L`exercice professionnel quotidien des médecins du sport
Transcription
L`exercice professionnel quotidien des médecins du sport
Les Médecins du Sport en France : Environ 8000 médecins exercent en France la médecine du sport. Ils relèvent de « statuts » professionnels multiples : salariés, libéraux, activités mixtes Le SNMS devient Syndicat National des Médecins du Sport - Santé : Les Médecins du Sport sont les médecins de la prise en charge des sportifs de tous niveaux. Ils sont aussi sont les professionnels de santé qui connaissent le mieux les liens entre l’ensemble des pathologies médicales et les activités physiques et sportives. Ainsi les nouveaux statuts du syndicat adoptés en 2013 affirment la place incontournable du médecin du sport dans le développement de la santé par l’activité physique et le sport. Le Médecin du Sport et le développement du Sport-Santé : La Ministre des Sports a affirmé le rôle essentiel dévolu aux Activités Physiques et Sportives par l’actuel gouvernement et fait part de sa volonté d’amplifier le Plan National Nutrition Santé 2011-2015 et multiplier les prises en charge thérapeutiques par les APS. Les Médecins du Sport et le SNMS-Santé l’assurent de son entière disponibilité pour l’aider à mener cette mission de santé publique indispensable. Le Certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive (CMNCI) : Les médecins du sport refusent la suppression du CMNCI - actuellement envisagée - avec pour objet la simplification des actes médicaux ou en raison de leur efficacité supposée insuffisante. 1200 morts. Le Syndicat National des Médecins du Sport-Santé apporte son soutien à l’évolution qualitative de l’examen médical de non-contre-indication à la pratique sportive et non pas à sa suppression. Chaque année, malgré l’obligation du certificat médical annuel, plus de 1200 sportifs meurent au cours de leur pratique, car les recommandations ne prennent pas suffisamment en compte l’évolution actuelle des connaissances en médecine du sport. Les Médecins du Sport Français proposent au pays de relever ce défi par un examen médical approfondi comportant un électrocardiogramme de repos et qui devra être renouvelé tous les trois ans. Le médecin du sport est un acteur majeur de prévention et d’éducation autour du sport et des APS, médias d’accès à la santé. L’exercice professionnel quotidien des médecins du sport : Le médecin du sport dans le parcours de soins – prise en charge financières : Le profil d’activité du médecin du sport est en rapport avec son expertise. Il se doit de respecter les règles de bonnes pratiques en médecine du sport (prescription des actes de masso-kinésithérapie, d’examens complémentaires en biologie, en radiologie, en électro physiologie …). Son profil d’activité ne doit être comparé qu’à celui d’autres médecins de même type de pratique et d’expertise. Nouvelles prérogatives : nous revendiquons que les médecins du sport soient habilités à réaliser des injections de viscosupplémentation. Nous demandons également à pouvoir être intégrés à nouveau à la liste des prescripteurs de grand appareillage. Prise en charge financière : actuellement les actes de médecine préventive ne sont pas remboursables par l’assurance maladie. Pour que les objectifs de santé publique par l’activité physique soient atteints, il est nécessaire que l’activité de prévention du médecin du sport trouve un financement (cadre prévu par la convention médicale de 2011, fonds de prévention, assurance maladie, ARS, assurances complémentaires et mutuelles …). L’accès au DESC 1 de Médecine du Sport par la VAE : Deux décrets parus en 2012 permettent aux médecins l’accès au DESC de groupe 1 par Validation des Acquis et de l’Expérience. Le SNMS-Santé demande que tout médecin du sport « non spécialiste » et non titulaire du DES de Médecine Générale, puisse déposer un dossier recevable. Statuts des médecins de clubs sportifs professionnels et des équipes nationales : Le SNMS-Santé entend fédérer l’ensemble des professionnels impliqués et obtenir qu’ils puissent assurer leurs missions dans des conditions déontologiques et matérielles acceptables. Les contrats pour le médecin du sport : Dans le cadre d’un exercice salarié, à temps partiel ou plein temps, il existe trois types de contrats de travail selon la fonction assurée. Le SNMS-Santé demande que les acteurs ayant recours aux médecins du sport contractualisent systématiquement leurs engagements sur ces contrats. La Formation Médicale Continue – le DPC : Les contenus de la formation médicale continue (FMC) permettent d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice. Les modalités de validation de ces compétences s’inscrivent désormais dans le cadre du Développement Professionnel Continue (DPC). Le SNMS-Santé a participé à la création du Conseil National Professionnel de Médecine et Traumatologie du Sport et de l’Exercice (CNPMTSE). Le CNP Médecins du Sport a pour mission de désigner les experts chargés, au sein du CSI, de la validation des programmes de DPC. Le travail en synergie avec les structures de la Médecine du Sport Française : Le Syndicat National des Médecins du Sport - Santé organise la défense des intérêts matériels et moraux de l’ensemble des Médecins du Sport Français. Il mène sa mission en concertation avec La Société Française de la Médecine de l'Exercice et du Sport (SFMES), La Société Française de Traumatologie du Sport (SFTS), le Club des Cardiologues du Sport, le collège des enseignants en Médecine et Traumatologie du Sport, l’Institut de recherche bio-médicale et d’épidémiologie du sport (IRMES ), l’Union Nationale des Médecins Fédéraux (UNMF), le Conseil National Professionnel de Médecine et Traumatologie du Sport et de l’Exercice (CNPMTSE), la commission médicale du Comité National Olympique du Sport Français CNOSF, la société française de sport-santé (SF2S), la Société française de nutrition du sport (SFNS). Les propositions détaillées du Syndicat National des Médecins du Sport – Santé sont contenues dans le document « Le Médecin du Sport au centre des Enjeux de Santé Publique », téléchargeable sur le site.