2013.03_Revue de presse de la session constitutive de

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2013.03_Revue de presse de la session constitutive de
Revue de presse de la session constitutive de mars 2013
Presseschau der Konstituierendemärzsession 2013
 Der Grosse Rat rückte klar nach rechts
 Les partis engagent des montants raisonnables
 Hat absolute CVP-Mehrheit nur symbolische Bedeutung?
 La bataille des chefs… de groupes
 Le Valais inaugure ses autorités toutes neuves
 Parlaments-Splitter
 ZIG ZAG parlementaire
MARDI 19 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE
SION RÉGION 7
jmt - gb
GRAND CONSEIL A deux semaines du jour J, chaque parti en lice dans le district
de Sion a désigné un candidat pour répondre à deux questions tirées au sort.
Cinq candidats sous la loupe
PS
Verts
PDC
PLR
UDC
Total 17 sièges
PDC: 7 sièges
AdG: 5 sièges
dont 2 verts
PLR: 3 sièges
PARTI LIBÉRAL RADICAL
ALLIANCE DE GAUCHE
LES VERTS
UDC
PDC
Anne-Marie
Sauthier
Katia
Chevrier
Grégoire
Raboud
Eric
Baldini
David
Théoduloz
Thé
d l
DÉPUTÉE
SORTANTE
NOUVELLE
DÉPUTÉ
SORTANT
NOUVEAU
DÉPUTÉ
SORTANT
UDC: 2 sièges
PROPOS RECUEILLIS PAR DAVID VAQUIN
Anne-Marie Sauthier, comment régler l’épineux dossier
du retour des concessions ?
Katia Chevrier, êtes-vous favorable ou opposée à une
nouvelle baisse d’impôts?
L’énergie hydroélectrique du Valais
provient de la production de dizaines d’aménagements répartis sur
le canton. Chaque aménagement
est différent par sa production qui
peut varier durant la journée et durant l’année et selon les investissements qui y ont été consentis par
les différents partenaires. Ces paramètres doivent être pris en compte
dans le calcul lié au retour des concessions. Il convient de trouver un
juste équilibre entre les communes
concédantes, l’ensemble du canton et les partenaires indispensables pour la création et l’entretien
du réseau de transport de l’électricité. Ledit transport inclut également la protection des sites par
l’enfouissement des lignes. Le gâteau est appétissant et les appétits
s’aiguisent au niveau fédéral.
Seule une vision commune permettra au canton de conserver la
mainmise sur ce bien précieux
Pour rappel, la fiscalité a été réduite
à 9 reprises en douze ans. Même si
à premier abord une réduction
d’impôts est un excellent argument
électoral, il s’agit en réalité d’un cadeau empoisonné, surtout dans un
contexte de crise économique. En
effet, ce sont les classes moyennes et basses n’ayant pas les
moyens de se soigner dans des cliniques ou de suivre des écoles privées qui pâtiraient des coupes
dans les services publics inévitablement générées par des entrées
d’impôts moindres. D’autre part,
aussi bien les entreprises que le
tourisme exigent des services publics efficaces. Donc, en tant que
partis responsables et réalistes,
nous nous opposons à une nouvelle baisse.
L’aggloSion, un vrai changement en prespective ou beaucoup de promesses en l’air?
Il suffit de prendre de la hauteur
sur nos montagnes pour se rendre
compte du développement de nos
localités et sur la nécessité de concevoir les projets, de mobilité par
exemple, en termes d’agglomération. Cette approche commune des
problèmes en élargissant le cercle
autour de la ville est une minirévolution dans notre système institutionnel mais elle a déjà commencé
par les fusions de communes et
par les collaborations intercommunales. L’aggloSion représente
une vision d’avenir mais nous devrons cependant veiller à préserver
les intérêts de tous les partenaires
concernés.
Quelles synergies sont possibles autour du futur campus
de l’EPFL qui va s’installer
prochainement dans la capitale?
Il faut tout d’abord relever qu’investir dans la formation est essentiel car la connaissance est une
source fondamentale de la création
de richesses et un facteur principal
pour la compétitivité internationale. J’imagine que des synergies
sont déjà prévues avec la HES
sciences de l’ingénieur ainsi que
sur le plan de la recherche appliquée, par exemple avec des entreprises actives dans le domaine
énergétique. Le Valais a néanmoins également besoin d’un
changement de mentalité pour dépasser les fonctionnements claniques afin de garantir l’égalité des
chances et enrayer le phénomène
dévastateur de la fuite des cerveaux.
Grégoire Raboud, êtes-vous
favorable à une réorganisation politique du canton notamment à une diminution
des districts?
Le Valais a subi de profonds changements durant le XXe siècle et depuis la Constitution de 1907. A un
Valais vivant en autarcie où chacun,
chaque village, chaque région (district) vivait pour et par lui-même, a
succédé un Valais vivant en intégration tant au niveau économique,
social et culturel, ouvert au monde
et plus mobile par les progrès de
l’information, de la communication
et des transports. A cette évolution
sociétale doit correspondre une
évolution politique comme la fusion des communes, la suppression des districts, la nouvelle répartition du canton en trois régions
socioéconomiques, de nouveaux
espaces fonctionnels comme les
agglomérations et les régions
transfrontalières mieux à même de
fournir les services qu’attend la population valaisanne actuelle.
Eric Baldini, quel avenir pour
le tourisme de notre canton?
Le tourisme est un élément central
de l’économie valaisanne. D’un
point de vue fiscal, il faut alléger la
charge des différents acteurs du
monde touristique. Il faut être à
leur écoute et les aider du mieux
que l’on peut. Je pense qu’il est
également important de diversifier notre offre. Actuellement, tout
est axé sur les hautes saisons à
savoir les fêtes ou carnaval. Nous
devrions davantage mettre en
avant notre patrimoine culturel,
notre histoire et nos traditions
pour proposer une offre mieux répartie tout au long de l’année. Il
n’y a pas que le ski en Valais. Je
pense qu’il serait également intéressant d’essayer d’attirer les seniors. C’est une clientèle qui peut
venir dans notre région toute l’année et pas seulement durant les
vacances.
Quel rôle doit jouer l’hôpital
de Sion à l’avenir?
Si la LAT passe le 3 mars prochain, quelles pourraient être
les conséquences pour les différentes communes qui composent le district de Sion?
Dans le contexte cité ci-dessus,
l’Hôpital du Valais, issu du regroupement des hôpitaux, cliniques et
institutions du canton et du Chablais (hôpital de Rennaz) est en
mesure d’assurer des services sanitaires de qualité à la population valaisanne. En effet, une masse critique de patients est une condition
indispensable pour que les spécialistes restent performants dans leur
domaine. Un hôpital cantonal fort à
Sion est non seulement compatible
avec la nouvelle organisation décentralisée de l’Hôpital du Valais,
mais nécessaire et réaliste avec la
géographie, la démographie, les
besoins et les moyens à disposition
du Valais. La LAT est une attaque contre l’autonomie des cantons. Dans le district de Sion, plusieurs communes
comme Grimisuat, Arbaz ou Veysonnaz ont mis beaucoup de choses en place récemment pour
essayer d’attirer de nouveaux citoyens. La LAT va être un frein évident pour le développement des
coteaux et les gens risquent de se
rapatrier en plaine. Cela aura aussi
des conséquences économiques.
Les entreprises déjà touchées par
la Lex Weber devront aller chercher
du travail ailleurs avec toutes les
difficultés que cela implique. Sans
oublier les différents propriétaires
concernés qui vont perdre de l’argent et donc s’appauvrir. David Théoduloz, comment
concilier toutes les parties qui
s’affrontent autour du projet
Rhône3?
Le projet a franchi une étape historique avec la décision conjointe des
deux Gouvernements vaudois et
valaisans de valider le plan d’aménagement. Cette décision est solide
car elle s’appuie sur des expertises
et un travail de proximité avec les
communes. De nombreux travaux
sont aussi en cours, comme à
Viège, ou planifiés. La prochaine
étape essentielle: débloquer les
crédits pour accélérer les travaux et
éviter de prétériter le développement des pôles économiques du
Valais Romand menacés par les
crues, le pôle haut-valaisan de
Viège étant déjà en cours de sécurisation. Il s’agit aussi de voir les opportunités qu’offre R3, comme le fait
Sion avec Sion-sur-Rhône, pour en
tirer le plus grand bénéfice possible. Par ces actions, nous pourrons
satisfaire le plus grand nombre.
Quel avenir pour l’aéroport de
Sion et la base aérienne militaire?
L’avenir de l’aéroport ne peut être
abordé sans considérer deux paramètres malheureusement antinomiques: La gestion des nuisances
dues au bruit face au contexte économique et de formation favorables générés par la présence de la
base militaire. Une simple suppression de cette dernière au profit
d’une potentielle augmentation
des vols civils ne suffira pas à
maintenir l’aéroport sur le long
terme. Cependant, un plafonnement du niveau de bruit à celui
de 2001 doit être négocié avec la
Confédération. Au vu des enjeux
cantonaux qui se dessinent, la problématique ne restera pas régionale.
LES ENJEUX
Les élections cantonales dans le district de
Sion ont un petit air de communales. Le
PLR,grandvainqueurcetautomnedansla
capitale, aimerait bien continuer à surfer
sur la vague et décrocher au passage un
voire deux sièges supplémentaires. La formation présente cinq candidats dont le
président du parti Georges Tavernier. En
face, le PDC a sorti la grosse artillerie pour
ne pas subir la même déconvenue que
l’automne passé. Il sait aussi qu’à l’échelle
du district, le rapport de force tourne clairement en sa faveur. Huit candidats se
lancent dans la bataille dont Michel Rothen le président du parti, Géraldine Marchand-Balet présidente de Grimisuat et
Bruno Clivaz ancien président du Conseil
général de Sion. Plus à droite, l’UDC a aussi des ambitions et elle espère obtenir un
troisième siège en proposant pas moins
de dix candidats. A «gauche», la séparation entre les Verts et l’Alliance de gauche
n’est pas encore totalement digérée. La
batailles’annoncerudechezlesanciensalliés. Les Verts lancent dix noms dont le
conseiller communal sédunois Christophe
Clivaz. L’Alliance de gauche cinq dont Raymond Borgeat, président du PCS. Le district de Sion, c’est aussi trois candidats
dans la course au Conseil d’Etat. Une lutte
à l’Exécutif qui pourrait faire des émules
au Législatif. DV
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MARDI 19 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE
MONTHEY RÉGION 9
jmt - bm
MADELINE
HEINIGER (ADG)
JEAN-PHILIPPE
GAY-FRARET (UDC)
Sécurité: avoir des polices de
proximité présentes dans les
communes.
Ouverture: favoriser la diversité
qui peut gommer les clichés
attachés au canton.
Solidarité: à travers la fiscalité,
intégrer, soigner et aider ceux qui
pourraient rester au bord de
la route.
Modernisation:
contribuer à ce que le
Valais prenne conscience
des défis complexes
du monde actuel.
Economie: promouvoir le district
et le Valais en misant sur les
nouvelles technologies
créatrices d’emplois.
LEURS
TROIS
IDÉES
FORTES
PASCAL
NIGRO (PDC)
Famille: favoriser l’accueil des
enfants hors temps scolaire et le
maintien des personnes âgées à
domicile.
MORENO
CENTELLEGHE
(PLR)
Economie: maintenir et créer
des emplois dans nos PME
Commune: rationaliser les
administrations et les services.
Santé: assurer l’accès à des soins
de qualité pour tous.
Région: pousser l’étude de la
Proximité: développer
la vie locale à travers le
tourisme, le
commerce et
la culture.
gaine technique pouvant
regrouper la distribution
d’électricité et de gaz.
Sécurité: répondre à un besoin fondamental de l’être humain.
PLR
2 SIÈGES
(2 CANDIDATS)
PS
2 SIÈGES
(3 CANDIDATS)
UDC
0 SIÈGE
(2 CANDIDATS)
INFONF
1 SIÈGE
(2 CANDIDATES)
PDC
DISTRICT DE SAINT-MAURICE Le PDC, le PLR et
l’Alliance de gauche se répartissent
actuellement les cinq places de députés au Grand Conseil. L’UDC changera-t-elle la donne le 3 mars?
Un cinquième siège nommé désir
NICOLAS MAURY
Dans le cadre des élections au
Grand Conseil, «Le Nouvelliste»
a proposé aux partis du district
de Saint-Maurice de désigner
un candidat à la députation
pour répondre à ses questions.
Madeline Heiniger (Alliance de
gauche), Jean-Philippe GayFraret (UDC), Pascal Nigro
(PDC) et Moreno Centelleghe
(PLR) se sont prêtés à l’exercice. Parmi huit questions préparées, chacun en a tiré quatre
au sort.
Vu la répartition des forces,
l’UDC a-t-elle droit à un représentant dans ce district?
PN: Nous sommes en démocratie et l’UDC a le droit à un représentant. Les communales
ne lui ont pas été favorables.
L’arbitre qu’est l’électeur donnera sa réponse.
MC: Il faut atteindre un quorum pour participer à la vie législative. Pour le moment, il n’est
pas atteint. L’électeur choisira.
Entre les deux pôles de Martigny et Monthey, ce district a-t-il
encore un sens?
JP.G: Il est écartelé mais garde
un sens. La vallée du Trient et
Vernayaz se tournent vers
Martigny. Massongex vers
Monthey. Mais la ville de SaintMaurice existe bel et bien. Le
district gardera son sens, dans
la mesure où un moyen est
trouvé pour recentrer la vie des
gens autour de cette cité.
MC: C’est sans doute la dernière fois que les votations à la
députation se dérouleront
comme maintenant. R21 parle
de régions, non plus de districts, avec des regroupements.
A Vernayaz et Salvan, la tendance se dessine vers Martigny.
De l’autre côté elle va vers
Monthey.
Même si le Valais n’est pas en
première ligne, comment interprétez-vous le débat sur les primes payées en trop aux caisses-maladie?
PN: L’analyse doit être financière et politique. Sous les deux
angles, ce qui a été déboursé en
trop doit être rendu. Le calcul
est complexe, notamment vu
l’aspect des réserves.
MC: Payer trop de primes
équivaut à payer trop d’impôts.
Un remboursement doit logiquement intervenir. Dire «vous
avez trop payé, ce n’est pas
grave, votre argent est perdu»
n’est pas acceptable. D’autant
que la charge est lourde pour les
familles.
Que doit faire le district pour
trouver un nouvel élan économique?
MC: Il compte une multitude
de PME, un grand groupe chimique et des sociétés de services tournant autour de la santé
et de l’éducation. Sans oublier
le tourisme. Tous les aspects de
l’économie sont présents. Et à
l’instar d’Evionnaz, nombre de
PME se développent. Par rap-
sages. Il faut traiter ces décisions comme des opportunités.
LES ENJEUX
Dans le district de Saint-Maurice, les cinq sièges en jeu sont actuellement
aux mains de trois partis. Le PDC et le PLR en ont deux chacun, la gauche un.
L’un de ces fauteuils a cependant une tendance très volatile. Propriété des
radicaux jusqu’en 2005, il avait alors basculé dans le camp du PDC qui se retrouvait avec trois élus.
Mais en 2009, le PLR parvenait à le reconquérir.
Le 3 mars, le PLR espère bien le conserver. Pour y parvenir, il présente une
liste fermée de deux élus.
La stratégie du PDC qui veut le ramener dans son giron est une liste ouverte
à trois. Mais l’UDC, avec deux candidats, se verrait bien décrocher son premier député dans cette circonscription.
Quant à la gauche, elle cherche avant tout préserver son acquis avec sa liste
ouverte de deux candidates.
port au passé - disparition des
arsenaux, de la cimenterie, de
Bois-Homogène -, Saint-Maurice est sur la bonne voie.
D’ailleurs, la ville crée plus
d’emplois que sa propre population active.
JP.GF: Le nombre de PME
est intéressant, mais on pourrait en attirer d’autres. Notamment derrière le centre L2-VS.
Touristiquement, des améliorations sont possibles au niveau
des nuitées hôtelières. Le tourisme ne doit pas se cantonner
uniquement à une ou deux stations de montagne et à SaintMaurice.
Initiative Weber, LAT… les habitants du district doivent-ils
avoir peur?
PN: Nous devons d’abord
faire tout ce que nous pouvons jusqu’à la votation sur la
LAT pour montrer qu’elle
n’est pas correcte sous le sens
du fédéralisme. Mais si le
pire doit arriver, les élus locaux et cantonaux sauront se
mettre à table, tous partis
confondus, pour trouver des
solutions. Le Valais est toujours parvenu à s’en sortir
face à l’adversité.
MH: Notre district n’est pas
le plus touché. Nos stations
n’ont pas un espace énorme
de développement pour l’habitat. A Finhaut et Salvan, la
tradition d’hôtellerie fait partie de l’histoire. Construire
moins serait l’occasion de la
redévelopper. Quant à la LAT,
nous avons intérêt à travailler
sur ses principes, en densifiant et en gardant des espaces
en plaine, en lien avec les projets autour de Rhône 3 créant
des zones de loisirs et de pay-
Massongex et Vérossaz ont
signé un accord sécuritaire
avec Monthey. Le district ne
peut-il pas régler la situation
de lui-même?
JP.GF: N’oublions
pas
qu’Evionnaz, Vernayaz et
Saint-Maurice se sont aussi
regroupées... La question relève des exécutifs communaux et des assemblées primaires. Une police de district
serait idéale, mais si
Massongex et Vérossaz ont
trouvé une solution plus optimale avec Monthey, pourquoi
l’empêcher?
MH: Massongex et Vérossaz
ont trouvé un accord satisfaisant sur le plan des services et
des finances. Mais cela montre les limites du district, qui
peine à rester uni en raison du
tiraillement entre Monthey et
Martigny. Ses frontières assez
artificielles.
L’exemple de la fusion entre
Mex et Saint-Maurice doit-il
être suivi ?
PN: Vouloir mettre à court
terme Evionnaz, Dorénaz,
Collonges et Vernayaz autour
d’une table fait partie de mes
objectifs pour rationaliser les
énergies et les services. Je vois
l’image du cabinet de médecins où chacun garde son
identité, mais où tout ce qui
peut être rationalisé est ras-
semblé: bureautique, comptabilité... Ensuite pourra être
discutée l’idée de la fusion,
qui n’est pas encore à l’ordre
du jour.
MH: Si quatre communes
sont prêtes à la fusion, ce sont
Evionnaz, Vernayaz, Collonges et Dorénaz, du fait de
leurs collaborations. Une tentative des autorités d’aller
dans ce sens serait sans doute
acceptée par la population.
Les communes à cheval entre
deux districts sont moins mûres.
Au départ de Jean-Jacques
Rey-Bellet en 2005 succède
celui de Claude Roch. Ne plus
avoir de conseiller d’Etat est
une perte pour le Chablais?
JP.GF: Le Conseil d’Etat
reste représentatif au niveau
des régions. Le Chablais a
l’impression d’être en périphérie et dans ce sens, c’est un
bien qu’il y ait un élu. Dans 4
ans, la donne peut à nouveau
changer. D’ici là, les députés
du Chablais devront peser encore davantage au Grand
Conseil.
MH: Le Chablais est un moteur économique et démographique du canton. C’est dommage qu’un conseiller d’Etat
ne soit pas là pour donner
cette sensibilité d’ouverture
sur Vaud, le lac et la France. A
nous, députés et suppléants
au Grand Conseil, ainsi qu’aux
chefs de service de représenter la région.
MARDI 19 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE
jpr - gb
2 GRAND ANGLE
TRANSPORTS Alors que le Chablais veut transformer l’AOMC en RER, la proposition de
Mieux connecter Monthey
GILLES BERREAU
Lancée la semaine passée par
voix de postulat au Grand
Conseil valaisan, l’idée d’une
liaison de la ville de Monthey
avec la ligne ferroviaire du
Simplon («Le Nouvelliste» du
mercredi 13 février) a provoqué
pas mal de réactions dans le
Chablais. Déjà examinée dans
le cadre du projet d’agglomération chablaisienne, cette «variante Nantermod», qui mettrait Monthey à trente minutes
de Sion et à trente-cinq de
Lausanne, n’est que la troisième
du nom, mais peut-être la plus
intéressante. Si ce n’est qu’elle
entre en concurrence avec le
projet de l’agglomération
Monthey - Aigle. Ce qui fait
grincer pas mal de dents dans la
région.
La variante Nantermod
Monthey est la seule ville valaisanne n’étant pas traversée
par la ligne ferroviaire du
Simplon. Le député-suppléant
chablaisien Philippe Nantermod propose de créer un tronçon connectant Aigle à SaintMaurice via Monthey. Dès la
sortie d’Aigle, le nouveau tracé
serait parallèle aux voies desservant le trafic marchandises
de la raffinerie de Collombey,
traverserait le Rhône, puis la
zone artisanale de Collombeyle-Grand, avant de rejoindre la
voie du Tonkin (SaintGingolph - Saint-Maurice) à la
hauteur des anciens ateliers
Giovanola où le député propose
– à l’instar du président de l’agglomération Aigle-Monthey
Fernand Mariétan, d’y déplacer
la gare CFF de Monthey.
La solution du RER
De Champéry à Monthey, on
s’agite en coulisses suite à ce
postulat. «Nantermod met en
danger le projet d’amélioration
du tracé de l’AOMC», lance une
démocrate-chrétienne de la
vallée d’Illiez. Dans les rangs
mêmes du PLR, certains maugréent en serrant les dents. «Le
délai de réalisation du projet de
l’agglomération est bien plus
court que si l’on doit passer par
les CFF», indique un autre observateur.
Une opinion partagée par
Fernand Mariétan qui trouve
contreproductif le postulat
Nantermod. «Il est contre-indiqué de revenir sur cette option
alors que notre région négocie
avec l’Office fédéral de l’aménagement du territoire la formule
choisie par l’agglo. Qui plus est,
cette nouvelle liaison du Tonkin
avec la ligne du Simplon n’est
même pas envisageable dans les
dix ou vingt prochaines années.
Alors que notre solution d’un
AOMC transformé en RER offre
un calendrier déjà fixé et réaliste,
pour une réalisation dans cinq à
dix ans.»
«De la sculpture
sur nuage»
Fernand Mariétan se dit luimême «énervé», un adjectif
rarement utilisé pour l’ancien
président de Monthey qui remet le jeune député-suppléant
de Morgins à sa place. «La variante Nantermod? C’est de la
sculpture sur nuage, car elle a
été écartée il y a dix ans déjà.
Lorsque les CFF ont injecté quarante millions de francs pour
faire de la gare d’Aigle la porte
d’entrée vers la Suisse occidentale, toutes les options ont été
étudiées. Il y a cinq ou six ans,
j’ai demandé que l’option d’une
liaison de la ligne du Simplon au
futur terminal marchandise du
site chimique de Monthey soit
étudiée. Mais son coût s’est révélé prohibitif. On parlait de 400
millions.»
La création d’une gare commune à l’AOMC et aux CFF aux anciens ateliers Giovanola ne condamnerait pas obligatoirement la gare AOMC de
Monthey-Ville, qui pourrait être conservée. LE NOUVELLISTE
L’OFT n’y croit pas
Qu’en pensent les CFF? Par
la voix de leur porte-parole
Frédéric Revaz, les CFF indiquent qu’une «déviation de la ligne du Simplon par Monthey ne
figure ni dans les programmes fédéraux de développement ferroviaire, ni dans la convention sur
la ligne du Simplon signée en
juin dernier avec les cantons de
Vaud, du Valais et l’Office fédéral
des transports (OFT). Aucune
étude n’a été réalisée à ce sujet
aux CFF.»
A l’Office fédéral des transports on indique que l’idée de
= L’AVIS DE
Philippe Nantermod sera étudiée le jour où elle lui sera soumise. Tout en précisant d’emblée que le développement
stratégique est déjà bien chargé
jusqu’en 2025 et que les projets
ne manquent pas dans les
tuyaux d’ici à 2040.
Car pour Berne, la priorité
actuelle est de désengorger
certains axes existants. Et non
de créer de nouveaux tronçons. Même entre Aarau et
Zürich où se situe un important goulet d’étranglement, un
projet de nouveau tronçon a
été reporté. QU’EN PENSENT MONTHEY ET COLLOMBEY?
Yannick Buttet, président de Collombey-Muraz et conseiller national, tout
comme Stéphane Coppey, président de Monthey, estiment qu’il est bon de
mettre toutes les idées et les variantes sur la table. Par contre, il sera, selon
eux, difficile de finaliser les deux projets (CFF et AOMC). «La plus grande partie du trafic voyageurs entre Monthey et Aigle est constituée par les pendulaires. Il risque fort d’y avoir un transfert de ces pendulaires vers une liaison directe CFF Monthey – Aigle. Ce qui mettrait en danger l’AOMC. Car les
CFF risquent de remettre en question une bonne partie de leurs subventions à l’AOMC», lâche Yannick Buttet, appuyé par son homologue des
bords de la Vièze. Stéphane Coppey ajoute que, de toute manière, un nouveau tronçon CFF passant par Monthey n’offrirait pas une liaison directe
avec Lausanne ou Genève. «Les CFF sont clairs à ce sujet: il n’y aura qu’une
ligne du Simplon qui passe par Aigle, Bex et Saint-Maurice.» GB
= L’AVIS DE
«La variante Nantermod mérite d’être étudiée»
Délégué à la mobilité à l’Etat du
Valais, Pascal Bovey rappelle
que la variante Nantermod a été
proposée dans le cadre des premières réflexions liées à l’agglo
Aigle-Monthey. Cette idée mérite
PASCAL
d’être étudiée plus en avant
BOVEY
DÉLÉGUÉ
pour vérifier sommairement sa
À LA MOBILITÉ
faisabilité, comme pour d’autres
À L’ÉTAT DU VALAIS
variantes déjà existantes (voir en
page 3). Cet ingénieur indique
qu’à son avis personnel, «pour
les trois esquisses de tracés, on
peut dire que sur un plan purement technique, c’est probablement réalisable.» Pascal Bovey
indique qu’une étude sommaire
des tracés devra encore examiner les couloirs pertinents par où passer.
Outre ces considérations techniques, quid des chances de voir l’une de ces variantes devenir réalité un
jour? «Nous avons signé une lettre d’intention pour
commencer une nouvelle étape de modernisation
de la ligne du Simplon, laquelle rendra possible l’utilisation de wagons à deux étages. Car nous avons
des problèmes de capacité de transports de voya-
geurs partout sur le réseau. C’est notre première
priorité.» Est-ce à dire que le passage de la ligne du
Simplon par Monthey est une vue de l’esprit? Pas
forcément, car comme l’explique Pascal Bovey, le
Chablais pourrait profiter d’une belle opportunité. «Il
faut savoir que si le trafic voyageurs augmente, le
trafic marchandises doit continuer à être assuré normalement. Or, pour conjuguer ces deux activités,
nous allons devoir créer des voies de dépassement
à certains endroits sur la ligne du Simplon, comme
cela existe déjà entre Lausanne et Genève.»
Une occasion à saisir?
Un de ces nouveaux tronçons de dépassement ne
pourrait-il pas aussi servir à relier la ligne du Simplon à celle du Tonkin? C’est le raisonnement qu’a
tenu le député-suppléant Nantermod. A Sion, un
fonctionnaire à l’Etat du Valais glisse: «Que l’on utilise
trois voies parallèles (les deux existantes plus une
troisième de dépassement) ou une voie faisant un
détour par Monthey, cela ne change pas grandchose. Son raisonnement n’est de loin pas idiot.
C’est un peu l’œuf de Colomb. Une solution de ce
genre avait été imaginée par la commission agglo
de la ville de Monthey. Philippe Nantermod a eu l’intelligence de rebondir sur cette idée.» GB
«Les deux solutions AOMC et CFF
sont complémentaires»
GÉRALD
HADORN
GROUPE MOBILITÉ
CHABLAIS
A Aigle, Gérald Hadorn membre
du Groupe Mobilité Chablais, réunissant, de manière apolitique,
des usagers des réseaux de
transport public, estime que les
deux liaisons (boucle CFF AigleMonthey et amélioration du tracé de l’AOMC) seraient complémentaires, comme cela s’est
révélé être le cas à d’autres endroits semblables en Suisse
(banlieues de Bâle et de Zurich,
Soleure-Niederbipp en prolongement jusqu’à Oensingen, ou
encore Lausanne-Renens, desservi par les CFF, le TSOL (M1), la
ligne 7 et le futur tram). Sur un
plan financier, obtenir les deux
choses semble bien plus problématique.
L’AOMC insuffisant?
Pour le groupe Chablais, la promesse d’une liaison
plus rapide entre Aigle et Monthey, en un temps de
douze minutes via l’AOMC est «une promesse trop
belle. Elle ne pourrait être atteinte qu’en supprimant
les arrêts entre les deux villes, au détriment des stations intermédiaires. A cela s’ajoute la perte de
temps et de confort liée au changement obligatoire
en gare d’Aigle. En effet, une desserte fréquente et de
proximité nous paraît plus importante encore que la
diminution du temps de parcours.»
C’est pourquoi son groupe défend la variante de
l’ATE qui passe par Bex et Massongex car le but qui
est de relier Aigle à Monthey en dix minutes serait
quasiment atteint. «De plus, les voyageurs en direction de Lausanne n’auraient pas besoin de changer
de train à Aigle. La desserte de Bex serait aussi améliorée. La desserte du futur terminal rail-route prévu
à Monthey en serait améliorée, de même que celle
des communes de Bex et de Massongex. Cette liaison permettrait d’atteindre l’objectif d’un trajet en
douze minutes entre Aigle et Monthey (Aigle-Bex six
minutes, arrêt une minute, Bex-Monthey cinq minutes environ). Cette liaison rapide CFF viendrait compléter celle de l’AOMC. Ce dernier aurait le rôle d’un train
de banlieue desservant tous les quartiers, comme
on le voit en Suisse alémanique.» GB
GRAND ANGLE 3
faire passer la ligne du Simplon par Monthey fait grincer des dents.
à Sion et Lausanne
Trois variantes AOMC
et trois variantes CFF
Ligne du
Simplon
Aigle
La variante agglo
Gare CFF
Ligne du
Ligne
Tonkin
AOMC
Ollon
La première variante de liaison entre
la ligne du Simplon et celle du Tonkin,
appelée variante «agglo», car elle est
née des discussions sur le projet d’agglomération Aigle-Monthey, envisage
de relier Monthey à la ligne du Simplon
en quittant cette dernière entre SaintTriphon et Bex, pour traverser le
Rhône et suivre les voies utilisées par le
site chimique de Monthey pour se connecter au Tonkin. 1,5 à 2 km de nouvelles voies et deux ponts (un sur l’autoroute A9, l’autre sur le fleuve) seraient
nécessaires. Fernand Mariétan l’a dit,
cette variante a été écartée à cause de
son prix.
La variante ATE
Les solutions
proposées
ATE
Agglo (3 variantes)
Site chimique
Nantermod
Collombey
Anciens ateliers
Giovanola
Future
gare CFF ?
Gare CFF
La variante Nantermod
Gare AOMC
Monthey
Site chimique
Massongex
PUBLICITÉ
La seconde variante, proposée par
l’Association transports et environnement (ATE) et soutenue par le Groupe
Mobilité Chablais, décrit le même arc
de cercle que celle de l’agglo, mais seulement après avoir dépassé Bex. Elle traverserait l’A9 et le Rhône avant de se
connecter à la ligne du Tonkin au-delà
de Massongex. 1,5 à 2 km de nouvelles
voies seraient nécessaires et deux ponts
(Rhône et A9).
Quant à la variante Nantermod, décrite en page 2, elle nécessiterait deux
ou trois kilomètres de nouvelles voies,
ainsi qu’un pont sur le Rhône. La variante Nantermod présente un atout
majeur: elle fait de la gare de Monthey
un lieu de transit dans les deux sens,
contrairement aux deux autres qui font
de la ville valaisanne une tête de ligne
CFF.
Plus rapide de six minutes que la variante ATE, elle ne dessert pas Bex, puisqu’elle file sur Saint-Maurice depuis
Monthey.
Quant à l’option de la transformation
du train AOMC en un train régional offrant aux voyageurs plus de navettes et
un temps de parcours réduit, elle fait
elle aussi l’objet de plusieurs variantes
sur sa portion valaisanne.
Et l’AOMC?
Côté vaudois, rien ne devrait finalement changer pour l’AOMC. Le train
continuera à desservir Ollon, même si
cela allonge le temps de parcours et que
le petit train ne peut pas rouler bien vite
dans la descente menant à Aigle, pour
des raisons de sécurité. Le tracé actuel
sera conservé depuis Aigle jusqu’au carrefour du Corbier à Collombey-Muraz.
Là, la voie AOMC devrait rejoindre la
voie du Tonkin. C’est depuis cet endroit
que des variantes ont été proposées.
Hier soir, les municipalités de Monthey
et Collombey les ont découvertes.
Première option: le petit train AOMC
continue son chemin sur la voie du
Tonkin jusqu’à la gare CFF de Monthey,
puis remonte l’avenue de la Gare jusqu’à
l’actuelle gare AOMC, à proximité du
théâtre du Crochetan.
Deuxième option: emprunter la voie
du Tonkin dès le Corbier et, une fois arrivé en gare CFF de Monthey, l’AOMC
rebrousse chemin à la hauteur de
Manor par une voie parallèle au Tonkin,
pour monter vers la vallée d’Illiez et
Champéry. La troisième variante propose aussi d’emprunter le Tonkin dès le
Corbier, puis de créer un ouvrage d’art à
la hauteur de Manor pour rejoindre la ligne AOMC et la gare de Monthey-Ville
(AOMC). Le président de l’agglo
Fernand Mariétan propose de modifier
cette dernière variante en créant à la
hauteur de Manor, sur le site des anciens ateliers Giovanola, une seule gare
montheysanne, commune à l’AOMC et
aux CFF. GB
LE NOUVELLISTE MERCREDI 20 FÉVRIER 2013
xd - pc - nv
12 SIERRE RÉGION
ÉLECTIONS CANTONALES Au soir du 3 mars, le district de Sierre aura élu 17 candidats. Un de moins qu’en 2009.
Un siège en moins,
une inconnue en plus
PDC
7 SIÈGES
PLR
UDC
2 SIÈGES
5 SIÈGES
AdG
De 18 sièges
à 17 pour
l'élection
2013
4 SIÈGES
CHRISTIAN DAYER ET PASCAL CLAIVAZ
Les élections cantonales du 3 mars
vont déboucher sur
une nouvelle
répartition
des forces
dans le
district de
Sierre
puisque 17 sièges au lieu de 18 seront
mis en jeu. La répartition en place, 7
PDC, 5 PLR, 4 AdG, 2 UDC, va donc forcément être modifiée avec une
question légitime: quel parti
va faire les frais de cette
nouvelle donne? D’autre
part, les constats de
2009, «mieux vaut être
un sortant et habiter loin
des villes» seront-ils toujours d’actualité? La réponse appartient aux électeurs.
«Le Nouvelliste» a demandé aux quatre
partis en lice de désigner un candidat
pour répondre à nos questions. Voici
leurs réponses.
ALAIN DE PREUX PDC
STÉPHANE GANZER PLR
PASCAL REY ADG
NADINE REICHEN UDC
SES IDÉES FORTES
Repenser l’organisation territoriale et institutionnelle du
canton pour profiler un Valais ambitieux.
Installer une prise en charge sanitaire répondant de manière optimale aux besoins de la population.
SES IDÉES FORTES
Mieux d’Etat par une meilleure allocation des ressources, un
plan mobilité équilibré entre transports publics/privés, plus de sécurité par une meilleure planification des soins et des secours,
une justice plus rapide.
Alain de Preux, suite à la diminution de sa
population, le district de Sierre va perdre
un siège (18-1=17) au Grand Conseil. La
lutte promet donc d’être serrée entre les partis.
Selon vous, quel parti est en danger pour perdre un
siège dans le district de Sierre?
Point de vaines considérations analytiques sur les
résultats des dernières élections cantonales 2009 ni
de supputations oiseuses sur les augures du 3 mars
2013, j’affirme tout simplement ici la conviction de
faire partie d’une liste PDC homogène, représentative d’un district qui reste le plus populeux de notre
canton. Constituée de personnalités engagées et d’expérience, forte de la fraîcheur et du dynamisme d’une
jeunesse prometteuse, la liste des candidats PDC sierrois se présente unie et déterminée pour gagner le
droit de s’exprimer au Grand Conseil valaisan. Alors,
avec l’addition des compétences que nous proposons,
avec les idées-forces que nous transportons, l’électeur
peut s’identifier à nos valeurs et à nos projets, à une
liste qui peut gagner. Il vous faut chercher ailleurs la
perte de ce siège…
1
1
SES IDÉES FORTES
L’intégration est l’un des éléments que l’ensemble des forces de gauche du district désire défendre. Il y a aussi la formation et l’emploi. Certaines
grandes entreprises de la région rencontrent des
difficultés et nous devons rester vigilants quant à
leur développement. Plutôt que de refaire de
somptueuses routes, pensons à mettre cet argent dans des transports publics écologiques et
performants.
SES IDÉES FORTES
L’UDC Sierre s’engage pour la qualité de la vie
et la sécurité. Halte au crime importé. Augmentation des effectifs de police. Maintien d’un
système fiscal attractif. Lutte contre la concurrence déloyale des entreprises étrangères. Retour des universitaires au canton. Défense de la
propriété.
2
2
Le Valais, et notamment la ville de Sierre,
connaissent régulièrement l’envahissement sauvage des gens du voyage sur leur
territoire. Quelles sont les mesures urgentes et
concrètes à prendre et comment y parvenir?
Si l’on peut comprendre les différences, les comportements de certains gens du voyage sont parfois inacceptables et ne doivent pas être tolérés. Nous vivons
dans un Etat de droit et même si les us et coutumes
varient, le respect de nos lois et réglementations locales sont impératives. Les débats parlementaires de
septembre 2012 ont fait l’écho des préoccupations
sur le sujet des débordements survenus à CollombeyMuraz. Nous ne voulons pas de leur exportation le
long du Rhône, nous devons donc nous donner les
moyens de faire respecter les dispositions légales. Il
convient donc d’améliorer les coordinations intercantonales, de fixer clairement les responsabilités
des acteurs que sont le canton, la commune, la justice
et la police, et de déployer un dispositif de sécurité et
d’encadrement efficace et dissuasif. Forts de ces déterminations, nous devrions pouvoir gérer sereinement les prochaines traversées de notre territoire
cantonal par les gens du voyage.
Stéphane Ganzer, on vous connaît très actif
dans le domaine de la culture. Si vous êtes
élu à la députation, souhaiteriez-vous siéger
dans une commission culturelle ou êtes-vous prêt à
mouiller votre chemise pour une autre cause et si
oui, laquelle et pourquoi?
Durant mes quatre années au Grand Conseil, mes
interventions ont ciblé des domaines aussi variés
que la mobilité, la gestion des secours ou l’accès aux
marchés publics pour nos PME. Mon expérience auprès des milieux associatifs, plus particulièrement la
présidence de l’Aslec, m’a apporté une vision globale
des structures socioculturelles et des enjeux des mesures préventives auprès des jeunes. Néanmoins le
rôle d’un député est d’être capable d’aborder et de
traiter des problématiques variées. La complexité de
certains dossiers nécessite d’ailleurs un travail conséquent mais passionnant. En cas d’élection, je vais
donc poursuivre sur cette voie, car j’ai la chance, de
par ma profession et mes activités politiques et annexes, d’être en contact permanent avec différentes
situations méritant un relais politique.
La position de votre parti face au projet d’une
ligne à haute tension à ciel ouvert qui devrait
traverser le district de Sierre?
Une motion PLR déposée en son temps par
Adolphe Ribordy demandait l’équipement d’une
gaine technique en parallèle à l’autoroute. Cette idée
géniale n’a hélas pas été retenue. Dommage car elle
aurait permis d’éviter des lignes aériennes sur nos
coteaux. La variante enfouissement, au travers des
zones d’habitation, doit être privilégiée. Sur les autres tronçons, attention à ce que sa construction
n’entraîne pas une saignée à travers la forêt pire que
la ligne actuelle. Seule certitude à ce jour: cette ligne
est une absolue nécessité pour notre canton, car vitale au transport de la production hydroélectrique
de nos barrages qui, je le rappelle, produisent une
énergie propre. Il faudra donc à tout prix éviter les
querelles d’experts sans fin de manière à pouvoir
avancer rapidement sur ce dossier. En cas de lignes
aériennes, notons tout de même que la nouvelle installation permettra de supprimer la ligne moyenne
tension actuelle. Notre district ne risque donc pas de
ressembler à la toile d’araignée électrique du coude
du Rhône!
1
Pascal Rey, quelle est votre ambition politique (et même politicienne) pour le district de Sierre?
Conserver nos quatre sièges et améliorer
les résultats de beaucoup de candidats. Nous
pensons être dans une bonne configuration
avec l’initiative Minder et la LAT. Ces grandes votations populaires au niveau suisse
vont mobiliser les électeurs et peut-être provoquer de bonnes surprises, pour nous.
Nous devrons motiver le plus possible de
gens à aller voter. Surtout que le district passera de 18 à 17 sièges. Tout le monde se regarde en chien de faïence, pour savoir quel
parti va faire les frais de cette soustraction
d’un député. Moi-même je représente le petit parti AdG de Chermignon. Cette campagne améliorera sa notoriété dans ma commune.
2
Qu’est-ce que l’AdG peut apporter
au district de Sierre et au niveau
cantonal?
L’ADG est nécessaire à la diversité politique
de ce district. Il permet de susciter davantage d’idées. Et que la meilleure l’emporte. Il
y a un énorme poids à droite avec le PLR, le
PDC et l’UDC. L’ADG permet de faire le contrepoids à gauche dans ce district.
Au niveau cantonal, l’AdG apporte une autre sensibilité. Nous veillerons à une
meilleure répartition des richesses, surtout
dans la perspective du retour des concessions hydrauliques. Les sociétés hydroélectriques ne devront pas être les seules bénéficiaires. Et nous avons l’œil sur les assurances
sociales, que l’on tente encore et toujours
d’amoindrir. Sans oublier les augmentations
de salaires. Personnellement, je sens que le
monde devient moins social. Nous voulons
contrer cette politique de droite en amenant
nos idées originales dans le débat cantonal.
1
Nadine Reichen, quelle est votre
ambition politique (et même politicienne) pour le district de Sierre?
En tant que députée-suppléante sortante,
je désire bien entendu être réélue. Nous espérons bien conserver nos deux sièges et
éventuellement grignoter le troisième, forts
de nos 20% aux élections du National 2011.
Et cela même si notre stratégie aux dernières communales du district de Sierre n’a pas
été bonne. Cette fois nous avons deux élus
sortants solides et nous pouvons compter
sur cette forte liste, sachant qu’Edmond
Perruchoud a confirmé sa candidature.
2
Quels sont les luttes et les combats que l’UDC entend mener
pour le district de Sierre et sur le
plan cantonal?
Nous voulons lutter contre la désertification de notre district. La première de nos
préoccupations est de sauvegarder les bons
postes de travail de la grande industrie. Et je
pense plus particulièrement à Constellium.
J’y englobe également les jeunes apprentis
qui ont de plus en plus de peine à trouver un
emploi ici, dans le Valais central ou à Sierre,
et qui souvent doivent partir à Lausanne ou
en Suisse alémanique pour en trouver un.
C’est une perte de substance pour le district.
Au niveau cantonal, nous pouvons apporter un surplus d’énergie, secouer les vieilles
routines. Nous avons gagné notre place spécifique au niveau suisse et voulons en faire
profiter le canton.
De toute façon, l’UDC valaisanne apporte
un ton nouveau. C’est un parti qui n’a pas
peur de nommer les choses par leur nom.
Ce parti défend la classe moyenne et il préserve la liberté de parole du citoyen. C’est
donc un parti nécessaire. De plus, nous bénéficions d’une locomotive exceptionnelle
avec Oskar Freysinger. Son influence redynamise les sections locales.
2
WALLIS
Walliser Bote
Mittwoch, 20. Februar 2013
UNTERWALLIS
lawinenopfer
verstorben
sitten | Das Opfer des Lawi-
nenunglücks, das sich am
16. Februar in St-Luc ereignet hatte, ist gestern im Sittener Spital verstorben.
Trotz intensiver Bemühungen der medizinischen und
pflegerischen Teams sei die
64-Jährige Waadtländerin
am Dienstagmorgen ihren
schweren Verletzungen erlegen. Beim Lawinenopfer in
der Region Bec des Etagnes,
das vorgestern im Spital Sitten verstarb, handelt es sich
um einen 15-jährigen Knaben aus dem Kanton Bern,
teilte die Kantonspolizei mit.
Rekord für
air Glaciers
UnteRWallis | Während der
Fasnachtsferien vom 8. bis
17. Februar musste Air Glaciers 294 Einsätze fliegen.
Die meisten Flüge wurden
am Valentinstag (43) verzeichnet, wie das OnlinePortal des Radiosenders
Rhône FM mitteilte.
Wechsel im
Präsidium
sitten | Nach 25 Jahren gab
Marcel Maurer am 18. Februar das Präsidium der «Dargebotenen Hand Wallis» an
Bernard Métrailler weiter.
Die Hilfe-Nummer 143 soll
nun in den kommenden Jahren an die technischen und
sozialen Veränderungen unserer Zeit angepasst werden. Die Hotline wird aber
nach wie vor von vielen Personen genutzt, die über ihre
Sorgen sprechen möchten.
Im letzten Jahr erhielt die
«Dargebotene Hand» rund
14000 Anrufe.
Diskussion
um Bahnlinie
MOnthey | Ein Postulat, das
letzte Woche im Grossen
Rat vorgebracht wurde,
schlug in der Region Chablais grosse Wellen: Monthey soll einen Anschluss an
die Simplon-Bahnlinie erhalten. Monthey ist die einzige
Walliser Stadt, die nur über
Nebenlinien erreichbar ist.
Für eine künftige Streckenführung existieren mehrere
Vorschläge, die auch eine
Verlegung des Bahnhofs beinhalten. Wie der «Nouvelliste» bei den SBB nachgefragt hat, sei eine neue Streckenauslegung jedoch niemals diskutiert worden.
10 Millionen
kWh im Jahr
Staatsratswahlen | Oskar Freysinger könnte weit über seine eigene Parteibasis hinaus Stimmen holen
Die plötzliche Nervosität bei
den anderen Minderheiten
sitten | Eine ungewöhnlich aufwendige, aber
zahme Kampagne für die
Bestellung der Walliser
Regierung geht zu Ende.
Bei den Freisinnig-Liberalen und der SP herrscht
wachsende Nervosität.
LUZIUS THELER
Nicht so sehr das, was über die
Radiosender geht oder auf den
Bildschirmen der TV-Kanäle zu
sehen ist, gibt ein realistisches
Bild wieder von der wahren
Stimmungslage hinter den Kulissen eines ungewöhnlich aufwendigen Wahlkampfes um die
fünf Sitze des Staatsrates. Vieles
ist Fassade. Denn in den letzten
Wochen hat die Nervosität
stark zugenommen.
Freysinger hat in den
Debatten gepunktet
In den Streitgesprächen in den
regionalen Medien haben sich
die drei amtierenden C-Staatsräte jeweils souverän und
selbstsicher gegeben. Sie entfachten unter sich einen Wettstreit, aber mischen sich in den
Kampf für die beiden anderen
Sitze kaum ein. In den verschiedenen Wahlsendungen gab es
zwei Verlierer und einen Gewinner: Christian Varone, der in
Brig-Glis offenbar seinen besten
Auftritt hatte, wirkte in den Diskussionen bei Canal 9 und bei
Radio Rhône kanten- und farblos. Ebenfalls einen schwachen
Eindruck hinterliess Esther
Waeber-Kalbermatten. Bei ihr
spielt das sprachliche Handicap
eine Rolle; die Debatte und das
spontane Interview in einer
Fremdsprache sind schwierige
Unterfangen. An Statur gewonnen hat in dieser letzten Phase
des Wahlkampfes Oskar Freysinger. Obwohl man ihm vorab
im Oberwallis immer schon ein
Offenes Rennen? Weil der SVP-Kandidat Oskar Freysinger im Oberwallis stark abschneiden wird und wohl auch im
Mittel- und Unterwallis besser abschneiden wird als eben noch erwartet, sind Veränderungen nicht ausgeschlossen.
sehr starkes Ergebnis zugetraut
hat, scheint er nun ebenso im
Mittel- und Unterwallis zu
punkten. Am späteren Nachmittag des 3. März 2013 könnte
er für eine Überraschung gut
sein. Es ist ihm überdies gelungen, sich als «Oberwalliser» zu
verkaufen. Das Argument der
Erhaltung des zweiten Sitzes
für das Oberwallis – obwohl ja
durchaus stichhaltig – zieht in
seinem Falle kaum. Nicht einmal sein Beharren auf einem
Doppelmandat als Staatsrat
und Nationalrat kann ihm offenbar ernsthaft schaden. Es ist
ihm geglückt, sich als Garant
für den Wandel zu positionieren, den alle jene Wählenden
wollen, die mit den Leistungen
der bisherigen Regierung unzufrieden sind. Und das ist im Wallis erfahrungsgemäss ein erheblicher Teil der Wählerschaft.
Nervosität bei den
anderen Minderheiten
Nervosität macht sich hingegen
bei den anderen Minderheiten
breit: Die Freisinnig-Liberalen
könnten sich nach dem ersten
Wahlgang zu einem Pferdewechsel mitten im Strom gezwungen sehen. Dabei wird immer wieder der Name des Sittener Stadtpräsidenten Marcel
Maurer ins Spiel gebracht. Sein
Problem ist aber, dass er für seine Partei mit dem Stadtpräsidium von Sitten eine sehr wichtige Funktion hält, welche man
kaum leichten Herzens aufgäbe. Dazu kommt: Maurer wäre
zwar im Mittelwallis ein Zugpferd, aber im Ober- und Unterwallis ist er wenig verankert. So
bliebe für den zweiten Durchgang nur Nationalrat Jean-René
Germanier als Alternative,
wenn Christian Varone im ers-
ten Wahlgang auf Oskar Freysinger wirklich 5000 bis 6000
Stimmen in der Gesamtabrechnung fehlen sollten. Im zweiten
Durchgang ohne Bezirksklausel würden dann Oskar Freysinger und der Ersatzmann oder
die Ersatzfrau der Freisinnig-Liberalen gewählt. Die SP würde
leer ausgehen. Das sind freilich
nur Szenarien. Doch wenn man
FOTO WB
dem grünen Kandidaten Christophe Clivaz zuhört, dann
kommt man zum Schluss, dass
er die Spaltung des links-grünen Lagers in Kauf nimmt. Er
hat öffentlich gesagt, dass er einen Rückzug nicht erwägt. Es
ist also durchaus möglich, dass
das Wallis nach dem zweiten
Wahlgang mit einer rein bürgerlichen Regierung dasteht.
Wie kam es zum Wechsel von 1997?
Die heutige Formel mit 3 CVP-Staatsräten und je einem FreisinnigLiberalen und einem SP-Sitz kam 1997 zustande. Die Sozialdemokraten und die Freisinnigen bildeten damals eine Allianz. Wilhelm
Schnyder wurde im ersten Wahlgang gewählt. Peter Bodenmann
wurde im zweiten Wahlgang als Erster gewählt, der FDP-Mann Serge Sierro folgte auf dem zweiten Platz und die beiden CVP-Vertreter Jean-René Fournier und Jean-Jacques Rey-Bellet auf den hinteren Plätzen. Eine Allianz unter den drei Minderheiten ist zum jetzigen Zeitpunkt nicht in Sicht. Dies obwohl ihr Potenzial mit rund
60 Prozent Wähleranteil rein mathematisch durchaus ausreichen
würde, um die CVP-Mehrheit im Staatsrat zu kippen.
Grossratswahlen | Selbst wenn die CVP die absolute Mehrheit verliert, ändert sich im Parlament wenig
Der Grosse Rat rückte klar nach rechts
Wallis | Das Walliser Kantonsparlament ist unter
dem Eindruck der Erfolge der SVP sehr weit
nach rechts gerückt.
Der Ton im Walliser Kantonsparlament hat sich in den letzten Sessionswochen markant
verschärft. Der Walliser Grosse
Rat ist deutlich nach rechts gerückt. Bei den meisten Themen,
die von der CVPO besetzt wer-
den, und dem schon fast grobiänischen Ton gegenüber der Linken im Saal wird eines klar: Die
CVPO versucht die rechte Flanke im Parlament abzudecken
und damit einen weiteren Einbruch der SVP in ihre Gefilde zu
verhindern. Hier spielt wohl
der «Schock von Brig-Glis» eine
Rolle, wo sich die grosse alte
«schwarze» Partei, die jahrzehntelang in der Simplonstadt den
Ton angab, durch interne Que-
relen und fehlendes taktisches
Gespür mit einem Male auf derselben Stufe wiederfand wie die
SPO oder die FDPO – nämlich
mit einem einzigen Sitz.
CVP und Freisinnig-Liberale beissen sich nicht
Im grösseren Zusammenhang
fällt das unübersehbare «Rapprochement» zwischen den
Freisinnig-Liberalen und der
CVP Mittelwallis, der CVP Un-
terwallis und der CVPO auf.
Selbst wenn – wie allgemein erwartet, aber noch nicht in Stein
gemeisselt – die CVP ein paar
Mandate und damit die absolute Mehrheit im Kantonsparlament verlöre, änderte sich bei
vielen Sachthemen nicht viel:
Man beisst sich zwischen CVP
und FDP-Liberalen schon lange
nicht mehr und hat gerade in
der Wirtschafts- und Steuerpolitik das Heu auf derselben Büh-
ne. Das heisst aber nicht, dass
dem freisinnig-liberalen Staatsratskandidaten Christian Varone die Unterstützung der CVP
nun gewiss wäre. Kaum mehr
verhohlen wirft man dem Kandidaten vor, er habe ein taktisches Verhältnis zur Wahrheit.
Die CVP gefällt sich in der
Schiedsrichterrolle; entscheiden wird sie sich aber erst im
Vorfeld des sehr wahrscheinlichen zweiten Wahlganges. lth
MaRtinach/cOllOnGes |
Die beiden Windkraftwerke
im Unterwallis haben 2012
über zehn Millionen Kilowattstunden (kWh) Energie
produziert. Damit hat man
die zehn verlorenen Prozent
von 2011 wieder eingeholt.
Die Windanlage von Collonges hat erstmals die Grenze
von fünf Millionen kWh überschritten. Die Anlage von
Martinach verbuchte mit
5,15 Millionen kWh ihr zweitbestes Resultat.
Heute auf 1815.ch
Fremdsprachige Kinder
trennen wäre «Rückschritt»
Schreiben Sie uns:
Werden Sie Leser-Reporter!
Der Grosse Rat beschloss eine Trennung
von fremdsprachigen Kindern, um ihre
sprachliche Ausbildung zu verbessern.
«Ein Rückschritt», findet man in
Täsch/Randa – hier besteht ein besonders
hoher Anteil an fremdsprachigen Kindern.
Haben Sie etwas Spannendes oder Aussergewöhnliches zu berichten? Oder sind Sie
Augenzeuge eines speziellen Ereignisses
geworden? Zögern Sie nicht und fotografieren oder filmen Sie das Sujet. Schicken Sie
Ihre Infos an [email protected].
www.1815.ch/fremdsprache
www.1815.ch/leserreporter
8
Walliser Bote
Freitag, 22. Februar 2013
Politik | Das Ringen um die Regierungssitze in Sitten nimmt Einzug ins Internet – Wer schöpft das Potenzial der neuen Medien am b
WorldWideWirrwarr – Wahlkampf im N
OBERWALLIS | An den Strassenrändern und in den
Briefkästen herrscht
schon fast eine Reizüberflutung durch die
Plakate und Flyer der
Grossrats- und Suppleanten-Kandidaten. Doch wie
sieht es im weltweiten
Netz aus? WorldWideWirrwarr – Oberwalliser
Parteien im Netz.
Oberwalliser Parteien unter die
Lupe genommen, beurteilt und
ein kleines Ranking erstellt.
Wer wurde bewertet?
Beim ersten Durchstöbern der
verschiedenen Seiten fühlt sich
der Nutzer nicht viel anders als
auf den Oberwalliser Strassen
oder wie beim Gang zum Briefkasten. Auf Facebook, Twitter
und den Websites herrscht ein
Wirrwarr von Farben, Köpfen
und Logos.
Bewertet wurden lediglich die «Oberwalliser Mutterparteien», also die SPO,
CSPO, CVPO, FDPO und die
SVPO sowie die dazugehörigen
Jungparteien. Keinen Einfluss
hatten die verschiedenen Unterteilungen in den Bezirken.
Obwohl diese zum Teil mehr
«Likers»
und
«Followers»
haben. Auch die Aktivitäten
von einzelnen Kandidaten wurden nicht berücksichtigt.
US-Präsident Barack Obama hat
im Wahljahr 2012 Rekordzahlen in Sachen viraler Verbreitung erreicht. Auch der
Arabische Frühling war dank
der Social Media so präsent und
wurde durch diese beeinflusst
wie kaum ein anderes politisches Ereignis.
Wie sieht die Präsenz der
Oberwalliser Parteien im
WWW aus? Welchen Einfluss
nehmen sie dort auf die kommenden Grossrats- und Suppleanten-Wahlen vom 3. März
2013? Das lässt sich schwer einschätzen. Der kleine Anteil von
«Gefällt mir»-Klicks und «Followern» lässt darauf schliessen,
dass sich nicht jeder User einer
Partei zuordnen lassen will.
