Le bestiaire document d`accompagnement à l`attention des

Le bestiaire document d’accompagnement à l’attention des enseignants
Document réalisé par Isabelle CRENN CPAV- Animatrice Nationale OCCE
Le bestiaire document d’accompagnement à l’attention des enseignants
Animal1
Comme en réaction à l’abstraction et à l’abandon par leurs aînés de la représentation humaine, nombre d’artistes contemporains explorent
Les voies de la figuration par le truchement de l’animal. « je me sers d’animaux pour instruire les hommes » déclarait La Fontaine.
De même certains artistes peuvent aujourd’hui, à travers une iconographie animale, parler de leur époque à mots couverts et dénoncer avec humour les travers de
leurs semblables.
Ainsi William Wegman, catalogué artiste conceptuel au début de sa carrière, imprime une nouvelle direction à son œuvre lorsqu’il commence à photographier son
chien dans toutes sortes de postures qui reflètent les conventions sociales et culturelles de l’animal humain.
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Extrait de L’ABCdaire de l’Art contemporain in Flammarion
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Issu quant à lui de la sculpture minimale, Barry Flanagan choisit le lièvre comme emblème de l’équilibre et l’adopte pour totem.
Renouant également avec la satire animalière d’un Grandville, inspirées simultanément par la vélocité de trait d’un Daumier et par la bande dessinée, les sculptures
félines d’Alain Séchas invitent elles aussi à l’attendrissement.
Leur mine innocente n’en rend que plus saisissant le réquisitoire que dresse l’artiste contre la violence de son temps, qu’elle s’exerce au sein de la famille, à l’école ou
menace notre environnement.
A l’animal s’attache toujours quelque chose de l’enfance, comme le montre Annette Messager en habillant de vêtements de poupées ses premiers oiseaux empaillés.
Renvoyant à l’enfance, l’animal évoque aussi le passé de l’humanité.
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Les crocodiles et les bisons qui peuplent l’œuvre de Mario Merz relèvent de cette vision primitive.
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Dans un esprit semblable, Joseph Beuys réalise en 1974 une performance restée célèbre, au cours de laquelle il tente de « communiquer » avec un coyote, symbole
d’une Amérique révolue.
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Bestiaire au fusain par les enfants
par Pablo Picasso
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Des pistes de travail à développer dans un projet pluridisciplinaire
ORAL
Observer, décrire des animaux
Raconter, dire, lire des histoires d’animaux à travers les
contes, les mythologies en lien avec l’histoire-Géographie
(Grèce, Inde, Egypte ancienne…)
Jeux de mots : trouver quel croisement a permis la
naissance de ce nouvel animal étrange Chevrion = chèvre +
lion
En inventer d’autres.
Rechercher les expressions et locutions de la langue
française autour de l’animal (froid de canard, gai comme un
pinson...)
Créer un ABCdaire des animaux
ECRIT
Maîtrise de la langue
Inventer et rédiger l’histoire de son animal imaginaire.
Se référer au bestiaire moyenageux
(gargouilles des édifices religieux)
Créer un ABCdaire d’animaux
Jeu du cadavre exquis (un nom d’animal +
une partie du corps : un lion avec des pattes
de, canard avec des yeux de…)
Rédiger une fiche d’identité d’un animal imaginaire ou
pas. Se référer aux écrits de Léonard de Vinci
Bestiaire
EDUCATION MUSICALE
-Ecouter,
ARTS VISUELS
Pour un travail en deux dimensions :
Collectionner des images d’animaux.
Dessiner des animaux en variant les techniques, les
supports, les outils…
Chaque enfant reçoit 3 photos d’animaux. Il invente un
nouvel animal :
- par dissociation, fragmentation, division ;
- par déformation, modification, métamorphose ;
- par combinaison, association, inversion, juxtaposition.
Une photo d’animal est préalablement découpée puis
distribuée aux enfants. Ceux-ci doivent réaliser un animal
à partir du détail reçu.
Animaux « surréalistes »après avoir découpé et classé par
morceaux des images d’animaux. (Têtes, cou, pattes…)
créer un animal imaginaire.
Se nourrir aussi de la BD ( Bilal, Geluck…)
Réaliser des masques d’animaux en 2 D, voire 3D.
JEU DRAMATIQUE
Danse
découvrir, reconnaître et identifier
différents cris d’animaux.
-Affiner l’écoute pour percevoir les différentes
hauteurs des sons émis par ces animaux.
-Trouver des images de ces animaux en faisant
un montage plastique qui tienne compte de la
hauteur du cri émis par l’animal.
-Découvrir, écouter des œuvres musicales le
carnaval des animaux ; Pierre et le loup...
