Volume 10 numéro 2 - Automne 2014

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Volume 10 numéro 2 - Automne 2014
Journal de l’École de
technologie supérieure
Vol. 10 N˚ 2
Automne 2014 | Hiver 2015
10
RECHERCHE
François Brissette
Ambrish Chandra
Zbigniew Dziong
Ali Gharbi
5
INNOVATION
Le Quartier de l’innovation
a maintenant
son directeur général
ENTREPRENEURSHIP
Lancement des bourses
d’entrepreneurship BDC
6
FORMATION CONTINUE
L’ÉTS devient le plus important
fournisseur de formation continue
sommaire
MOT DU DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS
Vol. 10 N˚ 2
Automne 2014 | Hiver 2015
Aux portes
d’une nouvelle décennie
en
couverture
Dans le cadre du 40e anniversaire de l’ÉTS,
une œuvre luminocinétique interactive
a été inaugurée le 29 septembre dans
le tunnel reliant les deux pavillons de l’École.
Toute bonne chose ayant une fin, comme le veut l’adage,
DU CÔTÉ DES ÉTUDIANTS
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Centech
Idénergie commercialise
son hydrolienne de rivière
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l’heure viendra, au printemps prochain, de ranger les confettis et
autres accessoires festifs, après avoir souligné, avec un enthousiasme
légitime, le 40e anniversaire de l’École. Mentionnons entre autres les
bannières à l’effigie du 40e pavoisées dans le quartier depuis un bon
moment, ainsi que plusieurs moments forts ayant marqué l’événement
avec panache, dont la journée de célébration du 29 septembre dernier,
l’exposition historique sur l’ÉTS et la création d’une installation lumino­
cinétique spectaculaire dans le tunnel qui relie les deux principaux
pavillons, dont vous avez un aperçu en page couverture de ce numéro.
Profitons donc de l’occasion qui nous est offerte ici de remercier
les centaines d’étudiants, partenaires de l’industrie, élus, donateurs
et autres acteurs de la communauté de l’École qui ont célébré
cet événement phare avec nous.
Aujourd’hui, l’ÉTS cogne à la porte d’une nouvelle décennie. Au
rythme où évoluent les technologies qui sont au cœur de nos activités,
on peut penser, sans crainte de se tromper, que les prochaines années
nous réservent des surprises et des percées de taille.
Dans l’intervalle, les activités de l’École se sont poursuivies avec
une intensité qui ne s’est pas démentie tout au long de l’automne,
comme en font foi les pages qui suivent. Entre autres articles d’intérêt
dans ce numéro, une plongée dans l’univers de quatre chercheurs
qui nous présentent leurs travaux et une revue des performances
estivales des clubs étudiants, qui ont continué d’impressionner
cet été en s’illustrant dans de nombreuses épreuves.
Également à lire, les dernières nouvelles au sujet de la
création des Bourses d’entrepreneurship BDC, des nouvelles
chaires ÉTS, du chantier de la Maison des étudiants et
du Service du perfectionnement.
Et tandis que nous avons encore les confettis sous
la main, j’en profite, à l’approche des fêtes de fin d’année,
pour vous souhaiter, en mon nom et en celui de toute
l’équipe de L’ÉTS@3600, un très Joyeux Noël et une
Bonne Année 2015!
DES NOUVELLES DU RÉSEAU ÉTS
23
Antoine Landry
DES NOUVELLES DU
FONDS DE DÉVELOPPEMENT 25
Grande Fête du 40e
3
Le 40e à l’ÉTS
Une installation luminocinétique
sur le campus
4
Damien Silès, premier directeur général
du Quartier de l’innovation
5
Lancement des bourses
d’entrepreneurship BDC
5
L’ÉTS devient le plus important
fournisseur de formation continue
6
7
L’ÉTS reçoit le prix Patrimoine commercial
Une reconnaissance prestigieuse
L’ÉTS joint le réseau Écolectrique 8
8
Où en sont nos chantiers?
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
9
Outiller l’ingénieur de demain
RECHERCHE
François Brissette
Un nouveau paradigme en hydrologie
Ambrish Chandra
Pour une électricité de qualité Zbigniew Dziong
Gérer le trafic jusque dans le nuage
Ali Gharbi
Prévoir l’imprévisible
Six nouvelles chaires ÉTS
et un renouvellement
Subventions de recherche
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L’ÉTS
de l’École de technologie supérieure.
une constituante du réseau de l’Université du Québec.
360º estL’ÉTSuneestpublication
ISSN 1715-8850
Rédaction
Olivier Audet, Emmanuelle Berthou,
Chantal Crevier, Brigitte Dion,
Manon Lamoureux, Sébastien Langevin
Rédactrice en chef
Manon Lamoureux
Poste-publications canadiennes
Numéro de convention 40064135
Photos
ÉTS, Lino Cipresso,
Gilbert Duclos
Ont collaboré à ce numéro
Mathieu Bergeron, André Bisson,
Brigitte Boucher, Éric Germain,
Alexandre Goulet
Infographie
Lorraine Cusson
Information
École de technologie supérieure
1100, rue Notre-Dame Ouest
Montréal (Québec) H3C 1K3
Tél. : 514 396-8445
[email protected]
www.etsmtl.ca
Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à :
École de technologie supérieure, Fonds de développement de l’ÉTS
1100, rue Notre-Dame Ouest, Montréal (Québec) H3C 1K3
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L’ÉTS
L’ÉTS
77N˚
22|2| Printemps
360
Vol.
Vol.
9N˚N˚
Automne2012
2012
2013
360º º Vol.
|Printemps
Benoit Dorais, Sylvie Beauchamp, Yves Bolduc, Pierre Dumouchel et Aref Salem
Grande fête du 40e
Le 29 septembre, plus d’un millier d’étudiants, employés et invités
ont participé aux activités de la Grande fête du 40e de l’ÉTS.
Yves Bolduc, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre
de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science; Aref Salem,
membre du comité exécutif de la Ville de Montréal; Benoit Dorais, maire
de l’arrondissement du Sud-Ouest; et Sylvie Beauchamp, présidente de
l’Université du Québec, ont tour à tour souligné l’important chemin parcouru
par l’École depuis 40 ans et le rôle crucial que celle-ci joue aujourd’hui dans
son quartier, sa ville et dans tout le Québec.
Au départ, l’ÉTS était une expérience-pilote de cinq ans visant à déterminer
si des programmes créés pour des diplômés de techniques physiques étaient
pertinents. Aujourd’hui, plus de 17 000 diplômés plus tard, l’École offre une
centaine de programmes de 1er, 2e et 3e cycles à plus de 8000 étudiants.
Le directeur général, Pierre Dumouchel, a félicité les étudiants membres
des clubs et regroupements, précurseurs de la réputation de l’École à l’échelle
internationale. Le ministre Bolduc a d’ailleurs discuté avec plusieurs membres
de clubs étudiants, dont ceux de la voiture à faible consommation d’essence
Evolution (photo).
L’ÉTS est maintenant considérée comme une référence dans le milieu universitaire québécois et c’est largement attribuable au dévouement de l’ensemble
des employés ainsi qu’à la confiance des partenaires industriels et employeurs
de stagiaires. Grâce au système de stages coopératifs, ce sont plus de 1000
entreprises qui accueillent chaque année près de 3000 stagiaires. En 40 ans,
les étudiants de l’École ont réalisé 40 000 stages. Par ailleurs, près de 75 % des
activités de recherche de l’École sont réalisées en collaboration avec l’industrie.
La Grande fête du 40e a également été l’occasion d’inaugurer officiellement
l’exposition L’ÉTS : 40 ans d’histoire ainsi que Le circuit de Bachelard, une
installation luminocinétique originale dans le tunnel reliant les pavillons de
l’ÉTS que le public peut admirer en tout temps. |
L’ÉTS
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Le 40e à l’ÉTS
Une installation luminocinétique
sur le campus
Parmi les activités et festivités soulignant
le 40e anniversaire de l’ÉTS cette année,
l’École a inauguré le 29 septembre
Le circuit de Bachelard, une installation
que l’on peut admirer dans le tunnel
reliant les pavillons principaux de l’ÉTS.
L’œuvre, en apparence composée simplement
de tubes en acrylique et de quincaillerie en acier,
est le fruit d’une collaboration entre les membres
d’une équipe de création composée d’ingénieurs,
d’artistes et de designers, dirigée par les professeurs Ghyslain Gagnon, du Département de génie
logiciel et des technologies de l’information de
l’ÉTS, et Jean Dubois de l’UQAM.
«Quand on nous a confié le mandat d’animer le
tunnel, il aurait été facile de créer quelque chose
qui répond strictement au besoin. On aurait pu par
exemple installer des plaques de verre givré avec
un rétroéclairage de couleur. On a plutôt choisi
d’ajouter une perspective : celle d’imager une
dualité entre la raison et l’imagination. Montrer
que ce qui est purement pratique – des tuyaux,
de la quincaillerie – peut devenir intéressant,
ludique, artistique. On souhaite stimuler le côté
créatif des étudiants. C’est extrêmement important
dans une société dont le développement passe
par l’innovation», a expliqué Ghyslain Gagnon,
professeur au Département de génie logiciel et
des technologies de l’information et membre de
l’équipe de création.
Ghyslain Gagnon, Jean Dubois, Katherine Ste-Marie, Jean-Philippe Côté et Sébastien Rompré
Dès le début, les membres de l’équipe de
travail ont voulu réaliser une œuvre interactive
et évolutive. Aussi, les flux lumineux qui animent
le tunnel peuvent-ils être modifiés par le simple
souffle des usagers.
L’équipe souhaite que les étudiants s’approprient
l’installation et proposent des projets visant à
enrichir l’expérience des marcheurs qui empruntent
le tunnel. Par exemple, les étudiants pourraient
ajouter des capteurs de position afin de rendre
l’éclairage plus interactif, ou encore des hautparleurs diffusant un contenu sonore... Ils
pourraient créer des applications pour téléphone
intelligent, de nouveaux effets lumineux, etc.
Les possibilités sont infinies.
« Le circuit de Bachelard défie nos attentes esthétiques en nous rappelant que l’innovation,
autant scientifique qu’artistique, n’est pas toujours facile à percevoir. L’œuvre ne comporte
ni cadre, ni socle, ni matériaux nobles. On nous donne plutôt à voir un ensemble d’éléments
électrotechniques d’usage courant se transformant de manière inusitée en motifs décoratifs.
On perçoit qu’une chose semblant banale peut devenir le terreau qui mènera à de grandes
innovations qu’on ne remarque pas toujours au premier coup d’œil. »
- Jean Dubois
La création de cette œuvre fait partie intégrante
d’un projet de recherche, financé par le programme
Appui aux arts et technologies médiatiques du
Fonds de recherche du Québec - Société et culture,
dans le cadre d’une collaboration entre les professeurs Gagnon et Dubois.
Dans ses recherches, Jean Dubois s’intéresse
aux installations médiatiques et au contre-emploi
des nouvelles technologies. Sa méthode de travail
implique souvent des collaborateurs de milieux
aussi divers que le génie électrique, le design, les
sciences humaines, l’architecture, le cinéma, etc.
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L’ÉTS
360º
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Lorsqu’est venu le temps de baptiser l’œuvre,
les concepteurs ont voulu faire un clin d’œil au
cheminement intellectuel du philosophe Gaston
Bachelard (1884-1962) qui a su entrelacer des
idées avant-gardistes abordant autant les rouages
de la raison que ceux de l’imagination, contribuant
ainsi à inspirer aujourd’hui une société marquée
profondément par la créativité. Aujourd’hui, ils
peuvent être fiers d’avoir réalisé une œuvre aussi
artistique que pédagogique! |
voir PHOTO En page couverture
Appui financier
ÉTS
Appui aux arts et technologies médiatiques
du FRQSC
Fonds de développement durable de l’AÉÉTS
Regroupement stratégique
en microsystèmes du Québec (ReSMiQ)
Conception
Ghyslain Gagnon, professeur, ÉTS
Jean Dubois, professeur, École des arts
visuels et médiatiques, UQAM
Sébastien Rompré, étudiant, ÉTS
Jean-Philippe Côté, étudiant, ÉTS
Katherine Ste-Marie,
designer d’environnement
Sébastien Langevin,
agent d’information, ÉTS
Remerciements
Olivier Bacon, Marc-André Carbonneau,
Marin David, Jacques Desharnais,
Stéphane Pierre, Chantal Cyr, Club Éclipse,
Noël Giguère, Javier Beltran-Galindo,
Anick Légaré, Gilles Fontaine,
Lysianne Soucy, Magdalena Stanescu
Données techniques
Composition : Ruban à diodes
électroluminescentes, tubes en acrylique,
quincaillerie en acier
Résolution : 2827 pixels DEL RGB 24-bit
Longueur (tuyau) : 141 mètres
Contrôle : 8481 canaux DMX512
Consommation (100 % intensité, blanc) :
2035W @ 12V
Damien Silès,
directeur général
du Quartier de
l’innovation.
