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PARTI SOCIALISTE : SE
MODERNISER OU
DISPARAÎTRE
Pour un nouveau fonctionnement du PS :
européaniser nos instances, retrouver la
proximité du terrain, digitaliser notre parti,
s'ouvrir sur la société et créer une nouvelle
maison de la Gauche
Contribution Thématique présentée par :
MAYER Matthieu
LES PREMIERS SIGNATAIRES:
Matthieu MAYER – Secrétaire Section de Guise (02) / CF, SF, BF – Président de
Génération 6 Mai Élodie MASSÉ – Section de Choisy-le-Roi (94) / CF, SF, BF / BNA –
Adjointe au Maire Delphine KECLARD – Section de L’Haÿ-les-Roses (94) / SF Julien
BOUDIN-HUREL – Secrétaire Section d’Alfortville (94) / CF – Adjoint au Maire
Barnabé LOUCHE – Secrétaire Section Privas (07) / Premier fédéral adjoint –
Conseiller municipal et Conseiller Communautaire Fabien CHEVALIER – Section de
Montrouge (92) – Président de Sauvons l’Europe Hadrien GHOMI – Section de
Chelles (77) - Président du Cercle des Nouveaux Réformistes (CNR) Yassir
HAMMOUD – Secrétaire Section Paris XVIII Chapelle-Goutte d’Or (75) Guillem
GERVILLA – Section de Vanves (92) – Président des Jeunes Républicains
Réformistes (J2R) Mickaël BELLANCE – Section de Villejuif (94) / CF, SF Isabelle
MALLE – Section de Paris XII Jérémy QUERUEL – Section de Bretteville-sur-Odon
(14) – Secrétaire général de Génération 6 Mai Anissa AZZOUG – Section de Villejuif
(94) Diego MELCHIOR – Section Paris XVIII (75) Marie GALLET – Section de Guise
(02) / CF, SF, BF et Secrétaire générale du Laboratoire des Idées PS 02 François
BENOITON – Section d’Angers (49) / SF Youssara ID CHRIFFE – Section de
Bonneuil-sur-Marne (94) – Conseillère municipale Ergün TOPARSLAN – Section de
Pont-à-Mousson (54) / SF
LES SIGNATAIRES:
Jean-Louis BRICOUT – Section de Bohain-en-Vermandois (02) – Député de l’Aisne
et Maire de Bohain-en-Vermandois André CHAPAVEIRE – 1er Secrétaire fédéral de
la Haute-Loire (43) – Vice-Président de la Région Auvergne Bertrand PETIT –
Section de Saint-Martin-au-Laërt (62) – Conseiller général du Nord et Maire de SaintMartin-au-Laërt Arnaud LECUYER – Section de Matignon (22) / CF, BF – Président
de la CC de Matignon et Maire de Saint-Pôtan Monique WALTON – Section de Guise
(02) – Adjointe au maire et Conseillère communautaire Guillaume BOURROUILHPARÈGE – Secrétaire Section de Bruges (33) – 1er Adjoint au maire et Conseiller
métropolitain Lilette HENNECHART – Section de Guise (02) – Adjointe au maire Mike
PLAZA – Section de Guise (02) / Animateur fédéral du MJS 02 Bertrand ABIVEN –
Secrétaire Section de Bayon sur Gironde (33) - Conseiller municipal de Bourg en
Gironde Philippe CAR - Section d’Alfortville (94) – Conseiller municipal délégué et
Président de groupe de la majorité Manuel BARTHAS – Secrétaire Section CioureUrrugne (64) / CF Victor CHABERT – Section de Limoux (11) – Conseiller municipal
(plus jeune de France) Rémi CARDON – Section de Camon (80) – Conseiller
municipal Jean-François COQUET - Section d’Alfortville (94) – Conseiller municipal
délégué Éric FLORENTY – Section de Guise (02) – Conseiller municipal Mohamed
CHIKOUCHE – Section d’Alfortville (94) – Conseiller général et Adjoint au maire
Sylvain LOGEROT – Secrétaire de Section de Château-Thierry (02) / CF, SF, BF –