Erst recht will er nicht zeigen,
für welchen Kandidaten er
Sympathien hegt. Der «Walliser
Bote» hat die Auftritte der
Was sind die
Beurteilungskriterien?
Im Fokus der Rangliste des
«Walliser Boten» standen die
drei reichweitenstärksten Plattformen Facebook, Twitter und
YouTube sowie die Webseite
der Parteien. Die untersuchten
Kanäle wurden unter den drei
Kriterien Reichweite, Aktivität
und Interaktion analysiert. Das
will heissen: Wie vielen Facebook-Nutzern gefällt die Partei,
wie viele Twitter-User folgen
der Partei und wie übersichtlich ist die Webseite für den
DAU (den dümmsten anzunehmenden User). Ein weiteres
wichtiges Kriterium war die gegenseitige Vernetzung und die
Integration der genutzten Social Media auf der Webseite.
Des Weiteren wurden die
Aktualität und die Relevanz der
kommunizierten Themen oder
Posts in Bezug auf den laufenden Wahlkampf in die Bewertung einbezogen. Wer also noch
auf dem Aktualitätsstand der
Gemeinderatswahlen vom Oktober 2012 war, musste sich mit
einer entsprechend niedrigen
Benotung begnügen. Bewertet
wurde mit dem gängigen Schulnotensystem, mit der schlechtesten Note 2 bis hin zur Bestnote 6. Die Note 2 wurde ausschliesslich vergeben, wenn die
Partei auf einem der jeweiligen
Kanäle gar nicht vertreten war.
Wichtig wäre bei den
Social Media, dass sich die Parteien nicht bloss selber darstellen, sondern ihren Wählern einen Mehrwert bieten. Eine
Interaktion zwischen Partei
und Wählern fand begrenzt
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4
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Ranking
4,5
–
4,5
–
4
4,8
4,1
3,7
3,4
3,1
Grosser Spielraum. Das World Wide Web bietet eine unendlich grosse Plattform.
An der Webseite der SP Oberwallis
gibt es wenig zu bemängeln. Der Webauftritt ist informativ, aktuell und
übersichtlich. Dem Besucher wird ermöglicht, mit einem Klick auf Facebook, Twitter und YouTube zu gelangen. Auf der Facebook-Seite der Partei wird regelmässig über verschiedene Aktivitäten berichtet. Schlecht
ausgeschöpft wird hingegen das Potenzial von Twitter. Die SP Oberwallis
verfügt zwar über einen Account, dieser weist jedoch wenig Followers und
keine Tweets auf. Die Jungpartei der
Sozialisten verfügt über keinen Twitter-Account, ist dafür auf Facebook
umso aktiver. Die Webseite der
JUSOO ist schon seit Längerem
nicht aufrufbar. Anregend sind auch
die kleinen Wahlwerbespots, welche
auf dem eigenen YouTube-Kanal präsentiert werden. Im Grossen und Ganzen verfügt die Partei über eine einheitliche Kommunikation über Social
Media.
Gute Noten erzielt hat die Webseite
der CSPO durch aktuelle Informationen über die Wahlveranstaltungen in
den einzelnen Bezirken. Zudem ist die
Seite gut mit der eigenen FacebookSeite verlinkt. Dort machen sich aber
die ersten Negativpunkte bemerkbar.
Lediglich ein einziger aktueller Post
ziert die Pinnwand. Es scheint, als
hätte 2012 parteiintern nicht stattgefunden.
Auch auf Twitter und YouTube sucht
man vergeblich nach der Christlichsozialen Partei Oberwallis. Im Netz
überhaupt nicht vertreten ist die junge Generation der CSPO.
Wer die Grossrats- und Suppleantenkandidierenden der CVP Oberwallis
nicht kennt, bekommt auf der Webseite eine gute Übersicht über die einzelnen Personen. Auch mit Facebook ist
die CVPO verlinkt. Dort wird seit Silvester fleissig gepostet. Jedoch nur
wieder Kandidaten aus den verschiedenen Bezirken und ein paar wenige
politische Statements. Vergeblich gesucht wird die Partei auf Twitter und
Facebook.
Die junge CVP Oberwallis führt eine
sehr übersichtliche und gepflegte
Webseite. Diese ist aber mit keinem
der übrigen Kanäle verlinkt.
Die Seite der FDP Oberwallis teilt das
Corporate Design der FDP Schweiz.
Sie ist verlinkt mit der Facebook- und
Twitter-Seite der Mutterpartei. Der
ganze Auftritt wirkt auf den ersten
Blick sehr übersichtlich. Wer hier aber
aktuelle regionale Themen sucht, landet sehr schnell bei nationalen Themenbereichen. Dies obwohl die FDP
Oberwallis seit Februar 2013 über eine eigene Facebook-Seite verfügt.
Dort werden auch regelmässig zu verschiedenen Aktivitäten Fotos hochgeladen.
Ebenso verfügt die Partei über einen
Twitter-Account. Dieser ist, wie jener
von der SP Oberwallis, lediglich vorhanden, aber kaum genutzt. Auf YouTube findet der Benutzer drei einfach
produzierte Wahlspots.
Von den jungen Vertretern der Partei
ist jedoch keine Spur im Netz.
Die Webseite der SVP ist sehr umfangreich. In Sachen Relevanz schneidet sie jedoch mässig ab. Neben Informationen zum aktuellen Wahlkampf fährt die Seite auch mit Songs
und Gedichten eines populären Mitglieds der Partei auf. Parteiintern ist
sie gut verlinkt, doch ein direkter Zugriff auf Facebook fehlt. Überhaupt ist
die Partei nur mit einer offenen Gruppe auf der Plattform vertreten. Twitter
und YouTube nutzt die Schweizerische Volkspartei gar nicht. Jedenfalls
nicht für den Kampf um die Grossrats- und Suppleantensitze.
Die jungen SVPler machen es den
Grossen gleich. Eine Webseite ist vorhanden, doch diese ist weder mit
Facebook noch mit YouTube verlinkt.
Vergeblich ist auch die Suche nach
der Partei auf Twitter.
WALLIS
9
besten aus?
Netz und twitternde Staatsräte
DIE ONLINE-PROFILE DER 7 STAATSRATSKANDIDATEN IM VERGLEICH
Der Aktive
Die Abwesende
Jean-Michel Cina
Esther Waeber-Kalbermatten
Der amtierende CVP-Staatsrat hat
seit Dezember 2012 ein eigenes
Twitter-Konto, welches er auch selber unterhält. Jean-Michel Cina
«twittert» täglich und verfasst seine
Texte sowohl auf Deutsch wie auch
auf Französisch und lädt auch Bilder hoch.
Ihr Facebook-Profil ist nicht einsehbar und die Staatsratspräsidentin
hat auch keinen Twitter-Account.
Dafür hat sie in der Zwischenzeit
ihre Website aktualisiert und völlig
neu überarbeitet. Bis vor wenigen
Tagen bestand die Website nur aus
einem zweisprachigen Platzfüller.
Der Gesellige
Der Kritiker
Maurice Tornay
Christophe Clivaz
Maurice Tornay ist wie sein Parteiund Amtskollege Jean-Michel Cina
ein aktiver «Twitterer» und ist auch
häufig auf Facebook anzutreffen.
«Es ist aber nach wie vor unerlässlich, mit der Bevölkerung persönlich in Kontakt zu treten», betont
der Gesundheitsminister.
Der Realist
Jacques Melly
Der Staatsratskandidat der Grünen
ist kein Freund von Twitter. Für ihn
sind die Tweets zu oberflächlich.
Es sei eher schwierig, über komplexe Sachverhalte und Themen
via Twitter zu diskutieren. Clivaz
hat keinen Twitter-Account, dafür
aber ein Facebook-Profil.
Der Gradlinige
Der
Spätzünder
Oskar Freysinger
Christian Varone
GRAFIK WB
Auch der dritte C-Vertreter im Bunde, Jacques Melly, ist bei Twitter
und auf Facebook anzutreffen.
Twitter sei zwar sehr zeitaufwendig, habe aber den Vorteil, auf direkte Art und Weise mit der Bevölkerung in Kontakt zu treten, erklärt
Jacques Melly.
Der Kandidat der freisinnigliberalen Partei besitzt ein Facebook-Konto und auch einen Twitter-Account. Allerdings erst seit
Weihnachten 2012. Ein fleissiger
«Twitterer» ist Varone nicht. Bisher
hat er gerade Mal 25 Tweets abgesetzt.
Oskar Freysinger verzichtet bewusst auf einen Twitter-Account.
Der SVP-Kandidat hat aber eine
eigene Facebook-Fangruppe. Pikant: Als selbst ernannter zweisprachiger Brückenbauer bietet er
seine Website nur auf Französisch
an.
vem
Wahlkampf im Netz | Der Politologe und PR-Fachmann Mark Balsiger gibt Auskunft
«Die Beachtung der Medien ist enorm»
Mark Balsiger. Wie beurteilen Sie die Präsenz in den
sozialen Netzwerken der
sieben Kandidaten für den
Walliser Staatsrat?
«Die Online-Profile der Kandidierenden sind, von einer Ausnahme
abgesehen, solide. Mit anderen
Worten: Die Pflicht wird erfüllt,
aber auch nicht mehr. Bei Esther
Waeber-Kalbermatten fällt auf,
dass ihr Facebook-Profil nicht
einsehbar ist. Damit vergibt sie
sich mehrere Chancen. Oskar
Freysingers Website wiederum
wird nur in französischer Sprache geführt.
Nebst Cina twittert auch Melly
(Letzterer nur auf Französisch).
Christian Varone begann an
Weihnachten 2012 damit, bislang
kommt er gerade mal auf ein
Dutzend Tweets. Fazit: zu spät
angefangen, keine Strategie erkennbar und auch kein Wille,
diesen Kanal regelmässig zu füttern. Dabei wäre das gerade für
ihn in seiner exponierten Situa-
tion eine vorzügliche Möglichkeit, sich direkt an das Publikum
zu wenden.»
te, intuitiv macht er es richtig.
Woher er das Know-how hat,
weiss ich nicht. Auf nationaler Ebene hat sich Twitter in den
letzten eineinhalb Jahren durchgesetzt. Die Beachtung der Medien ist enorm, d. h. einzelne
Tweets sind sehr oft der Ausgangspunkt eines Artikels. Auch
hier gilt: Qualität vor Quantität.
Twitter ist auch ein vorzügliches
Instrument, um Monitoring zu
betreiben und neue Erkenntnisse zu gewinnen. Es geht nicht
nur darum zu senden, sondern
vor allem auch zu empfangen.
Nicht alle Politisierenden sind
begabt darin.»
Staatsrat Jean Michel Cina
ist regelmässig auf Twitter
anzutreffen. Ist das ein neuer
Trend. Twitternde Politiker?
«Jean-Michel Cina twittert seit
ein paar Monaten. Er antwortet
auf Fragen, textet in beiden Sprachen, lädt Fotos hoch und lässt
gelegentlich auch Humor aufblitzen. Das gibt Pluspunk-
Sind Kommunikations- und
Werbeplattformen für
einen Politiker inzwischen
unerlässlich geworden?
«Im Gegensatz zu vielen Internet-Euphorikern sage ich klar
Nein. Wer sich einen guten
Namen gemacht hat als Gewerbler oder Sportler, wer gewinnend auf Leute zugehen kann
und ausgezeichnet vernetzt ist,
braucht nicht zwingend noch
eine Präsenz im Netz. Zumal diese zeitlich sehr aufwändig ist
und deshalb mit dem ausgeprägten Milizcharakter der Politik
kollidiert.»
«Die Staatsratskandidaten erfüllen mit ihren
Online-Profilen
die Pflicht, mehr
aber auch nicht»
Mark Balsiger
Wie wichtig sind die sozialen Plattformen wie beispielsweise Facebook für
Politiker im Wahlkampf ?
«Wo die Masse ist, sind in der
Regel auch die Politiker und
Kandidaten. In der Schweiz gibt
es inzwischen rund 3 Millionen
Facebook-Konti, und aus diesem
Grund erachte ich es als Must
für Kandidierende, dort präsent
zu sein. Wer sich auf den populären Social-Media-Kanälen
wie Facebook und Twitter regelmässig und überlegt äussert,
gewinnt an Profil und Bekanntheit. Damit erschliessen sich
potenziell auch neue Wählersegmente. Social Media sind als
moderner Stammtisch zu verstehen; die teilweise ruppige
Ausdrucksweise, die dort Tradition hat, sollte im Netz allerdings nicht verwendet werden.
Sie kann politische Karrieren
abrupt beenden.»
Garantiert eine hohe
Präsenz in diesen Netzwerken mehr Stimmen?
«Social Media und generell das
Internet garantieren den Wahlerfolg nicht. Man sollte solche
Kanäle entweder links liegen
lassen oder dann aber beherzt,
kreativ und mit einem langen
Atem bespielen. Gemäss einem
Modell, das auf meiner Befragung von 1400 Kandidierenden
basiert, gibt es insgesamt 26 Faktoren für den Wahlerfolg. Social
Media sind nur ein Faktor darunter. Andere wichtige Faktoren sind beispielsweise die Vernetzung ausserhalb der Politik,
der Bekanntheitsgrad und der
Listenplatz.»
Ist der Erfolg messbar?
«Ich habe Kenntnis von einer
überzeugenden Studie in der
Schweiz. Eingedampft die Kernaussage: Bei den Grossratswahlen 2010 im Kanton Bern holten
Kandidierende mit einem Facebook-Profil im Durchschnitt
160 Stimmen mehr. Dieses Plus
zeigt nüchtern auf, was möglich
ist. Wenn allerdings genau diese
160 Stimmen den Unterschied
zwischen gewählt oder nicht gewählt ausmachen, hat sich der
Aufwand selbstverständlich gelohnt.»
Interview: Michel Venetz
LE NOUVELLISTE LUNDI 25 FÉVRIER 2013
jcz - jh
8 SION RÉGION
GRAND CONSEIL Nous avons demandé aux partis du district de Conthey de choisir un candidat qui a répondu
à deux questions tirées au sort.
Cinq candidats
au jeu
des questions
SONIA BELLEMARE
Lors des dernières élections cantonales, le PDC, le PLR et les socialistes avaient conservé de justesse l’acquis. Cette année, les Verts
et l’UDC se lancent à nouveau dans la course. Il y a quatre ans,
PDC
5 SIÈGES
PS
1 SIÈGE
PLR
4 SIÈGES
l’UDC avait échoué à la représentation du district de Conthey au
Grand Conseil pour 200 suffrages. Le PDC présente une liste de
cinq candidats pour la députation (et 5 pour la suppléance); le PLR
propose 8 candidats (4 pour la députation et 4 pour la suppléance);
le PS présente une liste à 2+2; l’UDC à 6+4 et lesVerts à 3 +4. LES VERTS
PLR
UDC
PS
PDC
DOMINIQUE
KUSTER,
JEAN-PIERRE
PENON,
FLAVIEN
SAUTHIER,
DIDIER
FOURNIER,
SÉBASTIEN
ROH,
LES VERTS (NOUVEAU)
PLR (DÉPUTÉ SORTANT)
UDC (NOUVEAU)
PS (DÉPUTÉ SORTANT)
PDC (NOUVEAU)
FISCALITÉ Pour ou contre une nouvelle baisse d’impôts?
L’Etat se doit d’être sobre et de faire au
mieux avec un minimum de moyens.
Personne n’aime les impôts mais il faut
bien admettre que toutes les choses qui
font notre vie confortable ont un coût
que nous devons assumer.
Cet édifice que la société valaisanne a
bâti sans faiblir durant les cinquante
dernières années coûte à entretenir et
chaque nouvelle pièce nécessite de
nouveaux investissements et induit des
nouveaux frais d’entretien.
Ce n’est pas le moment de baisser les
impôts, alors que les agglomérations
s’organisent, que la population augmente, qu’autour de nous des pays s’enfoncent dans la crise, que cette dernière
pourrait aussi nous toucher, et que le revenu fiscal global pourrait baisser.
CONCESSIONS Comment régler le retour des concessions?
Le retour des concessions est un projet prometteur. Les aménagements hydroélectriques permettent aujourd’hui
au canton et aux communes concédantes de percevoir des redevances hydrauliques. Les communes concédantes représentent plus de 50% des communes
valaisannes et de la population, elles
n’ont donc aucune raison de perdre
leurs acquis. Il s’agira de jouer la carte
valaisanne pour le futur de ces installations. Raison pour laquelle il conviendra d’intégrer au projet d’autres communes afin que l’énergie hydroélectrique revienne en main valaisanne. La
gestion, la maintenance de ces installations et la commercialisation de
l’électricité nécessitent du savoir-faire,
c’est pourquoi des sociétés de la branche devront être partenaires.
DISTRICTS Pour ou contre une diminution du nombre des districts?
Le nombre des districts n’est pas très
important. Ce qui importe est plutôt de
savoir s’ils correspondent encore à une
réalité concrète ou s’ils ne représentent
pas plutôt autant de vestiges d’un passé
révolu. Leur existence n’a, en réalité,
plus vraiment de sens que comme circonscriptions électorales. Par là, ils permettent au Grand Conseil de refléter la
diversité de notre canton. C’est pourquoi je suis contre la diminution de leur
nombre. En revanche, je suis favorable
à la suppression de la fonction – largement désuète – de préfet.
TOURISME Quel avenir pour le tourisme valaisan?
A l’instar de notre équipe nationale de
ski, ce pilier économique de notre canton est gangrené par des structures désuètes et un esprit de clocher délétère.
Notre tourisme doit s’étendre sur les 4
saisons, et l’accent mis sur la diversification des activités, la qualité de l’accueil
et des prestations, une coordination et
une promotion cantonales renforcées.
Notre patrimoine est à valoriser: le paysage, la faune, la flore, l’authenticité, la
culture, l’agritourisme… La construction doit faire place à l’exploitation de
lits chauds et à la modernisation de
l’existant. Les nuisances doivent être réduites: suppression de l’aéroport militaire, développement de la mobilité
douce et des transports publics.
DISTRICTS Pourra-t-on un jour traverser la zone commerciale de Conthey de manière fluide un samedi
après-midi?
La zone commerciale de Conthey a
connu ces 20 dernières années un fort
développement. Cet essor économique
est un atout pour toute la région. Au niveau communal des mesures ont déjà été
prises afin de réduire les désagréments
des riverains. Le futur raccordement de
la route des Rottes permet d’envisager à
moyen terme de rediriger prioritairement le trafic qui utilise de manière «parasite» la route cantonale (T9) vers l’autoroute. Et à long terme de délester la T9
en accentuant l’attractivité de la route de
débord sud de l’autoroute. Les travaux
sont en cours et on devrait voir les premiers effets avant la fin de cette année.
AÉROPORT Quel avenir pour l’aéroport de Sion?
Je ne peux m’imaginer un aéroport
militaire au sein d’une future agglomération de 90 000 habitants, l’armée doit
partir. La viabilité de l’aéroport civil,
avec trois aéroports internationaux
proches, n’est pas garantie.
Il a été pensé à une époque où on
s’imaginait des voitures volantes en l’an
2000, mais aujourd’hui son utilité reste
encore à démontrer. Si la ville et le canton ne peuvent assumer les 8 millions
de frais d’exploitation annuels, il faudra
fermer.
On récupérerait des terrains et des infrastructures très bien placés pour un
futur parc industriel, ainsi que des terres agricoles. ASILE Etes-vous satisfait de la coexistence du centre de requérants
d’asile avec la population?
Ce centre d’accueil comme il a été dit
et redit par les autorités communales
de Conthey n’est tolérable qu’à titre
provisoire vu sa localisation. Pour ce
qui est de la coexistence avec la population, je déplore les deux incidents
provoqués par un requérant extérieur
au centre, à l’égard d’un citoyen et
d’une commerçante. Hormis ces deux
événements, la population n’a manifesté à ce jour aucune plainte, elle fait confiance aux autorités locales et connaît
leur volonté de tout faire pour que le
site des Pinèdes trouve une affectation
plus appropriée. AGGLO Avec l’agglo, les communes
d’Ardon, Vétroz et Conthey sont appelées à devenir un deuxième pôle
après Sion. Réaliste?
Réaliste, sans doute pas. Mais surtout
pas souhaitable. D’abord parce que ces
projets d’agglo, qui ne se développent
que parce que la Confédération a trop
d’argent à dépenser (pour ne pas dire à
gaspiller), sont l’une des formes, avec
les régions en tous genres, de la prolifération, en dehors des niveaux institutionnels classiques (communes/canton), d’entités sans légitimité ni contrôle démocratique où les technocrates
règnent en maîtres et supplantent trop
souvent nos élus. D’autre part, si nous
laissons nos villages se transformer en
une sorte de ville informe entre Sion et
Martigny, nous avons tout à perdre en
termes de qualité de vie. LAT La LAT n’est-elle pas inévitable,
puisque des communes comme
Nendaz, par exemple, n’ont pas de
plan d’aménagement?
La LAT est en vigueur depuis trente
ans. La Confédération a failli, notre
canton et les communes ont joué les
hors-la-loi. La responsabilité de cette situation grave incombe clairement à la
majorité PDC au pouvoir. Le PS le dénonce depuis longtemps. Or, cette loi
révisée va toucher le patrimoine et le
porte-monnaie des citoyens; les fautifs
ne seront à nouveau pas inquiétés. C’est
pourquoi le PSVR la refuse et proposera des mesures pour atténuer ses effets
et favoriser un aménagement de qualité et durable de notre territoire. Une opportunité de faire mieux se présente; il
faut la saisir intelligemment. DISTRICTS Comment contenter toutes les parties dans la troisième correction du Rhône?
La troisième correction du Rhône doit
en premier lieu viser à sécuriser le lit du
fleuve sur l’ensemble du canton de manière cohérente. Cet objectif nécessite
des concessions de tous les acteurs, dont
les intérêts ont été entendus et étudiés
par le chef de département. Le projet est
un bon compromis. Il faut passer à la
réalisation sans tarder. Les personnes
fondamentalement opposées au projet
doivent accepter la voie tracée par les
Gouvernements vaudois et valaisans.
L’Etat doit encore plus travailler sur le
terrain dans les prochaines étapes. Avec
les dossiers locaux qui seront plus précis
et mieux intégrés encore, puis avec les
travaux, nous passerons à une appropriation de ce patrimoine que nous serons fiers de léguer à nos enfants. SAMEDI 23 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE
THYON
LE NOUVELLISTE
Place à la relève
Le télésiège des Masses
effectuera sa dernière montée
dimanche après-midi, après
trente ans de bons et loyaux
services. PAGE 15
VALAIS
MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE
5
jcz - jh
CONSEIL D’ÉTAT 2013 Les partis jouent la carte de la transparence et dévoilent leurs budgets.
Une campagne à 630 000 francs
300 000 FRANCS
100 000 FRANCS
POUR LES TROIS PDC
POUR ESTHER WAEBER-KALBERMATTEN
La candidate socialiste Esther Waeber-Kalbermatten présente sa situation: «J’ai un arrangement avec mon parti (SPO et PSVR) qui consiste en un versement d’un peu plus de 10% de mon
salaire. Cette somme est utilisée à raison de 50%
pour le fonctionnement des structures du parti et
de 50% pour le financement de ma campagne à
l’élection au Conseil d’Etat. Ainsi, ma campagne est
financée à raison de 50 000 francs par le parti
et 50 000 francs de ma poche, soit en tout
100 000 francs.»
Le PDC est le parti qui engage le plus de moyens dans la campagne pour le Conseil d’Etat. «Les partis C disposent d’un budget global de 300 000 francs pour les élections au Conseil
d’Etat 2013», indique Serge Métrailler, président du comité de campagne du PDC du Valais romand.
«Le montant global de 300 000 francs
pour l’élection au Conseil d’Etat a été réparti à raison de 100 000 francs par candidat, soit Jean-Michel Cina, Jacques Melly
et Maurice Tornay. Il s’agit d’un pot commun alimenté d’une part par les partis
grâce aux cotisations de membres et, d’autre part, par les apports personnels de chaque candidat et leurs comités de soutien.
Ce pot commun est géré de manière équilibrée et centralisée par le comité de campagne.»
50 000 francs
POUR OSKAR FREYSINGER
Pour l’UDC, le budget est de 50 000 francs
pour porter la candidature d’Oskar Freysinger. Ce dernier, qui est également président
du parti cantonal, indique que ce montant
provient de dons privés et d’apports personnels et que le parti ne participe pas au financement de sa campagne.
150 000 FRANCS
POUR CHRISTIAN VARONE
La campagne du PLR, avec un seul candidat il est vrai, est deux fois moins chère:
«Au niveau du Conseil d’Etat, le budget de
la campagne s’élève à 150 000 francs pour
les deux tours, tout compris», selon Victor
Glassey, secrétaire général du parti, qui précise: «Le financement est assuré par la trésorerie du parti, la contribution personnelle du candidat, des dons privés et de manifestations comme le souper de soutien par exemple.»
«La campagne est concentrée sur trois semaines
avant le premier tour et une semaine avant le
deuxième tour, y compris le Haut-Valais. Les frais de diffusion de la campagne au Conseil d’Etat dans les campagnes des
districts pour le Grand Conseil sont aussi compris dans ces
150 000 francs. Il n’y a donc pas de frais ventilés sur d’autres campagnes dans l’objectif de minimiser le coût de la campagne au
Conseil d’Etat.»
30 000 francs
POUR CHRISTOPHE CLIVAZ
«Le montant total des dépenses pour
la campagne de Christophe Clivaz au
Conseil d’Etat se monte à 30 000 francs»,
déclare Jean-Pascal Fournier, le président
des Verts. «Les recettes se ventilent comme
suit: 17 500 francs proviennent des Verts valaisans (10 000) et des Verts de Sion (7500).
Ce montant est alimenté par la ristourne des
élus sur leurs mandats politiques ainsi que par la cotisation des membres. 5000 francs sont une participation personnelle de Christophe Clivaz; 4500 francs correspondent à la moitié du bénéfice estimé du souper de soutien;
3000 francs correspondent à des dons. Tous nos dons proviennent
de personnes privées. Nous n’avons reçu aucun don de la part d’entreprises.»
Le coût cumulé
de la campagne
au Conseil d’Etat
se monte à
630 000 francs. Soit
moins de 2 francs
par Valaisan.
JEAN-YVES GABBUD
GRAND CONSEIL
Les partis engagent des montants raisonnables
En ce qui concerne le financement de la campagne pour le
Grand Conseil, les chiffres sont
beaucoup moins précis que pour
l’élection au Conseil d’Etat. Non
pas parce que les partis ne veulent pas fournir de détails, mais
parce que l’engagement des
moyens financiers est souvent le
fait des sections de district… et
par les candidats eux-mêmes.
Une campagne
par district pour
le PDC et le PLR
«Chaque district finance sa campagne de manière
autonome. Les montants alloués
sont de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers de francs, en
fonction de la taille du district»,
déclare Serge Métrailler pour le
PDC.
La situation est similaire du côté du PLR, comme le précise
Victor Glassey: «Pour les campagnes au Grand Conseil, le parti cantonal n’engage pas d’argent. Chaque district s’occupe
lui-même du budget de sa campagne. Les fonds proviennent de
la contribution des membres et
des candidats, ainsi que sur certains districts d’un souper de
soutien par exemple.»
50 000 francs
pour l’UDC
A l’UDC, le chiffre global engagé est connu, il se monte à
50 000 francs, une somme qui
provient «à 90% des cotisations et
à 10% des contributions des élus»,
déclare Oskar Freysinger.
68 000 francs
pour le PS
Le président du PS du
Valais romand Gaël Bourgeois
fournit plus de détails: «Pour le
Grand Conseil, les fédérations (districts) gèrent elles-mêmes leurs
campagnes respectives et les financent de manière individuelle. Le
PSVR met environ 3000 francs
dans la campagne au Grand
Conseil (ligne graphique commune) et le cumul des fédérations
nous donne un total approximatif
de 68 000 francs.» Ce chiffre ne
concerne que le seul PSVR et ne
tient pas compte du Haut-Valais.
Il faut ajouter à ce montant les
montants investis par les candidats pour leurs campagnes individuelles.
«Les sommes engagées proviennent des cotisations des
membres et des vacations des
élus au Grand Conseil. Chaque
député ou suppléant élu verse
20% de ses gains au Grand
Conseil. La moitié partira au
PSVR pour le fonctionnement
général et l’autre moitié ira à la
fédération pour financer, notamment, la campagne suivante
au Grand Conseil. Aucune somme provenant d’entreprises ne
parvient au PSVR.»
18 000 francs
pour le PCS
Pour le Parti chrétien-social,
qui présente des listes communes avec le PS, le budget global
de la campagne est de l’ordre de
18 000 francs. «Ce montant est
couvert par la ristourne des émoluments que les élus versent au
parti. En plus de ce montant,
chaque candidat paye de sa poche
les frais de campagne personnelle. Ces frais varient entre 500
et 3000 francs. Globalement notre
parti ne reçoit pas de dons, et le
montant de la cotisation annuelle
s’élève à 50 francs», déclare Raymond Borgeat, président du
PCS.
30 000 francs
pour les Verts
«Le montant total des dépenses
pour l’élection au Grand Conseil
dans l’ensemble des districts où se
présentent des Verts se monte
à 30 000 francs», indique JeanPascal Fournier. «Les recettes se
ventilentcommesuit:14 000francs
proviennent des sections vertes. Ce
montant est alimenté par la ristourne des élus sur leurs mandats
politiquesainsiqueparlacotisation
des membres; 8500 francs représentent la participation totale de
tous les candidats-es; 4500 francs
correspondent à la moitié du bénéfice estimé du souper de soutien et
3000 francs correspondent à des
dons. Tout comme pour le Conseil
d’Etat, tous nos dons proviennent
de personnes privées ou d’élus.»
5000 francs
pour Entremont
Autrement
Il nous a paru également intéressant de connaître les chiffres
pour Entremont Autrement, un
mouvement qui, comme son
nom l’indique, n’existe et se présente que dans le district d’Entremont.
Le responsable de la communication Josué Lovey précise
d’emblée que: «A l’heure actuelle, nous ne pouvons donner qu’un
chiffre approximatif de nos frais
de campagne.» Notre interlocuteur s’engage à rectifier ce chif-
fre s’il devait différer du compte
final. «Le budget de campagne
d’Entremont Autrement pour
l’élection au Grand Conseil se
monte à environ 5000 francs
(dont un touts-ménages qui nous
coûte environ 2000 francs). Notre
argent provient uniquement de
dons de nos sympathisants et de
l’investissement personnel des
candidats, dans un ratio de 50-50.
Le plus gros don privé, en dehors
des candidats, est de 500 francs.
Nous soutenons en outre la campagne à l’échelle cantonale de
l’Alliance de gauche.»
JEAN-YVES GABBUD
PUBLICITÉ
L’art dchu ic
sport
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SAMEDI 23 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE
xd - jh
MARTIGNY RÉGION 13
ENTREMONT Dix-sept candidats, répartis sur quatre listes, briguent les six sièges en jeu.
La répartition historique en péril
OLIVIER HUGON
OLIVIER RAUSIS
La répartition historiquement
en vigueur en Entremont – 4
PDC et 2 PLR – va-t-elle être
modifiée? Tel est le principal
enjeu des élections au Grand
Conseil du 3 mars prochain
pour le district d’Entremont
(députation). Si d’autres listes
que celles du PDC et du PLR
avaient déjà été déposées par le
passé, c’est la première fois que
4 listes, avec un nombre record
de 17 candidats, sont en lice. Le
jeu n’en sera que plus ouvert,
les partis PDC et PLR devant
cette fois-ci composer avec les
listes d’Entremont Autrement,
JOACHIM RAUSIS PDC
à gauche de l’échiquier, et de
l’UDC, à droite.
Tactiques variées
Déjà présent, mais sans succès en 2009, Entremont Autrement, qui vient d’élire pour
la première fois un conseiller communal à Orsières, présente une liste de 5 candidats.
Pour sa part, l’UDC se lance
pour la première fois dans la
course en Entremont avec une
liste de 6 candidats. Tactique
différente de la part des partis
en place qui présentent des listes fermées, soit 4 candidats,
dont trois députés sortants et
un suppléant sortant, pour le
PDC, et 2 candidates, les deux
PIERRE TROILLET ENTREMONT
suppléantes sortantes, pour le
PLR.
«Le Nouvelliste» a convié un
représentant des quatre partis
en lice à répondre à deux questions tirées au sort parmi huit
thèmes définis à l’avance par la
rédaction locale de Martigny.
Voici le résultat de ce tour de
table… PDC
4 SIÈGES
PLR
2 SIÈGES
KEVIN PELLOUCHOUD UDC
ELISABETH LEHNER PLR
AUTREMENT
33 ans, secrétaire communal d’Orsières, député suppléant de 2005 à 2010, député depuis 2010.
26 ans, Bagnes, animateur socio-culturel.
22 ans, étudiant à la HEP, président de l’UDC Entremont, de l’UDC Orsières et vice-président des Jeunes UDCVr.
42 ans, indépendante dans le domaine de la communication visuelle, députée suppléante depuis 2010,
conseillère communale à Bagnes, en charge de la
santé, du social et de la paroisse
1
De nombreuses mini-centrales hydroélectriques ont vu le jour, des panneaux solaires fleurissent partout et des projets de
parcs éoliens sont soumis à l’enquête publique.
L’Entremont en fait-il assez en matière d’énergies
renouvelables?
Plusieurs petits projets se mettent en place et c’est
très bien, mais il faut désormais accélérer un petit
peu les choses, notamment en réduisant les contraintes administratives, raccourcir les procédures
liées à ces projets. On doit aussi soutenir, encourager
les privés à s’engager par exemple dans la production
d’énergie photovoltaïque. Si on se promène du côté
du Levron ou de Vollèges, qui sont très ensoleillés,
on ne voit pas beaucoup de panneaux solaires sur les
toits. On peut le faire par le biais de subventions ou
de déductions fiscales. On doit aller vers plus d’autonomie énergétique, y compris au niveau local. Pour
ce qui est de l’éolien, il faut rester prudent. On ne
peut pas en mettre partout. Un site comme celui retenu à Bourg-Saint-Pierre, à la sortie du tunnel du
Grand-Saint-Bernard, est propice. L’impact sur le
paysage y est limité, donc oui, c’est une bonne chose.
1
Les collaborations intercommunales s’intensifient en Entremont.
N’est-il pas temps de songer à des
fusions de communes?
Ce n’est pas le canton qui doit imposer des
fusions aux communes. Il faut qu’il y en ait la
nécessité. Et, actuellement, nos communes se
portent bien, même si on a de plus en plus de
peine à trouver des candidats pour les communales, du côté de Liddes ou de BourgSaint-Pierre, par exemple. Tant qu’elles sont
administrées de manière optimale, qu’il n’y a
pas de trous dans les caisses et que les citoyens
sont satisfaits des prestations fournies, il n’y a
pas de raison de forcer les fusions. Maurice
Tornay parlait récemment d’un district à trois
communes. Je ne crois pas qu’un tel projet ait
le vent en poupe dans le district. Mais à long
terme, je parle de 40 ou 50 ans, on y viendra.
Mais, encore une fois, le Grand Conseil ne
doit pas venir mettre les pieds là-dedans. Ce
sont les gens du district qui sont les mieux placés pour savoir ce qui est bien pour eux.
Actuellement, on peut peut-être songer à intensifier les collaborations intercommunales.
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1
2
Un centre médical devrait voir le jour
en Entremont. Entre le souhait des
médecins concernés de le construire à
Sembrancher et la volonté de la commune de
Bagnes d’en aménager un au Châble, quelle
solution défendez-vous?
A l’heure où je vous parle, aucune décision formelle n’a encore été prise. Au niveau de la commune de Bagnes, nous rencontrons tous les partenaires médicaux concernés, pour connaître
leur point de vue sur la question. Nous en ferons
de même avec les patients et toutes les personnes concernées. Construire un bâtiment sans
avoir fait cette analyse, que ce soit au Châble, à
Orsières ou à Sembrancher, ça ne servirait à
rien. Ce qui est certain, c’est que les besoins pour
une telle structure sont urgents et qu’elle verra le
jour durant cette législature. En hiver, quand
Verbier fait le plein, on a un bassin de population
de 50 000 habitants. L’antenne de Verbier ne
peut pas assumer seule cette charge. Ce que
nous attendons du canton, ce n’est pas forcément davantage de moyens financiers, mais qu’il
reconnaisse l’Entremont comme une zone médicale proprement dite. Cette demande est toujours pendante.
Avec les barrages de Mauvoisin et des
Toules, l’Entremont est directement concerné par les retours de concessions.
Quelle est, à vos yeux, la meilleure solution
pour préserver les intérêts des communes entremontantes à l’avenir?
La première chose, c’est qu’il faut bien séparer ce
qui est «retour de concessions» de ce qui va se passer après. Des documents ont été signés il y a un
certain nombre d’années. Ils ont une valeur juridique contractuelle. On doit donc d’abord faire respecter ces engagements pris devant notaire et là,
la solidarité intercommunale devra jouer en plein.
Dans un deuxième temps, le Valais doit, et les
communes entremontantes en particulier, reprendre un maximum la mainmise sur la production d’énergie hydroélectrique. Pas les 100%, parce
qu’on en a ni les moyens, ni les capacités techniques, mais on doit assurer au minimum que la
consommation valaisanne soit en mains valaisannes. Il faudra donc aussi que les communes non
concédantes participent à cet effort. Il sera conséquent, parce que les installations ont huitante ans
en fin de concessions et que leur réhabilitation demande des investissements massifs.
2
Le destin de la destination touristique
Verbier – Saint-Bernard est toujours incertain. Quelles sont vos recettes pour
pérenniser le tourisme dans le district?
La destination est un bel exemple de collaboration intercommunale. On l’a même étendue audelà des frontières du district, avec la commune
de Riddes. On ne peut pas nier qu’elle rencontre
quelques soucis organisationnels, mais son rôle
est primordial. L’idée de mettre en commun tous
les moyens marketing est essentielle et si on veut
pérenniser le tourisme dans notre région, il ne
faut en tout cas par remettre cette structure en
question. Cette mission de marketing doit être sa
priorité, peut-être la seule, c’est à voir. On a l’avantage de pouvoir vendre des produits complémentaires, avec Verbier en locomotive internationale.
C’est le poumon économique de l’Entremont,
qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas. Il y a 14 000
habitants dans le district, sans le développement
de Verbier, nous serions beaucoup moins. Mais
Verbier est aussi contente de pouvoir proposer des
produits complémentaires, du calme, de l’authenticité à Champex, à la Fouly, à Vichères… La destination forme donc un tout cohérent et incontournable qu’il faut maintenir.
2
Suite à la fermeture du Super-SaintBernard et aux ennuis rencontrés par TéléChampex, pensez-vous que le ski a encore un avenir en Entremont, en dehors de Verbier?
On doit pouvoir continuer à offrir du ski en dehors
de Verbier, qui attire du monde en Entremont.
Certains veulent autre chose que la masse. Ils iront à
Champex, à la Fouly ou à Vichères. On doit soutenir
ces petites stations, pour autant qu’elles proposent
un produit touristique cohérent. Le canton, avec les
professionnels sur le terrain, doit se poser la question du maintien de toutes les stations. Dans certains
cas, il doit favoriser les fusions de remontées mécaniques. Mais on ne pourra pas subventionner toutes
les petites stations valaisannes. Et puis, il faut voir
au-delà du ski. On fait déjà du VTT à Verbier en été,
mais il y a des choses à faire ailleurs. Y compris en
termes de culture, comme la fête de la musique à
Orsières, ou de patrimoine, comme la fête de la raclette à Bagnes. On va vers une offre plus large que le
ski. C’est notamment le travail des comités d’animation locaux qui sont un maillon important de la
chaîne touristique. Le touriste vient chercher autre
chose que du ski dans l’Entremont et chacun peut y
trouver sa place. Chaque village peut offrir quelque
chose de différent de son voisin et cette complémentarité est une richesse.
Le prix des terrains sur Bagnes
flambent. Les effets se font ressentir sur Vollèges. La pression pourrait ensuite se propager à d’autres communes du district. Les jeunes Entremontants
devront-ils aller voir ailleurs pour se loger?
La principale raison qui poussera les jeunes
d’Entremont à aller se loger ailleurs, c’est la
LAT. Il faut donc d’abord la refuser. Au-delà de
ça, la flambée des prix est pour le moment
concentrée sur Bagnes-Vollèges. Le risque
que ça se propage plus loin existe. On peut
peut-être agir en introduisant des taxes incitatives sur les résidences secondaires, en imposant aux propriétaires d’y vivre un certain
nombre de jours par an, entre 150 et 200
jours, en faisant tourner l’économie locale.
Ceux qui choisissent de garder les volets clos
devront payer. A force, ils seront tentés de
vendre leur bien et les locaux pourront acheter. Parce qu’aujourd’hui, que ce soit en terrains ou en logements, il n’y a pas grand-chose
à acheter. Et le politique pourrait soutenir les
jeunes qui veulent s’installer, au travers de
subventions, en faisant pression sur les prix
ou directement en achetant des terrains.
En cas d’acceptation de la LAT par le
peuple suisse, comment devront réagir les Entremontants?
Le meilleur moyen de trouver des solutions,
c’est d’abord de refuser la LAT. En cas d’acceptation, ce sera difficile d’expliquer aux gens qui ont
acquis des terrains au fil des générations que leur
valeur passera du jour au lendemain de 500 ou
1000 francs le mètre carré à 1 franc. Ils devront
expliquer à leurs enfants que le travail accumulé
sur plusieurs générations pour acquérir des terrains est réduit à néant. Et quelles que soient les
compensations envisageables, elles ne seront jamais à la hauteur de la perte. Réagir? Ils vont surtout subir ce diktat de Berne qui détruit ce patrimoine familial et qui se moque de l’autonomie
communale. Les jeunes devront aller se loger
ailleurs. C’est déjà le cas aujourd’hui, parce que
le terrain est très cher, en particulier sur Bagnes.
Ce sera pire après la LAT. Alors même qu’à mes
yeux, il n’y avait pas vraiment de problème de ce
côté-là en Entremont. Les plans d’aménagement
existent. On nous parle de Verbier, mais à
Verbier, il n’y a plus un mètre carré de terrain à
construire. La LAT ne va pas changer ça…
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WALLIS
Walliser Bote
Montag, 25. Februar 2013
UNTERWALLIS
98 Diplome
übergeben
SIDERS | Am vergangenen
Freitag erhielten in der HESSO Valais-Wallis 98 Tourismusfachleute ihr BachelorDiplom. Dabei gingen 82 Diplome an Frauen. Die Diplomfeier des Studiengangs
Tourismus fand in Anwesenheit von über 450 Personen
statt. Der Bachelor-Studiengang hat gemäss einer Mitteilung einen starken Praxisbezug und vermittelt den
Studierenden grundlegende
Kenntnisse des Tourismus,
die sie anschliessend anhand ihrer persönlichen Vorlieben vertiefen können. Die
Studierenden haben im vergangenen Jahr an mehreren
Projekten mitgearbeitet.
«Arbeitsplätze
und Sicherheit»
SITTEN | Am Samstag hielt
Staatsratskandidat Christian Varone gemäss einer
Mitteilung vor rund 800 Personen eine Ansprache. Dabei stellte er nochmals seine
Kampagne näher vor, die
auf die drei Hauptthemen
«Arbeitsplätze, Ausbildung
und Sicherheit» fokussiert
ist. Wie Varone in seiner Ansprache weiter betonte, will
er sich bei einer möglichen
Wahl voll und ganz seiner
neuen Aufgabe widmen, im
Gegensatz zu einem anderen Kandidaten, der diese in
Teilzeit bewältigen möchte.
Logean nicht
abgeneigt
HÉRÉMENCE | Wie zahlreiche
Unterwalliser Medien berichten, ist Grégory Logean,
der bei den Nationalratswahlen 2011 nach Oskar
Freysinger die meisten Stimmen holte, bereit, Freysinger
in Bern als Nationalrat zu
ersetzen, falls dieser in die
Walliser Regierung gewählt
wird. Freysinger seinerseits
betonte in den vergangenen
Wochen immer wieder, er
könnte sich vorstellen, sein
Mandat in Bern zu behalten,
auch wenn er in die Walliser
Regierung gewählt würde.
Der SVP-Politiker präsentierte aber auch einen Plan
B: Es sei bereits beschlossen worden, dass die vier
Kandidaten, die mit ihm auf
der Liste waren, freiwillig auf
das Amt in Bern verzichten
und einem Kandidaten aus
dem Oberwallis den Platz
überlassen.
Fischerei | 84. Delegiertenversammlung des Walliser Kantonalen Sportfischerverbands in Varen
Offene Fragen um das neue
Gewässerschutzgesetz
An der letztjährigen DV beschlossen die
Walliser Fischer den
Beitritt zum nationalen
Verband. 2013 standen die
Fünfjahresbeschlüsse an.
VAREN |
83 Delegierte aus zwölf Sektionen der Walliser Fischer trafen
sich am Samstagvormittag im
Zentrum Paleten in Varen zur
83. Delegiertenversammlung
des Walliser Kantonalen Sportfischerverbands. «Fischer sind
nicht die lauten Leute, die viel
Staub aufwirbeln», sagte Verbandspräsident Stefan Wenger
an die Adresse des anwesenden
Staatsrats Jacques Melly in Bezug auf die dritte Rhonekorrektur im Unterwallis. Wie von
Wenger beschrieben, zeigten
sich die Fischer auch an der DV
eher wortkarg, aber dennoch
klar in ihren Meinungen.
Gut gelaunt. Verbandspräsident Stefan Wenger aus Naters (rechts) und Sekretär Bernard Broye blicken auf ein gutes
Fischerei-Jahr zurück.
In seinem Jahresbericht ging
Wenger auf verschiedene relevante Themen ein, wobei er
meist ein positives Fazit ziehen
konnte. Bei der Aufzucht sowie
beim Besatz gab es im ganzen
Kanton keine nennenswerten
Probleme – einzig der Virenbefall in der Fischzucht Siders,
der eine Tötung aller Fische
bedingte, stach negativ heraus.
So konnte der kantonale Besatzplan vollumfänglich erfüllt
werden. Auch kamen gemäss
Wenger im vergangenen Jahr
keine nennenswerten Gewässerbeeinträchtigungen vor.
Kopfzerbrechen bereitet
den Walliser Fischern einzig
das neue eidgenössische Gewässerschutzgesetz und die damit
verbundene Diskussion um die
Restwassermengen. Diesbezüglich seien noch viele Fragen
offen. Wann werden beispielsweise die 190 gesetzlich sanierungspflichtigen Wasserfassungen erneuert? Oder wie steht es
um eine umfassende Wasserstrategie im Kanton Wallis?
Schlussstrich gezogen
Auch das Thema rund um die
Querelen mit der Sektion Sitten scheint endlich abgeschlossen. Die Beschwerde der
Sittener gegen ihren Ausschluss an einer ausserordentlichen DV im Dezember 2011
wurde unlängst vom Bezirksgericht Brig abgewiesen. Über
die Gründe dieses Ausschlusses wollte sich Wenger in Varen nicht mehr äussern, den
langwierigen Konf likt betrachtet er damit als beendet.
Vielmehr blickt er voraus auf
den Beitritt in den Schweizer
Fischereiverband im Jahr
2014: «Einerseits haben wir
damit einen starken Partner
an unserer Seite, anderseits
demonstrieren wir mit dem
Beitritt unsere Solidarität mit
den anderen kantonalen Verbänden.»
Konstante Mitgliederzahl
2012 hatte der Walliser Sportfischerverband 2981 Mitglieder, etwa 400 weniger als 2011.
Dieser Rückgang liege aber vor
allem an der falschen Zählung
einzelner Sektionen im Vorjahr. «Unsere Mitgliederzahl
bewegt sich seit Jahren konstant um die 2500 Fischer»,
weiss Wenger.
Dennoch besteht ein kleines Nachwuchsproblem, da
sich relativ wenige junge Leute
für die Fischerei interessieren.
«Trotzdem melden sich jedes
Jahr etwa 40 bis 60 Interessierte
bei unseren Jungfischerkursen
an», so Wenger.
fa
Fischerei | Die Delegierten fassten 13 Fünfjahresbeschlüsse, die an den Kanton weitergehen
Kaum Unstimmigkeiten in der Sache
VAREN | Alle fünf Jahre
stimmt die DV der Sportfischer über Vorschläge
der einzelnen Sektionen
ab. Eine Auswahl.
Verhandlungen
gefordert
MONTHEY | Rund 60 Mitarbeitende des Chemiekonzerns Huntsman nahmen
am vergangenen Freitag an
den Versammlungen der
Gewerkschaften Syna und
Unia teil. Der Konzern hat einen Abbau von 63 Stellen
mit rund 25 Entlassungen
am Standort Monthey angekündigt. Um Arbeitsplätze
zu retten, ist eine Petition im
Umlauf. Diese fordert unter
anderem, dass der angekündigte Stellenabbau über
Frühpensionierungen er folgen soll.
FOTO WB
Ein gutes Jahr für
die Walliser Fischer
Meist einstimmig. Die Vorschläge der Sektionen wurden von den
Delegierten alle angenommen.
FOTO WB
Am Wochenende fassten die
Delegierten 13 Beschlüsse, die
nun weiter an die konsultative
Fischereikommission des Kantons gehen, wo sie normalerweise auch durchgehen sollten.
Die Walliser Fischer zeigten
sich bei den Abstimmungen
sehr konsensorientiert. Fast alle Vorschläge gingen einstimmig oder nur mit äusserst wenigen Gegenvoten durch. Einzig
beim Vorschlag über die Erhöhung des Mindestfangmasses
im Kanal Fully stimmten 28 Delegierte aus dem Unterwallis
dagegen.
Gebührenerhöhung
für
Nichtmitglieder: Künftig sollen Fischer, die keiner Sektion
angehören, mehr für ihre Patente bezahlen. Die zusätzliche
Gebühr für ein Jahrespatent
soll von 60 auf 80 Franken angehoben werden, für ein Halbmonatspatent soll die Gebühr
auf 40 Franken verdoppelt werden. Der Vorschlag des kantonalen Verbands wurde einstimmig gutgeheissen.
Schonmass im Geschinersee:
Da der Geschinersee rasch ausgefischt ist, sollen künftig nur
noch vier Fänge pro Tag erlaubt
sein. Zudem soll ein Mindestfangmass von 30 cm gelten. Mit
zwei Gegenstimmen wurde der
Vorschlag der Sektion Goms angenommen.
Heute auf 1815.ch
Spätere Schliessung der
Vispa: In allen Bächen schliesst
die Fischerei am ersten Sonntag
im Oktober. Die DV votierte
einstimmig dafür, dass in der
Vispa künftig bis zum letzten
Oktobersonntag (wie in der
Rhone) gefischt werden kann.
Neue Reservate in Naters
und Biel: Künftig soll der Natischer Kelchbach zwischen der
Einmündung in die Rhone und
dem Natischer Schloss aufgrund des grossen Potenzials
für Laichplätze als Reservat ausgeschieden werden. Im Goms
soll im Kanal zwischen der
Fischzucht Biel und der Rhone
ebenfalls ein Fischereiverbot
eingeführt werden, da sich in
diesem Abschnitt viele Jungfische aufhalten.
fa
RUBRIK
«Engländer sind offener als
die Walliser»
38 Reifentypen auf Herz und
Nieren getestet
Den «Walliser Boten» auf
1815.ch lesen
Die 19-jährige Enia Ruffener aus Raron arbeitet seit über vier Monaten als Au Pair im
Süden von England. Mit 1815.ch spricht sie
über ihre Gastfamilie und ihre Aufgaben.
Erfreuliche Bilanz beim diesjährigen Sommerreifentest des TCS: 30 der 38 getesteten
Produkte schnitten mit mindestens
«empfehlenswert» ab.
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MARDI 26 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE
nc - gb
SION RÉGION 9
HÉRENS Enjeux des élections au Grand Conseil et idées politiques: un candidat choisi par chaque parti en lice
a répondu à deux questions tirées au sort.
Où basculera le cinquième
siège de la députation?
PASCAL FAUCHÈRE
L’UDC fera-t-elle son entrée à la députation hérensarde? Voilà l’enjeu sur
le district d’Hérens des élections au Grand Conseil de ce dimanche. La répartition actuelle s’établit à trois démocrates-chrétiens, une libérale-radicale et un socialiste. Il y a quatre ans, le statu quo avait été conservé de justesse. La formation agrarienne avait échoué pour un peu plus d’une soixantaine de listes. Une certaine logique mathématique veut que si l’UDC décroche un siège, ce sera au détriment du PDC. Ce dernier part au combat
avec une liste ouverte à cinq candidats dont le potentiel président du
Grand Conseil en 2015 Grégoire Dussex. L’UDC, de son côté, lance également cinq candidats dans la bataille avec Grégory Logean en tête de liste.
Quant aux deux autres partis en lice, ils
présentent chacun un sortant: Stéphanie
Favre pour le PLR et Jérémie Pralong
pour le PS. Un constat: l’inflation de candidats. De six pour briguer cinq sièges en
2005, leur nombre a augmenté à huit il y a
quatre ans. Ils sont douze dans la course ce dimanche. Avec 47% des suffrages en 2009, le PDC
demeure le principal parti du district. Suit le PLR
avec 21,6%, le PS avec 18% et l’UDC 13,4%. On le sait
dans le val d’Hérens, la clé des élections cantonales se
trouve souvent en face, à Ayent. PDC
3 SIÈGES
PS
1 SIÈGE
PLR
1 SIÈGE
PS
PDC
PLR
JÉRÉMIE PRALONG,
FABIEN SCHAFEITEL,
STÉPHANIE FAVRE,
MARYLÈNE MOOS,
DÉPUTÉ SORTANT
CANDIDAT À LA SUPPLÉANCE
DÉPUTÉE SORTANTE
CANDIDATE À LA SUPPLÉANCE
IDÉES FORCES
Repenser le Valais de demain: une organisation
du territoire raisonnée et réfléchie, des institutions
fortes et visionnaires, une solidarité et des synergies intercommunales solides; un Valais «autrement», capable de mener une politique durable.
IDÉES FORCES
Nous devons nous battre pour maintenir des places de travail dans notre vallée, favoriser le retour
et l’installation des jeunes, maintenir une qualité
de vie agréable pour nos aînés, proposer des
idées innovantes et respectueuses de tous pour le
Valais de demain.
IDÉES FORCES
Poursuivre la dynamique engagée pour simplifier et
accélérer les procédures administratives pour les
PME, développer les structures touristiques existantes et les projets innovants, défendre les intérêts des
agriculteurs de montagne et des viticulteurs, développer l’emploi dans les communes périphériques.
IDÉES FORCES
La famille: pour l’avenir de notre société. La sécurité: pour le bien-être des habitants. L’intégration
des immigrés: pour un avenir commun serein.
L’économie: pour la formation et le travail de nos
enfants.
RETOUR DES CONCESSIONS Laquelle des trois
variantes privilégiez-vous dans le retour des
concessions hydrauliques?
Les communes concédantes doivent conserver
leurs droits concernant les redevances hydroélectriques. Après les retours de concessions, l’ensemble
des installations hydrauliques doit être regroupé
dans une société de droit public dans laquelle se trouvent les communes et le canton du Valais, selon le
principe de la variante B, mais avec une répartition
différente: 30% aux communes concédantes, 40 %
au canton et 30 % à toutes les communes. Cette répartitionrenforcelerôleducantongarantdelacohésion cantonale. Je suis plutôt défavorable à l’ouverture du capital aux sociétés extra-cantonales, mais je
considère qu’en cas de nécessité financière ou politique, une participation de celles-ci, inférieure à la minorité de blocage, pourrait être envisagée.
ÉCONOMIE Espace rural, le val d’Hérens sera-til le futur laissé pour compte du développement économique?
Nous ne pouvons pas admettre la mort économique du val d’Hérens. Elle n’aura d’ailleurs pas lieu.
L’initiative Weber va clairement porter atteinte
à notre tissu socio-économique hérensard.
Cependant, l’amélioration des synergies touristiques intercommunales ainsi que le développement
du tourisme doux par l’exploitation des zones
mayens par exemple devraient permettre à notre
vallée de tirer son épingle du jeu.
Il faut aussi mentionner que le retour des concessions hydrauliques permettra aux communes un
investissement soutenu qui améliorera notre attractivité. N’oublions pas que nous avons un paysage de cartes postales et une nature très bien préservée. N’en déplaise à certains.
FUSION Faut-il fusionner l’ensemble des
communes du val d’Hérens?
La fusion doit être le résultat d’une volonté démocratique des communes. Il n’y a pas lieu pour
le canton d’imposer une fusion des communes
du val d’Hérens. Des fusions se feront naturellement, lorsque la population le décidera, comme
cela a été le cas pour la création de la nouvelle
commune de Mont-Noble.
Aujourd’hui, même sans fusion, les communes
hérensardes collaborent déjà efficacement
comme par exemple pour les écoles, l’autorité
de protection de l’enfant et de l’adulte, le CMS,
les pompiers, la protection civile, la police intercommunale, les remontées mécaniques. Ces
collaborations sont les premiers pas vers une fusion.
TOURISME Par quel projet redynamiser l’Association des communes du val d’Hérens?
Le barrage de la Grande Dixence, les Pyramides
d’Euseigne ou la Dent-Blanche constituent des
atouts touristiques indéniables. L’exploitation et la
promotion de ces sites touristiques est une question de volonté. L’ACVH pourrait par exemple proposer des packages pour les jeunes et moins jeunes:
dégustation de produits du terroir, visite des sites
touristiques et activités sportives en y incluant l’hébergement et le transport. Certains partenaires privés pourraient également s’y associer sans oublier
les synergies possibles avec Ayent et Anzère.
