Christian Zacharias - Cité de la Musique et de la Danse

Transcription

Christian Zacharias - Cité de la Musique et de la Danse
Orchestre
National
de Lille
CITÉ
DE LA MUSIQUE
ET DE LA DANSE
SOISSONS
Auditorium, 20h30
­R. Schumann :
Manfred ­ouverture,
Concerto pour piano, ­
Symphonie n°4
Piano et direction :
Christian Z
­ acharias
Coproduction
Festival de Laon
Orchestre National
de Lille
Christian Zacharias
Robert Schumann 1810-1856
Manfred, Ouverture op. 115
Concerto pour piano et orchestre en La
mineur op.54
1 - Allegro affettuoso
2 - Intermezzo : Andantino grazioso
3 - Allegro vivace
Manfred, Ouverture op. 115
Manfred, poème dramatique en
musique en trois parties, est une œuvre
de musique de scène dont le travail est
basé sur le poème Manfred de Lord
Byron. Écrit principalement en 1848, il
a été d’abord exécuté au Gewandhaus à
Leipzig le
14 mars 1852. La partie la plus
appréciée est l’Ouverture.
Le compositeur Hugo Wolf a écrit
que l’ouverture « apporte l’essentiel,
le point focal du drame à une
expression plastique, avec les traits
les plus simples.» Historien de la
musique Peter Ostwald a observé
que l’Ouverture a été écrite à une
époque où Schumann faisait face à
des «exquises souffrances » dues à des
«voix intérieures» ou des hallucinations
auditives.
L’ouverture de Manfred op. 115 est,
elle, une des œuvres orchestrales les
plus jouées de Schumann, et se situe
au même niveau de dramatisme que les
grandes ouvertures de Beethoven ou de
Weber.
Concerto pour piano et orchestre en La
mineur op.54
En 1841, Schumann écrit une Phantasie
pour piano et orchestre, conçue selon
ses propres termes comme « un juste
milieu entre symphonie, concerto et
grande sonate ». C’est cette Phantasie
qui deviendra, quatre ans plus tard, le
premier mouvement de son concerto.
En 1845 en effet, il y greffe
un intermezzo et un finale, ses
éditeurs trouvant un concerto plus
commercialisable qu’un simple Allegro.
Le Concerto pour piano en La mineur
op. 54, s’est imposé comme un des
grands concertos du répertoire. Il
s’inscrit dans la lignée des concertos
de Beethoven et de leur conception
symphonique. L’orchestration est plus
aérée que celle des symphonies, avec
une attention particulière portée aux
bois. Le premier mouvement, conçu au
départ comme une fantaisie, est d’une
forme sonate très libre avec un riche
travail thématique et inclut une cadence
virtuose pour le soliste. La variété du
dialogue entre le piano et l’orchestre
se poursuit dans les deux mouvements
suivants qui, bien que composés
quatre ans plus tard, n’offrent pas de
rupture avec le premier. Le lyrisme des
thèmes et la dimension symphonique
Symphonie n°4 en Ré mineur op.120
1 - Ziemlich langsam - Lebhaft
2 - Romanze : Ziemlich langsam
3 - Scherzo : Lebhaft - Trio
4 - Langsam - Lebhaft
auront des prolongements dans les
concertos de Brahms, le plan général
et de nombreux détails inspireront le
concerto d’Edvard Grieg.
L’œuvre fut créée à Dresde le
4 décembre 1845 par Clara, la femme
du compositeur, au piano, et
Ferdinand Hiller, dédicataire de la
pièce ; puis reprise à Leipzig,
le 1er janvier 1846, sous la direction de
Felix Mendelssohn.
Symphonie n°4 en Ré mineur op.120
Cette symphonie en ré mineur op. 120 a
été composée par Robert Schumann
dans la foulée de sa première symphonie
en 1841.
Il s’agit chronologiquement de sa
seconde symphonie. Créée le 6
décembre 1841 par l’orchestre du
Gewandhaus de Leipzig sous la
direction de son premier violon,
Ferdinand David, l’accueil est plus que
mitigé. La symphonie est, par la suite,
profondément remaniée en 1851.
