD le 9 décembre, précise le communiqué.
Créée par Frank Spotnitz (X-Files, The Man
in the High Castle) et Nicholas Meyer (Houdini), cette
production de 24 millions d'euros au casting prestigieux retrace
l'ascension au XVe siècle de la plus célèbre famille de l'histoire
de Florence, les Médicis. Dustin Hoffman y tient le rôle du
patriarche Giovanni de Medici, tandis que ses fils Cosimo et
Lorenzo sont interprétés respectivement par Richard Madden
(Game of Thrones) et Stuart Martin (Crossing Lines).
Diffusée sur la Rai 1, groupe commanditaire, Les Médicis :
maîtres de Florence a battu des records d'audience en Italie,
atteignant plus de 27 % de pda moyenne et « près de 7 millions
de téléspectateurs », soulignent les sociétés. Les deux premiers
épisodes, diffusés le 18 octobre, avaient été suivis par
8,3 millions de personnes en moyenne, pour une pda de 29,4 %.
La plate-forme RaiPlay a, quant à elle, enregistré 1,6 million de
vidéos vues et 470 000 visiteurs uniques. Une deuxième saison a
d'ores et déjà été commandée (nos informations du 28 avril).
En France, la série a été achetée par SFR Group qui la
propose à ses abonnés dans son service à la demande SFR Play
(ex-Zive) depuis le 25 octobre, avec une diffusion en 4K prévue
pour la fin novembre (notre « Confidentiel » du 28 octobre).
L'opérateur, dont la maison mère, Altice, a préfinancé Les
Médicis, bénéficie des droits exclusifs en première fenêtre en
France, Belgique et Luxembourg pour 30 mois (nos informations
du 7 octobre). Canal+ Overseas, filiale du groupe Canal+ en
charge de l'international et de l'outre-mer, a également acquis
la série (nos informations du 16 septembre).
Marché international du film d'animation / Annecy : création du Mifa Campus
Le Marché international du film d'animation (Mifa), qui se
tiendra à Annecy du 13 au 16 juin 2017, crée le Mifa Campus, a
annoncé dans un communiqué Citia, l'établissement public
organisateur du marché et du festival parallèle. Ce nouvel
espace dédié principalement aux étudiants et aux talents
venus des pays émergents en animation proposera un
ensemble d'ateliers et de présentations de projets. Son
objectif est d'encourager une bonne connaissance du
fonctionnement de l'industrie et de créer des rencontres avec
les plus grands artistes du secteur. Le Mifa Campus vient en
complément des dispositifs de recrutement développés ces
dernières années et qui ont connu une forte croissance lors de la
dernière édition du marché. « En facilitant la rencontre entre
talents et professionnels, le Mifa se positionne non seulement
comme le premier marché mondial pour l'industrie, mais
également comme un tremplin pour l'emploi ainsi qu'un
formidable vivier pour les studios dont la croissance dépend
fortement de leur capacité à attirer les meilleurs profils »,
indique Mickaël Marin, délégué général de Citia et délégué
développement économique & Mifa, cité dans le communiqué.
Ce nouveau concept s'inscrit dans le vaste mouvement de
reconfiguration du Mifa, qui passe cette année à quatre jours,
au lieu des trois jours traditionnels (nos informations du
9 novembre) et disposera d'un espace chapiteau plus
important, dans lequel seront regroupés tous les stands. Des
réaménagements qui permettent le rapatriement, au sein même
du marché, des conférences, qui se tenaient jusque-là à la
chambre des métiers. « Pour la première fois, il y aura une unité
de lieu, avec une capacité accrue d'accueil pour ce cycle de
rencontres », avait expliqué Mickaël Marin à Satellifax.
CNC : résultats de la commission du fonds d'aide à l'innovation pour la fiction (aide à la création)
Le CNC a mis en ligne les résultats de la commission du fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle pour la fiction, qui s'est réunie
le 22 novembre pour attribuer les aides au concept et à l'écriture. Les projets soutenus sont, par genre de soutien :
Titre
Mort et vie d'Axel P.
R.F.G
La Barbe
Love Me
Boycott
L'esprit de famille
Dark Screen
Les bénéfices du doute
Zone de confiance
Aide au concept
Format
6 x 52'
8 x 52'
8 x 26'
6 x 52'
8 x 52'
8 x 52'
3 x 52'
1 x 90'
1 x 90'
Aide accordée (€)
7 500
7 500
7 500
7 500
7 500
7 500
7 500
7 500
7 500
Titre (format)
Jakadi (1 x 90')
Saint Cyr (1 x 90')
1878 (6 x 52')
A fleur de peau (6 x 52')
Le maître des hautes œuvres (1 x 90')
Parabellum - les engagés (8 x 52')
De l'autre côté (3 x 52')
What A Life ! (10 x 10')
Profanation (6 x 52'à
Muslim Fast (6 x 52')
Nord absolu (3 x 90')
Aide à l'écriture
Auteurs
Arthur Molard
Eliane Vigneron
Thomas Fecchio
Delphine Chouraqui, Anne Valton
Jonathan Desoindre
Thibault Valetoux
Nicolas Groube
Arthur Beaudoin, Solal Bouloudnine
Nils-Antoine Sambuc
Alexis Miansarow
Denis Zentz
Aide accordée (€)
17 500
25 000
30 000
30 000
25 000
30 000
22 500
15 000
30 000
22 500
30 000
Les Augustins (6 x 52’)
Le bruit du réveil à 7h15 quand (10 x 26’)
Collector (8 x 26')
Faussaires (3 x 52')
Rodéo (8 x 52')
Black Times (8 x 52')
Go mécanique (26 x 26')
Carolus Magnus (8 x 52')
Delacroix (3 x 52')
Melisa Godet
Julie Simonney, Eline Le Fur
Maya Haffar, Thomas Berjoan
Hugues
Sven Jacquet
Alexandre Manneville, Sabrina Amerell, Georgi Milenov Angelov
Philippe Renaud Mathieu, Paul-Armel Mbelel
Benoit Pannetier, Romain de Saint-Blanquat
Benoit Pannetier
30 000
30 000
22 500
30 000
30 000
22 500
30 000
30 000
22 500
CNC : résultats du fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle en fiction (développement et réécriture)
Le CNC a mis en ligne les résultats de la commission du
fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle en fiction pour les
aides au développement et à la réécriture, qui s'est réunie le
4 octobre.
Selon les décisions publiées, deux projets vont recevoir un
soutien pour leur développement : Oran Palace Hotel (15 x 26',
Sama Productions et Hke Productions) à hauteur de
15 000 euros et War Zone (6 x 52', Patafilm) de 35 000 €.
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Parallèlement, la commission a attribué une aide à la
réécriture à quatre projets : North Hollywood d'Amiel Grojnowski
avec Jimmy Desmarais en « collaborateur d'écriture » (8 x 26',
15 000 €), Egérie d'Elisabeth Chanay, Julie Debiton, Marthe Lamy
et Jeanne Ezvan avec Elina Gakou Gomba (6 x 52', 15 000 €),
Zinedine Pizza d'Alexandre Majirus avec Antonio Del Casale
(6 x 26', 15 000 €) et Farwest d'Eugene Riousse et Raphaelle Richet
avec Vincent Poymiro (8 x 52', 15 000 €).
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Free : l'offre Freebox Crystal à 1,99 € par mois sur vente-privee à nouveau prolongée
La traditionnelle offre promotionnelle de Free autour de sa
Freebox Crystal sur vente-privee.com est une nouvelle fois
prolongée jusqu'à mardi prochain, alors qu'elle devait
s'achever ce vendredi (nos informations du 23 novembre). Cette
promo, lancée le 17 novembre, propose la Freebox Crystal pour
1,99 euro par mois (y compris l'option TV) pendant un an,
avant de basculer sur le tarif habituel de 31,98 € mensuels, dont
le 1,99 € de l'option Freebox TV. Les nouveaux abonnés pourront
par ailleurs accéder aux classiques réductions proposées par
Free sur la téléphonie mobile.
L'offre, réservée aux foyers non abonnés Free ou Alice sur le
dernier mois, se clôturera mardi 29 novembre à 6h.
