L`HOMME QUI AIMAIT L`ECOLE - Lycée Français de Singapour

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L`HOMME QUI AIMAIT L`ECOLE - Lycée Français de Singapour
LFS MAGAZINE, n°1, Juin 2015
LFS MAGAZINE
2 SGD
Au pr of it du
GH
L'actualité et
la vie du LFS
par des
élèves du LFS
Au sommaire de ce
numéro
:
- L' homme qui aimait
l' école. Entretien avec
Bernard Pujol, Proviseur du
LFS.
- L' extension du lycée,
un chantier titanesque.
- Le baccalauréat, mode
d' emploi.
- Plantu à larencontre
des lycéens.
- La sécurité, l' affaire de
tous.
- La restauration, un
challenge quotidien.
- Vie scolaire et
harcèlement.
- L' Asie, une terre
d' aventure à l' époque
coloniale : une
exposition à revisiter.
- Les tournois sportifs :
retour sur la natation à
Shangaï , le basket à KL.
- Le Walkaton, grand
rassemblement de la
communauté du LFS.
- Notre Proviseur dans
les médias.
- A vous de jouer !
Retrouvez jeux et
blagues en dernière
page.
Bonne lecture !
L'HOMMEQUI AIMAITL'ECOLE
Rencont r e av ec Ber nar d puj ol ,
PROv iseur du LFS
Proviseur au Lycée Fr ançais de Singapour depuis 2013,
Ber nar d Puj ol nous par tage ses impressions et son expér ience
lBer nar d Puj ol, Proviseur du L FS
Lorsque le Proviseur parle de son métier, on est frappé par
l?engouement dans sa voix, la foi en l?École dans son regard. Sa mission
de proviseur, Bernard Pujol l'envisage comme le rôle ?d?un chef
d?orchestre et d?un entraîneur?, celui qui saura créer l?harmonie entre
les professeurs, les élèves, et les parents. Mais aussi celui qui entraînera
tout le monde vers l?objectif du LFS : l?excellence et la diversité.
Cette diversité, c?est ce que M. Pujol admire le plus au Lycée Français
de Singapour, qui a la chance d?instruire des ?enfants assez
exceptionnels, qui sont à peu près bons partout?. Passionné par tout ce
qui fait la vie de l?école et le développement de ses élèves, il ne manque
pas une occasion de les découvrir sous différents aspects. Il encourage
la diversité des activités pour toujours alimenter le projet du LFS, et
transmettre cette ambition aux élèves. M. Pujol ne favorise aucunement
le sport, le rugby, et se dit même ?très attiré par les choses qu?[il] ne
connaît pas?, comme le projet musique. Cette diversité est primordiale
aux yeux de notre Proviseur, qui est ainsi prêt à ?investir du temps et de
l?énergie dans tous les projets qui ont du sens pour les enfants?. Des
projets comme le Walkaton, qu?il décrit comme un des événements qui
aident les élèves à réfléchir plus sur la condition des enfants défavorisés,
et à "se battre pour eux". Cette diversité fait grandir les élèves et fait la
particularité du LFS. C?est d?ailleurs ce que M. Pujol voudrait qu?on
retienne du Lycée.
Tout ce travail d'organisation et de fonctionnement de l?école est
essentiellement regroupé dans le rôle du proviseur. Bernard Pujol nous
confie que son travail lui prend tout son temps, et qu?il n?a
malheureusement que peu de temps pour sa famille et pour le rugby. En
complément de son activité à l?école, il collabore avec l?Ambassade de
France, et participe à des évènements extérieurs comme la
commémoration franco-allemande, et parfois même à titre personnel. Il
veille aussi à ce que l?école soit investie dans des projets qui
promeuvent la culture française, comme le festival ?Voilah !? qui se
tient à Singapour du 4 mai au 21 juin 2015. Quelques minutes plus tard,
il confie regretter un peu avoir si peu de temps pour le sport, et surtout
le rugby, qu?il qualifie de ?passions dévorantes?. Il nous rassure
cependant avec un sourire : son travail le passionne complètement, et
M. Pujol ajoute : ?la culture, la formation que j?ai reçues, les
proviseurs avec lesquels j?ai travaillé, m?ont appris à être investis à
100% dans mon métier?. Il reste ainsi ?pleinement satisfait? de ce qu?il
fait. M. Pujol trouve la beauté de son travail dans l'intergénérationnel,
c?est a dire l'évolution des petits vers des plus grands. ?On se rend bien
compte de ce que l?éducation fait que les gens changent un petit peu et
deviennent des adultes, c?est beau et c?est ce qui nous fait travailler?.
Cette relation humaine fascine M. Pujol, qui se dit ?heureux de voir les
élèves tous les matins, de les voir heureux d?être à l?école, heureux de
voir les professeurs?.
Il qualifie son parcours jusqu?au rôle de proviseur de ?série
d?accidents, des hasards de la vie?. À l?origine professeur d?EPS et
joueur de rugby, M. Pujol a été joueur de haut niveau, puis entraîneur,
avant de rencontrer un chef d?établissement qui lui a soufflé l?idée de
devenir proviseur. ?Je me disais pourquoi pas?. Plus d?hésitation,
concours passé et réussi, avec le rêve de ?changer l?école ou le monde?.
