Volume 10 numéro 2 - Automne 2014
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Volume 10 numéro 2 - Automne 2014
Journal de l’École de technologie supérieure Vol. 10 N˚ 2 Automne 2014 | Hiver 2015 10 RECHERCHE François Brissette Ambrish Chandra Zbigniew Dziong Ali Gharbi 5 INNOVATION Le Quartier de l’innovation a maintenant son directeur général ENTREPRENEURSHIP Lancement des bourses d’entrepreneurship BDC 6 FORMATION CONTINUE L’ÉTS devient le plus important fournisseur de formation continue sommaire MOT DU DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS Vol. 10 N˚ 2 Automne 2014 | Hiver 2015 Aux portes d’une nouvelle décennie en couverture Dans le cadre du 40e anniversaire de l’ÉTS, une œuvre luminocinétique interactive a été inaugurée le 29 septembre dans le tunnel reliant les deux pavillons de l’École. Toute bonne chose ayant une fin, comme le veut l’adage, DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS 14 15 16 Centech Idénergie commercialise son hydrolienne de rivière 20 l’heure viendra, au printemps prochain, de ranger les confettis et autres accessoires festifs, après avoir souligné, avec un enthousiasme légitime, le 40e anniversaire de l’École. Mentionnons entre autres les bannières à l’effigie du 40e pavoisées dans le quartier depuis un bon moment, ainsi que plusieurs moments forts ayant marqué l’événement avec panache, dont la journée de célébration du 29 septembre dernier, l’exposition historique sur l’ÉTS et la création d’une installation lumino cinétique spectaculaire dans le tunnel qui relie les deux principaux pavillons, dont vous avez un aperçu en page couverture de ce numéro. Profitons donc de l’occasion qui nous est offerte ici de remercier les centaines d’étudiants, partenaires de l’industrie, élus, donateurs et autres acteurs de la communauté de l’École qui ont célébré cet événement phare avec nous. Aujourd’hui, l’ÉTS cogne à la porte d’une nouvelle décennie. Au rythme où évoluent les technologies qui sont au cœur de nos activités, on peut penser, sans crainte de se tromper, que les prochaines années nous réservent des surprises et des percées de taille. Dans l’intervalle, les activités de l’École se sont poursuivies avec une intensité qui ne s’est pas démentie tout au long de l’automne, comme en font foi les pages qui suivent. Entre autres articles d’intérêt dans ce numéro, une plongée dans l’univers de quatre chercheurs qui nous présentent leurs travaux et une revue des performances estivales des clubs étudiants, qui ont continué d’impressionner cet été en s’illustrant dans de nombreuses épreuves. Également à lire, les dernières nouvelles au sujet de la création des Bourses d’entrepreneurship BDC, des nouvelles chaires ÉTS, du chantier de la Maison des étudiants et du Service du perfectionnement. Et tandis que nous avons encore les confettis sous la main, j’en profite, à l’approche des fêtes de fin d’année, pour vous souhaiter, en mon nom et en celui de toute l’équipe de L’ÉTS@3600, un très Joyeux Noël et une Bonne Année 2015! DES NOUVELLES DU RÉSEAU ÉTS 23 Antoine Landry DES NOUVELLES DU FONDS DE DÉVELOPPEMENT 25 Grande Fête du 40e 3 Le 40e à l’ÉTS Une installation luminocinétique sur le campus 4 Damien Silès, premier directeur général du Quartier de l’innovation 5 Lancement des bourses d’entrepreneurship BDC 5 L’ÉTS devient le plus important fournisseur de formation continue 6 7 L’ÉTS reçoit le prix Patrimoine commercial Une reconnaissance prestigieuse L’ÉTS joint le réseau Écolectrique 8 8 Où en sont nos chantiers? DÉVELOPPEMENT DURABLE 9 Outiller l’ingénieur de demain RECHERCHE François Brissette Un nouveau paradigme en hydrologie Ambrish Chandra Pour une électricité de qualité Zbigniew Dziong Gérer le trafic jusque dans le nuage Ali Gharbi Prévoir l’imprévisible Six nouvelles chaires ÉTS et un renouvellement Subventions de recherche 10 11 12 13 L’ÉTS de l’École de technologie supérieure. une constituante du réseau de l’Université du Québec. 360º estL’ÉTSuneestpublication ISSN 1715-8850 Rédaction Olivier Audet, Emmanuelle Berthou, Chantal Crevier, Brigitte Dion, Manon Lamoureux, Sébastien Langevin Rédactrice en chef Manon Lamoureux Poste-publications canadiennes Numéro de convention 40064135 Photos ÉTS, Lino Cipresso, Gilbert Duclos Ont collaboré à ce numéro Mathieu Bergeron, André Bisson, Brigitte Boucher, Éric Germain, Alexandre Goulet Infographie Lorraine Cusson Information École de technologie supérieure 1100, rue Notre-Dame Ouest Montréal (Québec) H3C 1K3 Tél. : 514 396-8445 [email protected] www.etsmtl.ca Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : École de technologie supérieure, Fonds de développement de l’ÉTS 1100, rue Notre-Dame Ouest, Montréal (Québec) H3C 1K3 22 L’ÉTS L’ÉTS 77N˚ 22|2| Printemps 360 Vol. Vol. 9N˚N˚ Automne2012 2012 2013 360º º Vol. |Printemps Benoit Dorais, Sylvie Beauchamp, Yves Bolduc, Pierre Dumouchel et Aref Salem Grande fête du 40e Le 29 septembre, plus d’un millier d’étudiants, employés et invités ont participé aux activités de la Grande fête du 40e de l’ÉTS. Yves Bolduc, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science; Aref Salem, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal; Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest; et Sylvie Beauchamp, présidente de l’Université du Québec, ont tour à tour souligné l’important chemin parcouru par l’École depuis 40 ans et le rôle crucial que celle-ci joue aujourd’hui dans son quartier, sa ville et dans tout le Québec. Au départ, l’ÉTS était une expérience-pilote de cinq ans visant à déterminer si des programmes créés pour des diplômés de techniques physiques étaient pertinents. Aujourd’hui, plus de 17 000 diplômés plus tard, l’École offre une centaine de programmes de 1er, 2e et 3e cycles à plus de 8000 étudiants. Le directeur général, Pierre Dumouchel, a félicité les étudiants membres des clubs et regroupements, précurseurs de la réputation de l’École à l’échelle internationale. Le ministre Bolduc a d’ailleurs discuté avec plusieurs membres de clubs étudiants, dont ceux de la voiture à faible consommation d’essence Evolution (photo). L’ÉTS est maintenant considérée comme une référence dans le milieu universitaire québécois et c’est largement attribuable au dévouement de l’ensemble des employés ainsi qu’à la confiance des partenaires industriels et employeurs de stagiaires. Grâce au système de stages coopératifs, ce sont plus de 1000 entreprises qui accueillent chaque année près de 3000 stagiaires. En 40 ans, les étudiants de l’École ont réalisé 40 000 stages. Par ailleurs, près de 75 % des activités de recherche de l’École sont réalisées en collaboration avec l’industrie. La Grande fête du 40e a également été l’occasion d’inaugurer officiellement l’exposition L’ÉTS : 40 ans d’histoire ainsi que Le circuit de Bachelard, une installation luminocinétique originale dans le tunnel reliant les pavillons de l’ÉTS que le public peut admirer en tout temps. | L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 3 Le 40e à l’ÉTS Une installation luminocinétique sur le campus Parmi les activités et festivités soulignant le 40e anniversaire de l’ÉTS cette année, l’École a inauguré le 29 septembre Le circuit de Bachelard, une installation que l’on peut admirer dans le tunnel reliant les pavillons principaux de l’ÉTS. L’œuvre, en apparence composée simplement de tubes en acrylique et de quincaillerie en acier, est le fruit d’une collaboration entre les membres d’une équipe de création composée d’ingénieurs, d’artistes et de designers, dirigée par les professeurs Ghyslain Gagnon, du Département de génie logiciel et des technologies de l’information de l’ÉTS, et Jean Dubois de l’UQAM. «Quand on nous a confié le mandat d’animer le tunnel, il aurait été facile de créer quelque chose qui répond strictement au besoin. On aurait pu par exemple installer des plaques de verre givré avec un rétroéclairage de couleur. On a plutôt choisi d’ajouter une perspective : celle d’imager une dualité entre la raison et l’imagination. Montrer que ce qui est purement pratique – des tuyaux, de la quincaillerie – peut devenir intéressant, ludique, artistique. On souhaite stimuler le côté créatif des étudiants. C’est extrêmement important dans une société dont le développement passe par l’innovation», a expliqué Ghyslain Gagnon, professeur au Département de génie logiciel et des technologies de l’information et membre de l’équipe de création. Ghyslain Gagnon, Jean Dubois, Katherine Ste-Marie, Jean-Philippe Côté et Sébastien Rompré Dès le début, les membres de l’équipe de travail ont voulu réaliser une œuvre interactive et évolutive. Aussi, les flux lumineux qui animent le tunnel peuvent-ils être modifiés par le simple souffle des usagers. L’équipe souhaite que les étudiants s’approprient l’installation et proposent des projets visant à enrichir l’expérience des marcheurs qui empruntent le tunnel. Par exemple, les étudiants pourraient ajouter des capteurs de position afin de rendre l’éclairage plus interactif, ou encore des hautparleurs diffusant un contenu sonore... Ils pourraient créer des applications pour téléphone intelligent, de nouveaux effets lumineux, etc. Les possibilités sont infinies. « Le circuit de Bachelard défie nos attentes esthétiques en nous rappelant que l’innovation, autant scientifique qu’artistique, n’est pas toujours facile à percevoir. L’œuvre ne comporte ni cadre, ni socle, ni matériaux nobles. On nous donne plutôt à voir un ensemble d’éléments électrotechniques d’usage courant se transformant de manière inusitée en motifs décoratifs. On perçoit qu’une chose semblant banale peut devenir le terreau qui mènera à de grandes innovations qu’on ne remarque pas toujours au premier coup d’œil. » - Jean Dubois La création de cette œuvre fait partie intégrante d’un projet de recherche, financé par le programme Appui aux arts et technologies médiatiques du Fonds de recherche du Québec - Société et culture, dans le cadre d’une collaboration entre les professeurs Gagnon et Dubois. Dans ses recherches, Jean Dubois s’intéresse aux installations médiatiques et au contre-emploi des nouvelles technologies. Sa méthode de travail implique souvent des collaborateurs de milieux aussi divers que le génie électrique, le design, les sciences humaines, l’architecture, le cinéma, etc. 4 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 Lorsqu’est venu le temps de baptiser l’œuvre, les concepteurs ont voulu faire un clin d’œil au cheminement intellectuel du philosophe Gaston Bachelard (1884-1962) qui a su entrelacer des idées avant-gardistes abordant autant les rouages de la raison que ceux de l’imagination, contribuant ainsi à inspirer aujourd’hui une société marquée profondément par la créativité. Aujourd’hui, ils peuvent être fiers d’avoir réalisé une œuvre aussi artistique que pédagogique! | voir PHOTO En page couverture Appui financier ÉTS Appui aux arts et technologies médiatiques du FRQSC Fonds de développement durable de l’AÉÉTS Regroupement stratégique en microsystèmes du Québec (ReSMiQ) Conception Ghyslain Gagnon, professeur, ÉTS Jean Dubois, professeur, École des arts visuels et médiatiques, UQAM Sébastien Rompré, étudiant, ÉTS Jean-Philippe Côté, étudiant, ÉTS Katherine Ste-Marie, designer d’environnement Sébastien Langevin, agent d’information, ÉTS Remerciements Olivier Bacon, Marc-André Carbonneau, Marin David, Jacques Desharnais, Stéphane Pierre, Chantal Cyr, Club Éclipse, Noël Giguère, Javier Beltran-Galindo, Anick Légaré, Gilles Fontaine, Lysianne Soucy, Magdalena Stanescu Données techniques Composition : Ruban à diodes électroluminescentes, tubes en acrylique, quincaillerie en acier Résolution : 2827 pixels DEL RGB 24-bit Longueur (tuyau) : 141 mètres Contrôle : 8481 canaux DMX512 Consommation (100 % intensité, blanc) : 2035W @ 12V Damien Silès, directeur général du Quartier de l’innovation. Damien Silès premier directeur général du Quartier