Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Mise en page 1 - La Nouvelle République
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
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L’ E D I T O D E
Youcef Kaci
Réconciliation nationale :
le prix de la surenchère
uel bilan faire de dix ans de la Charte
pour la paix et la réconciliation
nationale ? Après un référendum qui a
eu un franc succès, et avec des résultats que
nul ne peut contester aujourd’hui, des
carences commencent à apparaître. Si les
aspects techniques et juridiques de ce
dispositif sont irréprochables, l’absence de
garde-fous politiques susceptibles de parer à
d’éventuels dépassements et de prévenir
contre toute interprétation perverse des
dispositions de cette charte apparaît comme
un handicap. Il s’agit, en l’occurrence, de
l’absence de clause exigeant une repentance
totale des bénéficiaires de cette loi. C’est
cette faille qui a été exploitée par les Madani
Mezrag et consorts pour prétendre à un
retour en politique. C’est ce qui a amené, au
début de l’application de la Charte pour la
paix, des politiciens en panne d’idées, sans
doute par volonté de se distinguer ou parfois
par excès de zèle, qui ont voulu au concept
des définitions et des modes d’emploi qui
ne correspondaient à aucune réalité, en
l’occurrence, à exiger une amnistie générale,
sans condition, voire aussi pour plaider une
réhabilitation de la mouvance islamiste issue
de l’ex-FIS, au nom de cette généreuse
notion de réconciliation.
Le pouvoir lui-même avait suggéré une
amnistie générale en contrepartie d’une
reddition massive des terroristes, alors que
les contours du projet étaient pourtant bien
précisés, stipulant clairement l’interdiction à
tous qui étaient désignés comme
responsables de la tragédie nationale toute
déclaration ou action politique. Madani
Mezrag ne peut être épargné, même s’il dit
avoir mené des tractations secrètes avec des
dirigeants de l’armée, et même si sa
reddition est antérieure à l’adoption de la
Charte pour la paix qui a eu lieu en 1999. Il
est clair que toute surenchère sur ce thème
profite directement aux porte-voix, toujours
aux aguets, du parti dissous, qui ont réussi à
s’y engouffrer.
Q
Ligue  :
bonne affaire
pour le CRB
et le MCA
p. 24
Lutte antiterroriste :
Messahel expose
l’expérience
algérienne à l’ONU
p. 4
Quotidien d’information indépendant - n° 5357 - Mercredi 30 septembre 2015 - Prix : 10 DA
Rezzag Bara :
«La nouvelle
Constitution
va intégrer le
réconciliation
nationale» p. 2
©New Press
NR
La
Chaâbi
Le bras
droit de
Dahmane
El-Harrachi
p. 13
s’en va
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5357 - Mercredi 30 septembre 2015
35 morts et 1 942 blessés en une semaine dans des accidents
de la route (Protection civile).
2
collectivités locales
crise syrienne
demain
ONU
Régime électoral
Lavrov
Lamamra s'entretient à New York avec plusieurs de ses homologues.
Révision annuelle des listes électorales du 1er au 31 octobre.
Moscou et Washington vont
continuer à se parler pour
trouver un compromis.
Inauguration
du 6e SIPA’2015 à Oran.
états-unis
Kamel Rezzag Bara à la Chaîne III
«La nouvelle Constitution va
intégrer la réconciliation nationale»
, Dans l’entretien qu’il a
accordé à la Chaîne III de
la Radio nationale dont il
était l’invité de la rédaction, Kamel Rezzag Bara,
conseiller du président de
la République, a commenté les événements liés
au 10e anniversaire de la
Charte nationale pour la
paix et la réconciliation
nationale.
Il a commencé par rappeler le
contexte de la charnière entre les
années 1980 et 1990, les unes marquées par le soulèvement d’octobre 1988 et la décennie suivante, appelée « décennie noire »,
par le terrorisme instrumentalisant la religion à des fins de prise
de pouvoir «et qui aurait pu jeter
l’Algérie dans un puits sans fond»,
a souligné Kamel Rezzag Bara. Au
passage, il relève qu’à son avis, on
n’aurait pas dû aller aux élections
législatives de 1991 dans les
conditions politiques, économiques et sociales qui prévalaient
à l’époque, avec, de surcroît, un
mode de scrutin qui a favorisé
les islamistes du parti dissous.
Une spirale meurtrière s’en est
suivie qui est allée crescendo en
dépit des efforts du pouvoir pour
arrêter l’effusion de sang. Kamel
Rezzag Bara a rappelé également
les tentatives successives à travers des formules de dialogue et
autres initiatives prises par les
dirigeants du pays vers les dirigeants de l'ex-parti dissous, le
Front islamique du salut (FIS),
pour mettre fin à l’action criminelle des groupes terroristes dont
le but était de faire sombrer le
pays dans le chaos. Ces efforts,
qui ont été engagés d’abord en
1993, puis en 1994 et 1995, ont
échoué. Pour Kamel Rezzag Bara,
la seule possibilité de s'en extraire était d’instituer une concorde
civile suivie d’une Charte pour la
paix et la réconciliation. Il explique que cette décision a été
arrêtée afin d’éviter une internationalisation du conflit et la problématique de «vainqueur,
vaincu». Selon lui, durant la décennie noire, entre 40 000 à 50
000 personnes ont été tuées ou
blessées, 17 969 terroristes abattus et 8 023 sont portées disparues. Rezzag Bara refuse de qualifier la décennie noire «de guerre
civileé, il y avait eu une situation
de «très profonde antagonisation»
entre les Algériens qu'il fallait dépasser par la voie politique,
d’après lui. Il réfute le chiffre de
300 000 à 500 000 victimes de la
tragédie nationale, avancé par
n Kamel Rezzag Bara. (Photo > D. R.)
Bouteflika : «Il y a des lignes rouges
à ne pas franchir»
? Profitant de la commémoration du 10e anniversaire de l’adoption de la
charte pour la paix et la réconciliation nationale, le président de la
République a tenu à répondre aux provocations et déclarations
irresponsables de certains responsables du parti dissous et des groupes
armés qui ont bénéficié des mesures de clémencs de ce projet. Les mises
en garde du chef de l’Etat interviennent quelques semaines seulement
après que l’ex-chef de l’Armée islamique du salut (AIS) Madani Mezrag a
réuni ses anciens acolytes dans une forêt de Jijel sous prétexte de tenir
l’université d’été de l’organisation qui dirigeait dans les années 1990.
Pour rappel, c’est au cours de ce rassemblement non autorisé que Madani
Mezrag a déclaré qu’il s’apprêtait à constituer un parti politique,
regroupant les ex-activistes de son groupe armé et des ex-militants de
l’ex-Front Islamique dissous (FIS).
L’ex-émir de l’organisation terroriste (AIS) aurait certainement pris pour
une «faiblesse» de l’Etat après invitation par M. Ouyahia à prendre part
aux consultations entreprises avec les partis politiques, les personnalités
politiques et les représentants de la société civile. Cet état de fait a donné
des ailes à l’ex-chef terroriste qui a profité de cette aubaine de la main
tendue du chef du cabinet de la Présidence pour en demander encore
plus de concession à l’Etat. L’ex-émir de l’AIS a continué ses provocations
allant jusqu’à déclarer que nul ne pourrait l’empêcher de créer un parti
politique, violant ainsi les lois de la réconciliation nationale qui
interdisaient à toute personne impliquée dans la tragédie nationale
d’exercer en politique.
Pourtant, Madani Mezrag savait bel et bien que c’est grâce à ce projet de
réconciliation nationale initié par le président de la République que luimême et ses acolytes ont échappé à la justice et retrouvé la liberté. Il est
de même pour certains militants de l’ex-Front Islamique dissous qui ont
bénéficié des mesures de cette loi de clémence et qui, aujourd’hui,
«crachent» dans l’assiette de la soupe qu’ils ont mangée. Même si la
réplique à Mezrag a été déjà faite par les hauts responsables du
gouvernement et des hauts responsables de l’Etat, la mise en garde du
président de la République était plus directe et plus ferme envers les
islamistes de l’AIS et du FIS. «Il y a des lignes rouges à ne pas franchir», tel
est le message du président de la République à ceux qui, dans les années
1990, ont mis le pays à feu et à sang.
Moncef Rédha
certains médias et organisations
internationales, comme «catégoriquement fantaisiste». «Les
(vrais) chiffres sont à la disposition de la Commission nationale
de mise en œuvre de la charte
pour la paix et la réconciliation nationale, présidée par le Premier
ministre (...), je pense qu'il faut
attendre le rapport global de cette
commission», a-t-il relevé. Il rejette la démarche «vérité et réconciliation », car elle aurait, après
la fin du conflit armé, entretenu
encore les antagonismes qui ont
conduit au terrorisme. Il rejette
l’idée de chercher la vérité, c'està-dire savoir qui a fait quoi et qui
est responsable de quoi. Ce que
l’Algérie a fait en la matière est
pris en exemple par d’autres pays.
Concernant les déclarations de
l'ancien chef de l'Armée islamique
du salut (dissoute), Madani Mezrag, sur la création d'un parti politique, M. Rezzag Bara a rappelé
les dispositions explicites contenues dans la Charte pour la paix
et la réconciliation. Cette Charte
stipule «très explicitement que le
peuple algérien affirme son droit
de se protéger de toute répétition de telle dérive et décide souverainement d'interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la religion toute
possibilité d'une activité politique,
et sous quelque couverture politique que ce soit», a-t-il expliqué.
Ce n'est pas une décision du président de la République mais plutôt une décision du peuple algérien», a-t-il tranché. Il insiste sur le
fait que ce que dit l’ex-chef de
REPÈRE
Plus de 8 700 personnes
ont bénéficié de la
réconciliation nationale
Les dispositions de la charte
pour la paix et la réconciliation
nationale avaient touché plus
de 8 700 personnes jusqu'à la
fin de l'année 2014, a affirmé
lundi, à Alger, le responsable de
la Cellule d'assistance judiciaire
pour l'application des
dispositions de la charte pour la
paix et la réconciliation
nationale, Me Merouane Azzi. Il
a souligné que pas moins de
2 226 personnes d'entre elles ont
quitté les établissements
pénitentiaires au cours du
premier semestre 2006. En sont
exclues, a-t-il rappelé, les
personnes impliquées dans des
crimes de sang, des attentats et
des viols, conformément au
texte de loi de la charte. Il a
ajouté que 44 sur 500 dossiers
concernant les enfants nés dans
les maquis et 270 dossiers liés
aux détenus dans les camps du
sud ont été traités. Me Azzi a
souligné que la réconciliation
nationale «a abouti» et pour
preuve, a-t-il soutenu, pendant
les dix ans qui ont suivi son
entrée en vigueur, aucun
«règlement de compte, ni acte
de vengeance» entre les
personnes impliquées dans les
actes terroristes et les victimes,
n'ont été signalés. Il a indiqué
que la réconciliation nationale
est une loi et les lois, a-t-il dit,
ne sont pas complètes. Le
président de la République peut
décider de mesures
complémentaires pour
parachever le processus de
réconciliation, a-t-il souligné.
l’AIS concernant les «garanties»
est faux. Signalant que la Charte
avait mandaté le chef de l’Etat à
demander pardon aux Algériens
pour les violences endurées durant la décennie sanglante, il dit
toujours attendre que «l’autre partie» se décide à en faire de même
pour ses nombreux «meurtres,
viols et destructions». Il annonce
que le projet de révision de la
Constitution inclurait les dispositions de la Charte pour la paix et
la réconciliation nationale, fondement sur lequel le pays «pourra
parvenir à prévenir les risques
éventuels de confrontation».
S'agissant des dispositions à
prendre pour éviter l'enrôlement
des jeunes dans le terrrisme, il a
affirmé qu'il fallait continuer à lutter contre toutes les formes de
radicalisation, d'intégrisme et
d'extrémisme et en étant
conforme aux attentes de la société.
Lakhdar A.
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actuel
La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015
3
2e séminaire sur les technologies du béton blanc
Les projets des logements LPP sont
maintenus
, «Aucune inquiétude
pour les citoyens, il n’y a
aucun gel pour les projets
des logements LPP», a rassuré, hier, le secrétaire général du ministère de l'Habitat, Nacer-Eddine Azem,
en marge du 2e séminaire
sur les technologies du
béton blanc, tenu hier à
Alger.
Toutefois, le responsable a déclaré
qu’«il y a quelques jours, nous
avons préparé une application informatique comme celle qui est
déjà opérationnelle pour l’AADL,
qui va permettre aux citoyens de
choisir leurs sites via Internet».
Sans donner une date précise, M.
Azem a indiqué que ce dispositif
est mis en place et que les responsables concernés sont en train de
le tester pour qu’il soit fiable.
Concernant le taux d’avancement,
il a indiqué qu’il varie en fonction
des lancements des programmes,
parce qu’il y a des programmes
qui sont achevés, et d’autres pas
encore. Quant aux prix des LPP, il
a fait savoir que «qu’ils sont abordables». Par ailleurs, le SG du ministère de l'Habitat a souligné que
les logements LPP sont lancés en
Les LPP sont lancés en fonction de la demande.
fonction de la demande. «Nous ne
pouvons pas lancer des programmes alors que nous n’allons
pas pouvoir les vendre après, dans
ce cas, dès que nous recevons les
demandes nous lançons les programmes», a-t-il ajouté. De son
côté, le directeur des affaires publiques et de la communication
chez Lafarge Algérie, Serge Dubois,
a indiqué que Lafarge Algérie dispose d’une capacité totale de production de 8,6 millions de tonnes
par an (mi/an). Il compte 30
centres de production de béton, réseau en croissance continue, d’une
capacité actuelle d’un million de
mètres cubes, et «nous allons
(Photo > D. R.)
continuer à investir dans toutes
les activités, en particulier en ce
qui est du béton pour arriver à 4
millions de m3 de capacité. Nous
allons promouvoir de plus en plus
nos solutions prospectives avec
le béton blanc. Faire des ouvrages
durables, aller vite, moins cher et
plus beau tout en gardant la spécifique sont les solutions constructives». Il fait savoir que «les promoteurs et les pouvoirs publics regardent en premier le coût de la
réalisation, le coût du ciment, la
main d’œuvre, donc, notre ciment
est une solution plutôt qu’un produit parce qu’il coûte moins cher».
