Franse pers bezoek Hollande 2014 - Ambassade des Pays-Bas

Transcription

Franse pers bezoek Hollande 2014 - Ambassade des Pays-Bas
François Hollande aux Pays-Bas, sans Valérie
Trierweiler
Ile de France 20/1/2014| Par Agence
Les Echos
François Hollande entame lundi une visite aux Pays-Bas
avec l’intention d’en finir avec la perception que les deux
pays appartiennent à des camps antagonistes au sein de
l’Union européenne en matière de politique économique.
Valérie Tierweiler reste à la résidence présidentielle de La
Lanterne, à Versailles.
Mission réconciliation. François Hollande entame lundi une visite aux Pays-Bas avec la ferme
intention d’en finir avec la perception que les deux pays appartiennent, au sein de l’Union
européenne, à des camps antagonistes.
Le chef de l’Etat a trouvé à son arrivée au pouvoir, en mai 2012, « une Europe où des clivages
s’étaient installés », se rappelle l’un de ses conseillers, pour qui François Hollande a réussi
depuis à faire partager à ses pairs « une forme de consensus où il faut poursuivre la réduction des
déficits publics sans que cela entraîne la récession ». Le président français conserve néanmoins
l’image tenace de chef de file du camp « Sud » de l’Europe, défendant un infléchissement des
programmes d’austérité contre l’intransigeance prêtée au « Nord », incarnée par l’Allemagne et
les Pays-Bas.
L’engagement répété du chef de l’Etat en faveur d’une politique de l’offre, salué à Berlin, devrait
bénéficier d’un accueil favorable à Amsterdam où François Hollande doit participer à un forum
économique franco-hollandais et s’adresser à des patrons des deux pays. « On retrouve un
chemin commun », assure-t-on à l’Elysée où l’on s’agace de la « perception excessive » que les
deux pays appartiennent toujours à « des clans différents », notamment sur le plan économique
où les Néerlandais défendent une approche traditionnellement plus libérale que la France.
L’accord européen trouvé avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte sur un meilleur
encadrement de la directive sur les travailleurs détachés souligne, selon les proches de François
Hollande, la capacité des deux pays à s’accorder sur des dossiers essentiels. « Aujourd’hui, on l’a
vu au conseil européen en décembre, il n’y a plus les antagonismes qui ont pu nous séparer dans
le passé », se félicite-t-on dans l’entourage du président où l’on évoque les point communs entre
les deux pays, signataires du Traité de Rome en 1957 et qui ont tous les deux rejeté en 2005 par
référendum la Constitution européenne.
Défendre l’Europe
« Avec les Pays-Bas il y a une volonté de défendre l’Europe face à des partis qui la contestent »,
juge un conseiller de François Hollande pour qui les Pays-Bas restent très éloignés du RoyaumeUni où le Premier ministre David Cameron a promis un référendum avant la fin de 2017 sur le
maintien de son pays dans l’UE . Reste que l’offensive britannique en vue de simplifier
radicalement les règlements européens a trouvé un écho positif auprès d’Amsterdam alors que la
Paris juge que, sous couvert de simplification administrative, le Royaume-Uni propose en fait
une dérégulation massive de l’économie au détriment des travailleurs et de l’environnement.
D’autres sujets sensibles devront aussi être abordés comme la « capacité financière » que Paris
souhaite attribuer à la zone euro, une initiative qui s’apparente, selon certains analystes, à une
volonté de mettre en oeuvre des transferts financiers du nord de l’Europe vers le Sud. « On va
expliquer la nature de la capacité financière, qui n’est pas un transfert mais un investissement »,
dit-on à l’Elysée, où l’on veut aussi chasser l’idée que la proposition de donner à l’Eurogroupe
un président à temps plein constitue une critique de son président actuel, le ministre néerlandais
des Finances, Jeroen Dijsselbloem. Une conférence de presse commune avec Mark Rutte
organisée à La Haye devrait permettre aux deux hommes de présenter leur vision pour le futur de
la construction européenne mais aussi de donner l’occasion aux journalistes de revenir sur la
situation matrimoniale du chef de l’Etat.
La Première dame, Valérie Trierweiler, a en effet quitté samedi l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière
pour la résidence présidentielle de La Lanterne, à Versailles . La première dame avait été admise
à l’hôpital après la publication par le magazine « Closer » d’un article imputant à François
Hollande une liaison avec la comédienne Julie Gayet. Lors de sa conférence de presse de rentrée
le 14 janvier, le président français s’était engagé à clarifier sa situation avec sa compagne avant
sa visite officielle aux Etats-Unis, qui débutera le 9 février.