Damien Silès
premier directeur
général du Quartier
de l’innovation
Le Quartier de l’innovation (QI), cet
écosystème lancé en mai 2013 par l’ÉTS
et l’Université McGill visant à accroître
le potentiel de créativité de la métropole,
a désormais son premier directeur général
en la personne de Damien Silès.
« Nous sommes ravis d’accueillir
M. Silès, qui se démarque dans le milieu
montréalais depuis de nombreuses années,
notamment en matière d’innovation sociale, a
affirmé le président du conseil d’administration,
Jean-Pierre Desrosiers. Reconnu pour
son style de gestion performant et novateur
et ses qualités de rassembleur, nous sommes
persuadés qu’il saura mobiliser les forces
qui permettront d’assurer le succès du QI et
d’en faire un acteur incontournable au Québec,
au Canada et sur la scène internationale. »
Formé en commerce international, Damien
Silès a fondé la Société de développement social
de Ville-Marie en 2008, organisme dont il était
également directeur général avant de se joindre
au QI. De 2002 à 2008, il a été directeur du
membership et des ventes à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Il a été nommé
deux fois Personnalité de la semaine La PresseRadio-Canada (en 2011 et 2013) et finaliste aux
Prix Personnalité Arts-Affaires 2012. Il a travaillé
plusieurs années en Amérique du Sud, notamment pour une fondation équatorienne au sein
de laquelle il a développé des marchés nationaux
et internationaux pour des artisans locaux.
Situé à quelques pas du centre-ville de
Montréal, le Quartier de l’innovation mise notamment sur les forces complémentaires de ses
établissements fondateurs et de ses partenaires
en recherche, en formation, en innovation et en
entrepreneuriat. Les activités du QI sont réparties
entre quatre volets : formation et recherche,
social et culturel, industriel et urbain. |
Lancement des bourses
d’entrepreneurship BDC
La Banque de développement du Canada (BDC) et l’ÉTS ont annoncé le 24 septembre
la création du Programme de bourses d’entrepreneurship BDC, dédié aux étudiants
en génie qui souhaitent se lancer en affaires. Ces bourses, qui pourront
atteindre 20 000 $ chacune, seront accessibles aux candidats qui auront réussi
le micro­programme en entrepreneurship, offert à l’ÉTS depuis janvier 2014.
Ce microprogramme de
1er cycle a pour but non seulement de
bien préparer ces futurs entrepreneurs
techno­logiques au monde des affaires,
mais aussi de favoriser concrètement la
création d’entreprises. En effet, l’expé­
rience dans le milieu du génie universitaire
démontre que les échecs vécus par les
jeunes entrepreneurs sont rarement liés à
la technologie elle-même, mais plutôt à la
méconnaissance des meilleures pratiques
dans le développement des affaires.
« Nous sommes heureux de former un
partenariat stratégique avec l’ÉTS pour la
mise sur pied de ce nouveau programme
qui contribue à fournir aux entrepreneurs
Le président et chef de la direction de la Banque
des moyens pour exploiter leur potentiel
de développement du Canada, Jean-René Halde,
sur le marché», a souligné Jean-René
et le directeur général de l’ÉTS Pierre Dumouchel.
Halde, président et chef de la direction
de la BDC, lors du lancement.
La formation offerte porte autant sur l’acquisition de connaissances que sur l’apprentissage
de certaines conduites. Elle fait appel aux méthodes reconnues de formation en entrepreneuriat
et met notamment à contribution l’expérience et l’expertise existantes dans les milieux
entrepreneuriaux. Concrètement, plusieurs experts sont invités tout au long du programme
à partager leur bagage professionnel, de même qu’un réseau de contacts utiles aux étudiants.
Depuis son entrée en poste au printemps 2014, le directeur général de l’ÉTS, Pierre
Dumouchel, pilote la stratégie entrepreneuriale de l’École. « Pour une école de génie appliqué
comme l’ÉTS, la préparation à la carrière entrepreneuriale est une nécessité absolue. Mon
intérêt pour l’entrepreneuriat s’explique d’abord par la mission même de l’ÉTS, qui appelle au
développement technologique et économique du Québec. Or, ce sont les nouvelles entreprises
technologiques qui génèrent actuellement les bénéfices socio-économiques les plus élevés.
Selon Jean-René Halde, la création du Programme de bourses d’entrepreneurship BDC s’inscrit
en droite ligne avec le mandat de la Banque d’appuyer les entrepreneurs, car ces bourses
aideront au démarrage d’entreprises technologiques novatrices, fondées par des étudiants
du microprogramme en entrepreneurship.
Dans un contexte aussi propice, la convergence entre la mission de l’ÉTS et celle de
la Banque de développement du Canada coule de source. La BDC, seule institution financière
qui investit exclusivement auprès des entrepreneurs, s’intéresse tout spécialement aux
initiatives stratégiques axées sur le renforcement des écosystèmes de capital de risque et
de l’innovation, y compris le perfectionnement des entrepreneurs, et en particulier de ceux
qui lancent des entreprises technologiques.
La Banque de développement du Canada compte quelque 2000 employés et plus de
100 centres d’affaires dans l’ensemble du pays, et offre des prêts, des services de consultation,
du capital de croissance et de transfert d’entreprise, des services de titrisation ainsi que
du capital de risque à plus de 30 000 petites et moyennes entreprises.
Les bourses d’entrepreneurship BDC seront décernées une fois l’an, lors de la remise
de bourses du Fonds de développement de l’ÉTS, qui en assurera la gestion. |
L’ÉTS
360º
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formation continue ?
L’ÉTS devient
le plus
important
fournisseur
de formation
continue
Depuis l’été, outre les activités déjà offertes par son Service du perfectionnement,
l’ÉTS assure la continuité des activités du Centre de formation et de transfert (CFT)
du Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM).
En ajoutant ces dernières à l’ensemble
des activités déjà existantes du Service du
perfectionnement de l’ÉTS, ce dernier est
devenu le plus important fournisseur de
formation continue pour les techniciens,
professionnels et gestionnaires du Québec.
Plus de 300 thématiques de formation
Comptant parmi les fournisseurs de formation
d’importance, l’ÉTS offre maintenant plus
de 300 thématiques de formation dans les
domaines de la gestion de projet, du management, de la qualité et de l’amélioration des
processus, de l’informatique, des technologies
pour l’industrie et autres compétences
transversales.
Fidèles à l’approche de l’ÉTS, les formations
privilégient les aspects pratiques et appliqués
grâce à une équipe composée de plus de
100 formateurs multidisciplinaires.
Le CRIM concentrera ses activités sur la
recherche appliquée au bénéfice des entreprises
et des organismes du Québec. Dans ce contexte,
la reprise par le Service du perfectionnement
de l’ÉTS des activités de formation du CRIM
s’imposait comme un choix naturel en raison
de la complémentarité des formations offertes
et de la mission de l’ÉTS comme institution
publique francophone au service des
entreprises et des organismes.
FORMATIONS
FORMATIONS
FORMATIONS
PRÈS DE 300 THÉMATIQUES DE FORMATION
MontréalDE
| Québec
Brossard (Dix30) | Sainte-Thérèse
| Abitibi
PRÈS
300 |THÉMATIQUES
DE FORMATION
En
entreprise
| À l’international
Montréal
| Québec
| Brossard (Dix30) | Sainte-Thérèse | Abitibi
En entreprise | À l’international
POUR GESTIONNAIRES ET PROFESSIONNELS
POUR
GESTIONNAIRES
ET PROFESSIONNELS
PRÈS DE
300 THÉMATIQUES
DE FORMATION
Montréal | Québec | Brossard (Dix30) | Sainte-Thérèse | Abitibi
En entreprise | À l’international
POUR GESTIONNAIRES ET PROFESSIONNELS
LE PLUS IMPORTANT
DE
LE FOURNISSEUR
PLUS IMPORTANT
FORMATIONFOURNISSEUR
DE L’INDUSTRIE
DE!
FORMATION DE L’INDUSTRIE !
LE PLUS IMPORTANT
FOURNISSEUR DE
FORMATION DE L’INDUSTRIE !
6
L’ÉTS
360º
Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015
Le CFT du CRIM a toujours eu la réputation
d’offrir des formations de qualité en techno­
logie de l’information. « L’ÉTS a tous les
atouts pour perpétuer cet héritage puisque
tout comme le CRIM, son énoncé de mission
comporte une composante liée au dévelop­
pement économique et technologique du
Québec. La formation continue constitue
un des maillons essentiels pour favoriser le
transfert technologique et pour contribuer,
par le fait même, à l’accroissement de
la productivité des entreprises d’ici », a
souligné M. Richard Chénier, directeur
du Service du perfectionnement de l’ÉTS.
« Nous avions déjà recensé plusieurs
synergies entre les cursus de formation du
CRIM et de l’ÉTS. La reprise de nos activités
de formation par l’ÉTS permettra de développer
une offre encore mieux adaptée aux besoins
de formation des professionnels en TI, tout
en assurant la continuité du programme
de formation du CRIM », a déclaré Daniel
Blanche, directeur général du CRIM, lors
de l’annonce.
L’offre de formation de l’ÉTS vise autant
la formation sur mesure en entreprise
qu’en sessions publiques. Ces formations et
sessions publiques sont offertes à Montréal,
Québec, Brossard et Sainte-Thérèse ainsi
qu’en Abitibi-Témiscamingue. Elles seront
offertes à Gatineau en 2015. |
Consultez la programmation
et la liste des cours à
www.seformer.ca
L’ÉTS reçoit le prix
Patrimoine commercial
Grâce à des travaux respectueux du patrimoine bâti, l’ÉTS a reçu
le Prix du patrimoine commercial 2014 pour la conversion de l’ancienne tour
de brassage Dow en Carrefour d’innovation INGO. Ce prix lui a été décerné
par la Ville de Montréal en collaboration avec Héritage Montréal,
dans le cadre de l’Opération patrimoine architectural de Montréal.
Richard Chénier, directeur du Service
du perfectionnement de l’ÉTS.
L’ancienne tour de brassage, située
rue Peel à quelques pas du pavillon principal, dans
le quartier Griffintown, est un témoin important du
riche passé industriel de Montréal.
En revalorisant cet édifice, « l’ÉTS a démontré
qu’en construction, le génie va bien au-delà des plans
et des structures. Le génie, c’est aussi savoir réaliser
des projets tournés vers l’avenir qui rendent hommage
au passé. Et c’est justement l’une des marques que
l’ÉTS veut laisser dans Griffintown », a déclaré le
directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel.
Le projet de conversion de la tour comprenait la
démolition des structures internes, le désamiantage
et le démantèlement d’anciens équipements pour
l’aménagement des espaces de travail. Les travaux
ont permis de réparer et de nettoyer la façade du
bâtiment, de remettre en état des ouvertures condamnées, la toiture ainsi que les fenêtres, et d’enjoliver
l’arrière du bâtiment par un aménagement paysager.
Carrefour d’innovation INGO
De gauche à droite : Dinu Bumbaru, Fondation Héritage Montréal, Luc Paquin, ÉTS, Charles A.
Mignacca, ÉTS, Manon Gauthier, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, Patrice Catoir,
ÉTS, Denis Coderre, maire de Montréal, et Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest.
Le Carrefour d’innovation INGO abrite des entreprises
innovantes qui désirent conclure des partenariats de
recherche et de transfert technologique avec l’ÉTS.