INITIATIVE MINDER Que résoudra l’initiative
Minder si elle est acceptée?
L’initiative Minder soulève de vraies questions de
fond. Et l’essentiel est déjà atteint: on a remis en
question tout un système, ce qui ne restera pas sans
conséquences. Cette initiative découle des abus de
ces dernières années dans le monde financier. On
peut espérer que grâce au débat démocratique qui a
eu lieu, ces abus cessent et que les puissances économiques de notre pays se ressaisissent de manière
raisonnable. FINANCEMENT Favorable à une banque de financement des infrastructures pour les remontées mécaniques ou les hôtels?
Il va de soi que cette infrastructure devient nécessaire pour assurer un avenir à notre tourisme. En
effet, les fonds propres demandés aux projets hôteliers sont actuellement rédhibitoires et bloquent la
création de lits chauds. Le PDC du Centre soutient
d’ailleurs ce projet tant son importance est vitale.
Les communes ne peuvent et ne doivent plus se retrouver seules à cautionner de grands projets. HAUTE TENSION Etes-vous favorable à l’enfouissement de la ligne à très haute tension
qui ralliera Chamoson à Chippis et passera à
l’entrée du val d’Hérens, notamment vers le
site de Longeborgne?
Oui, bien sûr! Toutefois, si le projet aérien est
autorisé au niveau fédéral, les lignes se feront et
nous devrons malheureusement en supporter les
effets néfastes (paysage balafré, perte de valeur
des terrains) durant une ou deux générations.
Cependant, à mon avis, à long terme, ces lignes
seront enfouies car la loi finira par l’exiger. UDC
DÉVELOPPEMENT Un plan directeur intercommunal dans le concept cantonal du développement territorial arrive-t-il trop tard?
Je ne crois pas que l’introduction d’un tel plan directeur aurait changé le cours des choses. Nous assistons à une attaque contre le fédéralisme et les régions périphériques. Pour y remédier nous devons
créer une alliance des cantons alpins et collaborer
avec certaines organisations faitières comme l’USAM. Pour réparer les pots cassés de l’initiative
Weber, la seule idée concrète vient de l’UDC qui
propose un fonds fédéral de financement des infrastructures de 1 milliard de francs pour l’ensemble
des communes suisse touchées. C’est un minimum
pour maintenir des infrastructures touristiques à la
hauteur de nos concurrents européens. LE NOUVELLISTE MARDI 26 FÉVRIER 2013
10 SIERRE RÉGION
jcz - ym
SIERRE L’Interassociation de sauvetage (IAS) certifie le Sauvetage valaisan.
Deuxième reconnaissance
du rôle pionnier du 144
Marie-Jeanne Andenmatten-Epiney, Yolande Mottet et Monique
Jacquemin-Barras. DR
ÉLECTIONS CANTONALES
Retrouvailles,
quarante ans après
La Centrale 144 de l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS): Diego Lareida (responsable du 144), Alain Rittiner (chef des secours),
Jean-Marc Bellagamba (directeur OCVS). A eux trois, ils gèrent 20 000 interventions par année. LE NOUVELLISTE/ PAPILLOUD
PASCAL CLAIVAZ
L’organisation des
«secours
du Valais répond
En 2003, la Centrale 144 a été
la première à recevoir la certification de l’Interassociation de
sauvetage (IAS). Hier, l’IAS l’a
renouvelée. Elle a ainsi manifesté sa confiance dans le Sauvetage
valaisan.
Le 144 se trouve, avec JEAN-MARC BELLAGAMBA DIRECTEUR DE L’ORGANISATION VS DES SECOURS
l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS), sur
la colline des Plantzettes à
Sierre. Il gère près de 170 000
appels annuels pour le bien-être
et la sécurité sanitaires de la
population valaisanne. Le directeur de l’OCVS Jean-Marc
Bellagamba s’est senti honoré
par le renouvellement de la certification. La cérémonie s’est déroulée en présence de chef du
Département des finances, des
institutions et de la santé (DFIS)
Maurice Tornay et du directeur
de l’IAS Martin Gappisch. Le
responsable opérationnel du 144
est Diego Lareida. Il en a été la
cheville ouvrière. Selon lui, les
94% des appels sont réception- Autour de la Centrale 144 de l’OCVS à Sierre: François Genoud,
Maurice Tornay et Diego Lareida. LE NOUVELLISTE/PAPILLOUD
nés en moins de 10 secondes.
Maurice Tornay a salué les
quinze ans d’efficacité de la
Centrale 144 et de l’OCVS, qui contre les centralisateurs qui ai- Gappisch a soutenu ce point de
ont conduit à 20 000 interven- meraient unifier les 17 centrales vue: «Les coûts de sauvetages ne
représentent que le 0,7% des coûts
tions. La qualité de sa gestion a d’appels suisses.
«La géographie particulière du de la santé.»
été reconnue à nouveau: «Seules
7 des 17 centrales suisses de sauve- Valais impose un type d’intervenPour que l’OCVS
tage peuvent prétendre à la certifi- tion spécifique», souligne le direste à Sierre
recteur de l’OCVS Jean-Marc
cation.»
Reste la question de l’unificaBellagamba. Et il est vrai que les
Elle commande
sauveteurs et les pilotes d’héli- tion sous un même toit du 144
directement
coptères valaisans ont la con- de l’OCVS et du 117 de la police
les hélicoptères
cantonale. Cela signifie un dénaissance du terrain.
La centrale d’appels valaisanne
Le chef du DFIS a souligné la ménagement de Sierre à Sion
gère les ambulanciers. Elle coor- grande interdisciplinarité des dont le président de la Cité du
donne également les hélicoptè- régulateurs de la centrale. C’est soleil François Genoud ne veut
res et tous les autres moyens. la raison pour laquelle, depuis pas entendre parler.
Elle offre cette particularité uni- 2007, l’OCVS fait le forcing pour
Interrogé à ce sujet, le chef du
que de commander directement que les assureurs prennent en DFIS remarque que le 144 foncdes appareils chez Air Zermatt et charge la Régulation médicale. tionne très bien, là où il est. Il
Air-Glaciers. C’est un argument Le directeur de l’IAS Martin s’agirait donc de montrer une
bien à sa spécificité
géographique.»
certaine retenue dans les réflexions, de manière à ne pas
déséquilibrer ce service: bien peser les avantages et les inconvénients d’un unique site, sachant
que la majorité des autres organisations de secours suisses
n’ont pas jugé bon de fusionner
leurs deux centrales. Le président de l’OCVS Pierre-André
Veuthey a précisé que son organisation n’était pas demandeuse
d’une mise sous le même toit
des deux centrales. Le président
de Sierre François Genoud a eu
le mot de la fin: «L’OCVS et la
Centrale 144 des Plantzettes sont
placées au sommet d’une colline et
donc bien au-dessus du niveau du
Rhône. C’est une sécurité contre
d’éventuelles inondations.»
De langues maternelles
A l’approche des élections cantonales du 3 mars 2013, il est
bon de rappeler qu’il y avait en
1973 et, pour la première fois
dans l’histoire politique de notre
canton, sept femmes députées
et quatorze femmes députéessuppléantes au Grand Conseil.
Pour les générations qui n’ont
pas connu cette époque, voici les
noms de ces sept pionnières, telles qu’elles figuraient sur les listes électorales d’alors.
Ce sont: Cilette Cretton, éducatrice, Martigny (rad), Madeleine
Mabillard, secrétaire, Grimisuat
(soc), Liliane Mayor, éducatrice,
Sierre (rad), Jacqueline Pont,
commerçante, Sierre (PDC),
Marie Rywalski, assistante-sociale, Crans (soc. ind), MarieJo de Torrenté, bibliothécaire,
Sion (PDC) et Françoise Vannay,
maîtresse d’enseignement secondaire, Torgon/Vionnaz (soc).
Leurs
premiers pas
Trois députées représentaient
au Parlement le district de
Sierre, à savoir: Jacqueline Pont,
Liliane Mayor et Marie Rywalski.
Quant aux suppléantes, elles
étaient également au nombre
de trois, toutes du PDC: MarieJeanne
Andenmatten-Epiney
d’Ayer pour le val d’Anniviers,
Yolande Mottet de Mollens
pour la Noble-Contrée et
Monique Jacquemin-Barras de
Chermignon pour la LouableContrée.
Quarante ans ont passé! Ces
trois anciennes parlementaires
se sont retrouvées dernièrement
autour d’une bonne table pour
se rappeler leurs premiers pas en
politique.
Avec
Roger Bonvin
Quels étaient les projets phares
de cette époque? «Cette année-là,
la guerre du Kippour a mis en relief
la précarité de la paix mondiale…
Le Moyen-Orient était déjà embrasé. Le Conseil fédéral a fait, le
3 juillet 1973, sa sortie annuelle
au pays de son président Roger
Bonvin qui avait annoncé lors de
cette visite son départ de l’Exécutif
fédéral», se souvient MarieJeanne Andenmatten qui poursuit: «Au Grand Conseil, nous
avions discuté du projet de décret
concernant la participation financière de l’Etat à la transformation
de l’hôpital de Sierre, des organisations médico-sociales et sociales,
de la déviation de la route
Pramagnon-Grône.»
Mais encore: «Du projet de loi
fiscale, du crédit de construction
du centre sportif d’Ovronnaz, de
l’augmentation du capital de dotation de la BCV, de la modification
des articles constitutionnels (régime communal), de la correction
de la Sinièse et celle de la route
de Sierre-Montana-Crans (tronçon gare SMC) etc., tout cela sous
la houlette d’Antoine Zufferey, président du gouvernement.»
L’Anniviarde se rappelle encore
de la première session, ouverte
par le doyen des députés, Peter
Steffen de Loèche et de l’intronisation du nouveau conseiller
d’Etat Franz Steiner.
A Sierre, la centrale d’appels du
144 fonctionne en équipes. Dans
chacune des équipes, de jour
comme de nuit, il y a toujours un
répondant de langue maternelle
CHARLY-G ARBELLAY
allemande aux côtés d’un répondant de langue maternelle française.
Précisant les exigences de la loi
en matière de centrale d’appels
et d’engagements, son responsable opérationnel Diego Lareida
remarque que tout est décrit
en détail depuis les entrées du
bâtiment jusqu’aux téléphones
entrants, en passant par les liaisons radios.
Il y a ensuite les priorités entre
les processus d’engagement hors
hôpital (priorité 1) et à l’intérieur de l’hôpital (priorité 2).
Concernant les priorités de
niveau 1, les régulateurs du
144 doivent bien connaître les
positionnements des hélicoptères et des ambulance et leurs
temps d’interventions. Et enfin, Les sept pionnières de 1973, de gauche à droite et de haut en bas: Cilette
il y a le contrôle permanent de la Cretton, Madeleine Mabillard, Liliane Mayor, Jacqueline Pont, Marie
Rywalski, Marie-Jo de Torrenté et Françoise Vannay. DR
qualité. 2
WALLIS
Walliser Bote
Dienstag, 26. Februar 2013
UNTERWALLIS
sPU kritisiert
Freysinger
sitten | Die SP Unterwallis
hat in einer Mitteilung das
Manöver der Unterwalliser
SVP, Grégory Logean als
möglichen Nachfolger von
Oskar Freysinger als Nationalrat zu verdrängen, kritisiert. SPU-Präsident Gäel
Bourgeois fordert, dass
man die Demokratie hochhält und den Willen des Volkes akzeptiert, auch wenn
Logean nicht der Wunschkandidat der SP sei.
Grossratswahlen | Die Parlamentswahlen stehen im Schatten der spannenden Staatsratswahlen
Hat absolute CVP-Mehrheit
nur symbolische Bedeutung?
wallis | Die Wahlen für
die 260 Sitze im Walliser
Kantonsparlament machen kaum Schlagzeilen.
Obwohl es in einigen Bezirken spannend wird.
LUZIUS THELER
Projekt
gestartet
Grône | Gemäss einer Mitteilung von Pro Natura Wallis haben die Renaturierungsarbeiten beim Cornesee bei Grône vergangene
Woche begonnen. Die Arbeiten werden etappenweise durchgeführt. Dank diesen Arbeiten soll noch
mehr Lebensraum für seltene Tierarten geschaffen
werden. Die Gesamtkosten
des Projekts belaufen sich
gemäss Radio Rhône auf
rund 200 000 Franken. Finanziert wird das Projekt
von Pro Natura Wallis und
der kantonalen Dienststelle
für Forst und Landschaft.
Auf den Winter 2013/2014
sollen die Arbeiten bereits
abgeschlossen sein.
2000 Festivalbesucher
salvan | Am vergangenen
Wochenende besuchten
insgesamt 2000 Personen
das Avalanche-Festival. «Es
kamen etwas mehr Besucher, als wir erwartet haben», sagte Festivalgründer
Julien Kalbermatten gegenüber dem «Nouvelliste».
Das zweitägige Festival
ging bereits zum 8. Mal in
Salven über die Bühne. Gemäss Kalbermatten ist der
erste Festivaltag, der Freitag, meistens schlechter
besucht. Bei der diesjährigen Ausgabe verbuchte
man am Freitag zwischen
500 und 600 Besucher, am
Samstag waren es 1500. Eines der Highlights des Festivals war für Gründer Kalbermatten der Auftritt des
französischen Elektro-Duos «Tambour battant».
Mittelalter
trifft Orient
saillOn | Obwohl die 8.
Ausgabe der «Fêtes Médiévales de Saillon» erst zwischen dem 9. und 13. September 2015 über die Bühne geht, haben die Organisatoren, die Saillon
während dieser Zeit wieder
zu einem Dorf im Mittel alter verwandeln, bereits
mit den Vorbereitungsarbeiten begonnen. Bereits
jetzt ist das Motto klar:
«Orient und Okzident».
Gemäss einer Mitteilung
erhält das Fest auch ein
neues Logo, welches bereits am vergangenen Freitag präsentiert wurde. Das
erste Mittelalter-Fest wurde in Saillon bereits 1987
organisiert.
In den letzten Wochen spitzte
sich die Spannung für die kantonalen Wahlen vom 3. März
2013 zu und der Ton wurde gehässig: Bei einem TV-Duell zwischen Oskar Freysinger und
Christian Varone auf Canal 9
deckten sich die Protagonisten
mit wenig schmeichelhaften
Titulierungen ein, die bis hin
zum gegenseitigen Anwurf der
Lüge reichten. Doch die Spannung beschränkt sich praktisch nur auf die Staatsratswahlen. Die Grossrats- und
Suppleantenwahlen sind in
den Medien einzig ein «Nebenkriegsschauplatz».
Von total spannend bis
total langweilig
Für Spannung ist in einigen
Bezirken gesorgt: So in denen
von Brig, Visp und Leuk. In Brig
stellt sich die Frage, ob die SVP
trotz der Abwesenheit des unabhängigen Louis Ursprung
ihren Besitzstand noch einmal
mehren oder wenigstens halten
kann. Im Bezirk Visp herrscht
ein
blanker
«Überlebenskampf», denn der Sitzverlust
des Bezirkes könnte sich durchaus in der einen oder anderen
Abwahl niederschlagen. In
Leuk hingegen stellt sich die
Frage, ob die SVP einen Sitz erringen kann. Keine Spannung
hingegen in den Bezirken Westlich Raron und Goms, wo das
Rennen schon gelaufen ist. Die
Kandidierenden sind gewählt,
weil nicht mehr Anwärter als
zu vergebende Sitze antreten.
Hier wird Wahlkampf nur noch
Keine hohen wellen. Im Gegensatz zu den Staatsratswahlen werfen die Wahlen ins Walliser Kantonsparlament kaum hohe
Wellen. Ein allfälliger Verlust der absoluten Mehrheit der CVP wäre eher von symbolischer Bedeutung.
FOTO WB
pro forma betrieben und in der
Sorge zur Hebung der Wahlbeteiligung. Die Mandatsverschiebungen könnten sich insgesamt im Oberwallis in doch
eher bescheidenen Dimensionen bewegen.
Prognosen für die absolute Mehrheit schwanken
Auf gesamtkantonaler Ebene
ranken sich die Prognosen um
Verlust oder Beibehaltung der
absoluten Mehrheit durch die
CVP. Sie hält noch 68 von 130
Mandaten. Die Erosion der einstmals erdrückenden Mehrheit
der CVP hat sich in den letzten
Jahren verlangsamt. Die Vorhersagen
der
Parteistrategen
schwanken zwischen zwei Sitzgewinnen der Mehrheitspartei
bei den optimistischsten Annahmen und sechs Sitzverlusten bei
den pessimistischen Szenarien.
Auch wenn der Verlust der absoluten Mehrheit und ein Rückgang der Mandatezahl auf unter
65 das wahrscheinlichste Ergebnis ist, dürfte es kaum zu dramatischen Verschiebungen im
Welschwallis kommen. Ein eigentlicher Einbruch der CVP
mit gravierenden Mandatsverlusten scheint nicht in Sicht. Allerdings dürfte der polarisierende Wahlkampf zwischen Christian Varone und Oskar Freysinger diesen beiden Parteien in
den Grossratswahlen nützen.
Man geht aber davon aus, dass
die CVP in Martinach und Mon they, wo jeweils ein zusätzlicher
Sitz zu vergeben ist, ihren Besitzstand in etwa halten kann.
In den Bezirken des Mittelwallis
hingegen könnte die CVP Federn lassen. Das haben die Gemeindewahlen in den Bezirken
Sitten, Conthey und Hérens an-
gedeutet. Der wahrscheinlichste Wahlausgang ist bald einmal
umschrieben: Die CVP landet
unterhalb der 65-MandateGrenze, allerdings nur knapp.
Damit zeichnen sich im Grossen
Rat keine neuen Weichenstellungen ab. Denn bereits in der
vergangenen Legislaturperiode
haben sich die vier C-Fraktionen
unterstützt von den Freisinnig-
Liberalen zu einer oft erdrückenden bürgerlichen Allianz
und Mehrheit zusammengefunden. Wenn es in diesem Bürgerblock Risse gab, dann nicht wegen parteipolitischen Unterschieden, sondern aus regionalpolitischen
Überlegungen.
Dann laufen aber die Trennlinien oft quer durch die einzelnen
Fraktionen.
Ein erster öffentlicher Schlagabtausch
Auf dem TV-Sender Canal 9 kam es letzte Woche zu einem harten Schlagabtausch zwischen Oskar Freysinger und Christian
Varone. Dabei nagelte Varone seinen Rivalen derart fest, dass
Oskar Freysinger den Namen eines Oberwalliser Unternehmers
preisgab, der ihn mit wichtigen Informationen über den Verlauf
des Prozesses in der Türkei versorgt und der bei der Freilassung
von Christian Varone eine wichtige Rolle gespielt haben soll.
Christian Varone stellte in Abrede, dass Jean-Pierre Bringhen
ihm entscheidend geholfen habe. Viele hätten versucht, ihm zu
helfen. Er habe den Richter mit der Wahrheit überzeugt. Bringhen bezeichnet das Ganze als rein private Angelegenheit.
Wahlkreise | Die faktisch «stillen» Wahlen in zwei Bezirken zeigen Schwächen des Wahlsystems auf
Die Wahlreform auf der langen Bank?
Oberwallis | Die kleinen
Wahlkreise sind für die
Opposition ein schier unüberwindliches Hindernis. Mit Folgen in zwei
Oberwalliser Bezirken.
Das Bundesgericht hat mehrfach den Proporzgedanken geschützt und gestärkt und eine
entsprechende Aufteilung von
Wahlkreisen durchgesetzt. Allerdings hat dasselbe Bundesge-
richt wiederholt festgehalten,
dass die Bezirke im Kanton Wallis verfassungsmässig abgestützte Einheiten und Wahlkreise darstellen. Dies hat es höher gewichtet als die reine Lehre von der proportionalen
Verteilung der Sitze bei den
Grossratswahlen. Der Proporz
will, dass möglichst alle wichtigeren politischen Kräfte in einem Wahlkreis eine Aussicht
auf eine Vertretung haben.
Heute auf 1815.ch
Es gibt verschiedene
Reformansätze
Auf der einen Seite stellt die Regierung eine umfassende Reform der Wahlkreise bei der
Umsetzung der grossen Territorialreform R 21 in Aussicht. Sie
stellt sich auf den Standpunkt,
dass diese Wahlkreisreform
auch eine Anpassung bei der
Struktur der Bezirke bedingt.
Die Initianten des Volksbegehrens «Jede Stimme zählt», die SP
und die SVP, sehen das naturgemäss anders. Sie verlangen,
dass ohne Verzug alle Stimmen
Gewicht haben. Sie sollen gezählt und in einem Gesamtwahlkreis berücksichtigt werden. Diese Lösung hätte den
Vorteil, dass man nicht erst die
Veränderung der Bezirke abwarten müsste, bis endlich
eben jede Stimme zählt. «Das
Wallis ist Weltmeister in der
Schubladisierung von Volksini-
tiativen und Referenden», hält
einer der Mitinitianten, der
Oberwalliser alt Grossrat Beat
Jost von der SP fest. Wenn man
warten wolle, bis endlich eine
grosse Wahlkreisreform greife,
dann warte man unter Umständen bis zum Sankt-Nimmerleins-Tag. «Die grosse Reform
wird wahrscheinlich scheitern
und dann wäre das Anliegen
von gerechten Wahlen wieder
auf der langen Bank.»
lth
Musikgartenkurse im
Zentrum «Rumpelstilzli»
Walliser Grossratswahlen
2013 auf 1815.ch
Im «Rumpelstilzli» an der Tunnelstrasse in
Brig wird Musik auf vielfältige und individuelle Weise gelebt. Babys und Kleinkinder
bis zum fünften Lebensjahr können in den
Musikgartenkursen Tanz, Musik, Bewegung
und Spiel ausprobieren.
Am 3. März wählt das Wallis ein neues
Kantonsparlament. 130 Grossräte und
ebensoviele Grossratssuppleanten werden
gewählt. Auf 1815.ch finden Sie
Informationen zu sämtlichen Grossratsund Suppleantenkandidaten.
www.1815.ch/rumpelstilzli
www.1815.ch
8
Mittwoch, 27. Februar 2013 —
Schweiz
«Musik ist die einzige Welt,
in der ich mich selbst sein kann»
Die Ukrainerin Alena Cherny lebt seit 17 Jahren in der Schweiz. Zu Hause fühlt
sie sich, wo ein Flügel steht. Jetzt ist sie in einem Dokumentarfilm zu sehen.
Simone Rau
«Ich lebe allein mit drei Flügeln», sagt
Alena Cherny, 45 Jahre alt, Konzertpianistin und Klavierlehrerin, gleich zu Beginn des Gesprächs. «Andere würden sagen: ‹Ich lebe mit drei Katzen.›» Sie lacht
laut. Wir sitzen in der Küche ihres Hauses in Wetzikon, wo die Ukrainerin seit
1996 lebt. Ihre 24-jährige Tochter Sofia
ist für das Studium nach Zürich gezogen,
von ihrem Schweizer Mann, einem bekannten Klavierbauer, ist sie getrennt.
So hat sie das grosse Haus für sich – und
ihre Musik. Hier übt sie für ihre Konzerte
in der ganzen Welt, hier empfängt sie
wöchentlich 40 Klavierschüler, der
jüngste ist 5, der älteste 75.
Geboren ist Cherny in einem ukrainischen Dorf nahe der russischen Grenze.
Mit acht Jahren kommt sie auf Wunsch
der Mutter nach Kiew in ein Eliteinternat für angehende Musiker, danach ans
Konservatorium. 1986 – Cherny ist 19 –
explodiert in Tschernobyl der Atom-Reaktor. Dann bringt sie Sofia zur Welt, erkrankt, vielleicht als Folge von Tschernobyl, an Leukämie, und emigriert, vorerst ohne die Tochter, nach Deutschland, um in Freiburg das Solistendiplom
zu erwerben. Mit ihrem zweiten Mann,
dem Wetziker Klavierbauer, und Sofia
kommt sie in die Schweiz.
«Der Flügel bleibt. Immer.»
Über ihre eigene Beziehung zum Instrument sagt sie: «Wenn kein Flügel da ist,
wo ich bin, fehlt mir alles.» Schon als
Kind, weit weg von zu Hause, sei er ihr
am nächsten gewesen, mit ihm habe sie
am meisten Zeit verbracht. Egal, wo auf
der Welt sie sei: Solange sich ein Flügel
in der Nähe befinde, sei alles gut. Sie
fühle sich nicht einsam, sondern im
Gegenteil: zu Hause. «Die Tochter, die
Männer, die Freunde gehen, doch der
Flügel bleibt. Immer.»
In der Romandie drängt
die SVP mit Macht in die
Kantonsregierungen,
scheiterte aber bislang immer
am bürgerlichen Block.
Philippe Reichen, Lausanne
Die Westschweizer Regierungen sind für
die SVP ein Niemandsland. SVP-Nationalrat Oskar Freysinger will das ändern.
Bei den Walliser Staatsratswahlen am
kommenden Wochenende wittert er
eine historische Chance. Freysinger hat
Grund dazu. Vier Walliser Chefredaktoren gaben diese Woche in der Zeitung
«Le Nouvelliste» Prognosen ab. Alle sehen ihn im ersten Wahlgang vor seinem
FDP-Kontrahenten Christian Varone
klassiert. Der stramm bürgerliche Nouvelliste spekulierte gar, mit welchem
Kandidaten die FDP den wegen der
Stein-Affäre angeschlagenen Varone im
zweiten Wahlgang ersetzen wird. Seither stellt sich die Frage: Sind die Tage
des Kandidaten Varone bereits gezählt?
Bürgerliche mögen Rechte nicht
Mit «Appassionata» im Kino
Jetzt ist Cherny Protagonistin eines Dokumentarfilms. «Appassionata» heisst er, es
ist die Geschichte einer Emigration und
gleichzeitig das Porträt Chernys, berührend, eindrücklich, schön und traurig.
Am Zurich Film Festival 2012 hat der Film
von Christian Labhart den Publikumspreis gewonnen, am 7. März kommt er in
die Schweizer Kinos.
«Mein Weg zurück in die Vergangenheit war hart», sagt Cherny. Für den Film
reiste die Crew in ihr Heimatdorf, wo die
Eltern noch immer wohnen, nach Kiew
und Tschernobyl. Bei dieser Reise sei alles wieder hochgekommen: die strenge
Erziehung im Internat, die Konkurrenz
unter den Schülern, das ständige Hungergefühl, die Einsamkeit, die Sehnsucht
nach den Eltern und den zwei Geschwistern, das Unglück von Tschernobyl. «Und
doch möchte ich die intensive Erfahrung
der Arbeit an diesem Film nicht missen»,
sagt sie. Dank ihm wisse sie, dass sie
«auch ohne Klavier eine Suchende, eine
Zweifelnde wäre, die mit Neugier immer
wieder andere Wege geht».
Froh über den Film ist Cherny auch,
weil sich dank ihm ein Traum erfüllt hat:
Sie wollte der Musikschule ihres Heimatdorfes einen Flügel schenken – aus Dankbarkeit darüber, dass sie dort als Fünfjährige ihre ersten Töne spielen durfte.
Und so geschah es. Nicht nur die Filmcrew reiste in die Ukraine, sondern mit
ihr auch ein Flügel.
Westschweizer SVP hofft auf
einen Coup von Oskar Freysinger
Alena Cherny in ihrem Haus in Wetzikon. Foto: Giorgia Müller
Für ihre Tochter war die Liebe ihrer
Mutter zum Instrument nicht immer einfach. Und doch wählte auch diese den
Weg bis ans Konservatorium, trat als Pianistin auf, unterrichtete. Dann kam ein
Konzertabend: «Wieder zu Hause, sagte
meine Tochter: ‹Mama, das wars.› Heute
studiert sie an der ETH interdisziplinäre
Naturwissenschaften – und ist ein ganz
anderer Mensch. Das ist gut so», sagt
Alena Cherny.
Traumberuf: Schauspielerin
Ihre eigenen Eltern sieht die 45-Jährige
nur selten. Sie hätten nie wirklich zusammenleben gelernt, keinen gemeinsamen Alltag erfahren und deshalb nur
wenige Erinnerungen, von denen man
zehren könne, wenn man sich sehe.
Einen Groll auf die ehrgeizige Mutter,
die sie mit acht Jahren ins Musikinternat
schickte, habe sie trotzdem nie gehegt:
«Sie hat es für mich gemacht», sagt
Cherny. «Sie wollte, dass ich ein besseres Leben habe.» Dass Cherny am Erwartungsdruck fast zerbrochen wäre, dass
sie mit 18 versuchte, sich das Leben zu
nehmen, auch das gehöre zu ihrer Geschichte dazu, sagt Cherny. Sie selbst –
und nicht ihre Mutter – habe sich schlussendlich dazu entschieden, Pianistin zu
werden statt, wie lange gehofft, Schauspielerin oder Journalistin. «Musik ist
die einzige Welt, in der ich mich selbst
sein kann. Wütend, traurig, lieb, nett, alles, was ich will», sagt sie. «Mit den Worten kann man lügen, mit den Tönen
nicht.»
Und mit welchem Komponisten fühlt
sie sich am meisten verbunden? «Bach»,
sagt sie schnell und blickt einen mit
ihren grünen Augen direkt an. «Bach,
ganz klar.» Seine Musik tröste sie. Erhalte sie am Leben. Und wieso nicht
Beethoven oder Mozart oder Schubert?
Sie lacht, einmal mehr. Und antwortet:
«Das ist wie die Frage, warum man sich
in diesen Mann verliebt und nicht in
einen anderen. Es ist einfach so. Seine
Musik ist der Sinn meines Lebens.»
«Appassionata» läuft ab 7. März im Kino.
Kurz
Zuwanderung
Missbrauchs-Monitoring
für EU-Bürger
Justiz
Ex-Polizeichef von Guatemala
bleibt in Untersuchungshaft
Hackerangriffe
Zwei der betroffenen Firmen
befinden sich in der Schweiz
Das Bundesamt für Migration und die
Kantone beauftragen eine Arbeitsgruppe
mit dem Aufbau eines Missbrauchs-Monitoring für EU-Bürger. Der Schritt steht
im Zusammenhang mit dem Massnahmenpaket, das der Bundesrat im Februar 2010 verabschiedet hat. Es enthält
Massnahmen gegen ungerechtfertigte
und missbräuchliche Sozialleistungsansprüche sowie gegen unberechtigte
Aufenthaltsansprüche und gegen Lohnund Sozialdumping. (sda)
Das Genfer Zwangsmassnahmengericht
hat die Untersuchungshaft für Erwin
Sperisen ein weiteres Mal verlängert.
Dem früheren Polizeichef von Guatemala
wird die Beteiligung an Tötungen und die
Mitgliedschaft in einer kriminellen Organisation vorgeworfen. Sperisen war im
August 2012 in Genf verhaftet worden.
Die Genfer Justiz hat bereits mehrere
seiner Anträge auf Haftentlassung abgelehnt. Nun wurde die Untersuchungshaft
bis Ende Mai verlängert. (sda)
Zwei der 141 Unternehmen und Organisationen, die gemäss einem US-Bericht
ins Visier von Hackern der chinesischen Armee geraten sind, befinden
sich in der Schweiz. Nun untersucht die
hiesige Melde- und Analysestelle Informationssicherung (Melani) die Fälle.
Das Unternehmen Mandiant, das die
amerikanische Regierung beim Thema
Internetsicherheit berät, hatte vergangene Woche über die Hackerangriffe
berichtet. (sda)
Freysinger hütet sich kurz vor den Wahlen davor, Schadenfreude zu zeigen. Der
FDP schlug er einst vor, mit einer gemeinsamen Liste zu den Wahlen anzutreten. Die FDP-Parteileitung lehnte ab.
Nachdem die FDP Varone trotz hängiger
Strafklage nominiert hatte, sagte sich
Freysinger: «Jetzt kandidiere ich erst
recht.» Nun scheint es so, dass das bürgerliche Lager wegen der Causa Varone
auseinanderbricht. Mit knapp 20 Prozent Wähleranteilen sei die SVP die
zweitstärkste Partei im Kanton, habe
also das Recht auf einen Sitz in der
Regierung, hält Freysinger fest. Doch er
kennt das Problem seiner Partei genau:
Bei Mehrheitswahlen nützen der SVP
Wähleranteile nichts. Sie braucht die
Stimmen anderer Parteien.
Die bürgerlichen Parteien aber wollen
von einer Zusammenarbeit nichts wissen. Im Gegenteil. «In der Westschweiz
haben moderate Bürgerliche selbst mit
moderaten Rechten ein Problem», sagt
der Lausanner Politologe Georg Lutz. Da
spielen mitunter alte Ressentiments mit.
«In der Romandie war ausser der SVP
einst keine andere Partei gegen die EU»,
stellt der Genfer Politologe Pascal Sciarini fest. FDP und CVP haben ihre Haltung zwar geändert, aber Gräben sind geblieben. Das hat auch mit dem Einfluss
von SVP-Übervater Christoph Blocher zu
tun. Bürgerliche können mit der Haltung
der SVP bei sicherheits- oder asylpoliti-
schen Themen und deren ständigen Beackerung wenig anfangen. «CVP und FDP
sehen sich fortschrittlicher als die SVP»,
erklärt Sciarini.
Diese bittere Erfahrung machte der
als moderat geltende SVP-Vizepräsident
Claude-Alain Voiblet im Frühling 2012.
Voiblet trat zu den Waadtländer Regierungsratswahlen an, um den bis heute
letzten SVP-Regierungssitz in der
Romandie zurückzuerkämpfen, der dem
im Amt verstorbenen Jean-Claude Mermoud gehörte. Die FDP nahm Voiblet in
ihre Mitte, vor allem aber setzte sie ihn
im Kampf gegen eine linke Mehrheit auf
ihre Wahlliste. Doch der linke Flügel des
Freisinns versagte Voiblet die Unterstützung. Er scheiterte und weiss warum:
«Die Nationalräte Fathi Derder und Olivier Français haben dafür gesorgt, dass
die linke FDP mich nicht unterstützte.»
«In der Romandie traut man der SVP
insbesondere den Konsens nicht zu»,
sagt Politologe Sciarini. Ein Grund dafür
sieht er in der relativen Jugend der SVP in
der Westschweiz. In den meisten Kantonen entstanden deren Parteisektionen
erst in den letzten 10 bis 15 Jahren. Ausnahmen sind die Waadt und Freiburg, wo
die SVP 1971 aus der Parti des paysans,
artisans et indépendants (PAI) herauswuchs. «SVP-Politikern ging es in den Jahren nach der Parteigründung primär darum, auf sich aufmerksam zu machen –
mit Oppositionspolitik in den Parlamenten», sagt Sciarini. Zudem fehle es der
SVP an profilierten Persönlichkeiten.
Freysingers Prophezeiung
Einer der profiliertesten Köpfe innerhalb der Westschweizer SVP ist der Neuenburger Nationalrat und ehemalige
Polizeiinspektor Yvan Perrin. Am letzten
Freitag entschied sich seine Partei definitiv, mit ihm in die Staatsratswahlen zu
ziehen. Zuvor hatte die SVP wegen Perrins fragilem Gesundheitszustand mehrere Krisensitzungen abgehalten. Perrin
erwartet ein harter, einsamer Wahlkampf. Insbesondere die FDP wird den
SVP-Politiker nicht schonen.
Vergangenes Wochenende wurde darüber hinaus bekannt, dass die SVP-Nationalräte Yves Nidegger und Céline Amaudruz im Herbst für den Genfer Staatsrat
kandidieren. Sie dürften sich voraussichtlich um eine Listenverbindung mit
der Bürgerbewegung Mouvement Citoyens Genevois bemühen. Doch vorerst
schaut die SVP gebannt in den Kanton
Wallis. Oskar Freysinger prophezeit
schon heute: «Sollte ich es im Wallis in
die Regierung schaffen, strahlt das in die
anderen Westschweizer Kantone aus.»
Wahlen im Wallis
CVP droht Verlust der Parlamentsmehrheit
Hubert Mooser
Am kommenden Wochenende muss der
Kanton Wallis Regierung und Parlament
neu bestellen. Es ist der letzte Schweizer
Kanton, wo die Christdemokraten im
Staatsrat und im Grossrat über eine Mehrheit verfügen. Der frühere FDP-Vizepräsident Léonard Bender ist jedoch überzeugt, dass diese Mehrheit bloss noch
von symbolischer Bedeutung ist. Im politischen Alltag mit wechselnden Allianzen
bei Sachgeschäften sei sie nicht mehr
wirklich matchentscheidend.
Einst konnte die CVP-Mehrheit in
Regierung und Parlament Geschäfte beschliessen, die an der Urne mit hoher
Wahrscheinlichkeit abgesegnet wurden.
Heute ist das nicht mehr der Fall: 2009
verweigerten die Stimmbürger CVPStaatsrat Jean-Michel Cina die Gefolgschaft beim Tourismusgesetz. Sein Amtsund Parteikollege Maurice Tornay scheiterte 2012 mit dem neuen Spitalgesetz.
Und nun droht der Partei nach 150 Jahren
absoluter Herrschaft der Verlust der
Mehrheit im Parlament. Christophe Darbellay, der Präsident der CVP Schweiz
und Walliser Nationalrat sagt: «Es wird
schwer, die 68 Sitze zu verteidigen.»
Das Duell Freysinger - Varone
Es gibt eine Rekordzahl an Kandidaten
für das Kantonsparlament. Für die Regierung werden SVP-Nationalrat Oskar
Freysinger die besten Chancen eingeräumt. «Die Aufmerksamkeit der Medien
konzentriert sich fast ausschliesslich auf
die Auseinandersetzung um den vakanten FDP-Sitz zwischen Freysinger und
dem FDP-Kandidaten Christian Varone»,
sagt SP-Nationalrat Stéphane Rossini.
Das werde die Lager der beiden Staatsratskandidaten auch für die Grossratswahlen stark mobilisieren.
Die Macht der Walliser Christdemokraten bröckelt allerdings bereits seit
1993, als die Arbeitslosenquote im Unterwallis auf über 10 Prozent kletterte. Das
eigentliche Schlüsselereignis spielte sich
1997 ab, als die SP mit Peter Bodenmann
den Oberwalliser Christdemokraten
einen von vier Sitzen in der Kantonsregierung abluchste. Ein Bündnis zwischen Bodenmann und Pascal Couchepin machte dies möglich: Couchepins
Freisinnige verhalfen Bodenmann in
den Staatsrat, worauf die SP Couchepin
1998 bei der Wahl in den Bundesrat
unterstützte. Die informelle Allianz zerbrach ein Jahr später, als die SP der FDP
einen Nationalratssitz abnahm.
Nach dem Sitzverlust im Staatsrat 1997
wurden die Karten der C-Parteien im
Wallis neu gemischt: Die CVP Mittelwallis schloss sich der CVP Unterwallis an,
und die übergeordnete CVP Wallis löste
sich in der Folge auf. Seither verliert die
CVP langsam, aber stetig an Terrain –
ausserdem trat 1999 mit der SVP ein
neuer Akteur auf den Plan, der den konservativen und rechtsbürgerlichen Wählern eine Alternative zur CVP, aber auch
zur FDP bot, wie Oskar Freysinger sagt.
Auch wenn die CVP die Mehrheit im
Parlament verlieren sollte, in der Regierung sitzen ihre drei Vertreter fest im
Sattel. Die Wiederwahl von Maurice Tornay, Jacques Melly und Jean-Michel Cina
gilt als sicher. Im Wallis erwartet man,
dass keiner der acht Kandidaten für die
fünf Staatsratssitze im ersten Wahlgang
das absolute Mehr erreichen wird.
JEUDI 28 FÉVRIER 2013 LE NOUVELLISTE
VALAIS
VALAIS
MAMIN/A
Une action
contre la pollution
Les normes de pollution sont
dépassées. L’Etat émet un bon
de 20 francs en faveur des
transports publics. PAGE 6
MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE
5
jcz - jh
ÉLECTIONS Les cinq chefs des groupes francophones livrent leur vision de la politique cantonale ainsi que leur pronostic.
La bataille des chefs... de groupes
«Nous devrions
renouveler les
concessions
et prendre
l’argent»
«L’outil de production
énergétique doit
revenir en
mains
valaisannes»
une place pour
l’hôpital de
Martigny»
André
Vernay
David
Théoduloz
Nicolas
Voide
chef du
groupe PLR
chef du
groupe PDC
chef du
groupe PDC
du Bas
Les points forts de leurs actions
Les chefs de groupe évoquent les moments clés de la dernière législature:
Comme point fort, André Vernay évoque le RSV. «Le PLR a eu un rôle de leader
sur ce dossier. Il a fallu l’échec de la LEIS en
votation populaire pour que Maurice Tornay
se réveille. Depuis il mène les réformes d’une
main de maître.»
Pour André Vernay aussi, la RPT2 «est
une très bonne chose. C’était un dossier difficile, mais tout s’est très bien passé.» La venue des onze chaires de l’EPFL est vue
comme une réussite. «Ça va changer beaucoup de choses en Valais.»
David Théodulozévoque la loi sur le tourisme. «Les Valaisans ont montré qu’on ne
pouvait pas créer des régions et les leur imposer. Malgré l’échec de la loi, elle a permis de
faire avancer le dossier. «Il faut maintenant
que les régions puissent travailler et leur donner la possibilité d’obtenir les moyens financiers dont elles ont besoin.»
David Théoduloz rappelle aussi que durant cette législature, il a fallu assainir les
caisses de pension de l’Etat. «Nous avons
équilibré les contributions des employés et de
l’employeur.»
Pour Nicolas Voide, la maîtrise des finances cantonales constitue le point fort
de la dernière législature. Le député de
Martigny rappelle que les comptes de
l’Etat du Valais restent dans les chiffres
noirs, «tout en assumant les baisses fiscales,
en assurant la qualité des services offerts à la
population, le tout en constituant un précieux bas de laine en vue du financement des
infrastructures du XXIe siècle». Cette gageure a été réussie grâce à «une vraie collaboration entre le Parlement et le Gouvernement».
«La gauche s’est
«Il faut garder
L’autre point fort évoqué par Nicolas
Voide est moins spectaculaire, mais tout
aussi important. Il s’agit de ce que les députés appellent la RPT 2, soit la nouvelle
répartition des tâches entre le canton et
les communes, qui s’est traduite par un
désenchevêtrement des tâches et une révision du mode de péréquation pour gagner en efficacité.
«Lors des discussions budgétaires, les partis bourgeois ont toujours voulu diminuer
les dépenses et les prestations de l’Etat.
Nous les avons toujours combattus et avec
succès», déclare Germann Eyer. Pour lui,
le fait que la gauche et l’UDC soient parvenues à récolter suffisamment de signatures pour l’initiative «Chaque voix compte» est également un succès de législature.
Jean-Luc Addor évoque plusieurs dossiers encore chauds: «A deux reprises, dans
des dossiers très importants (tourisme et hôpitaux), le peuple a infligé un désaveu cinglant à un Grand Conseil qui, à l’exception de
l’UDC et de quelques parlementaires alors
isolés, s’est montré coupé des réalités du terrain. A chaque fois, l’UDC a su montrer
qu’elle est à l’écoute des préoccupations des
gens du terrain.» Sur la RPT 2, le Saviésan
a une vision différente: «La nouvelle répartition des tâches entre communes et cantons
soulève des questions de la part des communes, qui craignent que contrairement aux
promesses faites, elles paient dans cette opération un prix plus lourd que le canton.» Il
revient également sur la problématique
des caisses de pension: «les problèmes que
le Gouvernement et le Parlement ont cru
évacuer par la porte reviendront à coup sûr
par la fenêtre.» battue contre
les baisses
budgétaires»
Germann
Eyer
chef du
groupe Alliance
de gauche
«Le Grand Conseil,
sauf l’UDC,
a été désavoué
par le peuple»
Jean-Luc
Addor
chef du
groupe UDC
©Info NF
Les grands thèmes d’avenir
Les pronostics des chefs
André Vernay parle du retour des concessions. «Le PLR
n’a pas encore pris une position définitive. Nous avons encore le
temps, puisqu’un moratoire de trois ans a été adopté.
Personnellement, je pense que nous devrions renouveler les
concessions et prendre l’argent, selon le principe qu’un tien vaut
mieux que deux tu l’auras.»
La réforme des institutions est un thème qui tient à cœur
du chef du groupe PLR. Il rappelle qu’une grande partie des
propositions émises par la commission ont été avancées par
son parti. Il n’est cependant pas convaincu par le passage de
5 à 7 conseillers d’Etat.
Le dossier de l’énergie est aussi cité par David Théoduloz:
«Le PDCVR a un projet clair. Il faut maintenir les droits légaux
des communes concédantes, tout en élargissant le cercle à tout
le canton. La majorité de la propriété doit être en mains valaisannes, la plus-value reste ainsi en Valais, ce qui sera une bonne
chose aussi bien pour l’emploi qu’au niveau de la fiscalité.»
Nicolas Voide: «Nous devons enfin pouvoir répondre à la population de Martigny qui se sent délaissée dans la gestion des gitans. Lorsque la cheffe du Département dit que c’est là un problème d’aménagement du territoire, c’est inacceptable.» Le
chef du groupe PDC du Bas garde un œil vigilant sur le dossier de l’hôpital de Martigny. Si son groupe est favorable à la
construction de l’hôpital de Rennaz, Nicolas Voide souhaite qu’entre Rennaz et Sion, l’hôpital de Martigny «garde
une place».
Germann Eyer évoque également le dossier de l’énergie.
«Nous sommes favorables à la variante B. Nous voulons que
la production énergétique reste à 100% en mains publiques
valaisannes, soit celles du canton, des communes et des régions.»
Jean-Luc Addor: «Il faudra immédiatement stopper tout ce
qui pourrait empêcher la réalisation de la gaine technique que
l’UDC appelle de ses vœux le long du Rhône; fixer les lignes directrices qui devront régir le retour des concessions; garantir
une répartition équitable des ressources disponibles pour financer tout à la fois trois hôpitaux de soins aigus (Haut-Valais,
Sion, Riviera-Chablais) et un hôpital cantonal concentrant les
disciplines médicales de pointe à Sion dans une structure bilingue.» Nicolas Voide croit que le PDC gardera sa majorité. «Ce
n’est pas un but en soi, mais une grande responsabilité que
nous acceptons.» Un avis qui est partagé par son collègue
du Centre, David Théoduloz. Pour ce qui est du Conseil
d’Etat, Nicolas Voide et David Théoduloz parient sur le
fait que les trois candidats PDC se retrouvent sur le podium au premier et au second tour.
André Vernay: «Je ne suis pas convaincu que le PDC perde
sa majorité. Il y aura peu de changement dans le Bas, peutêtre un siège ici ou là changera-t-il de parti. Et puis, aujourd’hui le PDC détient 68 sièges, qu’est-ce qui changera s’il
n’en a plus que 64? Il y a peu de votes sur lesquels le PDC est
uni. Il y aura quelques changements pour l’élection à certaines fonctions. Cette majorité n’est pas un but essentiel pour
moi. Ce qui m’importe c’est que le PLR maintienne son pourcentage. J’estime que nous avons une petite marge de progression mais que nous n’allons pas doubler notre représentation…» Concernant le Conseil d’Etat, André Vernay table
sur un statu quo final.
Germann Eyer: «Je pense que le PDC va perdre sa majorité. Ça ne va pas changer grand-chose. Le Parlement s’est
orienté à droite ces dernières années. Le changement sera limité aux élections auxquelles procède le Grand Conseil, celles
des juges et celle du président du Parlement notamment.»
Le socialiste haut-valaisan se risque aussi à émettre un
pronostic précis pour l’élection au Conseil d’Etat. «Oskar
Freysinger fera un bon score au premier tour. Au second tour,
les autres partis vont s’allier. Le PLR ne doit pas perdre ses
nerfs après le premier tour.»
Pour Jean-Luc Addor, «l’érosion du PDC va se poursuivre,
probablement dans tout le canton, sauf peut-être dans le district de Sierre où le parti majoritaire aligne une liste forte et
ouverte. Il perdra sans doute sa majorité au Grand Conseil.
Les Verts atteindront probablement le quorum dans le district
de Sion. Mais du fait de ses divisions, la gauche est en danger.
Dans le district de Sion, le PLR a des chances de reprendre le
siège perdu il y a quatre ans. Pour le Conseil d’Etat, il n’y aura sans doute aucun élu au 1er tour. Mon pronostic: en tête
Cina, suivi de Tornay, Freysinger, Melly, Varone, WaeberKalbermatten et Clivaz.» JEAN-YVES GABBUD
AVENIR PERSONNEL:
CHEF DE GROUPE OU PAS APRÈS LE 3 MARS?
Après l’élection du 3 mars, le Grand Conseil se réunira
en session constitutive le lundi 25 mars. Entre-temps, les
groupes se seront choisis de nouveaux chefs. S’ils sont
réélus, les actuels titulaires de ces fonctions seront-ils
toujours à la tête de leur troupe? Leurs réponses:
Nicolas Voide: «Ce sont les nouveaux élus du groupe
qui décideront.»
David Théoduloz explique que lors de sa nomination à
la tête du groupe PDC du Centre en cours de période,
pour remplacer Grégoire Dussex élu à la deuxième viceprésidence du Grand Conseil, il a été décidé qu’il conserverait cette fonction lors de la prochaine législature.
André Vernay: «En principe pas. Je laisserais volontiers
ma place à un jeune motivé. Je serais là pour le soutenir. C’est ainsi que je conçois mon engagement politique
actuellement.»
Germann Eyer: «Je vais me représenter. Ce sera au
groupe de décider.» L’ADG devra encore régler la situation avec les Verts
Jean-Luc Addor: «En principe ce ne sera plus moi. Contrairement à ce que certains pensent, il y a de la relève
à l’UDC! J’estime aussi qu’il n’est pas bon que les mêmes personnes occupent toujours les mêmes fonctions.» JYG
«L’initiative Minder crée un
monstre bureaucratique et
criminalise l’activité des
entreprises. Non à un texte
extrême.»
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<wm>10CFWMqw7DQAwEv8in9ePsXA2rsKigKjepgvP_KHdlBUtGM3sc2Rt-e-6vz_5OBtQpIMaRht60W3KgIUZChAWsjwnchvn480kdmKCWQxASrknRSbaSsGJdD7VqeLu-5w2GP_pjgAAAAA==</wm>
Philippe Nantermod
député-suppléant
www.minder-non.ch
Comité valaisan « Non à l’initiative Minder », CP 288, 1951 Sion
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4 |
Donnerstag, 28. Februar 2013
www.rz-online.ch
THEMA DER WOCHE
Bezirk Visp: Wer verliert den Sitz?
Visp Der Bezirk Visp
verfügt aufgrund der
Bevölkerungsentwicklung
künftig über 12 statt 13
Mandate. Doch wer verliert den Sitz?
Die CVP verlor 2009 ein Mandat an
die SVP. Auch diesmal könnten die
Schwarzen an Terrain verlieren, zumal die CVP nur mit einer Fünferliste
antritt. Zudem haben die Schwarzen
bei den Gemeinderatswahlen in den
Vispertälern an Terrain verloren.
Dem steht das starke Abschneiden
im Bezirkshauptort gegenüber. Nebst
Egon Furrer, Präsident von Stalden,
ist dem Visper Gemeindepräsidenten
Niklaus Furger ein Spitzenresultat zuzutrauen. Welche Auswirkungen der
Zwist über die Umfahrungsstrasse
Stalden haben wird, ist ungewiss.
Die CSP ist unter Druck. Und in solchen Fällen zeigen sich die Gelben
meistens kämpferisch. Das belegt
auch die Sechserliste, auf der vier
Amtinhaber antreten. Ob das aus-
reicht, um die Angriffe der Konkurrenz abzuwehren, bleibt fraglich.
SVP und SP: kämpferisch
Das Resultat der Gemeinderatswahlen zeigt: Die SVP hat nicht nur in
Visp, sondern auch in den Talschaften Potenzial. Zumindest die Verteidigung der 2009 gewonnen zwei Sitze
erscheint angesichts der Sechserliste
realistisch. Doch die SVP will mehr.
Das hängt auch davon ab, ob die FDPWählerschaft an die Rückeroberung
des 2009 verlorenen einzigen Sitzes
glauben oder definitiv «fremdgehen».
Denn der FDP-Plan, mit einer beinahe
identischen Dreierliste einen Sitz zu
holen, wird nur schwerlich aufgehen.
Der überraschende Verlust des SPGemeinderatsitzes in Visp hat die
Partei wohl wachgerüttelt. Hat man
bei den Grossratswahlen 2009 noch
um einen zweiten Sitz gekämpft,
gehts jetzt um die Besitzstandswahrung. Mit Grossrätin Helena Mooser
Theler als Lokomotive auf einer ausgeglichenen Sechserliste wird die SP
ihr Mandat verteidigen. ger
DIE AUSGANGSLAGE IM BEZIRK VISP
Die Sitzverteilung 2009
(bisher 13, künftig 12 Mandate)
CVP
CSP
SVP
SP
FDP
43 508 Parteistimmen
(5 Sitze, -1 Mandat)
41 829 Parteistimmen
(5 Sitze, unverändert)
15 767 Parteistimmen
(2 Sitze, +2 Sitze)
12 894 Parteistimmen
(1 Sitz, unverändert)
8786 Parteistimmen
(o Sitze, -1 Mandat)
Vor vier Jahren boten die SP und die
Grünen im Bezirk Westlich Raron dem
Stimmvolk noch eine Auswahl. Doch
der Erfolg blieb aus. Die Konsequenz:
Die beiden C-Parteien schicken lediglich ihre vier Mandatsträger ins Rennen. Das wohl beste Resultat ist Beat
Rieder, Fraktionschef der CVPO, zuzutrauen.
Die Sitzverteilung 2009:
(4 Grossratsmandate)
CVP:
7460 Parteistimmen
2 Sitze
CSP:
6113 Parteistimmen
2 Sitze
SP / Grüne / JUSOO:
1413 Parteistimmen
0 Sitze
Kandidaten 2013:
CVP: Rieder Beat, Advokat / Notar,
Wiler; Schmid Manfred, Baumeister,
Ausserberg.
CSP: Schnyder Philipp, Grossrat,
Steg-Hohtenn; Schwestermann Alex,
Grossrat, Raron.
SP / JUSO / Gewerkschafter: Mooser
Theler Helena, Grossrätin, Visp;
Russi-Gischig Monique, Kindergärtnerin, Baltschieder; Truffer Madelein,
Pflegefachfrau, Randa; Aufdereggen
Bernhard, alt Gemeinderat Baltschieder; Imboden Kilian, alt Gemeindepräsident Täsch; Kalbermatter
Marc, Grossratssuppleant, Visp.
Die Kandidaten 2013
CVP: Furrer Egon, Gemeindepräsident Stalden; Zurbriggen Stefan,
Grossrat, Saas-Fee; Biner-Hauser
Romy, Gemeindevizepräsidentin
Zermatt; Furger Niklaus, Gemeindepräsident Visp; Fux Stefan, Gemeinderat St. Niklaus.
SVP: Zurbriggen Hans, Grossrat,
Saas-Grund; Arnold Fredy, Grossrat,
Täsch; Biffiger Paul, Gemeindevizepräsident St. Niklaus; Mazotti Anton,
pensionierter Posthalter, Visp; Kreuzer Michael, Grossratssuppleant,
Visp; Gsponer Raymund, Versicherungsberater, Baltschieder.
CSP: Andenmatten Stefan, Grossrat,
Visp; Brigger Liliane, Grossrätin,
Grächen; Furrer Urban, Grossrat,
Staldenried; Schnydrig Georges,
FDP: Bumann Ambros, Gemeinderat
Saas-Fee; Föhn Christoph, Gemeinderat Visp; Kündig Stoessel Iris, Gemeinderätin Zermatt.
BEZIRK GOMS
BEZIRK WESTLICH RARON
STATUS QUO
Grossrat, Lalden; Lauber Anton,
Suppleant, Zermatt; Gruber Rolet,
Gemeinderat Visp.
Leuk: CVP in Poleposition
Im Bezirk Leuk scheint eine Sitzverschiebung unwahrscheinlich. Die
CVP tritt nach dem Sitzgewinn 2009
mit bewährten Kräften aus der Position der Stärke an.
Die CSP wird das verlorene Mandat
kaum zurückerobern können, zumal
mit Gilbert Loretan ein populärer
Politiker nicht mehr antritt.
Die SP / Unabhängigen dürften mit
der stark besetzten Zweierliste den
Angriff der SVP / Freie Wähler, welche erneut mit einer Viererliste antritt, wohl nochmals abwehren.
DIE AUSGANGSLAGE IM BEZIRK LEUK
ZWEI C-SITZE
Im Goms sind die Grossratswahlen reine Formsache. Nachdem die SVP vor
vier Jahren scheiterte, treten in diesem Jahr wiederum nur die C-Parteien
an. CVP und CSP halten je einen Sitz
und haben je einen Kandidaten nominiert. Für die CSP wird der bisherige
Suppleant Frank Weger in den Grossrat nachrutschen. Für die CVP wird der
Erner Francesco Walter die Gommer
Interessen im Kantonsparlament vertreten.
Die Sitzverteilung 2009
CVP:
14271 Parteistimmen
3 Sitze (+1 Mandat)
CSP:
11236 Parteistimmen
2 Sitze (-1 Mandat)
SP:
4988 Parteistimmen
1 Sitz (unverändert)
SVP:
4103 Parteistimmen
0 Sitze
CSP: Bregy Alain, Elektro-Ingenieur,
Susten; Constantin Olivier, Unternehmer, Salgesch; Gruber German,
Gemeindevizepräsident GampelBratsch; Russi Dominique, Gemeinderat Susten.
