Yves Robert - Le Hall de la chanson

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Yves Robert - Le Hall de la chanson
Yves Robert
(1920 – 2002)
Réalisateur, acteur, metteur en scène, producteur
Né le 19 juin 1920 à Saumur, Yves Robert entre jeune dans la vie professionnelle, faisant
divers métiers tels que terrassier, pâtissier et typographe. Il se découvre en 1941 une
vocation pour la scène et débute en tant qu’acteur en 1943 à Lyon, avec la Compagnie
Grenier-Hussenot. Dès septembre 1948, il est l’un des animateurs du cabaret La Rose
Rouge à Paris, y monte des spectacles, avec Les Frères Jacques, ou encore Jean
Rochefort (L’opéra des Girafes et Branle-bas de Combat de Prévert et Kosma, Les
exercices de style de Queneau, La Complainte de Fantômas de Desnos…). En 1948, il
débute au cinéma dans Les Dieux du Dimanche de René Lucot. A partir des années
cinquante, il mène, parallèlement à sa carrière d'acteur (Juliette ou la clé des songes,
1950, Les grandes manœuvres, 1955…), une activité de réalisateur entamée en 1951
avec un court métrage, Les Bonnes manières. Il dirige Les Hommes ne pensent qu’à ça
en 1954, puis Ni vu, ni connu (1958) avec Louis de Funès encore débutant. La Guerre
des boutons, adaptation du roman de Louis Pergaud, le fait connaître du grand public.
Suivent Bébert et l’omnibus (1963), Alexandre le bienheureux (1967), fable poétique avec
Philippe Noiret. Il réalise un pastiche de James Bond, mettant en scène Pierre Richard,
avec Le grand blond avec une chaussure noire (1972) et sa suite Le retour du grand
blond (1974). Il fait le délice du public avec l’histoire de quatre amis quadragénaires (Jean
Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux) dans Un éléphant ça trompe
énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977). Il dirige une nouvelle fois Jean
Rochefort dans Courage Fuyons (1979) et Pierre Richard dans Le Jumeau (1984). En tant
qu’acteur, on le remarque dans Le Juge et l’assassin (Bertrand Tavernier, 1975), Un
mauvais fils (Claude Sautet, 1980), Garçon (Claude Sautet, 1983), Le crime d’Antoine
(Marc Rivière, 1989)… En 1990, il adapte deux romans de Marcel Pagnol, La Gloire de
mon père et Le château de ma mère avec Philippe Caubère dans le rôle principal. Il
tourne encore deux films en tant que réalisateur dans les années 1990 : Le Bal des
casse-pieds (1992) et Montparnasse Pondichéry (1994). Il continue d’apparaître au
cinéma en tant qu’acteur notamment dans Disparus de Gilles Bourdos (1998). Yves
Robert a également produit des films. Il est décédé le 10 mai 2002.
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