Près de 6000 mètres carrés d’espaces sont alloués
à des cellules d’innovation. En plus d’avoir un accès
privilégié aux laboratoires et aux services de l’ÉTS,
les entreprises qui logent au Carrefour d’innovation
INGO partagent des espaces et des ressources en vue
de favoriser l’innovation ouverte et la cocréation.
Histoire de rappeler son passé brassicole, le
Carrefour d’innovation INGO accueille une exposition
permanente intitulée Dites donc Dow! - L’histoire
d’une brasserie d’ici. Les visiteurs y sont les bienvenus
du lundi au vendredi, entre 10 h et 17 h (entrée
gratuite). |
L’ÉTS
360º
Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015
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SECTION ?
La Maison des étudiants
en cours de construction.
Une reconnaissance prestigieuse
L’ÉTS joint
le réseau Écolectrique
Au cours de l’été, l’ÉTS a été reconnue par Hydro-Québec pour
ses résultats exemplaires en matière d’économie d’énergie.
L’École compte ainsi parmi les 28 nouvelles organisations
qui se joindront cette année au réseau Écolectrique.
Pour joindre ce réseau, une organisation doit avoir réduit
d’au moins 5 % ou de 50 GWh sa consommation annuelle d’énergie.
L’ÉTS a fait mieux en la réduisant de plus de 9 %.
L’efficacité énergétique est une préoccupation importante pour l’ÉTS
qui a construit – et qui continue de construire – de nouveaux bâtiments
hautement performants sur son campus. Cette préoccupation donne
ses fruits puisque l’ÉTS affiche le meilleur bilan énergétique de toutes
les universités québécoises.
« En 2012-2013, l’ÉTS a consommé 0,52 GJ/m2, comparativement à une
moyenne de 1,36 GJ/m2 pour les universités québécoises », affirme Javier
Beltran-Galindo, responsable du Bureau du développement durable de l’ÉTS.
La société d’État a souligné plusieurs mesures d’efficacité énergétique
mises en place par l’ÉTS lors de ses divers projets de construction et de
rénovation. Parmi celles-ci :
n la gestion intégrée des équipements grâce à
un système de contrôle centralisé;
n l’ajout de nouvelles technologies et de nouveaux
équipements de récupération de la chaleur;
n l’adoption d’une pratique d’optimisation
des systèmes électromécaniques en continu;
n la construction de bâtiments écoénergétiques
qui utilisent l’électricité comme source principale d’énergie.
« Cette reconnaissance doit être partagée avec les professeurs et les
étudiants de l’ÉTS qui ont trouvé des façons de réduire la consommation
d’énergie de notre établissement dans le cadre de divers projets d’études
ou de recherche », a tenu à souligner M. Beltran-Galindo.
Créé en 2005
par Hydro-Québec,
le réseau Écolectrique
souligne les résultats
exemplaires d’entreprises
qui contribuent au
développement durable
par leur utilisation de
l’énergie. Ces entreprises
deviennent ainsi des
ambassadrices de
l’efficacité énergétique.
Plus de 80 entreprises
québécoises sont
maintenant membres
de ce réseau. |
8
L’ÉTS
360º
Où en sont
nos chantiers?
La Maison des étudiants
La construction de la Maison des étudiants
se poursuit et va bon train. Déjà les
passants peuvent percevoir que ce nouveau
bâtiment du campus ÉTS affichera une
véritable signature architecturale.
Le projet de la Maison des étudiants est
subdivisé en trois lots. Le Groupe Decarel,
l’entrepreneur du lot 1 (structure de béton
et civil), a terminé ses travaux. La volu­
métrie de l’atrium ainsi que la poutrelle
monu­mentale et le grand porte-à-faux que
l’on aperçoit à l’arrière du futur édifice
démontrent l’ampleur de ce bâtiment phare.
Le Groupe Decarel est également le
plus bas soumissionnaire conforme du lot
2 (construction générale). Le contrat a été
octroyé en janvier 2014 et les travaux ont
débuté à la mi-mars. Les panneaux de béton
sont installés et la fermeture de l’enveloppe
progresse rapidement.
L’apparence du bâtiment prend forme
peu à peu avec les nombreuses sérigraphies
sur la fenestration sans toutefois obstruer
l’effet de transparence. On estime que la
construction sera terminée au printemps 2015.
Vue arrière du Planétarium Dow
Daniel Richard, président d’Hydro-Québec
Distribution, et Javier Beltran-Galindo, responsable
du Bureau de développement durable de l’ÉTS.
Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015
développement durable
Les études visant à construire
un tunnel reliant ce bâtiment au
pavillon principal avancent bien et
il est raisonnable de penser qu’on
sera en mesure de lancer les travaux
au début du printemps.
L’appel d’offres visant à sélec­
tionner l’architecte paysagiste à qui
sera confié l’aménagement du parc
qui sera situé à l’arrière de la Maison
des étudiants sera lancé au cours
de l’hiver prochain, et possiblement
celui de la rue Murray piétonne au
cours du printemps.
Complexe de la Dow
Deux petits bâtiments délabrés et
irrécupérables situés près de la rue
Montfort, à l’est de la rue Peel, ont
été démolis. L’appel d’offres pour la
réhabilitation environnementale des
sols où ils étaient érigés sera lancé
cet automne en vue du début des
travaux au printemps prochain.
L’ancien Planétarium Dow
Des forages supplémentaires
exécutés sur le terrain de l’ancien
Planétarium dont l’École est désormais propriétaire ont démontré que
les niveaux de contamination des
sols sont acceptables. La réhabilitation environnementale, soit la
décontamination du sol, sera nécessaire uniquement sous le pavage
du stationnement actuel. Ainsi les
nombreux arbres matures présents
sur le site pourront être préservés.
Les appels d’offres des services
professionnels pour le réaménagement du bâtiment et la transformation du stationnement en parc
seront lancés cet automne. Si tout
progresse selon l’échéancier prévu,
les travaux de réfection du bâtiment
seront entrepris dès l’été 2015. |
Développement durable
outiller l’ingénieur de demain
Un groupe de professeurs et de maîtres d’enseignement cherche à mieux intégrer
les principes du développement durable aux cours, stages et projets de fin d’études.
L’ÉTS a fait beaucoup de chemin en matière
de développement durable depuis l’adoption de
sa Politique de développement durable en 2008.
En outre, l’intégration du développement durable
à l’enseignement et à la recherche, activités
qui forment le cœur de la mission de l’École, a
été favorisée par la création de cours dédiés au
développement durable et à la création de chaires
et d’unités de recherche dans le domaine.
Le défi ultime consiste toutefois à imprimer la
marque du développement durable sur l’ensemble des
activités des programmes d’études aux trois cycles.
Et ce défi, seul le personnel enseignant de l’École
peut le relever, indique Javier Beltran-Galindo,
responsable du Bureau du développement durable
de l’ÉTS et membre de la Communauté de pratique
en développement durable (CPDD).
La CPDD a été formée en 2013 dans le but de
favoriser les échanges entre enseignants quant
aux meilleures pratiques à adopter en matière
d’intégration du développement durable aux cours,
stages et projets de fin d’études.
« L’année 2013-2014 a permis aux membres de
partager leurs réflexions et façons de faire quant
à l’enseignement du développement durable. Pour
l’année 2014-2015, l’accent sera mis sur la diffusion
du savoir et du savoir-faire à l’échelle de la communauté des enseignants de l’École », indique Éric
Germain, coordonnateur et animateur de la CPDD.
Ainsi, la CPDD organisera des présentations
de type midi-conférence au cours desquelles les
professeurs, maîtres d’enseignement et chargés de
cours pourront entendre leurs collègues partager
leurs expériences et approches innovantes. Des
ateliers seront également offerts afin d’explorer en
profondeur les différents outils d’opérationnalisation
du développement durable en ingénierie et les
approches disponibles pour les enseigner.
« Les étudiants sont de plus en plus intéressés par
les enjeux liés au développement durable. Ils souhaitent
participer à l’élaboration de solutions techno­logiques
respectueuses de la capacité de support de l’envi­
ronnement et socialement acceptables. Les outils
dont nous disposons, bien qu’encore limités, sont
inspirants et nous aideront à réduire notre impact
sur la biosphère », affirme Philippe Terrier, maître
d’enseignement et membre de la CPDD, responsable
du cours Outils du développement durable pour
l’ingénieur et codirecteur du LIDD (Laboratoire
d’ingénierie pour le développement durable)1.
Le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie (BCAPG) exige désormais des
programmes de formation d’ingénieur qu’ils permettent l’acquisition par les étudiants des concepts
du développement durable. En imprégnant de ces
concepts l’intégralité de la formation aux trois cycles
d’enseignement, l’ÉTS vise beaucoup plus haut que
les exigences du BCAPG et se positionne comme
un leader dans la formation d’ingénieurs de toutes
disciplines au développement durable. |
1
http://etsmtl.ca/Unites-de-recherche/LIDD/Accueil
Vue arrière du Planétarium Dow »
Les membres de la CPDD de gauche à droite : Amin Chaabane, Javier Beltran-Galindo, Philippe Terrier,
Vahé Nerguizian, Natalia Nuño, Daniel Forgues, Danielle Monfet, Éric Germain, Sylvie Doré, Louis Rivest.
Absents : Éric Francoeur, Christopher Fuhrman, Mickaël Gardoni, Maarouf Saad et Chamseddine Talhi.
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recherche
Un nouveau paradigme
en hydrologie
La différence entre une année d’abondance pluviale et une année plus sèche peut se chiffrer en
centaines de millions de dollars pour une société comme Hydro-Québec. C’est dire l’importance des
outils de prévision hydrologique, qui permettent de prévoir les apports attribuables aux précipitations.
« Notre eau
constitue une très
grande richesse
collective. »
Toutefois, le manque de données dans les régions
éloignées où sont situés les grands barrages limite
l’usage optimal de ces outils. L’exploitation de nouvelles
sources de données constitue peut-être une solution,
dans un domaine de recherche qui se déploie sur fond
de changements climatiques.
Voilà, rapidement dessiné, le vaste terrain de jeux de
François Brissette, professeur au Département de génie
de la construction, et rattaché au groupe de recherche
DRAME (Développement et recherche appliquée en
modélisation de l’eau). Ses travaux se divisent en trois
axes d’intervention – outils de modélisation, changements
climatiques, données alternatives –, lesquels sont
intimement liés et complémentaires.
Les outils
de modélisation
Le premier de ces axes est
l’amélioration des outils qui
permettent de modéliser les
événements hydrologiques
de manière à améliorer la
prévision des apports en eau
vers les réservoirs à un
moment donné.
Il s’agit de recherche
appliquée, réalisée avec
la collaboration de l’industrie
– pensons ici à Hydro-Québec,
Rio Tinto Alcan ou Ontario
Power Generation. Quand
on sait que des erreurs
minimes sur les précipitations
ou l’estimation du stock
de neige se traduisent par
des millions de dollars, on
mesure l’importance de
compter sur des prévisions
hydrologiques fiables. Ces
prévisions sont toujours diffi­
ciles en raison de la rareté
des stations de captage,
de la variabilité naturelle du
temps et donc des précipitations. Et la situation est
d’autant plus complexe
que le climat change…
François Brissette
10
L’ÉTS
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Les changements climatiques
Oui, il s’en trouve encore pour le nier, mais le professeur
Brissette est catégorique, et peut le démontrer scientifiquement : le climat change. Mais attention : ce n’est
pas parce que janvier connaît d’étonnantes montées
de température ou que juillet est anormalement frais :
ces phénomènes sont en quelque sorte des accidents
de parcours tout ce qu’il y a de plus naturel. Le climat
est une affaire de cycles de 30 ans. C’est la modification
de ces grandes courbes de temps qui oblige à parler
de changement.
Depuis 15 ans, les questions sur les changements
climatiques occupent une partie importante du temps de
François Brissette. Il s’agit de mieux les comprendre, d’en
estimer les impacts et leur incertitude, ainsi que d’évaluer
leur incidence sur les modèles prévisionnels.
Les données alternatives
La quantité et la qualité des données fondamentales sont
essentielles pour tout chercheur. Or il est extrêmement
difficile et coûteux d’installer des stations de captage de
données dans certaines sections de notre grand territoire.
L’information parcellaire confère donc un caractère
partiellement biaisé aux prévisions hydrologiques.
