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08 Octobre décembre 2016 trimestriel Magazine PORTRAIT OBJECTIF SOINS ARRÊT SUR IMAGE EN COULISSES Colette de Saint Moulin : le piano, un don inné Le Qi Gong, la gymnastique du bien-être La contemporaine Résidence Rubens Belle Époque et son centre wellness Orpea Olympic Anvers X - Orpea Magazine - n° d’agréation P918015 DES OLYMPIADES POUR LES RÉSIDENTS Édito L’ESPRIT D’ÉQUIPE, UNE BASE SOLIDE POUR ORPEA D ans les couloirs des résidences Orpea Belgium, l’esprit d’équipe est omniprésent. Les ergothérapeutes s’informent auprès des aides-soignants, les kinésithérapeutes échangent avec les infirmières, la logopède discute avec l’ergothérapeute, etc. Chaque haque jour, les équipes médicales et paramédicales d’Orpea Belgium unissent leurs forces et leurs compétences pour une prise en charge globale et complète de chaque résident. Ensemble, les membres du personnel organisent des animations. Ensemble, ils se concertent pour assurer des soins de qualité. Ensemble aussi, ces professionnels instaurent une relation de confiance avec les hôtes. Chaque résidence devient alors un lieu convivial propice à l’épanouissement. Dans ans ce numéro, l’équipe paramédicale de l’une de nos résidences témoigne de l’importance du travail d’équipe. Découvrez aussi les visages d’autres membres du personnel d’Orpea Belgium, qui mettent chaque jour leur énergie en commun pour soigner, rassurer et détendre les résidents. Bonne B onne lecture, Bénédicte Wargny Directrice de filiale Orpea Belgium 03 NEWS Quoi de neuf ? 08 EN COULISSES Visite du centre wellness de Belle Époque 04 PORTRAIT Colette de Saint Moulin, une pianiste à la Résidence Paul Delvaux 10 EN PRATIQUE Vers toujours plus de travail d’équipe 11 06 OBJECTIF SOINS Découverte d’une gymnastique traditionnelle chinoise ZOOM Les « jeux olympiques » d’Orpea 12 WE ARE ORPEA Portrait express de deux collaborateurs 07 ARRÊT SUR IMAGE La Résidence Rubens à Mortsel 04 08 11 06 Orpea Magazine n°08 est une publication d’Orpea Belgium Éditeur Responsable Bénédicte Wargny, directrice de filiale Orpea Belgium 02 Rédacteur en chef Baudouin Peeters Conception et Réalisation S.P.R.L. www.vivio.com Coordination de la rédaction Lauranne Garitte Photos et illustrations Laetizia Bazzoni, Thomas Blairon, Thomas Coucq, Lauranne Garitte, Maurinne Godefr oid, Orpea, Thomas Vanhaute. Tirage 7.500 exemplaires Les articles, opinions, dessins et photos contenus dans le magazine sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays. News QUOI DE NEUF ? Mi-novembre, les résidents de Golf by Zilverduin au Coqsur-Mer, de Sint-Vincentius à Louvain, de Paul Delvaux à Watermael-Boitsfort et de Château d’Or à Uccle ont eu la chance de redécouvrir des films cultes sur écrans géants. Comme au ciné-club ! La Grande Évasion, Intouchables, Les Tontons Flingueurs ou Le Dernier Métro ont été projetés pendant cette semaine du cinéma, à la plus grande joie des résidents et des visiteurs d’un jour, ravis de découvrir les lieux. 1 Les 9, 10 et 11 novembre derniers, la Résidence Paul Delvaux s’est transformée en véritable magasin d’antiquités pour le plus grand plaisir des chineurs. Une brocante « vintage » a été organisée pour les résidents et habitants du quartier. Après un vernissage le vendredi soir, l’antiquaire invité a exposé et mis en vente plusieurs de ses pièces. 