de l’innovation Le Quartier de l’innovation (QI), cet écosystème lancé en mai 2013 par l’ÉTS et l’Université McGill visant à accroître le potentiel de créativité de la métropole, a désormais son premier directeur général en la personne de Damien Silès. « Nous sommes ravis d’accueillir M. Silès, qui se démarque dans le milieu montréalais depuis de nombreuses années, notamment en matière d’innovation sociale, a affirmé le président du conseil d’administration, Jean-Pierre Desrosiers. Reconnu pour son style de gestion performant et novateur et ses qualités de rassembleur, nous sommes persuadés qu’il saura mobiliser les forces qui permettront d’assurer le succès du QI et d’en faire un acteur incontournable au Québec, au Canada et sur la scène internationale. » Formé en commerce international, Damien Silès a fondé la Société de développement social de Ville-Marie en 2008, organisme dont il était également directeur général avant de se joindre au QI. De 2002 à 2008, il a été directeur du membership et des ventes à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Il a été nommé deux fois Personnalité de la semaine La PresseRadio-Canada (en 2011 et 2013) et finaliste aux Prix Personnalité Arts-Affaires 2012. Il a travaillé plusieurs années en Amérique du Sud, notamment pour une fondation équatorienne au sein de laquelle il a développé des marchés nationaux et internationaux pour des artisans locaux. Situé à quelques pas du centre-ville de Montréal, le Quartier de l’innovation mise notamment sur les forces complémentaires de ses établissements fondateurs et de ses partenaires en recherche, en formation, en innovation et en entrepreneuriat. Les activités du QI sont réparties entre quatre volets : formation et recherche, social et culturel, industriel et urbain. | Lancement des bourses d’entrepreneurship BDC La Banque de développement du Canada (BDC) et l’ÉTS ont annoncé le 24 septembre la création du Programme de bourses d’entrepreneurship BDC, dédié aux étudiants en génie qui souhaitent se lancer en affaires. Ces bourses, qui pourront atteindre 20 000 $ chacune, seront accessibles aux candidats qui auront réussi le microprogramme en entrepreneurship, offert à l’ÉTS depuis janvier 2014. Ce microprogramme de 1er cycle a pour but non seulement de bien préparer ces futurs entrepreneurs technologiques au monde des affaires, mais aussi de favoriser concrètement la création d’entreprises. En effet, l’expé rience dans le milieu du génie universitaire démontre que les échecs vécus par les jeunes entrepreneurs sont rarement liés à la technologie elle-même, mais plutôt à la méconnaissance des meilleures pratiques dans le développement des affaires. « Nous sommes heureux de former un partenariat stratégique avec l’ÉTS pour la mise sur pied de ce nouveau programme qui contribue à fournir aux entrepreneurs Le président et chef de la direction de la Banque des moyens pour exploiter leur potentiel de développement du Canada, Jean-René Halde, sur le marché», a souligné Jean-René et le directeur général de l’ÉTS Pierre Dumouchel. Halde, président et chef de la direction de la BDC, lors du lancement. La formation offerte porte autant sur l’acquisition de connaissances que sur l’apprentissage de certaines conduites. Elle fait appel aux méthodes reconnues de formation en entrepreneuriat et met notamment à contribution l’expérience et l’expertise existantes dans les milieux entrepreneuriaux. Concrètement, plusieurs experts sont invités tout au long du programme à partager leur bagage professionnel, de même qu’un réseau de contacts utiles aux étudiants. Depuis son entrée en poste au printemps 2014, le directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel, pilote la stratégie entrepreneuriale de l’École. « Pour une école de génie appliqué comme l’ÉTS, la préparation à la carrière entrepreneuriale est une nécessité absolue. Mon intérêt pour l’entrepreneuriat s’explique d’abord par la mission même de l’ÉTS, qui appelle au développement technologique et économique du Québec. Or, ce sont les nouvelles entreprises technologiques qui génèrent actuellement les bénéfices socio-économiques les plus élevés. Selon Jean-René Halde, la création du Programme de bourses d’entrepreneurship BDC s’inscrit en droite ligne avec le mandat de la Banque d’appuyer les entrepreneurs, car ces bourses aideront au démarrage d’entreprises technologiques novatrices, fondées par des étudiants du microprogramme en entrepreneurship. Dans un contexte aussi propice, la convergence entre la mission de l’ÉTS et celle de la Banque de développement du Canada coule de source. La BDC, seule institution financière qui investit exclusivement auprès des entrepreneurs, s’intéresse tout spécialement aux initiatives stratégiques axées sur le renforcement des écosystèmes de capital de risque et de l’innovation, y compris le perfectionnement des entrepreneurs, et en particulier de ceux qui lancent des entreprises technologiques. La Banque de développement du Canada compte quelque 2000 employés et plus de 100 centres d’affaires dans l’ensemble du pays, et offre des prêts, des services de consultation, du capital de croissance et de transfert d’entreprise, des services de titrisation ainsi que du capital de risque à plus de 30 000 petites et moyennes entreprises. Les bourses d’entrepreneurship BDC seront décernées une fois l’an, lors de la remise de bourses du Fonds de développement de l’ÉTS, qui en assurera la gestion. | L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 5 formation continue ? L’ÉTS devient le plus important fournisseur de formation continue Depuis l’été, outre les activités déjà offertes par son Service du perfectionnement, l’ÉTS assure la continuité des activités du Centre de formation et de transfert (CFT) du Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM). En ajoutant ces dernières à l’ensemble des activités déjà existantes du Service du perfectionnement de l’ÉTS, ce dernier est devenu le plus important fournisseur de formation continue pour les techniciens, professionnels et gestionnaires du Québec. Plus de 300 thématiques de formation Comptant parmi les fournisseurs de formation d’importance, l’ÉTS offre maintenant plus de 300 thématiques de formation dans les domaines de la gestion de projet, du management, de la qualité et de l’amélioration des processus, de l’informatique, des technologies pour l’industrie et autres compétences transversales. Fidèles à l’approche de l’ÉTS, les formations privilégient les aspects pratiques et appliqués grâce à une équipe composée de plus de 100 formateurs multidisciplinaires. Le CRIM concentrera ses activités sur la recherche appliquée au bénéfice des entreprises et des organismes du Québec. Dans ce contexte, la reprise par le Service du perfectionnement de l’ÉTS des activités de formation du CRIM s’imposait comme un choix naturel en raison de la complémentarité des formations offertes et de la mission de l’ÉTS comme institution publique francophone au service des entreprises et des organismes. FORMATIONS FORMATIONS FORMATIONS PRÈS DE 300 THÉMATIQUES DE FORMATION MontréalDE | Québec Brossard (Dix30) | Sainte-Thérèse | Abitibi PRÈS 300 |THÉMATIQUES DE FORMATION En entreprise | À l’international Montréal | Québec | Brossard (Dix30) | Sainte-Thérèse | Abitibi En entreprise | À l’international POUR GESTIONNAIRES ET PROFESSIONNELS POUR GESTIONNAIRES ET PROFESSIONNELS PRÈS DE 300 THÉMATIQUES DE FORMATION Montréal | Québec | Brossard (Dix30) | Sainte-Thérèse | Abitibi En entreprise | À l’international POUR GESTIONNAIRES ET PROFESSIONNELS LE PLUS IMPORTANT DE LE FOURNISSEUR PLUS IMPORTANT FORMATIONFOURNISSEUR DE L’INDUSTRIE DE! FORMATION DE L’INDUSTRIE ! LE PLUS IMPORTANT FOURNISSEUR DE FORMATION DE L’INDUSTRIE ! 6 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 Le CFT du CRIM a toujours eu la réputation d’offrir des formations de qualité en techno logie de l’information. « L’ÉTS a tous les atouts pour perpétuer cet héritage puisque tout comme le CRIM, son énoncé de mission comporte une composante liée au dévelop pement économique et technologique du Québec. La formation continue constitue un des maillons essentiels pour favoriser le transfert technologique et pour contribuer, par le fait même, à l’accroissement de la productivité des entreprises d’ici », a souligné M. Richard Chénier, directeur du Service du perfectionnement de l’ÉTS. « Nous avions déjà recensé plusieurs synergies entre les cursus de formation du CRIM et de l’ÉTS. La reprise de nos activités de formation par l’ÉTS permettra de développer une offre encore mieux adaptée aux besoins de formation des professionnels en TI, tout en assurant la continuité du programme de formation du CRIM », a déclaré Daniel Blanche, directeur général du CRIM, lors de l’annonce. L’offre de formation de l’ÉTS vise autant la formation sur mesure en entreprise qu’en sessions publiques. Ces formations et sessions publiques sont offertes à Montréal, Québec, Brossard et Sainte-Thérèse ainsi qu’en Abitibi-Témiscamingue. Elles seront offertes à Gatineau en 2015. | Consultez la programmation et la liste des cours à www.seformer.ca L’ÉTS reçoit le prix Patrimoine commercial Grâce à des travaux respectueux du patrimoine bâti, l’ÉTS a reçu le Prix du patrimoine commercial 2014 pour la conversion de l’ancienne tour de brassage Dow en Carrefour d’innovation INGO. Ce prix lui a été décerné par la Ville de Montréal en collaboration avec Héritage Montréal, dans le cadre de l’Opération patrimoine architectural de Montréal. Richard Chénier, directeur du Service du perfectionnement de l’ÉTS. L’ancienne tour de brassage, située rue Peel à quelques pas du pavillon principal, dans le quartier Griffintown, est un témoin important du riche passé industriel de Montréal. En revalorisant cet édifice, « l’ÉTS a démontré qu’en construction, le génie va bien au-delà des plans et des structures. Le génie, c’est aussi savoir réaliser des projets tournés vers l’avenir qui rendent hommage au passé. Et c’est justement l’une des marques que l’ÉTS veut laisser dans Griffintown », a déclaré le directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel. Le projet de conversion de la tour comprenait la démolition des structures internes, le désamiantage et le démantèlement d’anciens équipements pour l’aménagement des espaces de travail. Les travaux ont permis de réparer et de nettoyer la façade du bâtiment, de remettre en état des ouvertures condamnées, la toiture ainsi que les fenêtres, et d’enjoliver l’arrière du bâtiment par un aménagement paysager. Carrefour d’innovation INGO De gauche à droite : Dinu Bumbaru, Fondation Héritage Montréal, Luc Paquin, ÉTS, Charles A. Mignacca, ÉTS, Manon Gauthier, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, Patrice Catoir, ÉTS, Denis Coderre, maire de Montréal, et Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest. Le Carrefour d’innovation INGO abrite des entreprises innovantes qui désirent conclure des partenariats de recherche et de transfert technologique avec l’ÉTS. Près de 6000 mètres carrés d’espaces sont alloués à des cellules d’innovation. En plus d’avoir un accès privilégié aux laboratoires et aux services de l’ÉTS, les entreprises qui logent au Carrefour d’innovation INGO partagent des espaces et des ressources en vue de favoriser l’innovation ouverte et la cocréation. Histoire de rappeler son passé brassicole, le Carrefour d’innovation INGO accueille une exposition permanente intitulée Dites donc Dow! - L’histoire d’une brasserie d’ici. Les visiteurs y sont les bienvenus du lundi au vendredi, entre 10 h et 17 h (entrée gratuite). | L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 7 SECTION ? La Maison des étudiants en cours de construction. Une reconnaissance prestigieuse L’ÉTS joint le réseau Écolectrique Au cours de l’été, l’ÉTS a été reconnue par Hydro-Québec pour ses résultats exemplaires en matière d’économie