2013.03_Revue de presse de la session constitutive de
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Revue de presse de la session constitutive de mars 2013 Presseschau der Konstituierendemärzsession 2013 Der Grosse Rat rückte klar nach rechts Les partis engagent des montants raisonnables Hat absolute CVP-Mehrheit nur symbolische Bedeutung? La bataille des chefs… de groupes Le Valais inaugure ses autorités toutes neuves Parlaments-Splitter ZIG ZAG parlementaire MARDI 19 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE SION RÉGION 7 jmt - gb GRAND CONSEIL A deux semaines du jour J, chaque parti en lice dans le district de Sion a désigné un candidat pour répondre à deux questions tirées au sort. Cinq candidats sous la loupe PS Verts PDC PLR UDC Total 17 sièges PDC: 7 sièges AdG: 5 sièges dont 2 verts PLR: 3 sièges PARTI LIBÉRAL RADICAL ALLIANCE DE GAUCHE LES VERTS UDC PDC Anne-Marie Sauthier Katia Chevrier Grégoire Raboud Eric Baldini David Théoduloz Thé d l DÉPUTÉE SORTANTE NOUVELLE DÉPUTÉ SORTANT NOUVEAU DÉPUTÉ SORTANT UDC: 2 sièges PROPOS RECUEILLIS PAR DAVID VAQUIN Anne-Marie Sauthier, comment régler l’épineux dossier du retour des concessions ? Katia Chevrier, êtes-vous favorable ou opposée à une nouvelle baisse d’impôts? L’énergie hydroélectrique du Valais provient de la production de dizaines d’aménagements répartis sur le canton. Chaque aménagement est différent par sa production qui peut varier durant la journée et durant l’année et selon les investissements qui y ont été consentis par les différents partenaires. Ces paramètres doivent être pris en compte dans le calcul lié au retour des concessions. Il convient de trouver un juste équilibre entre les communes concédantes, l’ensemble du canton et les partenaires indispensables pour la création et l’entretien du réseau de transport de l’électricité. Ledit transport inclut également la protection des sites par l’enfouissement des lignes. Le gâteau est appétissant et les appétits s’aiguisent au niveau fédéral. Seule une vision commune permettra au canton de conserver la mainmise sur ce bien précieux Pour rappel, la fiscalité a été réduite à 9 reprises en douze ans. Même si à premier abord une réduction d’impôts est un excellent argument électoral, il s’agit en réalité d’un cadeau empoisonné, surtout dans un contexte de crise économique. En effet, ce sont les classes moyennes et basses n’ayant pas les moyens de se soigner dans des cliniques ou de suivre des écoles privées qui pâtiraient des coupes dans les services publics inévitablement générées par des entrées d’impôts moindres. D’autre part, aussi bien les entreprises que le tourisme exigent des services publics efficaces. Donc, en tant que partis responsables et réalistes, nous nous opposons à une nouvelle baisse. L’aggloSion, un vrai changement en prespective ou beaucoup de promesses en l’air? Il suffit de prendre de la hauteur sur nos montagnes pour se rendre compte du développement de nos localités et sur la nécessité de concevoir les projets, de mobilité par exemple, en termes d’agglomération. Cette approche commune des problèmes en élargissant le cercle autour de la ville est une minirévolution dans notre système institutionnel mais elle a déjà commencé par les fusions de communes et par les collaborations intercommunales. L’aggloSion représente une vision d’avenir mais nous devrons cependant veiller à préserver les intérêts de tous les partenaires concernés. Quelles synergies sont possibles autour du futur campus de l’EPFL qui va s’installer prochainement dans la capitale? Il faut tout d’abord relever qu’investir dans la formation est essentiel car la connaissance est une source fondamentale de la création de richesses et un facteur principal pour la compétitivité internationale. J’imagine que des synergies sont déjà prévues avec la HES sciences de l’ingénieur ainsi que sur le plan de la recherche appliquée, par exemple avec des entreprises actives dans le domaine énergétique. Le Valais a néanmoins également besoin d’un changement de mentalité pour dépasser les fonctionnements claniques afin de garantir l’égalité des chances et enrayer le phénomène dévastateur de la fuite des cerveaux. Grégoire Raboud, êtes-vous favorable à une réorganisation politique du canton notamment à une diminution des districts? Le Valais a subi de profonds changements durant le XXe siècle et depuis la Constitution de 1907. A un Valais vivant en autarcie où chacun, chaque village, chaque région (district) vivait pour et par lui-même, a succédé un Valais vivant en intégration tant au niveau économique, social et culturel, ouvert au monde et plus mobile par les progrès de l’information, de la communication et des transports. A cette évolution sociétale doit correspondre une évolution politique comme la fusion des communes, la suppression des districts, la nouvelle répartition du canton en trois régions socioéconomiques, de nouveaux espaces fonctionnels comme les agglomérations et les régions transfrontalières mieux à même de fournir les services qu’attend la population valaisanne actuelle. Eric Baldini, quel avenir pour le tourisme de notre canton? Le tourisme est un élément central de l’économie valaisanne. D’un point de vue fiscal, il faut alléger la charge des différents acteurs du monde touristique. Il faut être à leur écoute et les aider du mieux que l’on peut. Je pense qu’il est également important de diversifier notre offre. Actuellement, tout est axé sur les hautes saisons à savoir les fêtes ou carnaval. Nous devrions davantage mettre en avant notre patrimoine culturel, notre histoire et nos traditions pour proposer une offre mieux répartie tout au long de l’année. Il n’y a pas que le ski en Valais. Je pense qu’il serait également intéressant d’essayer d’attirer les seniors. C’est une clientèle qui peut venir dans notre région toute l’année et pas seulement durant les vacances. Quel rôle doit jouer l’hôpital de Sion à l’avenir? Si la LAT passe le 3 mars prochain, quelles pourraient être les conséquences pour les différentes communes qui composent le district de Sion? Dans le contexte cité ci-dessus, l’Hôpital du Valais, issu du regroupement des hôpitaux, cliniques et institutions du canton et du Chablais (hôpital de Rennaz) est en mesure d’assurer des services sanitaires de qualité à la population valaisanne. En effet, une masse critique de patients est une condition indispensable pour que les spécialistes restent performants dans leur domaine. Un hôpital cantonal fort à Sion est non seulement compatible avec la nouvelle organisation décentralisée de l’Hôpital du Valais, mais nécessaire et réaliste avec la géographie, la démographie, les besoins et les moyens à disposition du Valais. La LAT est une attaque contre l’autonomie des cantons. Dans le district de Sion, plusieurs communes comme Grimisuat, Arbaz ou Veysonnaz ont mis beaucoup de choses en place récemment pour essayer d’attirer de nouveaux citoyens. La LAT va être un frein évident pour le développement des coteaux et les gens risquent de se rapatrier en plaine. Cela aura aussi des conséquences économiques. Les entreprises déjà touchées par la Lex Weber devront aller chercher du travail ailleurs avec toutes les difficultés que cela implique. Sans oublier les différents propriétaires concernés qui vont perdre de l’argent et donc s’appauvrir. David Théoduloz, comment concilier toutes les parties qui s’affrontent autour du projet Rhône3? Le projet a franchi une étape historique avec la décision conjointe des deux Gouvernements vaudois et valaisans de valider le plan d’aménagement. Cette décision est solide car elle s’appuie sur des expertises et un travail de proximité avec les communes. De nombreux travaux sont aussi en cours, comme à Viège, ou planifiés. La prochaine étape essentielle: débloquer les crédits pour accélérer les travaux et éviter de prétériter le développement des pôles économiques du Valais Romand menacés par les crues, le pôle haut-valaisan de Viège étant déjà en cours de sécurisation. Il s’agit aussi de voir les opportunités qu’offre R3, comme le fait Sion avec Sion-sur-Rhône, pour en tirer le plus grand bénéfice possible. Par ces actions, nous pourrons satisfaire le plus grand nombre. Quel avenir pour l’aéroport de Sion et la base aérienne militaire? L’avenir de l’aéroport ne peut être abordé sans considérer deux paramètres malheureusement antinomiques: La gestion des nuisances dues au bruit face au contexte économique et de formation favorables générés par la présence de la base militaire. Une simple suppression de cette dernière au profit d’une potentielle augmentation des vols civils ne suffira pas à maintenir l’aéroport sur le long terme. Cependant, un plafonnement du niveau de bruit à celui de 2001 doit être négocié avec la Confédération. Au vu des enjeux cantonaux qui se dessinent, la problématique ne restera pas régionale. LES ENJEUX Les élections cantonales dans le district de Sion ont un petit air de communales. Le PLR,grandvainqueurcetautomnedansla capitale, aimerait bien continuer à surfer sur la vague et décrocher au passage un voire deux sièges supplémentaires. La formation présente cinq candidats dont le président du parti Georges Tavernier. En face, le PDC a sorti la grosse artillerie pour ne pas subir la même déconvenue que l’automne passé. Il sait aussi qu’à l’échelle du district, le rapport de force tourne clairement en sa faveur. Huit candidats se lancent dans la bataille dont Michel Rothen le président du parti, Géraldine Marchand-Balet présidente de Grimisuat et Bruno Clivaz ancien président du Conseil général de Sion. Plus à droite, l’UDC a aussi des ambitions et elle espère obtenir un troisième siège en proposant pas moins de dix candidats. A «gauche», la séparation entre les Verts et l’Alliance de gauche n’est pas encore totalement digérée. La batailles’annoncerudechezlesanciensalliés. Les Verts lancent dix noms dont le conseiller communal sédunois Christophe Clivaz. L’Alliance de gauche cinq dont Raymond Borgeat, président du PCS. Le district de Sion, c’est aussi trois candidats dans la course au Conseil d’Etat. Une lutte à l’Exécutif qui pourrait faire des émules au Législatif. DV PUBLICITÉ dès Fr. U NOUVEA SPA 826.– /pers base 2 personnes 013 Pâques 2 <wm>10CAsNsjY0MDA20zWzNDUyNwcADUvLzw8AAAA=</wm> <wm>10CFWMMQ7DMAwDXySDoi25jsYgW9ChyK4l6Nz_T3WyZSBwII7c97CCO-v2PrZPKFBdfBh7D2UrnS3UrAx4gGiE1gUDpE18-FIdmEVejoCClniJDaGnqaXW6yHnGmD5nd8_zl3DwIAAAAA=</wm> MARDI 19 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE MONTHEY RÉGION 9 jmt - bm MADELINE HEINIGER (ADG) JEAN-PHILIPPE GAY-FRARET (UDC) Sécurité: avoir des polices de proximité présentes dans les communes. Ouverture: favoriser la diversité qui peut gommer les clichés attachés au canton. Solidarité: à travers la fiscalité, intégrer, soigner et aider ceux qui pourraient rester au bord de la route. Modernisation: contribuer à ce que le Valais prenne conscience des défis complexes du monde actuel. Economie: promouvoir le district et le Valais en misant sur les nouvelles technologies créatrices d’emplois. LEURS TROIS IDÉES FORTES PASCAL NIGRO (PDC) Famille: favoriser l’accueil des enfants hors temps scolaire et le maintien des personnes âgées à domicile. MORENO CENTELLEGHE (PLR) Economie: maintenir et créer des emplois dans nos PME Commune: rationaliser les administrations et les services. Santé: assurer l’accès à des soins de qualité pour tous. Région: pousser l’étude de la Proximité: développer la vie locale à travers le tourisme, le commerce et la culture. gaine technique pouvant regrouper la distribution d’électricité et de gaz. Sécurité: répondre à un besoin fondamental de l’être humain. PLR 2 SIÈGES (2 CANDIDATS) PS 2 SIÈGES (3 CANDIDATS) UDC 0 SIÈGE (2 CANDIDATS) INFONF 1 SIÈGE (2 CANDIDATES) PDC DISTRICT DE SAINT-MAURICE Le PDC, le PLR et l’Alliance de gauche se répartissent actuellement les cinq places de députés au Grand Conseil. L’UDC changera-t-elle la donne le 3 mars? Un cinquième siège nommé désir NICOLAS MAURY Dans le cadre des élections au Grand Conseil, «Le Nouvelliste» a proposé aux partis du district de Saint-Maurice de désigner un candidat à la députation pour répondre à ses questions. Madeline Heiniger (Alliance de gauche), Jean-Philippe GayFraret (UDC), Pascal Nigro (PDC) et Moreno Centelleghe (PLR) se sont prêtés à l’exercice. Parmi huit questions préparées, chacun en a tiré quatre au sort. Vu la répartition des forces, l’UDC a-t-elle droit à un représentant dans ce district? PN: Nous sommes en démocratie et l’UDC a le droit à un représentant. Les communales ne lui ont pas été favorables. L’arbitre qu’est l’électeur donnera sa réponse. MC: Il faut atteindre un quorum pour participer à la vie législative. Pour le moment, il n’est pas atteint. L’électeur choisira. Entre les deux pôles de Martigny et Monthey, ce district a-t-il encore un sens? JP.G: Il est écartelé mais garde un sens. La vallée du Trient et Vernayaz se tournent vers Martigny. Massongex vers Monthey. Mais la ville de SaintMaurice existe bel et bien. Le district gardera son sens, dans la mesure où un moyen est trouvé pour recentrer la vie des gens autour de cette cité. MC: C’est sans doute la dernière fois que les votations à la députation se dérouleront comme maintenant. R21 parle de régions, non plus de districts, avec des regroupements. A Vernayaz et Salvan, la tendance se dessine vers Martigny. De l’autre côté elle va vers Monthey. Même si le Valais n’est pas en première ligne, comment interprétez-vous le débat sur les primes payées en trop aux caisses-maladie? PN: L’analyse doit être financière et politique. Sous les deux angles, ce qui a été déboursé en trop doit être rendu. Le calcul est complexe, notamment vu l’aspect des réserves. MC: Payer trop de primes équivaut à payer trop d’impôts. Un remboursement doit logiquement intervenir. Dire «vous avez trop payé, ce n’est pas grave, votre argent est perdu» n’est pas acceptable. D’autant que la charge est lourde pour les familles. Que doit faire le district pour trouver un nouvel élan économique? MC: Il compte une multitude de PME, un grand groupe chimique et des sociétés de services tournant autour de la santé et de l’éducation. Sans oublier le tourisme. Tous les aspects de l’économie sont présents. Et à l’instar d’Evionnaz, nombre de PME se développent. Par rap- sages. Il faut traiter ces décisions comme des opportunités. LES ENJEUX Dans le district de Saint-Maurice, les cinq sièges en jeu sont actuellement aux mains de trois partis. Le PDC et le PLR en ont deux chacun, la gauche un. L’un de ces fauteuils a cependant une tendance très volatile. Propriété des radicaux jusqu’en 2005, il avait alors basculé dans le camp du PDC qui se retrouvait avec trois élus. Mais en 2009, le PLR parvenait à le reconquérir. Le 3 mars, le PLR espère bien le conserver. Pour y parvenir, il présente une liste fermée de deux élus. La stratégie du PDC qui veut le ramener dans son giron est une liste ouverte à trois. Mais l’UDC, avec deux candidats, se verrait bien décrocher son premier député dans cette circonscription. Quant à la gauche, elle cherche avant tout préserver son acquis avec sa liste ouverte de deux candidates. port au passé - disparition des arsenaux, de la cimenterie, de Bois-Homogène -, Saint-Maurice est sur la bonne voie. D’ailleurs, la ville crée plus d’emplois que sa propre population active. JP.GF: Le nombre de PME est intéressant, mais on pourrait en attirer d’autres. Notamment derrière le centre L2-VS. Touristiquement, des améliorations sont possibles au niveau des nuitées hôtelières. Le tourisme ne doit pas se cantonner uniquement à une ou deux stations de montagne et à SaintMaurice. Initiative Weber, LAT… les habitants du district doivent-ils avoir peur? PN: Nous devons d’abord faire tout ce que nous pouvons jusqu’à la votation sur la LAT pour montrer qu’elle n’est pas correcte sous le sens du fédéralisme. Mais si le pire doit arriver, les élus locaux et cantonaux sauront se mettre à table, tous partis confondus, pour trouver des solutions. Le Valais est toujours parvenu à s’en sortir face à l’adversité. MH: Notre district n’est pas le plus touché. Nos stations n’ont pas un espace énorme de développement pour l’habitat. A Finhaut et Salvan, la tradition d’hôtellerie fait partie de l’histoire. Construire moins serait l’occasion de la redévelopper. Quant à la LAT, nous avons intérêt à travailler sur ses principes, en densifiant et en gardant des espaces en plaine, en lien avec les projets autour de Rhône 3 créant des zones de loisirs et de pay- Massongex et Vérossaz ont signé un accord sécuritaire avec Monthey. Le district ne peut-il pas régler la situation de lui-même? JP.GF: N’oublions pas qu’Evionnaz, Vernayaz et Saint-Maurice se sont aussi regroupées... La question relève des exécutifs communaux et des assemblées primaires. Une police de district serait idéale, mais si Massongex et Vérossaz ont trouvé une solution plus optimale avec Monthey, pourquoi l’empêcher? MH: Massongex et Vérossaz ont trouvé un accord satisfaisant sur le plan des services et des finances. Mais cela montre les limites du district, qui peine à rester uni en raison du tiraillement entre Monthey et Martigny. Ses frontières assez artificielles. L’exemple de la fusion entre Mex et Saint-Maurice doit-il être suivi ? PN: Vouloir mettre à court terme Evionnaz, Dorénaz, Collonges et Vernayaz autour d’une table fait partie de mes objectifs pour rationaliser les énergies et les services. Je vois l’image du cabinet de médecins où chacun garde son identité, mais où tout ce qui peut être rationalisé est ras- semblé: bureautique, comptabilité... Ensuite pourra être discutée l’idée de la fusion, qui n’est pas encore à l’ordre du jour. MH: Si quatre communes sont prêtes à la fusion, ce sont Evionnaz, Vernayaz, Collonges et Dorénaz, du fait de leurs collaborations. Une tentative des autorités d’aller dans ce sens serait sans doute acceptée par la population. Les communes à cheval entre deux districts sont moins mûres. Au départ de Jean-Jacques Rey-Bellet en 2005 succède celui de Claude Roch. Ne plus avoir de conseiller d’Etat est une perte pour le Chablais? JP.GF: Le Conseil d’Etat reste représentatif au niveau des régions. Le Chablais a l’impression d’être en périphérie et dans ce sens, c’est un bien qu’il y ait un élu. Dans 4 ans, la donne peut à nouveau changer. D’ici là, les députés du Chablais devront peser encore davantage au Grand Conseil. MH: Le Chablais est un moteur économique et démographique du canton. C’est dommage qu’un conseiller d’Etat ne soit pas là pour donner cette sensibilité d’ouverture sur Vaud, le lac et la France. A nous, députés et suppléants au Grand Conseil, ainsi qu’aux chefs de service de représenter la région. MARDI 19 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE jpr - gb 2 GRAND ANGLE TRANSPORTS Alors que le Chablais veut transformer l’AOMC en RER, la proposition de Mieux connecter Monthey GILLES BERREAU Lancée la semaine passée par voix de postulat au Grand Conseil valaisan, l’idée d’une liaison de la ville de Monthey avec la ligne ferroviaire du Simplon («Le Nouvelliste» du mercredi 13 février) a provoqué pas mal de réactions dans le Chablais. Déjà examinée dans le cadre du projet d’agglomération chablaisienne, cette «variante Nantermod», qui mettrait Monthey à trente minutes de Sion et à trente-cinq de Lausanne, n’est que la troisième du nom, mais peut-être la plus intéressante. Si ce n’est qu’elle entre en concurrence avec le projet de l’agglomération Monthey - Aigle. Ce qui fait grincer pas mal de dents dans la région. La variante Nantermod Monthey est la seule ville valaisanne n’étant pas traversée par la ligne ferroviaire du Simplon. Le député-suppléant chablaisien Philippe Nantermod propose de créer un tronçon connectant Aigle à SaintMaurice via Monthey. Dès la sortie d’Aigle, le nouveau tracé serait parallèle aux voies desservant le trafic marchandises de la raffinerie de Collombey, traverserait le Rhône, puis la zone artisanale de Collombeyle-Grand, avant de rejoindre la voie du Tonkin (SaintGingolph - Saint-Maurice) à la hauteur des anciens ateliers Giovanola où le député propose – à l’instar du président de l’agglomération Aigle-Monthey Fernand Mariétan, d’y déplacer la gare CFF de Monthey. La solution du RER De Champéry à Monthey, on s’agite en coulisses suite à ce postulat. «Nantermod met en danger le projet d’amélioration du tracé de l’AOMC», lance une démocrate-chrétienne de la vallée d’Illiez. Dans les rangs mêmes du PLR, certains maugréent en serrant les dents. «Le délai de réalisation du projet de l’agglomération est bien plus court que si l’on doit passer par les CFF», indique un autre observateur. Une opinion partagée par Fernand Mariétan qui trouve contreproductif le postulat Nantermod. «Il est contre-indiqué de revenir sur cette option alors que notre région négocie avec l’Office fédéral de l’aménagement du territoire la formule choisie par l’agglo. Qui plus est, cette nouvelle liaison du Tonkin avec la ligne du Simplon n’est même pas envisageable dans les dix ou vingt prochaines années. Alors que notre solution d’un AOMC transformé en RER offre un calendrier déjà fixé et réaliste, pour une réalisation dans cinq à dix ans.» «De la sculpture sur nuage» Fernand Mariétan se dit luimême «énervé», un adjectif rarement utilisé pour l’ancien président de Monthey qui remet le jeune député-suppléant de Morgins à sa place. «La variante Nantermod? C’est de la sculpture sur nuage, car elle a été écartée il y a dix ans déjà. Lorsque les CFF ont injecté quarante millions de francs pour faire de la gare d’Aigle la porte d’entrée vers la Suisse occidentale, toutes les options ont été étudiées. Il y a cinq ou six ans, j’ai demandé que l’option d’une liaison de la ligne du Simplon au futur terminal marchandise du site chimique de Monthey soit étudiée. Mais son coût s’est révélé prohibitif. On parlait de 400 millions.» La création d’une gare commune à l’AOMC et aux CFF aux anciens ateliers Giovanola ne condamnerait pas obligatoirement la gare AOMC de Monthey-Ville, qui pourrait être conservée. LE NOUVELLISTE L’OFT n’y croit pas Qu’en pensent les CFF? Par la voix de leur porte-parole Frédéric Revaz, les CFF indiquent qu’une «déviation de la ligne du Simplon par Monthey ne figure ni dans les programmes fédéraux de développement ferroviaire, ni dans la convention sur la ligne du Simplon signée en juin dernier avec les cantons de Vaud, du Valais et l’Office fédéral des transports (OFT). Aucune étude n’a été réalisée à ce sujet aux CFF.» A l’Office fédéral des transports on indique que l’idée de = L’AVIS DE Philippe Nantermod sera étudiée le jour où elle lui sera soumise. Tout en précisant d’emblée que le développement stratégique est déjà bien chargé jusqu’en 2025 et que les projets ne manquent pas dans les tuyaux d’ici à 2040. Car pour Berne, la priorité actuelle est de désengorger certains axes existants. Et non de créer de nouveaux tronçons. Même entre Aarau et Zürich où se situe un important goulet d’étranglement, un projet de nouveau tronçon a été reporté. QU’EN PENSENT MONTHEY ET COLLOMBEY? Yannick Buttet, président de Collombey-Muraz et conseiller national, tout comme Stéphane Coppey, président de Monthey, estiment qu’il est bon de mettre toutes les idées et les variantes sur la table. Par contre, il sera, selon eux, difficile de finaliser les deux projets (CFF et AOMC). «La plus grande partie du trafic voyageurs entre Monthey et Aigle est constituée par les pendulaires. Il risque fort d’y avoir un transfert de ces pendulaires vers une liaison directe CFF Monthey – Aigle. Ce qui mettrait en danger l’AOMC. Car les CFF risquent de remettre en question une bonne partie de leurs subventions à l’AOMC», lâche Yannick Buttet, appuyé par son homologue des bords de la Vièze. Stéphane Coppey ajoute que, de toute manière, un nouveau tronçon CFF passant par Monthey n’offrirait pas une liaison directe avec Lausanne ou Genève. «Les CFF sont clairs à ce sujet: il n’y aura qu’une ligne du Simplon qui passe par Aigle, Bex et Saint-Maurice.» GB = L’AVIS DE «La variante Nantermod mérite d’être étudiée» Délégué à la mobilité à l’Etat du Valais, Pascal Bovey rappelle que la variante Nantermod a été proposée dans le cadre des premières réflexions liées à l’agglo Aigle-Monthey. Cette idée mérite PASCAL d’être étudiée plus en avant BOVEY DÉLÉGUÉ pour vérifier sommairement sa À LA MOBILITÉ faisabilité, comme pour d’autres À L’ÉTAT DU VALAIS variantes déjà existantes (voir en page 3). Cet ingénieur indique qu’à son avis personnel, «pour les trois esquisses de tracés, on peut dire que sur un plan purement technique, c’est probablement réalisable.» Pascal Bovey indique qu’une étude sommaire des tracés devra encore examiner les couloirs pertinents par où passer. Outre ces considérations techniques, quid des chances de voir l’une de ces variantes devenir réalité un jour? «Nous avons signé une lettre d’intention pour commencer une nouvelle étape de modernisation de la ligne du Simplon, laquelle rendra possible l’utilisation de wagons à deux étages. Car nous avons des problèmes de capacité de transports de voya- geurs partout sur le réseau. C’est notre première priorité.» Est-ce à dire que le passage de la ligne du Simplon par Monthey est une vue de l’esprit? Pas forcément, car comme l’explique Pascal Bovey, le Chablais pourrait profiter d’une belle opportunité. «Il faut savoir que si le trafic voyageurs augmente, le trafic marchandises doit continuer à être assuré normalement. Or, pour conjuguer ces deux activités, nous allons devoir créer des voies de dépassement à certains endroits sur la ligne du Simplon, comme cela existe déjà entre Lausanne et Genève.» Une occasion à saisir? Un de ces nouveaux tronçons de dépassement ne pourrait-il pas aussi servir à relier la ligne du Simplon à celle du Tonkin? C’est le raisonnement qu’a tenu le député-suppléant Nantermod. A Sion, un fonctionnaire à l’Etat du Valais glisse: «Que l’on utilise trois voies parallèles (les deux existantes plus une troisième de dépassement) ou une voie faisant un détour par Monthey, cela ne change pas grandchose. Son raisonnement n’est de loin pas idiot. C’est un peu l’œuf de Colomb. Une solution de ce genre avait été imaginée par la commission agglo de la ville de Monthey. Philippe Nantermod a eu l’intelligence de rebondir sur cette idée.» GB «Les deux solutions AOMC et CFF sont complémentaires» GÉRALD HADORN GROUPE MOBILITÉ CHABLAIS A Aigle, Gérald Hadorn membre du Groupe Mobilité Chablais, réunissant, de manière apolitique, des usagers des réseaux de transport public, estime que les deux liaisons (boucle CFF AigleMonthey et amélioration du tracé de l’AOMC) seraient complémentaires, comme cela s’est révélé être le cas à d’autres endroits semblables en Suisse (banlieues de Bâle et de Zurich, Soleure-Niederbipp en prolongement jusqu’à Oensingen, ou encore Lausanne-Renens, desservi par les CFF, le TSOL (M1), la ligne 7 et le futur tram). Sur un plan financier, obtenir les deux choses semble bien plus problématique. L’AOMC insuffisant? Pour le groupe Chablais, la promesse d’une liaison plus rapide entre Aigle et Monthey, en un temps de douze minutes via l’AOMC est «une promesse trop belle. Elle ne pourrait être atteinte qu’en supprimant les arrêts entre les deux villes, au détriment des stations intermédiaires. A cela s’ajoute la perte de temps et de confort liée au changement obligatoire en gare d’Aigle. En effet, une desserte fréquente et de proximité nous paraît plus importante encore que la diminution du temps de parcours.» C’est pourquoi son groupe défend la variante de l’ATE qui passe par Bex et Massongex car le but qui est de relier Aigle à Monthey en dix minutes serait quasiment atteint. «De plus, les voyageurs en direction de Lausanne n’auraient pas besoin de changer de train à Aigle. La desserte de Bex serait aussi améliorée. La desserte du futur terminal rail-route prévu à Monthey en serait améliorée, de même que celle des communes de Bex et de Massongex. Cette liaison permettrait d’atteindre l’objectif d’un trajet en douze minutes entre Aigle et Monthey (Aigle-Bex six minutes, arrêt une minute, Bex-Monthey cinq minutes environ). Cette liaison rapide CFF viendrait compléter celle de l’AOMC. Ce dernier aurait le rôle d’un train de banlieue desservant tous les quartiers, comme on le voit en Suisse alémanique.» GB GRAND ANGLE 3 faire passer la ligne du Simplon par Monthey fait grincer des dents. à Sion et Lausanne Trois variantes AOMC et trois variantes CFF Ligne du Simplon Aigle La variante agglo Gare CFF Ligne du Ligne Tonkin AOMC Ollon La première variante de liaison entre la ligne du Simplon et celle du Tonkin, appelée variante «agglo», car elle est née des discussions sur le projet d’agglomération Aigle-Monthey, envisage de relier Monthey à la ligne du Simplon en quittant cette dernière entre SaintTriphon et Bex, pour traverser le Rhône et suivre les voies utilisées par le site chimique de Monthey pour se connecter au Tonkin. 1,5 à 2 km de nouvelles voies et deux ponts (un sur l’autoroute A9, l’autre sur le fleuve) seraient nécessaires. Fernand Mariétan l’a dit, cette variante a été écartée à cause de son prix. La variante ATE Les solutions proposées ATE Agglo (3 variantes) Site chimique Nantermod Collombey Anciens ateliers Giovanola Future gare CFF ? Gare CFF La variante Nantermod Gare AOMC Monthey Site chimique Massongex PUBLICITÉ La seconde variante, proposée par l’Association transports et environnement (ATE) et soutenue par le Groupe Mobilité Chablais, décrit le même arc de cercle que celle de l’agglo, mais seulement après avoir dépassé Bex. Elle traverserait l’A9 et le Rhône avant de se connecter à la ligne du Tonkin au-delà de Massongex. 1,5 à 2 km de nouvelles voies seraient nécessaires et deux ponts (Rhône et A9). Quant à la variante Nantermod, décrite en page 2, elle nécessiterait deux ou trois kilomètres de nouvelles voies, ainsi qu’un pont sur le Rhône. La variante Nantermod présente un atout majeur: elle fait de la gare de Monthey un lieu de transit dans les deux sens, contrairement aux deux autres qui font de la ville valaisanne une tête de ligne CFF. Plus rapide de six minutes que la variante ATE, elle ne dessert pas Bex, puisqu’elle file sur Saint-Maurice depuis Monthey. Quant à l’option de la transformation du train AOMC en un train régional offrant aux voyageurs plus de navettes et un temps de parcours réduit, elle fait elle aussi l’objet de plusieurs variantes sur sa portion valaisanne. Et l’AOMC? Côté vaudois, rien ne devrait finalement changer pour l’AOMC. Le train continuera à desservir Ollon, même si cela allonge le temps de parcours et que le petit train ne peut pas rouler bien vite dans la descente menant à Aigle, pour des raisons de sécurité. Le tracé actuel sera conservé depuis Aigle jusqu’au carrefour du Corbier à Collombey-Muraz. Là, la voie AOMC devrait rejoindre la voie du Tonkin. C’est depuis cet endroit que des variantes ont été proposées. Hier soir, les municipalités de Monthey et Collombey les ont découvertes. Première option: le petit train AOMC continue son chemin sur la voie du Tonkin jusqu’à la gare CFF de Monthey, puis remonte l’avenue de la Gare jusqu’à l’actuelle gare AOMC, à proximité du théâtre du Crochetan. Deuxième option: emprunter la voie du Tonkin dès le Corbier et, une fois arrivé en gare CFF de Monthey, l’AOMC rebrousse chemin à la hauteur de Manor par une voie parallèle au Tonkin, pour monter vers la vallée d’Illiez et Champéry. La troisième variante propose aussi d’emprunter le Tonkin dès le Corbier, puis de créer un ouvrage d’art à la hauteur de Manor pour rejoindre la ligne AOMC et la gare de Monthey-Ville (AOMC). Le président de l’agglo Fernand Mariétan propose de modifier cette dernière variante en créant à la hauteur de Manor, sur le site des anciens ateliers Giovanola, une seule gare montheysanne, commune à l’AOMC et aux CFF. GB LE NOUVELLISTE MERCREDI 20 FÉVRIER 2013 xd - pc - nv 12 SIERRE RÉGION ÉLECTIONS CANTONALES Au soir du 3 mars, le district de Sierre aura élu 17 candidats. Un de moins qu’en 2009. Un siège en moins, une inconnue en plus PDC 7 SIÈGES PLR UDC 2 SIÈGES 5 SIÈGES AdG De 18 sièges à 17 pour l'élection 2013 4 SIÈGES CHRISTIAN DAYER ET PASCAL CLAIVAZ Les élections cantonales du 3 mars vont déboucher sur une nouvelle répartition des forces dans le district de Sierre puisque 17 sièges au lieu de 18 seront mis en jeu. La répartition en place, 7 PDC, 5 PLR, 4 AdG, 2 UDC, va donc forcément être modifiée avec une question légitime: quel parti va faire les frais de cette nouvelle donne? D’autre part, les constats de 2009, «mieux vaut être un sortant et habiter loin des villes» seront-ils toujours d’actualité? La réponse appartient aux électeurs. «Le Nouvelliste» a demandé aux quatre partis en lice de désigner un candidat pour répondre à nos questions. Voici leurs réponses. ALAIN DE PREUX PDC STÉPHANE GANZER PLR PASCAL REY ADG NADINE REICHEN UDC SES IDÉES FORTES Repenser l’organisation territoriale et institutionnelle du canton pour profiler un Valais ambitieux. Installer une prise en charge sanitaire répondant de manière optimale aux besoins de la population. SES IDÉES FORTES Mieux d’Etat par une meilleure allocation des ressources, un plan mobilité équilibré entre transports publics/privés, plus de sécurité par une meilleure planification des soins et des secours, une justice plus rapide. Alain de Preux, suite à la diminution de sa population, le district de Sierre va perdre un siège (18-1=17) au Grand Conseil. La lutte promet donc d’être serrée entre les partis. Selon vous, quel parti est en danger pour perdre un siège dans le district de Sierre? Point de vaines considérations analytiques sur les résultats des dernières élections cantonales 2009 ni de supputations oiseuses sur les augures du 3 mars 2013, j’affirme tout simplement ici la conviction de faire partie d’une liste PDC homogène, représentative d’un district qui reste le plus populeux de notre canton. Constituée de personnalités engagées et d’expérience, forte de la fraîcheur et du dynamisme d’une jeunesse prometteuse, la liste des candidats PDC sierrois se présente unie et déterminée pour gagner le droit de s’exprimer au Grand Conseil valaisan. Alors, avec l’addition des compétences que nous proposons, avec les idées-forces que nous transportons, l’électeur peut s’identifier à nos valeurs et à nos projets, à une liste qui peut gagner. Il vous faut chercher ailleurs la perte de ce siège… 1 1 SES IDÉES FORTES L’intégration est l’un des éléments que l’ensemble des forces de gauche du district désire défendre. Il y a aussi la formation et l’emploi. Certaines grandes entreprises de la région rencontrent des difficultés et nous devons rester vigilants quant à leur développement. Plutôt que de refaire de somptueuses routes, pensons à mettre cet argent dans des transports publics écologiques et performants. SES IDÉES FORTES L’UDC Sierre s’engage pour la qualité de la vie et la sécurité. Halte au crime importé. Augmentation des effectifs de police. Maintien d’un système fiscal attractif. Lutte contre la concurrence déloyale des entreprises étrangères. Retour des universitaires au canton. Défense de la propriété. 2 2 Le Valais, et notamment la ville de Sierre, connaissent régulièrement l’envahissement sauvage des gens du voyage sur leur territoire. Quelles sont les mesures urgentes et concrètes à prendre et comment y parvenir? Si l’on peut comprendre les différences, les comportements de certains gens du voyage sont parfois inacceptables et ne doivent pas être tolérés. Nous vivons dans un Etat de droit et même si les us et coutumes varient, le respect de nos lois et réglementations locales sont impératives. Les débats parlementaires de septembre 2012 ont fait l’écho des préoccupations sur le sujet des débordements survenus à CollombeyMuraz. Nous ne voulons pas de leur exportation le long du Rhône, nous devons donc nous donner les moyens de faire respecter les dispositions légales. Il convient donc d’améliorer les coordinations intercantonales, de fixer clairement les responsabilités des acteurs que sont le canton, la commune, la justice et la police, et de déployer un dispositif de sécurité et d’encadrement efficace et dissuasif. Forts de ces déterminations, nous devrions pouvoir gérer sereinement les prochaines traversées de notre territoire cantonal par les gens du voyage. Stéphane Ganzer, on vous connaît très actif dans le domaine de la culture. Si vous êtes élu à la députation, souhaiteriez-vous siéger dans une commission culturelle ou êtes-vous prêt à mouiller votre chemise pour une autre cause et si oui, laquelle et pourquoi? Durant mes quatre années au Grand Conseil, mes interventions ont ciblé des domaines aussi variés que la mobilité, la gestion des secours ou l’accès aux marchés publics pour nos PME. Mon expérience auprès des milieux associatifs, plus particulièrement la présidence de l’Aslec, m’a apporté une vision globale des structures socioculturelles et des enjeux des mesures préventives auprès des jeunes. Néanmoins le rôle d’un député est d’être capable d’aborder et de traiter des problématiques variées. La complexité de certains dossiers nécessite d’ailleurs un travail conséquent mais passionnant. En cas d’élection, je vais donc poursuivre sur cette voie, car j’ai la chance, de par ma profession et mes activités politiques et annexes, d’être en contact permanent avec différentes situations méritant un relais politique. La position de votre parti face au projet d’une ligne à haute tension à ciel ouvert qui devrait traverser le district de Sierre? Une motion PLR déposée en son temps par Adolphe Ribordy demandait l’équipement d’une gaine technique en parallèle à l’autoroute. Cette idée géniale n’a hélas pas été retenue. Dommage car elle aurait permis d’éviter des lignes aériennes sur nos coteaux. La variante enfouissement, au travers des zones d’habitation, doit être privilégiée. Sur les autres tronçons, attention à ce que sa construction n’entraîne pas une saignée à travers la forêt pire que la ligne actuelle. Seule certitude à ce jour: cette ligne est une absolue nécessité pour notre canton, car vitale au transport de la production hydroélectrique de nos barrages qui, je le rappelle, produisent une énergie propre. Il faudra donc à tout prix éviter les querelles d’experts sans fin de manière à pouvoir avancer rapidement sur ce dossier. En cas de lignes aériennes, notons tout de même que la nouvelle installation permettra de supprimer la ligne moyenne tension actuelle. Notre district ne risque donc pas de ressembler à la toile d’araignée électrique du coude du Rhône! 1 Pascal Rey, quelle est votre ambition politique (et même politicienne) pour le district de Sierre? Conserver nos quatre sièges et améliorer les résultats de beaucoup de candidats. Nous pensons être dans une bonne configuration avec l’initiative Minder et la LAT. Ces grandes votations populaires au niveau suisse vont mobiliser les électeurs et peut-être provoquer de bonnes surprises, pour nous. Nous devrons motiver le plus possible de gens à aller voter. Surtout que le district passera de 18 à 17 sièges. Tout le monde se regarde en chien de faïence, pour savoir quel parti va faire les frais de cette soustraction d’un député. Moi-même je représente le petit parti AdG de Chermignon. Cette campagne améliorera sa notoriété dans ma commune. 2 Qu’est-ce que l’AdG peut apporter au district de Sierre et au niveau cantonal? L’ADG est nécessaire à la diversité politique de ce district. Il permet de susciter davantage d’idées. Et que la meilleure l’emporte. Il y a un énorme poids à droite avec le PLR, le PDC et l’UDC. L’ADG permet de faire le contrepoids à gauche dans ce district. Au niveau cantonal, l’AdG apporte une autre sensibilité. Nous veillerons à une meilleure répartition des richesses, surtout dans la perspective du retour des concessions hydrauliques. Les sociétés hydroélectriques ne devront pas être les seules bénéficiaires. Et nous avons l’œil sur les assurances sociales, que l’on tente encore et toujours d’amoindrir. Sans oublier les augmentations de salaires. Personnellement, je sens que le monde devient moins social. Nous voulons contrer cette politique de droite en amenant nos idées originales dans le débat cantonal. 1 Nadine Reichen, quelle est votre ambition politique (et même politicienne) pour le district de Sierre? En tant que députée-suppléante sortante, je désire bien entendu être réélue. Nous espérons bien conserver nos deux sièges et éventuellement grignoter le troisième, forts de nos 20% aux élections du National 2011. Et cela même si notre stratégie aux dernières communales du district de Sierre n’a pas été bonne. Cette fois nous avons deux élus sortants solides et nous pouvons compter sur cette forte liste, sachant qu’Edmond Perruchoud a confirmé sa candidature. 2 Quels sont les luttes et les combats que l’UDC entend mener pour le district de Sierre et sur le plan cantonal? Nous voulons lutter contre la désertification de notre district. La première de nos préoccupations est de sauvegarder les bons postes de travail de la grande industrie. Et je pense plus particulièrement à Constellium. J’y englobe également les jeunes apprentis qui ont de plus en plus de peine à trouver un emploi ici, dans le Valais central ou à Sierre, et qui souvent doivent partir à Lausanne ou en Suisse alémanique pour en trouver un. C’est une perte de substance pour le district. Au niveau cantonal, nous pouvons apporter un surplus d’énergie, secouer les vieilles routines. Nous avons gagné notre place spécifique au niveau suisse et voulons en faire profiter le canton. De toute façon, l’UDC valaisanne apporte un ton nouveau. C’est un parti qui n’a pas peur de nommer les choses par leur nom. Ce parti défend la classe moyenne et il préserve la liberté de parole du citoyen. C’est donc un parti nécessaire. De plus, nous bénéficions d’une locomotive exceptionnelle avec Oskar Freysinger. Son influence redynamise les sections locales. 2 WALLIS Walliser Bote Mittwoch, 20. Februar 2013 UNTERWALLIS lawinenopfer verstorben sitten | Das Opfer des Lawi- nenunglücks, das sich am 16. Februar in St-Luc ereignet hatte, ist gestern im Sittener Spital verstorben. Trotz intensiver Bemühungen der medizinischen und pflegerischen Teams sei die 64-Jährige Waadtländerin am Dienstagmorgen ihren schweren Verletzungen erlegen. Beim Lawinenopfer in der Region Bec des Etagnes, das vorgestern im Spital Sitten verstarb, handelt es sich um einen 15-jährigen Knaben aus dem Kanton Bern, teilte die Kantonspolizei mit. Rekord für air Glaciers UnteRWallis | Während der Fasnachtsferien vom 8. bis 17. Februar musste Air Glaciers 294 Einsätze fliegen. Die meisten Flüge wurden am Valentinstag (43) verzeichnet, wie das OnlinePortal des Radiosenders Rhône FM mitteilte. Wechsel im Präsidium sitten | Nach 25 Jahren gab Marcel Maurer am 18. Februar das Präsidium der «Dargebotenen Hand Wallis» an Bernard Métrailler weiter. Die Hilfe-Nummer 143 soll nun in den kommenden Jahren an die technischen und sozialen Veränderungen unserer Zeit angepasst werden. Die Hotline wird aber nach wie vor von vielen Personen genutzt, die über ihre Sorgen sprechen möchten. Im letzten Jahr erhielt die «Dargebotene Hand» rund 14000 Anrufe. Diskussion um Bahnlinie MOnthey | Ein Postulat, das letzte Woche im Grossen Rat vorgebracht wurde, schlug in der Region Chablais grosse Wellen: Monthey soll einen Anschluss an die Simplon-Bahnlinie erhalten. Monthey ist die einzige Walliser Stadt, die nur über Nebenlinien erreichbar ist. Für eine künftige Streckenführung existieren mehrere Vorschläge, die auch eine Verlegung des Bahnhofs beinhalten. Wie der «Nouvelliste» bei den SBB nachgefragt hat, sei eine neue Streckenauslegung jedoch niemals diskutiert worden. 10 Millionen kWh im Jahr Staatsratswahlen | Oskar Freysinger könnte weit über seine eigene Parteibasis hinaus Stimmen holen Die plötzliche Nervosität bei den anderen Minderheiten sitten | Eine ungewöhnlich aufwendige, aber zahme Kampagne für die Bestellung der Walliser Regierung geht zu Ende. Bei den Freisinnig-Liberalen und der SP herrscht wachsende Nervosität. LUZIUS THELER Nicht so sehr das, was über die Radiosender geht oder auf den Bildschirmen der TV-Kanäle zu sehen ist, gibt ein realistisches Bild wieder von der wahren Stimmungslage hinter den Kulissen eines ungewöhnlich aufwendigen Wahlkampfes um die fünf Sitze des Staatsrates. Vieles ist Fassade. Denn in den letzten Wochen hat die Nervosität stark zugenommen. Freysinger hat in den Debatten gepunktet In den Streitgesprächen in den regionalen Medien haben sich die drei amtierenden C-Staatsräte jeweils souverän und selbstsicher gegeben. Sie entfachten unter sich einen Wettstreit, aber mischen sich in den Kampf für die beiden anderen Sitze kaum ein. In den verschiedenen Wahlsendungen gab es zwei Verlierer und einen Gewinner: Christian Varone, der in Brig-Glis offenbar seinen besten Auftritt hatte, wirkte in den Diskussionen bei Canal 9 und bei Radio Rhône kanten- und farblos. Ebenfalls einen schwachen Eindruck hinterliess Esther Waeber-Kalbermatten. Bei ihr spielt das sprachliche Handicap eine Rolle; die Debatte und das spontane Interview in einer Fremdsprache sind schwierige Unterfangen. An Statur gewonnen hat in dieser letzten Phase des Wahlkampfes Oskar Freysinger. Obwohl man ihm vorab im Oberwallis immer schon ein Offenes Rennen? Weil der SVP-Kandidat Oskar Freysinger im Oberwallis stark abschneiden wird und wohl auch im Mittel- und Unterwallis besser abschneiden wird als eben noch erwartet, sind Veränderungen nicht ausgeschlossen. sehr starkes Ergebnis zugetraut hat, scheint er nun ebenso im Mittel- und Unterwallis zu punkten. Am späteren Nachmittag des 3. März 2013 könnte er für eine Überraschung gut sein. Es ist ihm überdies gelungen, sich als «Oberwalliser» zu verkaufen. Das Argument der Erhaltung des zweiten Sitzes für das Oberwallis – obwohl ja durchaus stichhaltig – zieht in seinem Falle kaum. Nicht einmal sein Beharren auf einem Doppelmandat als Staatsrat und Nationalrat kann ihm offenbar ernsthaft schaden. Es ist ihm geglückt, sich als Garant für den Wandel zu positionieren, den alle jene Wählenden wollen, die mit den Leistungen der bisherigen Regierung unzufrieden sind. Und das ist im Wallis erfahrungsgemäss ein erheblicher Teil der Wählerschaft. Nervosität bei den anderen Minderheiten Nervosität macht sich hingegen bei den anderen Minderheiten breit: Die Freisinnig-Liberalen könnten sich nach dem ersten Wahlgang zu einem Pferdewechsel mitten im Strom gezwungen sehen. Dabei wird immer wieder der Name des Sittener Stadtpräsidenten Marcel Maurer ins Spiel gebracht. Sein Problem ist aber, dass er für seine Partei mit dem Stadtpräsidium von Sitten eine sehr wichtige Funktion hält, welche man kaum leichten Herzens aufgäbe. Dazu kommt: Maurer wäre zwar im Mittelwallis ein Zugpferd, aber im Ober- und Unterwallis ist er wenig verankert. So bliebe für den zweiten Durchgang nur Nationalrat Jean-René Germanier als Alternative, wenn Christian Varone im ers- ten Wahlgang auf Oskar Freysinger wirklich 5000 bis 6000 Stimmen in der Gesamtabrechnung fehlen sollten. Im zweiten Durchgang ohne Bezirksklausel würden dann Oskar Freysinger und der Ersatzmann oder die Ersatzfrau der Freisinnig-Liberalen gewählt. Die SP würde leer ausgehen. Das sind freilich nur Szenarien. Doch wenn man FOTO WB dem grünen Kandidaten Christophe Clivaz zuhört, dann kommt man zum Schluss, dass er die Spaltung des links-grünen Lagers in Kauf nimmt. Er hat öffentlich gesagt, dass er einen Rückzug nicht erwägt. Es ist also durchaus möglich, dass das Wallis nach dem zweiten Wahlgang mit einer rein bürgerlichen Regierung dasteht. Wie kam es zum Wechsel von 1997? Die heutige Formel mit 3 CVP-Staatsräten und je einem FreisinnigLiberalen und einem SP-Sitz kam 1997 zustande. Die Sozialdemokraten und die Freisinnigen bildeten damals eine Allianz. Wilhelm Schnyder wurde im ersten Wahlgang gewählt. Peter Bodenmann wurde im zweiten Wahlgang als Erster gewählt, der FDP-Mann Serge Sierro folgte auf dem zweiten Platz und die beiden CVP-Vertreter Jean-René Fournier und Jean-Jacques Rey-Bellet auf den hinteren Plätzen. Eine Allianz unter den drei Minderheiten ist zum jetzigen Zeitpunkt nicht in Sicht. Dies obwohl ihr Potenzial mit rund 60 Prozent Wähleranteil rein mathematisch durchaus ausreichen würde, um die CVP-Mehrheit im Staatsrat zu kippen. Grossratswahlen | Selbst wenn die CVP die absolute Mehrheit verliert, ändert sich im Parlament wenig Der Grosse Rat rückte klar nach rechts Wallis | Das Walliser Kantonsparlament ist unter dem Eindruck der Erfolge der SVP sehr weit nach rechts gerückt. Der Ton im Walliser Kantonsparlament hat sich in den letzten Sessionswochen markant verschärft. Der Walliser Grosse Rat ist deutlich nach rechts gerückt. Bei den meisten Themen, die von der CVPO besetzt wer- den, und dem schon fast grobiänischen Ton gegenüber der Linken im Saal wird eines klar: Die CVPO versucht die rechte Flanke im Parlament abzudecken und damit einen weiteren Einbruch der SVP in ihre Gefilde zu verhindern. Hier spielt wohl der «Schock von Brig-Glis» eine Rolle, wo sich die grosse alte «schwarze» Partei, die jahrzehntelang in der Simplonstadt den Ton angab, durch interne Que- relen und fehlendes taktisches Gespür mit einem Male auf derselben Stufe wiederfand wie die SPO oder die FDPO – nämlich mit einem einzigen Sitz. CVP und Freisinnig-Liberale beissen sich nicht Im grösseren Zusammenhang fällt das unübersehbare «Rapprochement» zwischen den Freisinnig-Liberalen und der CVP Mittelwallis, der CVP Un- terwallis und der CVPO auf. Selbst wenn – wie allgemein erwartet, aber noch nicht in Stein gemeisselt – die CVP ein paar Mandate und damit die absolute Mehrheit im Kantonsparlament verlöre, änderte sich bei vielen Sachthemen nicht viel: Man beisst sich zwischen CVP und FDP-Liberalen schon lange nicht mehr und hat gerade in der Wirtschafts- und Steuerpolitik das Heu auf derselben Büh- ne. Das heisst aber nicht, dass dem freisinnig-liberalen Staatsratskandidaten Christian Varone die Unterstützung der CVP nun gewiss wäre. Kaum mehr verhohlen wirft man dem Kandidaten vor, er habe ein taktisches Verhältnis zur Wahrheit. Die CVP gefällt sich in der Schiedsrichterrolle; entscheiden wird sie sich aber erst im Vorfeld des sehr wahrscheinlichen zweiten Wahlganges. lth MaRtinach/cOllOnGes | Die beiden Windkraftwerke im Unterwallis haben 2012 über zehn Millionen Kilowattstunden (kWh) Energie produziert. Damit hat man die zehn verlorenen Prozent von 2011 wieder eingeholt. Die Windanlage von Collonges hat erstmals die Grenze von fünf Millionen kWh überschritten. Die Anlage von Martinach verbuchte mit 5,15 Millionen kWh ihr zweitbestes Resultat. Heute auf 1815.ch Fremdsprachige Kinder trennen wäre «Rückschritt» Schreiben Sie uns: Werden Sie Leser-Reporter! Der Grosse Rat beschloss eine Trennung von fremdsprachigen Kindern, um ihre sprachliche Ausbildung zu verbessern. «Ein Rückschritt», findet man in Täsch/Randa – hier besteht ein besonders hoher Anteil an fremdsprachigen Kindern. Haben Sie etwas Spannendes oder Aussergewöhnliches zu berichten? Oder sind Sie Augenzeuge eines speziellen Ereignisses geworden? Zögern Sie nicht und fotografieren oder filmen Sie das Sujet. Schicken Sie Ihre Infos an [email protected]. www.1815.ch/fremdsprache www.1815.ch/leserreporter 8 Walliser Bote Freitag, 22. Februar 2013 Politik | Das Ringen um die Regierungssitze in Sitten nimmt Einzug ins Internet – Wer schöpft das Potenzial der neuen Medien am b WorldWideWirrwarr – Wahlkampf im N OBERWALLIS | An den Strassenrändern und in den Briefkästen herrscht schon fast eine Reizüberflutung durch die Plakate und Flyer der Grossrats- und Suppleanten-Kandidaten. Doch wie sieht es im weltweiten Netz aus? WorldWideWirrwarr – Oberwalliser Parteien