Au début, M. Pujol devient proviseur adjoint dans le nord de la France,
dans un lycée énorme et ?difficile?. De ce premier poste, il retient le
parcours d?un élève en difficulté. En 3ème technologique, perdu, écarté
du système classique et sans grand espoir, il a fini par passer un
baccalauréat professionnel, et a trouvé sa voie. Là, il a compris qu?il
fallait travailler, s?est investi, et aujourd?hui ?il doit être dans une
grande entreprise, avoir un super salaire et on a oublié qu?il a dû
passer par une sorte de voie de garage de l?enseignement?. Il a réalisé
pendant ces années que ?pour les élèves comme pour les parents,
l?école jouait un grand rôle, c?était un ascenseur social, elle apportait
des repères : et c?est là ou l?école française prend tout son sens.? Pour
M. Pujol, la beauté du métier, le plus gratifiant, c?est aussi de voir des
gens se réaliser, et de constater que l?École peut sortir un enfant d?une
situation difficile, et leur apporter des valeurs qui les aident à se
construire en tant qu?adultes. Après cette première expérience et
d?autres du même type, notre Proviseur a eu l?opportunité de partir à
l?étranger, en Afrique du Sud et à Buenos Aires. Après quelques années
suivantes au Ministère en France, il a rejoint le LFS il y a de cela un an
et demi. Pour lui, ce parcours, dans toute sa richesse, il le doit beaucoup
aux rencontres qu?il a faites : un père amateur de rugby, un professeur
d?EPS qui a cru en lui et qu?il a ?admiré?, ?deux proviseurs
exceptionnels? et avec lesquels il a travaillé.
Enfin, nous abordons le parcours que suivra le LFS dans le futur. M.
Pujol espère sincèrement qu?il n?y aura pas de grands changements au
Lycée Français, même si la tâche sera plus difficile pour ?le chef
d?orchestre qui sera là, parce que l?orchestre sera plus grand.? Il veut
conserver ?un des fondements de cette école, une école où les enfants
sont heureux?. C?est d?après lui le rôle des adultes de faire vivre
toujours ce bonheur, cette activité dans l?école. Mais surtout, notre
Proviseur tient à ce que le ?bel outil? qu?est l?école, ?soit toujours pour
vous, les élèves?.
L'ACTUALITE
2
Quel chant ier !
T ous les jours,
vous entendez les
Le Nouveau
Chiffres...
murs trembler, les fenêtres vibrer...
Mais quel est le donc ce chantier qui
vous casse les oreilles? Depuis deux
ans déjà, le LFS travaille sur un projet
d?extension afin d'accueillir plus
d?élèves. La construction du nouveau
campus est encadrée par Laurence
Bigot, chargée par le conseil exécutif
du Lycée de mener à bien ce projet.
Chantier
en
-Taille du campus actuel:
24000m²
-Taille du noveau campus:
30000m²
-Place restante in fine:
10 000m²
-Taille totale du Lycée in fine:
54000m²
C?est en juillet 2013 que les plans sont
enfin approuvés et que le Lycée
acquiert alors les autorisations
nécessaires pour débuter le chantier.
Divisé en trois phases, le nouveau
campus a pour but de rendre l?école
primaire et maternelle entièrement
-Capacité du Lycée actuel:
2000 élèves
- Capacité totale à la fin des
travaux : plus de 4000 élèves
Maquette du futur lycée
A q u o i d ev o n s-n o u s n o u s
at t en d r e d an s l e
n o u v eau cam p u s (p h ase
1 )?
-3 blocs uniquement composés
de salles de classe (du CP
au CM 2)
-1 bloc administratif
(actuellement en E300)
-1 bloc essentiellement ludique
dans lequel nous pourrons
trouver les directrices du
primaire, une salle de
musique et enfin, une salle
de répétition, danse et
théâtre
-1 bloc avec cantine, BCDI et
nouvel amphithéâtre de
600 places (l' amphithéâtre
actuel en fait moins de
200)
-1 gymnase (situé sous le
nouveau terrain)
-1 piscine (semblable à la
piscine actuelle)
Toutes les installations
extérieures sont donc
doublées!
autonomes.
La première phase (actuellement en cours)
correspond à la construction d?une nouvelle
école primaire. Elle sera normalement
terminée pour la rentrée 2015 ou au plus tard,
pour décembre de la même année;
La deuxième phase, qui débutera par la suite,
aboutira à la construction d?une nouvelle école
maternelle qui se trouvera à la place des
actuels préfabriqués;
La troisième phase, pour laquelle il restera un
tiers du terrain, demeure encore floue et
toujours
ouverte
aux
discussions.
Laurence
certaines
Bigot a accepté de répondre à
de
nos
questions?
Enor a Boudier : ?Tout d?abord, quel est votre
rôle dans ce chantier??
L . B. : Je suis ?project manager?. Cela
signifie que je dois coordonner tous les corps
de métiers et les demandes du Lycée, engager
une équipe de projets, sélectionner le
constructeur et coordonner les autorisations
au niveau des autorités à Singapour. Puis,
depuis le début du chantier, je dois superviser
Emplacement du LFS sur le site de l'URA
le projet et suivre sa progression pour être sûre
que l?on reste dans les délais et les coûts.
Enfin, je dois faire tous les changements qui
sont demandés régulièrement par la Direction
pédagogique.
En effet, ce professeur de technologie travaille,
accompagné d?élèves de 1ère et depuis un an
déjà, sur un projet parallèle au chantier. Ce
projet, divisé en deux parties, consiste à
modéliser le nouveau campus de deux
manières différentes.
Emma Rota: ?Comment
construction d?un chantier??
La première des deux parties a pour but
d?aboutir à la réalisation d?une maquette 3D du
nouveau campus. Modélisée sur ordinateur
grâce à plusieurs logiciels, dont SolidWorks,
c?est avec grande précision que cette maquette
a été réalisée : chaque salle de classe, couloir,
porte et fenêtre ont été créés dans les moindres
détails. Afin de pouvoir visiter l?école
virtuellement, différents parcours vont être
établis, parcours variant en fonction de la
personne sélectionnée : quel chemin
empruntera une infirmière dans le nouveau
campus? Où passera un enseignant se rendant
dans sa classe? Un cuisinier? Une nouvelle
famille? Aujourd?hui disponible sur le site du
LFS, cette maquette 3D a été jugée par
beaucoup comme étant un vrai travail de
professionnel. Et si cette maquette 3D devenait
réalité ? La suite de ce projet, qui consiste à
créer une maquette réelle, est prévue pour cette
année. Futurs architectes, à vous de jouer!
s?organise la
L . B. : Il faut regrouper les demandes des
équipes pédagogiques, et faire des statistiques
de progression. Suite à cela, l?école doit faire
appel à un architecte et signer des
autorisations
avec
le
gouvernement.