d’énergie. L’École compte ainsi parmi les 28 nouvelles organisations qui se joindront cette année au réseau Écolectrique. Pour joindre ce réseau, une organisation doit avoir réduit d’au moins 5 % ou de 50 GWh sa consommation annuelle d’énergie. L’ÉTS a fait mieux en la réduisant de plus de 9 %. L’efficacité énergétique est une préoccupation importante pour l’ÉTS qui a construit – et qui continue de construire – de nouveaux bâtiments hautement performants sur son campus. Cette préoccupation donne ses fruits puisque l’ÉTS affiche le meilleur bilan énergétique de toutes les universités québécoises. « En 2012-2013, l’ÉTS a consommé 0,52 GJ/m2, comparativement à une moyenne de 1,36 GJ/m2 pour les universités québécoises », affirme Javier Beltran-Galindo, responsable du Bureau du développement durable de l’ÉTS. La société d’État a souligné plusieurs mesures d’efficacité énergétique mises en place par l’ÉTS lors de ses divers projets de construction et de rénovation. Parmi celles-ci : n la gestion intégrée des équipements grâce à un système de contrôle centralisé; n l’ajout de nouvelles technologies et de nouveaux équipements de récupération de la chaleur; n l’adoption d’une pratique d’optimisation des systèmes électromécaniques en continu; n la construction de bâtiments écoénergétiques qui utilisent l’électricité comme source principale d’énergie. « Cette reconnaissance doit être partagée avec les professeurs et les étudiants de l’ÉTS qui ont trouvé des façons de réduire la consommation d’énergie de notre établissement dans le cadre de divers projets d’études ou de recherche », a tenu à souligner M. Beltran-Galindo. Créé en 2005 par Hydro-Québec, le réseau Écolectrique souligne les résultats exemplaires d’entreprises qui contribuent au développement durable par leur utilisation de l’énergie. Ces entreprises deviennent ainsi des ambassadrices de l’efficacité énergétique. Plus de 80 entreprises québécoises sont maintenant membres de ce réseau. | 8 L’ÉTS 360º Où en sont nos chantiers? La Maison des étudiants La construction de la Maison des étudiants se poursuit et va bon train. Déjà les passants peuvent percevoir que ce nouveau bâtiment du campus ÉTS affichera une véritable signature architecturale. Le projet de la Maison des étudiants est subdivisé en trois lots. Le Groupe Decarel, l’entrepreneur du lot 1 (structure de béton et civil), a terminé ses travaux. La volu métrie de l’atrium ainsi que la poutrelle monumentale et le grand porte-à-faux que l’on aperçoit à l’arrière du futur édifice démontrent l’ampleur de ce bâtiment phare. Le Groupe Decarel est également le plus bas soumissionnaire conforme du lot 2 (construction générale). Le contrat a été octroyé en janvier 2014 et les travaux ont débuté à la mi-mars. Les panneaux de béton sont installés et la fermeture de l’enveloppe progresse rapidement. L’apparence du bâtiment prend forme peu à peu avec les nombreuses sérigraphies sur la fenestration sans toutefois obstruer l’effet de transparence. On estime que la construction sera terminée au printemps 2015. Vue arrière du Planétarium Dow Daniel Richard, président d’Hydro-Québec Distribution, et Javier Beltran-Galindo, responsable du Bureau de développement durable de l’ÉTS. Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 développement durable Les études visant à construire un tunnel reliant ce bâtiment au pavillon principal avancent bien et il est raisonnable de penser qu’on sera en mesure de lancer les travaux au début du printemps. L’appel d’offres visant à sélec tionner l’architecte paysagiste à qui sera confié l’aménagement du parc qui sera situé à l’arrière de la Maison des étudiants sera lancé au cours de l’hiver prochain, et possiblement celui de la rue Murray piétonne au cours du printemps. Complexe de la Dow Deux petits bâtiments délabrés et irrécupérables situés près de la rue Montfort, à l’est de la rue Peel, ont été démolis. L’appel d’offres pour la réhabilitation environnementale des sols où ils étaient érigés sera lancé cet automne en vue du début des travaux au printemps prochain. L’ancien Planétarium Dow Des forages supplémentaires exécutés sur le terrain de l’ancien Planétarium dont l’École est désormais propriétaire ont démontré que les niveaux de contamination des sols sont acceptables. La réhabilitation environnementale, soit la décontamination du sol, sera nécessaire uniquement sous le pavage du stationnement actuel. Ainsi les nombreux arbres matures présents sur le site pourront être préservés. Les appels d’offres des services professionnels pour le réaménagement du bâtiment et la transformation du stationnement en parc seront lancés cet automne. Si tout progresse selon l’échéancier prévu, les travaux de réfection du bâtiment seront entrepris dès l’été 2015. | Développement durable outiller l’ingénieur de demain Un groupe de professeurs et de maîtres d’enseignement cherche à mieux intégrer les principes du développement durable aux cours, stages et projets de fin d’études. L’ÉTS a fait beaucoup de chemin en matière de développement durable depuis l’adoption de sa Politique de développement durable en 2008. En outre, l’intégration du développement durable à l’enseignement et à la recherche, activités qui forment le cœur de la mission de l’École, a été favorisée par la création de cours dédiés au développement durable et à la création de chaires et d’unités de recherche dans le domaine. Le défi ultime consiste toutefois à imprimer la marque du développement durable sur l’ensemble des activités des programmes d’études aux trois cycles. Et ce défi, seul le personnel enseignant de l’École peut le relever, indique Javier Beltran-Galindo, responsable du Bureau du développement durable de l’ÉTS et membre de la Communauté de pratique en développement durable (CPDD). La CPDD a été formée en 2013 dans le but de favoriser les échanges entre enseignants quant aux meilleures pratiques à adopter en matière d’intégration du développement durable aux cours, stages et projets de fin d’études. « L’année 2013-2014 a permis aux membres de partager leurs réflexions et façons de faire quant à l’enseignement du développement durable. Pour l’année 2014-2015, l’accent sera mis sur la diffusion du savoir et du savoir-faire à l’échelle de la communauté des enseignants de l’École », indique Éric Germain, coordonnateur et animateur de la CPDD. Ainsi, la CPDD organisera des présentations de type midi-conférence au cours desquelles les professeurs, maîtres d’enseignement et chargés de cours pourront entendre leurs collègues partager leurs expériences et approches innovantes. Des ateliers seront également offerts afin d’explorer en profondeur les différents outils d’opérationnalisation du développement durable en ingénierie et les approches disponibles pour les enseigner. « Les étudiants sont de plus en plus intéressés par les enjeux liés au développement durable. Ils souhaitent participer à l’élaboration de solutions technologiques respectueuses de la capacité de support de l’envi ronnement et socialement acceptables. Les outils dont nous disposons, bien qu’encore limités, sont inspirants et nous aideront à réduire notre impact sur la biosphère », affirme Philippe Terrier, maître d’enseignement et membre de la CPDD, responsable du cours Outils du développement durable pour l’ingénieur et codirecteur du LIDD (Laboratoire d’ingénierie pour le développement durable)1. Le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie (BCAPG) exige désormais des programmes de formation d’ingénieur qu’ils permettent l’acquisition par les étudiants des concepts du développement durable. En imprégnant de ces concepts l’intégralité de la formation aux trois cycles d’enseignement, l’ÉTS vise beaucoup plus haut que les exigences du BCAPG et se positionne comme un leader dans la formation d’ingénieurs de toutes disciplines au développement durable. | 1 http://etsmtl.ca/Unites-de-recherche/LIDD/Accueil Vue arrière du Planétarium Dow » Les membres de la CPDD de gauche à droite : Amin Chaabane, Javier Beltran-Galindo, Philippe Terrier, Vahé Nerguizian, Natalia Nuño, Daniel Forgues, Danielle Monfet, Éric Germain, Sylvie Doré, Louis Rivest. Absents : Éric Francoeur, Christopher Fuhrman, Mickaël Gardoni, Maarouf Saad et Chamseddine Talhi. L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 9 recherche Un nouveau paradigme en hydrologie La différence entre une année d’abondance pluviale et une année plus sèche peut se chiffrer en centaines de millions de dollars pour une société comme Hydro-Québec. C’est dire l’importance des outils de prévision hydrologique, qui permettent de prévoir les apports attribuables aux précipitations. « Notre eau constitue une très grande richesse collective. » Toutefois, le manque de données dans les régions éloignées où sont situés les grands barrages limite l’usage optimal de ces outils. L’exploitation de nouvelles sources de données constitue peut-être une solution, dans un domaine de recherche qui se déploie sur fond de changements climatiques. Voilà, rapidement dessiné, le vaste terrain de jeux de François Brissette, professeur au Département de génie de la construction, et rattaché au groupe de recherche DRAME (Développement et recherche appliquée en modélisation de l’eau). Ses travaux se divisent en trois axes d’intervention – outils de modélisation, changements climatiques, données alternatives –, lesquels sont intimement liés et complémentaires. Les outils de modélisation Le premier de ces axes est l’amélioration des outils qui permettent de modéliser les événements hydrologiques de manière à améliorer la prévision des apports en eau vers les réservoirs à un moment donné. Il s’agit de recherche appliquée, réalisée avec la collaboration de l’industrie – pensons ici à Hydro-Québec, Rio Tinto Alcan ou Ontario Power Generation. Quand on sait que des erreurs minimes sur les précipitations ou l’estimation du stock de neige se traduisent par des millions de dollars, on mesure l’importance de compter sur des prévisions hydrologiques fiables. Ces prévisions sont toujours diffi ciles en raison de la rareté des stations de captage, de la variabilité naturelle du temps et donc des précipitations. Et la situation est d’autant plus complexe que le climat change… François Brissette 10 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 Les changements climatiques Oui, il s’en trouve encore pour le nier, mais le professeur Brissette est catégorique, et peut le démontrer scientifiquement : le climat change. Mais attention : ce n’est pas parce que janvier connaît d’étonnantes montées de température ou que juillet est anormalement frais : ces phénomènes sont en quelque sorte des accidents de parcours tout ce qu’il y a de plus naturel. Le climat est une affaire de cycles de 30 ans. C’est la modification de ces grandes courbes de temps qui oblige à parler de changement. Depuis 15 ans, les questions sur les changements climatiques occupent une partie importante du temps de François Brissette. Il s’agit de mieux les comprendre, d’en estimer les impacts et leur incertitude, ainsi que d’évaluer leur incidence sur les modèles prévisionnels. Les données alternatives La quantité et la qualité des données fondamentales sont essentielles pour tout chercheur. Or il est extrêmement difficile et coûteux d’installer des stations de captage de données dans certaines sections de notre grand territoire. L’information parcellaire confère donc un caractère partiellement biaisé aux prévisions hydrologiques. Mais les modèles climatiques apportent peut-être une solution. Jusqu’à tout récemment, ces modèles reposaient sur un découpage de la Terre entière en quadrilatères de 40 000 km2 (des zones de 200 x 200 km). Aujourd’hui, les zones sont de 100 km2, un progrès très net. Lorsque les modèles climatiques sont forcés à reproduire les observations – une opération appelée réanalyse, on peut en extraire toutes les informations