Qu`est-ce qu`un micro-organisme ? Comment les micro

Qu’est-ce qu’un micro-organisme ?
Voir activité 1.
Les micro-organismes, ou microbes sont des êtres vivants de très petite taille.
Parmi ceux-ci, certains sont pathogènes, c’est-à-dire qu’ils peuvent provoquer des maladies, mais
d’autres sont inoffensifs voir indispensables à notre survie (bactéries de la peau ou du tube
digestif).
Nous nous intéresserons aux deux sortes de micro-organismes les plus courants : les virus et les
bactéries.
Comment les micro-organismes pathogènes peuvent-ils nous contaminer et nous
rendre malades?
DEFINITIONS :
Contamination = pénétration des micro-organismes dans l’organisme.
Infection = multiplication des micro-organismes dans l’organisme.
Pour pouvoir entrer dans notre corps, les micro-organismes doivent franchir les barrières
naturelles que sont la peau (lors de blessures) ou les muqueuses (respiratoires, digestives,
sexuelles, urinaires…). C’est la contamination. Voir activité 2.
Si, après la contamination, les micro-organismes parviennent à se multiplier dans notre
organisme, on parle d’infection. L’infection entraîne les symptômes caractéristiques de la maladie.
Comment peut-on limiter les risques liés aux micro-organismes pathogènes ?
Voir activité 3.
L’asepsie est un ensemble de mesures préventives permettant d’éviter la contamination par les
micro-organismes. Exemples :
-
utilisation du préservatif,
-
se laver les mains avant de manger,
-
stériliser les outils chirurgicaux…
Les antiseptiques (alcool, mercurochrome, bétadine…) permettent de tuer les microbes à la
surface d’un organisme vivant.
Les antibiotiques détruisent les bactéries visées à l’intérieur du corps.
La vaccination permet d’empêcher l’infection par certains microbes.
Bactéries
Virus
Asepsie
Antiseptiques
Extérieur de
l’organisme
Barrière de la peau
ou des muqueuses
Intérieur de
l’organisme
CONTAMINATION
INFECTION
Antibiotique
Vaccin
METHODES DE LUTTE
Schéma-bilan des mécanismes de contamination et d’infection ainsi que de
méthodes de lutte contre les micro-organismes.
Activité 1 : à la recherche de micro-organismes.
1. A l’aide des documents ci-dessous et du matériel disponible, représente sur une feuille présentée, à la
même échelle, un lactobacille, un streptocoque, un globule rouge, et le virus A/H1N1.
Les lactobacilles (B) en forme de bâtonnets et les streptocoques
(C) en forme de chaînes apparaissent, minuscules, entre de
gros amas (=blocs) de protéines de yaourt.
Virus de la grippe A H1N1 environ
10 fois plus petit qu’un streptocoque.
POUR REALISER UNE PREPARATION MICROSCOPIQUE A PARTIR DE YAOURT :

Place, à l’aide de la pipette, une goutte de yaourt au centre de la lame.

En attrapant la lamelle par la tranche, place un côté de la lamelle au bord
de la goutte comme indiqué sur le schéma ci-contre.

Laisse ensuite tomber la lamelle sur la goutte comme la page d’un livre.