Concernant l’investissement global
Projet
de Lafarge dans les deux prochaines années, le même responsable a indiqué qu’il faut environ 400 millions d’euros : «Lafarge Algérie est un des plus
grands investisseurs hors hydrocarbure», a-t-il signalé. «Dans
les parts du marché en Algérie,
Lafarge représente environs 7%
et c’est très faible, nous allons
cette volonté de grossir.» Pour
lui, l’Algérie constitue un marché d’importance stratégique
la filiale du groupe Holcim-Lafarge : «Le secteur de la
construction est en croissance
constante depuis 2000, avec
d’importants besoins en matériaux de construction et en solutions constructives.» Et d’ajouter que le système opérationnel de Lafarge de «classe
mondiale» (POM 2.0) a permis
«d’augmenter la production de
2 mi T/an ces 5 dernières années avec l'outil existant, soit
l’équivalent d’une nouvelle cimenterie». Serge Dubois a également rappelé que Lafarge Algérie a consenti un plan d’investissement continu estimé à 240
millions d’euros à ce jour, tandis
que 300 millions d’euros sont
prévus sur les 2 prochaines années avec la nouvelle cimenterie
à Biskra de 2,7 mi T/an.
de réfections et parfois certaines
sont profondes. Il y a aussi les
centres de formation professionnelle qui ont besoin de budgets
de réfection. Le directeur de
l’administration locale fera une
première lecture où il est question d’assainissement du budget de la wilaya qui, dira-t-il, que
cette opération a permis de clore
40 opérations sur un total de 166
inscrites. Il précisera dans son
rapport que l’opération d’assainissement du budget se poursuit pour certains programmes
qui ont été transférés pour 2015.
L’apurement du chapitre de
l’équipement a atteint la somme
de 767 192 695 DA pour qu’il soit
transféré vers un autre compte.
Les recettes de la wilaya d’Alger
restent faibles concernant le recouvrement de la fiscalité et ne
dépassent guère les 93 milliards
de dinars.
Les débats ont connu des moments forts avec des interventions pertinentes et d’autres impertinentes. Le wali prendra la
parole pour dire que «nous vivons une crise morale. Comment
se fait-il que certains ne défendent pas l’intérêt général et se limitent aux intérêts égoïstes ?»
Djilali Harfouche
Soumia Lalaoui
Nawel Hami
APW d’Alger
96 milliards de dinars pour
le fonctionnement de la wilaya
Révision annuelle
des listes électorales
du 1er au 31 octobre
Le ministère de l'Intérieur a
informé les citoyennes et les
citoyens que la période de
révision annuelle des listes
électorales aura lieu du 1er au 31
octobre, a indiqué le ministère
dans un communiqué. Les
citoyennes et citoyens noninscrits sur les listes électorales,
notamment celles et ceux âgés de
18 ans révolus au 31 décembre
2015, sont invités à s'inscrire sur
la liste électorale de leur
commune de résidence, a précisé
la même source. Les électrices et
les électeurs ayant changé de
résidence sont tenus de
demander leur radiation de la
liste électorale de leur ancienne
commune et leur inscription sur
la liste électorale de la nouvelle
commune de résidence, a ajouté
la même source. La demande
d'inscription doit être appuyée
par la présentation des pièces
suivantes, la carte d'identité
nationale ou le passeport et la
présentation d'autres documents.
Le ministère a précisé que les
bureaux chargés des élections au
niveau des communes sont
ouverts tous les jours de la
semaine, de 9h à 16h30, à
l'exception du vendredi.
C.P.
, A la session de l’APW d’Alger,
le vote pour chaque chapitre du
budget supplémentaire était
presque unanime. Cette démarche est balisée par les règles
requises pour de telles opérations et surtout par le bon déroulement supervisé par M. Bennour, président de l’APW d’Alger. Le wali, Abdelkader Zoukh,
a coprésidé avec le P/APW les
travaux de la session ordinaire
consacrés à l’étude et l’adoption
du projet du budget supplémentaire 2015, et la remise du rapport ayant trait au dossier de la
généralisation de l’utilisation des
technologies de communication
et d’informatique dans la modernisation de l’administration,
avec une communication sur le
PDAU d’Alger. L’entame fut donnée par le P/APW lequel dans
son intervention a tenu à rassurer ses pairs, les élus de la capitale, qu’aucun dégrèvement ou
ajournement ou suspension de
budget ne sera opéré car ils sont
tous inscrits dans le cadre de la
politique de modernisation de
la capitale. Il soulignera que pour
les prochaines étapes, il serait judicieux, pour être plus performant, d’introduire la politique
participative dans l’étude et la
réalisation des futurs projets. Il
informera son auditoire que les
dossiers du transport seront étudiés lors de la prochaine séance
de l’APW. «Aujourd'hui, nous
nous limiterons à prendre
connaissance d’une première
lecture d’une synthèse introductive par le DUC.»
Le wali d’Alger prendra le relais
pour annoncer le recasement de
4 000 familles du bidonville
«Eramly» de la commune de Gué
de Constantine et ce ,dans le
cadre du RHP. L’annonce a eu
son effet immédiat chez les journalistes des télévisions présents
avec nous dans cette exiguë salle
de réunion. Elles se sont précipitées pour mettre l’alerte info sur
les bandeaux de leurs télés. Entretemps, le wali, sur sa lancée,
informe l’auditoire qu’avant la
fin de l’année en cours, «20 000
familles bénéficieront d’un toit
soit dans le cadre du LPA soit
de celui des logements sociaux
locatifs». Il demandera aux élus
d’apporter leur contribution
pour réhabiliter les établissements scolaires de la wilaya en
agissant vite pour les rendre fréquentables sans soucis par les
élèves, nos enfants.Ce sont 400
établissements qui ont besoin
Boudjemaâ Talai :
«Une école de formation
de pilotes sera bientôt
créée à Aïn Benian»
«Le personnel doit avoir une bonne
formation, pour cela, un partenariat
avec des étrangers semble
indispensable», a afffirmé le
ministre des Transports, Boudjemaâ
Talai, hier au forum d’El Moudjahid.
L’invité du forum a fait état d’une
série de mesures «urgentes» pour
limiter la mortalité sur les routes
algériennes, qui est l’une des plus
élevées au monde. Il s’agit
notamment du retour du permis à
points en Algérie qui consiste à
mettre un certain nombre de points
sur le papier rose que l’on peut ôter
à chaque infraction, permettant
ainsi de servir d’avertissement. A
cet effet, le premier responsable du
secteur a révélé l’existence d’un
projet pour l’ouverture d’une école
de formation de pilotes en Algérie
qui aura son siège à Aïn Benian,
Alger, en partenariat avec
l’université britannique d’Oxford,
précisant que cet accord sera signé
au cours des semaines prochaines.
Boudjemaâ Talai a souligné que
«des mesures seront prises pour
mettre à niveau Air Algérie et
améliorer le transport aérien». Il
s’agit, selon les déclarations du
ministre, de la programmation des
vols selon les flux des voyageurs et
des moyens de l’entreprise, une
mesure qui peut mettre fin aux
retards et annulations des vols,
véritable casse-tête et motif de
nombreuses réclamations des
clients. Le ministre a évoqué
également la possibilité de
programmer, dès la prochaine
saison estivale, des vols charters à
des «prix compétitifs», en précisant
que cette mesure sera une étape
intermédiaire, en attendant de
réfléchir à la création d’une
compagnie «low-cost». Pour ce qui
concerne les lignes domestiques, le
ministre a promis le lancement
prochain du billet unique entre Air
Algérie et Tassili Airlines dans le
cadre d’un accord signé entre ces
deux compagnies. Ce billet unique
sera destiné aux villes du Sud
principalement, en raison du
manque d’agences de vente de
billets dans ces régions. Il convient
de signaler aussi que le nouveau
texte introduit nombre
d’amendements et de mesures
dans l’objectif de lutter contre les
actes illicites dirigés contre
l’aviation civile à travers
notamment l’élaboration d’un
programme national de sûreté de
l’aviation civile (PNSAC) et d’un
programme national de sécurité de
l’aviation civile (PNS). `
Par ailleurs, le ministre a précisé
que «pour Alger, on va réaliser un
métro aérien entre Haï El-Badr et
Chevalley». La ville d’«Alger a des
moyens de transports très
diversifiés, avec le métro, le
tramway, les bus, mais c’est une
ville qui draine entre 7 à 8 millions
de personnes», a conclu M. Talai.
BRÈVE
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
TRANSPORT AÉRIEN
actuel
La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015
4
Lutte contre le terrorisme
C R O I S S A N T- R O U G E
ALGÉRIEN
Messahel présente à New York
l'expérience algérienne
, Lors d'une réunion mi-
nistérielle du Forum global du lutte contre le terrorisme tenue à New York,
le ministre des Affaires
maghrébines, de l'Union
africaine et de la Ligue des
Etats arabes, Abdelkader
Messahel, a présenté l'expérience acquise par l'Algérie en matière de lutte
contre l'extrémisme violent et de politique de déradicalisation.
Lors de cette réunion, M. Messahel a fait une présentation des
principales conclusions de la
conférence internationale sur la
lutte contre l'extrémisme violent
et sur la politique de déradicalisation, indique un communiqué du
ministère des Affaires étrangères.
Il a, à cet égard, fait part de l'expérience acquise par l'Algérie dans
ces domaines, expérience qui a
fait l'objet d'un document qui sera
formellement annoncé lors du
Sommet mondial sur la lutte
contre l'extrémisme violent tenu
hier à New York, ajoute la même
source. Le Sommet est organisé à
l'initiative du président américain
Barack Obama en vue de promouvoir davantage la coopération internationale dans la lutte contre le
terrorisme. M. Messahel a, aussi,
saisi cette occasion pour présenter les résultats auxquels a abouti
l'atelier, tenu à Alger au mois de
mars 2015, sur les recommandations du Mémorandum d'Alger sur
n Abdelkader Messahel. (Photo > New Press)
les pratiques en matière de prévention des enlèvements contre
rançons par des terroristes et l'élimination des avantages qui en découlent. «Les recommandations
approuvées par cet atelier s'adressent aux Etats, mais aussi aux entreprises et aux individus exerçant dans les zones à risques»,
précise le MAE. «Il s'agit notamment de l'adoption par les Etats de
stratégies proactives et diversifiées de communication sur les
risques de kidnapping, du développement de relations de
confiance avec les communautés
locales pour les associer davantage à la sécurité de la collectivité combinant le travail de sensibilisation, la formation, le partage
et la circulation de l'information en
temps réel», relève le communiqué. L'atelier a également recom-
mandé la responsabilisation des
entreprises dans la sécurisation
de leurs employés par un travail
préventif, et la coordination avec
les autorités du pays d'origine et
du pays d'accueil. M. Messahel a
aussi renouvelé l'appel de l'Union
africaine pour la criminalisation
par les Nations unies de l'acte du
paiement des rançons aux
groupes terroristes.
Lamamra : «OMD,
l’Algérie a pu atteindre
la majorité des objectifs»
«Sous la conduite du président
Abdelaziz Bouteflika et en application de son programme, l'Algérie,
dont les OMD constituent désormais des cadres de référence pour
son développement national, a pu
atteindre avant terme, la majorité
de ces objectifs, notamment l'éra-
Solidarité
dication de la pauvreté, l'accès à
l'éducation, la réduction de la mortalité infantile et maternelle et la
promotion d'un environnement
durable», a souligné M. Lamamra
dans son intervention au Sommet
pour l'adoption de l'agenda de développement post 2015. «Grâce à
la réalisation, avant terme du premier des OMD relatif à la réduction de la pauvreté, un fléau touchant directement à la dignité de
la personne humaine, l'Algérie
s'est vu distinguer en 2013 et en
2015 par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture», a relevé le chef de la
diplomatie algérienne. Pour M. Lamamra, les plans nationaux de développement qui se sont succédé
depuis 2000 ont visé, à la fois, des
objectifs stratégiques, citant la réduction de la pauvreté, la création d'emplois, la revitalisation
des espaces ruraux et la réduction des disparités territoriales,
mais également des objectifs
structurants comme l'investissement, la création entreprises et
l'extension des infrastructures de
base. Par ailleurs, M. Lamamra
s'est félicité que le processus
d’élaboration de l’Agenda Post2015 ait offert l’occasion de «relancer» le débat sur la mise en place
du partenariat mondial pour le
développement, le qualifiant
d’«objectif prioritaire sur lequel
des progrès ont été réalisés, mais
restent en deçà des attentes, d’où
le besoin d’une volonté politique
forte et inébranlable pour le renforcer et revitaliser».
Imane Misraoui
Du 4 au 6 octobre à Alger
Une conférence internationale sur les
changements climatiques
, Une conférence internationale sur les changements climatiques et le rôle des technologies
spatiales est prévue du 4 au 6
octobre prochain à Alger. L'impact du fléau des changements
climatiques sur les activités économiques et les milieux naturels
en Afrique du Nord et au Sahel
sont au menu des travaux de la
rencontre de grande envergure
organisée par l'Agence spatiale
algérienne (Asal), et le Bureau
des Affaires spatiales des Nations
unies (BAS).
Selon un communiqué des organisateurs, rendu public hier, cette
rencontre, se tiendra sous le
thème «les changements climatiques : une réalité à prendre en
compte dans les trajectoires de
développement : modélisation,
outil spatial et adaptation».
Elle réunira un important panel
de décideurs et experts de la région Afrique du Nord et Sahélosaharienne, des agences spatiales, des représentants d'organisations régionales, des
institutions académiques et de
recherche et de la société civile.
A noter que la conférence internationale d’Alger, s’est fixée trois
objectifs principaux dont celui
de faire le point sur la question
des changements climatiques et
leurs impacts potentiels sur divers secteurs d'activité et milieux
naturels dans l'Afrique du Nord et
Sahélo-saharienne, « une des plus
vulnérables aux effets des changements climatiques» soulignet-on.
Cet objectif, explique l'Asal, «sera
atteint à travers une synthèse
des résultats scientifiques les
plus récents en matière d'évolution climatique de la région et
une analyse de la relation climat/milieux naturels et climat/activités socio-économiques dans
la région». Le deuxième objectif
concerne, selon la même source,
l'indentification des voies et
moyens pour approfondir la
connaissance scientifique de la
région, en termes d'évaluation
du climat et d'indicateurs de vul-
nérabilité aux changements climatiques, en particulier à travers
l'outil spatial. «Cet objectif tend
au renforcement de la capacité
d'anticipation à travers une
connaissance plus fine, plus régulière et plus précise de l'évolution des paramètres climatiques
et de la réponse des territoires et
des systèmes naturels à cette
évolution, notamment par le recours aux systèmes spatiaux
d'observation de la terre», révèle
les organisateurs dans leur communiqué.
Ce dernier, indique, concernant le
troisième principal objectif est
d’en faire une conférence, qui
sera sanctionnée par plusieurs
recommandations notamment
celles relatives au partage des
expériences et les bonnes pratiques en matière de stratégies
d'adaptation sectorielles, nationales et régionales et l'identification des axes potentiels de coopération régionale dans le domaine. «Ce dernier objectif
couvre la problématique des stra-
tégies d'atténuation des effets
des changements climatiques,
d'amélioration de la résilience et
d'adaptation des territoires, en
capitalisant les expériences acquises à divers niveaux (local,
national et régional) et les instruments de coopération régionale et de négociations internationales en matière de changements climatiques», a-t-on
expliqué.