Mais les modèles climatiques apportent peut-être une
solution. Jusqu’à tout récemment, ces modèles reposaient
sur un découpage de la Terre entière en quadrilatères
de 40 000 km2 (des zones de 200 x 200 km). Aujourd’hui,
les zones sont de 100 km2, un progrès très net. Lorsque
les modèles climatiques sont forcés à reproduire les
observations – une opération appelée réanalyse, on peut
en extraire toutes les informations climatiques dont on
dispose en un lieu et un temps précis, et ce, même aux
endroits où il n’existe aucune information. Ces données
alternatives ouvrent la porte à un tout nouveau paradigme
en hydrologie, dont François Brissette et son équipe sont
les porte-étendards.
Le climat, François Brissette ne l’affronte pas
que dans son laboratoire : il s’y frotte aussi sur
les routes, lui qui a réalisé plus d’une centaine
de triathlons, dont huit Ironman. Pour lui, prendre
des vacances reposantes signifie sortir ses skis
et ses crampons et partir en randonnée alpine,
à la recherche de vastes champs de neige vierge.
Il a hésité longtemps entre les carrières d’hydrologue
et de guide de montagne... |
recherche
Pour une électricité
de qualité
Le réseau électrique est sans cesse la proie de perturbations diverses, notamment en raison des courants harmoniques
qui sont générés. Il est crucial de les atténuer afin de préserver la qualité de l’électricité. De plus, l’intégration des énergies
renouvelables dans le réseau hydroélectrique doit être faite en tenant compte de ces risques.
Ambrish Chandra est professeur au
Département de génie électrique. Ses travaux portent
sur la qualité de l’onde, les compensations harmoniques,
les filtres actifs de puissance, les énergies renouvelables.
Il vient d’être nommé fellow de l’Institut des ingénieurs
électriciens et électroniciens (IEEE) et fait partie
du Groupe de recherche en électronique de puissance
et commande industrielle (GRÉPCI).
Les sources de pollution
Les perturbations qui menacent nos réseaux électriques
risquent d’augmenter avec le temps. Il est donc primordial
de trouver des mesures de mitigation afin d’assurer
la qualité de l’onde électrique.
La pollution d’un réseau provient le plus souvent des
convertisseurs d’énergies lorsqu’ils transforment un courant
alternatif en courant continu. Le problème est particulièrement criant dans certaines entreprises qui ont recours à
de puissants convertisseurs. La qualité de l’énergie est
alors sérieusement menacée, non seulement pour le reste
des clients du réseau, mais aussi au sein même de l’usine.
Le professeur Chandra a développé de nombreuses
techniques de mitigation, présentées dans une centaine
d’articles. Il poursuit activement ses recherches dans
ce domaine.
Les énergies renouvelables :
une source inattendue de perturbation
Étonnamment, l’éolien et l’énergie solaire, avec tous
leurs bénéfices indéniables, entraînent aussi leur lot de
perturbations dans le réseau électrique. Prenons le cas
de l’énergie éolienne, qui représente tout près de 1 %
de l’apport énergétique d’Hydro-Québec. L’intermittence
des vents est cause d’imprévisibilité : l’énergie arrive
de manière irrégulière mais en quantité suffisante pour
mettre de la pression sur le système qui doit l’accueillir.
Le défi n’est donc pas seulement de produire cette
énergie, mais de la transporter et de la distribuer efficacement
au sein du réseau. Un sujet chaud, sur lequel se penchent
actuellement plusieurs doctorants d’Ambrish Chandra.
Optimiser les technologies existantes
Dans le domaine des énergies renouvelables, le chercheur
et son équipe ne visent pas tant à développer de nouvelles technologies qu’à améliorer celles qui existent.
Reprenons le cas de l’éolienne, dont le convertisseur
ne fonctionne que si le générateur tourne. Le professeur
Chandra a eu l’idée de rendre ce dispositif plus efficient
Ambrish Chandra
en lui attribuant des capacités multifonctionnelles. Ainsi,
pendant les périodes où le convertisseur ne transforme
pas de courant, disons 40 % du temps, il agira comme
filtre. Il permettra alors de contrer les harmoniques et
de compenser les variations de tension, contribuant du
coup à la qualité de l’énergie dans le réseau électrique.
Pour modifier le convertisseur, nul besoin de changer
de pièces. Il suffit de reprogrammer le processeur. Le même
principe peut s’appliquer aux panneaux solaires, dont les
convertisseurs ne fonctionnent pas la nuit : ils peuvent
alors servir de compensateurs statiques d’énergie réactive.
« En attribuant
plusieurs fonctions
au convertisseur,
on fait des gains
substantiels. »
Un vaste champ d’expertise
L’expertise d’Ambrish Chandra et de ses étudiants se
manifeste dans de nombreux autres projets. Son groupe
travaille notamment à l’élaboration de systèmes énergétiques autonomes pour les communautés éloignées
où plusieurs sources d’énergie de natures différentes et
intermittentes sont interconnectées pour être en mesure
de les alimenter en électricité de façon continue.
S’il avait opté pour une autre carrière? Ambrish Chandra
aurait probablement été travailleur social. À défaut
d’avoir choisi cette voie, il joue un rôle actif au sein
de sa communauté. Une manière de rester branché
sur l’humain. |
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recherche
Gérer le trafic jusque dans le nuage
Les laborieuses connexions par modem téléphonique appartiennent à un passé qui nous paraît lointain.
Nous sommes aujourd’hui résolument engagés dans la voie rapide en matière de télécommunication,
que rien ne semble pouvoir ralentir. Pourtant, ces autoroutes de données connaissent elles aussi
d’importants embouteillages, accentués par la nuagique et le Big Data (ou données massives en français).
Zbigniew Dziong en sait quelque chose.
« Les réseaux de
TÉlécommunication
sont un peu
comme les réseaux
routiers : sur
certains tronçons,
il faut ajouter
des voies pour
accommoder
le trafic. »
Sommité en matière de trafic de données, le chercheur
se spécialise dans la gestion des ressources pour les
réseaux de télécommunications, et tout particulièrement
les réseaux de données et sans fil. Docteur en télé­
communications, professeur au Département de génie
électrique, il est diplômé de l’École polytechnique de
Varsovie, l’un des principaux instituts de technologie
d’Europe centrale.
Dans le monde de l’architecte réseau, l’objectif visé
est ce qu’on appelle le paradigme des 4 A : Any rate,
Anytime, Anywhere, Affordable. Mais cet idéal est
sans cesse menacé par les avancées technologiques,
qui exigent de plus en plus des réseaux, au premier chef
l’informatique en nuage et le Big Data.
L’informatique en nuage : un défi de taille
On estime qu’entre 2012 à 2016, les services nuagiques
auront augmenté de 25 % par année, soit cinq fois plus
que la croissance globale de l’industrie des TI. Cette
augmentation vient taxer directement les réseaux de
transmission existants, et pose de ce fait un immense
défi. Bref, la nuagique impose une nouvelle donne.
La solution? Mettre en place des mécanismes de
contrôle de trafic et de ressources, répond le professeur
L’ÉTS
360º
Des applications variées
L’expertise du professeur trouve de nombreuses
applications dérivées, comme les réseaux de type
femtocellulaire. Une femtocellule permet à faible coût
d’accroître considérablement la puissance d’un signal
local de téléphonie cellulaire par le biais d’une connexion
Internet haute vitesse. Toutefois, il est fréquent que
ce type de réseau entraîne des conflits entre la station
locale et la station centrale. La gestion de l’allocation des
fréquences, de la puissance et des ressources devient un
facteur important de performance, que Zbigniew Dziong
et son équipe s’emploient à optimiser.
La communication directe entre deux appareils,
communément appelée D2D (Device to Device),
représente un autre champ d’application de ses travaux.
En effet, qu’une communication puisse s’effectuer entre
deux téléphones mobiles sans passer par l’intermédiaire
d’une station de base permet une économie d’énergie et
un gain de bande passante appréciables. Mais encore
faut-il que cela se fasse sans perte de données, sans délai
et avec constance. Une optimisation des divers facteurs
technologiques en jeu permet d’accroître la fiabilité et
la vitesse de la transmission.
Financé notamment par le Conseil de recherche
en sciences naturelles et en génie du Canada, Bell
Canada, ISR Technologies, le Fonds de recherche Nature
et Technologies du Québec et le ministère des Finances
et de l’Économie, Zbigniew Dziong travaille étroitement
avec de nombreuses autres organisations d’ici,
d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie.
L’homme a tout de l’intellectuel typique, et il avoue,
sourire en coin, une certaine obsession pour son travail.
Mais s’il est un endroit autre que son bureau où on risque
de le trouver, c’est sur un plan d’eau venteux, qu’il survole
allègrement sur sa planche tractée par un cerf-volant.
Au moins sur l’eau, il n’y a pas de trafic, doit songer
ce passionné de kitesurf. |
Zbigniew Dziong
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Dziong. Ces mécanismes permettent de réduire les délais,
de prévenir la perte d’information et d’accroître la fiabilité
des réseaux, trois conditions clés de l’informatique
en nuage. Pour y parvenir, le chercheur et son équipe
élaborent de nouveaux modèles mathématiques et
économiques, améliorent les protocoles et algorithmes,
conçoivent des architectures plus performantes. Ils
peuvent ainsi optimiser le routage, le contrôle d’admission
et l’ordonnancement des données.
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recherche
Prévoir l’imprévisible
L’aléatoire est le talon d’Achille de la planification. Les circonstances accidentelles,
en effet, font souvent déraper les projections. Mais au contraire, en prévoyant l’aléatoire
dans les systèmes manufacturiers, on peut enregistrer des gains de productivité significatifs
et faire des économies substantielles.
Ali Gharbi est spécialisé en conception et en
contrôle des systèmes manufacturiers. Professeur au
Département de génie de la production automatisée, il
concentre notamment ses recherches sur la modélisation,
la simulation, la gestion de la production, le contrôle de
la qualité, les commandes optimales des systèmes de
production, la maintenance et l’optimisation.
Bien simuler pour mieux planifier
La grande difficulté de toute planification est la prise en
compte de l’impondérable : des systèmes excellents sur
papier échouent souvent au test de la réalité. Pour concevoir
des environnements de production, évaluer les performances
des systèmes et accroître la productivité, le professeur
Gharbi recourt à des simulations aussi proches que
possible de la réalité, et qui tiennent compte de l’aléatoire.
Son outil de simulation reproduit l’ensemble du système
manufacturier sur une période donnée. Il compresse le
temps, de sorte qu’il est possible de voir en quelques
minutes le film des événements sur une longue période,
disons un an, sans rien omettre de ce qui se déroule dans
le système, incluant bris, temps morts, employés absents,
ruptures de stock, problèmes dans la chaîne de production,
variations du carnet de commandes, etc.
Pour atteindre la configuration idéale, le chercheur
modifiera les nombreuses variables en jeu : nombre
approprié d’effectifs, environnement de travail optimisé,
quantité idéale des commandes, et tout autre élément
qui compose le système. Avec une telle simulation, les
gestionnaires sont en mesure de prendre des décisions
éclairées comme jamais auparavant.
Les niveaux de stocks
C’est également par la simulation que le professeur
Gharbi tente de répondre à un problème épineux : dans
un système manufacturier donné, quel est le niveau
optimal des stocks? Une partie de la production sert à
répondre aux commandes, tandis que le reste est placé
en réserve en prévision de circonstances accidentelles :
une machine qui tombe en panne, par exemple. Dans
une telle situation, les marchandises en stock permettent
de répondre à la demande.
Mais stocker n’est pas non plus la formule miracle :
cela coûte cher et comporte son lot d’inconvénients. Il
importe de trouver le meilleur équilibre entre les stocks,
les commandes et la capacité de production, avec les
innombrables variables aléatoires qui ont une incidence
déterminante.
Ali Gharbi
Des modèles mathématiques à la simulation
Ces diverses questions ont traditionnellement été
abordées à l’aide de modèles mathématiques. Si ceux-ci
sont d’une indéniable utilité, ils échouent cependant
assez souvent à prédire des situations véritables des
systèmes manufacturiers, car ils reposent essentiellement
sur des moyennes et sur des hypothèses simplificatrices
qui engendrent une représentation inadéquate de la
réalité. Les systèmes simulés d’Ali Gharbi sont ancrés
dans un environnement tout à fait réel.