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Entreprises et marchés
Euronews : probable mise au vote d'une motion de défiance contre la direction
Une motion de défiance à l'encontre de la direction
d'Euronews devrait être portée au vote le 6 décembre, selon
des informations du quotidien La Tribune. Une date qui coïncide
avec la fin des négociations du plan de sauvegarde de l'emploi
(PSE) annoncé cet été (nos informations du 23 août). Ce plan de
redéploiement des effectifs prévoit la suppression de
35 postes, compensée par le recrutement d'un nombre au
moins équivalent de salariés dès l'an prochain.
La mesure s'inscrit dans le cadre du plan « Euronews Next »
entré en vigueur en mai dernier et devant s’achever au
printemps 2017, dont l'objectif est « la mutation définitive
d'Euronews », réponse de la chaîne à un univers devenu ultraconcurrentiel (nos informations du 6 avril).
Le vote de cette motion de défiance est souhaité par une
« majorité » de salariés (journalistes entre autres) qui, mardi, lors
d'une réunion au siège de la chaîne d'information internationale à
Lyon, ont voté à main levée pour programmer une date, rapporte
La Tribune. Hormis FO, qui souhaite apporter son soutien
« logistique » et sur « le plan moral », les autres syndicats ne
porteraient pas cette initiative qui émanerait, selon une source,
des salariés eux-mêmes. Lesquels souhaitent manifester la
rupture de confiance envers la direction. « Ils n'ont pas toutes
les informations notamment sur l'avenir éditorial et ont un
sentiment d'injustice cumulé depuis toutes ces années sur la
gestion générale de l'entreprise », a indiqué un ex-syndiqué CFDT,
cité par La Tribune.
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Etudes
Scripted Series Report : la fiction locale représente 84 % des Top 15 en prime time (saison 2015-2016)
Très prisées des téléspectateurs, les séries constituent une
stratégie gagnante pour le prime time des chaînes mondiales
et en particulier les fictions locales qui montent en puissance.
Toutefois l'international reste primordial dans le
développement des séries locales, très souvent adaptées de
formats étrangers, selon la 7e édition du Scripted Series
Report, dont des éléments ont été publiés ce jeudi. Cette étude
d'Eurodata TV Worldwide (Médiamétrie) analyse
103 chaînes sur 13 territoires (Allemagne, Danemark,
Espagne, Etats-Unis, France, Israël, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni,
Russie, Suède, Turquie, Venezuela) sur la saison 2015-2016.
Les titres internationaux en difficulté
Ces 103 chaînes étudiées consacrent en moyenne 32 % de
leur programmation de prime time aux séries. « Un volume qui
a cependant tendance à diminuer, tout comme la performance
moyenne du genre », pointe l'étude. Pour fédérer un public
volatile, les chaînes misent sur les fictions locales, relève-t-elle.
Celles-ci comptent parmi les meilleurs succès du genre,
représentant 84 % des Top 15 en prime time. Une tendance qui
s'impose même en France, où malgré un goût prononcé pour les
séries américaines, la place des séries nationales ne cesse
d'augmenter. C'est notamment le cas pour France 3 qui place
régulièrement ses séries policières en tête de classement
(Meurtres à… ; Capitaine Marleau ou encore Mongeville).
De fait, les imports et par conséquent les hits internationaux
sont moins nombreux dans les classements des meilleurs
programmes. « On constate une difficulté des titres étrangers à
s'imposer dans les tops nationaux, a indiqué Avril Blondelot,
responsable des études internationales chez Eurodata TV
Worldwide. Le nombre de grandes marques internationales
comme Les experts ou Downton Abbey a baissé d'une saison à
l'autre. » A noter que les performances de Person of Interest,
Blindspot ou The Blacklist sont moins fortes que celles enregistrés
par Mentalist ou les premières saisons de Grey's Anatomy.
Toutefois, ces imports restent toutefois majeurs « pour les
chaînes challengers », considère Eurodata TV Worldwide, citant
à titre d'exemple The X-Files (20th Century Fox Television
Distribution) qui a réussi à se placer dans les tops de M6 (France,
sur M6), Pro7 (Allemagne), TV3 (Suède) et Channel 5 (RoyaumeUni). Autre constat : les imports américains font face aux séries
issues de pays plus proches géographiquement. Ces
productions occupent une place encore marginale dans les
grilles : 15 % des chaînes étudiées diffusent une part importante
de ces imports en prime time. Ils constituent surtout une
alternative intéressante pour les petits marchés et plus petites
chaînes, souligne l'étude. A noter qu'Arte consacre avec succès
sa case série du jeudi soir à des productions européennes,
majoritairement nordiques.
L'efficacité de la stratégie multi plates-formes
Les séries bénéficient désormais d'une fenêtre d'exposition
plus longue et plus large, en plus du replay. Les acteurs
traditionnels et OTT jouent avec les différents fenêtrages
possibles pour leurs contenus. Dans ce contexte, la stratégie
multi plates-formes est souvent gagnante. A titre d'exemple, aux
Pays-Bas, la série Zwarte Tulp (NL Film – La tulipe noire), une
nouveauté de la saison 2015-2016 pour RTL4, a été un succès
auprès des 6 ans et plus et de la cible commerciale (meilleur
lancement de la saison). Cinq mois avant sa diffusion sur la
première chaîne du groupe RTL, elle a été proposée sur
Videoland, la plate-forme SVOD du groupe.
En Scandinavie, la série Black Widows (DRG), qui a été diffusée
en simultané sur la chaîne TV3 du groupe MTG en Suède et au
Danemark mais aussi sur la plate-forme SVOD du groupe, fait
partie du Top 3 de la chaîne dans les deux pays. « Les exemples
de collaboration entre la télévision et les services de SVOD se
multiplient », observe Eurodata TV Worldwide. « Que ce soit pour
réduire les coûts de production, accroître la base de
téléspectateurs ou la visibilité internationale de leurs contenus
et remplir leurs grilles et catalogues, des acteurs issus de groupes
différents collaborent en distribution ou en production ».
A titre d'exemple, la série El Chapo sera coproduite par Netflix
et le diffuseur mexicain Univision ; de même que la série Britannia
(distribuée par Sky Vision) sera une coproduction Sky et Amazon.
Montée en puissance des adaptations
Le Scripted Series Report 2016 pointe également le recours
aux adaptations de formats de fiction étrangers, ajoutant
qu'elles permettent d'« accroître la résonance d'histoires et
personnages inspirants ». « De nombreux succès de la saison
sont liés à des adaptations de séries préexistantes dans d'autres
pays », observe l'étude, ajoutant que « la proportion des
adaptations locales lancées a doublé par rapport à celle de la
saison 2014-2015 ». Et de citer la chaîne néerlandaise SBS6
dont les trois premières séries en audience sont exclusivement
des adaptations locales de formats étrangers. En troisième
position, on retrouve la série policière De Jacht, adaptée du
format danois Those Who Kill (TrustNordisk). TF1 a également
diffusé des adaptations qui ont très bien fonctionné, souligne
Eurodata TV Worldwide. C'est le cas du Secret d'Elise, produite
par Quad Television et adaptée de la série anglaise diffusée sur
ITV, Marchlands (20th Century Fox Television Distribution),
d'après le format américain The Oaks (Fox). Elle s'est classée
2e série sur la période avec en moyenne 8,277 millions de
téléspectateurs pour ses 6 épisodes. C'est aussi le cas de la série
Sam (Authentic Prod), inspirée de la série danoise Rita.
Selon l'étude, « avec un volume et des performances en léger
retrait mais un réel succès du local pour les séries offertes en
prime time, les adaptations représentent un bon compromis.
Elles permettent de produire selon les attentes des
téléspectateurs tout en minimisant le risque pris sur les
schémas narratifs, l'univers et l'intrigue ».
TV / Consommation : en 2021, plus d'abonnés à la SVOD qu'à la TV aux Etats-Unis et au Canada
Il y aura plus d'abonnés à la SVOD qu'à la télévision en
Amérique du Nord en 2021, selon une nouvelle étude de
Digital TV Research, intitulée « North America SVOD
Forecasts ». Celle-ci table sur un chiffre total de 117 millions de
foyers abonnés SVOD, ce qui représenterait 104 % des foyers TV.