Au programme de la rencontre, figurent «des conférences plénières, des travaux qui se dérouleront en plusieurs ateliers thématiques et se pencheront
notamment sur les changements
climatiques observés et projetés, les changements climatiques
et outils spatiaux, les impacts
des changements climatiques,
les changements climatiques et
risques ainsi que les changements climatiques et interactions
avec le développement durable»,
a-t-on fait savoir.
Radia Zerrouki
Près de 400
ressortissants
nigériens rapatriés
vers leur pays
P
rès de 400 ressortissants
nigériens ont été transférés
hier du centre de
regroupement de la wilaya d'Alger
vers Tamanrasset, avant de quitter
le territoire algérien vers la ville
d'Agadez (Niger), a indiqué le
Croissant-Rouge algérien (CRA).
L’opération de rapatriement des
ressortissants nigériens qui sont
entrés illégalement en Algérie, a
commencé, hier par le CroissantRouge algérien. Cette opération qui
débutera à partir d'Alger pour
s'étendre, durant les prochains
jours, à d'autres wilayas, les
ressortissants nigériens seront
transférés à Tamanrasset avant de
quitter l'Algérie à destination de
leur pays, et ce, «à la demande des
autorités nigériennes». A ce propos,
«toutes les mesures matérielles et
sécuritaires ont été prises à cet
effet», ajoute le même organisme.
De son côté, la présidente du CRA
Saïda Benhabiles, a déclaré que
«l'opération de rapatriement,
suspendue durant l'été en raison de
la hausse de la température
reprendra prochainement»,
assurant que «toutes les mesures
nécessaires ont été prises pour le
rapatriement de ces ressortissants
dans les meilleures conditions
humaines et sécuritaires». Par
ailleurs, toutes les conditions
d'accueil étaient réunies à
Tamanrasset, a-t-elle indiqué,
affirmant le respect total des
normes internationales appliquées
dans ce domaine. En outre,
l'opération qui prendra fin le 22
octobre concernera dans les
prochains jours les wilayas d'Oran,
Batna, Béjaïa et Tizi Ouzou, précise
la même source. S’exprimant à
propos de cette opération de
rapatriement, l’ambassadeur du
Niger en Algérie, Elhadji
Mahamidou Yahaya, a assuré que le
Niger envisage cette action comme
une étape et non une finalité et que
les migrants rapatriés pourront
bénéficier de facilités pour «leur
assurer la réalisation de microprojets pour leur réinsertion».
Il est à rappeler que depuis le début
de l’opération en décembre 2014,
plus de 3 724 ressortissants nigériens
ont été rapatriés auparavant vers
leur pays, dont 900 enfants, a
rappelé la même responsable.
Malak Haddadi
échos
La NR 5357 - Mercredi 30 septembre 2015
5
Prix Mobilis pour la presse algérienne
INFOS
EXPRESS
Les structures administratives d’Alger
doivent être dotées de l’outil informatique
Prolongation des délais
de dépôt des travaux
Inauguration
d’un centre d’appels
à Constantine
Ooredoo encore
plus proche
de ses clients
Dans le cadre de sa politique
de rapprochement de ses
clients partout en Algérie et
dans la continuité de la mise
en œuvre de sa stratégie
visant à améliorer
continuellement ses
prestations de service,
Ooredoo annonce
l’inauguration d’un nouveau
Centre d’appels à
Constantine.
Située au siège régional de
Ooredoo dans la ville des
ponts suspendus, cette
nouvelle structure est
destinée à prendre en charge
les clients de la région Est du
pays dont le nombre ne cesse
de croître aussi bien pour le
segment particuliers
qu’entreprises, participant
ainsi à hisser l’expérience
client de ses abonnés à des
niveaux supérieurs. En effet,
Ooredoo place l’expérience
client au cœur de sa stratégie
commerciale et déploie
d’importants moyens, tant
humains que matériels, afin
de répondre aux attentes des
clients et leur offrir les
meilleurs services au travers
d’une réponse personnalisé,
fluide, simple, rapide et
interactive.
Les centres d’appels
constituent un maillon
important dans la chaîne de
services aux clients mise en
place par Ooredoo. Outre la
connectivité et le challenging,
le service au client est l’une
des trois valeurs principales
de l’entreprise.
Pour rappel, le nouveau
centre d’appels de
Constantine vient s’ajouter à
ceux déjà en activité à Alger
et Oran.
C. P.
Alger
Installation du
procureur général
Tayeb Louh, ministre de la
Justice, garde des Sceaux, a
procédé, hier, à l’installation
de Brahmi Hachemi en tant
que procureur général près la
cour d’Alger.
C. P.
,Mobilis annonce
la prolongation des
délais de dépôt des
dossiers de participation à l’édition
2015 du «Prix Mobilis pour la presse
algérienne», organisé chaque année
à l’occasion de la
Journée nationale
de la presse.
Cette décision a été prise
afin de répondre à la demande des journalistes
désirant participer au
concours afin de leur
permettre de déposer
leurs œuvres conformément au règlement.
Prévue initialement
pour le 1er octobre 2015,
la participation restera
ouverte jusqu’au mercredi 14 octobre 2015 à
16h30. Pour rappel, le
concours de cette édition a pour thématique
«l’économie
numérique».
Il est ouvert à toute
œuvre journalistique publiée ou diffusée dans
les médias algériens,
entre la presse écrite et
électronique, les émissions d’informations radiophoniques et télévisuelles, durant la période allant du 22
octobre 2014 au 14 octobre 2015.
Les participants retenus
dans les catégories suivantes seront titrés du
«Prix Mobilis pour la
presse algérienne»:
l Presse écrite et élec-
tronique d’information et
spécialisée :
l Le reportage ;
l L’enquête ;
l Papier de presse :
analyse, commentaire,
éditorial et chronique ;
l Illustration de presse
: photo et caricature ;
l Emissions d’informations radiophoniques ;
l Emissions d’informations télévisuelles.
Le prix Mobilis pour la
presse algérienne est
composé d’un trophée et
d’un chèque d’une valeur
conséquente pour chacune des six catégories
retenues
pour
ce
concours par le jury.
Le Prix Mobilis pour la
presse
algérienne
consacre le professionnalisme.
L’APW et les APC ainsi que les services de la wilaya d’Alger doivent être
dotés de l’outil informatique, a indiqué, lundi, un rapport de l’Assemblée
populaire de la wilaya portant sur l’utilisation des TIC. (Photo > D. R. )
Skikda dédie la semaine de la mémoire
à la Wilaya III historique
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Du mauvais côté de la plaque (II)
a Syrie est attaquée par l'Otan qui
se sert de l'opposition des
islamistes radicaux, fanatiques,
obscurantistes et barbares contre le
régime de Bachar-el-Assad laïque et
tolérant envers les minorités
religieuses ou ethniques. Elle use,
par tous les moyens à sa disposition,
de son légitime droit de défendre son
territoire agressé. Le pays est en
guerre, il est attaqué de l'extérieur !
Il n'y a pas de révolution arabe
«spontanée», l'Occident déstabilise
les pays, soit parce qu'ils ne sont pas
soumis, alignés, soit parce qu'à leur
tête, il y a des «dictateurs»
corrompus, monopolisant les
ressources à leur profit et appuyés sur
une armée financée par les
Américains, donc corrompue elle
aussi. L'Occident veut remplacer les
dictateurs par des marionnettes
dociles laissant les multinationales
piller le pays conquis. En d'autres
termes, l'accaparement des richesses
d'un territoire n'est plus au profit
d'un clan, d'une famille, mais de
l'Occident néo-colonial prédateur.
Les Anglo-Saxons ne défendent pas la
démocratie dans le monde, ils la
piétinent en permanence en
favorisant l'accession au pouvoir de
dictateurs comme en Amérique latine
des années 80, ou comme en Iran
avec le Shah (coup d'Etat de la GB
contre le dirigeant iranien
démocratiquement élu, Mossadegh,
parce qu'il était nationaliste). Et ils
n'hésitent pas à s'appuyer sur les
barbus d'Al Qaïda ou Daech pour
détruire un Etat souverain tel que la
Syrie, voler ses ressources comme le
gaz, contrôler le pays, s'en servir
ensuite comme rampe de lancement
contre l'Iran, exactement comme avec
la Libye contre la Syrie.
Une démocratie, d'ailleurs, ne peut
pas être exportée, encore moins
bombardée ! Bachar El-Assad déplaît
L
à l'Occident parce qu'il refuse de se
soumettre à lui, parce qu'il veut
protéger la souveraineté de son pays,
parce qu'il a créé des liens avec des
Etats non alignés comme lui (l'Iran,
par exemple), parce qu'il défend le
peuple palestinien contre l'armée
d'occupation israélienne...
Il y a toujours eu une opposition à
Bachar-el-Assad, des intellectuels
séduits par les mirages de l'Occident
prétendument démocratique, et
surtout des islamistes
fondamentalistes radicaux. Mais ce
qui se passe aujourd'hui, c'est la
déstabilisation d'un pays souverain
par les USA, Israël, la GB et leurs alliés
français, du Qatar, d'Arabie saoudite,
de Turquie. Les monarchies
pétrolières sont toutes corrompues et
la Turquie est un allié fidèle de
l'Otan.
Aujourd'hui, les terroristes islamistes
que l’on prétend combattre sont
financés et armés par l'Occident
judéo-chrétien qui, soit dit en
passant, aspire à chasser les chrétiens
des terres d'Orient là où ils ont
toujours fait bon ménage avec les
Arabes ou avec les musulmans (ex :
Palestine occupée, Irak, Libye, Syrie,
Iran...).
Et ces fanatiques sont prêts à tout
pour abattre Bachar Al-Assad
conformément au «régime change»
initié par les Américains. Jusqu'à
quand le monde va-t-il tolérer ces
mystifications, voire même ces
guerres économiques sanguinaires
ruinant des pays entiers (Irak, Libye,
Etats africains...) ? Jusqu'à quand
laissera-t-il les pires atrocités se
produire au nom de la prétendue
«démocratie» ?
Il est important de se poser ces
questions. Car la réflexion précède
l'action contre la guerre...
(Suite et fin)
C. A.
La maison de la culture Mohamed-Seradj de Skikda abrite,
depuis lundi, une semaine de la mémoire que les organisateurs
dédient à la Wilaya III historique, a-t-on constaté.
(Photo > D. R.)
Boumerdès : 1 500 cadres et agriculteurs
formés au titre de 22 conventions
Plus de 1.500 cadres et agriculteurs de Boumerdès ont bénéficié d’une formation
au titre de 22 conventions signées entre la Direction de la formation
professionnelle de la wilaya et différentes entreprises. (Photo > D. R.)
Oran : la 10e édition des JST
de Sonatrach du 5 au 8 octobre
La 10e édition des journées scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach
sera organisée du 5 au 8 octobre prochain au Centre des conventions
d’Oran. (Photo > D. R. )
monde
La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015
6
Yémen
Syrie
40 morts dans un bombardement
mené par la coalition arabe
Poutine s'impose comme acteur
incontournable face à Obama
,Au moins 40 personnes ont
,Le président russe
Vladimir Poutine s'est
imposé à l'ONU
comme un acteur
incontournable pour
trouver une sortie de
crise en Syrie, son
homologue
américain Barack
Obama admettant
qu'il fallait
dorénavant coopérer
avec Moscou.
Pour son premier discours
depuis dix ans à la tribune
de l'Assemblée générale des
Nations unies, le maître du
Kremlin, allié du président
syrien Bachar al-Assad, a
proposé lundi une "large
coalition antiterroriste"
qui permettrait de terrasser les jihadistes de l'Etat
islamique (EI).
Il a évoqué une alliance
internationale qui ressemblerait à "celle contre Hitler" durant la Seconde
guerre mondiale.
Puis, à l'issue d'un entretien d'une heure et demie
lundi soir avec le président Obama au siège de
l'ONU à New York, Vladimir Poutine s'est montré
presque magnanime, qualifiant cette première rencontre officielle depuis
plus de deux ans de
"constructive et étonnamment ouverte".
"Selon moi, il existe une
base de coopération sur
nos problèmes communs",
a-t-il dit devant la presse.
A la tribune de l'ONU
quelques heures plus tôt,
Barack Obama lui avait entrouvert la porte.
Le président américain
avait reconnu que "les
Etats-Unis (étaient) prêts à
travailler avec tous les
pays, y compris la Russie
et l'Iran", alliés indéfectibles du régime de
Damas, dans l'espoir de
trouver une porte de sortie à la guerre qui a détruit
le pays et fait plus de
240.000 morts en quatre
ans et demi. Une forme
d'aveu de Washington du
rôle essentiel de Moscou
au Moyen-Orient pour régler le casse-tête syrien.
Un responsable de l’administration américaine a lui
aussi parlé d'une rencontre "constructive"
entre les deux présidents,
admettant qu'il y avait des
deux côtés "un désir commun de réfléchir aux
moyens de pouvoir traiter
ce qui se passe en Syrie".
"Je crois que les Russes
ont compris l'importance
d'avoir une solution politique", a fait valoir ce res-
n Poutine réafirme son soutien au régime d’Assad. (Photo > D. R.)
ponsable américain, tout
en soulignant que les deux
puissances étaient "en
profond désaccord sur le
rôle que jouera le président syrien dans le règlement de la guerre civile".
De fait, aux yeux des
Russes, M. Assad est un
rempart contre les jihadistes de l'EI.
Pour les Américains, il est
au contraire un "tyran" qui
continue de souffler sur
les braises du conflit
confessionnel qui a ravagé
son pays. Pour Washington, le chef de l'Etat syrien
devra partir dans le cadre
d'une transition politique,
même si le calendrier de
sa sortie est négociable.
Poutine a remporté
la mise
Mais à l'ONU, c'est le président russe qui a remporté la mise et fait avancer ses pions. Il a proposé
une résolution au Conseil
de sécurité pour la mise
sur pied d'une coalition
politique et militaire internationale "élargie", qui inclurait Damas et Téhéran,
pour combattre l'EI.
Une manière pour Moscou
de critiquer la coalition
d'une soixantaine de pays,
notamment européens et
arabes, pilotée depuis un
an par les Etats-Unis et qui
a effectué des milliers de
frappes en Syrie et en Irak.
"Nos militaires ont compté
qu'en une journée, l'Amérique réalise 43 frappes.
Mais avec quel résultat ?",
s'est interrogé M. Poutine.
