WITH ASTONISHMENT WE NOTE THE DOG... PART 4 / BLOIS REMIX

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WITH ASTONISHMENT WE NOTE THE DOG... PART 4 / BLOIS REMIX
WITH ASTONISHMENT
WE NOTE THE DOG...
PART 4 / BLOIS REMIX
Une création de ROBYN ORLIN
pour six danseurs blésois
SAMEDI 24 & DIMANCHE 25 JANVIER 2015. 16H
ESPACE JORGE SEMPRUN
durée : 40 mn
Production : La Halle aux grains scène nationale de Blois
LA SCÈNE NATIONALE SOUTIENT LE RASSEMBLEMENT DE
SENSIBILISATION ET DE MOBILISATION CONTRE ÉBOLA
SAMEDI 7 FÉVRIER 2015
à partir de 15h à l’espace Jorge Semprun,
avec Sekouba Djabate Bambino à 21h
RENS. 07 58 62 30 23
WITH ASTONISHMENT ...
Une pièce de Robyn Orlin
Avec les danseurs Elias Ardoin, Lou Boidin, Justin Chenoun, Sauveur Massamba,
Yannick Mavoungou, Alice Rogier
Assistante de la chorégraphe et transmission Corinne Barbara / Musique originale
Antoine Hervé et Véronique Wilmart / Vidéo Philippe Lainé / Costumes originaux Olivier
Bériot et Gwen Van Den Eijnde / Reprise costumes (Halle aux grains) Hélène Heyberger
Lumières originales Cécile Giovansili / Régie lumière Christophe Naudin / Régie son
Jennifer Condaminet / Régie plateau Azad Pétré
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Robyn Orlin, l’enfant terrible de la danse performative sud-africaine qui adore détourner
les codes chorégraphiques, offre une variation canine pleine de dérision. On y retrouve
sa marque de fabrique : présence des sept interprètes dans la salle, happening, humour
et théâtralisation. Une chorégraphie sous forme de savoureux battles, où la relation
au chien traduit, en creux, les rapports de force et de domination des communautés
humaines.
En effet, la pièce prend pour motif central un animal, le chien, et s’intéresse à la manière
dont il sert souvent de miroir à l’homme. L’animal est tantôt perçu comme un symbole
d’humanité par ses nobles qualités, tantôt comme son exact contraire - emblème de
violence, de pauvreté ou de servilité. Cette ambivalence sert de point de départ à la
pièce, et il n’est pas étonnant que le hip-hop s’y accorde si bien, tant cette culture
populaire a longtemps été souterraine et minorée, aux prises aujourd’hui avec une
reconnaissance croissante. Les relations entre animaux fonctionnent aussi comme une
métaphore des rapports humains de compétition et de domination, qui font écho à la
pratique des battles dans la culture hip-hop.
Ces dynamiques nourrissent le travail des danseurs, sur un mode souvent ironique, mais
jamais dénué de gravité. Robyn Orlin manie ces effets de sens avec légèreté, et joue avec
les codes et les symboles avec une apparente dérision, qui dévoile progressivement la
complexité, et parfois la cruauté, des situations. La scénographie intègre des accessoires
prosaïques, souvent « pauvres » - textiles flashy, sacs en papier kraft, jouets made in
China - pour explorer ces rapports de force avec une feinte trivialité.
Authentiques, généreux et sincères, chacun de ces jeunes artistes amateurs donnent une
nouvelle interprétation à cette pièce qui est une réelle performance de danseurs, d’acteurs et
de chanteurs. J’ai tout fait pour qu’ils entrent dans leur rôle, comme je le fais avec des danseurs
professionnels. Ils avaient envie d’aller plus loin grâce à cette expérience et mon exigence a été
la même. Nous avons travaillé, adapté, creusé, échangé, appris des uns et des autres pour tous
nous retrouver autour de cet amour du spectacle. Corinne Barbara

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