im Netz. Oberwalliser Parteien unter die Lupe genommen, beurteilt und ein kleines Ranking erstellt. Wer wurde bewertet? Beim ersten Durchstöbern der verschiedenen Seiten fühlt sich der Nutzer nicht viel anders als auf den Oberwalliser Strassen oder wie beim Gang zum Briefkasten. Auf Facebook, Twitter und den Websites herrscht ein Wirrwarr von Farben, Köpfen und Logos. Bewertet wurden lediglich die «Oberwalliser Mutterparteien», also die SPO, CSPO, CVPO, FDPO und die SVPO sowie die dazugehörigen Jungparteien. Keinen Einfluss hatten die verschiedenen Unterteilungen in den Bezirken. Obwohl diese zum Teil mehr «Likers» und «Followers» haben. Auch die Aktivitäten von einzelnen Kandidaten wurden nicht berücksichtigt. US-Präsident Barack Obama hat im Wahljahr 2012 Rekordzahlen in Sachen viraler Verbreitung erreicht. Auch der Arabische Frühling war dank der Social Media so präsent und wurde durch diese beeinflusst wie kaum ein anderes politisches Ereignis. Wie sieht die Präsenz der Oberwalliser Parteien im WWW aus? Welchen Einfluss nehmen sie dort auf die kommenden Grossrats- und Suppleanten-Wahlen vom 3. März 2013? Das lässt sich schwer einschätzen. Der kleine Anteil von «Gefällt mir»-Klicks und «Followern» lässt darauf schliessen, dass sich nicht jeder User einer Partei zuordnen lassen will. Erst recht will er nicht zeigen, für welchen Kandidaten er Sympathien hegt. Der «Walliser Bote» hat die Auftritte der Was sind die Beurteilungskriterien? Im Fokus der Rangliste des «Walliser Boten» standen die drei reichweitenstärksten Plattformen Facebook, Twitter und YouTube sowie die Webseite der Parteien. Die untersuchten Kanäle wurden unter den drei Kriterien Reichweite, Aktivität und Interaktion analysiert. Das will heissen: Wie vielen Facebook-Nutzern gefällt die Partei, wie viele Twitter-User folgen der Partei und wie übersichtlich ist die Webseite für den DAU (den dümmsten anzunehmenden User). Ein weiteres wichtiges Kriterium war die gegenseitige Vernetzung und die Integration der genutzten Social Media auf der Webseite. Des Weiteren wurden die Aktualität und die Relevanz der kommunizierten Themen oder Posts in Bezug auf den laufenden Wahlkampf in die Bewertung einbezogen. Wer also noch auf dem Aktualitätsstand der Gemeinderatswahlen vom Oktober 2012 war, musste sich mit einer entsprechend niedrigen Benotung begnügen. Bewertet wurde mit dem gängigen Schulnotensystem, mit der schlechtesten Note 2 bis hin zur Bestnote 6. Die Note 2 wurde ausschliesslich vergeben, wenn die Partei auf einem der jeweiligen Kanäle gar nicht vertreten war. Wichtig wäre bei den Social Media, dass sich die Parteien nicht bloss selber darstellen, sondern ihren Wählern einen Mehrwert bieten. Eine Interaktion zwischen Partei und Wählern fand begrenzt gh/slu statt. mt sa Ge ng Ju 5 4 2 2 2 pa e 3 3 2 2 2 te r eb 5,5 5 5 4 3,5 Yo uTu b 6 4,5 5 5,5 4 Tw it PARTEI SP FDP CVP CSPO SVP Fac RANG 1 2 3 4 5 We b si t e oo k r te i no te Ranking 4,5 – 4,5 – 4 4,8 4,1 3,7 3,4 3,1 Grosser Spielraum. Das World Wide Web bietet eine unendlich grosse Plattform. An der Webseite der SP Oberwallis gibt es wenig zu bemängeln. Der Webauftritt ist informativ, aktuell und übersichtlich. Dem Besucher wird ermöglicht, mit einem Klick auf Facebook, Twitter und YouTube zu gelangen. Auf der Facebook-Seite der Partei wird regelmässig über verschiedene Aktivitäten berichtet. Schlecht ausgeschöpft wird hingegen das Potenzial von Twitter. Die SP Oberwallis verfügt zwar über einen Account, dieser weist jedoch wenig Followers und keine Tweets auf. Die Jungpartei der Sozialisten verfügt über keinen Twitter-Account, ist dafür auf Facebook umso aktiver. Die Webseite der JUSOO ist schon seit Längerem nicht aufrufbar. Anregend sind auch die kleinen Wahlwerbespots, welche auf dem eigenen YouTube-Kanal präsentiert werden. Im Grossen und Ganzen verfügt die Partei über eine einheitliche Kommunikation über Social Media. Gute Noten erzielt hat die Webseite der CSPO durch aktuelle Informationen über die Wahlveranstaltungen in den einzelnen Bezirken. Zudem ist die Seite gut mit der eigenen FacebookSeite verlinkt. Dort machen sich aber die ersten Negativpunkte bemerkbar. Lediglich ein einziger aktueller Post ziert die Pinnwand. Es scheint, als hätte 2012 parteiintern nicht stattgefunden. Auch auf Twitter und YouTube sucht man vergeblich nach der Christlichsozialen Partei Oberwallis. Im Netz überhaupt nicht vertreten ist die junge Generation der CSPO. Wer die Grossrats- und Suppleantenkandidierenden der CVP Oberwallis nicht kennt, bekommt auf der Webseite eine gute Übersicht über die einzelnen Personen. Auch mit Facebook ist die CVPO verlinkt. Dort wird seit Silvester fleissig gepostet. Jedoch nur wieder Kandidaten aus den verschiedenen Bezirken und ein paar wenige politische Statements. Vergeblich gesucht wird die Partei auf Twitter und Facebook. Die junge CVP Oberwallis führt eine sehr übersichtliche und gepflegte Webseite. Diese ist aber mit keinem der übrigen Kanäle verlinkt. Die Seite der FDP Oberwallis teilt das Corporate Design der FDP Schweiz. Sie ist verlinkt mit der Facebook- und Twitter-Seite der Mutterpartei. Der ganze Auftritt wirkt auf den ersten Blick sehr übersichtlich. Wer hier aber aktuelle regionale Themen sucht, landet sehr schnell bei nationalen Themenbereichen. Dies obwohl die FDP Oberwallis seit Februar 2013 über eine eigene Facebook-Seite verfügt. Dort werden auch regelmässig zu verschiedenen Aktivitäten Fotos hochgeladen. Ebenso verfügt die Partei über einen Twitter-Account. Dieser ist, wie jener von der SP Oberwallis, lediglich vorhanden, aber kaum genutzt. Auf YouTube findet der Benutzer drei einfach produzierte Wahlspots. Von den jungen Vertretern der Partei ist jedoch keine Spur im Netz. Die Webseite der SVP ist sehr umfangreich. In Sachen Relevanz schneidet sie jedoch mässig ab. Neben Informationen zum aktuellen Wahlkampf fährt die Seite auch mit Songs und Gedichten eines populären Mitglieds der Partei auf. Parteiintern ist sie gut verlinkt, doch ein direkter Zugriff auf Facebook fehlt. Überhaupt ist die Partei nur mit einer offenen Gruppe auf der Plattform vertreten. Twitter und YouTube nutzt die Schweizerische Volkspartei gar nicht. Jedenfalls nicht für den Kampf um die Grossrats- und Suppleantensitze. Die jungen SVPler machen es den Grossen gleich. Eine Webseite ist vorhanden, doch diese ist weder mit Facebook noch mit YouTube verlinkt. Vergeblich ist auch die Suche nach der Partei auf Twitter. WALLIS 9 besten aus? Netz und twitternde Staatsräte DIE ONLINE-PROFILE DER 7 STAATSRATSKANDIDATEN IM VERGLEICH Der Aktive Die Abwesende Jean-Michel Cina Esther Waeber-Kalbermatten Der amtierende CVP-Staatsrat hat seit Dezember 2012 ein eigenes Twitter-Konto, welches er auch selber unterhält. Jean-Michel Cina «twittert» täglich und verfasst seine Texte sowohl auf Deutsch wie auch auf Französisch und lädt auch Bilder hoch. Ihr Facebook-Profil ist nicht einsehbar und die Staatsratspräsidentin hat auch keinen Twitter-Account. Dafür hat sie in der Zwischenzeit ihre Website aktualisiert und völlig neu überarbeitet. Bis vor wenigen Tagen bestand die Website nur aus einem zweisprachigen Platzfüller. Der Gesellige Der Kritiker Maurice Tornay Christophe Clivaz Maurice Tornay ist wie sein Parteiund Amtskollege Jean-Michel Cina ein aktiver «Twitterer» und ist auch häufig auf Facebook anzutreffen. «Es ist aber nach wie vor unerlässlich, mit der Bevölkerung persönlich in Kontakt zu treten», betont der Gesundheitsminister. Der Realist Jacques Melly Der Staatsratskandidat der Grünen ist kein Freund von Twitter. Für ihn sind die Tweets zu oberflächlich. Es sei eher schwierig, über komplexe Sachverhalte und Themen via Twitter zu diskutieren. Clivaz hat keinen Twitter-Account, dafür aber ein Facebook-Profil. Der Gradlinige Der Spätzünder Oskar Freysinger Christian Varone GRAFIK WB Auch der dritte C-Vertreter im Bunde, Jacques Melly, ist bei Twitter und auf Facebook anzutreffen. Twitter sei zwar sehr zeitaufwendig, habe aber den Vorteil, auf direkte Art und Weise mit der Bevölkerung in Kontakt zu treten, erklärt Jacques Melly. Der Kandidat der freisinnigliberalen Partei besitzt ein Facebook-Konto und auch einen Twitter-Account. Allerdings erst seit Weihnachten 2012. Ein fleissiger «Twitterer» ist Varone nicht. Bisher hat er gerade Mal 25 Tweets abgesetzt. Oskar Freysinger verzichtet bewusst auf einen Twitter-Account. Der SVP-Kandidat hat aber eine eigene Facebook-Fangruppe. Pikant: Als selbst ernannter zweisprachiger Brückenbauer bietet er seine Website nur auf Französisch an. vem Wahlkampf im Netz | Der Politologe und PR-Fachmann Mark Balsiger gibt Auskunft «Die Beachtung der Medien ist enorm» Mark Balsiger. Wie beurteilen Sie die Präsenz in den sozialen Netzwerken der sieben Kandidaten für den Walliser Staatsrat? «Die Online-Profile der Kandidierenden sind, von einer Ausnahme abgesehen, solide. Mit anderen Worten: Die Pflicht wird erfüllt, aber auch nicht mehr. Bei Esther Waeber-Kalbermatten fällt auf, dass ihr Facebook-Profil nicht einsehbar ist. Damit vergibt sie sich mehrere Chancen. Oskar Freysingers Website wiederum wird nur in französischer Sprache geführt. Nebst Cina twittert auch Melly (Letzterer nur auf Französisch). Christian Varone begann an Weihnachten 2012 damit, bislang kommt er gerade mal auf ein Dutzend Tweets. Fazit: zu spät angefangen, keine Strategie erkennbar und auch kein Wille, diesen Kanal regelmässig zu füttern. Dabei wäre das gerade für ihn in seiner exponierten Situa- tion eine vorzügliche Möglichkeit, sich direkt an das Publikum zu wenden.» te, intuitiv macht er es richtig. Woher er das Know-how hat, weiss ich nicht. Auf nationaler Ebene hat sich Twitter in den letzten eineinhalb Jahren durchgesetzt. Die Beachtung der Medien ist enorm, d. h. einzelne Tweets sind sehr oft der Ausgangspunkt eines Artikels. Auch hier gilt: Qualität vor Quantität. Twitter ist auch ein vorzügliches Instrument, um Monitoring zu betreiben und neue Erkenntnisse zu gewinnen. Es geht nicht nur darum zu senden, sondern vor allem auch zu empfangen. Nicht alle Politisierenden sind begabt darin.» Staatsrat Jean Michel Cina ist regelmässig auf Twitter anzutreffen. Ist das ein neuer Trend. Twitternde Politiker? «Jean-Michel Cina twittert seit ein paar Monaten. Er antwortet auf Fragen, textet in beiden Sprachen, lädt Fotos hoch und lässt gelegentlich auch Humor aufblitzen. Das gibt Pluspunk- Sind Kommunikations- und Werbeplattformen für einen Politiker inzwischen unerlässlich geworden? «Im Gegensatz zu vielen Internet-Euphorikern sage ich klar Nein. Wer sich einen guten Namen gemacht hat als Gewerbler oder Sportler, wer gewinnend auf Leute zugehen kann und ausgezeichnet vernetzt ist, braucht nicht zwingend noch eine Präsenz im Netz. Zumal diese zeitlich sehr aufwändig ist und deshalb mit dem ausgeprägten Milizcharakter der Politik kollidiert.» «Die Staatsratskandidaten erfüllen mit ihren Online-Profilen die Pflicht, mehr aber auch nicht» Mark Balsiger Wie wichtig sind die sozialen Plattformen wie beispielsweise Facebook für Politiker im Wahlkampf ? «Wo die Masse ist, sind in der Regel auch die Politiker und Kandidaten. In der Schweiz gibt es inzwischen rund 3 Millionen Facebook-Konti, und aus diesem Grund erachte ich es als Must für Kandidierende, dort präsent zu sein. Wer sich auf den populären Social-Media-Kanälen wie Facebook und Twitter regelmässig und überlegt äussert, gewinnt an Profil und Bekanntheit. Damit erschliessen sich potenziell auch neue Wählersegmente. Social Media sind als moderner Stammtisch zu verstehen; die teilweise ruppige Ausdrucksweise, die dort Tradition hat, sollte im Netz allerdings nicht verwendet werden. Sie kann politische Karrieren abrupt beenden.» Garantiert eine hohe Präsenz in diesen Netzwerken mehr Stimmen? «Social Media und generell das Internet garantieren den Wahlerfolg nicht. Man sollte solche Kanäle entweder links liegen lassen oder dann aber beherzt, kreativ und mit einem langen Atem bespielen. Gemäss einem Modell, das auf meiner Befragung von 1400 Kandidierenden basiert, gibt es insgesamt 26 Faktoren für den Wahlerfolg. Social Media sind nur ein Faktor darunter. Andere wichtige Faktoren sind beispielsweise die Vernetzung ausserhalb der Politik, der Bekanntheitsgrad und der Listenplatz.» Ist der Erfolg messbar? «Ich habe Kenntnis von einer überzeugenden Studie in der Schweiz. Eingedampft die Kernaussage: Bei den Grossratswahlen 2010 im Kanton Bern holten Kandidierende mit einem Facebook-Profil im Durchschnitt 160 Stimmen mehr. Dieses Plus zeigt nüchtern auf, was möglich ist. Wenn allerdings genau diese 160 Stimmen den Unterschied zwischen gewählt oder nicht gewählt ausmachen, hat sich der Aufwand selbstverständlich gelohnt.» Interview: Michel Venetz LE NOUVELLISTE LUNDI 25 FÉVRIER 2013 jcz - jh 8 SION RÉGION GRAND CONSEIL Nous avons demandé aux partis du district de Conthey de choisir un candidat qui a répondu à deux questions tirées au sort. Cinq candidats au jeu des questions SONIA BELLEMARE Lors des dernières élections cantonales, le PDC, le PLR et les socialistes avaient conservé de justesse l’acquis. Cette année, les Verts et l’UDC se lancent à nouveau dans la course. Il y a quatre ans, PDC 5 SIÈGES PS 1 SIÈGE PLR 4 SIÈGES l’UDC avait échoué à la représentation du district de Conthey au Grand Conseil pour 200 suffrages. Le PDC présente une liste de cinq candidats pour la députation (et 5 pour la suppléance); le PLR propose 8 candidats (4 pour la députation et 4 pour la suppléance); le PS présente une liste à 2+2; l’UDC à 6+4 et lesVerts à 3 +4. LES VERTS PLR UDC PS PDC DOMINIQUE KUSTER, JEAN-PIERRE PENON, FLAVIEN SAUTHIER, DIDIER FOURNIER, SÉBASTIEN ROH, LES VERTS (NOUVEAU) PLR (DÉPUTÉ SORTANT) UDC (NOUVEAU) PS (DÉPUTÉ SORTANT) PDC (NOUVEAU) FISCALITÉ Pour ou contre une nouvelle baisse d’impôts? L’Etat se doit d’être sobre et de faire au mieux avec un minimum de moyens. Personne n’aime les impôts mais il faut bien admettre que toutes les choses qui font notre vie confortable ont un coût que nous devons assumer. Cet édifice que la société valaisanne a bâti sans faiblir durant les cinquante dernières années coûte à entretenir et chaque nouvelle pièce nécessite de nouveaux investissements et induit des nouveaux frais d’entretien. Ce n’est pas le moment de baisser les impôts, alors que les agglomérations s’organisent, que la population augmente, qu’autour de nous des pays s’enfoncent dans la crise, que cette dernière pourrait aussi nous toucher, et que le revenu fiscal global pourrait baisser. CONCESSIONS Comment régler le retour des concessions? Le retour des concessions est un projet prometteur. Les aménagements hydroélectriques permettent aujourd’hui au canton et aux communes concédantes de percevoir des redevances hydrauliques. Les communes concédantes représentent plus de 50% des communes valaisannes et de la population, elles n’ont donc aucune raison de perdre leurs acquis. Il s’agira de jouer la carte valaisanne pour le futur de ces installations. Raison pour laquelle il conviendra d’intégrer au projet d’autres communes afin que l’énergie hydroélectrique revienne en main valaisanne. La gestion, la maintenance de ces installations et la commercialisation de l’électricité nécessitent du savoir-faire, c’est pourquoi des sociétés de la branche devront être partenaires. DISTRICTS Pour ou contre une diminution du nombre des districts? Le nombre des districts n’est pas très important. Ce qui importe est plutôt de savoir s’ils correspondent encore à une réalité concrète ou s’ils ne représentent pas plutôt autant de vestiges d’un passé révolu. Leur existence n’a, en réalité, plus vraiment de sens que comme circonscriptions électorales. Par là, ils permettent au Grand Conseil de refléter la diversité de notre canton. C’est pourquoi je suis contre la diminution de leur nombre. En revanche, je suis favorable à la suppression de la fonction – largement désuète – de préfet. TOURISME Quel avenir pour le tourisme valaisan? A l’instar de notre équipe nationale de ski, ce pilier économique de notre canton est gangrené par des structures désuètes et un esprit de clocher délétère. Notre tourisme doit s’étendre sur les 4 saisons, et l’accent mis sur la diversification des activités, la qualité de l’accueil et des prestations, une coordination et une promotion cantonales renforcées. Notre patrimoine est à valoriser: le paysage, la faune, la flore, l’authenticité, la culture, l’agritourisme… La construction doit faire place à l’exploitation de lits chauds et à la modernisation de l’existant. Les nuisances doivent être réduites: suppression de l’aéroport militaire, développement de la mobilité douce et des transports publics. DISTRICTS Pourra-t-on un jour traverser la zone commerciale de Conthey de manière fluide un samedi après-midi? La zone commerciale de Conthey a connu ces 20 dernières années un fort développement. Cet essor économique est un atout pour toute la région. Au niveau communal des mesures ont déjà été prises afin de réduire les désagréments des riverains. Le futur raccordement de la route des Rottes permet d’envisager à moyen terme de rediriger prioritairement le trafic qui utilise de manière «parasite» la route cantonale (T9) vers l’autoroute. Et à long terme de délester la T9 en accentuant l’attractivité de la route de débord sud de l’autoroute. Les travaux sont en cours et on devrait voir les premiers effets avant la fin de cette année. AÉROPORT Quel avenir pour l’aéroport de Sion? Je ne peux m’imaginer un aéroport militaire au sein d’une future agglomération de 90 000 habitants, l’armée doit partir. La viabilité de l’aéroport civil, avec trois aéroports internationaux proches, n’est pas garantie. Il a été pensé à une époque où on s’imaginait des voitures volantes en l’an 2000, mais aujourd’hui son utilité reste encore à démontrer. Si la ville et le canton ne peuvent assumer les 8 millions de frais d’exploitation annuels, il faudra fermer. On récupérerait des terrains et des infrastructures très bien placés pour un futur parc industriel, ainsi que des terres agricoles. ASILE Etes-vous satisfait de la coexistence du centre de requérants d’asile avec la population? Ce centre d’accueil comme il a été dit et redit par les autorités communales de Conthey n’est tolérable qu’à titre provisoire vu sa localisation. Pour ce qui est de la coexistence avec la population, je déplore les deux incidents provoqués par un requérant extérieur au centre, à l’égard d’un citoyen et d’une commerçante. Hormis ces deux événements, la population n’a manifesté à ce jour aucune plainte, elle fait confiance aux autorités locales et connaît leur volonté de tout faire pour que le site des Pinèdes trouve une affectation plus appropriée. AGGLO Avec l’agglo, les communes d’Ardon, Vétroz et Conthey sont appelées à devenir un deuxième pôle après Sion. Réaliste? Réaliste, sans doute pas. Mais surtout pas souhaitable. D’abord parce que ces projets d’agglo, qui ne se développent que parce que la Confédération a trop d’argent à dépenser (pour ne pas dire à gaspiller), sont l’une des formes, avec les régions en tous genres, de la prolifération, en dehors des niveaux institutionnels classiques (communes/canton), d’entités sans légitimité ni contrôle démocratique où les technocrates règnent en maîtres et supplantent trop souvent nos élus. D’autre part, si nous laissons nos villages se transformer en une sorte de ville informe entre Sion et Martigny, nous avons tout à perdre en termes de qualité de vie. LAT La LAT n’est-elle pas inévitable, puisque des communes comme Nendaz, par exemple, n’ont pas de plan d’aménagement? La LAT est en vigueur depuis trente ans. La Confédération a failli, notre canton et les communes ont joué les hors-la-loi. La responsabilité de cette situation grave incombe clairement à la majorité PDC au pouvoir. Le PS le dénonce depuis longtemps. Or, cette loi révisée va toucher le patrimoine et le porte-monnaie des citoyens; les fautifs ne seront à nouveau pas inquiétés. C’est pourquoi le PSVR la refuse et proposera des mesures pour atténuer ses effets et favoriser un aménagement de qualité et durable de notre territoire. Une opportunité de faire mieux se présente; il faut la saisir intelligemment. DISTRICTS Comment contenter toutes les parties dans la troisième correction du Rhône? La troisième correction du Rhône doit en premier lieu viser à sécuriser le lit du fleuve sur l’ensemble du canton de manière cohérente. Cet objectif nécessite des concessions de tous les acteurs, dont les intérêts ont été entendus et étudiés par le chef de département. Le projet est un bon compromis. Il faut passer à la réalisation sans tarder. Les personnes fondamentalement opposées au projet doivent accepter la voie tracée par les Gouvernements vaudois et valaisans. L’Etat doit encore plus travailler sur le terrain dans les prochaines étapes. Avec les dossiers locaux qui seront plus précis et mieux intégrés encore, puis avec les travaux, nous passerons à une appropriation de ce patrimoine que nous serons fiers de léguer à nos enfants. SAMEDI 23 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE THYON LE NOUVELLISTE Place à la relève Le télésiège des Masses effectuera sa dernière montée dimanche après-midi, après trente ans de bons et loyaux services. PAGE 15 VALAIS MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE 5 jcz - jh CONSEIL D’ÉTAT 2013 Les partis jouent la carte de la transparence et dévoilent leurs budgets. Une campagne à 630 000 francs 300 000 FRANCS 100 000 FRANCS POUR LES TROIS PDC POUR ESTHER WAEBER-KALBERMATTEN La candidate socialiste Esther Waeber-Kalbermatten présente sa situation: «J’ai un arrangement avec mon parti (SPO et PSVR) qui consiste en un versement d’un peu plus de 10% de mon salaire. Cette somme est utilisée à raison de 50% pour le fonctionnement des structures du parti et de 50% pour le financement de ma campagne à l’élection au Conseil d’Etat. Ainsi, ma campagne est financée à raison de 50 000 francs par le parti et 50 000 francs de ma poche, soit en tout 100 000 francs.» Le PDC est le parti qui engage le plus de moyens dans la campagne pour le Conseil d’Etat. «Les partis C disposent d’un budget global de 300 000 francs pour les élections au Conseil d’Etat 2013», indique Serge Métrailler, président du comité de campagne du PDC du Valais romand. «Le montant global de 300 000 francs pour l’élection au Conseil d’Etat a été réparti à raison de 100 000 francs par candidat, soit Jean-Michel Cina, Jacques Melly et Maurice Tornay. Il s’agit d’un pot commun alimenté d’une part par les partis grâce aux cotisations de membres et, d’autre part, par les apports personnels de chaque candidat et leurs comités de soutien. Ce pot commun est géré de manière équilibrée et centralisée par le comité de campagne.» 50 000 francs POUR OSKAR FREYSINGER Pour l’UDC, le budget est de 50 000 francs pour porter la candidature d’Oskar Freysinger. Ce dernier, qui est également président du parti cantonal, indique que ce montant provient de dons privés et d’apports personnels et que le parti ne participe pas au financement de sa campagne. 150 000 FRANCS POUR CHRISTIAN VARONE La campagne du PLR, avec un seul candidat il est vrai, est deux fois moins chère: «Au niveau du Conseil d’Etat, le budget de la campagne s’élève à 150 000 francs pour les deux tours, tout compris», selon Victor Glassey, secrétaire général du parti, qui précise: «Le financement est assuré par la trésorerie du parti, la contribution personnelle du candidat, des dons privés et de manifestations comme le souper de soutien par exemple.» «La campagne est concentrée sur trois semaines avant le premier tour et une semaine avant le deuxième tour, y compris le Haut-Valais. Les frais de diffusion de la campagne au Conseil d’Etat dans les campagnes des districts pour le Grand Conseil sont aussi compris dans ces 150 000 francs. Il n’y a donc pas de frais ventilés sur d’autres campagnes dans l’objectif de minimiser le coût de la campagne au Conseil d’Etat.» 30 000 francs POUR CHRISTOPHE CLIVAZ «Le montant total des dépenses pour la campagne de Christophe Clivaz au Conseil d’Etat se monte à 30 000 francs», déclare Jean-Pascal Fournier, le président des Verts. «Les recettes se ventilent comme suit: 17 500 francs proviennent des Verts valaisans (10 000) et des Verts de Sion (7500). Ce montant est alimenté par la ristourne des élus sur leurs mandats politiques ainsi que par la cotisation des membres. 5000 francs sont une participation personnelle de Christophe Clivaz; 4500 francs correspondent à la moitié du bénéfice estimé du souper de soutien; 3000 francs correspondent à des dons. Tous nos dons proviennent de personnes privées. Nous n’avons reçu aucun don de la part d’entreprises.» Le coût cumulé de la campagne au Conseil d’Etat se monte à 630 000 francs. Soit moins de 2 francs par Valaisan. JEAN-YVES GABBUD GRAND CONSEIL Les partis engagent des montants raisonnables En ce qui concerne le financement de la campagne pour le Grand Conseil, les chiffres sont beaucoup moins précis que pour l’élection au Conseil d’Etat. Non pas parce que les partis ne veulent pas fournir de détails, mais parce que l’engagement des moyens financiers est souvent le fait des sections de district… et par les candidats eux-mêmes. Une campagne par district pour le PDC et le PLR «Chaque district finance sa campagne de manière autonome. Les montants alloués sont de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers de francs, en fonction de la taille du district», déclare Serge Métrailler pour le PDC. La situation est similaire du côté du PLR, comme le précise Victor Glassey: «Pour les campagnes au Grand Conseil, le parti cantonal n’engage pas d’argent. Chaque district s’occupe lui-même du budget de sa campagne. Les fonds proviennent de la contribution des membres et des candidats, ainsi que sur certains districts d’un souper de soutien par exemple.» 50 000 francs pour l’UDC A l’UDC, le chiffre global engagé est connu, il se monte à 50 000 francs, une somme qui provient «à 90% des cotisations et à 10% des contributions des élus», déclare Oskar Freysinger. 68 000 francs pour le PS Le président du PS du Valais romand Gaël Bourgeois fournit plus de détails: «Pour le Grand Conseil, les fédérations (districts) gèrent elles-mêmes leurs campagnes respectives et les financent de manière individuelle. Le PSVR met environ 3000 francs dans la campagne au Grand Conseil (ligne graphique commune) et le cumul des fédérations nous donne un total approximatif de 68 000 francs.» Ce chiffre ne concerne que le seul PSVR et ne tient pas compte du Haut-Valais. Il faut ajouter à ce montant les montants investis par les candidats pour leurs campagnes individuelles. «Les sommes engagées proviennent des cotisations des membres et des vacations des élus au Grand Conseil. Chaque député ou suppléant élu verse 20% de ses gains au Grand Conseil. La moitié partira au PSVR pour le fonctionnement général et l’autre moitié ira à la fédération pour financer, notamment, la campagne suivante au Grand Conseil. Aucune somme provenant d’entreprises ne parvient au PSVR.» 18 000 francs pour le PCS Pour le Parti chrétien-social, qui présente des listes communes avec le PS, le budget global de la campagne est de l’ordre de 18 000 francs. «Ce montant est couvert par la ristourne des émoluments que les élus versent au parti. En plus de ce montant, chaque candidat paye de sa poche les frais de campagne personnelle. Ces frais varient entre 500 et 3000 francs. Globalement notre parti ne reçoit pas de dons, et le montant de la cotisation annuelle s’élève à 50 francs», déclare Raymond Borgeat, président du PCS. 30 000 francs pour les Verts «Le montant total des dépenses pour l’élection au Grand Conseil dans l’ensemble des districts où se présentent des Verts se monte à 30 000 francs», indique JeanPascal Fournier. «Les recettes se ventilentcommesuit:14 000francs proviennent des sections vertes. Ce montant est alimenté par la ristourne des élus sur leurs mandats politiquesainsiqueparlacotisation des membres; 8500 francs représentent la participation totale de tous les candidats-es; 4500 francs correspondent à la moitié du bénéfice estimé du souper de soutien et 3000 francs correspondent à des dons. Tout comme pour le Conseil d’Etat, tous nos dons proviennent de personnes privées ou d’élus.» 5000 francs pour Entremont Autrement Il nous a paru également intéressant de connaître les chiffres pour Entremont Autrement, un mouvement qui, comme son nom l’indique, n’existe et se présente que dans le district d’Entremont. Le responsable de la communication Josué Lovey précise d’emblée que: «A l’heure actuelle, nous ne pouvons donner qu’un chiffre approximatif de nos frais de campagne.» Notre interlocuteur s’engage à rectifier ce chif- fre s’il devait différer du compte final. «Le budget de campagne d’Entremont Autrement pour l’élection au Grand Conseil se monte à environ 5000 francs (dont un touts-ménages qui nous coûte environ 2000 francs). Notre argent provient uniquement de dons de nos sympathisants et de l’investissement personnel des candidats, dans un ratio de 50-50. Le plus gros don privé, en dehors des candidats, est de 500 francs. Nous soutenons en outre la campagne à l’échelle cantonale de l’Alliance de gauche.» JEAN-YVES GABBUD PUBLICITÉ L’art dchu ic sport <wm>10CAsNsjY0MDA20zWztDQ3NQMASmTnxg8AAAA=</wm> <wm>10CFWMIQ7DQAwEX-TT2j7bdQ2rsCggCjepivt_1F5ZwZDV7Ox72cCPx3Zc21kMqJNnhnlx3sYUKw4MRBZEWMB65zCwCfTPJ3XgO_RyCELCzUEzaUZbeLOuQq83ZLyfrw9bs6NugAAAAA==</wm> <wm>10CAsNsjY0MDA20zWztDA2MgAAAZhw3w8AAAA=</wm> <wm>10CFWMIQ6AMBAEX3TN7h2UlpMERxAEf4ag-b-ixSHWTGZ223xM-Las-7keTsCy5FpM4awlDTo6JyRM1aFsmDaTWpXM9vPFMtBAdEegQgtStAhLNCNo_SF6DU3Pdb9Cj8rMgAAAAA==</wm> SAMEDI 23 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE xd - jh MARTIGNY RÉGION 13 ENTREMONT Dix-sept candidats, répartis sur quatre listes, briguent les six sièges en jeu. La répartition historique en péril OLIVIER HUGON OLIVIER RAUSIS La répartition historiquement en vigueur en Entremont – 4 PDC et 2 PLR – va-t-elle être modifiée? Tel est le principal enjeu des élections au Grand Conseil du 3 mars prochain pour le district d’Entremont (députation). Si d’autres listes que celles du PDC et du PLR avaient déjà été déposées par le passé, c’est la première fois que 4 listes, avec un nombre record de 17 candidats, sont en lice. Le jeu n’en sera que plus ouvert, les partis PDC et PLR devant cette fois-ci composer avec les listes d’Entremont Autrement, JOACHIM RAUSIS PDC à gauche de l’échiquier, et de l’UDC, à droite. Tactiques variées Déjà présent, mais sans succès en 2009, Entremont Autrement, qui vient d’élire pour la première fois un conseiller communal à Orsières, présente une liste de 5 candidats. Pour sa part, l’UDC se lance pour la première fois dans la course en Entremont avec une liste de 6 candidats. Tactique différente de la part des partis en place qui présentent des listes fermées, soit 4 candidats, dont trois députés sortants et un suppléant sortant, pour le PDC, et 2 candidates, les deux PIERRE TROILLET ENTREMONT suppléantes sortantes, pour le PLR. «Le Nouvelliste» a convié un représentant des quatre partis en lice à répondre à deux questions tirées au sort parmi huit thèmes définis à l’avance par la rédaction locale de Martigny. Voici le résultat de ce tour de table… PDC 4 SIÈGES PLR 2 SIÈGES KEVIN PELLOUCHOUD UDC ELISABETH LEHNER PLR AUTREMENT 33 ans, secrétaire communal d’Orsières, député suppléant de 2005 à 2010, député depuis 2010. 26 ans, Bagnes, animateur socio-culturel. 22 ans, étudiant à la HEP, président de l’UDC Entremont, de l’UDC Orsières et vice-président des Jeunes UDCVr. 42 ans, indépendante dans le domaine de la communication visuelle, députée suppléante depuis 2010, conseillère communale à Bagnes, en charge de la santé, du social et de la paroisse 1 De nombreuses mini-centrales hydroélectriques ont vu le jour, des panneaux solaires fleurissent partout et des projets de parcs éoliens sont soumis à l’enquête publique. L’Entremont en fait-il assez en matière d’énergies renouvelables? Plusieurs petits projets se mettent en place et c’est très bien, mais il faut désormais accélérer un petit peu les choses, notamment en réduisant les contraintes administratives, raccourcir les procédures liées à ces projets. On doit aussi soutenir, encourager les privés à s’engager par exemple dans la production d’énergie photovoltaïque. Si on se promène du côté du Levron ou de Vollèges, qui sont très ensoleillés, on ne voit pas beaucoup de panneaux solaires sur les toits. On peut le faire par le biais de subventions ou de déductions fiscales. On doit aller vers plus d’autonomie énergétique, y compris au niveau local. Pour ce qui est de l’éolien, il faut rester prudent. On ne peut pas en mettre partout. Un site comme celui retenu à Bourg-Saint-Pierre, à la sortie du tunnel du Grand-Saint-Bernard, est propice. L’impact sur le paysage y est limité, donc oui, c’est une bonne chose. 1 Les collaborations intercommunales s’intensifient en Entremont. N’est-il pas temps de songer à des fusions de communes? Ce n’est pas le canton qui doit imposer des fusions aux communes. Il faut qu’il y en ait la nécessité. Et, actuellement, nos communes se portent bien, même si on a de plus en plus de peine à trouver des candidats pour les communales, du côté de Liddes ou de BourgSaint-Pierre, par exemple. Tant qu’elles sont administrées de manière optimale, qu’il n’y a pas de trous dans les caisses et que les citoyens sont satisfaits des prestations fournies, il n’y a pas de raison de forcer les fusions. Maurice Tornay parlait récemment d’un district à trois communes. Je ne crois pas qu’un tel projet ait le vent en poupe dans le district. Mais à long terme, je parle de 40 ou 50 ans, on y viendra. Mais, encore une fois, le Grand Conseil ne doit pas venir mettre les pieds là-dedans. Ce sont les gens du district qui sont les mieux placés pour savoir ce qui est bien pour eux. Actuellement, on peut peut-être songer à intensifier les collaborations intercommunales. 1 1 2 Un centre médical devrait voir le jour en Entremont. Entre le souhait des médecins concernés de le construire à Sembrancher et la volonté de la commune de Bagnes d’en aménager un au Châble, quelle solution défendez-vous? A l’heure où je vous parle, aucune décision formelle n’a encore été prise. Au niveau de la commune de Bagnes, nous rencontrons tous les partenaires médicaux concernés, pour connaître leur point de vue sur la question. Nous en ferons de même avec les patients et toutes les personnes concernées. Construire un bâtiment sans avoir fait cette analyse, que ce soit au Châble, à Orsières ou à Sembrancher, ça ne servirait à rien. Ce qui est certain, c’est que les besoins pour une telle structure sont urgents et qu’elle verra le jour durant cette législature. En hiver, quand Verbier fait le plein, on a un bassin de population de 50 000 habitants. L’antenne de Verbier ne peut pas assumer seule cette charge. Ce que nous attendons du canton, ce n’est pas forcément davantage de moyens financiers, mais qu’il reconnaisse l’Entremont comme une zone médicale proprement dite. Cette demande est toujours pendante. Avec les barrages de Mauvoisin et des Toules, l’Entremont est directement concerné par les retours de concessions. Quelle est, à vos yeux, la meilleure solution pour préserver les intérêts des communes entremontantes à l’avenir? La première chose, c’est qu’il faut bien séparer ce qui est «retour de concessions» de ce qui va se passer après. Des documents ont été signés il y a un certain nombre d’années. Ils ont une valeur juridique contractuelle. On doit donc d’abord faire respecter ces engagements pris devant notaire et là, la solidarité intercommunale devra jouer en plein. Dans un deuxième temps, le Valais doit, et les communes entremontantes en particulier, reprendre un maximum la mainmise sur la production d’énergie hydroélectrique. Pas les 100%, parce qu’on en a ni les moyens, ni les capacités techniques, mais on doit assurer au minimum que la consommation valaisanne soit en mains valaisannes. Il faudra donc aussi que les communes non concédantes participent à cet effort. Il sera conséquent, parce que les installations ont huitante ans en fin de concessions et que leur réhabilitation demande des investissements massifs. 2 Le destin de la destination touristique Verbier – Saint-Bernard est toujours incertain. Quelles sont vos recettes pour pérenniser le tourisme dans le district? La destination est un bel exemple de collaboration intercommunale. On l’a même étendue audelà des frontières du district, avec la commune de Riddes. On ne peut pas nier qu’elle rencontre quelques soucis organisationnels, mais son rôle est primordial. L’idée de mettre en commun tous les moyens marketing est essentielle et si on veut pérenniser le tourisme dans notre région, il ne faut en tout cas par remettre cette structure en question. Cette mission de marketing doit être sa priorité, peut-être la seule, c’est à voir. On a l’avantage de pouvoir vendre des produits complémentaires, avec Verbier en locomotive internationale. C’est le poumon économique de l’Entremont, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas. Il y a 14 000 habitants dans le district, sans le développement de Verbier, nous serions beaucoup moins. Mais Verbier est aussi contente de pouvoir proposer des produits complémentaires, du calme, de l’authenticité à Champex, à la Fouly, à Vichères… La destination forme donc un tout cohérent et incontournable qu’il faut maintenir. 2 Suite à la fermeture du Super-SaintBernard et aux ennuis rencontrés par TéléChampex, pensez-vous que le ski a encore un avenir en Entremont, en dehors de Verbier? On doit pouvoir continuer à offrir du ski en dehors de Verbier, qui attire du monde en Entremont. Certains veulent autre chose que la masse. Ils iront à Champex, à la Fouly ou à Vichères. On doit soutenir ces petites stations, pour autant qu’elles proposent un produit touristique cohérent. Le canton, avec les professionnels sur le terrain, doit se poser la question du maintien de toutes les stations. Dans certains cas, il doit favoriser les fusions de remontées mécaniques. Mais on ne pourra pas subventionner toutes les petites stations valaisannes. Et puis, il faut voir au-delà du ski. On fait déjà du VTT à Verbier en été, mais il y a des choses à faire ailleurs. Y compris en termes de culture, comme la fête de la musique à Orsières, ou de patrimoine, comme la fête de la raclette à Bagnes. On va vers une offre plus large que le ski. C’est notamment le travail des comités d’animation locaux qui sont un maillon important de la chaîne touristique. Le touriste vient chercher autre chose que du ski dans l’Entremont et chacun peut y trouver sa place. Chaque village peut offrir quelque chose de différent de son voisin et cette complémentarité est une richesse. Le prix des terrains sur Bagnes flambent. Les effets se font ressentir sur Vollèges. La pression pourrait ensuite se propager à d’autres communes du district. Les jeunes Entremontants devront-ils aller voir ailleurs pour se loger? La principale raison qui poussera les jeunes d’Entremont à aller se loger ailleurs, c’est la LAT. Il faut donc d’abord la refuser. Au-delà de ça, la flambée des prix est pour le moment concentrée sur Bagnes-Vollèges. Le risque que ça se propage plus loin existe. On peut peut-être agir en introduisant des taxes incitatives sur les résidences secondaires, en imposant aux propriétaires d’y vivre un certain nombre de jours par an, entre 150 et 200 jours, en faisant tourner l’économie locale. Ceux qui choisissent de garder les volets clos devront payer. A force, ils seront tentés de vendre leur bien et les locaux pourront acheter. Parce qu’aujourd’hui, que ce soit en terrains ou en logements, il n’y a pas grand-chose à acheter. Et le politique pourrait soutenir les jeunes qui veulent s’installer, au travers de subventions, en faisant pression sur les prix ou directement en achetant des terrains. En cas d’acceptation de la LAT par le peuple suisse, comment devront réagir les Entremontants? Le meilleur moyen de trouver des solutions, c’est d’abord de refuser la LAT. En cas d’acceptation, ce sera difficile d’expliquer aux gens qui ont acquis des terrains au fil des générations que leur valeur passera du jour au lendemain de 500 ou 1000 francs le mètre carré à 1 franc. Ils devront expliquer à leurs enfants que le travail accumulé sur plusieurs générations pour acquérir des terrains est réduit à néant. Et quelles que soient les compensations envisageables, elles ne seront jamais à la hauteur de la perte. Réagir? Ils vont surtout subir ce diktat de Berne qui détruit ce patrimoine familial et qui se moque de l’autonomie communale. Les jeunes devront aller se loger ailleurs. C’est déjà le cas aujourd’hui, parce que le terrain est très cher, en particulier sur Bagnes. Ce sera pire après la LAT. Alors même qu’à mes yeux, il n’y avait pas vraiment de problème de ce côté-là en Entremont. Les plans d’aménagement existent. On nous parle de Verbier, mais à Verbier, il n’y a plus un mètre carré de terrain à construire. La LAT ne va pas changer ça… 2 2 WALLIS Walliser Bote Montag, 25. Februar 2013 UNTERWALLIS 98 Diplome übergeben SIDERS | Am vergangenen Freitag erhielten in der HESSO Valais-Wallis 98 Tourismusfachleute ihr BachelorDiplom. Dabei gingen 82 Diplome an Frauen. Die Diplomfeier des Studiengangs Tourismus fand in Anwesenheit von über 450 Personen statt. Der Bachelor-Studiengang hat gemäss einer Mitteilung einen starken Praxisbezug und vermittelt den Studierenden grundlegende Kenntnisse des Tourismus, die sie anschliessend anhand ihrer persönlichen Vorlieben vertiefen können. Die Studierenden haben im vergangenen Jahr an mehreren Projekten mitgearbeitet. «Arbeitsplätze und Sicherheit» SITTEN | Am Samstag hielt Staatsratskandidat Christian Varone gemäss einer Mitteilung vor rund 800 Personen eine Ansprache. Dabei stellte er nochmals seine Kampagne näher vor, die auf die drei Hauptthemen «Arbeitsplätze, Ausbildung und Sicherheit» fokussiert ist. Wie Varone in seiner Ansprache weiter betonte, will er sich bei einer möglichen Wahl voll und ganz seiner neuen Aufgabe widmen, im Gegensatz zu einem anderen Kandidaten, der diese in Teilzeit bewältigen möchte. Logean nicht abgeneigt HÉRÉMENCE | Wie zahlreiche Unterwalliser Medien berichten, ist Grégory Logean, der bei den Nationalratswahlen 2011 nach Oskar Freysinger die meisten Stimmen holte, bereit, Freysinger in Bern als Nationalrat zu ersetzen, falls dieser in die Walliser Regierung gewählt wird. Freysinger seinerseits betonte in den vergangenen Wochen immer wieder, er könnte sich vorstellen, sein Mandat in Bern zu behalten, auch wenn er in die Walliser Regierung gewählt würde. Der SVP-Politiker präsentierte aber auch einen Plan B: Es sei bereits beschlossen worden, dass die vier Kandidaten, die mit ihm auf der Liste waren, freiwillig auf das Amt in Bern verzichten und einem Kandidaten aus dem Oberwallis den Platz überlassen. Fischerei | 84. Delegiertenversammlung des Walliser Kantonalen Sportfischerverbands in Varen Offene Fragen um das neue Gewässerschutzgesetz An der letztjährigen DV beschlossen die Walliser Fischer den Beitritt zum nationalen Verband. 2013 standen die Fünfjahresbeschlüsse an. VAREN | 83 Delegierte aus zwölf Sektionen der Walliser Fischer trafen sich am Samstagvormittag im Zentrum Paleten in Varen zur 83. Delegiertenversammlung des Walliser Kantonalen Sportfischerverbands. «Fischer sind nicht die lauten Leute, die viel Staub aufwirbeln», sagte Verbandspräsident Stefan Wenger an die Adresse des anwesenden Staatsrats Jacques Melly in Bezug auf die dritte Rhonekorrektur im Unterwallis. Wie von Wenger beschrieben, zeigten sich die Fischer auch an der DV eher wortkarg, aber dennoch klar in ihren Meinungen. Gut gelaunt. Verbandspräsident Stefan Wenger aus Naters (rechts) und Sekretär Bernard Broye blicken auf ein gutes Fischerei-Jahr zurück. In seinem Jahresbericht ging Wenger auf verschiedene relevante Themen ein, wobei er meist ein positives Fazit ziehen konnte. Bei der Aufzucht sowie beim Besatz gab es im ganzen Kanton keine nennenswerten Probleme – einzig der Virenbefall in der Fischzucht Siders, der eine Tötung aller Fische bedingte, stach negativ heraus. So konnte der kantonale Besatzplan vollumfänglich erfüllt werden. Auch kamen gemäss Wenger im vergangenen Jahr keine nennenswerten Gewässerbeeinträchtigungen vor. Kopfzerbrechen bereitet den Walliser Fischern einzig das neue eidgenössische Gewässerschutzgesetz und die damit verbundene Diskussion um die Restwassermengen. Diesbezüglich seien noch viele Fragen offen. Wann werden beispielsweise die 190 gesetzlich sanierungspflichtigen Wasserfassungen erneuert? Oder wie steht es um eine umfassende Wasserstrategie im Kanton Wallis? Schlussstrich gezogen Auch das Thema rund um die Querelen mit der Sektion Sitten scheint endlich abgeschlossen. Die Beschwerde der Sittener gegen ihren Ausschluss an einer ausserordentlichen DV im Dezember 2011 wurde unlängst vom Bezirksgericht Brig abgewiesen. Über die Gründe dieses Ausschlusses wollte sich Wenger in Varen nicht mehr äussern, den langwierigen Konf likt betrachtet er damit als beendet. Vielmehr blickt er voraus auf den Beitritt in den Schweizer Fischereiverband im Jahr 2014: «Einerseits haben wir damit einen starken Partner an unserer Seite, anderseits demonstrieren wir mit dem Beitritt unsere Solidarität mit den anderen kantonalen Verbänden.» Konstante Mitgliederzahl 2012 hatte der Walliser Sportfischerverband 2981 Mitglieder, etwa 400 weniger als 2011. Dieser Rückgang liege aber vor allem an der falschen Zählung einzelner Sektionen im Vorjahr. «Unsere Mitgliederzahl bewegt sich seit Jahren konstant um die 2500 Fischer», weiss Wenger. Dennoch besteht ein kleines Nachwuchsproblem, da sich relativ wenige junge Leute für die Fischerei interessieren. «Trotzdem melden sich jedes Jahr etwa 40 bis 60 Interessierte bei unseren Jungfischerkursen an», so Wenger. fa Fischerei | Die Delegierten fassten 13 Fünfjahresbeschlüsse, die an den Kanton weitergehen Kaum Unstimmigkeiten in der Sache VAREN | Alle fünf Jahre stimmt die DV der Sportfischer über Vorschläge der einzelnen Sektionen ab. Eine Auswahl. Verhandlungen gefordert MONTHEY | Rund 60 Mitarbeitende des Chemiekonzerns Huntsman nahmen am vergangenen Freitag an den Versammlungen der Gewerkschaften Syna und Unia teil. Der Konzern hat einen Abbau von 63 Stellen mit rund 25 Entlassungen am Standort Monthey angekündigt. Um Arbeitsplätze zu retten, ist eine Petition im Umlauf. Diese fordert unter anderem, dass der angekündigte Stellenabbau über Frühpensionierungen er folgen soll. FOTO WB Ein gutes Jahr für die Walliser Fischer Meist einstimmig. Die Vorschläge der Sektionen wurden von den Delegierten alle angenommen. FOTO WB Am Wochenende fassten die Delegierten 13 Beschlüsse, die nun weiter an die konsultative Fischereikommission des Kantons gehen, wo sie normalerweise auch durchgehen sollten. Die Walliser Fischer zeigten sich bei den Abstimmungen sehr konsensorientiert. Fast alle Vorschläge gingen einstimmig oder nur mit äusserst wenigen Gegenvoten durch. Einzig beim Vorschlag über die Erhöhung des Mindestfangmasses im Kanal Fully stimmten 28 Delegierte aus dem Unterwallis dagegen. Gebührenerhöhung für Nichtmitglieder: Künftig sollen Fischer, die keiner Sektion angehören, mehr für ihre Patente bezahlen. Die zusätzliche Gebühr für ein Jahrespatent soll von 60 auf 80 Franken angehoben werden, für ein Halbmonatspatent soll die Gebühr auf 40 Franken verdoppelt werden. Der Vorschlag des kantonalen Verbands wurde einstimmig gutgeheissen. Schonmass im Geschinersee: Da der Geschinersee rasch ausgefischt ist, sollen künftig nur noch vier Fänge pro Tag erlaubt sein. Zudem soll ein Mindestfangmass von 30 cm gelten. Mit zwei Gegenstimmen wurde der Vorschlag der Sektion Goms angenommen. Heute auf 1815.ch Spätere Schliessung der Vispa: In allen Bächen schliesst die Fischerei am ersten Sonntag im Oktober. Die DV votierte einstimmig dafür, dass in der Vispa künftig bis zum letzten Oktobersonntag (wie in der Rhone) gefischt werden kann. Neue Reservate in Naters und Biel: Künftig soll der Natischer Kelchbach zwischen der Einmündung in die Rhone und dem Natischer Schloss aufgrund des grossen Potenzials für Laichplätze als Reservat ausgeschieden werden. Im Goms soll im Kanal zwischen der Fischzucht Biel und der Rhone ebenfalls ein Fischereiverbot eingeführt werden, da sich in diesem Abschnitt viele Jungfische aufhalten. fa RUBRIK «Engländer sind offener als die Walliser» 38 Reifentypen auf Herz und Nieren getestet Den «Walliser Boten» auf 1815.ch lesen Die 19-jährige Enia Ruffener aus Raron arbeitet seit über vier Monaten als Au Pair im Süden von England. Mit 1815.ch spricht sie über ihre Gastfamilie und ihre Aufgaben. Erfreuliche Bilanz beim diesjährigen Sommerreifentest des TCS: 30 der 38 getesteten Produkte schnitten mit mindestens «empfehlenswert» ab. Als Abonnent des «Walliser Boten» können Sie die komplette Ausgabe der Zeitung täglich ab fünf Uhr morgens auf 1815.ch als PDF herunterladen. www.1815.ch/ruffener www.1815.ch/sommerreifen www.1815.ch MARDI 26 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE nc - gb SION RÉGION 9 HÉRENS Enjeux des élections au Grand Conseil et idées politiques: un candidat choisi par chaque parti en lice a répondu à deux questions tirées au sort. Où basculera le cinquième siège de la députation? PASCAL FAUCHÈRE L’UDC fera-t-elle son entrée à la députation hérensarde? Voilà l’enjeu sur le district d’Hérens des élections au Grand Conseil de ce dimanche. La répartition actuelle s’établit à trois démocrates-chrétiens, une libérale-radicale et un socialiste. Il y a quatre ans, le statu quo avait été conservé de justesse. La formation agrarienne avait échoué pour un peu plus d’une soixantaine de listes. Une certaine logique mathématique veut que si l’UDC décroche un siège, ce sera au détriment du PDC. Ce dernier part au combat avec une liste ouverte à cinq candidats dont le potentiel président du Grand Conseil en 2015 Grégoire Dussex. L’UDC, de son côté, lance également cinq candidats dans la bataille avec Grégory Logean en tête de liste. Quant aux deux autres partis en lice, ils présentent chacun un sortant: Stéphanie Favre pour le PLR et Jérémie Pralong pour le PS. Un constat: l’inflation de candidats. De six pour briguer cinq sièges en 2005, leur nombre a augmenté à huit il y a quatre ans. Ils sont douze dans la course ce dimanche. Avec 47% des suffrages en 2009, le PDC demeure le principal parti du district. Suit le PLR avec 21,6%, le PS avec 18% et l’UDC 13,4%. On le sait dans le val d’Hérens, la clé des élections cantonales se trouve souvent en face, à Ayent. PDC 3 SIÈGES PS 1 SIÈGE PLR 1 SIÈGE PS PDC PLR JÉRÉMIE PRALONG, FABIEN SCHAFEITEL, STÉPHANIE FAVRE, MARYLÈNE MOOS, DÉPUTÉ SORTANT CANDIDAT À LA SUPPLÉANCE DÉPUTÉE SORTANTE CANDIDATE À LA SUPPLÉANCE IDÉES FORCES Repenser le Valais de demain: une organisation du territoire raisonnée et réfléchie, des institutions fortes et visionnaires, une solidarité et des synergies intercommunales solides; un Valais «autrement», capable de mener une politique durable. IDÉES FORCES Nous devons nous battre pour maintenir des places de travail dans notre vallée, favoriser le retour et l’installation des jeunes, maintenir une qualité de vie agréable pour nos aînés, proposer des idées innovantes et respectueuses de tous pour le Valais de demain. IDÉES FORCES Poursuivre la dynamique engagée pour simplifier et accélérer les procédures administratives pour les PME, développer les structures touristiques existantes et les projets innovants, défendre les intérêts des agriculteurs de montagne et des viticulteurs, développer l’emploi dans les communes périphériques. IDÉES FORCES La famille: pour l’avenir de notre société. La