2 7.000 KM EN 4X4 pour la bonne cause ! L e 1er octobre dernier, à Anvers, 15 équipes d’aventuriers ont pris le départ d’une course pas comme les autres. Parmi eux, Mathias Eelen (au centre sur la photo), le directeur adjoint de la Résidence Vordenstein, accompagné de Tonny van der Heyden (à gauche) et de Ben Van Den Corput (à droite). Cet événement, dénommé « Antwerp-Banjul Challenge », invite les participants à parcourir 7.000 kilomètres durant 20 jours en 4X4 jusqu’à Banjul, capitale de la Gambie. Derrière ce beau défi se cache un objectif humanitaire : tous les participants amènent des voitures européennes de qualité en Afrique, en évitant les coûts d’expédition, de douane, etc. Une fois sur place, les équipes vendront leur voiture aux enchères au profit des organismes qu’ils ont choisis. L’équipe de Mathias Eelen, les « Belgian wood », a décidé de collecter de l’argent pour agrandir le centre médical Bijilo. Des conseils pour un meilleur sommeil L e sommeil évolue avec l’âge. Mais, avec le temps, l’horloge biologique se désynchronise parfois, ce qui provoque des troubles du sommeil. Pour informer les résidents sur cette thématique primordiale de santé, le Dr Albert Lachman, expert en médecine du sommeil, est venu le 15 novembre dernier à la Résidence Château d’Or. Il y a donné une conférence passionnante sur le sommeil et a livré ses conseils aux résidents et aux seniors de la commune présents. Un événement organisé en collaboration avec Kathleen Delvoye, la Présidente du Service ucclois du 3e âge (SUTA). 03 Portrait Colette, 85 ans DON « MON POUR LE PIANO ÉTAIT INNÉ ! » Pour Colette de Saint Moulin, « la musique, c’est quelque chose qu’on sent ! ». Colette de Saint Moulin est née avec le piano dans les doigts. Cette Gantoise en joue depuis ses 6 ans. Aujourd’hui, à 85 ans, elle parle de cette longue expérience musicale. À la Résidence Paul Delvaux, ce vendredi midi, un air de musique charme nos oreilles dès notre entrée dans le bâtiment. Cela aurait pu être Colette de Saint Moulin, pianiste depuis 80 ans. Mais la douce musique classique provient des baffles du salon… Autour d’une table, les yeux sporadiquement plongés dans sa tasse de café pour mieux se souvenir des dates, des moments et des titres de morceaux, Colette nous raconte son histoire d’amour avec le piano. Sous le regard bienveillant de sa deuxième fille, Sophie, cette Gantoise pleine de bonne humeur 04 affiche fièrement sa passion pour la musique, en chantonnant quelques airs de Bach ou en bougeant les doigts, à la manière d’un pianiste. Comment est né votre intérêt pour le piano ? Colette « Le piano, c’est une histoire de famille ! Ma maman était une excellente pianiste. Cependant, moi qui était le douzième enfant d’une famille de quatorze, je ne l’ai jamais entendu jouer. J’entendais par contre Ginette, ma sœur de douze ans mon aînée. Par amour pour elle et pour ma maman, je voulais devenir une bonne pianiste. J’ai donc commencé à l’âge de 6 ans. » Pourquoi le piano ? Colette « Parce qu’on peut en jouer seul. On n’a pas besoin d’un autre instrument pour que la mélodie soit belle. » Quels souvenirs avez-vous de vos premières notes de musique ? Colette « Quand j’avais 12 ans, on m’écoutait avec admiration. C’était rare d’entendre une enfant si jeune jouer du piano. Et moi, j’aimais être écoutée. » Même si Colette ne joue plus, quelques-unes de ses partitions préférées traînent dans sa chambre. Parmi d’autres, les Préludes et Fugues de Bach, les trois Écossaises de Chopin. CETTE ANNÉE-LÀ... 1943 Je devais jouer pour la première fois en public, lors d’un concert en famille pour quelques invités. Notre famille était très musicienne. Certains jouaient du violon, d’autres du piano. Sur scène, j’ai joué comme je pensais, naturellement. À la fin du concert, j’ai entendu beaucoup de commentaires positifs sur ma façon de jouer, mais surtout des applaudissements chaleureux. Je dois avouer que j’aimais beaucoup les applaudissements ! Pourquoi pensez-vous que les gens appréciaient ? Colette « J’avais une façon très musicale de jouer. En fonction du morceau, s’il était plutôt romantique ou classique, j’adaptais naturellement ma façon de jouer. Et