Détaillant sa propre stratégie militaire, le chef du
Kremlin n'a pas "exclu" la
possibilité de frappes
russes contre l'EI en Syrie,
mais il a écarté l'envoi de
troupes combattantes au
sol. Il a en revanche dit envisager un renforcement
de son soutien militaire à
Damas. Les Russes conso-
lident leur présence dans
le port syrien de Tartous
et construisent une base
aérienne près de Lattaquié, le fief du clan Assad
dans le nord-ouest du
pays.
Les satellites américains
observent une augmentation de l'activité militaire
russe: chars, avions, hélicoptères et jusqu'à 2.000
soldats selon la presse
russe.
Quant aux livraisons
d'armes et d'équipements
de défense à Damas, elles
s'intensifient.
Et avant de quitter l'ONU,
M. Poutine ne s'est pas
privé d'un dernier tacle à
ses homologues américain
et français qui réclament
le départ de M. Assad: ce
n'est ni à Barack Obama
ni à François Hollande de
décider qui doit diriger la
Syrie, a prévenu le président russe.
R. I./Agence
Conflit en Syrie : l'Iran «prêt à aider à
éradiquer le terrorisme», assure Rohani
? Le président iranien s'est exprimé avanthier devant l'assemblée générale de l'ONU...
Le président iranien Hassan Rohani a plaidé
ce lundi pour la création d'un « front uni »
contre l'extrémisme. S'exprimant à
l'assemblée générale de l'ONU, il a annoncé
qu'un « nouveau chapitre » s'était ouvert
entre l'Iran et le reste du monde grâce à
l'accord sur le nucléaire. Cet accord est « un
brillant exemple » de « victoire sur la guerre
» qui « peut ouvrir une nouvelle ère et
mener à des résultats en vue de
l'établissement de la paix et de la stabilité
dans la région », a poursuivi Hassan Rohani,
assurant que Téhéran, favorable à la paix au
Moyen-Orient, ne ménageait pas ses efforts
en ce sens. « Nous sommes prêts à aider à
l'établissement de la démocratie en Syrie et
au Yémen », a-t-il notamment déclaré,
alors que l'Iran est accusé par ses rivaux
sunnites de chercher à déstabiliser ces pays.
Bachar Al-Assad jamais mentionné
Hassan Rohani, dont le pays soutient,
comme la Russie, le régime du président
syrien Bachar al-Assad, n'a cependant pas
mentionné une seule fois le nom de son
allié. « La plus grave menace contre le
monde aujourd'hui est que des
organisations terroristes parviennent à créer
des Etats terroristes », a-t-il estimé,
regrettant que « les soulèvements nationaux
au Moyen-Orient soient détournés par les
terroristes et que le destin des nations soit
déterminé par les armes et la terreur plutôt
que par les bulletins de vote ».
« Nous sommes prêts à aider à éradiquer le
terrorisme et à ouvrir la voie vers
la démocratie », a-t-il assuré.
R. I./Agence
été tuées et des dizaines de
blessées lundi au Yémen
dans un bombardement
ayant touché une salle de mariage, ont indiqué des médecins dans un nouveau bilan.
Un précédent bilan a fait état
de 31 morts.
Un médecin a fait état d'un
nouveau bilan de 40 morts
après l'arrivée de nouveaux
corps à l'hôpital de la localité de Mokha située dans le
Sud-ouest du pays en guerre,
sur la mer Rouge, et contrôlée par les rebelles chiites
Houthis. Il y a eu des dizaines
de blessés et "la plupart sont
dans un état sérieux", a ajouté
le médecin, soulignant qu'un
"bombardement" avait touché une salle de mariage à
Mokha, sans autres précisions. Des habitants ont affirmé que le drame avait été
provoqué par un raid aérien
de la coalition arabe commandée par l'Arabie saoudite, intervenue en mars dans
le conflit au Yémen pour
aider le président, Abd Rabbo
Mansour Hadi, face aux rebelles Houthis. "C'est un raid
aérien de la coalition qui a
touché la salle de mariage", a
assuré un témoin. Cependant
un autre résident a affirmé
qu'il n'y avait pas eu de
frappe. "Je n'ai entendu aucun
bruit d'avion". La coalition
arabe dominée par des monarchies sunnites du Golfe
mène une campagne aérienne intensive au Yémen
contre les Houthis alliés à
l'Iran, qui se sont emparés de
vastes régions du pays dont
la capitale Sanaa depuis juillet
2014. Elle a été accusée
d'avoir commis des "bavures"
lors de ses raids, notamment
sur une usine d'embouteillage
d'eau en août dans la province septentrionale de Hajja
(17 civils tués), sur des résidences d'employés d'une centrale électrique en juillet à
Mokha (65 civils tués) et sur
une usine laitière en avril
dans la ville occidentale de
Hodeida (35 civils tués).
D'autres raids ont visé des
dépôts d'armes et de munitions aux mains des rebelles
à Sanaa, mais des explosions
secondaires ont fait des dizaines de victimes civiles. Depuis l'escalade du conflit en
mars, quelque 5.000 personnes ont été tuées et 25.000
blessées, dont un grand
nombre de civils, selon l'ONU.
La coalition arabe a envoyé
en juillet un corps expéditionnaire de plusieurs milliers de
soldats afin d'appuyer au sol
les forces progouvernementales sunnites qui ne sont pas
parvenues jusqu'ici à venir à
bout des rebelles.
R. I./Agence
n Salle de mariage touchée par la coalition arabe.
(Photo > D. R.)
Migrations
Plus de 500 000 personnes ont
traversé la Méditerranée en 2015
, Plus de 500.000 migrants
et réfugiés ont traversé la
Méditerranée en 2015 pour
rejoindre l'Europe, et
quelque 3.000 ont trouvé la
mort ou sont portés disparus, a affirmé mardi le HautCommissariat de l'ONU
pour les réfugiés (HCR).
Cette année, au total, près
de 515.000 migrants et réfugiés ont traversé la Méditerranée: près de 383.000
personnes ont rejoint la
Grèce et quelque 129.000
autres l'Italie, a indiqué le
HCR, précisant que 54%
d'entre eux sont des Syriens, et 13% des Afghans.
En Grèce, 71% des personnes arrivées sont des
Syriens. Parallèlement,
quelque 2.980 réfugiés et
migrants ont péri ou sont
portés disparus cette année
durant leur tentative de rejoindre l'Europe en empruntant des voies maritimes
périlleuses en Méditerranée. En 2014, quelque 3.500
personnes ont péri ou demeurent portées disparues
en mer Méditerranée, selon
le Haut-Commissariat. Malgré les efforts concertés de
l'opération conjointe européenne pour la recherche et
le sauvetage dans le cadre
de Frontex, qui a sauvé des
dizaines de milliers de vies
humaines cette année, la
mer Méditerranée continue
d'être la voie la plus meurtrière pour les réfugiés et
les migrants, estime l'ONU.
R. I./Agence
régions
La NR 5357 — Mercredi 30 septembre 2015
8
Sidi Bel-Abbès
INFO
EXPRESS
Mutuelle générale des P et T : approbation du
rapport d’activité et du rapport financier 2014
Tlemcen
,Sans ambiguïtés. Sans
Saisie de plus
d’un quintal
de kif traité
Les éléments de la
police judiciaire de la
sûreté de la daïra de
Maghnia (Tlemcen) ont
saisi, lundi, une
quantité de 1,15 quintal
de kif traité acheminée
à partir du Maroc, a-ton appris, hier, auprès
de la cellule de
communication de la
sûreté de wilaya.
Agissant sur
informations faisant
état d’une grande
quantité de
drogue dissimulée à
l’intérieur d’une
habitation au village
Sidi Mach’hour,
dans la daïra de
Maghnia, près de la
bande frontalière, les
policiers, munis
d’un mandat de
perquisition, ont
procédé à la fouille des
lieux avant de découvrir
la drogue, emballée
dans cinq colis.
Le propriétaire de
l’habitation a été arrêté
et l’enquête se poursuit
pour identifier les
autres individus
impliqués dans cette
affaire, ajoute-t-on
de même source.
R. R.
nulle surprise, même devant des emphases habituelles de part et d’autre,
exprimées par des interventions sur le bilan, le rapport d’activité et le rapport
financier ont fini par être
approuvés. Cependant, une
dizaine de délégués a refusé, contestant certaines
insuffisances.
La lecture du rapport, dans une
assemblée
ordinaire,
à
Bouhnifia, ce lundi 28 septembre
2015, c’est faite en présence de
l’huissier de justice et du contrôleur financier. Ce dernier a déclaré explicitement devant le
parterre de délégués, de la commission de contrôle et le président de la MG/PTT Med Tchoulak
que le bilan n’a enregistré aucune
anomalie, ni dans l’activité ni dans
les écritures comptables. Les
chiffres, a-t-il expliqué, ont été réguliers et sincères.
Conflit virtuel
Le débat était électrique, mais très
amical, dans la limite d’une acceptation et le respect de l’autre.
Les interventions respectives des
représentants des différentes régions orchestrées par le président
tournaient autour des prestations
et de la gestion des structures de
la mutuelle, notamment les CMS,
les hôtels et les centres de repos.
Des dépenses et des recettes
qu’ils enregistrent ou peuvent en-
registrés. Tchoulak répondait illico
presto à toute remarque, rapportant des réponses convaincantes,
se référant à sa longue expérience
dans le domaine. Jamais une assemblée similaire n’avait enregistré un pareil intérêt et un tel dynamisme manifesté par les représentants. Mme Hazerli Wahiba et
M. Follali ont été une preuve de
cet éloge. Ils ont respectivement
étalés des interventions de moral
très constructives, rappelant que
le progrès est le résultat des critiques et que le retour vers la jeunesse s’avère désormais une obligation. Mme Hazerli Wahiba a même
fait référence à la fameuse ex-
Tizi Ouzou
La gendarmerie mobilisera tous les moyens
pour réduire l’ampleur des accidents de la route
,La Gendarmerie nationale mobilisera
«tous les moyens nécessaires» pour
réduire l’ampleur des accidents de la
route, a indiqué, lundi dernier, à Tizi
Ouzou, le commandant régional de la
Gendarmerie nationale de la Première
Région militaire, le général Abdelhafid
Abdaoui.
Intervenant lors d'une
cérémonie d’installation
du nouveau commandant de groupement de
la wilaya de Tizi Ouzou
de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Mahmoudia Idir,
qui remplace le lieutenant-colonel Akhrouf
Nourredine, appelé à
d’autres fonctions, le général Abdaoui a exigé au
responsable fraîchement installé de «faire
tout son possible pour
lutter contre la criminalité sous toutes ses
formes, notamment le
terrorisme routier». Il a
assuré, à cet effet, le nouveau commandant du
groupement de TiziOuzou de sa disponibilité à mobiliser «tous les
moyens nécessaires»
pour qu'il puisse accomplir «efficacement
cette mission». Le même
responsable a, en outre,
déclaré que ses services
sont prêts à mobiliser
des moyens supplémentaires, en sus de
ceux déjà mis en place,
si cela est jugé nécessaire, afin de mener à
bien la mission du corps
de la Gendarmerie de
veiller à la sécurité des
personnes et des biens.
«D’énormes moyens ont
été mobilisés, ce qui a
permis de réduire le
nombre des accidents,
de blessés et de morts
sur les routes», a-t-il observé, relevant, en revanche, que «beaucoup
reste à faire, car les
moyens, à eux seuls, ne
suffisent pas s’ils ne sont
pas accompagnés par
une culture sécuritaire».
Le général Abdaoui a insisté sur l’importance
d’instaurer la communication avec le citoyen et
d’être à son écoute, soulignant l’importance de
l’implication de la société civile dans la lutte
contre les accidents de
la circulation. A ce propos, il a lancé un appel
aux conducteurs pour
faire preuve de civisme
et aux associations pour
s’impliquer dans cette
lutte contre «le terrorisme routier et pour
l’instauration d’une culture sécuritaire avec la
contribution de la
presse, des écoles, du
mouvement associatif, à
travers des actions de
sensibilisation». Abordant la question de la
couverture sécuritaire
de la wilaya de TiziOuzou par le corps de
la Gendarmerie nationale, le général Abdelhafid Abdaoui a souligné
que son amélioration
bute
sur
deux
contraintes majeures qui
sont la rareté du foncier
du domaine public pour
l’implantation de nouvelles brigades et la lenteur dans la livraison des
projets en cours de
construction. Il a souligné, à cet effet, que 17
projets de structures de
la Gendarmerie sont actuellement en «souffrance» au niveau local.
«La réception de ces
structures permettra
d’améliorer la couverture sécuritaire de la wilaya», a-t-il soutenu.
R. R.
pression du président de la République Bouteflika «tab jnanna».
L’assemblée a été close un peu
tard que prévu, vu sa particularité.
Le secrétaire général de l’union
de wilaya de l’UGTA a aussi participé à cet événement sur invi-
tation de M. Tchoulak. Le bilan a
été approuvé et tout le monde
est sorti comme si rien n’était.
Se n’est pas une blague, c’est la
réalité.
Il ne se s’agit d’apparence que
d’un conflit virtuel.
Djillali Toumi
Saïda
La station thermale Hammam
Rabi ou les soins au naturel
, La station thermale Hammam
Rabi de Saïda se distingue par ses
eaux chaudes riches en sulfate aux
vertus thérapeutiques. Elle attire,
tout le long de l’année, les curistes
venant de différentes régions du
pays et même de l’étranger. Cette
station, inaugurée en 1974, est située à 11 km au nord de la ville de
Saida, à proximité de la RN 6 reliant
les wilayas de Saïda et Mascara.
Elle dispose de structures et commodités nécessaires assurant les
conditions du repos et de récupération aussi bien pour les curistes
que pour les malades souffrant de
problèmes dermiques ou d’articulation, ont souligné des responsables de la station. Une aile médicalisée a été créée au niveau de
cette station pour le traitement naturel des différentes pathologies.
Elle dispose de tous les moyens et
BRÈVE
Souk Ahras
Cinq morts et deux
blessés dans un accident
de la circulation
Cinq personnes ont trouvé la mort
et deux autres ont été blessées
dans un accident de la circulation
survenu dimanche dans la
commune de Taoura (Souk Ahras),
a-t-on appris, hier, auprès de la
Protection civile. L’accident, une
collision impliquant trois véhicules
de tourisme, s’est produit sur la
techniques servant à cet effet. Une
spécialiste des traitements en eaux
naturelles et massage, Bouzar Oum
Djillali, a souligné que ce service sanitaire est un acquis important
pour la station car drainant quotidiennement de dizaines de malades venus soulager leur douleur
et leurs maux. Le service est doté
d’équipements médicaux modernes utilisés dans la rééducation
fonctionnelle. Le patient doit
d’abord subir des tests et des analyses avant le diagnostic de sa maladie et l’établissement d’un programme de traitement naturel et le
choix des moyens adéquats à utiliser sous la direction d’un staff
médical spécialisé.