La force de cette approche par simulation repose
en bonne partie sur la qualité des données de base.
Ces données sont par définition le reflet de la réalité
que l’on veut reproduire. Et la réalité change. Au cours
des prochaines années, Ali Gharbi tentera de s’attaquer
à une plus grande variété de systèmes manufacturiers
plus complexes, par l’intégration simultanée de données
sur l’environnement, la qualité et la maintenance,
traditionnellement analysées séparément.
« La réalité virtuelle
nous permet
de prédire,
de prévoir et
de planifier. »
Habile à jongler avec des concepts statistiques, Ali Gharbi
est aussi doué pour le drible, à tel point qu’il a été tenté
par une carrière de footballeur professionnel. Si la
médecine lui a fait de l’œil, c’est finalement la logique
des mathématiques qui l’a séduit. Encore aujourd’hui,
le charme opère toujours – et il n’a rien de simulé. |
L’ÉTS
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recherche
Six nouvelles chaires ÉTS
et un renouvellement
L’ÉTS inaugure en novembre six nouvelles
chaires ÉTS tandis qu’une chaire déjà existante
a été renouvelée.
Les nouveaux titulaires s’intéresseront
aux matériaux par fabrication additive, à la sécurité des
réseaux électriques, à la réhabilitation des infrastructures
urbaines, aux nanocomposites, à la sécurisation de la
couche physique des réseaux sans fil, aux technologies
de capteurs en robotique interactive et en mécatronique...
Comme pour les chaires lancées en 2012, les
moyens associés aux nouvelles chaires ÉTS serviront de
tremplin visant à faire reconnaître à plus grande échelle
l’excellence des travaux de leurs titulaires.
L’École compte désormais 25 chaires de recherche,
dont 9 chaires du Canada, 2 chaires CRSNG et plusieurs
chaires industrielles.
La recherche se porte bien à l’ÉTS et l’établissement
maintient sans contredit sa position favorable par rapport
aux autres universités ou facultés à haute intensité de
recherche. |
Vladimir Brailovski
Louis Dessaint
Omar Chaallal
Robert Sabourin
Nicole Demarquette
Vincent Duchaine
Kaddoum - à venir
Georges Kaddoum
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recherche
CHAIRES ÉTS
Titulaire
Nom de la chaire
Département
Vladimir Brailovski
Chaire de recherche ÉTS pour l’ingénierie des matériaux et des structures
architecturées à gradient de fonctionnalité produits par fabrication additive
Génie mécanique
Omar Chaallal
Chaire de recherche ÉTS pour la réhabilitation des infrastructures urbaines :
évaluation, diagnostic et méthodes
Génie de la construction
Nicole Demarquette
Chaire de recherche ÉTS pour la conception de nouveaux mélanges et
nanocomposites à base de thermoplastiques
Génie mécanique
Louis Dessaint
Chaire de recherche ÉTS pour la sécurité dynamique des réseaux électriques
Génie électrique
Vincent Duchaine
Chaire de recherche ÉTS sur les technologies de capteurs en robotique interactive
et en mécatronique
Génie de la production
automatisée
Georges Kaddoum
Chaire de recherche ÉTS pour la sécurisation de la couche physique des réseaux
sans fil
Génie électrique
Robert Sabourin
(renouvellement)
Chaire de recherche ÉTS pour l’étude des systèmes de surveillance adaptatifs
et évolutifs dans les environnements dynamiques
Génie de la production
automatisée
Projets de recherche
Financements confirmés entre avril et septembre 2014
Chercheur
Sources
de financement
Partenaires
Financement
global
Titre du projet
Ilian Bonev
CRIAQ
(Manufacturing-602)
Accuracy Enhancements of Industrial Robots Through
Close-Range Photogrammetry
555 557 $
Ruxandra Botez
GARDN-2
Flight Management Performance Optimization II
540 000 $
François Gagnon
CRSNG
Renouvellement de la Chaire industrielle CRSNG/ Ultra
Electronics en communication sans fil d’urgence et tactique.
700 000 $
Nicola Hagemeister
Ministère des Finances
et de l’Économie,
FRQS
Mieux diagnostiquer et traiter l’arthrose du genou: un impératif
clinique et économique pour notre système de santé
3 006 287 $
Mohamed Jahazi
RDC Sorel Forges
Influence of open-die forging process parameters on
microstructure evolution and mechanical properties of high
strength steels used for energy and transportation industries
1 062 374 $
René jr Landry
CRIAQ (Avionique-601)
Interference Mitigation in Satellite Communications
1 349 300 $
Sophie Lerouge
CRSNG PRCS–IRSC
Innovative Vascular Implants Based on Electrospinning
and Bioactive Coating
610 720 $
Daniel Rousse
FRQNT Volet 1
Partenariats Mines
Potentiel des systèmes énergétiques hybrides éolien-diesel-air
comprimé pour les sites miniers
247 132 $
Sorel Forges
CRSNG – RDC : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie – Recherche et développement coopérative
CRSNG – PRCS : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie – Projets de recherche concertés sur la santé
IRSC : Instituts de recherche en santé du Canada
CRIAQ : Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale du Québec
GARDN : Green Aviation Research & Development Network
FRQS : Fonds de recherche du Québec – Santé
FRQNT : Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies
L’ÉTS
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DU Côté des étudiants
Fusées
haute puissance
Le club RockÉTS, qui conçoit et fabrique des fusées haute puissance,
a remporté les deux secondes places, dans les catégories de base et avancée,
de l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition 2014, tenue en Utah, en juin.
Organisée par l’Experimental Sounding Rocket Association, cette compétition
consiste à lancer une fusée haute puissance lestée d’une charge de 10 livres. Dans
la catégorie de base, les fusées doivent atteindre une altitude de 10 000 pieds, et
de 25 000 pieds dans la catégorie avancée. Des deux fusées lancées par RockÉTS,
Emerillon II a atteint une altitude de 9466 pieds sur 10 000, et Hyperion a brisé
le mur du son en atteignant 20 930 pieds sur 25 000.
Le club RockÉTS :
Pour cette deuxième participation, les membres de RockÉTS se sont
Deux podiums à l’IREC
démarqués par la qualité technique de leurs fusées, leur capacité à
expliquer les concepts utilisés ainsi que par le professionnalisme dont ils ont fait
preuve tout au long de la compétition. |
Évolution
Depuis ses débuts, les performances du club Évolution sont en progrès constants
dans les compétitions mettant les étudiants au défi de concevoir, construire et conduire
les véhicules les plus performants possible en matière d’efficacité énergétique.
Le club Évolution a réussi une solide performance aux deux compétitions annuelles
américaines de véhicules à faible consommation d’essence. À la 35e édition de la SAE
Supermileage, tenue en juin dernier au Michigan, l’équipe s’est hissée au 2e rang
(1134 miles/gal, soit 482,11 km/l).
Au Shell Eco-marathon Americas tenu en avril au Texas, le club a terminé au 9e rang,
sur 29 équipes participantes, avec une consommation de 1236,2 miles/gal, l’équivalent
de 525,47 km/litre. La Shell Eco-marathon existe depuis 1939 et réunit environ 125 équipes
à chaque année. |
Bourse à
un étudiant
golfeur
Vincent Mucci, étudiant en génie
de la production automatisée et golfeur pour le
club des Piranhas, a reçu une bourse de 1500 $
de la Fondation Desjardins, en collaboration
avec l’Alliance Sports-Études et Golf Québec,
récompensant son assiduité dans ses études
et ses excellentes performances sportives.
Vincent a participé au championnat des
universités et des collèges canadiens, qui s’est
tenu à Winnipeg, en juin dernier. Il a aussi eu
l’occasion de se frotter aux meilleurs golfeurs
du pays en jouant deux rondes avec eux dans le
cadre du Championnat canadien de golf amateur. |
Vincent Mucci,
boursier de la
Fondation Desjardins.
Le prototype 2014 du club Evolution en action.
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L’ÉTS
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DU Côté des étudiants
Sous-marin à
propulsion humaine
Omer
L’équipe de l’ÉTS a remporté la 1re position de l’European International
Submarine Races (EISR), tenue en juillet à Gosport, sur la côte sud de l’Angleterre.
Dix équipes, venues de trois continents, s’étaient donné rendez-vous au bassin
océanique de Qinetiq, le plus grand réservoir d’eau douce intérieur du monde.
La compétition, organisée par l’Institute of Marine Engineering, Science &
Technology (IMarEST), propose aux étudiants en génie du monde entier de
se mesurer entre eux dans une épreuve de haut niveau mettant au défi leurs
connaissances en technologies sous-marines et leur créativité.
Pour OMER 9, le seul sous-marin biplace de la compétition, le degré de
difficulté était grand en raison de la longueur de sa coque. Les deux pédaleurs
ont su conjuguer vitesse et précision pour franchir toutes les portes et s’approprier
la première place « sans faute » au concours d’agilité.
Rappelons que l’équipe de l’ÉTS détient toujours les records mondiaux
de vitesse dans 3 catégories :
n Monoplace à hélice : 7,282 nœuds par OMER 8
n Monoplace sans hélice : 4,92 nœuds par OMER 6
nBiplace à hélice : 8,03 nœuds par OMER 5
|
Le sous-marin Omer
Gala Forces Avenir 2014
Les membres de DécliQ, un groupe d’étudiants de l’ÉTS engagés à créer
des projets innovants et durables dans le Quartier de l’innovation, ont remporté
les honneurs dans la catégorie « Société, Communication, Éducation » lors du gala
Forces Avenir tenu à Québec le 17 septembre.
En moins d’une année d’existence, le regroupement a participé à la conception
et à la réalisation d’une dizaine de projets en collaboration avec différents
organismes du quartier où est située l’ÉTS. Mobilisant une cinquantaine
d’étudiants qui mettent leur savoir-faire et leur créativité au service des projets
de divers organismes, DécliQ est devenu un modèle d’engagement étudiant
citoyen qui contribue à construire l’avenir d’un quartier.
L’ÉTS était également fièrement représentée au gala
cette année dans la catégorie « Entraide, paix et justice »
par le projet de construction d’un centre de formation
au Vanuatu par l’équipe du PRÉCI 2014, dans la catégorie
« Entrepreneuriat, affaires et vie économique » par
le projet GranTuned Automobile, visant à accélérer
l’électrification des transports par une solution écologique
et économique, ainsi que par Marc-Antoine Meilleur,
étudiant en génie mécanique, en lice dans la catégorie
« Personnalité 1er cycle ». |
L’équipe
de DécliQ
L’ÉTS
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Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015
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DU Côté des étudiants
Une vidéo
gagnante
Une équipe de six étudiants de 2e cycle a remporté le
Prix d’équipe du concours vidéo des établissements de l’Université
du Québec. Leur vidéo, intitulée Zéro impact plastique, est diffusée
sur les ondes de Canal Savoir cet automne.
Les participants du concours devaient expliquer l’impact de leurs
études ou de leurs recherches sur leur vie ou la société. Composée
de Zoé Feger, Arthur Guillemot, Pauline Lacomme, Xavier
De Briey, Rym Hnéna et Meriem Ould Ramoul, l’équipe de l’ÉTS
a choisi de mettre en images Zéro impact plastique, un programme
visant à améliorer la gestion des matières plastiques développé dans
le cadre de son cours en protection de l’environnement.
« Ce concours est une belle reconnaissance de notre projet.
Il lui servira de vitrine », a déclaré Zoé Feger. L’équipe est d’autant
plus fière d’avoir remporté ce prix qu’elle était en concurrence avec
des étudiants en communication et en cinéma.
Zéro impact plastique n’est pas qu’un projet d’études : en avril
dernier, l’équipe avait organisé une séance d’innovation en vue de
trouver des idées pour réduire l’utilisation des matières plastiques à
l’ÉTS. Le groupe étudiant DécliQ et le Bureau de développement
durable avaient participé à la séance. De très bonnes idées en
avaient émergé.
Il ne reste qu’à les mener plus loin et à leur donner forme...
De beaux projets en perspective pour l’équipe qui réfléchit aussi
à la façon d’assurer sa continuité. |
Un stage chez Tesla pour Jonathan Morin-Lacasse.