D'autres chiffres propulsent le marché de la vidéo à la demande
par abonnement à 138 millions d'abonnés en 2021 aux EtatsUnis et au Canada, sachant que dans le premier pays, l'abonné
moyen est abonné à l'équivalent d'un service et demi.
Sur 127 millions d'abonnés SVOD aux Etats-Unis en 2021,
43 millions disposeront aussi d'accès à des offres secondaires.
Les chiffres de Digital TV Research intègrent la plate-forme
Amazon car 60 % des abonnés à Amazon Prime regardent Amazon
Video. En 2021, ces utilisateurs seront 49 millions aux Etats-Unis
contre 30 aujourd'hui, indique l'étude, qui précise qu'Amazon
Video devrait être lancée en 2017 au Canada.
Ce sont donc 51 millions d'abonnés qui sont attribués au
service à horizon 2021 en Amérique du Nord, pour un revenu
total de 2,4 milliards de dollars (2,3 Md€). C'est une croissance
plus forte que celle attendue pour Netflix, qui devrait
comptabiliser 59 millions d'abonnés payants en Amérique du
Nord en 2021, contre 53 millions à fin 2016. Ses revenus
passeront de 5,3 Md$ en 2016 à 6,8 Md$ (5 à 6,4 Md€) en 2021
pour l'ensemble de la zone Amérique du Nord.
Pour ce qui concerne cette année, Digital TV Research
estime qu'à fin 2016, l'Amérique du Nord totalisera
112 millions d'abonnés SVOD, soit une croissance de
19 millions par rapport à 2015.
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OTT
6play : arrivée des chaînes payantes Paris Première et Téva sur la plate-forme OTT
La plate-forme 6play annonce compléter son offre OTT en
donnant accès sur ordinateur, tablette et smartphone aux deux
chaînes payantes du groupe M6, Paris Première et Téva, à
compter de ce jeudi. L'abonnement depuis l'application 6play
(disponible sur iTunes et Google Play) sera de 1,99 euro par
mois, sans engagement, pour chacune des chaînes, précise le
communiqué. « L'arrivée de Paris Première et Téva sur
l'application et le site 6play marque une nouvelle étape dans le
développement de la plate-forme digitale du groupe M6, qui
élargit ainsi sa proposition éditoriale », souligne celui-ci.
Lancée en décembre 2015, la nouvelle version de 6play
compte près de 13 millions d'utilisateurs inscrits, avec une
audience en croissance de 60 % depuis janvier. En septembre,
l'audience avait dépassé les 133 millions de vidéos vues sur tous
les écrans (+98 % de croissance en un an), indiquait le groupe lors
de la présentation de ses résultats financiers. Rappelons que les
contenus de la plate-forme ne sont accessibles qu'après
inscription pour les usages sur ordinateur, tablette et téléphone.
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Technologies
Canal+ : myCanal sur Apple TV, la très bonne surprise faite par l'opérateur à ses abonnés (essai)
C'est une très bonne surprise que Canal+ fait à ses abonnés
avec la sortie de son application myCanal sur l'Apple TV.
Comme pour l'application myCanal sur iPad, mais cette fois
directement sur l'écran du téléviseur ; parmi les points forts, la
visualisation immédiate des programmes en cours de diffusion,
l'accès facile, pour une majorité de chaînes, au début de
l'émission en cours et jusqu'à 8 heures en arrière, le classement
des programmes en cours par thème sur le live et le replay.
Point faible, la télécommande de l'Apple TV, très esthétique car
très simplifiée avec ses 5 boutons et son pavé tactile, mais pas
évidente à s'approprier… Elle est optimisée au mieux pour
l'application mais sera probablement sous-employée par les
utilisateurs, faute d'en découvrir toutes les fonctions.
L'application myCanal reste plus intuitive et plus facile à utiliser
sur iPad ou sur le web !
Se connecter ? Plutôt facile. Et quelques chaînes live pour
les non-abonnés
En arrivant sur l'application, deux choix sont offerts pour
s'identifier en utilisant son compte Canal+. Soit en entrant
directement ses identifiants, soit via le web sur
appletv.mycanal.fr en utilisant le code qui apparaît à l'écran. Sur
le site, il est alors proposé d'entrer ses identifiants ou ceux de
Free (selon nos informations, les abonnés à « Famille by Canal »
devraient eux aussi avoir prochainement accès à myCanal).
Il est aussi possible de créer un nouveau compte pour
accéder à l'ensemble des contenus gratuits. Nous avons relevé
dans ce cas que le refus de recevoir des sollicitations
commerciales est décoché par défaut… ce qui rend la
présentation piégeuse : la case à cocher n'est pas matérialisée,
laissant entendre qu'en ne faisant rien on refuse effectivement
ces sollicitations, ce qui n'est pas le cas !
Le système envoie alors un lien pour vérifier l'adresse puis
permet d'entrer le code. Si l'on n'est pas abonné Canal, on a
accès à une sélection de contenus en replay essentiellement (ou
exclusivement ?) extraits des programmes de Canal+, et,
uniquement en s'étant identifié (voir ci-dessus), à la sélection
suivante de chaînes en direct : France 2, 3, 4, 5 et Ô, Canal+
(programmes en clair ou décompte du délai jusqu'à la prochaine
émission), Arte, C8, NRJ 12, CStar, Numéro 23, Chérie 25, TV5
Monde, franceinfo, LCP/Public Sénat, L'Equipe, Gulli.
Notre essai, ci-dessous, se réfère à l'utilisation de myCanal sur
Apple TV dans le cadre d'un abonnement à l'offre « Intégrale ».
Retour aisé au début d'une émission et jusqu'à 8 heures en
arrière
Comme c'est le cas sur toutes les déclinaisons de l'application
myCanal, l'idée de base est la visualisation de chaque chaîne
avec une vignette reprenant, si possible, une image
représentative de l'émission en cours et, dans tous les cas, le nom
de la chaîne au milieu de la vignette, et, en dessous, celui du
programme. C'est la même idée que pour Molotov, mais ce
dernier attribue systématiquement une jaquette spécifique à
chaque programme, ce qui n'est pas le cas ici. Il n'est nulle part
fait référence aux numéros de chaînes, même si le classement de
base est le même que sur les autres interfaces de l'opérateur. Sur
certaines de ces vignettes apparaît également le logo
Lecture/Pause que l'on retrouve sur la télécommande. En
appuyant sur ce bouton, il est possible de reprendre au début le
programme en cours de diffusion. Si, à l'inverse, on choisit
d'appuyer sur le pavé, on accède à la chaîne en direct.
Cette fonctionnalité de reprise au début du programme
existe pour la grande majorité des chaînes, à l'exception
notable des chaînes des groupes TF1, M6, Universal,
mais pas seulement. Lorsqu'elle est disponible, elle est
associée avec la possibilité de visualiser jusqu'à 8 heures
de programmes antérieurs, une fonctionnalité déjà proposée
par l'opérateur sur l'application myCanal sur le web et sur
iPad, mais également sur le Cube S.
Ce sont évidemment des fonctionnalités très agréables
d'utilisation et qui changent tout de l'usage de la télévision
quand on en bénéficie directement sur le téléviseur. Bien
entendu, lorsque l'on accède à la reprise au début d'un
programme, ou à une émission diffusée antérieurement, il est
possible de naviguer très rapidement et efficacement au sein
du programme avec le pavé tactile.
Un classement très efficace par genre de programmes
Comme c'est toujours le cas sur myCanal, les programmes
en cours de diffusion sont aussi accessibles par genre :
cinéma, sport, jeunesse, séries, découverte, divertissement,
actualités, musique, charme, téléfilms, adulte… excepté ce
dernier, absent de l'Apple TV, les chaînes de catégorie V n'y
étant pas autorisées. Il s'agit bien là non d'un classement
général des chaînes par genre, mais d'un classement tenant
compte du type de programme en cours de diffusion. Des
chaînes généralistes diffusant ponctuellement un programme
musical seront ainsi reprises dans la catégorie musique.