sécurité: pour le bien-être des habitants. L’intégration des immigrés: pour un avenir commun serein. L’économie: pour la formation et le travail de nos enfants. RETOUR DES CONCESSIONS Laquelle des trois variantes privilégiez-vous dans le retour des concessions hydrauliques? Les communes concédantes doivent conserver leurs droits concernant les redevances hydroélectriques. Après les retours de concessions, l’ensemble des installations hydrauliques doit être regroupé dans une société de droit public dans laquelle se trouvent les communes et le canton du Valais, selon le principe de la variante B, mais avec une répartition différente: 30% aux communes concédantes, 40 % au canton et 30 % à toutes les communes. Cette répartitionrenforcelerôleducantongarantdelacohésion cantonale. Je suis plutôt défavorable à l’ouverture du capital aux sociétés extra-cantonales, mais je considère qu’en cas de nécessité financière ou politique, une participation de celles-ci, inférieure à la minorité de blocage, pourrait être envisagée. ÉCONOMIE Espace rural, le val d’Hérens sera-til le futur laissé pour compte du développement économique? Nous ne pouvons pas admettre la mort économique du val d’Hérens. Elle n’aura d’ailleurs pas lieu. L’initiative Weber va clairement porter atteinte à notre tissu socio-économique hérensard. Cependant, l’amélioration des synergies touristiques intercommunales ainsi que le développement du tourisme doux par l’exploitation des zones mayens par exemple devraient permettre à notre vallée de tirer son épingle du jeu. Il faut aussi mentionner que le retour des concessions hydrauliques permettra aux communes un investissement soutenu qui améliorera notre attractivité. N’oublions pas que nous avons un paysage de cartes postales et une nature très bien préservée. N’en déplaise à certains. FUSION Faut-il fusionner l’ensemble des communes du val d’Hérens? La fusion doit être le résultat d’une volonté démocratique des communes. Il n’y a pas lieu pour le canton d’imposer une fusion des communes du val d’Hérens. Des fusions se feront naturellement, lorsque la population le décidera, comme cela a été le cas pour la création de la nouvelle commune de Mont-Noble. Aujourd’hui, même sans fusion, les communes hérensardes collaborent déjà efficacement comme par exemple pour les écoles, l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte, le CMS, les pompiers, la protection civile, la police intercommunale, les remontées mécaniques. Ces collaborations sont les premiers pas vers une fusion. TOURISME Par quel projet redynamiser l’Association des communes du val d’Hérens? Le barrage de la Grande Dixence, les Pyramides d’Euseigne ou la Dent-Blanche constituent des atouts touristiques indéniables. L’exploitation et la promotion de ces sites touristiques est une question de volonté. L’ACVH pourrait par exemple proposer des packages pour les jeunes et moins jeunes: dégustation de produits du terroir, visite des sites touristiques et activités sportives en y incluant l’hébergement et le transport. Certains partenaires privés pourraient également s’y associer sans oublier les synergies possibles avec Ayent et Anzère. INITIATIVE MINDER Que résoudra l’initiative Minder si elle est acceptée? L’initiative Minder soulève de vraies questions de fond. Et l’essentiel est déjà atteint: on a remis en question tout un système, ce qui ne restera pas sans conséquences. Cette initiative découle des abus de ces dernières années dans le monde financier. On peut espérer que grâce au débat démocratique qui a eu lieu, ces abus cessent et que les puissances économiques de notre pays se ressaisissent de manière raisonnable. FINANCEMENT Favorable à une banque de financement des infrastructures pour les remontées mécaniques ou les hôtels? Il va de soi que cette infrastructure devient nécessaire pour assurer un avenir à notre tourisme. En effet, les fonds propres demandés aux projets hôteliers sont actuellement rédhibitoires et bloquent la création de lits chauds. Le PDC du Centre soutient d’ailleurs ce projet tant son importance est vitale. Les communes ne peuvent et ne doivent plus se retrouver seules à cautionner de grands projets. HAUTE TENSION Etes-vous favorable à l’enfouissement de la ligne à très haute tension qui ralliera Chamoson à Chippis et passera à l’entrée du val d’Hérens, notamment vers le site de Longeborgne? Oui, bien sûr! Toutefois, si le projet aérien est autorisé au niveau fédéral, les lignes se feront et nous devrons malheureusement en supporter les effets néfastes (paysage balafré, perte de valeur des terrains) durant une ou deux générations. Cependant, à mon avis, à long terme, ces lignes seront enfouies car la loi finira par l’exiger. UDC DÉVELOPPEMENT Un plan directeur intercommunal dans le concept cantonal du développement territorial arrive-t-il trop tard? Je ne crois pas que l’introduction d’un tel plan directeur aurait changé le cours des choses. Nous assistons à une attaque contre le fédéralisme et les régions périphériques. Pour y remédier nous devons créer une alliance des cantons alpins et collaborer avec certaines organisations faitières comme l’USAM. Pour réparer les pots cassés de l’initiative Weber, la seule idée concrète vient de l’UDC qui propose un fonds fédéral de financement des infrastructures de 1 milliard de francs pour l’ensemble des communes suisse touchées. C’est un minimum pour maintenir des infrastructures touristiques à la hauteur de nos concurrents européens. LE NOUVELLISTE MARDI 26 FÉVRIER 2013 10 SIERRE RÉGION jcz - ym SIERRE L’Interassociation de sauvetage (IAS) certifie le Sauvetage valaisan. Deuxième reconnaissance du rôle pionnier du 144 Marie-Jeanne Andenmatten-Epiney, Yolande Mottet et Monique Jacquemin-Barras. DR ÉLECTIONS CANTONALES Retrouvailles, quarante ans après La Centrale 144 de l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS): Diego Lareida (responsable du 144), Alain Rittiner (chef des secours), Jean-Marc Bellagamba (directeur OCVS). A eux trois, ils gèrent 20 000 interventions par année. LE NOUVELLISTE/ PAPILLOUD PASCAL CLAIVAZ L’organisation des «secours du Valais répond En 2003, la Centrale 144 a été la première à recevoir la certification de l’Interassociation de sauvetage (IAS). Hier, l’IAS l’a renouvelée. Elle a ainsi manifesté sa confiance dans le Sauvetage valaisan. Le 144 se trouve, avec JEAN-MARC BELLAGAMBA DIRECTEUR DE L’ORGANISATION VS DES SECOURS l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS), sur la colline des Plantzettes à Sierre. Il gère près de 170 000 appels annuels pour le bien-être et la sécurité sanitaires de la population valaisanne. Le directeur de l’OCVS Jean-Marc Bellagamba s’est senti honoré par le renouvellement de la certification. La cérémonie s’est déroulée en présence de chef du Département des finances, des institutions et de la santé (DFIS) Maurice Tornay et du directeur de l’IAS Martin Gappisch. Le responsable opérationnel du 144 est Diego Lareida. Il en a été la cheville ouvrière. Selon lui, les 94% des appels sont réception- Autour de la Centrale 144 de l’OCVS à Sierre: François Genoud, Maurice Tornay et Diego Lareida. LE NOUVELLISTE/PAPILLOUD nés en moins de 10 secondes. Maurice Tornay a salué les quinze ans d’efficacité de la Centrale 144 et de l’OCVS, qui contre les centralisateurs qui ai- Gappisch a soutenu ce point de ont conduit à 20 000 interven- meraient unifier les 17 centrales vue: «Les coûts de sauvetages ne représentent que le 0,7% des coûts tions. La qualité de sa gestion a d’appels suisses. «La géographie particulière du de la santé.» été reconnue à nouveau: «Seules 7 des 17 centrales suisses de sauve- Valais impose un type d’intervenPour que l’OCVS tage peuvent prétendre à la certifi- tion spécifique», souligne le direste à Sierre recteur de l’OCVS Jean-Marc cation.» Reste la question de l’unificaBellagamba. Et il est vrai que les Elle commande sauveteurs et les pilotes d’héli- tion sous un même toit du 144 directement coptères valaisans ont la con- de l’OCVS et du 117 de la police les hélicoptères cantonale. Cela signifie un dénaissance du terrain. La centrale d’appels valaisanne Le chef du DFIS a souligné la ménagement de Sierre à Sion gère les ambulanciers. Elle coor- grande interdisciplinarité des dont le président de la Cité du donne également les hélicoptè- régulateurs de la centrale. C’est soleil François Genoud ne veut res et tous les autres moyens. la raison pour laquelle, depuis pas entendre parler. Elle offre cette particularité uni- 2007, l’OCVS fait le forcing pour Interrogé à ce sujet, le chef du que de commander directement que les assureurs prennent en DFIS remarque que le 144 foncdes appareils chez Air Zermatt et charge la Régulation médicale. tionne très bien, là où il est. Il Air-Glaciers. C’est un argument Le directeur de l’IAS Martin s’agirait donc de montrer une bien à sa spécificité géographique.» certaine retenue dans les réflexions, de manière à ne pas déséquilibrer ce service: bien peser les avantages et les inconvénients d’un unique site, sachant que la majorité des autres organisations de secours suisses n’ont pas jugé bon de fusionner leurs deux centrales. Le président de l’OCVS Pierre-André Veuthey a précisé que son organisation n’était pas demandeuse d’une mise sous le même toit des deux centrales. Le président de Sierre François Genoud a eu le mot de la fin: «L’OCVS et la Centrale 144 des Plantzettes sont placées au sommet d’une colline et donc bien au-dessus du niveau du Rhône. C’est une sécurité contre d’éventuelles inondations.» De langues maternelles A l’approche des élections cantonales du 3 mars 2013, il est bon de rappeler qu’il y avait en 1973 et, pour la première fois dans l’histoire politique de notre canton, sept femmes députées et quatorze femmes députéessuppléantes au Grand Conseil. Pour les générations qui n’ont pas connu cette époque, voici les noms de ces sept pionnières, telles qu’elles figuraient sur les listes électorales d’alors. Ce sont: Cilette Cretton, éducatrice, Martigny (rad), Madeleine Mabillard, secrétaire, Grimisuat (soc), Liliane Mayor, éducatrice, Sierre (rad), Jacqueline Pont, commerçante, Sierre (PDC), Marie Rywalski, assistante-sociale, Crans (soc. ind), MarieJo de Torrenté, bibliothécaire, Sion (PDC) et Françoise Vannay, maîtresse d’enseignement secondaire, Torgon/Vionnaz (soc). Leurs premiers pas Trois députées représentaient au Parlement le district de Sierre, à savoir: Jacqueline Pont, Liliane Mayor et Marie Rywalski. Quant aux suppléantes, elles étaient également au nombre de trois, toutes du PDC: MarieJeanne Andenmatten-Epiney d’Ayer pour le val d’Anniviers, Yolande Mottet de Mollens pour la Noble-Contrée et Monique Jacquemin-Barras de Chermignon pour la LouableContrée. Quarante ans ont passé! Ces trois anciennes parlementaires se sont retrouvées dernièrement autour d’une bonne table pour se rappeler leurs premiers pas en politique. Avec Roger Bonvin Quels étaient les projets phares de cette époque? «Cette année-là, la guerre du Kippour a mis en relief la précarité de la paix mondiale… Le Moyen-Orient était déjà embrasé. Le Conseil fédéral a fait, le 3 juillet 1973, sa sortie annuelle au pays de son président Roger Bonvin qui avait annoncé lors de cette visite son départ de l’Exécutif fédéral», se souvient MarieJeanne Andenmatten qui poursuit: «Au Grand Conseil, nous avions discuté du projet de décret concernant la participation financière de l’Etat à la transformation de l’hôpital de Sierre, des organisations médico-sociales et sociales, de la déviation de la route Pramagnon-Grône.» Mais encore: «Du projet de loi fiscale, du crédit de construction du centre sportif d’Ovronnaz, de l’augmentation du capital de dotation de la BCV, de la modification des articles constitutionnels (régime communal), de la correction de la Sinièse et celle de la route de Sierre-Montana-Crans (tronçon gare SMC) etc., tout cela sous la houlette d’Antoine Zufferey, président du gouvernement.» L’Anniviarde se rappelle encore de la première session, ouverte par le doyen des députés, Peter Steffen de Loèche et de l’intronisation du nouveau conseiller d’Etat Franz Steiner. A Sierre, la centrale d’appels du 144 fonctionne en équipes. Dans chacune des équipes, de jour comme de nuit, il y a toujours un répondant de langue maternelle CHARLY-G ARBELLAY allemande aux côtés d’un répondant de langue maternelle française. Précisant les exigences de la loi en matière de centrale d’appels et d’engagements, son responsable opérationnel Diego Lareida remarque que tout est décrit en détail depuis les entrées du bâtiment jusqu’aux téléphones entrants, en passant par les liaisons radios. Il y a ensuite les priorités entre les processus d’engagement hors hôpital (priorité 1) et à l’intérieur de l’hôpital (priorité 2). Concernant les priorités de niveau 1, les régulateurs du 144 doivent bien connaître les positionnements des hélicoptères et des ambulance et leurs temps d’interventions. Et enfin, Les sept pionnières de 1973, de gauche à droite et de haut en bas: Cilette il y a le contrôle permanent de la Cretton, Madeleine Mabillard, Liliane Mayor, Jacqueline Pont, Marie Rywalski, Marie-Jo de Torrenté et Françoise Vannay. DR qualité. 2 WALLIS Walliser Bote Dienstag, 26. Februar 2013 UNTERWALLIS sPU kritisiert Freysinger sitten | Die SP Unterwallis hat in einer Mitteilung das Manöver der Unterwalliser SVP, Grégory Logean als möglichen Nachfolger von Oskar Freysinger als Nationalrat zu verdrängen, kritisiert. SPU-Präsident Gäel Bourgeois fordert, dass man die Demokratie hochhält und den Willen des Volkes akzeptiert, auch wenn Logean nicht der Wunschkandidat der SP sei. Grossratswahlen | Die Parlamentswahlen stehen im Schatten der spannenden Staatsratswahlen Hat absolute CVP-Mehrheit nur symbolische Bedeutung? wallis | Die Wahlen für die 260 Sitze im Walliser Kantonsparlament machen kaum Schlagzeilen. Obwohl es in einigen Bezirken spannend wird. LUZIUS THELER Projekt gestartet Grône | Gemäss einer Mitteilung von Pro Natura Wallis haben die Renaturierungsarbeiten beim Cornesee bei Grône vergangene Woche begonnen. Die Arbeiten werden etappenweise durchgeführt. Dank diesen Arbeiten soll noch mehr Lebensraum für seltene Tierarten geschaffen werden. Die Gesamtkosten des Projekts belaufen sich gemäss Radio Rhône auf rund 200 000 Franken. Finanziert wird das Projekt von Pro Natura Wallis und der kantonalen Dienststelle für Forst und Landschaft. Auf den Winter 2013/2014 sollen die Arbeiten bereits abgeschlossen sein. 2000 Festivalbesucher salvan | Am vergangenen Wochenende besuchten insgesamt 2000 Personen das Avalanche-Festival. «Es kamen etwas mehr Besucher, als wir erwartet haben», sagte Festivalgründer Julien Kalbermatten gegenüber dem «Nouvelliste». Das zweitägige Festival ging bereits zum 8. Mal in Salven über die Bühne. Gemäss Kalbermatten ist der erste Festivaltag, der Freitag, meistens schlechter besucht. Bei der diesjährigen Ausgabe verbuchte man am Freitag zwischen 500 und 600 Besucher, am Samstag waren es 1500. Eines der Highlights des Festivals war für Gründer Kalbermatten der Auftritt des französischen Elektro-Duos «Tambour battant». Mittelalter trifft Orient saillOn | Obwohl die 8. Ausgabe der «Fêtes Médiévales de Saillon» erst zwischen dem 9. und 13. September 2015 über die Bühne geht, haben die Organisatoren, die Saillon während dieser Zeit wieder zu einem Dorf im Mittel alter verwandeln, bereits mit den Vorbereitungsarbeiten begonnen. Bereits jetzt ist das Motto klar: «Orient und Okzident». Gemäss einer Mitteilung erhält das Fest auch ein neues Logo, welches bereits am vergangenen Freitag präsentiert wurde. Das erste Mittelalter-Fest wurde in Saillon bereits 1987 organisiert. In den letzten Wochen spitzte sich die Spannung für die kantonalen Wahlen vom 3. März 2013 zu und der Ton wurde gehässig: Bei einem TV-Duell zwischen Oskar Freysinger und Christian Varone auf Canal 9 deckten sich die Protagonisten mit wenig schmeichelhaften Titulierungen ein, die bis hin zum gegenseitigen Anwurf der Lüge reichten. Doch die Spannung beschränkt sich praktisch nur auf die Staatsratswahlen. Die Grossrats- und Suppleantenwahlen sind in den Medien einzig ein «Nebenkriegsschauplatz». Von total spannend bis total langweilig Für Spannung ist in einigen Bezirken gesorgt: So in denen von Brig, Visp und Leuk. In Brig stellt sich die Frage, ob die SVP trotz der Abwesenheit des unabhängigen Louis Ursprung ihren Besitzstand noch einmal mehren oder wenigstens halten kann. Im Bezirk Visp herrscht ein blanker «Überlebenskampf», denn der Sitzverlust des Bezirkes könnte sich durchaus in der einen oder anderen Abwahl niederschlagen. In Leuk hingegen stellt sich die Frage, ob die SVP einen Sitz erringen kann. Keine Spannung hingegen in den Bezirken Westlich Raron und Goms, wo das Rennen schon gelaufen ist. Die Kandidierenden sind gewählt, weil nicht mehr Anwärter als zu vergebende Sitze antreten. Hier wird Wahlkampf nur noch Keine hohen wellen. Im Gegensatz zu den Staatsratswahlen werfen die Wahlen ins Walliser Kantonsparlament kaum hohe Wellen. Ein allfälliger Verlust der absoluten Mehrheit der CVP wäre eher von symbolischer Bedeutung. FOTO WB pro forma betrieben und in der Sorge zur Hebung der Wahlbeteiligung. Die Mandatsverschiebungen könnten sich insgesamt im Oberwallis in doch eher bescheidenen Dimensionen bewegen. Prognosen für die absolute Mehrheit schwanken Auf gesamtkantonaler Ebene ranken sich die Prognosen um Verlust oder Beibehaltung der absoluten Mehrheit durch die CVP. Sie hält noch 68 von 130 Mandaten. Die Erosion der einstmals erdrückenden Mehrheit der CVP hat sich in den letzten Jahren verlangsamt. Die Vorhersagen der Parteistrategen schwanken zwischen zwei Sitzgewinnen der Mehrheitspartei bei den optimistischsten Annahmen und sechs Sitzverlusten bei den pessimistischen Szenarien. Auch wenn der Verlust der absoluten Mehrheit und ein Rückgang der Mandatezahl auf unter 65 das wahrscheinlichste Ergebnis ist, dürfte es kaum zu dramatischen Verschiebungen im Welschwallis kommen. Ein eigentlicher Einbruch der CVP mit gravierenden Mandatsverlusten scheint nicht in Sicht. Allerdings dürfte der polarisierende Wahlkampf zwischen Christian Varone und Oskar Freysinger diesen beiden Parteien in den Grossratswahlen nützen. Man geht aber davon aus, dass die CVP in Martinach und Mon they, wo jeweils ein zusätzlicher Sitz zu vergeben ist, ihren Besitzstand in etwa halten kann. In den Bezirken des Mittelwallis hingegen könnte die CVP Federn lassen. Das haben die Gemeindewahlen in den Bezirken Sitten, Conthey und Hérens an- gedeutet. Der wahrscheinlichste Wahlausgang ist bald einmal umschrieben: Die CVP landet unterhalb der 65-MandateGrenze, allerdings nur knapp. Damit zeichnen sich im Grossen Rat keine neuen Weichenstellungen ab. Denn bereits in der vergangenen Legislaturperiode haben sich die vier C-Fraktionen unterstützt von den Freisinnig- Liberalen zu einer oft erdrückenden bürgerlichen Allianz und Mehrheit zusammengefunden. Wenn es in diesem Bürgerblock Risse gab, dann nicht wegen parteipolitischen Unterschieden, sondern aus regionalpolitischen Überlegungen. Dann laufen aber die Trennlinien oft quer durch die einzelnen Fraktionen. Ein erster öffentlicher Schlagabtausch Auf dem TV-Sender Canal 9 kam es letzte Woche zu einem harten Schlagabtausch zwischen Oskar Freysinger und Christian Varone. Dabei nagelte Varone seinen Rivalen derart fest, dass Oskar Freysinger den Namen eines Oberwalliser Unternehmers preisgab, der ihn mit wichtigen Informationen über den Verlauf des Prozesses in der Türkei versorgt und der bei der Freilassung von Christian Varone eine wichtige Rolle gespielt haben soll. Christian Varone stellte in Abrede, dass Jean-Pierre Bringhen ihm entscheidend geholfen habe. Viele hätten versucht, ihm zu helfen. Er habe den Richter mit der Wahrheit überzeugt. Bringhen bezeichnet das Ganze als rein private Angelegenheit. Wahlkreise | Die faktisch «stillen» Wahlen in zwei Bezirken zeigen Schwächen des Wahlsystems auf Die Wahlreform auf der langen Bank? Oberwallis | Die kleinen Wahlkreise sind für die Opposition ein schier unüberwindliches Hindernis. Mit Folgen in zwei Oberwalliser Bezirken. Das Bundesgericht hat mehrfach den Proporzgedanken geschützt und gestärkt und eine entsprechende Aufteilung von Wahlkreisen durchgesetzt. Allerdings hat dasselbe Bundesge- richt wiederholt festgehalten, dass die Bezirke im Kanton Wallis verfassungsmässig abgestützte Einheiten und Wahlkreise darstellen. Dies hat es höher gewichtet als die reine Lehre von der proportionalen Verteilung der Sitze bei den Grossratswahlen. Der Proporz will, dass möglichst alle wichtigeren politischen Kräfte in einem Wahlkreis eine Aussicht auf eine Vertretung haben. Heute auf 1815.ch Es gibt verschiedene Reformansätze Auf der einen Seite stellt die Regierung eine umfassende Reform der Wahlkreise bei der Umsetzung der grossen Territorialreform R 21 in Aussicht. Sie stellt sich auf den Standpunkt, dass diese Wahlkreisreform auch eine Anpassung bei der Struktur der Bezirke bedingt. Die Initianten des Volksbegehrens «Jede Stimme zählt», die SP und die SVP, sehen das naturgemäss anders. Sie verlangen, dass ohne Verzug alle Stimmen Gewicht haben. Sie sollen gezählt und in einem Gesamtwahlkreis berücksichtigt werden. Diese Lösung hätte den Vorteil, dass man nicht erst die Veränderung der Bezirke abwarten müsste, bis endlich eben jede Stimme zählt. «Das Wallis ist Weltmeister in der Schubladisierung von Volksini- tiativen und Referenden», hält einer der Mitinitianten, der Oberwalliser alt Grossrat Beat Jost von der SP fest. Wenn man warten wolle, bis endlich eine grosse Wahlkreisreform greife, dann warte man unter Umständen bis zum Sankt-Nimmerleins-Tag. «Die grosse Reform wird wahrscheinlich scheitern und dann wäre das Anliegen von gerechten Wahlen wieder auf der langen Bank.» lth Musikgartenkurse im Zentrum «Rumpelstilzli» Walliser Grossratswahlen 2013 auf 1815.ch Im «Rumpelstilzli» an der Tunnelstrasse in Brig wird Musik auf vielfältige und individuelle Weise gelebt. Babys und Kleinkinder bis zum fünften Lebensjahr können in den Musikgartenkursen Tanz, Musik, Bewegung und Spiel ausprobieren. Am 3. März wählt das Wallis ein neues Kantonsparlament. 130 Grossräte und ebensoviele Grossratssuppleanten werden gewählt. Auf 1815.ch finden Sie Informationen zu sämtlichen Grossratsund Suppleantenkandidaten. www.1815.ch/rumpelstilzli www.1815.ch 8 Mittwoch, 27. Februar 2013 — Schweiz «Musik ist die einzige Welt, in der ich mich selbst sein kann» Die Ukrainerin Alena Cherny lebt seit 17 Jahren in der Schweiz. Zu Hause fühlt sie sich, wo ein Flügel steht. Jetzt ist sie in einem Dokumentarfilm zu sehen. Simone Rau «Ich lebe allein mit drei Flügeln», sagt Alena Cherny, 45 Jahre alt, Konzertpianistin und Klavierlehrerin, gleich zu Beginn des Gesprächs. «Andere würden sagen: ‹Ich lebe mit drei Katzen.›» Sie lacht laut. Wir sitzen in der Küche ihres Hauses in Wetzikon, wo die Ukrainerin seit 1996 lebt. Ihre 24-jährige Tochter Sofia ist für das Studium nach Zürich gezogen, von ihrem Schweizer Mann, einem bekannten Klavierbauer, ist sie getrennt. So hat sie das grosse Haus für sich – und ihre Musik. Hier übt sie für ihre Konzerte in der ganzen Welt, hier empfängt sie wöchentlich 40 Klavierschüler, der jüngste ist 5, der älteste 75. Geboren ist Cherny in einem ukrainischen Dorf nahe der russischen Grenze. Mit acht Jahren kommt sie auf Wunsch der Mutter nach Kiew in ein Eliteinternat für angehende Musiker, danach ans Konservatorium. 1986 – Cherny ist 19 – explodiert in Tschernobyl der Atom-Reaktor. Dann bringt sie Sofia zur Welt, erkrankt, vielleicht als Folge von Tschernobyl, an Leukämie, und emigriert, vorerst ohne die Tochter, nach Deutschland, um in Freiburg das Solistendiplom zu erwerben. Mit ihrem zweiten Mann, dem Wetziker Klavierbauer, und Sofia kommt sie in die Schweiz. «Der Flügel bleibt. Immer.» Über ihre eigene Beziehung zum Instrument sagt sie: «Wenn kein Flügel da ist, wo ich bin, fehlt mir alles.» Schon als Kind, weit weg von zu Hause, sei er ihr am nächsten gewesen, mit ihm habe sie am meisten Zeit verbracht. Egal, wo auf der Welt sie sei: Solange sich ein Flügel in der Nähe befinde, sei alles gut. Sie fühle sich nicht einsam, sondern im Gegenteil: zu Hause. «Die Tochter, die Männer, die Freunde gehen, doch der Flügel bleibt. Immer.» In der Romandie drängt die SVP mit Macht in die Kantonsregierungen, scheiterte aber bislang immer am bürgerlichen Block. Philippe Reichen, Lausanne Die Westschweizer Regierungen sind für die SVP ein Niemandsland. SVP-Nationalrat Oskar Freysinger will das ändern. Bei den Walliser Staatsratswahlen am kommenden Wochenende wittert er eine historische Chance. Freysinger hat Grund dazu. Vier Walliser Chefredaktoren gaben diese Woche in der Zeitung «Le Nouvelliste» Prognosen ab. Alle sehen ihn im ersten Wahlgang vor seinem FDP-Kontrahenten Christian Varone klassiert. Der stramm bürgerliche Nouvelliste spekulierte gar, mit welchem Kandidaten die FDP den wegen der Stein-Affäre angeschlagenen Varone im zweiten Wahlgang ersetzen wird. Seither stellt sich die Frage: Sind die Tage des Kandidaten Varone bereits gezählt? Bürgerliche mögen Rechte nicht Mit «Appassionata» im Kino Jetzt ist Cherny Protagonistin eines Dokumentarfilms. «Appassionata» heisst er, es ist die Geschichte einer Emigration und gleichzeitig das Porträt Chernys, berührend, eindrücklich, schön und traurig. Am Zurich Film Festival 2012 hat der Film von Christian Labhart den Publikumspreis gewonnen, am 7. März kommt er in die Schweizer Kinos. «Mein Weg zurück in die Vergangenheit war hart», sagt Cherny. Für den Film reiste die Crew in ihr Heimatdorf, wo die Eltern noch immer wohnen, nach Kiew und Tschernobyl. Bei dieser Reise sei alles wieder hochgekommen: die strenge Erziehung im Internat, die Konkurrenz unter den Schülern, das ständige Hungergefühl, die Einsamkeit, die Sehnsucht nach den Eltern und den zwei Geschwistern, das Unglück von Tschernobyl. «Und doch möchte ich die intensive Erfahrung der Arbeit an diesem Film nicht missen», sagt sie. Dank ihm wisse sie, dass sie «auch ohne Klavier eine Suchende, eine Zweifelnde wäre, die mit Neugier immer wieder andere Wege geht». Froh über den Film ist Cherny auch, weil sich dank ihm ein Traum erfüllt hat: Sie wollte der Musikschule ihres Heimatdorfes einen Flügel schenken – aus Dankbarkeit darüber, dass sie dort als Fünfjährige ihre ersten Töne spielen durfte. Und so geschah es. Nicht nur die Filmcrew reiste in die Ukraine, sondern mit ihr auch ein Flügel. Westschweizer SVP hofft auf einen Coup von Oskar Freysinger Alena Cherny in ihrem Haus in Wetzikon. Foto: Giorgia Müller Für ihre Tochter war die Liebe ihrer Mutter zum Instrument nicht immer einfach. Und doch wählte auch diese den Weg bis ans Konservatorium, trat als Pianistin auf, unterrichtete. Dann kam ein Konzertabend: «Wieder zu Hause, sagte meine Tochter: ‹Mama, das wars.› Heute studiert sie an der ETH interdisziplinäre Naturwissenschaften – und ist ein ganz anderer Mensch. Das ist gut so», sagt Alena Cherny. Traumberuf: Schauspielerin Ihre eigenen Eltern sieht die 45-Jährige nur selten. Sie hätten nie wirklich zusammenleben gelernt, keinen gemeinsamen Alltag erfahren und deshalb nur wenige Erinnerungen, von denen man zehren könne, wenn man sich sehe. Einen Groll auf die ehrgeizige Mutter, die sie mit acht Jahren ins Musikinternat schickte, habe sie trotzdem nie gehegt: «Sie hat es für mich gemacht», sagt Cherny. «Sie wollte, dass ich ein besseres Leben habe.» Dass Cherny am Erwartungsdruck fast zerbrochen wäre, dass sie mit 18 versuchte, sich das Leben zu nehmen, auch das gehöre zu ihrer Geschichte dazu, sagt Cherny. Sie selbst – und nicht ihre Mutter – habe sich schlussendlich dazu entschieden, Pianistin zu werden statt, wie lange gehofft, Schauspielerin oder Journalistin. «Musik ist die einzige Welt, in der ich mich selbst sein kann. Wütend, traurig, lieb, nett, alles, was ich will», sagt sie. «Mit den Worten kann man lügen, mit den Tönen nicht.» Und mit welchem Komponisten fühlt sie sich am meisten verbunden? «Bach», sagt sie schnell und blickt einen mit ihren grünen Augen direkt an. «Bach, ganz klar.» Seine Musik tröste sie. Erhalte sie am Leben. Und wieso nicht Beethoven oder Mozart oder Schubert? Sie lacht, einmal mehr. Und antwortet: «Das ist wie die Frage, warum man sich in diesen Mann verliebt und nicht in einen anderen. Es ist einfach so. Seine Musik ist der Sinn meines Lebens.» «Appassionata» läuft ab 7. März im Kino. Kurz Zuwanderung Missbrauchs-Monitoring für EU-Bürger Justiz Ex-Polizeichef von Guatemala bleibt in Untersuchungshaft Hackerangriffe Zwei der betroffenen Firmen befinden sich in der Schweiz Das Bundesamt für Migration und die Kantone beauftragen eine Arbeitsgruppe mit dem Aufbau eines Missbrauchs-Monitoring für EU-Bürger. Der Schritt steht im Zusammenhang mit dem Massnahmenpaket, das der Bundesrat im Februar 2010 verabschiedet hat. Es enthält Massnahmen gegen ungerechtfertigte und missbräuchliche Sozialleistungsansprüche sowie gegen unberechtigte Aufenthaltsansprüche und gegen Lohnund Sozialdumping. (sda) Das Genfer Zwangsmassnahmengericht hat die Untersuchungshaft für Erwin Sperisen ein weiteres Mal verlängert. Dem früheren Polizeichef von Guatemala wird die Beteiligung an Tötungen und die Mitgliedschaft in einer kriminellen Organisation vorgeworfen. Sperisen war im August 2012 in Genf verhaftet worden. Die Genfer Justiz hat bereits mehrere seiner Anträge auf Haftentlassung abgelehnt. Nun wurde die Untersuchungshaft bis Ende Mai verlängert. (sda) Zwei der 141 Unternehmen und Organisationen, die gemäss einem US-Bericht ins Visier von Hackern der chinesischen Armee geraten sind, befinden sich in der Schweiz. Nun untersucht die hiesige Melde- und Analysestelle Informationssicherung (Melani) die Fälle. Das Unternehmen Mandiant, das die amerikanische Regierung beim Thema Internetsicherheit berät, hatte vergangene Woche über die Hackerangriffe berichtet. (sda) Freysinger hütet sich kurz vor den Wahlen davor, Schadenfreude zu zeigen. Der FDP schlug er einst vor, mit einer gemeinsamen Liste zu den Wahlen anzutreten. Die FDP-Parteileitung lehnte ab. Nachdem die FDP Varone trotz hängiger Strafklage nominiert hatte, sagte sich Freysinger: «Jetzt kandidiere ich erst recht.» Nun scheint es so, dass das bürgerliche Lager wegen der Causa Varone auseinanderbricht. Mit knapp 20 Prozent Wähleranteilen sei die SVP die zweitstärkste Partei im Kanton, habe also das Recht auf einen Sitz in der Regierung, hält Freysinger fest. Doch er kennt das Problem seiner Partei genau: Bei Mehrheitswahlen nützen der SVP Wähleranteile nichts. Sie braucht die Stimmen anderer Parteien. Die bürgerlichen Parteien aber wollen von einer Zusammenarbeit nichts wissen. Im Gegenteil. «In der Westschweiz haben moderate Bürgerliche selbst mit moderaten Rechten ein Problem», sagt der Lausanner Politologe Georg Lutz. Da spielen mitunter alte Ressentiments mit. «In der Romandie war ausser der SVP einst keine andere Partei gegen die EU», stellt der Genfer Politologe Pascal Sciarini fest. FDP und CVP haben ihre Haltung zwar geändert, aber Gräben sind geblieben. Das hat auch mit dem Einfluss von SVP-Übervater Christoph Blocher zu tun. Bürgerliche können mit der Haltung der SVP bei sicherheits- oder asylpoliti- schen Themen und deren ständigen Beackerung wenig anfangen. «CVP und FDP sehen sich fortschrittlicher als die SVP», erklärt Sciarini. Diese bittere Erfahrung machte der als moderat geltende SVP-Vizepräsident Claude-Alain Voiblet im Frühling 2012. Voiblet trat zu den Waadtländer Regierungsratswahlen an, um den bis heute letzten SVP-Regierungssitz in der Romandie zurückzuerkämpfen, der dem im Amt verstorbenen Jean-Claude Mermoud gehörte. Die FDP nahm Voiblet in ihre Mitte, vor allem aber setzte sie ihn im Kampf gegen eine linke Mehrheit auf ihre Wahlliste. Doch der linke Flügel des Freisinns versagte Voiblet die Unterstützung. Er scheiterte und weiss warum: «Die Nationalräte Fathi Derder und Olivier Français haben dafür gesorgt, dass die linke FDP mich nicht unterstützte.» «In der Romandie traut man der SVP insbesondere den Konsens nicht zu», sagt Politologe Sciarini. Ein Grund dafür sieht er in der relativen Jugend der SVP in der Westschweiz. In den meisten Kantonen entstanden deren Parteisektionen erst in den letzten 10 bis 15 Jahren. Ausnahmen sind die Waadt und Freiburg, wo die SVP 1971 aus der Parti des paysans, artisans et indépendants (PAI) herauswuchs. «SVP-Politikern ging es in den Jahren nach der Parteigründung primär darum, auf sich aufmerksam zu machen – mit Oppositionspolitik in den Parlamenten», sagt Sciarini. Zudem fehle es der SVP an profilierten Persönlichkeiten. Freysingers Prophezeiung Einer der profiliertesten Köpfe innerhalb der Westschweizer SVP ist der Neuenburger Nationalrat und ehemalige Polizeiinspektor Yvan Perrin. Am letzten Freitag entschied sich seine Partei definitiv, mit ihm in die Staatsratswahlen zu ziehen. Zuvor hatte die SVP wegen Perrins fragilem Gesundheitszustand mehrere Krisensitzungen abgehalten. Perrin erwartet ein harter, einsamer Wahlkampf. Insbesondere die FDP wird den SVP-Politiker nicht schonen. Vergangenes Wochenende wurde darüber hinaus bekannt, dass die SVP-Nationalräte Yves Nidegger und Céline Amaudruz im Herbst für den Genfer Staatsrat kandidieren. Sie dürften sich voraussichtlich um eine Listenverbindung mit der Bürgerbewegung Mouvement Citoyens Genevois bemühen. Doch vorerst schaut die SVP gebannt in den Kanton Wallis. Oskar Freysinger prophezeit schon heute: «Sollte ich es im Wallis in die Regierung schaffen, strahlt das in die anderen Westschweizer Kantone aus.» Wahlen im Wallis CVP droht Verlust der Parlamentsmehrheit Hubert Mooser Am kommenden Wochenende muss der Kanton Wallis Regierung und Parlament neu bestellen. Es ist der letzte Schweizer Kanton, wo die Christdemokraten im Staatsrat und im Grossrat über eine Mehrheit verfügen. Der frühere FDP-Vizepräsident Léonard Bender ist jedoch überzeugt, dass diese Mehrheit bloss noch von symbolischer Bedeutung ist. Im politischen Alltag mit wechselnden Allianzen bei Sachgeschäften sei sie nicht mehr wirklich matchentscheidend. Einst konnte die CVP-Mehrheit in Regierung und Parlament Geschäfte beschliessen, die an der Urne mit hoher Wahrscheinlichkeit abgesegnet wurden. Heute ist das nicht mehr der Fall: 2009 verweigerten die Stimmbürger CVPStaatsrat Jean-Michel Cina die Gefolgschaft beim Tourismusgesetz. Sein Amtsund Parteikollege Maurice Tornay scheiterte 2012 mit dem neuen Spitalgesetz. Und nun droht der Partei nach 150 Jahren absoluter Herrschaft der Verlust der Mehrheit im Parlament. Christophe Darbellay, der Präsident der CVP Schweiz und Walliser Nationalrat sagt: «Es wird schwer, die 68 Sitze zu verteidigen.» Das Duell Freysinger - Varone Es gibt eine Rekordzahl an Kandidaten für das Kantonsparlament. Für die Regierung werden SVP-Nationalrat Oskar Freysinger die besten Chancen eingeräumt. «Die Aufmerksamkeit der Medien konzentriert sich fast ausschliesslich auf die Auseinandersetzung um den vakanten FDP-Sitz zwischen Freysinger und dem FDP-Kandidaten Christian Varone», sagt SP-Nationalrat Stéphane Rossini. Das werde die Lager der beiden Staatsratskandidaten auch für die Grossratswahlen stark mobilisieren. Die Macht der Walliser Christdemokraten bröckelt allerdings bereits seit 1993, als die Arbeitslosenquote im Unterwallis auf über 10 Prozent kletterte. Das eigentliche Schlüsselereignis spielte sich 1997 ab, als die SP mit Peter Bodenmann den Oberwalliser Christdemokraten einen von vier Sitzen in der Kantonsregierung abluchste. Ein Bündnis zwischen Bodenmann und Pascal Couchepin machte dies möglich: Couchepins Freisinnige verhalfen Bodenmann in den Staatsrat, worauf die SP Couchepin 1998 bei der Wahl in den Bundesrat unterstützte. Die informelle Allianz zerbrach ein Jahr später, als die SP der FDP einen Nationalratssitz abnahm. Nach dem Sitzverlust im Staatsrat 1997 wurden die Karten der C-Parteien im Wallis neu gemischt: Die CVP Mittelwallis schloss sich der CVP Unterwallis an, und die übergeordnete CVP Wallis löste sich in der Folge auf. Seither verliert die CVP langsam, aber stetig an Terrain – ausserdem trat 1999 mit der SVP ein neuer Akteur auf den Plan, der den konservativen und rechtsbürgerlichen Wählern eine Alternative zur CVP, aber auch zur FDP bot, wie Oskar Freysinger sagt. Auch wenn die CVP die Mehrheit im Parlament verlieren sollte, in der Regierung sitzen ihre drei Vertreter fest im Sattel. Die Wiederwahl von Maurice Tornay, Jacques Melly und Jean-Michel Cina gilt als sicher. Im Wallis erwartet man, dass keiner der acht Kandidaten für die fünf Staatsratssitze im ersten Wahlgang das absolute Mehr erreichen wird. JEUDI 28 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE VALAIS VALAIS MAMIN/A Une action contre la pollution Les normes de pollution sont dépassées. L’Etat émet un bon de 20 francs en faveur des transports publics. PAGE 6 MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE 5 jcz - jh ÉLECTIONS Les cinq chefs des groupes francophones livrent leur vision de la politique cantonale ainsi que leur pronostic. La bataille des chefs... de groupes «Nous devrions renouveler les concessions et prendre l’argent» «L’outil de production énergétique doit revenir en mains valaisannes» une place pour l’hôpital de Martigny» André Vernay David Théoduloz Nicolas Voide chef du groupe PLR chef du groupe PDC chef du groupe PDC du Bas Les points forts de leurs actions Les chefs de groupe évoquent les moments clés de la dernière législature: Comme point fort, André Vernay évoque le RSV. «Le PLR a eu un rôle de leader sur ce dossier. Il a fallu l’échec de la LEIS en votation populaire pour que Maurice Tornay se réveille. Depuis il mène les réformes d’une main de maître.» Pour André Vernay aussi, la RPT2 «est une très bonne chose. C’était un dossier difficile, mais tout s’est très bien passé.» La venue des onze chaires de l’EPFL est vue comme une réussite. «Ça va changer beaucoup de choses en Valais.» David Théodulozévoque la loi sur le tourisme. «Les Valaisans ont montré qu’on ne pouvait pas créer des régions et les leur imposer. Malgré l’échec de la loi, elle a permis de faire avancer le dossier. «Il faut maintenant que les régions puissent travailler et leur donner la possibilité d’obtenir les moyens financiers dont elles ont besoin.» David Théoduloz rappelle aussi que durant cette législature, il a fallu assainir les caisses de pension de l’Etat. «Nous avons équilibré les contributions des employés et de l’employeur.» Pour Nicolas Voide, la maîtrise des finances cantonales constitue le point fort de la dernière législature. Le député de Martigny rappelle que les comptes de l’Etat du Valais restent dans les chiffres noirs, «tout en assumant les baisses fiscales, en assurant la qualité des services offerts à la population, le tout en constituant un précieux bas de laine en vue du financement des infrastructures du XXIe siècle». Cette gageure a été réussie grâce à «une vraie collaboration entre le Parlement et le Gouvernement». «La gauche s’est «Il faut garder L’autre point fort évoqué par Nicolas Voide est moins spectaculaire, mais tout aussi important. Il s’agit de ce que les députés appellent la RPT 2, soit la nouvelle répartition des tâches entre le canton et les communes, qui s’est traduite par un désenchevêtrement des tâches et une révision du mode de péréquation pour gagner en efficacité. «Lors des discussions budgétaires, les partis bourgeois ont toujours voulu diminuer les dépenses et les prestations de l’Etat. Nous les avons toujours combattus et avec succès», déclare Germann Eyer. Pour lui, le fait que la gauche et l’UDC soient parvenues à récolter suffisamment de signatures pour l’initiative «Chaque voix compte» est également un succès de législature. Jean-Luc Addor évoque plusieurs dossiers encore chauds: «A deux reprises, dans des dossiers très importants (tourisme et hôpitaux), le peuple a infligé un désaveu cinglant à un Grand Conseil qui, à l’exception de l’UDC et de quelques parlementaires alors isolés, s’est montré coupé des réalités du terrain. A chaque fois, l’UDC a su montrer qu’elle est à l’écoute des préoccupations des gens du terrain.» Sur la RPT 2, le Saviésan a une vision différente: «La nouvelle répartition des tâches entre communes et cantons soulève des questions de la part des communes, qui craignent que contrairement aux promesses faites, elles paient dans cette opération un prix plus lourd que le canton.» Il revient également sur la problématique des caisses de pension: «les problèmes que le Gouvernement et le Parlement ont cru évacuer par la porte reviendront à coup sûr par la fenêtre.» battue contre les baisses budgétaires» Germann Eyer chef du groupe Alliance de gauche «Le Grand Conseil, sauf l’UDC, a été désavoué par le peuple» Jean-Luc Addor chef du groupe UDC ©Info NF Les grands thèmes d’avenir Les pronostics des chefs André Vernay parle du retour des concessions. «Le PLR n’a pas encore pris une position définitive. Nous avons encore le temps, puisqu’un moratoire de trois ans a été adopté. Personnellement, je pense que nous devrions renouveler les concessions et prendre l’argent, selon le principe qu’un tien vaut mieux que deux tu l’auras.» La réforme des institutions est un thème qui tient à cœur du chef du groupe PLR. Il rappelle qu’une grande partie des propositions émises par la commission ont été avancées par son parti. Il n’est cependant pas convaincu par le passage de 5 à 7 conseillers d’Etat. Le dossier de l’énergie est aussi cité par David Théoduloz: «Le PDCVR a un projet clair. Il faut maintenir les droits légaux des communes concédantes, tout en élargissant le cercle à tout le canton. La majorité de la propriété doit être en mains valaisannes, la plus-value reste ainsi en Valais, ce qui sera une bonne chose aussi bien pour l’emploi qu’au niveau de la fiscalité.» Nicolas Voide: «Nous devons enfin pouvoir répondre à la population de Martigny qui se sent délaissée dans la gestion des gitans. Lorsque la cheffe du Département dit que c’est là un problème d’aménagement du territoire, c’est inacceptable.» Le chef du groupe PDC du Bas garde un œil vigilant sur le dossier de l’hôpital de Martigny. Si son groupe est favorable à la construction de l’hôpital de Rennaz, Nicolas Voide souhaite qu’entre Rennaz et Sion, l’hôpital de Martigny «garde une place». Germann Eyer évoque également le dossier de l’énergie. «Nous sommes favorables à la variante B. Nous voulons que la production énergétique reste à 100% en mains publiques valaisannes, soit celles du canton, des communes et des régions.» Jean-Luc Addor: «Il faudra immédiatement stopper tout ce qui pourrait empêcher la réalisation de la gaine technique que l’UDC appelle de ses vœux le long du Rhône; fixer les lignes directrices qui devront régir le retour des concessions; garantir une répartition équitable des ressources disponibles pour financer tout à la fois trois hôpitaux de soins aigus (Haut-Valais, Sion, Riviera-Chablais) et un hôpital cantonal concentrant les disciplines médicales de pointe à Sion dans une structure bilingue.» Nicolas Voide croit que le PDC gardera sa majorité. «Ce n’est pas un but en soi, mais une grande responsabilité que nous acceptons.» Un avis qui est partagé par son collègue du Centre, David Théoduloz. Pour ce qui est du Conseil d’Etat, Nicolas Voide et David Théoduloz parient sur le fait que les trois candidats PDC se retrouvent sur le podium au premier et au second tour. André Vernay: «Je ne suis pas convaincu que le PDC perde sa majorité. Il y aura peu de changement dans le Bas, peutêtre un siège ici ou là changera-t-il de parti. Et puis, aujourd’hui le PDC détient 68 sièges, qu’est-ce qui changera s’il n’en a plus que 64? Il y a peu de votes sur lesquels le PDC est uni. Il y aura quelques changements pour l’élection à certaines fonctions. Cette majorité n’est pas un but essentiel pour moi. Ce qui m’importe c’est que le PLR maintienne son pourcentage. J’estime que nous avons une petite marge de progression mais que nous n’allons pas doubler notre représentation…» Concernant le Conseil d’Etat, André Vernay table sur un statu quo final. Germann Eyer: «Je pense que le PDC va perdre sa majorité. Ça ne va pas changer grand-chose. Le Parlement s’est orienté à droite ces dernières années. Le changement sera limité aux élections auxquelles procède le Grand Conseil, celles des juges et celle du président du Parlement notamment.» Le socialiste haut-valaisan se risque aussi à émettre un pronostic précis pour l’élection au Conseil d’Etat. «Oskar Freysinger fera un bon score au premier tour. Au second tour, les autres partis vont s’allier. Le PLR ne doit pas perdre ses nerfs après le premier tour.» Pour Jean-Luc Addor, «l’érosion du PDC va se poursuivre, probablement dans tout le canton, sauf peut-être dans le district de Sierre où le parti majoritaire aligne une liste forte et ouverte. Il perdra sans doute sa majorité au Grand Conseil. Les Verts atteindront probablement le quorum dans le district de Sion. Mais du fait de ses divisions, la gauche est en danger. Dans le district de Sion, le PLR a des chances de reprendre le siège perdu il y a quatre ans. Pour le Conseil d’Etat, il n’y aura sans doute aucun élu au 1er tour. Mon pronostic: en tête Cina, suivi de Tornay, Freysinger, Melly, Varone, WaeberKalbermatten et Clivaz.» JEAN-YVES GABBUD AVENIR PERSONNEL: CHEF DE GROUPE OU PAS APRÈS LE 3 MARS? Après l’élection du 3 mars, le Grand Conseil se réunira en session constitutive le lundi 25 mars. Entre-temps, les groupes se seront choisis de nouveaux chefs. S’ils sont réélus, les actuels titulaires de ces fonctions seront-ils toujours à la tête de leur troupe? Leurs réponses: Nicolas Voide: «Ce sont les nouveaux élus du groupe qui décideront.» David Théoduloz explique que lors de sa nomination à la tête du groupe PDC du Centre en cours de période, pour remplacer Grégoire Dussex élu à la deuxième viceprésidence du Grand Conseil, il a été décidé qu’il conserverait cette fonction lors de la prochaine législature. André Vernay: «En principe pas. Je laisserais volontiers ma place à un jeune motivé. Je serais là pour le soutenir. C’est ainsi que je conçois mon engagement politique actuellement.» Germann Eyer: «Je vais me représenter. Ce sera au groupe de décider.» L’ADG devra encore régler la situation avec les Verts Jean-Luc Addor: «En principe ce ne sera plus moi. Contrairement à ce que certains pensent, il y a de la relève à l’UDC! J’estime aussi qu’il n’est pas bon que les mêmes personnes occupent toujours les mêmes fonctions.» JYG «L’initiative Minder crée un monstre bureaucratique et criminalise l’activité des entreprises. Non à un texte extrême.» <wm>10CAsNsjY0MDA20zU3MDIxNAcAVBmHxg8AAAA=</wm> <wm>10CFWMqw7DQAwEv8in9ePsXA2rsKigKjepgvP_KHdlBUtGM3sc2Rt-e-6vz_5OBtQpIMaRht60W3KgIUZChAWsjwnchvn480kdmKCWQxASrknRSbaSsGJdD7VqeLu-5w2GP_pjgAAAAA==</wm> Philippe Nantermod député-suppléant www.minder-non.ch Comité valaisan « Non à l’initiative Minder », CP 288, 1951 Sion PUBLICITÉ 4 | Donnerstag, 28. Februar 2013 www.rz-online.ch THEMA DER WOCHE Bezirk Visp: Wer verliert den Sitz? Visp Der Bezirk Visp verfügt aufgrund der Bevölkerungsentwicklung künftig über 12 statt 13 Mandate. Doch wer verliert den Sitz? Die CVP verlor 2009 ein Mandat an die SVP. Auch diesmal könnten die Schwarzen an Terrain verlieren, zumal die CVP nur mit einer Fünferliste antritt. Zudem haben die Schwarzen bei den Gemeinderatswahlen in den Vispertälern an Terrain verloren. Dem steht das starke Abschneiden im Bezirkshauptort gegenüber. Nebst Egon Furrer, Präsident von Stalden, ist dem Visper Gemeindepräsidenten Niklaus Furger ein Spitzenresultat zuzutrauen. Welche Auswirkungen der Zwist über die Umfahrungsstrasse Stalden haben wird, ist ungewiss. Die CSP ist unter Druck. Und in solchen Fällen zeigen sich die Gelben meistens kämpferisch. Das belegt auch die Sechserliste, auf der vier Amtinhaber antreten. Ob das aus- reicht, um die Angriffe der Konkurrenz abzuwehren, bleibt fraglich. SVP und SP: kämpferisch Das Resultat der Gemeinderatswahlen zeigt: Die SVP hat nicht nur in Visp, sondern auch in den Talschaften Potenzial. Zumindest die Verteidigung der 2009 gewonnen zwei Sitze erscheint angesichts der Sechserliste realistisch. Doch die SVP will mehr. Das hängt auch davon ab, ob die FDPWählerschaft an die Rückeroberung des 2009 verlorenen einzigen Sitzes glauben oder definitiv «fremdgehen». Denn der FDP-Plan, mit einer beinahe identischen Dreierliste einen Sitz zu holen, wird nur schwerlich aufgehen. Der überraschende Verlust des SPGemeinderatsitzes in Visp hat die Partei wohl wachgerüttelt. Hat man bei den Grossratswahlen 2009 noch um einen zweiten Sitz gekämpft, gehts jetzt um die Besitzstandswahrung. Mit Grossrätin Helena Mooser Theler als Lokomotive auf einer ausgeglichenen Sechserliste wird die SP ihr Mandat verteidigen. ger DIE AUSGANGSLAGE IM BEZIRK VISP Die Sitzverteilung 2009 (bisher 13, künftig 12 Mandate) CVP CSP SVP SP FDP 43 508 Parteistimmen (5 Sitze, -1 Mandat) 41 829 Parteistimmen (5 Sitze, unverändert) 15 767 Parteistimmen (2 Sitze, +2 Sitze) 12 894 Parteistimmen (1 Sitz, unverändert) 8786 Parteistimmen (o Sitze, -1 Mandat) Vor vier Jahren boten die SP und die Grünen im Bezirk Westlich Raron dem Stimmvolk noch eine Auswahl. Doch der Erfolg blieb aus. Die Konsequenz: Die beiden C-Parteien schicken lediglich ihre vier Mandatsträger ins Rennen. Das wohl beste Resultat ist Beat Rieder, Fraktionschef der CVPO, zuzutrauen. Die Sitzverteilung 2009: (4 Grossratsmandate) CVP: 7460 Parteistimmen 2 Sitze CSP: 6113 Parteistimmen 2 Sitze SP / Grüne / JUSOO: 1413 Parteistimmen 0 Sitze Kandidaten 2013: CVP: Rieder Beat, Advokat / Notar, Wiler; Schmid Manfred, Baumeister, Ausserberg. CSP: Schnyder Philipp, Grossrat, Steg-Hohtenn; Schwestermann Alex, Grossrat, Raron. SP / JUSO / Gewerkschafter: Mooser Theler Helena, Grossrätin, Visp; Russi-Gischig Monique, Kindergärtnerin, Baltschieder; Truffer Madelein, Pflegefachfrau, Randa; Aufdereggen Bernhard, alt Gemeinderat Baltschieder; Imboden Kilian, alt Gemeindepräsident Täsch; Kalbermatter Marc, Grossratssuppleant, Visp. Die Kandidaten 2013 CVP: Furrer Egon, Gemeindepräsident Stalden; Zurbriggen Stefan, Grossrat, Saas-Fee; Biner-Hauser Romy, Gemeindevizepräsidentin Zermatt; Furger Niklaus, Gemeindepräsident Visp; Fux Stefan, Gemeinderat St. Niklaus. SVP: Zurbriggen Hans, Grossrat, Saas-Grund; Arnold Fredy, Grossrat, Täsch; Biffiger Paul, Gemeindevizepräsident St. Niklaus; Mazotti Anton, pensionierter Posthalter, Visp; Kreuzer Michael, Grossratssuppleant, Visp; Gsponer Raymund, Versicherungsberater, Baltschieder. CSP: Andenmatten Stefan, Grossrat, Visp; Brigger Liliane, Grossrätin, Grächen; Furrer Urban, Grossrat, Staldenried; Schnydrig Georges, FDP: Bumann Ambros, Gemeinderat Saas-Fee; Föhn Christoph, Gemeinderat Visp; Kündig Stoessel Iris, Gemeinderätin Zermatt. BEZIRK GOMS BEZIRK WESTLICH RARON STATUS QUO Grossrat, Lalden; Lauber Anton, Suppleant, Zermatt; Gruber Rolet, Gemeinderat Visp. Leuk: CVP in Poleposition Im Bezirk Leuk scheint eine Sitzverschiebung unwahrscheinlich. Die CVP tritt nach dem Sitzgewinn 2009 mit bewährten Kräften aus der Position der Stärke an. Die CSP wird das verlorene Mandat kaum zurückerobern können, zumal mit Gilbert Loretan ein populärer Politiker nicht mehr antritt. Die SP / Unabhängigen dürften mit der stark besetzten Zweierliste den Angriff der SVP / Freie Wähler, welche erneut mit einer Viererliste antritt, wohl nochmals abwehren. DIE AUSGANGSLAGE IM BEZIRK LEUK ZWEI C-SITZE Im Goms sind die Grossratswahlen reine Formsache. Nachdem die SVP vor vier Jahren scheiterte, treten in diesem Jahr wiederum nur die C-Parteien an. CVP und CSP halten je einen Sitz und haben je einen Kandidaten nominiert. Für die CSP wird der bisherige Suppleant Frank Weger