Contrairement à la France, il faut, à
Singapour, de nouvelles autorisations tout au
long du projet. C?est ainsi que la construction
du chantier s?est arrêtée durant plusieurs mois
cette année, en raison d?un refus des
autorités."
Madame Bigot a pu également nous confier les
problèmes majeurs rencontrés :
les
autorisations du gouvernement, la complexité
du projet en général, la technique et, dans
certains cas, la météo.
Dans un second temps, nous avons eu la
chance d?interroger M. Vayre, qui a pu nous
apporter de précieuses informations.
Vue aérienne du chantier prise en janvier 2015
L'ACTUALITE
3
Le BACpour l es nul s
Cette année, 111 élèves passeront le bac au L FS. M ais quel est donc cet examen qui inquiète professeur s et élèves ? Dans cet ar ticle, infor mations, témoignages et
statistiques qui, nous l?espérons, vous instr uiront sur le BAC.
Avec l?aide de Mme Valmy, secretaire des examens,
nous avons pu recueillir un maximum d?informations
pratiques et intéressantes. Commençons par le
commencement : les sujets du bac nous viennent tout droit de
Montpellier, académie à laquelle le LFS est rattaché. Ils sont
amenés par la valise diplomatique et rangés dans les coffres
de l?Ambassade de France, ?en parfaite sécurité? ajoute Mme
Valmy. Puis ils sont distribués au lycée.
Il faut savoir que depuis 4 ans, la dématerialisation des
copies à corriger a été instaurée dans la
zone. Comment cela fonctionne?
Laissons la parole à Mme Valmy : ?Il
s?agit de scanner les copies du BAC,
puis de les relier au serveur Viatic que je
gère, pour enfin les re-distribuer
anonymement à des professeurs afin
qu?ils les corrigent?. Cette pratique a
permis de réduire le budget du bac, mais
cependant demande une organisation
plus importante pour l?administration.
C?est le LFS qui s?occupe de cette tâche
et qui est le point de ralliement de tous
les lycées Francais de l?Asie Pacifique.
statistiques? nous confie Mme Bouhier. Et Mr Alviz
d?ajouter qu?un ?programme annuel de révisions est très
utile?.
Finalement, les professeurs laissent 15 jours de révisions
autonomes aux élèves. ?Mais on reste à leur écoute pour les
aider, surtout que 20 chapitres à réviser, ça fait beaucoup en
SPH?.
Pas de doute possible, les professeurs portent leurs élèves
jusqu?au bout.
Au fait, le saviez-vous ? la
visioconference est une méthode qui a
été introduite assez récemment en 2013.
Elle permet de faire passer à certains
élèves des oraux dans les langues qui ne
peuvent pas être évaluées sur place. Fini
les vieilles méthodes !
Finalement, Mme Valmy nous a fait part
de son ambition pour les résultats cette
année. ?Un challenge pour sûr !?.
Rappelons que l?année dernière le taux
de mentions était de 93/100 avec
48,8/100
de
mentions
très
bien.
Et les profs dans tout ca ? Leur rôle ? Leur attentes ?
Ecoutons Mr. Alviz et Mme Bouhier.
Ils sont chacun activement préoccupés par le travail et la
progression de leurs élèves. ?rien de plus normal pour un
professeur de s?assurer que les élèves sont bien préparés et à
l?aise?. Alors par où commencer ? ?Ce serait bien de finir le
programme déja !? avoue Mme Bouhier. En parallèle, les
professeurs proposent aux élèves une variéte d?outils de
révision : des séances d?AP revisions, des fiches de
méthodologie, des annales, des synthèses de cours? ?En ES,
on revoie également les économistes et les études de
Et le rôle des professeurs dans le processus du bac ? Plus
besoin de se déplacer pour les copie. Les professeurs sont
amenés à se déplacer pour faire passer les oraux (TPE, TP
? ) Par ailleurs, les professeurs se consultent régulièrement
pour discuter des cas des élèves, ?comme vous discutez de
nous en fait?, plaisante Mr Alviz.
On s?approche de la fin du programme et donc du début du
BAC, c?est aussi un soulagement.
Les chiffres, l?administration, les professeurs?
C?est bien beau tout ca, mais les élèves qu?en pensent-ils ?
Nous avons récolté les points de vue de plusieurs volontaires.
Cours, leçons, fiches, méthodologie sans oublier l?angoisse,
ça fait un paquet de choses à prendre en compte pour
UNDESSINATEURA LA RENCONTREDES LYCEENS
Plantu, le célèbre dessinateur et caricaturiste du
journal Le Monde au LFS ! Ce fut un honneur de recevoir
cette célébrité de la caricature, proche des victimes des
attentats de Charlie Hebdo. Pendant une heure nous avons
assisté à une conférence à la fois passionnante, instructive
et drôle. Cet artiste engagé est aussi un grand défenseur
de la paix, engagement à travers ses nombreuses
caricatures aussi bien satiriques, qu?émouvantes. Il nous a
aussi expliqué les dangers et risques que vit un artiste
engagé au quotidien, selon les lois et restrictions des pays.
l?examen. Alors comment évaluer le stress sur une échelle de
1 à 10 ? ?Entre 6 et 7 à peu près? d?après Maxime et Clara,
élèves de S. ?Environ 3? d?après Nicolas et Baptiste élèves
de ES, ?mais ca va vite changer avec le troisième trimestre?.