C'est donc une vision immédiate d'une offre restreinte
aux choix de l'utilisateur qui est proposée, avec par exemple
une sélection possible parmi tous les films de cinéma en cours
de diffusion.
Un accès optimisé à tout le replay
L'offre de replay est très importante, à l'exception
notable des chaînes des groupes TF1 et M6 (sauf Paris
Première, Téva et M6 Musique pour ce dernier et Série Club,
chaîne commune aux deux groupes). Une absence déjà actée sur
les autres versions de l'application myCanal et qui est
particulièrement regrettable ici alors que MyTF1 et 6play sont
présents sur d'autres modes d'accès au bouquet Canal sur le
téléviseur, comme le Cube Satellite ou les versions FAI. Puisqu'il
s'agit ici d'un accès direct sur le téléviseur, les droits téléviseurs
ne peuvent-ils s'appliquer comme sur le décodeur ?
Comme toujours sur myCanal, la présentation des
programmes se fait par chaîne ou par genre et est très efficace
avec de nombreuses catégories et sous-catégories. Les
programmes sont classiquement représentés par une image et
nous regrettons que ne figure pas dès cette liste le temps encore
disponible pour leur visualisation. Ce n'est qu'en entrant dans le
descriptif que cette information apparaît. Nous aurions aussi aimé
qu'il soit possible de passer immédiatement à la visualisation du
programme choisi en appuyant sur la touche Lecture/Pause, plutôt
que de passer par plusieurs écrans intermédiaires (c'est possible
sur Molotov !), mais cette fonctionnalité n'est pas proposée.
Une télécommande optimisée mais difficile à s'approprier
Apple TV a voulu faire de sa télécommande un bijou de
technologie et de design. De ce point de vue, c'est une réussite.
D'une taille très réduite (3,5 x 12 cm), elle ne comporte que
5 boutons : volume +/-, Menu (qui devrait plutôt s'appeler Retour),
logo télévision (pour revenir au menu général Apple TV), touche
micro, touche Lecture/Pause. Elle comporte également un pavé
tactile. Nous imaginons le cauchemar des développeurs qui ont
dû se débrouiller avec cela seulement. Le résultat est finalement
efficace… mais cela n'a rien d'intuitif. En regardant un
programme, on peut accéder aux vignettes de toutes les autres
chaînes en cours de diffusion, classées par genre si on le souhaite,
en glissant le doigt sur le pavé tactile vers le haut. Mais pour faire
disparaître ces vignettes, c'est sur menu qu'il faut appuyer.
En glissant le doigt vers le bas, on fait apparaître un nouveau
menu : Infos, Revoir (pour les chaînes qui en disposent), A suivre
et Audio. C'est par ce dernier menu qu'il est possible de choisir
la VO/VF et son choix de sous-titres (mais « Malentendants »
n'apparaît pas). Nous avons quant à nous pesté pendant 2 jours
contre l'absence de VO… avant de découvrir cette fonction. Et
après 2 jours d'utilisation intensive, nous hésitons toujours
entre faire glisser le doigt vers le haut ou le bas pour les
fonctions complémentaires. Il n'est pas évident que les
utilisateurs parviendront à s'approprier complètement
toutes les fonctionnalités de cette télécommande. Canal a
cependant visiblement fait au mieux pour les exploiter dans leur
intégralité… ou presque (voir ci-dessous).
Ola, Canal, va jusqu'au bout de ta mission !
Il y a peu de touches sur la télécommande, alors, pourquoi
ne pas toutes les utiliser, M. Canal ? L'une d'entre elles, le micro,
est inopérante dans l'application myCanal. On aimerait
pourtant beaucoup, comme le fait très efficacement Orange
avec son application Ola sur smartphone, pouvoir changer de
chaîne en disant « zappe sur France 2 ». La commande
« Reviens au début » qui pourrait pourtant pleinement
s'appliquer ici comme elle l'est sur iTunes, n'est pas non plus
fonctionnelle ici. Déceptivement (ça existe cet adverbe ?) le
micro ne fonctionne ici que sur les fonctions générales de
l'Apple TV permettant par exemple de trouver des contenus sur
iTunes, ce qui conduit alors à sortir de l'application myCanal. Un
petit (?) effort Messieurs les développeurs de Canal !
Et donc, l'Apple TV avec myCanal, c'est bien ?
Finalement, et malgré les petites réticences exprimées ci-dessus,
l'application myCanal sur Apple TV fait vraiment vivre la
nouvelle expérience du bouquet que permet myCanal, mais c'est
cette fois directement sur l'écran de télévision, sans devoir passer
par la fonction Airplay ou Chromecast. Toutes les possibilités sont
offertes pour visualiser et découvrir des contenus que l'on aura
envie de voir. C'est une nouvelle manière de regarder la télévision,
comme le propose déjà Molotov sur l'Apple TV, avec des contenus
moins premium, mais, sur l'offre de base, gratuits. Molotov y ajoute
la possibilité de mêler dans la recherche par thème live, replay et
programmes futurs et y ajoutera prochainement la possibilité de les
enregistrer en NPVR (dans le « nuage »). Une fonctionnalité que l'on
peut imaginer bientôt pour myCanal via Apple TV ?
L'application serait ainsi encore plus efficace, mais, telle
qu'elle est aujourd'hui, elle représente déjà un grand agrément
d'utilisation… à tel point que nous nous posons la question de
regarder notre offre « Intégrale » via le device d'Apple plutôt que
via le Cube Satellite ou la Livebox 4. Manquent quand même (ça
viendra ?) les contenus en UHD, pour le moment en
exclusivité sur Orange… mais, en dehors des créations
originales, ils sont encore quasi inexistants sur Canal !
Et la qualité dans tout ça ? Sur notre accès fibre, elle est
très bonne, l'image s'optimisant en moins d'une seconde (alors
que cela prend toujours 10-12" sur le Cube S). L'accès à une
nouvelle chaîne est très rapide à partir du moment où elle a été
sélectionnée, mais on ne peut pas passer directement d'une
chaîne à la suivante par la télécommande. Quant à la navigation
avance/retour au sein d'un même programme, elle est
ultrarapide et peut même être qualifiée d'immédiate.
En résumé/conclusion : on aime. Beaucoup…
Joël Wirsztel
PS : un regret par ailleurs sur l'offre « Intégrale » qui, curieusement, ne permet pas d'accéder à Canalplay via son application sur
Apple TV, alors que c'est possible sur web, tablette ou smartphone. Les identifiants Canal ne sont pas reconnus sur l'Apple TV… et il
faut alors passer par la fonction AirPlay sur smartphone ou tablette. A corriger très vite !
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Vidéo, vidéo à la demande
Afrostream / Disney France : premier accord pour la diffusion exclusive en France de la série Black-ish
Afrostream, la plate-forme de SVOD dédiée aux programmes
afro-américains et caribéens, a acquis les droits exclusifs pour la
France de la série Black-ish produite par ABC Studios (Disney).
C'est le premier accord qu'Afrostream signe avec Disney France.
La saison 1 de cette comédie pour les 18-49 ans sera disponible
dès le 1er janvier 2017, et sera suivie des saisons 2 et 3.
Aux Etats-Unis, cette sitcom est diffusée sur la chaîne ABC.
Elle évoque le quotidien d'une famille afro-américaine aisée
composée d'un père publicitaire, d'une mère chirurgien et de
leurs quatre enfants.
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Justice
France Télévisions / Bygmalion : prison avec sursis et amendes requises contre P. de Carolis et B. Millot
Le procureur a requis ce jeudi des peines de prison avec
sursis contre l'ancien patron de France Télévisions Patrick de
Carolis (2005-2010) et le fondateur de la société Bygmalion
Bastien Millot, ancien directeur délégué du groupe public
(2005-2008), poursuivis pour avoir conclu des contrats
entachés de favoritisme.
Contre le journaliste et producteur aujourd'hui retraité,
Serge Roques a requis six mois de prison avec sursis et une
amende de 25 000 euros ; et contre le communicant à la
réputation sulfureuse, également impliqué dans le scandale des
comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, quatre mois avec
sursis et 75 000 € d'amende.