comme c’était inné, c’était apprécié. » Comment avez-vous appris à jouer ? Colette « Je n’ai jamais été au Conservatoire ! Durant mon enfance et pendant mon adolescence, j’avais des professeurs de piano. Mais ils me donnaient plutôt des appréciations que des cours car je jouais comme je pensais. C’était un don que je devais simplement entretenir. » En vous entraînant combien d’heures par jour ? Colette « Deux ou trois heures en moyenne. Plus les morceaux devenaient difficiles, plus le temps de répétition s’allongeait. » Vous parlez au passé. Vous ne jouez plus ? Colette « Depuis que je suis arrivée à la Résidence Paul Delvaux, il y a un an, c’est difficile de répéter. Cela prend du temps et je ne voudrais pas ennuyer les autres résidents. » Votre piano vous a pourtant suivie jusqu’ici. Colette « Oui, il se trouve là-haut (NDLR : elle montre le salon de la Résidence). C’est un piano de la marque Erard, idéal pour interpréter les compositeurs classiques. » Biographie Et cela ne vous manque pas de jouer ? Colette « Un peu, oui. » Quel est votre morceau préféré ? Colette « Les Préludes et Fugues de Bach ! C’est le haut du pavé ! J’aime ces morceaux parce que les voix s’entrecroisent, puis se distinguent pour finir ensemble l’accord final. Et puis, je me retrouve dans la musique de Bach. Or, la musique, c’est une chose qu’on sent. Si on me demande de jouer du Chopin, cela ne me ressemble pas et me parle moins que du Bach. » Quel regard portez-vous sur cette passion aujourd’hui ? Colette « Je pense une chose : "Il faut voir ce qu’on a et pas ce qu’on n’a plus ". » 1930 : Naissance à Melle, près de Gand, le 11 décembre. 1942 : Début des humanités en pension au Berlaymont, à Bruxelles. 1957 : Rencontre avec son mari lors d’une soirée dansante à Gand. 1958 : Mariage le 8 avril. 1958 : Installation à Louvain. 1959 : Naissance de MarieCharlotte. 1960 : Déménagement à Ostende. 1964 : Naissance de Sophie. 1970 : Naissance de Delphine. 2004 : Déménagement à Louvain. Octobre 2015 : Arrivée à la Résidence Orpea Paul Delvaux, à Bruxelles. 05 Objectif soins Depuis peu, la Résidence Services Domaine Churchill Senior Resort à Uccle propose des cours de Qi Gong à ses résidents. Cette gymnastique traditionnelle chinoise invite à la détente et au bien-être. Découverte. Le Qi Gong enchaîne des mouvements lents et précis ainsi que des exercices de respiration et de concentration. BOUGER EN DOUCEUR, POUR UNE PAIX INTÉRIEURE C e matin, à la Résidence Services Domaine Churchill, un petit coin de terrasse accueille quelques résidentes. En habits légers, celles-ci viennent chercher un moment de détente. Josiane Albrecht y attend ses élèves pour une séance de Qi Gong (à prononcer « Tchi Kong »). « Ce terme signifie le travail (Gong) de l’énergie vitale (Qi) », note notre professeure du jour. Arrivent alors les résidentes qui suivent le cours, la plupart vêtues de vêtements amples. Face à elles, d’une voix douce, Josiane débute le cours, debout, en réalisant des gestes lents avec ses bras : « Ancrez-vous bien dans le sol. Prenez l’énergie du ciel avec vos mains et laissez-la entrer en vous ». Faire circuler l’énergie Le Qi Gong est une gymnastique douce née en Chine il y a plus de 3.000 ans qui s’inscrit dans le cadre de la médecine traditionnelle chinoise. Il consiste à enchaîner des mouvements lents et précis ainsi que des exercices de respiration et de 06 concentration pour faire circuler les flux énergétiques qui animent nos corps. « En effet, ces mouvements permettent un travail en douceur sur les articulations, sur les méridiens (les chemins qu’empruntent le Qi dans notre corps) et sur des points d’acupuncture qui tonifient certains organes comme le cœur, les reins, etc.», explique Josiane. Une pratique accessible à tous Les