in den Grossrat nachrutschen. Für die CVP wird der Erner Francesco Walter die Gommer Interessen im Kantonsparlament vertreten. Die Sitzverteilung 2009 CVP: 14271 Parteistimmen 3 Sitze (+1 Mandat) CSP: 11236 Parteistimmen 2 Sitze (-1 Mandat) SP: 4988 Parteistimmen 1 Sitz (unverändert) SVP: 4103 Parteistimmen 0 Sitze CSP: Bregy Alain, Elektro-Ingenieur, Susten; Constantin Olivier, Unternehmer, Salgesch; Gruber German, Gemeindevizepräsident GampelBratsch; Russi Dominique, Gemeinderat Susten. SP / Unabhängige: Schnyder Reinhold, Grossrat, Leuk; Jäger Christian, Gemeindepräsident Turtmann. Die Sitzverteilung 2009: (2 Grossratsmandate) CVP: 1456 Parteistimmen 1 Sitz CSP: 1395 Parteistimmen 1 Sitz SVP: 542 Parteistimmen 0 Sitze Die Kandidaten 2013 CVP: Steiner Alwin, Grossrat, Gampel-Bratsch; Kuonen Urs, Grossrat, Salgesch; Lötscher Martin, Gemeindevizepräsident Leuk. SVP / Freie Wähler: Johner Manfred, Bauunternehmer; Moreillon Florian, Betriebsökonom; Meichtry Jürg, Informatiker; Cavigilli Luzius, Exportkaufmann. Kandidaten 2013: CVP: Walter Francesco, Präsident Verein Musikdorf Ernen. CSP: Wenger Frank, Grossratssuppleant, Fieschertal. Donnerstag, 28. Februar 2013 www.rz-online.ch | 5 THEMA DER WOCHE Bezirk Brig: C-Parteien unter Druck Brig Nach dem starken Abschneiden der SVP bei den Gemeinderatswahlen in Brig-Glis und Naters geraten die C-Parteien jetzt unter Druck. Auch die SP hofft auf einen Sitzgewinn. Die SVP / Freie Wähler hat im Bezirk Brig unbestritten Rückenwind. In der Simplonstadt ist man seit den Gemeinderatswahlen stärkste Kraft, in Naters stieg der Wähleranteil beinahe auf das Niveau der CVP. Nach dem Verzicht der FDP stellt sich zudem die Frage, welche Partei die «blauen» Stimmen erben kann. CVP: Erneuerung angesagt Die CVP, nach wie vor stärkste Kraft im Bezirk Brig, ist im Umbruch. Das zeigt auch ein Blick auf die Grossratsliste. Die drei Bestgewählten von 2009, Felix Ruppen, Claude-Alain Schmidhalter und Jean-Marie Schmid treten nicht mehr an. So werden die Schwarzen vom Natischer Philipp Matthias Bregy angeführt, der sich als Schaffer im Kantonsparlament einen Namen gemacht hat. Mit den bisherigen Suppleanten Aron Pfammatter und Bernhard Erpen stehen weitere erfahrene Abgeordnete zur Verfügung. Insgesamt gilt die Liste als breit abgestützt. Dies sollte ausreichen, um die vier Mandate zu sichern. Den beiden Natischern Spitzenkandidaten wird ein Topergebnis zugetraut. Offen ist, ob und welche Kandidaten der kränkelnden CVP Ortspartei Brig-Glis den Sprung ins Kantonsparlament schaffen. SVP: zweitstärkste Kraft Die SVP hat vor vier Jahren zwei Sitze gewonnen und gemessen an den Parteistimmen die CSP klar überholt. Hält der Trend der Gemeinderatswahlen an, ist der SVP ein weiterer Sitzgewinn zuzutrauen. Allerdings fehlt auf der Liste Louis DIE AUSGANGSLAGE IM BEZIRK BRIG Die Sitzverteilung 2009 (12 Grossratsmandate) CVP: SVP: CSP: SP: FDP: 35 588 Parteistimmen (4 Sitze, -1 Mandat) 26 857 Parteistimmen (3 Sitze, +2 Mandate) 22 528 Parteistimmen (3 Sitze, unverändert) 17 844 Parteistimmen (2 Sitze, unverändert) 6872 Parteistimmen (0 Sitze, -1 Mandat) Die Kandidaten 2013 CVP: Bregy Philipp Matthias, Grossrat, Naters; Erpen Bernhard, Suppleant, Ried-Brig; Pfammatter Aron, Suppleant, Naters; Eggel Dominic, Landwirt, Ried-Brig; Ruppen René, Wirtschaftsberater, Brig-Glis; Walker Matthias, Präsident JCVPO, Naters; Zenklusen Andreas, Leiter Verkaufsmanagement PostAuto, Brig-Glis. SVP/ Freie Wähler: Ruppen Franz, Grossrat, Naters; Frabetti Bernhard, Grossrat, Naters; Berchtold Thomas, Geschäftsführer, Naters; Gasser Christian, Elektromeister, Brig-Glis; Graber Michael, Advokat / Notar, Brig-Glis; Hildbrand Patrick, Stadtrat Brig-Glis; Hutter Paul, Elektromonteur, Mund; Ludi Christian, SBBAngestellter, Ried-Brig. CSP: Clausen Diego, Grossrat, Naters; Wellig Diego, Grossrat, Naters; Amoos Patrick, Vizestadtpräsident Brig-Glis; Michlig Franz, ehem. Personalchef Kanton Wallis, Ritz Norbert, Präsident CSP Bezirk Brig. SP / JUSO / Grüne / Gewerkschaften / Unabhängige: Eyer German, Grossrat, Naters; Schmidhalter-Näfen Doris, Grossrätin, Ried-Brig; Kronig Laura, Suppleantin, Brig-Glis; Andereggen Juliane, Umweltingenieurin, RiedBrig; Werlen Renata, Gewerkschaftssekretärin, Naters; Eyer Leander, Informatiker, Naters; Imhof-Minnig Bernhard, Gemeinderat Naters; Jordan Werner, Leiter Handicap SBB, Brig-Glis; Manz Ralph, Projektmitarbeiter KORA, Brig-Glis. Ursprung. Ungewiss ist auch, welche Auswirkungen der Gesundheitszustand von Spitzenkandidat Franz Ruppen auf dessen Wahlergebnis haben wird. Insgesamt ist die Liste stärker und vor allem ausgeglichener einzustufen als vor vier Jahren. Hinter den beiden Amtierenden Ruppen und Frabetti dürfte sich ein spannendes Kopf-an-Kopf-Rennen abzeichnen. Grösste Chancen werden Patrick Hildbrand, der im Herbst in den Briger Stadtrat gewählt wurde, und dem SVPO-Sekretär Michael Graber eingeräumt. CSP: Auf Verteidigungslinie Die CSP ist auf Verteidigungskurs. Die Ergebnisse der Gemeinderatswahlen waren stabil bis robust. Dennoch wird die Liste der Gelben etwas schwächer beurteilt als 2009. Nebst den Amtinhabern aus Naters, Diego Clausen und Diego Wellig, sind dem Briger Vizepräsident Patrick Amoos und dem pensionierten Personalchef des Kantons, Franz Michlig, Wahlchancen einzuräumen. Unklar ist ebenfalls, wie die Natischer Wähler die Mitbewerber aus den anderen Gemeinden behandeln. Denn wer die Resultate von 2009 analysiert, stellt fest, dass vor allem bei der CSP auch Streichkonzerte stattgefunden haben müssen. Dadurch wurden Wunden geschlagen, welche südlich des Rottens noch nicht alle vergessen hatten und die letztlich der ganzen Partei schaden könnten. SP: Mit vereinten Kräften Die SP hat in Naters verloren, blieb in Brig-Glis stabil und hat in Ried-Brig einen Sitz gewonnen. Trotz dieser durchzogenen Bilanz der Gemeinderatswahlen 2012 geht man selbstbewusst in die Grossratswahlen. Die Linksgrüne Allianz hat alles aufgeboten, was SP und Umweltkreise im Bezirk zur Verfügung haben. Angeführt von Fraktionschef German Eyer und SPO-Präsidentin Doris Schmidhalter treten nicht weniger als neun Männer und Frauen an. Ihr etwas gar ehrgeiziges Ziel ist klar: ein dritter Sitz für die SP. ger BEZIRK ÖSTLICH RARON NEUE KRÄFTE Vor vier Jahren scheiterten SP und Grüne kläglich gegen die bekannten Amtsinhaber der beiden C-Parteien. Doch nun treten CSP-Fraktionschefin Graziella Walker und alt Grossratspräsident Marcel Mangisch (CVP) nicht mehr an. Die Gemeindepräsidentin von Mörel, Irmina Imesch-Studer (CSP), und Suppleant Guido Walker (CVP) sollen die beiden C-Grossratsmandate sichern. Anders sieht das die SVP, welche mit dem Unternehmer Norbert Rittiner zumindest eine bürgerliche Alternative anbieten will. Auch wenn das SVP-Wählerpotenzial höher einzuschätzen ist als jenes der Linken vor vier Jahren, wird sich Norbert Rittiner wohl mit einem Achtungserfolg zufrieden geben müssen. Die Sitzverteilung 2009: (2 Grossratsmandate) CVP: 1237 Parteistimmen 1 Sitz CSP: 940 Parteistimmen 1 Sitz SP / Grüne: 207 0 Sitze Kandidaten 2013: CVP: Walker Guido, Suppleant, Bitsch. CSP: Imesch-Studer Irmina, Gemeindepräsidentin Mörel. SVP: Rittiner Norbert, Unternehmer. LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE nv GRAND CONSEIL 5 GRAND CONSEIL Le PDC perd 7 sièges. La gauche désunie en perd un. L’UDC passe de 12 à 21 sièges. Le PDC a perdu sa majorité absolue JEAN-YVES GABBUD C’est historique! La famille démocrate-chrétienne a perdu la majorité absolue au Grand Conseil, majorité qu’elle détenait depuis la seconde moitié du XIXe siècle, en égarant 7 sièges, dont 5 dans le Valais francophone. Il ne conserve plus que 61 fauteuils sur 130. Le grand gagnant du jour au Parlement est l’UDC qui progresse de 9 sièges, passant de 12 à 21. La stratégie gagnante de l’UDC Les démocrates du centre ont clairement bénéficié de l’effet Freysinger pour l’élection au Grand Conseil. Mais la figure de proue du président du parti ne suffit pas à elle seule à expliquer la très nette progression de l’UDC au Parlement. En présentant 90 candidats pour le seul Valais francophone, l’UDC a réussi à mobiliser l’électorat. Très clairement, avec autant de personnes qui s’engagent sous ses couleurs, le vote en faveur du parti agrarien s’est «normalisé». Questions au PDC A contrario, le PDC a été pénalisé par l’absence de réels enjeux pour lui au Conseil d’Etat. Sur le plan tactique, les organes dirigeants de la démocratie-chrétienne doivent se poser quelques questions. L’ex-parti majoritaire se retrouve aussi bien perdant dans le district de Sierre où il a présenté une liste largement ouverte que dans celui de Martigny où il a tenté de jouer la sécurité en présentant une liste fermée constituée de candidats sortants reconnus. Statu quo pour le PLR De son côté, le PLR n’a connu que très peu de changements. Avec 28 élus, les libéraux-radicaux continueront à former le plus grand groupe du Parlement (puisque la famille C se répartit elle en quatre groupes). Le PLR gagne un siège sur Sion, bénéficiant certainement de l’effet positif des dernières communales dans la capitale, et en perd un en Entremont, sous les coups de boutoir simultanés d’Entremont Autrement et de l’UDC. La gauche divisée La gauche perd des plumes. La stratégie des Verts consistant à présenter des listes séparées de l’Alliance de gauche (ADG) dans les districts de Sion, de Conthey et de Monthey ne s’est pas avérée payante. Au contraire. A Sion, l’ancienne ADG détenait 5 sièges dans le Parlement sortant. Désormais, il y aura 2 ADG et 2 Verts pour représenter ce district. Ces deux écologistes seront les seuls élus sous l’étiquette «Vert». Ils devraient sié- 61 PDC CVP CSP PLR 28 PARTI SOCIALISTE VERTS et PCS 20 21 ©infoNF ger en dehors du groupe de l’ADG du Grand Conseil. Hier soir, sur les ondes de Rhône FM lors des «Pieds dans le plat», l’émission commune de la radio valaisanne et du «Nouvelliste», le président du Parti socialiste Gaël Bourgeois a déclaré «s’opposer avec force et vigueur» à la venue de ces deux élus verts dans l’ADG. Le président des Verts Jean-Pascal Fournier lui a PIEDS DANS LE PLAT Les candidats livrent leur analyse. rétorqué qu’il n’aurait pas besoin de se battre parce que les deux Verts ne demanderaient pas leur intégration à l’ADG. Esseulés, ils n’auront pas la possibilité de siéger dans les commissions du Grand Conseil. Au final, le groupe de l’ADG passera ainsi de 22 élus à 18, dont un représentant d’un nouveau venu au Grand Conseil, Entremont Autrement. On no- tera que le Parti chrétien-social, qui est resté fidèle à son alliance avec le Parti socialiste, maintient ses trois sièges. Un Parlement plus à droite Avec l’UDC représentée désormais par 21 députés, le nouveau Grand Conseil valaisan se retrouve plus marqué à droite. Ceci est d’autant plus vrai que les deux sièges perdus dans le Haut- Valais par la famille C appartenaient à la composante chrétienne-sociale, ceux que l’on appelle communément les jaunes, et qui s’est retrouvée à plusieurs reprises à voter avec la gauche durant la dernière législature. Le PDC du Haut, les noirs, par contre, qui ont durci leur discours ces derniers mois, sortent indemnes de cette joute électorale. Peu de changements concrets La perte de la majorité absolue du PDC, si elle est symbolique, ne va pas entraîner de grands changements concrets dans le fonctionnement du Parlement. Ces dernières années, les votes qui ont vu le PDC faire passer un objet seul contre l’avis de tous les autres partis ont été assez rares. La ligne de conduite du Grand Conseil ne devrait donc pas connaître de virage appuyé ces prochains mois. Par contre, le tournus pour la présidence du Grand Conseil devraitêtreremisenquestion,ildevrait désormais inclure l’UDC; la répartitiondespostesàresponsabilité dans les commissions devrait également être revue; l’élection des juges par les députés pourrait aussi subir quelques changements. Le bureau provisoire du Grand Conseil se réunira le 5 mars déjà. La session constitutive aura lieu le 25 mars prochain. PIEDS DANS LE PLAT Le premier bilan des présidents de parti. Oskar Freysinger sur un nuage Un second tour à suspense «C’est un raz de marée. C’est totalement inespéré», commente incrédule Oskar Freysinger, candidat UDC au Conseil d’Etat dans l’émission «Les pieds dans le plat», émission commune au «Nouvelliste» et à Rhône FM. Le Saviésan a été complètement surpris par son score. «C’est un énorme signe de confiance des citoyens valaisans. Mais il faut dire que les miracles n’arrivent pas comme ça, j’ai vraiment fait un travail de fond depuis deux ans», relève-t-il. Le politicien a notamment arpenté les villages et les villes du Haut-Valais à la recherche de voix. Et hier au décompte final, il a constaté que l’effort avait payé. Le candidat se dit déjà prêt à relever le défi du Conseil d’Etat, «à moins d’une surprise au deuxième tour, je ne sais pas». Reste encore à régler la question du double mandat au Conseil d’Etat et au Conseil national. En cas d’élection, Oskar Freysinger et l’UDC devront prendre une décision. Pour Christian Varone, candidat PLR, le score de son concurPUBLICITÉ Restaurant de la Piscine à Sion vous propose 2 menus du jour rapidement servis Offre spéciale étudiants, groupes et sociétés P Famille Tassoni Tél. 027 322 92 38 Dans l’émission «Les pieds dans le plat», Christian Varone, candidat PLR, Christophe Clivaz, candidat des Verts et Oskar Freysinger, candidat UDC, commentent les résultats en direct. SABINE PAPILLOUD rent saviésan est impressionnant. «Il a accumulé un nombre de voix important dans chaque région du canton», explique-t-il. Il attend toutefois une analyse plus fine des résultats. Pour sa part, il estime avoir réussi à faire un bon score et pense que les affaires du caillou turc ou du candélabre n’ont pas eu un impact décisif. «Nous avons fait le plein de voix au sein du PLR et nous n’avons pas de regrets.» Et Christian Varone ne compte pas baisser les bras pour autant: «On va lutter jusqu’au bout. Nous prendrons des décisions ce soir lors de l’assemblée générale du PLR», note-t-il. De son côté, Christophe Clivaz se rend compte que ses arguments n’ont pas parlé au cœur des Valaisans. La votation sur la LAT lui a certainement coûté des voix. Qu’importe, le candidat l’a dit, de grands défis s’annoncent pour le Valais et les Verts ne comptent pas jeter l’éponge. Les sortants Les trois candidats PDC, JeanMichel Cina, Jacques Melly et Maurice Tornay, ont fait part de leur satisfaction quant à leurs résultats. Ils ont su mobiliser et estiment que leur campagne a porté ses fruits. La socialiste Esther Waeber-Kalbermatten est, elle aussi, satisfaite de son score qui est plus ou moins similaire à celui de 2009. Comme ses collègues du gouvernement, elle se réjouit du deuxième tour pour parler de son bilan et des projets d’avenir pour le canton. LF Incroyable. Impressionnant. Phénoménal. S’il y a bien un sujet sur lequel les présidents sont tous d’accord en cette soirée du 3 mars lors de l’émission «Les pieds dans le plat», c’est bien en ce qui concerne le plébiscite du candidat UDC Oskar Freysinger par l’électorat valaisan. Au micro de Fabrice Germanier, rédacteur en chef de Rhône FM, et de Jean-Yves Gabbud, rédacteur en chef adjoint du «Nouvelliste», les chefs des partis politiques du canton semblaient encore sonnés. «De manière générale, Christian Varone réalise un bon résultat. Même si l’écart entre les deux candidats du district de Sion au Conseil d’Etat est impressionnant», commente Georges Tavernier. Un président du PLR Valais qui, lorsque les journalistes évoquent la question du second tour, répond aussitôt: «Nous devons d’abord analyser sereinement les résultats du jour pour déterminer la meilleure stratégie à adopter.» Une décision pourrait être prise lors de l’assemblée du parti lundi soir. 20 000 voix d’avance Les présidents attribuent le succès du candidat UDC au taux de participation qui s’est avéré massif. «Oui bien sûr mais c’est aussi la personnalité d’Oskar Freysinger qui a joué un rôle prépondérant», affirme Jérôme Desmeules, secrétaire général de l’UDC du Valais romand. Quant Une ambiance électrique sur le plateau de la radio Rhône FM pour le débat entre les présidents des différents partis politiques valaisans. HOFMANN à la question de savoir si l’homme au catogan a bénéficié des voix des autres partis, Gaël Bourgeois, président du Parti socialiste du Valais romand (PSVR) n’hésite pas un instant: «Il faut arrêter avec ce mythe comme quoi un parti maîtrise son électorat de manière absolue.» La commune «socialiste» d’Icogne reflète bien ce phénomène. Oskar Freysinger y est sorti en tête. Une surprise que confirme Michel Rothen, président du PDC du Valais romand (PDCVr): «Le candidat UDC a été soutenu par la famille C. Sur un plan personnel, j’en suis étonné. Surtout avec les dérapages verbaux de ces derniers jours. Mais ce soir il nous faut tout de même saluer ce résultat.» En dépit d’un tel raz de marée, les présidents du PSVR et du PDCVr s’estiment satisfaits des résultats de leurs candidats. «Esther Waeber-Kalbermatten a réalisé un très bon score, identique à celui de 2009. Surtout que ce n’était pas facile d’exister face aux deux candidats du district de Sion. Les gens lui ont fait confiance», souligne Gaël Bourgeois. Pour Michel Rothen, l’objectif qui était de reconduire les trois sièges au Conseil d’Etat est atteint. Il n’y a que du côté des Verts que le bilan est décevant: «Oui c’est une légère déception que Christophe Clivaz soit en retrait par rapport au score de Marylène Volpi-Fournier en 2009», affirme Jean-Pascal Fournier, président du parti écologiste valaisan. FDR LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE GRAND CONSEIL 7 ym DISTRICT DE MONTHEY L’UDC double ses représentants FABRICE ZWAHLEN Cinq mois après avoir couché sur ses positions à l’occasion des élections communales, l’UDC a réalisé une percée significative dans le district de Monthey, lors de l’élection au Grand Conseil. Les démocrates du centre ont doublé le nombre de leurs élus. Charles Clerc et Roger Ecœur seront désormais accompa- gnés à Sion par Guillaume Vanay (ex-suppléant) et Pierre Contat. L’UDC pèse désormais 21,62% contre 13,85% il y a quatre ans. Au sein du PLR, c’est un peu la soupe à la grimace. Locomotive de la liste, Philippe Nantermod sort en tête (4528 voix) comme cela avait été le cas lors des élections au Conseil national à l’automne 2011 (7631 suffrages cumulés). Certaines mauvaises langues diront qu’il aura privilégié son travail au sein du comité de campagne de Christian Varone pour permettre à ce dernier d’accéder au Conseil d’Etat plutôt que de se focaliser sur sa propre élection. Avec cinq élus, les libéraux-radicaux couchent sur leur position mais perdent 3,07% des voix. Durant la campagne, le PLR s’est montré moins présent lors des précédents rendez-vous électoraux où il avait su ratisser large. Autre statu quo du côté du PDC avec ses cinq élus et une érosion de 5,58% de l’électorat. Tous les députés sortants ont été réélus, y compris Patricia Casays en ballottage défavorable durant une longue partie de la journée. Comme en 2009, le meilleur score revient à l’ex-présidente de Troistorrents Marianne Maret. A gauche, la division du PS et des Verts a conduit à une défaite programmée. Unique représentant sur la liste écologiste, Daniel Morisod n’a pas atteint le quorum (8%). Avec 6,1%, le Collombeyroud a réalisé un score honorable qui devrait pousser les Verts à continuer de faire cavalier seul lors des prochaines élections. Le bilan est beaucoup moins sexy pour le PS qui égare un siège. Députés sortants, Marie-Madeleine Bonvin et Benoît Blanchet passent à la trappe au profit du populaire Bernard Oberholzer. Par rapport à 2009, les forces de gauche progressent tout de même de 17,76 à 19,56%. PLR Députés Nantermod Philippe 4528 Ecœur Marie-Claude 4036 Fracheboud Christian 3731 Tauss-Cornut Sonia 3670 Mottet Xavier 3633 Non élu Pignat Bernard 3532 Députés-suppléants Girard Fabien 3936 Ianniello Sabrina 3732 Wermeille Olivier 3715 Vuille Côme 3663 Delacoste Lou Janvier 3650 Non élu Zürcher Cédric 3634 PDC Députés Maret Marianne 3863 Buttet Jérôme 3833 Dubosson Pascal 3607 Casays Patricia 3501 Bressoud François 3499 Non élus Dayer-Zufferey Catherine3436 PS Députés Turin Olivier 1996 Oberholzer Bernard 1948 Non élus Bonvin Marie-Madeleine 1830 Blanchet Benoît 1780 Députés-suppléants Ecœur Christine 1842 Franz Anne-Laurence 1806 Non élus Sonnati Guillaume 1761 Grange Werner 1649 LES VERTS Député Non élu Morisod Daniel 1269 Députés-suppléants Non élus Morisod David 1071 Caillet-Bois Fabrice 1047 UDC Députés Clerc Charles 2780 Ecœur Roger 2745 Contat Pierre 2673 Vanay Guillaume 2655 Non élus Gonnet Joseph 2550 Albisser Philippe 2535 Kamerzin Raymond 2498 Députés-suppléants Cipolla Alexandre 2779 Vieux Edgar 2693 Udressy David 2673 Carruzzo Jean-Marc 2580 Non élus Rithner Soraya 2575 Zurcher Quentin 2568 Gozel Chantal 2505 Gavillet René Claivaz Philippe Députés-suppléants Défago Sylvain Ogay-Cretton Sandra Woeffray Johann Veya Stéphane Ecœur Frédéric Non élus Brochellaz Xu Jenny Mottier Yves 3416 3405 3706 3595 3496 3474 3463 3396 3382 Nantermod Philippe (PLR) Ecoeur Marie-Claude (PLR) Fracheboud Christian (PLR) Tauss-Cornut Sonia (PLR) Mottet Xavier (PLR) Maret Marianne (PDC) Buttet Jérôme (PDC) Dubosson Pascal (PDC) Casays Patricia (PDC) Bressoud François (PDC) Turin Olivier (PS) Oberholzer Bernard (PS) Clerc Charles (UDC) Ecoeur Roger (UDC) Contat Pierre (UDC) Vanay Guillaume (UDC) PLR Députés Vernay André Centelleghe Moreno Non élu Dubois Jérôme DISTRICT DE SAINT-MAURICE L’équilibre politique demeure inchangé La députation du district de Saint-Maurice pour la période législative 20132017 demeurera inchangée (2 PDC, 2 PLR, 1 AdG). L’UDC n’est pas parvenue à décrocher l’un des cinq sièges de députés réservés au district de Saint-Maurice. Son chef de file JeanPhilippe Gay-Fraret a tout de même atteint la barre Vernay André (PLR) des 11,4%. Pour les démocrates du centre, le fort soutien obtenu par Oskar Freysinger pour l’élection au Conseil d’Etat dans la région ne se sera donc pas traduit victorieusement au Législatif. Le PDC visait à récupérer le troisième siège perdu en 2009, via une liste ouverte. Il a échoué. Tous les deux Centelleghe Moreno (PLR) sortants, Pascal Nigro (le mieux élu du district) et Jean-Didier Roch repartent pour quatre ans. Dans le camp PLR, André Verney et Moreno Centelleghe conservent leur mandat. Du côté de l’Alliance de gauche, l’on a atteint l’objectif désiré, soit conserver un fauteuil. Elue en lieu et place de Claude-Alain Heiniger Madeline (PCS) Richard qui ne se représentait pas, Madeline Heiniger a ainsi réussi «un coup de trois» peut-être unique: réussir à faire fusionner son village (Mex), être élue comme vice-présidente de la nouvelle commune de Saint-Maurice et être élue au Grand Conseil. Un hémicycle qu’elle avait appris à connaître ces derniers Nigro Pascal (PDC) mois comme députée-suppléante. «La fusion m’a fait connaître et j’ai clairement reçu un fort soutien de ma nouvelle commune (ndlr: tant aux communales qu’aux cantonales). Pour la gauche, il est intéressant de pouvoir compter au Grand Conseil sur quelqu’un qui a de l’expérience au niveau d’un Exécutif.» FZ Roch Jean-Didier (PDC) Députés-suppléants Rosaire Cédric Ballay Jasmine Non élu Rosset Pierre-Alain 1678 1490 1551 1495 1487 AdG/PS-PCS Députée Heiniger Madeline (PCS) 1107 Non élue Fournier Sylvia (PS) 956 Députés-suppléants Coutaz Alexandre (PS) Non élu Moinat Christian (PS) 867 PDC Députés Nigro Pascal Roch Jean-Didier 2137 2112 926 1946 Députés-suppléants Favre-Torelloz Muriel 2095 Ruppen Yannick 2012 Non élu Revaz Michaël 1986 UDC Députés Non élus Gay-Fraret Jean-Philippe 614 Pittet Flavia 586 Député-suppléant Non élu Vouillamoz Blaise 602 LE NOUVELLISTE LUNDI 4 MARS 2013 8 GRAND CONSEIL gb - xd DISTRICT DE MARTIGNY L’UDC gagne au détriment du PDC OLIVIER RAUSIS Dans le district de Martigny, l’un des enjeux du scrutin était de savoir qui, des quatre partis en lice, allait décrocher le siège supplémentaire accordé au district (16 sièges de députés contre 15 actuellement). Ce siège était ouvertement convoité par trois partis, le PLR (6 sièges), l’UDC (1 siège) et l’AdG (3 sièges), qui ont tous présenté des listes ouvertes. Seul le PDC a présenté une liste fermée de 5 candidats. Une tactique qui n’a guère payé puisque le PDC est le seul parti à perdre un siège dans le district. Comme cinq députés sortants étaient en lice et que le PDC n’a décroché que quatre sièges, l’élue sortante Carole Darbellay Ghalmi reste sur le carreau. JeanDaniel Bruchez arrive en tête de la liste, devant Nicolas Voide, Pascal Luisier et Laurent Léger. Deux sièges supplémentaires Le grand vainqueur du scrutin est donc l’UDC qui décroche deux sièges supplémentaires, dont le fameux 16e siège, et compte désormais trois élus. Le député-suppléant sortant François Pellouchoud réalise le meilleur score, alors que les deux autres sièges reviennent à Jean-François Carron et Ludovic Cipolla. Les deux autres partis en lice, le PLR et l’AdG (Alliance de gauche), couchent sur leurs positions. Le PLR conserve ainsi ses six sièges. Mais si quatre députés sortants sont ré- élus, le meilleur score étant réalisé par Xavier Moret, la députée sortante Emmanuelle Maye-Favre n’est pas réélue et doit rentrer dans le rang. Les autres élus PLR sont Yves Fournier, Willy Giroud, Narcisse Crettenand, Marcel Delasoie et Patrice Villettaz. PARTI LIBÉRAL-RADICAL Députés Moret Xavier 6556 Fournier Yves 6209 Giroud Willy 6168 Crettenand Narcisse 6167 Delasoie Marcel 6014 Villettaz Patrice 5755 Non élus Maye-Favre Emmanuelle5717 Rouiller Flavien 5657 Non élus Thétaz Olivier Holzer Fabrice Du côté de l’AdG, qui conserve ses trois sièges, les deux députées sortantes sont réélues. La future présidente du Grand Conseil Marcelle Monnet-Terrettaz réalise le meilleur résultat de la liste, devant Gaël Bourgeois et Michelle Grandjean Böhm. Du côté de la participation, elle a connu une belle progression, passant de 54,1% en 2009 à 67,7% en 2013. Députés-suppléants Monod Julien 6115 Couchepin Raggenbass Florence 6029 Carrupt Nicole 5947 Arlettaz-Monnet Géraldine, 5904 Felix Gilles 5810 PDC Députés Bruchez-Bender Jean-Daniel 4732 Voide Nicolas 4623 Luisier Pascal 4546 Léger Laurent 4404 Non élue Darbellay Ghalmi Carole 4185 ALLIANCE DE GAUCHE Députés Monnet Terrettaz Marcelle3509 Bourgeois Gaël 3353 Grandjean Böhm Michelle 3019 Députés-suppléants Darbellay Fanny Carron Florentin Gualino Pierre Future présidente réélue Députés-suppléants Taramarcaz Célestin Bender Marie-Paule Lanthemann Barbara Non élus Spina Fabien Nouchi Frédéric 2916 2676 2902 2809 2766 2752 2684 4624 4612 4533 Beytrison-Vouilloz Anne-Marie 4340 Non élu Avanthay Patrick 4305 UDC Députés Pellouchoud François Carron Jean-François Cipolla Ludovic Non élus Denis Vassili Moret Alexandre Carron Dorian Cavin Laurent Buzuku Ariana Députés-suppléants Malbois André-Marcel Desmeules Jérôme Lips Aida Non élu Luisier Pierrick 2951 2685 2680 2679 2589 2530 2523 2408 2762 2735 2727 2607 Moret Xavier (PLR) Fournier Yves (PLR) Giroud Willy (PLR) Crettenand Narcisse (PLR) Delasoie Marcel (PLR) Villettaz Patrice (PLR) Monnet Terrettaz Marcelle (PCS) Bourgeois Gaël (PS) Grandjean Böhm Michelle (PCS) Bruchez-Bender Jean-Daniel (PDC) Voide Nicolas (PDC) Léger Laurent (PDC) Luisier Pascal (PDC) Pellouchoud François (UDC) Carron Jean-François (UDC) Cipolla Ludovic (UDC) Députée-suppléante Bruchez Alexiane 1524 Non élu Cretton Michel 1518 UDC Députés Non élus Filliez Andrée-Noëlle 672 Filliez Jean-Henri 653 Rausis Frédéric 636 May Jean-Bernard 633 Thiebaud Fred 609 Marclay Olaf 571 Députés-suppléants Non élus Giovanola Didier 662 Farquet Angéline 642 Pellouchoud Kevin 639 Darbellay Adrien 615 ENTREMONT AUTREMENT Député Alter Florian 900 Non élus Darbellay Basile 751 Troillet Pierre 742 Juon Sophie 738 Cretton Antoine 714 Député-suppléant Darbellay Jonathan, 778 Non élue Steiner Michèle 702 DISTRICT D’ENTREMONT Le PDC fait également figure de gagnant du scrutin en conservant ses quatre sièges, alors même qu’il devait composer avec trois au- tres listes en lice. L’UDC n’ayant pas réussi à décrocher un siège, le PDC demeure de loin le parti majoritaire en Entremont. Au niveau individuel, c’est le député-suppléant sortant Jean-Pierre Guex qui réalise le meilleur score, devant les trois députés sortants Joachim Rausis, Véronique Coppey et Daniel Emonet. A noter, effet LAT oblige, que la participation a bondi en Entremont, passant de 53% en 2009 à 72% cette année. Orsières se distingue avec 83% de participation, mais Bagnes remporte la palme de la progression, le taux de participation passant de 37% en 2009 à 64% en 2013! PDC Députés Guex Jean-Pierre 3287 Rausis Joachim 3193 Coppey Véronique 3131 Emonet Daniel 3085 Députés-suppléants Moulin Bruno 3189 Fellay Xavier 3116 Fournier Laurence 3027 De Rivaz Charles-E 3027 PARTI LIBÉRAL-RADICAL Députée Lehner Elisabeth 1595 Non élue Marquis-Balleys Gervaise 1587 Coppey Véronique (PDC) Emonet Daniel (PDC) Lehner Elisabeth (PLR) Alter Florian (EA) Entremont Autrement entre au Parlement Après une première tentative en 2009, manquée de peu, Entremont Autrement est cette fois-ci parvenu à décrocher un siège de député dans le district d’Entremont. Mais cela s’est joué à peu de chose puisqu’il aura fallu une troisième répartition pour at- tribuer ce siège – qui est revenu à Florian Alter – entre Entremont Autrement, l’UDC et le PLR. Au final, c’est le PLR qui fait figure de perdant en Entremont puisqu’il doit céder un de ses deux sièges. La députéesuppléante sortante Elisabeth Lehner est élue, devançant de huit voix seulement la seconde députée- suppléante sortante Gervaise Marquis-Balleys qui doit donc rentrer dans le rang. Guex Jean-Pierre (PDC) Rausis Joachim (PDC) OLIVIER RAUSIS L’autre gagnant du scrutin LE NOUVELLISTE LUNDI 4 MARS 2013 8 GRAND CONSEIL gb - xd DISTRICT DE MARTIGNY L’UDC gagne au détriment du PDC OLIVIER RAUSIS Dans le district de Martigny, l’un des enjeux du scrutin était de savoir qui, des quatre partis en lice, allait décrocher le siège supplémentaire accordé au district (16 sièges de députés contre 15 actuellement). Ce siège était ouvertement convoité par trois partis, le PLR (6 sièges), l’UDC (1 siège) et l’AdG (3 sièges), qui ont tous présenté des listes ouvertes. Seul le PDC a présenté une liste fermée de 5 candidats. Une tactique qui n’a guère payé puisque le PDC est le seul parti à perdre un siège dans le district. Comme cinq députés sortants étaient en lice et que le PDC n’a décroché que quatre sièges, l’élue sortante Carole Darbellay Ghalmi reste sur le carreau. JeanDaniel Bruchez arrive en tête de la liste, devant Nicolas Voide, Pascal Luisier et Laurent Léger. Deux sièges supplémentaires Le grand vainqueur du scrutin est donc l’UDC qui décroche deux sièges supplémentaires, dont le fameux 16e siège, et compte désormais trois élus. Le député-suppléant sortant François Pellouchoud réalise le meilleur score, alors que les deux autres sièges reviennent à Jean-François Carron et Ludovic Cipolla. Les deux autres partis en lice, le PLR et l’AdG (Alliance de gauche), couchent sur leurs positions. Le PLR conserve ainsi ses six sièges. Mais si quatre députés sortants sont ré- élus, le meilleur score étant réalisé par Xavier Moret, la députée sortante Emmanuelle Maye-Favre n’est pas réélue et doit rentrer dans le rang. Les autres élus PLR sont Yves Fournier, Willy Giroud, Narcisse Crettenand, Marcel Delasoie et Patrice Villettaz. PARTI LIBÉRAL-RADICAL Députés Moret Xavier 6556 Fournier Yves 6209 Giroud Willy 6168 Crettenand Narcisse 6167 Delasoie Marcel 6014 Villettaz Patrice 5755 Non élus Maye-Favre Emmanuelle5717 Rouiller Flavien 5657 Non élus Thétaz Olivier Holzer Fabrice Du côté de l’AdG, qui conserve ses trois sièges, les deux députées sortantes sont réélues. La future présidente du Grand Conseil Marcelle Monnet-Terrettaz réalise le meilleur résultat de la liste, devant Gaël Bourgeois et Michelle Grandjean Böhm. Du côté de la participation, elle a connu une belle progression, passant de 54,1% en 2009 à 67,7% en 2013. Députés-suppléants Monod Julien 6115 Couchepin Raggenbass Florence 6029 Carrupt Nicole 5947 Arlettaz-Monnet Géraldine, 5904 Felix Gilles 5810 PDC Députés Bruchez-Bender Jean-Daniel 4732 Voide Nicolas 4623 Luisier Pascal 4546 Léger Laurent 4404 Non élue Darbellay Ghalmi Carole 4185 ALLIANCE DE GAUCHE Députés Monnet Terrettaz Marcelle3509 Bourgeois Gaël 3353 Grandjean Böhm Michelle 3019 Députés-suppléants Darbellay Fanny Carron Florentin Gualino Pierre Future présidente réélue Députés-suppléants Taramarcaz Célestin Bender Marie-Paule Lanthemann Barbara Non élus Spina Fabien Nouchi Frédéric 2916 2676 2902 2809 2766 2752 2684 4624 4612 4533 Beytrison-Vouilloz Anne-Marie 4340 Non élu Avanthay Patrick 4305 UDC Députés Pellouchoud François Carron Jean-François Cipolla Ludovic Non élus Denis Vassili Moret Alexandre Carron Dorian Cavin Laurent Buzuku Ariana Députés-suppléants Malbois André-Marcel Desmeules Jérôme Lips Aida Non élu Luisier Pierrick 2951 2685 2680 2679 2589 2530 2523 2408 2762 2735 2727 2607 Moret Xavier (PLR) Fournier Yves (PLR) Giroud Willy (PLR) Crettenand Narcisse (PLR) Delasoie Marcel (PLR) Villettaz Patrice (PLR) Monnet Terrettaz Marcelle (PCS) Bourgeois Gaël (PS) Grandjean Böhm Michelle (PCS) Bruchez-Bender Jean-Daniel (PDC) Voide Nicolas (PDC) Léger Laurent (PDC) Luisier Pascal (PDC) Pellouchoud François (UDC) Carron Jean-François (UDC) Cipolla Ludovic (UDC) Députée-suppléante Bruchez Alexiane 1524 Non élu Cretton Michel 1518 UDC Députés Non élus Filliez Andrée-Noëlle 672 Filliez Jean-Henri 653 Rausis Frédéric 636 May Jean-Bernard 633 Thiebaud Fred 609 Marclay Olaf 571 Députés-suppléants Non élus Giovanola Didier 662 Farquet Angéline 642 Pellouchoud Kevin 639 Darbellay Adrien 615 ENTREMONT AUTREMENT Député Alter Florian 900 Non élus Darbellay Basile 751 Troillet Pierre 742 Juon Sophie 738 Cretton Antoine 714 Député-suppléant Darbellay Jonathan, 778 Non élue Steiner Michèle 702 DISTRICT D’ENTREMONT Le PDC fait également figure de gagnant du scrutin en conservant ses quatre sièges, alors même qu’il devait composer avec trois au- tres listes en lice. L’UDC n’ayant pas réussi à décrocher un siège, le PDC demeure de loin le parti majoritaire en Entremont. Au niveau individuel, c’est le député-suppléant sortant Jean-Pierre Guex qui réalise le meilleur score, devant les trois députés sortants Joachim Rausis, Véronique Coppey et Daniel Emonet. A noter, effet LAT oblige, que la participation a bondi en Entremont, passant de 53% en 2009 à 72% cette année. Orsières se distingue avec 83% de participation, mais Bagnes remporte la palme de la progression, le taux de participation passant de 37% en 2009 à 64% en 2013! PDC Députés Guex Jean-Pierre 3287 Rausis Joachim 3193 Coppey Véronique 3131 Emonet Daniel 3085 Députés-suppléants Moulin Bruno 3189 Fellay Xavier 3116 Fournier Laurence 3027 De Rivaz Charles-E 3027 PARTI LIBÉRAL-RADICAL Députée Lehner Elisabeth 1595 Non élue Marquis-Balleys Gervaise 1587 Coppey Véronique (PDC) Emonet Daniel (PDC) Lehner Elisabeth (PLR) Alter Florian (EA) Entremont Autrement entre au Parlement Après une première tentative en 2009, manquée de peu, Entremont Autrement est cette fois-ci parvenu à décrocher un siège de député dans le district d’Entremont. Mais cela s’est joué à peu de chose puisqu’il aura fallu une troisième répartition pour at- tribuer ce siège – qui est revenu à Florian Alter – entre Entremont Autrement, l’UDC et le PLR. Au final, c’est le PLR qui fait figure de perdant en Entremont puisqu’il doit céder un de ses deux sièges. La députéesuppléante sortante Elisabeth Lehner est élue, devançant de huit voix seulement la seconde députée- suppléante sortante Gervaise Marquis-Balleys qui doit donc rentrer dans le rang. Guex Jean-Pierre (PDC) Rausis Joachim (PDC) OLIVIER RAUSIS L’autre gagnant du scrutin LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE nv GRAND CONSEIL 9 DISTRICT DE CONTHEY L’UDC double son score électoral PASCAL FAUCHÈRE L’UDC a fait un véritable carton dans le district de Conthey. Ce parti passe en quatre ans de 6,9% à 15,7% des suffrages. Il prend un siège au PDC qui recule de 42,4% à 36,1% de l’électorat. Hier soir, il était encore trop tôt pour donner des chiffres très précis mais l’UDC a pratiquement gagné 1,5 siège dans le district. Une tendance confirmée à la suppléance puisque l’UDC y décroche deux Penon Jean-Pierre (PLR) sièges au détriment du PDC et du PLR. «Nous manquons de peu le deuxième siège à la députation», indique le président de l’UDC du district de Conthey Christian Rey. «Il n’y a pas de frustration car ce résultat est le fruit de quatre années durant lesquelles nous nous sommes dépensés sans compter sur le terrain. Et notre objectif de faire tomber la majorité PDC est atteint.» Ce score serré est confirmé par le responsable de campagne du PDC Jean-Marie Claivaz Christophe (PLR) Clerc. «On connaissait le danger et on perd notre siège en 3e répartition. La votation sur la LAT est certainement liée au succès de l’UDC.» A gauche, l’heure n’est pas aux réjouissances. Le parti socialiste perd un gros point pour s’établir à 9,2% des suffrages. Un tassement qui a failli coûter le siège au PS. Les Verts, eux, progressent d’un point à 7,2%. Le président du PS du district de Conthey et député réélu, Didier Fournier, met en avant quelques Delaloye Olivier (PLR) élémentsd’explication.«Malgré nos appels, nos partenaires n’ont pas répondu présent. Les Verts se sont désolidarisés. Nous n’avons pas pu compter sur l’Alternative vétrozaine. Quant au parti chrétien-social, il n’a pas été en mesure de présenter de candidat.» Restent quelques conflits internes qui ont émaillé les rangs démocrates-chrétiens notamment à Vétroz et Chamoson. Attaqué dans le Mutin.ch, le député sortant chamosard Yves Gillioz Charles-Albert (PLR) Carrupt n’a d’ailleurs pas été réélu. Les partis au pouvoir seront appelés à analyser les résultats d’une telle avancée de l’UDC. Pour Didier Fournier, «Verts et UDC progresseront encore. La responsabilité de la majorité absolue est engagée. Lorsque les gens ne peuvent pas s’exprimer durant une longue période, on assiste à un raz-de-marée comme celui-ci. Je salue la diversité amenée par l’UDC mais, politiquement, c’est une quasi-catastrophe.» PLR et Alliance Députés Penon Jean-Pierre Claivaz Christophe Delaloye Olivier Gillioz Charles-Albert 3600 3513 3331 3222 Députés-suppléants Vergères Jean-Daniel Monney Gilbert Giroud Patrick Non élue Rossier Nadine PDC Députés Roh Sébastien Eggel Beat Gaillard Stéphane Fontannaz Blaise Non élu Carrupt Yves 3245 3880 3832 3742 3694 3188 Députés-suppléants Chassot Emmanuel Glassey Vinciane Roduit Myriam Fournier Raphaël Non élu Evéquoz Thierry Roh Sébastien (PDC) 3353 3327 3304 3819 3793 3759 3753 3737 Les Verts Députés Non élus Morend François 869 Détraz-Méroz Jacqueline 861 Kuster Dominique 821 Députées-suppléantes Non élues Fumeaux-Evéquoz Nicole 919 Willa Anne-Christine 863 Praz Elodie 844 Ernst Bettina 792 UDC Députés Fournier Patrick Non élus Cordonier Yannick Biselx Marcel Rey Christian Garcia Ilan Revaz Serge Députés-suppléants Delaloye Mathias Sauthier Flavien Non élus Roh Emmanuel Güller Ueli PS Député Fournier Didier 1238 Non élue Di Blasi-Coucet Elisabeth 1015 Eggel Beat (PDC) Gaillard Stéphane (PDC) Fontannaz Blaise (PDC) Fournier Didier (PS) Députés-suppléants Délèze Julien 1130 Non élu Evéquoz Patrick 1000 Fournier Patrick (UDC) L'ÉVOLUTION DU GRAND–CONSEIL PARTIS GROUPE DÉMOCRATE CHRÉTIEN 1993 1997 2001 2005 75 71 74 73 GROUPE RADICAL 34 34 33 28 GROUPE LIBÉRAL 5 4 2 2 16 21 18 – 2 PARTIS DE GAUCHE (PS + Verts) UDC – 2009 68 2013 61 PLR 28 28 21 22 20 6 12 21 1750 1591 1570 1569 1563 1485 1721 1603 1557 1554 LE NOUVELLISTE LUNDI 4 MARS 2013 10 GRAND CONSEIL gb - xd DISTRICT DE SION Comme un petit air d’élections communales... DAVID VAQUIN L’UDC et le PLR sont les deux gagnants de l’élection au Grand Conseil dans le district de Sion. Les deux formations décrochent un siège supplémentaire, ce qui porte leur total à quatre sièges pour le PLR et trois pour l’UDC. Du côté des perdants, le PDC égare un siège et passe donc à six députés tandis que l’Alliance de gauche passe de trois à deux. Du côté des Verts, qui Sauthier-Luyet Anne-Marie (PLR) se sont lancés pour la première fois en dehors de l’AdG, c’est le statu quo avec deux sièges mais un résultat final supérieur à celui de leurs anciens alliés de l’AdG (plus de 9000 suffrages d’avance pour les Verts). Ces résultats ne sont pas sans rappeler les élections communales de l’automne dernier dans la capitale. «C’est une grande satisfaction. Notre objectif est atteint. C’est aussi la confirmation du brillant score au Conseil Delessert Frédéric (PLR) d’Etat. Nous sommes en progression constante depuis douze ans et cela continue», a relevé Cyrille Fauchère, président de l’UDC pour le district de Sion. Toujours côté gagnant, Mathieu Fardel, président du PLR, s’est montré moins enthousiaste que son homologue UDC: «C’est un résultat bien mais pas top. Par rapport aux communales, je pensais que notre progression serait plus importante. Nous décrochons un siège supplémentaire mais de Tavernier Georges (PLR) justesse.» Chez les Verts, la satisfaction était par contre de mise. «Nous faisons un super score avec notamment 1355 listes compactes. C’est un résultat très positif et je suis vraiment content. Je pense que Christophe Clivaz a eu un apport très important», a expliqué Thierry Largey, chef de file des Verts à l’heure du bilan. Côté perdants, Charles-André Jordan, président du PDC pour le district de Sion, a aussi mentionné la course Dubuis Julien (PLR) au Conseil d’Etat dans son analyse à chaud: «Les trois formations qui gagnent des points avaient un candidat à l’Exécutif. Je pense que cela fait beaucoup. Je n’ai pas d’autres explications car notre liste était canon.» Enfin à l’AdG, David Schöpfer déplorait la séparation d’avec les Verts: «Le schéma est le même qu’aux communales. Quand nous ne sommes pas unis, nous perdons des sièges. Cette tendance s’est confirmée ailleurs dans le canton.» Marchand-Balet Géraldine (PDC) LIBÉRAUX-RADICAUX Députés Sauthier-Luyet Anne-Marie 4852 Delessert Frédéric 4824 Tavernier Georges 4794 Dubuis Julien 4638 Non élu Fardel Mathieu 4197 Députés-suppléants Bonvin Didier 4429 Germanier Philippe 4390 Stalder Thierry 4203 Bornet-Studer Ruth 4179 Non élue Gapany Evelyne 4126 PDC Députés Marchand-Balet Géraldine 6282 Rothen Michel 5985 Théoduloz David 5822 Martin Gilles 5802 Métrailler Serge 5801 Clivaz Bruno 5670 Non élus Bridy Pascal 5507 Broccard Jean-Michel 5432 Députés-suppléants Roten Vincent 5862 Aymon-Constantin Charlotte 5818 Pannatier Christophe 5809 Furrer Carole 5773 Moulin Alexandre 5584 Maret Florian 5505 Théoduloz David (PDC) Martin Gilles (PDC) Métrailler Serge (PDC) Clivaz Bruno (PDC) Borgeat Raymond (AG) Dumont Jean-Henri (AG) Addor Jean-Luc (UDC) Jacquod Eric (UDC) Baldini Eric (UDC) UDC Députés Addor Jean-Luc Jacquod Eric Baldini Eric Non élus Fumeaux Dionys Fornage Jean-Elie Rey Julien Vergères Pierre Michel Reist Martin Cerise Marie-Paule Migy Bernard Députés-suppléants Luyet Anne Perroud Bruno Boand Vincent Non élus Carrupt Emilie Rey Lionel Leoni Koenig Sylvie Barben Simon Papilloud Kevin Fernandes Grégory 2131 2070 2044 2000 3641 3223 2902 2874 2824 2816 2738 2732 2671 2647 3161 3098 2870 2783 2775 2769 2764 2716 2665 2325 LES VERTS Députés Clivaz Christophe 3453 Volpi Fournier Marylène 2987 Non élus Raboud Grégoire 2919 Largey Thierry 2758 Députés-suppléants Mabillard Fabienne 2632 Disero Gilles 2618 Non élus Berthouzoz Cathy 2537 Reichenbach Bonard Magali 2528 Anthoine Laakso France 2466 Clivaz Christophe (LES VERTS) Volpi Fournier Marylène (LESVERTS) ALLIANCE PS-PCS Députés Borgeat Raymond Dumont Jean-Henri Non élus Aymon-Varone Barbara Chevrier Katia Bodrito Jean-Pierre Députés-suppléants Liand Denis Rothen Michel (PDC) Clerc Bérod Annick Non élus Schöpfer David Gabioud Bernard D’Aoust-Ribordy Nathalie 2294 2276 2260 2252 2044 DISTRICT D’HÉRENS L’UDC s’implante durablement dans le district PASCAL FAUCHÈRE L’UDC fait son entrée à la députation du district d’Hérens. C’est le PDC qui fait les frais de la progression agrarienne avec la perte d’un de ses trois sièges. La force électorale de l’UDC a augmenté de 13,4% il y a quatre ans à 16,6% hier. Elle n’était que de 7,5% en 2005. Le PDC diminue son score de près de 2,5 points à 44,4% par rapport à 2009. L’UDC décroche son siège en 2e répartition avec un peu plus de cent listes. «Le résultat est assez net», explique Grégory Logean, président de l’UDC du district d’Hérens et nouveau député. «Avec une participation en hausse, notre siège est d’autant plus légitime.» Grégory Logean y voit le double effet Freysinger et LAT. Mais pas seulement. «Cette victoire représente un travail de huit ans. Nous avons désormais un siège et sommes représentés dans trois des sept conseils communaux hérensards.» De son côté, le PDC, par la voix de son président Sébastien Délétroz, prend acte de la défaite. Et ne remet pas en cause la stratégie. «La liste ouverte n’a pas, à première vue, prétérité les candidats PDC.» Grégoire Dussex, potentiel président du Grand Conseil l’an prochain, termine en tête de ces élections devant son colistier Marcel Gaspoz. Le Parti libéral-radical s’est affaissé légèrement de deux points à 19,7% tout en conservant son siège qui sera occupé par Stéphanie Favre. Le Parti socialiste, lui, progresse de 1,2 point à 19,2%. Avec une belle élection pour le sortant Jérémie Pralong qui vient tutoyer l’élue PLR en termes de suffrages. PLR Députée Favre Stéphanie Députée-suppléante Follonier-Constantin Colette PARTI SOCIALISTE Député Pralong Jérémie 1384 1426 1351 Députée-suppléante Constantin Patricia 1288 PDC Députés Dussex Grégoire Gaspoz Marcel Non élus Biollaz Jean-François Dayer Freddy Bonvin Luc Favre Stéphanie (PLR) Pralong Jérémie (PS) Dussex Grégoire (PDC) Gaspoz Marcel (PDC) Logean Grégory (UDC) 2764 2527 2314 2244 2192 Députés-suppléants Schafeitel Fabien 2527 Vianin Bertrand 2517 UDC Député Logean Grégory Non élus Richiedei Ludovic Moix Sébastien Merinat Pierre Mercier Pierre 928 888 880 872 860 Députée-suppléante Moos Marylène 1046 Non élus Genolet Marc-Antoine 981 Logean Grégoire 879 Seppey Raphaël 894 LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE GRAND CONSEIL 11 ym DISTRICT DE SIERRE L’UDC fait un grand bon en avant, les autres partis reculent BERTRAND CRITTIN L’UDC sort grande gagnante des élections au Grand Conseil du district de Sierre. Elle gagne un troisième siège et fait un bond en avant de 5 points par rapport à 2009, obtenant 16,45% des suffrages. On rappelle aussi que notre région perd un député, en raison de l’évolution démographique du canton. La nouvelle répartition politique du district est la suivante: 6 PDC, 5 PLR, 3 AdG, 3 UDC. Le PDC et l’AdG égarent un fauteuil chacun, alors que le PLR maintient sa position. Président de l’UDC, Elmar Remondino était un homme heureux dimanche soir. «La mission est accomplie. L’UDC prend la place qui est la sienne dans le district. Aux dernières élections nationales, un citoyen sur six avait voté UDC. Ça s’est confirmé ce week-end. Nous profitons de l’effet Freysinger», analyse Elmar Remondino. Ariane Doyen rejoint au Législatif les deux sortants Edmond Perruchoud et Albert Pitteloud. La déception est grande dans le camp PDC. Ambitieux, le parti briguait un huitième strapontin. Au final, il en perd un pour trois listes, à la troisième répartition. Le PDC recueille 36,6% des suffrages, en baisse d’un 1%. «Avec la liste de qualité que nous avons présentée, nous ne méritions pas ce résultat. Mais c’est le jeu de la proportionnelle», souligne Patrice Epiney, président du PDC. Relative surprise, le jeune Sierrois Sydney Kamerzin a devancé tous ses colistiers. Avec la non-élection de la sortante Marie-Noëlle MassyMittaz, Anniviers n’est plus représenté à la députation (hormis deux suppléants). LePLRaconservéses cinq sièges. Mais le parti, qui désirait progresser en termes de suffrages et surfer sur la vague des Communales, n’a pas atteint son objectif. Le PLR perd 2.45 points pour se fixer à 27,25%. La viceprésidente du PLR VS, Laetitia Massy est première de la liste. Les sortants PLR sont réélus. On savait l’AdG en danger. Ses responsables étaient conscients de la difficulté de maintenir leur quatrième siège. La gauche recule de 1,6 point à 19,68% des suffrages. Sonia Z’Graggen Salamin, sortante, Olivier Salamin et Emmanuel Amoos sont élus. Les sortants Francine Zufferey Molina et Bernard Biguet ont échoué. L’AdG n’est désormais représentée que par le PS. Ni Verts, ni PCS ont été élus à la députation et à la suppléance. PDC Députés Kamerzin Sidney Rossi Mario De Preux Alain Savoy Jean-Claude Rey Pascal Bayard Marcel Non élus Nanchen Daniel Massy-Mittaz Marie-Noëlle Salamin Perruchoud Anne-Lyse Tschopp Laurent Députés-suppléants Lamon Anthony Bagnoud Aristide Voeffray Barras Chantal Melly Nicolas Pont Stéphane Siggen Samuel Non élus Massy Ludivine Cordonier Gratien Genoud Stéphane Crettaz Jean-Yves PLR Députés Massy Laetitia Ganzer Stéphane 6809 6449 6330 6262 6110 6101 6015 5973 5869 5861 6126 6060 5995 5990 5913 5860 5840 5824 5757 5670 5726 5419 Rey Bernard Vuistiner Pierrot Vocat Jean-Claude Non élus Rossier Francis Glettig John Députés-suppléants D’Andres Grégory Genoud Méryl Pralong Régine Masserey Anselin Sylvie Cretton Patrick 5198 5092 4954 4328 4204 5305 5030 4929 4919 4793 ALLIANCE DE GAUCHE Députés Z’Graggen-Salamin Sonia 3958 Salamin Olivier 3913 Amoos Emmanuel 3592 Non élus Zufferey Molina Francine 3586 Briguet Bernard 3485 Rey Pascal 3375 Mathey Denis 3186 Députés-suppléants Mudry Doris 3820 Rey Eloïse 3510 Donati Laurène 3497 Non élus Métrailler Robert 3472 Frily Pierre-Alain 3332 Wyder Besson Jacqueline 3313 Kühn Fabienne 3222 Perruchoud Pierre-André 3142 UDC Députés Perruchoud Edmond Pitteloud Albert Doyen Ariane Non élus Torrent Pascal Savioz Florent Truffer Roger Colagioia Enzo Députés-suppléants Reichen Nadine Solioz Fabian Follonier Kevin Non élus Poli Samuel Schmid Simon Rosu David Kamerzin Sidney (PDC) Rossi Mario (PDC) De Preux Alain (PDC) Savoy Jean-Claude (PDC) Rey Pascal (PDC) Bayard Marcel (PDC) Massy Laetitia (PLR) Ganzer Stéphane (PLR) Rey Bernard (PLR) Vuistiner Pierrot (PLR) Vocat Jean-Claude (PLR) Z’Graggen-Salamin Sonia (PS) Salamin Olivier (PS) Amoos Emmanuel (PS) Perruchoud Edmond (UDC) Pitteloud Albert (UDC) Doyen Ariane (UDC) Steiner Alwin (CVP) Lötscher Martin (CVP) Kuonen Urs (CVP) Gruber German (CSP) Bregy Alain (CSP) Schnyder Reinhold (SP) DISTRICT DE LOÈCHE RETROUVEZ L'ENSEMBLE DES RÉSULTATS SUR WWW. LENOUVELLISTE. CH CVP Députés Steiner Alwin 3078 Lötscher Martin 3029 Kuonen Urs 2555 Députés-suppléants Zenhäusern Marcel 3005 Meichtry Regina 2825 Schetter Jürgen 2492 SP Député Schnyder Reinhold Non élu Jäger Christian Député-suppléant Kälin Peter Non élu Werlen Sebastian CSP Députés Gruber German Bregy Alain Non élus Russi Dominique Constantin Olivier Députés-suppléants Köppel Guido Locher Philipp Non élu Schnidrig Martin SVP Députés Non élus Johner Manfred Moreillon Florian Meichtry Jörg Cavigilli Luzius Députés-suppléants Non élus Grand Mario Kuonen Christoph Signorell Damian 2077 2031 1993 1973 1948 1846 1755 1501 1365 932 875 662 637 600 589 687 638 632 3204 3147 2880 2691 2623 2601 2410 2953 2821 2799 2577 2544 2480 Walliser Bote Montag, 4. März 2013 STAATSRATSWAHLEN 2013 5 CVPO | Im Oberwallis konnten die Schwarzen ihre Sitze halten CSPO | Christlichsoziale verlieren zwei Sitze Alle 16 Mandate verteidigt «Ziel knapp verfehlt» Zufriedene Gesichter gestern Abend bei der CVPO. Trotz eines Sitzgewinns der SVPO im Bezirk Brig konnten