R. R.
Voir surInternet
www.lnr-dz.com
route nationale 82 (Souk AhrasTébessa) à hauteur de la mechta Kef
Lahmar, a précisé le capitaine
Redha Messaï, chargé de la
communication à la direction de la
Protection civile.
Les corps des victimes, des hommes
âgés de 23 à 27 ans, ont été déposés
à la morgue de l’hôpital de Souk
Ahras, tandis que les 2 blessés (un
homme et une femme) ont été
évacués à la polyclinique de Taoura
où des soins leur ont été prodigués,
a ajouté la même source. Une
enquête a été ouverte par les
services compétents pour établir
les circonstances de ce grave
accident.
R. R.
régions
La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015
9
Chlef
Visite d'inspection et de travail du ministre
de l'Habitat
,Le secteur de l’habitat est en plein
essor et en développement permanent
dans tout le territoire
national. La wilaya de
Chlef, quant à elle,
réalise un taux satisfaisant en matière de
réalisation de logements et d’équipements publics et ce,
selon les déclarations
de Abdelmadjid Tebboune, ministre de
l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville,
lors de sa visite dans
la wilaya, lundi dernier. «La wilaya de
Chlef est nettement
au-dessus de la
moyenne nationale
en matière de réalisation de logements»,
estime Tebboune.
D’après M. Tebboune, les
choses vont bon train et les
projets avancent conformément aux attentes et aux
normes. «Pour la première
fois depuis très longtemps,
un lycée a été construit en
12 mois et le lycée que nous
venons de visiter compte
25 élèves par classe, ce qui
est rare au niveau national»,
rassure-t-il. En effet, le représentant du gouvernement a effectué une visite
de travail et d’inspection
dans les plus importantes
localités de la wilaya de
Chlef pour expliquer la stratégie de développement et
les perspectives du secteur
de l'habitat dans la wilaya.
L’inspection des projets de
réalisations de logements,
toutes formules confondues, a également fait l’objet de cette visite ministérielle. La délégation ministérielle s’est rendue d’abord
dans la nouvelle entité urbaine de Haï Bensouna,
dans la banlieue sud-ouest
de la ville de Chlef où le ministre a procédé à la remise
des clés et, pour la première
fois, d’actes de propriété
aux bénéficiaires de 200 logements promotionnels
aidés (LPA). Cette initiative
de remise conjointement de
clés et des actes de propriété des logements permettra, selon le ministre du
secteur, de faciliter la tâche
au bénéficiaire et de lui éviter de courir à nouveau
pour acquérir son acte de
propriété. Le ministre a félicité par la même occasion
les services des Domaines
de la wilaya de Chlef pour
leur «célérité dans l’accomplissement de leur travail».
À Haï Chorfa, pas loin de la
Ouargla : impliquer les acteurs dans
les activités juvéniles et sportives
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a
appelé, lundi depuis Touggourt (160 km de Ouargla), à impliquer
l’ensemble des acteurs pour promouvoir les activités juvéniles et
sportives. (Photo > D. R. )
Aïn Témouchent : de nombreuses
opportunités en agriculture recensées
première entité urbaine, le
représentant du gouvernement a inspecté le projet de
réalisation de 100 logements sociaux dans la seconde entité urbaine de la
ville de Chlef. Réalisé sur
une assiette de 10 000 m2, le
projet a duré 24 mois et a
coûté la somme de 238 138
750 ,26 DA. La surface habitable par logement est de
69 m2 et le coût du mètre
carré, 34 512,80 DA. Le ministre a été rassuré quant à
l’avancement des travaux
et au respect des délais impartis de la réalisation. La
bonne qualité des travaux
ainsi que la bonne conception et l’aspect urbanistique
de cette entité urbaine ont
attiré le ministre. À El-Hassania, dans la banlieue sud de
Chlef, le ministre a posé la
première pierre du projet
de 2000 logements de la formule AADL. Rappelons que
ce projet concerne les souscripteurs du programme
d’AADL 2. Répondant à une
question, le ministre dira
que c’est la formule locative qui est prisée par les
algériens.
Le projet AADL de Chlef
étant lancé, il a demandé au
wali de lancer les projets
d’Oued Sly et Boukader. Il
convient de signaler que le
projet de 2 000 logements
AADL a fait couler beaucoup d’encre et a fait l’objet
de plusieurs mouvements
de protestation par les nouveaux souscripteurs devant
le siège de la wilaya. Il faut
savoir que l’assiette des 90
blocs projetés est de 20 ha.
Les travaux ont démarré le
22 septembre 2015 et doivent durer 20 mois. Le montant des travaux est de 5
812 500 000,00 DA. À titre
de rappel, il y en a 400 à
Boukader et 1 000 à Oued
Sly (ouest de Chlef), 400 à
Ténès ( 50 km au nord de
Chlef), 200 à Aïn Merane
(nord-ouest) et 200 à Oued
Fodda (Est). M. Taboue a
beaucoup insisté sur l’aménagement et la viabilisation
des nouvelles entités urbaines
nouvellement
construites afin de les préserver, de protéger l’environnement et d’assurer un
meilleur cadre de vie aux
citoyens qui les occuperont.
Pour cela, il dit que la wilaya
dispose de spécificités inexistantes dans d’autres wilayas. Le seul problème soulevé réside, dira-t-il, au niveau de l’aménagement
urbain. Le logement est important, mais il faut, instruitil les responsables locaux,
créer les structures d’accompagnement pour que le
jeune soit pris en charge. Il
dira à chaque fois que l’État,
ne peut construire un hammam, un cybercafé ou une
salle de fitness. Il faut accorder une concession et
laisser le privé construire.
C’est de cette manière,
selon le même locuteur, que
le secteur privé va être intégré dans le développement
du pays et ce, dans tous les
nouveaux pôles urbains.
Le dernier point projeté est
l’inauguration du lycée 1000
places pédagogiques Belhadj Kacem Noureddine de
Haïa Charra, pas loin du
centre-ville de Chlef. Il s’agit
d’un ancien lycée construit
en préfabriqué au lendemain du séisme d’El-Asnam
de 1980, qui a été reconstruit en dur après plus de 25
ans.
Le lycée a été réceptionné
et créé avant la rentrée scolaire en cours, il est opérationnel depuis le 6 septembre dernier. Lors de la
conférence de presse qu’il a
tenue dans la même salle
de conférences de la wilaya,
à la fin de sa visite, le ministre de l’Habitat avance
que le tableau synoptique
des réalisations de la wilaya
existe au niveau du ministère et qu’il est venu très
rassuré. Il est venu, enchaînera-t-il, parce qu’il y avait
un problème essentiel posé
relatif au projet «locationvente» qui a connu un arrêt
de près de 2 ans suite à un
problème de foncier et qui
vient aujourd’hui d’être
lancé. «A ce qui sont de
mauvaise foi, nous dirons
que le pays va de l’avant,
malgré les difficultés, difficultés que le gouvernement
a pris à bras-le-corps pour
les résoudre», a-t-il dit, en
haussant le ton.
Pour parer à la crise financière due à la baisse du prix
du pétrole, le ministre dira :
«Nous avons exigé des entrepreneurs d’utiliser les
matériaux locaux qui, du
fait du degré de qualification que nous avons atteint,
sont des matériaux de qualité. Le résultat atteint durant le premier semestre,
nous avons réduit 40 % des
importations. Il faudrait que
ce soit le cas pour tous les
secteurs et que nous réduisions la facture d’importation de 30 à 40%.» Il y a des
projets qui ne vont pas être
revus ni révisés par le ministère, ces projets sont, poursuivra le ministre, prioritaires et c’est le président
de la République qui a décidé que quels que soient
les problèmes, le logement,
la santé et l’éducation ne
doivent pas être touchés,
ainsi que la prise en charge
sociale. À titre d’exemple,
un lycée qui est inscrit par
exemple depuis 2007, cela
fait 8 ans maintenant et qui
n’a pas démarré. Nous pouvons, ajoute le ministre, la
geler car nous considérons
que le secteur n’en a pas
besoin, et l’inscrire ultérieurement. À l’issue de la
courte visite du ministre de
l’Habitat, la délégation du
ministère s’est dirigée vers
la wilaya d’Aïn Defla pour
une visite similaire.
Zakarya M.
La valorisation des potentialités agricoles de la wilaya d’Aïn Témouchent
offre, dans l’immédiat, plusieurs opportunités aux investisseurs,
apprend-on lundi de la direction des services agricoles (DSA).
(Photo > D. R.)
Oran : 61 334 voyageurs et 16 190
véhicules ont transité par le port
Quelque 61.334 voyageurs ont transité par le port d’Oran, durant
la période allant du 1er juin au 31 août 2015, a-t-on appris auprès
de la Direction régionale des Douanes d’Oran. (Photo > D. R. )
Djelfa : création attendue de
10 zones d’activité industrielle
Dix zones d’activité industrielle devront être créées à court et
moyen terme à travers des communes de la wilaya de Djelfa, a-ton appris auprès de la Direction locale de l’industrie et des mines.
(Photo > D. R.)
NR
LA
La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015
12
Auto
scand
ale
2,1 millions de voitures
sont équipées du logiciel
truqueur
L
e constructeur Audi a annoncé
que 2,1 millions de ses véhicules
avaient été équipés du logiciel
truqueur mis en place par la
maison mère Volkswagen. Audi, filiale
haut de gamme du groupe automobile
allemand Volkswagen (VW) a annoncé
lundi que 2,1 millions de ses voitures
vendues à travers le monde sont
concernées par le scandale de la tricherie aux tests anti-pollution. Le titre
VW poursuit sa chute en Bourse. Audi
a précisé que 1,42 million de véhicules
étaient équipés par le logiciel incrimé
en Europe occidentale dont 577 000 en
Allemagne, et 13 000 aux Etats-Unis.
Les modèles affectés sont l'A1, l'A3, l'A4,
l'A5, l'A6, le TT, le Q3 et le Q5, a précisé
un porte-parole de la filiale du groupe
VW établie à Ingolstadt, en Bavière.
Onze millions de véhicules diesel VW
touchés
La semaine dernière, VW a reconnu
que 11 millions de ses véhicules à moteur diesel ont été équipés d'un logiciel
permettant de leurrer les tests antipollution.
Ce scandale, le plus grave de l'histoire
du constructeur allemand, s'est traduit
par un changement à la tête de la direction du groupe.
L'affaire a aussi sérieusement ébranlé
les investisseurs, le cours de l'action du
géant établi à Wolfsburg s'effondrant à
la Bourse de Francfort. Un mouvement
qui se poursuivait lundi, l'action du
premier constructeur automobile mondial devant le Japonais Toyota chutant encore en matinée de 6,43% au regard de la clôture de vendredi à 100,35
LADA de retour
en Algérie
prochainement !
La marque automobile russe, LADA, ne devrait pas
tarder à revenir sur le marché algérien à travers la
SARL Progrès Automobile, représentant de la marque
Daewoo Ouzbékistan.
C’est Youcef Nebbache, gérant de la SARL Progrès
Automobile et président de l’Association des
concessionnaires multimarques (ACM), qui a déclaré
sur les colonnes du quotidien national d’information,
Le Soir d’Algérie, que la marque LADA fera son retour
sur le marché algérien prochainement.
La marque russe a une grande histoire en Algérie
depuis les années 1970/1980 avec l’innombrable Lada
Niva 4X4 qui sillonne encore les routes nationales.
LADA reviendra avec une gamme renouvelée avec un
design qui a nettement évolué comparativement aux
anciens modèles.
Le dernier concessionnaire à avoir introduit LADA en
Algérie est ANS Concessionnaire.
euros. Depuis le cours de clôture du
vendredi 18 septembre, soit juste
avant que les premières accusations
américaines contre Volkswagen n'interviennent, l'action VW a dégringolé
de près de 38%.
L
e patron de Porsche, Matthias Müller, 62 ans, a été désigné vendredi pour prendre la tête
du constructeur automobile allemand Volkswagen, (VW 106.15 -8.13%) en remplacement
de Martin Winterkorn, emporté par le scandale des moteurs truqués, a annoncé le conseil
de surveillance du groupe. «Le conseil de surveillance a dans sa réunion proposé à Matthias
Müller de prendre la présidence du directoire» de Volkswagen, et ce dernier a accepté, a
indiqué lors d'une conférence de presse à Wolfsburg Berthold Huber, président de l'organe de
contrôle. «Nous pouvons et nous allons surmonter cette crise», a promis le nouvel homme
fort. Le président du conseil de surveillance a qualifié l'affaire de «désastre moral et
politique». «Un petit groupe de personnes a causé un énorme préjudice» à Volkswagen, a
renchéri Bernd Osterloh, qui représente les salariés dans le conseil. Le nouveau patron de
Volkswagen, Matthias Müller a promis de son côté que l'entreprise «allait surmonter» le
scandale des moteurs truqués pour devenir «plus fort».
Renault
produira
ses véhicules
électriques
en Chine dès 2017
À
Matthias Müller
a promis de son côté
que l'entreprise «allait
surmonter» le scandale
des moteurs truqués
pour devenir
«plus fort».
l’occasion de la visite
de ZHU Yangfeng, Président de Dongfeng
Group, au Technocentre de
Renault, Dongfeng Renault
Automotive
Company
(DRAC) annonce la production de son premier véhicule électrique en Chine.
Dans le cadre de la coentreprise entre Dongfeng et
Renault, la DRAC va produire un véhicule électrique qui sera basé sur la
plateforme de Fluence Z.E.
Ce véhicule sera produit
dans l’usine de Wuhan en
2017. Il sera commercialisé
sous une marque locale de
Dongfeng et destiné au
marché chinois uniquement. Cet accord témoigne
de la volonté des groupes
Renault et Dongfeng d’offrir des solutions de mobilité durable. Comme le souligne Jacques Daniel, Président-Directeur Général de
DRAC, « il illustre l’engagement de Renault, partenaire
de COP 21, en matière de
protection de l’environnement et de limitation des
émissions de CO2 ».
Renault KWID en
Algérie dès 2016 ?
Lancé au mois de mai
dernier, le nouveau
véhicule low-cost
Renault KWID
destinés aux
marchés d’Iran et
pourquoi pas
également d’Algérie, mais surtout d’Inde, où sa elle
débute sa commercialisation à des prix qui
commencent à 3 885 $, soit à un prix avoisinant les 450
000 da en Algérie. Long de 3.68 m et large de 1.58 m,
le Renault KWID dispose d’un empattement de 2.42 m
et d’une hauteur de 1.47 m. Il est basé sur la plateforme CMF-A développé par l’alliance Renault-Nissan,
et s’équipe d’un bloque moteur essence 3 cylindres
0.8l de 53ch seulement, avec un couple de 72 Nm de
couple disponible à 4 300 tr/min. Ce petit moteur est
associé à une boite à vitesse manuelle à 5 rapports.
culture
La NR 5357 - Mercredi 30 septembre 2015
13
Moh Ouali Hakem tire sa révérence à l’âge de 81 ans
SALON DU LIVRE
À TLEMCEN
26 MAISONS D’ÉDITION
PRÉSENTES À LA 8E ÉDITION
Vingt-six maisons d’édition
de plusieurs wilayas prennent part à la 8e édition du
Salon national du livre, ouverte lundi à la maison de la
culture Abdelkader Alloula
de Tlemcen.