- Apprendre des chansons, des poèmes,
comptines sur les animaux. Cf Drôles d’oiseaux,
17 poèmes à chanter et 19 poèmes à lire. Ed.
Didier Jeunesse.
Jeux de mîmes sur les animaux (déplacements, positions,
attitudes…)
Théâtraliser des fables, danser des fables (cf les fables à la
Fontaine chorégraphie de J.Montalvo et D. Hervieu ; ballet
classique Le lac des cygnes… )
Voir aussi répertoire de rondes avec animaux (ex : Mr
l’ours réveille toi, la bourrée du crapaud…)
Document
réalisé
par Isabelle
Isabelle Crenn- Conseillère
Pédagogique
Animatrice
NationaleCRENN
OCCE
-
Sciences et vie de la terre
Le monde du vivant
Etablir une fiche d’identité à partir
d’observations
Locomotion, nutrition, croissance
CPAV- Animatrice Nationale OCCE
Le bestiaire document d’accompagnement à l’attention des enseignants
Des situations de démarrage :
Un musée personnel, un musée de classe
- collectionner des représentations d’animaux les plus variées, animaux réels ou imaginaires :
 Images tirées de magazines, photographies réalisées par les élèves (en variant les prises de vue et l’échelle des plans: gros plan), cartes postales, diapositives,
affiches, timbres, vignettes, publicités, reproductions d’œuvres, dessins…
 figurines, jouets, peluches, marionnettes, moulages, appelants ou leurres, objets …
 Dessins d’observation, d’imagination
- Rassembler des albums, des textes, des poésies, des chants, des œuvres musicales, des appeaux…
- Utiliser les élevages déjà présents dans les classes et s’appuyer sur ce musée pour déclencher des situations plastiques.
- Etablir des classifications qui tiendront compte de différents aspects comme:
Plumes, poils, corne, laine, fourrures, aile de papillon, carapace d’insectes, de crustacés, peau de serpent, os, coquillages, écailles …
De même pour les aspects physiques, scientifiques, géographiques…
Les animaux de notre planète
- Dessiner, peindre, modeler, tailler, sculpter, mouler, assembler/coller, estamper, photographier, filmer,…A partir de l’observation d’animaux vivants ou de
reproductions, d’animaux familiers, de compagnie, féroces, sauvages, exotiques, volants,…
Les animaux fantastiques
-
Varier des situations conduisant les élèves à inventer, créer des animaux extraordinaires, issus d’un environnement donné comme :
 Une situation insolite « au fond de l’eau », « sur la lune, dans le silence et l’apesanteur…j’ai rencontré… »
 Un « bêtecédaire » d’animaux « valise »qui donnerait :
A comme araîtruche + fiche d’identité et définition. Exemple : animal qui a la tête recouverte de plumes et le corps velu. Se nourrit de viande et vit dans les mers
froides. C’est un ovipare. En chercher d’autres : le crocopin, le girafien…
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 Animaux/Animots croisés : créer un animal imaginaire en utilisant plusieurs animaux ou différentes parties du corps de chacun par une technique de son choix
(découpage, collage, dessin, modelage…)

Léonard de Vinci conseille, pour donner à un dragon une apparence naturelle, de prendre « la tête du mâtin ou du braque, les yeux du chat, les oreilles du
hérisson, le museau du lièvre, le sourcil du lion, les tempes d’un vieux coq et le cou de la tortue ».
Il s’agira en fait, lors de ces réalisations, d’utiliser des opérations plastiques simples telles que :
Transformer, associer, dissocier, fragmenter, diviser, déformer, modifier, combiner, inverser, juxtaposer des éléments de façon inhabituelle lors d’un travail en 2 ou 3
dimensions.
Les œuvres d’artistes
En s’appuyant aussi sur les œuvres de la liste officielle, l’animal, à travers la peinture, la photographie et la sculpture, sera déclencheur de nombreuses pistes de
travail :
-
L’art pariétal : dessiner, peindre sur pierre, roche, galet, papier chiffonné…en utilisant des pigments…
La « vache-paysage » de Samuel Buri, 1979 projetée sur un format grande échelle permettra de décalquer le contour pour ensuite servir de support aux
productions des élèves (collages, dessins…) qui auront travaillé sur le thème de la vache.
Elle pourra aussi devenir sculpture à partir d’une structure métallique (fil de fer ou grillage) et pâte à papier ou bandes plâtrées.
Les chapiteaux des églises romanes de notre patrimoine pourront conduire les élèves à réaliser un bas relief en plâtre ou permettre d’autres moulages
miniatures. Cf. l’iconographie médiévale.
photographies d’animaux de la ferme, du zoo, du cirque…cf. l’œuvre de Yann Arthus-Bertrand. Travailler sur le cadrage, la lumière…
le cinéma : découvrir les premières vues Lumière sur les animaux, quelques documentaires, et œuvres de fiction : Le Cirque de Ch. Chaplin, La Belle et la bête et
autres animaux dans le cinéma d’animation pour produire des courts-métrages dans un de ces domaines cinématographiques. (cf. filmographie) à l’aide d’un
camescope numérique, caméra, appareil photo numérique.