Absorbe avec un papier le liquide qui aurait pu déborder de la lamelle.
Capacités du socle commun
travaillées :
Réaliser
une
préparation
microscopique (Ré).
Réaliser
une
observation
microscopique (Ré).
Rendre compte d’observations
par un schéma (C).
Le travail est réussi si :
La lamelle est centrée sur ta lame.
Il y a du liquide partout entre ta
lame et ta lamelle.
Il n’y a pas de liquide qui déborde
de la lamelle.
Ta préparation est propre (pas de
poussières ou traces de doigts) et
pas de bulles d’air emprisonnées.
Ton observation au microscope a
montré
une
préparation
microscopique de qualité.
Tu as placé la lamelle au dessus
de la lame.
Ton observation est centrée sur ce
que tu veux observer.
Ton observation est nette à tous
les grossissements.
L’observation n’est pas gênée par
trop de poussières ou traces de
doigts.
Tu es capable d’indiquer le
grossissement de l’observation.
Les 4 éléments sont représentés.
Leurs formes sont respectées.
Leurs tailles sont respectées.
L’échelle est précisée.
Le schéma est légendé et présente
un titre.
Le schéma est propre et clair.
Auto-évaluation :
(remplir avec + ou -)
Lamelle
Lame
Evaluation par le
professeur.
Fiche technique : aide à l’utilisation du microscope
SUIVRE LE PROTOCOLE SUIVANT :
1. Avant de commencer, vérifie que ta préparation ne
présente pas de trace de doigts. Si besoin essuie-là avec
un papier propre et fais de même avec les objectifs et
l’oculaire.
2. Branche ton microscope puis allume la lampe à l’aide de
l’interrupteur.
3. Baisse la platine au maximum à l’aide de la vis
macrométrique puis place sur la platine la lame à
observer (lamelle vers le haut) et fixe-là avec les valets.
Attention, l’objet à observer sur la lame doit être éclairé
par la lumière.
4. Place le petit objectif (X4) verticalement au dessus de la
platine jusqu’à ce qu’il s’enclenche.
5. Monte la platine à l’aide de la vis macrométrique sans
regarder dans l’oculaire.
6. Regarde dans l’oculaire, puis descend la platine à l’aide
de la vis macrométrique jusqu’à ce que l’observation soit
nette. Centre correctement l’objet étudié dans le champ
de vision.
7. Pour observer à un grossissement supérieur, enclenche
l’objectif X 10 et ajuste la mise au point.
8. Recommence avec l’objectif X40.
COMMENT
CALCULER
LE
GROSSISSEMENT DE L’OBSERVATION :
Il suffit de multiplier le grossissement de
l’oculaire (10) par celui de l’objectif sélectionné
(4, 10 ou 40).
Fiche technique : aide à l’utilisation du microscope
SUIVRE LE PROTOCOLE SUIVANT :
1. Avant de commencer, vérifie que ta préparation ne
présente pas de trace de doigts. Si besoin essuie-là avec
un papier propre et fais de même avec les objectifs et
l’oculaire.
2. Branche ton microscope puis allume la lampe à l’aide de
l’interrupteur.
3. Baisse la platine au maximum à l’aide de la vis
macrométrique puis place sur la platine la lame à
observer (lamelle vers le haut) et fixe-là avec les valets.
Attention, l’objet à observer sur la lame doit être éclairé
par la lumière.
4. Place le petit objectif (X4) verticalement au dessus de la
platine jusqu’à ce qu’il s’enclenche.
5. Monte la platine à l’aide de la vis macrométrique sans
regarder dans l’oculaire.
6. Regarde dans l’oculaire, puis descend la platine à l’aide
de la vis macrométrique jusqu’à ce que l’observation soit
nette. Centre correctement l’objet étudié dans le champ
de vision.
7. Pour observer à un grossissement supérieur, enclenche
l’objectif X 10 et ajuste la mise au point.
8. Recommence avec l’objectif X40.
COMMENT
CALCULER
LE
GROSSISSEMENT DE L’OBSERVATION :
Il suffit de multiplier le grossissement de
l’oculaire (10) par celui de l’objectif sélectionné
(4, 10 ou 40).
Correction activité 1 :
Streptocoque
Lactobacille
Virus
VirusA/H1N1
A/H1N1
Globule rouge
Grossissement
X 4000
Schéma comparant la taille de trois micro-organismes à celle d’un globule rouge.
Activité 2 : la contamination par les bactéries.
1. A l’aide des documents ci-dessous, réalise un schéma fonctionnel pour expliquer comment les
bactéries peuvent nous rendre malade.
Bactéries sur une aiguille
vue au microscope.
DEFINITIONS :

Muqueuse = couche de cellules qui tapissent les cavités du corps humain en relation avec le milieu extérieur.

Contamination = pénétration des micro-organismes dans notre corps.
Activité 2 : la contamination par les virus.
1. A l’aide des documents ci-dessous, réalise un schéma fonctionnel pour expliquer comment les virus
peuvent nous rendre malade.
l’organisme.
Le
syndrome
d’immunodéficience
acquise, plus connu sous le
nom de SIDA, est une
maladie qui entraîne une
chute
des
défenses
naturelles. Il est provoqué
par
le
virus
de
l’immunodéficience
humaine (VIH). Ce virus a
pour
particularité
de
s’attaquer à l’un des
composants essentiels du
système immunitaire, les
lymphocytes T.
DEFINITIONS :

Muqueuse = couche de cellules qui tapissent les cavités du corps humain en relation avec le
milieu extérieur.