Le génie de l’ÉTS
dans la
Silicon Valley
Lorsque Jonathan Morin-Lacasse a vu le nom de Tesla ainsi
que les mots Palo Alto, Silicon Valley et Californie dans la liste des offres
de stages, il n’a pas hésité à tenter sa chance d’être choisi pour un stage
de 18 semaines chez le constructeur reconnu mondialement pour ses
voitures électriques de luxe.
Après une première entrevue plus personnelle, puis deux entrevues
techniques et deux semaines d’attente fébrile, la bonne nouvelle est
arrivée : le 25 juin dernier, Jonathan apposait sa signature au bas d’un
contrat paraphé par nul autre qu’Elon Musk, le président fondateur
de cette entreprise hors norme.
Des candidats du monde entier
Décrocher un stage dans une telle entreprise est quasi un exploit car
la compétition est forte! Jonathan a été choisi parmi des centaines de
candidats provenant d’un peu partout. Moins de quarante d’entre eux
ont été retenus par la société californienne.
L’étudiant est convaincu que les connaissances acquises dans
le cours sur la conception de cartes de circuits imprimés (CCI) haute
vitesse, réussi avec mention, lui a donné une longueur d’avance sur
les autres candidats.
Dans l’équipe de conception et de vérification
des cartes de circuits imprimés
L’équipe de Zéro impact plastique : Pauline Lacomme, Zoé Feger,
Meriem Ould Ramoul, Arthur Guillemot et Xavier De Briey.
Rym Hnéna n’apparaît pas sur la photo.
18
L’ÉTS
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Chez Tesla, Jonathan fait partie de l’équipe de conception et de
vérification des CCI. Sous la supervision du mentor que Tesla lui a
assigné, il a notamment la délicate tâche de contrôler la qualité des
cartes en prévision de leur manufacturabilité. Pour ce designer CAD,
déjà spécialisé en circuits imprimés, un tel stage est un rêve qui vient
garnir un curriculum vitae déjà impressionnant.
Parti à la mi-août pour la capitale mondiale de la haute technologie,
Jonathan y demeurera jusqu’à la fin de décembre. |
DU Côté des étudiants
Concours Chapeau,
les filles!
Quatre étudiantes du baccalauréat de l’ÉTS comptent
parmi les 21 futures ingénieures, physiciennes ou scientifiques à avoir
reçu un prix en juin dernier dans le cadre du volet Excelle Science du
18e gala national du concours Chapeau, les filles!
Geneviève Paré (génie de la construction) a reçu le prix Excelle
Science (2000 $), du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des
Exportations.
Pierre-Luc Paradis
Bourse d’études
supérieures
du Canada
Vanier
Pierre-Luc Paradis, aujourd’hui étudiant de
doctorat, a reçu la prestigieuse Bourse d’études supérieures
du Canada Vanier du Conseil de recherches en sciences
naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
Pour sa maîtrise en génie mécanique, l’étudiant s’est
intéressé aux collecteurs solaires comme source d’énergie.
Son mémoire, intitulé Modélisation, conception et simulation
des performances d’un collecteur solaire aéraulique à tubes
sous vide en milieu nordique, a présenté une analyse des
échanges thermiques au niveau des tubes sous vide afin
de fixer les différents paramètres de conception. De plus,
un prototype préindustriel de collecteur solaire thermique à
tubes sous vide pour le chauffage de l’air à haute température
est proposé en conclusion de son mémoire. Ses travaux de
recherche de doctorat s’inscriront naturellement dans le domaine
des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
D’une valeur annuelle de 50 000 $ pendant trois ans, les
bourses Vanier sont offertes aux étudiants de doctorat du
Canada et de l’étranger menant leurs études dans une université canadienne. Annuellement, le CRSNG offre seulement
56 bourses Vanier pour soutenir des candidats exceptionnels.
Il s’agit des bourses doctorales les plus prestigieuses offertes
par les trois organismes subventionnaires fédéraux
(CRSH-CRSNG-IRSC). C’est la deuxième fois en trois ans
qu’un étudiant de l’ÉTS reçoit cette importante récompense.
Le doctorant a de plus reçu la médaille d’or du Gouverneur
général du Canada décernée à l’étudiant affichant la meilleure
moyenne et le meilleur dossier universitaire de l’année. |
Camille Dion-Morissette (génie de la production automatisée)
a obtenu le prix Excelle Science (2000 $) du ministère de l’Éducation,
du Loisir et du Sport et du ministère de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche et de la Science.
Marie-Ève Cloutier (génie mécanique) s’est vu remettre le prix
Persévérance (2000 $) de la Centrale des syndicats du Québec.
Ève-Line Cadotte (génie mécanique) a reçu le prix Relève (3000 $)
du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations
et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et
de la Science.
Excelle Science encourage les jeunes femmes dans leur choix de
formation et de carrière dans des domaines traditionnellement masculins. Le concours vise à sensibiliser la population ainsi que le milieu du
travail à l’intégration des femmes dans ces domaines. Depuis 13 ans, le
volet Excelle Science a récompensé quelque 340 femmes, donnant ainsi
un autre visage à la science et à la technologie. |
Ève-Line Cadotte, Marie-Ève Cloutier, Camille Dion-Morissette et Geneviève Paré.
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SECTION ?
CENTECH
Idénergie
commercialise
son hydrolienne
de rivière
Idénergie, une entreprise qui a démarré au Centre d’entrepreneurship
de l’ÉTS (Centech), a lancé sa première hydrolienne de rivière
au cours de l’été. Elle sera produite au Québec et vendue partout
dans le monde.
« Idénergie a développé la première hydrolienne de
rivière conçue pour usage domestique. Ce qui représente trois
ans de développement acharné. Nous sommes les premiers à
offrir aux particuliers une solution permettant de générer de
l’électricité à partir d’une rivière pour assurer une production
stable et continue d’énergie », expliquait Pierre Blanchet,
le président de l’entreprise, lors du lancement officiel de
l’hydrolienne en juin dernier.
L’entreprise a produit un premier lot
d’hydroliennes et testé le produit auprès
d’usagers-types lors de démonstrations tenues
dans plusieurs régions du Québec. Maintenant,
elle compte bien les commercialiser partout
dans le monde.
Représentant un défi technologique important, l’hydrolienne
est composée d’une turbine Darrieus en aluminium. Cette
dernière a été choisie pour sa simplicité de fabrication,
d’installation et pour sa résistance à la corrosion, et pourvue
d’un générateur sur mesure dont Idénergie est l’inventeur et
le seul fabricant. Ce générateur est très performant à basse
vitesse et complètement étanche, ce qui en limite l’entretien
et lui assure une longue durée de vie. L’hydrolienne est aussi
munie d’un convertisseur électrique intelligent qui permet la
conversion de l’électricité en plus de réguler la vitesse de la
turbine, procurant ainsi un maximum de puissance.
L’initiative Power Up d’Idénergie
Idénergie a aussi profité de cet évènement pour annoncer
son projet Power Up. Power Up est un projet de soutien au
développement visant à installer ses hydroliennes domestiques
dans les pays émergents où le manque en électricité est
important. Une fois les hydroliennes produites et mises à
l’essai au Québec, l’entreprise, avec l’aide de ses partenaires,
compte les envoyer partout dans le monde afin d’améliorer
l’accès à l’électricité à l’échelle internationale et d’entamer
le déploiement de cette technologie dans ces marchés à
fort potentiel.
La première hydrolienne domestique lancée par Idénergie.
Des applications beaucoup plus larges
que l’éclairage
Les applications de l’hydrolienne développée par Idénergie sont
bien plus larges que son attrait comme source d’électrification
à des fins d’éclairage.
Dans les pays en voie de développement, l’hydrolienne
peut soutenir l’agriculture locale en facilitant l’irrigation
des champs. Elle peut aussi permettre l’utilisation d’insec­
ticides électriques et contribuer par le fait même à réduire
la propagation du paludisme dans les régions affectées. Enfin,
elle peut améliorer l’accès à l’eau en favorisant l’installation
de systèmes de purification d’eau.
« En plus d’être une solution fiable, notre hydrolienne
est une solution propre répondant à la demande toujours
croissante en énergie», selon M. Blanchet.
Occasions de partenariat
La campagne Power Up vise à produire les premières hydro­
liennes afin de démontrer leur plein potentiel à la population.
La contribution des partenaires permettra de créer plusieurs
emplois dans la région de Montréal, de sensibiliser la popu­
lation à l’importance des technologies propres et d’offrir
l’accès à l’électricité à des communautés isolées dans les
pays émergents.
Les partenaires participant à cette campagne obtiennent
une visibilité accrue dans les médias, sur le site web
d’Idénergie et dans les médias sociaux. Les contributions
financières sont de plus admissibles à un crédit d’impôt
de 50 % grâce à la collaboration du Fonds de développement
de l’ÉTS.
Idénergie a eu le soutien continu de nombreux partenaires,
dont celui de l’École et du Centech. |
Si vous désirez joindre le mouvement et soutenir une PME qui vise à améliorer la qualité de vie
de nombreuses personnes au moyen de sa technologie, n’hésitez pas à visiter www.idenergie.ca.
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2014
Près de
22 000
investisseurs
2 milliards $ d’actifs
1974
331
investisseurs
LES FONDS FÉRIQUE
ONT 40 ANS. EUX AUSSI !
En 1974, deux bonnes idées voyaient le jour : la création de l’ÉTS et celle des
Fonds FÉRIQUE. C’est pourquoi nous sommes particulièrement heureux de souligner
l’anniversaire de cette grande institution qu’est l’ÉTS.
Gestion FÉRIQUE est fière partenaire du Réseau ÉTS, dont elle soutient de nombreuses
activités. Nous participons également au programme de remise de bourses et soutenons
plusieurs clubs techniques chaque année. FÉRIQUE aide aussi des milliers d’ingénieurs et
diplômés en génie à atteindre leurs objectifs financiers avec un accompagnement de
grande qualité et des services-conseils personnalisés à chaque étape de leur vie.
Longue vie à l’ÉTS, et merci à tous les diplômés qui sont aujourd’hui
clients des Fonds FÉRIQUE !
Les Fonds FÉRIQUE : il y a un peu de génie là-dedans.
www.ferique.com
Note : un placement dans un organisme de placement collectif peut donner lieu à des courtages, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les ratios de frais de gestion
varient d’une année à l’autre. Veuillez lire le prospectus avant d’effectuer un placement. Les organismes de placement collectif ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement
passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les Fonds FÉRIQUE sont distribués par Services d’investissement FÉRIQUE, à titre de Placeur principal.
PUBLIREPORTAGE
QUATRE DÉCENNIES
QUI ONT TOUT CHANGÉ
Les Fonds FÉRIQUE célèbrent leur 40e anniversaire. Leur histoire est celle de
visionnaires qui, en 1974, ont voulu faire une différence pour leurs pairs… et qui ont
réussi. Nous vous invitons à découvrir ici la contribution originale de ces fonds à la
réussite financière des professionnels en génie du Québec.
sans perdre ses valeurs, et met notamment de l’avant une
Une réponse innovatrice à un besoin criant
Au début des années 1970, le système de retraite dont bénéficiaient
les ingénieurs était en grande partie basé sur les fonds de pension
des employeurs. Cela posait des problèmes lorsque l’employé quittait
son emploi. Un comité de 10 ingénieurs a donc monté pour l’Ordre
des ingénieurs du Québec le projet de doter la profession de sa
propre caisse de retraite, pour procurer à ses membres plus de liberté
dans leurs choix de carrière et mieux assurer leur avenir financier.
C’est ce qui a mené à la création des Fonds FÉRIQUE le 16 août
1974. Il s’agissait de la toute première famille de fonds communs de
placement destinée à des professionnels au Québec.
Depuis 40 ans, une solution
de confiance, stable, durable
et performante
politique d’investissement responsable. Enfin, elle a toujours conservé
une approche « boutique » qui privilégie un service personnalisé. Au
cours des dernières années, Gestion FÉRIQUE a d’ailleurs investi des
efforts considérables pour offrir aux investisseurs, à travers sa filiale
Services d’investissement FÉRIQUE, une plateforme de service axée
sur la qualité de l’expérience client. Son Centre de contact clients et
son site transactionnel sont à la fine pointe, et l’entreprise assure à
ses clients un accompagnement de grande qualité à toutes les étapes
de leur vie. Une formule gagnante !