Conseiller municipal Lionel BORREMANS – Secrétaire de Section Le Mans Sud
Allende (72) / CF Lucien FONTAINE – Secrétaire Section d’Amiens Léon Blum (80)
Thomas NICOLET – Section de Paris I (75) / CF Jean-Christophe LANDAIS – Section
d’Alfortville (94) / CF Isabelle COMBE – Section de Nîmes Jean Jaurès (30) / CF
Jean-Marie GIRIER –Section Lyon IX (69) Frédéric GHARBI-MAZIEUX – Trésorier
Section Paris Vème (75) Jérôme DECROCK – Section d’Inzinzac-Lochrist (56) Henri
ROCOULET – Section de Guise (02) Lucas ELDIN – Section de Saint-Maur (94)
Michel WALTON – Section de Guise (02) Christophe MAILLARD – Section de
Besançon (25) Pierre POTHRON – Section de Guise (02) Émeline TOUZET – Section
de Paris 7ème arrondissement (75) Gilles CANDAU – Section d’Asnières-sur-Seine
(92) - [email protected] Paul SARRAZIN – Section de Guise (02) Mylène
JACK-ROCH - Section d’Alfortville (94) Germain LEFRANC - - Section d’Alfortville (94)
Guillaume JOUANNEAU – Trésorier Section Montreuil-Juigné (49) Francis PANICO –
Section de Guise (02) Sylvie FERNANDEZ - Section d’Alfortville (94) Bernard AUDOIN
– Section de Tiercé (49) Julien LE DOUSSAL – Trésorier Section d’Hennebont (56)
Brieuc CUDENNEC – Section de Levallois-Perret (92) - [email protected]
Rémi GALLET – Section de Guise (02) Loïck MERCIER – Section de Questembert
(56) Achraf DAMINI - Section d’Alfortville (94) Florence DIOT – Section de Guise (02)
Fatoumata SO – Section de Colombes (92) Philippe HADDAD - Section d’Alfortville
(94) Gérard DIOT – Section de Guise (02) Mourad SAADI - Section d’Alfortville (94)
Rémi CARTON – Section de Vanves (92) Emilien CHARPANTIER – Section
d’Alfortville (94) Antoine LESIEUR – Section de Lille (59) Sébastien
BOESSEMBACHER – Section d’Alfortville (94) Eric BOUDIN – Section d’Alfortville (94)
Jean-Guilhem TOVAR – Section de Montpellier (34) Marion DOUARINOU - Section
d’Alfortville (94) Sliman AZIEZ - Section d’Alfortville (94) Logan ROUSSEAU – Section
de Rennes (35) Arnaud BOTREL - Section d’Alfortville (94) Arnaud PANIS – Section
de Paris Vème (75) Gharib BENABID - Section d’Alfortville (94) Clarisse BUCHOT –
Section de Boulogne-Billancourt (92) Sébastien LOPATOWSKY - Section d’Alfortville
(94)
TEXTE DE LA CONTRIBUTION
Les partis politiques de gauche sont à un tournant majeur de leur histoire. Sont-ils
contraints de devenir - comme le prétendaient récemment certains - des « astres
morts », ou sauront-ils, au contraire, donner un nouveau souffle à leur structure
organisationnelle pour ne pas disparaître ?
La défiance à l’égard des formations politiques atteint son paroxysme et touche
l’ensemble de la classe politique. Un récent sondage place les partis à seulement
11% de confiance… bien en dessous même des banques alors créditées de 28% !
D’autre part, notre système démocratique est jugé comme « mauvais » par 70% des
sondés .
Résultat : dans la société toute entière, une désaffection militante - liée au piètre
fonctionnement de nos formations politiques - est perceptible. Ce désintérêt croissant
des Français pour le militantisme tient principalement au fait que les formes
d’investissement qui leur sont proposées sont inadaptées à leurs réelles attentes.