climatiques dont on dispose en un lieu et un temps précis, et ce, même aux endroits où il n’existe aucune information. Ces données alternatives ouvrent la porte à un tout nouveau paradigme en hydrologie, dont François Brissette et son équipe sont les porte-étendards. Le climat, François Brissette ne l’affronte pas que dans son laboratoire : il s’y frotte aussi sur les routes, lui qui a réalisé plus d’une centaine de triathlons, dont huit Ironman. Pour lui, prendre des vacances reposantes signifie sortir ses skis et ses crampons et partir en randonnée alpine, à la recherche de vastes champs de neige vierge. Il a hésité longtemps entre les carrières d’hydrologue et de guide de montagne... | recherche Pour une électricité de qualité Le réseau électrique est sans cesse la proie de perturbations diverses, notamment en raison des courants harmoniques qui sont générés. Il est crucial de les atténuer afin de préserver la qualité de l’électricité. De plus, l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau hydroélectrique doit être faite en tenant compte de ces risques. Ambrish Chandra est professeur au Département de génie électrique. Ses travaux portent sur la qualité de l’onde, les compensations harmoniques, les filtres actifs de puissance, les énergies renouvelables. Il vient d’être nommé fellow de l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE) et fait partie du Groupe de recherche en électronique de puissance et commande industrielle (GRÉPCI). Les sources de pollution Les perturbations qui menacent nos réseaux électriques risquent d’augmenter avec le temps. Il est donc primordial de trouver des mesures de mitigation afin d’assurer la qualité de l’onde électrique. La pollution d’un réseau provient le plus souvent des convertisseurs d’énergies lorsqu’ils transforment un courant alternatif en courant continu. Le problème est particulièrement criant dans certaines entreprises qui ont recours à de puissants convertisseurs. La qualité de l’énergie est alors sérieusement menacée, non seulement pour le reste des clients du réseau, mais aussi au sein même de l’usine. Le professeur Chandra a développé de nombreuses techniques de mitigation, présentées dans une centaine d’articles. Il poursuit activement ses recherches dans ce domaine. Les énergies renouvelables : une source inattendue de perturbation Étonnamment, l’éolien et l’énergie solaire, avec tous leurs bénéfices indéniables, entraînent aussi leur lot de perturbations dans le réseau électrique. Prenons le cas de l’énergie éolienne, qui représente tout près de 1 % de l’apport énergétique d’Hydro-Québec. L’intermittence des vents est cause d’imprévisibilité : l’énergie arrive de manière irrégulière mais en quantité suffisante pour mettre de la pression sur le système qui doit l’accueillir. Le défi n’est donc pas seulement de produire cette énergie, mais de la transporter et de la distribuer efficacement au sein du réseau. Un sujet chaud, sur lequel se penchent actuellement plusieurs doctorants d’Ambrish Chandra. Optimiser les technologies existantes Dans le domaine des énergies renouvelables, le chercheur et son équipe ne visent pas tant à développer de nouvelles technologies qu’à améliorer celles qui existent. Reprenons le cas de l’éolienne, dont le convertisseur ne fonctionne que si le générateur tourne. Le professeur Chandra a eu l’idée de rendre ce dispositif plus efficient Ambrish Chandra en lui attribuant des capacités multifonctionnelles. Ainsi, pendant les périodes où le convertisseur ne transforme pas de courant, disons 40 % du temps, il agira comme filtre. Il permettra alors de contrer les harmoniques et de compenser les variations de tension, contribuant du coup à la qualité de l’énergie dans le réseau électrique. Pour modifier le convertisseur, nul besoin de changer de pièces. Il suffit de reprogrammer le processeur. Le même principe peut s’appliquer aux panneaux solaires, dont les convertisseurs ne fonctionnent pas la nuit : ils peuvent alors servir de compensateurs statiques d’énergie réactive. « En attribuant plusieurs fonctions au convertisseur, on fait des gains substantiels. » Un vaste champ d’expertise L’expertise d’Ambrish Chandra et de ses étudiants se manifeste dans de nombreux autres projets. Son groupe travaille notamment à l’élaboration de systèmes énergétiques autonomes pour les communautés éloignées où plusieurs sources d’énergie de natures différentes et intermittentes sont interconnectées pour être en mesure de les alimenter en électricité de façon continue. S’il avait opté pour une autre carrière? Ambrish Chandra aurait probablement été travailleur social. À défaut d’avoir choisi cette voie, il joue un rôle actif au sein de sa communauté. Une manière de rester branché sur l’humain. | L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 11 recherche Gérer le trafic jusque dans le nuage Les laborieuses connexions par modem téléphonique appartiennent à un passé qui nous paraît lointain. Nous sommes aujourd’hui résolument engagés dans la voie rapide en matière de télécommunication, que rien ne semble pouvoir ralentir. Pourtant, ces autoroutes de données connaissent elles aussi d’importants embouteillages, accentués par la nuagique et le Big Data (ou données massives en français). Zbigniew Dziong en sait quelque chose. « Les réseaux de TÉlécommunication sont un peu comme les réseaux routiers : sur certains tronçons, il faut ajouter des voies pour accommoder le trafic. » Sommité en matière de trafic de données, le chercheur se spécialise dans la gestion des ressources pour les réseaux de télécommunications, et tout particulièrement les réseaux de données et sans fil. Docteur en télé communications, professeur au Département de génie électrique, il est diplômé de l’École polytechnique de Varsovie, l’un des principaux instituts de technologie d’Europe centrale. Dans le monde de l’architecte réseau, l’objectif visé est ce qu’on appelle le paradigme des 4 A : Any rate, Anytime, Anywhere, Affordable. Mais cet idéal est sans cesse menacé par les avancées technologiques, qui exigent de plus en plus des réseaux, au premier chef l’informatique en nuage et le Big Data. L’informatique en nuage : un défi de taille On estime qu’entre 2012 à 2016, les services nuagiques auront augmenté de 25 % par année, soit cinq fois plus que la croissance globale de l’industrie des TI. Cette augmentation vient taxer directement les réseaux de transmission existants, et pose de ce fait un immense défi. Bref, la nuagique impose une nouvelle donne. La solution? Mettre en place des mécanismes de contrôle de trafic et de ressources, répond le professeur L’ÉTS 360º Des applications variées L’expertise du professeur trouve de nombreuses applications dérivées, comme les réseaux de type femtocellulaire. Une femtocellule permet à faible coût d’accroître considérablement la puissance d’un signal local de téléphonie cellulaire par le biais d’une connexion Internet haute vitesse. Toutefois, il est fréquent que ce type de réseau entraîne des conflits entre la station locale et la station centrale. La gestion de l’allocation des fréquences, de la puissance et des ressources devient un facteur important de performance, que Zbigniew Dziong et son équipe s’emploient à optimiser. La communication directe entre deux appareils, communément appelée D2D (Device to Device), représente un autre champ d’application de ses travaux. En effet, qu’une communication puisse s’effectuer entre deux téléphones mobiles sans passer par l’intermédiaire d’une station de base permet une économie d’énergie et un gain de bande passante appréciables. Mais encore faut-il que cela se fasse sans perte de données, sans délai et avec constance. Une optimisation des divers facteurs technologiques en jeu permet d’accroître la fiabilité et la vitesse de la transmission. Financé notamment par le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, Bell Canada, ISR Technologies, le Fonds de recherche Nature et Technologies du Québec et le ministère des Finances et de l’Économie, Zbigniew Dziong travaille étroitement avec de nombreuses autres organisations d’ici, d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie. L’homme a tout de l’intellectuel typique, et il avoue, sourire en coin, une certaine obsession pour son travail. Mais s’il est un endroit autre que son bureau où on risque de le trouver, c’est sur un plan d’eau venteux, qu’il survole allègrement sur sa planche tractée par un cerf-volant. Au moins sur l’eau, il n’y a pas de trafic, doit songer ce passionné de kitesurf. | Zbigniew Dziong 12 Dziong. Ces mécanismes permettent de réduire les délais, de prévenir la perte d’information et d’accroître la fiabilité des réseaux, trois conditions clés de l’informatique en nuage. Pour y parvenir, le chercheur et son équipe élaborent de nouveaux modèles mathématiques et économiques, améliorent les protocoles et algorithmes, conçoivent des architectures plus performantes. Ils peuvent ainsi optimiser le routage, le contrôle d’admission et l’ordonnancement des données. Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 recherche Prévoir l’imprévisible L’aléatoire est le talon d’Achille de la planification. Les circonstances accidentelles, en effet, font souvent déraper les projections. Mais au contraire, en prévoyant l’aléatoire dans les systèmes manufacturiers, on peut enregistrer des gains de productivité significatifs et faire des économies substantielles. Ali Gharbi est spécialisé en conception et en contrôle des systèmes manufacturiers. Professeur au Département de génie de la production automatisée, il concentre notamment ses recherches sur la modélisation, la simulation, la gestion de la production, le contrôle de la qualité, les commandes optimales des systèmes de production, la maintenance et l’optimisation. Bien simuler pour mieux planifier La grande difficulté de toute planification est la prise en compte de l’impondérable : des systèmes excellents sur papier échouent souvent au test de la réalité. Pour concevoir des environnements de production, évaluer les performances des systèmes et accroître la productivité, le professeur Gharbi recourt à des simulations aussi proches que possible de la réalité, et qui tiennent compte de l’aléatoire. Son outil de simulation reproduit l’ensemble du système manufacturier sur une période donnée. Il compresse le temps, de sorte qu’il est possible de voir en quelques minutes le film des événements sur une longue période, disons un an, sans rien omettre de ce qui se déroule dans le système, incluant bris, temps morts, employés absents, ruptures de stock, problèmes dans la chaîne de production, variations du carnet de commandes, etc. Pour atteindre la configuration idéale, le chercheur modifiera les nombreuses variables en jeu : nombre approprié d’effectifs, environnement de travail optimisé, quantité idéale des commandes, et tout autre élément qui compose le système. Avec une telle simulation, les gestionnaires sont en mesure de prendre des décisions éclairées comme jamais auparavant. Les niveaux de stocks C’est également par la simulation que le professeur Gharbi tente de répondre à un problème épineux : dans un système manufacturier donné, quel est le niveau optimal des stocks? Une partie de la production sert à répondre aux commandes, tandis que le reste est placé en réserve en prévision de circonstances accidentelles : une machine qui tombe en panne, par exemple. Dans une telle situation, les marchandises en stock permettent de répondre à la demande. Mais stocker n’est pas non plus la formule miracle : cela coûte cher et comporte son lot d’inconvénients. Il importe de trouver le meilleur équilibre entre les stocks, les commandes et la capacité de production, avec les innombrables variables aléatoires qui ont une incidence déterminante. Ali Gharbi Des modèles mathématiques à la simulation Ces diverses questions ont traditionnellement