Contamination = pénétration des micro-organismes dans nos cellules ou dans nos liquides.
Activité 3 : diverses mesures d’hygiènes anti-microbes.
Voici une liste de mesures d’hygiène auxquelles nous sommes
habituées :
A) Avant de faire une prise de sang, l'infirmière passe un tampon
d'alcool sur la peau.
B) Une mère désinfecte la plaie du genou blessé de son fils avec
de la bétadine.
C) Un couple utilise un préservatif lors d’un rapport sexuel.
D) En milieu hospitalier l’air est filtré, les instruments médicaux
sont stérilisés (portés à 150°C), on porte des gants stériles, des
masques et l’on se lave les mains.
E) Pour éviter la transmission du virus de la grippe il faut se
couvrir la bouche avec un mouchoir lorsque l’on tousse ou
éternue, et se laver régulièrement les mains avec du savon.
Principale capacité travaillée :
Raisonner en reliant des
informations (Rai)
VOCABULAIRE :
 Asepsie
:
ensemble
de
mesures préventives permettant
d’éviter la contamination par les
micro-organismes.
 Antisepsie : destruction, pour
éviter l’infection, des microorganismes existant à la
surface d’un organisme vivant,
à l’aide d’une substance
chimique : un antiseptique.
1. Explique en quoi chacune de ces mesures limite les risques de contamination et/ou d’infection.
2. Construis un tableau avec en colonnes asepsie* et méthode antiseptique*, et en lignes chacune
des mesures d’hygiène (prise de sang, désinfection plaie, utilisation préservatif, pratiques des
hôpitaux et se protéger de la grippe). Puis pour chaque situation met une croix dans la case
sous la colonne correspondante.
Activité 3 : diverses mesures d’hygiènes anti-microbes.
Voici une liste de mesures d’hygiène auxquelles nous sommes
habituées :
F) Avant de faire une prise de sang, l'infirmière passe un tampon
d'alcool sur la peau.
G) Une mère désinfecte la plaie du genou blessé de son fils avec
de la bétadine.
H) Un couple utilise un préservatif lors d’un rapport sexuel.
I) En milieu hospitalier l’air est filtré, les instruments médicaux
sont stérilisés (portés à 150°C), on porte des gants stériles, des
masques et l’on se lave les mains.
J) Pour éviter la transmission du virus de la grippe il faut se
couvrir la bouche avec un mouchoir lorsque l’on tousse ou
éternue, et se laver régulièrement les mains avec du savon.
Principale capacité travaillée :
Raisonner en reliant des
informations (Rai)
VOCABULAIRE :
 Asepsie
:
ensemble
de
mesures préventives permettant
d’éviter la contamination par les
micro-organismes.
 Antisepsie : destruction, pour
éviter l’infection, des microorganismes existant à la
surface d’un organisme vivant,
à l’aide d’une substance
chimique : un antiseptique.
1. Explique en quoi chacune de ces mesures limite les risques de contamination et/ou d’infection.
2. Construis un tableau avec en colonnes asepsie* et méthode antiseptique*, et en lignes chacune
des mesures d’hygiène (prise de sang, désinfection plaie, utilisation préservatif, pratiques des
hôpitaux et se protéger de la grippe). Puis pour chaque situation met une croix dans la case
sous la colonne correspondante.
Correction activité 3 :
1.
L’alcool utilisé par l’infirmière élimine les micro-organismes présents sur la peau. Elle évite ainsi
toute possibilité de contamination au moment de la piqûre.
La bétadine est un produit antiseptique qui détruit les micro-organismes présents sur une plaie. En
utilisant de la bétadine la mère veut limiter les risques de contamination et donc éviter l’infection.
L’utilisation de préservatifs permet de lutter contre la contamination par les micro-organismes
responsables des infections sexuellement transmissibles (IST) notamment celui du SIDA.
Les mesures prises en milieu hospitalier visent à détruire les micro-organismes et à prévenir leur
arrivée dans les locaux.
Se couvrir la bouche évite de contaminer une tierce personne, se laver les mains au savon détruit
toute présence éventuelle du virus de la grippe et évite ainsi de contaminer une autre personne.
2.
Asepsie
Prise de sang
X
Désinfection plaie
X
Utilisation préservatif
X
Pratiques des hôpitaux
X
Se protéger de la grippe
X
Méthodes antiseptiques
X
Classement de différentes mesures d’hygiène.