Notre première mission est de tout faire pour endiguer la progression du premier parti
de France : l’abstention. Afin de lutter efficacement contre la montée en puissance
de cet inquiétant phénomène, il nous faudra redéfinir la nature des actions militantes
à mener sur le terrain. Au regard de nos expériences respectives - dans nos
fédérations, comme dans nos sections -, et en nous inspirant des nouvelles
méthodes expérimentées outre-Atlantique, la reconquête de nos territoires perdus
n’est pas un idéal inatteignable .
Redonner confiance dans le pouvoir de l’action politique, en misant sur la proximité,
est le moyen que nous entendons promouvoir pour répondre efficacement au désir
de concret - revendication exprimée aussi bien par nos militants que par l’ensemble
de nos concitoyens.
Susciter chez les Français l’envie de s’engager dans des structures modernes est
notre ambition. Pour y parvenir, nous appelons à une profonde réforme du Parti
socialiste comme préalable à l’élaboration de tout projet militant d’envergure. Chacun
au Parti socialiste - du militant fraîchement encarté au Premier secrétaire - peut et
doit mesurer la difficulté qui se pose à nous de penser l’action d’un parti face à
l’exercice du pouvoir.
Nous, militants et cadres du parti, faisons nôtre l’affirmation de Pierre MENDÈSFRANCE, exprimée en 1962 et qui s’avère pourtant plus que jamais d’actualité : «
L’avenir du socialisme français exige que l’on sacrifie moins aux vieilles querelles
idéologiques, aux dogmatismes traditionnels - souvent verbaux - et que l’on se soucie
davantage d’étudier scientifiquement les problèmes nouveaux surgis du
développement des sociétés industrielles et de l’affrontement des mondes entre
lesquels l’humanité est divisée et écartelée » . Nous partageons pleinement l’esprit
de cette noble ambition, qui doit aujourd’hui prévaloir au sein de notre formation
politique.
C’est la raison pour laquelle nous souhaitons mettre deux concepts nous
apparaissant primordiaux au cœur d’une action partisane rénovée : Terrain et
Technologie. Repenser nos démarches militantes dans un cadre adapté au monde
d’aujourd’hui est un impératif de première catégorie.
Européaniser nos instances pour repenser notre cadre d’action politique
Le faible écho que peut recevoir parfois les positions ou propositions de notre
formation progressiste n’est pas lié à leur manque de qualité mais davantage à
l’inadéquation concernant l’échelle à laquelle la solution est en mesure de répondre
au problème posé. En effet, qui peut croire sérieusement que la France - seule et
isolée - puisse régler l’épineuse question du réchauffement climatique à laquelle
nous sommes confrontés ? C’est uniquement avec une Europe unie et volontariste
que nous ferons bouger durablement les lignes sur un tel sujet !
Cet exemple vaut pour bien d’autres. C’est pourquoi les derniers résultats des
élections européennes de mai 2014 doivent nous inviter à nous « européaniser »
davantage. Ce travail doit débuter au sein de la structure même de notre parti, et
plus précisément de ses instances dirigeantes. En ce sens, constituer une «
représentation permanente » à notre Conseil national, composée d’un membre de
chaque parti socialiste européen membre du Parti socialiste européen (PSE), nous
semble être une piste intéressante à envisager.
D’autre part, l’adhésion automatique des adhérents du Parti socialiste au PSE doit
être mise en place sans tarder. À ce titre, nous appelons la future direction nationale
à engager une réflexion sur cette question cruciale d’une meilleure adéquation entre
l’organisation de notre formation nationale et notre structuration européenne pour
renforcer l’efficacité de notre action politique globale.
Il serait également salutaire de lancer une réflexion avec nos partis frères sur l’avenir
du PSE afin d’en faire notre parti d’adhésion, les partis nationaux en devenant des
sections.