Il a été plus clément avec l'ancien secrétaire général de France
Télévisions Camille Pascal, le seul selon lui « prêt à assumer » ces
transactions litigieuses, en demandant 15 000 € d'amende à son
encontre. Enfin le procureur a requis 100 000 € d'amende contre la
société de conseils en communication et stratégie Bygmalion,
désormais en liquidation. Le délibéré sera rendu le 19 janvier.
« Atteintes à la probité publique »
Le favoritisme « relève des atteintes à la probité publique » et
il « ne faut pas le banaliser », a-t-il dit, au nom du parquet
national financier (PNF), créé après le scandale Cahuzac pour
muscler la répression de la délinquance financière. Me PierreOlivier Lambert, avocat de l'un des syndicats qui ont fait
éclater l'affaire, a estimé que ce procès devait rappeler aux
dirigeants publics leur devoir d'exemplarité : « Il leur est
demandé de servir, pas de se servir. »
Rappelons que France Télévisions et Bygmalion ont passé
en 2008 et 2009 des contrats de prestation de services, sans
aucune mise en concurrence, au mépris selon l'accusation, des
règles de la commande publique. L'affaire de ces prestations,
d'un montant total de près d'1,5 million d'euros au bénéfice
de Bygmalion, avait éclaté sous la pression des syndicats du
groupe, qui s'étaient étonnés de voir Bastien Millot capter ces
juteux contrats pour sa toute jeune société. A l'automne 2008,
au moment des premières commandes, Bastien Millot venait de
quitter, pour un congé sabbatique, son poste de directeur de la
communication et de la stratégie à France Télévisions.
Bastien Millot a agi comme un « pousse au crime »
Pour le procureur, le communicant Bastien Milllot a agi
comme un « pousse au crime » en quittant en 2008 la société
alors que France Télévisions était en crise, après la décision de
Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur les chaînes
publiques après 20h. En d'autres termes, il n'aurait pas laissé
d'autre choix à la direction du groupe public que de lui confier la
communication, mais en tant que prestataire externe. Son
avocate Florence Rault s'est étonnée que la justice ne mette en
cause que les contrats passés en 2008 et 2009, sous la
présidence de Carolis, et non les prestations que France
Télévisions a continué à payer à Bygmalion jusqu'en 2013.
« Pourquoi cette sorte de favoritisme entre les bons et les
mauvais clients ? », a-t-elle demandé, ironisant sur les délits de
favoritisme et recel de favoritisme jugés par le tribunal. Me Rault a
aussi parlé d'un « règlement de comptes » entre certains
syndicalistes et l'ancien pdg. Elle a demandé la relaxe. Pour
Patrick de Carolis, Me Michel Beaussier a fait de même. « Vous
n'êtes pas là pour établir un ordre moral, ou prononcer des
décisions exemplaires et pédagogiques », a-t-il lancé au tribunal.
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax
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Défaut d'information chez SFR : la justice donne raison au CCE
Le tribunal de grande instance de Paris a donné raison ce
jeudi au comité central d'entreprise (CCE) de SFR qui avait
assigné l'opérateur télécoms en justice pour obtenir des
informations sur le détail des milliers de suppressions de postes
annoncées d'ici la mi-2019. Le tribunal ordonne à l'opérateur de
« communiquer dans les meilleurs délais » au comité
d'entreprise et au cabinet d'expert-comptable qui l'assiste,
« l'ensemble des informations qualitatives et quantitatives
utiles concernant les conséquences » sur l'emploi de ses
orientations stratégiques, selon le jugement. Le tribunal
prolonge aussi de deux mois, jusqu'au 27 janvier, la consultation
engagée fin septembre sur le projet de réorganisation, qui
devait initialement se terminer fin novembre.
Les syndicats CFDT et CFE-CGC se sont réjouis de ce
jugement en faveur du CCE. La CFE-CGC, « qui dénonce depuis
cet été la précipitation et la brutalité de la direction de SFR sur
ce plan de destruction de 5 000 emplois, est ravie que la justice
reconnaisse les torts de SFR sur le manque de respect des
instances représentatives du personnel [IRP] », a souligné sa
représentante Sana Iffach.
Rappelons que le CCE avait décidé d'assigner l'opérateur en
justice après la suspension de plusieurs réunions de l'instance
depuis fin septembre, faute d'avoir obtenu des données précises
sur les postes impactés. Fin octobre, l'ensemble des
organisations syndicales (Unsa, CFDT, CGT, CFE-CGC, CAT et
Sud) avaient aussi décidé de suspendre leur participation à
toutes les réunions jusqu'au comité de groupe convoqué le
10 novembre, au cours duquel la direction devait communiquer
les informations demandées. Mais le comité de groupe lui-même
avait été suspendu devant l'absence d'informations.
Finalement, l'opérateur a présenté mi-novembre les métiers
qui seront concernés par les suppressions d'emplois, dans le
cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences (GPEC). Mais il s'agit de « tendances […]
parcellaires », a déploré ce jeudi la CFDT, qui fustige aussi un
projet GPEC « organisant une casse sociale et industrielle sans
précédent ». Les syndicats avaient alors décidé de suspendre à
nouveau leur participation aux réunions programmées.
L'opérateur télécoms, racheté en 2014 par Numericable
(Altice), a annoncé cet été la suppression d'ici à mi-2019 de
4 000 à 5 000 postes, soit un tiers des effectifs, via des
départs volontaires.
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Internet
RFI : lancement ce jeudi d'un site consacré à la musique
RFI (France Médias Monde) a lancé ce jeudi un site
entièrement consacré à la musique dont l'objectif revendiqué
est de mettre « à la portée de tous l'expertise musicale et
l'écoute des bandes-son de la radio du monde », a-elle
annoncé. musique.rfi.fr regroupe toute l'offre musicale de la
station, proposée sur un lecteur développé en partenariat avec
Deezer, précise le communiqué. Conçu en « mobile d'abord »
donc adaptable à tous les supports, particulièrement en
mobilité, le site permet de retrouver les émissions musicales de
RFI (La bande passante d'Alain Pilot, L'épopée des musiques
noires de Joe Farmer, Musiques du monde de Laurence Aloir,
Couleurs tropicales de Claudy Siar).
Il donne aussi accès à des deux webradios « exclusives »,
l'une sur la musique du monde, l'autre sur la française et
francophone, ainsi qu'à une offre de vidéos : émissions,
entretiens avec des artistes, concerts captés par les équipes de
la radio et contenus extérieurs. « En plus de l'actualité musicale,
le site offre une base de données unique de plus de
400 artistes français et francophones, avec des biographies et
des discographies régulièrement mises à jour. »
RFI revendique d'ailleurs son statut d'« acteur musical à part
entière » : la radio intervient dans des coéditions avec le label RFI
Talent, dans la production de musiques d'illustration et
d'ambiances sonores pour les professionnels de l'audiovisuel avec
RFI Instrumental et dans la mise en avant de nouveaux talents
musicaux du continent africain avec le prix Découvertes.
La radio est déjà éditrice d'un site spécialisé : savoirs.rfi.fr,
sous-titré « Les clés pour comprendre le monde en français ». Il
propose aussi une section consacrée à l'apprentissage et à
l'enseignement du français.
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International
G-B : les propriétaires d'Arqiva envisageraient une vente pour 5 Md£
Les propriétaires de l'opérateur de télécommunication
britannique Arqiva envisageraient de vendre le groupe pour
5 milliards de livres (5,9 Md€), abandonnant le projet d'une entrée
en Bourse, selon des informations de Sky News. L'actionnaire
majoritaire d'Arqiva est le Canada Pension Plan Investment Board
(CPPIB), à hauteur de 48 % tandis que le groupe bancaire australien
Macquarie en détient 25 %. Ce consortium d'investisseurs serait en
train de recruter une banque pour le conseiller dans le cadre des
discussions avec de potentiels acheteurs.