?10 perso? selon Camille, élève de L. Malgré ces différences,
les élèves de S et ES se sont mis d?accord sur un point :
l?angoisse provient surtout du post-bac, des conditions
d?entrée aux écoles. ?Finalement le bac, c?est surtout une
étape? dit Nicolas de ES. Cependant Camille ajoute ?en L, on
sait souvent déja ce qu?on veut faire, il faut juste assurer
l?exam !?
Au niveau de l?ambiance des
classes, les élèves confirment le
soutien
et
l?entrainement
préparatoire des professeurs. De
plus chaque élève prend l?examen
au sérieux donc les classes sont
attentives. Mais cela ne suffit pas
toujours, le travail personnel en
autonomie inclut une part
importante de révisions. A ce
moment-là, à chacun sa méthode
personnelle. ?Les fiches sont
essentielles, dit Clara, surtout face
au programme imposant de SVT
et SPH?. ?ça permet aussi
d?apprendre
à
rédiger
intelligemment et efficacement?.
Les professeurs le conseillent
régulièrement
:
pour
l?organisation, les fiches, c?est top
! Les élèves assurent que travailler
chez soi peut être démotivant, ?du
coup le CDI, c?est pas mal?
d?apres Baptiste. Une dernière
remarque, Maxime et Baptiste
indiquent qu?il existe des cours très bien faits sur internet
pour approfondir ou s?autoévaluer, donc si vous avez une
minute n?hésitez pas à laisser facebook de coté.
Top chrono ! il vous reste 4 jours. Et pour les autres, vous
pouvez admirer vos camarades stresser, si c?est pas cool ca !
Mais attention, un jour se sera sûrement votre tour.
Mouhahaha !!!
Merci à toutes les personnes que nous avons interviewées...
et bon courage aux candidats !
LAVIEAULYCEE
4
LASECURITE.... Pour quoi ?
L a sécur ité est un aspect qui ne peut en aucun cas être négligé dans un établissement scolaire, et a for tior i dans un
lycée fr ançais à l?étr anger. A Singapour, le L FS est le symbole même de la Fr ance et de sa culture : il est une proie
facile et symbolique aux yeux de potentiels ter ror istes. I l ser ait ir responsable de le laisser sans sécur ité.
Heureusement, ce n?est pas le cas, loin de là. Le LFS
emploie plus de 15 gardes, dirigés par deux superviseurs
et par le chef de la sécurité qui est le Proviseur lui-même.
Magali Dubergey, l?un des deux superviseurs, a accepté
de répondre à toutes nos questions portant sur notre
sécurité au lycée.
Jay Hathir amani : ?Quel est l?effectif du personnel ayant
des responsabilités sur la sécurité de l?établissement??
M agali Duber gey : ?Les 360 employés, car la sécurité est
l'affaire de tous. Mais le LFS emploie plus de 15 gardes,
dirigés par deux superviseurs et par le chef de la sécurité
qui est le Proviseur lui-même. Magali Dubergey, l?un des
deux superviseurs, a accepté de répondre à toutes nos
questions portant sur notre sécurité au lycée.
Jay Hathir amani : ?Quel est l?effectif du personnel ayant
des responsabilités sur la sécurité de l?établissement??
M agali Duber gey : ?Les 360 employés,indirectement. En
effet, chacun est responsable de sa sécurité. Nous avons
en revanche recours à 15 gardes, et deux superviseurs.?
J.H.: ?Quels sont les points sur lesquels vous comptez
améliorer le système de sécurité du lycée??
M .D.: ?Sur l?aspect de sûreté, nous avons actuellement
plusieurs caméras très bien placées, mais sur un vieux
système, que nous souhaitons donc renouveler?
J.H.: ?Quels problèmes avez-vous rencontré au cours de
votre carrière au LFS??
M .G.: ?A part quelques histoires de vols entre élèves, il y
a peu de problèmes d?intrusion, et cela en raison du
contrôle rigoureux des entrées au LFS par les gardes.?
J.H.:?Pensez-vous que le système singapourien garantit
en lui-meme une sécurité ??
M .G.: ?Singapour est un tout petit état: il est plus facile
de contrôler 6 millions de personnes ici que 60 millions
en France. Dès l'immigration, les immigrants et les
voyageurs sont rigoureusement contrôlés. De plus, les
lourdes peines que peut prononcer le gouvernement
dissuadent de nombreux criminels de passer à l?action.?
J.H.: ?En dehors du LFS, pensez-vous que les familles
francaises doivent prendre des mesures de sécurité
supplémentaires à la suite des incidents de Charlie
Hebdo??
M .G.: ?Prendre des mesures supplémentaires, non. Rester
vigilant, oui, en particulier lors de voyages dans les pays moins
développés dans la région.?
Meme si le système singapourien est un des systèmes les plus
fiables du monde au niveau de la sécurité, il ne faut en aucun cas,
en tant que francais expatriés, oublier que nous sommes le
symbole de notre pays et une cible évidente pour d?éventuels
terroristes locaux. De plus, chacune des familles francaises ici à
Singapour va, ou a déjà, voyagé dans les pays environnants. Les
pays de la région sont cependant des pays beaucoup moins
fiables sur le plan sécuritaire : ces familles sont donc d?autant
plus vulnérables à des attaques terroristes.
Le but de cet article n?est néanmoins pas de vous faire peur, mais
de vous faire prendre conscience des mesures de sécurité mises
en place au sein du Lycée afin de protéger la communauté
éducative, ainsi que les familles.
ATabl e!