die Schwarzen alle 16 Mandate im Kantonsparlament halten. SITTEN | «Wir können mit den erreichten Resultaten zufrieden sein. Die drei CVP-Staatsräte erzielten ein gutes Ergebnis, und es ist natürlich als positives Signal zu werten, dass mit Jean-Michel Cina ein Oberwalliser das beste Ergebnis von sämtlichen CVPKandidaten einfahren konnte», brachte es gestern Abend Anton Andenmatten, der Präsident der CVPO, auf den Punkt. Die Erleichterung war dem Parteipräsidenten deutlich anzusehen. Denn im Vorfeld der Grossratswahlen waren auch immer wieder Stimmen zu hören, die der CVPO eine schmerzliche Die CSPO hat zwei ihrer Grossratsmandate verloren und kommt neu auf zwölf Sitze im Kantonsparlament. Mit den Staatsratswahlen ist die Partei zufrieden. Niederlage in Form von mehreren Mandatsverlusten vorhergesagt hatten. Alle Sitze verteidigt Doch entgegen allen Vermutungen und Schreckensszenarien konnte die CVPO ihre 16 Mandate im Kantonsparlament halten. Eine Tatsache, die für Anton Andenmatten nicht selbstverständlich ist: «Wir haben bei den Grossratswahlen ein kompaktes Resultat erzielt und haben trotz ungünstiger Voraussetzungen (Red. Der Bezirk Visp musste einen Sitz ans Unterwallis abgeben) unsere 16 Sitze im Kantonsparlament halten können. Das ist keine Selbstverständlichkeit und kann als Erfolg gewertet werden.» Damit wird sich in den nächsten vier Jahren im bürgerlich dominierten Kantonsparlament inhaltlich wenig ändern, auch wenn die C-Parteien Durchatmen. Parteipräsident Anton Andenmatten ist erleichtert. Die CVPO konnte ihre 16 Mandate halten. FOTO WB ihre absolute Mehrheit nach über 150 Jahren verloren haben. Der Verlust der absoluten Mehrheit hat aber nur einen symbolischen Wert. Politisch gesehen wird sich dieser Verlust kaum auswirken. Mit den Erfolgen der SVP in den letzten Jahren ist das Kantonsparlament in den vergangenen Jahren deutlich nach rechts gerutscht. Es ist deshalb davon auszugehen, dass in den nächsten vier Jahren weiterhin die bürgerlichen Parteien den Ton vem angeben werden. SVPO | Generalsekretär Michael Graber spricht von einem «Erdbeben» «Ein Sieg für das ganze Wallis» SITTEN | Die SVPO konnte auch 2013 bei den Grossratswahlen weiter zulegen, doch überstrahlte das Abschneiden Freysingers den Wahlsonntag. Im Bezirk Brig konnte die SVP nach den zwei Sitzgewinnen vor vier Jahren auch 2013 ein weiteres Grossratsmandat dazugewinnen. Die beiden Sitze in Visp, wo die Sitzzahl reduziert wurde, konnte die SVP halten. In den Bezirken Östlich Raron und Leuk war für die SVPO allerdings nichts zu holen. Michael Graber, Generalsekretär der SVPO und neu Grossrat für den Bezirk Brig, zeigte sich am Wahlsonntag äusserst erfreut: «Die grösste Freude heute ist das Resultat von Oskar Freysinger, danach kommt der Sitzgewinn. Ob ich jetzt diesen belege oder nicht, das ist sekundär beziehungsweise tertiär.» Das zu- sätzliche Grossratsmandat habe man zwar nicht einkalkuliert, parteiintern habe man diese Entwicklung aber durchaus in Betracht gezogen. Opfer des «undemokratischen» Wahlsystems Gemäss Graber hätte sogar noch mehr dringelegen. «Wenn wir ein demokratischeres Wahlsystem hätten, worin die Stimmwertgleichheit gewährleistet wäre, würde das Resultat für uns nochmals ganz anders aussehen», ist sich Graber sicher. Der Generalsekretär spricht damit die Initiative «Jede Stimme zählt» der Minderheitsparteien an. Trotz dieses «undemokratischen» Wahlsystems habe man weiter zulegen können. Dass die Sitzgewinne nicht mehr im Ausmass wie vor vier Jahren ausfielen, interpretiert Graber dennoch positiv: «Man «Wir sind mit dem Ergebnis von Esther Waeber-Kalbermatten sehr zufrieden. Sollte es zu einem zweiten Wahlgang kommen, kann man darauf sehr gut aufbauen. Die Linke wird zudem sicher wieder geeint auftreten. Im Unterwallis war zudem die Stimmbeteiligung bei diesem Wahlgang viel höher als im Oberwallis, dies vor allem weil die Abstimmung über das Raumplanungsgesetz dort vielmehr Leute mobilisiert hat», so Doris Schmidhalter-Näfen, Parteipräsidentin SPO. Dank der linken Allianz und der geringeren Unterwalliser Stimmbeteiligung werde Waeber-Kalber- FOTO WB haben wir unsere Erwartungen bei den Grossratswahlen», erklärt Valentin Cina. Wie kommentiert er das Resultat von Oskar Freysinger? «Freysinger ist wie Robin Hood. Man konnte von ihm ein gutes Ergebnis erwarten, aber nicht ein solch überragendes. Freysinger ist ein Phänomen. Für mich ist er nach dem heutigen Tag in die Regierung gewählt», so Cina. In vier Jahren werde auch die CSPO wieder einen eigenen Staatsratskandidaten stellen, unterstreicht der Präsident. Ob dies Roberto Schmidt sein wird? «Es ist jetzt nicht der richtige Zeitpunkt, um konkrete Namen zu nennen. Wir sind eine Mitgliederpartei. Wer in vier Jahren kandidiert, wird sich am grossen CSPO-Kongress herausstellen», betont Valentin Cina. wek Hocherfreut. Michael Graber unter SVP-Anhängern vor dem Restaurant Kudeta in Sitten. FOTO WB Viele offene Fragen kann nicht immer im gleichen Schritt weiterwachsen. Dass die Luft oben dünner ist, wissen die Bergsteiger auch.» Die Kandidaturen in den kleinen Bezirken seien nicht erfolglos gewesen, das Wahlsystem ermögliche halt nicht SITTEN | Die FDP muss auf das Wahlresultat reagieren. Aber wie? Möglich ist, dass Nationalrat JeanRené Germanier ins Rennen steigt. Denkbar ist aber auch, dass man am Kandidaten Christian Varone festhält. mehr. «Und wenn man das Resultat von Oskar Freysinger im Goms betrachtet, ist das nicht einfach ein Erfolg, sondern ein Erdbeben», findet Graber. Und dessen Sieg sei weder ein Erfolg für ihn noch für die SVP, sondern ein «Erfolg fürs Wallis». fa «Wir sind sehr zufrieden» matten bei einem möglichen zweiten Wahlgang mehr Stimmen holen. Gegen 15.00 Uhr tauchte JeanRené Germanier in der Sittener Altstadt auf – seine Ankunft löste reges Interesse aus. Im Vorfeld der Wahlen wurde sein Name immer wieder ins Spiel gebracht, bei einer allfälligen Rochade mit Christian Varone. Werner Salzmann: «Bin skeptisch» Kein Sitzgewinn «Wer zwei Oberwalliser Sitze will, muss seine Stimme richtig abgeben, egal welche politische Couleur er hat», appelliert Schmidhalter-Näfen. Die Präsidentin zeigt sich überzeugt davon, dass die Oberwalliser die bisher geleistete Arbeit von Esther Waeber-Kalbermatten schätzen und einer Wiederwahl daher nichts im Wege steht. «Zudem verträgt es wirklich eine Frau auf fünf Regierungsmitglieder.» Von einem richtigen Glanzresultat kann die Partei bei den Grossratswahlen zwar nicht sprechen – dennoch konnte sie ihre vier Sitze im Oberwallis verteidigen. Ihr erklärtes Ziel, im Bezirk Brig einen dritten Sitz zu erobern, ist allerdings gescheitert: «German Eyer, Laura Kronig und Halbwegs zufrieden. CSPOParteipräsident Valentin Cina. FDP/Grüne | Konsternierte Liberale SPO | Doris Schmidhalter-Näfen überzeugt von Waeber-Kalbermattens Wiederwahl SITTEN | Alles beim Alten bei der SPO: Die Partei verteidigt im Oberwallis ihr Sitze im Parlament. Bei einem möglichen zweiten Wahlgang für den Staatsrat sieht die Partei für ihre Kandidatin keine Probleme. «Unser Ziel war es, den Status quo zu erhalten oder gar einen Sitz zusätzlich zu ergattern. Das ist uns leider nicht gelungen. Im Bezirk Brig haben wir einen Sitz verloren und in Visp einen durch den Bevölkerungsschwund nicht mehr halten können», teilt CSPO-Parteipräsident Valentin Cina mit. Die Verluste erklärt sich Cina mit dem Fehlen eines eigenen Staatsratskandidaten: «Dadurch fehlte die Lokomotive im Wahlkampf. Das soll aber keine Entschuldigung sein. Wir haben gewusst, dass wir uns deshalb noch mehr anstrengen müssen. Beispielsweise, indem wir mehr Kandidaten auf den Listen portieren. Da haben wir sicher nicht das Maximum unserer Möglichkeiten herausgeholt», bedauert er. Was sagt Cina zu den Staatsratswahlen? «Die drei CVP-Vertreter haben ein hervorragendes Ergebnis eingefahren. Alle haben in etwa gleich viele Stimmen erzielt. Das zeigt, dass die Wählerschaft der CSPO voll und ganz hinter den C-Staatsräten gestanden ist und diese unterstützt hat.» Wie umschreibt Cina die Gemütslage seiner Partei? «Als Schlagzeile wäre das ‹Volltreffer und knapp daneben›. Der Volltreffer ist das gute Ergebnis der drei C-Staatsratskandidaten, und knapp verfehlt Erfreut. SPO-Präsidentin Doris Schmidhalter-Näfen zeigt sich erleichtert. Alle vier SPO-Sitze wurden verteidigt. FOTO WB ich sind ein hohes Risiko eingegangen. Leider hat es am Schluss aber für den dritten Sitz nicht gereicht», kommentiert Schmidhalter-Näfen das Resultat. Bei den Gemeinderatswahlen habe die SVP deutlich zugelegt und dies habe sich jetzt auch auf die Grossratswahlen ausgewirkt. Sehr zufrieden zeigte sich die Partei allerdings mit dem Wahlausgang im Bezirk Visp. Nach dem Sitzverlust bei den vergangenen Gemeinderatswahlen sicher eine Genugtuung für die Partei. Im Lonzastädtchen verteidigte, kaum überraschend, Helena Moser Theler ihren meb Sitz. Germanier selber gab sich am frühen Nachmittag noch bedeckt. Ja, man hätte mit ihm gesprochen. Jetzt sei es aber noch zu früh, um über einen allfälligen Wechsel zu sprechen. Germanier gab aber dennoch eine kleine Wahlanalyse zum Besten. Bei der Ständeratswahl hätte auch er im Oberwallis das deutlich schlechtere Ergebnis als Oskar Freysinger eingefahren. Im Unterwallis hätte er aber punkten können, im Gegensatz zu Varone. Dennoch holte auch bei dieser Wahl Freysinger mit 32 013 deutlich mehr Stimmen als Germanier mit 26 839. Vor Ort war auch FDPOPräsident Werner Salzmann. Auch er zeigte sich ob des Wahlresultats ernüchtert. Auf den allfälligen Kandidatenaustausch angesprochen, meinte Salzmann, dass er einem solchen eher skeptisch gegenüber- Konsterniert. Parteipräsident Georges Tavernier. FOTO WB stehe. Sicher ist, die Freisinnigen werden heute in Martinach an ihrer Versammlung Nägel mit Köpfen machen. Grüne unzufrieden Auch bei den Grünen herrschte alles andere als Jubelstimmung. Zwar schaffte Peter Kälin als Suppleant die Wiederwahl im Bezirk Leuk, Parteipräsidentin Brigitte Wolf fehlten aber 30 Stimmen in Brig zur Suppleantenwahl. In Bezug auf die Staatsratswahl hätte man sich gemäss Wolf mehr Stimmen erhofft. Das sah auch Kandidat Christophe Clivaz so, der sich im Raumplanungsgesetz stark engagierte. Clivaz kam nicht auf das Ergebnis von Parteikollegin Marylène Volpi Fournier, das diese vor vier Jahren ergse reicht hatte. 6 GROSSRATSWAHLEN 2013 Walliser Bote Montag, 4. März 2013 Grossratswahlen | Nach mehr als 150 Jahren verliert die Walliser CVP die absolute Mehrheit im Kantonsparlament SVP schwächt CVP entscheidend und überholt die Ratslinke SVP als Wahlsiegerin. Auch im Walliser Kantonsparlament hat die SVP eindrücklich zugelegt: Sie zieht mit neun zusätzlichen Abgeordneten in den Walliser Grossen Rat ein und unterstreicht damit ihren Anspruch auf einen Sitz im Staatsrat. FOTO WB SITTEN | Die CVP verliert nach mehr als 150 Jahren die absolute Mehrheit im Walliser Kantonsparlament. Die SVP ist mit neun Sitzgewinnen die grosse Wahlsiegerin. Nicht nur bei den Wahlen in den Staatsrat hatte die SVP den Wind im Rücken, sondern auch bei den Wahlen in den 130-köpfigen Grossen Rat. Die SVP hat mit neun zusätzlichen Sitzen auch die Parlamentswahlen im Wallis klar gewonnen. Die SVP gewinnt einen Sitz im Oberwallis dazu und deren acht im französischsprachigen Kantonsteil. Dieser Erdrutschsieg ist umso bemerkenswerter, als dass das Wahlgesetz die kleineren Parteien benachteiligt. Damit ist die SVP die grosse Siegerin auf der ganzen Linie. Die SVP hat sich flächendeckend durchgesetzt Bei den Wahlen zum Walliser Kantonsparlament hat die CVP arg Federn gelassen, denn sie verliert über die im Kantonsparlament zu ihr gehörende CSP je einen Sitz in Brig und in Visp, dann je einen Sitz in Siders, Sitten, Conthey und Martinach. Auf der Verliererseite steht auch die SP, die drei Sitze verliert – einen in Siders, einen in Sitten und einen in Monthey. Im Oberwallis hat die SP ihre vier Sitzen gehalten. Hier verliert die CSP zwei Sitze. Die SVP ist zum Beispiel in Brig praktisch zur bisherigen Mehrheitspartei, der CVP aufgerückt. Zu berücksichtigen ist, dass die Bezirke Visp und Siders einen Sitz weniger hatten als vor vier Jahren. Der eine Sitz ging in den Bezirk Martinach, der andere in den Bezirk Monthey. Im Bezirk Entremont hat eine Liste mit dem Namen «Entremont autrement» einen Sitz von der CVP geholt. Sie wird eher dem links-grünen Lager zugerechnet. Die FDPO in der heutigen Form gehört zur Vergangenheit Im Oberwallis hatten die C-Parteien für den «schlimmstmöglichen Fall» mit zwei Mandatsverlusten gerechnet, allerdings war man eher davon ausgegangen, dass die CVP Mandate verlieren könnte. Den Wiedereinstieg in das kantonale Parlament ganz klar verpasst hat die FDPO im Bezirk Visp. Sie war zwar mit amtie- renden Gemeindepolitikern angetreten, konnte sich aber nur unter «ferner liefen» klassieren. Die FDPO als politische Kraft in ihrer heutigen Form ist wohl Geschichte. Eine Gezeitenwende im Kantonsparlament Seit mehr als 150 Jahren bestand das Walliser Kantonsparlament aus einer CVP-Mehrheit. Diese Partei, die früheren Katholisch-Konservativen, gab über Jahrzehnte den Ton in Regierung und Parlament an. Jetzt ist die CVP von bisher 68 von insgesamt 130 Mandaten deutlich unter die absolute Mehrheit von 66 Mandaten abgesackt. Dies wird auch Auswirkungen bei der Bestellung der grossrätlichen Kommissionen haben und auf die Wahlen in die Gerichte. Die SVP wird nach der Durststrecke der letzten Jahre nun ihren Besitzstand gemäss den neuen Kräfteverhältnissen aufstocken. Zusammen mit dem wahrscheinlichen Einzug ihres Spitzenkandidaten Oskar Freysinger in die Regierung rückt die SVP zu einer der tonangebenden Fraktionen im Kantonsparlament auf. Sie ist stärker als die SP-Linksallianz, bleibt aber immer noch rund zehn Mandate unter den Freisinnig-Liberalen, die ihren Besitzstand weitgehend wahren konnten; sie verlieren zwar einen Sitz im Entremont, gewinnen aber ein Mandat in Sitten hinzu. Eine neue Rolle für die erstarkte SVP-Fraktion Damit findet sich die SVP in einer neuen Rolle wieder: Sie wird – Regierungspartei die sie nun zweifelsohne ist – unter Umständen und vielleicht schon sehr bald ausgesprochen schwierige Dossiers zu verantworten haben. Sie wird sie nur dann erfolgreich über die Bühne bringen, wenn sie im Kantonsparlament Mehrheiten schmiedet. Die Härte des Wahlkampfes und der Umstand, dass vielleicht die eine oder andere Minderheit nicht mehr in der Regierung vertreten sein wird, dürfte ihr die Herzen im Parlament kaum zufliegen lassen. Bereits die Bestellung der Kommission im Grossen Rat und die Departementsverteilung wird einen Vorgeschmack bringen, ob man neue Umgangsformen herbringt oder nicht. Denn die SVP darf sich über einen Punkt kei- ne Illusionen machen: Sie wird im Grossen Rat oft nicht nur der geschwächten und damit aufsässigen CVP gegenüberstehen, sondern auch einer freisinnigliberalen Fraktion, der grössten Einzelfraktion im Rat, mit der im Kampf um den Staatsratssitz so ziemlich alles Porzellan zerschlagen worden ist. Und die Linke hat mit der SVP in den meisten Sachthemen überhaupt nichts am Hut. Die erste Vizepräsidentin wurde wiedergewählt Im Bezirk Martinach ist auf der Liste der SP/Linksallianz die amtierende 1. Vizepräsidentin des Walliser Grossen Rates, Marcelle Monnet Terrettaz, wiedergewählt worden. Sie wird damit den Grossen Rat nach der Eröffnung durch den Alterspräsidenten ab der konstituierenden Sitzung vom Montag, 25. März 2013, leiten. Denn ihre Wahl dürfte so gut wie sicher sein. Das Ergebnis war mit einer gewissen Spannung erwartet worden, weil die SP-Frau bei den Gemeindewahlen vom vergangenen Oktober in ihrer Heimatgemeinde Riddes nicht mehr wiedergewählt worden war – nun schaffte sie das. lth KOMMENTAR Die SVP siegt und siegt… Die SVP ist bei den Wahlen in den Walliser Grossen Rat, das Kantonsparlament, die grosse und unbestrittene Siegerin. Sie wuchtet ihre Mandatszahl von 12 auf 21 hoch. Ein solcher Zuwachs ist in den letzten Jahrzehnten von keiner anderen Partei verzeichnet worden. Sie hat damit auch in der Legislative ihren Anspruch auf Einsitz in die Regierung klar unterstrichen. Verliererin ist die CVP. Sie ist nach den eidgenössischen Wahlen auf unter 40 Prozent abgesackt und ihr Krebsgang setzt sich jetzt im Kantonsparlament fort. Die Freisinnig-Liberalen bleiben praktisch bei derselben Sitzzahl, ebenso die SP-Linksallianz, die allerdings in Siders, Sitten und Monthey Federn lässt. Die SVP muss nun Ton und Taktik im Parlament rasch ändern. Als Regierungspartei wird sie sich plötzlich in der ungewohnten Rolle einer zwangsläufig konstruktiven politischen Kraft wiederfinden. Es wird interessant sein zu verfolgen, wie die Partei des Protests und der Unzufriedenen diesen Wandel vollziehen will. Luzius Theler 7 Walliser Bote Montag, 4. März 2013 GROSSRATSWAHLEN 2013 Östlich Raron | Auch SVP beisst sich in Östlich Raron die Zähne aus ÖSTLICH RARON Total Riederalp Mörel-Filet Martisberg Grengiols Bitsch Bister Betten SVP-Kandidat unterlag Grossräte CSP Irmina Imesch-Studer Zusatzstimmen 67 37 9 6 71 35 60 45 4 3 248 204 142 109 601 439 CVP Guido Walker Zusatzstimmen 65 40 – – 229 178 104 96 7 5 87 54 74 46 566 419 SVP-Freie Wähler Norbert Rittiner Zusatzstimmen 47 41 10 7 130 111 55 46 2 1 55 46 57 44 356 296 324 48 104 105 88 7 26 65 15 – 17 – 637 64 106 407 241 6 363 62 105 200 101 8 19 58 7 12 3 – 509 70 452 141 101 4 356 72 251 120 101 4 2234 64 1'040 985 652 29 MÖREL | Grüne, SP und JUSOO blieben vor vier Jahren in Östlich Raron chancenlos. Dieses Jahr versuchte es die SVP. Sie schnitt zwar besser ab, doch auch ihr reichte es nicht für den Sitz. do Walker reserviert. Der Regionalleiter ZV Brig SBB AG erzielte mit 566 Stimmen das zweithöchste Resultat. Norbert Rittiner von der SVP-Freie Wähler erzielte 356 Stimmen und unterlag Imesch-Studer und Walker. Im Bezirk Östlich Raron ist gegen Schwarz-Gelb auch im Wahljahr 2013 immer noch kein Kraut gewachsen. Norbert Rittiner, der für die SVP-Freie Wähler ins Rennen gestiegen war, blieb gegen die schwarz-gelben Kandidaten chancenlos. Somit erging es ihm wie vor vier Jahren Brigitte Wolf, die für Grüne, SP und JUSOO mitmischen wollte. CSP stärkste Partei Irmina Imesch-Studer erzielte mit 601 Stimmen das Höchstresultat. Die Krankenpflegerin zieht damit neu in den Grossrat ein. Der zweite Sitz ist für Gui- Lediglich die CSP konnte gegenüber 2009 zulegen. Damals erhielt sie 940 Stimmen. Dieses Jahr waren es 1040. Somit übernahmen die Christlichsozialen die Position als stärkste Partei des Bezirks. Den Ehrenplatz nimmt damit die CVP ein. Wo sie vor vier Jahren noch 1237 Parteistimmen erhielt, waren es heuer gerade mal 985. Der Vormarsch der SVP ist auch im Bezirk Östlich Raron deutlich zu spüren. Wo Grüne, SP und JUSOO 2009 enttäuschten, setzte die SVP einen drauf. 652 Stimmen gingen auf ihre Kosten und Grossrat Suppleanten Parteistimmen Imesch-Studer vor Walker Suppleanten CSP Christoph Golob Zusatzstimmen 37 38 9 6 62 29 41 43 3 3 206 195 134 111 492 425 CVP Daniela Imhof-Jenelten Zusatzstimmen 64 47 4 0 228 190 126 96 7 5 84 67 69 49 582 454 SVP-Freie Wähler Vreni Berchtold-Steinmann Zusatzstimmen 64 39 7 6 130 111 43 46 3 1 55 47 55 42 357 292 Irmina Imesch-Studer, Mörel-Filet, CSPO 601 neu Guido Walker, Bitsch, CVPO neu Daniela Imhof-Jenelten, Grengiols, CVPO 582 neu 566 Christoph Golob, Riederalp, CSPO neu 492 Minderheiten essen weiterhin hartes Brot Die Grossratswahlen im Bezirk Östlich Raron zeigen einmal mehr auf, dass die Minderheiten dort neben CSP und CVP hartes Brot zu essen haben. Vor vier Jahren versuchten Grüne, SP und JUSOO, den C-Parteien einen Sitz streitig zu machen. Doch mit dem Resultat, das eher als enttäuschend zu werten war, blieben sie chancenlos. So gar nicht als Enttäuschung ist das Abschneiden der SVP-Freien Wähler zu werten. Für diese Wahlen trat die Partei mit einem Kandidaten an. Die 356 Stimmen von Norbert Rittiner waren deutlich mehr als die 129 von Brigitte Wolf damals. Das war auch der Grund, wieso man vier Jahre später im Bezirk Östlich Raron nicht mehr antrat. CSP und CVP hatten ihre Sitze übrigens in der Vergangenheit nicht etwa fix gepachtet. Jahrelang entsandte Östlich Raron jeweils einen FDP-Vertreter nach Sitten. Die Ausgangslage war insofern spannend, als dass die bisherigen Amtsinhaber Graziella Walker Salzmann (CSPO) und Marcel Mangisch (CVPO) nicht mehr antraten. Mit Irmina Imesch-Studer und Guido Walker delegiert Östlich Raron zwei neue Gesichter nach Sitten. Nun bleibt abzuwarten, ob es die SVP-Freie Wähler in vier Jahren slu nochmals versuchen wird. Blitzingen Ernen Fiesch Fieschertal Grafschaft Lax Münster-Geschinen Niederwald Obergoms Reckingen-Gluringen Total Gelb vor Schwarz Binn GOMS Goms | Wenger und Walter Bellwald Wahlberechtigte Beteiligung in % CSP CVP SVP-Freie Wähler Leere Stimmen sie kam so der CVP und ihren Kandidaten gefährlich nahe. CSP Frank Wenger Zusatzstimmen 101 84 31 30 9 7 108 83 231 178 77 68 31 24 74 53 58 29 6 4 121 101 75 53 922 714 CVP Francesco Walter Zusatzstimmen 54 32 22 21 12 10 104 89 136 99 36 28 56 50 57 36 148 127 12 11 145 122 114 94 896 719 297 56 185 86 5 112 53 61 43 – 53 47 16 22 – 435 52 191 193 6 687 53 409 235 12 236 60 145 64 3 157 59 55 106 1 195 61 127 93 – 378 56 87 275 4 34 68 10 23 1 503 55 222 267 1 360 53 128 208 2 3'447 55 1'636 1'615 35 CSP Philipp Imwinkelried Zusatzstimmen 99 82 31 30 11 7 97 79 209 179 81 72 33 24 77 53 64 28 5 4 124 90 71 52 902 700 CVP Roberto Imoberdorf Zusatzstimmen 56 36 23 22 13 9 109 85 157 109 41 28 60 52 57 33 171 126 13 11 161 115 121 98 982 724 Grossrat Grossräte Keine Überraschung im Bezirk Goms. Beide Kandidaten waren schon gewählt. Es ging lediglich darum, wer das bessere Resultat erzielt. MÜNSTER | Frank Wenger, Fieschertal, CSPO neu Im Goms standen so viele offizielle Kandidaten zur Verfügung wie Sitze vergeben werden. Das Wahlgesetz lässt keine Wahl ausserhalb der hinterlegten Namenslisten zu. Somit war schon im Vorfeld klar, dass Frank Wenger (CSPO) und Francesco Walter (CVPO) gewählt sind. Beide werden neu in den Grossrat ziehen. Wenger erzielte gerade mal um 21 Stimmen das bessere Resultat als Walter. Gemessen an der Parteistärke, hielten sich die CSP und die CVP in etwa die Waage, wobei die Gelben nach 2009 die Nase leicht vorne behielten. So vereinigte die CSP 1636, die CVP 1615 Parteistimmen. Die Wahlbeteiligung im Bezirk slu Goms lag bei 54,98 Prozent. 922 Francesco Walter, Ernen, CVPO neu 896 Parteistimmen Wahlberechtigte Beteiligung in % CSP CVP Leere Stimmen Suppleanten Suppleanten Roberto Imoberdorf, Obergoms, CVPO neu 982 Philipp Imwinkelried , Obergesteln, CSPO neu 902 Bezirk Westlich Raron | Beat Rieder mit dem Höchstresultat Total Wiler Unterbäch Steg-Hohtenn Raron Niedergesteln Kippel Ferden Eischoll Bürchen Blatten Ausserberg WESTLICH RARON Grossräte CVP Beat Rieder Manfred Schmid Zusatzstimmen 229 284 501 147 111 211 164 168 328 126 116 227 94 79 157 203 167 335 141 147 274 294 287 451 398 348 687 85 84 162 269 250 546 2'150 2'041 3'879 CSP Philipp Schnyder Alex Schwestermann Zusatzstimmen 146 137 252 74 49 54 193 188 369 122 122 213 62 41 70 56 40 31 219 216 416 533 590 1'011 515 437 869 88 101 180 34 21 18 2'042 1'942 3'483 Parteistimmen Wahlberechtigte Beteiligung in % CVP CSP Leere Stimmen 499 84 1'014 535 39 235 74 469 177 18 579 70 660 750 78 379 65 469 457 22 214 63 330 173 9 305 71 705 127 24 521 71 562 851 15 1'296 66 1'032 2'134 66 1'174 77 1'433 1'821 74 326 57 331 369 – 400 74 1'065 73 10 5'928 71 8'070 7'467 355 CVP Waldemar Knubel Martin Roth Zusatzstimmen 242 242 499 117 126 233 212 139 316 121 117 226 83 86 151 176 186 337 136 150 285 268 293 480 350 480 749 92 78 160 255 262 517 2'052 2'159 3'953 CSP Michel Furrer Cornelius Imboden Zusatzstimmen 149 139 268 51 45 71 229 159 368 124 121 219 50 45 68 57 31 34 205 213 421 518 554 1'048 404 416 828 106 90 174 26 24 20 1'919 1'837 3'519 Alles wie gehabt Grossrat Beat Rieder, Wiler, CVPO bisher RARON | CVPO-Fraktionspräsident Beat Rieder holte sich 2150 Stimmen – und ist damit der bestgewählte der vier Grossräte des Bezirks Westlich Raron. 2150 Manfred Schmid, Ausserberg, CVPO bisher 2041 Philipp Schnyder, Steg-Hohtenn, CSPO bisher 2042 Alex Schwestermann, Raron/St. German, CSPO bisher 1942 Suppleanten Suppleanten Waldemar Knubel, Bürchen, CVPO bisher Martin Roth, Michel Furrer, Steg-Hohtenn, CVPO Bürchen, CSPO 1585 neu 1553 bisher 1464 Cornelius Imboden Raron/St.German, CSPO neu 1376 Die beiden C-Parteien hatten ihre bisherigen vier Grossräte ins Rennen geschickt. Also genauso viele Kandidaten, wie es Sitze zu verteilen gab. SP und Grüne waren – anders als 2009 – nicht angetreten. Die CVP eroberte sich 8070 Parteistimmen, Beat Rieder erhielt 2150, sein Parteikollege Manfred Schmid 2041 Stimmen. Die CSP kam auf insgesamt 7467 Parteistimmen. Philipp Schnyder erzielte mit 2042 Stimmen das zweitbeste Resultat im Bezirk, während Alex Schwestermann auf 1942 blo Stimmen kam. Walliser Bote Montag, 4. März 2013 GROSSRATSWAHLEN 2013 9 Bezirk Brig | CVP bleibt stärkste Kraft – Franz Ruppen mit Bestresultat SVP jagt CSP den dritten Sitz ab Grossrat BRIG-GLIS | Der Bezirk Brig rutscht weiter nach rechts. Grosse Gewinnerin der Grossratswahlen ist die SVP, die auf Kosten der CSP einen vierten Sitz erobert. Total Zwischbergen Termen Simplon Ried-Brig Naters Eggerberg Brig-Glis BRIG Grossräte CVP Philipp Matthias Bregy Aron Pfammatter Andreas Zenklusen Dominic Eggel Bernhard Erpen René Ruppen Matthias Walker Zusatzstimmen 1'487 1'395 1'527 1'276 1'343 1'228 1'026 7'105 76 88 57 67 57 59 59 331 1'767 1'774 1'151 1'285 1'160 1'035 1'153 7'912 272 275 285 331 286 211 212 1'426 102 108 120 100 96 81 71 497 150 152 167 177 160 137 132 842 SP-Linksallianz German Eyer Doris Schmidhalter-Näfen Laura Kronig Bernhard Imhof-Minnig Werner Jordan Renata Werlen Juliane Andereggen Leander Eyer Ralph Manz Zusatzstimmen 1'049 1'044 1'069 837 873 818 806 772 744 3'723 38 35 33 34 34 35 34 34 31 116 954 637 590 632 526 552 521 524 471 2'230 143 274 164 115 114 111 124 103 98 457 29 34 24 11 30 11 10 9 11 48 52 120 57 41 40 38 39 34 36 163 SVP-Freie Wähler Franz Ruppen Patrick Hildbrand Bernhard Frabetti Michael Graber Christian Gasser Christian Ludi Thomas Berchtold Paul Hutter Zusatzstimmen 1'929 1'799 1'420 1'327 1'312 1'234 1'214 1'214 7'195 58 51 44 45 42 38 42 40 178 1'966 1'344 1'387 1'090 1'048 1'004 1'074 1'078 6'042 272 232 189 174 187 222 170 156 964 74 58 49 43 48 45 42 44 235 106 91 72 67 67 90 62 62 355 28 4'433 28 3'603 21 3'182 23 2'769 29 2'733 18 2'651 19 2'623 21 2'615 102 15'071 CSP Diego Wellig Diego Clausen Patrick Amoos Franz Michlig Norbert Ritz Zusatzstimmen 980 1'080 1'201 944 771 5'596 48 43 37 40 36 301 1'074 939 593 608 477 3'900 350 345 298 454 317 2'439 34 24 27 51 13 76 154 143 145 173 125 1'055 6 2'646 2 2'576 8 2'309 11 2'281 3 1'742 21 13'388 276 6'813 70 63 794 17'237 424 7'637 538 16'033 505 7'591 31 1'806 1'464 71 3'298 1'703 2'566 4'203 482 279 72 1'175 217 638 225 109 643 73 1'917 620 972 1'795 240 10 3'864 10 3'802 25 3'332 16 3'252 10 3'112 8 2'759 7 2'660 30 18'143 1 2 1 1 5 1 1 1 1 2 2'266 2'146 1'938 1'671 1'622 1'566 1'535 1'477 1'392 6'739 Philipp Matthias Bregy, Naters, CVPO bisher 3864 Dominic Eggel, Ried-Brig, CVPO neu 3252 Bernhard Frabetti, Naters, SVPO-Freie Wähler 3182 bisher Aron Pfammatter, Naters, CVPO neu 3802 Andreas Zenklusen, Brig-Glis, CVPO neu 3332 Franz Ruppen Patrick Hildbrand, Naters, SVPO-Freie Wähler Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler 4433 neu 3603 bisher Michael Graber, Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler 2769 neu Diego Wellig, Blatten/Naters, CSPO 2646 bisher Die SVP hatte ihren Siegeszug im Bezirk Brig bereits vor vier Jahren begonnen, als sie drei Sitze gewann und hinter der CVP zweitstärkste Partei wurde. Auch die Resultate der Gemeinderatswahlen vom vergangenen Herbst machten deutlich, dass die SVP weiter mit Rückenwind rechnen kann. In der Simplonstadt ist die SVP seither die stärkste Kraft. In Naters erreichte ihr Wähleranteil beinahe das Niveau der CVP. Dass anstelle des Rückenwinds nun ein veritabler Orkan durch den Bezirk fegte und die SVP den vierten Sitz im Sturm eroberte, war parteiintern zwar erhofft, aber in dem Ausmass nicht erwartet worden. Zwei Fragen nährten im Vorfeld der Wahlen Spekulationen: Kann die SVP auch ohne Zugpferd Louis Ursprung zulegen, und wer wird nach dem Verzicht der FDP die Stimmen der Liberalen «erben»? Auf Augenhöhe mit der CVP Diego Clausen, Naters, CSPO bisher 2576 German Eyer, Naters, SP/Linksallianz 2266 bisher Doris Schmidhalter-Näfen, Ried-Brig, SP/Linksallianz 2146 bisher Die erste Frage haben die SVPWählerinnen und Wähler jetzt unmissverständlich beantwortet. Wer die «blauen» Stimmen holte, werden genauere Analysen in den nächsten Tagen zeigen müssen. Dass die SVP mit 40 924 Parteistimmen ihren Wähleranteil gegenüber 2009 um fast 50 Prozent steigern konnte, ist für SVPO-Präsident Franz Ruppen schlicht «sensationell». Sein persönliches Bestresultat von 4433 Stimmen findet er «bombastisch», zumal er sich im Wahlkampf aus gesundheitlichen Gründen habe zurückhalten müssen. Mit vier Sitzen zieht die SVP nun mit der CVP gleich und ist den Christdemokraten auch mit 39 680 Parteistimmen dicht auf den Fersen. CVP bleibt stärkste Kraft Mit 40 924 Parteistimmen bleibt die CVP stärkste Kraft. Die Partei konnte sich gegenüber 2009 um 5336 Parteistimmen steigern und brachte ihre vier Sitze unbedrängt ins Trockene. Mit Aron Pfammatter, Andreas Zenklusen und Dominic Eggel schicken die Christdemokraten drei Neue ins Kantonsparlament. Die CSP musste trotz guter Kandidaten um den dritten Sitz zittern, da sie ihre Parteistärke gegenüber 2009 und auch bei den vergangenen Gemeinderatswahlen nicht wesentlich steigern konnte. Die Christdemokraten verbuchten mit 24 942 Parteistimmen nur 2419 Stimmen mehr als vor vier Jahren. Der Sitzverlust kam für die «Gelben» demnach nicht wirklich überraschend. Die SP/Linksallianz hat den anvisierten dritten Sitz nicht geschafft und ihr Wahlziel somit verfehlt. Immerhin konnte das linke Lager gegenüber 2009 um 4508 auf 22 352 Parteistimmen zulegen. Dies sei angesichts des Rechtsrutsches im ganzen Kanton doch erfreulich, kommentierte der wiederfm gewählte German Eyer. Suppleanten Parteistimmen Wahlberechtigte Beteiligung in % CVP SP-Linksallianz SVP-Freie Wähler CSP Leere Stimmen 9'121 56 16'387 11'735 18'644 10'572 2'386 63 63 116 16 289 51 8 18'659 61 40'924 22'352 39'680 24'942 5'062 Suppleanten CVP Natal Imahorn Daniel Studer Charlotte Salzmann-Briand Mischa Imboden Daniela Bodenmüller Zusatzstimmen 1'321 1'384 1'167 1'248 1'253 9'404 66 1'417 67 1'297 62 1'465 67 1'337 58 1'244 472 10'259 SP-Linksallianz Christian Walden Jennifer Näpfli Brigitte Wolf David Gundi-Heinzmann Alessandro Pecchio Roman Bellwald Daniela Blatter-Furrer Zusatzstimmen 1'019 915 878 883 800 892 831 5'343 35 34 28 36 34 34 35 191 SVP-Freie Wähler Alessandro Marino Larissa Jossen Patrick Sciamanna Sandro Fux Zusatzstimmen 1'313 1'372 1'321 1'329 11'951 CSP Alexander Allenbach Martin Steiner Gerhard Bieler Madeleine Schmidli Gianni Jacopino Zusatzstimmen 1'199 1'024 908 751 774 5'940 259 263 253 264 245 1'879 87 96 90 89 93 707 156 148 139 148 137 1'084 728 554 564 559 631 527 539 3'282 145 118 122 115 114 118 118 666 18 13 14 13 11 15 14 79 50 44 45 38 36 38 38 238 44 1'234 48 1'170 45 1'189 45 1'089 353 10'154 193 194 175 181 1'576 56 50 42 42 369 60 63 65 61 637 21 2'921 23 2'920 20 2'857 22 2'769 221 25'261 39 41 40 35 37 314 358 418 443 309 304 2'567 22 57 33 19 12 85 146 173 272 127 132 1'173 3 2'438 4 2'305 5 2'293 3 1'927 2 1'868 26 14'324 671 588 592 683 607 4'219 Natal Imahorn, Naters, CVPO neu 3315 Daniel Studer, Brig-Glis, CVPO bisher 3265 Charlotte Salzmann-Briand, Naters, CVPO neu 3184 3163 Alessandro Marino, Naters, SVPO-Freie Wähler bisher 2921 Larissa Jossen, Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler bisher 2920 9 3'315 10 3'265 8 3'184 10 3'163 8 3'038 53 23'858 1 6 2 1 1 1 1 5 1'996 1'684 1'653 1'645 1'627 1'625 1'576 9'804 Mischa Imboden, Brig-Glis, CVPO neu Patrick Sciamanna, Naters, SVPO-Freie Wähler neu 2857 Sandro Fux, Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler neu 2769 Alexander Allenbach, Brig-Glis, CSPO bisher 2438 Martin Steiner, Brig-Glis, CSPO neu Christian Walden, Brig-Glis, SP/Linksallianz bisher 1996 Jennifer Näpfli, Brig-Glis, SP/Linksallianz neu 1684 2305 Abräumer. Wahlplakat der SVP. Franz Ruppen und seine Mitstreiter mischen den Bezirk Brig auf. FOTO WB 10 GROSSRATSWAHLEN 2013 Walliser Bote Montag, 4. März 2013 Grossrat Egon Furrer, Stalden, CVPO bisher 4554 Niklaus Furger, Visp, CVPO neu 4181 Romy Biner-Hauser, Zermatt, CVPO 4058 neu Stefan Zurbriggen, Saas-Fee, CVPO 3920 bisher Stefan Fux, St. Niklaus, CVPO neu 3782 Anton Lauber, Zermatt, CSPO neu 3572 Urban Furrer, Staldenried, CSPO 3325 bisher Georges Schnydrig, Lalden, CSPO 3282 bisher Liliane Brigger, Grächen, CSPO bisher Hans Zurbriggen, Saas-Grund, SVPO-FW 2367 bisher 3273 Fredy Arnold, Täsch, SVPO-FW bisher 2318 Embd Grächen Lalden Randa Saas-Almagell Saas-Balen Saas-Fee Saas-Grund St. Niklaus Stalden Staldenried Täsch Törbel Visp Visperterminen Zeneggen 163 197 100 102 116 883 57 35 32 40 34 236 112 61 41 42 77 320 161 106 118 117 149 844 122 89 62 62 70 570 62 46 83 44 54 360 100 90 89 162 83 639 98 104 94 135 97 753 324 266 278 433 260 2'421 170 158 145 226 143 1'131 447 308 351 311 473 2'771 517 240 329 381 339 3'005 147 75 80 85 94 599 94 63 114 65 68 398 133 94 106 105 111 790 887 1'363 719 767 757 5'858 439 457 355 383 418 2'569 51 46 34 31 36 200 470 4'554 383 4'181 928 4'058 429 3'920 403 3'782 3'629 27'976 CSP Anton Lauber Urban Furrer Georges Schnydrig Liliane Brigger Stefan Andenmatten Rolet Gruber Zusatzstimmen 103 119 209 103 132 165 825 39 49 45 43 47 38 220 53 83 65 64 50 41 245 343 338 296 474 319 293 2'259 184 179 299 188 181 195 1'542 61 51 42 50 42 40 252 57 70 78 72 147 71 552 43 54 50 54 101 45 316 168 177 164 177 228 154 1'226 149 151 145 152 248 145 975 226 237 169 289 174 153 1'030 136 188 146 165 153 139 876 180 294 186 190 164 162 1'246 124 56 37 53 45 37 296 81 86 90 81 67 75 518 551 559 739 584 683 888 3'758 123 178 197 164 145 161 662 49 58 67 59 53 51 291 902 3'572 398 3'325 258 3'282 311 3'273 282 3'261 229 3'082 2'482 19'571 SP-Linksallianz Helena Mooser Theler Bernhard Aufdereggen Marc Kalbermatter Kilian Imboden Madeleine Truffer Monique Russi-Gischig Zusatzstimmen 210 251 171 140 126 168 921 9 5 4 4 4 6 24 17 10 13 8 9 8 48 50 41 36 49 55 33 299 42 35 24 19 14 20 125 42 33 34 37 66 34 205 3 2 2 2 1 2 9 7 5 5 5 5 5 40 21 17 12 12 17 17 104 21 9 16 10 10 11 63 90 61 61 93 90 59 373 48 24 17 37 27 20 115 27 32 18 19 18 27 103 125 52 54 82 69 51 349 10 11 9 9 12 9 54 1'002 551 474 405 397 435 2'719 242 125 142 114 108 122 649 46 36 32 26 32 31 212 SVP-Freie Wähler Hans Zurbriggen Fredy Arnold Paul Biffiger Michael Kreuzer Raymund Gsponer Anton Mazotti Zusatzstimmen 100 100 97 120 104 85 644 42 35 38 31 33 31 203 59 39 43 29 40 26 206 78 74 115 50 46 48 528 42 25 23 37 33 30 190 39 93 43 34 29 30 279 149 39 30 29 33 29 180 130 77 74 76 72 72 462 94 55 51 58 48 51 373 268 141 139 136 132 141 972 334 392 511 300 297 286 2'750 106 98 97 86 101 76 526 39 36 33 37 34 27 184 73 123 69 60 50 51 488 38 37 43 35 40 30 234 493 464 450 555 406 463 3'082 54 43 45 125 53 37 339 19 14 13 17 15 14 80 Total Eisten CVP Egon Furrer Niklaus Furger Romy Biner-Hauser Stefan Zurbriggen Stefan Fux Zusatzstimmen Zermatt Baltschieder VISP Grossräte FDP Christoph Föhn Iris Kündig Stoessel Ambros Bumann Zusatzstimmen 73 15 24 98 2 – 8 – 6 4 6 29 13 16 19 93 26 6 6 24 5 19 2 35 17 3 76 42 15 15 48 127 93 89 204 838 78 78 175 872 16 30 22 94 13 3 13 41 12 7 15 73 11 44 15 115 3 1 5 9 899 67 1'561 1'656 1'987 1'250 210 296 182 66 434 481 56 413 10 22 258 63 653 601 113 442 45 90 1'033 62 1'495 4'322 563 939 141 148 489 80 975 2'768 279 380 62 120 278 71 649 538 451 547 61 70 281 89 1'163 1'047 21 489 138 106 303 89 1'281 663 72 963 205 32 986 73 3'982 2'294 200 730 1'224 66 794 80 1'973 1'965 140 1'929 1'203 98 1'730 66 4'661 2'278 827 4'870 162 522 873 80 4'811 1'803 288 1'090 70 230 444 84 1'080 2'422 244 390 107 197 482 66 802 648 782 914 185 257 CVP Gaby Fux-Brantschen Martin Andenmatten Rainer Studer Marc Wyssen Marcel Bellwald Zusatzstimmen 131 116 150 163 105 965 40 65 36 33 35 233 93 56 48 39 48 345 195 121 115 108 130 877 75 77 83 86 68 543 72 51 45 47 53 405 91 210 97 94 89 678 104 163 103 100 92 743 300 393 299 280 293 2'343 152 279 158 159 149 1'181 549 331 335 311 364 2'919 390 392 386 329 372 2'853 92 102 99 86 77 646 95 70 66 65 92 464 109 110 114 101 102 765 CSP Konstantin Bumann Rosina In-Albon Marco Ruppen Diego Furrer Herbert Fux Zusatzstimmen 123 159 128 135 127 979 43 42 47 40 40 265 59 44 69 49 63 334 316 304 319 300 371 2'499 213 231 218 226 199 1'671 50 41 42 42 49 339 135 66 78 63 62 616 95 44 52 46 54 354 301 160 174 166 164 1'434 229 146 158 146 129 1'071 168 152 178 157 328 1'238 163 140 243 136 142 1'062 186 184 210 196 179 1'339 44 47 59 47 56 332 151 216 129 1'337 8 4 4 36 18 10 9 77 167 40 43 422 30 24 15 174 36 33 57 304 2 6 – 17 5 6 5 54 19 16 20 151 17 14 13 89 94 55 72 525 31 24 23 157 28 24 17 168 SVP-Freie Wähler Nathalie Biner Sophie Erne Alain Imboden Pio Fallegger Zusatzstimmen 98 95 94 92 837 32 38 35 33 267 34 32 42 28 280 72 62 75 58 643 32 29 29 19 231 47 37 41 36 332 28 69 29 50 243 72 111 67 71 606 54 67 53 108 478 135 186 128 149 1'229 363 314 406 289 3'346 84 87 92 73 699 FDP Brigitte Stoffel-Lehmann Christian Venetz Susanne Wicki-Perren Zusatzstimmen 58 18 15 113 1 12 1 – 4 5 1 31 11 11 13 103 11 8 6 38 3 1 10 46 5 69 6 44 14 83 15 127 94 119 95 850 81 168 80 812 16 34 28 96 11 32 10 42 108 51 44 77 71 51 307 2'120 1'351 1'168 1'148 1'131 1'109 6'719 Helena Mooser Theler, Visp, SP/LINKSALLIANZ 2120 bisher Suppleanten Gaby Fux-Brantschen, St. Niklaus, CVPO 4234 neu 210 2'367 433 2'318 240 2'154 205 2'020 168 1'734 175 1'702 1'762 13'482 628 192 245 1'640 71 17 32 136 6 1 1 10 136 558 170 1'454 1'224 1'098 1'086 5'730 391 4'781 65 61 1'339 10'351 998 7'762 114 5'983 457 5'913 18 2'705 50 1'318 1'112 70 4'621 1'630 1'502 696 256 451 204 70 398 628 415 172 18 37 3'000 52 6'242 4'862 709 3'193 2'318 940 18'520 66 48'471 39'366 14'746 25'777 9'138 5'050 823 791 875 1'170 732 6'304 391 384 664 400 344 2'762 42 36 42 42 32 204 490 4'234 463 4'210 430 4'145 412 4'025 747 3'924 3'849 29'079 111 76 91 76 88 600 590 812 560 672 505 4'419 127 153 125 214 118 803 77 57 56 58 47 355 333 3'363 302 3'160 309 3'116 276 3'045 313 3'034 2'699 22'409 63 57 69 495 12 9 10 81 515 453 405 3'794 133 108 106 877 30 31 29 294 30 30 32 28 265 85 66 71 64 599 34 32 40 33 309 449 457 440 423 3'852 48 49 45 28 432 15 13 14 14 115 6 17 7 82 9 16 42 125 1 9 1 9 403 206 191 1'702 133 24 13 144 8 2 2 9 Martin Anthamatten, Saas-Almagell, CVPO bisher 4210 Parteistimmen Wahlberechtigte Beteiligung in % CVP CSP SP-Linksallianz SVP-Freie Wähler FDP Leere Stimmen Rainer Studer, Visperterminen, CVPO bisher 4145 Suppleanten SP-Linksallianz Gilbert Truffer Stephan Furrer Rahel Gertschen Zusatzstimmen 61 49 77 445 1'420 1'179 1'103 9'497 Marc Wyssen, Visp, CVPO neu 4025 Marcel Bellwald, Zermatt, CVPO neu 3924 464 2'176 206 1'980 226 1'959 193 1'789 2'191 16'954 137 147 381 1'529 1'006 981 917 5'902 Gilbert Truffer, Visp, SP/Linksallianz bisher 1420 Grossrat Bezirk Visp | SVPO auf dem Vormarsch Bezirk Leuk | Es bleibt bei 3:2:1 Gelbe ziehen Schwarzen Peter Kein dritter Sitz für die CSP Gerade im Bezirk Visp war bei den Grossratswahlen für Spannung gesorgt. Nicht zuletzt deswegen, weil es einen Sitz weniger zu besetzen galt als noch vor vier Jahren. Diesen büsste schliesslich die CSPO ein. Drei Schwarze, zwei Gelbe, ein Roter – die Leuker Grossratsformel 3:2:1 gilt auch für die nächsten vier Jahre. SP mit Kampf Dass die CVP (15 902 Parteistimmen) ihre drei Sitze problemlos zu verteidigen vermochte, überraschte nicht. Die Liste mit den beiden Bisherigen Alwin Steiner – er holte sich mit 3078 Stimmen am meisten Stimmen im Bezirk Leuk – sowie Urs Kuonen (2555) und dem Leuker Gemeindevizepräsidenten Martin Lötscher (3029) überzeugte. Die im Vorfeld der Wahlen gezeigte Zuversicht bei den Schwarzen war also berechtigt. Mächtig ins Zeug legen musste sich die «SP und Unabhängige». War man sich doch bewusst, dass ein allfälliger Zuwachs bei den Gelben auf ihre Kosten gehen würde. Nun, der Kampf hat sich für die Roten (6024 Parteistimmen) gelohnt. Der bisherige Grossrat Reinhold Schnyder bewahrte sich und seiner Partei mit 1501 Stimmen den Sitz, Christian Jäger kam auf 1365 Stimmen. Ohne Erfolg blieb die SVP (3955 Parteistimmen). Dass dies so rauskommen würde, war nicht zuletzt der letzten Gemeinderatswahlen wegen zu erblo warten. CSP verfehlte ihr Ziel Regina Meichtry, Guttet-Feschel, CVPO 2825 neu Jürgen Schetter, Leukerbad, CVPO bisher Guido Köppel, Guttet-Feschel, CSPO 1948 neu Philipp Locher, Agarn, CSPO neu Peter Kälin Leukerbad, SP/Unabh. 932 bisher 1846 2492 Turtmann-Unterems Varen Total LEUK Salgesch Mit 65,78 gegenüber 55,14 Prozent nahm die Stimmbeteiligung im Bezirk Visp deutlich zu. Dies lässt sich einerseits mit dem Raumplanungsgesetz begründen. Doch auch die spannende Ausgangslage bei den Wahlen (1 Sitz weniger) hat sicher zusätzliche Wähler mobilisiert. Leere Wahlzettel wurden insgesamt 154 an der Zahl in die Urne geworfen. Gleichzeitig wurden 149 ungültige Wahlzettel registriert – immerhin acht weniger als bei den letzten Parmk lamentswahlen. Marcel Zenhäusern, Turtmann, CVPO 3005 bisher Oberems Gute Stimmbeteiligung Suppleanten Leukerbad Einzig im Bezirk Visp stellte sich die FDPO zur Wahl, was nicht belohnt werden sollte. Anders als noch bei den Gemeinderatswahlen im vergangenen Herbst konnten sowohl Ambros Bumann (1086) als auch Iris Kündig Stoessel (1098) bei den Grossratswahlen nicht überzeugen. Als Neuling auf der Liste erzielte der Visper Gemeinderat Christoph Föhn (1224) noch das beste Resultat, was jedoch auch nicht für einen Sitz ausreichte. Mit einer Viererliste hatte sich die CSP daran gemacht, einen dritten Sitz zu erobern. Sie tat 2031 Reinhold Schnyder, Leuk-Stadt, SPO 1501 bisher Leuk FDPO: Erneutes Trauerspiel Alain Bregy, Susten, CSPO neu 2555 Inden Weniger Wahlglück hatte die CSPO, die im Vergleich mit 2009 über 2000 Stimmen einbüsste. Ausgerechnet Stefan Andenmatten, der 2009 noch das zweitbeste Resultat seiner Partei erzielte, wurde heuer mit 3261 Stimmen jäh abgewählt. Letztlich fehlten ihm allerdings gerade mal 13 Stimmen, um an Parteikollegin Liliane Brigger vorbeizuziehen. Aber auch Georges Schnydrig, Gemeindepräsident von Lalden, hatte mit 21 Stimmen einen denkbar knappen Vorsprung auf Andenmatten. Etwas klarer bestätigt in seinem Amt wurde hingegen Urban Furrer mit 3325 Stimmen. Am meisten Stimmen erhielt schliesslich der Zermatter Gemeinderat und bisherige Suppleant Anton Lauber (3572). Leer ging derweil der Visper Gemeinderat Rolet Gruber aus mit 3082 Stimmen. CVP stark wie erwartet German Gruber, Gampel-Bratsch, CSPO 2077 neu 3029 Urs Kuonen, Salgesch, CVPO bisher Guttet-Feschel CSPO: Schmach für Stefan Andenmatten Die Ziele der SVPO bei den diesjährigen Grossratswahlen waren hoch gesteckt. Letztlich konnte die Partei zwar keinen Sitz dazugewinnen, dafür ihren Stimmenanteil von 15 767 auf 25 777 erhöhen. Bestätigt wurden die bisherigen Grossräte Hans Zurbriggen (2367) und Fredy Arnold (2318). Emsig Stimmen gesammelt und trotzdem leer ausgegangen sind derweil Paul Biffiger (2154), Michael Kreuzer (2020), Raymund Gsponer (1734) sowie Anton Mazotti (1702). Martin Lötscher, Leuk-Stadt, CVPO neu Gampel-Bratsch Anders als die Gelben konnten sich die Schwarzen gut behaupten. Unter dem Strich kam die CVPO auf 48 471 Stimmen, sprich auf rund 5000 mehr als noch 2009. Sämtliche Kandidaten dieser Partei ergatterten einen Sitz; allen voran Egon Furrer, der mit 4554 Stimmen das beste Ergebnis im ganzen Bezirk erzielte. Ebenfalls bestätigt wurde der bisherige Grossrat Stefan Zurbriggen mit 3920 Stimmen. Neu im Grossen Rat vertreten sind derweil der Visper Gemeindepräsident Niklaus Furger (4181), die Zermatter Vizegemeindepräsidentin Romy Biner-Hauser (4058) sowie der Gemeinderat von St. Niklaus Stefan Fux (3782). SVPO: 10 000 Stimmen mehr als 2009 Gescheitert ist die CSP mit ihrem Wahlziel, einen dritten Sitz zu erobern. Die Gelben hatten vor vier Jahren auf Kosten der CVP einen Sitz verloren und wollten diesen nun zurückholen. Womit nicht ein schwarzer, sondern der rote Sitz in Gefahr geraten war. «SP und Unabhängige» verteidigte jedoch ihren Sitz souverän, während die SVP erneut leer ausging. Alwin Steiner, Gampel-Bratsch, CVPO bisher 3078 Ergisch CVPO: Rund 5000 Stimmen zugelegt Wie schon vor vier Jahren ergatterte aufseiten der Linken nur Helena Mooser Theler einen Sitz im Grossen Rat. Unterstützung, sprich Parteistimmen erhielt sie dieses Mal von Bernhard Aufdereggen (1351), Marc Kalbermatter (1168), Kilian Imboden (1148), Madeleine Truffer (1131) sowie Monique RussiGischig (1109). Unter dem Strich konnte die Linke gegenüber 2009 immerhin um knapp 2000 Stimmen zulegen. dies mit neuen Kräften, da Gilbert Loretan und Edgar Gottet nicht mehr antraten. «Schwierig, aber machbar», hiess es im Vorfeld der Wahlen bei der CSP. Es blieb jedoch bei zwei Sitzen (12 006 Parteistimmen). Der bisherige Suppleant German Gruber landete mit 2077 Stimmen auf dem ersten Platz der Grossratsliste, gefolgt von Alain Bregy (2031). Erster Nichtgewählter auf der CSP-Liste ist der bisherige Suppleant Dominik Russi, der auf 1993 Stimmen und damit 20 Stimmen mehr kam als der Viertplatzierte Olivier Constantin. LEUK | Albinen Bedingt durch die Bevölkerungszahl hat der Bezirk Visp die nächsten vier Jahre nur noch zwölf anstatt wie bisher 13 Sitze im Grossen Rat. Angesichts der aufstrebenden SVPO war es absehbar, dass dieser Sitz zulasten einer C-Partei geht. SP/Linksallianz: Mooser Theler bestätigt Agarn VISP | 11 Walliser Bote Montag, 4. März 2013 GROSSRATSWAHLEN 2013 CVP Alwin Steiner Martin Lötscher Urs Kuonen Zusatzstimmen 217 243 177 502 90 91 87 246 56 37 26 85 608 450 382 1'167 100 87 74 190 34 29 30 85 815 920 579 1'776 266 281 234 740 39 29 27 51 380 407 493 1'416 304 264 241 611 169 191 205 371 3'078 3'029 2'555 7'240 CSP German Gruber Alain Bregy Dominique Russi Olivier Constantin Zusatzstimmen 169 174 170 166 281 30 30 30 28 58 52 40 40 38 78 658 426 352 348 771 89 85 92 86 152 10 10 11 12 24 512 601 789 518 1'158 66 78 64 94 132 11 22 12 9 13 173 195 178 367 659 202 265 159 166 417 105 105 96 141 189 2'077 2'031 1'993 1'973 3'932 SP-Linksallianz Reinhold Schnyder Christian Jäger Zusatzstimmen 57 81 111 29 31 84 14 23 37 196 230 361 67 43 133 17 9 25 709 450 1'439 110 68 288 16 32 47 89 71 146 106 276 378 91 51 109 1'501 1'365 3'158 SVP-Freie Wähler Manfred Johner Florian Moreillon Jörg Meichtry Luzius Cavigilli Zusatzstimmen 34 28 38 29 59 17 18 17 16 35 38 31 30 38 93 137 118 117 109 246 21 24 24 25 62 5 5 5 5 10 184 200 177 156 442 52 53 50 51 146 11 12 9 31 27 48 51 45 40 97 70 62 62 70 174 45 35 26 19 76 662 637 600 589 1'467 584 78 1'139 960 249 188 116 211 77 514 176 144 103 23 161 84 204 248 74 230 42 1'430 84 2'607 2'555 787 727 308 335 74 451 504 243 156 80 83 70 178 67 51 30 4 2'740 74 4'090 3'578 2'598 1'159 473 827 59 1'521 434 466 352 71 101 67 146 67 95 90 4 993 86 2'696 1'572 306 281 119 858 81 1'420 1'209 760 438 151 487 76 936 636 251 201 130 8'810 77 15'902 12'006 6'024 3'955 1'521 CVP Marcel Zenhäusern Regina Meichtry Jürgen Schetter Zusatzstimmen 211 194 169 522 84 87 90 260 61 30 23 102 526 480 385 1'313 72 162 62 194 30 31 27 93 692 756 577 1'888 274 236 295 766 45 30 25 59 451 439 442 1'356 418 235 216 738 141 145 181 408 3'005 2'825 2'492 7'699 CSP Guido Köppel Philipp Locher Martin Schnydrig Zusatzstimmen 158 213 151 458 31 26 26 87 39 38 41 113 391 363 386 1'119 141 77 72 222 13 11 7 37 583 563 486 1'715 68 54 60 183 18 16 14 27 224 218 208 678 166 167 218 590 116 100 86 302 1'948 1'846 1'755 5'531 SP-Linksallianz Peter Kälin Sebastian Werlen Zusatzstimmen 29 91 114 21 22 84 8 10 40 118 111 395 30 28 115 7 7 26 401 360 1'546 112 59 261 15 15 49 50 49 152 97 78 402 44 45 127 932 875 3'311 SVP-Freie Wähler Mario Grand Christoph Kuonen Damian Signorell Zusatzstimmen 34 27 32 91 17 20 20 61 41 36 38 114 137 129 120 402 25 53 23 86 5 5 5 15 209 172 194 655 53 50 50 190 16 13 13 38 45 46 45 144 73 60 59 234 32 27 33 109 687 638 632 2'139 Grossräte Parteistimmen Wahlberechtigte Beteiligung in % CVP CSP SP-Linksallianz SVP-Feie Wähler Leere Stimmen Suppleanten Konstantin Bumann, Saas-Fee, CSPO bisher 3363 Marco Ruppen, Stalden, CSPO neu 3116 Rosina In-Albon, Visp/Eyholz, CSPO neu 3160 Diego Furrer, Visp, CSPO neu 3045 Nathalie Biner, Zermatt, SVPO-FW neu 2176 Sophie Erne, Saas-Balen, SVPO-FW bisher 1980 2 WALLIS Walliser Bote Freitag, 4. Januar 2013 UNTERWALLIS Liste komplett COLLOMBEY-MURAZ | Die CVP Collombey-Muraz hat gemäss einem Bericht von Radio Rhône einen Kandidaten für die kommenden Grossratswahlen gefunden. Es handelt sich dabei um René Gavaillat. Somit hat die CVP Bezirk Monthey ihre Liste komplett. Darauf zu finden sind acht Grossratskandidaten und sieben Suppleantenkandidaten. Politik | Das Walliser Kantonsparlament kennt seine Schwergewichte und seine Hinterbänkler Einige wenige Polit-Tenöre prägen den Grossen Rat SITTEN | Der Walliser Grosse Rat besteht aus 130 Grossräten und ebenso vielen Suppleanten. Doch den Ton geben zwei, drei Dutzend Abgeordnete an. Kein Netz LUZIUS THELER VERBIER | Verbier war an Silvester und über Neujahr quasi von der Welt abgeschnitten. Ein Grossteil der Swisscom-Abonnenten konnten keine Anrufe tätigen. Grund war eine beschädigte Antenne. Besonders ärgerlich war dieser Ausfall gemäss «Radio Rhône» vor allem für die Taxifahrer in der Silvesternacht. Insgesamt 20 Taxi-Betriebe waren von diesem Problem betroffen und verzeichneten starke Einbussen. Freilich – wie früher ist es nicht mehr: Vor zwei Jahrzehnten bestimmten einzig die schwarzen und die gelben Fraktionschefs und der Welschwalliser CVPVorturner Pierre Morgen den Gang der Dinge im Walliser Grossen Rat. Die Welschwalliser CVP bildete einen geschlossenen Block. Daneben waren gelegentlich die blauen (freisinnigen) und roten (sozialdemokratischen) Zwischenrufe zu vernehmen. Höchstens ein halbes Dutzend Abgeordnete gaben «den Tarif» durch. Fusion in Kraft ST-MAURICE | Am vergange- nen Dienstag, dem 1. Januar, trat die Fusion der beiden Gemeinden St-Maurice und Mex in Kraft. Dies wurde in Mex gebührend gefeiert. Gemäss der Zeitung «Nouvelliste» nahmen an der Feier in Mex über 250 Personen teil. «Wir haben den 1. Januar symbolisch zum ersten Tag unserer neuen Gemeinde erklärt», so Damien Revaz, Gemeindepräsident von St-Maurice. Bei einer Abstimmung Ende November 2011 hatten 72 Prozent der Einwohner von Mex und 83 Prozent der Stimmberechtigten aus St-Maurice der Fusion zugestimmt. «Shorty» wird eingefangen COLLOMBEY-MURAZ | Der Waldrapp-Jungvogel namens Shorty, der sich auf dem Weg in den warmen Süden in der Schweiz verirrt hat, hält sich offenbar im zürcherischen Knonaueramt auf. Dort soll er nun eingefangen werden, damit er den Winter überleben kann. Shorty war auf dem Weg vom Brutgebiet im bayrischen Burghausen ins Wintergebiet in der Toskana, wo er aber nie ankam. Zwar folgte er einem Artgenossen bis nach Collombey-Muraz. Dort aber verlor er den Anschluss und blieb alleine in dieser Region zurück. Vergebens versuchte man, den Vogel im Wallis einzufangen. Flickenteppich. Der Walliser Grosse Rat zerfällt nicht in starre Blöcke, sondern bildet nicht selten wechselnde Mehrheiten in der Mitte. Zwischen den Freisinnig-Liberalen und den C-Fraktionen ist es zu einer Annäherung gekommen. FOTO WB Breitere personelle Abstützung der Fraktionen Heute sind die Fraktionen personell