La première de cette seconde version a
lieu le 3 mars 1851, sous la direction du
compositeur à Düsseldorf.
Elle comporte quatre mouvements et
dure approximativement 30 minutes,
mais elle doit être jouée d’un seul
tenant, comme l’a voulu le compositeur.
La succession de mouvements
rapides et lents, avec d’innombrables
accélérations, a souvent déconcerté.
Son thème principal, exposé dans le
premier mouvement et repris dans
le dernier, fa-mi-ré-do dièse-ré,
correspond à l’anagramme CLARA,
transposé une quinte plus basse.
C’est un hommage à sa jeune épouse.
Orchestre National de Lille
Né des volontés conjointes de la Région
Nord-Pas de Calais, de l’État et de JeanClaude Casadesus, l’Orchestre National
de Lille donne son premier concert
en janvier 1976. Depuis cette date, il
s’est imposé comme un orchestre de
référence.
Chaque année, l’orchestre se produit
au sein de son auditorium du Nouveau
Siècle à Lille (entièrement rénové par
le Conseil Régional Nord-Pas de Calais
et inauguré en 2013), dans sa région,
en France et à l’étranger (déjà 30 pays
visités sur quatre continents).
Fidèle à sa mission de diffusion,
l’orchestre interprète le grand
répertoire symphonique, l’opéra et la
musique de notre temps et accueille
des compositeurs en résidence.
Parallèlement, il innove sans cesse avec
des cycles de concerts tournés vers
les nouveaux publics et la création de
nombreuses activités culturelles autour
des concerts. Dans toutes les facettes
de sa programmation, l’orchestre invite
des chefs et solistes internationaux ainsi
que les jeunes talents émergents.
Cette saison, l’Orchestre National
de Lille enrichit sa discographie avec
plusieurs CDs enregistrés par de
prestigieux labels : un programme dédié
à la jeune soprano Julie Fuchs chez
Deutsche Grammophon, sélectionné
Diapason d’or d’octobre et Diapason de
l’année 2015, disponible en vente à la
boutique de l’Orchestre.
À découvrir à l’automne, plusieurs
rééditions de CDs de l’Orchestre :
Le Roi David dirigé par Jean-Claude
Casadesus, édité par EMI Classics,
Une Vie de Héros de Richard Strauss et
Le Chant Funèbre d’Albéric Magnard,
également dirigés par Jean-Claude
Casadesus, édités par Naxos.
Récemment, l’orchestre s’est doté d’un
studio numérique (il est l’un des deux
seuls orchestres au monde !) qui lui
ouvre de larges horizons de diffusion.
En mars 2016, Alexandre Bloch a été
nommé nouveau Directeur musical de
l’Orchestre National de Lille, à compter
du 1er septembre.
©M. Vanappelghem
Christian Zacharias, piano et direction
Christian Zacharias commence sa
carrière comme pianiste avant de se
tourner vers la direction.
Il a dirigé divers orchestres en France
comme à l’étranger et collabore avec de
nombreux musiciens réputés. Amateur
d’opéra, il fut récompensé par le Prix
de l’Europe Francophone 2014/2015
par l’Association Professionnelle de la
Critique Théâtre, Musique et Danse
pour sa direction des Joyeuses Commères
de Windsor
d‘Otto Nicolai à l’opéra Royal de
Wallonie de Liège. Depuis 1990, on l’a
vu à l’affiche de plusieurs films comme
par exemple, De B comme Beethoven à Z
comme Zacharias.
En 2007, il fut désigné Artiste de
l’année par le Midem Classical Award,
de plus, le gouvernement français lui
décerna le titre d’Officier dans l’Ordre
des Arts et des Lettres.
Membre du jury du concours Clara
Haskil en 2015, il en fera également
partie en 2017.
Prochains
rendez-vous :
Vendredi 14
octobre 2016 20h30
Conservatoire
National
Supérieur de
Musique de Paris
Tarifs de 5, 9 et 20€
Établissement géré par la Communauté
d’Agglomération du Soissonnais