Comment parvenir à « européaniser » la politique si notre propre appareil militant
reste quant à lui étroitement national ? Les drapeaux du PSE flottant lors de nos
meetings doivent dépasser le cadre purement symbolique.
Enfin, nous appelons la prochaine équipe dirigeante à lancer une grande campagne
de communication autour de l’Initiative citoyenne européenne, connue aujourd’hui
par seulement 5% des Européens à en croire un récent sondage . Introduite par
l’article 11 du Traité de l’Union européenne (TUE), l’Initiative citoyenne européenne
permet pourtant à un million de citoyens européens de demander à la Commission
européenne de soumettre une proposition sur un sujet relevant des domaines de
compétences de l’Union européenne. Cette procédure coopérative est
malheureusement sous-utilisée.
Un Parti socialiste de proximité
Comme l’affirmait récemment notre Premier secrétaire, Jean-Christophe
CAMBADÉLIS, nous devons passer « de la pédagogie technocratique au combat
culturel ». Pour cela, il est impératif de mettre au cœur des préoccupations de notre
parti la proximité qui fait sa force.
Prenons un exemple concret : la lutte à mener contre le Front national doit être
parfaitement organisée. Nous - militants de l’Aisne ou de Paris, de Seine-et-Marne ou
de Bretagne, du Calvados ou de l’Ardèche, du Val-de-Marne ou de la Gironde, de
Marseille, Lyon, Angers ou encore Strasbourg -, nous considérons qu’une campagne
de Terrain qui sait mobiliser des militants et des sympathisants est bien plus porteuse
de sens que la multiplication de coûteux meetings organisés dans des théâtres
parisiens, en présence de personnalités que le parti convie en raison de leur seule
renommée et non de leurs idées.
À ce titre, le PS devrait circonscrire des zones politiquement prioritaires à reconquérir
- pour ne pas les laisser tomber aux mains des populistes -, en délivrant les moyens
et les actions dédiés à cette noble ambition républicaine.
Nous proposons également d’impulser un profond mouvement de décentralisation du
Parti socialiste. Ce fait politique est inscrit dans l’ADN des socialistes. Pourquoi diable
ne ferions-nous pas pour notre parti ce que nous avons su réaliser en faveur de nos
collectivités territoriales ? C’est la raison pour laquelle nous appelons de nos vœux
une véritable Loi Defferre au PS, et pour le PS !
Concrètement, cela pourrait s’incarner par diverses mesures applicables dans les
plus brefs délais :
⇨ Laisser le choix des candidats à la responsabilité unique des fédérations
⇨ Transformer la structuration du Bureau national pour qu’il soit davantage
représentatif des territoires (basée par exemple sur les nouvelles régions)
⇨ Généraliser le principe des primaires citoyennes à l’ensemble des scrutins dès lors
que demandé par les fédérations
⇨ Créer un statut interne du Premier secrétaire fédéral
⇨ Obliger chaque motion à présenter la liste de ses candidats aux différentes
instances avant le vote en section
De plus, nous devons limiter ce que l’on peut nommer avec humour la «
transhumance électorale ». Nous réclamons une mesure simple à laquelle personne
ne devrait pouvoir déroger : instaurer la règle « un élu = un territoire ». Pour donner
un exemple à cette mesure, nous estimons qu’un parlementaire ne devrait pas
pouvoir être également élu sur un plan plus local dans un autre département ou une
autre région que sa circonscription d’élection.
Le renouvellement de nos élus est également à mettre au service de la vitalité qui
doit animer notre parti. Nous proposons à ce titre deux règles simples et réclamées
par de nombreux militants :
⇨ Limitation du nombre de mandats dans le temps (à 2 ou 3 consécutifs selon les
mandats)
⇨ Interdiction de se présenter à deux échéances électorales différentes consécutives
En revenant au plus près du militant et du citoyen, le Parti socialiste renouera avec le
peuple des primaires citoyennes de 2011. Mais nous devrons aller plus loin,
notamment en définissant les contours d’un véritable statut pour les sympathisants,
soutiens et supporters . Qu’avons-nous donc fait des trois millions de votants aux
primaires ?