été abordées à l’aide de modèles mathématiques. Si ceux-ci sont d’une indéniable utilité, ils échouent cependant assez souvent à prédire des situations véritables des systèmes manufacturiers, car ils reposent essentiellement sur des moyennes et sur des hypothèses simplificatrices qui engendrent une représentation inadéquate de la réalité. Les systèmes simulés d’Ali Gharbi sont ancrés dans un environnement tout à fait réel. La force de cette approche par simulation repose en bonne partie sur la qualité des données de base. Ces données sont par définition le reflet de la réalité que l’on veut reproduire. Et la réalité change. Au cours des prochaines années, Ali Gharbi tentera de s’attaquer à une plus grande variété de systèmes manufacturiers plus complexes, par l’intégration simultanée de données sur l’environnement, la qualité et la maintenance, traditionnellement analysées séparément. « La réalité virtuelle nous permet de prédire, de prévoir et de planifier. » Habile à jongler avec des concepts statistiques, Ali Gharbi est aussi doué pour le drible, à tel point qu’il a été tenté par une carrière de footballeur professionnel. Si la médecine lui a fait de l’œil, c’est finalement la logique des mathématiques qui l’a séduit. Encore aujourd’hui, le charme opère toujours – et il n’a rien de simulé. | L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 13 recherche Six nouvelles chaires ÉTS et un renouvellement L’ÉTS inaugure en novembre six nouvelles chaires ÉTS tandis qu’une chaire déjà existante a été renouvelée. Les nouveaux titulaires s’intéresseront aux matériaux par fabrication additive, à la sécurité des réseaux électriques, à la réhabilitation des infrastructures urbaines, aux nanocomposites, à la sécurisation de la couche physique des réseaux sans fil, aux technologies de capteurs en robotique interactive et en mécatronique... Comme pour les chaires lancées en 2012, les moyens associés aux nouvelles chaires ÉTS serviront de tremplin visant à faire reconnaître à plus grande échelle l’excellence des travaux de leurs titulaires. L’École compte désormais 25 chaires de recherche, dont 9 chaires du Canada, 2 chaires CRSNG et plusieurs chaires industrielles. La recherche se porte bien à l’ÉTS et l’établissement maintient sans contredit sa position favorable par rapport aux autres universités ou facultés à haute intensité de recherche. | Vladimir Brailovski Louis Dessaint Omar Chaallal Robert Sabourin Nicole Demarquette Vincent Duchaine Kaddoum - à venir Georges Kaddoum 14 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 recherche CHAIRES ÉTS Titulaire Nom de la chaire Département Vladimir Brailovski Chaire de recherche ÉTS pour l’ingénierie des matériaux et des structures architecturées à gradient de fonctionnalité produits par fabrication additive Génie mécanique Omar Chaallal Chaire de recherche ÉTS pour la réhabilitation des infrastructures urbaines : évaluation, diagnostic et méthodes Génie de la construction Nicole Demarquette Chaire de recherche ÉTS pour la conception de nouveaux mélanges et nanocomposites à base de thermoplastiques Génie mécanique Louis Dessaint Chaire de recherche ÉTS pour la sécurité dynamique des réseaux électriques Génie électrique Vincent Duchaine Chaire de recherche ÉTS sur les technologies de capteurs en robotique interactive et en mécatronique Génie de la production automatisée Georges Kaddoum Chaire de recherche ÉTS pour la sécurisation de la couche physique des réseaux sans fil Génie électrique Robert Sabourin (renouvellement) Chaire de recherche ÉTS pour l’étude des systèmes de surveillance adaptatifs et évolutifs dans les environnements dynamiques Génie de la production automatisée Projets de recherche Financements confirmés entre avril et septembre 2014 Chercheur Sources de financement Partenaires Financement global Titre du projet Ilian Bonev CRIAQ (Manufacturing-602) Accuracy Enhancements of Industrial Robots Through Close-Range Photogrammetry 555 557 $ Ruxandra Botez GARDN-2 Flight Management Performance Optimization II 540 000 $ François Gagnon CRSNG Renouvellement de la Chaire industrielle CRSNG/ Ultra Electronics en communication sans fil d’urgence et tactique. 700 000 $ Nicola Hagemeister Ministère des Finances et de l’Économie, FRQS Mieux diagnostiquer et traiter l’arthrose du genou: un impératif clinique et économique pour notre système de santé 3 006 287 $ Mohamed Jahazi RDC Sorel Forges Influence of open-die forging process parameters on microstructure evolution and mechanical properties of high strength steels used for energy and transportation industries 1 062 374 $ René jr Landry CRIAQ (Avionique-601) Interference Mitigation in Satellite Communications 1 349 300 $ Sophie Lerouge CRSNG PRCS–IRSC Innovative Vascular Implants Based on Electrospinning and Bioactive Coating 610 720 $ Daniel Rousse FRQNT Volet 1 Partenariats Mines Potentiel des systèmes énergétiques hybrides éolien-diesel-air comprimé pour les sites miniers 247 132 $ Sorel Forges CRSNG – RDC : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie – Recherche et développement coopérative CRSNG – PRCS : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie – Projets de recherche concertés sur la santé IRSC : Instituts de recherche en santé du Canada CRIAQ : Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale du Québec GARDN : Green Aviation Research & Development Network FRQS : Fonds de recherche du Québec – Santé FRQNT : Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 15 DU Côté des étudiants Fusées haute puissance Le club RockÉTS, qui conçoit et fabrique des fusées haute puissance, a remporté les deux secondes places, dans les catégories de base et avancée, de l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition 2014, tenue en Utah, en juin. Organisée par l’Experimental Sounding Rocket Association, cette compétition consiste à lancer une fusée haute puissance lestée d’une charge de 10 livres. Dans la catégorie de base, les fusées doivent atteindre une altitude de 10 000 pieds, et de 25 000 pieds dans la catégorie avancée. Des deux fusées lancées par RockÉTS, Emerillon II a atteint une altitude de 9466 pieds sur 10 000, et Hyperion a brisé le mur du son en atteignant 20 930 pieds sur 25 000. Le club RockÉTS : Pour cette deuxième participation, les membres de RockÉTS se sont Deux podiums à l’IREC démarqués par la qualité technique de leurs fusées, leur capacité à expliquer les concepts utilisés ainsi que par le professionnalisme dont ils ont fait preuve tout au long de la compétition. | Évolution Depuis ses débuts, les performances du club Évolution sont en progrès constants dans les compétitions mettant les étudiants au défi de concevoir, construire et conduire les véhicules les plus performants possible en matière d’efficacité énergétique. Le club Évolution a réussi une solide performance aux deux compétitions annuelles américaines de véhicules à faible consommation d’essence. À la 35e édition de la SAE Supermileage, tenue en juin dernier au Michigan, l’équipe s’est hissée au 2e rang (1134 miles/gal, soit 482,11 km/l). Au Shell Eco-marathon Americas tenu en avril au Texas, le club a terminé au 9e rang, sur 29 équipes participantes, avec une consommation de 1236,2 miles/gal, l’équivalent de 525,47 km/litre. La Shell Eco-marathon existe depuis 1939 et réunit environ 125 équipes à chaque année. | Bourse à un étudiant golfeur Vincent Mucci, étudiant en génie de la production automatisée et golfeur pour le club des Piranhas, a reçu une bourse de 1500 $ de la Fondation Desjardins, en collaboration avec l’Alliance Sports-Études et Golf Québec, récompensant son assiduité dans ses études et ses excellentes performances sportives. Vincent a participé au championnat des universités et des collèges canadiens, qui s’est tenu à Winnipeg, en juin dernier. Il a aussi eu l’occasion de se frotter aux meilleurs golfeurs du pays en jouant deux rondes avec eux dans le cadre du Championnat canadien de golf amateur. | Vincent Mucci, boursier de la Fondation Desjardins. Le prototype 2014 du club Evolution en action. 16 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 DU Côté des étudiants Sous-marin à propulsion humaine Omer L’équipe de l’ÉTS a remporté la 1re position de l’European International Submarine Races (EISR), tenue en juillet à Gosport, sur la côte sud de l’Angleterre. Dix équipes, venues de trois continents, s’étaient donné rendez-vous au bassin océanique de Qinetiq, le plus grand réservoir d’eau douce intérieur du monde. La compétition, organisée par l’Institute of Marine Engineering, Science & Technology (IMarEST), propose aux étudiants en génie du monde entier de se mesurer entre eux dans une épreuve de haut niveau mettant au défi leurs connaissances en technologies sous-marines et leur créativité. Pour OMER 9, le seul sous-marin biplace de la compétition, le degré de difficulté était grand en raison de la longueur de sa coque. Les deux pédaleurs ont su conjuguer vitesse et précision pour franchir toutes les portes et s’approprier la première place « sans faute » au concours d’agilité. Rappelons que l’équipe de l’ÉTS détient toujours les records mondiaux de vitesse dans 3 catégories : n Monoplace à hélice : 7,282 nœuds par OMER 8 n Monoplace sans hélice : 4,92 nœuds par OMER 6 nBiplace à hélice : 8,03 nœuds par OMER 5 | Le sous-marin Omer Gala Forces Avenir 2014 Les membres de DécliQ, un groupe d’étudiants de l’ÉTS engagés à créer des projets innovants et durables dans le Quartier de l’innovation, ont remporté les honneurs dans la catégorie « Société, Communication, Éducation » lors du gala Forces Avenir tenu à Québec le 17 septembre. En moins d’une année d’existence, le regroupement a participé à la conception et à la réalisation d’une dizaine de projets en collaboration avec différents organismes du quartier où est située l’ÉTS. Mobilisant une cinquantaine d’étudiants qui mettent leur savoir-faire et leur créativité au service des projets de divers organismes, DécliQ est devenu un modèle d’engagement étudiant citoyen qui contribue à construire l’avenir d’un quartier. L’ÉTS était également fièrement représentée au gala cette année dans la catégorie « Entraide, paix et justice » par le projet de construction d’un centre de formation au Vanuatu par l’équipe du PRÉCI 2014, dans la catégorie « Entrepreneuriat, affaires et vie économique » par le projet GranTuned Automobile, visant à accélérer l’électrification des transports par une solution écologique et économique, ainsi que par Marc-Antoine Meilleur, étudiant en génie mécanique, en lice dans la catégorie « Personnalité 1er cycle ». | L’équipe de DécliQ L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 17 DU Côté des étudiants Une vidéo gagnante Une équipe de six étudiants de 2e cycle a remporté le Prix d’équipe du concours vidéo des établissements de l’Université du Québec. Leur vidéo, intitulée Zéro impact plastique, est diffusée sur les ondes de Canal Savoir cet automne. Les participants du concours devaient expliquer l’impact de leurs études ou de leurs recherches sur leur vie ou la société. Composée de Zoé Feger, Arthur Guillemot, Pauline Lacomme, Xavier De Briey, Rym Hnéna et Meriem Ould Ramoul, l’équipe de l’ÉTS a choisi de mettre en images Zéro impact plastique, un programme visant à améliorer la gestion des matières plastiques développé dans le cadre de son cours en protection de l’environnement. « Ce concours est une belle reconnaissance de notre projet. Il lui servira de vitrine », a déclaré Zoé Feger. L’équipe est d’autant plus fière d’avoir remporté ce prix qu’elle était en concurrence avec des étudiants en communication et en cinéma. Zéro impact plastique n’est pas qu’un projet d’études : en avril dernier, l’équipe avait organisé une séance d’innovation en vue de trouver des idées pour réduire l’utilisation des matières plastiques à l’ÉTS. Le groupe étudiant DécliQ et le Bureau de développement durable avaient participé à la séance. De très bonnes idées en avaient émergé. Il ne reste qu’à les mener plus loin et à leur donner forme... De beaux projets en perspective pour l’équipe qui réfléchit aussi à la façon d’assurer sa continuité. | Un stage chez Tesla pour Jonathan Morin-Lacasse. Le génie de l’ÉTS dans la Silicon Valley Lorsque Jonathan Morin-Lacasse a vu le nom de Tesla ainsi que les mots Palo Alto, Silicon Valley et Californie dans la liste des offres de stages, il n’a pas hésité à tenter sa chance d’être choisi pour un stage de 18 semaines chez le constructeur reconnu mondialement pour ses voitures électriques de luxe. Après une première entrevue plus personnelle, puis deux entrevues techniques et deux semaines d’attente fébrile, la bonne nouvelle est arrivée : le 25 juin dernier, Jonathan apposait sa signature au bas d’un contrat paraphé par nul autre qu’Elon Musk, le président fondateur de cette entreprise hors norme. Des candidats du monde entier Décrocher un stage dans une telle entreprise est quasi un exploit car la compétition est forte! Jonathan a été choisi parmi des centaines de candidats provenant d’un peu partout. Moins de quarante d’entre eux ont été retenus par la société californienne. L’étudiant est convaincu que les connaissances acquises dans le cours sur la conception de cartes de circuits imprimés (CCI) haute vitesse, réussi avec mention, lui a donné une longueur d’avance sur les autres candidats. Dans l’équipe de conception et de vérification des cartes de circuits imprimés L’équipe de Zéro impact plastique : Pauline Lacomme, Zoé Feger, Meriem Ould Ramoul, Arthur Guillemot et Xavier De Briey. Rym Hnéna n’apparaît pas sur la photo. 