sehr viel breiter abgestützt. Und trotzdem prägen ein paar wenige Abgeordnete den Ratsbetrieb, zumindest im Plenum. Bei den «Schwarzen» oder der CVPO, welche die zahlenstärkste Fraktion aus dem deutschsprachigen Kantonsteil stellt, ist nicht einzig die Tonlage, sondern auch die politische Positionierung schärfer geworden. Unter Fraktionschef Beat Rieder fährt die CVPO einen strammen Rechtskurs; sie will offensichtlich die vor vier Jahren noch offene rechte Flanke gegen die SVP abschirmen. Assistiert wird er dabei von Philipp Matthias Bregy, der sich rhetorisch geschickt und ungeniert weit ins SVP-Terrain vorwagt. Die CVPO gibt sich ausgesprochen anti-etatistisch und es scheint gelegentlich, als verspeise sie schon zum Früh- stück Staatsbeamte. Grossräte wie Markus Truffer von der alten Garde, Alwin Steiner und Erno Grand im Mittelfeld und der nachgerutschte Manfred Schmid von der jüngeren Generation decken regionale oder sogar lokale Themen ab. Die Ersatzleute spielen meist die zweite Geige. Einzig Aron Pfammatter und Rainer Studer wirken so, als spielten sie wirklich mit und sässen nicht einzig auf der Ersatzbank. Stark auf die Fraktionschefin ausgerichtet Noch fast ausgeprägter ist die Ausrichtung auf die Fraktionschefin bei der CSPO, der zweitstärksten Oberwalliser Parlamentsfraktion. Graziella Walker Salzmann steht für die «gelbe» Mischung, welche die Abgrenzung der C-Parteien ge- es um das Geld geht. Franz Ruppen, zweifelsfrei der prominenteste Oberwalliser SVP-Grossrat, hält sich aus den Querelen, die von der Welschwalliser Schwester-Fraktion vom Zaun gebrochen werden, weitgehend heraus. Polemische Töne sind seine Sache nicht, die Interventionen wirken alles andere als haudegenhaft und sind meist von beispielhafter Kürze. Dass die SVP im Wallis als Opposition wahrgenommen wird, hängt mit ihrer gesamtschweizerischen Rolle und ihren nationalen Aushängeschildern zusammen. Deren Themen von der Baby-Klappe bis zur Asylpolitik werden einfach auf die Walliser Verhältnisse übertragen, oft ohne eigenes Dazutun. Eine erstaunlich ruhige Opposition SP Oberwallis hat ihr Profil geschärft Die SVP gewinnt Wahl um Wahl im Oberwallis und wird als Opposition wahrgenommen. Und dennoch verhält sie sich im Grossen Rat ausgesprochen konform. Ausnahme ist der bei ihr beheimatete frühere CVPO-Finanzfachmann Louis Ursprung, der sich gelegentlich mit der Regierung anlegt, wenn Spätestens seit sie ein Regierungsmitglied stellt, befindet sich die SP Oberwallis in einem unmöglichen Spagat: Sie wird auf der einen Seite als «Regierungspartei» wahrgenommen, andererseits nimmt sie oft regierungskritische Positionen ein. Seit die gesamte SP-Linksallianz von German Eyer geleitet wird, der diese Aufgabe mit unüberhörbarer Begeisterung erfüllt, hat sie ihr Profil geschärft. Assistiert wird er dabei von einem FrauenTrio, nämlich den Grossrätinnen Doris Schmidhalter-Näfen, Helena Mooser Theler und auch von der vifen und politisch begabten Suppleantin Laura Kronig. Suppleant Gilbert Truffer hat sich in Energie- und Baufragen profiliert. Kantonsparlament | Die CVP des Mittel- und Unterwallis tritt nicht mehr als geschlossener Block auf Flirt zwischen der CVP und der FDP SITTEN | Selbst wenn die absolute CVP-Mehrheit bei den kommenden Wahlen baden ginge, ändert das im Parlament wenig. In jüngerer Vergangenheit kam es im Walliser Kantonsparlament unter dem Einfluss von «gemässigten» Freisinnig-Liberalen wie dem früheren Fraktionschef René Constantin und seinem Nachfolger André Vernay zu einer Annäherung an die CVP Unterwallis unter Nicolas Voide und an die CVP Mittelwallis unter David Théoduloz. Ein bürgerlicher Schulterschluss Vor allem in der Frage der Steuerpolitik, aber auch in der Ablehnung von linksgrünen Sozialpostulaten war in der vergangenen Legislaturperiode sehr oft der Schulterschluss zwischen diesen bürgerlichen Kräften unübersehbar. Der Flirt zwischen den FDP-Liberalen und den C-Flügeln im Parlament hat zur Aufweichung von alten Fronten geführt. Selbst wenn die CVP ihre nur noch mit drei Mandaten gehaltene absolute Mehrheit verlieren sollte, würde sich an der politischen Grundausrichtung des Kantonsparlaments wenig ändern. Ein 3D-Fernseher in den eigenen vier Wänden? Reorganisation MONTHEY | Seit dem 1. Januar ist Collombey-Muraz der Polizei von Monthey angeschlossen. Dazu wurden 10 neue Beamte eingestellt, um den Personalbestand zu erhöhen. Nach der Reorganisation zählt die Polizei von Monthey 37 Beamte. gen links besorgt: konservativ in gesellschaftlichen Fragen, eher links in sozialpolitischen Belangen. Neben ihr haben sich in der Fraktion noch Philipp Schnyder in kommunalen Fragen und Diego Clausen als überraschend vielseitiger und kenntnisreicher «Allrounder» profiliert. Liliane Brigger im Tourismus und Maria Oester-Ammann ergänzen das kompakte Bild. Heute auf 1815.ch Nicht nur im Kino, auch in der Heimelektronik wird 3D immer populärer.Was Sie zu Bildqualität, unterschiedlichen Brillen und anderen Austattungsdetails wissen müssen, erfahren Sie auf 1815.ch. www.1815.ch/Fernseher Weitgehend isolierte SVP Sowohl die Freisinnig-Liberalen wie auch die beiden Welschwalliser C-Flügel grenzen sich klar gegenüber der SVP ab, obwohl sie – gemessen an schweizerischen Vorgaben vor allem der CVP – eine nachgerade rechtsbürgerliche Politik betreiben. Unter dem scharfzüngigen früheren Bezirksrichter Jean-Luc Addor als Fraktionschef wirkt die SVP Unterwallis im Kan- tonsparlament kantiger und damit «oppositioneller» als die SVP Oberwallis. Sie äussert sich klar regierungskritischer in Sachfragen, wie zum Beispiel der 3. Rhonekorrektion. Aber dafür hat sie sich eine weitgehende Isolation eingehandelt. Viele ihrer Anträge gehen mit Ergebnissen unter, die schon fast entmutigend sein könnten. Das gehört aber zur Rolle einer lth «Nichtregierungspartei». Umfrage-Ergebnis vom 3. Januar 2013 Sollen beide Ehepartner ihren Namen behalten? Ja Nein Weiss nicht 32% 64% 4% www.1815.ch MARDI 5 MARS 2013 LE NOUVELLISTE SION RÉGION 9 jmt - gb ÉLECTIONS AU GRAND CONSEIL Les districts de Sion, Hérens et Conthey ont vu l’UDC gagner un siège au détriment du PDC. Le niveau communal réserve quelques spécificités. Tant avec les partis qu’avec les personnalités. A chaque commune son tempérament les seules la moitié des suffrages de l’UDC dans le district. A priori, Grégory Logean a fortement mobilisé dans son fief. Le socialiste Jérémie Pralong a aussi tiré la gauche vers le haut. De 11,3%, le PS augmente son électorat à 16,6%. C’est le PDC qui en fait les frais avecunreculendessousdelamajorité absolue à 48,9%. PASCAL FAUCHÈRE District de SION DISTRICT DE SION Sion Toutes les figures de proue sédunoises du PDC – Michel Rothen, Gilles Martin et Bruno Clivaz – passent la rampe. Même constat au PLR avec notamment l’élection du président cantonal Georges Tavernier. Seul Mathieu Fardel, président du PLR du district de Sion, a échoué. Aucun soucienrevancheàl’UDCpourle sortantEricJacquod.Quantàl’ancien président du PS valaisan Jean-Henri Dumont, il décroche un fauteuil pour 16 suffrages dans un tir relativement groupé à l’Alliance de gauche. Chez les Verts, le score de Christophe Clivaz a certainement été dopé par sa candidature au Conseil d’Etatpuisqu’ildevanceMarylène Volpi Fournier de près de 500 voix. Moins de succès en revanche pour Thierry Largey, président des Verts de Sion-HérensConthey, qui échoue dans cette élection. Si le président du PDC cantonal Michel Rothen arrive en tête dans la capitale, c’est la présidente de Grimisuat, Géraldine Marchand-Balet, qui signe le meilleur score sur le district avec 6282 suffrages. La relève démocrate-chrétienneauniveaucantonal prendra-t-elle des formes féminines? PDC 6 (-1) PLR 4 (+1) UDC 3 (+1) ADG 2 (-1) Verts 2 (-) Sion Coonthey Sion District d’HÉRENS PDC PLR PS UDC PDC 4 (-1) PLR 4 (-) PS 1 (-) UDC 1 (+1) Verts 0 (-) 2 (-1) 1 (-) 1 (-) 1 (+1) Tassement des partis traditionnels: le PLR majoritaire perd 5 points à 41,9%, le PDC quatre points à 28,7%, le PS stagne à 7,1% et les Verts frémissent d’un bon point à 7,5%. Le solde des huit points est raflé par l’UDC qui grimpe à 14,6%. Dans le fond du val d’Hérens, l’UDCplafonneà11%.AuConseil d’Etat, Freysinger arrive d’ailleurs en 5e position derrière Tornay, Melly,CinaetVarone.Tendanceà contre-courant: le PDC progresse de 3,5 points à 56,1%, essentiellement au détriment du PLR. Ardon Scénario à la contheysanne avec une perte sèche de neuf points pour le PDC qui chute à 39,3%, un léger fléchissement du PLR à 29,5% et du PS à 5,5%. En face, les Verts grignotent un point à 7,1% et l’UDC engloutit tout le reste pour grimper à 18,5%. Avec un Freysinger largement devant au Conseil d’Etat. Vex Fief libéral-radical de la députée Stéphanie Favre. Majoritaire, son parti stagne à un peu moins de 42%. L’UDC elle aussi fait du sur place à 11,7%. Pourtant, Freysinger arrive en 3e position, devant Cina et… Varone. Nendaz Tous les partis traditionnels laissent des plumes. Le PLR et le PS perdent un point chacun pour s’établir respectivement à 21,9% et 16,3%. Le PDC perd cinq points pours’établirà43,9%.Toutcomme à Ardon et Conthey, les Verts prennent un point à 5,8%. L’UDC double son électorat à 12%. Originaire de Nendaz, Patrick Fournier y fait un bon score et décroche ce premier siège agrarien. Saint-Martin Toutes les formations politiques progressent de 2 à 3 points sur le dos du PDC. Ce qui met le PLR à 13%, le PS à 15,1%, l’UDC à 19,4% et le PDC qui chute de 60% à 52,5%. Hérens Mont-Noble NF Info © Savièse Les électeurs saviésans jouent traditionnellementlacartelocale. Et la différence se fait chez eux. Anne-Marie Sauthier-Luyet est par exemple première sur la liste libérale-radicale, devant le président du PLR cantonal Georges Tavernier. A Savièse, elle prend une avance près de 600 suffrages. Même constat avec Mathieu Fardel,leprésidentduPLRdudistrict de Sion. Il accuse un retard de 575 suffrages sur son colistier saviésan Julien Dubuis dans la seule commune de Savièse alors qu’auniveaududistrict,iltermine à 441 suffrages. Autre Saviésan, l’UDC Jean-Luc Addor a 767 voix d’avance sur le premier des viennent ensuite non élus dont 491 glanées dans son fief. Exceptions, lePDCPascalBridyn’estpasréélu alors que la première tentative de la socialiste Barbara AymonVarone est restée infructueuse. Conthey Evolène Hérens District de CONTHEY DISTRICT DE CONTHEY Grimisuat Les régionaux d’étape connus font de bons scores. Suffisant pour Raymond Borgeat, présidentduPartichrétien-socialvalaisanetdéputéainsiquepourSerge Métrailler, député PDC et secrétaire de Construction Valais, qui sont réélus. Insuffisant pour Grégoire Raboud, député et ancien président des Verts valaisans, qui ne passe pas la rampe. Veysonnaz Avec seulement 5% des suffrages, l’UDC ne progresse pas à Veysonnaz alors que le PDC dépasse encore la barre des 70%. Est-ce le champion local David Théoduloz, chef du groupe PDC du Centre, qui tient les troupes? Arbaz Les libéraux-radicaux font un bon de près de 9 points à 18,7% et l’UDC de deux à 13%. Corollaire: le PDC baisse de 7 points à 44,3% alors que la gauche (PS et Verts) s’affaiblit de quatre points à 24%. A Arbaz, Freysinger arrive en tête juste devant Varone. DISTRICT D’HÉRENS Ayent Lacommunereprésenteprèsdu tiers de l’électorat hérensard. Danscetteélection,Ayentpeineà donner le ton, si l’on excepte les résultats de l’UDC. Certes sur la rivedroiteduRhône,lepartiagrarien a presque doublé son score et arriveàdeuxpointsprèsauniveau de sa force dans le district qui est de 16,6%, à tel point que l’UDC songe à y implanter une section. Mais le PS, historiquement fort, s’y affaiblit alors qu’il progresse dans le val d’Hérens à 19,2%. De soncôté,lePDCayentôtgagneun bon point à 41,6% alors que la démocratie chrétienne hérensarde se tasse à 44,5%. Gégoire Dussex, potentiel président du Grand Conseil, a tiré la barque tant bien que mal. Quant aux libéraux-radicaux, ils baissent à 19,7% sur le district mais plus fortement à Ayent. Hérémence L’UDC pèse toujours un peu plus de 27% des suffrages. Ayent et Hérémence représentent à el- Vétroz Dans cette commune qui vivait ses premières élections cantonales, l’UDC a doublé son score à 21,5% si l’on prend en compte les résultats des trois anciennes communes et passe devant le PLR (15,2%). Belle opération du parti socialiste qui grimpe de 5 points à près de 30% et devient la 2e force politique locale. Le PS n’est plus qu’à trois points du PDC qui s’effondre de plus de 15 points à 33,2%. A l’Exécutif, Esther WaeberKalbermatten est devant Maurice Tornay. Pour deux voix. DestensionsauseinduPDCpeuvent expliquer ce recul marqué de sept points à 35%. Ajoutez à cela près de deux points perdus par le PLRà32,9%,unpointperduparle PS à 6,4% et vous obtenez les quelque dix points de croissance de l’UDC de 8,3% à 18,1%. Chamoson L’UDC fait une progression spectaculaire puisqu’elle triple quasiment son score d’il y a quatre ans pour s’établir à 20.5%. Freysinger arrive largement en tête dans la course au Conseil d’Etat. Le PLR (27,1%)etlesVerts(8,8%)semaintiennent.LePSfléchitde3pointsà 6,2% alors que le PDC perd dix points à 37,2% des suffrages. L’épisode des élections communales avec l’éviction de Patrick Schmaltzried et l’attaque du Mutin.ch ont laissé des traces au PDC. Le député sortant Yves Carrupt termine en queue de liste dans sa propre commune. Les Agettes Le PDC dégringole de 10 points à 39,4%. L’UDC progresse presque d’autant pour arriver à la moyenne du district. Le PS grignote un point pour représenter près du quart de l’électorat. Le PLR reste à 19,1% alors que Varone arrive en queue de peloton derrière Clivaz. PUBLICITÉ SION Soirée «Bouche à oreilles» De la place de l’art dans la société C’est le metteur en scène et acteur Jean-Michel Potiron qui sera l’invité de la Médiathèque Valais Sion pour sa prochaine soirée liée à son cycle «Bouche à oreilles», le 7 mars prochain. A cette occasion, l’homme de théâtre proposera une lecture sur l’état de la culture et le rôle de l’art dans notre société occidentale: «Protesto! Solo inutile pour une culture qui cultive!» sera le thème développé par Jean-Michel Potiron, metteur en scène et acteur. Littérature, poétique, critique et philosophie sont autant de domaines qui se sont penchés sur le rôle et la place de l’art et de la culture dans notre société occidentale. Qu’en est-il de l’état actuel de la culture, du rôle et de la place de l’art dans notre société? L’auteur tentera d’y apporter quelques éléments de réponse en faisant dialoguer et débattre par son intermédiaire les grands noms qui se sont penchés sur ces questions (Baudelaire, Flaubert, Finkielkraut, Sartre, et bien d’autres). Jean-Michel Potiron. DR Directeur de la compagnie théâtrale Théâtre à tout Prix (Besançon), Jean-Michel Potiron explore depuis une dizaine d’années de nouvelles manières de rencontrer le public et d’entrer en interaction avec lui. En 2004, il organise à Besançon «Les Orphéades», un festival de lectures publiques sur l’art. C’est dans ce cadre qu’il commence à élaborer son spectacle «Protesto!», qui a déjà fait l’objet de plus de 140 représentations à l’heure actuelle. Rendez-vous le jeudi 7 mars de 18 h 15 à 19 h 15 à la Médiathèque Valais - Sion, Pratifori 18, 1950 Sion. SB/C Conseiller avec enthousiasme. Jocelyne Zemolin-Giroud, globe-trotter et conseillère à la clientèle enthousiaste. <wm>10CAsNsjY0MDQx0TU2NDc0sAAAcW1BEQ8AAAA=</wm> <wm>10CFWMqw7DMBRDvyiRfa-Xxy6cyqqBqjykKt7_oyVjk44lg2Pvezwyfnlt73M7gqCUnJVoYcVzMQtTz1IPOGSgPwnRWq_-5ycvAIGxnISJBpE0mUVl0NfDWGsof677C40gTvKAAAAA</wm> Notre engagement n’est pas seulement professionnel, mais se prolonge également durant notre temps libre: 027 328 15 55. Banque Coop, 46, place du Midi, Sion LE NOUVELLISTE MARDI 5 MARS 2013 12 MARTIGNY RÉGION jcz - gb MARTIGNY L’UDC a gagné en misant sur une liste ouverte à huit. Tout le contraire du PDC et sa tactique défensive... La prise de risques a été payante PASCAL GUEX L’UDC qui rit à gorge déployée et le PDC qui grince des dents! L’élection au Grand Conseil est venue confirmer la montée en puissance du parti agrarien dans le grand Martigny et la lente érosion de l’électorat démocratechrétien, constatée ici ou là lors des dernières échéances communales. «Notre objectif était clairement de décrocher un deuxième siège. Mais même dans nos rêves les plus fous, nous n’aurions jamais osé imaginer en gagner trois. Alors ce lundi, nous nageons en plein bonheur…» Secrétaire général de l’UDC du Valais romand et luimême élu à la suppléance en deuxième position, Jérôme Desmeules ne masquait en tout cas pas son plaisir hier à l’heure d’analyser ces élections au Rencontre en ville de Martigny et devant la camera de Canal 9 entre François Pellouchoud - leader de la liste UDC sortie largement vainqueur de ce Grand Conseil dans le district de scrutin - et Nicolas Voide, élu du PDC qui a, lui, perdu des plumes... LE NOUVELLISTE Martigny. Sorti grand vainqueur de ce scrutin en triplant sa représentation, le parti agrarien expli- constaté que s’il y avait du terrain avérée payante.» Une analyse PDC a choisi de privilégier une peut aujourd’hui que regretter que ce succès par l’effet à gagner dans le district de nullement contestée par Nicolas stratégie de bilan – avec une liste que cette élection au Grand Freysinger bien sûr, mais pas Martigny, c’était bien du côté du Voide, certes très bien élu à la dé- fermée composée de cinq élus sor- Conseil ait été emportée dans le seulement. «Nous avons pris le PDC qu’il fallait viser». putation, mais sur une liste dé- tants - plutôt que de jouer la carte tourbillon de la course au pari de ratisser très large, d’aller Jérôme Desmeules rappelle mocrate-chrétienne qui fait fi- de l’ouverture.» Tout de même sa- Conseil d’Etat. chercher nos candidats dans des que pour exister, un parti mino- gure de grande perdante de cette tisfait de son score personnel – il Egalement en léger recul par générations et des milieux sociaux- ritaire se doit de prendre des ris- échéance électorale. «Ce scrutin a terminé deuxième démocrate- rapport à 2009 (-1,08%), économiques forts différents. Nous ques. «Nous en avons pris en op- a apporté la démonstration que le chrétien derrière Jean-Daniel l’Alliance de gauche dresse ceavions aussi tiré les leçons des der- tant pour une liste ouverte à huit peuple préfère avoir du choix au Bruchez-Bender, comme il y a pendant un bilan moins mitigé nières élections communales et noms et cette prise de risques s’est moment de désigner ses élus. Or le quatre ans – Nicolas Voide ne de cette élection au Grand Conseil. Deuxième élu rose derrière la future grande baillife Marcelle Monnet-Terrettaz qui a réussi à faire brillamment oublier son récent échec dans la course au Conseil communal de Riddes, Gaël Bourgeois souligne ainsi que la gauche est parvenue à assurer ses trois sièges avec une relative aisance. «Cette année, ce 3e siège nous a été pratiquement acquis d’emblée alors qu’il y a quatre ans, il n’était tombé dans notre escarcelle qu’après la troisième répartition». Une même satisfaction… modérée est de mise dans le camp des libéraux-radicaux qui – compte tenu du raz-de-marée Freysinger – se contentent aisément d’avoir maintenu leurs acquis. «Avec un siège de plus attribué à notre district, nous avions certes l’ambition de placer sept élus. Mais avec le résultat de ce dimanche et une bonne progression sur Martigny, nous ne pouvons pas faire la fine bouche», souligne Xavier Moret, qui a terminé largement en tête du PLR (plus de 300 voix d’avance sur son dauphin, Yves Fournier). Seul effet «collatéral» déploré dimanche soir par le président Jacques Vuignier, la non-réélection d’Emmanuelle May-Favre, qui n’a récolté que l’avant-dernier score sur cette liste ouverte. ENTREMONT La gauche prend un siège au PLR, alors que le PDC se maintient. A contre-courant des autres districts Amateurs de scrabble, rendez-vous le mardi à Martigny! HOFMANN/A SCRABBLE À MARTIGNY En club, c’est bien mieux! Vous aimez les jeux de lettres? La langue française vous passionne? Alors l’appel du pied lancé par le Scrabble-club Martigny ne peut que titiller votre intérêt. La société octodurienne se propose en effet de vous guider lors de vos premières parties et de vous conseiller pour vos entraînements personnels. «Jouer en club au lieu de rester chez soi permet de découvrir la méthode duplicate, de créer une certaine forme d’émulation stimulante pour l’esprit», précisent les dirigeants du club. Qui s’empressent de rajouter qu’il y en a pour tous les âges et tous les niveaux. «Dans tous les cas, un seul moyen de vous faire une opinion est d’essayer!» Si vous souhaitez répondre favorablement à cette invite, il vous suffit simplement de rejoindre le club, le mardi dès 20 heures au Motel des Sports à Martigny. «Vous pourrez ainsi vous mesurer à d’autres joueurs, participer à des tournois nationaux ou internationaux ou simplement passer un bon moment avec des amis.» Pour tous renseignements complémentaires, composez le 027 722 33 64. PG L’Entremont s’est distingué à plus d’un titre lors des élections au Grand Conseil. C’est le seul district du Valais romand où la gauche a remporté un siège, alors que d’aucuns le qualifient de très conservateur, le seul district où le PLR a perdu un siège, l’un des seuls où l’UDC n’a pas remporté de siège et l’un des seuls également où le PDC a maintenu ses positions. Ceci dit, le résultat peut être taxé d’historique puisque les six sièges sont désormais répartis entre trois partis. Si le PDC (52,54% des suffrages) demeure majoritaire avec ses 4 sièges, le PLR (23,13%) et Entremont Autrement (12,84%) se partagent les deux sièges restants. Un signe d’ouverture L’événement le plus marquant demeure l’accession au Grand Conseil du mouvement Entremont Autrement (EA). A la grande satisfaction de sa présidente Sophie Juon, elle-même candidate à la députation: «Malgré des circonstances peu favorables, avec quatre listes en lice, nous sommes très contents d’avoir décroché un siège. Dans la lignée des élections communales où nous avons obtenu un siège à Orsières, ce résultat est le fruit du travail effectué dans le terrain depuis quatre ans. C’est aussi un signe d’ouverture pour l’Entremont. Notre mouvement est désormais reconnu et installé dans la durée.» Même satisfaction du côté de Florian Alter, qui représentera Entremont Autrement, qui a lancé 7 candidats dans la course, a finalement réussi à élire Florian Alter (3e depuis la droite) à la députation et Jonathan Darbellay (à droite) à la suppléance. DR donc EA au Parlement valaisan: «Malgré l’entrée en lice de l’UDC, nous avions bon espoir de décrocher ce siège. Sur un plan plus personnel, je me réjouis déjà de défendre les intérêts de l’Entremont à Sion. Rien n’est encore défini mais je vais en principe siéger avec l’Alliance de gauche.» Un vote compact Si le PLR, qui a dû faire sans la locomotive Jean-François Copt, fait figure de perdant du scrutin en Entremont et si l’UDC, qui n’a pas su profiter de l’effet Freysinger, devra encore patienter avant de percer dans le district, le PDC s’en sort indemne en conservant ses quatre députés. De quoi réjouir le président du PDC entremontant Samuel Rossier: «Malgré la présence de quatre listes, tout s’est bien passé pour nous puisque nous maintenons nos sièges. Nous avions une liste de qualité, avec des candidats confirmés, et nous avons pu compter sur la discipline de nos partisans. Nos candidats, tant députés que suppléants, ont été élus de manière compacte et le PDC entremontant a su mobiliser ses forces pour parvenir à ce très bon résultat.» OLIVIER RAUSIS MÉMENTO RIDDES Exposition. Dans le cadre de la semaine de la femme, la Vidondée accueille les œuvres de Valérie Caillet-Bois, Kareen Regout et Patricia Vieira du 5 au 10 mars de 14 à 20 heures. Vernissage ce mardi dès 17 h. FULLY Loto pour les enfants. Ce mercredi 6 mars au ciné Michel, loto pour les enfants de Fully et des environs. Ouverture des portes dès 13 heures. MARDI 5 MARS 2013 LE NOUVELLISTE MONTHEY RÉGION 13 jmt - bm DISTRICT DE MONTHEY L’élection au Grand Conseil a été marquée par une hausse sensible des votants UDC. Une nouvelle donne électorale FABRICE ZWAHLEN «Jamais je n’aurais cru que nous puissions obtenir quatre sièges. Cela va au-delà de mes espérances.» Député réélu, Charles Clerc arborait un sourire de circonstance dimanche soir au stamm de l’UDC. «L’effet Oskar Freysinger est une explication de notre succès mais celui-ci est également dû au travail réalisé par notre députation à Sion. C’est une sorte de reconnaissance, la réussite d’un parti et de son chef.» Pour son collègue élu de Collombey-Muraz, Guillaume Vanay, ce résultat démontre «un ras-le-bol du système. Nous avons toujours été francs, ce qui nous permet pour la 2e fois consécutivement de doubler nos élus (ndlr: un en 2005, deux en 2009, quatre en 2013). Notre ligne de conduite paie!» Au micro, le suppléant de Troistorrents Alexandre Cippola estimait que «ce vote est un soutien à notre politique. L’affaire des gitans et les vols perpétrés récemment dans le district nous ont porGrands vainqueurs, Charles Clerc, Edgar Vieux, Jean-Marc Carruzzo (les trois à l’arrière-plan), Roger Ecœur, Alexandre Cipolla, David Udressy et tés sur cette vague de fond.» Président ad interim du PS du Guillaume Vanay (au premier plan) posent pour la postérité. LE NOUVELLISTE district,GuillaumeSonnatiadmet «que les couches populaires ont plutôt voté UDC, elles qui apprécient le blir de nouvelles sections un peu parts au sein de la députation langage d’Oskar Freysinger». Avec partout, notamment dans la Vallée PDC (Patricia Casays et certaiquelque 13% des voix, les socialisd’Illiez, afin de nous développer.» nement Jérôme Buttet). «Cette tes passent de troisième à qua«Si nous étions partis unis, nous année, le fait que quatre sortants se trième parti du Chablais. Un reaurions certainement empêché soient représentés (ndlr. ils ont tour à des valeurs plus militantes l’UDC d’obtenir quatre mandats», tous été réélus) a peut-être poussé sur le terrain s’impose… «Nous estime Guillaume Sonnati. «Au certaines personnes à ne pas se devrons faire une autocritique et dévu des résultats cantonaux, nous présenter de peur de ne pas passer. velopper des thématiques comme le avons fait mieux que limiter la Après, c’est surtout le vote conteslogement et un état social fort.» DANIEL MORISOD CANDIDAT NON ÉLU DES VERTS casse en campant sur nos positions tataire et l’effet Freysinger qui ont SelonGuillaumeSonnati,ledépu(ndlr. cinq sièges conservés malgré fait la différence.» téetvice-présidentdeCollombeyune baisse de 5,58%)», souligne Nantermod satisfait Muraz, Olivier Turin devrait être comme tel au Parlement. Avec combe.» Si le dossier de la raffi- pour sa part le président du PDC Du côté du PLR, le sixième la nouvelle locomotive du parti 6,1%, Daniel Morisod estime nerie Tamoil a joué en faveur de du district Pascal Knubel. «Pour son score «très encourageant. Il l’ex-membre de l’Exécutif de l’avenir, nous devrons parler un siège convoité a été raté (-3% des dans la région. A gauche toujours, les Verts m’a manqué un colistier. On va Collombey-Muraz, «cela n’a pas langage plus direct et simple.» Et suffrages). «Il faut parler d’un obont manqué leur pari d’obtenir grandir petit à petit et à terme on été le cas avec la votation sur la préparer une élection 2017 qui jectif non atteint, pas d’un échec», leur premier mandat estampillé occupera la place qui nous in- LAT. Désormais, nous devons éta- sera marquée par plusieurs dé- analyse Eric Borgeaud, le prési- On va grandir petit «à petit et, à terme, on occupera la place qui nous incombe.» MONTHEY Trafic perturbé sur l’avenue de la Gare En raison des travaux de construction du thermoréseau à Monthey, l’avenue de la Gare est fermée à la circulation depuis hier dans le sens descendant, soit depuis la Raiffeisen en direction de l’avenue de l’Europe. Le sens Europe – centre-ville reste ouvert à la circulation et une déviation est mise en place. Selon la police municipale, cette perturbation devrait durer sept semaines, jusqu’à mi-avril. LMT/C La route restera fermée en direction de la gare durant sept semaines. LE NOUVELLISTE BEX Les Salines diversifient leur offre. Moins de sel, plus d’électricité L’année 2012 a été chargée pour l’entreprise Saline de Bex SA. Contrainte de s’adapter au marché, elle a renforcé son penchant pour le développement durable. Son ambition: devenir un «modèle au niveau écologique, et en termes de responsabilité sociétale de l’entreprise». Un changement d’orientation appuyé par une nouvelle identité visuelle qui semble satisfaire les membres du conseil d’administration. Pourtant, les ventes de sel sont à la baisse. En effet, seules 26 673 tonnes de minéral ont été écoulées, soit 14% de moins que la moyenne des dix dernières années. La diminution touche particulièrement les secteurs du déneigement (-21,6% par rapport à l’exercice précédent), de l’alimentaire et de l’agricole. En revanche, la demande de saumure pour le traitement des eaux ne cesse de progresser (+13%) et de nouveaux produits bien-être sont en voie de commercialisation. dix dernières années de ce point de vue). En réduisant de moitié ses achats d’énergie, la SA a même réalisé un bénéfice d’un peu moins de 267 000 francs: une augmentation de 39% en un an qui reste cependant dans la norme de la décennie. Responsabilité sociale 26 673 tonnes ont été écoulées en 2012. Soit 14% de moins que la moyenne des dix dernières années. LE NOUVELLISTE/A Cette diversification réduit la dépendance de la mine bellerine aux conditions météorologiques. Accord-cadre Pour assurer sa pérennité, la direction a d’ailleurs signé en avril un accord-cadre avec les Salines suisses du Rhin en vue d’un rapprochement. Les deux entités souhaitent ainsi anticiper la possible fin de leur monopole sur le marché helvétique. Au contraire du condiment, les ventes d’électricité ont augmenté de 64% (2011 a été la pire des 2012 aura aussi été un exercice de transition qui a permis de diagnostiquer les besoins de la mine pour continuer d’améliorer son impact écologique. En réduisant notamment de 10% son utilisation d’eau potable, Saline de Bex SA a augmenté de deux points (74%) son indice global de la certification Ecoentreprise obtenue en décembre 2011. En outre, l’entreprise a élaboré une charte de sécurité en collaboration avec UNIA et la SUVA. Paraphée par l’ensemble des employés, elle vise à impliquer la responsabilité personnelle de ces derniers pour améliorer la sécurité sur leur lieu de travail. BERTRAND GIRARD SAINT-MAURICE: L’UDC SE PROFILE La députation du district de Saint-Maurice continuera d’être composée de deux PDC (Pascal Nigro et Jean-Didier Roch), d’autant de PLR (André Verney et Moreno Centelleghe) et d’une représentante de l’Alliance de Gauche (Madeline Heiniger). Si elle n’est pas parvenue à créer la surprise, l’UDC n’en passe pas moins de 1400 à plus de 2900 suffrages (de 6,8 à 11,4% des voix). «Nous avons quatre ans pour convaincre les gens de ne pas seulement voter Oskar Freysinger mais également UDC pour le Grand Conseil», souligne Philippe Gay-Fraret. «Avec le score que l’on a obtenu dimanche, nos adversaires et la population vont désormais davantage nous prendre au sérieux.» FZ dent des libéraux-radicaux, qui quittera son poste cet automne. «Si je me réjouis d’un rajeunissement de nos élus, le fait de n’avoir qu’une sortante qui se représentait à la députation (ndlr: MarieClaudeEcœur)nenousapasavantagés. Par contre, nous avons toujours été cohérents avec notre ligne. Nous n’allons pas devenir populistes pour engranger des voix!» Tête de liste des PLR, Philippe Nantermod se montrait satisfait des quelque 4500 voix obtenues. «J’envisais4000»,confessait-ildimanche soir. «En 2009, j’avais récolté 3100 suffrages comme suppléant. Je considère mon score comme comparable aux 7600 suffrages (avec la formule du cumul) obtenus lors de l’élection au Conseil national en 2011.» Parmi les responsables de la campagne de Christian Varone, le Morginois n’en arborait pas moins la mine des mauvais jours dimanche. Et pour cause… MÉMENTO MONTHEY Conte. Heure du conte «Dessine-moi un mouton» à la Médiathèque aujourd’hui à 16 h 45 avec Aline Gardaz De Luca. Dès 6 ans, entrée libre. MONTHEY Louisiane. Aujourd’hui à 14 h 30 et 20 h 30 au Théâtre du Crochetan, Exploration du monde «Louisiane». Infos sur www.explorationdumonde.ch AIGLE Ciné-Club. Projection du film «Une séparation», de l’Iranien A. Farhadi ce soir à 20 h 30 au Cosmopolis dans le cadre du Ciné-Club chablaisien. PUBLICITÉ Hôtel de la Poste Au coeur de Sierre Festival des tartares <wm>10CAsNsjY0MDA20zU3MLSwMAcAl_TqDA8AAAA=</wm> <wm>10CB3KMQ4CMQwEwBc52rXj-IJLdN2JAvEBc5Ca_1cgiunmONIb_q777bHfk4ANCXDbIqnR3GfSRsOwhHIqaBf-Up8O5kQt17PkzTDpKJPqVVJFtf5ccRra57W-cLiuzGoAAAA=</wm> rue du bourg 22 - Sierre Tél. 027 456 57 60. Fermé mercredi et dimanche. www.hotel-sierre.ch MARDI 5 MARS 2013 LE NOUVELLISTE jmt - gb SIERRE RÉGION 7 ÉLECTIONS Elles ont amené leur lot de changements sur le district de Sierre. BUDGET D’ICOGNE Les particularismes sierrois Entre lex Weber, LAT et loi sur les impôts forfaitaires BERTRAND CRITTIN Les élections cantonales ont débouché sur une modification des rapports de force dans le district de Sierre. La députation se compose désormais de 6 PDC (-1), 5 PLR (statu quo), 3 AdG (-1) et 3 UDC (+1). Le vainqueur se nomme UDC. Il progresse de 5 points, alors que les trois autres formations reculent. Le taux de participation a connu une hausse importante, passant de 57.6% à 68.2% en quatre ans. Les résultats de dimanche soir ont amené leur lot de surprises, de confirmations et de particularismes. Tour d’horizon non exhaustif de ces événements. ç La représentation des communes. La ville de Sierre retrouve des couleurs, puisque six députés issus du chef-lieu siégeront au Grand Conseil. Ils n’étaient que trois lors de la dernièrelégislature.Lesquatrepartis politiques seront représentés «C’est important que la députation de la ville soit bien fournie. Sierre reste le moteur du district», confirme Victor Glassey, président du PLR. Par contre, certaines communes ne disposent d’aucun député. On pense notamment à Anniviers et à Chippis, dont les sortantes Marie-Noëlle MassyMittaz (PDC) et Francine Zufferey Molina (AdG) n’ont pas étéréélues.Lasuppléancecorrige quelque peu cet état de fait. Au final, seuls Randogne et SaintLéonard ne disposent pas de relais dans la capitale. ç Le cas Veyras. La commune des hauts de Sierre abrite 1800 habitants, dont trois députés et une suppléante! Un particularisme étonnant, mais qui ne surprend pas son vice-président et député PLR, Stéphane Ganzer: «Ce résultat est le reflet du village, qui a un tissu associatif dynamique. Veyras est peuplé d’habitants aux originesdiverses.Iln’yaplusdeparti dominant et la pluralité des opinions est de mise.» D’ailleurs, les Veyrassois ont élu un PDC, un PLR et un AdG. ç La recette de l’UDC. Le partidedroiteadécidéderépartirses forcessurl’ensembleduterritoire sierrois. Ville de Sierre, plaine, rive gauche et rive droite du district étaient couvertes par des candidats à la députation et à la suppléance. Et surtout, par rapport aux élections communales, l’UDC a fait une véritable campagne, elle s’est investie sur le terrain. Une stratégie gagnante, qui doit aussi beaucoup aux locomotives de l’UDC: les sortants Edmond Perruchoud et Albert Pitteloud, et la vice-présidente de l’UDCVR, Ariane Doyen. Les trois sont élus. La suppléance est occupée par des jeunes. «Il était impératif de lancer dans le bain des candidats jeunes. Ils ont quatre ans pour se faire connaître dans leurs communes respectives», souligne Elmar Remondino, président. ç Le double mandat. Fait relativement nouveau pour le district, neuf députés élus exercent déjà un mandat communal: 4 PDC, 3 PLR et 2 AdG. Les politiciens con- Venthône V Montanaa AdG 1 A PDC 1 Chermignonn 1 PDC 1 1 Lenss 2 PLR 1 UDC 1 1 Miège M PLR 1 P 3 1 Veyras V PD 1 PDC PLR 1 AdG 1 6 1 Sierree PDC 2 PLR 2 AdG 1 UDC 1 Chalais Ch 1 UDC 1 U Grônee PDC 1 Répartition des sièges députés dans le district de Sierre «A Icogne, le budget 2013 a été accepté à l’unanimité», relève le président de la commune Eric Kamerzin. Mais les nuages s’accumulent. Premièrement il y a la nouvelle péréquation financière (RPT II) avec un report massif de charges. La commune doit débourser 280 000 francs, trois fois plus qu’avant. Icogne a baissé ses impôts (coefficient de 1.2 mais indexation à 170%). La Lex Weber est passée par là, même si Icogne a utilisé tout son espace constructible pour résidences secondaires. La LAT, ensuite, acceptée ce dimanche et sa possible incidence sur les zones à bâtir des résidents de la commune. Et bientôt, la votation sur l’imposition forfaitaire en Suisse. «Nos principales ressources viennent des impôts sur les gains immobiliers, sur les forfaits et des redevances hydrauliques. En 2011, les gains immobiliers nous ont amenés 830 000 francs. Nous n’avons budgétisé que 200 000 francs pour 2013.» Et à très long terme, il faudra négocier le retour des concessions hydrauliques. Fortune nette Heureusement, Icogne dispose d’une fortune de 5000 francs par habitant (520 habitants). Car sa politique sociale est généreuse. Ici, chaque résident reçoit mille francs. Sur la feuille d’impôt d’une famille de 4 personnes, par exemple, on déduira 4 fois 600 francs (la prime pour habitat d’altitude). Icogne participe à hauteur de 2% au budget (13,6 millions) de l’ACCM (Association des communes de Crans-Montana. PASCAL CLAIVAZ CRANS-MONTANA Vente de tulipes. Le club Soroptimist de Crans-Montana organise PDC 6 AdG 3 une vente de tulipes en faveur de l’association Debra-Aide aux Enfants Papillons. L’action aura lieu le vendredi 8 mars devant la boulangerie Taillens à Crans-Montana, de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h; et le samedi 9 mars devant le magasin Aux arts ménagers à CransMontana, aux mêmes horaires. UDC 3 Total 17 sièges GRIMENTZ Concert. L’église de Grimentz accueillera un concert de violon et piano le mercredi 6 mars à 20 h. PUBLICITÉ ç Lasurprise.Lemeilleurscore delajournéeélectoralevientd’un PDC. On s’y attendait bien sûr. C’estlenomdel’éluquisurprend. Sydney Kamerzin participait à sa première élection et il obtient 6809 suffrages. Il dame le pion à des sortants comme Mario Rossi et Alain de Preux et au président de l’ACCM, Jean-Claude Savoy. «C’est incroyable. Je me battais pour être élu et je suis en tête de liste», commente le député de 38 ans.Letravailsurleterrain,unré- millions: recettes de fonctionnement. millions: charges de fonctionnement. million: marge d’autofinancement. million: investissements nets. 4,96 4,29 0,67 1,25 MÉMENTO PLR 5 cernés estiment que c’est une bonne chose. «Ce sont deux mandats complémentaires. Si ça demande un investissement important au début, tu en récoltes ensuite les fruits», estime Marcel Bayard, élu PDC et président de Grône. Les lois rédigées au Parlement sont appliquées dans les communes. «Les connaissances acquises permettent d’aller plus vite. Et tu noues des contacts avec les services des départements cantonaux», poursuit Marcel Bayard. Stéphane Ganzer reconnaîtdupositifdansledouble mandat. «Il existait un manque de communication entre les représentants du district et les élus communaux,quiseraenpartiecomblé»,relève le vice-président de Veyras. Qui voit pourtant un écueil au double mandat: le temps. «En travaillant à temps complet, il est illusoire de bien faire son travail au Législatif et à l’Exécutif.» Fait amusant: cinq des neufs élus sont des enseignants. CHIFFRES-CLÉS seau familial à Lens, un réseau professionnel à Sierre expliquent le résultat. «Il y a probablement un effet jeune qui a joué. Depuis quelquesannées,l’électeuraimedesjeunes qui s’engagent. On l’a vu avec Yannick Buttet ou Mathias Reynard. J’ai eu des apports de tous les partis», relève Sydney Kamerzin. Dont la joie est ternie parlaperted’unsiègeparlePDC. La stratégie d’une liste de dix personnalités n’a pas eu le rendement escompté. Le PDC recule d’un petit pourcent, mais cela a suffi pour égarer son septième fauteuil. ç Quid de l’AdG? La gauche a perdu un siège. Malgré une liste decombat,faitedepersonnalités, l’AdG n’as pas réussi à conserver son quatrième fauteuil. «On aurait voulu une bonne surprise. Le scoredeFreysingeraboostéleslistes UDC», analyse Paolo d’Andréa, président du PS. Ce qui frappe surtout, c’est l’absence d’élus Verts et PCS. Est-ce à dire que l’alliance est en danger sur le district de Sierre? Le président veut croire que non. «L’alliance a toujours bien fonctionné sur le district. Il y a des gens déçus, c’est normal. Nous allons faire un débriefing humain, technique et chiffré. En ville de Sierre, notre socle, les trois forces de l’AdG sont représentées à l’Exécutif et au Législatif. L’alliance devrait se maintenir aussi sur le district», envisage Paolo d’Andrea. Walliser Bote Freitag, 8. März 2013 WALLIS 3 Grossratswahlen | Acht Grossräte und Grossrätinnen abgewählt. Im Parlament sind 24 Oberwalliser Gemeinden vertreten Sitten und Naters stellen am meisten Abgeordnete SITTEN | Acht Grossrätinnen und Grossräte scheiterten bei der Wiederwahl ins Walliser Parlament. Am meisten Grossräte stellen Sitten und Naters. HEROLD BIELER Sitten mit acht und Naters mit sieben stellen in der kommenden Legislatur am meisten Abgeordnete. Dahinter folgen Siders mit sechs, Monthey mit fünf sowie Martinach, Troistorrents und Conthey mit je vier. Nendaz, Bagnes, Fully, Saxon, Veyras und Savièse haben je drei Grossrätinnen und Grossräte. Visp mit nur zwei Grossräten Im Oberwallis folgen hinter Naters die Stadtgemeinde BrigGlis und Leuk, die drei Mandatsträger stellen. Mit Niklaus Furger und Helena Mooser Theler stellt Visp nur zwei Abgeordnete. Auf die gleiche Anzahl kommen auch Ried-Brig, Gampel-Bratsch und Zermatt. 17 weitere Oberwalliser Gemeinden stellen je einen Grossrat. Dass Sitten, die einzige Walliser Stadt mit mehr als 30 000 Einwohnerinnen und Einwohnern, am meisten Deputierte stellt, ist wenig überraschend. In Naters hat sich bei den diesjährigen Wahlen ein Trend früherer Jahre bestätigt. Gehts um kantonale Wahlen, steht das Dorf zusammen. Denn bereits in der vergangenen Legislatur war man mit sieben Grossräten in Sitten vertreten. Und mit dem Brigerberger Landwirt Dominic Eggel schaffte ein gebürtiger Natischer ebenfalls die Wahl ins Parlament. Nachschreibungen – und Streichungen In allen Parteien sorgten die Natischer Kandidaten im eige- nen Dorf für die Differenz. Bei der CVP war der Brig-Gliser Andreas Zenklusen in vier von sieben Gemeinden vorne. Am Schluss lag Zenklusen 532 Stimmen hinter Bregy und 470 Stimmen hinter Pfammatter. Während die drei Bestgewählten der CVP in Brig-Glis innerhalb von 132 Stimmen lagen, verlor Zenklusen in Naters auf Bregy 616 Stimmen und auf Pfammatter 623 Stimmen. Das hat etwa zur Hälfte natürlich mit den Nachschreibungen der andern Parteien zu tun. Aber bei der CVP Naters spielte der Heimatschutz der eigenen Kandidaten ebenfalls eine Rolle. In Brig büsste Bregy auf der CVP-Liste nur neun Stimmen auf Zenklusen ein, Pfammatter auch nur deren 20. In Naters wurde hingegen Zenklusen auf der CVP-Liste im Vergleich zu Bregy und Pfammatter fast 300 Mal mehr gestrichen. Und auch alle andern CVP-Kandidaten wurden deutlich weniger unterstützt als das Spitzenduo. German Eyer holte 158 Stimmen bei der CVP Gleich präsentierte sich das Endergebnis bei der SP-Linksallianz. German Eyer machte die Differenz zu Doris Schmidhalter-Näfen und Laura Kronig auch in Naters. In Brig-Glis bestand zwischen den Favoriten auf die zwei SPSitze nur eine Differenz von 20 Stimmen. In Naters trocknete Eyer aber SchmidhalterNäfen um 317 und Kronig gar um 364 Stimmen ab. Im Ziel lag der Fraktionschef der SPLinksallianz 120 Stimmen vor Schmidhalter-Näfen und 328 vor Kronig. Aber anders als bei der CVP machte Kronig, die als Dritte den Einzug ins Parlament verpasste, auf der SP-Liste nur 38 Stimmen weniger als Eyer. SPO-Präsidentin Schmidhalter-Näfen lag nur 20 Stimmen hinter ihrem An der Spitze. Naters wird auch in der neuen Legislaturperiode im Walliser Parlament wieder mit sieben Abgeordneten vertreten sein. FOTO WB Fraktionschef. Dieser sicherte sich den ersten Platz vor allem mit 158 CVP- und immerhin noch 77 SVP-Stimmen. Bei den «Gelben» verlor der Briger Vizepräsident Patrick Amoos 267 Stimmen auf Diego Clausen. Den Rückstand handelte er sich in Naters ein, wo er 346 Stimmen hinter dem zukünftigen Fraktionschef der CSPO blieb. Auf der eigenen Liste hielt sich der Rückstand mit 85 Stimmen allerdings ebenfalls in Grenzen. Die Mehrzahl waren also Stimmen anderer Parteien. In Brig reichte es Amoos auf Clausen nur zu einem Vorsprung von 121 Stimmen, auf der CSP-Liste waren es gar nur drei Stimmen Differenz. SVP mit 1753 unveränderten Listen Bei der SVP lagen Franz Ruppen und Patrick Hildbrand in allen Gemeinden des Bezirks vorne. Abgesehen von Franz Ruppen, der auch auf der SVP-Liste klar mehr Stimmen als alle andern machte, blieb man aber kompakt. Dass die SVP-Freie Wähler geschlossen wählte, zeigt sich auch bei den unveränderten Listen. Die CVP machte in BrigGlis (608) und in Naters (665) insgesamt 1273 unveränderte Listen. Die SVP-Freie Wähler, die zweitstärkste Partei im Bezirk, kam aber in den beiden Grossgemeinden auf 1753 unveränderte Listen. Die SP und die CSP folgten mit 977 und 655 unveränderten Listen. Acht Abgeordnete abgewählt Wahlen sind immer auch Zahltag. Am letzten Sonntag gabs für Stefan Andenmatten (CSP Visp), Francine Zufferey Molina (Linksallianz Siders), Bernard Briguet (Linksallianz Siders), Pascal Bridy (CVP Sitten) und Grégoire Raboud (Grüne Sitten), Emanuelle Maye-Favre (FDP Martinach), Marie-Madeleine Bonvin (Linksallianz Monthey) und Benoît Blanchet (Linksallianz Monthey) einen schlechten Lohn. Sie scheiterten bei der Wiederwahl. Teils allerdings sehr knapp. So fehlten Andenmatten nur zwölf Stimmen auf Liliane Brigger. Noch knapper scheiterte Zufferey Molina. Sie schaffte mit 3586 Stimmen nur sechs Stimmen weniger als Emmanuel Amoos. Keine Probleme kannten hingegen die beiden zukünftigen Präsidenten des Walliser Parlamentes. Der zweite Vizepräsident, Grégoire Dussex aus Ayent, war auf der CVP-Liste des Bezirks Hérens Bestgewählter. Und die SPFrau Marcelle Monnet-Terrettaz aus Riddes, die am 25. März 2013 zur neuen Grossratspräsidentin gewählt wird, schaffte die Wiederwahl ebenfalls mit einem Glanzresultat. Das neue Parlament wird übrigens ein Durchschnittsalter von 48 Jahren aufweisen. Der Anteil der Frauen ist von gut 21 Prozent auf noch 15 Prozent gesunken. Im Oberwallis sind von den 38 Mandaten nur gerade fünf von Frauen besetzt. Staatsratswahlen | Unterlagen sind spätestens bis Dienstag bei den Stimmbürgern Sanierung und Ausbau von Nationalstrassen Zweiter Wahlgang kostet eine halbe Million Franken Wallis erhält 175,3 Millionen Franken Am 17. März findet der zweite Wahlgang für die fünf Staatsratsämter statt. Die Steuerzahler kostet dies rund eine halbe Million Franken. WALLIS | Am nächsten Sonntag stimmt das Walliser Volk darüber ab, wer Einzug in den Staatsrat halten wird. Zwischen dem ersten und zweiten Wahlgang verstreichen damit lediglich zwei Wochen. Eine knappe Zeit, wie der Dienstchef von der Dienststelle für innere und kommunale Angelegenheiten (DIKA), Maurice Chevrier, gegenüber 1815.ch bestätigt. «Die Frist ist in der Tat sehr kurz. Diesbezüglich verweise ich auf den Bericht der Kommission R21, S. 89, welche folgenden Vorschlag macht: Die Frist zwischen dem ersten und dem zweiten Wahlgang soll (gemäss Art. 84 bis) von zwei auf drei Wochen verlängert werden.» «Elektronische Stimmabgabe im Gespräch» Das Wahlmaterial wurde am Mittwoch gedruckt. Die Druckerei Gessler lieferte das Wahlmaterial am Donnerstag den Gemeinden aus. «Die Unterlagen sollten spätestens am Dienstag, dem 12. März 2013, bei den Stimmbürgern sein», so Chevrier. «Die Kosten werden sich schätzungsweise auf eine halbe Million Franken belaufen.» Eine Alternative zur brieflichen Abstimmung gibt es, wie der Dienstchef erklärt. «Derzeit ist die elektronische Stimmabgabe im Gespräch. Wir sind aber noch nicht so weit, dass mit der Testphase begonnen werden kann. Die Testphase wird in einem ersten Schritt nur die Auslandschweizer betreffen, und zwar nur bezüglich eidgenössischer Abstimmungen.» FDP setzt auf Bender statt Varone Für den zweiten Wahlgang zum Walliser Staatsrat am 17. März 2013 treten sechs Personen an: ein Vertreter der Schweizerischen Volkspartei (SVP), eine Vertreterin der Sozialdemokratischen Partei (SP), drei Vertreter der Christlichdemokratischen Volkspartei (CVP) und ein Vertreter der Partei FDP.Die Li- beralen. Am vergangenen Montag teilte die FDP mit, mit einem neuen Kandidaten zum zweiten Wahlgang anzutreten. Die Grünen verzichten auf einen zweiten Wahlgang. Antreten wird SVP-Nationalrat Oskar Freysinger aus Savièse, der am 3. März bereits ein Glanzresultat vorlegte. Hinzu kommen die bisherige SP-Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten aus BrigGlis, der bisheriger CVP-Staatsrat Jean-Michel Cina aus Salgesch sowie dessen Parteikollegen und bisherigen Staatsräte Jacques Melly aus Siders und Maurice Tornay aus Orsières. Neu für Christian Varone, der nach seiner Wahlschlappe im ersten Wahlgang verzichtet, tritt Léonard Bender aus Fully von FDP. Die Liberalen an. rul Der Bund investiert 2013 rund zwei Milliarden Franken in das Nationalstrassennetz. Für Neubauten im Rahmen der Netzvollendung stehen dem Wallis 175,3 Millionen Franken zur Verfügung. Grundlage für die diesjährigen Bauarbeiten an neuen Strecken ist das 8. langfristige Bauprogramm für die Fertigstellung der Nationalstrassen, welches vom Bundesrat am 22. Februar 2012 beschlossen worden ist. Die Schwerpunkte der Neubautätigkeit liegen in der Weiterführung begonnener Projekte, unter anderem der A9 im Oberwallis. Für Neubauten im Rahmen der Netzvollendung stehen insgesamt 660 Millionen Franken zur Verfügung. Diese Mittel stammen aus dem Infrastrukturfonds. Die grössten Kredite wurden folgenden Kantonen zugeteilt: Bern 256,2 Millionen, Wallis 175,3 Millionen, Jura 102,9 Millionen, Neuenburg 35,9 Millionen, Graubünden 31,6 Millionen, Obwalden 14,6 Millionen und Zürich 8,7 Millionen. Rund 68 Prozent des Kredits fliessen in Projekte in der Romandie und ins Wallis. Für Ausbau und Unterhalt der in Betrieb stehenden Nationalstrassen hat das Parlament 1,26 Milliarden Franken bereitgestellt. Diese Gelder stammen aus der Spezialfinanzierung Strassenverkehr. Investiert wird in rund 600 Projekte, davon sind ca. 140 in der Realisierung (Bau) und 460 in der map Projektierung. 8 WALLIS Walliser Bote Montag, 11. März 2013 Grossrat | Das Walliser Parlament ist im Durchschnitt 48 Jahre alt. Nur 20 Frauen schafften die Wahl Weniger Lehrer, männlicher, älter SITTEN | Der Walliser Parlamentarier ist im Durchschnitt 48 Jahre alt. Nur 20 von 130 Sitzen nehmen Frauen ein. Die Lehrer haben an Einfluss verloren. teien ebenfalls sieben Frauen. Stabil blieb die Aufteilung Tal Berg. 32 Prozent der Abgeordneten wohnen im Berggebiet (in Gemeinden über 800 Meter über Meer). Weniger Lehrer und Juristen HEROLD BIELER Das Walliser Parlament für die kommende Legislatur wird bedeutend erfahrener sein als in den letzten Jahren. 2005 schafften 53 Prozent der Gewählten erstmals den Sprung ins Walliser Parlament. 2009 waren sogar 55 Prozent Neulinge. Diesmal sind nur gerade 29 Prozent Neugewählte. Das entspricht 38 Abgeordneten. Frauen: von 24 auf noch 16 Prozent Die Oberwalliser zeigten dabei mehr Lust auf einen Wechsel. 