Parmi les acteurs cités dans la presse britannique : l'entreprise
espagnole de télécommunications Cellnex, qui vient de racheter
230 pylônes à Bouygues Telecom (nos informations du
17 novembre), et les américains Crown Castle et American Tower.
En septembre dernier, Arqiva a publié un chiffre d'affaires
annuel record de 884,7 millions de livres (1 Md€). Il est le
principal opérateur d'infrastructures de communication et de
services de médias au Royaume-Uni. Parmi ses clients, se
trouvent de grands diffuseurs britanniques et internationaux
tels que la BBC, ITV, Turner et Sky ; les groupes de radio
indépendants ; les opérateurs majeurs de télécommunication
dont les quatre opérateurs de réseaux mobiles du RoyaumeUni (Three, EE, O2 et Vodafone).
Programmes
La Chaîne du père Noël / Lagardère : de retour pour une 6e saison en exclu sur les offres Canal
Comme annoncé (nos informations du 27 octobre),
La Chaîne du père Noël, canal éphémère créé par Canalsat et le
pôle TV de Lagardère Active en 2011, fait son retour ce samedi
26 novembre à 6h. Elle sera diffusée tous les jours de 6h à 22h
sur le canal 19 des offres Canal, a précisé ce jeudi Lagardère
Active qui proposera, comme la saison passée, des contenus
issus de ses chaînes enfants Canal J et TiJi. Diffusée jusqu'au
2 janvier 2017, La Chaîne du père Noël programmera
notamment des séries d'animation : Heidi (Studio 100
Animation/Flying Bark Productions), Les nouvelles aventures de
Peter Pan (Method Animation), ou encore L'apprenti Père Noël
(Alphanim). Elle diffusera également des longs métrages comme
Trollie, Savva, Un Noël au poil ou Dragon.
La chaîne renouera également avec ses productions internes
comme les Mini ateliers de Noël, pour découvrir de nouvelles
recettes de cuisine ou pratiquer un peu de bricolage, et son
Bêtisier de Noël. On retrouvera par ailleurs plusieurs spectacles,
dont la captation de T'choupi fait danser l'alphabet (Pathé Live
Kids, diffusé récemment en salles pendant la Toussaint – nos
informations du 14 octobre). Les 24 et 31 décembre, la chaîne
promet par ailleurs une « programmation exceptionnelle jusqu'à
minuit pour fêter les réveillons tout en magie, féerie, humour et
créativité », précise le communiqué. Contrairement à 2014, où
La Chaîne du père Noël avait été proposée aux abonnés aux
bouquets basiques de Free, SFR et Bouygues, il s'agira cette
année, comme en 2015, d'une exclusivité Canal.
TF1 / Endemol : Arielle Dombasle, présidente du jury Miss France 2017
La comédienne et chanteuse Arielle Dombasle présidera le jury
de l'élection Miss France 2017 (Endemol) organisée le
17 décembre à Montpellier et retransmise en direct sur TF1, a
annoncé ce jeudi la chaîne. Le jury réunira les comédiennes Ingrid
Chauvin et Michèle Bernier, l'ancienne Miss, Malika Ménard, le
chanteur Amir, le cinéaste Christophe Barratier (Les choristes) et le
champion de boxe Tony Yoka. Trente miss régionales, de 18 à
24 ans, sont en lice. Placée sous le signe de Noël, la cérémonie sera
animée par Jean-Pierre Foucault, dans un nouveau décor, au côté
d'Iris Mittenaere, Miss France 2016, qui remettra sa couronne.
Eurosport / Mondial U20 féminin : diffusion ce vendredi matin du quart de finale France/Allemagne
Eurosport 1 retransmet ce vendredi matin à 10h30 heure
française, le dernier quart de finale de la Coupe du monde
U20 féminine de football opposant la France à l'Allemagne,
en direct de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Les Tricolores feront face à une rivale de longue date : la
Mannschaft qui les avaient battues en demi-finale du précédent
Mondial en 2014. La rencontre sera commentée par Aline Riera
et Christophe Bureau.
_______________________________________________________________
Au fil des tweets...
Jeudi's tweets : Demange, Gallet, Pivot, Sotto, Calvet, Olivez, Dupont, Vizorek, Levrier, Galud, Curiel, Dombasle, Durel...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine
sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax
@Kohlerderien Valérie Pécresse sourit
dimanche à la Maison de la Radio !!! ;-)
@tanguydemange le degré zéro de la
réflexion politique @apollineWakeUp !
depuis 44 minutes sans interruption et
@Radiofrance Eh oui, les talentueux
@BFMTV ça vous intéresse pas le fond ? y
bat donc le record de Victoria Silvstedt
@Charlineaparis et @alexvizorek vous
donnent rdv à #RFLivre pour de
a pas que la forme dans la politique…
sur La Roue de la Fortune en 2003
@tanguydemange Tiens @alainjuppe
majestueuses
dédicaces
propose la fusion @csaudiovisuel avec
@julienbellver Débat de ce soir : pourquoi
http://bit.ly/RFFLL2016
@ARCEP que n'ont fait ni @NicolasSarkozy
2 pupitres côte à côte et pas face à face
ni @fhollande. Il oublie #Hadopi ;-)
avec les journalistes au milieu ?
@canalplus
Le
tout
premier
@mathieu_gallet
Très
fier
de
#MannequinChallenge
en
mode
@Alex_Bensaid avec @GillesBouleau et
@julienbellver Un membre de l'équipe
@JourPolaire, à -18ºC #JourPolaire,
de campagne de #Macron : « On a refusé
@davidpujadas pour tenir ce dernier
nouvelle Création Originale à découvrir
débat #PrimaireLeDebat
de participer #UneAmbitionIntime de
lundi à 20h55
@bernardpivot1 Est-ce parce que
@KarineLMOff » (Le Monde)
Trump arborait une cravate rouge que
@PatrickSimonin Opérateur officiel de
Fillon et Juppé portent tous les deux une
@morganedupontM6 Le bâtiment de
la #Francophonie @Tv5monde au
M6 aux couleurs de #KevGad RDV ce soir
#SommetMada16 #Madagascar
cravate de la même couleur ?
@ThomasSotto 1re certitude : le
@M6 pour découvrir leur spectacle EN
vainqueur de la #primaire porte une
DIRECT ! Hâte… et vous ? @kevadamsss
@TVMAG Nathalie Kosciusko-Morizet
cravate rouge… #LeGrandDebat
@gadelmaleh
dévoile la grossesse de Léa Salamé en
@SebCalvet Rien sur le numérique, rien
@MaximeRiou M6 va réitérer son
direct
sur
France
Inter
sur l'environnement…
système de téléportation en plateau,
http://bit.ly/2frNOE9 #LaPrimaire
@olivez @SebCalvet Si si, les deux
utilisé lors de l'Euro, ce soir dans le 19.45
@JulienAlliot Secret de polichinelle
candidats ont évoqué le numérique,
avec @kevadamsss et @gadelmaleh
(dans le tiroir) qui se voyait à l'antenne
mais surtout pour réduire le nombre de
de @France2tv. Sinon, @nk_m élégante
@alexvizorek Avec Charline on dédicace
fonctionnaires.
avec @FrancoisFillon.
@AAzoulay Esprit libre et curieux, grand
éditorialiste, Claude Imbert incarnait
cette passion pour l'information
rigoureuse et le journalisme exigeant
@droitducinema CSA et TPMP.
Rappelez-vous le fameux sketch des
Guignols avec De Greef obligé de
s'expliquer devant le CSA : youtu.be/igaJzjLe6s
@fandoetlis SVOD : Orange Studio
s'agace de la chronologie des médias –
@Numerama
@phlevrier @fandoetlis @Numerama
Qu'est ce qui justifie la SVOD à 36 mois ?
Donnez-moi une bonne raison…
@fandoetlis @phlevrier @Numerama
L'absence de vraies obligations de
financement Ce qui me choque c'est
l'absence de dérogations pas les 36 mois
@phlevrier @fandoetlis @Numerama
cela peut peut-être se corriger.
@fandoetlis @phlevrier @Numerama Le
principal opérateur est basé à
Amsterdam et je doute qu'il veuille
négocier des obligations.