Réaliser des affiches de films, des story-boards.
Fabriquer des jeux optiques qui créent l’illusion du mouvement : folioscope (fleep-book), thaumatrope, zootrope…qui mettraient en scène des animaux.
-
La littérature de jeunesse, poésie, fables, contes et légendes (cf. bibliographie) nourrira aussi l’imaginaire des élèves pour enrichir leurs productions
plastiques.cf les Editions Rue du monde, Didier-Jeunesse…
Les expressions et locutions de la langue française pourront être traduites plastiquement en variant supports, outils et médiums
On veillera pour toutes ces pistes à proposer de réelles situations-problèmes rendant l’enfant acteur de ses apprentissages, créatif et autonome dans une
approche sensible.
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Quelques expressions et locutions par thème :
Quand les poules auront des dents
- Poule mouillée
- Se coucher comme les poules
- Avoir la chair de poule
- Etre un papa poule
- Tuer la poule aux œufs d’or
- Une poule n’y retrouverait pas ses petits
Du coq à l’âne
-
Vivre comme un coq en pâte
-
Se lever au chant du coq
-
Etre rouge comme un coq
Un froid de canard
-
Etre un canard boiteux
-
Marcher en canard
-
Glisser comme l’eau sur les plumes d’un canard
Sur le plancher des vaches
-
Etre une peau de vache
-
Manger de la vache enragée
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Etre dans une période de vaches maigres
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Etre une vache à lait
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Pleuvoir comme vache qui pisse
Une fièvre de cheval
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Monter sur ses grands chevaux
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Etre à cheval sur les principes
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Ne pas se trouver sous les sabots d’un cheval
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Avoir un cheval de bataille
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Ne pas être un mauvais cheval
-
Miser sur le bon cheval
Sans thème particulier :
-
Temps de chien
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S’entendre comme chien et chat
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Coup de bélier
-
Reprendre du poil de la bête
-
Copain comme cochon
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Prendre le taureau par les cornes…
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et en inventer d’autres !
Créer des calligrammes : en utilisant différentes polices de caractère: recherche sur ordinateur, imprimer, agrandir, reproduire, découper, assembler.
-
dessins à l’ordinateur à partir d’un logiciel de type « Kid pix » précédés par des croquis sur papier.
En associant dessin et écriture.
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Animal et 7ième Art
En s’appuyant sur les films inscrits dans la programmation Ecole et Cinéma, on ne manquera pas de travailler sur des extraits en tissant aussi des liens avec la
littérature lorsqu’il s’agira d’une adaptation.
Les premières vues Lumière « le déjeuner du chat », « La petite fille et son chat » (que l’on peut trouver dans Petit à petit le cinéma, chapitre « les
enchaînements » : félins (petits et grands) collection Eden Cinéma du Scéren/CNDP)
Savourer les premières représentations d’un animal familier et replacer ce « mini documentaire » dans son contexte historique (la naissance du
cinématographe). Cf. aussi les premières chronophotographies d’animaux de Etienne- Jules Marey (1890), toujours dans ce même DVD.
Où se déroule la scène ?
Que raconte t-elle ?
Où se situe la caméra ?
Est elle fixe ou mobile ? (suit- elle l’animal dans ses déplacements ou au contraire est-ce le chat qui entre et sort dans le champ de la caméra ? A quoi le voiton ?)
Expliquer alors ce rythme lent.
Imaginer la scène tournée aujourd’hui.
Comparer ensuite avec Le Chat de Chris Marker (DVD Petit à petit le cinéma)
L’Homme qui rétrécit de Jack Arnold, notamment l’extrait qui montre le chat cherchant à attraper le héros du film qui a rapetissé
.
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Comparer les deux situations en analysant les valeurs de plans utilisés par le réalisateur, les mouvements de caméra (qui n’existaient pas en 1895).
Montrer comment le réalisateur a voulu filmer ce chat et quel effet il déclenche chez le spectateur.
Aborder les effets spéciaux en lien avec les premiers trucages de Georges Méliès
Voir ensuite comment le chat est considéré dans Goshu le violoncelliste de Takahata et comment il est filmé.