18 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 Chez Tesla, Jonathan fait partie de l’équipe de conception et de vérification des CCI. Sous la supervision du mentor que Tesla lui a assigné, il a notamment la délicate tâche de contrôler la qualité des cartes en prévision de leur manufacturabilité. Pour ce designer CAD, déjà spécialisé en circuits imprimés, un tel stage est un rêve qui vient garnir un curriculum vitae déjà impressionnant. Parti à la mi-août pour la capitale mondiale de la haute technologie, Jonathan y demeurera jusqu’à la fin de décembre. | DU Côté des étudiants Concours Chapeau, les filles! Quatre étudiantes du baccalauréat de l’ÉTS comptent parmi les 21 futures ingénieures, physiciennes ou scientifiques à avoir reçu un prix en juin dernier dans le cadre du volet Excelle Science du 18e gala national du concours Chapeau, les filles! Geneviève Paré (génie de la construction) a reçu le prix Excelle Science (2000 $), du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations. Pierre-Luc Paradis Bourse d’études supérieures du Canada Vanier Pierre-Luc Paradis, aujourd’hui étudiant de doctorat, a reçu la prestigieuse Bourse d’études supérieures du Canada Vanier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Pour sa maîtrise en génie mécanique, l’étudiant s’est intéressé aux collecteurs solaires comme source d’énergie. Son mémoire, intitulé Modélisation, conception et simulation des performances d’un collecteur solaire aéraulique à tubes sous vide en milieu nordique, a présenté une analyse des échanges thermiques au niveau des tubes sous vide afin de fixer les différents paramètres de conception. De plus, un prototype préindustriel de collecteur solaire thermique à tubes sous vide pour le chauffage de l’air à haute température est proposé en conclusion de son mémoire. Ses travaux de recherche de doctorat s’inscriront naturellement dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. D’une valeur annuelle de 50 000 $ pendant trois ans, les bourses Vanier sont offertes aux étudiants de doctorat du Canada et de l’étranger menant leurs études dans une université canadienne. Annuellement, le CRSNG offre seulement 56 bourses Vanier pour soutenir des candidats exceptionnels. Il s’agit des bourses doctorales les plus prestigieuses offertes par les trois organismes subventionnaires fédéraux (CRSH-CRSNG-IRSC). C’est la deuxième fois en trois ans qu’un étudiant de l’ÉTS reçoit cette importante récompense. Le doctorant a de plus reçu la médaille d’or du Gouverneur général du Canada décernée à l’étudiant affichant la meilleure moyenne et le meilleur dossier universitaire de l’année. | Camille Dion-Morissette (génie de la production automatisée) a obtenu le prix Excelle Science (2000 $) du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science. Marie-Ève Cloutier (génie mécanique) s’est vu remettre le prix Persévérance (2000 $) de la Centrale des syndicats du Québec. Ève-Line Cadotte (génie mécanique) a reçu le prix Relève (3000 $) du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science. Excelle Science encourage les jeunes femmes dans leur choix de formation et de carrière dans des domaines traditionnellement masculins. Le concours vise à sensibiliser la population ainsi que le milieu du travail à l’intégration des femmes dans ces domaines. Depuis 13 ans, le volet Excelle Science a récompensé quelque 340 femmes, donnant ainsi un autre visage à la science et à la technologie. | Ève-Line Cadotte, Marie-Ève Cloutier, Camille Dion-Morissette et Geneviève Paré. L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 19 SECTION ? CENTECH Idénergie commercialise son hydrolienne de rivière Idénergie, une entreprise qui a démarré au Centre d’entrepreneurship de l’ÉTS (Centech), a lancé sa première hydrolienne de rivière au cours de l’été. Elle sera produite au Québec et vendue partout dans le monde. « Idénergie a développé la première hydrolienne de rivière conçue pour usage domestique. Ce qui représente trois ans de développement acharné. Nous sommes les premiers à offrir aux particuliers une solution permettant de générer de l’électricité à partir d’une rivière pour assurer une production stable et continue d’énergie », expliquait Pierre Blanchet, le président de l’entreprise, lors du lancement officiel de l’hydrolienne en juin dernier. L’entreprise a produit un premier lot d’hydroliennes et testé le produit auprès d’usagers-types lors de démonstrations tenues dans plusieurs régions du Québec. Maintenant, elle compte bien les commercialiser partout dans le monde. Représentant un défi technologique important, l’hydrolienne est composée d’une turbine Darrieus en aluminium. Cette dernière a été choisie pour sa simplicité de fabrication, d’installation et pour sa résistance à la corrosion, et pourvue d’un générateur sur mesure dont Idénergie est l’inventeur et le seul fabricant. Ce générateur est très performant à basse vitesse et complètement étanche, ce qui en limite l’entretien et lui assure une longue durée de vie. L’hydrolienne est aussi munie d’un convertisseur électrique intelligent qui permet la conversion de l’électricité en plus de réguler la vitesse de la turbine, procurant ainsi un maximum de puissance. L’initiative Power Up d’Idénergie Idénergie a aussi profité de cet évènement pour annoncer son projet Power Up. Power Up est un projet de soutien au développement visant à installer ses hydroliennes domestiques dans les pays émergents où le manque en électricité est important. Une fois les hydroliennes produites et mises à l’essai au Québec, l’entreprise, avec l’aide de ses partenaires, compte les envoyer partout dans le monde afin d’améliorer l’accès à l’électricité à l’échelle internationale et d’entamer le déploiement de cette technologie dans ces marchés à fort potentiel. La première hydrolienne domestique lancée par Idénergie. Des applications beaucoup plus larges que l’éclairage Les applications de l’hydrolienne développée par Idénergie sont bien plus larges que son attrait comme source d’électrification à des fins d’éclairage. Dans les pays en voie de développement, l’hydrolienne peut soutenir l’agriculture locale en facilitant l’irrigation des champs. Elle peut aussi permettre l’utilisation d’insec ticides électriques et contribuer par le fait même à réduire la propagation du paludisme dans les régions affectées. Enfin, elle peut améliorer l’accès à l’eau en favorisant l’installation de systèmes de purification d’eau. « En plus d’être une solution fiable, notre hydrolienne est une solution propre répondant à la demande toujours croissante en énergie», selon M. Blanchet. Occasions de partenariat La campagne Power Up vise à produire les premières hydro liennes afin de démontrer leur plein potentiel à la population. La contribution des partenaires permettra de créer plusieurs emplois dans la région de Montréal, de sensibiliser la popu lation à l’importance des technologies propres et d’offrir l’accès à l’électricité à des communautés isolées dans les pays émergents. Les partenaires participant à cette campagne obtiennent une visibilité accrue dans les médias, sur le site web d’Idénergie et dans les médias sociaux. Les contributions financières sont de plus admissibles à un crédit d’impôt de 50 % grâce à la collaboration du Fonds de développement de l’ÉTS. Idénergie a eu le soutien continu de nombreux partenaires, dont celui de l’École et du Centech. | Si vous désirez joindre le mouvement et soutenir une PME qui vise à améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes au moyen de sa technologie, n’hésitez pas à visiter www.idenergie.ca. 20 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 2014 Près de 22 000 investisseurs 2 milliards $ d’actifs 1974 331 investisseurs LES FONDS FÉRIQUE ONT 40 ANS. EUX AUSSI ! En 1974, deux bonnes idées voyaient le jour : la création de l’ÉTS et celle des Fonds FÉRIQUE. C’est pourquoi nous sommes particulièrement heureux de souligner l’anniversaire de cette grande institution qu’est l’ÉTS. Gestion FÉRIQUE est fière partenaire du Réseau ÉTS, dont elle soutient de nombreuses activités. Nous participons également au programme de remise de bourses et soutenons plusieurs clubs techniques chaque année. FÉRIQUE aide aussi des milliers d’ingénieurs et diplômés en génie à atteindre leurs objectifs financiers avec un accompagnement de grande qualité et des services-conseils personnalisés à chaque étape de leur vie. Longue vie à l’ÉTS, et merci à tous les diplômés qui sont aujourd’hui clients des Fonds FÉRIQUE ! Les Fonds FÉRIQUE : il y a un peu de génie là-dedans. www.ferique.com Note : un placement dans un organisme de placement collectif peut donner lieu à des courtages, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les ratios de frais de gestion varient d’une année à l’autre. Veuillez lire le prospectus avant d’effectuer un placement. Les organismes de placement collectif ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les Fonds FÉRIQUE sont distribués par Services d’investissement FÉRIQUE, à titre de Placeur principal. PUBLIREPORTAGE QUATRE DÉCENNIES QUI ONT TOUT CHANGÉ Les Fonds FÉRIQUE célèbrent leur 40e anniversaire. Leur histoire est celle de visionnaires qui, en 1974, ont voulu faire une différence pour leurs pairs… et qui ont réussi. Nous vous invitons à découvrir ici la contribution originale de ces fonds à la réussite financière des professionnels en génie du Québec. sans perdre ses valeurs, et met notamment de l’avant une Une réponse innovatrice à un besoin criant Au début des années 1970, le système de retraite dont bénéficiaient les ingénieurs était en grande partie basé sur les fonds de pension des employeurs. Cela posait des problèmes lorsque l’employé quittait son emploi. Un comité de 10 ingénieurs a donc monté pour l’Ordre des ingénieurs du Québec le projet de doter la profession de sa propre caisse de retraite, pour procurer à ses membres plus de liberté dans leurs choix de carrière et mieux assurer leur avenir financier. C’est ce qui a mené à la création des Fonds FÉRIQUE le 16 août 1974. Il s’agissait de la toute première famille de fonds communs de placement destinée à des professionnels au Québec. Depuis 40 ans, une solution de confiance, stable, durable et performante politique d’investissement responsable. Enfin, elle a toujours conservé une approche « boutique » qui privilégie un service personnalisé. Au cours des dernières années, Gestion FÉRIQUE a d’ailleurs investi des efforts considérables pour offrir aux investisseurs, à travers sa filiale Services d’investissement FÉRIQUE, une plateforme de service axée sur la qualité de l’expérience client. Son Centre de contact clients et son site transactionnel sont à la fine pointe, et l’entreprise assure à ses clients un accompagnement de grande qualité à toutes les étapes de leur vie. Une formule gagnante ! 