@fandoetlis @phlevrier @Numerama
Quant à l'opérateur français il récuse
l'idée de fenêtres glissantes. Bref
l'immobilisme prévaut.
@fandoetlis Belle soirée pour les 20 ans
du cinéma des cinéastes avec de beaux
échanges entre @LelouchOfficiel et
@FloGastaud artiste et lettrée.
@CommeAuCinema
Hazanavicius inaugure
@TCM_Cinema
le
Michel
Festival
@JeanLucLemoine C'est reparti pour
les tournages de Guess My Age. Hâte de
vous montrer ça
@MolotovTV #JeMeSensRebelleQuand
on me dit "tu regardes la télé ?" et que je
réponds "Non, je regarde Molotov !"
@YannickBollore Let's share love,
happiness
and
hope.
Happy
thanksgiving to all !
@michel_denisot Mauvaise journée
pour les dindes #thanksgiving.
@GrosJournal La spéciale rugby du
#GrosJournal, c'est à 18h55 en clair sur
@CanalPlus avec @IsaIthurburu et une
itw exclusive du rugbyman @DanCarter
@lestudioplus Des séries courtes,
premium, internationales. Un nouveau
monde de série s'ouvre à vous.
#studioplus
@lestudioplus Disponible dès demain
en France avec un mois d'essai gratuit.
#studioplus
@PLechevallier @lestudioplus j'avais
annoncé le deal avec @orange dès le
mois d'avril 2016 ;)
@lestudioplus @PLechevallier nous
connaissons votre don de voyance. Merci
par avance de ne pas spoiler nos
followers en divulguant les fins de nos
séries
@PLechevallier @lestudioplus ah oui je
n'y ai pas pensé pourtant j'en ai vu
plusieurs, le prix de mon silence était
d'être invité à la conf ! Trop tard ;)
@GillesGalud Ce matin ! lancement
@lestudioplus avec @domdelport. Merci
à tous ! Pensée particulière @Manald1
@csaaudiovisuel Vous souhaitez
réagir
à
la
campagne
#SignalétiqueJeunesse ? Le CSA met à
votre disposition un espace en ligne :
http://bit.ly/SignJeunForum
@Alabonneheure
#NEWS
@SidonieBonnec
dément
l'info
@le_Parisien : "Non je n'ai pas été
contactée pour #QuiEstQui ! ça arrive
d'être mal informé…" #ALBH
@E_Dussart @SidonieBonnec dément
l'information du @le_Parisien sur
#QuiEstQui ds @Alabonneheure : "Si Sony
veut m'offrir un walk-man par contre"
@Mdelormeau Suis comme un fou ! Je
suivrai votre décision ! Barbe ou non ?
Déjà 17 500 votes. Il reste 10h pour voter.
C mes primaires à moi
@Jon_Curiel Excellente couverture de
@TelecableSat avec La Revue de Presse sur
PP :
@jdverdiere
@regismailhot
@BernardMabille @GUIDONIMichel #LRDP
@Lesjoursfr Nous reste, désormais, à
fabriquer une étagère pour installer le
trophée du meilleur lancement décerné
@Lesjoursfr par #presseaufutur
@renaudrevel Yann Barthès est
"totalitaire" selon Nicolas DupontAignan @ozap
@bendarag 140 000 € le spot de pub
dimanche sur TF1 pour "Qu'est-ce qu'on
a fait au Bon Dieu ?" et 110 000 € le
dimanche suivant pour "Gravity"
@EricScherer Très heureux de plancher
devant les dirigeants de l'@Inafr_officiel
sur les invariants du numérique et la
"découvrabilité" des contenus
@ArielleDombasle
C'est
officiel,
@ArielleDombasle est Présidente du
Jury de l'Election Miss France 2017 !
@LionelDurel Après #CyrilLignac,
#YvesCalvi victime lui aussi d'un accident
de scooter ! Il était absent d'#RTL ce jour
@CANAL_France Dès demain soir,
retrouvez en avant-première sur myCANAL
rubrique A LA DEMANDE @LeilaBekhti dans
le 1er épisode de #JourPolaire
(Tweets relevés le jeudi 24 novembre)
_________________________________________________________________
Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse, en ligne, TV, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est
de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
France Télévisions : pour la primaire, franceinfo (TV) s'est fait voler son plateau par... France 2
(Stratégies, jeudi 24 novembre)
Selon Stratégies ce jeudi, dans le cadre des débats à l'issue
du premier tour de la primaire de la droite et du centre
dimanche 22 novembre, la chaîne franceinfo s'est fait voler son
plateau habituel et sa salle de rédaction par… France 2.
Explication : la direction de France Télévisions avait prévu de
faire une soirée spéciale commune, mais le CSA lui a interdit de
diffuser le même programme sur deux chaînes. Conséquence :
franceInfo (la radio) a dû monter en catastrophe 4 heures de
spéciale depuis le studio TV de Radio France.
Amazon Prime Video : vers la diffusion de chaînes linéaires, notamment en France
(Nicolas Madelaine, Les Echos, jeudi 24 novembre)
[Alors que la plate-forme de streaming Amazon Prime Video
pourrait être lancée dans 200 pays d'ici la fin de l'année (nos
informations du 18 novembre).]
[…] [le service] cherche à proposer à ses abonnés des chaînes
en linéaire, notamment dans l'Hexagone. […] Les discussions
prennent du temps. Des rumeurs ont commencé à circuler il y a
plus d'un an aux Etats-Unis. En France, dit un connaisseur du
secteur, Amazon est un peu échaudé par le fait que les
consommateurs utilisent peu les offres de diffusion en streaming
de type Netflix, par rapport aux Etats-Unis. Mais il n'a pas renoncé
et vise des chaînes payantes proposant notamment de la fiction.
Ses « skinny bundles » (bouquets de chaînes restreints mais pas
chers) pourraient gêner les opérateurs de télé payante. […]
iTELE / Morandini Live : l'émission pourrait ne revenir à l'antenne qu'en 2017
(Julien Bellver, puremedias.com, jeudi 24 novembre)
La direction d'iTELE prend son temps, Jean-Marc Morandini ne
reviendra pas à l'antenne tout de suite. Selon nos informations,
l'animateur doit tourner un nouveau pilote de Morandini Live la
semaine prochaine, l'émission mise à l'antenne le 17 octobre
dernier pendant quatre jours. « En fonction du pilote et des
équipes disponibles, l'émission reviendra courant décembre ou
début 2017 », explique un cadre de la chaîne, à l'occasion de
l'enterrement d'iTELE et de la naissance de CNews. Jean-Marc
Morandini doit constituer une équipe, en coulisses et en plateau.
« Vu le contexte, c'est très compliqué de trouver des journalistes
pour travailler avec lui », poursuit une autre source. Les reporters
peuvent refuser de s'associer au projet, comme le prévoit le
protocole d'accord de sortie de grève signé entre la direction et la
rédaction [nos informations du 17 novembre]. […]
Publicité : le groupe TF1 attaque la RTBF et RTL via la Flandre
(Jean-François Munster, Le Soir, jeudi 24 novembre)
Le marché télé francophone pourrait connaître un
bouleversement de taille dans les mois à venir. Selon nos
informations, le groupe français TF1 envisage à nouveau
sérieusement de débarquer sur le marché publicitaire belge,
27 ans après un premier essai infructueux. Depuis l'été, il cherche
un partenaire pour commercialiser des pubs spécifiquement
adressées aux téléspectateurs belges (décrochage) durant ses
émissions. Il aurait contacté les deux principales régies
publicitaires francophones : RMB (RTBF) et IP (RTL) mais aussi
une régie flamande, celle du groupe privé SBS (les chaînes Vier et
Vijf). Si les deux premières se taisent pour l'instant dans toutes les
langues, la troisième nous confirme qu'elle a bien été contactée.
« Cette demande est en cours d'examen », nous a répondu Kristof
Demasure, porte-parole de SBS.