SP / Unabhängige: Schnyder Reinhold, Grossrat, Leuk; Jäger Christian,
Gemeindepräsident Turtmann.
Die Sitzverteilung 2009:
(2 Grossratsmandate)
CVP:
1456 Parteistimmen
1 Sitz
CSP:
1395 Parteistimmen
1 Sitz
SVP:
542 Parteistimmen
0 Sitze
Die Kandidaten 2013
CVP: Steiner Alwin, Grossrat,
Gampel-Bratsch; Kuonen Urs,
Grossrat, Salgesch; Lötscher Martin,
Gemeindevizepräsident Leuk.
SVP / Freie Wähler: Johner Manfred,
Bauunternehmer; Moreillon Florian,
Betriebsökonom; Meichtry Jürg, Informatiker; Cavigilli Luzius, Exportkaufmann.
Kandidaten 2013:
CVP: Walter Francesco, Präsident
Verein Musikdorf Ernen.
CSP: Wenger Frank, Grossratssuppleant, Fieschertal.
Donnerstag, 28. Februar 2013
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THEMA DER WOCHE
Bezirk Brig: C-Parteien unter Druck
Brig Nach dem starken
Abschneiden der SVP bei
den Gemeinderatswahlen
in Brig-Glis und Naters geraten die C-Parteien jetzt
unter Druck. Auch die SP
hofft auf einen Sitzgewinn.
Die SVP / Freie Wähler hat im Bezirk
Brig unbestritten Rückenwind. In
der Simplonstadt ist man seit den
Gemeinderatswahlen stärkste Kraft,
in Naters stieg der Wähleranteil beinahe auf das Niveau der CVP. Nach
dem Verzicht der FDP stellt sich zudem die Frage, welche Partei die
«blauen» Stimmen erben kann.
CVP: Erneuerung angesagt
Die CVP, nach wie vor stärkste Kraft
im Bezirk Brig, ist im Umbruch. Das
zeigt auch ein Blick auf die Grossratsliste. Die drei Bestgewählten
von 2009, Felix Ruppen, Claude-Alain
Schmidhalter und Jean-Marie Schmid
treten nicht mehr an. So werden die
Schwarzen vom Natischer Philipp
Matthias Bregy angeführt, der sich
als Schaffer im Kantonsparlament
einen Namen gemacht hat. Mit den
bisherigen Suppleanten Aron Pfammatter und Bernhard Erpen stehen
weitere erfahrene Abgeordnete zur
Verfügung. Insgesamt gilt die Liste
als breit abgestützt. Dies sollte ausreichen, um die vier Mandate zu sichern. Den beiden Natischern Spitzenkandidaten wird ein Topergebnis
zugetraut. Offen ist, ob und welche
Kandidaten der kränkelnden CVP
Ortspartei Brig-Glis den Sprung ins
Kantonsparlament schaffen.
SVP: zweitstärkste Kraft
Die SVP hat vor vier Jahren zwei
Sitze gewonnen und gemessen an
den Parteistimmen die CSP klar
überholt. Hält der Trend der Gemeinderatswahlen an, ist der SVP
ein weiterer Sitzgewinn zuzutrauen.
Allerdings fehlt auf der Liste Louis
DIE AUSGANGSLAGE IM BEZIRK BRIG
Die Sitzverteilung 2009
(12 Grossratsmandate)
CVP:
SVP:
CSP:
SP:
FDP:
35 588 Parteistimmen
(4 Sitze, -1 Mandat)
26 857 Parteistimmen
(3 Sitze, +2 Mandate)
22 528 Parteistimmen
(3 Sitze, unverändert)
17 844 Parteistimmen
(2 Sitze, unverändert)
6872 Parteistimmen
(0 Sitze, -1 Mandat)
Die Kandidaten 2013
CVP: Bregy Philipp Matthias,
Grossrat, Naters; Erpen Bernhard,
Suppleant, Ried-Brig; Pfammatter
Aron, Suppleant, Naters; Eggel
Dominic, Landwirt, Ried-Brig;
Ruppen René, Wirtschaftsberater,
Brig-Glis; Walker Matthias, Präsident
JCVPO, Naters; Zenklusen Andreas,
Leiter Verkaufsmanagement PostAuto, Brig-Glis.
SVP/ Freie Wähler: Ruppen Franz,
Grossrat, Naters; Frabetti Bernhard,
Grossrat, Naters; Berchtold Thomas,
Geschäftsführer, Naters; Gasser
Christian, Elektromeister, Brig-Glis;
Graber Michael, Advokat / Notar,
Brig-Glis; Hildbrand Patrick, Stadtrat
Brig-Glis; Hutter Paul, Elektromonteur, Mund; Ludi Christian, SBBAngestellter, Ried-Brig.
CSP: Clausen Diego, Grossrat,
Naters; Wellig Diego, Grossrat,
Naters; Amoos Patrick, Vizestadtpräsident Brig-Glis; Michlig Franz,
ehem. Personalchef Kanton Wallis,
Ritz Norbert, Präsident CSP Bezirk
Brig.
SP / JUSO / Grüne / Gewerkschaften /
Unabhängige: Eyer German, Grossrat,
Naters; Schmidhalter-Näfen Doris,
Grossrätin, Ried-Brig; Kronig Laura,
Suppleantin, Brig-Glis; Andereggen
Juliane, Umweltingenieurin, RiedBrig; Werlen Renata, Gewerkschaftssekretärin, Naters; Eyer Leander,
Informatiker, Naters; Imhof-Minnig
Bernhard, Gemeinderat Naters;
Jordan Werner, Leiter Handicap SBB,
Brig-Glis; Manz Ralph, Projektmitarbeiter KORA, Brig-Glis.
Ursprung. Ungewiss ist auch, welche Auswirkungen der Gesundheitszustand von Spitzenkandidat Franz
Ruppen auf dessen Wahlergebnis
haben wird. Insgesamt ist die Liste stärker und vor allem ausgeglichener einzustufen als vor vier Jahren. Hinter den beiden Amtierenden
Ruppen und Frabetti dürfte sich ein
spannendes Kopf-an-Kopf-Rennen
abzeichnen. Grösste Chancen werden Patrick Hildbrand, der im Herbst
in den Briger Stadtrat gewählt wurde, und dem SVPO-Sekretär Michael
Graber eingeräumt.
CSP: Auf Verteidigungslinie
Die CSP ist auf Verteidigungskurs.
Die Ergebnisse der Gemeinderatswahlen waren stabil bis robust. Dennoch wird die Liste der Gelben etwas
schwächer beurteilt als 2009. Nebst
den Amtinhabern aus Naters, Diego
Clausen und Diego Wellig, sind dem
Briger Vizepräsident Patrick Amoos
und dem pensionierten Personalchef des Kantons, Franz Michlig,
Wahlchancen einzuräumen. Unklar
ist ebenfalls, wie die Natischer Wähler die Mitbewerber aus den anderen
Gemeinden behandeln. Denn wer die
Resultate von 2009 analysiert, stellt
fest, dass vor allem bei der CSP auch
Streichkonzerte stattgefunden haben müssen. Dadurch wurden Wunden geschlagen, welche südlich des
Rottens noch nicht alle vergessen
hatten und die letztlich der ganzen
Partei schaden könnten.
SP: Mit vereinten Kräften
Die SP hat in Naters verloren, blieb in
Brig-Glis stabil und hat in Ried-Brig
einen Sitz gewonnen. Trotz dieser
durchzogenen Bilanz der Gemeinderatswahlen 2012 geht man selbstbewusst in die Grossratswahlen. Die
Linksgrüne Allianz hat alles aufgeboten, was SP und Umweltkreise im Bezirk zur Verfügung haben. Angeführt
von Fraktionschef German Eyer und
SPO-Präsidentin Doris Schmidhalter
treten nicht weniger als neun Männer und Frauen an. Ihr etwas gar ehrgeiziges Ziel ist klar: ein dritter Sitz
für die SP. ger
BEZIRK ÖSTLICH RARON
NEUE KRÄFTE
Vor vier Jahren scheiterten SP und
Grüne kläglich gegen die bekannten
Amtsinhaber der beiden C-Parteien.
Doch nun treten CSP-Fraktionschefin
Graziella Walker und alt Grossratspräsident Marcel Mangisch (CVP) nicht
mehr an. Die Gemeindepräsidentin
von Mörel, Irmina Imesch-Studer
(CSP), und Suppleant Guido Walker
(CVP) sollen die beiden C-Grossratsmandate sichern. Anders sieht das
die SVP, welche mit dem Unternehmer Norbert Rittiner zumindest eine
bürgerliche Alternative anbieten will.
Auch wenn das SVP-Wählerpotenzial
höher einzuschätzen ist als jenes der
Linken vor vier Jahren, wird sich Norbert Rittiner wohl mit einem Achtungserfolg zufrieden geben müssen.
Die Sitzverteilung 2009:
(2 Grossratsmandate)
CVP:
1237 Parteistimmen
1 Sitz
CSP:
940 Parteistimmen
1 Sitz
SP / Grüne: 207
0 Sitze
Kandidaten 2013:
CVP: Walker Guido, Suppleant, Bitsch.
CSP: Imesch-Studer Irmina, Gemeindepräsidentin Mörel.
SVP: Rittiner Norbert, Unternehmer.
LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
nv
GRAND CONSEIL 5
GRAND CONSEIL Le PDC perd 7 sièges. La gauche désunie en perd un. L’UDC passe de 12 à 21 sièges.
Le PDC a perdu sa majorité absolue
JEAN-YVES GABBUD
C’est historique! La famille démocrate-chrétienne a perdu la
majorité absolue au Grand
Conseil, majorité qu’elle détenait depuis la seconde moitié du
XIXe siècle, en égarant 7 sièges,
dont 5 dans le Valais francophone. Il ne conserve plus que
61 fauteuils sur 130. Le grand gagnant du jour au Parlement est
l’UDC qui progresse de 9 sièges,
passant de 12 à 21.
La stratégie gagnante
de l’UDC
Les démocrates du centre ont
clairement bénéficié de l’effet
Freysinger pour l’élection au
Grand Conseil. Mais la figure de
proue du président du parti ne
suffit pas à elle seule à expliquer
la très nette progression de
l’UDC au Parlement. En présentant 90 candidats pour le seul
Valais francophone, l’UDC a
réussi à mobiliser l’électorat.
Très clairement, avec autant de
personnes qui s’engagent sous
ses couleurs, le vote en faveur du
parti agrarien s’est «normalisé».
Questions au PDC
A contrario, le PDC a été pénalisé par l’absence de réels enjeux
pour lui au Conseil d’Etat. Sur le
plan tactique, les organes dirigeants de la démocratie-chrétienne doivent se poser quelques
questions.
L’ex-parti majoritaire se retrouve aussi bien perdant dans le
district de Sierre où il a présenté
une liste largement ouverte que
dans celui de Martigny où il a
tenté de jouer la sécurité en présentant une liste fermée constituée de candidats sortants reconnus.
Statu quo pour le PLR
De son côté, le PLR n’a connu
que très peu de changements.
Avec 28 élus, les libéraux-radicaux continueront à former le
plus grand groupe du Parlement
(puisque la famille C se répartit
elle en quatre groupes). Le PLR
gagne un siège sur Sion, bénéficiant certainement de l’effet positif des dernières communales
dans la capitale, et en perd un en
Entremont, sous les coups de
boutoir simultanés d’Entremont
Autrement et de l’UDC.
La gauche divisée
La gauche perd des plumes. La
stratégie des Verts consistant à
présenter des listes séparées de
l’Alliance de gauche (ADG) dans
les districts de Sion, de Conthey
et de Monthey ne s’est pas avérée
payante. Au contraire.
A Sion, l’ancienne ADG détenait 5 sièges dans le Parlement
sortant. Désormais, il y aura 2
ADG et 2 Verts pour représenter
ce district. Ces deux écologistes
seront les seuls élus sous l’étiquette «Vert». Ils devraient sié-
61
PDC
CVP
CSP
PLR
28
PARTI
SOCIALISTE
VERTS et PCS
20
21
©infoNF
ger en dehors du groupe de
l’ADG du Grand Conseil. Hier
soir, sur les ondes de Rhône FM
lors des «Pieds dans le plat»,
l’émission commune de la radio
valaisanne et du «Nouvelliste»,
le président du Parti socialiste
Gaël Bourgeois a déclaré «s’opposer avec force et vigueur» à la
venue de ces deux élus verts
dans l’ADG. Le président des
Verts Jean-Pascal Fournier lui a
PIEDS DANS LE PLAT Les candidats livrent leur analyse.
rétorqué qu’il n’aurait pas besoin
de se battre parce que les deux
Verts ne demanderaient pas leur
intégration à l’ADG. Esseulés, ils
n’auront pas la possibilité de siéger dans les commissions du
Grand Conseil.
Au final, le groupe de l’ADG
passera ainsi de 22 élus à 18,
dont un représentant d’un nouveau venu au Grand Conseil,
Entremont Autrement. On no-
tera que le Parti chrétien-social,
qui est resté fidèle à son alliance
avec le Parti socialiste, maintient
ses trois sièges.
Un Parlement plus à droite
Avec l’UDC représentée désormais par 21 députés, le nouveau
Grand Conseil valaisan se retrouve plus marqué à droite.
Ceci est d’autant plus vrai que les
deux sièges perdus dans le Haut-
Valais par la famille C appartenaient à la composante chrétienne-sociale, ceux que l’on appelle communément les jaunes,
et qui s’est retrouvée à plusieurs
reprises à voter avec la gauche
durant la dernière législature. Le
PDC du Haut, les noirs, par contre, qui ont durci leur discours
ces derniers mois, sortent indemnes de cette joute électorale.
Peu de changements
concrets
La perte de la majorité absolue
du PDC, si elle est symbolique,
ne va pas entraîner de grands
changements concrets dans le
fonctionnement du Parlement.
Ces dernières années, les votes
qui ont vu le PDC faire passer un
objet seul contre l’avis de tous les
autres partis ont été assez rares.
La ligne de conduite du Grand
Conseil ne devrait donc pas connaître de virage appuyé ces prochains mois.
Par contre, le tournus pour la
présidence du Grand Conseil devraitêtreremisenquestion,ildevrait désormais inclure l’UDC; la
répartitiondespostesàresponsabilité dans les commissions devrait également être revue; l’élection des juges par les députés
pourrait aussi subir quelques
changements.
Le bureau provisoire du Grand
Conseil se réunira le 5 mars déjà.
La session constitutive aura lieu
le 25 mars prochain. PIEDS DANS LE PLAT Le premier bilan des présidents de parti.
Oskar Freysinger sur un nuage Un second tour à suspense
«C’est un raz de marée. C’est
totalement inespéré», commente incrédule Oskar Freysinger,
candidat UDC au Conseil d’Etat
dans l’émission «Les pieds dans
le plat», émission commune au
«Nouvelliste» et à Rhône FM.
Le Saviésan a été complètement
surpris par son score. «C’est un
énorme signe de confiance des
citoyens valaisans. Mais il faut
dire que les miracles n’arrivent
pas comme ça, j’ai vraiment fait
un travail de fond depuis deux
ans», relève-t-il. Le politicien a
notamment arpenté les villages
et les villes du Haut-Valais à la recherche de voix. Et hier au décompte final, il a constaté que
l’effort avait payé. Le candidat se
dit déjà prêt à relever le défi du
Conseil d’Etat, «à moins d’une
surprise au deuxième tour, je ne
sais pas». Reste encore à régler la
question du double mandat au
Conseil d’Etat et au Conseil national. En cas d’élection, Oskar
Freysinger et l’UDC devront
prendre une décision.
Pour Christian Varone, candidat PLR, le score de son concurPUBLICITÉ
Restaurant
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Dans l’émission «Les pieds dans le plat», Christian Varone, candidat PLR,
Christophe Clivaz, candidat des Verts et Oskar Freysinger, candidat UDC,
commentent les résultats en direct. SABINE PAPILLOUD
rent saviésan est impressionnant. «Il a accumulé un nombre
de voix important dans chaque
région du canton», explique-t-il.
Il attend toutefois une analyse
plus fine des résultats. Pour sa
part, il estime avoir réussi à faire
un bon score et pense que les affaires du caillou turc ou du candélabre n’ont pas eu un impact
décisif. «Nous avons fait le plein
de voix au sein du PLR et nous
n’avons pas de regrets.» Et
Christian Varone ne compte pas
baisser les bras pour autant: «On
va lutter jusqu’au bout. Nous
prendrons des décisions ce soir
lors de l’assemblée générale du
PLR», note-t-il.
De son côté, Christophe Clivaz
se rend compte que ses arguments n’ont pas parlé au cœur
des Valaisans. La votation sur la
LAT lui a certainement coûté
des voix. Qu’importe, le candidat l’a dit, de grands défis s’annoncent pour le Valais et les
Verts ne comptent pas jeter
l’éponge.
Les sortants
Les trois candidats PDC, JeanMichel Cina, Jacques Melly et
Maurice Tornay, ont fait part de
leur satisfaction quant à leurs résultats. Ils ont su mobiliser et estiment que leur campagne a porté ses fruits. La socialiste Esther
Waeber-Kalbermatten est, elle
aussi, satisfaite de son score qui
est plus ou moins similaire à celui de 2009. Comme ses collègues du gouvernement, elle se
réjouit du deuxième tour pour
parler de son bilan et des projets
d’avenir pour le canton. LF
Incroyable. Impressionnant.
Phénoménal. S’il y a bien un sujet
sur lequel les présidents sont tous
d’accord en cette soirée du 3 mars
lors de l’émission «Les pieds dans
le plat», c’est bien en ce qui concerne le plébiscite du candidat
UDC Oskar Freysinger par l’électorat valaisan.
Au micro de Fabrice Germanier, rédacteur en chef de Rhône
FM, et de Jean-Yves Gabbud,
rédacteur en chef adjoint du
«Nouvelliste», les chefs des partis politiques du canton semblaient encore sonnés.
«De manière générale, Christian Varone réalise un bon résultat. Même si l’écart entre les deux
candidats du district de Sion au
Conseil d’Etat est impressionnant», commente Georges Tavernier. Un président du PLR
Valais qui, lorsque les journalistes évoquent la question du
second tour, répond aussitôt:
«Nous devons d’abord analyser
sereinement les résultats du jour
pour déterminer la meilleure
stratégie à adopter.» Une décision pourrait être prise lors de
l’assemblée du parti lundi soir.
20 000 voix d’avance
Les présidents attribuent le
succès du candidat UDC au taux
de participation qui s’est avéré
massif. «Oui bien sûr mais c’est
aussi la personnalité d’Oskar
Freysinger qui a joué un rôle prépondérant», affirme Jérôme
Desmeules, secrétaire général de
l’UDC du Valais romand. Quant
Une ambiance électrique sur le plateau de la radio Rhône FM pour
le débat entre les présidents des différents partis politiques valaisans.
HOFMANN
à la question de savoir si
l’homme au catogan a bénéficié
des voix des autres partis, Gaël
Bourgeois, président du Parti
socialiste du Valais romand
(PSVR) n’hésite pas un instant:
«Il faut arrêter avec ce mythe
comme quoi un parti maîtrise
son électorat de manière absolue.» La commune «socialiste»
d’Icogne reflète bien ce phénomène. Oskar Freysinger y est sorti en tête.
Une surprise que confirme Michel Rothen, président du PDC
du Valais romand (PDCVr): «Le
candidat UDC a été soutenu par
la famille C. Sur un plan personnel, j’en suis étonné. Surtout
avec les dérapages verbaux de
ces derniers jours. Mais ce soir il
nous faut tout de même saluer
ce résultat.» En dépit d’un tel raz
de marée, les présidents du
PSVR et du PDCVr s’estiment satisfaits des résultats de leurs candidats. «Esther Waeber-Kalbermatten a réalisé un très bon
score, identique à celui de 2009.
Surtout que ce n’était pas facile
d’exister face aux deux candidats
du district de Sion. Les gens lui
ont fait confiance», souligne
Gaël Bourgeois.
Pour Michel Rothen, l’objectif
qui était de reconduire les trois
sièges au Conseil d’Etat est atteint. Il n’y a que du côté des
Verts que le bilan est décevant:
«Oui c’est une légère déception
que Christophe Clivaz soit en
retrait par rapport au score
de Marylène Volpi-Fournier en
2009», affirme Jean-Pascal Fournier, président du parti écologiste
valaisan. FDR
LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
GRAND CONSEIL 7
ym
DISTRICT DE MONTHEY
L’UDC double ses représentants
FABRICE ZWAHLEN
Cinq mois après avoir
couché sur ses positions à
l’occasion des élections
communales, l’UDC a réalisé une percée significative
dans le district de Monthey,
lors de l’élection au Grand
Conseil. Les démocrates du
centre ont doublé le nombre de leurs élus. Charles
Clerc et Roger Ecœur seront désormais accompa-
gnés à Sion par Guillaume
Vanay (ex-suppléant) et
Pierre Contat. L’UDC pèse
désormais 21,62% contre
13,85% il y a quatre ans.
Au sein du PLR, c’est un
peu la soupe à la grimace.
Locomotive de la liste,
Philippe Nantermod sort
en tête (4528 voix) comme
cela avait été le cas lors des
élections au Conseil national à l’automne 2011 (7631
suffrages
cumulés).
Certaines mauvaises langues diront qu’il aura privilégié son travail au sein du
comité de campagne de
Christian Varone pour permettre à ce dernier d’accéder au Conseil d’Etat plutôt
que de se focaliser sur sa
propre élection. Avec cinq
élus, les libéraux-radicaux
couchent sur leur position
mais perdent 3,07% des
voix. Durant la campagne,
le PLR s’est montré moins
présent lors des précédents
rendez-vous électoraux où
il avait su ratisser large.
Autre statu quo du côté
du PDC avec ses cinq élus
et une érosion de 5,58% de
l’électorat. Tous les députés
sortants ont été réélus, y
compris Patricia Casays
en ballottage défavorable
durant une longue partie
de la journée. Comme
en 2009, le meilleur score
revient à l’ex-présidente
de Troistorrents Marianne
Maret.
A gauche, la division du
PS et des Verts a conduit à
une défaite programmée.
Unique représentant sur la
liste écologiste, Daniel
Morisod n’a pas atteint le
quorum (8%). Avec 6,1%,
le Collombeyroud a réalisé
un score honorable qui devrait pousser les Verts à
continuer de faire cavalier
seul lors des prochaines
élections.
Le bilan est beaucoup
moins sexy pour le PS qui
égare un siège. Députés
sortants, Marie-Madeleine
Bonvin et Benoît Blanchet
passent à la trappe au profit
du populaire Bernard
Oberholzer. Par rapport à
2009, les forces de gauche
progressent tout de même
de 17,76 à 19,56%. PLR
Députés
Nantermod Philippe
4528
Ecœur Marie-Claude
4036
Fracheboud Christian 3731
Tauss-Cornut Sonia
3670
Mottet Xavier
3633
Non élu
Pignat Bernard
3532
Députés-suppléants
Girard Fabien
3936
Ianniello Sabrina
3732
Wermeille Olivier
3715
Vuille Côme
3663
Delacoste Lou Janvier 3650
Non élu
Zürcher Cédric
3634
PDC
Députés
Maret Marianne
3863
Buttet Jérôme
3833
Dubosson Pascal
3607
Casays Patricia
3501
Bressoud François
3499
Non élus
Dayer-Zufferey Catherine3436
PS
Députés
Turin Olivier
1996
Oberholzer Bernard
1948
Non élus
Bonvin Marie-Madeleine 1830
Blanchet Benoît
1780
Députés-suppléants
Ecœur Christine
1842
Franz Anne-Laurence 1806
Non élus
Sonnati Guillaume
1761
Grange Werner
1649
LES VERTS
Député
Non élu
Morisod Daniel
1269
Députés-suppléants
Non élus
Morisod David
1071
Caillet-Bois Fabrice
1047
UDC
Députés
Clerc Charles
2780
Ecœur Roger
2745
Contat Pierre
2673
Vanay Guillaume
2655
Non élus
Gonnet Joseph
2550
Albisser Philippe
2535
Kamerzin Raymond
2498
Députés-suppléants
Cipolla Alexandre
2779
Vieux Edgar
2693
Udressy David
2673
Carruzzo Jean-Marc
2580
Non élus
Rithner Soraya
2575
Zurcher Quentin
2568
Gozel Chantal
2505
Gavillet René
Claivaz Philippe
Députés-suppléants
Défago Sylvain
Ogay-Cretton Sandra
Woeffray Johann
Veya Stéphane
Ecœur Frédéric
Non élus
Brochellaz Xu Jenny
Mottier Yves
3416
3405
3706
3595
3496
3474
3463
3396
3382
Nantermod Philippe (PLR)
Ecoeur Marie-Claude (PLR)
Fracheboud Christian (PLR)
Tauss-Cornut Sonia (PLR)
Mottet Xavier (PLR)
Maret Marianne (PDC)
Buttet Jérôme (PDC)
Dubosson Pascal (PDC)
Casays Patricia (PDC)
Bressoud François (PDC)
Turin Olivier (PS)
Oberholzer Bernard (PS)
Clerc Charles (UDC)
Ecoeur Roger (UDC)
Contat Pierre (UDC)
Vanay Guillaume (UDC)
PLR
Députés
Vernay André
Centelleghe Moreno
Non élu
Dubois Jérôme
DISTRICT DE SAINT-MAURICE
L’équilibre politique demeure inchangé
La députation du district
de Saint-Maurice pour la
période législative 20132017 demeurera inchangée
(2 PDC, 2 PLR, 1 AdG).
L’UDC n’est pas parvenue à
décrocher l’un des cinq sièges de députés réservés au
district de Saint-Maurice.
Son chef de file JeanPhilippe Gay-Fraret a tout
de même atteint la barre
Vernay André (PLR)
des 11,4%. Pour les démocrates du centre, le fort
soutien obtenu par Oskar
Freysinger pour l’élection
au Conseil d’Etat dans la région ne se sera donc pas traduit victorieusement au
Législatif.
Le PDC visait à récupérer
le troisième siège perdu en
2009, via une liste ouverte.
Il a échoué. Tous les deux
Centelleghe Moreno (PLR)
sortants, Pascal Nigro (le
mieux élu du district) et
Jean-Didier Roch repartent
pour quatre ans. Dans le
camp PLR, André Verney
et Moreno Centelleghe
conservent leur mandat.
Du côté de l’Alliance de
gauche, l’on a atteint l’objectif désiré, soit conserver
un fauteuil. Elue en lieu
et place de Claude-Alain
Heiniger Madeline (PCS)
Richard qui ne se représentait pas, Madeline Heiniger
a ainsi réussi «un coup de
trois» peut-être unique:
réussir à faire fusionner son
village (Mex), être élue
comme vice-présidente de
la nouvelle commune de
Saint-Maurice et être élue
au Grand Conseil. Un hémicycle qu’elle avait appris
à connaître ces derniers
Nigro Pascal (PDC)
mois comme députée-suppléante. «La fusion m’a fait
connaître et j’ai clairement
reçu un fort soutien de
ma nouvelle commune
(ndlr: tant aux communales qu’aux cantonales). Pour
la gauche, il est intéressant de
pouvoir compter au Grand
Conseil sur quelqu’un qui a
de l’expérience au niveau
d’un Exécutif.» FZ
Roch Jean-Didier (PDC)
Députés-suppléants
Rosaire Cédric
Ballay Jasmine
Non élu
Rosset Pierre-Alain
1678
1490
1551
1495
1487
AdG/PS-PCS
Députée
Heiniger Madeline (PCS) 1107
Non élue
Fournier Sylvia (PS)
956
Députés-suppléants
Coutaz Alexandre (PS)
Non élu
Moinat Christian (PS)
867
PDC
Députés
Nigro Pascal
Roch Jean-Didier
2137
2112
926
1946
Députés-suppléants
Favre-Torelloz Muriel
2095
Ruppen Yannick
2012
Non élu
Revaz Michaël
1986
UDC
Députés
Non élus
Gay-Fraret Jean-Philippe 614
Pittet Flavia
586
Député-suppléant
Non élu
Vouillamoz Blaise
602
LE NOUVELLISTE LUNDI 4 MARS 2013
8 GRAND CONSEIL
gb - xd
DISTRICT DE MARTIGNY
L’UDC gagne au détriment du PDC
OLIVIER RAUSIS
Dans le district de
Martigny, l’un des enjeux
du scrutin était de savoir
qui, des quatre partis en
lice, allait décrocher le
siège supplémentaire accordé au district (16 sièges
de députés contre 15 actuellement).
Ce siège était ouvertement convoité par trois
partis, le PLR (6 sièges),
l’UDC (1 siège) et l’AdG (3
sièges), qui ont tous présenté des listes ouvertes.
Seul le PDC a présenté une
liste fermée de 5 candidats.
Une tactique qui n’a guère
payé puisque le PDC est le
seul parti à perdre un siège
dans le district. Comme
cinq députés sortants
étaient en lice et que le
PDC n’a décroché que quatre sièges, l’élue sortante
Carole Darbellay Ghalmi
reste sur le carreau. JeanDaniel Bruchez arrive en
tête de la liste, devant
Nicolas Voide, Pascal
Luisier et Laurent Léger.
Deux sièges
supplémentaires
Le grand vainqueur du
scrutin est donc l’UDC qui
décroche deux sièges supplémentaires, dont le fameux 16e siège, et compte
désormais trois élus. Le député-suppléant
sortant
François Pellouchoud réalise le meilleur score, alors
que les deux autres sièges
reviennent à Jean-François
Carron et Ludovic Cipolla.
Les deux autres partis en
lice, le PLR et l’AdG
(Alliance de gauche), couchent sur leurs positions.
Le PLR conserve ainsi ses
six sièges. Mais si quatre
députés sortants sont ré-
élus, le meilleur score étant
réalisé par Xavier Moret, la
députée sortante Emmanuelle Maye-Favre n’est pas
réélue et doit rentrer dans
le rang. Les autres élus PLR
sont Yves Fournier, Willy
Giroud, Narcisse Crettenand, Marcel Delasoie et
Patrice Villettaz.
PARTI LIBÉRAL-RADICAL
Députés
Moret Xavier
6556
Fournier Yves
6209
Giroud Willy
6168
Crettenand Narcisse
6167
Delasoie Marcel
6014
Villettaz Patrice
5755
Non élus
Maye-Favre Emmanuelle5717
Rouiller Flavien
5657
Non élus
Thétaz Olivier
Holzer Fabrice
Du côté de l’AdG, qui conserve ses trois sièges, les
deux députées sortantes
sont réélues. La future présidente du Grand Conseil
Marcelle Monnet-Terrettaz
réalise le meilleur résultat
de la liste, devant Gaël
Bourgeois et Michelle
Grandjean Böhm.
Du côté de la participation, elle a connu une belle
progression, passant de
54,1% en 2009 à 67,7% en
2013. Députés-suppléants
Monod Julien
6115
Couchepin Raggenbass
Florence
6029
Carrupt Nicole
5947
Arlettaz-Monnet Géraldine,
5904
Felix Gilles
5810
PDC
Députés
Bruchez-Bender
Jean-Daniel
4732
Voide Nicolas
4623
Luisier Pascal
4546
Léger Laurent
4404
Non élue
Darbellay Ghalmi Carole 4185
ALLIANCE DE GAUCHE
Députés
Monnet Terrettaz Marcelle3509
Bourgeois Gaël
3353
Grandjean Böhm Michelle 3019
Députés-suppléants
Darbellay Fanny
Carron Florentin
Gualino Pierre
Future présidente réélue
Députés-suppléants
Taramarcaz Célestin
Bender Marie-Paule
Lanthemann Barbara
Non élus
Spina Fabien
Nouchi Frédéric
2916
2676
2902
2809
2766
2752
2684
4624
4612
4533
Beytrison-Vouilloz
Anne-Marie
4340
Non élu
Avanthay Patrick
4305
UDC
Députés
Pellouchoud François
Carron Jean-François
Cipolla Ludovic
Non élus
Denis Vassili
Moret Alexandre
Carron Dorian
Cavin Laurent
Buzuku Ariana
Députés-suppléants
Malbois André-Marcel
Desmeules Jérôme
Lips Aida
Non élu
Luisier Pierrick
2951
2685
2680
2679
2589
2530
2523
2408
2762
2735
2727
2607
Moret Xavier (PLR)
Fournier Yves (PLR)
Giroud Willy (PLR)
Crettenand Narcisse (PLR)
Delasoie Marcel (PLR)
Villettaz Patrice (PLR)
Monnet Terrettaz Marcelle (PCS)
Bourgeois Gaël (PS)
Grandjean Böhm Michelle (PCS)
Bruchez-Bender Jean-Daniel (PDC)
Voide Nicolas (PDC)
Léger Laurent (PDC)
Luisier Pascal (PDC)
Pellouchoud François (UDC)
Carron Jean-François (UDC)
Cipolla Ludovic (UDC)
Députée-suppléante
Bruchez Alexiane
1524
Non élu
Cretton Michel
1518
UDC
Députés
Non élus
Filliez Andrée-Noëlle
672
Filliez Jean-Henri
653
Rausis Frédéric
636
May Jean-Bernard
633
Thiebaud Fred
609
Marclay Olaf
571
Députés-suppléants
Non élus
Giovanola Didier
662
Farquet Angéline
642
Pellouchoud Kevin
639
Darbellay Adrien
615
ENTREMONT AUTREMENT
Député
Alter Florian
900
Non élus
Darbellay Basile
751
Troillet Pierre
742
Juon Sophie
738
Cretton Antoine
714
Député-suppléant
Darbellay Jonathan,
778
Non élue
Steiner Michèle
702
DISTRICT D’ENTREMONT
Le PDC fait également figure de gagnant du scrutin
en conservant ses quatre
sièges, alors même qu’il devait composer avec trois au-
tres listes en lice. L’UDC
n’ayant pas réussi à décrocher un siège, le PDC demeure de loin le parti majoritaire en Entremont. Au
niveau individuel, c’est le
député-suppléant sortant
Jean-Pierre Guex qui réalise le meilleur score, devant les trois députés sortants Joachim Rausis,
Véronique Coppey et
Daniel Emonet. A noter, effet LAT oblige, que la participation a bondi en
Entremont, passant de
53% en 2009 à 72% cette
année. Orsières se distingue avec 83% de participation, mais Bagnes remporte la palme de la progression, le taux de participation passant de 37% en
2009 à 64% en 2013! PDC
Députés
Guex Jean-Pierre
3287
Rausis Joachim
3193
Coppey Véronique
3131
Emonet Daniel
3085
Députés-suppléants
Moulin Bruno
3189
Fellay Xavier
3116
Fournier Laurence
3027
De Rivaz Charles-E
3027
PARTI LIBÉRAL-RADICAL
Députée
Lehner Elisabeth
1595
Non élue
Marquis-Balleys Gervaise 1587
Coppey Véronique (PDC)
Emonet Daniel (PDC)
Lehner Elisabeth (PLR)
Alter Florian (EA)
Entremont Autrement entre au Parlement
Après une première tentative en 2009, manquée de
peu, Entremont Autrement est cette fois-ci parvenu à décrocher un siège de
député dans le district
d’Entremont. Mais cela
s’est joué à peu de chose
puisqu’il aura fallu une troisième répartition pour at-
tribuer ce siège – qui est revenu à Florian Alter – entre
Entremont
Autrement,
l’UDC et le PLR. Au final,
c’est le PLR qui fait figure
de perdant en Entremont
puisqu’il doit céder un de
ses deux sièges. La députéesuppléante sortante Elisabeth Lehner est élue, devançant de huit voix seulement la seconde députée-
suppléante sortante Gervaise Marquis-Balleys qui
doit donc rentrer dans le
rang.
Guex Jean-Pierre (PDC)
Rausis Joachim (PDC)
OLIVIER RAUSIS
L’autre gagnant
du scrutin
LE NOUVELLISTE LUNDI 4 MARS 2013
8 GRAND CONSEIL
gb - xd
DISTRICT DE MARTIGNY
L’UDC gagne au détriment du PDC
OLIVIER RAUSIS
Dans le district de
Martigny, l’un des enjeux
du scrutin était de savoir
qui, des quatre partis en
lice, allait décrocher le
siège supplémentaire accordé au district (16 sièges
de députés contre 15 actuellement).
Ce siège était ouvertement convoité par trois
partis, le PLR (6 sièges),
l’UDC (1 siège) et l’AdG (3
sièges), qui ont tous présenté des listes ouvertes.
Seul le PDC a présenté une
liste fermée de 5 candidats.
Une tactique qui n’a guère
payé puisque le PDC est le
seul parti à perdre un siège
dans le district. Comme
cinq députés sortants
étaient en lice et que le
PDC n’a décroché que quatre sièges, l’élue sortante
Carole Darbellay Ghalmi
reste sur le carreau. JeanDaniel Bruchez arrive en
tête de la liste, devant
Nicolas Voide, Pascal
Luisier et Laurent Léger.
Deux sièges
supplémentaires
Le grand vainqueur du
scrutin est donc l’UDC qui
décroche deux sièges supplémentaires, dont le fameux 16e siège, et compte
désormais trois élus. Le député-suppléant
sortant
François Pellouchoud réalise le meilleur score, alors
que les deux autres sièges
reviennent à Jean-François
Carron et Ludovic Cipolla.
Les deux autres partis en
lice, le PLR et l’AdG
(Alliance de gauche), couchent sur leurs positions.
Le PLR conserve ainsi ses
six sièges. Mais si quatre
députés sortants sont ré-
élus, le meilleur score étant
réalisé par Xavier Moret, la
députée sortante Emmanuelle Maye-Favre n’est pas
réélue et doit rentrer dans
le rang. Les autres élus PLR
sont Yves Fournier, Willy
Giroud, Narcisse Crettenand, Marcel Delasoie et
Patrice Villettaz.
PARTI LIBÉRAL-RADICAL
Députés
Moret Xavier
6556
Fournier Yves
6209
Giroud Willy
6168
Crettenand Narcisse
6167
Delasoie Marcel
6014
Villettaz Patrice
5755
Non élus
Maye-Favre Emmanuelle5717
Rouiller Flavien
5657
Non élus
Thétaz Olivier
Holzer Fabrice
Du côté de l’AdG, qui conserve ses trois sièges, les
deux députées sortantes
sont réélues. La future présidente du Grand Conseil
Marcelle Monnet-Terrettaz
réalise le meilleur résultat
de la liste, devant Gaël
Bourgeois et Michelle
Grandjean Böhm.
Du côté de la participation, elle a connu une belle
progression, passant de
54,1% en 2009 à 67,7% en
2013. Députés-suppléants
Monod Julien
6115
Couchepin Raggenbass
Florence
6029
Carrupt Nicole
5947
Arlettaz-Monnet Géraldine,
5904
Felix Gilles
5810
PDC
Députés
Bruchez-Bender
Jean-Daniel
4732
Voide Nicolas
4623
Luisier Pascal
4546
Léger Laurent
4404
Non élue
Darbellay Ghalmi Carole 4185
ALLIANCE DE GAUCHE
Députés
Monnet Terrettaz Marcelle3509
Bourgeois Gaël
3353
Grandjean Böhm Michelle 3019
Députés-suppléants
Darbellay Fanny
Carron Florentin
Gualino Pierre
Future présidente réélue
Députés-suppléants
Taramarcaz Célestin
Bender Marie-Paule
Lanthemann Barbara
Non élus
Spina Fabien
Nouchi Frédéric
2916
2676
2902
2809
2766
2752
2684
4624
4612
4533
Beytrison-Vouilloz
Anne-Marie
4340
Non élu
Avanthay Patrick
4305
UDC
Députés
Pellouchoud François
Carron Jean-François
Cipolla Ludovic
Non élus
Denis Vassili
Moret Alexandre
Carron Dorian
Cavin Laurent
Buzuku Ariana
Députés-suppléants
Malbois André-Marcel
Desmeules Jérôme
Lips Aida
Non élu
Luisier Pierrick
2951
2685
2680
2679
2589
2530
2523
2408
2762
2735
2727
2607
Moret Xavier (PLR)
Fournier Yves (PLR)
Giroud Willy (PLR)
Crettenand Narcisse (PLR)
Delasoie Marcel (PLR)
Villettaz Patrice (PLR)
Monnet Terrettaz Marcelle (PCS)
Bourgeois Gaël (PS)
Grandjean Böhm Michelle (PCS)
Bruchez-Bender Jean-Daniel (PDC)
Voide Nicolas (PDC)
Léger Laurent (PDC)
Luisier Pascal (PDC)
Pellouchoud François (UDC)
Carron Jean-François (UDC)
Cipolla Ludovic (UDC)
Députée-suppléante
Bruchez Alexiane
1524
Non élu
Cretton Michel
1518
UDC
Députés
Non élus
Filliez Andrée-Noëlle
672
Filliez Jean-Henri
653
Rausis Frédéric
636
May Jean-Bernard
633
Thiebaud Fred
609
Marclay Olaf
571
Députés-suppléants
Non élus
Giovanola Didier
662
Farquet Angéline
642
Pellouchoud Kevin
639
Darbellay Adrien
615
ENTREMONT AUTREMENT
Député
Alter Florian
900
Non élus
Darbellay Basile
751
Troillet Pierre
742
Juon Sophie
738
Cretton Antoine
714
Député-suppléant
Darbellay Jonathan,
778
Non élue
Steiner Michèle
702
DISTRICT D’ENTREMONT
Le PDC fait également figure de gagnant du scrutin
en conservant ses quatre
sièges, alors même qu’il devait composer avec trois au-
tres listes en lice. L’UDC
n’ayant pas réussi à décrocher un siège, le PDC demeure de loin le parti majoritaire en Entremont. Au
niveau individuel, c’est le
député-suppléant sortant
Jean-Pierre Guex qui réalise le meilleur score, devant les trois députés sortants Joachim Rausis,
Véronique Coppey et
Daniel Emonet. A noter, effet LAT oblige, que la participation a bondi en
Entremont, passant de
53% en 2009 à 72% cette
année. Orsières se distingue avec 83% de participation, mais Bagnes remporte la palme de la progression, le taux de participation passant de 37% en
2009 à 64% en 2013! PDC
Députés
Guex Jean-Pierre
3287
Rausis Joachim
3193
Coppey Véronique
3131
Emonet Daniel
3085
Députés-suppléants
Moulin Bruno
3189
Fellay Xavier
3116
Fournier Laurence
3027
De Rivaz Charles-E
3027
PARTI LIBÉRAL-RADICAL
Députée
Lehner Elisabeth
1595
Non élue
Marquis-Balleys Gervaise 1587
Coppey Véronique (PDC)
Emonet Daniel (PDC)
Lehner Elisabeth (PLR)
Alter Florian (EA)
Entremont Autrement entre au Parlement
Après une première tentative en 2009, manquée de
peu, Entremont Autrement est cette fois-ci parvenu à décrocher un siège de
député dans le district
d’Entremont. Mais cela
s’est joué à peu de chose
puisqu’il aura fallu une troisième répartition pour at-
tribuer ce siège – qui est revenu à Florian Alter – entre
Entremont
Autrement,
l’UDC et le PLR. Au final,
c’est le PLR qui fait figure
de perdant en Entremont
puisqu’il doit céder un de
ses deux sièges. La députéesuppléante sortante Elisabeth Lehner est élue, devançant de huit voix seulement la seconde députée-
suppléante sortante Gervaise Marquis-Balleys qui
doit donc rentrer dans le
rang.
Guex Jean-Pierre (PDC)
Rausis Joachim (PDC)
OLIVIER RAUSIS
L’autre gagnant
du scrutin
LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
nv
GRAND CONSEIL 9
DISTRICT DE CONTHEY
L’UDC double son score électoral
PASCAL FAUCHÈRE
L’UDC a fait un véritable
carton dans le district de
Conthey. Ce parti passe en
quatre ans de 6,9% à 15,7%
des suffrages. Il prend un
siège au PDC qui recule de
42,4% à 36,1% de l’électorat. Hier soir, il était encore
trop tôt pour donner des
chiffres très précis mais
l’UDC a pratiquement gagné 1,5 siège dans le district. Une tendance confirmée à la suppléance puisque l’UDC y décroche deux
Penon Jean-Pierre (PLR)
sièges au détriment du
PDC et du PLR. «Nous
manquons de peu le deuxième siège à la députation»,
indique le président de
l’UDC du district de Conthey Christian Rey. «Il n’y a
pas de frustration car ce résultat est le fruit de quatre années durant lesquelles nous
nous sommes dépensés sans
compter sur le terrain. Et notre objectif de faire tomber la
majorité PDC est atteint.» Ce
score serré est confirmé par
le responsable de campagne du PDC Jean-Marie
Claivaz Christophe (PLR)
Clerc. «On connaissait le
danger et on perd notre siège
en 3e répartition. La votation
sur la LAT est certainement
liée au succès de l’UDC.» A
gauche, l’heure n’est pas
aux réjouissances. Le parti
socialiste perd un gros
point pour s’établir à 9,2%
des suffrages. Un tassement qui a failli coûter le
siège au PS. Les Verts, eux,
progressent d’un point à
7,2%. Le président du PS
du district de Conthey et
député réélu, Didier Fournier, met en avant quelques
Delaloye Olivier (PLR)
élémentsd’explication.«Malgré nos appels, nos partenaires n’ont pas répondu présent. Les Verts se sont désolidarisés. Nous n’avons pas pu
compter sur l’Alternative vétrozaine. Quant au parti
chrétien-social, il n’a pas été
en mesure de présenter de
candidat.»
Restent quelques conflits
internes qui ont émaillé
les rangs démocrates-chrétiens notamment à Vétroz
et Chamoson. Attaqué
dans le Mutin.ch, le député sortant chamosard Yves
Gillioz Charles-Albert (PLR)
Carrupt n’a d’ailleurs pas
été réélu. Les partis au
pouvoir seront appelés à
analyser les résultats d’une
telle avancée de l’UDC.
Pour Didier Fournier, «Verts
et UDC progresseront encore. La responsabilité de la
majorité absolue est engagée. Lorsque les gens ne peuvent pas s’exprimer durant
une longue période, on assiste à un raz-de-marée
comme celui-ci. Je salue la
diversité amenée par l’UDC
mais, politiquement, c’est
une quasi-catastrophe.» PLR et Alliance
Députés
Penon Jean-Pierre
Claivaz Christophe
Delaloye Olivier
Gillioz Charles-Albert
3600
3513
3331
3222
Députés-suppléants
Vergères Jean-Daniel
Monney Gilbert
Giroud Patrick
Non élue
Rossier Nadine
PDC
Députés
Roh Sébastien
Eggel Beat
Gaillard Stéphane
Fontannaz Blaise
Non élu
Carrupt Yves
3245
3880
3832
3742
3694
3188
Députés-suppléants
Chassot Emmanuel
Glassey Vinciane
Roduit Myriam
Fournier Raphaël
Non élu
Evéquoz Thierry
Roh Sébastien (PDC)
3353
3327
3304
3819
3793
3759
3753
3737
Les Verts
Députés
Non élus
Morend François
869
Détraz-Méroz Jacqueline 861
Kuster Dominique
821
Députées-suppléantes
Non élues
Fumeaux-Evéquoz Nicole 919
Willa Anne-Christine
863
Praz Elodie
844
Ernst Bettina
792
UDC
Députés
Fournier Patrick
Non élus
Cordonier Yannick
Biselx Marcel
Rey Christian
Garcia Ilan
Revaz Serge
Députés-suppléants
Delaloye Mathias
Sauthier Flavien
Non élus
Roh Emmanuel
Güller Ueli
PS
Député
Fournier Didier
1238
Non élue
Di Blasi-Coucet Elisabeth 1015
Eggel Beat (PDC)
Gaillard Stéphane (PDC)
Fontannaz Blaise (PDC)
Fournier Didier (PS)
Députés-suppléants
Délèze Julien
1130
Non élu
Evéquoz Patrick
1000
Fournier Patrick (UDC)
L'ÉVOLUTION DU GRAND–CONSEIL
PARTIS
GROUPE
DÉMOCRATE
CHRÉTIEN
1993
1997
2001
2005
75
71
74
73
GROUPE
RADICAL
34
34
33
28
GROUPE
LIBÉRAL
5
4
2
2
16
21
18
–
2
PARTIS
DE GAUCHE
(PS + Verts)
UDC
–
2009
68
2013
61
PLR
28
28
21
22
20
6
12
21
1750
1591
1570
1569
1563
1485
1721
1603
1557
1554
LE NOUVELLISTE LUNDI 4 MARS 2013
10 GRAND CONSEIL
gb - xd
DISTRICT DE SION
Comme un petit air d’élections communales...
DAVID VAQUIN
L’UDC et le PLR sont les
deux gagnants de l’élection
au Grand Conseil dans le
district de Sion. Les deux
formations décrochent un
siège supplémentaire, ce
qui porte leur total à quatre
sièges pour le PLR et trois
pour l’UDC. Du côté des
perdants, le PDC égare un
siège et passe donc à six députés tandis que l’Alliance
de gauche passe de trois à
deux. Du côté des Verts, qui
Sauthier-Luyet Anne-Marie (PLR)
se sont lancés pour la première fois en dehors de
l’AdG, c’est le statu quo avec
deux sièges mais un résultat
final supérieur à celui de
leurs anciens alliés de l’AdG
(plus de 9000 suffrages
d’avance pour les Verts).
Ces résultats ne sont pas
sans rappeler les élections
communales de l’automne
dernier dans la capitale.
«C’est une grande satisfaction. Notre objectif est atteint.
C’est aussi la confirmation du
brillant score au Conseil
Delessert Frédéric (PLR)
d’Etat. Nous sommes en progression constante depuis
douze ans et cela continue», a
relevé Cyrille Fauchère, président de l’UDC pour le district de Sion. Toujours côté
gagnant, Mathieu Fardel,
président du PLR, s’est
montré moins enthousiaste
que son homologue UDC:
«C’est un résultat bien mais
pas top. Par rapport aux communales, je pensais que notre
progression serait plus importante. Nous décrochons un
siège supplémentaire mais de
Tavernier Georges (PLR)
justesse.» Chez les Verts, la
satisfaction était par contre
de mise. «Nous faisons un super score avec notamment
1355 listes compactes. C’est
un résultat très positif et je
suis vraiment content. Je
pense que Christophe Clivaz a
eu un apport très important»,
a expliqué Thierry Largey,
chef de file des Verts à
l’heure du bilan. Côté
perdants, Charles-André
Jordan, président du PDC
pour le district de Sion, a
aussi mentionné la course
Dubuis Julien (PLR)
au Conseil d’Etat dans son
analyse à chaud: «Les trois
formations qui gagnent des
points avaient un candidat à
l’Exécutif. Je pense que cela
fait beaucoup. Je n’ai pas d’autres explications car notre
liste était canon.» Enfin à
l’AdG, David Schöpfer déplorait la séparation d’avec
les Verts: «Le schéma est le
même qu’aux communales.
Quand nous ne sommes pas
unis, nous perdons des sièges.
Cette tendance s’est confirmée
ailleurs dans le canton.» Marchand-Balet Géraldine (PDC)
LIBÉRAUX-RADICAUX
Députés
Sauthier-Luyet Anne-Marie 4852
Delessert Frédéric
4824
Tavernier Georges
4794
Dubuis Julien
4638
Non élu
Fardel Mathieu
4197
Députés-suppléants
Bonvin Didier
4429
Germanier Philippe
4390
Stalder Thierry
4203
Bornet-Studer Ruth
4179
Non élue
Gapany Evelyne
4126
PDC
Députés
Marchand-Balet Géraldine 6282
Rothen Michel
5985
Théoduloz David
5822
Martin Gilles
5802
Métrailler Serge
5801
Clivaz Bruno
5670
Non élus
Bridy Pascal
5507
Broccard Jean-Michel 5432
Députés-suppléants
Roten Vincent
5862
Aymon-Constantin Charlotte 5818
Pannatier Christophe 5809
Furrer Carole
5773
Moulin Alexandre
5584
Maret Florian
5505
Théoduloz David (PDC)
Martin Gilles (PDC)
Métrailler Serge (PDC)
Clivaz Bruno (PDC)
Borgeat Raymond (AG)
Dumont Jean-Henri (AG)
Addor Jean-Luc (UDC)
Jacquod Eric (UDC)
Baldini Eric (UDC)
UDC
Députés
Addor Jean-Luc
Jacquod Eric
Baldini Eric
Non élus
Fumeaux Dionys
Fornage Jean-Elie
Rey Julien
Vergères Pierre Michel
Reist Martin
Cerise Marie-Paule
Migy Bernard
Députés-suppléants
Luyet Anne
Perroud Bruno
Boand Vincent
Non élus
Carrupt Emilie
Rey Lionel
Leoni Koenig Sylvie
Barben Simon
Papilloud Kevin
Fernandes Grégory
2131
2070
2044
2000
3641
3223
2902
2874
2824
2816
2738
2732
2671
2647
3161
3098
2870
2783
2775
2769
2764
2716
2665
2325
LES VERTS
Députés
Clivaz Christophe
3453
Volpi Fournier Marylène 2987
Non élus
Raboud Grégoire
2919
Largey Thierry
2758
Députés-suppléants
Mabillard Fabienne
2632
Disero Gilles
2618
Non élus
Berthouzoz Cathy
2537
Reichenbach Bonard Magali 2528
Anthoine Laakso France 2466
Clivaz Christophe (LES VERTS)
Volpi Fournier Marylène (LESVERTS)
ALLIANCE PS-PCS
Députés
Borgeat Raymond
Dumont Jean-Henri
Non élus
Aymon-Varone Barbara
Chevrier Katia
Bodrito Jean-Pierre
Députés-suppléants
Liand Denis
Rothen Michel (PDC)
Clerc Bérod Annick
Non élus
Schöpfer David
Gabioud Bernard
D’Aoust-Ribordy Nathalie
2294
2276
2260
2252
2044
DISTRICT D’HÉRENS
L’UDC s’implante durablement dans le district
PASCAL FAUCHÈRE
L’UDC fait son entrée à la
députation du district
d’Hérens. C’est le PDC qui
fait les frais de la progression agrarienne avec la
perte d’un de ses trois sièges. La force électorale de
l’UDC a augmenté de
13,4% il y a quatre ans à
16,6% hier. Elle n’était que
de 7,5% en 2005. Le PDC
diminue son score de près
de 2,5 points à 44,4% par
rapport à 2009. L’UDC décroche son siège en 2e répartition avec un peu plus
de cent listes. «Le résultat
est assez net», explique
Grégory Logean, président
de l’UDC du district
d’Hérens et nouveau député. «Avec une participation
en hausse, notre siège est
d’autant plus légitime.»
Grégory Logean y voit le
double effet Freysinger et
LAT. Mais pas seulement.
«Cette victoire représente un
travail de huit ans. Nous
avons désormais un siège et
sommes représentés dans
trois des sept conseils communaux hérensards.» De
son côté, le PDC, par la voix
de son président Sébastien
Délétroz, prend acte de la
défaite. Et ne remet pas en
cause la stratégie. «La liste
ouverte n’a pas, à première
vue, prétérité les candidats
PDC.» Grégoire Dussex,
potentiel président du
Grand Conseil l’an prochain, termine en tête de
ces élections devant son colistier Marcel Gaspoz. Le
Parti libéral-radical s’est affaissé légèrement de deux
points à 19,7% tout en conservant son siège qui sera
occupé par Stéphanie
Favre. Le Parti socialiste,
lui, progresse de 1,2 point à
19,2%. Avec une belle élection pour le sortant Jérémie
Pralong qui vient tutoyer
l’élue PLR en termes de suffrages. PLR
Députée
Favre Stéphanie
Députée-suppléante
Follonier-Constantin
Colette
PARTI SOCIALISTE
Député
Pralong Jérémie
1384
1426
1351
Députée-suppléante
Constantin Patricia
1288
PDC
Députés
Dussex Grégoire
Gaspoz Marcel
Non élus
Biollaz Jean-François
Dayer Freddy
Bonvin Luc
Favre Stéphanie (PLR)
Pralong Jérémie (PS)
Dussex Grégoire (PDC)
Gaspoz Marcel (PDC)
Logean Grégory (UDC)
2764
2527
2314
2244
2192
Députés-suppléants
Schafeitel Fabien
2527
Vianin Bertrand
2517
UDC
Député
Logean Grégory
Non élus
Richiedei Ludovic
Moix Sébastien
Merinat Pierre
Mercier Pierre
928
888
880
872
860
Députée-suppléante
Moos Marylène
1046
Non élus
Genolet Marc-Antoine 981
Logean Grégoire
879
Seppey Raphaël
894
LUNDI 4 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
GRAND CONSEIL 11
ym
DISTRICT DE SIERRE
L’UDC fait un grand bon en avant, les autres partis reculent
BERTRAND CRITTIN
L’UDC sort grande gagnante des élections au
Grand Conseil du district
de Sierre. Elle gagne un
troisième siège et fait un
bond en avant de 5 points
par rapport à 2009, obtenant 16,45% des suffrages.
On rappelle aussi que notre
région perd un député, en
raison de l’évolution démographique du canton. La
nouvelle répartition politique du district est la suivante: 6 PDC, 5 PLR, 3
AdG, 3 UDC. Le PDC et
l’AdG égarent un fauteuil
chacun, alors que le PLR
maintient sa position.
Président de l’UDC, Elmar
Remondino était un homme
heureux dimanche soir. «La
mission est accomplie. L’UDC
prend la place qui est la sienne
dans le district. Aux dernières
élections nationales, un citoyen sur six avait voté UDC.
Ça s’est confirmé ce week-end.
Nous profitons de l’effet
Freysinger», analyse Elmar
Remondino. Ariane Doyen
rejoint au Législatif les
deux sortants Edmond Perruchoud et Albert Pitteloud.