résidentes, debout, les yeux fermés, réalisent les différentes postures calmement, au fil des indications et corrections de Josiane. Petit à petit, une atmosphère de bien-être s’empare de ce coin de verdure. On n’entend que la voix de la professeure et le vent qui souffle. « Nous allons passer à des exercices du Qi Gong thérapeutique assis », annonce Josiane. Assis ou debout, le Qi Gong est donc une pratique accessible à tous. Le corps et l’esprit en harmonie Après 45 minutes de détente, les participantes sont comblées : « J’ai véritablement senti que mon énergie circulait dans mon corps », commente l’une des résidentes. « Je viens chaque semaine, et à chaque fois, je prends davantage conscience de mes mouvements et de mon corps. » Préventivement ou curativement, le Qi Gong offre de multiples bienfaits (voir ci-dessous). Et il contribue, à force de pratique, à instaurer une harmonie entre le corps et l’esprit. LE QI GONG Les bienfaits Améliore la confiance en soi grâce à la prise en main de sa santé. Fait travailler l’équilibre et l’ancrage. Entretient la mobilité articulaire. Tonifie certains muscles. Participe à la diminution de certaines douleurs chroniques. Aide à réduire l’hypertension artérielle. Améliore le sommeil. Permet de trouver une paix intérieure. Etc. Arrêt sur image UN RUBENS CONTEMPORAIN La Résidence Rubens a ouvert ses portes à la mi-juin à Mortsel. C’est une nouvelle implantation d’Orpea dans les alentours d’Anvers. Cette toute nouvelle maison de repos et de soins a une capacité de 123 résidents et emploiera à terme une soixantaine de collaborateurs. Avec son architecture et son aménagement intérieur contemporains, la Résidence Rubens n’est pas une maison de repos et de soins ordinaire. La résidence a été conçue pour accueillir chaque résident en fonction de ses besoins individuels, y compris s’ils évoluent. Chaque chambre est équipée d’une douche de plain-pied, de miroirs inclinables, d’un lit modulable et d’un minibar. « Si une infrastructure confortable et contemporaine est appréciable, les soins et le bien-être de nos résidents sont bien évidemment très importants. La Résidence Rubens dispose d’un salon de coiffure et d’un espace snoezelen, ainsi que d’un kinésithérapeute à demeure. Unique aussi, l’étroite collaboration avec les médecins généralistes, pour laquelle un médecin coordinateur et conseiller a été désigné », explique Johan Maris, directeur régional Orpea Belgium. « La Résidence Rubens veut maintenir le contact entre ses résidents et la collectivité », ajoute le directeur régional. Située en plein centre ville, cette résidence peut accueillir les amis et la famille des résidents, venus profiter des environs pour quelques heures. Ces visiteurs peuvent profiter d’un délicieux repas de qualité dans le restaurant et ont aussi la possibilité de se garer dans le parking sous-terrain. Vous souhaitez visiter cette nouvelle résidence ? Vous avez des questions ? Contactez-nous : +32 3 630 24 00, e-mail : [email protected]. 07 En coulisses Belle Époque Knokke WELLNESS UN UNIQUE DANS UNE MAISON DE REPOS ET DE SOINS La nouvelle résidence de luxe Belle Époque à Knokke offre à ses résidents un concept de soins, hôtelier et wellness unique. « L’objectif est que tout le monde se sente bien ici », déclare son enthousiaste directeur, Brent Debie. « Cette résidence est entièrement placée sous le signe de l’hospitalité. Et le wellness en fait partie sous de très nombreuses formes. » Contactez-nous BELLE ÉPOQUE Gilbert Decockstraat 1 8300 Knokke-Heist [email protected] +32 50 44 34 00 08 La « Rolls-Royce » des bains Prendre un bain dans le sophistiqué Rhapsodybad constitue un véritable moment de détente. La plateforme vibrante permet d’éliminer les peaux mortes et donc de nettoyer la peau en