[…] C'est une mauvaise nouvelle pour RTL et la RTBF. Même si
leurs régies respectives pourraient toucher des commissions sur les
pubs vendues pour le compte de TF1 si elles prenaient la chaîne en
portefeuille, elles savent que ce n'est rien par rapport à ce qu'elles
pourraient perdre. Elles n'ont aucun intérêt à voir TF1 venir
grignoter le gâteau publicitaire francophone qu'elles se partagent
aujourd'hui à deux. En tant que leader du marché, c'est RTL qui a
le plus à perdre mais la RTBF ne serait pas épargnée non plus. […]
Le problème, c'est que TF1 s'est aussi adressé à une régie
flamande (SBS) qui, elle, n'a rien à perdre d'une arrivée du géant
français puisqu'il ne fait pas d'audience en Flandre. Chaque pub
vendue pour le compte de TF1 ferait donc rentrer de l'argent
dans ses caisses. Qui plus est, avoir cette chaîne en portefeuille
la renforcerait puisque cela lui permettrait de proposer à ses
clients annonceurs une couverture nationale pour leurs pubs
(Vier et Vijf au nord du pays, TF1 au sud). […] Si TF1 rentre en
Belgique par le nord du pays, le dossier deviendra aussi
politiquement explosif. Qu'une chaîne flamande participe à
l'appauvrissement de tout l'écosystème télé francophone belge
ne manquera pas de susciter des remous. […]
Pascale Clark : Mathieu Gallet et Laurence Bloch, « Je n'aime pas ce qu'ils ont fait de France Inter »
(Pascale Clark, interrogée par Alexandre Le Drollec, TéléObs, jeudi 24 novembre)
[Alors que, quelques mois après son départ mouvementé de
France Inter (nos informations du 18 mai), Pascale Clark lancera
début 2017 Boxsons, un nouveau média sonore d'actualité,
alternatif et engagé.]
Enfin, fidèles à notre modèle indépendant, payant et sans
publicité, nous avons lancé une campagne de crowdfunding sur
le site Ulule à la mi-novembre. Pour être viable, nous nous
sommes fixé un objectif de 6 000 abonnés sur trois ans.
[…] Q : Comment [Boxsons] sera-t-il financé ?
Pascale Clark : Nous aurions pu essayer de lever des fonds
tout de suite, prendre des bureaux et jouer aux bourgeois. Nous
ne le ferons pas. Nous voulons faire différemment avec un mode
de développement qui s'apparente au système D. Grâce au
numérique et aux nouvelles habitudes d'écoute, les studios ne
sont plus indispensables. Tout peut se faire de manière très
légère. Un simple ordinateur peut suffire pour un reportage.
Nous avons aussi plusieurs partenariats (Nagra, SNCF, etc.).
[…] Q : Peut-être obtiendrez-vous plus facilement votre carte
de presse avec BoxSons (privée de sa carte, la journaliste avait
subitement décidé d'arrêter les interviews sur France Inter au
printemps 2015)… […] Cette séquence « carte de presse » vous
a-t-elle coûté votre place à France Inter ?
PC : Elle y a sans doute contribué. Mais il y a d'autres raisons.
Quand je présentais A'live, nous avons fait, avec mon équipe, les
28 jours de cette grève qui a secoué Radio France au printemps
2015. Ce qui est, me semble-t-il, permis. Un soir, nous
avons décidé, sans prévenir personne, de prendre
l'antenne pour expliquer aux auditeurs les raisons de ce
mouvement. L'ensemble des corps de métiers de la Maison de la
radio étaient présents. Cette émission, qui, pour nous, était le
rôle du service public, a manifestement déplu à la direction.
[…] Q : Vous êtes partie. On ne vous a pas « virée ».
PC : J'ai décidé de partir parce qu'après une saison d'A'live,
on m'a programmée le samedi à 22 heures [Pascale Clark a
ensuite animé Making of durant la saison 2015-2016, ndlr].
J'étais incompatible avec cette direction [Mathieu Gallet et
Laurence Bloch, respectivement pdg de Radio France et
directrice de France Inter, ndlr]. Je n'aime pas leurs choix. Je
n'aime pas ce qu'ils ont fait de cette radio. France Inter est
devenue une station marketée, sans son et faite essentiellement
par des personnalités venant de la télé. J'en ai fait beaucoup
donc je ne vais pas trop la ramener, mais toutes ces émissions
en studio, ce n'est plus possible ! Aujourd'hui, on ne peut plus se
contenter d'être en studio avec un animateur, un comique, un
invité promotionnel et des disques. Une antenne ne peut pas se
résumer à ça ! Les médias sont suffisamment coupés du monde !
Le service public pourrait proposer autre chose. […]
___________________________________________________________________________
Agenda
Parmi les invités médias d'aujourd'hui...
LCI – 09h10-10h, La médiasphère : Virginie Le Guay, journaliste chef-adjoint du service politique de Paris Match, Bruno Jeanbart, dga
d'OpinionWay, Stéphane Albouy, directeur de la rédaction du Parisien,et Philippe Bilger,magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole.
Europe 1 – 09h00-10h30, Le grand direct des médias : Coup de fil : Ary Abittan, comédien, Qu'est-ce qu’on a fait au bon dieu ? (dimanche
21h, TF1). Invités : Bruce Toussaint, journaliste, et Karim Rissouli, journaliste, C polémique et C politique (dimanche 18h35 et 19h45,
France 5). Coulisses : Les Animaux de la 8, avec Elodie Ageron, présentatrice, et Sandrine Arcizet, présentatrice
Lundi 28 novembre
08:45 – Irep, conférence de présentation des résultats du marché publicitaire sur les trois premiers trimestres 2016. C.: 01 45 63 71 73
19:15 – « L’audiovisuel public est-il encore utile ? », débat avec Mathieu Gallet et Bruno Patino. Réservation obligatoire :
[email protected]
Mardi 29 novembre
08:15 – Assises de la convergence des médias, débat sur "La régulation européenne peut-elle sauver le soldat audiovisuel français ?".
Contact : 01 46 99 10 80
09:00 – Conférence Médias des Echos, « Médias 2016 – Répondre à la "on demand generation" »
Mercredi 30 novembre
CSA / Reconduction simplifiée des autorisations de TF1 et M6, audition publique SPFA (16h), Snep (17h) et groupe Canal+ (17h30)
Jeudi 1er décembre
CSA / Reconduction simplifiée des autorisations de TF1 et M6, audition publique du groupe Iliad (10h30), du groupe Orange (11h30),
de la SACD (12h30), du SPI (15h), du groupe SFR (16h), de la CSDEM (17h15) et du Bloc (17h45)
08:45 – Sapig, petit déjeuner "2017 : producteurs de contenus, transitions et perspectives". Contact : [email protected]
14:45 – M6, projection des deux premiers épisodes de Glacé. Contact : 01 41 92 73 00
Mardi 6 décembre
Sedpa, 3e édition de "Circulez ! Il y a tant à voir".
18:30 – France 24, cocktail des 10 ans. Contact : [email protected]
Mercredi 7 décembre
09:30 – Assemblée nationale / Commissions Affaires culturelles et Affaires économiques, audition de Delphine Ernotte Cunci,
présidente de France Télévisions, sur l'exécution du contrat d'objectifs et de moyens 2013-2015. Contact : 01 40 63 64 38
10:00 – Molotov, point presse sur les premiers retours d'expérience et les prochains lancements. Contact : 01 47 53 65 72
16:30 – Assemblée nationale / commission des Affaires culturelles, audition de Marie-Christine Saragosse, pdg de F2M, sur
l'exécution du COM en 2015 et sur le projet de COM 2016-2020.
Jeudi 15 décembre
ANFR - Journée Spectre & Innovation. Contact : [email protected]
Jeudi 12 janvier
13:00 – Association des journalistes médias, déjeuner autour de Mathieu Pigasse. Contact : [email protected]
Mardi 24 au dimanche 29 janvier 2017
30e Festival international de programmes audiovisuels de Biarritz
Mercredi 25 janvier au mercredi 1er février
4e édition du Paris Images Trade Show. Contact :06 28 51 42 70
Mercredi 1er au dimanche 5 février
19e édition du Festival des créations télévisuelles de Luchon. Contact : 06 18 04 45 03

Satellifax du 25/11/2016

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