Cette manifestation est organisée jusqu’au 3 octobre
prochain sous le slogan «Lire
pour progresser», dans le
but de susciter la lecture
dans la wilaya et d'encourager les jeunes à lire, ont souligné les organisateurs.
Cette édition est marquée
par l’exposition de plusieurs
publications nouvelles outre
une gamme riche et variée
de titres portant sur des
thèmes scientifiques, littéraires, religieux, récréatifs et
pour enfants.
Selon la même source, il a
été convenu entre directeurs
de maisons d’édition exposantes des réductions jusqu’à 20 pour cent par rapport aux prix dans les librairies.
Le directeur de la maison de
la culture initiatrice de cet
évènement, Ameur Abdelhak a signalé la programmation, à cette occasion,
d’activités dont la vente par
dédicace par des écrivains
locaux et des concours pour
enfants.
En marge de cette exposition, sont programmées des
séances intellectuelles sur le
livre et les moyens de relever le lectorat en milieux de
jeunes et enfants, ainsi que
des récitals poétiques et littéraires.
R. C.
Il a été pendant plusieurs années le bras
droit du chanteur Dahmane El-Harrachi
kLe chanteur Moh Ouali
Hakem a tiré sa révérence,
à l’âge de 81 ans, dans la
nuit de vendredi à samedi
derniers, des suites d’une
longue maladie.
Il a été enterré samedi au cimetière du village natal, Tizi
N’Temlelt, à Iflissen, dans la
daïra de Tigzirt, au nord de TiziOuzou, en présence d’une foule
nombreuse dont plusieurs artistes et chanteurs l’ayant
connu et apprécié son œuvre et
parcours artistique.
L’auteur de la célèbre chanson
«Ya Sidi Khaled El Marsa», a été
pendant plusieurs années le
bras droit de l’un des maîtres
de la chanson chaâbi, feu Dahmane El Harrachi, et compagnon de longue date de deux
maestros de la chanson kabyle,
Cheikh El Hasnaoui et Slimane
Azem, en l’occurrence.
Le chanteur, qui a chanté l’immigration, l’exil, la nostalgie de
son pays ainsi que d’autres
thèmes de la vie, était, pour
reprendre un de ses proches,
un «homme modeste, humble
et pétri de valeurs humaines ».
Peu connu du grand public, feu
Moh Ouali Hakem, fut très sollicité par les maîtres de la chanson algérienne, à l’instar de
Dahmane El Harrachi, Slimane
Azem, Cheikh El Hasnaoui, Mohamed Belkheir, Akli Yahiaten
pour ne citer que ceux-là.
Moh Ouali Hakem est né en
1934 au village Tizi N'Temlelt
dans la région de Tifra à Tigzirt. Ses débuts dans la chanson remontent à 1952, en
France où il venait de débarquer avec son père, alors émigré, travailleur dans une usine.
Ses premiers airs les fredonnera dans les usines, selon la
biographie du chanteur barde
de l’immigration.
En 1956, le chanteur décide de
s’offrir une guitare et commença à fredonner les airs de
Cheikh El Hasnaoui et Slimane
Azem, deux virtuoses de la
chanson de l’exil. En 1957, il
rencontra, par hasard, Arab
Uzelag, alors chanteur célèbre,
en compagnie de Amraoui Missoum. Mais c’est en 1958, qu’il
fit une rencontre décisive pour
sa carrière artistique restée
dans l’oralité de la chanson de
l’exil : au passage Theirry, à la
Bastille, se trouvait un café dé-
nommé « Lqahwa n Ami Ali »
(Café de l’oncle Ali), lieu de passage de tous les artistes maghrébins de l’émigration. Son propriétaire, lui-même virtuose instrumentiste, mettait à la
disposition des artistes émigrés de Paris, de Belgique, d’Allemagne, tous les instruments
dont ils avaient besoin pour un
gala, une séance d’enregistrement ou pour tout simplement
passer le temps, selon toujours
la biographie du défunt. C’est
dans ce café célèbre et riche
de présence artistique, que
Hakem Moh Ouali fit la connaissance de Dahmane El Harrachi.
De 1958 à 1962, Hakem et Dahmane ne se quitteront pas
d’une semelle. Ils sillonnèrent
Paris et donnèrent des concerts
à travers tous les cafés maghrébins.
Notons par ailleurs qu’au mois
d’août de l’année 2008, des citoyens de son village natal, Tizi
N’Temlelt, lui avaient rendu un
vibrant hommage en présence
de plusieurs artistes et
hommes de culture, à l’instar
de Cherif Hamani, Ali Ideflawen,
Moh Saïd Fahem, Mohand Akli
Belkheir.
La direction de la Culture de la
wilaya de Tizi-Ouzou, ainsi que
l’ ensemble du personnel du
secteur de la culture, ont présenté leurs sincères condoléances à la famille de l’artiste
et les ont assuré, en cette pénible circonstance, de leur profonde compassion.
Rabah Mokhtari
Sofitel
3e édition du prix de l'Escale littéraire d'Alger
kPour la troisième année consécutive,
le Sofitel Algiers Hamma Garden organise le prix de l'Escale Littéraire d'Alger.
Cette année, le jury récompensera deux
oeuvres :
- Le Prix de l'Escales Littéraire d'Alger
pour le roman qui aura subjugué,
- Un Coup de coeur du jury pour un
roman qui aura plu et qui méritera une
mise en avant.
S'inscrivant dans la culture Sofitel qui
oeuvre pour le rayonnement de la culture des arts & de la littérature. Ce prix,
co-organisé par Denis Labayle & Akli
Tadjer écrivains émérites et présidents
du jury, a pour objectif de mieux faire
connaître la scène littéraire algérienne.
Outre les deux organisateurs du prix,
nous retrouvons tout un panel des spécialistes des média & de la littérature qui
amèneront toute leur culture & expérience pour choisir aux mieux les deux
lauréats.
- Mme Nadia Sebkhi, écrivain & directrice de la publication de L'ivrEscQ,
- M. Outoudert Abrous, directeur de la
publication Liberté Algérie,
- M. Youcef Sayeh, journaliste & responsable de la rubrique Culture de
la radio Chaine III,
- Mme Mélanie Matarese, rédactrice en
chef d'EI Watan Weekend,
- Mme Peggy Derdrer, écrivain & historienne,
- M. Mohamed Berkani, journaliste.
En 2014, Kamel Daoud s'est vu remettre
le prix de l'Escale Littéraire pour son
roman « Meursault, Contre-enquête »
paru aux éditions Barzakh.
Les titres ayant retenu l'attention du
jury pour cette édition sont :
- La mer nous portera de Khaled Naili
aux éditions El Dar El Othmania
- Face au silence des eaux de Youcef
Tounsi aux éditions APIC
- Absolue canicule de Kader Ferchiche
aux éditions APIC
- L'âne mort de Chawki Amari aux éditions Barzakh
- Le miel de la sieste d'Amin Zaoui aux
éditions Barzakh
- Le châle de Zeineb de Lèfla Hammoutène aux éditions Casbah
- La fontaine de Sidi Hassan d'Ahmed
Benzelikha aux éditions Casbah
- Le dernier des livres de Kamel Bouayed
aux éditions ENAG.
Cet événement a reçu le soutien de la
Commission Européenne et n'a pu se
faire sans l'apport des partenaires : BNP
PARIBAS, GRAS SAVO YE & AIR ALGERIE
ainsi que l'association Coup de Soleil
qui accompagnera l'auteur lauréat et le
Coup de Coeur.
A propos de l'hôtel Sofitel A lgiers
H amma G arden :
Cet hôtel du centre d'Alger vous offre
des vues sur le fameux Jardin d'Essai,
l'éclat de la Ville blanche et la Méditerranée. L'art de vivre à la française s'allie au raffinement oriental du Sofitel Algiers Hamma Garden, un hôtel de luxe 5
étoiles à Alger. Les 309 chambres et 24
suites de cet hôtel, symbole du luxe à
Alger, offrent un confort high-tech et
une élégance à la française agrémentée
de touches mauresques évoquant la
Casbah.
C. P.
contribution
La NR 5357 — Mercredi 30 septembre 2015
17
Conflit ministère de l’Industrie-groupe Cevital
Privilégier les intérêts supérieurs de l’Algérie
,Etant fondateur de l’Association nationale de développement de l’économie de marché qui a regroupé intellectuels, opérateurs publics et
privés de toutes les régions du pays, ayant été son président pendant plus de 20 ans, militant depuis plusieurs décennies pour une économie de
marché à vocation sociale réalisant la symbiose entre l’efficacité économique et une très profonde cohésion sociale. Je me désole, au moment
où face à une crise sans précédent qui risque d’être de longue durée, de voir cette polémique stérile entre deux de mes connaissances de très
longue date dont j'ai une estime de part et d'autre. Je pense fermement que l’Algérie a besoin de rassembler tenant compte de toutes les
sensibilités, si l’on veut éviter de réitérer les impacts dramatiques de la crise de 1986, avec plus d’intensité du fait des tensions géostratégiques
au niveau de notre région et d’une jeunesse habituée à un modèle de consommation au-dessus de nos moyens et qui a besoin d’un discours de
vérité pour être mobilisée. Tous les opérateurs sans exclusive doivent être associés par les pouvoirs publics afin de contribuer à la croissance
pour atténuer les tensions sociales, car le véritable nationalisme se mesurera à l’avenir par la contribution de tous les algériennes et algériens à
l’accroissement de la valeur ajoutée interne, personne n’ayant le monopole du nationalisme et de la vérité.
A.- En plus des grands groupes
publics comme Sonatrach, Sonelgaz, Cosider, les banques publiques BNA-CPA-BADR-BEA qui
contrôlent plus de 85% des crédits
octroyés, devant également dynamiser les banques privées
comme soutien à l’investissement
productif , tous les opérateurs
privés qui doivent reposer leur
mangement stratégique sur l’économie de la connaissance, doivent être encouragés devant lever
tous les entraves bureaucratiques
qui freinent l’épanouissement des
énergies créatrices. Je ne citerai
que les groupes les plus connus,
liste qui n’est pas exhaustive et
ne traduit pas forcément le poids
réel de chaque groupe. 1.-Nous
avons le groupe Cevital. 2- . Le
groupe Haddad qui active dans
les secteurs des travaux publics,
de l'hydraulique et des transports
-3- Le groupe Rahim contrôlant
Arcofina est un groupe algérien
diversifié, dans des métiers aussi
différents que la distribution pharmaceutique, la banque, les technologies de l’information, la grande
distribution, l’hôtellerie, l’immobilier d’affaires et l’assurance. - 4.Nous avons le groupe Mehri qui a
étendu son champ d'activité au
monde des affaires internationales
dès 1965 5- Le groupe Benamor
est spécialisé dans la filière agroalimentaire et leader sur le marché
national. 6- Le Groupe Othmani (propriétaire de Coca Cola Algérie) avec, NCA 7- Le groupe Benhamadi qui active dans l'informatique,
électronique,
électroménager.– 8- Le groupe
Hasnaoui, «Bâtiment» et «Agriculture - 9- Le groupe Biopharm est
un laboratoire pharmaceutique
algérien, indépendant, fondé en
1992 10- Le groupe SIM composé
de huit filiales notamment dans
l’agro-alimentaire - 11- Le groupe
Hamoud Boualem entreprise familiale, fondée en 1889–12- Le
groupe Attia spécialisé en fabrication de briqueteries, tuileries, boissons, eaux minérales. –13- Le
groupe Eden, les domaines d'intervention étant l'industrie de transformation, le tourisme et l'hôtellerie, la promotion immobilière 14Le groupe Dennouni activant
dans le BTPH,. –15- Le groupe Alliances /Assurances -16 -Le
groupe Kouininef , allant de l’immobilier, au BTPH à l’industrie17- Le groupe La Belle, - 18- Le
groupe Bellat, Mais il existe par
ailleurs des centaines d’entreprises privées nouvelles perfor-
mantes, animées par de jeunes
entrepreneurs notamment dans
les prestations de services, devant éviter la vision matérielle du
passé, qui contribuent à la valeur
ajoutée, comme l’entreprise SLC
fournisseur de haut débit internet. L’Algérie a besoin de 300 à
400 grands groupes cités précédemment et plus de deux (2) millions de petites et moyennes entreprises dans l’agriculture, le
tourisme, les nouvelles technologies et les industries écologiques,
les industries mécaniques, éclectiques, électroniques, par des
contrats de sous- traitance avec
les grands groupes, afin de réaliser la transition économique dans
le cadre des valeurs internationales. D’où l’importance de revoir certaines lois qui ne tiennent pas compte du contexte tant
local qu’international dont la règle
49/51% généralisable à tous les
secteurs, l’Algérie supportant tous
les surcoûts, devant aller pour
les segments non stratégiques à
des minorités de blocage favorisant le transfert technologique
et managérial.
B.-Car nous assistons à un dépérissement tissu productif où l’industrie représente moins de 5%
du produit intérieur brut. Selon
les données quantitatives du recensement économique (RE) effectué par l'Office national des statistiques (ONS) en 2011, toujours
d’actualité, le nombre d'entreprises recensées sur le territoire
national a atteint 990 496 entités
dont plus de 934 250 entités économiques avec la «prédominance»
du secteur commercial et le caractère «tertiaire de l'économie nationale plus de 83% du tissu économique global). Par ailleurs,
cette enquête a révélé que le tissu
économique national est fortement dominé par les personnes
physiques à 95% (888 794) alors
que les personnes morales (entreprises) représentent seulement
5%, soit 45 456 entités, ce résultat
étant révélateur d'une économie
basée essentiellement sur des
micro- entités peu initiées au management stratégique. Les
quelques cas analysées précédemment qui sont d’ailleurs
confrontés à de nombreuses
contraintes, ne peuvent permettre
à eux seuls une dynamisation globale de la production hors hydrocarbures, nécessitant des milliers
d’entrepreneurs dynamiques. Car
le montant des exportations
hors hydrocarbures est négli-
geable. Si l’on analyse la structure, nous avons les demi-produits, la totalité des dérivées d’hydrocarbures qui sont dominants
avec 83,6% pour une valeur totale
de 2,34 milliards de dollars sur
un total de 2,81 milliards de dollars d’exportation hors hydrocarbures. Ainsi, les solvantsnaphta représentent 1,105 milliard
de dollars – l’ammoniac pour
610,3 millions de dollars, les engrais pour 312,3 millions de dollars, ces trois produits totalisant
plus de 2 milliards de dollars soit
72% des exportations hors hydrocarbures. Ces exportations sont
suivies par l’alimentation qui
représente 11,5% dont le sucre
pour une exportation d’une valeur de 228,14 milliards de dollars, et pour le reste c’est marginal,
les équipements industriels pour
0,53%, les biens de consommation non alimentaires (0,36%) les
produits bruts seulement de
3,91% (dont le phosphate pour
96 millions de dollars).