853 millions $
2,105 milliards $
d’actifs
Aujourd’hui, pourquoi un
diplômé en génie devrait-il
envisager les Fonds FÉRIQUE pour
ses placements ?
D’abord pour la qualité du produit
Aujourd’hui, les Fonds FÉRIQUE
d’actifs
financier lui-même. En 40 ans, les
ont 40 ans… et ils offrent désorFonds FÉRIQUE sont devenus une
d’actifs
mais bien plus que des régimes
famille complète de fonds de
d’épargne-retraite (REER). Ils
placement qui couvre une diversité
constituent une gamme de fonds
de catégories d’actif, de marchés et
complète, incluant des solutions
investisseurs
investisseurs
de styles de gestion. Après toutes
investisseurs
clés en main, qui se prêtent à une
ces années, les principes fondateurs
variété de projets : épargne
continuent de s’appliquer : les frais
personnelle, investissement, études,
FONDS
FONDS
FONDS
sont minimes, la gestion des fonds
succession et autres. On peut les
DE PLACEMENT
DE PLACEMENT
DE PLACEMENT
est confiée à des firmes externes de
utiliser dans un compte d’investisréputation nationale et internatiosement, un CELI, un REEE, un CRI,
nale, et le travail de ces experts est
1
2
un FERR, un FRV, bref dans tous
1974
2000
2014
supervisé par un Comité de
les principaux produits financiers.
surveillance des placements où
Ce sont aussi des fonds bâtis sur le
siège une majorité d’ingénieurs. Enfin, le participant est plus qu’un
long terme, non sur « la saveur du mois », qui ne cherchent pas les
client : il peut devenir membre actif de la société et influencer ses
rendements les plus spectaculaires au risque de contreperformer
décisions. FÉRIQUE est clairement ce que ses créateurs ont voulu :
spectaculairement l’année suivante. La philosophie de FÉRIQUE est
le premier choix des professionnels en génie, de leurs familles et de
de miser plutôt sur la constance des rendements à long terme par un
leurs entreprises pour leurs placements.
contrôle rigoureux du risque et de la volatilité.
480 000 $
331
19 136
21 861
3
9
11
Une institution financière différente
Le modèle d’affaires des Fonds FÉRIQUE est unique dans le monde
financier, puisque le gérant des Fonds, Gestion FÉRIQUE, est une
société financière sans but lucratif. L’entreprise réinvestit donc tous
ses profits au seul bénéfice de ses clients et leur assure des frais
parmi les plus bas de l’industrie. L’entreprise a également su grandir
Pour obtenir plus de renseignements ou pour ouvrir un compte :
CENTRE
DE CONTACT
CLIENTS
514-788-6485
1 800 291-0337 (sans frais)
[email protected]
Heures d’ouverture
du lundi au vendredi de 8 h à 20 h
Les Fonds FÉRIQUE : il y a un peu de génie là-dedans.
www.ferique.com
Au 31 décembre 2000. 2 Au 31 août 2014.
Note : un placement dans un organisme de placement collectif peut donner lieu à des courtages, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les ratios de frais de gestion
varient d’une année à l’autre. Veuillez lire le prospectus avant d’effectuer un placement. Les organismes de placement collectif ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les Fonds FÉRIQUE sont distribués par Services d’investissement FÉRIQUE, à titre de Placeur principal. Les Fonds FÉRIQUE payent des
frais de gestion à Gestion FÉRIQUE lui permettant d’assumer les frais de gestionnaires de portefeuille, de mise en marché et de distribution des Fonds FÉRIQUE ainsi que les frais d’administration du gérant des Fonds FÉRIQUE. Chaque Fonds FÉRIQUE assume ses propres frais d’exploitation. Les Fonds FÉRIQUE sont sans commission lorsqu’un porteur de parts souscrit par l’entremise de Services d’investissement FÉRIQUE; certains frais de courtage pourraient toutefois être exigibles si la souscription se fait par l’entremise d’un représentant et sa société.
1
Pantone 533 C
Pantone 645 C
des nouvelles du réseau ÉTS
De nouveaux visages et
une solide continuité au Réseau ÉTS
La 43e assemblée générale annuelle du Réseau ÉTS s’est tenue le 1er octobre dernier, à la Brasserie Molson Coors
de Montréal. Les diplômés présents ont ainsi été à même de constater la vigueur de leur association, de même
que la gestion irréprochable de celle-ci.
Huit postes étaient
à pourvoir au sein du conseil
d’administration 2014-2015
du Réseau ÉTS. Les nouveaux
administrateurs, de même
que ceux qui ont accepté
un nouveau mandat, sont :
Martin Bouliane, ing.
Coordonnateur,
Département ingénierie,
General Dynamics
(Génie mécanique, 2005)
Simon Desrosiers, ing. jr
Chargé de projets, Telus Santé
(Génie des opérations
et de la logistique, 2009)
Alexandre Gagné, ing. jr
Chargé de projet
d’automatisation/
programmeur industriel,
Robovic
(Génie de la production
automatisée, 2010)
Administrateur nouvellement élu
Stéphan Lajeunesse, ing.
Ingénieur principal,
Société de transport de Montréal
(Génie de la construction, 1997)
Jean-Luc Martel, ing. jr
(Génie de la construction, 2013)
La première rencontre du conseil
d’adminis­tration suivant l’assemblée
générale annuelle a été l’occasion
de recomposer un comité exécutif,
lequel est désormais formé de :
Administrateur nouvellement élu
Olivier Patry
Président
Gary Mark Monaghan, ing.
Directeur construction, Decarel
Gary Mark Monaghan
Vice-président
(Génie de la construction, 2006)
Simon Desrosiers
Vice-président adjoint
Olivier Patry, ing.
Chargé de projets, SNC-Lavalin
Javier Beltran-Galindo
Trésorier
(Génie électrique, 2007)
Sébastien Primeau, ing. jr
Isabelle Desjardins-David
Secrétaire.
(Génie logiciel, 2008)
Félicitations à tous les élus pour leur implication!
Une conférence
aussi appréciée
qu’instructive
L’assemblée a été suivie d’une
conférence-causerie passionnante
portant sur L’histoire de Griffintown et
l’implantation de l’ÉTS dans le quartier,
animée par Charles Turgeon du
Centre d’histoire de Montréal, ainsi que
Gilles Rousseau et Robert Nelson,
deux acteurs importants du déve­loppement
de l’ÉTS, aujourd’hui à la retraite,
qui ont été respectivement directeur
du Service de l’équipement et directeur
de l’administration de l’École. |
Vous changez
d’adresse?
Mettez vos coordonnées à jour afin
de continuer à recevoir des nouvelles
de votre association de diplômés!
Les membres du conseil d’administration 2014-2015 du Réseau ÉTS, de gauche à droite :
Simon Desrosiers, Javier Beltran-Galindo, Jean-Luc Martel, Francis Bérubé, Sean MacDonald, Damien Arbour,
Olivier Patry, Isabelle Desjardins-David, Martin Bouliane et Julie Brunet. Absents: Gary Mark Monaghan,
Alexandre Gagné, Stéphan Lajeunesse, Sébastien Primeau et Dominique Verreault.
Rendez-vous à bit.ly/MAJprofil
L’ÉTS
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des nouvelles du réseau ÉTS
Une reconnaissance
savoureuse
C’est dans une atmosphère festive que le Réseau ÉTS et ses quelque 275 invités
ont souligné le 25e anniversaire de la création des programmes de baccalauréat
en génie de l’ÉTS le 23 mai dernier, lors de la soirée Cornes et Carapaces, son
traditionnel souper de homard. Plusieurs des 14 premiers diplômés de l’ÉTS
étaient présents, de même que la quasi-totalité des anciens présidents du conseil
d’administration de l’ADÉTS et du Réseau ÉTS.
L’invité d’honneur, Mario Bouffard, président du conseil d’administration de
l’association des diplômés de l’ÉTS de 1988 à 1990, a fait revivre quelques moments marquants
de l’histoire de la reconnaissance lors de sa participation au talk-show de début de soirée,
auquel ont également participé Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS, Isabelle
Tremblay, alors vice-présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, et Damien Arbour,
président 2013-2014 du Réseau ÉTS.
En plus de ses savoureuses anecdotes, M. Bouffard a tenu à remercier chaleureusement
les diplômés « d’avoir répondu en grand nombre à cette opportunité de sceller la reconnaissance
des diplômés comme ingénieurs de l’ÉTS ».
Pour sa part, Mme Tremblay a rappelé que « l’histoire de l’ÉTS est celle d’un grand succès
et la reconnaissance de son programme de génie a été une étape cruciale dans ce parcours ».
Pour conclure, M. Arbour a ajouté que « depuis cette bataille, l’association des diplômés
de l’ÉTS a atteint une notoriété et une maturité qui nous permettent de voir grand. Aujourd’hui,
nous sommes en mesure de redonner à la société, particulièrement à la relève en génie, entre
autres par le biais du Fonds de développement de l’ÉTS. Le Réseau ÉTS est un précurseur dans
son domaine et tout comme notre alma mater, nous représentons l’innovation ».
Merci à tous les participants et commanditaires de la soirée, et rendez-vous en mai prochain
pour une nouvelle édition de la soirée Cornes et Carapaces du Réseau ÉTS. |
De gauche à droite : Pierre Dumouchel, directeur général de l’ÉTS; Isabelle Tremblay, alors
vice-présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec; Mario Bouffard, invité d’honneur de la soirée
Cornes et Carapaces; Damien Arbour, président 2013-2014 du Réseau ÉTS; et Normand Lalonde,
directeur du Bureau du Fonds de développement et du Réseau ÉTS.
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L’ÉTS
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Remise de la plaque commémorative au président
d’honneur. De gauche à droite : Normand Lalonde, directeur
du Bureau du Fonds de développement et du Réseau ÉTS;
Robert Sauvé, président de l’Ordre des ingénieurs du
Québec; Damien Arbour, président 2013-2014 du Réseau ÉTS;
Jouer au
golf pour
soutenir
la relève
en génie
Le Réseau ÉTS a tenu son tournoi de
golf annuel le 12 septembre dernier. Diplômés,
partenaires de l’industrie et membres du
personnel de l’ÉTS étaient présents en nombre
record pour encourager la relève en génie.
En effet, pour la première fois cette année,
les profits de l’événement ont été remis à
la Maison des étudiants, par le biais du Fonds
de développement de l’ÉTS. Ce sont donc près
de 8000 $ qui seront consacrés à faire de
ce lieu d’échanges, d’activités et de services
un espace de vie rassembleur et convivial
pour toute la communauté étudiante.
Sous la présidence d’honneur de Yvan
Genest, vice-président principal de Decarel
et diplômé du baccalauréat en génie de la
construction 1987, la journée s’est déroulée
sous le signe de la fierté : fierté de faire partie
de la grande famille ÉTS et fierté de contribuer
au développement de la relève en génie.
Le Bureau du Fonds de développement et du
Réseau ÉTS tient à remercier chaleureusement
tous les joueurs, partenaires et bénévoles
qui ont contribué à la réussite de ce tournoi. |
des nouvelles du fonds de développement
Diversification
des mécanismes
philanthropiques
au FDÉTS
Yvan Genest, vice-président principal de
Decarel et président d’honneur du tournoi;
Francis Bérubé, président du conseil
d’administration de l’ÉTS; et Pierre Dumouchel,
directeur général de l’ÉTS.
Le Réseau ÉTS remercie
les précieux partenaires
de son tournoi de golf annuel :
Présentateur
Decarel
Diamant +
Banque Nationale
École de technologie supérieure
Gestion FÉRIQUE
TD Assurance Meloche Monnex
Diamant
Gastier M.P. inc.
Groupe ABS inc.
Les systèmes intérieurs Bernard MNJ
& associés inc.
Robinson Sheppard Shapiro, s.e.n.c.r.l.
Platine
Chambre de commerce et d’industrie
du Sud-Ouest de Montréal
Chartwells
Club de golf de l’Île de Montréal
Club voyages Daniel
Darikus tech consultants inc.