La déception est grande
dans le camp PDC.
Ambitieux, le parti briguait
un huitième strapontin. Au
final, il en perd un pour
trois listes, à la troisième répartition. Le PDC recueille
36,6% des suffrages, en
baisse d’un 1%. «Avec la liste
de qualité que nous avons
présentée, nous ne méritions
pas ce résultat. Mais c’est le
jeu de la proportionnelle»,
souligne Patrice Epiney,
président du PDC. Relative
surprise, le jeune Sierrois
Sydney Kamerzin a devancé tous ses colistiers. Avec
la non-élection de la sortante Marie-Noëlle MassyMittaz, Anniviers n’est plus
représenté à la députation
(hormis deux suppléants).
LePLRaconservéses cinq
sièges. Mais le parti, qui désirait progresser en termes
de suffrages et surfer sur la
vague des Communales, n’a
pas atteint son objectif. Le
PLR perd 2.45 points pour
se fixer à 27,25%. La viceprésidente du PLR VS,
Laetitia Massy est première
de la liste. Les sortants PLR
sont réélus.
On savait l’AdG en danger. Ses responsables
étaient conscients de la difficulté de maintenir leur
quatrième siège. La gauche
recule de 1,6 point à
19,68% des suffrages. Sonia
Z’Graggen Salamin, sortante, Olivier Salamin et
Emmanuel Amoos sont
élus. Les sortants Francine
Zufferey Molina et Bernard
Biguet ont échoué. L’AdG
n’est désormais représentée que par le PS. Ni Verts,
ni PCS ont été élus à la
députation et à la suppléance.
PDC
Députés
Kamerzin Sidney
Rossi Mario
De Preux Alain
Savoy Jean-Claude
Rey Pascal
Bayard Marcel
Non élus
Nanchen Daniel
Massy-Mittaz
Marie-Noëlle
Salamin Perruchoud
Anne-Lyse
Tschopp Laurent
Députés-suppléants
Lamon Anthony
Bagnoud Aristide
Voeffray Barras Chantal
Melly Nicolas
Pont Stéphane
Siggen Samuel
Non élus
Massy Ludivine
Cordonier Gratien
Genoud Stéphane
Crettaz Jean-Yves
PLR
Députés
Massy Laetitia
Ganzer Stéphane
6809
6449
6330
6262
6110
6101
6015
5973
5869
5861
6126
6060
5995
5990
5913
5860
5840
5824
5757
5670
5726
5419
Rey Bernard
Vuistiner Pierrot
Vocat Jean-Claude
Non élus
Rossier Francis
Glettig John
Députés-suppléants
D’Andres Grégory
Genoud Méryl
Pralong Régine
Masserey Anselin Sylvie
Cretton Patrick
5198
5092
4954
4328
4204
5305
5030
4929
4919
4793
ALLIANCE DE GAUCHE
Députés
Z’Graggen-Salamin Sonia 3958
Salamin Olivier
3913
Amoos Emmanuel
3592
Non élus
Zufferey Molina Francine 3586
Briguet Bernard
3485
Rey Pascal
3375
Mathey Denis
3186
Députés-suppléants
Mudry Doris
3820
Rey Eloïse
3510
Donati Laurène
3497
Non élus
Métrailler Robert
3472
Frily Pierre-Alain
3332
Wyder Besson
Jacqueline
3313
Kühn Fabienne
3222
Perruchoud Pierre-André 3142
UDC
Députés
Perruchoud Edmond
Pitteloud Albert
Doyen Ariane
Non élus
Torrent Pascal
Savioz Florent
Truffer Roger
Colagioia Enzo
Députés-suppléants
Reichen Nadine
Solioz Fabian
Follonier Kevin
Non élus
Poli Samuel
Schmid Simon
Rosu David
Kamerzin Sidney (PDC)
Rossi Mario (PDC)
De Preux Alain (PDC)
Savoy Jean-Claude (PDC)
Rey Pascal (PDC)
Bayard Marcel (PDC)
Massy Laetitia (PLR)
Ganzer Stéphane (PLR)
Rey Bernard (PLR)
Vuistiner Pierrot (PLR)
Vocat Jean-Claude (PLR)
Z’Graggen-Salamin Sonia (PS)
Salamin Olivier (PS)
Amoos Emmanuel (PS)
Perruchoud Edmond (UDC)
Pitteloud Albert (UDC)
Doyen Ariane (UDC)
Steiner Alwin (CVP)
Lötscher Martin (CVP)
Kuonen Urs (CVP)
Gruber German (CSP)
Bregy Alain (CSP)
Schnyder Reinhold (SP)
DISTRICT DE LOÈCHE
RETROUVEZ
L'ENSEMBLE DES
RÉSULTATS
SUR
WWW.
LENOUVELLISTE.
CH
CVP
Députés
Steiner Alwin
3078
Lötscher Martin
3029
Kuonen Urs
2555
Députés-suppléants
Zenhäusern Marcel
3005
Meichtry Regina
2825
Schetter Jürgen
2492
SP
Député
Schnyder Reinhold
Non élu
Jäger Christian
Député-suppléant
Kälin Peter
Non élu
Werlen Sebastian
CSP
Députés
Gruber German
Bregy Alain
Non élus
Russi Dominique
Constantin Olivier
Députés-suppléants
Köppel Guido
Locher Philipp
Non élu
Schnidrig Martin
SVP
Députés
Non élus
Johner Manfred
Moreillon Florian
Meichtry Jörg
Cavigilli Luzius
Députés-suppléants
Non élus
Grand Mario
Kuonen Christoph
Signorell Damian
2077
2031
1993
1973
1948
1846
1755
1501
1365
932
875
662
637
600
589
687
638
632
3204
3147
2880
2691
2623
2601
2410
2953
2821
2799
2577
2544
2480
Walliser Bote
Montag, 4. März 2013
STAATSRATSWAHLEN 2013
5
CVPO | Im Oberwallis konnten die Schwarzen ihre Sitze halten
CSPO | Christlichsoziale verlieren zwei Sitze
Alle 16 Mandate verteidigt
«Ziel knapp verfehlt»
Zufriedene Gesichter gestern Abend bei
der CVPO. Trotz eines
Sitzgewinns der SVPO im
Bezirk Brig konnten die
Schwarzen alle 16 Mandate im Kantonsparlament
halten.
SITTEN |
«Wir können mit den erreichten Resultaten zufrieden sein.
Die drei CVP-Staatsräte erzielten ein gutes Ergebnis, und es
ist natürlich als positives Signal
zu werten, dass mit Jean-Michel
Cina ein Oberwalliser das beste
Ergebnis von sämtlichen CVPKandidaten einfahren konnte»,
brachte es gestern Abend Anton
Andenmatten, der Präsident
der CVPO, auf den Punkt. Die
Erleichterung war dem Parteipräsidenten deutlich anzusehen. Denn im Vorfeld der Grossratswahlen waren auch immer
wieder Stimmen zu hören, die
der CVPO eine schmerzliche
Die CSPO hat zwei ihrer
Grossratsmandate verloren und kommt neu auf
zwölf Sitze im Kantonsparlament. Mit den
Staatsratswahlen ist die
Partei zufrieden.
Niederlage in Form von mehreren Mandatsverlusten vorhergesagt hatten.
Alle Sitze verteidigt
Doch entgegen allen Vermutungen und Schreckensszenarien konnte die CVPO ihre 16
Mandate im Kantonsparlament halten. Eine Tatsache, die
für Anton Andenmatten nicht
selbstverständlich ist: «Wir haben bei den Grossratswahlen
ein kompaktes Resultat erzielt
und haben trotz ungünstiger
Voraussetzungen (Red. Der Bezirk Visp musste einen Sitz ans
Unterwallis abgeben) unsere
16 Sitze im Kantonsparlament
halten können. Das ist keine Selbstverständlichkeit und
kann als Erfolg gewertet werden.» Damit wird sich in den
nächsten vier Jahren im bürgerlich dominierten Kantonsparlament inhaltlich wenig ändern, auch wenn die C-Parteien
Durchatmen. Parteipräsident Anton Andenmatten ist
erleichtert. Die CVPO konnte ihre 16 Mandate halten.
FOTO WB
ihre absolute Mehrheit nach
über 150 Jahren verloren haben. Der Verlust der absoluten
Mehrheit hat aber nur einen
symbolischen Wert. Politisch
gesehen wird sich dieser Verlust kaum auswirken. Mit den
Erfolgen der SVP in den letzten
Jahren ist das Kantonsparlament in den vergangenen Jahren deutlich nach rechts gerutscht. Es ist deshalb davon
auszugehen, dass in den nächsten vier Jahren weiterhin die
bürgerlichen Parteien den Ton
vem
angeben werden.
SVPO | Generalsekretär Michael Graber spricht von einem «Erdbeben»
«Ein Sieg für das ganze Wallis»
SITTEN | Die SVPO konnte
auch 2013 bei den Grossratswahlen weiter zulegen, doch überstrahlte
das Abschneiden Freysingers den Wahlsonntag.
Im Bezirk Brig konnte die SVP
nach den zwei Sitzgewinnen
vor vier Jahren auch 2013 ein
weiteres Grossratsmandat dazugewinnen. Die beiden Sitze in
Visp, wo die Sitzzahl reduziert
wurde, konnte die SVP halten.
In den Bezirken Östlich Raron
und Leuk war für die SVPO allerdings nichts zu holen. Michael Graber, Generalsekretär der
SVPO und neu Grossrat für den
Bezirk Brig, zeigte sich am
Wahlsonntag äusserst erfreut:
«Die grösste Freude heute ist
das Resultat von Oskar Freysinger, danach kommt der Sitzgewinn. Ob ich jetzt diesen belege
oder nicht, das ist sekundär beziehungsweise tertiär.» Das zu-
sätzliche Grossratsmandat habe man zwar nicht einkalkuliert, parteiintern habe man diese Entwicklung aber durchaus
in Betracht gezogen.
Opfer des «undemokratischen» Wahlsystems
Gemäss Graber hätte sogar
noch mehr dringelegen. «Wenn
wir ein demokratischeres Wahlsystem hätten, worin die
Stimmwertgleichheit gewährleistet wäre, würde das Resultat für uns nochmals ganz
anders aussehen», ist sich Graber sicher. Der Generalsekretär
spricht damit die Initiative «Jede Stimme zählt» der Minderheitsparteien an.
Trotz dieses «undemokratischen» Wahlsystems habe
man weiter zulegen können.
Dass die Sitzgewinne nicht
mehr im Ausmass wie vor vier
Jahren ausfielen, interpretiert
Graber dennoch positiv: «Man
«Wir sind mit dem Ergebnis von
Esther Waeber-Kalbermatten
sehr zufrieden. Sollte es zu einem zweiten Wahlgang kommen, kann man darauf sehr gut
aufbauen. Die Linke wird zudem sicher wieder geeint auftreten. Im Unterwallis war zudem die Stimmbeteiligung bei
diesem Wahlgang viel höher als
im Oberwallis, dies vor allem
weil die Abstimmung über das
Raumplanungsgesetz dort vielmehr Leute mobilisiert hat», so
Doris Schmidhalter-Näfen, Parteipräsidentin SPO. Dank der
linken Allianz und der geringeren Unterwalliser Stimmbeteiligung werde Waeber-Kalber-
FOTO WB
haben wir unsere Erwartungen
bei den Grossratswahlen», erklärt Valentin Cina. Wie kommentiert er das Resultat von Oskar Freysinger? «Freysinger ist
wie Robin Hood. Man konnte
von ihm ein gutes Ergebnis erwarten, aber nicht ein solch
überragendes. Freysinger ist ein
Phänomen. Für mich ist er nach
dem heutigen Tag in die Regierung gewählt», so Cina. In vier
Jahren werde auch die CSPO
wieder einen eigenen Staatsratskandidaten stellen, unterstreicht der Präsident. Ob dies
Roberto Schmidt sein wird? «Es
ist jetzt nicht der richtige Zeitpunkt, um konkrete Namen zu
nennen. Wir sind eine Mitgliederpartei. Wer in vier Jahren
kandidiert, wird sich am grossen CSPO-Kongress herausstellen», betont Valentin Cina. wek
Hocherfreut. Michael Graber unter SVP-Anhängern vor dem
Restaurant Kudeta in Sitten.
FOTO WB
Viele offene Fragen
kann nicht immer im gleichen
Schritt weiterwachsen. Dass die
Luft oben dünner ist, wissen die
Bergsteiger auch.»
Die Kandidaturen in den
kleinen Bezirken seien nicht erfolglos gewesen, das Wahlsystem ermögliche halt nicht
SITTEN | Die FDP muss auf
das Wahlresultat reagieren. Aber wie? Möglich
ist, dass Nationalrat JeanRené Germanier ins Rennen steigt. Denkbar ist
aber auch, dass man am
Kandidaten Christian Varone festhält.
mehr. «Und wenn man das Resultat von Oskar Freysinger im
Goms betrachtet, ist das nicht
einfach ein Erfolg, sondern ein
Erdbeben», findet Graber. Und
dessen Sieg sei weder ein Erfolg
für ihn noch für die SVP, sondern ein «Erfolg fürs Wallis». fa
«Wir sind sehr zufrieden»
matten bei einem möglichen
zweiten Wahlgang mehr Stimmen holen.
Gegen 15.00 Uhr tauchte JeanRené Germanier in der Sittener
Altstadt auf – seine Ankunft löste reges Interesse aus. Im Vorfeld der Wahlen wurde sein Name immer wieder ins Spiel gebracht, bei einer allfälligen Rochade mit Christian Varone.
Werner Salzmann:
«Bin skeptisch»
Kein Sitzgewinn
«Wer zwei Oberwalliser Sitze
will, muss seine Stimme richtig
abgeben, egal welche politische
Couleur er hat», appelliert
Schmidhalter-Näfen. Die Präsidentin zeigt sich überzeugt davon, dass die Oberwalliser die
bisher geleistete Arbeit von
Esther Waeber-Kalbermatten
schätzen und einer Wiederwahl daher nichts im Wege
steht. «Zudem verträgt es wirklich eine Frau auf fünf Regierungsmitglieder.»
Von einem richtigen
Glanzresultat kann die Partei
bei den Grossratswahlen zwar
nicht sprechen – dennoch
konnte sie ihre vier Sitze im
Oberwallis verteidigen. Ihr erklärtes Ziel, im Bezirk Brig einen dritten Sitz zu erobern, ist
allerdings gescheitert: «German Eyer, Laura Kronig und
Halbwegs zufrieden. CSPOParteipräsident Valentin Cina.
FDP/Grüne | Konsternierte Liberale
SPO | Doris Schmidhalter-Näfen überzeugt von Waeber-Kalbermattens Wiederwahl
SITTEN | Alles beim Alten
bei der SPO: Die Partei
verteidigt im Oberwallis
ihr Sitze im Parlament.
Bei einem möglichen
zweiten Wahlgang für
den Staatsrat sieht die
Partei für ihre Kandidatin keine Probleme.
«Unser Ziel war es, den Status
quo zu erhalten oder gar einen
Sitz zusätzlich zu ergattern.
Das ist uns leider nicht gelungen. Im Bezirk Brig haben wir
einen Sitz verloren und in Visp
einen durch den Bevölkerungsschwund nicht mehr halten
können», teilt CSPO-Parteipräsident Valentin Cina mit. Die Verluste erklärt sich Cina mit dem
Fehlen eines eigenen Staatsratskandidaten: «Dadurch fehlte
die Lokomotive im Wahlkampf.
Das soll aber keine Entschuldigung sein. Wir haben gewusst,
dass wir uns deshalb noch mehr
anstrengen müssen. Beispielsweise, indem wir mehr Kandidaten auf den Listen portieren.
Da haben wir sicher nicht das
Maximum unserer Möglichkeiten herausgeholt», bedauert er.
Was sagt Cina zu den Staatsratswahlen? «Die drei CVP-Vertreter haben ein hervorragendes
Ergebnis eingefahren. Alle haben in etwa gleich viele Stimmen erzielt. Das zeigt, dass die
Wählerschaft der CSPO voll und
ganz hinter den C-Staatsräten
gestanden ist und diese unterstützt hat.» Wie umschreibt Cina die Gemütslage seiner Partei? «Als Schlagzeile wäre das
‹Volltreffer und knapp daneben›. Der Volltreffer ist das gute
Ergebnis der drei C-Staatsratskandidaten, und knapp verfehlt
Erfreut. SPO-Präsidentin Doris Schmidhalter-Näfen zeigt sich
erleichtert. Alle vier SPO-Sitze wurden verteidigt.
FOTO WB
ich sind ein hohes Risiko eingegangen. Leider hat es am
Schluss aber für den dritten
Sitz nicht gereicht», kommentiert Schmidhalter-Näfen das
Resultat. Bei den Gemeinderatswahlen habe die SVP deutlich zugelegt und dies habe
sich jetzt auch auf die Grossratswahlen ausgewirkt. Sehr
zufrieden zeigte sich die Partei
allerdings mit dem Wahlausgang im Bezirk Visp. Nach dem
Sitzverlust bei den vergangenen Gemeinderatswahlen sicher eine Genugtuung für die
Partei. Im Lonzastädtchen verteidigte, kaum überraschend,
Helena Moser Theler ihren
meb
Sitz.
Germanier selber gab sich am
frühen Nachmittag noch bedeckt. Ja, man hätte mit ihm gesprochen. Jetzt sei es aber noch
zu früh, um über einen allfälligen Wechsel zu sprechen. Germanier gab aber dennoch eine
kleine Wahlanalyse zum Besten. Bei der Ständeratswahl hätte auch er im Oberwallis das
deutlich schlechtere Ergebnis
als Oskar Freysinger eingefahren. Im Unterwallis hätte er
aber punkten können, im Gegensatz zu Varone. Dennoch
holte auch bei dieser Wahl Freysinger mit 32 013 deutlich mehr
Stimmen als Germanier mit
26 839. Vor Ort war auch FDPOPräsident Werner Salzmann.
Auch er zeigte sich ob des
Wahlresultats ernüchtert. Auf
den allfälligen Kandidatenaustausch angesprochen, meinte
Salzmann, dass er einem solchen eher skeptisch gegenüber-
Konsterniert. Parteipräsident
Georges Tavernier.
FOTO WB
stehe. Sicher ist, die Freisinnigen werden heute in Martinach
an ihrer Versammlung Nägel
mit Köpfen machen.
Grüne unzufrieden
Auch bei den Grünen herrschte
alles andere als Jubelstimmung.
Zwar schaffte Peter Kälin als
Suppleant die Wiederwahl im
Bezirk Leuk, Parteipräsidentin
Brigitte Wolf fehlten aber 30
Stimmen in Brig zur Suppleantenwahl. In Bezug auf die
Staatsratswahl hätte man sich
gemäss Wolf mehr Stimmen erhofft. Das sah auch Kandidat
Christophe Clivaz so, der sich
im Raumplanungsgesetz stark
engagierte. Clivaz kam nicht
auf das Ergebnis von Parteikollegin Marylène Volpi Fournier,
das diese vor vier Jahren ergse
reicht hatte.
6
GROSSRATSWAHLEN 2013
Walliser Bote
Montag, 4. März 2013
Grossratswahlen | Nach mehr als 150 Jahren verliert die Walliser CVP die absolute Mehrheit im Kantonsparlament
SVP schwächt CVP entscheidend
und überholt die Ratslinke
SVP als Wahlsiegerin. Auch im Walliser Kantonsparlament hat die SVP eindrücklich zugelegt: Sie zieht mit neun zusätzlichen Abgeordneten in den Walliser Grossen Rat ein und unterstreicht damit ihren
Anspruch auf einen Sitz im Staatsrat.
FOTO WB
SITTEN | Die CVP verliert
nach mehr als 150 Jahren
die absolute Mehrheit im
Walliser Kantonsparlament. Die SVP ist mit
neun Sitzgewinnen die
grosse Wahlsiegerin.
Nicht nur bei den Wahlen in
den Staatsrat hatte die SVP den
Wind im Rücken, sondern auch
bei den Wahlen in den 130-köpfigen Grossen Rat.
Die SVP hat mit neun zusätzlichen Sitzen auch die Parlamentswahlen im Wallis klar
gewonnen. Die SVP gewinnt einen Sitz im Oberwallis dazu
und deren acht im französischsprachigen Kantonsteil. Dieser
Erdrutschsieg ist umso bemerkenswerter, als dass das Wahlgesetz die kleineren Parteien benachteiligt. Damit ist die SVP
die grosse Siegerin auf der ganzen Linie.
Die SVP hat sich
flächendeckend
durchgesetzt
Bei den Wahlen zum Walliser
Kantonsparlament hat die CVP
arg Federn gelassen, denn sie
verliert über die im Kantonsparlament zu ihr gehörende CSP je
einen Sitz in Brig und in Visp,
dann je einen Sitz in Siders, Sitten, Conthey und Martinach.
Auf der Verliererseite steht
auch die SP, die drei Sitze verliert – einen in Siders, einen in
Sitten und einen in Monthey.
Im Oberwallis hat die SP
ihre vier Sitzen gehalten. Hier
verliert die CSP zwei Sitze. Die
SVP ist zum Beispiel in Brig
praktisch zur bisherigen Mehrheitspartei, der CVP aufgerückt. Zu berücksichtigen ist,
dass die Bezirke Visp und Siders
einen Sitz weniger hatten als
vor vier Jahren. Der eine Sitz
ging in den Bezirk Martinach,
der andere in den Bezirk Monthey. Im Bezirk Entremont hat
eine Liste mit dem Namen «Entremont autrement» einen Sitz
von der CVP geholt. Sie wird
eher dem links-grünen Lager
zugerechnet.
Die FDPO in der
heutigen Form
gehört zur
Vergangenheit
Im Oberwallis hatten die C-Parteien für den «schlimmstmöglichen Fall» mit zwei Mandatsverlusten gerechnet, allerdings
war man eher davon ausgegangen, dass die CVP Mandate verlieren könnte.
Den Wiedereinstieg in das
kantonale Parlament ganz klar
verpasst hat die FDPO im Bezirk
Visp. Sie war zwar mit amtie-
renden Gemeindepolitikern angetreten, konnte sich aber nur
unter «ferner liefen» klassieren.
Die FDPO als politische Kraft in
ihrer heutigen Form ist wohl
Geschichte.
Eine Gezeitenwende im Kantonsparlament
Seit mehr als 150 Jahren bestand das Walliser Kantonsparlament aus einer CVP-Mehrheit.
Diese Partei, die früheren Katholisch-Konservativen,
gab
über Jahrzehnte den Ton in Regierung und Parlament an.
Jetzt ist die CVP von bisher 68 von insgesamt 130 Mandaten deutlich unter die absolute Mehrheit von 66 Mandaten
abgesackt. Dies wird auch Auswirkungen bei der Bestellung
der grossrätlichen Kommissionen haben und auf die Wahlen
in die Gerichte.
Die SVP wird nach der
Durststrecke der letzten Jahre
nun ihren Besitzstand gemäss
den neuen Kräfteverhältnissen
aufstocken. Zusammen mit
dem wahrscheinlichen Einzug
ihres Spitzenkandidaten Oskar
Freysinger in die Regierung
rückt die SVP zu einer der tonangebenden Fraktionen im Kantonsparlament auf. Sie ist stärker als die SP-Linksallianz,
bleibt aber immer noch rund
zehn Mandate unter den Freisinnig-Liberalen, die ihren Besitzstand weitgehend wahren
konnten; sie verlieren zwar einen Sitz im Entremont, gewinnen aber ein Mandat in Sitten
hinzu.
Eine neue Rolle
für die erstarkte
SVP-Fraktion
Damit findet sich die SVP in einer neuen Rolle wieder: Sie
wird – Regierungspartei die sie
nun zweifelsohne ist – unter
Umständen und vielleicht
schon sehr bald ausgesprochen
schwierige Dossiers zu verantworten haben. Sie wird sie nur
dann erfolgreich über die Bühne bringen, wenn sie im Kantonsparlament
Mehrheiten
schmiedet.
Die Härte des Wahlkampfes und der Umstand, dass vielleicht die eine oder andere Minderheit nicht mehr in der Regierung vertreten sein wird, dürfte
ihr die Herzen im Parlament
kaum zufliegen lassen. Bereits
die Bestellung der Kommission
im Grossen Rat und die Departementsverteilung wird einen
Vorgeschmack bringen, ob man
neue Umgangsformen herbringt oder nicht. Denn die SVP
darf sich über einen Punkt kei-
ne Illusionen machen: Sie wird
im Grossen Rat oft nicht nur der
geschwächten und damit aufsässigen CVP gegenüberstehen,
sondern auch einer freisinnigliberalen Fraktion, der grössten
Einzelfraktion im Rat, mit der
im Kampf um den Staatsratssitz
so ziemlich alles Porzellan zerschlagen worden ist. Und die
Linke hat mit der SVP in den
meisten Sachthemen überhaupt nichts am Hut.
Die erste Vizepräsidentin
wurde wiedergewählt
Im Bezirk Martinach ist auf der
Liste der SP/Linksallianz die amtierende 1. Vizepräsidentin des
Walliser Grossen Rates, Marcelle Monnet Terrettaz, wiedergewählt worden. Sie wird damit
den Grossen Rat nach der Eröffnung durch den Alterspräsidenten ab der konstituierenden Sitzung vom Montag, 25. März
2013, leiten. Denn ihre Wahl
dürfte so gut wie sicher sein.
Das Ergebnis war mit einer gewissen Spannung erwartet worden, weil die SP-Frau bei
den Gemeindewahlen vom vergangenen Oktober in ihrer Heimatgemeinde Riddes nicht
mehr wiedergewählt worden
war – nun schaffte sie das. lth
KOMMENTAR
Die SVP siegt
und siegt…
Die SVP ist bei den Wahlen in
den Walliser Grossen Rat, das
Kantonsparlament, die grosse
und unbestrittene Siegerin. Sie
wuchtet ihre Mandatszahl von
12 auf 21 hoch. Ein solcher Zuwachs ist in den letzten Jahrzehnten von keiner anderen Partei verzeichnet worden. Sie hat
damit auch in der Legislative ihren Anspruch auf Einsitz in die
Regierung klar unterstrichen.
Verliererin ist die CVP. Sie ist
nach den eidgenössischen Wahlen auf unter 40 Prozent abgesackt und ihr Krebsgang setzt
sich jetzt im Kantonsparlament
fort. Die Freisinnig-Liberalen
bleiben praktisch bei derselben
Sitzzahl, ebenso die SP-Linksallianz, die allerdings in Siders, Sitten und Monthey Federn lässt.
Die SVP muss nun Ton und Taktik im Parlament rasch ändern.
Als Regierungspartei wird sie
sich plötzlich in der ungewohnten Rolle einer zwangsläufig konstruktiven politischen Kraft wiederfinden. Es wird interessant
sein zu verfolgen, wie die Partei
des Protests und der Unzufriedenen diesen Wandel vollziehen
will.
Luzius Theler
7
Walliser Bote
Montag, 4. März 2013
GROSSRATSWAHLEN 2013
Östlich Raron | Auch SVP beisst sich in Östlich Raron die Zähne aus
ÖSTLICH RARON
Total
Riederalp
Mörel-Filet
Martisberg
Grengiols
Bitsch
Bister
Betten
SVP-Kandidat unterlag
Grossräte
CSP
Irmina Imesch-Studer
Zusatzstimmen
67
37
9
6
71
35
60
45
4
3
248
204
142
109
601
439
CVP
Guido Walker
Zusatzstimmen
65
40
–
–
229
178
104
96
7
5
87
54
74
46
566
419
SVP-Freie Wähler
Norbert Rittiner
Zusatzstimmen
47
41
10
7
130
111
55
46
2
1
55
46
57
44
356
296
324
48
104
105
88
7
26
65
15
–
17
–
637
64
106
407
241
6
363
62
105
200
101
8
19
58
7
12
3
–
509
70
452
141
101
4
356
72
251
120
101
4
2234
64
1'040
985
652
29
MÖREL | Grüne, SP und JUSOO blieben vor vier Jahren in Östlich
Raron chancenlos. Dieses Jahr
versuchte es die SVP. Sie schnitt
zwar besser ab, doch auch ihr
reichte es nicht für den Sitz.
do Walker reserviert. Der Regionalleiter
ZV Brig SBB AG erzielte mit 566 Stimmen das zweithöchste Resultat.
Norbert Rittiner von der SVP-Freie
Wähler erzielte 356 Stimmen und unterlag Imesch-Studer und Walker.
Im Bezirk Östlich Raron ist gegen
Schwarz-Gelb auch im Wahljahr 2013
immer noch kein Kraut gewachsen. Norbert Rittiner, der für die SVP-Freie Wähler ins Rennen gestiegen war, blieb gegen
die schwarz-gelben Kandidaten chancenlos. Somit erging es ihm wie vor vier
Jahren Brigitte Wolf, die für Grüne, SP
und JUSOO mitmischen wollte.
CSP stärkste Partei
Irmina Imesch-Studer erzielte mit 601
Stimmen das Höchstresultat. Die Krankenpflegerin zieht damit neu in den
Grossrat ein. Der zweite Sitz ist für Gui-
Lediglich die CSP konnte gegenüber
2009 zulegen. Damals erhielt sie 940
Stimmen. Dieses Jahr waren es 1040. Somit übernahmen die Christlichsozialen
die Position als stärkste Partei des Bezirks. Den Ehrenplatz nimmt damit die
CVP ein. Wo sie vor vier Jahren noch
1237 Parteistimmen erhielt, waren es
heuer gerade mal 985.
Der Vormarsch der SVP ist auch im
Bezirk Östlich Raron deutlich zu spüren.
Wo Grüne, SP und JUSOO 2009 enttäuschten, setzte die SVP einen drauf.
652 Stimmen gingen auf ihre Kosten und
Grossrat
Suppleanten
Parteistimmen
Imesch-Studer vor Walker
Suppleanten
CSP
Christoph Golob
Zusatzstimmen
37
38
9
6
62
29
41
43
3
3
206
195
134
111
492
425
CVP
Daniela Imhof-Jenelten
Zusatzstimmen
64
47
4
0
228
190
126
96
7
5
84
67
69
49
582
454
SVP-Freie Wähler
Vreni Berchtold-Steinmann
Zusatzstimmen
64
39
7
6
130
111
43
46
3
1
55
47
55
42
357
292
Irmina Imesch-Studer,
Mörel-Filet, CSPO
601
neu
Guido Walker,
Bitsch, CVPO
neu
Daniela Imhof-Jenelten,
Grengiols, CVPO
582
neu
566
Christoph Golob,
Riederalp, CSPO
neu
492
Minderheiten essen weiterhin
hartes Brot
Die Grossratswahlen im Bezirk Östlich
Raron zeigen einmal mehr auf, dass die
Minderheiten dort neben CSP und CVP
hartes Brot zu essen haben. Vor vier Jahren versuchten Grüne, SP und JUSOO,
den C-Parteien einen Sitz streitig zu machen. Doch mit dem Resultat, das eher
als enttäuschend zu werten war, blieben
sie chancenlos.
So gar nicht als Enttäuschung ist
das Abschneiden der SVP-Freien Wähler
zu werten. Für diese Wahlen trat die Partei mit einem Kandidaten an. Die 356
Stimmen von Norbert Rittiner waren
deutlich mehr als die 129 von Brigitte
Wolf damals. Das war auch der Grund,
wieso man vier Jahre später im Bezirk
Östlich Raron nicht mehr antrat.
CSP und CVP hatten ihre Sitze übrigens in der Vergangenheit nicht etwa
fix gepachtet. Jahrelang entsandte Östlich Raron jeweils einen FDP-Vertreter
nach Sitten. Die Ausgangslage war insofern spannend, als dass die bisherigen
Amtsinhaber Graziella Walker Salzmann (CSPO) und Marcel Mangisch
(CVPO) nicht mehr antraten. Mit Irmina
Imesch-Studer und Guido Walker delegiert Östlich Raron zwei neue Gesichter
nach Sitten. Nun bleibt abzuwarten, ob
es die SVP-Freie Wähler in vier Jahren
slu
nochmals versuchen wird.
Blitzingen
Ernen
Fiesch
Fieschertal
Grafschaft
Lax
Münster-Geschinen
Niederwald
Obergoms
Reckingen-Gluringen
Total
Gelb vor
Schwarz
Binn
GOMS
Goms | Wenger und Walter
Bellwald
Wahlberechtigte
Beteiligung in %
CSP
CVP
SVP-Freie Wähler
Leere Stimmen
sie kam so der CVP und ihren Kandidaten gefährlich nahe.
CSP
Frank Wenger
Zusatzstimmen
101
84
31
30
9
7
108
83
231
178
77
68
31
24
74
53
58
29
6
4
121
101
75
53
922
714
CVP
Francesco Walter
Zusatzstimmen
54
32
22
21
12
10
104
89
136
99
36
28
56
50
57
36
148
127
12
11
145
122
114
94
896
719
297
56
185
86
5
112
53
61
43
–
53
47
16
22
–
435
52
191
193
6
687
53
409
235
12
236
60
145
64
3
157
59
55
106
1
195
61
127
93
–
378
56
87
275
4
34
68
10
23
1
503
55
222
267
1
360
53
128
208
2
3'447
55
1'636
1'615
35
CSP
Philipp Imwinkelried
Zusatzstimmen
99
82
31
30
11
7
97
79
209
179
81
72
33
24
77
53
64
28
5
4
124
90
71
52
902
700
CVP
Roberto Imoberdorf
Zusatzstimmen
56
36
23
22
13
9
109
85
157
109
41
28
60
52
57
33
171
126
13
11
161
115
121
98
982
724
Grossrat
Grossräte
Keine Überraschung im Bezirk Goms. Beide Kandidaten waren
schon gewählt. Es ging lediglich darum, wer das bessere Resultat erzielt.
MÜNSTER |
Frank Wenger,
Fieschertal, CSPO
neu
Im Goms standen so viele offizielle Kandidaten
zur Verfügung wie Sitze vergeben werden. Das
Wahlgesetz lässt keine Wahl ausserhalb der hinterlegten Namenslisten zu. Somit war schon im
Vorfeld klar, dass Frank Wenger (CSPO) und
Francesco Walter (CVPO) gewählt sind. Beide
werden neu in den Grossrat ziehen. Wenger erzielte gerade mal um 21 Stimmen das bessere
Resultat als Walter.
Gemessen an der Parteistärke, hielten sich
die CSP und die CVP in etwa die Waage, wobei
die Gelben nach 2009 die Nase leicht vorne behielten. So vereinigte die CSP 1636, die CVP 1615
Parteistimmen. Die Wahlbeteiligung im Bezirk
slu
Goms lag bei 54,98 Prozent.
922
Francesco Walter,
Ernen, CVPO
neu
896
Parteistimmen
Wahlberechtigte
Beteiligung in %
CSP
CVP
Leere Stimmen
Suppleanten
Suppleanten
Roberto Imoberdorf,
Obergoms, CVPO
neu
982
Philipp Imwinkelried ,
Obergesteln, CSPO
neu
902
Bezirk Westlich Raron | Beat Rieder mit dem Höchstresultat
Total
Wiler
Unterbäch
Steg-Hohtenn
Raron
Niedergesteln
Kippel
Ferden
Eischoll
Bürchen
Blatten
Ausserberg
WESTLICH RARON
Grossräte
CVP
Beat Rieder
Manfred Schmid
Zusatzstimmen
229
284
501
147
111
211
164
168
328
126
116
227
94
79
157
203
167
335
141
147
274
294
287
451
398
348
687
85
84
162
269
250
546
2'150
2'041
3'879
CSP
Philipp Schnyder
Alex Schwestermann
Zusatzstimmen
146
137
252
74
49
54
193
188
369
122
122
213
62
41
70
56
40
31
219
216
416
533
590
1'011
515
437
869
88
101
180
34
21
18
2'042
1'942
3'483
Parteistimmen
Wahlberechtigte
Beteiligung in %
CVP
CSP
Leere Stimmen
499
84
1'014
535
39
235
74
469
177
18
579
70
660
750
78
379
65
469
457
22
214
63
330
173
9
305
71
705
127
24
521
71
562
851
15
1'296
66
1'032
2'134
66
1'174
77
1'433
1'821
74
326
57
331
369
–
400
74
1'065
73
10
5'928
71
8'070
7'467
355
CVP
Waldemar Knubel
Martin Roth
Zusatzstimmen
242
242
499
117
126
233
212
139
316
121
117
226
83
86
151
176
186
337
136
150
285
268
293
480
350
480
749
92
78
160
255
262
517
2'052
2'159
3'953
CSP
Michel Furrer
Cornelius Imboden
Zusatzstimmen
149
139
268
51
45
71
229
159
368
124
121
219
50
45
68
57
31
34
205
213
421
518
554
1'048
404
416
828
106
90
174
26
24
20
1'919
1'837
3'519
Alles wie gehabt
Grossrat
Beat Rieder,
Wiler, CVPO
bisher
RARON | CVPO-Fraktionspräsident Beat Rieder
holte sich 2150 Stimmen – und ist damit der
bestgewählte der vier
Grossräte des Bezirks
Westlich Raron.
2150
Manfred Schmid,
Ausserberg, CVPO
bisher
2041
Philipp Schnyder,
Steg-Hohtenn, CSPO
bisher
2042
Alex Schwestermann,
Raron/St. German, CSPO
bisher
1942
Suppleanten
Suppleanten
Waldemar Knubel,
Bürchen, CVPO
bisher
Martin Roth,
Michel Furrer,
Steg-Hohtenn, CVPO
Bürchen, CSPO
1585 neu
1553 bisher
1464
Cornelius Imboden
Raron/St.German, CSPO
neu
1376
Die beiden C-Parteien hatten ihre bisherigen vier Grossräte ins
Rennen geschickt. Also genauso
viele Kandidaten, wie es Sitze
zu verteilen gab. SP und Grüne
waren – anders als 2009 – nicht
angetreten. Die CVP eroberte
sich 8070 Parteistimmen, Beat
Rieder erhielt 2150, sein Parteikollege Manfred Schmid 2041
Stimmen. Die CSP kam auf insgesamt 7467 Parteistimmen.
Philipp Schnyder erzielte mit
2042 Stimmen das zweitbeste
Resultat im Bezirk, während
Alex Schwestermann auf 1942
blo
Stimmen kam.
Walliser Bote
Montag, 4. März 2013
GROSSRATSWAHLEN 2013
9
Bezirk Brig | CVP bleibt stärkste Kraft – Franz Ruppen mit Bestresultat
SVP jagt CSP den dritten Sitz ab
Grossrat
BRIG-GLIS | Der Bezirk Brig
rutscht weiter nach
rechts. Grosse Gewinnerin der Grossratswahlen
ist die SVP, die auf Kosten der CSP einen vierten
Sitz erobert.
Total
Zwischbergen
Termen
Simplon
Ried-Brig
Naters
Eggerberg
Brig-Glis
BRIG
Grossräte
CVP
Philipp Matthias Bregy
Aron Pfammatter
Andreas Zenklusen
Dominic Eggel
Bernhard Erpen
René Ruppen
Matthias Walker
Zusatzstimmen
1'487
1'395
1'527
1'276
1'343
1'228
1'026
7'105
76
88
57
67
57
59
59
331
1'767
1'774
1'151
1'285
1'160
1'035
1'153
7'912
272
275
285
331
286
211
212
1'426
102
108
120
100
96
81
71
497
150
152
167
177
160
137
132
842
SP-Linksallianz
German Eyer
Doris Schmidhalter-Näfen
Laura Kronig
Bernhard Imhof-Minnig
Werner Jordan
Renata Werlen
Juliane Andereggen
Leander Eyer
Ralph Manz
Zusatzstimmen
1'049
1'044
1'069
837
873
818
806
772
744
3'723
38
35
33
34
34
35
34
34
31
116
954
637
590
632
526
552
521
524
471
2'230
143
274
164
115
114
111
124
103
98
457
29
34
24
11
30
11
10
9
11
48
52
120
57
41
40
38
39
34
36
163
SVP-Freie Wähler
Franz Ruppen
Patrick Hildbrand
Bernhard Frabetti
Michael Graber
Christian Gasser
Christian Ludi
Thomas Berchtold
Paul Hutter
Zusatzstimmen
1'929
1'799
1'420
1'327
1'312
1'234
1'214
1'214
7'195
58
51
44
45
42
38
42
40
178
1'966
1'344
1'387
1'090
1'048
1'004
1'074
1'078
6'042
272
232
189
174
187
222
170
156
964
74
58
49
43
48
45
42
44
235
106
91
72
67
67
90
62
62
355
28 4'433
28 3'603
21 3'182
23 2'769
29 2'733
18 2'651
19 2'623
21 2'615
102 15'071
CSP
Diego Wellig
Diego Clausen
Patrick Amoos
Franz Michlig
Norbert Ritz
Zusatzstimmen
980
1'080
1'201
944
771
5'596
48
43
37
40
36
301
1'074
939
593
608
477
3'900
350
345
298
454
317
2'439
34
24
27
51
13
76
154
143
145
173
125
1'055
6 2'646
2 2'576
8 2'309
11 2'281
3 1'742
21 13'388
276 6'813
70
63
794 17'237
424 7'637
538 16'033
505 7'591
31 1'806
1'464
71
3'298
1'703
2'566
4'203
482
279
72
1'175
217
638
225
109
643
73
1'917
620
972
1'795
240
10 3'864
10 3'802
25 3'332
16 3'252
10 3'112
8 2'759
7 2'660
30 18'143
1
2
1
1
5
1
1
1
1
2
2'266
2'146
1'938
1'671
1'622
1'566
1'535
1'477
1'392
6'739
Philipp Matthias Bregy,
Naters, CVPO
bisher
3864
Dominic Eggel,
Ried-Brig, CVPO
neu
3252
Bernhard Frabetti,
Naters, SVPO-Freie Wähler
3182
bisher
Aron Pfammatter,
Naters, CVPO
neu
3802
Andreas Zenklusen,
Brig-Glis, CVPO
neu
3332
Franz Ruppen
Patrick Hildbrand,
Naters, SVPO-Freie Wähler Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler
4433 neu
3603
bisher
Michael Graber,
Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler
2769
neu
Diego Wellig,
Blatten/Naters, CSPO
2646
bisher
Die SVP hatte ihren Siegeszug
im Bezirk Brig bereits vor vier
Jahren begonnen, als sie drei
Sitze gewann und hinter der
CVP zweitstärkste Partei wurde.
Auch die Resultate der Gemeinderatswahlen vom vergangenen Herbst machten deutlich,
dass die SVP weiter mit Rückenwind rechnen kann. In der
Simplonstadt ist die SVP seither
die stärkste Kraft. In Naters erreichte ihr Wähleranteil beinahe das Niveau der CVP. Dass
anstelle des Rückenwinds nun
ein veritabler Orkan durch den
Bezirk fegte und die SVP den
vierten Sitz im Sturm eroberte,
war parteiintern zwar erhofft,
aber in dem Ausmass nicht erwartet worden.
Zwei Fragen nährten im
Vorfeld der Wahlen Spekulationen: Kann die SVP auch ohne
Zugpferd Louis Ursprung zulegen, und wer wird nach dem
Verzicht der FDP die Stimmen
der Liberalen «erben»?
Auf Augenhöhe mit
der CVP
Diego Clausen,
Naters, CSPO
bisher
2576
German Eyer,
Naters, SP/Linksallianz
2266
bisher
Doris Schmidhalter-Näfen,
Ried-Brig, SP/Linksallianz
2146
bisher
Die erste Frage haben die SVPWählerinnen und Wähler jetzt
unmissverständlich beantwortet. Wer die «blauen» Stimmen
holte, werden genauere Analysen in den nächsten Tagen zeigen müssen.
Dass die SVP mit 40 924
Parteistimmen ihren Wähleranteil gegenüber 2009 um fast
50 Prozent steigern konnte,
ist für SVPO-Präsident Franz
Ruppen schlicht «sensationell».
Sein persönliches Bestresultat
von 4433 Stimmen findet er
«bombastisch», zumal er sich
im Wahlkampf aus gesundheitlichen Gründen habe zurückhalten müssen.
Mit vier Sitzen zieht die
SVP nun mit der CVP gleich und
ist den Christdemokraten auch
mit 39 680 Parteistimmen dicht
auf den Fersen.
CVP bleibt stärkste Kraft
Mit 40 924 Parteistimmen
bleibt die CVP stärkste Kraft.
Die Partei konnte sich gegenüber 2009 um 5336 Parteistimmen steigern und brachte ihre
vier Sitze unbedrängt ins Trockene. Mit Aron Pfammatter,
Andreas Zenklusen und Dominic Eggel schicken die Christdemokraten drei Neue ins Kantonsparlament.
Die CSP musste trotz guter Kandidaten um den dritten
Sitz zittern, da sie ihre Parteistärke gegenüber 2009 und
auch bei den vergangenen Gemeinderatswahlen nicht wesentlich steigern konnte. Die
Christdemokraten verbuchten
mit 24 942 Parteistimmen nur
2419 Stimmen mehr als vor vier
Jahren. Der Sitzverlust kam für
die «Gelben» demnach nicht
wirklich überraschend.
Die SP/Linksallianz hat
den anvisierten dritten Sitz
nicht geschafft und ihr Wahlziel somit verfehlt. Immerhin
konnte das linke Lager gegenüber 2009 um 4508 auf 22 352
Parteistimmen zulegen. Dies sei
angesichts des Rechtsrutsches
im ganzen Kanton doch erfreulich, kommentierte der wiederfm
gewählte German Eyer.
Suppleanten
Parteistimmen
Wahlberechtigte
Beteiligung in %
CVP
SP-Linksallianz
SVP-Freie Wähler
CSP
Leere Stimmen
9'121
56
16'387
11'735
18'644
10'572
2'386
63
63
116
16
289
51
8
18'659
61
40'924
22'352
39'680
24'942
5'062
Suppleanten
CVP
Natal Imahorn
Daniel Studer
Charlotte Salzmann-Briand
Mischa Imboden
Daniela Bodenmüller
Zusatzstimmen
1'321
1'384
1'167
1'248
1'253
9'404
66 1'417
67 1'297
62 1'465
67 1'337
58 1'244
472 10'259
SP-Linksallianz
Christian Walden
Jennifer Näpfli
Brigitte Wolf
David Gundi-Heinzmann
Alessandro Pecchio
Roman Bellwald
Daniela Blatter-Furrer
Zusatzstimmen
1'019
915
878
883
800
892
831
5'343
35
34
28
36
34
34
35
191
SVP-Freie Wähler
Alessandro Marino
Larissa Jossen
Patrick Sciamanna
Sandro Fux
Zusatzstimmen
1'313
1'372
1'321
1'329
11'951
CSP
Alexander Allenbach
Martin Steiner
Gerhard Bieler
Madeleine Schmidli
Gianni Jacopino
Zusatzstimmen
1'199
1'024
908
751
774
5'940
259
263
253
264
245
1'879
87
96
90
89
93
707
156
148
139
148
137
1'084
728
554
564
559
631
527
539
3'282
145
118
122
115
114
118
118
666
18
13
14
13
11
15
14
79
50
44
45
38
36
38
38
238
44 1'234
48 1'170
45 1'189
45 1'089
353 10'154
193
194
175
181
1'576
56
50
42
42
369
60
63
65
61
637
21 2'921
23 2'920
20 2'857
22 2'769
221 25'261
39
41
40
35
37
314
358
418
443
309
304
2'567
22
57
33
19
12
85
146
173
272
127
132
1'173
3 2'438
4 2'305
5 2'293
3 1'927
2 1'868
26 14'324
671
588
592
683
607
4'219
Natal Imahorn,
Naters, CVPO
neu
3315
Daniel Studer,
Brig-Glis, CVPO
bisher
3265
Charlotte Salzmann-Briand,
Naters, CVPO
neu
3184
3163
Alessandro Marino,
Naters, SVPO-Freie Wähler
bisher
2921
Larissa Jossen,
Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler
bisher
2920
9 3'315
10 3'265
8 3'184
10 3'163
8 3'038
53 23'858
1
6
2
1
1
1
1
5
1'996
1'684
1'653
1'645
1'627
1'625
1'576
9'804
Mischa Imboden,
Brig-Glis, CVPO
neu
Patrick Sciamanna,
Naters, SVPO-Freie Wähler
neu
2857
Sandro Fux,
Brig-Glis, SVPO-Freie Wähler
neu
2769
Alexander Allenbach,
Brig-Glis, CSPO
bisher
2438
Martin Steiner,
Brig-Glis, CSPO
neu
Christian Walden,
Brig-Glis, SP/Linksallianz
bisher
1996
Jennifer Näpfli,
Brig-Glis, SP/Linksallianz
neu
1684
2305
Abräumer. Wahlplakat der SVP. Franz Ruppen und seine
Mitstreiter mischen den Bezirk Brig auf.
FOTO WB
10
GROSSRATSWAHLEN 2013
Walliser Bote
Montag, 4. März 2013
Grossrat
Egon Furrer,
Stalden, CVPO
bisher
4554
Niklaus Furger,
Visp, CVPO
neu
4181
Romy Biner-Hauser,
Zermatt, CVPO
4058
neu
Stefan Zurbriggen,
Saas-Fee, CVPO
3920
bisher
Stefan Fux,
St. Niklaus, CVPO
neu
3782
Anton Lauber,
Zermatt, CSPO
neu
3572
Urban Furrer,
Staldenried, CSPO
3325
bisher
Georges Schnydrig,
Lalden, CSPO
3282
bisher
Liliane Brigger,
Grächen, CSPO
bisher
Hans Zurbriggen,
Saas-Grund, SVPO-FW
2367
bisher
3273
Fredy Arnold,
Täsch, SVPO-FW
bisher
2318
Embd
Grächen
Lalden
Randa
Saas-Almagell
Saas-Balen
Saas-Fee
Saas-Grund
St. Niklaus
Stalden
Staldenried
Täsch
Törbel
Visp
Visperterminen
Zeneggen
163
197
100
102
116
883
57
35
32
40
34
236
112
61
41
42
77
320
161
106
118
117
149
844
122
89
62
62
70
570
62
46
83
44
54
360
100
90
89
162
83
639
98
104
94
135
97
753
324
266
278
433
260
2'421
170
158
145
226
143
1'131
447
308
351
311
473
2'771
517
240
329
381
339
3'005
147
75
80
85
94
599
94
63
114
65
68
398
133
94
106
105
111
790
887
1'363
719
767
757
5'858
439
457
355
383
418
2'569
51
46
34
31
36
200
470 4'554
383 4'181
928 4'058
429 3'920
403 3'782
3'629 27'976
CSP
Anton Lauber
Urban Furrer
Georges Schnydrig
Liliane Brigger
Stefan Andenmatten
Rolet Gruber
Zusatzstimmen
103
119
209
103
132
165
825
39
49
45
43
47
38
220
53
83
65
64
50
41
245
343
338
296
474
319
293
2'259
184
179
299
188
181
195
1'542
61
51
42
50
42
40
252
57
70
78
72
147
71
552
43
54
50
54
101
45
316
168
177
164
177
228
154
1'226
149
151
145
152
248
145
975
226
237
169
289
174
153
1'030
136
188
146
165
153
139
876
180
294
186
190
164
162
1'246
124
56
37
53
45
37
296
81
86
90
81
67
75
518
551
559
739
584
683
888
3'758
123
178
197
164
145
161
662
49
58
67
59
53
51
291
902 3'572
398 3'325
258 3'282
311 3'273
282 3'261
229 3'082
2'482 19'571
SP-Linksallianz
Helena Mooser Theler
Bernhard Aufdereggen
Marc Kalbermatter
Kilian Imboden
Madeleine Truffer
Monique Russi-Gischig
Zusatzstimmen
210
251
171
140
126
168
921
9
5
4
4
4
6
24
17
10
13
8
9
8
48
50
41
36
49
55
33
299
42
35
24
19
14
20
125
42
33
34
37
66
34
205
3
2
2
2
1
2
9
7
5
5
5
5
5
40
21
17
12
12
17
17
104
21
9
16
10
10
11
63
90
61
61
93
90
59
373
48
24
17
37
27
20
115
27
32
18
19
18
27
103
125
52
54
82
69
51
349
10
11
9
9
12
9
54
1'002
551
474
405
397
435
2'719
242
125
142
114
108
122
649
46
36
32
26
32
31
212
SVP-Freie Wähler
Hans Zurbriggen
Fredy Arnold
Paul Biffiger
Michael Kreuzer
Raymund Gsponer
Anton Mazotti
Zusatzstimmen
100
100
97
120
104
85
644
42
35
38
31
33
31
203
59
39
43
29
40
26
206
78
74
115
50
46
48
528
42
25
23
37
33
30
190
39
93
43
34
29
30
279
149
39
30
29
33
29
180
130
77
74
76
72
72
462
94
55
51
58
48
51
373
268
141
139
136
132
141
972
334
392
511
300
297
286
2'750
106
98
97
86
101
76
526
39
36
33
37
34
27
184
73
123
69
60
50
51
488
38
37
43
35
40
30
234
493
464
450
555
406
463
3'082
54
43
45
125
53
37
339
19
14
13
17
15
14
80
Total
Eisten
CVP
Egon Furrer
Niklaus Furger
Romy Biner-Hauser
Stefan Zurbriggen
Stefan Fux
Zusatzstimmen
Zermatt
Baltschieder
VISP
Grossräte
FDP
Christoph Föhn
Iris Kündig Stoessel
Ambros Bumann
Zusatzstimmen
73
15
24
98
2
–
8
–
6
4
6
29
13
16
19
93
26
6
6
24
5
19
2
35
17
3
76
42
15
15
48
127
93
89
204
838
78
78
175
872
16
30
22
94
13
3
13
41
12
7
15
73
11
44
15
115
3
1
5
9
899
67
1'561
1'656
1'987
1'250
210
296
182
66
434
481
56
413
10
22
258
63
653
601
113
442
45
90
1'033
62
1'495
4'322
563
939
141
148
489
80
975
2'768
279
380
62
120
278
71
649
538
451
547
61
70
281
89
1'163
1'047
21
489
138
106
303
89
1'281
663
72
963
205
32
986
73
3'982
2'294
200
730
1'224
66
794
80
1'973
1'965
140
1'929
1'203
98
1'730
66
4'661
2'278
827
4'870
162
522
873
80
4'811
1'803
288
1'090
70
230
444
84
1'080
2'422
244
390
107
197
482
66
802
648
782
914
185
257
CVP
Gaby Fux-Brantschen
Martin Andenmatten
Rainer Studer
Marc Wyssen
Marcel Bellwald
Zusatzstimmen
131
116
150
163
105
965
40
65
36
33
35
233
93
56
48
39
48
345
195
121
115
108
130
877
75
77
83
86
68
543
72
51
45
47
53
405
91
210
97
94
89
678
104
163
103
100
92
743
300
393
299
280
293
2'343
152
279
158
159
149
1'181
549
331
335
311
364
2'919
390
392
386
329
372
2'853
92
102
99
86
77
646
95
70
66
65
92
464
109
110
114
101
102
765
CSP
Konstantin Bumann
Rosina In-Albon
Marco Ruppen
Diego Furrer
Herbert Fux
Zusatzstimmen
123
159
128
135
127
979
43
42
47
40
40
265
59
44
69
49
63
334
316
304
319
300
371
2'499
213
231
218
226
199
1'671
50
41
42
42
49
339
135
66
78
63
62
616
95
44
52
46
54
354
301
160
174
166
164
1'434
229
146
158
146
129
1'071
168
152
178
157
328
1'238
163
140
243
136
142
1'062
186
184
210
196
179
1'339
44
47
59
47
56
332
151
216
129
1'337
8
4
4
36
18
10
9
77
167
40
43
422
30
24
15
174
36
33
57
304
2
6
–
17
5
6
5
54
19
16
20
151
17
14
13
89
94
55
72
525
31
24
23
157
28
24
17
168
SVP-Freie Wähler
Nathalie Biner
Sophie Erne
Alain Imboden
Pio Fallegger
Zusatzstimmen
98
95
94
92
837
32
38
35
33
267
34
32
42
28
280
72
62
75
58
643
32
29
29
19
231
47
37
41
36
332
28
69
29
50
243
72
111
67
71
606
54
67
53
108
478
135
186
128
149
1'229
363
314
406
289
3'346
84
87
92
73
699
FDP
Brigitte Stoffel-Lehmann
Christian Venetz
Susanne Wicki-Perren
Zusatzstimmen
58
18
15
113
1
12
1
–
4
5
1
31
11
11
13
103
11
8
6
38
3
1
10
46
5
69
6
44
14
83
15
127
94
119
95
850
81
168
80
812
16
34
28
96
11
32
10
42
108
51
44
77
71
51
307
2'120
1'351
1'168
1'148
1'131
1'109
6'719
Helena Mooser Theler,
Visp, SP/LINKSALLIANZ
2120
bisher
Suppleanten
Gaby Fux-Brantschen,
St. Niklaus, CVPO
4234
neu
210 2'367
433 2'318
240 2'154
205 2'020
168 1'734
175 1'702
1'762 13'482
628
192
245
1'640
71
17
32
136
6
1
1
10
136
558
170
1'454
1'224
1'098
1'086
5'730
391 4'781
65
61
1'339 10'351
998 7'762
114 5'983
457 5'913
18 2'705
50 1'318
1'112
70
4'621
1'630
1'502
696
256
451
204
70
398
628
415
172
18
37
3'000
52
6'242
4'862
709
3'193
2'318
940
18'520
66
48'471
39'366
14'746
25'777
9'138
5'050
823
791
875
1'170
732
6'304
391
384
664
400
344
2'762
42
36
42
42
32
204
490 4'234
463 4'210
430 4'145
412 4'025
747 3'924
3'849 29'079
111
76
91
76
88
600
590
812
560
672
505
4'419
127
153
125
214
118
803
77
57
56
58
47
355
333 3'363
302 3'160
309 3'116
276 3'045
313 3'034
2'699 22'409
63
57
69
495
12
9
10
81
515
453
405
3'794
133
108
106
877
30
31
29
294
30
30
32
28
265
85
66
71
64
599
34
32
40
33
309
449
457
440
423
3'852
48
49
45
28
432
15
13
14
14
115
6
17
7
82
9
16
42
125
1
9
1
9
403
206
191
1'702
133
24
13
144
8
2
2
9
Martin Anthamatten,
Saas-Almagell, CVPO
bisher
4210
Parteistimmen
Wahlberechtigte
Beteiligung in %
CVP
CSP
SP-Linksallianz
SVP-Freie Wähler
FDP
Leere Stimmen
Rainer Studer,
Visperterminen, CVPO
bisher
4145
Suppleanten
SP-Linksallianz
Gilbert Truffer
Stephan Furrer
Rahel Gertschen
Zusatzstimmen
61
49
77
445
1'420
1'179
1'103
9'497
Marc Wyssen,
Visp, CVPO
neu
4025
Marcel Bellwald,
Zermatt, CVPO
neu
3924
464 2'176
206 1'980
226 1'959
193 1'789
2'191 16'954
137
147
381
1'529
1'006
981
917
5'902
Gilbert Truffer,
Visp, SP/Linksallianz
bisher
1420
Grossrat
Bezirk Visp | SVPO auf dem Vormarsch
Bezirk Leuk | Es bleibt bei 3:2:1
Gelbe ziehen
Schwarzen Peter
Kein dritter
Sitz für die CSP
Gerade im Bezirk
Visp war bei den Grossratswahlen für Spannung
gesorgt. Nicht zuletzt
deswegen, weil es einen
Sitz weniger zu besetzen
galt als noch vor vier
Jahren. Diesen büsste
schliesslich die CSPO ein.