Goshu le violoncelliste de Takahata Isao
cf dossier in A&E n° http://animeduc.occe.coop/spip.php?article198
Ostensibles ou discrets, les animaux peuplent en nombre l’œuvre du réalisateur japonais. Sa démarche se distingue fondamentalement des productions disneyennes,
tant sur le fond que sur la forme. Ici la présence de figures animales est porteuse d’un léger décalage de point de vue, d’une forme de chaleur, d’intimisme. Chaque
animal a une existence propre : même lorsqu’ils parlent et possèdent certains caractères anthropomorphes, ils ne pensent et n’agissent jamais à la manière des
humains.
La nature très attachante des animaux de Goshu le violoncelliste est le résultat d‘un soin tout particulier apporté à la description de leur comportement, témoignant
ainsi de l’importance accordée à la représentation de leur personnalité et répondant aussi à toute une tradition du folklore japonais dans lequel l’animal occupe une
place de choix.
La symbolique japonaise du chat :
A l’origine, venus de « l’empire du matin calme »au début du 7ième siècle, les chats japonais (neko) ont longtemps été appelés « les messieurs venus de Corée ».Les
chats mâles au pelage de trois couleurs, nommés « mikeneko », sont considérés comme porte-bonheur aux yeux des japonais. Il est à noter aussi que dans de
nombreuses légendes mettant en scène des chats revenants (bake-neko), on raconte que, parvenus à un âge avancé, ces derniers peuvent parler comme des
humains.
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La Belle et la bête de Jean Cocteau
Travailler sur les scènes où apparaît le Magnifique (cheval qui transporte La Belle chez La Bête).
Comment est-il filmé ? Où est placée la caméra ?
Repérer les angles de prise de vue (à hauteur, plongée, contre-plongée), les valeurs de plans (plan général, plan d’ensemble, plan moyen, plan américain, plan
rapproché, gros plan, très gros plan).
Que signifient-ils ?
Qu’apprend t-on alors de cet animal ?
Noter l’importance de la lumière, des éclairages.
Trouver tous les indices visuels et sonores pour définir l’atmosphère qui s’en dégage.
Proposer ensuite une étude comparative avec le cheval qui apparaît dans Le Cheval venu de la mer de Mike Newell.
http://www.bnf.fr/documents/biblio_artiste_animal.pdf
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Arts Visuels
Compétences devant être acquises en fin d'école maternelle
Être capable de :
- adapter son geste aux contraintes matérielles (outils, supports, matières) ;
- surmonter une difficulté rencontrée ;
- tirer parti des ressources expressives d'un procédé et d'un matériau donnés ;
- exercer des choix parmi des procédés et des matériaux déjà expérimentés ;
- utiliser le dessin comme moyen d'expression et de représentation ;
- réaliser une composition en plan ou en volume selon un désir d'expression ;
- reconnaître des images d'origines et de natures différentes ;
- identifier les principaux constituants d'un objet plastique (image, œuvre d'art, production d'élève...) ;
- établir des rapprochements entre deux objets plastiques (une production d'élève et une reproduction d'œuvre par exemple) sur le plan de la forme, de la couleur, du sens ou du
procédé de réalisation ;
- dire ce qu'on fait, ce qu'on voit, ce qu'on ressent, ce qu'on pense ;
- agir en coopération dans une situation de production collective.
Compétences à acquérir en fin de cycle 2
Être capable de :
- utiliser le dessin dans ses diverses fonctions (expression, anticipation, enregistrement) ;
- expérimenter des matériaux, des supports, des outils, constater des effets produits et réinvestir tout ou partie des constats dans une nouvelle production ;
- combiner plusieurs opérations plastiques pour réaliser une production en deux ou trois dimensions, individuelle ou collective ;
- produire des images en visant la maîtrise des effets et du sens ;
- décrire et comparer des images en utilisant un vocabulaire approprié ;
- établir des relations entre les démarches et procédés repérés dans les œuvres et sa propre production ;
- reconnaître et nommer certaines œuvres d'artistes et les mettre en relation les unes par rapport aux autres (voir listes nationale et académique)
Compétences à acquérir en fin de cycle 3
Être capable de :
- utiliser le dessin dans ses différentes fonctions en utilisant diverses techniques ;
- réaliser une production en deux ou trois dimensions, individuelle ou collective, menée à partir de consignes précises ;
- choisir, manipuler et combiner des matériaux, des supports, des outils ;
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- témoigner d'une expérience, décrire une image, s'exprimer sur une œuvre ;
- identifier différents types d'images en justifiant son point de vue ;
- réinvestir dans d'autres disciplines les apports des arts visuels.
Avoir compris et retenu :
- les points communs et les différences entre les pratiques de la classe et les démarches des artistes ; repérer ce qui les distingue et ce qui les rapproche ;
- identifier et nommer quelques références (œuvres, personnalités, événements...) à partir des œuvres de la liste nationale ; pouvoir les caractériser simplement et les situer
historiquement.
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