Entretien P.E.A.C.E. Plus inc.
Groupe Gravel
Groupe John Scotti
Les Affaires
Réseau Génie Carrières
Or
Integro courtiers d’assurance
Menkès Shooner Dagenais Letourneux
Architectes inc.
Pomerleau inc.
SNC-Lavalin
Outre son programme de dons planifiés s’adressant aux particuliers,
le Fonds de développement développe des outils innovants favorisant de
nouvelles sources de financement industriel destinées aux étudiants de l’ÉTS.
Parmi les actions figure la diversification des types de bourses et prix d’excellence
provenant des entreprises partenaires de l’ÉTS.
Ces bourses et ces prix visent notamment à honorer des étudiants qui excellent dans
leur formation en génie ou qui s’impliquent de
manière exceptionnelle dans divers milieux.
Ces outils aident financièrement ceux qui en
ont besoin, encouragent ceux qui conçoivent
des innovations technologiques ou, encore,
récompensent ceux qui, par leur orientation de
carrière en génie, attirent l’appui d’entreprises.
Certains ont même été conçus afin de soutenir
les finissants et diplômés de l’ÉTS qui désirent
créer une entreprise par leur adhésion au
Centech.
Des bourses de promotion de choix
de carrière, des bourses d’idéation/
conception, des bourses de productivité
en stage ou encore un Prix d’excellence à
un club scientifique sont proposés chaque
année par des entreprises intéressées par un
partenariat « gagnant-gagnant » avec l’ÉTS.
Les entreprises des secteurs en forte
croissance sont de plus en plus préoccupées
par la perspective d’une pénurie de spécialistes
risquant de compromettre leur essor. Elles
cherchent des moyens de demeurer visibles
dans les universités et des façons encore plus
efficaces de recruter des étudiants passionnés
par leur domaine d’activité.
Par exemple, les bourses de promotion
de choix de carrière visent à promouvoir
l’entreprise qui désire recruter encore plus
facilement des candidats passionnés par
son secteur. Leur profil convient donc spécifiquement à ses aspirations. Les bourses
d’idéation/conception sont offertes à des
étudiants qui aimeraient développer un projet
en technologie correspondant aux besoins de
l’entreprise. Une bourse de productivité en
stage est destinée aux étudiants stagiaires
ayant démontré une excellente performance
lors de leur stage. Il existe également des
Prix d’excellence à un club scientifique
reliés spécifiquement aux activités techno­
logiques du donateur et à ses exigences.
Pour le Fonds de développement, il s’agit
d’élargir les possibilités de financement
industriel pour les étudiants en génie des
trois cycles, des clubs scientifiques et sportifs,
des regroupements étudiants et même des
finissants entrepreneurs. Par ces actions,
il encourage l’excellence, la persévérance
scolaire ainsi que l’avancement éducatif.
Par ailleurs, quantité d’étudiants éprouvent
des difficultés financières, ce qui compromet
leur cheminement en ingénierie ou la réali­
sation de certains projets technologiques.
Une participation financière du milieu des
affaires dans le cheminement scolaire de futurs
ingénieurs devient de plus en plus une aide
précieuse pour le développement de notre
économie du savoir et encourage les jeunes
dans leur cheminement universitaire. Divers
véhicules philanthropiques permettent de
remplir cet objectif. Nous en constatons les
bienfaits chaque année lors de la cérémonie
annuelle de remise de bourses.
En offrant des avantages bien ciblés,
touchant tous les secteurs d’activité reliés de
près ou de loin au génie, l’arrimage entreprisesuniversité est plus prometteur que jamais car
les entreprises y trouvent leur compte par une
constante promotion corporative auprès des
étudiants, de la communauté universitaire,
des diplômés, des partenaires industriels de
l’ÉTS et du grand public.
Pour plus de renseignements
Pour en savoir davantage sur le programme de
bourses du FDÉTS, communiquer avec André
Bisson, coordonnateur des partenariats avec
l’industrie au Fonds de développement de l’ÉTS,
à [email protected] ou au 514 396-8952. |
L’ÉTS
360º
Vol. 10 N˚ 2 | Automne 2014/Hiver 2015
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des nouvelles du fonds de développement
Le programme
de dons planifiés
en expansion
On parle souvent du vieillissement de la population qui aura
un impact sur les prochaines générations du Québec. Pour assurer
la pérennité des services et la qualité de vie des Québécois, les plus
jeunes auront à relever des défis importants. Le sens de l’innovation
et le génie inventif seront plus que jamais les pierres angulaires
de la progression économique du Québec.
Pour les universités, les dons planifiés représentent une option
Pierre Arbour et le récipiendaire Stéphane Franiatte,
étudiant à la maîtrise en génie électrique.
Les bourses
de la Fondation
Pierre Arbour
Au printemps dernier, la Fondation Universitaire Pierre
Arbour était désireuse de resserrer ses liens avec l’ÉTS.
Gisèle Langelier, directrice générale de la Fondation,
désirait établir un partenariat plus solide et plus durable
avec l’ÉTS et son Fonds de développement (FDÉTS).
Soulignons que la mission de la Fondation est d’accorder
des bourses d’études à des étudiants méritants ayant un besoin
d’aide financière aux cycles supérieurs dans trois domaines
susceptibles de favoriser la croissance économique du pays:
l’administration des affaires, le génie et l’informatique. Les
montants des bourses varient selon le niveau universitaire et
sont accessibles aux résidents du Québec, étudiants à temps plein
qui veulent poursuivre des études supérieures dans une université
à Montréal, dont l’École de technologie supérieure.
Ainsi, lors de la dernière cérémonie de remise de bourses de
l’ÉTS en mars, la Fondation Universitaire Pierre Arbour a attribué
25 bourses de maîtrise et de doctorat à des étudiants de l’École.
Trois bourses ont été remises par Pierre Arbour lui-même. L’une
de 4000 $ à Stéphane Franiatte, étudiant de maîtrise en génie
électrique, une de 8000 $ à Pierre-Olivier Côté, étudiant à
la maîtrise en génie de la construction, ainsi qu’une bourse de
10 000 $ remise à Abraham Segundo Gomez, étudiant de doctorat.
Le FDÉTS tient à remercier chaleureusement M. Arbour,
Mme Langelier et le personnel de la Fondation Universitaire Pierre
Arbour pour leur engagement dans la relève en génie de l’ÉTS. |
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intéressante en vue d’assurer à long terme le financement d’initiatives
d’avancement éducatif.
C’est le cas notamment pour le Fonds de développement de l’ÉTS, qui a
lancé en 2011 un programme de dons planifiés permettant à l’établissement
d’assurer aux prochaines générations les mêmes standards de qualité dont
ont bénéficié leurs prédécesseurs. Par exemple, l’utilisation d’une assurancevie à titre d’instrument de don de bienfaisance est un outil avantageux pour
les donateurs et l’institution bénéficiaire. Pour le donateur, il s’agit d’une
procédure très simple et déductible d’impôts où une police d’assurance
sert à faire un legs testamentaire destiné à l’ÉTS, tout en protégeant sa
succession. D’autres donateurs optent pour le transfert d’une part de leurs
économies ou encore d’actions boursières.
À titre d’exemple, depuis seulement trois ans, des diplômés comme
Rocky Roy, vice-président de Pomerleau, Jean Simoneau, président
de son entreprise Corenov Construction inc. ou les professeurs Youssef
A. Youssef et Edmond Miresco ont enregistré des dons planifiés. Des
employés actuels et des industriels ont également effectué cette démarche
porteuse d’avenir. À ce jour, pas moins de dix personnes ont exprimé leur
générosité, geste qui
a été immortalisé par
une plaque honorifique
exposée dans le hall
d’entrée de l’ÉTS.
Le Fonds de développement et
du Réseau ÉTS affiche fièrement
les plaques des donateurs
de Fonds individuels en
reconnaissance de leur geste
philanthropique.
Toute personne
intéressée à en savoir
plus sur les moyens
sûrs et efficaces de
participer à l’avancement
éducatif de l’ÉTS peut
communiquer avec
le Bureau du Fonds
de développement et
du Réseau ÉTS (BFDR)
au 514 396-8800
poste 7298. |
SUBSTANCE
VOTRE ACTUALITÉ
SCIENTIFIQUE
Consultez les articles
sur substance.etsmtl.ca
École de technologie supérieure
Université du Québec
ans
eBourses ÉTS
Un nouveau formulaire en ligne
Amorcé en 2010, le projet eBourses du Fonds de développement (FDÉTS) est en constante évolution
et permettra, à terme, une gestion complète, équitable et efficace de l’attribution des bourses à l’ÉTS.
Le portail eBourses ÉTS a remporté en 2013 un OCTAS dans la catégorie Solution d’affaires.
Depuis cet automne, il est doté d’un tout nouveau volet.
Les trois premières phases du projet
eBourses facilitent déjà pour les étudiants
de l’ÉTS l’ensemble du processus annuel
d’attribution de bourses à l’ÉTS. Elles gèrent
en effet, de façon centralisée et informatisée,
l’affichage des bourses, leur mise en candi­
dature, la transmission de leur dossier aux
entreprises donatrices et la sélection des
boursiers. Initié et supervisé par André
Bisson, coordonnateur des partenariats avec
l’industrie au FDÉTS, le système eBourses
devrait être complété pour le début 2015
et rendra accessible un plus grand nombre
de bourses pour l’ensemble des étudiants
de l’ÉTS.
Cet automne, le FDÉTS innove encore en
lançant un formulaire de bourse en ligne
eBourses. Une entreprise peut ainsi s’inscrire
facilement et rapidement au registre des
donateurs de bourses en construisant sa propre
description de bourses (sur mesure). Elle peut
choisir le type de bourse qu’elle aimerait offrir,
la concentration d’études, le secteur d’affaires
et d’activités technologiques de prédilection
de l’étudiant qu’elle aimerait soutenir financièrement, le niveau universitaire et tous les
autres renseignements lui permettant de cibler
très précisément le profil d’étudiant convoité.
Offrant encore plus d’avantages aux entreprises
désireuses d’offrir des bourses industrielles,
le nouveau formulaire de bourse en ligne est
unique dans le milieu universitaire.
Ce formulaire permet aux entreprises de
soutenir leur propre relève tout en recrutant des
stagiaires en génie et des ingénieurs intéressés
à leur secteur d’activités et ce, plus efficacement
et en obtenant une visibilité annuelle sans
pareille. Le formulaire de bourse en ligne
eBourses permet aussi d’effectuer une
simulation avant l’affichage officiel de la
bourse en modifiant au besoin certains critères
d’admissibilité et de sélection. L’entreprise
peut ainsi évaluer à l’avance la quantité et
la qualité des candidatures possibles.
Les entreprises qui offrent des bourses
annuel­lement reçoivent chaque automne une
liste de candidatures parfaitement ciblée en
fonction de leurs profils communs. De plus,
eBourses effectue le jumelage automatique
entreprises-boursiers à l’avantage des entreprises qui reçoivent des dossiers ePortfolio
d’excellents candidats et ce, avant même
ue les stages de l’été subséquent ne soient
affichés (en février) à l’ÉTS.
Enfin, les entreprises bénéficient constamment d’une promotion considérable auprès
des étudiants, de la communauté universitaire,
des diplômés, des partenaires industriels de
l’ÉTS et du grand public.
Pour plus de renseignements
Pour en savoir davantage sur eBourses,
communiquez avec André Bisson, coordon­
nateur des partenariats avec l’industrie
au Fonds de développement de l’ÉTS, à
andre.bisson@ etsmtl.ca ou au 514 396-8952. |
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PORTES
OUVERTES
À
L’ÉTS
Le dimanche 1er février 2015 de 10 h à 17 h
Le
ÉCOLE DE
TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE
Information sur les programmes d’études en
génie et les programmes de bourses
Visites de l’École et de laboratoires
L’ÉTS est une constituante du réseau de l’Université du Québec
1100, rue Notre-Dame Ouest (angle Peel), Montréal Bonaventure
www.etsmtl.ca
Démonstrations des prototypes étudiants
(sous-marin à propulsion humaine, robots,
voiture solaire, etc.)
Rencontres avec des étudiants, des
professeurs et des chercheurs passionnés
4
ans

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