C.-La raison essentielle de cette
tertiairisation de l’économie avec
la dominance de l’économie informelle est que le milieu des affaires est peu propice aux initiatives créatrices de valeur ajouté à
l’instar de la politique salariale
qui favorise des emplois rentes
au lieu du savoir et du travail. Cela
explique selon notre enquête que
les entrepreneurs cités, face à une
concurrence étrangère (nombreux privés dans l’import) à laquelle ils n’étaient pas préparée,
ont des filières d’importation afin
d’équilibrer leur comptes globaux.
Que l’on visite bon nombre d’anciennes zones industrielles (EstCentre – Ouest ou la zone de Ghardaïa) et l’on constatera que bon
nombre d’anciennes usines se
sont transformées en aire de stockage expliquant d’ailleurs le dépérissement du tissu productif où
l’industrie représente à peine 5%
du produit intérieur brut. La raison essentielle sont les
contraintes d’environnement : bureaucratie pour plus de 50%, un
système financier administré,
(plus de 90% des crédits octroyés
sont le fait de banques publiques),
un système socio-éducatif inadapté et enfin l’épineux problème
du foncier. A cela s’ajoute du fait
de l’ancienne culturelle, une méfiance vis-à-vis du privé tant local
qu’international du fait que les tenants de la rente ont peu de
perdre des parcelles de pouvoir.
Cela explique d’ailleurs ces al-
liances entre la sphère bureaucratique et certaines sphères privées
spéculatives mues par des gains
de court terme via la rente. Or le
véritable dynamisme de l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée suppose une autonomie de
décisions face aux contraintes
tant internes qu’internationales
évoluant au sein de la mondialisation caractérisée l’incertitude, la
turbulence et l’urgence de prendre
des décisions au temps réel. D’une
manière générale que représente
le secteur privé algérien dans la
sphère réelle face au chiffre d’affaires de Sonatrach qui contribue
directement et indirectement via
la dépense publique/via les hydrocarbures à plus de 80% du produit intérieur brut ? Par ailleurs,
les plus grosses fortunes en Algérie ne sont pas forcément dans la
sphère réelle mais au niveau de la
sphère informelle notamment
marchande avec une intermédiation informelle à des taux d’usure.
Ici existe des données contradictoires, le premier ministre annonçant pour 2014 37 milliards de dollars et le nouveau ministre des Finances
dans
plusieurs
déclarations publiques avant sa
nomination entre 40/50 milliards
de dollars. Selon Deborah Harold,
enseignante américaine de
sciences politiques à l’université
de Philadelphie et spécialiste de
l’Algérie se basant sur des données de la banque d’Algérie, l’économie informelle brasserait 40/50
% de la masse monétaire en circulation soit 62,5 milliards de dollars soit plus de quatre fois le
chiffre d’affaires de toutes les
grandes entreprises du FCE réunies. Ces données sont corroborées en date du 18 février 2013
par un document du ministère
du Commerce algérien pour qui
existeraient 12 000 sociétés écrans
avec une transaction qui avoisinerait 51 milliards d’euros au cours
de 2012 soit 66 milliards de dollars. Les dernières mesures, tant
des chèques que de l’obligation de
déposer l’argent de la sphère informelle obligatoirement au niveau des banques algériennes qui
sont actuellement de simples guichets administratifs, ignorent le
fonctionnement de la société algérienne. On n’impose pas par la
contrainte des mesures. Je préconise trois actions au gouvernement.
-Premièrement, la suppression de
la taxe des 7% car si cet argent
sert à dynamiser le secteur pro-
ductif, à terme, c’est plus bénéfique par l’accroissement future
de l’assiette fiscale.
-Deuxièmement un large emprunt
national sous couvert de bons
anonymes, dont les taux rémunérateurs approchent le taux d’inflation et la dépréciation du dinar
par apport aux devises fortes, devant forcément dynamiser la
Bourse d’Alger.
-Troisièmement un décret exécutif, afin de redonner confiance aux
citoyens, et éviter les erreurs des
décrets de 2005 et 2011 qui n’ont
jamais vu le jour, de séparer la
fonction bancaire et du contrôle
fiscal qui ne devra se faire
qu’après une exécution judiciaire
(cas de recyclage de l’argent de la
drogue par exemple) pour la vérification des comptes, les contrôleurs fiscaux ou service de sécurité n’ayant pas à s’immiscer dans
la gestion bancaire.
D.-En résumé, un large front intérieur regroupant tous les Algériens sans exclusive devient stratégique évitant les polémiques
stériles qui nuisent aux intérêts supérieurs du pays. Il serait souhaitable l’intervention des plus
hautes autorités du pays pour
faire entendre raison aux deux
parties. Car il est inutile que le ministre de l’Industrie via Cevital
s’attaque à la France sous tendant qu’il ya eu malversation de
part et d’autres, et dans ce cas
devant apporter des preuves tangibles, ou à un autre pays récemment comme l’Allemagne. Le capital privé national et international créateur de valeur ajoutée et
de transfert technologique doit
être démystifié et encouragé. L’Algérie est un Etat souverain, et les
potentialités existent pour maîtriser notre propre destin avant qu’il
ne soit trop tard. Il existe une loi
dans la pratique des affaires, la
discrétion ce qui ne saurait signifier manque de transparence. Le
chauvinisme n’a jamais payé dans
les relations internationales.
Comme rappelé précédemment,
le véritable nationalisme à l’avenir,
face à la baisse des recettes de
Sonatrach qui peut conduire le
pays à une cessation de paiement
horizon 2018/2020, en cas de non
changement de la trajectoire
socio-économique, supposant une
participation de TOUS, de profondes réformes structurelles, se
mesurera par la contribution de
tous les Algériens à la valeur ajoutée locale.
Dr Abderrahmane Mebtoul
environnement
La NR 5357 — Mercredi 30 septembre 2015
Les caféiculteurs d'Amérique centrale
au défi du changement climatique
, «Jusqu'à récemment, je ne croyais pas beaucoup au changement climatique. Aujourd'hui, c'est clair» : Adrian
Hernandez, producteur de café au Costa Rica, a dû se battre pour sauver sa culture après une année de sécheresse
historique.
18
INFO
EXPRESS
Energie : Poma
se diversifie
dans l'éolien
On connaissait Poma pour
ses télésièges et télécabines,
il faudra compter aussi avec
les éoliennes.
Le spécialiste français du
transport par câble, basé à
Voreppe (Isère) près de
Grenoble, a annoncé ce
mardi qu'il engageait une
diversification dans le
secteur de l'éolien terrestre.
Début de la production
en 2017
J
amais en 23 ans à la tête
de cette exploitation
nous n'avions eu un
hiver sans pluie", raconte-t-il à l'AFP lors d'une visite de ses cinq hectares situés
à une quinzaine de kilomètres
au nord de San José, à Barva de
Heredia.
Certes, la sécheresse lui a permis d'éviter cette année la
rouille du café, un champignon
se développant durant les saisons humides et chaudes de
plus en plus fréquentes ces derniers temps - autre signe du
changement climatique - et qui,
depuis trois ans, dévaste les
caféiers d'Amérique centrale.
Mais elle a failli provoquer un
autre désastre car le manque
d'eau nuit à la floraison des
plants de café et donc à la récolte.
"Il est très difficile de rester en
activité. Nous sommes passés
d'un à trois traitements fongicides par an.
Et s'il ne pleut pas, il faut payer
de grosses factures pour de
l'arrosage artificiel, ce qui revient à travailler à perte", souligne Adrian Hernandez, un
sexagénaire à la chevelure
poivre et sel.
Sur l'isthme centraméricain,
baigné par les océans Atlantique et Pacifique, le changement climatique est synonyme
d'épisodes météorologiques
toujours plus extrêmes : dépressions, ouragans, pluies intenses et sécheresses s'enchaînent, affectant l'agriculture,
explique la biologiste Rocio
Cordoba, coordinatrice régionale de l'Unité des milieux vivants et du changement climatique de l'Union internationale
pour la conservation de la nature (UICN).
S'adapter
"Nous observons des indices
montrant que le climat est en
train de changer.
Auparavant, les paysans, quand
ils semaient, le faisaient selon
les mois de l'année. Cela
rique centrale souffraient déjà
des ravages de la rouille, apparue dans la région en 2012.
Depuis cette date, 60% des
plantations de la région ont été
touchées, particulièrement sur
la côte Pacifique.
"Face à l'agressivité de la rouille
et aujourd'hui de la sécheresse,
beaucoup de caféiculteurs ont
Des milliers de
producteurs d'Amérique
centrale souffraient déjà
des ravages de la rouille,
apparue dans la région
en 2012. Depuis cette
date, 60% des
plantations de la région
ont été touchées,
particulièrement sur
la côte Pacifique.
n'existe plus désormais, les
pluies de mai débutent plus tardivement et les périodes de canicule ne correspondent plus
à celles auxquelles nous étions
habitués", ajoute Mme Cordoba. Pour cette experte, le
mot-clé est "adaptation".
Et cela commence par une
bonne gestion de l'eau. Des milliers de producteurs d'Amé-
abandonné leurs exploitations",
affirme Francisco Ayala, producteur dans les montagnes de
Tecapa Chinameca, dans l'est
du Salvador.
Dans un contexte de baisse des
cours des grains - 1,21 dollar
la livre en août, selon l'Organisation internationale du café
(OIC) - les producteurs locaux,
à l'origine d'environ 9% du café
mondial selon l'OIC, ont le plus
grand mal à faire les investissements nécessaires pour
s'adapter aux nouvelles conditions climatiques.
Les gouvernements tentent
d'apporter leur aide, financière
et technique, pour soutenir un
secteur qui emploie jusqu'à
deux millions de personnes en
Amérique centrale.
"Cela aide, mais il faut comprendre que pour affronter le
changement climatique, on
doit mener les cultures de café
de façon différente de ce qui a
toujours été fait", insiste auprès de l'AFP l'ingénieur agricole Ricardo Rodriguez, de
l'Institut du café du Costa Rica
(Icafe).
Traitements, tailles, arrachages...
"Il faut contrôler et renouveler les cultures pour avoir des
plantes en conditions optimales de production, nous
n'avons pas assez prêté attention à cela" jusqu'à présent,
admet-il.
Adrian Hernandez dit l'avoir
compris, raison pour laquelle il
parvient encore à surmonter
les difficultés.
"Cette année, j'ai déjà appliqué
deux fois des fongicides,
presque trois, parce que c'est
la seule façon de contrôler la
rouille, mais en même temps,
j'essaie d'autres variétés plus
résistantes", poursuit-il.
Mais le renouvellement des
plants de café est un processus
lent et coûteux, que tous les
producteurs ne pourront assumer, met en garde M. Rodriguez,
qui en appelle aux gouvernement et aux organismes internationaux. n
"Les premiers assemblages
des éoliennes avec les
génératrices, les nacelles et
les convertisseurs de
puissance sont prévus à
partir de 2017 en RhôneAlpes", précise Poma.
Propriété depuis 2000 du
groupe italien HTI (High
Technology Investments),
Poma va s'appuyer pour
cette diversification sur une
autre branche de ce groupe :
Leitwind.
Depuis une quinzaine
d'années Leitwind, fabrique
des éoliennes avec une
technologie développée, à
la base, pour le transport
par câble avec entrainement
direct.
Les futures éoliennes seront
fabriquées sous la marque
Poma-Leitwind.
Transport urbain par câble
Orientée depuis plusieurs
années déjà sur le marché
en croissance du transport
urbain par câble, en plus de
la montagne, l'entreprise
iséroise s'engage donc dans
un tout autre domaine.
"Nous disposons de
l'ensemble des
compétences nécessaires à
la réalisation des projets
d'infrastructures que
constituent les parcs éoliens
: l'ingénierie et la conduite
de projets,
l'industrialisation et la
fabrication, la maîtrise
d'œuvre et le montage, la
mise en service et la
maintenance", justifie Jean
Souchal, président du
directoire de Poma dans un
communiqué.
Poma emploie 938
personnes, dont 630, en
France et a réalisé en 2014,
un chiffre d'affaires de 290,6
millions d'euros.n
sport
La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015
22
USC 1 - CRBAF 1
Le Chabab méritait mieux
, Stade Zerdani-H’souna, temps
clément, affluence très
nombreuse, pelouse en bon état,
organisation parfaite.
Arbitrage de Houasnia assisté de
Boulakrinef et Tazrout
Buts : Ziad (73’) CRBAF et Belhadi
(90+2csc) USC
Avertissements : Ziad, Belhadi,
Haouche, Debih, Benchaira
(CRBAF), Si Mohamed, Merah,
Bourahla (USC)
Composition des équipes :
USC : Benbot, Hitani, Si
Mohamed, Aouf, Bourahla, Saighi
(Merah 46’), Kabari (Ouassel 74’),
Lemouchi, Chetti (Medjedoub
62’), Demen
Entraîneur : Gijui
CRBAF : Boultif, Haouche,
Mansour, Oukrif, Belhadi, Ziad
(Aouina 82’), Chouaib, Benchaira,
Boukhari, Debbih (Benchadi 85’),
Salah Salah (Bellalem 46’)
Entraîneur : Hadjar
Le stade Zerdani-H’souna a drainé une foule
record jamais égalée, les supporteurs de
l’USC arboraient en jaune, tandis que ceux
de leurs voisins déployaient des banderoles en noir et blanc. Auteurs de leur première victoire chacun, l’USC à l’extérieur
face à l’OM Arzew et le CRBAF à domicile
n L’USC a eu de la chance en égalisant en fin de partie. (Photo > D. R.)
contre le JSM Skikda, et comme attendu le
match a été très difficile pour les 2 équipes
de la wilaya d’Oum el Bouaghi. La rencontre a débuté en trombe par les visiteurs et dès la 2e minute de jeu, un tir puissant de Ziad, le gardien chaoui d’une belle
parade dévia le cuir en corner. Deux minutes plus tard, le même joueur d’un su-
perbe tir, Benbot s’interposa avec brio.