Hollande aux Pays-Bas, entre visite d'Etat et
« affaire Closer »
Le Monde.fr avec Reuters | 20.01.2014 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Le roi Willem Alexander et un gouvernement néerlandais intrigué
par l'« affaire Closer » devaient accueillir, lundi 20 janvier, François
Hollande pour une visite officielle d'une journée aux Pays-Bas. Ce
premier voyage à l'étranger du président depuis sa conférence de
presse à l'Elysée, mardi 14 janvier, devait être centré sur l'économie
et les relations commerciales, mais les révélations du magazine ont
évidemment donné une autre tournure médiatique à cet événement.
« Hollande en visite sans Trierweiler », titre par exemple le quotidien d'Amsterdam De
Volkskrant. Les médias néerlandais soulignent cependant que le voyage présidentiel est le
premier depuis quatorze ans ans et la visite d'Etat que Jacques Chirac avait effectuée à La Haye,
en 2000.
Les relations entre les deux pays étaient, à l'époque, passablement tendues en raison, notamment,
de la politique de libéralisation de la consommation de cannabis appliquée par les Pays-Bas. Les
autorités françaises leur reprochaient de favoriser ainsi les trafics et l'insécurité chez leurs
partenaires. Sous la pression de leurs voisins européens, les dirigeants néerlandais ont, depuis,
pris des mesures restrictives à l'égard des consommateurs étrangers, dans le sud du royaume
surtout.
Au cours de son voyage, François Hollande, accompagné de quelques ministres, devait avoir des
discussions avec le gouvernement dirigé par le libéral Mark Rutte.
L'engagement répété du chef de l'Etat en faveur d'une politique de l'offre, salué à Berlin, devrait
bénéficier d'un accueil favorable à La Haye.
« CHEMIN COMMUN »
« On retrouve un chemin commun », assure-t-on à l'Elysée, où l'on s'agace de la « perception
excessive » que les deux pays appartiennent toujours à « des clans différents », notamment sur le
plan économique, où les Néerlandais défendent une approche traditionnellement plus libérale que
la France.
L'accord européen trouvé avec le premier ministre néerlandais Mark Rutte sur un meilleur
encadrement de la directive concernant les travailleurs détachés souligne, selon les proches de
François Hollande, la capacité des deux pays à s'accorder sur des dossiers essentiels. D'autres
sujets sensibles devront aussi être abordés comme la « capacité financière » que Paris souhaite
attribuer à la zone euro, une initiative qui s'apparente, selon certains analystes, à une volonté de
mettre en œuvre des transferts financiers du nord de l'Europe vers le sud.
Accueilli par le roi le matin, François Hollande devait ensuite retourner au palais Noordeinde
pour déjeuner avec Willem-Alexander et sa mère, l'ex-reine Beatrix. Des rencontres avec les
présidents des deux assemblées parlementaires et les dirigeants de l'Organisation pour
l'interdiction des armes chimiques, établie à La Haye, étaient également prévues.
Dans la soirée, M. Hollande avait prévu de participer, à Amsterdam, à une table ronde avec des
représentants d'entreprises néerlandaises et françaises. Le voyage présidentiel devait être marqué
par la signature de plusieurs nouveaux accords commerciaux entre les deux pays.
François Hollande aux Pays-Bas pour une
nouvelle page
Par Benjamin Bonneau avec Reuters
Publié le 20 janvier 2014
Europ1.fr
François Hollande entame lundi une visite aux Pays-Bas. Son ambition : en finir avec l’idée que
les deux pays appartiennent à des camps antagonistes au sein de l'Union européenne en matière
de politique d'austérité ou de libéralisation. © MaxPPP
Le président doit participer à un forum économique franco-hollandais.
François Hollande entame lundi une visite aux Pays-Bas. Son ambition : en finir avec l’idée que
les deux pays appartiennent à des camps antagonistes au sein de l'Union européenne en matière
de politique d'austérité ou de libéralisation. Le président français, malgré sa nouvelle orientation
économique, garde en effet l'image tenace de chef de file du camp "Sud" de l'Europe, défendant
un infléchissement des programmes d'austérité contre l'intransigeance prêtée au "Nord", incarnée
par l'Allemagne et les Pays-Bas.
L'engagement répété du chef de l'Etat en faveur d'une politique de l'offre, salué à Berlin, devrait
bénéficier d'un accueil favorable à Amsterdam où François Hollande doit participer à un forum
économique franco-hollandais et s'adresser à des patrons des deux pays. "On retrouve un chemin
commun", assure-t-on à l'Elysée où l'on s'agace de la "perception excessive" que les deux pays
appartiennent toujours à "des clans différents", notamment sur le plan économique où les
Néerlandais défendent une approche traditionnellement plus libérale que la France.

Documents pareils