L e L FS est un établisement impor tant, et chaque j our il
faut nour r ir 2 500 élèves et quelques 300 employés. L a
cantine j oue un role essentiel dans la vie du lycée et dans
celle des élèves. Ce domaine, pr ésent dans les études
quotidiennes, de la mater nelle à la fin du collège est
victime de nombreuses r umeur s et stér éotypes affectant
son image et sa r éputation. Afin de br iser tous ces clichés
et d?approfondir nos connaissances, nous avons
inter viewé M r. Jean-L ouis Winkel sur son métier.
Savez-vous vraiment qui il est ? Vous ne le voyez jamais, et
pourtant il occupe un poste central dans la vie du
lycée.Responsable du service de restauration au LFS, Mr
Winkel commence son service tôt le matin à 6h30. Il consulte
ses emails, afin de s?informer d?éventuels problèmes. Puis,
Mr. Winkel et son équipe s?occupent notamment de la
préparation des plats, ?les repas doivent être chaud à
l?arrivée des premiers élèves.? La préparation des repas est
un long processus. En effet, il faut plus de quatre heures pour
parvenir à satisfaire les besoins de tous les élèves.
Ensuite, Mr. Winkel nous a expliqué les responsablités à
assumer lors de son service. Il doit veiller à la sécurité de son
équipe, à la sienne ainsi qu?à celle des élèves. Effectivement,
de nombreux risques se présentent et, parmi ceux-ci on
retrouve les coupures blessures en tout genre et les brûlures.
Bien qu?ils soient rares, ces accidents peuvent néanmnoins
êtres dangereux. ? On touche du bois? dit Mr.Winkel, car la
seule blessure depuis des années fut une coupure nécessitant
3 points de suture. De plus, la sûreté des étudiants est aussi
une responsabilité importante. En effet, il faut gérer la qualité
des plats mais aussi les locaux. Dans certains cas, par
exemple pour les élèves allergiques, il est autorisé d?apporter
une gamelle .
De nombreux élèves qualifient la nourriture de la cantine
comme une alimentation malsaine, pré-preparée et
industrielle. Ces clichés sont heureusement faux ! La
nourriture provenant de Sodexo est constituée uniquement de
produits basés sur une alimentation saine et variée. ?Pour
raison de sûreté, précise-t-il, les produits importés de Chine
sont très limités?, et la repartition des menus est basée sur
une alimentation equilibrée. Les élèves ont souvent
l?impression que la nourriture de la cantine n?est faite que des
plats rechauffés. Or toute la nourriture qui provient de
Sodexo, arrive sous forme semi-finie et la plupart des
ingrédients arrivent separément. Effectivement, tout est
préparé dans la cuisine centrale, où les plats sont faits en
integralité au sein de la cantine et non pas dans une chaine
industrielle.
Finalement, nous avons abordé le sujet de l?attitude des
élèves avec Mr.Winkel. D?après son témoignage, l?attitude
des élèves s?est beaucoup ameliorée. Les etudiants, surtout
ceux qui mangeaient a la caféteria, étaient à l?origine de sa
fermeture il y a maintenant quelques années, Notamment à
cause du non-respect du lieu et du personnel. ?L?autonomie
c?est le respect de l?autre?, ajoute Mr.Winkel, ce qui
explique la mise en place de sanctions et d?un staff plus
attentif à l?attitude des élèves.
La cantine du LFS est un lieu d?échange et de partage où se
réunissent de nombreux étudiants d?horizons différents
autour d?une nourriture saine et équilibrée. La gestion du self
nécessite une multitude de prises de responsabilités avec par
exemple Mr.Winkel a qui de nombreuses tâches importantes
et diverses sont confiées. Sans lui ainsi que toute son équipe
et Sodexo, nous n?aurions pas cette variété de produits à
portée de mains et, pour cela, nous l'en remercions !
LAVIEAULYCEE
5
Har cel ement et v ie scol air e : deux cont r air es ?
L a vie scolaire est composée de 11 sur veillants et de 2 CPE, M r. Vignaux et M r. Plichar d. I ls sont sous la responsabilité hiér archique de M me Zbaïr i la Proviseure adj ointe, et de M r
Puj ol, le Proviseur. I ls sont en char ge de toute la discipline du lycée et notamment des problèmes de harcèlement.
Les surveillants ont de
nombreuses tâches différentes, qui vont
de la gestion des conflits à
l?encadrement
d?une
salle
de
permanence, en passant par la
circulation des informations. Cependant,
la tâche principale d?après Nordine, un
surveillant, est d?aider les élèves. Ils
sont aussi le premier lien entre les
professeurs et les élèves et ont pour
mission de rester neutres entre les deux.
Un surveillant a très fréquemment un
contrat de trois ans et change
d?établissement ensuite ou même de
travail.
D?après
Mr.Pujol,
les
surveillants doivent avoir de l?autorité
sans être trop distants des élèves pour
qu?ils puissent toujours se confier à eux.
Le Proviseur pense aussi que le métier
de surveillant est un métier très fatigant.
Les surveillants sont peu en contact avec
le Proviseur et le Proviseur adjoint, ils
ne les voient que lorsqu?il y a des
informations urgentes à faire passer.
Une élève interrogée nous dit qu?elle
pense que la vie scolaire est ? hostile,
on a l?impression d?être agressé
lorsqu?on y va.?. Nordine réagit et
trouve que c?était exagéré, mais que
certain surveillants pouvaient répondre
un peu sèchement parfois. Souvent la
fatigue joue un rôle d?après Nordine. Mr
Vignaux, lui, pense que le mot ?agressé?
est exagéré. Il pense aussi que cela
dépend des émotions des surveillants.