Drei Schwarze, zwei
Gelbe, ein Roter – die
Leuker Grossratsformel
3:2:1 gilt auch für die
nächsten vier Jahre.
SP mit Kampf
Dass die CVP (15 902 Parteistimmen) ihre drei Sitze problemlos
zu verteidigen vermochte, überraschte nicht. Die Liste mit den
beiden Bisherigen Alwin Steiner – er holte sich mit 3078
Stimmen am meisten Stimmen
im Bezirk Leuk – sowie Urs Kuonen (2555) und dem Leuker Gemeindevizepräsidenten Martin
Lötscher (3029) überzeugte. Die
im Vorfeld der Wahlen gezeigte
Zuversicht bei den Schwarzen
war also berechtigt.
Mächtig ins Zeug legen musste
sich die «SP und Unabhängige».
War man sich doch bewusst,
dass ein allfälliger Zuwachs bei
den Gelben auf ihre Kosten gehen würde. Nun, der Kampf hat
sich für die Roten (6024 Parteistimmen) gelohnt. Der bisherige Grossrat Reinhold Schnyder
bewahrte sich und seiner Partei
mit 1501 Stimmen den Sitz,
Christian Jäger kam auf 1365
Stimmen.
Ohne Erfolg blieb die SVP
(3955 Parteistimmen). Dass dies
so rauskommen würde, war
nicht zuletzt der letzten Gemeinderatswahlen wegen zu erblo
warten.
CSP verfehlte ihr Ziel
Regina Meichtry,
Guttet-Feschel, CVPO
2825
neu
Jürgen Schetter,
Leukerbad, CVPO
bisher
Guido Köppel,
Guttet-Feschel, CSPO
1948
neu
Philipp Locher,
Agarn, CSPO
neu
Peter Kälin
Leukerbad, SP/Unabh.
932
bisher
1846
2492
Turtmann-Unterems
Varen
Total
LEUK
Salgesch
Mit 65,78 gegenüber 55,14 Prozent nahm die Stimmbeteiligung im Bezirk Visp deutlich
zu. Dies lässt sich einerseits mit
dem Raumplanungsgesetz begründen. Doch auch die spannende Ausgangslage bei den
Wahlen (1 Sitz weniger) hat sicher zusätzliche Wähler mobilisiert. Leere Wahlzettel wurden
insgesamt 154 an der Zahl in die
Urne geworfen. Gleichzeitig
wurden 149 ungültige Wahlzettel registriert – immerhin acht
weniger als bei den letzten Parmk
lamentswahlen.
Marcel Zenhäusern,
Turtmann, CVPO
3005
bisher
Oberems
Gute Stimmbeteiligung
Suppleanten
Leukerbad
Einzig im Bezirk Visp stellte
sich die FDPO zur Wahl, was
nicht belohnt werden sollte. Anders als noch bei den Gemeinderatswahlen im vergangenen
Herbst konnten sowohl Ambros Bumann (1086) als auch
Iris Kündig Stoessel (1098) bei
den Grossratswahlen nicht
überzeugen. Als Neuling auf
der Liste erzielte der Visper Gemeinderat Christoph Föhn
(1224) noch das beste Resultat,
was jedoch auch nicht für einen
Sitz ausreichte.
Mit einer Viererliste hatte sich
die CSP daran gemacht, einen
dritten Sitz zu erobern. Sie tat
2031
Reinhold Schnyder,
Leuk-Stadt, SPO
1501
bisher
Leuk
FDPO: Erneutes
Trauerspiel
Alain Bregy,
Susten, CSPO
neu
2555
Inden
Weniger Wahlglück hatte die
CSPO, die im Vergleich mit 2009
über 2000 Stimmen einbüsste.
Ausgerechnet Stefan Andenmatten, der 2009 noch das
zweitbeste Resultat seiner Partei erzielte, wurde heuer mit
3261 Stimmen jäh abgewählt.
Letztlich fehlten ihm allerdings
gerade mal 13 Stimmen, um an
Parteikollegin Liliane Brigger
vorbeizuziehen. Aber auch
Georges Schnydrig, Gemeindepräsident von Lalden, hatte mit
21 Stimmen einen denkbar
knappen Vorsprung auf Andenmatten. Etwas klarer bestätigt
in seinem Amt wurde hingegen
Urban Furrer mit 3325 Stimmen. Am meisten Stimmen erhielt schliesslich der Zermatter
Gemeinderat und bisherige
Suppleant Anton Lauber (3572).
Leer ging derweil der Visper Gemeinderat Rolet Gruber aus mit
3082 Stimmen.
CVP stark wie erwartet
German Gruber,
Gampel-Bratsch, CSPO
2077
neu
3029
Urs Kuonen,
Salgesch, CVPO
bisher
Guttet-Feschel
CSPO: Schmach für
Stefan Andenmatten
Die Ziele der SVPO bei den diesjährigen Grossratswahlen waren hoch gesteckt. Letztlich
konnte die Partei zwar keinen
Sitz dazugewinnen, dafür ihren
Stimmenanteil von 15 767 auf
25 777 erhöhen. Bestätigt wurden die bisherigen Grossräte
Hans Zurbriggen (2367) und
Fredy Arnold (2318). Emsig
Stimmen gesammelt und trotzdem leer ausgegangen sind derweil Paul Biffiger (2154), Michael Kreuzer (2020), Raymund
Gsponer (1734) sowie Anton
Mazotti (1702).
Martin Lötscher,
Leuk-Stadt, CVPO
neu
Gampel-Bratsch
Anders als die Gelben konnten
sich die Schwarzen gut behaupten. Unter dem Strich kam die
CVPO auf 48 471 Stimmen,
sprich auf rund 5000 mehr als
noch 2009. Sämtliche Kandidaten dieser Partei ergatterten einen Sitz; allen voran Egon Furrer, der mit 4554 Stimmen das
beste Ergebnis im ganzen Bezirk erzielte. Ebenfalls bestätigt
wurde der bisherige Grossrat
Stefan Zurbriggen mit 3920
Stimmen. Neu im Grossen Rat
vertreten sind derweil der Visper Gemeindepräsident Niklaus
Furger (4181), die Zermatter Vizegemeindepräsidentin Romy
Biner-Hauser (4058) sowie der
Gemeinderat von St. Niklaus
Stefan Fux (3782).
SVPO: 10 000 Stimmen
mehr als 2009
Gescheitert ist die CSP mit ihrem Wahlziel, einen dritten Sitz
zu erobern. Die Gelben hatten
vor vier Jahren auf Kosten der
CVP einen Sitz verloren und
wollten diesen nun zurückholen. Womit nicht ein schwarzer,
sondern der rote Sitz in Gefahr
geraten war. «SP und Unabhängige» verteidigte jedoch ihren
Sitz souverän, während die SVP
erneut leer ausging.
Alwin Steiner,
Gampel-Bratsch, CVPO
bisher
3078
Ergisch
CVPO: Rund
5000 Stimmen zugelegt
Wie schon vor vier Jahren ergatterte aufseiten der Linken nur
Helena Mooser Theler einen
Sitz im Grossen Rat. Unterstützung, sprich Parteistimmen erhielt sie dieses Mal von Bernhard Aufdereggen (1351), Marc
Kalbermatter (1168), Kilian Imboden (1148), Madeleine Truffer (1131) sowie Monique RussiGischig (1109). Unter dem
Strich konnte die Linke gegenüber 2009 immerhin um knapp
2000 Stimmen zulegen.
dies mit neuen Kräften, da Gilbert Loretan und Edgar Gottet
nicht mehr antraten. «Schwierig, aber machbar», hiess es im
Vorfeld der Wahlen bei der CSP.
Es blieb jedoch bei zwei
Sitzen (12 006 Parteistimmen).
Der bisherige Suppleant German Gruber landete mit 2077
Stimmen auf dem ersten Platz
der Grossratsliste, gefolgt von
Alain Bregy (2031). Erster Nichtgewählter auf der CSP-Liste ist
der bisherige Suppleant Dominik Russi, der auf 1993 Stimmen und damit 20 Stimmen
mehr kam als der Viertplatzierte Olivier Constantin.
LEUK |
Albinen
Bedingt durch die Bevölkerungszahl hat der Bezirk Visp
die nächsten vier Jahre nur
noch zwölf anstatt wie bisher
13 Sitze im Grossen Rat. Angesichts der aufstrebenden SVPO
war es absehbar, dass dieser Sitz
zulasten einer C-Partei geht.
SP/Linksallianz: Mooser
Theler bestätigt
Agarn
VISP |
11
Walliser Bote
Montag, 4. März 2013
GROSSRATSWAHLEN 2013
CVP
Alwin Steiner
Martin Lötscher
Urs Kuonen
Zusatzstimmen
217
243
177
502
90
91
87
246
56
37
26
85
608
450
382
1'167
100
87
74
190
34
29
30
85
815
920
579
1'776
266
281
234
740
39
29
27
51
380
407
493
1'416
304
264
241
611
169
191
205
371
3'078
3'029
2'555
7'240
CSP
German Gruber
Alain Bregy
Dominique Russi
Olivier Constantin
Zusatzstimmen
169
174
170
166
281
30
30
30
28
58
52
40
40
38
78
658
426
352
348
771
89
85
92
86
152
10
10
11
12
24
512
601
789
518
1'158
66
78
64
94
132
11
22
12
9
13
173
195
178
367
659
202
265
159
166
417
105
105
96
141
189
2'077
2'031
1'993
1'973
3'932
SP-Linksallianz
Reinhold Schnyder
Christian Jäger
Zusatzstimmen
57
81
111
29
31
84
14
23
37
196
230
361
67
43
133
17
9
25
709
450
1'439
110
68
288
16
32
47
89
71
146
106
276
378
91
51
109
1'501
1'365
3'158
SVP-Freie Wähler
Manfred Johner
Florian Moreillon
Jörg Meichtry
Luzius Cavigilli
Zusatzstimmen
34
28
38
29
59
17
18
17
16
35
38
31
30
38
93
137
118
117
109
246
21
24
24
25
62
5
5
5
5
10
184
200
177
156
442
52
53
50
51
146
11
12
9
31
27
48
51
45
40
97
70
62
62
70
174
45
35
26
19
76
662
637
600
589
1'467
584
78
1'139
960
249
188
116
211
77
514
176
144
103
23
161
84
204
248
74
230
42
1'430
84
2'607
2'555
787
727
308
335
74
451
504
243
156
80
83
70
178
67
51
30
4
2'740
74
4'090
3'578
2'598
1'159
473
827
59
1'521
434
466
352
71
101
67
146
67
95
90
4
993
86
2'696
1'572
306
281
119
858
81
1'420
1'209
760
438
151
487
76
936
636
251
201
130
8'810
77
15'902
12'006
6'024
3'955
1'521
CVP
Marcel Zenhäusern
Regina Meichtry
Jürgen Schetter
Zusatzstimmen
211
194
169
522
84
87
90
260
61
30
23
102
526
480
385
1'313
72
162
62
194
30
31
27
93
692
756
577
1'888
274
236
295
766
45
30
25
59
451
439
442
1'356
418
235
216
738
141
145
181
408
3'005
2'825
2'492
7'699
CSP
Guido Köppel
Philipp Locher
Martin Schnydrig
Zusatzstimmen
158
213
151
458
31
26
26
87
39
38
41
113
391
363
386
1'119
141
77
72
222
13
11
7
37
583
563
486
1'715
68
54
60
183
18
16
14
27
224
218
208
678
166
167
218
590
116
100
86
302
1'948
1'846
1'755
5'531
SP-Linksallianz
Peter Kälin
Sebastian Werlen
Zusatzstimmen
29
91
114
21
22
84
8
10
40
118
111
395
30
28
115
7
7
26
401
360
1'546
112
59
261
15
15
49
50
49
152
97
78
402
44
45
127
932
875
3'311
SVP-Freie Wähler
Mario Grand
Christoph Kuonen
Damian Signorell
Zusatzstimmen
34
27
32
91
17
20
20
61
41
36
38
114
137
129
120
402
25
53
23
86
5
5
5
15
209
172
194
655
53
50
50
190
16
13
13
38
45
46
45
144
73
60
59
234
32
27
33
109
687
638
632
2'139
Grossräte
Parteistimmen
Wahlberechtigte
Beteiligung in %
CVP
CSP
SP-Linksallianz
SVP-Feie Wähler
Leere Stimmen
Suppleanten
Konstantin Bumann,
Saas-Fee, CSPO
bisher
3363
Marco Ruppen,
Stalden, CSPO
neu
3116
Rosina In-Albon,
Visp/Eyholz, CSPO
neu
3160
Diego Furrer,
Visp, CSPO
neu
3045
Nathalie Biner,
Zermatt, SVPO-FW
neu
2176
Sophie Erne,
Saas-Balen, SVPO-FW
bisher
1980
2
WALLIS
Walliser Bote
Freitag, 4. Januar 2013
UNTERWALLIS
Liste komplett
COLLOMBEY-MURAZ | Die
CVP Collombey-Muraz hat
gemäss einem Bericht von
Radio Rhône einen Kandidaten für die kommenden
Grossratswahlen gefunden.
Es handelt sich dabei um
René Gavaillat. Somit hat
die CVP Bezirk Monthey ihre
Liste komplett. Darauf zu
finden sind acht Grossratskandidaten und sieben Suppleantenkandidaten.
Politik | Das Walliser Kantonsparlament kennt seine Schwergewichte und seine Hinterbänkler
Einige wenige Polit-Tenöre
prägen den Grossen Rat
SITTEN | Der Walliser Grosse Rat besteht aus 130
Grossräten und ebenso
vielen Suppleanten. Doch
den Ton geben zwei, drei
Dutzend Abgeordnete an.
Kein Netz
LUZIUS THELER
VERBIER | Verbier war an Silvester und über Neujahr
quasi von der Welt abgeschnitten. Ein Grossteil der
Swisscom-Abonnenten
konnten keine Anrufe tätigen. Grund war eine beschädigte Antenne. Besonders
ärgerlich war dieser Ausfall
gemäss «Radio Rhône» vor
allem für die Taxifahrer in
der Silvesternacht. Insgesamt 20 Taxi-Betriebe waren von diesem Problem betroffen und verzeichneten
starke Einbussen.
Freilich – wie früher ist es nicht
mehr: Vor zwei Jahrzehnten bestimmten einzig die schwarzen
und die gelben Fraktionschefs
und der Welschwalliser CVPVorturner Pierre Morgen den
Gang der Dinge im Walliser
Grossen Rat. Die Welschwalliser CVP bildete einen geschlossenen Block. Daneben waren gelegentlich die blauen (freisinnigen) und roten (sozialdemokratischen) Zwischenrufe zu
vernehmen. Höchstens ein halbes Dutzend Abgeordnete gaben «den Tarif» durch.
Fusion in Kraft
ST-MAURICE | Am vergange-
nen Dienstag, dem 1. Januar,
trat die Fusion der beiden
Gemeinden St-Maurice und
Mex in Kraft. Dies wurde in
Mex gebührend gefeiert. Gemäss der Zeitung «Nouvelliste» nahmen an der Feier
in Mex über 250 Personen
teil. «Wir haben den 1. Januar symbolisch zum ersten
Tag unserer neuen Gemeinde erklärt», so Damien Revaz, Gemeindepräsident von
St-Maurice. Bei einer Abstimmung Ende November
2011 hatten 72 Prozent der
Einwohner von Mex und 83
Prozent der Stimmberechtigten aus St-Maurice der
Fusion zugestimmt.
«Shorty» wird
eingefangen
COLLOMBEY-MURAZ | Der
Waldrapp-Jungvogel namens Shorty, der sich auf
dem Weg in den warmen
Süden in der Schweiz verirrt
hat, hält sich offenbar im
zürcherischen Knonaueramt auf. Dort soll er nun
eingefangen werden, damit
er den Winter überleben
kann. Shorty war auf dem
Weg vom Brutgebiet im
bayrischen Burghausen ins
Wintergebiet in der Toskana,
wo er aber nie ankam. Zwar
folgte er einem Artgenossen
bis nach Collombey-Muraz.
Dort aber verlor er den
Anschluss und blieb alleine
in dieser Region zurück.
Vergebens versuchte man,
den Vogel im Wallis einzufangen.
Flickenteppich. Der Walliser Grosse Rat zerfällt nicht in starre Blöcke, sondern bildet nicht selten wechselnde Mehrheiten
in der Mitte. Zwischen den Freisinnig-Liberalen und den C-Fraktionen ist es zu einer Annäherung gekommen.
FOTO WB
Breitere personelle Abstützung der Fraktionen
Heute sind die Fraktionen personell sehr viel breiter abgestützt. Und trotzdem prägen
ein paar wenige Abgeordnete
den Ratsbetrieb, zumindest im
Plenum. Bei den «Schwarzen»
oder der CVPO, welche die zahlenstärkste Fraktion aus dem
deutschsprachigen Kantonsteil
stellt, ist nicht einzig die Tonlage, sondern auch die politische
Positionierung schärfer geworden. Unter Fraktionschef Beat
Rieder fährt die CVPO einen
strammen Rechtskurs; sie will
offensichtlich die vor vier Jahren noch offene rechte Flanke
gegen die SVP abschirmen. Assistiert wird er dabei von Philipp Matthias Bregy, der sich
rhetorisch geschickt und ungeniert weit ins SVP-Terrain vorwagt. Die CVPO gibt sich ausgesprochen anti-etatistisch und
es scheint gelegentlich, als
verspeise sie schon zum Früh-
stück Staatsbeamte. Grossräte
wie Markus Truffer von der
alten Garde, Alwin Steiner und
Erno Grand im Mittelfeld und
der nachgerutschte Manfred
Schmid von der jüngeren Generation decken regionale oder sogar lokale Themen ab. Die Ersatzleute spielen meist die zweite Geige. Einzig Aron Pfammatter und Rainer Studer wirken
so, als spielten sie wirklich mit
und sässen nicht einzig auf der
Ersatzbank.
Stark auf die Fraktionschefin ausgerichtet
Noch fast ausgeprägter ist die
Ausrichtung auf die Fraktionschefin bei der CSPO, der zweitstärksten Oberwalliser Parlamentsfraktion. Graziella Walker
Salzmann steht für die
«gelbe» Mischung, welche die
Abgrenzung der C-Parteien ge-
es um das Geld geht. Franz Ruppen, zweifelsfrei der prominenteste Oberwalliser SVP-Grossrat, hält sich aus den Querelen,
die von der Welschwalliser
Schwester-Fraktion vom Zaun
gebrochen werden, weitgehend
heraus. Polemische Töne sind
seine Sache nicht, die Interventionen wirken alles andere als
haudegenhaft und sind meist
von beispielhafter Kürze. Dass
die SVP im Wallis als Opposition wahrgenommen wird,
hängt mit ihrer gesamtschweizerischen Rolle und ihren nationalen Aushängeschildern zusammen. Deren Themen von
der Baby-Klappe bis zur Asylpolitik werden einfach auf die
Walliser Verhältnisse übertragen, oft ohne eigenes Dazutun.
Eine erstaunlich ruhige
Opposition
SP Oberwallis hat ihr Profil geschärft
Die SVP gewinnt Wahl um
Wahl im Oberwallis und wird
als Opposition wahrgenommen. Und dennoch verhält sie
sich im Grossen Rat ausgesprochen konform. Ausnahme ist
der bei ihr beheimatete frühere
CVPO-Finanzfachmann Louis
Ursprung, der sich gelegentlich
mit der Regierung anlegt, wenn
Spätestens seit sie ein Regierungsmitglied stellt, befindet sich
die SP Oberwallis in einem unmöglichen Spagat: Sie wird auf
der einen Seite als «Regierungspartei» wahrgenommen, andererseits nimmt sie oft regierungskritische Positionen ein. Seit
die gesamte SP-Linksallianz von German Eyer geleitet wird, der
diese Aufgabe mit unüberhörbarer Begeisterung erfüllt, hat sie
ihr Profil geschärft. Assistiert wird er dabei von einem FrauenTrio, nämlich den Grossrätinnen Doris Schmidhalter-Näfen, Helena Mooser Theler und auch von der vifen und politisch begabten Suppleantin Laura Kronig. Suppleant Gilbert Truffer hat
sich in Energie- und Baufragen profiliert.
Kantonsparlament | Die CVP des Mittel- und Unterwallis tritt nicht mehr als geschlossener Block auf
Flirt zwischen der CVP und der FDP
SITTEN | Selbst wenn die
absolute CVP-Mehrheit
bei den kommenden
Wahlen baden ginge, ändert das im Parlament
wenig.
In jüngerer Vergangenheit kam
es im Walliser Kantonsparlament unter dem Einfluss von
«gemässigten» Freisinnig-Liberalen wie dem früheren Fraktionschef René Constantin und
seinem Nachfolger André Vernay zu einer Annäherung an die
CVP Unterwallis unter Nicolas
Voide und an die CVP Mittelwallis unter David Théoduloz.
Ein bürgerlicher
Schulterschluss
Vor allem in der Frage der Steuerpolitik, aber auch in der Ablehnung von linksgrünen Sozialpostulaten war in der vergangenen Legislaturperiode sehr
oft der Schulterschluss zwischen diesen bürgerlichen Kräften unübersehbar. Der Flirt zwischen den FDP-Liberalen und
den C-Flügeln im Parlament hat
zur Aufweichung von alten
Fronten geführt. Selbst wenn
die CVP ihre nur noch mit drei
Mandaten gehaltene absolute
Mehrheit verlieren sollte, würde sich an der politischen
Grundausrichtung des Kantonsparlaments wenig ändern.
Ein 3D-Fernseher in den
eigenen vier Wänden?
Reorganisation
MONTHEY | Seit dem 1. Januar ist Collombey-Muraz der
Polizei von Monthey angeschlossen. Dazu wurden 10
neue Beamte eingestellt,
um den Personalbestand zu
erhöhen. Nach der Reorganisation zählt die Polizei von
Monthey 37 Beamte.
gen links besorgt: konservativ in
gesellschaftlichen Fragen, eher
links in sozialpolitischen Belangen. Neben ihr haben
sich in der Fraktion noch Philipp
Schnyder in kommunalen Fragen und Diego Clausen als überraschend vielseitiger und kenntnisreicher «Allrounder» profiliert. Liliane Brigger im Tourismus und Maria Oester-Ammann
ergänzen das kompakte Bild.
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Weitgehend isolierte SVP
Sowohl die Freisinnig-Liberalen
wie auch die beiden Welschwalliser C-Flügel grenzen sich klar
gegenüber der SVP ab, obwohl
sie – gemessen an schweizerischen Vorgaben vor allem der
CVP – eine nachgerade rechtsbürgerliche Politik betreiben.
Unter dem scharfzüngigen früheren Bezirksrichter Jean-Luc
Addor als Fraktionschef wirkt
die SVP Unterwallis im Kan-
tonsparlament kantiger und
damit «oppositioneller» als die
SVP Oberwallis. Sie äussert
sich klar regierungskritischer
in Sachfragen, wie zum Beispiel
der 3. Rhonekorrektion. Aber
dafür hat sie sich eine weitgehende Isolation eingehandelt.
Viele ihrer Anträge gehen mit
Ergebnissen unter, die schon
fast entmutigend sein könnten.
Das gehört aber zur Rolle einer
lth
«Nichtregierungspartei».
Umfrage-Ergebnis vom 3. Januar 2013
Sollen beide Ehepartner ihren
Namen behalten?
Ja
Nein
Weiss nicht
32%
64%
4%
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MARDI 5 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
SION RÉGION 9
jmt - gb
ÉLECTIONS AU GRAND CONSEIL Les districts de Sion, Hérens et Conthey ont vu l’UDC gagner un siège au détriment
du PDC. Le niveau communal réserve quelques spécificités. Tant avec les partis qu’avec les personnalités.
A chaque commune son tempérament
les seules la moitié des suffrages
de l’UDC dans le district. A priori,
Grégory Logean a fortement mobilisé dans son fief. Le socialiste
Jérémie Pralong a aussi tiré la gauche vers le haut. De 11,3%, le PS
augmente son électorat à 16,6%.
C’est le PDC qui en fait les frais
avecunreculendessousdelamajorité absolue à 48,9%.
PASCAL FAUCHÈRE
District
de SION
DISTRICT DE SION
Sion
Toutes les figures de proue sédunoises du PDC – Michel Rothen,
Gilles Martin et Bruno Clivaz –
passent la rampe. Même constat
au PLR avec notamment l’élection du président cantonal
Georges Tavernier. Seul Mathieu
Fardel, président du PLR du district de Sion, a échoué. Aucun
soucienrevancheàl’UDCpourle
sortantEricJacquod.Quantàl’ancien président du PS valaisan
Jean-Henri Dumont, il décroche
un fauteuil pour 16 suffrages dans
un tir relativement groupé à
l’Alliance de gauche. Chez les
Verts, le score de Christophe
Clivaz a certainement été dopé
par sa candidature au Conseil
d’Etatpuisqu’ildevanceMarylène
Volpi Fournier de près de 500
voix. Moins de succès en revanche pour Thierry Largey, président des Verts de Sion-HérensConthey, qui échoue dans cette
élection. Si le président du PDC
cantonal Michel Rothen arrive en
tête dans la capitale, c’est la présidente de Grimisuat, Géraldine
Marchand-Balet, qui signe le
meilleur score sur le district avec
6282 suffrages. La relève démocrate-chrétienneauniveaucantonal prendra-t-elle des formes féminines?
PDC 6 (-1)
PLR 4 (+1)
UDC 3 (+1)
ADG 2 (-1)
Verts 2 (-)
Sion
Coonthey Sion
District
d’HÉRENS
PDC
PLR
PS
UDC
PDC 4 (-1)
PLR 4 (-)
PS
1 (-)
UDC 1 (+1)
Verts 0 (-)
2 (-1)
1 (-)
1 (-)
1 (+1)
Tassement des partis traditionnels: le PLR majoritaire perd 5
points à 41,9%, le PDC quatre
points à 28,7%, le PS stagne à 7,1%
et les Verts frémissent d’un bon
point à 7,5%. Le solde des huit
points est raflé par l’UDC qui
grimpe à 14,6%.
Dans le fond du val d’Hérens,
l’UDCplafonneà11%.AuConseil
d’Etat, Freysinger arrive d’ailleurs
en 5e position derrière Tornay,
Melly,CinaetVarone.Tendanceà
contre-courant: le PDC progresse
de 3,5 points à 56,1%, essentiellement au détriment du PLR.
Ardon
Scénario à la contheysanne avec
une perte sèche de neuf points
pour le PDC qui chute à 39,3%, un
léger fléchissement du PLR à
29,5% et du PS à 5,5%. En face, les
Verts grignotent un point à 7,1% et
l’UDC engloutit tout le reste pour
grimper à 18,5%. Avec un
Freysinger largement devant au
Conseil d’Etat.
Vex
Fief libéral-radical de la députée
Stéphanie Favre. Majoritaire, son
parti stagne à un peu moins de
42%. L’UDC elle aussi fait du
sur place à 11,7%. Pourtant,
Freysinger arrive en 3e position,
devant Cina et… Varone.
Nendaz
Tous les partis traditionnels laissent des plumes. Le PLR et le PS
perdent un point chacun pour
s’établir respectivement à 21,9% et
16,3%. Le PDC perd cinq points
pours’établirà43,9%.Toutcomme
à Ardon et Conthey, les Verts prennent un point à 5,8%. L’UDC double son électorat à 12%. Originaire
de Nendaz, Patrick Fournier y fait
un bon score et décroche ce premier siège agrarien.
Saint-Martin
Toutes les formations politiques
progressent de 2 à 3 points sur le
dos du PDC.
Ce qui met le PLR à 13%, le PS à
15,1%, l’UDC à 19,4% et le PDC
qui chute de 60% à 52,5%.
Hérens
Mont-Noble
NF
Info
©
Savièse
Les électeurs saviésans jouent
traditionnellementlacartelocale.
Et la différence se fait chez eux.
Anne-Marie Sauthier-Luyet est
par exemple première sur la liste
libérale-radicale, devant le président du PLR cantonal Georges
Tavernier. A Savièse, elle prend
une avance près de 600 suffrages.
Même constat avec Mathieu
Fardel,leprésidentduPLRdudistrict de Sion. Il accuse un retard
de 575 suffrages sur son colistier
saviésan Julien Dubuis dans la
seule commune de Savièse alors
qu’auniveaududistrict,iltermine
à 441 suffrages. Autre Saviésan,
l’UDC Jean-Luc Addor a 767 voix
d’avance sur le premier des viennent ensuite non élus dont 491
glanées dans son fief. Exceptions,
lePDCPascalBridyn’estpasréélu
alors que la première tentative de
la socialiste Barbara AymonVarone est restée infructueuse.
Conthey
Evolène
Hérens
District de
CONTHEY
DISTRICT DE CONTHEY
Grimisuat
Les régionaux d’étape connus
font de bons scores. Suffisant
pour Raymond Borgeat, présidentduPartichrétien-socialvalaisanetdéputéainsiquepourSerge
Métrailler, député PDC et secrétaire de Construction Valais, qui
sont réélus. Insuffisant pour
Grégoire Raboud, député et ancien président des Verts valaisans,
qui ne passe pas la rampe.
Veysonnaz
Avec seulement 5% des suffrages, l’UDC ne progresse pas à
Veysonnaz alors que le PDC dépasse encore la barre des 70%.
Est-ce le champion local David
Théoduloz, chef du groupe PDC
du Centre, qui tient les troupes?
Arbaz
Les libéraux-radicaux font un
bon de près de 9 points à 18,7% et
l’UDC de deux à 13%. Corollaire:
le PDC baisse de 7 points à 44,3%
alors que la gauche (PS et Verts)
s’affaiblit de quatre points à 24%.
A Arbaz, Freysinger arrive en tête
juste devant Varone.
DISTRICT D’HÉRENS
Ayent
Lacommunereprésenteprèsdu
tiers de l’électorat hérensard.
Danscetteélection,Ayentpeineà
donner le ton, si l’on excepte les
résultats de l’UDC. Certes sur la
rivedroiteduRhône,lepartiagrarien a presque doublé son score et
arriveàdeuxpointsprèsauniveau
de sa force dans le district qui est
de 16,6%, à tel point que l’UDC
songe à y implanter une section.
Mais le PS, historiquement fort,
s’y affaiblit alors qu’il progresse
dans le val d’Hérens à 19,2%. De
soncôté,lePDCayentôtgagneun
bon point à 41,6% alors que la démocratie chrétienne hérensarde
se tasse à 44,5%. Gégoire Dussex,
potentiel président du Grand
Conseil, a tiré la barque tant bien
que mal. Quant aux libéraux-radicaux, ils baissent à 19,7% sur le
district mais plus fortement à
Ayent.
Hérémence
L’UDC pèse toujours un peu
plus de 27% des suffrages. Ayent
et Hérémence représentent à el-
Vétroz
Dans cette commune qui vivait
ses premières élections cantonales, l’UDC a doublé son score à
21,5% si l’on prend en compte
les résultats des trois anciennes
communes et passe devant le
PLR (15,2%). Belle opération du
parti socialiste qui grimpe de 5
points à près de 30% et devient
la 2e force politique locale.
Le PS n’est plus qu’à trois
points du PDC qui s’effondre
de plus de 15 points à 33,2%.
A l’Exécutif, Esther WaeberKalbermatten
est
devant
Maurice Tornay. Pour deux voix.
DestensionsauseinduPDCpeuvent expliquer ce recul marqué de
sept points à 35%. Ajoutez à cela
près de deux points perdus par le
PLRà32,9%,unpointperduparle
PS à 6,4% et vous obtenez les quelque dix points de croissance de
l’UDC de 8,3% à 18,1%.
Chamoson
L’UDC fait une progression spectaculaire puisqu’elle triple quasiment son score d’il y a quatre ans
pour s’établir à 20.5%. Freysinger
arrive largement en tête dans la
course au Conseil d’Etat. Le PLR
(27,1%)etlesVerts(8,8%)semaintiennent.LePSfléchitde3pointsà
6,2% alors que le PDC perd dix
points à 37,2% des suffrages. L’épisode des élections communales
avec l’éviction de Patrick
Schmaltzried et l’attaque du
Mutin.ch ont laissé des traces au
PDC. Le député sortant Yves
Carrupt termine en queue de liste
dans sa propre commune.
Les Agettes
Le PDC dégringole de 10
points à 39,4%. L’UDC progresse presque d’autant pour arriver à la moyenne du district.
Le PS grignote un point pour
représenter près du quart de
l’électorat. Le PLR reste à 19,1%
alors que Varone arrive en
queue de peloton derrière
Clivaz.
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SION Soirée «Bouche à oreilles»
De la place de l’art dans la société
C’est le metteur en scène et acteur Jean-Michel Potiron qui sera
l’invité de la Médiathèque Valais Sion pour sa prochaine soirée liée
à son cycle «Bouche à oreilles», le
7 mars prochain. A cette occasion, l’homme de théâtre proposera une lecture sur l’état de la culture et le rôle de l’art dans notre
société occidentale: «Protesto!
Solo inutile pour une culture qui
cultive!» sera le thème développé
par Jean-Michel Potiron, metteur
en scène et acteur.
Littérature, poétique, critique
et philosophie sont autant de domaines qui se sont penchés sur le
rôle et la place de l’art et de la culture dans notre société occidentale. Qu’en est-il de l’état actuel
de la culture, du rôle et de la
place de l’art dans notre société?
L’auteur tentera d’y apporter
quelques éléments de réponse
en faisant dialoguer et débattre
par son intermédiaire les grands
noms qui se sont penchés sur ces
questions (Baudelaire, Flaubert,
Finkielkraut, Sartre, et bien d’autres).
Jean-Michel Potiron. DR
Directeur de la compagnie théâtrale Théâtre à tout Prix
(Besançon), Jean-Michel Potiron
explore depuis une dizaine d’années de nouvelles manières de
rencontrer le public et d’entrer en
interaction avec lui. En 2004,
il organise à Besançon «Les
Orphéades», un festival de lectures publiques sur l’art. C’est dans
ce cadre qu’il commence à élaborer son spectacle «Protesto!», qui
a déjà fait l’objet de plus de 140 représentations à l’heure actuelle.
Rendez-vous le jeudi 7 mars de
18 h 15 à 19 h 15 à la Médiathèque
Valais - Sion, Pratifori 18, 1950
Sion. SB/C
Conseiller avec
enthousiasme.
Jocelyne Zemolin-Giroud,
globe-trotter et conseillère à la
clientèle enthousiaste.
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Notre engagement n’est pas seulement
professionnel, mais se prolonge également
durant notre temps libre: 027 328 15 55.
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LE NOUVELLISTE MARDI 5 MARS 2013
12 MARTIGNY RÉGION
jcz - gb
MARTIGNY L’UDC a gagné en misant sur une liste ouverte à huit. Tout le contraire du PDC et sa tactique défensive...
La prise de risques a été payante
PASCAL GUEX
L’UDC qui rit à gorge déployée
et le PDC qui grince des dents!
L’élection au Grand Conseil est
venue confirmer la montée en
puissance du parti agrarien dans
le grand Martigny et la lente érosion de l’électorat démocratechrétien, constatée ici ou là lors
des dernières échéances communales.
«Notre objectif était clairement
de décrocher un deuxième siège.
Mais même dans nos rêves les plus
fous, nous n’aurions jamais osé
imaginer en gagner trois. Alors ce
lundi, nous nageons en plein bonheur…» Secrétaire général de
l’UDC du Valais romand et luimême élu à la suppléance en
deuxième position, Jérôme
Desmeules ne masquait en tout
cas pas son plaisir hier à l’heure
d’analyser ces élections au Rencontre en ville de Martigny et devant la camera de Canal 9 entre François Pellouchoud - leader de la liste UDC sortie largement vainqueur de ce
Grand Conseil dans le district de scrutin - et Nicolas Voide, élu du PDC qui a, lui, perdu des plumes... LE NOUVELLISTE
Martigny. Sorti grand vainqueur
de ce scrutin en triplant sa représentation, le parti agrarien expli- constaté que s’il y avait du terrain avérée payante.» Une analyse PDC a choisi de privilégier une peut aujourd’hui que regretter
que ce succès par l’effet à gagner dans le district de nullement contestée par Nicolas stratégie de bilan – avec une liste que cette élection au Grand
Freysinger bien sûr, mais pas Martigny, c’était bien du côté du Voide, certes très bien élu à la dé- fermée composée de cinq élus sor- Conseil ait été emportée dans le
seulement. «Nous avons pris le PDC qu’il fallait viser».
putation, mais sur une liste dé- tants - plutôt que de jouer la carte tourbillon de la course au
pari de ratisser très large, d’aller
Jérôme Desmeules rappelle mocrate-chrétienne qui fait fi- de l’ouverture.» Tout de même sa- Conseil d’Etat.
chercher nos candidats dans des que pour exister, un parti mino- gure de grande perdante de cette tisfait de son score personnel – il
Egalement en léger recul par
générations et des milieux sociaux- ritaire se doit de prendre des ris- échéance électorale. «Ce scrutin a terminé deuxième démocrate- rapport à 2009 (-1,08%),
économiques forts différents. Nous ques. «Nous en avons pris en op- a apporté la démonstration que le chrétien derrière Jean-Daniel l’Alliance de gauche dresse ceavions aussi tiré les leçons des der- tant pour une liste ouverte à huit peuple préfère avoir du choix au Bruchez-Bender, comme il y a pendant un bilan moins mitigé
nières élections communales et noms et cette prise de risques s’est moment de désigner ses élus. Or le quatre ans – Nicolas Voide ne de cette élection au Grand
Conseil. Deuxième élu rose derrière la future grande baillife
Marcelle Monnet-Terrettaz qui
a réussi à faire brillamment oublier son récent échec dans la
course au Conseil communal de
Riddes, Gaël Bourgeois souligne
ainsi que la gauche est parvenue
à assurer ses trois sièges avec
une relative aisance. «Cette année, ce 3e siège nous a été pratiquement acquis d’emblée alors
qu’il y a quatre ans, il n’était tombé
dans notre escarcelle qu’après la
troisième répartition».
Une même satisfaction… modérée est de mise dans le camp
des libéraux-radicaux qui –
compte tenu du raz-de-marée
Freysinger – se contentent aisément d’avoir maintenu leurs acquis. «Avec un siège de plus attribué à notre district, nous avions
certes l’ambition de placer sept
élus. Mais avec le résultat de ce dimanche et une bonne progression
sur Martigny, nous ne pouvons pas
faire la fine bouche», souligne
Xavier Moret, qui a terminé largement en tête du PLR (plus de
300 voix d’avance sur son dauphin, Yves Fournier). Seul effet
«collatéral» déploré dimanche
soir par le président Jacques
Vuignier, la non-réélection
d’Emmanuelle May-Favre, qui
n’a récolté que l’avant-dernier
score sur cette liste ouverte. ENTREMONT La gauche prend un siège au PLR, alors que le PDC se maintient.
A contre-courant des autres districts
Amateurs de scrabble, rendez-vous le mardi à Martigny!
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SCRABBLE À MARTIGNY
En club, c’est bien mieux!
Vous aimez les jeux de lettres?
La langue française vous passionne? Alors l’appel du pied lancé par le Scrabble-club Martigny
ne peut que titiller votre intérêt.
La société octodurienne se propose en effet de vous guider lors
de vos premières parties et de
vous conseiller pour vos entraînements personnels. «Jouer en
club au lieu de rester chez soi permet de découvrir la méthode duplicate, de créer une certaine forme
d’émulation stimulante pour l’esprit», précisent les dirigeants du
club. Qui s’empressent de rajouter qu’il y en a pour tous les âges
et tous les niveaux. «Dans tous les
cas, un seul moyen de vous faire
une opinion est d’essayer!»
Si vous souhaitez répondre favorablement à cette invite, il
vous suffit simplement de rejoindre le club, le mardi dès 20
heures au Motel des Sports à
Martigny. «Vous pourrez ainsi
vous mesurer à d’autres joueurs,
participer à des tournois nationaux ou internationaux ou simplement passer un bon moment avec
des amis.» Pour tous renseignements complémentaires, composez le 027 722 33 64. PG
L’Entremont s’est distingué à
plus d’un titre lors des élections
au Grand Conseil. C’est le seul
district du Valais romand où la
gauche a remporté un siège,
alors que d’aucuns le qualifient
de très conservateur, le seul district où le PLR a perdu un siège,
l’un des seuls où l’UDC n’a pas
remporté de siège et l’un des
seuls également où le PDC a
maintenu ses positions. Ceci dit,
le résultat peut être taxé d’historique puisque les six sièges sont
désormais répartis entre trois
partis. Si le PDC (52,54% des
suffrages) demeure majoritaire
avec ses 4 sièges, le PLR
(23,13%) et Entremont Autrement (12,84%) se partagent les
deux sièges restants.
Un signe d’ouverture
L’événement le plus marquant
demeure l’accession au Grand
Conseil du mouvement Entremont Autrement (EA). A la
grande satisfaction de sa présidente Sophie Juon, elle-même
candidate à la députation:
«Malgré des circonstances peu favorables, avec quatre listes en lice,
nous sommes très contents d’avoir
décroché un siège. Dans la lignée
des élections communales où nous
avons obtenu un siège à Orsières,
ce résultat est le fruit du travail effectué dans le terrain depuis quatre ans. C’est aussi un signe d’ouverture pour l’Entremont. Notre
mouvement est désormais reconnu
et installé dans la durée.»
Même satisfaction du côté de
Florian Alter, qui représentera
Entremont Autrement, qui a lancé 7 candidats dans la course, a finalement réussi à élire Florian Alter
(3e depuis la droite) à la députation et Jonathan Darbellay (à droite) à la suppléance. DR
donc EA au Parlement valaisan:
«Malgré l’entrée en lice de l’UDC,
nous avions bon espoir de décrocher ce siège. Sur un plan plus personnel, je me réjouis déjà de défendre les intérêts de l’Entremont à
Sion. Rien n’est encore défini mais
je vais en principe siéger avec
l’Alliance de gauche.»
Un vote compact
Si le PLR, qui a dû faire sans la
locomotive Jean-François Copt,
fait figure de perdant du scrutin
en Entremont et si l’UDC, qui n’a
pas su profiter de l’effet Freysinger, devra encore patienter avant
de percer dans le district, le PDC
s’en sort indemne en conservant
ses quatre députés. De quoi réjouir le président du PDC entremontant Samuel Rossier:
«Malgré la présence de quatre listes, tout s’est bien passé pour nous
puisque nous maintenons nos sièges. Nous avions une liste de qualité, avec des candidats confirmés, et
nous avons pu compter sur la discipline de nos partisans. Nos candidats, tant députés que suppléants,
ont été élus de manière compacte
et le PDC entremontant a su mobiliser ses forces pour parvenir à ce
très bon résultat.» OLIVIER RAUSIS
MÉMENTO
RIDDES
Exposition. Dans le cadre de
la semaine de la femme, la
Vidondée accueille les œuvres
de Valérie Caillet-Bois, Kareen
Regout et Patricia Vieira du 5 au
10 mars de 14 à 20 heures.
Vernissage ce mardi dès 17 h.
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mercredi 6 mars au ciné Michel,
loto pour les enfants de Fully et
des environs. Ouverture des
portes dès 13 heures.
MARDI 5 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
MONTHEY RÉGION 13
jmt - bm
DISTRICT DE MONTHEY L’élection au Grand Conseil a été marquée par une hausse sensible des votants UDC.
Une nouvelle donne électorale
FABRICE ZWAHLEN
«Jamais je n’aurais cru que nous
puissions obtenir quatre sièges.
Cela va au-delà de mes espérances.» Député réélu, Charles Clerc
arborait un sourire de circonstance dimanche soir au stamm
de l’UDC. «L’effet Oskar Freysinger est une explication de notre
succès mais celui-ci est également
dû au travail réalisé par notre députation à Sion. C’est une sorte de
reconnaissance, la réussite d’un
parti et de son chef.»
Pour son collègue élu de
Collombey-Muraz, Guillaume
Vanay, ce résultat démontre «un
ras-le-bol du système. Nous avons
toujours été francs, ce qui nous permet pour la 2e fois consécutivement de doubler nos élus (ndlr: un
en 2005, deux en 2009, quatre en
2013). Notre ligne de conduite
paie!» Au micro, le suppléant de
Troistorrents Alexandre Cippola
estimait que «ce vote est un soutien à notre politique. L’affaire des
gitans et les vols perpétrés récemment dans le district nous ont porGrands vainqueurs, Charles Clerc, Edgar Vieux, Jean-Marc Carruzzo (les trois à l’arrière-plan), Roger Ecœur, Alexandre Cipolla, David Udressy et
tés sur cette vague de fond.»
Président ad interim du PS du Guillaume Vanay (au premier plan) posent pour la postérité. LE NOUVELLISTE
district,GuillaumeSonnatiadmet
«que les couches populaires ont plutôt voté UDC, elles qui apprécient le
blir de nouvelles sections un peu parts au sein de la députation
langage d’Oskar Freysinger». Avec
partout, notamment dans la Vallée PDC (Patricia Casays et certaiquelque 13% des voix, les socialisd’Illiez, afin de nous développer.» nement Jérôme Buttet). «Cette
tes passent de troisième à qua«Si nous étions partis unis, nous année, le fait que quatre sortants se
trième parti du Chablais. Un reaurions certainement empêché soient représentés (ndlr. ils ont
tour à des valeurs plus militantes
l’UDC d’obtenir quatre mandats», tous été réélus) a peut-être poussé
sur le terrain s’impose… «Nous
estime Guillaume Sonnati. «Au certaines personnes à ne pas se
devrons faire une autocritique et dévu des résultats cantonaux, nous présenter de peur de ne pas passer.
velopper des thématiques comme le
avons fait mieux que limiter la Après, c’est surtout le vote conteslogement et un état social fort.» DANIEL MORISOD CANDIDAT NON ÉLU DES VERTS
casse en campant sur nos positions tataire et l’effet Freysinger qui ont
SelonGuillaumeSonnati,ledépu(ndlr. cinq sièges conservés malgré fait la différence.»
téetvice-présidentdeCollombeyune baisse de 5,58%)», souligne
Nantermod satisfait
Muraz, Olivier Turin devrait être comme tel au Parlement. Avec combe.» Si le dossier de la raffi- pour sa part le président du PDC
Du côté du PLR, le sixième
la nouvelle locomotive du parti 6,1%, Daniel Morisod estime nerie Tamoil a joué en faveur de du district Pascal Knubel. «Pour
son score «très encourageant. Il l’ex-membre de l’Exécutif de l’avenir, nous devrons parler un siège convoité a été raté (-3% des
dans la région.
A gauche toujours, les Verts m’a manqué un colistier. On va Collombey-Muraz, «cela n’a pas langage plus direct et simple.» Et suffrages). «Il faut parler d’un obont manqué leur pari d’obtenir grandir petit à petit et à terme on été le cas avec la votation sur la préparer une élection 2017 qui jectif non atteint, pas d’un échec»,
leur premier mandat estampillé occupera la place qui nous in- LAT. Désormais, nous devons éta- sera marquée par plusieurs dé- analyse Eric Borgeaud, le prési-
On va grandir petit
«à petit
et, à terme,
on occupera la place
qui nous incombe.»
MONTHEY
Trafic perturbé
sur l’avenue
de la Gare
En raison des travaux de construction du thermoréseau à
Monthey, l’avenue de la Gare est
fermée à la circulation depuis
hier dans le sens descendant, soit
depuis la Raiffeisen en direction
de l’avenue de l’Europe. Le sens
Europe – centre-ville reste ouvert à la circulation et une déviation est mise en place. Selon la
police municipale, cette perturbation devrait durer sept semaines, jusqu’à mi-avril. LMT/C
La route restera fermée en
direction de la gare durant
sept semaines. LE NOUVELLISTE
BEX Les Salines diversifient leur offre.
Moins de sel, plus d’électricité
L’année 2012 a été chargée
pour l’entreprise Saline de Bex
SA. Contrainte de s’adapter au
marché, elle a renforcé son
penchant pour le développement durable. Son ambition:
devenir un «modèle au niveau
écologique, et en termes de
responsabilité sociétale de l’entreprise». Un changement
d’orientation appuyé par une
nouvelle identité visuelle qui
semble satisfaire les membres
du conseil d’administration.
Pourtant, les ventes de sel sont
à la baisse.
En effet, seules 26 673 tonnes de minéral ont été écoulées, soit 14% de moins que la
moyenne des dix dernières années. La diminution touche
particulièrement les secteurs
du déneigement (-21,6% par
rapport à l’exercice précédent),
de l’alimentaire et de l’agricole.
En revanche, la demande de
saumure pour le traitement
des eaux ne cesse de progresser
(+13%) et de nouveaux produits bien-être sont en voie de
commercialisation.
dix dernières années de ce point
de vue). En réduisant de moitié
ses achats d’énergie, la SA a
même réalisé un bénéfice d’un
peu moins de 267 000 francs:
une augmentation de 39% en un
an qui reste cependant dans la
norme de la décennie.
Responsabilité sociale
26 673 tonnes ont été écoulées en 2012. Soit 14% de moins que la
moyenne des dix dernières années. LE NOUVELLISTE/A
Cette diversification réduit la
dépendance de la mine bellerine
aux conditions météorologiques.
Accord-cadre
Pour assurer sa pérennité, la direction a d’ailleurs signé en avril
un accord-cadre avec les Salines
suisses du Rhin en vue d’un rapprochement. Les deux entités
souhaitent ainsi anticiper la possible fin de leur monopole sur le
marché helvétique.
Au contraire du condiment, les
ventes d’électricité ont augmenté de 64% (2011 a été la pire des
2012 aura aussi été un exercice
de transition qui a permis de
diagnostiquer les besoins de la
mine pour continuer d’améliorer son impact écologique. En
réduisant notamment de 10%
son utilisation d’eau potable,
Saline de Bex SA a augmenté de
deux points (74%) son indice
global de la certification
Ecoentreprise obtenue en décembre 2011.
En outre, l’entreprise a élaboré
une charte de sécurité en collaboration avec UNIA et la SUVA.
Paraphée par l’ensemble des employés, elle vise à impliquer la
responsabilité personnelle de
ces derniers pour améliorer la
sécurité sur leur lieu de travail.
BERTRAND GIRARD
SAINT-MAURICE:
L’UDC SE PROFILE
La députation du district de Saint-Maurice continuera d’être composée de
deux PDC (Pascal Nigro et Jean-Didier
Roch), d’autant de PLR (André Verney et
Moreno Centelleghe) et d’une représentante de l’Alliance de Gauche (Madeline Heiniger). Si elle n’est pas parvenue à créer la surprise, l’UDC n’en passe
pas moins de 1400 à plus de 2900 suffrages (de 6,8 à 11,4% des voix). «Nous
avons quatre ans pour convaincre les
gens de ne pas seulement voter Oskar
Freysinger mais également UDC pour
le Grand Conseil», souligne Philippe
Gay-Fraret. «Avec le score que l’on a obtenu dimanche, nos adversaires et la
population vont désormais davantage
nous prendre au sérieux.» FZ
dent des libéraux-radicaux, qui
quittera son poste cet automne.
«Si je me réjouis d’un rajeunissement de nos élus, le fait de n’avoir
qu’une sortante qui se représentait
à la députation (ndlr: MarieClaudeEcœur)nenousapasavantagés. Par contre, nous avons toujours été cohérents avec notre ligne.
Nous n’allons pas devenir populistes pour engranger des voix!»
Tête de liste des PLR, Philippe
Nantermod se montrait satisfait
des quelque 4500 voix obtenues.
«J’envisais4000»,confessait-ildimanche soir. «En 2009, j’avais récolté 3100 suffrages comme suppléant. Je considère mon score
comme comparable aux 7600 suffrages (avec la formule du cumul)
obtenus lors de l’élection au Conseil
national en 2011.» Parmi les responsables de la campagne de
Christian Varone, le Morginois
n’en arborait pas moins la mine
des mauvais jours dimanche. Et
pour cause…
MÉMENTO
MONTHEY
Conte. Heure du conte
«Dessine-moi un mouton» à la
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16 h 45 avec Aline Gardaz De
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Louisiane. Aujourd’hui à
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Farhadi ce soir à 20 h 30 au
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MARDI 5 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
jmt - gb
SIERRE RÉGION 7
ÉLECTIONS Elles ont amené leur lot de changements sur le district de Sierre.
BUDGET D’ICOGNE
Les particularismes sierrois
Entre lex Weber, LAT et loi
sur les impôts forfaitaires
BERTRAND CRITTIN
Les élections cantonales ont débouché sur une modification des
rapports de force dans le district
de Sierre. La députation se compose désormais de 6 PDC (-1), 5
PLR (statu quo), 3 AdG (-1) et 3
UDC (+1). Le vainqueur se
nomme UDC. Il progresse de 5
points, alors que les trois autres
formations reculent. Le taux de
participation a connu une hausse
importante, passant de 57.6% à
68.2% en quatre ans. Les résultats de dimanche soir ont amené
leur lot de surprises, de confirmations et de particularismes. Tour
d’horizon non exhaustif de ces
événements.
ç La
représentation des communes. La ville de Sierre retrouve des couleurs, puisque six
députés issus du chef-lieu siégeront au Grand Conseil. Ils
n’étaient que trois lors de la dernièrelégislature.Lesquatrepartis
politiques seront représentés
«C’est important que la députation
de la ville soit bien fournie. Sierre
reste le moteur du district», confirme Victor Glassey, président
du PLR. Par contre, certaines
communes ne disposent d’aucun
député. On pense notamment à
Anniviers et à Chippis, dont les
sortantes Marie-Noëlle MassyMittaz (PDC) et Francine
Zufferey Molina (AdG) n’ont pas
étéréélues.Lasuppléancecorrige
quelque peu cet état de fait. Au final, seuls Randogne et SaintLéonard ne disposent pas de relais dans la capitale.
ç Le cas Veyras. La commune
des hauts de Sierre abrite 1800
habitants, dont trois députés et
une suppléante! Un particularisme étonnant, mais qui ne surprend pas son vice-président et
député PLR, Stéphane Ganzer:
«Ce résultat est le reflet du village,
qui a un tissu associatif dynamique.
Veyras est peuplé d’habitants aux
originesdiverses.Iln’yaplusdeparti dominant et la pluralité des opinions est de mise.» D’ailleurs, les
Veyrassois ont élu un PDC, un
PLR et un AdG.
ç La recette de l’UDC. Le partidedroiteadécidéderépartirses
forcessurl’ensembleduterritoire
sierrois. Ville de Sierre, plaine,
rive gauche et rive droite du district étaient couvertes par des
candidats à la députation et à la
suppléance. Et surtout, par rapport aux élections communales,
l’UDC a fait une véritable campagne, elle s’est investie sur le terrain. Une stratégie gagnante, qui
doit aussi beaucoup aux locomotives de l’UDC: les sortants
Edmond Perruchoud et Albert
Pitteloud, et la vice-présidente de
l’UDCVR, Ariane Doyen. Les
trois sont élus. La suppléance est
occupée par des jeunes. «Il était
impératif de lancer dans le bain des
candidats jeunes. Ils ont quatre ans
pour se faire connaître dans leurs
communes respectives», souligne
Elmar Remondino, président.