profondeur. « Mais l’expérience ne s’arrête pas à ce gommage », explique Brent Debie. « Les huiles essentielles libèrent de délicieux parfums. Et, grâce à la fonction box, les résidents peuvent écouter leurs airs de musique préférés dans le bain, tandis que les petites lumières tamisées leur procurent apaisement et repos. Flotter dans le bain permet aux muscles de se relâcher tandis que la sollicitation de tous leurs sens apporte aux résidents une sensation de bien-être. » L’apaisement de la snoezelthérapie Les résidents qui ne se sentent pas en forme ou sont désorientés ont besoin d’un environnement calme. Ils le trouvent dans l’espace snoezelen. « C’est une expérience très sensorielle qui recourt aux huiles essentielles, à de la musique relaxante, à des jeux de lumière, avec le murmure de l’eau en arrière-fond », décrit avec enthousiasme Brent Debie. « La snoezelthérapie se focalise sur les souvenirs qui remontent progressivement en faisant effleurer au résident des matières agréables au toucher. Ces séances visent avant tout le bien-être et l’apaisement du résident. » La Résidence Belle Époque crée une ambiance de vacances pour ses résidents. Bien plus qu’un salon de coiffure Dans le couloir qui mène au salon de coiffure, des lumières colorées donnent une impression de sérénité. « Le wellness est omniprésent dans notre centre », ajoute Brent Debie. « Pour moi, le wellness est tout ce qui a trait au bien-être. Un pomponnage chez le coiffeur en fait aussi partie ! Ce n’est pas parce que vous n’habitez plus chez vous que vous devez vous en priver. » Il ouvre la porte du luxueux salon de coiffure. « Nous partageons, l’équipe de coiffeurs et moi, la même philosophie. Vous ne venez pas ici uniquement pour une coloration ou un brushing mais aussi pour vous relaxer, bavarder, boire une tasse de café. Bref, pour passer un bon moment. » Une visite chez l’esthéticienne Les soins de beauté dans une maison de repos et de soins sont souvent appréhendés de façon très minimaliste. Ce n’est pas le cas à Belle Époque, où ces soins sont dispensés dans un véritable salon de beauté. « Un soin du visage, des mains ou des pieds, un bodypeeling, un massage shiatsu ou une réflexologie plantaire… », voilà les possibilités de soins énoncées par Brent Debie. Des dizaines de flacons de vernis à ongles de couleurs différentes, et autant de parfums, sont exposés sur les étagères. Chez l’esthéticienne aussi, l’ambiance est conviviale et apaisante pour apporter toujours plus de bien-être aux résidents. Une piscine chauffée Même les résidents qui ne savent pas nager peuvent profiter de ce petit bijou : la piscine chauffée. « L’hydrothérapie, c’est mon dada », avoue Brent Debie, kinésithérapeute de formation et ex-directeur du plus grand centre de cure de Belgique. « Dans cette piscine bénéficiant d’une température de 30°C, les résidents sollicitent leurs muscles en douceur au cours de séances collectives. Individuellement, nous proposons la floatingthérapie : le résident flotte sur l’eau avec un mouvement de zigzag. Tout cela donne à nos résidents l’impression de faire du sport. Ils peuvent encore bénéficier par la suite d’un massage bienfaisant. » 09 En pratique UN TRAVAIL D’ÉQUIPE POUR DES SOINS DE QUALITÉ Travailler ensemble pour mieux prendre en charge les résidents, tel est le but commun des équipes médicales et paramédicales d’Orpea Belgium. En voici un exemple avec l’équipe paramédicale de la Résidence Les Jardins de Longchamp à Uccle. Collaborer lors des animations Un projet paramédical commun L’équipe paramédicale joue un rôle majeur dans la prise en charge pluridisciplinaire des résidents. Nous, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, logopèdes…, nous rassemblons une fois par semaine lors d’une réunion pluridisciplinaire, avec