Il peut arriver que la vie scolaire soit
confrontée à des problèmes de
harcèlement. Le harcèlement, qu?est-ce
que c?est ? D?après le dictionnaire, c?est
?un enchaînement des agissements
hostiles à une personne dont la
répétition affaiblit psychologiquement la
victime?. Il peut y avoir plusieurs motifs
de harcèlement, tels que la couleur de
peau, la religion, le genre ou la
sexualité. Une élève a acccepté de
répondre a notre interview. Elle avoue
timidement
s?être
fait
harcelée
longtemps l?année dernière. Le motif ?
on la traitait ?d?intello?, sous prétexte
qu?elle était trop axée sur le travail,. Au
début elle n?y faisait pas attention. Les
quatre harceleurs ont commencé à
l?insulter et à la frapper de temps en
temps. Elle pleurait souvent en rentrant
de l?école. On aurait pu pensé que son
grand-frère l?aurait aidé, mais il n?en
était rien. Elle dit elle-même :?C?est un
cauchemar, je me fais harceler à l?école,
et quand je rentre chez moi, mon frère
prend le relais.? Ses amies, une majorité
de filles, s?éloignent de ces malfaiteurs
qui leur font peur. L?école est là pour
aider les élèves, mais elle a peur de se
confier à la vie scolaire. Cette histoire
réelle montre à quel point le monde est
cruel. Il est donc nécessaire d?aller se
plaindre si vous vous faites harceler,
toute une équipe est engagée pour cela à
l?école.
Rest r ospect iv e
UneIDEE, UNECl asse, uneAVENTURE...
Depuis Septembre 2014, les élèves de secondes de l?option L ittér ature et Société, aidés par M me L e Guen-Oucham, professeur de fr ançais, et M me L emaignen,
professeur d?histoire-géogr aphie pr éparent leur proj et : r éaliser entièrement une exposition pr ésentée au Lycée Fr ançais de Singapour.
Cette exposition, L?Asie une terre d?aventure à l?époque
coloniale, a été présentée au public du 10 au 12 Mars 2015.
Les élèves, une fois les groupes constitués, se sont
rapidement mis au travail : Quels sujets aborder?
Les sujets portent sur les éxpéditions réalisées par les
aventuriers de cette époque en passant par le Mékong, les
fumeries d?opium ou encore les plantations en Indochine.
des trois jours, les secondes ont accueilli leurs parents pour
une cérémonie de clôture avec un petit buffet bien mérité !
Les élèves ont réussi à surpasser leurs peurs afin de rendre
ce projet réalisable. Ils ont d?ailleurs été agréablement
surpris par le résultat final. Cette exposition a aussi permis
de développer leur esprit critique..
La recherche des informations, des documents
iconographiques et la vérification de la fiabilité des sources
fut la phase qui a demandé le plus de temps. Le sujet, un peu
ancien, a compliqué les recherches. Une fois les données
nécessaires récoltées, il a fallu les trier, les organiser, les
mettre en forme et bien sûr, soigner la mise en page sur
Publisher. Les moments d?échanges entre les élèves ont été
des moments importants pour assurer la cohérence entre les
sujets. Un des points les plus compliqués fut d?imaginer le
rendu final, alors que la mise en page a été faite sur un
écran. Ainsi l?affiche sur la remontée du Mékong, de deux
mètres de haut était une véritable surprise lorsque nous
l?avons découverte chez l?imprimeur! Le samedi 8 Mars, les
élèves étaient tous au lycée pour mettre en place l?exposition
et ce n?est qu?à ce moment là qu?ils ont pris conscience de
l?ampleur
et
de
la
qualité
du
résultat.
Les visites guidées se sont enchaînées, individuellement, par
groupe ou encore par des classes accompagnées de leur
professeur.
Les visiteurs ont été impressionnés par le travail minutieux
et professionnel des élèves. Ainsi, les secondes ont accueilli
plus de 500 élèves dans leur magnifique exposition. A la fin
Plaquette de l'exposition , réalisée par les élèves de l'option LFS
RETROSPECTIVE
6
Lechampionnat Asie- pacif iquedenat at ion
Apr ès le succès phénoménal des deux premières éditions du Championnat Asie-Pacifique de Natation à K uala L umpur puis à Shanghai, l?équipe du L FSingapour a
assisté du 8 au 12 avr il 2015 à la troisième édition de ce championnat à Shanghai. Cette compétition spor tive a r éuni cette année 340 nageur s venus de 10
établissements différents : Séoul, Ho Chi M inh Ville, Phnom Penh, K uala L umpur, Jakar ta, Sydney, Hanoi, Singapour, Hong-K ong et Vientiane, dans une ambiance
extr aor dinaire et un espr it d?équipe hor s du commun.
Début du voyage le mercredi, sur le
parvis du lycée où l?équipe s?est réunie pour
prendre un bus pour l?aéroport, un avion en
destination de Shanghai et enfin un bus les
déposant vers minuit dans l?une des 108
familles d'accueil, ayant pour la plupart
elles-mêmes des enfants nageurs.
Après une courte (mais bonne) nuit de
sommeil, un bol de céréales et les
encouragements des familles, les athlètes se
sont rendus au LFShanghai où les attendaient
le premier jour les épreuves de 100m brasse,
50 dos et 50 libre le matin, suivies des relais
4x50m 4 nages et des finales l?après-midi
avec une pause déjeuner d?une heure.
L'équipe de natation du LFS
Au cours des trois autres jours ont eu lieu de
nombreuses épreuves, quasiment toutes
gagnées pour les hommes par Ma et Achille
de Hongkong et par Adélaïde et Nicole pour
les dames, dans leurs catégories d?âge.
Pour le LFS, Tim a rapporté le plus de
médailles d?or et Justine en a rapporté 6 en
argent. L?équipe du LFSingapour est arrivée
officiellement troisième du championnat
derrière Hong Kong et Shanghai, ce qui est
excellent pour une équipe qui a été créée il y a
deux ans seulement...