853 millions $ 2,105 milliards $ d’actifs Aujourd’hui, pourquoi un diplômé en génie devrait-il envisager les Fonds FÉRIQUE pour ses placements ? D’abord pour la qualité du produit Aujourd’hui, les Fonds FÉRIQUE d’actifs financier lui-même. En 40 ans, les ont 40 ans… et ils offrent désorFonds FÉRIQUE sont devenus une d’actifs mais bien plus que des régimes famille complète de fonds de d’épargne-retraite (REER). Ils placement qui couvre une diversité constituent une gamme de fonds de catégories d’actif, de marchés et complète, incluant des solutions investisseurs investisseurs de styles de gestion. Après toutes investisseurs clés en main, qui se prêtent à une ces années, les principes fondateurs variété de projets : épargne continuent de s’appliquer : les frais personnelle, investissement, études, FONDS FONDS FONDS sont minimes, la gestion des fonds succession et autres. On peut les DE PLACEMENT DE PLACEMENT DE PLACEMENT est confiée à des firmes externes de utiliser dans un compte d’investisréputation nationale et internatiosement, un CELI, un REEE, un CRI, nale, et le travail de ces experts est 1 2 un FERR, un FRV, bref dans tous 1974 2000 2014 supervisé par un Comité de les principaux produits financiers. surveillance des placements où Ce sont aussi des fonds bâtis sur le siège une majorité d’ingénieurs. Enfin, le participant est plus qu’un long terme, non sur « la saveur du mois », qui ne cherchent pas les client : il peut devenir membre actif de la société et influencer ses rendements les plus spectaculaires au risque de contreperformer décisions. FÉRIQUE est clairement ce que ses créateurs ont voulu : spectaculairement l’année suivante. La philosophie de FÉRIQUE est le premier choix des professionnels en génie, de leurs familles et de de miser plutôt sur la constance des rendements à long terme par un leurs entreprises pour leurs placements. contrôle rigoureux du risque et de la volatilité. 480 000 $ 331 19 136 21 861 3 9 11 Une institution financière différente Le modèle d’affaires des Fonds FÉRIQUE est unique dans le monde financier, puisque le gérant des Fonds, Gestion FÉRIQUE, est une société financière sans but lucratif. L’entreprise réinvestit donc tous ses profits au seul bénéfice de ses clients et leur assure des frais parmi les plus bas de l’industrie. L’entreprise a également su grandir Pour obtenir plus de renseignements ou pour ouvrir un compte : CENTRE DE CONTACT CLIENTS 514-788-6485 1 800 291-0337 (sans frais) [email protected] Heures d’ouverture du lundi au vendredi de 8 h à 20 h Les Fonds FÉRIQUE : il y a un peu de génie là-dedans. www.ferique.com Au 31 décembre 2000. 2 Au 31 août 2014. Note : un placement dans un organisme de placement collectif peut donner lieu à des courtages, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les ratios de frais de gestion varient d’une année à l’autre. Veuillez lire le prospectus avant d’effectuer un placement. Les organismes de placement collectif ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les Fonds FÉRIQUE sont distribués par Services d’investissement FÉRIQUE, à titre de Placeur principal. Les Fonds FÉRIQUE payent des frais de gestion à Gestion FÉRIQUE lui permettant d’assumer les frais de gestionnaires de portefeuille, de mise en marché et de distribution des Fonds FÉRIQUE ainsi que les frais d’administration du gérant des Fonds FÉRIQUE. Chaque Fonds FÉRIQUE assume ses propres frais d’exploitation. Les Fonds FÉRIQUE sont sans commission lorsqu’un porteur de parts souscrit par l’entremise de Services d’investissement FÉRIQUE; certains frais de courtage pourraient toutefois être exigibles si la souscription se fait par l’entremise d’un représentant et sa société. 1 Pantone 533 C Pantone 645 C des nouvelles du réseau ÉTS De nouveaux visages et une solide continuité au Réseau ÉTS La 43e assemblée générale annuelle du Réseau ÉTS s’est tenue le 1er octobre dernier, à la Brasserie Molson Coors de Montréal. Les diplômés présents ont ainsi été à même de constater la vigueur de leur association, de même que la gestion irréprochable de celle-ci. Huit postes étaient à pourvoir au sein du conseil d’administration 2014-2015 du Réseau ÉTS. Les nouveaux administrateurs, de même que ceux qui ont accepté un nouveau mandat, sont : Martin Bouliane, ing. Coordonnateur, Département ingénierie, General Dynamics (Génie mécanique, 2005) Simon Desrosiers, ing. jr Chargé de projets, Telus Santé (Génie des opérations et de la logistique, 2009) Alexandre Gagné, ing. jr Chargé de projet d’automatisation/ programmeur industriel, Robovic (Génie de la production automatisée, 2010) Administrateur nouvellement élu Stéphan Lajeunesse, ing. Ingénieur principal, Société de transport de Montréal (Génie de la construction, 1997) Jean-Luc Martel, ing. jr (Génie de la construction, 2013) La première rencontre du conseil d’administration suivant l’assemblée générale annuelle a été l’occasion de recomposer un comité exécutif, lequel est désormais formé de : Administrateur nouvellement élu Olivier Patry Président Gary Mark Monaghan, ing. Directeur construction, Decarel Gary Mark Monaghan Vice-président (Génie de la construction, 2006) Simon Desrosiers Vice-président adjoint Olivier Patry, ing. Chargé de projets, SNC-Lavalin Javier Beltran-Galindo Trésorier (Génie électrique, 2007) Sébastien Primeau, ing. jr Isabelle Desjardins-David Secrétaire. (Génie logiciel, 2008) Félicitations à tous les élus pour leur implication! Une conférence aussi appréciée qu’instructive L’assemblée a été suivie d’une conférence-causerie passionnante portant sur L’histoire de Griffintown et l’implantation de l’ÉTS dans le quartier, animée par Charles Turgeon du Centre d’histoire de Montréal, ainsi que Gilles Rousseau et Robert Nelson, deux acteurs importants du développement de l’ÉTS, aujourd’hui à la retraite, qui ont été respectivement directeur du Service de l’équipement et directeur de l’administration de l’École. | Vous changez d’adresse? Mettez vos coordonnées à jour afin de continuer à recevoir des nouvelles de votre association de diplômés! Les membres du conseil d’administration 2014-2015 du Réseau ÉTS, de gauche à droite : Simon Desrosiers, Javier Beltran-Galindo, Jean-Luc Martel, Francis Bérubé, Sean MacDonald, Damien Arbour, Olivier Patry, Isabelle Desjardins-David, Martin Bouliane et Julie Brunet. Absents: Gary Mark Monaghan, Alexandre Gagné, Stéphan Lajeunesse, Sébastien Primeau et Dominique Verreault. Rendez-vous à bit.ly/MAJprofil L’ÉTS 360º | Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 23 des nouvelles du réseau ÉTS Une reconnaissance savoureuse C’est dans une atmosphère festive que le Réseau ÉTS et ses quelque 275 invités ont souligné le 25e anniversaire de la création des programmes de baccalauréat en génie de l’ÉTS le 23 mai dernier, lors de la soirée Cornes et Carapaces, son traditionnel souper de homard. Plusieurs des 14 premiers diplômés de l’ÉTS étaient présents, de même que la quasi-totalité des anciens présidents du conseil d’administration de l’ADÉTS et du Réseau ÉTS. L’invité d’honneur, Mario Bouffard, président du conseil d’administration de l’association des diplômés de l’ÉTS de 1988 à 1990, a fait revivre quelques moments marquants de l’histoire de la reconnaissance lors de sa participation au talk-show de début de soirée, auquel ont également participé Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Isabelle Tremblay, alors vice-présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, et Damien Arbour, président 2013-2014 du Réseau ÉTS. En plus de ses savoureuses anecdotes, M. Bouffard a tenu à remercier chaleureusement les diplômés « d’avoir répondu en grand nombre à cette opportunité de sceller la reconnaissance des diplômés comme ingénieurs de l’ÉTS ». Pour sa part, Mme Tremblay a rappelé que « l’histoire de l’ÉTS est celle d’un grand succès et la reconnaissance de son programme de génie a été une étape cruciale dans ce parcours ». Pour conclure, M. Arbour a ajouté que « depuis cette bataille, l’association des diplômés de l’ÉTS a atteint une notoriété et une maturité qui nous permettent de voir grand. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de redonner à la société, particulièrement à la relève en génie, entre autres par le biais du Fonds de développement de l’ÉTS. Le Réseau ÉTS est un précurseur dans son domaine et tout comme notre alma mater, nous représentons l’innovation ». Merci à tous les participants et commanditaires de la soirée, et rendez-vous en mai prochain pour une nouvelle édition de la soirée Cornes et Carapaces du Réseau ÉTS. | De gauche à droite : Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS; Isabelle Tremblay, alors vice-présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec; Mario Bouffard, invité d’honneur de la soirée Cornes et Carapaces; Damien Arbour, président 2013-2014 du Réseau ÉTS; et Normand Lalonde, directeur du Bureau du Fonds de développement et du Réseau ÉTS. 24 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 Remise de la plaque commémorative au président d’honneur. De gauche à droite : Normand Lalonde, directeur du Bureau du Fonds de développement et du Réseau ÉTS; Robert Sauvé, président de l’Ordre des ingénieurs du Québec; Damien Arbour, président 2013-2014 du Réseau ÉTS; Jouer au golf pour soutenir la relève en génie Le Réseau ÉTS a tenu son tournoi de golf annuel le 12 septembre dernier. Diplômés, partenaires de l’industrie et membres du personnel de l’ÉTS étaient présents en nombre record pour encourager la relève en génie. En effet, pour la première fois cette année, les profits de l’événement ont été remis à la Maison des étudiants, par le biais du Fonds de développement de l’ÉTS. Ce sont donc près de 8000 $ qui seront consacrés à faire de ce lieu d’échanges, d’activités et de services un espace de vie rassembleur et convivial pour toute la communauté étudiante. Sous la présidence d’honneur de Yvan Genest, vice-président principal de Decarel et diplômé du baccalauréat en génie de la construction 1987, la journée s’est déroulée sous le signe de la fierté : fierté de faire partie de la grande famille ÉTS et fierté de contribuer au développement de la relève en génie. Le Bureau du Fonds de développement et du Réseau ÉTS tient à remercier chaleureusement tous les joueurs, partenaires et bénévoles qui ont contribué à la réussite de ce tournoi. | des nouvelles du fonds de développement Diversification des mécanismes philanthropiques au FDÉTS Yvan Genest, vice-président principal de Decarel et président d’honneur du tournoi; Francis Bérubé, président du conseil d’administration de l’ÉTS; et Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS. Le Réseau ÉTS remercie les précieux partenaires de son tournoi de golf annuel : Présentateur Decarel Diamant + Banque Nationale École de technologie supérieure Gestion FÉRIQUE TD Assurance Meloche Monnex Diamant Gastier M.P. inc. Groupe ABS inc. Les systèmes intérieurs Bernard MNJ & associés inc. Robinson Sheppard Shapiro, s.e.n.c.r.l. Platine Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest de Montréal Chartwells Club de golf de l’Île de Montréal Club voyages Daniel Darikus tech consultants inc. Entretien P.E.A.C.E. Plus inc. Groupe Gravel Groupe John Scotti Les Affaires