16 der noch 38 Oberwalliser Grossrätinnen und Grossräte sitzen erstmals im Parlament. In den Bezirken Östlich Raron und Goms sind gleich alle vier Parlamentsmitglieder neu gewählt worden. Das Parlament hat nicht nur mehr Erfahrung, es ist auch älter geworden. Das Durchschnittsalter steigt von 43 Jahren in den letzten zwei Legislaturperioden auf immerhin 48 Jahre. Gleichzeitig ist das Walliser Parlament auch männlicher geworden. Der Anteil der Frauen sank von 24 Prozent im Jahr 2009 auf noch 16 Prozent. Gerade noch 20 von 130 Sitzen werden von Frauen eingenommen. Ein Viertel der Frauen kommt aus dem Oberwallis. Die Linksallianz stellt sieben, die FDP sechs und die C-Par - Die Aufteilung nach Berufsgruppen zeigt, dass es einen klaren Verlierer gibt. Die Lehrer, Professoren und Pädagogen, die in der vergangenen Legislatur mit 15 Prozent noch klar die stärkste Kraft waren, haben gleich sechs Prozentpunkte eingebüsst. Mit zwölf Mandaten liegt man immerhin noch knapp an zweiter Stelle. Zu den Verlierern gehören auch die Juristen. Ihr Anteil sank von zehn auf acht Prozent. Gleiches gilt für die Ingenieure und Informatiker, die nur noch sechs Prozent der Abgeordneten stellen (bisher neun). Zulegen konnten hingegen die Direktoren und Verwalter, die neu acht Prozent der Mandate innehaben (bisher drei Prozent). Zu den Gewinnern gehören auch die Architekten und Bauzeichner und die Önologen, Winzer und Landwirte. Stabil blieben die Mediziner, Physiotherapeuten, Apotheker (zwei Prozent). Fünf Prozent der Abgeordneten sind noch im Studium. Zwei Prozent politisieren hingegen in Sitten als Pensionierte, und zwei Prozent sind Hausfrauen. Kommunalpolitiker die grösste «Berufsgruppe» Die Statistik, welche die Informatikabteilung des Parlamen- tes am Freitag veröffentlichte, ist allerdings mit Vorsicht zu interpretieren. Denn erstmals hat man auch die «Berufskategorie» Gemeindepolitiker erfasst. Zwölf Prozent der Grossrätinnen und Grossräte üben auch ein Kommunalamt aus, sind also als Gemeindepräsident oder Gemeinderat tätig. So werden etwa die Natischer Matthias Bregy (CVPO) und Franz Ruppen (SVPO) in der Parlamentsstatistik den Kommunalpolitikern zugeteilt. In ihrem «richtigen Beruf» sind sie natürlich weiterhin Juristen. Ein Teil des Verlustes lässt sich so wohl auch für die Lehrer erklären. Aussagekräftiger ist natürlich, dass immerhin 18 Grossrätinnen und Grossräte auch in der Gemeindepolitik tätig sind. Aus dem Oberwallis sitzen mit Irmina Imesch-Studer, Mörel-Filet, Egon Furrer, Stalden, Niklaus Furger, Visp, Georges Schnydrig, Lalden, Philipp Schnyder, Steg-Hohtenn und Urs Kuonen, Salgesch, sechs amtierende Gemeindepräsidenten im Grossen Rat. Nur noch 20 Frauen. Im Walliser Parlament sitzen in der kommenden Legislatur noch 20 Frauen, fünf davon aus dem Oberwallis. FOTO WB auch präsidieren. Denn als 1. Vizepräsidentin wird sie unter Traktandum 8 zur neuen Grossratspräsidentin gewählt werden… Die 60-Jährige aus Riddes wird nach Monique Paccolat (1986–1987), MariePaule Zufferey-Ravaz (1999– 2000) und Marie-Therese Schwery (2001–2002) erst die vierte Frau in diesem Amt sein. Die CSPO mit Brigger ins 2. Vizepräsidium? Schnyder hegen. Allerdings soll auch die CVPU mit Nicolas VoiSpannend wird auch die Wahl de ihre Ansprüche angemeldet des zweiten Vizepräsidenten haben. Nach dem Verlust der werden. Die CSPO hat ihre Am- absoluten Mehrheit im Parlabitionen bereits öffentlich an - ment dürften die C-Fraktionen gemeldet. In der Favoritenrolle allerdings gerade bei solchen seitens der CSPO soll die Gräch- Wahlen vermehrt mit gemeinnerin Liliane Brigger sein. Am- samer Opposition der Linksallibitionen soll auch der Steger anz, der SVP und der Radikalen Gemeindepräsident Philipp rechnen… Monnet-Terrettaz wird zweimal Präsidentin 2292 ungültige Stimmen Eine interessante Konstellation ergibt sich beim Sessionsauftakt am 25. März 2013. Traditionsgemäss wird die neue Legislatur immer von der oder dem amtsältesten Abgeordneten eröffnet. In diesem Jahr wird dies Marcelle Monnet-Terrettaz (SP) sein. Sie sitzt seit 2001 im Parlament. Monnet-Terrettaz wird die neue Legislatur als Alterspräsidentin eröffnen und dann das Parlament im ersten Jahr Die Wahl der Mitglieder des Staatsrates findet im zweiten Wahlgang nach dem Majorzsystem mit relativem Mehr statt. Der Kanton hat die Listen den Gemeinden zugesandt. Diese müssen nun dafür sorgen, dass alle Stimmbürger spätestens morgen Dienstag die Unterlagen erhalten. Jeder Stimmbürger erhält die Wahlzettel jeder hinterlegten Liste sowie einen leeren amtlichen Wahlzettel. Nur diese gedruckten oder leeren amtlichen Wahlzettel sind gültig. In einem Kuvert darf nur eine Liste sein. Streichungen oder Nachschreibungen sind möglich, müssen aber handschriftlich vorgenommen werden. Mehr als fünf Namen dürfen nicht auf einer Liste stehen. Sind zwei oder mehrere Listen im Kuvert, ist die Stimmabgabe ungültig. Diesen Fehler haben im ersten Wahlgang etliche gemacht. Bei 140 118 Wählenden waren nicht weniger als 2292 Stimmzettel ungültig. 2087 legten einen leeren Stimmzettel in die Urne. Noch gut zehn Prozent gingen am Samstag oder am Sonntag an die Urne. 67 792 wählten über den Postweg, 57 711 Walliserinnen und Walliser gaben das Wahlkuvert auf der Gemeindekanzlei ab. Dieses muss man übrigens bis spätestens am Freitag, 17.00 Uhr, auf der Gemeindekanzlei abgeben. Wer diese Frist verpasst, kann am Wochenende immer noch an die Urne gehen. ANZEIGE www.citroen.ch CITROËN C4 EINTAUSCHPRÄMIE bis zu Fr. 4’000.– CONNECTING BOX (USB-ANSCHLUSS & BLUETOOTHTM)* BERGANFAHRHILFE <wm>10CAsNsjY0MDQx0TU2NDe2MAEAPH-q0w8AAAA=</wm> <wm>10CFXMoQ5CQQxE0S_qZjptt4WV5LkXBMHXEDT_r8jiENed3PNcMfDrdtyfx2Mp1F1M08pXkQOeK-AjZi6QRahd9ULnnPrHxSbhQG8ioLBaS2gSaE-EZrbanvQeQMfn9f4C2BoKn4MAAAA=</wm> MICRO-HYBRID MIT STOP&START-SYSTEM* TAGE DER OFFENEN TÜR − 22. UND 23. MÄRZ M A X I MINI T ECH N O LO G I E PREIS Das Angebot gilt für alle derzeit verfügbaren, zwischen dem 1. März und dem 30. April 2013 verkauften Fahrzeuge, im Rahmen des verfügbaren Lagerbestands. Empfohlener Verkaufspreis. Angebot gültig für Privatkunden; nur bei den an der Aktion beteiligten Händlern. 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Sous le coup d’une émotion bien légitime, le petit monde du hockey sur glace s’interroge sur la nécessité de modifier les règles de ce jeu devenu à leur sens trop rapide, donc trop dangereux pour ceux qui le pratiquent. Et de citer des chiffres il est vrai effrayants, qui font état d’une très forte augmentation des accidents de jeu ayant, entre autres, provoqués des centaines de commotions cérébrales. Promesse a d’ores et déjà était faite de punir de manière toujours plus sévère les auteurs de ces charges «à la limite», quand ce n’est pas au-delà de celle-ci. La logique voudrait d’ailleurs que ceux-ci ne soient autorisés à reprendre la compétition que le jour où leur victime puisse en faire de même. Ce qui, dans le cas de Ronny Keller, signifierait que son agresseur se retrouve contraint de ranger ses patins. A vie… Dans le débat qu’a suscité cette affaire, il s’est trouvé même temps qu’elle annonce un bénéfice record, qu’un quelques voix pour rappeler que le hockey sur glace est ce pâle fonctionnaire refuse à un père de famille le droit de que l’on qualifie de «sport spectacle». Que les charges travailler sous prétexte qu’il est venu d’ailleurs ou qu’encorporelles, voire les batailles rangées font partie du core un gouvernement investisse dans l’achat, parfaiteshow et que le public en veut ment inutile, d’avions de pour son argent. C’est malsain, combat alors même que le c’est méprisable, ce n’est hélas nombre de démunis augA trop subir de violences, pas faux. Comme la grande mamente chaque jour. C’est ce même petites mais jorité des sports dits «de conque l’on peut appeler «la quotidiennes, l’être humain tact», le hockey sur glace est violence ordinaire». Celle victime de la banalisation de la qui, insidieusement, se finit par croire en sa normalité. violence. Celle que l’on renconfaufile, s’installe, se banatre partout, dans les jeux vidéo lise. comme dans les rapports employeurs-employés, dans les salOn me dira: «Quel rapport les de cinéma comme sur les écrans de TV, dans les dis- avec ce malheureux Ronny Keller?» J’en vois un au cours de nos politiques comme dans les pamphlets des moins: à trop subir de violences, même petites mais plus intégristes d’entre tous. quotidiennes, l’être humain finit par croire en sa normalité. Combien, d’ailleurs, seront-ils, dès le prochain Dans notre société, il est devenu «normal», sinon accep- match, à exiger de leur équipe qu’elle gagne «à tout table, qu’une entreprise licencie mille employés en prix»? LA PHOTO DE CLASSE, ÇA NE RIGOLE PAS! LE COIN DE LA MÉDIATHÈQUE Regroupés autour du régent, les élèves de l’école primaire des Evouettes prennent la pose avec grand sérieux en 1898. LE BLOC NOTES DE JEAN-YVES GABBUD GRAND CONSEIL © Vieux-Monthey, Médiathèque Valais - Martigny Lutte à quatre pour la présidence Les dernières élections au Grand Conseil ont forgé des appétits. Pas moins de quatre candidats se bousculent pour accéder à la deuxième viceprésidence. Trois d’entre eux étaient chefs de groupe dans l’ancien Législatif. L’UDC, fort de sa JEAN-YVES progression de neuf sièges, entend bien entrer GABBUD RÉDACTEUR dans le tournus pour la présidence. Le Saviésan EN CHEF Jean-Luc Addor est sur les rangs. André Vernay ADJOINT (PLR) et Nicolas Voide (PDC du Bas) aussi, tout comme un candidat des jaunes du Haut. La grande bataille pourrait être évitée, si un nouvel accord de tournus est trouvé. Le PDC devra sans doute faire un peu de place aux autres partis. REPRÉSENTATION PARLEMENTAIRE Moins d’enseignants, plus de présidents Le Service parlementaire a réalisé une analyse des métiers représentés dans le nouveau Grand Conseil. Les enseignants, professeurs et autres pédagogues qui constituaient le plus grand groupe dans le Parlement sortant se retrouvent en net recul. Au lieu de 15%, ils ne sont plus que 9%. Les avocats, notaires et juristes sont également en retrait, plus léger, eux qui passent de 10% à 8% de l’ensemble des députés. Le groupe constitué d’administrateurs, de directeurs, de responsables de ressources humaines progresse fortement, passant de 3% à 8% en une législature. Les agriculteurs, viticulteurs et œnologues doublent leur représentation, passant de 3% à 6%. Les retraités restent à 2%, tout comme les mères au foyer, alors que les étudiants passent de 4% à 5%. Le Service parlementaire a créé une nouvelle rubrique, après avoir constaté que 12% des députés siègent également dans un Exécutif communal, soit en tant que président, vice-président ou simplement comme conseiller communal. CONSEIL D’ÉTAT Sauvons le fédéralisme Dominique Sierro, président de l’Association «Sauvons la Suisse, sauvons le fédéralisme» propose de renoncer à fêter les deux cents ans de l’adhésion du Valais à la Confédération. Le cœur n’y est plus. Cette proposition, compréhensible, est cependant inadmissible, émanant d’une personalité. Je comprends le désarroi des Valaisans, mais elle n’excuse pas une pareille démarche. Certes le Léonard Bender et le Haut-Valais COURRIER DES LECTEURS Valais a pris un mauvais coup et la colère gronde. C’est humain. Cependant, la colère est toujours une mauvaise conseillère. Elle pousse à passer le seuil qu’il ne faut pas franchir. Le Valaisan est Suisse et fier de l’être. Il doit essayer de composer, d’atténuer les méfaits de la LAT. Le dialogue s’impose mais pas la rupture. Paul Bourguinet Sierre Léonard Bender est abonné au «Walliser Bote». Il a ainsi pu découvrir dans les pages du quotidien haut-valaisan un portrait qui lui est assez favorable. Par contre, cet article ne devrait pas permettre de corriger la faible propension des Haut-Valaisans à voter PLR, surtout lors d’un deuxième tour où un de ses sièges est directement menacé. «Luzius Théler (ndlr: journaliste au «WB») me trouve trop optimiste quand je pensais faire 760 voix dans le Haut-Valais… Je comprends que le HautValais veut défendre ses intérêts, cela ne me pose aucun problème, même si les Bender sont issus d’une vieille famille haut-valaisanne venant de Zermatt.» Maintenant, Léonard Bender ne compte plus recueillir INTERACTION que 300 voix dans le Haut. Réagissez en donnant Christian Varone en avait obtenu votre avis sur ces sujet presque 11 fois plus, soit 3266 et Christophe Clivaz 2199. .http://politique.blogs.lenouvelliste.ch/ + + INFO Pour nous contacter par courrier: 13, rue de l’Industrie, 1950 Sion Tél.: 027 32975 11 Fax: 027 329 75 78. Par mail: [email protected] Transmettre vos courriers de lecteurs directement par Internet: http://courrier.lenouvelliste.ch 2 WALLIS Walliser Bote Mittwoch, 13. März 2013 UNTERWALLIS Gedenkfeier zum Jahrestag SIDERS | Am 13. März 2012, genau vor einem Jahr, ereignete sich im tunnel Siders (Autobahn A9) ein tragischer Bus-Unfall. 28 Personen kommen ums Leben, davon 22 Schüler aus Belgien und Holland. 24 Jugendliche werden zum teil schwer verletzt. Aus diesem tragischen Anlass ist die Bevölkerung eingeladen, an einer ökumenischen Gedenkfeier teilzunehmen. Die Gedenkfeier beginnt um 18.00 Uhr in der Kirche SainteCroix in Siders. Die kirchliche Feier ist als Zeichen der Verbundenheit und Solidarität mit den Betroffenen des Busdramas in Siders zu verstehen. Neben der Bevölkerung werden auch Behördenvertreter teilnehmen: François Genoud, Präsident der Stadt Siders, Staatsratspräsidentin Esther Waeber-Kalbermatten, Staatsrat Jean-Michel Cina und Kanzler Philipp Spörri sowie Vertreter der Belgischen und der Holländischen Botschaft. 6. Verbier Charity Night VERBIER | Am Freitag, 5. April 2013, findet unter dem Patronat und im Beisein von Dario Cologna, Schweizer des Jahres 2012, olympiasieger und seit Kurzem Langlauf-Weltmeister, die Verbier Charity Night statt. Wie in den letzten Jahren haben zahlreiche Stars ihre teilnahme zugesagt, darunter Bastian Baker, James Blunt und Pirmin Zurbriggen. Unterstützt wird durch den Anlass die Schweizer Sporthilfe und die Stiftung «Right to Play». Die Entdeckung des Anderen SIDERS | Die Gemeinde Si- ders nimmt wie auch viele andere Gemeinden aus dem ganzen Wallis an der vierten Walliser Woche gegen Rassismus teil. Vom 21. bis 28 März 2013 kann in der Sonnenstadt das Projekt «Menschliche Bibliothek» besucht werden. Die «Menschliche Bibliothek» ist eine innovative Methode, um den Dialog zu fördern und Vorurteile abzubauen. Es handelt sich dabei um einen Raum, um Dialoge und verschiedene Interaktionen durchzuführen. Die Menschen, die dort anzutreffen sind, variieren in Alter, Geschlecht und kulturellen Hintergründen. Politik | Der Vormarsch der SVP in den katholischen Kantonen ändert das Kräfteverhältnis im Bund Im Wallis wurde die letzte CVP-Hochburg geschleift WALLIS | Mit dem Verlust der absoluten Mehrheit im Walliser Kantonsparlament hat die CVP ihre letzte Hochburg verloren. Jetzt regiert der ParteienWettbewerb. LUZIUS THELER Selbst wenn die CVP in der Walliser Regierung erwartungsgemäss ihre Mehrheit behalten sollte, ist im Kanton mit den Wahlen vom 3. März 2013 eine Epoche zu Ende gegangen: Mit dem Verlust der absoluten Mehrheit im Kantonsparlament wurde die letzte CVPHochburg geschleift. Und wie zuvor in den Kantonen Nidwalden, St. Gallen und Schwyz ist die SVP die grosse Erbin. Noch in den 1970er-Jahren war die CVP in all diesen Kantonen die Mehrheitspartei, wobei sie oft – wie in der Innerschweiz und im Wallis – fast zwei Drittel der Stimmen und Sitze auf sich vereinigte. Damals waren dort neben der CVP nur gerade die FDP oder eben die «Radikalen» in der Westschweiz ein ernstzunehmender politischer Faktor. Im Wallis wurde sie vor 76 Jahren in die Regierung integriert. Zweifelsfrei gründete dieser Dualismus oder eben diese Gegensätzlichkeit auf dem historischen Kulturkampf zwischen Katholiken und Protestanten. Die heimatlosen Konservativen wanderten ab Ob in St. Gallen, in Schwyz, in Obwalden und Nidwalden und nun im Wallis: Ab den 1990erJahren wanderte die enttäuschte konservative Wählerschaft von der CVP zur SVP ab. Die CVP bezahlte ihre Positionierung in der Mitte und ihr moderneres Image mit Wählerverlusten im ländlichen Raum, de- Veränderungen. Mit dem Verlust der Mehrheit im Walliser Kantonsparlament ist die letzte CVP-Hochburg der Schweiz gefallen. Das hat auch Folgen für die schweizerische Politik. Foto WB nen kein vergleichbarer Zuwachs in den Städten gegenüberstand. Mit dieser Entwicklung einher ging eine Abwendung von typisch regionalen oder sogar lokalen Themen und die Hinwendung zu nationalen Problemen. Konkret: Statt der Strasse nach Albinen zählte nun plötzlich die TV-Arena. Vor allem die EU-Skepsis, das Asylwesen, die Sicherheit und die Zuwanderung dominierten die Agenda. Dies erklärt, dass die SVP selbst dann stark zulegen konnte und kann, wenn sie in den Kantonen sachpolitisch keineswegs herausragende Arbeit geleistet hatte. Die Walliser und die Oberwalliser SVP schwammen im Kielwasser der nationalen Themen zum Erfolg. Während der christlichsoziale Flügel der CVP während Jahrzehnten dafür sorgte, dass man sich Das Potenzial der SVP ist noch nicht ausgeschöpft Wenn man nun die SVP-Wähleranteile in anderen Kantonen und das Verhalten der Walliser Stimmberechtigten bei vielen Sachfragen unter die Lupe nimmt, bleibt eine Feststellung: Wenn das Wallis weiterhin zunehmend wählt wie es in den letzten Jahren und bis hinein in die jüngste Vergangenheit beim Familienartikel abgestimmt hat, dann hat die SVP noch einige Prozentpunkte Luft nach oben. Sie kann also weiterhin zulegen. Allerdings sind in einigen anderen «Neu-SVP-Kanto- nen» dank einer weniger dünnen Personaldecke wie bei der Lega im Tessin die politischen Felder geschickter besetzt worden als im Wallis: In mehreren Kantonen sitzen die gemässigten SVP-Politiker in der Regierung, während die Heisssporne und Draufgänger beim Wahlvolk für die Fortsetzung der oppositionellen Tonlage und da- mit für die Treue der Protestwählerschaft sorgen. Im Wallis amtet aber der starke Mann der SVP und sozusagen der geborene Oppositionelle ab dem 1. Mai in der Regierung. Dort muss er bald entweder für die nötigen Asylunterkünfte sorgen oder dann eine anspruchsvolle Lehrerschaft zufriedenstellen, die ihn massiv unterstützt hat. Ständemehr als Korrektiv eingeführt Das Ständemehr ist 1848 eingeführt worden. Es ist damit ein Kind des Sonderbundskrieges, den die katholischen Kantone bekanntlich verloren hatten. Es galt, den kleineren und weniger bevölkerungsreichen katholischen Kantonen und damit der katholisch-konservativen Schweiz ein Gegengewicht gegen die Sonderbundsgewinner, die Freisinnigen, in die Hand zu geben und deren Übermacht Grenzen zu setzen. Damit hatten die katholisch-konservativen Kantone eine Art Vetorecht gegen Änderungen der Bundesverfassung. Mit den Mehrheiten in ihren früheren Stammlanden verliert die CVP nun dieses Vetorecht, das faktisch an die SVP übergeht. Ständemehr | Das Wallis beklagt die Erosion des Föderalismus – es kann bald noch dicker kommen Wackelt nun sogar das Ständemehr? Nach dem Volks-Ja zum Familienartikel und dem Nein der Mehrheit der Kantone wird das Ständemehr infrage gestellt. Hinweis auf «Staatskinder» bekämpft hatte. Die Neu-SVP-Kantone gaben den Ausschlag; der Familien-Verfassungsartikel scheiterte am Ständemehr. Im Walliser Wahlgetöse und ob dem Raumplanungsentscheid ist ein Ergebnis des 3. März ein wenig untergegangen: 54,3 Prozent der Abstimmenden sprachen sich für den Familienartikel aus, den die SVP mit dem Urbane Schweiz erbost Ein Förderartikel in der Bundesverfassung, der die Vereinbarkeit von Beruf und Familie zum Inhalt hatte, wäre kaum eine revolutionäre Neuerung gewesen. Aber die Argumente der SVP Budget angenommen VAL D’ILLIEZ | Mit 74 Ja-Stim- men, neun Gegenstimmen und zwei Enthaltungen hat die Gemeinde Val d’Illiez das Budget für den Haushalt des Dorfes für das Jahr 2013, angenommen. Damit wird die Gemeinde für das kommende Jahr Investitionen von vier Millionen Franken tätigen. in den katholischen Stammlanden die Linke vom Leib hielt, hatte die CVP gegen die SVP und damit gegen den Wählerschwund am rechten Rand lange kein Rezept. Heute auf 1815.ch und die Tatsache, dass im ländlichen Raum viele Familien mit Kindern noch auf intakte innerfamiliäre Strukturen zurückgreifen können, brach der Vorlage das Genick. Das hat in der städtischen Schweiz zu teils geharnischten Reaktionen geführt. Der frühere Zürcher Stadtpräsident Elmar Ledergerber forderte in der «Neuen Zürcher Zeitung am Sonntag» eine Aufwertung der Stimmen der urbanen, also der städtischen Schweiz. Während die Städte für Veränderung und Fortschritt sorgen möchten, würden sie durch die ländliche Schweiz ausgebremst. Dies empfindet man in den Städten zunehmend als Hypothek: «Die Schweiz, die heute ein weitgehend urbanes Land ist, mit Städten, in denen der wirtschaftliche und kulturelle Fortschritt entsteht, wird faktisch domi- niert durch die ländliche, eher konservative Schweiz.» Sein Fazit: Die sechs grössten Kantone der Schweiz sollen eine dritte Standesstimme erhalten, die jeweils den Hauptstädten dieser Kantone gehören müsste. Sodann möchte er bei strittigen Sachgeschäften nicht mehr das heutige Differenzbereinigungsverfahren anwenden, sondern die Vereinigte Bundesversammlung entscheiden lassen. lth Neuer Helikopter, der Rekorde bricht «Lifestyle» auf 1815.ch: Tipps und Tricks Am kommenden Freitag wird die neue Ecureuil HB-ZVS der Air Zermatt den operativen Betrieb aufnehmen. Angeschafft wurde dieser Helikopter in erster Linie, um den vielseitigen Kundenbedürfnissen gerecht zu werden. Alles was Sie über moderne und spannende Bereiche in der Lifestyle-Szene wissen möchten. Wir haben die Themen am Puls der Zeit. Stöbern Sie in unseren Rubriken «Mode und Beauty», «Wissen», «Gesundheit» sowie «Wellness» – es lohnt sich! www.1815.ch/heli www.1815.ch JEUDI 21 MARS 2013 LE NOUVELLISTE jcz - jh VALAIS 7 UN PROJET À 4 MILLIONS D’EUROS TÉMOIGNAGE Angèle Lieby racontera son expérience ce vendredi soir à Sion. La santé digitale en Valais Déclarée morte, elle renaît Les partenaires d’un important projet de recherche internationale en santé digitale se sont réunis durant trois jours à Vercorin. Nommé Commodity12, il est doté d’un financement de 4 millions d’euros, dont une partie des retombées revient au Valais. Piloté par le Centre de recherche allemand en intelligence artificielle, le consortium européen comprend, pour la Suisse, le CHUV lausannois et l’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais. Suivi des diabétiques Le professeur de la HES, Michael Schumacher présente Commodity12. «Ce projet de recherche s’étend sur trois ans et se terminera en septembre 2014. Il s’agit d’un système qui permet de prendre des données issues de capteurs, comme par exemple ceux qui déterminent le taux de glycémie, et de les transmettre directement sur un smartphone, via bluetooth. En croisant plusieurs données, comme le taux de glycémie, mais aussi la pression artérielle et le passé médical du patient, il sera possible de créer des alertes.» Ce sera là un moyen de prévenir les crises. Le rôle de la Haute école valaisanne est de créer le modèle d’intégration des différentes données du patient et de développer le logiciel permettant d’utiliser les différentes informations intégrées. Le projet est actuellement en phase de test sur de faux patients. Le prototype sera ensuite testé, normalement cet automne, sur environ huitante patients. 22 collaborateurs pour la santé digitale L’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais occupe une soixantaine de collaborateurs, dont vingt-deux travaillent dans le domaine de la santé digitale. «Cela fait maintenant un peu plus de cinq ans que nous travaillons sur ce domaine de pointe qu’est la santé digitale. C’est devenu un secteur très important. Nous nous sommes principalement spécialisés dans la recherche et l’échange d’informations médicales, dans l’analyse de celle-ci, ainsi que dans l’aide à la décision du personnel médical et du patient», déclare le Professeur Michael Schumacher. Un projet similaire à Commodity12 a été développé au niveau suisse par le CHUV et la HES-SO Valais pour le suivi du diabète spécifique qui touche les femmes enceintes. JEAN-YVES GABBUD OPÉRATION DE L’ÉTAT INDIEN ET DE L’ASSOCIATION FXB 51 enfants retenus illégalement ont été libérés en Inde L’association François-Xavier Bagnoud (FXB) et les autorités indiennes ont libéré 51 enfants retenus illégalement à Jaipur, en Inde, selon un communiqué de l’association créée à Sion. Cette dernière explique avoir été contactée par l’organisation Justice Venture International qui avait découvert des enfants mineurs détenus dans une maison supposée être un foyer d’accueil. «Suite à cette investigation, l’équipe de FXB a mené, conjointement avec l’Etat, un raid le 12 mars 2013 dans une maison du quartier de Gulabinagar. Durant cette opération, 51 enfants avaient été libérés, dont 27 étaient des filles mineures.» FXB précise que ces enfants venaient de différentes parties du nord-est de l’Etat, mais également d’autres Etats. «On leur avait promis la possibilité de suivre une éducation appropriée, mais durant ces dix années, aucun d’entre eux n’a jamais été à l’école. Ils ont vécu dans une très petite pièce, dans des conditions de santé et d’hygiène lamentables.» FXB dit avoir encadré et soigné ces enfants «très atteints émotionnellement». Actuellement, tous les enfants sont en lieu sûr. Avec l’aide des autorités, FXB fait en ce moment les démarches afin de rapatrier chaque enfant dans sa famille. GB/C bons gènes, que je deviendrais centenaire!» Sa fille remarque soudain des larmes au coin des yeux de sa maman. «Les infirmières n’arrêtaient pas de dire que c’était dû au gel que j’avais dans les yeux», raconte Angèle Lieby. Mais sa fille n’abandonne pas la bataille. Et parle à sa mère de son désir d’avoir un autre enfant. «Elle m’a dit que je ne pouvais pas mourir avant de connaître mon troisième petit-enfant. Elle savait que cela allait me faire réagir». Angèle Lieby verse une larme, puis bouge un doigt, et ouvre un œil. «Je suis revenue à la vie.» CHRISTINE SAVIOZ «Pour le corps médical, j’étais dans le coma. Tout était plat. Pourtant, j’étais là. Je ne voulais pas qu’on me débranche, mais je ne pouvais ni bouger, ni parler.» Angèle Lieby, une Française d’une soixantaine d’années, a été déclarée morte en 2009. Douze jours plus tard, elle est pourtant revenue à la vie. «Une larme coulée de mon œil a interpellé les infirmières», raconte cette rescapée. Angèle Lieby a raconté cet épisode de sa vie dans son livre «Une larme m’a sauvée», déjà édité à plus de 100 000 exemplaires. Invitée par «Choisir la vie», elle sera présente à Sion, ce vendredi, pour témoigner de son étrange aventure. Avant son arrivée en terre valaisanne, Angèle Lieby a accepté une interview téléphonique. Dans le but toujours, «de montrer à tout le monde, y compris au corps médical, qu’il ne faut jamais perdre l’espoir et baisser les bras». Six mois de rééducation Angèle Lieby a raconté son histoire dans le livre «Une larme m’a sauvée», édité déjà à plus de 100 000 exemplaires. DR Grosses migraines La vie d’Angèle Lieby bascule le 13 juillet 2009. «J’ai senti de grosses migraines et des picotements dans les mains. Les cachets pour le mal de tête n’ont rien arrangé. Nous avons donc appelé le SAMU.» A l’hôpital, les médecins commencent les recherches. «Je n’avais pas de fièvre, il n’y avait pas de souci avec mon sang...» Tenaillée par la faim, Angèle Lieby demande alors de quoi se ravitailler. Mais, en avalant la première bouchée, elle risque de s’étouffer. Amenée en réanimation, elle est ensuite intubée. Et tombe dans le coma. «Je ne donnais plus aucun signe de vie; pour- tant mon cœur battait, je me souviens que j’étais dans un univers totalement noir.» Après quatre jours de coma, les médecins veulent débrancher l’appareil l’aidant à respirer. «Sans mon mari et ma fille, je ne serais sans doute plus là. Ce sont eux qui ont insisté pour me garder en vie.» Si elle ne pouvait se manifester physiquement, Angèle Lieby sentait que les visites lui faisaient du bien. «J’étais consciente que ce dont je souffrais devait être très grave, mais je ne pouvais rien faire. C’était un peu comme une anesthésie consciente.» Elle refuse cependant de baisser les bras. «Je me disais que ce n’était pas possible de mourir maintenant. Cela ne devait pas être mon heure; j’étais sûre que j’avais de Les médecins ont découvert qu’Angèle Lieby souffrait du syndrome de Bickerstaff, maladie du système immunitaire. «Dans sa phase aiguë, il y a une paralysie des bras et des jambes, cela ressemble à une mort cérébrale.» Après le traitement, Angèle Lieby s’est lancée dans la rééducation. «Au début, j’avais l’impression de ne plus avoir de bras, c’était comme des bouts de bois, j’avais des douleurs atroces.» Elle met six mois pour retrouver presque toutes ses facultés. «J’ai aussi dû avoir une machine pour m’aider à respirer, pendant six mois.» A force d’efforts, Angèle Lieby y est arrivée. «Avec de l’amour, du courage et de la détermination, tout est possible!» Angèle Lieby témoignera de son parcours demain soir au collège des Creusets à Sion, à 20 heures. Entrée libre. GRAND CONSEIL L’UDC intégrée dans le tournus de la présidence du Parlement Un nouveau tournus a été instauré pour la présidence du Grand Conseil, a indiqué le Service parlementaire dans la première newsletter de la législature adressée aux députés. Premier effet des dernières élections cantonales, ce tournus tient compte de la nouvelle force de l’UDC, parti auquel une place au perchoir est désormais réservée. La deuxième vice-présidence du Parlement reviendra au PDC en 2013, à l’UDC en 2014, au PDC en 2015 et au PLR en 2016. Le député élu à la deuxième vice- présidence devient, sauf accident de parcours, président deux ans plus tard. Le premier Grand Baillif démocrate du Centre valaisan pourrait bien être Jean-Luc Addor qui devrait accéder à cette fonction en 2016. JYG PUBLICITÉ PEUGEOT 107 AVANTAGE CLIENT CHF JOURNÉES PORTES OUVERTES DU 22 AU 24 MARS 2013 5 250.– Double plaisir <wm>10CAsNsjY0MDQx0TU2MjAzNwUA59OJ_w8AAAA=</wm> CONSOMMATION MINIMALE <wm>10CFXMIQ4CQRBE0RP1pKqrZ7ZhJFm3QRAErg1Bc38Fg0N89_OOY_aGX5f9et9vk2CEyTG2PpOjacspRYvMCTEd1JmQB2L87aYBEKi1GGTMOployuoAun-1ehS1nFoGvL2frw9sk5tRhgAAAA==</wm> peugeot.ch <wm>10CAsNsjY0MDA20zWzNDEytAAAf5aSsQ8AAAA=</wm> ÉQUIPEMENTS DE PREMIER CHOIX ET PRIMES SÉDUISANTES. LA PEUGEOT 107 DÈS CHF 9 700.–. Conduire est actuellement deux fois plus plaisant. Grâce à des équipements de premier choix, à une consommation minimale et à des avantages client sensationnels tels que la prime cash de CHF 4 250.–, la prime de reprise de CHF 1 000.– et le leasing à 3,9%. Découvrez maintenant le double plaisir à l’occasion d’un essai lors des journées portes ouvertes. Nous nous réjouissons de votre visite. 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März 2013 2015 Präsidium für die SVP Der Verlust der absoluten Mehrheit der CVP im Walliser Parlament wird auf die politischen Sachgeschäfte kaum einen Einfluss haben. Das Walliser Parlament ist (rechts-)bürgerlicher denn je. Dass es im Walliser Parlament nur noch Minderheiten gibt, wird bei der Bestimmung von Kommissionen und Ehrenposten wie dem Landeshauptmann oder der Landeshauptfrau einen Einfluss haben. Erstmals bereits bei der Wahl ins zweite Vizepräsidium am 25. März 2013. Hier haben sich die Fraktionschefs im Prinzip am Freitag geeinigt. 2013 darf die CVP, 2014 die SVP, 2015 dann wieder die CVP und 2016 kommt die FDP zum Handkuss. 2015 wird also erstmals die SVP das Walliser Parlament präsidieren. CSPO oder CVPU? Eine Frage bleibt offen: Kandidiert in einer Woche die CSPO mit Liliane Brigger oder die CVPU mit Nicolas Voide? Die Entscheidung wurde vorerst vertagt. Wenig Einfluss der alten Garde Alt Bundesrat Pascal Couchepin und Peter Bodenmann griffen Oskar Freysinger teils hart an. Freysinger sei ein Ankündigungspolitiker, der nie halte, was er verspreche, kritisierte Couchepin. Gestern giftelte Freysinger zurück. Die Wählerinnen und Wähler würden heute nicht einfach mehr blindlings den Parteichefs folgen. Selbst Couchepin und Bodenmann seien nicht einmal mehr 2000 Stimmen wert… Jean-Michel Cina | Mit 46 469 Stimmen landete der Salgescher auf dem 3. Platz Souveräne Wiederwahl Hinter dem Wahlsieger Oskar Freysinger und der Zweitplatzierten SP-Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten schaffte es Jean-Michel Cina als Bestgewählter des CVP-Trios auf den dritten Platz. Sie haben im zweiten Wahlgang 46 469 Stimmen erhalten. Wie schätzen Sie dieses Resultat ein? «Es ist ein gutes Resultat. Das Walliser Stimmvolk hat mir für vier weitere Jahre das Vertrauen geschenkt. Nun liegt es an mir, das entgegengebrachte Vertrauen zu rechtfertigen und mich in den nächsten vier Jahren für unseren Kanton einzusetzen.» Im ersten Wahlgang haben Sie im Oberwallis mit 18 540 Stimmen das beste Resultat erzielt. Im zweiten Wahlgang haben Esther Waeber-Kalbermatten und Oskar Freysinger Sie überflügelt. Sind Sie nicht enttäuscht? «Nein, ich wollte wiedergewählt werden, um die Arbeit, die ich in den letzten vier Jahren angefangen habe, weiterzuführen. Die Wiederwahl habe ich geschafft, und damit mein Ziel erreicht. Ausserdem war damit zu rechnen, dass Esther WaeberKalbermatten im zweiten Wahlgang stark zulegen würde.» Das sehr gute Abschneiden von Esther Waeber-Kalbermatten kam für Sie also nicht überraschend? «Nein. Nachdem klar war, dass Léonard Bender im zweiten Wahlgang für die FDP antritt Souverän. Die Wiederwahl schaffte Jean-Michel Cina problemlos, erzielte aber deutlich weniger Stimmen als Oskar Freysinger und Esther Waeber-Kalbermatten. FOTO WB und damit den zweiten Oberwalliser Staatsratssitz gefährdet, war für mich klar, dass die Oberwalliser Bevölkerung und auch insbesondere die Frauen Esther Waeber-Kalbermatten massiv unterstützen würden.» Auch die CVP-Basis hat die SP-Kandidatin mit zahlreichen Nachschreibungen unterstützt. «Ja, das glaube ich auch. Freysinger und auch Waeber-Kalbermatten haben Stimmen aus den Reihen der CVP/CSP-Familie erhalten. Im Gegenzug hat Jacques Melly in seiner Heimatstadt Siders nur Dritter die CVP vom rechten und vom linken Lager verhältnismässig wenig Stimmen erhalten. Wir haben mehr gegeben, als wir im Gegenzug erhalten haben.» Behalten Sie ihr Departement? «Ich finde es nicht angebracht, am Wahlsonntag bereits über die Departementsverteilung zu diskutieren. Ich werde mich mit meinen Ratskollegen austauschen, und dann entscheiden wir gemeinsam.» Interview: vem Ist die CVP mit 3 Sitzen übervertreten? Auch gestern wurden wieder Stimmen aus dem rechten und dem linken Lager laut, welche monieren, dass die CVP mit ihren drei Sitzen im Staatsrat übervertreten sei. Korrekt wäre nach der Meinung von vielen SVP- und SP-Vertretern folgende Sitzverteilung: Zwei CVP-Vertreter und je ein Vertreter der FDP, SP und SVP. Was sagt der wiedergewählte CVP-Staatsrat Jean-Michel Cina zu solchen Überlegungen? «Staatsratswahlen sind Majorzwahlen. Das Stimmvolk wählt Köpfe in die Regierung und keine Parteiprogramme. Die Bevölkerung hat die Regierung für die nächsten vier Jahre bestimmt und hat auch den drei CVP-Vertretern ihr Vertrauen ausgesprochen.» Wie schätzt CVPO-Präsident Anton Andenmatten die Ergebnisse der zweiten Runde ein? «Ich habe damit gerechnet, dass Oskar Freysinger auch im zweiten Wahlgang wieder gut abschneiden wird.» Mit dem Ergebnis der CVP-Vertreter ist Andenmatten zufrieden. «Das Oberwallis und die Frauen haben Esther Waeber-Kalbermatten stark unterstützt», bilanziert der CVPO-Präsident. Maurice Tornay wurde mit 41 792 Stimmen Fünfter Keine Berührungsängste «Unter Dossiers gelitten» Jacques Melly zeigt sich nach seiner Wiederwahl zufrieden. Und hat keinerlei Berührungsängste mit Oskar Freysinger. Mit 42 862 Stimmen erzielte Jacques Melly das viertbeste Resultat aller Gewählten. Wie interpretiert er das Wahlergebnis? «Wir CVP-Vertreter haben in etwa das erreicht, was wir erwarten durften. Im Gegensatz zum ersten war der zweite Wahlgang viel mehr politisch geprägt. Es ging um den Zweikampf zwischen der SP und der FDP. Es hat sich gezeigt, dass Esther Waeber-Kalbermatten grossen Support geniessen durfte. Die FDP hatte es gegen das Oberwallis, gegen eine amtierende Staatsrätin und die erste Frau in der Regierung alles andere als einfach.» Melly betonte zudem, dass es vor allem Stimmen aus dem CVP-Lager gewesen seien, die Esther Waeber-Kalbermatten zu einem derart guten Resultat verholfen hätten: «Unsere Stammwähler haben Esther Waeber-Kalbermatten sehr stark unterstützt. Niemand anders – abgesehen vom rot-grünen Lager – hat das getan. Und es war auch richtig so, die erste Frau im Staatsrat in der Regierung zu behalten.» Jacques Melly holte in seiner Heimatstadt Siders zwar beachtliche 2218 Stimmen, er- Die CVP-Staatsräte hätten bei den Wahlen die Quittung für harte Entscheide in schwierigen Dossiers erhalten. Sagt Maurice Tornay. Gefragter Mann. Jacques Melly beim grossen Interview-Marathon nach seiner erfolgreichen Wiederwahl. FOTO WB reichte damit aber lediglich den dritten Platz. Knapp geschlagen von Oskar Freysinger mit seinen 2492 Stimmen und Esther Waeber-Kalbermatten, die mit 2223 Stimmen auch in der Sonnenstadt auf gewaltigen Support zählen durfte. Ist er wegen seines Resultats in Siders nicht verärgert? Jacques Melly weicht geschickt aus: «Ich muss das Resultat erst noch prüfen. Generell bin ich aber zufrieden, dass ich gewählt bin. Ich habe von keiner anderen Partei Stimmen erhalten. Der grosse Zweikampf fand leider auf einer anderen Bühne statt.» Was denkt Melly über seinen neuen Kollegen im Staatsrat, Oskar Freysin- ger? «Ich habe keinerlei Probleme mit Oskar Freysinger. Er ist ein erfahrener Mann, er kennt die Politik und das Wallis. Ich bin sicher, dass ich gut mit ihm zusammenarbeiten werde», unterstreicht Jacques Melly. Eine der ersten Aufgaben der neuen Regierung ist die Verteilung der Departemente. Welches hätte Jacques Melly denn gerne? «Ich habe schon vor den Wahlen immer gesagt, dass ich am liebsten das Departement für Verkehr, Bau und Umwelt behalten würde. Doch jetzt müssen wir uns erst einmal zusammensetzen, um die Verteilung ausgiebig zu diskutieren», sagwek te Melly. Der Staatsrat aus Orsières zeigt sich trotz der Tatsache, dass er das schlechteste Resultat aller Gewählten erzielt hatte, zufrieden: «Es war dieses Mal keine stille Wahl und eine AlibiÜbung, sondern ein harter Wahlkampf, den wir auszufechten hatten. Ich freue mich, dass mich das Walliservolk wiedergewählt hat», hebt er hervor. Dass er nur den letzten Platz erreicht hat, erklärt er ganz plausibel: «Ich komme aus einer mittleren Gemeinde in einem ganz kleinen Bezirk (Entremont; Anm. d. Red.). Ich bin der einzige Bergler, der zur Wahl gestanden hat. Alle anderen Kandidaten stammen aus dem Rhonetal. Also von dort, wo auch die ganz grosse Mehrheit der Wählerinnen und Wähler wohnt.» Dass sich die CVPStaatsräte geschlossen hinter Oskar Freysinger und Esther Waeber-Kalbermatten einreihten, erklärt er nicht nur mit dem polarisierenden Zweikampf zwischen der SP und der FDP, sondern auch mit der abgelaufenen Legislatur: «In den letzten vier Jahren lagen die ganz grossen Problemdossiers Wiedergewählt. Maurice Tornay will die Kommunikation mit der Bevölkerung über seine Arbeit verbessern. FOTO WB in den Departementen der CVPStaatsräte. Gesundheit, Tourismus, A9 oder die Rhonekorrektion: Das sind alles keine leichten Dossiers. Wir mussten immer wieder harte Entscheide fällen, die von den Betroffenen nicht immer goutiert worden sind. Und das hat man uns nun mit Sicherheit zu spüren gegeben.» In den kommenden Jahren will Maurice Tornay die Kommunikation mit der Bevölkerung verbessern: «Nicht viele wissen um mein Engagement im Staatsrat. Vor allem im Oberwallis nicht. Ich will dieses Engagement noch steigern und meine Arbeit auch besser mit der Bevölkerung kommunizie- ren.» Wie kommentiert Tornay das Resultat von Oskar Freysinger? «Er hat ein unglaubliches Ergebnis erzielt und gehört ohne jeden Zweifel in die Regierung. Ich lege in der Regierungsarbeit grossen Wert auf Kooperation, Loyalität und Zusammenhalt. Ich schenke jedem Menschen am Anfang mein Vertrauen. Das wird selbstverständlich auch bei Oskar Freysinger nicht anders sein», sagt er. Eine der ersten Diskussionen wird sich um die Departementsverteilung drehen. Maurice Tornay wünscht sich, das Departement für Gesundheit, Finanzen und Instituwek tionen zu behalten. CRANS-MONTANA 150 millions pour deux hôtels PAGE 10 SYNDICATS CHRÉTIENS La secrétaire générale jette l’éponge PAGE 6 LE NOUVELLISTE MARDI 26 MARS 2013 www.lenouvelliste.ch N0 70 CHF 2.50/€ 2.50 J.A. - 1950 SION 1 jpr - gb Magro-Casino en faillite: 300 employés sur le carreau LA FIN Après avoir refusé le sursis concordataire, AU CHÔMAGE Cette décision laisse 300 per- ET MAINTENANT? Seul espoir des syndicats: le Tribunal de Monthey a cette fois prononcé la faillite du groupe de distribution valaisan. sonnes sans emploi, dont la moitié en Valais. Colère et déception parmi le personnel. que d’autres distributeurs occupent la place et réengagent le personnel au chômage. PAGE 22 SABINE PAPILLOUD Le Valais inaugure ses autorités toutes neuves A l’instar de ses collègues Maurice Tornay, Jean-Michel Cina, Jacques Melly, et Esther Waeber-Kalbermatten, le nouveau conseiller d’Etat Oskar Freysinger a prêté serment hier devant le Grand Conseil. SABINE PAPILLOUD MADAME LA PRÉSIDENTE Pour la quatrième fois de son histoire, le Grand Conseil sera présidé par une femme. La socialiste riddane Marcelle Monnet-Terrettaz a été brillamment élue au perchoir. PAGE 5 LA MÉTÉO DU JOUR en plaine à 1500m 2° 7° -2° 2° ASSERMENTÉS Le Grand Conseil valaisan, tel qu’issu des urnes le 3 mars dernier, s’est réuni hier en assemblée constitutive pour former son bureau et ses commissions permanentes. Et pour faire prêter serment aux membres du Gouvernement nouvelle formule concocté le 17 mars par le peuple. PAGE 5 PUBLICITÉ Findus Cristallina Poisson Bordelaise Divers arômes Red Bull Langnese Energy drink Miel de fleurs et miel de campagne Thomy Cocorico Purée de tomates Oeufs suisses 63g + <wm>10CAsNsjY0MDA20zWzNDY2swAANlLGYg8AAAA=</wm> 6.75 400 g 0.45 2.45 5.95 9.70 175 g <wm>10CFWMIQ4DMQwEX-Ro7b04Tg2rY6eC6rjJqbj_R23KCoasZuc4sjf8uO-Pc3-mAnTxSXrkmGwDmrppG7QEzQzKG6IbGb79-UIHvkMtR0AxK4R0FXhNi1KuQq03rL2v1wclv3blgAAAAA==</wm> 2.65 125 g 300 g 6 pces Platta-Sion Isérables Grône Charrat Montana Mollens Euseigne Arbaz Chermignon Crans-Montana Choco petit beurre assortis 500 g 6 x 250 ml Bramois Rue de l’Industrie 13, 1950 Sion – Tél. 027 329 75 11 1.95 Wernli Rédaction: [email protected] Châtaignier-Fully Fully 14 Ardon Mortuaires: Fax 027 329 75 24 – [email protected] Service client: 027 329 78 90 – [email protected] MARDI 26 MARS 2013 LE NOUVELLISTE VIONNAZ Au secours des dernières Inules helvétiques DR Des bénévoles ont déménagé à bout de bras 600 m2 de marais chargés de ces plantes. PAGE 14 VALAIS MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE 5 nc - gb GRAND CONSEIL Marcelle Monnet-Terrettaz a été élue Grand Baillif. Elle siègera avec deux vice-présidents PDC. Une femme socialiste présidente TEXTES: JEAN-YVES GABBUD PHOTOS: SABINE PAPILLOUD ANECDOTES DES TRAVÉES Elue par 106 voix sur 106 bulletins valables, mais avec 22 bulletins blancs, la socialiste Marcelle Monnet-Terrettaz est la nouvelle présidente du Grand Conseil. Deux PDC siègent à ses côtés. Grégoire Dussex accède à première vice-présidence en obtenant 100 voix. Nicolas Voide ne recueille que 75 voix pour la deuxième vice-présidence. ç Les forces électorales ayant chan- La quatrième femme «Une page d’histoire s’écrit», selon la députée Michelle Grandjean Böhm qui a présenté la candidature de sa collègue socialiste au poste de Grand Baillif. Marcelle Monnet-Terrettaz est la quatrième femme à être élue à la présidence du Grand Conseil. Elle accède à cette fonction après Monique Paccolat (198687), Marie-Paule ZuffereyRavaz (1999-2000) et MarieTherese Schwery (2001-2002). La socialiste Marcelle MonnetTerrettaz, qui aura 61 ans le mois La nouvelle présidente du Parlement Marcelle Monnet-Terrettaz et ses deux vice-présidents, Grégoire Dussex et Nicolas Voide. prochain, est une députée atypique. Elle a été la première Nicolas Voide chahuté puisqu’il n’obtient que 75 voix, Elle a annoncé vouloir placer Valaisanne à devenir peintre en que les minorités sont aujourd’hui Les groupes se sont mis d’ac- avec 31 bulletins blancs et 21 bâtiment. Issue d’une famille de reconnues», a déclaré l’élue de sa présidence sous le signe de cord pour établir un nouveau nuls. quatorze enfants et elle-même Riddes. En évoquant certaines l’éloge de la différence. tournus pour la deuxième viceEst-ce là un vote de protestamère de deux enfants, elle s’est volontés de sécessions qui se Grégoire Dussex confirmé présidence du Grand Conseil. tion du Haut-Valais face à un engagée tardivement en politi- font jour dans le canton, la présiLe deuxième vice-président, En 2013, le tour revient ainsi au perchoir 100% en mains francoque, entrant au Grand Conseil dente a dit: «Je rappelle que notre responsabilité politique est de trou- Grégoire Dussex (PDC du groupe PDC du Bas. C’est le chef phones? Ou est-ce que l’UDC en 2001. ver des solutions et de faire enten- Centre), cadre bancaire ayentôt de ce groupe, le Martignerain aurait aimé accéder au perchoir Eloge de la différence dre notre voix de façon construc- de 42 ans, est élu premier vice- Nicolas Voide, 45 ans, qui a été immédiatement après sa percée «Mon élection en ma qualité de tive, sans pleurer sur notre sort ni président. Il obtient 100 voix et présenté. Nicolas Voide est élu aux dernières élections? Un peu femme et de socialiste démontre maudire les autres Confédérés.» 24 bulletins blancs et 4 nuls. avec un score en demi-teinte, des deux sans doute... Les commissions sont nommées ASSERMENTATION DU CONSEIL D’ÉTAT Le Grand Conseil compte trois commissions permanentes, la Commission des finances (Cofi), la Commission de gestion (Cogest) et la Commission de justice (Coju). Chacune est composée de treize membres. Les partis y sont représentés de manière proportionnelle. La famille C a désormais droit à 6 élus par commission; elle ne dispose donc plus de majorité absolue. Le PLR dispose de 9 membres dans ces trois commissions, l’Alliance de gauche en a 6, le PDC du Centre, le PDC du Bas, les noirs du Haut et l’UDC en ont 5 chacun, les chrétienssociaux du Haut 3 et l’UDC du Haut 1. Pour la Cofi, le président est Alex Schwestermann (jaune) et le vice-président Patrick Fournier (UDC). Pour la Cogest, le président est Narcisse Crettenand (PLR) et le vice-président Philipp Mat- Les présidents Alex Schwestermann, Narcisse Crettenand et Serge Métrailler. BITTEL thias Bregy (PDC du Haut). Pour la Coju, le président est Serge Métrailler (PDC du Centre) et le vice-président Michael Graber (UDC du Haut). Les commissaires ont été élus tacitement. PUBLICITÉ Polémique autour d’un pseudo-retard Au moment de passer à l’assermentation du nouveau Conseil d’Etat hier après-midi, la présidente du Grand Conseil Marcelle MonnetTerrettaz constate qu’Oskar Freysinger n’est pas là. Brouhaha dans les travées. On entend alors: «Il est encore à Berne...», en référence à son double mandat. Rires... Quelques minutes plus tard, tout rendre dans l’ordre et les cinq conseillers d’Etat sont assermentés. Claude Roch, qui a eu droit à une standing ovation un peu plus tôt, congratule chacun des nouveaux élus, en commençant par Oskar Freysinger. Pourquoi ce retard? «Mais je n’étais pas en retard!», s’indigne le nouveau ministre. «J’ai respecté à la lettre le protocole. J’étais là depuis midi... Je devais me rendre chez le chancelier à 14h15, c’est ce que j’ai fait. Je devais rester avec lui jusqu’à 15 heures, heure à laquelle était prévue l’assermentation. Nous sommes arrivés au Parlement deux minutes avant.» Il semble bien que le Grand Conseil ait avancé plus vite que prévu dans son ordre du jour. gé lors des dernières élections cantonales, l’emplacement des députés a subi une modification. Les deux députés verts, qui ne font partie d’aucun groupe, siègent isolés, à l’extrême gauche du Parlement, dans les travées réservées jusqu’ici aux chrétiens-sociaux du Haut (les jaunes). La députée Marylène VolpiFournier rit de cette situation: «Nous créons le liens entre le Haut et le Bas…» ç Pour leur assermentation, les députés ont le choix entre la formule «Je le jure» ou «Je le promets». Les élus de la famille C jurent. La majorité des élus UDC également. Dans les rangs du PLR, 6 des 28 députés jurent, dont le nouveau chef de groupe, Christophe Claivaz. A gauche, on promet en majorité, mais pas exclusivement. Globalement, une grande majorité jure. ç Moment historique au perchoir du Grand Conseil. Pour débuter la session, deux socialistes président l’assemblée. Marcelle Monnet-Terrettaz en tant que doyenne de fonction et Germann Eyer, vice-doyen de fonction. ç La commission qui a validé les élections cantonales a constaté que dans la commune de Port-Valais 100 voix de trop ont été annoncées pour Jean-Michel Cina au second tour du Conseil d’Etat, mais cet incident reste sans conséquence sur la répartition des sièges ou le nom des élus… Ecole Ardevaz Ar www.ardevaz.com / 027 322 78 83 SI SION - MONTHEY Humanisme, valeurs, éducation ation Cycle d’orientation bilingue/anglais 1ère et 2ème Classes de 9ème + 10ème Maturité gymnasiale + Bac Français de 1 à 4 ans CFC de commerce de 2 à 3 ans <wm>10CAsNsjY0MDA20zWzNDM1NAEAWgRiFw8AAAA=</wm> <wm>10CFWMMQ4CMQwEX-RoN46XHC7RdacrEL0bRM3_KwgdxTSr2TmOjIYft_187Pck4DJtCo4ciOZKXtCohJMd9CtmIDSm_9nmAr5DLcfgRhamjTD02rqKvgq13lB7P18fS0hHen4AAAA=</wm> AZ 3900 Brig | Dienstag, 26. März 2013 Nr. 70 | 173. Jahrgang | Fr. 2.50 Auflage 23 210 Expl. Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mediaverkauf Telefon 027 948 30 40 www.1815.ch INHALT Wallis Ausland Sport «Fleur d’Hérens» Bittere Pille Diplomtrainer Dieses Label vermarktet heimisches Eringerfleisch. Präsident Alain Alter sucht neue Mitglieder. | Seite 7 Die EU rettet Zypern. Dafür muss Präsident Nikos Anastasiades Zugeständnisse machen. | Seite 21 Mit Arno Rossini hat der FC Sitten den Trainer gefunden, der über das nötige Diplom verfügt. | Seite 16 Sitten | Das neue Walliser Parlament ist konsolidiert, die Regierung vereidigt Frauenpower Das Parlament und die Regierung, welche den Kanton Wallis 2015 ins Jubiläumsjahr «200 Jahre Eidgenossenschaft» führen, wurden gestern validiert, konstituiert und vereidigt. Aufbruchstimmung. Die Regierungsmitglieder Waeber-Kalbermatten, Melly und Freysinger inmitten der Grossräte. Eishockey | Kevin Lötscher hofft auf den EHC Biel Zermatt | Ernüchterndes GLP-Gutachten Seine letzte Chance? Fatale Folgen FOTO WB Kevin Lötscher hat im EHC Biel nochmals Anschluss gefunden. Was treibt dessen Trainer eigentlich an, den unmöglichen Weg zu wagen? Zwei Kevins. Kevin Lötscher, vor dem Unfall als populärster NLA-Spieler 2010/11 ausgezeichnet. FOTO KEYSTONE Es wird die Geschichte zweier Kevins. Kevin Schläpfer, Trainer im NLA-Team Biel, nimmt Kevin Lötscher zumindest bis zum Saisonstart unter seine Fittiche. Der Walliser Spieler hat zwei Jahre nach seinem schweren Unfall den Anschluss an die frühere Form bei Weitem nicht gefunden. Noch nicht? Der WB hat sich mit Schläpfer an einen Tisch gesetzt. Denn der BielTrainer gilt als eigenwilliger Kerl. Lötscher selbst nannte ihn mit positivem Hintergedanken schon mal Spinner. | Seite 15 Ungewisse Zukunft. Wird die Air Zermatt bald kein Heliskiing mehr anbieten können? FOTO ZVG Heliskiing vom Landeplatz Monte Rosa soll künftig untersagt sein. Dies fordert die Eidgenössische Natur- und Heimatschutzkommission in einem Gutachten. Der Gebirgslandeplatz soll nur noch für Ausbildungszwecke 2 – 14 12 15 – 19 21/25 23/25 24 26 27 28 KOMMENTAR Auf die Wahl folgt die Arbeit Die Wahlergebnisse vom 3. März respektive 17. März 2013 wurden angesichts der vielen neuen Gesichter im Rat innerhalb einer gewissen Aufbruchstimmung als definitiv bezeichnet. Zuvor gab es vier Fälle zu prüfen. Dann war der Weg frei für die Bestellung des Hauses. Diesem steht für ein Jahr ab sofort die 61-jährige Marcelle Monnet-Terrettaz (SP/Linksallianz) als Präsidentin vor. Die zweifache Mutter ist erst die vierte Frau an der Spitze des Walliser Kantonsparlamentes. Mehr Spannung ergab die Wahl des 2. Vizepräsidenten. Vorgängig galt es, den neuen Wahlturnus unter den Parteien zu klären. Durchsetzen konnte sich Nicolas Voide (CVPU). Die CSPO kommt damit erst 2015 zum Zuge. | Seite 3 Wallis Traueranzeigen Sport Ausland Schweiz Wirtschaft/Börse TV-Programme Wohin man geht Wetter genutzt werden. Zudem empfiehlt die Kommission, den Landeplatz Alphubel in Zermatt aufzuheben. Als Ausgleich soll ein neuer Landeplatz beim Hotel Trift entstehen. Gerold Biner, CEO der Air Zermatt, befürchtet fatale Folgen für die ganze Destination. | Seite 5 Die 61-jährige Marcelle MonnetTerrettaz (SP/Linksallianz) wurde bei der konstituierenden Sitzung des frisch gewählten Walliser Parlamentes gestern erwartungsgemäss zur neuen Präsidentin gewählt. Sie ist erst die vierte Frau an der Spitze des Grossen Rates. Frauenpower hat also im politischen Wallis Nachholbedarf. Daran ändert auch nichts, dass aktuell Esther Waeber-Kalbermatten die Regierung präsidiert. So was ist Zufall und von kurzer Dauer. Massgeblicher und zugleich bedenklicher ist, dass bei den jüngsten Wahlen die Frauenquote im Parlament von 24 auf 16 Prozent fiel. Unter den 130 Abgeordneten finden sich gerade noch 20 Frauen. Die Frage nach dieser Misere (?) liesse Studien füllen – oder sich salopp beantworten mit «selber schuld». Schreien Sie nun nicht gleich auf. Würden Frauen sich und ihresgleichen mehr zutrauen und dann gegenseitig auch unterstützen, wären sie in der Mehrheit. Die Männer würde das nicht weiter stören. Die nehmen das ziemlich pragmatisch. Oder hat sich jemand je an der Frauenmehrheit im Bundesrat gestört? Womit die Damen aber nicht rechnen dürfen: dass ihnen die Männer die Frauenförderung abnehmen. Das musste gestern auch Liliane Brigger erfahren. Die CSPO-Grossrätin wird den Grossen Rat 2015 nicht präsidieren können. Frühestens wird das für sie 2017 möglich sein. Man kann nun die Wahl von Nicolas Voide zum zweiten Vizepräsidenten zur «Macho-Demonstration» hochreden. Ist sie aber nicht. Nur die müden Emanzen meinen, die Politik sei ein einziger GeschlechThomas Rieder terkampf. Walliser Bote Dienstag, 26. März 2013 WALLIS 3 Grosser Rat | Nach der konstituierenden Sitzung ist das Walliser Parlament für die neue Legislatur bereit Die vierte Frau im höchsten Amt SITTEN | Mit Marcelle Monnet-Terrettaz wird erst zum vierten Mal eine Frau das Walliser Parlament präsidieren. Die Stimmung an der konstituierenden Sitzung des Walliser Parlamentes erinnerte gestern Morgen an den ersten Schultag. Vor allem bei den (neuen) Abgeordneten herrschte eine Mischung zwischen Vorfreude und Nervosität. Die Mandatsverluste der Parteien haben auch Auswirkungen auf die Sitzordnung im Parlament. So sitzen die nun fraktionslosen Grünen Christoph Clivaz und Marylène Volpi Fournier neu bei der CSPO. «Es wird auch Enttäuschungen geben» Alterspräsidentin Marcelle Monnet-Terrettaz (SP/Linksallianz) meinte zu Beginn zu den Neulingen, dass der erste Eindruck sehr wichtig sei. Sie hoffe, dass der Enthusiasmus aller Gewählten gross sei und alle ihre beruflichen und menschlichen Fähigkeiten zum Wohle des Kantons würden einsetzen können. Es gelte, im Parlament Freundschaften zu pflegen, Überzeugungen durchzusetzen und Diskussionen zu führen. Man werde Erfolge feiern, aber es gebe auch Enttäuschungen zu verarbeiten. Die Frauen forderte sie auf, sich besonders einzusetzen, da sie leider auch im neuen Parlament krass in der Minderheit seien. In ihrer Dankesrede als Grossratspräsidentin betonte sie dann, dass es wichtig sei, gemeinsam gute Lösungen für den Kanton Wallis zu finden. Das Wallis habe zahlreiche Trümpfe, die es auszuspielen gelte. Das Parlament müsse auch offene Ohren für die Bevölkerung haben. In Anspielung an Abspaltungstendenzen von der Eidgenossenschaft im Unterwallis, meinte sie, dass das Wallis nicht über das eigene Schicksal weinen solle, sondern das Gespräch über die Kantonsgrenzen hinaus konstruktiv suchen müsse. Marcelle Monnet-Terrettaz schaffte eine gute Wahl ins Präsidium. Michelle Böhm Grandjean (SP/Linksallianz) beschrieb ihre Parteikollegin als «grosszügige Frau mit einem grossen Herzen für die Schwächeren». Aufgewachsen ist die 61-Jährige in einer Familie mit 14 Kindern. Sie lernte Malerin, was Ende der 1960er-Jahre alles andere als üblich war für eine junge Frau. Sie ist Mutter von zwei Kindern. Sie war auch im Gemeinderat von Riddes, wo sie im letzten Oktober die Wiederwahl allerdings nicht schaffte. Sie sitzt seit 2001 im Parlament und ist nach Monique Paccolat (1986–1987), Marie-Paule Zufferey-Ravaz (1999–2000) und Marie-Therese Schwery (2001– 2002) erst die vierte Frau in diesem Amt. Mit 106 Stimmen durfte sie mit ihrer Wahl zufrieden sein. 22 Wahlzettel blieben allerdings leer. Höchste Walliserin. Marcelle Monnet-Terrettaz wird das Walliser Parlament künftig präsidieren. Sie ist nach Marie-Paule Zufferey-Ravaz die zweite SP-Frau an der Spitze des Walliser Parlamentes. FOTOS WB 100 zusätzliche Stimmen für Cina Bei der Validierung der Grossratswahlen galt es, vier Fälle zu prüfen. Einzig Sabrina Ianniello aus Troistorrents darf momentan nicht an den Sitzungen des Parlamentes teilnehmen. Die Suppleantin der FDP.Die Liberalen absolviert ein Praktikum im La Castalie, einem Wohnheim für Menschen mit einer Behinderung. Beides ist nicht vereinbar. Da ihre Stage auf sechs Monate begrenzt ist, darf sie dann ab Herbst im Parlament politisieren. Ihre Vereidigung wurde aufgeschoben. Die Vereidigung der Abgeordneten und der Ersatzfrauen und -männer erfolgte in einer knappen Viertelstunde sehr speditiv. Auch die Validierung der Staatsratswahlen ging problemlos über die Bühne. Cina erhielt zusätzlich noch 100 Stimmen in Port-Valais zugesprochen. Damit blieb er natürlich Dritter des zweiten Wahlganges… Am Nachmittag wurde die künftige Walliser Regierung noch vereidigt. Mit einer kleinen Verspätung, weil Freysinger nicht rechtzeitig im Saal hbi war… Gut gelaunt. Die Abgeordneten auf dem Weg zum Gottesdienst. Die Vereidigung. Grossrat Diego Wellig (CSPO) leistet den Eid. Schwestermann präsidiert die FIKO Gewählt wurden gestern in stiller Wahl auch die 39 Mitglieder der drei Oberaufsichtskommissionen. Am meisten Mitglieder stellen hier die Radikal-Liberalen mit neun Sitzen. Die Linksallianz hat sechs, die CVPU, CVPM und CVPO und die SVPU je fünf, die CSPO drei und die SVPO einen. Die Grünen, die nicht mehr zur Linksallianz gehören, gehen leer aus. Der Finanzkommission gehören mit Niklaus Furger (CVPO), Manfred Schmid (CVPO) und Alex Schwestermann (CSPO) drei Oberwalliser an. Schwestermann ist neu auch Präsident der FIKO. In die Geschäftsprüfungskommission wurden Philipp Matthias Bregy (CVPO), Urs Kuonen (CVPO) und Georges Schnydrig (CSPO) gewählt. Präsident ist Narcisse Crettenand (freisinnig-liberal). Bregy amtiert als Vizepräsident. Der Justizkommission gehören aus dem Oberwallis Michael Graber (SVPO), Philipp Schnyder (CSPO) und Francesco Walter (CVPO) an. Präsident ist Serge Métrailler (CVPM), Vize Michael Graber. Bereit. Staatsräte Cina (rechts) und Tornay. Grosser Rat | Bei der Wahl ins Präsidium des Grossen Rates ging das Oberwallis gestern leer aus Die CSPO erhält das Präsidium erst 2017 SITTEN | Zweiter Vizepräsident wurde gestern Nicolas Voide (CVPU). Die CSPO und Liliane Brigger müssen zwei Jahre warten. Zum ersten Vizepräsidenten wurde Grégoire Dussex (CVP Mittelwallis) aus Ayent mit 100 Stimmen gewählt. Für das Amt des zweiten Vizepräsidenten schlug die CVP Unterwallis Nicolas Voide aus Martinach vor. Der amtierende Fraktionschef der CVPU ist seit 2005 im Parlament. Die Wahl war aber alles andere als gut. Denn Voide erhielt nur 75 Stimmen. 31 Zettel blieben leer, 21 waren ungültig. Die erste Herausforderung werde es sein, jene zu überzeugen, die ihm nicht gestimmt hätten, sagte Voide. Er wolle ab 2015 ein Präsident für alle sein. Dann wartet auf den Landeshauptmann eine beson- dere Herausforderung, feiert das Wallis den 200-jährigen Beitritt zur Eidgenossenschaft. Unbestritten war, dass die CVP künftig pro Legislatur nur noch zweimal den Präsidenten stellen darf. Uneinig war man sich aber, wer beginnen würde. 2013 durfte nun die CVP, 2014 die SVP, 2015 dann wieder die CVP und 2016 die FDP. Das Ergebnis von Voide war eine Folge der Streitigkeiten im Vorfeld. Die Radikalen und die SVP goutierten die Tatsache, dass die CVP im neuen Turnus beginnt, offenbar nicht. C-Parteien mit neuem Turnus Geklärt werden musste auch die Frage, wer von der CVP beginnen würde. Letztlich setzte sich die CVPU durch. Als Kompensation gabs dafür das Präsidium der Finanzkommission für die CSPO. Nach altem Turnus wäre die CVP Unterwallis an der Reihe gewesen, wie Beat Rieder, CVPO-Fraktionschef, bestätigte. Nun beschlossen aber die C-Parteien einen neuen Turnus. Alle vier C-Fraktionen wechseln sich künftig ab. Denn die Kräfteverhältnisse innerhalb der CVP sind ausgeglichener als in früheren Legislaturen. Das Unterwallis hat noch 33 Mandate, das Oberwallis 28. Bisher war das Unterwallis zweimal, das Oberwallis einmal an der Reihe fürs Präsidium. Jetzt beginnt also die CVPU. 2015 ist dann die CSPO an der Reihe. Fraktionschef Diego Clausen bestätigte, dass man das Vizepräsidium dann mit Liliane Brigger anstreben werde. Sie würde das Parlament ab Mai 2017 präsidieren, müsste sich also einer Wiederhbi wahl stellen. Zwei Jahre warten. Die CSPO will 2015 mit Liliane Brigger das Vizepräsidium. FOTO WB SUISSE INQUIÉTUDE Le groupe de presse Tamedia, propriétaire notamment du «Matin», de 24 heures et de la Tribune de Genève, veut économiser 34 millions de francs dans les trois ans à venir. L’annonce a été faite jeudi dernier devant les cadres du groupe. Selon les plans de la direction zurichoise, plus de la moitié des économies devraient être réalisées en Suisse romande, soit 17,8 millions de francs. Tous les titres romands du groupe, y compris «Le Matin Dimanche» et les hebdomadaires, sont concernés par ces mesures. Cette nouvelle a provoqué une onde de choc parmi les différentes rédactions concernées. La conférence éditoriale de Tamedia Publications romandes, comprenant tous les rédacteurs en chef romands, a vivement protesté contre ces économies jugées «inapplicables et inacceptables». Dans une lettre adressée hier à la direction de Tamedia, la conférence éditoriale dit craindre la disparition de dizaines d’emplois, sacrifiés sur l’autel de la rentabilité exigée par la direction. Dans l’émission «Forum» de la RTS, la conseillère d’Etat vaudoise Jacqueline de Quattro s’est montrée hier soir très inquiète pour l’avenir de la presse romande. «Nous nous battrons», a-t-elle ajouté. ● LA RÉDACTION balise g La ne finira pas dans un musée» André Fasel, directeur du Musée d’histoire naturelle de Fribourg Que cet ind ait pu co ividu à entraîne ntinuer r des enfant s est inqualifiab le» Christine Marcel Bieri/K eystone Salaires minimaux plébiscités SONDAGE Si l’initia tive de l’USS sur les maux – rev salaires minienu mensue nimum gar l anti de 400 mi0 fr. – était votée aujourd’hu i, 76% des Suisses soutiendra ient texte, selo n un sondag le l’Institut e de Lin dans Schwei k, publié hier z am Sonnta g. Argos munie d’un GPS a survécu. «Elle fonctionne toujours et nous allons la réutiliser au mois de juin», explique le biologiste. Le directeur du Musée d’histoire naturelle affirme que «cette balise ne finira certainement pas dans un musée». De son côté, Dora Zarzavatsaki, initiatrice de l’exposition «Voyage extraordinaire avec les cigognes blanches» à la Maison du blé et du pain, réagit: «Nous n’allons pas exposer ni «Max» ni la balise qu’elle a portée, la nôtre est un plus vieux modèle.» SMS ● ACCIDE NTS En 201 2, 339 person nes ont per du la vie sur les rou plus que l’an tes, soit 19 de née précéd ente. ● BRAQUA GE Un hom été arrêté me a après avo ir tenté de braque r une service à Epa stationlinges (VD ). ● COUTEA U Un hom me de 51 ans a été retrouv é mort à Sch attdorf (UR ) probablem ent poigna rdé. DÉSILLUSIO N La Genevoi de l’initiativ e «pour que se à l’origine ne travaille les pédoph nt plus avec iles déplore que des enfants» les autorités n’aient pas valaisannes été alertées par les pen chants perv ers de F.* de l’Associat Bussat, fondatric e ion Marche blanche Plainte classée MÜHLEBERG La tentative du Land autrichien du Vorarlberg de faire fermer la centrale nucléaire bernoise de Mühleberg a définitivement échoué. Un tribunal d’Innsbruck a écarté la plainte. Alessandro Della Bella/Keystone Sets de grimpe retirés PÉDOPHILIE L’entraîneur sévissait depuis déjà 12 ans dans plusieurs clubs de foot en Valais. Le père d’un enfant abusé témoigne. errière ces hautes barrières en bois, une piscine et un jardin d’où, chaque week-end, provenaient des cris d’enfants. Des cris de joie, tant ces gamins s’amusaient chez leur entraîneur de foot. Mais le jeu finissait toujours par devenir malsain. Daniel*, cinquantenaire, policier municipal à Sion et bénévole pour les juniors du club de Châteauneuf, a abusé sexuellement de jeunes garçons d’une dizaine d’années qu’il coachait. Il a été arrêté le 25 janvier dernier, mais l’affaire, révélée par la RTS, n’a éclaté qu’il y a deux jours, et faisait alors état de cinq victimes. Selon nos informations, le nombre de victimes s’élèverait en fait à plus de 30 et le pédophile sévirait depuis au moins 12 ans, pour des faits bien plus graves que des attouchements sexuels, commis principalement dans sa villa. Originaire du val d’An- D niviers, il a changé plusieurs fois de club de foot, de Nendaz à Chamoson en passant par Vex. Il ciblait les fils de divorcés Face au silence de la justice valaisanne, qui à demi-mot évoque «une affaire délicate qui relève de la sphère privée de mineurs», le les rumeurs et les non-dits, décrit l’entraîneur qui a toujours vécu à Sion comme «une personne de confiance, un policier. Je le connaissais, il a toujours été sympa. On a eu bu, des verres ensemble.» Et de poursuivre: «Je suis divorcé et mon fils a été chamboulé par la séparation d’avec mon épouse. Il a commencé le foot, il y a deux ans. Apparemment, l’entraîneur ciblait toujours les enfants de femmes divorcées ou de veuves, mais jamais de couples. Il leur offrait de supercadeaux, des vélos, des tours en L’entraîneur leur offrait de supercadeaux, des vélos, des tours en karting. Des choses que moimême je ne pouvais acheter à mon fils» g Le père d’une victime père d’une victime témoigne: «Je karting. Des choses que moiveux que les gens sachent et que même je ne pouvais acheter à mon tous ces enfants puissent s’exprifils», explique-t-il. mer. Par chance, mon fils a osé «Mon ex-épouse lui a confié parler, c’est grâce à lui que notre fils plusieurs fois. C’était en tout est sorti», lance-t-il. quelque sorte un soutien dans ces Avec courage, ce père, moments difficiles. Il dorécœuré et révolté par mait chez lui avec d’autres tone Philipp e Dutoit Martial Trezzin i/Keys de ses camarades de foot.» En avril du coach, sur lequel se trouvent passé, ce papa d’une cinquantaine des images pédopornographiques, d’années soupçonne un mal-être est en cours d’analyse et pourrait quand son fils lui envoie un vidéorévéler l’ampleur du drame. Le clip du groupe Sexion d’assaut inprocureur se refuse pour l’heure à titulé «Désolé». «J’ai senti qu’il tout commentaire. n’allait pas bien, à l’école, il est devenu agressif, il cherchait la conStupeur des clubs de foot frontation», remarque-t-il. Du côté du club de Châteauneuf, Ce n’est qu’à Noël que le garçon c’est la stupeur. «On est bouleveravoue tout à sa mère. «Mon exsés, réagit Raymond Veuthey, je femme a tout de suite appelé le pense aux victimes et à leurs paService de protection de l’enfance rents. Jamais on aurait imaginé qui lui a conseillé de dire à l’entraîcela.» Le président du club s’apneur de ne plus entrer en contact puie sur l’Association valaisanne avec notre fils, déplore-t-il. Je n’ai de football. Son président, Anpas réfléchi à deux fois, on est allés selme Mabillard, veut rassurer: au poste de police déposer une «C’est une affaire choquante. plainte. En moins de 26 heures, le Nous allons agir au mieux. Aucoach a reconnu les faits et a été arjourd’hui, nous nous réunirons rêté. C’était un soulagement, mais avec l’association Mira. Elle soumon fils va très mal, s’inquiètetient les clubs de sport dans les aft-il. Surtout, j’ai souci de savoir faires d’abus sexuels. Elle nous combien d’autres enfants ont été aidera à réagir face à ce drame.» abusés. On ne doit pas protéger des ● ANNEFLORENCE PASQUIER gens comme ça», conclut-il. Alors anne[email protected] que l’enquête poursuit son cours, * Prénom d’emprunt le dossier apparaît tentaculaire. De sources sûres, d’autres personnes seraient impliquées. L’ordinateur ALPINISME Dix fabricants retirent du marché certains de leurs sets de grimpe pour via ferrata. Ce rappel est le deuxième depuis août dernier. Le Club alpin suisse prévient que des tests ont détecté «d’importantes lacunes» au niveau de la sécurité. ● SÉISME Une secousse de magnitude 3 sur l’échelle de Richter a été ressentie hier à 12 h 57 au Tessin. ANTÉCÉDEN TS F.* avai par la just t déjà été ice valaisan inquiété ne pour avoi téléchargé, r moyennant finance, des images de pornogra phie infantile . ● ACCIDENT Une voiture a détruit la barrière d’un passage à niveau à Cormoret, dans le Jura bernois. «C’ g Daniel* invitait de jeunes garçons dans sa maison de Sion dotée d’une piscine et en profitait pour abuser sexuellement d’eux. MERCREDI 27 FÉVRIER 2013 LE 7 MATIN LE TRIOM DES ROM PHE ANDS L’ancienne députée socialiste au Grand Conseil neuchâtelois a eu la surprise de voir son parti annoncer son décès. Le PS enterre une camarade avant l’heure BOURDE «Deux personnes Unia) et députée au Grand m’ont demandé de réagir à ton Conseil neuchâtelois. «On est décès, ce que j’ai fait…» Tel est, ensuite restées en contact pour en substance, le mystérieux mess’échanger régulièrement de la sage manuscrit reçu hier par Lucorrespondance ou des rembourcette Matthey, une militante sosements de nos caisses maladie cialiste à la retraite. Expéditeur: qui ne nous étaient pas destinés.» le comité de la section «Montagnes neuchâteloises» du PS. «Une erreur regrettable» «C’est une erreur regrettable, Même nom, même âge… mais l’important est que nous Un courrier qui fait suite à l’enayons pu l’expliquer à notre milicart d’hommage paru la veille tante», réagit Laurent Duding, dans la presse locale, dans lequel président du PS Montagnes neule parti à la rose avait «le grand châteloises. Et de glisser que la regret d’annoncer le décès de bourde s’explique aussi par la réMme Lucette Matthey». «Je me cente centralisation de la section suis dit, il y a une bulle!» nous à La Chaux-de-Fonds. «Nos confie l’intéressée, toujours de ce membres connaissent moins bien monde et en pleine forme à les réalités locales.» 77 ans, si ce n’est les «problèmes Lucette Matthey n’en veut pas de l’âge». A l’origine du couac: le pour autant à ses camarades sodécès, la semaine passée, d’une cialistes. «Je n’étais pas catashomonyme du même âge, domitrophée», lâche la Neuchâteciliée tout comme elle au Locle loise, tout en précisant que l’in(NE), comme le rapportait L’Excident aurait été «plus press/L’Impartial. regrettable» s’il était survenu Fait saillant, les deux contemlorsqu’elle était encore députée. poraines se connaissaient depuis «Cette histoire m’a rallongé la leurs jeunes années. «J’étais sorvie d’un bon bout! Et puis mon tie avec son frère», poursuit celle avis mortuaire est déjà prêt.» qui fut présidente du syndicat ● BENJAMIN PILLARD horloger FTMH (aujourd’hui [email protected] CINÉMA A Genève pour la premiè re une enquêt la cérémoni fois, e adminis trative, qui aurait pu, du cinéma e des Prix en fonctio rant de l’in suisse 201 n des résu de l’enquê a triplement stru 3 ltats 200 te, aboutir 4, ni de son ction pénale de à des mesure allant du samedi «L’ honoré classement blâme au Enfant . «La licenciemen s ne prévoit pas Les autorit d’en haut» t.» autom de transmi loi és ont-ell ssion atique de es manqué leur devoir d’U ce genre d’in à mation en se conten rsula Meier. , sauf si ces fornoncer un tant de pro non-lieu? renseignem - impliqu «Le ministè ent public a don ent des re l’objet enfants fais s né l’ordre de suivi par s’exprimer ant de ne pas not sur cette affaire; une plique le chef de serv re office, exinstruction pénale est ice, Marc Ros sier. Mais répond Ma en cours» rkus Rieder , d’inform est-ce bien notre rôle role de la poli , porte-paer et d’alerte ce valaisan r les parent Nous ne ne. pou s? «C’est qua vons inte La chienne rvenir que qu’on ait lais nd même incroyable dans une situation «JaimieLee où il y a mis Le conseille sé cet individ danger.» » r fédéral Alai e ner des juni en La u just a été l’une ent raî- lais ice et la poli Berset, venu n ors, s’insurg des annes n’o ce vaavec son épo ler nationa e stars de la nt visi Muriel, a twit l et futur min le conseil- timé use soirée. que F. étai blement pas esté depuis san Oskar istre valaila scène juste aprè t pot Freysinger entiellemen dangereux s son disc , membre comité de ours. . t ● BENJAM du Marche blan IN PILLARD tice savait che. La jusbenjamin.pilla qu’il était rd@l ematin.ch atti jeunes enf LIRE L’ÉD ants, il y ava ré par de * Nom ITO EN PAG conn d’alarme! it un sign u de la réda E2 ction al J’es suivi de prè time qu’il devait être s, l’Office pou ne serait-ce que par r fant, mais la protection de l’en LA QUES je soupço nne un trav bâclé.» TI ON ail DU JOUR Contacté, l’Office vala La justice la protect isan pour ion Outre le Qua qu’il n’était de l’enfant confirm raison de atelle eu rtz e pas non plu se taire? pour son film de meilleur film de s au coudebat.lema fiction, Ursu «L’enfant tin.ch la Meier (cen et Kacey Mot d’en haut» le tre) f Pour JeanLuc Addor, avocat des familles, l’enquête menée entre 2004 et 2005 sur les faits reprochés à l’entraîneur pédophile devrait faire l’objet d’une instruction. Balise de la discorde La balise de «Max», qui vaut plusieurs milliers de francs, servira à localiser d’autres oiseaux. Elle sera posée sur un milan royal, un oiseau de 65 cm de long et d’une impressionnante envergure de 165 cm. Parmi les cinq milans royaux que suit déjà le MHNF – «Rossy», «Sirius», «Melina», «Maho» et «Julie» – celui qui héritera d’un objet aussi cher et convoité fera à coup sûr des envieux. SUISSE IL AURAIT FAIT 30 VICTIMES SMS victimes de pédophilie, la justice c’est que ni ni la police n’ont mis valaisannes en garde le FC Château neuf des pen chants péd F. «Ça me ophiles de révolte, s’in mond Veu digne Ray they, préside é à des atto croyable, sédunois. uchements 30 jeunes Si nous avio nt du club choquant, garçons dan sur 10 à aurion ns su, nou s comme l’a rev s s sa villa, u son eng inqualirapporté Le agement.» samedi. Nouvelliste Même son de cloc Alors que fiable.» he du côt police mu son é de la nicipale de Seulement les pédoph initiative «pour que Sion, qui a voilà, l’af iles été classée réfaire avait silié jeudi le contrat avec des enfa ne travaillent plu après un de son exs nts» vient an d’instru rampe du de passer la tion,fauted’avoirpu cConseil nat démontrerq F. avait «ac ional, Chr tine Bussat ue quis » is- mat accuse le Si nous av ériel pornog et «possédé» du coup. Fon trice de l’As ion raphique da- Le sociation s infa pervers qui su, no Marche blan che, la Gen nquagénair ntile. evo aurions re us e avait nues lorsqu’ ise est tombée des alors pris soin de se débarrasser elle a app disque dur ris ce wee end que F.*, du engagemevu son contenant k- com ancien ent les images nt» promettan juniors au tes. Ledossi FC Château raîneur de truction Raym erd ’ins neuf et age à la police avait pourtan président du ond Veuthey, nt avait municipale FC Châteaun t établi que payé près de euf de fait l’objet F. 330 fr. pou en 2004 déjà Sion, avait der à r accédes sites de tes pénales de poursui agent. «C pornograp pour avoir ’est relative hie endes images téléchargé fantine. «Un contrat ment dés gréable de de qui est man asavoir qu’ tile. Soit neu pornographie infan- festement contrai i- teur a un coll re aboraf ans avant aux mœurs fait son arresta- avaient même con tion de janv », pénale, l’objet d’une inst clu les juge ruction ier dernier réagit Ce qui dés s. pour s’être ole Christin nard Sermie le commissaire Ber l’instar de e r. Il est clai tous les déf Bussat, à avions r que si nou été en pos enseurs des s session de information cette , nous aur ions ouvert LUNDI 2 2013 CAMEROUN Six étudiants en médecine, inscrits à la Faculté de Genève, ont été agressés et dévalisés par des hommes armés dans leur hôtel au Cameroun la semaine dernière. Choqués, ils ont été rapatriés, a annoncé hier la RTS. ● HACKERS Deux des 141 entreprises et organisations victimes de cyberattaques sont basées en Suisse. ENTRAÎNE UR PÉDO PHILE Le valaisan pré po ve avait été po nu d’actes sexuels licier su urs avoir consult uivi pénalement en r mineurs 20 é des sites pédoporno 04 pour graphiques est in. livr SUIS Le jeune Vau dois Kacey Mot tet Klein (à g.) reço it le Quartz du meilleur acteur 2013 . SUISSE EN BREF Six étudiants agressés g tet Klein le Quartz du a quant à meilleur scén a reçu elle été sacr Quartz de meilleur ario, acte ée meilleur e actrice pou ur. Sybille Brunner r «Rosie». ILS ATTAQUENT L’ÉTAT DU VALAIS MOBILISATION Des familles de victimes réagissent face au nonlieu, dont avait bénéficié en 2005 l’entraîneur pédophile F., alors qu’il avait consulté des images pédopornographiques. ourquoi la justice n’at-elle rien fait?» s’interroge le père d’une des 11 victimes qui ont porté plainte contre F. Cet ex-entraîneur de foot junior du FC Châteauneuf et ex-policier municipal à Sion qui a abusé sexuellement de mineurs, arrêté en janvier dernier, était, en 2004 déjà, soupçonné par la justice valaisanne d’avoir consulté des sites de pornographie infantile. Sans preuves évidentes, l’enquête a conduit à un non-lieu et l’affaire a été classée. Face à ces révélations, l’incompréhension et la colère ont gagné des familles de victimes. Décidées à réagir, elles suivront les conseils de leurs avocats. A l’instar de cet autre père de victime, policier et collègue de F.: «Il faut que la justice fasse son travail. On ne peut plus se permettre «P ● ANNEFLORENCE PASQUIER anneflorence.pasquier@ lematin.ch Le mâle attitré de «Max» a trouvé une nouvelle compagne. Cette dernière s’est battue pour occuper le nid de la célèbre cigogne. 6 LE MATIN MERCREDI 27 FÉVRIER Photos JeanGuy Python, DR Inégalité dénoncées s CARS PO STAUX Prè 200 person s nes ont man de hier aprèsifesté midi sur la Fédérale, place à Berne, pou noncer les r déinégalités de traitement don t sont vict ime chauffeurs de cars pos s les taux. Musée d’histoire naturelle de Fribourg DR Tamedia veut économiser ET DIR E LA JUS TIQUE SE TAI RECE A DÛ ! Photos Salvat ore T tiateur du suivi satellitaire de la cigogne blanche n’a pas appréciée: «Il s’agit soit d’une blague de 1er avril, soit d’une performance artistique de mauvais goût ou d’une publicité mensongère.» D’autant qu’il ne reste plus rien du corps de la cigogne. Retrouvé par des ornithologues espagnols, le cadavre de «Max» était déjà en grande partie dévoré par des rongeurs. «Il ne restait plus que le crâne et des plumes. On n’aurait pas pu l’empailler. Les ornithologues ont enterré les restes en Espagne», précise Adrian Aebischer. Et de compléter: «La mort de «Max» reste mystérieuse. Ses restes ont été découverts près d’un pylône. On pensait que la cigogne était morte électrocutée, mais apparemment les pylônes aux alentours étaient inoffensifs: ils ne conduisaient pas d’électricité.» De cette aventure, seule la balise MARDI 26 MARS 2013 LE MATIN MARS 2013 DRAME Une automobi liste a per du la ma îtri se de son véh icu le l’autoroute sam edi sur A9, entre et Vil len Aigle euv e (VD ). Un e jeune fem me le lieu de l’ac est décédée sur cident. Les aut res occ trois upa nts ont blessés, don été t un grièvem ent. QUERELLE Alors que des femelles se battent pour le nid de la cigogne défunte, sa balise crée la discorde entre deux musées. rois mois à peine que «Max» la cigogne est morte et déjà, son mince héritage est au cœur de disputes. Treize années durant, son périple de retour d’Afrique du Nord à l’Allemagne marquait le début du printemps. Cette saison encore, même envolé sous d’autres cieux, le célèbre échassier continue à faire parler de lui. Son nid et sa balise attisent désormais toutes les convoitises. Ainsi son mâle, veuf, est revenu au même nid, le faisant chasse gardée. «D’autres cigognes se sont battues pour occuper le nid de «Max». Puis des femelles se sont bagarrées pour s’accoupler avec son mâle», rapporte Adrian Aebischer, biologiste qui a bagué pour la première fois le volatile en 1999. Selon Heide Bürgermeister, la voisine du nid de la cigogne à Tüfingen (D), «une femelle baguée A7646 y, a élu domicile». «Max» a donc bien vite été remplacée. Ce début de printemps est aussi marqué par une querelle autour des reliques et de la balise de «Max». La Maison du blé et du pain, à Echallens (VD), qui les détiendrait prétendait les exposer. Une information qu’André Fasel, directeur du Musée d’histoire naturelle de Fribourg (MHNF) et ini- LUNDI 25 EN BREF L’automob perd le co iliste ntrôle Photos Philippe Dutoit, DR Sabine Papilloud L’ HÉRITAGE DE «MAX» DISPUTÉ SUISSE e LE MATIN MARDI 26 MARS 2013 Le groupe de presse zurichois entend faire peser la moitié des économies sur les titres romands. 7 SUISSE 4 LE MATIN di Nolfi/Keyston 6 de bousiller la vie de nos enfants, il faut que tout cela s’arrête. Je suis déçu par la justice. Elle aurait pu éviter tout cela.» Une enquête bâclée? L’avocat Jean-Luc Addor soutient qu’«il y a de bonnes raisons de penser que l’enquête n’a pas été menée avec tous les moyens à disposition». La démarche des familles de victimes consiste à «se manifester auprès de l’Etat du Valais, que s’il y a une négligence ou une faute au niveau de l’enquête. Les familles pourront demander une indemnisation», explique l’avocat. Et d’ajouter: «Il serait d’ailleurs de bon ton qu’automatiquement une enquête s’ouvre sur cette instruction» menée de 2004 à 2005. Mais pour l’heure, l’affaire classée est juste venue compléter le dossier du pédophile car pour le procureur Nicolas Dubuis, chargé de l’instruction pénale en cours pour abus sexuels sur mineurs, il était clair que «nonobstant le non-lieu qu’il a rendu, le juge d’instruction en de bonnes g J’ai raisons de penser que l’enquête a été bâclée» JeanLuc Addor, avocat de familles de victimes de l’entraîneur pédophile charge de cette affaire en 2005 s’était toutefois posé la question d’informer d’autres autorités sur l’existence de sa procédure, tel que l’Office de la protection de l’enfance par exemple». Et d’argumenter: «Il a jugé que les bases légales ne lui permettaient pas de communiquer. Le magistrat qui communique sans base légale viole son secret de fonction et celui de l’instruction.» Un manquement qui ne serait plus possible aujourd’hui car «le nouveau règlement introduit en 2011 tente désormais de faciliter la transmission d’informations par le ministère public à d’autres autorités publiques», assure le magistrat. Tandis que le procureur continue les auditions, ces parents n’attendent qu’une chose: «Se réveiller de ce cauchemar.» Ils espèrent malgré tout que la justice puisse les aider. ● ANNEFLORENCE PASQUIER anne[email protected] LIRE AUSSI EN PAGE 20 MARDI 26 MARS 2013 LE NOUVELLISTE jpr - gb 2 GRAND ANGLE PÉDOPHILIE L’entraîneur de football qui a abusé d’enfants n’est que la pointe de l’iceberg. Parler, seul moyen de CHRISTINE SAVIOZ Une fille sur quatre est abusée dans son enfance. Chez les garçons, un enfant sur huit est victime d’abus sexuels. Les statistiques le montrent: les abus sexuels n’ont de loin pas disparu de notre civilisation, y compris en Valais, comme vient encore de le prouver l’affaire de cet en- Toute sa vie de femme a cependant été perturbée par les fantômes de l’inceste. Dès ses premiers flirts, Solange se jette dans le lit de ses prétendants, «pensant qu’il fallait coucher pour être aimée. En même temps, je ne supportais pas qu’on me touche à certains endroits.» Puis, elle rencontre son mari actuel. Pendant quelques mois, les relations sexuelles se passent. Tant bien que mal. Mais un jour, Solange, devenue maman, ne supporte plus que son époux la touche. «C’est là que j’ai parlé pour la première fois des abus sexuels que j’ai subis, avec ma gynécologue.» Elle a alors 28 ans. je lui avais dit que mon père abusait de moi, elle aurait répondu que c’était sans doute moi qui avais dû provoquer mon père! Elle m’aurait aussi battue. Aujourd’hui, elle sait que j’ai été abusée, mais elle refuse de l’admettre.» On sent la culpabilité toujours vive chez Solange. «Mon père a arrêté le jour où je lui ai dit non. Je ne cesse de me dire qu’il aurait peut-être ar- Mon père a arrêté d’abuser «de moi quand j’avais 14 ans. Je n’en ai jamais parlé avec lui. Il est mort sans qu’on en reparle.» Pas seule à être victime SOLANGE 44 ANS traîneur de football du Valais central qui a abusé de plusieurs enfants du club. «Quand je lis ce genre de faits, cela réveille mes souvenirs d’enfance», souligne Solange*. Des souvenirs en forme de cauchemars. Si Solange a subi le dernier assaut de son père il y a trente ans, elle n’a rien oublié des abus sexuels dont elle a été victime pendant dix ans. «Mon père a abusé de moi jusqu’à mes 14 ans. Mon premier souvenir d’attouchement date de mes 4 ans, mais j’ai l’impression que cela avait déjà commencé quand j’avais 2 ans, à la naissance de ma sœur», lancet-elle dans les locaux valaisans de Faire le pas, l’association donnant la parole aux victimes d’abus, en toute confidentialité (voir ci-dessous). Assise sur le divan, Solange (se) raconte avec pudeur. Parfois, elle hausse le ton, montrant que sa colère est encore présente. Surtout lorsqu’elle évoque sa mère qui n’a rien vu ou n’a peut-être rien voulu voir. «Si rêté si j’avais dit non avant... J’ai longtemps cru que c’était de ma faute s’il a continué tant d’années. Même si, au fond, je sais que c’est moi la victime.» «Il disait qu’il m’aimait» Solange se rappelle du premier attouchement, avec une grande précision. «Je revois encore la chambre, le lit. Mon père était nu, ets’estapprochédemoi.Ilaensuite commencéàmetoucher...»Le lendemain, Solange souffre de terribles maux de ventre. «Cela aurait dû alerter ma mère, mais elle n’a rien compris.» Au contraire même. Agacée par les lamentations de Solange, la mère installe sa fille sur le divan au salon et la laisse seule. «Mon père est alors venu vers moi et a mis la main dans son pantalon.» Les attouchements continuent ainsi, semaine après semaine. Puis viennent les relations sexuelles. «Les abus se passaient alors que ma maman était dans la maison.» Solange subit, sans rien oser dire. «Mon père disait qu’il faisait Une fille sur quatre est abusée dans son enfance. Des actes qui auront un impact sur toute sa vie de femme. DR cela parce qu’il m’aimait, que c’était un secret entre nous. Il me disait qu’il me protégerait toujours, qu’il me défendrait…» La fillette ne peut s’empêcher d’y croire. «J’avais l’impression que personne d’autre que lui ne pouvait m’aimer. Lui seul me montrait de l’amour. Je croyais que c’était comme ça qu’on aimait.» A 14 ans, elle n’en peut plus. Un soir que son père s’approche à nouveau de son lit, elle se refuse à lui avec force. «Je revois encore la scène comme si c’était hier. Mon père est venu, a mis la main dans mon pyjama, et là, j’ai dit non.» Le père de Solange n’a plus jamais recommencé. Aucun des deux n’a évoqué le sujet depuis lors. Ne pas oublier; apprendre à vivre avec «On n’oublie pas, mais on apprend à vivre avec.» Cette phrase pourrait être prononcée par toutes les victimes d’abus sexuels. Car oublier l’intrusion est impossible; par contre, en parler et être écouté par des personnes de confiance aide à retrouver de parole ou d’entretiens individuels. «Je reste persuadée du pouvoir de guérison grâce au groupe. Partager son expérience avec d’autres, voir qu’on n’est pas le seul à avoir vécu telle ou telle chose libère et permet le changement pour être mieux avec ce qu’on a vécu», souligne Valérie GayCrosier, intervenante à Faire le pas en Valais (également responsable de l’association de prévention du suicide, Pars pas). VALÉRIE GAY-CROSIER INTERVENANTE À L’ASSOCIATION FAIRE LE PAS Une personne abusée porte confiance en soi et à construire des rela- son fardeau seule, la plupart du temps. tions saines. Bref, à vivre mieux avec soi. «Etre victime d’abus sexuels est comme un C’est l’intime conviction de Faire le pas, handicap invisible. La personne souffre, mais qui existe depuis vingt ans en Suisse, et cela ne se voit pas.» depuis 2007 en Valais. Cette association à Souvent, les personnes choisissent inbut non lucratif propose une prise en consciemment d’enfouir leur secret au charge et un accompagnement pour les plus profond de leur être. «Cela se réveille personnes victimes d’abus sexuels au à la maternité pour certaines femmes, ou cours de leur vie dans le cadre de groupes quand leurs enfants atteignent l’âge qu’elles « Etre victime d’abus sexuels est un handicap invisible. La personne souffre; rien ne se voit.» avaient lors du premier abus. Pour d’autres, la douleur peut se réveiller au moment où leurs enfants ont leur propre vie sexuelle active. Les déclencheurs sont différents, mais la douleur se réveille un jour ou l’autre», souligne Valérie Gay-Crosier. 50% des abuseurs dans la famille La grande majorité des abuseurs se trouvent dans la famille proche de la victime. «L’inceste est le plus terrible: le père ou la mère sont les personnes qui sont censées protéger leur enfant. C’est dévastateur pour l’enfant abusé.» Certaines personnes abusées dans leur enfance ont ensuite non seulement de la peine à avoir des relations sexuelles avec un conjoint, mais peuvent avoir des problèmes gynécologiques; elles ont également une mauvaise estime d’elles et acceptent donc d’être maltraitées. Si faire le pas reste une démarche difficile pour toutes les victimes, elle est vitale. «Combien de personnes sont en train de vivre un calvaire et restent silencieuses? Même si le sujet dérange, il faut en parler!» Les groupes de Faire le pas ont lieu tous les jeudis. Infos sur www.fairelepas.ch ou au 0848 000 919. «Mon père est mort sans qu’on en parle. C’était un Dieu pour moi; je n’arrivais pas à évoquer cela avec lui. Quand il est mort, j’ai perdu une grande partie de ma vie», raconte Solange, peinant encore aujourd’hui à assimiler le père qu’elle adulait tant à son bourreau. «Il y avait deux personnes pour moi: l’abuseur et le papa.» COMMENTAIRE CHRISTINE SAVIOZ Apprendre à lire et à écrire. Apprendre l’histoire, les mathématiques et la géographie. C’est très bien. Mais apprendre à l’enfant à se défendre contre un agresseur, c’est vital. Difficile ainsi de comprendre que le Conseil d’Etat fasse la sourde oreille aux demandes de Patouch depuis bientôt dix ans. Rien n’y fait. Le Département de l’enseignement ne veut pas investir pour rendre les cours de l’association de prévention des abus sexuels dans les classes primaires du canton. Il se contente de laisser chaque directeur d’école prendre l’initiative, ou pas, de payer quelques cours pour quelques élèves privilégiés. Pourquoi certains enfants auraient droit à cette prévention et d’autres pas? L’égalité ne doit-elle pas primer dans les classes dites «obligatoires»? Combien faudra-t-il d’affaires d’abus sexuels sortant du bois pour que les politiciens bougent? Et si c’était leurs propres enfants qui étaient victimes de pédophiles, décideraient-ils alors enfin Après une tentative ratée de psychothérapie – «Je me sentais encore plus mal qu’avant» – Solange découvre l’existence de l’association Faire le pas. «J’ai souvent fait le numéro mais j’ai raccroché. Je n’y arrivais pas.» Jusqu’au jour où elle décide de rejoindre un groupe de parole de l’association. Pour percer enfin l’abcès. «Voir que je n’étais pas la seule à avoir vécu cela m’a fait beaucoup de bien.» Aujourd’hui, à 44 ans, Solange se sent plus sereine par rapport à son passé, même si ses relations sexuelles restent difficiles. «J’ai encore de la peine à les concevoir comme un plaisir.» Quand elle parle de son père, la quadragénaire épouve encore parfois le besoin de l’excuser – «peut-être qu’il n’était pas conscient de ce qu’il faisait». Pour mieux supporter l’horreur de la situation, peut-être. Il lui arrive aussi d’imaginer sa vie sans inceste. «J’aimerais avoir une baguette magique pour tout effacer et avoir eu une enfance normale. Juste pour voir ce que je serais devenue.» * Prénom d’emprunt L’intégrité d’un enfant ne se monnaie pas de débloquer les fonds nécessaires? Les arguments financiers font bien pâle figure quand on parle de l’intégrité d’un enfant. Comment un petit de 5 ans peut-il construire sa vie de manière équilibrée quand il a subi des abus sexuels des grands? Certes, lorsqu’une affaire de pédophilie sort au grand jour, les défenseurs des petits démunis se bousculent au portillon. Ils brillent dans la presse pour dire combien ils sont offusqués par ces actes horribles. Un mois plus tard, plus personne n’en parle publiquement. Les médias se taisent, oublient. Les victimes, elles, ne peuvent pas oublier. Elles ne le pourront jamais et devront continuer à vivre avec cette douleur qui leur colle au corps et au cœur. Elles devront même parcourir un chemin caillouteux pour se construire une vie d’homme et de femme équilibrée. Pendant ce temps, les politiciens continueront à parler petits sous. La conscience tranquille? GRAND ANGLE 3 En Valais comme ailleurs, les agresseurs continuent d’agir. Témoignage. sortir de l’abus sexuel = L’AVIS DE «Faisons bouger le Conseil d’État!» JEAN-LUC ADDOR DÉPUTÉ UDC Depuis 2004, les intervenants de Patouch donnent des cours de prévention à certains écoliers du canton. BITTEL «La prévention devrait Prêt au combat. Bernard Jaquet, président et cofondateur de Patouch (association visant à prévenir les abus sexuels), ne cache pas sa colère devant le peu d’entrain des politiques du canton à rendre les cours de Patouch obligatoires dans les classes primaires du canton. «Cela fait depuis 2004 que nous alertons le Département de l’enseignement pour l’inciter à rendre ces cours de prévention des abus sexuels obligatoires à l’école. Cela coûterait quelque 150 000 francs. Ce n’est tout de même pas énorme, et cela pourrait sauver des dizaines d’enfants!», souligne Bernard Jaquet. Depuis la création de Patouch, les cours des intervenants de l’association sont donnés dans les centres scolaires qui le désirent et surtout qui ont les moyens fi- être nanciers pour permettre à quelques élèves de bénéficier de cet enseignement particulier. «Certaines écoles ne peuvent pas investir et les écoliers sont ainsi privés de cette prévention. Quand on sait qu’on dénombre 300 victimes d’abus sexuels par an en Valais, l’apathie des autorités est difficile à comprendre. Les politiciens ont une grande responsabilité en la matière», s’insurge le «Quand on sait que certains enfants abusés se sont retrouvés démunis devant leur agresseur, on se dit qu’il faut vraiment faire quelque chose au niveau de la prévention. Or Patouch (ndlr. l’association qui donne des cours de prévention des abus sexuels aux enfants) a prouvé son efficacité, et son coût – 150 000 francs pour un enseignement dans toutes les classes valaisannes – n’a rien d’exorbitant. Rendons donc ces cours obligatoires dans les écoles du canton!» Le député UDC Jean-Luc Addor déposera une motion à la session de mai du Grand Conseil pour inciter le Département de l‘enseignement à rendre les cours de Patouch obligatoires. Sans vouloir cependant en faire «une récupération politique». «L’UDC n’a pas la prétention d’avoir le monopole du souci des abus sexuels des enfants. Je vais donc tenter de persuader des députés d’autres partis de me soutenir dans cette démarche. L’idée est de réunir un front plus large pour assurer le succès de l’opération.» Le député a déjà préparé ses arguments si des conseillers d’Etat rejettent la proposition sous prétexte que les cours de Patouch risquent de surcharger le programme des écoliers. «Je suis certain que si on observe bien les matières enseignées aux élèves, il y a au moins une activité qu’on pourrait tracer au profit des cours de Patouch. La question est de savoir ce qui est le plus important dans la vie d’un enfant...» CSA obligatoire» BITTEL président de Patouch. Après des années passées à tenter de persuader les politiciens à la cause de Patouch, Bernard Jaquet a enfin un espoir via le député UDC JeanLuc Addor. «C’est le pre- mier qui m’a dit qu’il allait faire quelque chose.» En fait, les choses bougent depuis la dénonciation de cas de pédophilie auprès d’enfants dans un club de football de Châteauneuf. «C’est dommage qu’il faille en arriver là, à des dizaines d’enfants touchés, pour que les choses bougent. Si le pédophile avait été dénoncé plus tôt, plusieurs enfants auraient été épargnés. Désormais, nous fondons tous nos espoirs sur les députés...» CSA PUBLICITÉ Rte des Rottes 60 • Conthey Vinsd’ici... -20% Vinsd’ailleurs... <wm>10CAsNsjY0MDA01zUwNrcwNAEAyCOz2Q8AAAA=</wm> <wm>10CFWKMQ6DMBAEX3TW7i3mTK6M6BAFoneDqPP_Kg5dipVmR7NtWQuevdf9XI8kwDAoGqdsnMug1ITCGgk5HNQLUV1a2P560zwe0H_NcMalE4Yw-nDRKehxaPDyue4v2nJqTYAAAAA=</wm> Ventes spéciales de printemps sur plus de 40 appellations! Offresvalablesdanslalimitedesstocksdisponible.Groupe ALLOBOISSONS LE NOUVELLISTE MARDI 26 MARS 2013 4 FORUM L’INVITÉ PHILIPPE BARRAUD JOURNALISTE jpr - gb Et si on vous confisquait votre épargne? C’est à un véritable hold-up sur leur épargne que vont être soumis les Chypriotes et les étrangers qui ont confié leur argent aux banques de l’île. Cela, afin que le gouvernement puisse se coucher devant l’ultimatum de l’Union européenne. C’est tout de même extraordinaire, cette politique de la canonnière menée par Bruxelles: le pistolet sur la tempe, le Gouvernement et le Parlement chypriotes se voient obligés de puiser dans les caisses des banques! Délai: 72 heures... Et les dirigeants politiques ont déjà averti: les personnes dont l’épargne dépasse 100 000 euros pourraient bien ne jamais récupérer leur bien. On peut évidemment s’interroger sur la légalité de cette confiscation, mais à quoi bon? Face à un ultimatum, le choix n’est guère qu’entre s’écraser et résister à tout prix. Et on s’étonne que les dirigeants chypriotes choisissent la première solution: de toute façon, leur système bancaire est mort, définitivement discrédité. Personne ne mettra son argent dans des banques où le gouvernement peut aller puiser sans vergogne et sans rendre de comptes. Dès lors, il serait plus sage de sortir de la zone euro et de repartir de A cet égard, l’initiative visant à protéger le secret bancaire en zéro. Ce serait douloureux sans doute, mais pas plus qu’une faveur des personnes domiciliées en Suisse, que préparent situation dans laquelle l’argent ne circule plus, le com- les partis bourgeois, est une excellente chose, urgente merce est gelé, les salaires sont bloqués, et l’économie est au même dans le contexte européen actuel. En effet, si les point mort. Sans parler d’une perte totale de souveraineté. Suisses pouvaient encore nourrir des doutes sur la fragilité Et dire qu’il se trouve encore, en Suisse, des esprits égarés du secret bancaire, les récentes divagations politiques du pour souhaiter voir notre pays enConseil fédéral en matière d’échange trer dans cette pétaudière. S’imaautomatique d’informations leur gine-t-on les chantages et les ulti- Chypre, petit pays confirment qu’il y a urgence. matums qui ne manqueraient pas politiquement lâché Il n’est pas sûr que le secret bancaire, de pleuvoir sur la Suisse, pour par les autres, une fois ancré dans la Constitution, qu’elle bazarde les biens de ses habi- n’est qu’une amuse-bouche. protège les Suisses et les nombreux tants dans le tonneau des Danaïdes déposants étrangers des appétits déeuropéen? Car il ne faut pas s’y vorants de l’Europe et de ses mœurs tromper: Chypre, petit pays politide brigands. Mais du moins, ce sera quement lâché par les autres, n’est qu’un amuse-bouche. La un dernier rempart que, peut-être, le Conseil fédéral aura le récession s’installant, la confiscation de l’épargne va deve- courage de défendre. Encore une fois, à Chypre comme à Zunir la règle, d’abord en Grèce, en Espagne, en Italie puis, in- rich, la confiance dans les banques est le premier pilier de la évitablement, en France, dont la dette atteint des sommets prospérité. Que les citoyens doutent et retirent leur argent, absurdes. et l’économie s’effondre inévitablement. LA TRIBUNE DES POLITIQUES LE SERMENT DU GOUVERNEMENT LE COIN DE LA MÉDIATHÈQUE Lors de la séance constitutive du Grand Conseil du 20 mars 1961, les conseillers d’Etat Marcel Gross, Ernst von Roten, Marius Lampert, Oskar Schnyder et Marcel Gard prêtent serment. Qui perd gagne? © Philippe Schmid, Médiathèque Valais - Martigny JÉRÔME DESMEULES SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UDC VR Si on dit que la valeur ne se mesure pas à des paroles mais à des actes, il convient de jeter un petit coup d’œil sur ce qu’il se passe du côté de notre Parlement cantonal fraîchement renouvelé. Au Grand Conseil, les élections 2013 ont laissé deux perdants, la gauche (-2 sièges) et surtout le PDC (-7) et un seul vainqueur: l’UDC (+9). Surtout, elles ont marqué un tournant historique puisque le PDC a perdu sa majorité parlementaire. On aurait osé penser que les anciens groupes minoritaires, occupant aujourd’hui 69 des 130 sièges, marquent ce tournant en s’unissant pour s’assurer la majorité au Bureau du Grand Conseil. Eh bien pas du tout! Comme si de rien n’était, à la faveur de tractations où l’Alliance de gauche s’est contentée d’un siège supplémentaire à la Commission de gestion, c’est un élu PDC qui a été porté à la 2e vice-présidence du Grand Conseil, où il rejoindra un autre PDC, raflant au passage la majorité au Bureau (où se prennent tout de même quelques décisions importantes…) Le PLR, quant à lui, reste dans son rôle de tigre de papier, et ne dit rien, pour ne pas froisser son ancien allié. Dans le fond, ce que le PDC gardait pour lui au temps où il était encore majoritaire (2/3, voire parfois 3/4 des présidences du Parlement), il va pratiquement le conserver. Concrètement, l’UDC ne pourra entrer – enfin – dans le tournus de la présidence qu’en 2014. Une fois de plus, on voit que l’union des minoritaires reste un mythe dont le PDC, aujourd’hui encore, profite habilement. Les électeurs qui, en votant UDC, ont voulu un vrai changement, pour cela aussi, apprécieront ces petits jeux politiques… Si cette dernière élection n’a pas réussi, pour l’instant, à casser les anciens équilibres, elle a permis à l’UDC de se renforcer encore depuis le 3 mars puisque, en trois semaines, elle a enregistré presque autant de demandes d’adhésions qu’en une année. Gageons que celles et ceux qui ne se reconnaissent plus dans les contradictions des partis traditionnels seront encore nombreux à nous rejoindre ces prochains mois. En attendant, les Valaisans pourront toujours compter sur une UDC qui continuera à être une force de proposition mais qui saura rester l’aiguillon de la politique cantonale quand il le faut. + INFO Pour nous contacter par courrier: 13, rue de l’Industrie, 1950 Sion Tél.: 027 32975 11 Fax: 027 329 75 78. Par mail: [email protected] Transmettre vos courriers de lecteurs directement par Internet: http://courrier.lenouvelliste.ch