ç Le double mandat. Fait relativement nouveau pour le district,
neuf députés élus exercent déjà
un mandat communal: 4 PDC, 3
PLR et 2 AdG. Les politiciens con-
Venthône
V
Montanaa
AdG 1
A
PDC 1
Chermignonn
1
PDC 1
1
Lenss
2
PLR 1
UDC 1
1
Miège
M
PLR 1
P
3
1
Veyras
V
PD 1
PDC
PLR 1
AdG 1
6
1
Sierree
PDC 2
PLR 2
AdG 1
UDC 1
Chalais
Ch
1
UDC 1
U
Grônee
PDC 1
Répartition des
sièges députés dans
le district de Sierre
«A Icogne, le budget 2013 a été
accepté à l’unanimité», relève le
président de la commune Eric
Kamerzin. Mais les nuages s’accumulent. Premièrement il y a la
nouvelle péréquation financière
(RPT II) avec un report massif
de charges. La commune doit
débourser 280 000 francs, trois
fois plus qu’avant. Icogne a baissé ses impôts (coefficient de 1.2
mais indexation à 170%). La Lex
Weber est passée par là, même si
Icogne a utilisé tout son espace
constructible pour résidences
secondaires. La LAT, ensuite, acceptée ce dimanche et sa possible incidence sur les zones à bâtir des résidents de la commune.
Et bientôt, la votation sur l’imposition forfaitaire en Suisse. «Nos
principales ressources viennent
des impôts sur les gains immobiliers, sur les forfaits et des redevances hydrauliques. En 2011, les
gains immobiliers nous ont amenés 830 000 francs. Nous n’avons
budgétisé que 200 000 francs pour
2013.»
Et à très long terme, il faudra
négocier le retour des concessions hydrauliques.
Fortune nette
Heureusement, Icogne dispose d’une fortune de 5000
francs par habitant (520 habitants).
Car sa politique sociale est généreuse. Ici, chaque résident reçoit mille francs. Sur la feuille
d’impôt d’une famille de 4 personnes, par exemple, on déduira
4 fois 600 francs (la prime pour
habitat d’altitude).
Icogne participe à hauteur de
2% au budget (13,6 millions) de
l’ACCM (Association des communes de Crans-Montana.
PASCAL CLAIVAZ
CRANS-MONTANA
Vente de tulipes. Le club Soroptimist de Crans-Montana organise
PDC 6
AdG 3
une vente de tulipes en faveur de l’association Debra-Aide aux Enfants
Papillons. L’action aura lieu le vendredi 8 mars devant la boulangerie
Taillens à Crans-Montana, de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h; et le
samedi 9 mars devant le magasin Aux arts ménagers à CransMontana, aux mêmes horaires.
UDC 3
Total 17 sièges
GRIMENTZ
Concert. L’église de Grimentz accueillera un concert de violon et
piano le mercredi 6 mars à 20 h.
PUBLICITÉ
ç Lasurprise.Lemeilleurscore
delajournéeélectoralevientd’un
PDC. On s’y attendait bien sûr.
C’estlenomdel’éluquisurprend.
Sydney Kamerzin participait à sa
première élection et il obtient
6809 suffrages. Il dame le pion à
des sortants comme Mario Rossi
et Alain de Preux et au président
de l’ACCM, Jean-Claude Savoy.
«C’est incroyable. Je me battais
pour être élu et je suis en tête de
liste», commente le député de 38
ans.Letravailsurleterrain,unré-
millions: recettes de
fonctionnement.
millions: charges de
fonctionnement.
million: marge
d’autofinancement.
million:
investissements nets.
4,96
4,29
0,67
1,25
MÉMENTO
PLR 5
cernés estiment que c’est une
bonne chose. «Ce sont deux mandats complémentaires. Si ça demande un investissement important
au début, tu en récoltes ensuite les
fruits», estime Marcel Bayard, élu
PDC et président de Grône. Les
lois rédigées au Parlement sont
appliquées dans les communes.
«Les connaissances acquises permettent d’aller plus vite. Et tu noues
des contacts avec les services des départements cantonaux», poursuit
Marcel Bayard. Stéphane Ganzer
reconnaîtdupositifdansledouble
mandat. «Il existait un manque de
communication entre les représentants du district et les élus communaux,quiseraenpartiecomblé»,relève le vice-président de Veyras.
Qui voit pourtant un écueil au
double mandat: le temps. «En travaillant à temps complet, il est illusoire de bien faire son travail au
Législatif et à l’Exécutif.» Fait amusant: cinq des neufs élus sont des
enseignants.
CHIFFRES-CLÉS
seau familial à Lens, un réseau
professionnel à Sierre expliquent
le résultat. «Il y a probablement un
effet jeune qui a joué. Depuis quelquesannées,l’électeuraimedesjeunes qui s’engagent. On l’a vu avec
Yannick Buttet ou Mathias
Reynard. J’ai eu des apports de tous
les partis», relève Sydney
Kamerzin. Dont la joie est ternie
parlaperted’unsiègeparlePDC.
La stratégie d’une liste de dix personnalités n’a pas eu le rendement escompté. Le PDC recule
d’un petit pourcent, mais cela a
suffi pour égarer son septième
fauteuil.
ç Quid de l’AdG? La gauche a
perdu un siège. Malgré une liste
decombat,faitedepersonnalités,
l’AdG n’as pas réussi à conserver
son quatrième fauteuil. «On aurait voulu une bonne surprise. Le
scoredeFreysingeraboostéleslistes
UDC», analyse Paolo d’Andréa,
président du PS. Ce qui frappe
surtout, c’est l’absence d’élus
Verts et PCS. Est-ce à dire que l’alliance est en danger sur le district
de Sierre?
Le président veut croire que
non. «L’alliance a toujours bien
fonctionné sur le district. Il y a des
gens déçus, c’est normal. Nous allons faire un débriefing humain,
technique et chiffré. En ville de
Sierre, notre socle, les trois forces de
l’AdG sont représentées à l’Exécutif
et au Législatif. L’alliance devrait se
maintenir aussi sur le district», envisage Paolo d’Andrea. Walliser Bote
Freitag, 8. März 2013
WALLIS
3
Grossratswahlen | Acht Grossräte und Grossrätinnen abgewählt. Im Parlament sind 24 Oberwalliser Gemeinden vertreten
Sitten und Naters
stellen am meisten Abgeordnete
SITTEN | Acht Grossrätinnen und Grossräte scheiterten bei der Wiederwahl ins Walliser Parlament. Am meisten Grossräte stellen Sitten und
Naters.
HEROLD BIELER
Sitten mit acht und Naters mit
sieben stellen in der kommenden Legislatur am meisten Abgeordnete. Dahinter folgen Siders mit sechs, Monthey mit
fünf sowie Martinach, Troistorrents und Conthey mit je
vier. Nendaz, Bagnes, Fully,
Saxon, Veyras und Savièse haben je drei Grossrätinnen und
Grossräte.
Visp mit nur
zwei Grossräten
Im Oberwallis folgen hinter
Naters die Stadtgemeinde BrigGlis und Leuk, die drei Mandatsträger stellen. Mit Niklaus
Furger und Helena Mooser
Theler stellt Visp nur zwei Abgeordnete. Auf die gleiche Anzahl kommen auch Ried-Brig,
Gampel-Bratsch und Zermatt.
17 weitere Oberwalliser Gemeinden stellen je einen
Grossrat.
Dass Sitten, die einzige
Walliser Stadt mit mehr als
30 000 Einwohnerinnen und
Einwohnern, am meisten Deputierte stellt, ist wenig überraschend.
In Naters hat sich bei den
diesjährigen Wahlen ein
Trend früherer Jahre bestätigt.
Gehts um kantonale Wahlen,
steht das Dorf zusammen.
Denn bereits in der vergangenen Legislatur war man mit
sieben Grossräten in Sitten
vertreten. Und mit dem Brigerberger Landwirt Dominic Eggel schaffte ein gebürtiger Natischer ebenfalls die Wahl ins
Parlament.
Nachschreibungen –
und Streichungen
In allen Parteien sorgten die
Natischer Kandidaten im eige-
nen Dorf für die Differenz. Bei
der CVP war der Brig-Gliser
Andreas Zenklusen in vier
von sieben Gemeinden vorne.
Am Schluss lag Zenklusen
532 Stimmen hinter Bregy
und 470 Stimmen hinter
Pfammatter. Während die
drei Bestgewählten der CVP
in Brig-Glis innerhalb von 132
Stimmen lagen, verlor Zenklusen in Naters auf Bregy
616 Stimmen und auf Pfammatter 623 Stimmen. Das hat
etwa zur Hälfte natürlich mit
den Nachschreibungen der
andern Parteien zu tun. Aber
bei der CVP Naters spielte der
Heimatschutz der eigenen
Kandidaten ebenfalls eine
Rolle. In Brig büsste Bregy auf
der CVP-Liste nur neun Stimmen auf Zenklusen ein, Pfammatter auch nur deren 20. In
Naters wurde hingegen Zenklusen auf der CVP-Liste im
Vergleich zu Bregy und Pfammatter fast 300 Mal mehr gestrichen. Und auch alle andern CVP-Kandidaten wurden
deutlich weniger unterstützt
als das Spitzenduo.
German Eyer holte 158
Stimmen bei der CVP
Gleich präsentierte sich das
Endergebnis bei der SP-Linksallianz. German Eyer machte
die Differenz zu Doris
Schmidhalter-Näfen und Laura Kronig auch in Naters. In
Brig-Glis bestand zwischen
den Favoriten auf die zwei SPSitze nur eine Differenz von
20 Stimmen. In Naters trocknete Eyer aber SchmidhalterNäfen um 317 und Kronig gar
um 364 Stimmen ab. Im Ziel
lag der Fraktionschef der SPLinksallianz 120 Stimmen vor
Schmidhalter-Näfen und 328
vor Kronig. Aber anders als
bei der CVP machte Kronig,
die als Dritte den Einzug ins
Parlament verpasste, auf der
SP-Liste nur 38 Stimmen weniger als Eyer. SPO-Präsidentin Schmidhalter-Näfen lag
nur 20 Stimmen hinter ihrem
An der Spitze. Naters wird auch in der neuen Legislaturperiode im Walliser Parlament wieder mit sieben Abgeordneten
vertreten sein.
FOTO WB
Fraktionschef. Dieser sicherte
sich den ersten Platz vor allem mit 158 CVP- und immerhin noch 77 SVP-Stimmen.
Bei den «Gelben» verlor
der Briger Vizepräsident Patrick Amoos 267 Stimmen auf
Diego Clausen. Den Rückstand handelte er sich in Naters ein, wo er 346 Stimmen
hinter dem zukünftigen Fraktionschef der CSPO blieb. Auf
der eigenen Liste hielt sich
der Rückstand mit 85 Stimmen allerdings ebenfalls in
Grenzen. Die Mehrzahl waren
also Stimmen anderer Parteien. In Brig reichte es Amoos
auf Clausen nur zu einem Vorsprung von 121 Stimmen, auf
der CSP-Liste waren es gar nur
drei Stimmen Differenz.
SVP mit 1753
unveränderten Listen
Bei der SVP lagen Franz Ruppen
und Patrick Hildbrand in allen
Gemeinden des Bezirks vorne.
Abgesehen von Franz Ruppen,
der auch auf der SVP-Liste klar
mehr Stimmen als alle andern
machte, blieb man aber kompakt. Dass die SVP-Freie Wähler
geschlossen wählte, zeigt sich
auch bei den unveränderten
Listen. Die CVP machte in BrigGlis (608) und in Naters (665)
insgesamt 1273 unveränderte
Listen. Die SVP-Freie Wähler,
die zweitstärkste Partei im Bezirk, kam aber in den beiden
Grossgemeinden auf 1753 unveränderte Listen. Die SP und
die CSP folgten mit 977 und 655
unveränderten Listen.
Acht Abgeordnete abgewählt
Wahlen sind immer auch Zahltag. Am letzten Sonntag gabs für
Stefan Andenmatten (CSP Visp), Francine Zufferey Molina (Linksallianz Siders), Bernard Briguet (Linksallianz Siders), Pascal Bridy (CVP Sitten) und Grégoire Raboud (Grüne Sitten), Emanuelle
Maye-Favre (FDP Martinach), Marie-Madeleine Bonvin (Linksallianz Monthey) und Benoît Blanchet (Linksallianz Monthey) einen
schlechten Lohn. Sie scheiterten bei der Wiederwahl.
Teils allerdings sehr knapp. So fehlten Andenmatten nur zwölf
Stimmen auf Liliane Brigger. Noch knapper scheiterte Zufferey
Molina. Sie schaffte mit 3586 Stimmen nur sechs Stimmen weniger als Emmanuel Amoos. Keine Probleme kannten hingegen
die beiden zukünftigen Präsidenten des Walliser Parlamentes.
Der zweite Vizepräsident, Grégoire Dussex aus Ayent, war auf
der CVP-Liste des Bezirks Hérens Bestgewählter. Und die SPFrau Marcelle Monnet-Terrettaz aus Riddes, die am 25. März
2013 zur neuen Grossratspräsidentin gewählt wird, schaffte die
Wiederwahl ebenfalls mit einem Glanzresultat.
Das neue Parlament wird übrigens ein Durchschnittsalter von
48 Jahren aufweisen. Der Anteil der Frauen ist von gut 21 Prozent auf noch 15 Prozent gesunken. Im Oberwallis sind von den
38 Mandaten nur gerade fünf von Frauen besetzt.
Staatsratswahlen | Unterlagen sind spätestens bis Dienstag bei den Stimmbürgern
Sanierung und Ausbau von Nationalstrassen
Zweiter Wahlgang kostet
eine halbe Million Franken
Wallis erhält 175,3
Millionen Franken
Am 17. März
findet der zweite Wahlgang für die fünf Staatsratsämter statt. Die Steuerzahler kostet dies
rund eine halbe Million
Franken.
WALLIS |
Am nächsten Sonntag stimmt
das Walliser Volk darüber ab,
wer Einzug in den Staatsrat halten wird. Zwischen dem ersten
und zweiten Wahlgang verstreichen damit lediglich zwei Wochen. Eine knappe Zeit, wie der
Dienstchef von der Dienststelle
für innere und kommunale Angelegenheiten (DIKA), Maurice
Chevrier, gegenüber 1815.ch bestätigt. «Die Frist ist in der Tat
sehr kurz. Diesbezüglich verweise ich auf den Bericht der
Kommission R21, S. 89, welche
folgenden Vorschlag macht: Die
Frist zwischen dem ersten und
dem zweiten Wahlgang soll
(gemäss Art. 84 bis) von zwei
auf drei Wochen verlängert
werden.»
«Elektronische Stimmabgabe im Gespräch»
Das Wahlmaterial wurde am
Mittwoch gedruckt. Die Druckerei Gessler lieferte das Wahlmaterial am Donnerstag den
Gemeinden aus. «Die Unterlagen sollten spätestens am
Dienstag, dem 12. März 2013,
bei den Stimmbürgern sein», so
Chevrier. «Die Kosten werden
sich schätzungsweise auf eine
halbe Million Franken belaufen.» Eine Alternative zur brieflichen Abstimmung gibt es, wie
der Dienstchef erklärt. «Derzeit
ist die elektronische Stimmabgabe im Gespräch. Wir sind
aber noch nicht so weit, dass
mit der Testphase begonnen
werden kann. Die Testphase
wird in einem ersten Schritt
nur die Auslandschweizer
betreffen, und zwar nur bezüglich eidgenössischer Abstimmungen.»
FDP setzt auf Bender
statt Varone
Für den zweiten Wahlgang zum
Walliser Staatsrat am 17. März
2013 treten sechs Personen an:
ein Vertreter der Schweizerischen Volkspartei (SVP), eine
Vertreterin der Sozialdemokratischen Partei (SP), drei Vertreter der Christlichdemokratischen Volkspartei (CVP) und ein
Vertreter der Partei FDP.Die Li-
beralen. Am vergangenen Montag teilte die FDP mit, mit einem
neuen Kandidaten zum zweiten
Wahlgang anzutreten. Die Grünen verzichten auf einen zweiten Wahlgang. Antreten wird
SVP-Nationalrat Oskar Freysinger aus Savièse, der am 3. März
bereits ein Glanzresultat vorlegte. Hinzu kommen die bisherige SP-Staatsrätin Esther
Waeber-Kalbermatten aus BrigGlis, der bisheriger CVP-Staatsrat Jean-Michel Cina aus Salgesch sowie dessen Parteikollegen und bisherigen Staatsräte
Jacques Melly aus Siders und
Maurice Tornay aus Orsières.
Neu für Christian Varone, der
nach seiner Wahlschlappe im
ersten Wahlgang verzichtet,
tritt Léonard Bender aus Fully
von FDP. Die Liberalen an. rul
Der Bund investiert 2013
rund zwei Milliarden
Franken in das Nationalstrassennetz. Für Neubauten im Rahmen der
Netzvollendung stehen
dem Wallis 175,3 Millionen Franken zur
Verfügung.
Grundlage für die diesjährigen
Bauarbeiten an neuen Strecken
ist das 8. langfristige Bauprogramm für die Fertigstellung
der Nationalstrassen, welches
vom Bundesrat am 22. Februar
2012 beschlossen worden ist.
Die Schwerpunkte der Neubautätigkeit liegen in der Weiterführung begonnener Projekte,
unter anderem der A9 im Oberwallis. Für Neubauten im Rahmen der Netzvollendung stehen insgesamt 660 Millionen
Franken zur Verfügung. Diese
Mittel stammen aus dem Infrastrukturfonds. Die grössten
Kredite wurden folgenden Kantonen zugeteilt: Bern 256,2 Millionen, Wallis 175,3 Millionen,
Jura 102,9 Millionen, Neuenburg 35,9 Millionen, Graubünden 31,6 Millionen, Obwalden
14,6 Millionen und Zürich 8,7
Millionen. Rund 68 Prozent des
Kredits fliessen in Projekte in
der Romandie und ins Wallis.
Für Ausbau und Unterhalt der
in Betrieb stehenden Nationalstrassen hat das Parlament 1,26
Milliarden Franken bereitgestellt. Diese Gelder stammen
aus der Spezialfinanzierung
Strassenverkehr.
Investiert
wird in rund 600 Projekte, davon sind ca. 140 in der Realisierung (Bau) und 460 in der
map
Projektierung.
8
WALLIS
Walliser Bote
Montag, 11. März 2013
Grossrat | Das Walliser Parlament ist im Durchschnitt 48 Jahre alt. Nur 20 Frauen schafften die Wahl
Weniger Lehrer, männlicher, älter
SITTEN | Der Walliser
Parlamentarier ist im
Durchschnitt 48 Jahre
alt. Nur 20 von 130 Sitzen
nehmen Frauen ein. Die
Lehrer haben an Einfluss
verloren.
teien ebenfalls sieben Frauen.
Stabil blieb die Aufteilung Tal Berg. 32 Prozent der Abgeordneten wohnen im Berggebiet (in
Gemeinden über 800 Meter
über Meer).
Weniger Lehrer
und Juristen
HEROLD BIELER
Das Walliser Parlament für die
kommende Legislatur wird bedeutend erfahrener sein als in
den letzten Jahren. 2005 schafften 53 Prozent der Gewählten
erstmals den Sprung ins Walliser Parlament. 2009 waren sogar 55 Prozent Neulinge. Diesmal sind nur gerade 29 Prozent
Neugewählte. Das entspricht 38
Abgeordneten.
Frauen: von 24
auf noch 16 Prozent
Die Oberwalliser zeigten dabei
mehr Lust auf einen Wechsel.
16 der noch 38 Oberwalliser
Grossrätinnen und Grossräte
sitzen erstmals im Parlament.
In den Bezirken Östlich Raron
und Goms sind gleich alle vier
Parlamentsmitglieder neu gewählt worden. Das Parlament
hat nicht nur mehr Erfahrung,
es ist auch älter geworden. Das
Durchschnittsalter steigt von
43 Jahren in den letzten zwei Legislaturperioden auf immerhin
48 Jahre. Gleichzeitig ist das
Walliser Parlament auch männlicher geworden. Der Anteil der
Frauen sank von 24 Prozent im
Jahr 2009 auf noch 16 Prozent.
Gerade noch 20 von 130 Sitzen
werden von Frauen eingenommen. Ein Viertel der Frauen
kommt aus dem Oberwallis.
Die Linksallianz stellt sieben,
die FDP sechs und die C-Par -
Die Aufteilung nach Berufsgruppen zeigt, dass es einen
klaren Verlierer gibt. Die Lehrer, Professoren und Pädagogen, die in der vergangenen Legislatur mit 15 Prozent noch
klar die stärkste Kraft waren,
haben gleich sechs Prozentpunkte eingebüsst. Mit zwölf
Mandaten liegt man immerhin
noch knapp an zweiter Stelle.
Zu den Verlierern gehören
auch die Juristen. Ihr Anteil
sank von zehn auf acht Prozent.
Gleiches gilt für die Ingenieure
und Informatiker, die nur noch
sechs Prozent der Abgeordneten stellen (bisher neun). Zulegen konnten hingegen die Direktoren und Verwalter, die
neu acht Prozent der Mandate
innehaben (bisher drei Prozent). Zu den Gewinnern gehören auch die Architekten und
Bauzeichner und die Önologen,
Winzer und Landwirte. Stabil
blieben die Mediziner, Physiotherapeuten, Apotheker (zwei
Prozent). Fünf Prozent der Abgeordneten sind noch im Studium. Zwei Prozent politisieren
hingegen in Sitten als Pensionierte, und zwei Prozent sind
Hausfrauen.
Kommunalpolitiker die
grösste «Berufsgruppe»
Die Statistik, welche die Informatikabteilung des Parlamen-
tes am Freitag veröffentlichte,
ist allerdings mit Vorsicht zu
interpretieren. Denn erstmals
hat man auch die «Berufskategorie» Gemeindepolitiker erfasst. Zwölf Prozent der Grossrätinnen und Grossräte üben
auch ein Kommunalamt aus,
sind also als Gemeindepräsident oder Gemeinderat tätig. So
werden etwa die Natischer Matthias Bregy (CVPO) und Franz
Ruppen (SVPO) in der Parlamentsstatistik den Kommunalpolitikern zugeteilt. In ihrem
«richtigen Beruf» sind sie natürlich weiterhin Juristen. Ein Teil
des Verlustes lässt sich so wohl
auch für die Lehrer erklären.
Aussagekräftiger ist natürlich,
dass immerhin 18 Grossrätinnen und Grossräte auch in der
Gemeindepolitik tätig sind. Aus
dem Oberwallis sitzen mit Irmina Imesch-Studer, Mörel-Filet,
Egon Furrer, Stalden, Niklaus
Furger, Visp, Georges Schnydrig, Lalden, Philipp Schnyder,
Steg-Hohtenn und Urs Kuonen, Salgesch, sechs amtierende Gemeindepräsidenten im
Grossen Rat.
Nur noch 20 Frauen. Im Walliser Parlament sitzen in der kommenden Legislatur noch 20 Frauen,
fünf davon aus dem Oberwallis.
FOTO WB
auch präsidieren. Denn als 1. Vizepräsidentin wird sie unter
Traktandum 8 zur neuen
Grossratspräsidentin gewählt
werden… Die 60-Jährige aus
Riddes wird nach Monique
Paccolat (1986–1987), MariePaule Zufferey-Ravaz (1999–
2000)
und
Marie-Therese
Schwery (2001–2002) erst die
vierte Frau in diesem Amt sein.
Die CSPO mit Brigger
ins 2. Vizepräsidium?
Schnyder hegen. Allerdings soll
auch die CVPU mit Nicolas VoiSpannend wird auch die Wahl de ihre Ansprüche angemeldet
des zweiten Vizepräsidenten haben. Nach dem Verlust der
werden. Die CSPO hat ihre Am- absoluten Mehrheit im Parlabitionen bereits öffentlich an - ment dürften die C-Fraktionen
gemeldet. In der Favoritenrolle allerdings gerade bei solchen
seitens der CSPO soll die Gräch- Wahlen vermehrt mit gemeinnerin Liliane Brigger sein. Am- samer Opposition der Linksallibitionen soll auch der Steger anz, der SVP und der Radikalen
Gemeindepräsident
Philipp rechnen…
Monnet-Terrettaz wird
zweimal Präsidentin
2292 ungültige Stimmen
Eine interessante Konstellation
ergibt sich beim Sessionsauftakt am 25. März 2013. Traditionsgemäss wird die neue Legislatur immer von der oder dem
amtsältesten Abgeordneten eröffnet. In diesem Jahr wird dies
Marcelle Monnet-Terrettaz (SP)
sein. Sie sitzt seit 2001 im Parlament. Monnet-Terrettaz wird
die neue Legislatur als Alterspräsidentin eröffnen und dann
das Parlament im ersten Jahr
Die Wahl der Mitglieder des Staatsrates findet im
zweiten Wahlgang nach dem Majorzsystem mit relativem Mehr statt. Der Kanton hat die Listen den
Gemeinden zugesandt. Diese müssen nun dafür
sorgen, dass alle Stimmbürger spätestens morgen Dienstag die Unterlagen erhalten. Jeder
Stimmbürger erhält die Wahlzettel jeder hinterlegten Liste sowie einen leeren amtlichen Wahlzettel. Nur diese gedruckten oder leeren amtlichen Wahlzettel sind gültig. In einem Kuvert darf
nur eine Liste sein. Streichungen oder Nachschreibungen sind möglich, müssen aber handschriftlich vorgenommen werden.
Mehr als fünf Namen dürfen nicht auf einer Liste
stehen. Sind zwei oder mehrere Listen im Kuvert,
ist die Stimmabgabe ungültig. Diesen Fehler haben im ersten Wahlgang etliche gemacht. Bei
140 118 Wählenden waren nicht weniger als 2292
Stimmzettel ungültig. 2087 legten einen leeren
Stimmzettel in die Urne. Noch gut zehn Prozent
gingen am Samstag oder am Sonntag an die Urne.
67 792 wählten über den Postweg, 57 711 Walliserinnen und Walliser gaben das Wahlkuvert auf der
Gemeindekanzlei ab. Dieses muss man übrigens
bis spätestens am Freitag, 17.00 Uhr, auf der
Gemeindekanzlei abgeben. Wer diese Frist verpasst, kann am Wochenende immer noch an die
Urne gehen.
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LE NOUVELLISTE LUNDI 11 MARS 2013
nc - gb
4 FORUM
L’INVITÉ
ROGER
JAUNIN
JOURNALISTE
Ronny Keller ou le prix de la violence ordinaire
Ronny Keller fêtera son 34e anniversaire le 6 octobre
prochain. Victime d’une charge que certains commentateurs n’ont pas hésité à qualifier d’«assassine», il a appris
jeudi dernier des médecins qui le soignent qu’il passera le
reste de sa vie dans un fauteuil de paraplégique. Sous le
coup d’une émotion bien légitime, le petit monde du
hockey sur glace s’interroge sur la nécessité de modifier
les règles de ce jeu devenu à leur sens trop rapide, donc
trop dangereux pour ceux qui le pratiquent. Et de citer des
chiffres il est vrai effrayants, qui font état d’une très forte
augmentation des accidents de jeu ayant, entre autres,
provoqués des centaines de commotions cérébrales.
Promesse a d’ores et déjà était faite de punir de manière
toujours plus sévère les auteurs de ces charges «à la limite», quand ce n’est pas au-delà de celle-ci. La logique
voudrait d’ailleurs que ceux-ci ne soient autorisés à reprendre la compétition que le jour où leur victime puisse
en faire de même. Ce qui, dans le cas de Ronny Keller, signifierait que son agresseur se retrouve contraint de ranger ses patins. A vie…
Dans le débat qu’a suscité cette affaire, il s’est trouvé même temps qu’elle annonce un bénéfice record, qu’un
quelques voix pour rappeler que le hockey sur glace est ce pâle fonctionnaire refuse à un père de famille le droit de
que l’on qualifie de «sport spectacle». Que les charges travailler sous prétexte qu’il est venu d’ailleurs ou qu’encorporelles, voire les batailles rangées font partie du core un gouvernement investisse dans l’achat, parfaiteshow et que le public en veut
ment inutile, d’avions de
pour son argent. C’est malsain,
combat alors même que le
c’est méprisable, ce n’est hélas
nombre de démunis augA trop subir de violences,
pas faux. Comme la grande mamente chaque jour. C’est ce
même petites mais
jorité des sports dits «de conque l’on peut appeler «la
quotidiennes, l’être humain
tact», le hockey sur glace est
violence ordinaire». Celle
victime de la banalisation de la
qui, insidieusement, se
finit par croire en sa normalité.
violence. Celle que l’on renconfaufile, s’installe, se banatre partout, dans les jeux vidéo
lise.
comme dans les rapports employeurs-employés, dans les salOn me dira: «Quel rapport
les de cinéma comme sur les écrans de TV, dans les dis- avec ce malheureux Ronny Keller?» J’en vois un au
cours de nos politiques comme dans les pamphlets des moins: à trop subir de violences, même petites mais
plus intégristes d’entre tous.
quotidiennes, l’être humain finit par croire en sa normalité. Combien, d’ailleurs, seront-ils, dès le prochain
Dans notre société, il est devenu «normal», sinon accep- match, à exiger de leur équipe qu’elle gagne «à tout
table, qu’une entreprise licencie mille employés en prix»? LA PHOTO DE CLASSE, ÇA NE RIGOLE PAS!
LE COIN DE LA
MÉDIATHÈQUE
Regroupés autour du régent, les élèves de l’école primaire des Evouettes
prennent la pose avec grand sérieux en 1898.
LE BLOC NOTES
DE JEAN-YVES GABBUD
GRAND CONSEIL
© Vieux-Monthey, Médiathèque Valais - Martigny
Lutte à quatre pour
la présidence
Les dernières élections au Grand Conseil ont forgé
des appétits. Pas moins de quatre candidats se
bousculent pour accéder à la deuxième viceprésidence. Trois d’entre eux étaient chefs de
groupe dans l’ancien Législatif. L’UDC, fort de sa
JEAN-YVES
progression de neuf sièges, entend bien entrer
GABBUD
RÉDACTEUR
dans le tournus pour la présidence. Le Saviésan
EN CHEF
Jean-Luc Addor est sur les rangs. André Vernay
ADJOINT
(PLR) et Nicolas Voide (PDC du Bas) aussi, tout
comme un candidat des jaunes du Haut.
La grande bataille pourrait être évitée, si un nouvel accord de tournus
est trouvé. Le PDC devra sans doute faire un peu de place aux autres
partis.
REPRÉSENTATION PARLEMENTAIRE
Moins d’enseignants, plus de présidents
Le Service parlementaire a réalisé une analyse des métiers représentés
dans le nouveau Grand Conseil. Les enseignants, professeurs et autres
pédagogues qui constituaient le plus grand groupe dans le Parlement
sortant se retrouvent en net recul. Au lieu de 15%, ils ne sont plus que
9%. Les avocats, notaires et juristes sont également en retrait, plus
léger, eux qui passent de 10% à 8% de l’ensemble des députés.
Le groupe constitué d’administrateurs, de directeurs, de responsables
de ressources humaines progresse fortement, passant de 3% à 8% en
une législature. Les agriculteurs, viticulteurs et œnologues doublent
leur représentation, passant de 3% à 6%. Les retraités restent à 2%,
tout comme les mères au foyer, alors que les étudiants passent de 4% à
5%.
Le Service parlementaire a créé une nouvelle rubrique, après avoir
constaté que 12% des députés siègent également dans un Exécutif
communal, soit en tant que président, vice-président ou simplement
comme conseiller communal.
CONSEIL D’ÉTAT
Sauvons
le fédéralisme
Dominique Sierro, président de
l’Association «Sauvons la Suisse,
sauvons le fédéralisme» propose
de renoncer à fêter les deux
cents ans de l’adhésion du Valais
à la Confédération.
Le cœur n’y est plus.
Cette proposition, compréhensible, est cependant inadmissible, émanant d’une personalité.
Je comprends le désarroi des Valaisans, mais elle n’excuse pas
une pareille démarche. Certes le
Léonard Bender et le Haut-Valais
COURRIER
DES LECTEURS
Valais a pris un mauvais coup et
la colère gronde. C’est humain.
Cependant, la colère est toujours une mauvaise conseillère.
Elle pousse à passer le seuil qu’il
ne faut pas franchir.
Le Valaisan est Suisse et fier de
l’être. Il doit essayer de composer, d’atténuer les méfaits de la
LAT.
Le dialogue s’impose mais pas la
rupture.
Paul Bourguinet
Sierre
Léonard Bender est abonné au «Walliser Bote». Il a ainsi pu découvrir
dans les pages du quotidien haut-valaisan un portrait qui lui est assez
favorable. Par contre, cet article ne devrait pas permettre de corriger la
faible propension des Haut-Valaisans à voter PLR, surtout lors d’un
deuxième tour où un de ses sièges est directement menacé. «Luzius
Théler (ndlr: journaliste au «WB») me trouve trop optimiste quand je
pensais faire 760 voix dans le Haut-Valais… Je comprends que le HautValais veut défendre ses intérêts, cela ne me pose aucun problème, même si
les Bender sont issus d’une vieille famille haut-valaisanne venant de
Zermatt.» Maintenant, Léonard
Bender ne compte plus recueillir INTERACTION
que 300 voix dans le Haut.
Réagissez en donnant
Christian Varone en avait obtenu
votre avis sur ces sujet
presque 11 fois plus, soit 3266 et
Christophe Clivaz 2199. .http://politique.blogs.lenouvelliste.ch/
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INFO
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2
WALLIS
Walliser Bote
Mittwoch, 13. März 2013
UNTERWALLIS
Gedenkfeier
zum Jahrestag
SIDERS | Am 13. März 2012,
genau vor einem Jahr, ereignete sich im tunnel Siders
(Autobahn A9) ein tragischer Bus-Unfall. 28 Personen kommen ums Leben,
davon 22 Schüler aus Belgien und Holland. 24 Jugendliche werden zum teil
schwer verletzt. Aus diesem
tragischen Anlass ist die Bevölkerung eingeladen, an einer ökumenischen Gedenkfeier teilzunehmen. Die Gedenkfeier beginnt um 18.00
Uhr in der Kirche SainteCroix in Siders.
Die kirchliche Feier ist als
Zeichen der Verbundenheit
und Solidarität mit den Betroffenen des Busdramas in
Siders zu verstehen. Neben
der Bevölkerung werden
auch Behördenvertreter teilnehmen: François Genoud,
Präsident der Stadt Siders,
Staatsratspräsidentin Esther Waeber-Kalbermatten,
Staatsrat Jean-Michel Cina
und Kanzler Philipp Spörri
sowie Vertreter der Belgischen und der Holländischen Botschaft.
6. Verbier
Charity Night
VERBIER | Am Freitag, 5. April
2013, findet unter dem Patronat und im Beisein von
Dario Cologna, Schweizer
des Jahres 2012, olympiasieger und seit Kurzem
Langlauf-Weltmeister, die
Verbier Charity Night statt.
Wie in den letzten Jahren
haben zahlreiche Stars ihre
teilnahme zugesagt, darunter Bastian Baker, James
Blunt und Pirmin Zurbriggen. Unterstützt wird durch
den Anlass die Schweizer
Sporthilfe und die Stiftung
«Right to Play».
Die Entdeckung
des Anderen
SIDERS | Die Gemeinde Si-
ders nimmt wie auch viele
andere Gemeinden aus dem
ganzen Wallis an der vierten
Walliser Woche gegen Rassismus teil. Vom 21. bis 28
März 2013 kann in der Sonnenstadt das Projekt
«Menschliche Bibliothek»
besucht werden. Die
«Menschliche Bibliothek» ist
eine innovative Methode,
um den Dialog zu fördern
und Vorurteile abzubauen.
Es handelt sich dabei um einen Raum, um Dialoge und
verschiedene Interaktionen
durchzuführen. Die Menschen, die dort anzutreffen
sind, variieren in Alter, Geschlecht und kulturellen Hintergründen.
Politik | Der Vormarsch der SVP in den katholischen Kantonen ändert das Kräfteverhältnis im Bund
Im Wallis wurde die letzte
CVP-Hochburg geschleift
WALLIS | Mit dem Verlust
der absoluten Mehrheit
im Walliser Kantonsparlament hat die CVP ihre
letzte Hochburg verloren.
Jetzt regiert der ParteienWettbewerb.
LUZIUS THELER
Selbst wenn die CVP in der Walliser Regierung erwartungsgemäss ihre Mehrheit behalten
sollte, ist im Kanton mit den
Wahlen vom 3. März 2013 eine
Epoche zu Ende gegangen: Mit
dem Verlust der absoluten
Mehrheit im Kantonsparlament wurde die letzte CVPHochburg geschleift. Und wie
zuvor in den Kantonen Nidwalden, St. Gallen und Schwyz ist
die SVP die grosse Erbin. Noch
in den 1970er-Jahren war die
CVP in all diesen Kantonen die
Mehrheitspartei, wobei sie oft –
wie in der Innerschweiz und im
Wallis – fast zwei Drittel der
Stimmen und Sitze auf sich vereinigte. Damals waren dort neben der CVP nur gerade die FDP
oder eben die «Radikalen» in
der Westschweiz ein ernstzunehmender politischer Faktor.
Im Wallis wurde sie vor 76 Jahren in die Regierung integriert.
Zweifelsfrei gründete dieser
Dualismus oder eben diese Gegensätzlichkeit auf dem historischen Kulturkampf zwischen
Katholiken und Protestanten.
Die heimatlosen Konservativen wanderten ab
Ob in St. Gallen, in Schwyz, in
Obwalden und Nidwalden und
nun im Wallis: Ab den 1990erJahren wanderte die enttäuschte konservative Wählerschaft
von der CVP zur SVP ab. Die
CVP bezahlte ihre Positionierung in der Mitte und ihr moderneres Image mit Wählerverlusten im ländlichen Raum, de-
Veränderungen. Mit dem Verlust der Mehrheit im Walliser Kantonsparlament ist die letzte CVP-Hochburg der Schweiz
gefallen. Das hat auch Folgen für die schweizerische Politik.
Foto WB
nen kein vergleichbarer Zuwachs in den Städten gegenüberstand. Mit dieser Entwicklung einher ging eine Abwendung von typisch regionalen
oder sogar lokalen Themen und
die Hinwendung zu nationalen
Problemen. Konkret: Statt der
Strasse nach Albinen zählte
nun plötzlich die TV-Arena. Vor
allem die EU-Skepsis, das Asylwesen, die Sicherheit und die
Zuwanderung dominierten die
Agenda. Dies erklärt, dass die
SVP selbst dann stark zulegen
konnte und kann, wenn sie in
den Kantonen sachpolitisch keineswegs herausragende Arbeit
geleistet hatte. Die Walliser und
die Oberwalliser SVP schwammen im Kielwasser der nationalen Themen zum Erfolg. Während der christlichsoziale Flügel der CVP während Jahrzehnten dafür sorgte, dass man sich
Das Potenzial der SVP ist
noch nicht ausgeschöpft
Wenn man nun die SVP-Wähleranteile in anderen Kantonen
und das Verhalten der Walliser
Stimmberechtigten bei vielen
Sachfragen unter die Lupe
nimmt, bleibt eine Feststellung:
Wenn das Wallis weiterhin zunehmend wählt wie es in den
letzten Jahren und bis hinein in
die jüngste Vergangenheit beim
Familienartikel
abgestimmt
hat, dann hat die SVP noch einige Prozentpunkte Luft nach
oben. Sie kann also weiterhin
zulegen. Allerdings sind in einigen anderen «Neu-SVP-Kanto-
nen» dank einer weniger dünnen Personaldecke wie bei der
Lega im Tessin die politischen
Felder geschickter besetzt worden als im Wallis: In mehreren
Kantonen sitzen die gemässigten SVP-Politiker in der Regierung, während die Heisssporne
und Draufgänger beim Wahlvolk für die Fortsetzung der oppositionellen Tonlage und da-
mit für die Treue der Protestwählerschaft sorgen. Im Wallis
amtet aber der starke Mann der
SVP und sozusagen der geborene Oppositionelle ab dem 1. Mai
in der Regierung. Dort muss er
bald entweder für die nötigen
Asylunterkünfte sorgen oder
dann eine anspruchsvolle Lehrerschaft zufriedenstellen, die
ihn massiv unterstützt hat.
Ständemehr als Korrektiv eingeführt
Das Ständemehr ist 1848 eingeführt worden. Es ist damit ein
Kind des Sonderbundskrieges, den die katholischen Kantone
bekanntlich verloren hatten. Es galt, den kleineren und weniger
bevölkerungsreichen katholischen Kantonen und damit der katholisch-konservativen Schweiz ein Gegengewicht gegen die
Sonderbundsgewinner, die Freisinnigen, in die Hand zu geben
und deren Übermacht Grenzen zu setzen. Damit hatten die katholisch-konservativen Kantone eine Art Vetorecht gegen Änderungen der Bundesverfassung. Mit den Mehrheiten in ihren
früheren Stammlanden verliert die CVP nun dieses Vetorecht,
das faktisch an die SVP übergeht.
Ständemehr | Das Wallis beklagt die Erosion des Föderalismus – es kann bald noch dicker kommen
Wackelt nun sogar das Ständemehr?
Nach dem Volks-Ja zum
Familienartikel und dem
Nein der Mehrheit der
Kantone wird das Ständemehr infrage gestellt.
Hinweis auf «Staatskinder» bekämpft hatte. Die Neu-SVP-Kantone gaben den Ausschlag; der
Familien-Verfassungsartikel
scheiterte am Ständemehr.
Im Walliser Wahlgetöse und ob
dem Raumplanungsentscheid
ist ein Ergebnis des 3. März ein
wenig untergegangen: 54,3 Prozent der Abstimmenden sprachen sich für den Familienartikel aus, den die SVP mit dem
Urbane Schweiz erbost
Ein Förderartikel in der Bundesverfassung, der die Vereinbarkeit von Beruf und Familie zum
Inhalt hatte, wäre kaum eine revolutionäre Neuerung gewesen.
Aber die Argumente der SVP
Budget
angenommen
VAL D’ILLIEZ | Mit 74 Ja-Stim-
men, neun Gegenstimmen
und zwei Enthaltungen hat
die Gemeinde Val d’Illiez das
Budget für den Haushalt
des Dorfes für das Jahr
2013, angenommen. Damit
wird die Gemeinde für das
kommende Jahr Investitionen von vier Millionen Franken tätigen.
in den katholischen Stammlanden die Linke vom Leib hielt,
hatte die CVP gegen die SVP und
damit gegen den Wählerschwund am rechten Rand lange kein Rezept.
Heute auf 1815.ch
und die Tatsache, dass im ländlichen Raum viele Familien mit
Kindern noch auf intakte innerfamiliäre Strukturen zurückgreifen können, brach der Vorlage das Genick. Das hat in der
städtischen Schweiz zu teils geharnischten Reaktionen geführt. Der frühere Zürcher
Stadtpräsident Elmar Ledergerber forderte in der «Neuen Zürcher Zeitung am Sonntag» eine
Aufwertung der Stimmen der
urbanen, also der städtischen
Schweiz. Während die Städte
für Veränderung und Fortschritt sorgen möchten, würden sie durch die ländliche
Schweiz ausgebremst. Dies
empfindet man in den Städten
zunehmend als Hypothek: «Die
Schweiz, die heute ein weitgehend urbanes Land ist, mit Städten, in denen der wirtschaftliche und kulturelle Fortschritt
entsteht, wird faktisch domi-
niert durch die ländliche, eher
konservative Schweiz.» Sein Fazit: Die sechs grössten Kantone
der Schweiz sollen eine dritte
Standesstimme erhalten, die jeweils den Hauptstädten dieser
Kantone gehören müsste. Sodann möchte er bei strittigen
Sachgeschäften nicht mehr das
heutige Differenzbereinigungsverfahren anwenden, sondern
die Vereinigte Bundesversammlung entscheiden lassen.
lth
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JEUDI 21 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
jcz - jh
VALAIS 7
UN PROJET À 4 MILLIONS D’EUROS
TÉMOIGNAGE Angèle Lieby racontera son expérience ce vendredi soir à Sion.
La santé digitale en Valais
Déclarée morte, elle renaît
Les partenaires d’un important
projet de recherche internationale en santé digitale se sont réunis durant trois jours à Vercorin. Nommé Commodity12, il
est doté d’un financement de
4 millions d’euros, dont une partie des retombées revient au
Valais.
Piloté par le Centre de recherche allemand en intelligence artificielle, le consortium européen comprend, pour la Suisse,
le CHUV lausannois et l’Institut
informatique de gestion de la
HES-SO Valais.
Suivi des diabétiques
Le professeur de la HES, Michael Schumacher présente
Commodity12. «Ce projet de recherche s’étend sur trois ans et se
terminera en septembre 2014. Il
s’agit d’un système qui permet de
prendre des données issues de capteurs, comme par exemple ceux qui
déterminent le taux de glycémie, et
de les transmettre directement sur
un smartphone, via bluetooth. En
croisant plusieurs données, comme
le taux de glycémie, mais aussi la
pression artérielle et le passé médical du patient, il sera possible de
créer des alertes.» Ce sera là un
moyen de prévenir les crises.
Le rôle de la Haute école valaisanne est de créer le modèle d’intégration des différentes
données du patient et de développer le logiciel permettant
d’utiliser les différentes informations intégrées.
Le projet est actuellement en
phase de test sur de faux patients. Le prototype sera ensuite
testé, normalement cet automne, sur environ huitante patients.
22 collaborateurs
pour la santé digitale
L’Institut informatique de gestion de la HES-SO Valais occupe
une soixantaine de collaborateurs, dont vingt-deux travaillent dans le domaine de la santé
digitale. «Cela fait maintenant un
peu plus de cinq ans que nous travaillons sur ce domaine de pointe
qu’est la santé digitale. C’est devenu un secteur très important.
Nous nous sommes principalement spécialisés dans la recherche
et l’échange d’informations médicales, dans l’analyse de celle-ci,
ainsi que dans l’aide à la décision
du personnel médical et du patient», déclare le Professeur
Michael Schumacher.
Un projet similaire à Commodity12 a été développé au niveau suisse par le CHUV et la
HES-SO Valais pour le suivi du
diabète spécifique qui touche les
femmes enceintes.
JEAN-YVES GABBUD
OPÉRATION DE L’ÉTAT INDIEN ET DE L’ASSOCIATION FXB
51 enfants retenus illégalement
ont été libérés en Inde
L’association François-Xavier Bagnoud (FXB) et les autorités indiennes
ont libéré 51 enfants retenus illégalement à Jaipur, en Inde, selon un communiqué de l’association créée à Sion. Cette dernière explique avoir été
contactée par l’organisation Justice Venture International qui avait découvert
des enfants mineurs détenus dans une maison supposée être un foyer
d’accueil.
«Suite à cette investigation, l’équipe de FXB a mené, conjointement avec
l’Etat, un raid le 12 mars 2013 dans une maison du quartier de Gulabinagar.
Durant cette opération, 51 enfants avaient été libérés, dont 27 étaient des
filles mineures.»
FXB précise que ces enfants venaient de différentes parties du nord-est
de l’Etat, mais également d’autres Etats. «On leur avait promis la possibilité
de suivre une éducation appropriée, mais durant ces dix années, aucun
d’entre eux n’a jamais été à l’école. Ils ont vécu dans une très petite pièce,
dans des conditions de santé et d’hygiène lamentables.» FXB dit avoir
encadré et soigné ces enfants «très atteints émotionnellement».
Actuellement, tous les enfants sont en lieu sûr. Avec l’aide des autorités,
FXB fait en ce moment les démarches afin de rapatrier chaque enfant dans
sa famille. GB/C
bons gènes, que je deviendrais centenaire!»
Sa fille remarque soudain des
larmes au coin des yeux de sa
maman. «Les infirmières n’arrêtaient pas de dire que c’était dû au
gel que j’avais dans les yeux», raconte Angèle Lieby. Mais sa fille
n’abandonne pas la bataille. Et
parle à sa mère de son désir
d’avoir un autre enfant. «Elle m’a
dit que je ne pouvais pas mourir
avant de connaître mon troisième
petit-enfant. Elle savait que cela allait me faire réagir». Angèle Lieby
verse une larme, puis bouge un
doigt, et ouvre un œil. «Je suis revenue à la vie.»
CHRISTINE SAVIOZ
«Pour le corps médical, j’étais
dans le coma. Tout était plat. Pourtant, j’étais là. Je ne voulais pas
qu’on me débranche, mais je ne
pouvais ni bouger, ni parler.» Angèle Lieby, une Française d’une
soixantaine d’années, a été déclarée morte en 2009. Douze
jours plus tard, elle est pourtant
revenue à la vie. «Une larme coulée de mon œil a interpellé les infirmières», raconte cette rescapée.
Angèle Lieby a raconté cet épisode de sa vie dans son livre
«Une larme m’a sauvée», déjà
édité à plus de 100 000 exemplaires. Invitée par «Choisir la
vie», elle sera présente à Sion, ce
vendredi, pour témoigner de son
étrange aventure. Avant son arrivée en terre valaisanne, Angèle
Lieby a accepté une interview téléphonique. Dans le but toujours, «de montrer à tout le monde, y compris au corps médical,
qu’il ne faut jamais perdre l’espoir
et baisser les bras».
Six mois de rééducation
Angèle Lieby a
raconté son histoire
dans le livre «Une
larme m’a sauvée»,
édité déjà à plus
de 100 000
exemplaires. DR
Grosses migraines
La vie d’Angèle Lieby bascule le
13 juillet 2009. «J’ai senti de grosses migraines et des picotements
dans les mains. Les cachets pour le
mal de tête n’ont rien arrangé.
Nous avons donc appelé le SAMU.» A l’hôpital, les médecins
commencent les recherches. «Je
n’avais pas de fièvre, il n’y avait pas
de souci avec mon sang...» Tenaillée par la faim, Angèle Lieby demande alors de quoi se ravitailler. Mais, en avalant la première bouchée, elle risque de
s’étouffer. Amenée en réanimation, elle est ensuite intubée. Et
tombe dans le coma. «Je ne donnais plus aucun signe de vie; pour-
tant mon cœur battait, je me souviens que j’étais dans un univers
totalement noir.» Après quatre
jours de coma, les médecins veulent débrancher l’appareil l’aidant à respirer. «Sans mon mari
et ma fille, je ne serais sans doute
plus là. Ce sont eux qui ont insisté
pour me garder en vie.»
Si elle ne pouvait se manifester physiquement, Angèle Lieby
sentait que les visites lui faisaient du bien. «J’étais consciente
que ce dont je souffrais devait être
très grave, mais je ne pouvais rien
faire. C’était un peu comme une
anesthésie consciente.» Elle refuse cependant de baisser les
bras. «Je me disais que ce n’était
pas possible de mourir maintenant. Cela ne devait pas être mon
heure; j’étais sûre que j’avais de
Les médecins ont découvert
qu’Angèle Lieby souffrait du syndrome de Bickerstaff, maladie
du système immunitaire. «Dans
sa phase aiguë, il y a une paralysie
des bras et des jambes, cela ressemble à une mort cérébrale.» Après
le traitement, Angèle Lieby s’est
lancée dans la rééducation. «Au
début, j’avais l’impression de ne
plus avoir de bras, c’était comme
des bouts de bois, j’avais des douleurs atroces.» Elle met six mois
pour retrouver presque toutes
ses facultés. «J’ai aussi dû avoir
une machine pour m’aider à respirer, pendant six mois.» A force
d’efforts, Angèle Lieby y est arrivée. «Avec de l’amour, du courage
et de la détermination, tout est possible!» Angèle Lieby
témoignera de son
parcours demain
soir au collège des
Creusets à Sion, à
20 heures. Entrée libre.
GRAND CONSEIL
L’UDC intégrée dans le tournus de la présidence du Parlement
Un nouveau tournus a été instauré pour la
présidence du Grand Conseil, a indiqué le
Service parlementaire dans la première
newsletter de la législature adressée aux
députés. Premier effet des dernières élections cantonales, ce tournus tient compte de
la nouvelle force de l’UDC, parti auquel une
place au perchoir est désormais réservée.
La deuxième vice-présidence du Parlement
reviendra au PDC en 2013, à l’UDC en 2014,
au PDC en 2015 et au PLR en 2016.
Le député élu à la deuxième vice-
présidence devient, sauf accident de
parcours, président deux ans plus tard. Le
premier Grand Baillif démocrate du Centre
valaisan pourrait bien être Jean-Luc Addor
qui devrait accéder à cette fonction en 2016.
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2
STAATSRATSWAHLEN
Walliser Bote
Montag, 18. März 2013
2015 Präsidium
für die SVP
Der Verlust der absoluten
Mehrheit der CVP im Walliser
Parlament wird auf die politischen Sachgeschäfte kaum einen Einfluss haben. Das Walliser Parlament ist (rechts-)bürgerlicher denn je. Dass es im
Walliser Parlament nur noch
Minderheiten gibt, wird bei der
Bestimmung von Kommissionen und Ehrenposten wie dem
Landeshauptmann oder der
Landeshauptfrau einen Einfluss haben. Erstmals bereits
bei der Wahl ins zweite Vizepräsidium am 25. März 2013.
Hier haben sich die Fraktionschefs im Prinzip am Freitag geeinigt. 2013 darf die CVP, 2014
die SVP, 2015 dann wieder die
CVP und 2016 kommt die FDP
zum Handkuss. 2015 wird also
erstmals die SVP das Walliser
Parlament präsidieren.
CSPO oder
CVPU?
Eine Frage bleibt offen: Kandidiert in einer Woche die CSPO
mit Liliane Brigger oder die
CVPU mit Nicolas Voide? Die
Entscheidung wurde vorerst
vertagt.
Wenig Einfluss
der alten Garde
Alt Bundesrat Pascal Couchepin und Peter Bodenmann griffen Oskar Freysinger teils hart
an. Freysinger sei ein Ankündigungspolitiker, der nie halte,
was er verspreche, kritisierte
Couchepin. Gestern giftelte
Freysinger zurück. Die Wählerinnen und Wähler würden
heute nicht einfach mehr
blindlings den Parteichefs folgen. Selbst Couchepin und Bodenmann seien nicht einmal
mehr 2000 Stimmen wert…
Jean-Michel Cina | Mit 46 469 Stimmen landete der Salgescher auf dem 3. Platz
Souveräne Wiederwahl
Hinter dem Wahlsieger Oskar Freysinger und der
Zweitplatzierten SP-Staatsrätin Esther Waeber-Kalbermatten schaffte es
Jean-Michel Cina als Bestgewählter des CVP-Trios
auf den dritten Platz.
Sie haben im zweiten Wahlgang 46 469 Stimmen erhalten. Wie schätzen Sie dieses
Resultat ein?
«Es ist ein gutes Resultat. Das
Walliser Stimmvolk hat mir für
vier weitere Jahre das Vertrauen
geschenkt. Nun liegt es an mir,
das entgegengebrachte Vertrauen zu rechtfertigen und mich in
den nächsten vier Jahren für unseren Kanton einzusetzen.»
Im ersten Wahlgang haben
Sie im Oberwallis mit
18 540 Stimmen das beste
Resultat erzielt. Im zweiten
Wahlgang haben Esther
Waeber-Kalbermatten und
Oskar Freysinger Sie überflügelt. Sind Sie nicht enttäuscht?
«Nein, ich wollte wiedergewählt
werden, um die Arbeit, die ich
in den letzten vier Jahren angefangen habe, weiterzuführen.
Die Wiederwahl habe ich geschafft, und damit mein Ziel erreicht. Ausserdem war damit zu
rechnen, dass Esther WaeberKalbermatten im zweiten Wahlgang stark zulegen würde.»
Das sehr gute Abschneiden
von Esther Waeber-Kalbermatten kam für Sie also
nicht überraschend?
«Nein. Nachdem klar war, dass
Léonard Bender im zweiten
Wahlgang für die FDP antritt
Souverän. Die Wiederwahl schaffte Jean-Michel Cina problemlos, erzielte aber deutlich weniger Stimmen als Oskar Freysinger und Esther Waeber-Kalbermatten.
FOTO WB
und damit den zweiten Oberwalliser Staatsratssitz gefährdet, war für mich klar, dass die
Oberwalliser Bevölkerung und
auch insbesondere die Frauen
Esther Waeber-Kalbermatten
massiv unterstützen würden.»
Auch die CVP-Basis hat die
SP-Kandidatin mit zahlreichen Nachschreibungen
unterstützt.
«Ja, das glaube ich auch. Freysinger und auch Waeber-Kalbermatten haben Stimmen aus
den Reihen der CVP/CSP-Familie erhalten. Im Gegenzug hat
Jacques Melly in seiner Heimatstadt Siders nur Dritter
die CVP vom rechten und vom
linken Lager verhältnismässig
wenig Stimmen erhalten. Wir
haben mehr gegeben, als wir im
Gegenzug erhalten haben.»
Behalten Sie ihr Departement?
«Ich finde es nicht angebracht,
am Wahlsonntag bereits über
die Departementsverteilung zu
diskutieren. Ich werde mich
mit meinen Ratskollegen austauschen, und dann entscheiden wir gemeinsam.»
Interview: vem
Ist die CVP mit 3 Sitzen übervertreten?
Auch gestern wurden wieder Stimmen aus dem rechten und dem
linken Lager laut, welche monieren, dass die CVP mit ihren drei
Sitzen im Staatsrat übervertreten sei. Korrekt wäre nach der Meinung von vielen SVP- und SP-Vertretern folgende Sitzverteilung:
Zwei CVP-Vertreter und je ein Vertreter der FDP, SP und SVP. Was
sagt der wiedergewählte CVP-Staatsrat Jean-Michel Cina zu solchen Überlegungen? «Staatsratswahlen sind Majorzwahlen. Das
Stimmvolk wählt Köpfe in die Regierung und keine Parteiprogramme. Die Bevölkerung hat die Regierung für die nächsten vier
Jahre bestimmt und hat auch den drei CVP-Vertretern ihr Vertrauen ausgesprochen.» Wie schätzt CVPO-Präsident Anton Andenmatten die Ergebnisse der zweiten Runde ein? «Ich habe damit
gerechnet, dass Oskar Freysinger auch im zweiten Wahlgang wieder gut abschneiden wird.» Mit dem Ergebnis der CVP-Vertreter
ist Andenmatten zufrieden. «Das Oberwallis und die Frauen haben Esther Waeber-Kalbermatten stark unterstützt», bilanziert
der CVPO-Präsident.