Un Parti socialiste numérique
Nous devons avancer davantage concernant le développement du militantisme 3.0
en se donnant les moyens de la mise en place d’un véritable PS numérique. Il est
impératif que nous ayons recours à une pleine utilisation des nouveaux logiciels déjà à notre disposition - ainsi que du big data, qui nous aideront à affiner nos
analyses électorales territorialement ciblés pour organiser au mieux nos actions
militantes. Les mesures engagées en ce sens par l’actuelle direction nationale sont à
saluer et à encourager.
Trop souvent encore, l’enjeu du numérique est perçu comme secondaire chez nos
amis ; mais lorsque l’on observe la résonnance de ce que l’on nomme aujourd’hui la «
fachosphère » dans le débat public, on ne peut que souhaiter voir le PS se doter de
toutes les ressources nécessaires pour y faire face et la combattre avec efficacité.
Nous proposons donc de créer un « Secrétariat national au numérique » renforcé. À
sa tête, le Secrétaire national en charge de cette question serait un véritable Premier
secrétaire numérique, disposant d’une importante visibilité sur le web et une vraie
compétence en la matière, reconnue de tous.
Un Parti socialiste ouvert sur la société
Il faut ouvrir davantage le Parti socialiste vers la société civile pour recréer du lien
social avec les particuliers et les associations. Plus de 11 millions de bénévoles en
France, et combien d’encartés au Parti socialiste... ? Des mesures participatives
innovantes pourraient être mises en place :
⇨ Organiser des référendums ouverts à tous sur des sujets politiques majeurs
(rappelant la votation citoyenne sur la privatisation de La Poste organisée en 2009)
⇨ Ouvrir nos consultations internes à des personnalités extérieures pour témoigner
de leur bon déroulement
⇨ Renouveler le genre des manifestations thématiques et développer de nouvelles
formes de rencontre politique. Le Parti socialiste doit s’inspirer des expériences de «
community organizing » qui l’entourent dans nos territoires .
Il est aussi un formidable outil démocratique, plein d’avenir, dont nous devons avoir
le courage de nous saisir : le référendum d’initiative populaire. Pourquoi, à titre
d’exemple, n’impulserions-nous pas - Parti socialiste et société civile - le droit de vote
des étrangers aux élections locales par l’intermédiaire de cette procédure. Il s’agirait
d’une vraie campagne sociétale réalisée par nos propres concitoyens.
Une nouvelle Maison de la Gauche
Pour être audacieux, revenons également au débat ayant survenu sur
l’emplacement du siège du PS. Plutôt que de proposer de le déplacer de son lieu
historique, nous suggérons de lancer un grand chantier visant à ouvrir une Maison
de la Gauche - dans un quartier populaire, choisi via une consultation militante financée par du crowdfunding. Le Laboratoire des Idées pourrait y installer ses
locaux, avec un amphithéâtre, une bibliothèque, un web center ; il s’y tiendrait des
conférences et des formations permanentes, avec des salariés formés pour
accompagner au mieux les visiteurs.
Une Maison ouverte à tous, un lieu de rencontres, de liberté et de partage en
somme. Ce projet pourrait d’ailleurs rassembler plusieurs formations politiques, tel est
le principe. L’ouverture symbolique de notre parti est importante. En effet,
aujourd’hui, le siège du PS - Solférino - est un bunker : à l’entrée, la porte y est
fermée et blindée. Nous, nous voulons un autre lieu, complémentaire de Solférino,
sans porte et ouvert à tous.
Pour retrouver sa vitalité, repartir à la conquête de ses territoires perdus et renouer
avec le peuple, le Parti socialiste doit surprendre. Avec la présentation de telles
propositions concrètes, c’est sur cette voie que nous voulons l’engager sans plus
attendre.
Contacter les auteurs de la
contribution :
@generation6mai
Génération 6 Mai
[email protected]