Une seule opportunité s’est présentée à la
6e minute de jeu par Lemouchi qui d’un
lobe n’a pas inquiété Boultif. Depuis, les visiteurs assiègent le périmètre des locaux et
le soumettent à un pressing soutenu. La défense locale fait tout son possible pour
s’opposer aux raids de Ziad et consorts. A
la 29’ de jeu, le défenseur chaoui Aouf intercepta volontairement le cuir de la main
mais l’arbitre ferma les yeux, ce qui a provoqué la grogne des supporteurs du
CRBAF.
A la 34e minute de jeu, le remuant Ziad
sert idéalement Salah Salah qui seul face au
gardien rata lamentablement d’ouvrir la
marque. A signaler qu’aucune action offensive significative de la part des locaux
n’est à signaler, et en dépit d’une domination des visiteurs, la première mi-temps
s’est soldée par un score vierge. Après la
pause, l’équipe locale a repris confiance
surtout avec l’incorporation de Merah qui
à la 52e d’un tir fulgurant, le cuir passa légèrement des bois gardés par Boultif.
A la 59e, un coup franc tiré par Chetti obligea Boultif à étaler toute sa classe pour
préserver sa cage.
Loin de rester les bras croisés, les visiteurs s’offrent une occasion à la 73e suite
à un joli mouvement collectif ponctué de
fort belle manière par un tir splendide de
Ziad qui ne laissa aucune chance au portier
chaoui. A la 85e, le CRBAF aurait pu aggraver la marque si ce n’est l’excès de précipitation des attaquants devant les bois du
gardien de l’USC.
Alors qu’on attendait la fin de la partie,
l’USC obtiendra un corner au temps additionnel (90+2) tiré par Merrah, le défenseur Belhadi trompa son propre gardien privant ainsi son équipe d’une victoire largement à leur portée dans cette 6e journée du
championnat de Ligue 2 Mobilis.
A. Remache
FC Porto
Brahimi intéresse Chelsea
,L'international algérien Yacine Brahimi,
sous contrat avec le FC Porto jusqu'en juin
2019, intéresse le club londonien de Chel-
sea dans la perspective d'un recrutement,
a indiqué, hier, le site italien Tuttomercatoweb.
Mondial d’athlétisme (handisport)
Les engagements définitifs des
athlètes clos
,Les engagements définitifs des athlètes
retenus pour les championnats du monde
d'athlétisme handisport, prévus du 22 au
30 octobre à Doha, prendront fin, lundi à
minuit, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne handisport (FAH).
La réunion de travail ayant regroupé, lundi
au siège de la fédération, les membres de
la direction technique nationale (DTN) et
les entraîneurs nationaux d'athlétisme, a
permis de faire un tour d'horizon sur l'état
de la préparation des athlètes, l'effectif
retenu pour représenter l'Algérie aux
joutes de Doha ainsi que le programme arrêté par la DTN pour le suivi des athlètes
jusqu'au départ pour la capitale qatarie,
prévu le 17 octobre prochain.
«Cette réunion était importante, aussi bien
pour nous que pour les entraîneurs nationaux. On a passé en revue beaucoup de
choses dont les athlètes qui auront l'honneur de représenter l'Algérie à ces joutes
mondiales, qualificatives aux Jeux paralympiques de Rio en 2016», a indiqué le
DTN, Zoubir Aichaine, qui a présidé la
rencontre.
Un engagement définitif de 15 athlètes
dont cinq filles devrait être envoyé lundi
avant minuit au comité d'organisation de
l'IPC (Comité paralympique international). Le groupe sera dirigé par neuf entraîneurs nationaux et accompagné par
quatre guides d'athlètes.
«L'effectif est arrêté conjointement avec
les différents staffs et il est pris en compte,
primordialement, le critère d'excellence,
c'est-à-dire, le podium.
Les entraîneurs énonceront des pronostics et s'engageront à les respecter», a expliqué le directeur technique national,
ajoutant que le Mondial de Doha sera très
relevé en matière de participation et de niveau.
Une fois l'effectif arrêté, les athlètes retenus bénéficieront d'un stage d'une dizaine
de jours à partir du début du mois d'octobre, selon les doléances des entraîneurs,
avant de regrouper tout l'effectif trois
jours pour finaliser le départ.
«Il ne faut rien laisser au hasard et prendre.
C'est un championnat du monde qui est un
rendez-vous à ne pas rater pour le handisport algérien, habitué à rehausser les
grands défis», a conclu le directeur technique national adjoint, Saâd Said. Etait
également présent à la réunion de travail,
le directeur des équipes nationales de la
fédération (DEN), Salim Boutebcha.n
«Malgré le recrutement de l'ancien barcelonais Pedro Rodriguez, l'entraîneur José
Mourinho souhaiterait bénéficier des services de Brahimi à l'ouverture du prochain
mercato hivernal», a encore précisé le
média italien.
Brahimi (25 ans) ancien milieu offensif du
Stade Rennais (Lgue 1 française), avait
lancé sa carrière professionnelle en rejoignant le FC Grenade en Espagne, puis le FC
Porto au Portugal. En constante progression, y compris avec la sélection algérienne, Brahimi a vu sa cote grimper en
flèche au cours des trois dernières années,
puisque le montant de sa clause libéra-
toire est actuellement de 50 millions d'euros.
Le FC Porto a accueilli Chelsea hier soir, au
stade Dragao, pour le compte de la 2e journée de la Ligue des champions. Entièrement remis de la blessure qu'il a contractée vendredi dernier contre Moreirense
(2-2) en championnat du Portugal, Brahimi fait partie du groupe retenu pour ce
match de Ligue des champions contre
Chelsea. Lors de la première journée de la
C1, Le FC Porto a fait match nul sur le terrain des Ukrainiens du Dynamo Kiev (2-2),
tandis que Chelsea a gagné face à Tel Aviv
(4-0). n
Ligue des champions
Al-Hilal hier à Alger
,La délégation soudanaise d'Al-Hilal était
attendue hier en fin de journée à Alger en
prévision de la demi-finale retour de la
Ligue des champions d'Afrique de football face à l'USM Alger, prévue samedi prochain à 20h30 au stade Omar-Hamadi, a annoncé lundi le club soudanais.
Conduite par le président du club Achref
Sid Ahmed, la délégation soudanaise a
quitté Khartoum hier à l'aube. Elle sera
composée de 35 personnes, précise la
même source.
Les responsables d'Al Hilal ont décidé de
faire le déplacement à Alger cinq jours
avant la confrontation pour s'adapter aux
conditions de jeu.
L'équipe dirigée par l'entraîneur tunisien
Nabil Kouki a opté pour l'hôtel Mercure,
situé à quelques encablures de l'aéroport
Houari Boumediene. En prévision du déplacement de l'équipe en Algérie, un membre
du club Al Hilal accompagné de deux journalistes sont arrivés lundi à midi à Alger en
prévision du match retour de la demi-finale
de la Ligue des champions africaine.
L'ancien joueur de l'USM Alger Meftah Mahieddine et deux membres de l'ambassade du Soudan à Alger étaient à leur accueil à l'aéroport Houari-Boumediene.
Au match aller disputé dimanche à Oum
Dourmane, l'USM Alger s'est imposée sur
le score de 2 à 1 grâce à deux réalisations
d'Amine Aoudia et Baiteche. L'autre demifinale opposera dimanche prochain à Lubumbashi, le TP Mazembe (RDC) et El
Merrikh (SDN).n
N
­R
La
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015
sport
en direct
le match à suivre
football
FC Porto
USMA - Al-Hilal
Ligue 2
Brahimi intéresse
Chelsea
Un Sud-Africain au
sifflet
L’USMBA solide leader
Ligue 1 Mobilis
Bonne affaire pour le CRB et le MCA
faites consécutives. Sa victime est la lanterne rouge, le RC Arbaâ. Mais la différence,
l'équipe de Medina Djedida l'a fait dans le
dernier quart d'heure.
Djamouni a ouvert la marque grâce à son
penalty transformé à la 75e minute de jeu.
Bentiba est parvenu à doubler la mise dans
le temps addition. Le derby de l'Ouest joué
entre le RC Relizane et le MC Oran n'a pas
donné de vainqueur. Les Relizanais ont
réussi à trouver le chemin des filets juste
avant la pause (41'). Toutefois à la 90e minute de jeu, le MC Oran parvient à égaliser
grâce à Larbi. Le dernier match entre l'USM
Blida et le NA Hussein Dey s'est achevé sur
le score de parité de zéro partout. Un résultat qui ne fait plus les affaires des visiteurs.
C'est d'ailleurs le premier match où le NAHD
n'a pas encaissé de but depuis le début de
la saison.
,Le CR Belouizdad a rejoint
l'USM Alger en tête du classement, à la suite de sa victoire,
acquise devant le CS Constantine pour le compte de la
sixième journée du championnat de la Ligue 1.
Face à des Constantinois en perte de vitesse, les gars de Laâquiba n'ont pas raté
l'opportunité de renouer avec la victoire.
C'est Yahia Chérif, qui a réussi à ouvrir la
marque à la 38e minute de jeu d'une jolie
tête. Au retour des vestiaires, le CSC a
donné quelques sueurs froides aux Belouizdadis. Mais ces derniers ont su rester menaçant jusqu'au bout. A la 80e minute de
jeu, le gardien Cédric parvient à repousser le penalty tiré par Bougueroua, à la
suite d'une faute commise sur Yahia Chérif.
Toutefois le keeper constantinois n'a rien pu
faire sur le coup franc botté par Fahem
Bouazza, entré en jeu dans les toutes dernières minutes (88'). Avec ce succès, le
Chabab partage désormais la première
place avec l'USMA, qui compte un match en
moins. L'USM Harrach aurait pu prétendre
se hisser en tête du classement. Manque de
chance, l'équipe s'est inclinée dans son second derby joué au stade du 5-Juillet devant
le MC Alger. L'équipe de Boualem Charef n'a
jamais réussi à revenir à la marque en dépit
du fait que le Doyen avait ouvert la marque
très tôt. En effet, dès la neuvième minute de
jeu, Aouedj, d'une jolie reprise du pied
gauche parvient à tromper le gardien Chaâl
(9'). Le jeu est resté ouvert entre les deux
formations, mais le score n'a plus bougé au
grand dam des Harrachis. Les Mouloudéens, eux, alignent leur second succès de
suite et reviennent à un point des deux leaders, l'USMA et le CRB. Le promu, le DRB
Tadjenanet a concédé, face à la JS Kabylie
son second match nul de suite à domicile.
Après l'USM Harrach, c'est le club kabyle,
qui est parvenu à prendre un point. Boulaouidet avait ouvert la marque à la 52e
minute pour les visiteurs après avoir déjoué
le hors jeu des défenseurs. Mais vingt minutes plus tard, Sayoud sert Tambeng, qui
parvient à remettre les pendules à l'heure.
Le DRBT partage après ce nul, la troisième
place du classement avec le MC Alger et
l'USM Harrach. Quant à la JSK, elle a aligné
sa troisième rencontre sans défaite en
même si elle occupe la onzième place du
Khaled M.
Résultats :
ASMO – RCA
2-0
DRBT – JSK
1-1
RCR – MCO
1-1
USMH – MCA
0-1
JSS – ESS
1-1
USMB – NAHD
0-0
CRB – CSC
2-0
Le match USMA – MOB est reporté au 13
octobre prochain
Classement
1- USM Alger
- CR Belouizdad
3- MC Alger
- USM Harrach
- DRB Tadjenanet
6- JS Saoura
7- MO Béjaïa
- ES Sétif
- ASM Oran
- CS Constantine
11- JS Kabylie
- USM Blida
13- RC Relizane
- NA Hussein Dey
15- MC Oran
16- RC Arbaâ
n Phase de jeu de la rencontre USMH-MCA. (Photo > New Press)
classement avec six points. Si la JS Saoura
reste invaincue depuis le début de la saison,
l'équipe semble faire du surplace depuis
plusieurs journées. Lundi, la formation sudiste a été contrainte au partage des points
avec l'Entente de Sétif (1-1). Pourtant, les
poulains de Simondi ont cru avoir fait l'es-
La Der
On est vraiment curieux de savoir ce qui se déroule dans
les catégories de jeunes et quel travail est entrepris par les
clubs pour qu’à l’avenir, l’Algérie ne soit pas contrainte de
former son équipe nationale à partir de l’étranger, comme
c’est le cas aujourd’hui. Il est tout à fait légitime de
s’interroger sur la prise en charge de ces jeunes qui
forcément représentent l’avenir de notre football mais
dont on n’entend presque pas parler. Tout ce qu’on sait,
c’est que ces catégories ne sont jamais présentes dans les
phases finales des compétitions africaines. Un signe
révélateur bien que les jeunes ne demandent qu’à être
sérieusement entourés pour étaler leur savoir-faire. La
sentiel en menant au score à la faveur du
but inscrit Zaïdi à la 28e minute de jeu.
Mais à deux minutes du coup de sifflet final,
Benyattou a réussi à égaliser pour l'Entente
de Sétif, pas au mieux de sa forme en ce
début de saison.
L'ASM Oran a mis fin à la série des trois dé-
Pts
12
12
11
11
11
8
7
7
7
7
6
6
5
5
4
2
J
5
6
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6
6
6
5
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6
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6
6
6
6
6
6
A voir
n BeINSport 1HD : Malmö-Real Madrid à 19h45
n BeIN Sport 11HD : Manchester UnitedWolfsburg à 19h45
Dépendance
pâte existe, ne cesse-t-on pas de crier sur tous les toits,
mais celle-ci tarde à être modelée et peut-être, elle ne le
sera jamais si on se fie à cette politique des clubs qui ne
leur accordent aucun intérêt. C’est juste s’ils courent,
tapent sur un ballon et puis c’est tout. Ailleurs, le gros du
travail se fait justement dans ces catégories qui jouissent
d’une attention particulière. Au Mali, un travail colossal se
fait en direction des jeunes qui, faut-il le rappeler, jouent
presque toujours les premiers rôles en Afrique. La
Mauritanie, dont l’équipe nationale senior vient de battre
l’Afrique du Sud dans les éliminatoires de la CAN-2017,
commence à cueillir les fruits d’un travail de longue
haleine entrepris il y a quelques années. Ce pays fera très
mal dans un proche avenir. C’est dire toute l’importance
que l’Algérie doit accorder aux jeunes pour sortir de cette
dépendance de l’Europe. Cette dépendance condamne
nos jeunes et leur ferme à tout jamais les portes de
l’avenir. La responsabilité incombe d’abord aux instances
dirigeantes de notre football qui n’agit pas en
conséquence pour sauver ces jeunes, délaissés, ignorés et
même frappés d’indifférence par des clubs plutôt soucieux
de soigner leur image que de leur accorder le moindre
intérêt.
Assem Madjid