Réseau Génie Carrières Or Integro courtiers d’assurance Menkès Shooner Dagenais Letourneux Architectes inc. Pomerleau inc. SNC-Lavalin Outre son programme de dons planifiés s’adressant aux particuliers, le Fonds de développement développe des outils innovants favorisant de nouvelles sources de financement industriel destinées aux étudiants de l’ÉTS. Parmi les actions figure la diversification des types de bourses et prix d’excellence provenant des entreprises partenaires de l’ÉTS. Ces bourses et ces prix visent notamment à honorer des étudiants qui excellent dans leur formation en génie ou qui s’impliquent de manière exceptionnelle dans divers milieux. Ces outils aident financièrement ceux qui en ont besoin, encouragent ceux qui conçoivent des innovations technologiques ou, encore, récompensent ceux qui, par leur orientation de carrière en génie, attirent l’appui d’entreprises. Certains ont même été conçus afin de soutenir les finissants et diplômés de l’ÉTS qui désirent créer une entreprise par leur adhésion au Centech. Des bourses de promotion de choix de carrière, des bourses d’idéation/ conception, des bourses de productivité en stage ou encore un Prix d’excellence à un club scientifique sont proposés chaque année par des entreprises intéressées par un partenariat « gagnant-gagnant » avec l’ÉTS. Les entreprises des secteurs en forte croissance sont de plus en plus préoccupées par la perspective d’une pénurie de spécialistes risquant de compromettre leur essor. Elles cherchent des moyens de demeurer visibles dans les universités et des façons encore plus efficaces de recruter des étudiants passionnés par leur domaine d’activité. Par exemple, les bourses de promotion de choix de carrière visent à promouvoir l’entreprise qui désire recruter encore plus facilement des candidats passionnés par son secteur. Leur profil convient donc spécifiquement à ses aspirations. Les bourses d’idéation/conception sont offertes à des étudiants qui aimeraient développer un projet en technologie correspondant aux besoins de l’entreprise. Une bourse de productivité en stage est destinée aux étudiants stagiaires ayant démontré une excellente performance lors de leur stage. Il existe également des Prix d’excellence à un club scientifique reliés spécifiquement aux activités techno logiques du donateur et à ses exigences. Pour le Fonds de développement, il s’agit d’élargir les possibilités de financement industriel pour les étudiants en génie des trois cycles, des clubs scientifiques et sportifs, des regroupements étudiants et même des finissants entrepreneurs. Par ces actions, il encourage l’excellence, la persévérance scolaire ainsi que l’avancement éducatif. Par ailleurs, quantité d’étudiants éprouvent des difficultés financières, ce qui compromet leur cheminement en ingénierie ou la réali sation de certains projets technologiques. Une participation financière du milieu des affaires dans le cheminement scolaire de futurs ingénieurs devient de plus en plus une aide précieuse pour le développement de notre économie du savoir et encourage les jeunes dans leur cheminement universitaire. Divers véhicules philanthropiques permettent de remplir cet objectif. Nous en constatons les bienfaits chaque année lors de la cérémonie annuelle de remise de bourses. En offrant des avantages bien ciblés, touchant tous les secteurs d’activité reliés de près ou de loin au génie, l’arrimage entreprisesuniversité est plus prometteur que jamais car les entreprises y trouvent leur compte par une constante promotion corporative auprès des étudiants, de la communauté universitaire, des diplômés, des partenaires industriels de l’ÉTS et du grand public. Pour plus de renseignements Pour en savoir davantage sur le programme de bourses du FDÉTS, communiquer avec André Bisson, coordonnateur des partenariats avec l’industrie au Fonds de développement de l’ÉTS, à [email protected] ou au 514 396-8952. | L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 25 des nouvelles du fonds de développement Le programme de dons planifiés en expansion On parle souvent du vieillissement de la population qui aura un impact sur les prochaines générations du Québec. Pour assurer la pérennité des services et la qualité de vie des Québécois, les plus jeunes auront à relever des défis importants. Le sens de l’innovation et le génie inventif seront plus que jamais les pierres angulaires de la progression économique du Québec. Pour les universités, les dons planifiés représentent une option Pierre Arbour et le récipiendaire Stéphane Franiatte, étudiant à la maîtrise en génie électrique. Les bourses de la Fondation Pierre Arbour Au printemps dernier, la Fondation Universitaire Pierre Arbour était désireuse de resserrer ses liens avec l’ÉTS. Gisèle Langelier, directrice générale de la Fondation, désirait établir un partenariat plus solide et plus durable avec l’ÉTS et son Fonds de développement (FDÉTS). Soulignons que la mission de la Fondation est d’accorder des bourses d’études à des étudiants méritants ayant un besoin d’aide financière aux cycles supérieurs dans trois domaines susceptibles de favoriser la croissance économique du pays: l’administration des affaires, le génie et l’informatique. Les montants des bourses varient selon le niveau universitaire et sont accessibles aux résidents du Québec, étudiants à temps plein qui veulent poursuivre des études supérieures dans une université à Montréal, dont l’École de technologie supérieure. Ainsi, lors de la dernière cérémonie de remise de bourses de l’ÉTS en mars, la Fondation Universitaire Pierre Arbour a attribué 25 bourses de maîtrise et de doctorat à des étudiants de l’École. Trois bourses ont été remises par Pierre Arbour lui-même. L’une de 4000 $ à Stéphane Franiatte, étudiant de maîtrise en génie électrique, une de 8000 $ à Pierre-Olivier Côté, étudiant à la maîtrise en génie de la construction, ainsi qu’une bourse de 10 000 $ remise à Abraham Segundo Gomez, étudiant de doctorat. Le FDÉTS tient à remercier chaleureusement M. Arbour, Mme Langelier et le personnel de la Fondation Universitaire Pierre Arbour pour leur engagement dans la relève en génie de l’ÉTS. | 26 L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 intéressante en vue d’assurer à long terme le financement d’initiatives d’avancement éducatif. C’est le cas notamment pour le Fonds de développement de l’ÉTS, qui a lancé en 2011 un programme de dons planifiés permettant à l’établissement d’assurer aux prochaines générations les mêmes standards de qualité dont ont bénéficié leurs prédécesseurs. Par exemple, l’utilisation d’une assurancevie à titre d’instrument de don de bienfaisance est un outil avantageux pour les donateurs et l’institution bénéficiaire. Pour le donateur, il s’agit d’une procédure très simple et déductible d’impôts où une police d’assurance sert à faire un legs testamentaire destiné à l’ÉTS, tout en protégeant sa succession. D’autres donateurs optent pour le transfert d’une part de leurs économies ou encore d’actions boursières. À titre d’exemple, depuis seulement trois ans, des diplômés comme Rocky Roy, vice-président de Pomerleau, Jean Simoneau, président de son entreprise Corenov Construction inc. ou les professeurs Youssef A. Youssef et Edmond Miresco ont enregistré des dons planifiés. Des employés actuels et des industriels ont également effectué cette démarche porteuse d’avenir. À ce jour, pas moins de dix personnes ont exprimé leur générosité, geste qui a été immortalisé par une plaque honorifique exposée dans le hall d’entrée de l’ÉTS. Le Fonds de développement et du Réseau ÉTS affiche fièrement les plaques des donateurs de Fonds individuels en reconnaissance de leur geste philanthropique. Toute personne intéressée à en savoir plus sur les moyens sûrs et efficaces de participer à l’avancement éducatif de l’ÉTS peut communiquer avec le Bureau du Fonds de développement et du Réseau ÉTS (BFDR) au 514 396-8800 poste 7298. | SUBSTANCE VOTRE ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE Consultez les articles sur substance.etsmtl.ca École de technologie supérieure Université du Québec ans eBourses ÉTS Un nouveau formulaire en ligne Amorcé en 2010, le projet eBourses du Fonds de développement (FDÉTS) est en constante évolution et permettra, à terme, une gestion complète, équitable et efficace de l’attribution des bourses à l’ÉTS. Le portail eBourses ÉTS a remporté en 2013 un OCTAS dans la catégorie Solution d’affaires. Depuis cet automne, il est doté d’un tout nouveau volet. Les trois premières phases du projet eBourses facilitent déjà pour les étudiants de l’ÉTS l’ensemble du processus annuel d’attribution de bourses à l’ÉTS. Elles gèrent en effet, de façon centralisée et informatisée, l’affichage des bourses, leur mise en candi dature, la transmission de leur dossier aux entreprises donatrices et la sélection des boursiers. Initié et supervisé par André Bisson, coordonnateur des partenariats avec l’industrie au FDÉTS, le système eBourses devrait être complété pour le début 2015 et rendra accessible un plus grand nombre de bourses pour l’ensemble des étudiants de l’ÉTS. Cet automne, le FDÉTS innove encore en lançant un formulaire de bourse en ligne eBourses. Une entreprise peut ainsi s’inscrire facilement et rapidement au registre des donateurs de bourses en construisant sa propre description de bourses (sur mesure). Elle peut choisir le type de bourse qu’elle aimerait offrir, la concentration d’études, le secteur d’affaires et d’activités technologiques de prédilection de l’étudiant qu’elle aimerait soutenir financièrement, le niveau universitaire et tous les autres renseignements lui permettant de cibler très précisément le profil d’étudiant convoité. Offrant encore plus d’avantages aux entreprises désireuses d’offrir des bourses industrielles, le nouveau formulaire de bourse en ligne est unique dans le milieu universitaire. Ce formulaire permet aux entreprises de soutenir leur propre relève tout en recrutant des stagiaires en génie et des ingénieurs intéressés à leur secteur d’activités et ce, plus efficacement et en obtenant une visibilité annuelle sans pareille. Le formulaire de bourse en ligne eBourses permet aussi d’effectuer une simulation avant l’affichage officiel de la bourse en modifiant au besoin certains critères d’admissibilité et de sélection. L’entreprise peut ainsi évaluer à l’avance la quantité et la qualité des candidatures possibles. Les entreprises qui offrent des bourses annuellement reçoivent chaque automne une liste de candidatures parfaitement ciblée en fonction de leurs profils communs. De plus, eBourses effectue le jumelage automatique entreprises-boursiers à l’avantage des entreprises qui reçoivent des dossiers ePortfolio d’excellents candidats et ce, avant même ue les stages de l’été subséquent ne soient affichés (en février) à l’ÉTS. Enfin, les entreprises bénéficient constamment d’une promotion considérable auprès des étudiants, de la communauté universitaire, des diplômés, des partenaires industriels de l’ÉTS et du grand public. Pour plus de renseignements Pour en savoir davantage sur eBourses, communiquez avec André Bisson, coordon nateur des partenariats avec l’industrie au Fonds de développement de l’ÉTS, à andre.bisson@ etsmtl.ca ou au 514 396-8952. | L’ÉTS 360º Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015 27 PORTES OUVERTES À L’ÉTS Le dimanche 1er février 2015 de 10 h à 17 h Le ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE Information sur les programmes d’études en génie et les programmes de bourses Visites de l’École et de laboratoires L’ÉTS est une constituante du réseau de l’Université du Québec 1100, rue Notre-Dame Ouest (angle Peel), Montréal Bonaventure www.etsmtl.ca Démonstrations des prototypes étudiants (sous-marin à propulsion humaine, robots, voiture solaire, etc.) Rencontres avec des étudiants, des professeurs et des chercheurs passionnés 4 ans