l’équipe médicale et le médecin coordinateur, afin de discuter de chaque résident. Ensemble, nous cherchons des solutions adaptées à chacun, tout en valorisant la complémentarité de nos compétences. L’objectif : avancer ensemble dans la même direction pour offrir des soins de qualité. Il y a quelques années, l’équipe de kinésithérapeutes des Jardins de Longchamp travaillait indépendamment de l’équipe d’ergothérapeutes et de logopèdes. Afin de varier et de multiplier les projets communs d’animation pour les résidents, nous formons désormais une seule et même équipe. Ensemble, nous organisons deux activités chaque matin et une à deux activités l’après-midi : cours de gym, ateliers massage, bains thérapeutiques, jeux d’adresse, ateliers réminiscence, etc. Étant donné que nous sommes plus nombreux pour encadrer les résidents, nous pouvons proposer plusieurs activités sur une même journée. Une bonne ambiance pour le confort du résident Comme nous sommes régulièrement amenés à collaborer, nous entretenons une excellente ambiance au sein de l’équipe. Et les résidents le ressentent. En tant que personnel paramédical, nous avons aussi la chance de pouvoir prendre le temps d’échanger avec les résidents. Cela nous permet d’instaurer un rapport presque amical avec eux. Or, une bonne communication avec les résidents permet d’optimiser les gestes thérapeutiques. L’ÉQUIPE PARAMÉDICALE Leurs rôles L’équipe paramédicale de la Résidence Les Jardins de Longchamp. De gauche à droite : Maria Diaz, Carl Fransen (kinésithérapeutes), Caroline Huyghe (ergothérapeute) et Christel Dubois (logopède). 10 Le kinésithérapeute : il contribue à maintenir l’autonomie des résidents grâce à un traitement préventif par le mouvement et rééduque en cas d’accident. Il anime également les cours de gym, les ateliers d’équilibre, etc. La logopède : elle prend en charge les troubles de la communication. Elle participe aux ateliers bien-être, réminiscence, stimulation de la mémoire, etc. L’ergothérapeute : elle favorise l’autonomie des résidents, en organisant des activités telles que la stimulation cognitive, les jeux d’adresse ou les séances de balnéothérapie. Zoom DES OLYMPIADES VERSION ORPEA Il y a quelques mois, la ville de Rio vibrait au rythme des Jeux Olympiques. Une semaine plus tôt, les résidences Orpea Belgium préparaient le terrain, avec la première édition des Orpea Olympic. Une belle réussite ! Des sports pour tous les seniors Le lundi 25 juillet dernier, dans les résidences Orpea Belgium, l’ambiance était sportive. À 14 h, le top départ de la première édition des Orpea Olympic a été donné. Durant une semaine, chaque début d’après-midi, des tournois étaient organisés. Les participants avaient l’embarras du choix, en fonction du programme de leur résidence : billard, pétanque, jeux d’adresse, rummikub, ping-pong, fléchettes, bowling, etc. La plupart de ces activités se sont déroulées à l’extérieur, dans les jardins ou sur les terrasses des résidences. Après un peu plus d’une heure d’effort, les participants ont profité d’une collation pour se retrouver en toute convivialité entre résidents avec les membres du personnel et leurs familles. Une collaboration entre résidences De nombreuses résidences ont mis en commun leurs forces et leurs équipes. La Résidence du Golf a animé les activités avec la Résidence Senior Westland. La Résidence Terrasses des Hauts Prés a participé à ces olympiades avec Château d’Or. « Nous avons même décidé d’organiser à l’avenir des après-midis pétanque inter-résidences », témoigne Valérie Van Berlamont, responsable des Unités de Vie à Terrasses des Hauts Prés. Des participants récompensés Dans chaque résidence, la semaine s’est clôturée par une cérémonie de remise des médailles. « À la Résidence