Le samedi soir, l?école de Shanghai a organisé
une fête dans le hall de l?école où tous les
nageurs se sont retrouvés et ont fait la fête
ensemble, avant de rentrer chez eux pour
certains, visiter Shanghai pour d?autres et se
préparer aux dernières épreuves du dimanche
pour tous.
Dimanche, après la course des coaches, les
relais 8x50m libre, et une seconde remise des
médailles, les délégations se sont séparées
après un dernier au-revoir et un touchant
hommage à Camille Muffat, nageuse
française décédée dans un crash d?hélicoptère
en mars.
La délégation de Singapour prit avec regret le
chemin du retour, emportant les souvenirs de
la magnifique expérience qu?elle venait de
vivre.
Le LFS A l a conquet e de nouv eaux t er r ains
L es équipes AES Basket ont fait un voyage au Lycée Fr ançais de K uala L umpur pour disputer un tour noi du 27 au 29
M ar s 2015. Trois équipes (U15 et U17) sont ar r ivées aux 6eme, 5eme, 4eme places. Une première par ticipation pour le
L FS. Ambiance.
Départ pour 7 heures de route jusqu?au gymnase
brûlant du Lycée Français de Kuala Lumpur. Après une
attente interminable dans les embouteillages de Kuala
Lumpur, les joueurs de 15 à 17 ans ont participé aux trois
jours de compétition intensive de Basket. Au programme :
StreetBall, Basketball et concours de lancers francs. Deux
joueurs du groupe 1 U17 ont également eu l?opportunité
d?interviewer l?un des trois coachs présent à l?événement :
Monsieur Tantely Rahobisoa (professeur de technologie au
LFS et coach).
Le LFS U15 se classe 6ème de la compétition, après avoir
joué au total 4 matchs contre le LFS U17, les français de
Kuala lumpur et les asiatiques venant du lycée Tenby
Penang de Malaisie.
? Le but des U15 était d?affronter la difficulté physique et de
jouer avec les plus grands. Je voulais qu?ils produisent un
jeu d?equipe, même si le resultat n?avait pas d?importance.
Finalement ils ont gagné contre l?équipe LFS 2 et cela était
un objectif à atteindre, pour eux et pour moi. Ils ont fait
beaucoup de progrès?, explique Monsieur Tantely
Rahobisoa
Les U17 (groupe 2) se sont eux classés à la 5ème
place après avoir été battus par les garçons du lycée de
Taylor. Le groupe 1 U17 quant à lui est arrivé en 4ème
place, après avoir perdu en demi-finale contre le LFKL. Le
coach nous livre son analyse : ? Il y avait deux équipes U17,
c?était au final une bonne performance, car pour l?équipe
1U17, cela s?est joué à très peu, au point de se retrouver en
finale. Nous avons préféré faire trois équipes avec moins de
joueurs par équipe, de manière à faire jouer tout le monde,
comparé aux autres équipes. On savait que cela allait être
difficile de jouer à sept, car il y a un moment où le physique
allait faire la différence, alors que les autres équipes étaient
15. Pour la finale et demi-finale cela s?est donc joué sur le
physique et le mental?.
La finale s?est disputée entre le LFKL et Penang. Au
streetBall, le LFS U17 groupe 1 est arrivé 2eme contre le
LFKL. Et M.Rahabisoa de faire un bilan avec ses joueurs :
?Je pense que les joueurs n?ont pas vraiment eu l?habitude
de jouer ensemble, et du coup le positionnement a posé
problème ; les joueurs ont manqué de vivacité sur le
terrain.?
Une équipe pénalisée aussi par le manque de compétition,
car il y a peu de matchs joués au LFS, où le sport est centré
sur le rugby, le football et la natation. Le basket ne fait que
commencer ici, alors qu?à Kuala Lumpur le basket est le
sport prédominanant. C?est un sport qui doit faire sa place
au
LFS.
Des résultats un peu décevants, certes, pour les joueurs,
mais qui montrent tout de même une bonne performance
pour une équipe encore peu expérimentée. Rendez-vous est
pris l?année prochaine !
RETROSPECTIVE
7
On aide en s'amusant au Lf s
Comme tous les ans, le fameux Walkathon s?est tenu le 11avr il au LFS, à l?initiative du Gr oupe Humanitair e. Composé de 40 bénévoles, génér alement des par ents d?élèves du
lycée, ce gr oupe a pour but de pr oposer des pr ojets aux élèves pour les sensibiliser à la pauvr eté en Asie. Il soutient huit associations : Réact en Indonésie, Kr ousar Thmey
et Les Enfants de Klang Leu, Blue Dr agon au Vietnam, Les Our sins aux Philippines, Couleur s de Chine en Chine, La Roue de Secour s en Inde et Student Advisor y Centr e à
Singapour .
moins d?attente aux inscriptions, notamment
grâce au nouveau système de pré-inscription,
les activités de plus en plus variées, un
nombre plus importants de t-shirts pour les
coureurs, ainsi que la gourde offerte ce qui a
fluidifié la distribution de l?eau.
Le Walkathon 2015 a accueilli plus de 2
700 personnes pour 1 250 coureurs, et le
Groupe Humanitaire a récolté environ 50
000 SGD de fonds. Ce bel évènement,
devenu depuis longtemps un rituel au LFS,
consiste à sponsoriser un coureur et à
donner plus ou moins d?argent suivant le
nombre de tours que la personne réalise.
D?après
Mme
Valérie
Candes,
vice-présidente au Groupe Humanitaire
depuis janvier 2015, les coureurs ont
?explosé le compteur? avec 14 870 tours.
Plusieurs activités sont proposées lors du
Walkathon avec l?aide des enseignants,
des parents et des élèves : concerts,
activités sportives, atelier tatouage, pose
de vernis à ongles, de mèches de couleurs
dans les cheveux? Autant de stands
permettant aux âmes généreuses de
participer au projet humanitaire. Le
Walkathon c?est aussi une grande vente de
livres d?occasion, de DVD, des articles
d?épîcerie fine. Cette année, pour la
première fois, une Flash Mob s?est invitée,
et les participants ont dansé sur Happy de
Pharrell Williams sur une chorégraphie
réalisée par une enseignante du primaire.