Terrasses des Hauts Prés », assure Valérie Van Berlamont, « il y avait beaucoup d’émotion lors de la remise de prix ». Avant de partager un goûter tous ensemble, les organisateurs ont répété combien l’activité physique était importante à tout âge. Une valeur que partage d’ailleurs Orpea Belgium au quotidien. Un enthousiasme partagé Franc succès pour cette première édition, d’après Anaïs Canick, ergothérapeute à la Résidence du Golf : « Les résidents ont demandé si on allait renouveler ces activités. La preuve qu’ils ont apprécié ! » De véritables liens se sont créés entre les participants : « Nous animions finalement un groupe unique. Les résidents s’entendaient tellement bien que nous n’avions presque pas besoin de les encadrer », conclut Anaïs Canick. Nos prochains rendez-vous En décembre : Marchés de Noël à la Résidence Terrasses des Hauts Prés à Uccle (10/12), à la Résidence Vordenstein à Schoten (17/12) et à la Résidence Panhuys Park à Destelbergen (18/12). 28/12/2016 : « Oysters and blues ». Dégustation et blues band avec les amis du Zoute à la Résidence Belle Époque (dès 17 h). Gilbert Decockstraat 1 - 8300 Knokke-Heist – +32 50 44 34 00 11 We are Orpea Faites connaissance avec celles et ceux qui font Orpea au quotidien ! Orpea et moi En tant que responsable informatique, je passe très peu de temps derrière un ordinateur. La majorité du temps, je suis sur le terrain ou en réunion. Sur le terrain, je règle les problèmes de connexion, j’installe les systèmes informatiques, je coordonne les interventions des différents fournisseurs, etc. J’ai aussi un rôle de conseil lors de la mise en place de certains programmes, comme le dossier de soins informatisé. Dans les maisons de repos, l’informatique occupe une place bien plus importante qu’on ne le pense ! Et c’est très motivant de faire grandir Orpea Belgium via l’informatique. Ce métier est très enrichissant car il faut toujours être performant, disponible et réactif et parce que je suis constamment en contact avec un éventail de personnes variées. « DANS LES MAISONS DE REPOS, L’INFORMATIQUE OCCUPE UNE PLACE BIEN PLUS IMPORTANTE QU’ON NE LE PENSE ! » VALDET OCAKOGLU Responsable informatique pour Orpea Belgium Parcours J’ai étudié l’informatique puis ai travaillé durant 10 ans dans le secteur financier. J’y étais représentant du service informatique pour l’international. Depuis deux ans, je travaille pour Orpea Begium car j’avais besoin de relever un nouveau défi dans un secteur différent. « MON RÔLE ? FAVORISER L’AUTONOMIE DES RÉSIDENTS ET LEUR APPORTER DU BIEN-ÊTRE. » MAURINNE GODEFROID Ergothérapeute à la Résidence Bonaparte (Waterloo) Orpea et moi Chaque matin, quand j’arrive à la résidence, je fais prendre un bain relaxant aux huiles essentielles à certains résidents. Une grande partie de mon métier consiste à apporter du bien-être et de la détente aux personnes âgées. L’après-midi, je propose diverses activités, comme la gymnastique des mains et des bras, le massage des mains, des séances de snoezelen, des points presse, etc. J’ai une grande liberté dans le choix des activités. Cela me permet d’être créative. De temps en temps, j’accompagne aussi les résidents au théâtre, à des concerts ou au musée. Mon rôle ? Favoriser l’autonomie des résidents. Leur reconnaissance quotidienne est une réelle motivation. Parcours Après 3 ans d’études d’ergothérapie, j’ai été diplômée en 2014. J’ai ensuite suivi plusieurs formations en réflexologie plantaire, en premiers secours ainsi que pour devenir personne de référence pour la démence. Après, j’ai travaillé au sein du service de gériatrie aiguë de la Clinique Saint-Pierre à Ottignies. Et depuis un an, je travaille à mi-temps pour Orpea Belgium à la Résidence Bonaparte et à mi-temps dans une autre maison de repos. 12