C?est un bel hommage pour le groupe
Humanitaire.
Cependant, le Walkathon ne se réalise pas
tout seul. En plus des 40 bénévoles
Les points à améliorer, car il y en a toujours,
sont un démarchage de sponsors plus anticipé,
ce qui est déjà en route, un fléchage mieux
positionné pour guider les participants à
travers les différents endroits. Au niveau du
Groupe Humanitaire, Mme Valérie Candes
espère un peu de stabilité, car cette année les
équipes ont beaucoup changé. Par conséquent,
il y a eu un travail supplémentaire à fournir
pour reprendre les dossiers.
habituels du Groupe Humanitaire, environ 80
autres bénévoles, professeurs, parents et
jeunes sont venus prêter main forte pour la
cafeteria, le comptage de tours et bien
d?autres choses encore. Les sponsors sont un
autre aspect indispensable à cet événement.
Le Groupe a quelques fidèles tels que la
Sodexo ou encore Le Petit Dépôt, mais les
autres sponsors sont à démarcher. Mme
Valérie Candes trouve cette étape ?stressante
car il faut vite trouver de l?argent?. Le
démarchage pour le Walkathon 2015 a
commencé en décembre 2014, et pour le
Walkathon 2016, le Groupe Humanitaire a
déjà entamé la course aux sponsors depuis le
mois d?avril !
Chaque année, l?organisation s?améliore :
not r e pr ov iseur dans l es gr ands
medias
A l?occasion des 25 ans de l?AEFE
(Agence pour l'Enseignement Français
à
l'Etranger),
de
nombreuses
manifestations ont été organisées à
Paris, au siège de l?Agence, au cours
desquelles se sont retrouvés les
proviseurs des Lycées Français à
l?étranger.
LCi-dessus, les bénévoles du GH et les ci-dessous les coureurs
C?est précisément ce thème qu?a traité
notre Proviseur dans l?émission 7
milliards de voisins sur RFI.
Accompagné du proviseur du Lycée
français Blaise Pascal d?Abidjan,
Noëlle Delhomme, d?un lycéen du
Lycée français grec d?Athènes, Orion
Chatziargyros, et d?un ancien élève des
Lycées français de Kuala Lumpur et de
Bogota, Vincent Sciandra, Monsieur
Pujol a évoqué la vie d?un Proviseur
d?un Lycée Français à l?étranger : la
concurrence
avec
les
lycées
anglo-saxons à Singapour, la part de
l?anglais au LFS (lycée français de
Singapour), l?impossibilité faite aux
Singapouriens d?intégrer le système
français, la pression scolaire et
l?excellence du LFS, les nombreux
projets et les activités proposées, les
frais de scolarité et les bourses au LFS .
En Avril 2015, le journal le Monde a
publié un article sur l?effervescence
cyber-éducative dans les établissements
français à l?étranger. Notre Proviseur,
Monsieur Pujol, évoque la place de
l?informatique au LFS et de son «
usage réfléchi ». Il parle aussi de l?aide
précieuse du spécialiste Thierry
Karsenti, chercheur au Canada sur les
technologies de l?information et la
communication en éduction, pour
améliorer l?utilisation de ses outils au
LFS.
JEux et bl agues
8
mot s cr oises
Ver t ical :
1) Habitat naturel des élèves commençant par -e2) Tu n?as pas le droit de le sortir en cours et pourtant tu le
fais.
3) Dès que tu rentres chez toi, tu vas dessus.
4) M atière qui consiste à répondre à des questions sur la
vie, la mort, la religion ...
Hor izont al :
A) Deuxième habitat naturel des élèves beaucoup plus
agréable.
B) Ces individus t?observent en cours, même de dos.
C) Les élèves les redoutent, en particulier les « surprise » .
D) M atière qui se résume en une seule règle: « quand tu
crois avoir compris, alors tu n?as pas compris »
Tr ouv er ez- vous l echemin pour ar r iv er au cent r edu l aby r int he?
Quel ques char ades :
1) M on premier se trouve dans une
année.
M on second est un prédateur de la
savane.
M on tout est une généralité.
2) M on premier est le contraire de
?sur?
M on second est une partie d?un bâteau
M on troisième est un organe.
M on tout est au fond de l?eau
BLAGUES
- Les hommes intelligents, dit un professeur de
philosophie, sont toujours dans le doute. Il n' y a
que les idiots pour être affirmatifs.
Un élève questionne:
- Vous êtes sur de ce que vous avancez là ?
- Certain, fait le professeur?
Une jeune fille assez belle et vêtue de façon un peu
provocante entre dans une salle d' examen pour
passer un oral. L' examinateur bégaye quelque peu
en lui proposant un sujet.
quand même un peu).
- Très bien. Alors, à l' année prochaine
La jeune fille lui répond le regard en dessous :
La maîtresse demande à Toto :
- "je sais pas "
Le professeur lui demande alors :
- Je vous propose un autre sujet, ou un rendez-vous
?
- Douze bouteilles de vin à 5 euros chacune,
combien ça fait ?- A la maison, ça fait 3 jours,
m' dame.
- Oh ! Je préférerais un rendez-vous (en rougissant
Ont participé à l' élaboration de ce journal, les secondes de Littérature et
Société : Hugo (dessinateur), Thomas, Trevor, Rémy, Brad, Romane,
Anaï s, M artin, Alexandre, Camille, Enora, Jay, Eliot, Nathan, Emma, Loic.
Rédactrice en chef : M me Le Guen-Ouacham
M ise en page : M me Lemaignen

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