Maurice Tornay wurde mit 41 792 Stimmen Fünfter
Keine Berührungsängste «Unter Dossiers gelitten»
Jacques Melly zeigt sich
nach seiner Wiederwahl
zufrieden. Und hat keinerlei Berührungsängste
mit Oskar Freysinger.
Mit 42 862 Stimmen erzielte
Jacques Melly das viertbeste Resultat aller Gewählten. Wie interpretiert er das Wahlergebnis? «Wir CVP-Vertreter haben
in etwa das erreicht, was wir erwarten durften. Im Gegensatz
zum ersten war der zweite
Wahlgang viel mehr politisch
geprägt. Es ging um den Zweikampf zwischen der SP und der
FDP. Es hat sich gezeigt, dass
Esther Waeber-Kalbermatten
grossen Support geniessen
durfte. Die FDP hatte es gegen
das Oberwallis, gegen eine amtierende Staatsrätin und die erste Frau in der Regierung alles
andere als einfach.» Melly betonte zudem, dass es vor allem
Stimmen aus dem CVP-Lager
gewesen seien, die Esther Waeber-Kalbermatten zu einem
derart guten Resultat verholfen
hätten: «Unsere Stammwähler
haben Esther Waeber-Kalbermatten sehr stark unterstützt.
Niemand anders – abgesehen
vom rot-grünen Lager – hat das
getan. Und es war auch richtig
so, die erste Frau im Staatsrat in
der Regierung zu behalten.»
Jacques Melly holte in seiner
Heimatstadt Siders zwar beachtliche 2218 Stimmen, er-
Die CVP-Staatsräte hätten
bei den Wahlen die Quittung für harte Entscheide in schwierigen Dossiers erhalten. Sagt Maurice Tornay.
Gefragter Mann. Jacques Melly beim grossen Interview-Marathon
nach seiner erfolgreichen Wiederwahl.
FOTO WB
reichte damit aber lediglich
den dritten Platz. Knapp geschlagen von Oskar Freysinger
mit seinen 2492 Stimmen und
Esther Waeber-Kalbermatten,
die mit 2223 Stimmen auch in
der Sonnenstadt auf gewaltigen
Support zählen durfte. Ist er
wegen seines Resultats in Siders
nicht verärgert? Jacques Melly
weicht geschickt aus: «Ich muss
das Resultat erst noch prüfen.
Generell bin ich aber zufrieden,
dass ich gewählt bin. Ich habe
von keiner anderen Partei Stimmen erhalten. Der grosse Zweikampf fand leider auf einer anderen Bühne statt.» Was denkt
Melly über seinen neuen Kollegen im Staatsrat, Oskar Freysin-
ger? «Ich habe keinerlei Probleme mit Oskar Freysinger. Er ist
ein erfahrener Mann, er kennt
die Politik und das Wallis. Ich
bin sicher, dass ich gut mit ihm
zusammenarbeiten werde», unterstreicht Jacques Melly. Eine
der ersten Aufgaben der neuen
Regierung ist die Verteilung der
Departemente. Welches hätte
Jacques Melly denn gerne?
«Ich habe schon vor den Wahlen immer gesagt, dass ich am
liebsten das Departement für
Verkehr, Bau und Umwelt behalten würde. Doch jetzt müssen wir uns erst einmal zusammensetzen, um die Verteilung
ausgiebig zu diskutieren», sagwek
te Melly.
Der Staatsrat aus Orsières zeigt
sich trotz der Tatsache, dass er
das schlechteste Resultat aller
Gewählten erzielt hatte, zufrieden: «Es war dieses Mal keine
stille Wahl und eine AlibiÜbung, sondern ein harter
Wahlkampf, den wir auszufechten hatten. Ich freue mich, dass
mich das Walliservolk wiedergewählt hat», hebt er hervor.
Dass er nur den letzten Platz erreicht hat, erklärt er ganz plausibel: «Ich komme aus einer
mittleren Gemeinde in einem
ganz kleinen Bezirk (Entremont; Anm. d. Red.). Ich bin der
einzige Bergler, der zur Wahl
gestanden hat. Alle anderen
Kandidaten stammen aus dem
Rhonetal. Also von dort, wo
auch die ganz grosse Mehrheit
der Wählerinnen und Wähler
wohnt.» Dass sich die CVPStaatsräte geschlossen hinter
Oskar Freysinger und Esther
Waeber-Kalbermatten einreihten, erklärt er nicht nur mit
dem polarisierenden Zweikampf zwischen der SP und der
FDP, sondern auch mit der abgelaufenen Legislatur: «In den
letzten vier Jahren lagen die
ganz grossen Problemdossiers
Wiedergewählt. Maurice Tornay will die Kommunikation mit der
Bevölkerung über seine Arbeit verbessern.
FOTO WB
in den Departementen der CVPStaatsräte. Gesundheit, Tourismus, A9 oder die Rhonekorrektion: Das sind alles keine leichten Dossiers. Wir mussten immer wieder harte Entscheide
fällen, die von den Betroffenen
nicht immer goutiert worden
sind. Und das hat man uns nun
mit Sicherheit zu spüren gegeben.» In den kommenden Jahren will Maurice Tornay die
Kommunikation mit der Bevölkerung verbessern: «Nicht viele
wissen um mein Engagement
im Staatsrat. Vor allem im Oberwallis nicht. Ich will dieses Engagement noch steigern und
meine Arbeit auch besser mit
der Bevölkerung kommunizie-
ren.» Wie kommentiert Tornay
das Resultat von Oskar Freysinger? «Er hat ein unglaubliches
Ergebnis erzielt und gehört ohne jeden Zweifel in die Regierung. Ich lege in der Regierungsarbeit grossen Wert auf
Kooperation, Loyalität und Zusammenhalt. Ich schenke jedem Menschen am Anfang
mein Vertrauen. Das wird
selbstverständlich auch bei Oskar Freysinger nicht anders
sein», sagt er. Eine der ersten
Diskussionen wird sich um die
Departementsverteilung drehen. Maurice Tornay wünscht
sich, das Departement für Gesundheit, Finanzen und Instituwek
tionen zu behalten.
CRANS-MONTANA 150 millions pour deux hôtels PAGE 10
SYNDICATS CHRÉTIENS
La secrétaire
générale
jette
l’éponge
PAGE 6
LE NOUVELLISTE
MARDI 26 MARS 2013
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Magro-Casino en faillite:
300 employés sur le carreau
LA FIN Après avoir refusé le sursis concordataire,
AU CHÔMAGE Cette décision laisse 300 per-
ET MAINTENANT? Seul espoir des syndicats:
le Tribunal de Monthey a cette fois prononcé la
faillite du groupe de distribution valaisan.
sonnes sans emploi, dont la moitié en Valais.
Colère et déception parmi le personnel.
que d’autres distributeurs occupent la place et
réengagent le personnel au chômage. PAGE 22
SABINE PAPILLOUD
Le Valais inaugure
ses autorités toutes neuves
A l’instar de ses collègues Maurice Tornay, Jean-Michel
Cina, Jacques Melly, et Esther Waeber-Kalbermatten,
le nouveau conseiller d’Etat Oskar Freysinger a prêté
serment hier devant le Grand Conseil. SABINE PAPILLOUD
MADAME LA PRÉSIDENTE Pour la
quatrième fois de son histoire, le
Grand Conseil sera présidé par
une femme. La socialiste riddane
Marcelle Monnet-Terrettaz a été
brillamment élue au perchoir. PAGE 5
LA MÉTÉO DU JOUR
en plaine
à 1500m
2° 7°
-2° 2°
ASSERMENTÉS Le Grand Conseil valaisan, tel qu’issu des urnes le 3 mars dernier, s’est réuni hier en
assemblée constitutive pour former son bureau et ses commissions permanentes. Et pour faire prêter
serment aux membres du Gouvernement nouvelle formule concocté le 17 mars par le peuple.
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Des bénévoles ont déménagé à
bout de bras 600 m2 de marais
chargés de ces plantes. PAGE 14
VALAIS
MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE
5
nc - gb
GRAND CONSEIL Marcelle Monnet-Terrettaz a été élue Grand Baillif. Elle siègera avec deux vice-présidents PDC.
Une femme socialiste présidente
TEXTES: JEAN-YVES GABBUD
PHOTOS: SABINE PAPILLOUD
ANECDOTES DES TRAVÉES
Elue par 106 voix sur 106 bulletins valables, mais avec 22 bulletins blancs, la socialiste Marcelle
Monnet-Terrettaz est la nouvelle
présidente du Grand Conseil.
Deux PDC siègent à ses côtés.
Grégoire Dussex accède à première vice-présidence en obtenant 100 voix. Nicolas Voide ne
recueille que 75 voix pour la
deuxième vice-présidence.
ç Les forces électorales ayant chan-
La quatrième femme
«Une page d’histoire s’écrit»,
selon la députée Michelle
Grandjean Böhm qui a présenté
la candidature de sa collègue socialiste au poste de Grand Baillif.
Marcelle Monnet-Terrettaz est
la quatrième femme à être élue à
la présidence du Grand Conseil.
Elle accède à cette fonction
après Monique Paccolat (198687), Marie-Paule ZuffereyRavaz (1999-2000) et MarieTherese Schwery (2001-2002).
La socialiste Marcelle MonnetTerrettaz, qui aura 61 ans le mois La nouvelle présidente du Parlement Marcelle Monnet-Terrettaz et ses deux vice-présidents, Grégoire Dussex et Nicolas Voide.
prochain, est une députée atypique. Elle a été la première
Nicolas Voide chahuté
puisqu’il n’obtient que 75 voix,
Elle a annoncé vouloir placer
Valaisanne à devenir peintre en que les minorités sont aujourd’hui
Les groupes se sont mis d’ac- avec 31 bulletins blancs et 21
bâtiment. Issue d’une famille de reconnues», a déclaré l’élue de sa présidence sous le signe de
cord pour établir un nouveau nuls.
quatorze enfants et elle-même Riddes. En évoquant certaines l’éloge de la différence.
tournus pour la deuxième viceEst-ce là un vote de protestamère de deux enfants, elle s’est volontés de sécessions qui se
Grégoire Dussex confirmé présidence du Grand Conseil. tion du Haut-Valais face à un
engagée tardivement en politi- font jour dans le canton, la présiLe deuxième vice-président, En 2013, le tour revient ainsi au perchoir 100% en mains francoque, entrant au Grand Conseil dente a dit: «Je rappelle que notre
responsabilité politique est de trou- Grégoire Dussex (PDC du groupe PDC du Bas. C’est le chef phones? Ou est-ce que l’UDC
en 2001.
ver des solutions et de faire enten- Centre), cadre bancaire ayentôt de ce groupe, le Martignerain aurait aimé accéder au perchoir
Eloge de la différence
dre notre voix de façon construc- de 42 ans, est élu premier vice- Nicolas Voide, 45 ans, qui a été immédiatement après sa percée
«Mon élection en ma qualité de tive, sans pleurer sur notre sort ni président. Il obtient 100 voix et présenté. Nicolas Voide est élu aux dernières élections? Un peu
femme et de socialiste démontre maudire les autres Confédérés.»
24 bulletins blancs et 4 nuls.
avec un score en demi-teinte, des deux sans doute... Les commissions sont nommées
ASSERMENTATION DU CONSEIL D’ÉTAT
Le Grand Conseil compte trois commissions
permanentes, la Commission des finances
(Cofi), la Commission de gestion (Cogest) et la
Commission de justice (Coju). Chacune est
composée de treize membres. Les partis y sont
représentés de manière proportionnelle. La famille C a désormais droit à 6 élus par commission; elle ne dispose donc plus de majorité absolue.
Le PLR dispose de 9 membres dans ces trois
commissions, l’Alliance de gauche en a 6, le
PDC du Centre, le PDC du Bas, les noirs du
Haut et l’UDC en ont 5 chacun, les chrétienssociaux du Haut 3 et l’UDC du Haut 1.
Pour la Cofi, le président est Alex Schwestermann (jaune) et le vice-président Patrick
Fournier (UDC).
Pour la Cogest, le président est Narcisse Crettenand (PLR) et le vice-président Philipp Mat-
Les présidents Alex Schwestermann, Narcisse
Crettenand et Serge Métrailler. BITTEL
thias Bregy (PDC du Haut).
Pour la Coju, le président est Serge Métrailler
(PDC du Centre) et le vice-président Michael
Graber (UDC du Haut).
Les commissaires ont été élus tacitement. PUBLICITÉ
Polémique autour d’un pseudo-retard
Au moment de passer à l’assermentation du
nouveau Conseil d’Etat hier après-midi, la
présidente du Grand Conseil Marcelle MonnetTerrettaz constate qu’Oskar Freysinger n’est pas là.
Brouhaha dans les travées. On entend alors: «Il
est encore à Berne...», en référence à son double
mandat. Rires...
Quelques minutes plus tard, tout rendre dans
l’ordre et les cinq conseillers d’Etat sont
assermentés. Claude Roch, qui a eu droit à une
standing ovation un peu plus tôt, congratule
chacun des nouveaux élus, en commençant par
Oskar Freysinger.
Pourquoi ce retard? «Mais je n’étais pas en
retard!», s’indigne le nouveau ministre. «J’ai
respecté à la lettre le protocole. J’étais là depuis
midi... Je devais me rendre chez le chancelier à
14h15, c’est ce que j’ai fait. Je devais rester avec
lui jusqu’à 15 heures, heure à laquelle était prévue
l’assermentation. Nous sommes arrivés au
Parlement deux minutes avant.» Il semble bien
que le Grand Conseil ait avancé plus vite que
prévu dans son ordre du jour. gé lors des dernières élections cantonales, l’emplacement des députés
a subi une modification. Les deux
députés verts, qui ne font partie
d’aucun groupe, siègent isolés, à
l’extrême gauche du Parlement,
dans les travées réservées jusqu’ici
aux chrétiens-sociaux du Haut (les
jaunes). La députée Marylène VolpiFournier rit de cette situation: «Nous
créons le liens entre le Haut et le
Bas…»
ç Pour leur assermentation, les députés ont le choix entre la formule
«Je le jure» ou «Je le promets».
Les élus de la famille C jurent. La
majorité des élus UDC également.
Dans les rangs du PLR, 6 des 28 députés jurent, dont le nouveau chef
de groupe, Christophe Claivaz.
A gauche, on promet en majorité,
mais pas exclusivement.
Globalement, une grande majorité
jure.
ç Moment historique au perchoir
du Grand Conseil. Pour débuter la
session, deux socialistes président
l’assemblée. Marcelle Monnet-Terrettaz en tant que doyenne de fonction et Germann Eyer, vice-doyen de
fonction.
ç La commission qui a validé les
élections cantonales a constaté que
dans la commune de Port-Valais 100
voix de trop ont été annoncées pour
Jean-Michel Cina au second tour du
Conseil d’Etat, mais cet incident
reste sans conséquence sur la répartition des sièges ou le nom des
élus…
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AZ 3900 Brig |
Dienstag, 26. März 2013
Nr. 70 | 173. Jahrgang | Fr. 2.50
Auflage 23 210 Expl.
Redaktion Telefon 027 922 99 88 | Abonnentendienst Telefon 027 948 30 50 | Mediaverkauf Telefon 027 948 30 40
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INHALT
Wallis
Ausland
Sport
«Fleur d’Hérens»
Bittere Pille
Diplomtrainer
Dieses Label vermarktet heimisches Eringerfleisch. Präsident Alain Alter sucht neue
Mitglieder. | Seite 7
Die EU rettet Zypern. Dafür
muss Präsident Nikos Anastasiades Zugeständnisse
machen. | Seite 21
Mit Arno Rossini hat der
FC Sitten den Trainer gefunden, der über das nötige
Diplom verfügt. | Seite 16
Sitten | Das neue Walliser Parlament ist konsolidiert, die Regierung vereidigt
Frauenpower
Das Parlament und die Regierung,
welche den Kanton Wallis 2015
ins Jubiläumsjahr «200 Jahre Eidgenossenschaft» führen, wurden
gestern validiert, konstituiert und
vereidigt.
Aufbruchstimmung. Die Regierungsmitglieder Waeber-Kalbermatten, Melly und Freysinger inmitten der Grossräte.
Eishockey | Kevin Lötscher hofft auf den EHC Biel
Zermatt | Ernüchterndes GLP-Gutachten
Seine letzte Chance?
Fatale Folgen
FOTO WB
Kevin Lötscher hat im
EHC Biel nochmals Anschluss gefunden. Was
treibt dessen Trainer eigentlich an, den unmöglichen Weg zu wagen?
Zwei Kevins. Kevin Lötscher, vor dem Unfall als populärster NLA-Spieler 2010/11 ausgezeichnet. FOTO KEYSTONE
Es wird die Geschichte zweier
Kevins. Kevin Schläpfer, Trainer
im NLA-Team Biel, nimmt Kevin Lötscher zumindest bis zum
Saisonstart unter seine Fittiche.
Der Walliser Spieler hat zwei
Jahre nach seinem schweren
Unfall den Anschluss an die frühere Form bei Weitem nicht gefunden. Noch nicht? Der WB
hat sich mit Schläpfer an einen
Tisch gesetzt. Denn der BielTrainer gilt als eigenwilliger
Kerl. Lötscher selbst nannte ihn
mit positivem Hintergedanken
schon mal Spinner. | Seite 15
Ungewisse Zukunft. Wird die Air Zermatt bald kein
Heliskiing mehr anbieten können?
FOTO ZVG
Heliskiing vom Landeplatz Monte Rosa soll
künftig untersagt sein.
Dies fordert die Eidgenössische
Natur- und Heimatschutzkommission in einem Gutachten.
Der Gebirgslandeplatz soll nur
noch für Ausbildungszwecke
2 – 14
12
15 – 19
21/25
23/25
24
26
27
28
KOMMENTAR
Auf die Wahl folgt die Arbeit
Die Wahlergebnisse vom 3. März respektive
17. März 2013 wurden angesichts der vielen
neuen Gesichter im Rat innerhalb einer gewissen Aufbruchstimmung als definitiv bezeichnet. Zuvor gab es vier Fälle zu prüfen.
Dann war der Weg frei für die Bestellung
des Hauses. Diesem steht für ein Jahr ab sofort die 61-jährige Marcelle Monnet-Terrettaz (SP/Linksallianz) als Präsidentin vor. Die
zweifache Mutter ist erst die vierte Frau an
der Spitze des Walliser Kantonsparlamentes. Mehr Spannung ergab die Wahl des 2.
Vizepräsidenten. Vorgängig galt es, den
neuen Wahlturnus unter den Parteien zu
klären. Durchsetzen konnte sich Nicolas
Voide (CVPU). Die CSPO kommt damit erst
2015 zum Zuge. | Seite 3
Wallis
Traueranzeigen
Sport
Ausland
Schweiz
Wirtschaft/Börse
TV-Programme
Wohin man geht
Wetter
genutzt werden. Zudem empfiehlt die Kommission, den Landeplatz Alphubel in Zermatt
aufzuheben. Als Ausgleich soll
ein neuer Landeplatz beim Hotel Trift entstehen. Gerold
Biner, CEO der Air Zermatt, befürchtet fatale Folgen für die
ganze Destination. | Seite 5
Die 61-jährige Marcelle MonnetTerrettaz (SP/Linksallianz) wurde bei der konstituierenden Sitzung des frisch gewählten Walliser Parlamentes gestern erwartungsgemäss zur neuen Präsidentin gewählt. Sie ist erst die
vierte Frau an der Spitze des
Grossen Rates.
Frauenpower hat also im politischen Wallis Nachholbedarf. Daran ändert auch nichts, dass aktuell Esther Waeber-Kalbermatten die Regierung präsidiert. So
was ist Zufall und von kurzer
Dauer. Massgeblicher und zugleich bedenklicher ist, dass bei
den jüngsten Wahlen die Frauenquote im Parlament von 24 auf
16 Prozent fiel. Unter den 130
Abgeordneten finden sich gerade
noch 20 Frauen.
Die Frage nach dieser Misere (?)
liesse Studien füllen – oder sich
salopp beantworten mit «selber
schuld». Schreien Sie nun nicht
gleich auf. Würden Frauen sich
und ihresgleichen mehr zutrauen
und dann gegenseitig auch unterstützen, wären sie in der
Mehrheit. Die Männer würde
das nicht weiter stören. Die nehmen das ziemlich pragmatisch.
Oder hat sich jemand je an der
Frauenmehrheit im Bundesrat
gestört?
Womit die Damen aber nicht
rechnen dürfen: dass ihnen die
Männer die Frauenförderung abnehmen. Das musste gestern
auch Liliane Brigger erfahren.
Die CSPO-Grossrätin wird den
Grossen Rat 2015 nicht präsidieren können. Frühestens wird das
für sie 2017 möglich sein. Man
kann nun die Wahl von Nicolas
Voide zum zweiten Vizepräsidenten zur «Macho-Demonstration»
hochreden. Ist sie aber nicht. Nur
die müden Emanzen meinen, die
Politik sei ein einziger GeschlechThomas Rieder
terkampf.
Walliser Bote
Dienstag, 26. März 2013
WALLIS
3
Grosser Rat | Nach der konstituierenden Sitzung ist das Walliser Parlament für die neue Legislatur bereit
Die vierte Frau im höchsten Amt
SITTEN | Mit Marcelle Monnet-Terrettaz wird erst
zum vierten Mal eine
Frau das Walliser Parlament präsidieren.
Die Stimmung an der konstituierenden Sitzung des Walliser
Parlamentes erinnerte gestern
Morgen an den ersten Schultag.
Vor allem bei den (neuen) Abgeordneten herrschte eine Mischung zwischen Vorfreude
und Nervosität. Die Mandatsverluste der Parteien haben
auch Auswirkungen auf die
Sitzordnung im Parlament. So
sitzen die nun fraktionslosen
Grünen Christoph Clivaz und
Marylène Volpi Fournier neu
bei der CSPO.
«Es wird auch
Enttäuschungen geben»
Alterspräsidentin
Marcelle
Monnet-Terrettaz (SP/Linksallianz) meinte zu Beginn zu den
Neulingen, dass der erste Eindruck sehr wichtig sei. Sie
hoffe, dass der Enthusiasmus
aller Gewählten gross sei
und alle ihre beruflichen
und menschlichen Fähigkeiten zum Wohle des Kantons
würden einsetzen können. Es
gelte, im Parlament Freundschaften zu pflegen, Überzeugungen durchzusetzen und
Diskussionen zu führen. Man
werde Erfolge feiern, aber es
gebe auch Enttäuschungen zu
verarbeiten. Die Frauen forderte sie auf, sich besonders
einzusetzen, da sie leider auch
im neuen Parlament krass in
der Minderheit seien.
In ihrer Dankesrede als
Grossratspräsidentin betonte
sie dann, dass es wichtig sei, gemeinsam gute Lösungen für
den Kanton Wallis zu finden.
Das Wallis habe zahlreiche
Trümpfe, die es auszuspielen
gelte. Das Parlament müsse
auch offene Ohren für die Bevölkerung haben. In Anspielung an Abspaltungstendenzen
von der Eidgenossenschaft im
Unterwallis, meinte sie, dass
das Wallis nicht über das eigene
Schicksal weinen solle, sondern
das Gespräch über die Kantonsgrenzen hinaus konstruktiv suchen müsse.
Marcelle Monnet-Terrettaz
schaffte eine gute Wahl ins Präsidium. Michelle Böhm Grandjean (SP/Linksallianz) beschrieb
ihre Parteikollegin als «grosszügige Frau mit einem grossen
Herzen für die Schwächeren».
Aufgewachsen ist die 61-Jährige
in einer Familie mit 14 Kindern. Sie lernte Malerin, was
Ende der 1960er-Jahre alles andere als üblich war für eine
junge Frau. Sie ist Mutter von
zwei Kindern. Sie war auch im
Gemeinderat von Riddes, wo sie
im letzten Oktober die Wiederwahl allerdings nicht schaffte.
Sie sitzt seit 2001 im Parlament
und ist nach Monique Paccolat
(1986–1987), Marie-Paule Zufferey-Ravaz (1999–2000) und
Marie-Therese Schwery (2001–
2002) erst die vierte Frau in diesem Amt. Mit 106 Stimmen
durfte sie mit ihrer Wahl zufrieden sein. 22 Wahlzettel blieben allerdings leer.
Höchste Walliserin. Marcelle Monnet-Terrettaz wird das Walliser Parlament künftig präsidieren. Sie ist nach Marie-Paule Zufferey-Ravaz
die zweite SP-Frau an der Spitze des Walliser Parlamentes.
FOTOS WB
100 zusätzliche
Stimmen für Cina
Bei der Validierung der Grossratswahlen galt es, vier Fälle zu
prüfen. Einzig Sabrina Ianniello aus Troistorrents darf momentan nicht an den Sitzungen des Parlamentes teilnehmen. Die Suppleantin der
FDP.Die Liberalen absolviert
ein Praktikum im La Castalie,
einem Wohnheim für Menschen mit einer Behinderung.
Beides ist nicht vereinbar. Da
ihre Stage auf sechs Monate begrenzt ist, darf sie dann ab
Herbst im Parlament politisieren. Ihre Vereidigung wurde
aufgeschoben. Die Vereidigung
der Abgeordneten und der Ersatzfrauen und -männer erfolgte in einer knappen Viertelstunde sehr speditiv.
Auch die Validierung der
Staatsratswahlen ging problemlos über die Bühne. Cina erhielt
zusätzlich noch 100 Stimmen
in Port-Valais zugesprochen.
Damit blieb er natürlich Dritter
des zweiten Wahlganges…
Am Nachmittag wurde
die künftige Walliser Regierung
noch vereidigt. Mit einer kleinen Verspätung, weil Freysinger nicht rechtzeitig im Saal
hbi
war…
Gut gelaunt. Die Abgeordneten auf dem Weg zum Gottesdienst.
Die Vereidigung. Grossrat Diego Wellig (CSPO) leistet den Eid.
Schwestermann präsidiert die FIKO
Gewählt wurden gestern in stiller Wahl auch die 39 Mitglieder der
drei Oberaufsichtskommissionen. Am meisten Mitglieder stellen
hier die Radikal-Liberalen mit neun Sitzen. Die Linksallianz hat
sechs, die CVPU, CVPM und CVPO und die SVPU je fünf, die CSPO
drei und die SVPO einen. Die Grünen, die nicht mehr zur Linksallianz gehören, gehen leer aus.
Der Finanzkommission gehören mit Niklaus Furger (CVPO), Manfred Schmid (CVPO) und Alex Schwestermann (CSPO) drei Oberwalliser an. Schwestermann ist neu auch Präsident der FIKO. In
die Geschäftsprüfungskommission wurden Philipp Matthias Bregy (CVPO), Urs Kuonen (CVPO) und Georges Schnydrig (CSPO)
gewählt. Präsident ist Narcisse Crettenand (freisinnig-liberal).
Bregy amtiert als Vizepräsident. Der Justizkommission gehören
aus dem Oberwallis Michael Graber (SVPO), Philipp Schnyder
(CSPO) und Francesco Walter (CVPO) an. Präsident ist Serge
Métrailler (CVPM), Vize Michael Graber.
Bereit. Staatsräte Cina (rechts) und Tornay.
Grosser Rat | Bei der Wahl ins Präsidium des Grossen Rates ging das Oberwallis gestern leer aus
Die CSPO erhält das Präsidium erst 2017
SITTEN | Zweiter Vizepräsident wurde gestern Nicolas Voide (CVPU). Die CSPO
und Liliane Brigger müssen zwei Jahre warten.
Zum ersten Vizepräsidenten
wurde Grégoire Dussex (CVP
Mittelwallis) aus Ayent mit 100
Stimmen gewählt. Für das Amt
des zweiten Vizepräsidenten
schlug die CVP Unterwallis
Nicolas Voide aus Martinach
vor. Der amtierende Fraktionschef der CVPU ist seit 2005 im
Parlament. Die Wahl war aber
alles andere als gut. Denn Voide erhielt nur 75 Stimmen. 31
Zettel blieben leer, 21 waren
ungültig. Die erste Herausforderung werde es sein, jene zu
überzeugen, die ihm nicht gestimmt hätten, sagte Voide. Er
wolle ab 2015 ein Präsident für
alle sein. Dann wartet auf den
Landeshauptmann eine beson-
dere Herausforderung, feiert
das Wallis den 200-jährigen
Beitritt zur Eidgenossenschaft.
Unbestritten war, dass die
CVP künftig pro Legislatur nur
noch zweimal den Präsidenten
stellen darf. Uneinig war man
sich aber, wer beginnen würde.
2013 durfte nun die CVP, 2014
die SVP, 2015 dann wieder die
CVP und 2016 die FDP. Das Ergebnis von Voide war eine Folge
der Streitigkeiten im Vorfeld.
Die Radikalen und die SVP goutierten die Tatsache, dass die
CVP im neuen Turnus beginnt,
offenbar nicht.
C-Parteien
mit neuem Turnus
Geklärt werden musste auch
die Frage, wer von der CVP beginnen würde. Letztlich setzte
sich die CVPU durch. Als Kompensation gabs dafür das Präsidium der Finanzkommission
für die CSPO. Nach altem Turnus wäre die CVP Unterwallis
an der Reihe gewesen, wie Beat
Rieder, CVPO-Fraktionschef,
bestätigte. Nun beschlossen
aber die C-Parteien einen neuen Turnus. Alle vier C-Fraktionen wechseln sich künftig ab.
Denn die Kräfteverhältnisse innerhalb der CVP sind ausgeglichener als in früheren Legislaturen. Das Unterwallis hat
noch 33 Mandate, das Oberwallis 28. Bisher war das Unterwallis zweimal, das Oberwallis einmal an der Reihe fürs Präsidium. Jetzt beginnt also die
CVPU. 2015 ist dann die CSPO
an der Reihe. Fraktionschef
Diego Clausen bestätigte, dass
man das Vizepräsidium dann
mit Liliane Brigger anstreben
werde. Sie würde das Parlament ab Mai 2017 präsidieren,
müsste sich also einer Wiederhbi
wahl stellen.
Zwei Jahre warten. Die CSPO will 2015 mit Liliane Brigger das Vizepräsidium.
FOTO WB
SUISSE
INQUIÉTUDE Le groupe de
presse Tamedia, propriétaire
notamment du «Matin», de
24 heures et de la Tribune de
Genève, veut économiser
34 millions de francs dans les
trois ans à venir. L’annonce a
été faite jeudi dernier devant
les cadres du groupe. Selon les
plans de la direction zurichoise, plus de la moitié des
économies devraient être réalisées en Suisse romande, soit
17,8 millions de francs. Tous les
titres romands du groupe, y
compris «Le Matin Dimanche»
et les hebdomadaires, sont
concernés par ces mesures.
Cette nouvelle a provoqué
une onde de choc parmi les différentes rédactions concernées. La conférence éditoriale
de Tamedia Publications romandes, comprenant tous les
rédacteurs en chef romands, a
vivement protesté contre ces
économies jugées «inapplicables et inacceptables». Dans
une lettre adressée hier à la direction de Tamedia, la conférence éditoriale dit craindre la
disparition de dizaines d’emplois, sacrifiés sur l’autel de la
rentabilité exigée par la direction. Dans l’émission «Forum» de la RTS, la conseillère
d’Etat vaudoise Jacqueline de
Quattro s’est montrée hier soir
très inquiète pour l’avenir de la
presse romande. «Nous nous
battrons», a-t-elle ajouté.
● LA RÉDACTION
balise
g La
ne finira
pas dans
un musée»
André Fasel,
directeur du Musée d’histoire
naturelle de Fribourg
Que cet ind
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«Elle fonctionne toujours et nous
allons la réutiliser au mois de
juin», explique le biologiste. Le directeur du Musée d’histoire naturelle affirme que «cette balise ne
finira certainement pas dans un
musée». De son côté, Dora Zarzavatsaki, initiatrice de l’exposition
«Voyage extraordinaire avec les
cigognes blanches» à la Maison du
blé et du pain, réagit: «Nous n’allons pas exposer ni «Max» ni la
balise qu’elle a portée, la nôtre est
un plus vieux modèle.»
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Plainte
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MÜHLEBERG La tentative du
Land autrichien du Vorarlberg de faire fermer la centrale nucléaire bernoise de
Mühleberg a définitivement
échoué. Un tribunal d’Innsbruck a écarté la plainte.
Alessandro Della Bella/Keystone
Sets de
grimpe retirés
PÉDOPHILIE L’entraîneur sévissait
depuis
déjà 12 ans dans plusieurs clubs de foot
en
Valais. Le père d’un enfant abusé témoigne.
errière ces hautes barrières en bois, une piscine et un jardin d’où,
chaque week-end,
provenaient des cris
d’enfants. Des cris de joie, tant ces
gamins s’amusaient chez leur entraîneur de foot. Mais le jeu finissait toujours par devenir malsain.
Daniel*, cinquantenaire, policier
municipal à Sion et bénévole pour
les juniors du club de Châteauneuf,
a abusé sexuellement de jeunes
garçons d’une dizaine d’années
qu’il coachait.
Il a été arrêté le 25 janvier dernier, mais l’affaire, révélée par la
RTS, n’a éclaté qu’il y a deux jours,
et faisait alors état de cinq victimes. Selon nos informations, le
nombre de victimes s’élèverait en
fait à plus de 30 et le pédophile
sévirait depuis au moins
12 ans, pour des faits bien
plus graves que des attouchements sexuels, commis principalement
dans sa villa. Originaire du val d’An-
D
niviers, il a changé plusieurs fois de
club de foot, de Nendaz à Chamoson en passant par Vex.
Il ciblait les fils de divorcés
Face au silence de la justice valaisanne, qui à demi-mot évoque
«une affaire délicate qui relève de
la sphère privée de mineurs», le
les rumeurs et les non-dits, décrit
l’entraîneur qui a toujours vécu
à
Sion comme «une personne de
confiance, un policier. Je le connaissais, il a toujours été sympa.
On a eu bu, des verres ensemble.»
Et de poursuivre: «Je suis divorcé
et mon fils a été chamboulé par la
séparation d’avec mon épouse. Il
a
commencé le foot, il y a deux ans.
Apparemment, l’entraîneur ciblait
toujours les enfants de femmes divorcées ou de veuves, mais jamais
de couples. Il leur offrait de supercadeaux, des vélos, des tours en
L’entraîneur leur offrait de
supercadeaux, des vélos, des tours
en karting. Des choses que moi­même
je ne pouvais acheter à mon fils»
g
Le père d’une victime
père d’une victime témoigne: «Je
karting. Des choses que moiveux que les gens sachent et que
même je ne pouvais acheter à mon
tous ces enfants puissent s’exprifils», explique-t-il.
mer. Par chance, mon fils a osé
«Mon ex-épouse lui a confié
parler, c’est grâce à lui que notre
fils plusieurs fois. C’était en
tout est sorti», lance-t-il. quelque
sorte un soutien dans ces
Avec courage, ce père, moments
difficiles. Il dorécœuré et révolté par mait chez
lui avec d’autres
tone ­ Philipp
e Dutoit
Martial Trezzin
i/Keys
de ses camarades de foot.» En avril
du coach, sur lequel se trouvent
passé, ce papa d’une cinquantaine
des images pédopornographiques,
d’années soupçonne un mal-être
est en cours d’analyse et pourrait
quand son fils lui envoie un vidéorévéler l’ampleur du drame. Le
clip du groupe Sexion d’assaut inprocureur se refuse pour l’heure
à
titulé «Désolé». «J’ai senti qu’il
tout commentaire.
n’allait pas bien, à l’école, il est devenu agressif, il cherchait la conStupeur des clubs de foot
frontation», remarque-t-il.
Du côté du club de Châteauneuf,
Ce n’est qu’à Noël que le garçon
c’est la stupeur. «On est bouleveravoue tout à sa mère. «Mon exsés, réagit Raymond Veuthey, je
femme a tout de suite appelé le
pense aux victimes et à leurs paService de protection de l’enfance
rents. Jamais on aurait imaginé
qui lui a conseillé de dire à l’entraîcela.» Le président du club s’apneur de ne plus entrer en contact
puie sur l’Association valaisanne
avec notre fils, déplore-t-il. Je n’ai
de football. Son président, Anpas réfléchi à deux fois, on est allés
selme Mabillard, veut rassurer:
au poste de police déposer une
«C’est une affaire choquante.
plainte. En moins de 26 heures, le
Nous allons agir au mieux. Aucoach a reconnu les faits et a été arjourd’hui, nous nous réunirons
rêté. C’était un soulagement, mais
avec l’association Mira. Elle soumon fils va très mal, s’inquiètetient les clubs de sport dans les aft-il. Surtout, j’ai souci de savoir
faires d’abus sexuels. Elle nous
combien d’autres enfants ont été
aidera à réagir face à ce drame.»
abusés. On ne doit pas protéger des
● ANNE­FLORENCE PASQUIER
gens comme ça», conclut-il. Alors
anne­[email protected]
que l’enquête poursuit son cours,
* Prénom d’emprunt
le dossier apparaît tentaculaire. De
sources sûres, d’autres personnes
seraient impliquées. L’ordinateur
ALPINISME Dix fabricants
retirent du marché certains
de leurs sets de grimpe pour
via ferrata. Ce rappel est le
deuxième depuis août dernier. Le Club alpin suisse
prévient que des tests ont détecté «d’importantes lacunes» au niveau de la sécurité.
● SÉISME Une secousse
de magnitude 3 sur l’échelle
de Richter a été ressentie
hier à 12 h 57 au Tessin.
ANTÉCÉDEN
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● ACCIDENT Une voiture
a détruit la barrière d’un
passage à niveau à Cormoret, dans le Jura bernois.
«C’
g
Daniel* invitait de jeunes garçons
dans
sa maison de Sion dotée d’une piscine
et en profitait pour abuser sexuellement
d’eux.
MERCREDI 27 FÉVRIER 2013 LE
7
MATIN
LE TRIOM
DES ROM PHE
ANDS
L’ancienne députée
socialiste au Grand
Conseil
neuchâtelois a eu
la surprise de voir
son parti annoncer
son décès.
Le PS enterre une
camarade avant l’heure
BOURDE «Deux personnes Unia)
et députée au Grand
m’ont demandé de réagir à ton
Conseil neuchâtelois. «On est
décès, ce que j’ai fait…» Tel est,
ensuite restées en contact pour
en substance, le mystérieux mess’échanger régulièrement de la
sage manuscrit reçu hier par Lucorrespondance ou des rembourcette Matthey, une militante sosements de nos caisses maladie
cialiste à la retraite. Expéditeur:
qui ne nous étaient pas destinés.»
le comité de la section «Montagnes neuchâteloises» du PS.
«Une erreur regrettable»
«C’est une erreur regrettable,
Même nom, même âge…
mais l’important est que nous
Un courrier qui fait suite à l’enayons pu l’expliquer à notre milicart d’hommage paru la veille
tante», réagit Laurent Duding,
dans la presse locale, dans lequel
président du PS Montagnes neule parti à la rose avait «le grand
châteloises. Et de glisser que la
regret d’annoncer le décès de
bourde s’explique aussi par la réMme Lucette Matthey». «Je me
cente centralisation de la section
suis dit, il y a une bulle!» nous
à La Chaux-de-Fonds. «Nos
confie l’intéressée, toujours de ce
membres connaissent moins bien
monde et en pleine forme à
les réalités locales.»
77 ans, si ce n’est les «problèmes
Lucette Matthey n’en veut pas
de l’âge». A l’origine du couac: le
pour autant à ses camarades sodécès, la semaine passée, d’une
cialistes. «Je n’étais pas catashomonyme du même âge, domitrophée», lâche la Neuchâteciliée tout comme elle au Locle
loise, tout en précisant que l’in(NE), comme le rapportait L’Excident aurait été «plus
press/L’Impartial.
regrettable» s’il était survenu
Fait saillant, les deux contemlorsqu’elle était encore députée.
poraines se connaissaient depuis
«Cette histoire m’a rallongé la
leurs jeunes années. «J’étais sorvie d’un bon bout! Et puis mon
tie avec son frère», poursuit celle
avis mortuaire est déjà prêt.»
qui fut présidente du syndicat
● BENJAMIN PILLARD
horloger FTMH (aujourd’hui
[email protected]
CINÉMA
A Genève
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l’enquête menée entre 2004 et 2005
sur les faits reprochés à l’entraîneur pédophile
devrait faire l’objet d’une instruction.
Balise de la discorde
La balise de «Max», qui vaut plusieurs milliers de francs, servira à
localiser d’autres oiseaux. Elle sera
posée sur un milan royal, un oiseau
de 65 cm de long et d’une impressionnante envergure de 165 cm.
Parmi les cinq milans royaux que
suit déjà le MHNF –
«Rossy», «Sirius», «Melina», «Maho»
et «Julie» –
celui qui héritera d’un
objet aussi
cher et convoité fera à
coup sûr des envieux.
SUISSE
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agressés et dévalisés par des
hommes armés dans leur
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semaine dernière. Choqués,
ils ont été rapatriés, a
annoncé hier la RTS.
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L’ÉTAT DU VALAIS
MOBILISATION Des familles de victimes réagissent face au non­lieu, dont avait bénéficié
en 2005 l’entraîneur pédophile F., alors qu’il avait consulté des images pédopornographiques.
ourquoi la justice n’at-elle rien fait?» s’interroge le père d’une
des 11 victimes qui ont porté
plainte contre F. Cet ex-entraîneur de foot junior du FC Châteauneuf et ex-policier municipal
à Sion qui a abusé sexuellement de
mineurs, arrêté en janvier dernier, était, en 2004 déjà, soupçonné par la justice valaisanne
d’avoir consulté des sites de pornographie infantile. Sans preuves
évidentes, l’enquête a conduit à
un non-lieu et l’affaire a été classée. Face à ces révélations, l’incompréhension et la colère ont
gagné des familles de victimes.
Décidées à réagir, elles suivront
les conseils de leurs avocats. A
l’instar de cet autre père de victime, policier et collègue de F.: «Il
faut que la justice fasse son travail. On ne peut plus se permettre
«P
● ANNE­FLORENCE
PASQUIER
anne­florence.pasquier@
lematin.ch
Le mâle attitré de «Max»
a trouvé une nouvelle
compagne. Cette dernière
s’est battue pour occuper
le nid de la célèbre cigogne.
6
LE MATIN MERCREDI 27 FÉVRIER
Photos Jean­Guy Python, DR
Inégalité
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Photos Salvat
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tiateur du suivi satellitaire de la cigogne blanche n’a pas appréciée:
«Il s’agit soit d’une blague de
1er avril, soit d’une performance
artistique de mauvais goût ou
d’une publicité mensongère.»
D’autant qu’il ne reste plus rien du
corps de la cigogne. Retrouvé par
des ornithologues espagnols, le
cadavre de «Max» était déjà en
grande partie dévoré par des rongeurs. «Il ne restait plus que le
crâne et des plumes. On n’aurait
pas pu l’empailler. Les ornithologues ont enterré les restes en Espagne», précise Adrian Aebischer.
Et de compléter: «La mort de
«Max» reste mystérieuse. Ses
restes ont été découverts près d’un
pylône. On pensait que la cigogne
était morte électrocutée, mais apparemment les pylônes aux alentours étaient inoffensifs: ils ne
conduisaient pas d’électricité.»
De cette aventure, seule la balise
MARDI 26 MARS 2013 LE MATIN
MARS 2013
DRAME Une
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QUERELLE Alors que des femelles se battent pour le nid
de la cigogne défunte, sa balise crée la discorde entre deux musées.
rois mois à peine que
«Max» la cigogne est morte
et déjà, son mince héritage
est au cœur de disputes. Treize années durant, son périple de retour
d’Afrique du Nord à l’Allemagne
marquait le début du printemps.
Cette saison encore, même envolé
sous d’autres cieux, le célèbre
échassier continue à faire parler de
lui. Son nid et sa balise attisent désormais toutes les convoitises.
Ainsi son mâle, veuf, est revenu au
même nid, le faisant chasse gardée. «D’autres cigognes se sont
battues pour occuper le nid de
«Max». Puis des femelles se sont
bagarrées pour s’accoupler avec
son mâle», rapporte Adrian Aebischer, biologiste qui a bagué pour
la première fois le volatile en 1999.
Selon Heide Bürgermeister, la voisine du nid de la cigogne à Tüfingen (D), «une femelle baguée
A7646 y, a élu domicile». «Max»
a donc bien vite été remplacée.
Ce début de printemps est aussi
marqué par une querelle autour
des reliques et de la balise de
«Max». La Maison du blé et du
pain, à Echallens (VD), qui les détiendrait prétendait les exposer.
Une information qu’André Fasel,
directeur du Musée d’histoire naturelle de Fribourg (MHNF) et ini-
LUNDI 25
EN BREF
L’automob
perd le co iliste
ntrôle
Photos Philippe Dutoit, DR
Sabine Papilloud
L’ HÉRITAGE DE
«MAX» DISPUTÉ
SUISSE
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LE MATIN MARDI 26 MARS 2013
Le groupe de presse zurichois
entend faire peser la moitié des
économies sur les titres romands.
7
SUISSE
4
LE MATIN
di Nolfi/Keyston
6
de bousiller la vie de nos enfants,
il faut que tout cela s’arrête. Je
suis déçu par la justice. Elle aurait
pu éviter tout cela.»
Une enquête bâclée?
L’avocat Jean-Luc Addor soutient qu’«il y a de bonnes raisons de penser que l’enquête n’a
pas été menée avec tous les
moyens à disposition». La démarche des familles de victimes
consiste à «se manifester
auprès de l’Etat du Valais, que
s’il y a une négligence ou une
faute au niveau de l’enquête. Les
familles pourront demander une
indemnisation»,
explique
l’avocat. Et d’ajouter: «Il serait
d’ailleurs de bon ton qu’automatiquement une enquête
s’ouvre sur cette instruction»
menée de 2004 à 2005. Mais
pour l’heure, l’affaire classée
est juste venue compléter le
dossier du pédophile car pour le
procureur Nicolas Dubuis,
chargé de l’instruction pénale
en cours pour abus sexuels sur
mineurs, il était clair que «nonobstant le non-lieu qu’il a
rendu, le juge d’instruction en
de bonnes
g J’ai
raisons
de penser
que l’enquête
a été bâclée»
Jean­Luc Addor, avocat de familles
de victimes de l’entraîneur pédophile
charge de cette affaire en 2005
s’était toutefois posé la question
d’informer d’autres autorités
sur l’existence de sa procédure,
tel que l’Office de la protection
de l’enfance par exemple». Et
d’argumenter: «Il a jugé que les
bases légales ne lui permettaient
pas de communiquer. Le magistrat qui communique sans base
légale viole son secret de fonction et celui de l’instruction.»
Un manquement qui ne serait
plus possible aujourd’hui car
«le nouveau règlement introduit en 2011 tente désormais de
faciliter la transmission d’informations par le ministère public à d’autres autorités publiques», assure le magistrat.
Tandis que le procureur continue les auditions, ces parents
n’attendent qu’une chose: «Se
réveiller de ce cauchemar.» Ils
espèrent malgré tout que la justice puisse les aider.
● ANNE­FLORENCE PASQUIER
anne­[email protected]
LIRE AUSSI EN PAGE 20
MARDI 26 MARS 2013 LE NOUVELLISTE
jpr - gb
2 GRAND ANGLE
PÉDOPHILIE L’entraîneur de football qui a abusé d’enfants n’est que la pointe de l’iceberg.
Parler, seul moyen de
CHRISTINE SAVIOZ
Une fille sur quatre est abusée
dans son enfance. Chez les garçons, un enfant sur huit est victime d’abus sexuels. Les statistiques le montrent: les abus
sexuels n’ont de loin pas disparu
de notre civilisation, y compris
en Valais, comme vient encore
de le prouver l’affaire de cet en-
Toute sa vie de femme a cependant été perturbée par les fantômes de l’inceste. Dès ses premiers flirts, Solange se jette dans
le lit de ses prétendants, «pensant qu’il fallait coucher pour être
aimée. En même temps, je ne supportais pas qu’on me touche à certains endroits.»
Puis, elle rencontre son mari
actuel. Pendant quelques mois,
les relations sexuelles se passent. Tant bien que mal. Mais un
jour, Solange, devenue maman,
ne supporte plus que son époux
la touche. «C’est là que j’ai parlé
pour la première fois des abus
sexuels que j’ai subis, avec ma
gynécologue.» Elle a alors 28 ans.
je lui avais dit que mon père abusait de moi, elle aurait répondu
que c’était sans doute moi qui avais
dû provoquer mon père! Elle m’aurait aussi battue. Aujourd’hui, elle
sait que j’ai été abusée, mais elle refuse de l’admettre.» On sent la
culpabilité toujours vive chez
Solange. «Mon père a arrêté le
jour où je lui ai dit non. Je ne cesse
de me dire qu’il aurait peut-être ar-
Mon père a arrêté d’abuser
«de moi
quand j’avais 14 ans.
Je n’en ai jamais parlé avec lui.
Il est mort sans qu’on en reparle.»
Pas seule à être victime
SOLANGE 44 ANS
traîneur de football du Valais
central qui a abusé de plusieurs
enfants du club. «Quand je lis ce
genre de faits, cela réveille mes
souvenirs d’enfance», souligne
Solange*. Des souvenirs en
forme de cauchemars.
Si Solange a subi le dernier assaut de son père il y a trente ans,
elle n’a rien oublié des abus
sexuels dont elle a été victime
pendant dix ans. «Mon père a
abusé de moi jusqu’à mes 14 ans.
Mon premier souvenir d’attouchement date de mes 4 ans, mais j’ai
l’impression que cela avait déjà
commencé quand j’avais 2 ans, à
la naissance de ma sœur», lancet-elle dans les locaux valaisans
de Faire le pas, l’association donnant la parole aux victimes
d’abus, en toute confidentialité
(voir ci-dessous).
Assise sur le divan, Solange
(se) raconte avec pudeur.
Parfois, elle hausse le ton, montrant que sa colère est encore
présente. Surtout lorsqu’elle
évoque sa mère qui n’a rien vu ou
n’a peut-être rien voulu voir. «Si
rêté si j’avais dit non avant... J’ai
longtemps cru que c’était de ma
faute s’il a continué tant d’années.
Même si, au fond, je sais que c’est
moi la victime.»
«Il disait qu’il m’aimait»
Solange se rappelle du premier
attouchement, avec une grande
précision. «Je revois encore la
chambre, le lit. Mon père était nu,
ets’estapprochédemoi.Ilaensuite
commencéàmetoucher...»Le lendemain, Solange souffre de terribles maux de ventre. «Cela aurait
dû alerter ma mère, mais elle n’a
rien compris.» Au contraire
même. Agacée par les lamentations de Solange, la mère installe
sa fille sur le divan au salon et la
laisse seule. «Mon père est alors
venu vers moi et a mis la main dans
son pantalon.» Les attouchements continuent ainsi, semaine
après semaine. Puis viennent les
relations sexuelles. «Les abus se
passaient alors que ma maman
était dans la maison.»
Solange subit, sans rien oser
dire. «Mon père disait qu’il faisait
Une fille sur quatre est abusée dans son enfance. Des actes qui auront un impact sur toute sa vie de femme. DR
cela parce qu’il m’aimait, que
c’était un secret entre nous. Il me
disait qu’il me protégerait toujours, qu’il me défendrait…» La
fillette ne peut s’empêcher d’y
croire. «J’avais l’impression que
personne d’autre que lui ne pouvait m’aimer. Lui seul me montrait
de l’amour. Je croyais que c’était
comme ça qu’on aimait.»
A 14 ans, elle n’en peut plus. Un
soir que son père s’approche à
nouveau de son lit, elle se refuse
à lui avec force. «Je revois encore
la scène comme si c’était hier. Mon
père est venu, a mis la main dans
mon pyjama, et là, j’ai dit non.» Le
père de Solange n’a plus jamais
recommencé. Aucun des deux
n’a évoqué le sujet depuis lors.
Ne pas oublier; apprendre à vivre avec
«On n’oublie pas, mais on apprend à vivre
avec.» Cette phrase pourrait être prononcée par toutes les victimes d’abus sexuels.
Car oublier l’intrusion est impossible; par
contre, en parler et être écouté par des
personnes de confiance aide à retrouver
de parole ou d’entretiens individuels. «Je
reste persuadée du pouvoir de guérison grâce
au groupe. Partager son expérience avec
d’autres, voir qu’on n’est pas le seul à avoir
vécu telle ou telle chose libère et permet le
changement pour être mieux avec ce qu’on a
vécu», souligne
Valérie GayCrosier, intervenante à Faire le
pas en Valais
(également responsable de
l’association de
prévention du
suicide, Pars
pas).
VALÉRIE GAY-CROSIER INTERVENANTE À L’ASSOCIATION FAIRE LE PAS
Une personne
abusée porte
confiance en soi et à construire des rela- son fardeau seule, la plupart du temps.
tions saines. Bref, à vivre mieux avec soi. «Etre victime d’abus sexuels est comme un
C’est l’intime conviction de Faire le pas, handicap invisible. La personne souffre, mais
qui existe depuis vingt ans en Suisse, et cela ne se voit pas.»
depuis 2007 en Valais. Cette association à
Souvent, les personnes choisissent inbut non lucratif propose une prise en consciemment d’enfouir leur secret au
charge et un accompagnement pour les plus profond de leur être. «Cela se réveille
personnes victimes d’abus sexuels au à la maternité pour certaines femmes, ou
cours de leur vie dans le cadre de groupes quand leurs enfants atteignent l’âge qu’elles
«
Etre victime d’abus
sexuels est un handicap
invisible. La personne
souffre; rien ne se voit.»
avaient lors du premier abus. Pour d’autres,
la douleur peut se réveiller au moment où
leurs enfants ont leur propre vie sexuelle active. Les déclencheurs sont différents, mais la
douleur se réveille un jour ou l’autre», souligne Valérie Gay-Crosier.
50% des abuseurs dans la famille
La grande majorité des abuseurs se trouvent dans la famille proche de la victime.
«L’inceste est le plus terrible: le père ou la
mère sont les personnes qui sont censées protéger leur enfant. C’est dévastateur pour l’enfant abusé.» Certaines personnes abusées
dans leur enfance ont ensuite non seulement de la peine à avoir des relations
sexuelles avec un conjoint, mais peuvent
avoir des problèmes gynécologiques; elles
ont également une mauvaise estime d’elles
et acceptent donc d’être maltraitées.
Si faire le pas reste une démarche difficile pour toutes les victimes, elle est vitale.
«Combien de personnes sont en train de vivre
un calvaire et restent silencieuses? Même si
le sujet dérange, il faut en parler!» Les groupes de Faire le pas ont lieu tous les jeudis. Infos
sur www.fairelepas.ch ou au 0848 000 919.
«Mon père est mort sans qu’on en
parle. C’était un Dieu pour moi; je
n’arrivais pas à évoquer cela avec
lui. Quand il est mort, j’ai perdu
une grande partie de ma vie», raconte Solange, peinant encore
aujourd’hui à assimiler le père
qu’elle adulait tant à son bourreau. «Il y avait deux personnes
pour moi: l’abuseur et le papa.»
COMMENTAIRE
CHRISTINE SAVIOZ
Apprendre à lire et à écrire. Apprendre
l’histoire, les mathématiques et la géographie. C’est très bien. Mais apprendre
à l’enfant à se défendre contre un
agresseur, c’est vital.
Difficile ainsi de comprendre que le
Conseil d’Etat fasse la sourde oreille
aux demandes de Patouch depuis
bientôt dix ans. Rien n’y fait. Le Département de l’enseignement ne veut pas
investir pour rendre les cours de l’association de prévention des abus sexuels
dans les classes primaires du canton.
Il se contente de laisser chaque directeur d’école prendre l’initiative, ou pas,
de payer quelques cours pour quelques élèves privilégiés. Pourquoi certains enfants auraient droit à cette prévention et d’autres pas? L’égalité ne
doit-elle pas primer dans les classes
dites «obligatoires»?
Combien faudra-t-il d’affaires d’abus
sexuels sortant du bois pour que les
politiciens bougent? Et si c’était leurs
propres enfants qui étaient victimes de
pédophiles, décideraient-ils alors enfin
Après une tentative ratée de
psychothérapie – «Je me sentais
encore plus mal qu’avant» –
Solange découvre l’existence de
l’association Faire le pas. «J’ai
souvent fait le numéro mais j’ai
raccroché. Je n’y arrivais pas.»
Jusqu’au jour où elle décide de
rejoindre un groupe de parole de
l’association. Pour percer enfin
l’abcès. «Voir que je n’étais pas la
seule à avoir vécu cela m’a fait
beaucoup de bien.»
Aujourd’hui, à 44 ans, Solange
se sent plus sereine par rapport à
son passé, même si ses relations
sexuelles restent difficiles. «J’ai
encore de la peine à les concevoir
comme un plaisir.» Quand elle
parle de son père, la quadragénaire épouve encore parfois le
besoin de l’excuser – «peut-être
qu’il n’était pas conscient de ce
qu’il faisait». Pour mieux supporter l’horreur de la situation,
peut-être.
Il lui arrive aussi d’imaginer sa
vie sans inceste. «J’aimerais avoir
une baguette magique pour tout
effacer et avoir eu une enfance
normale. Juste pour voir ce que je
serais devenue.» * Prénom d’emprunt
L’intégrité
d’un enfant ne
se monnaie pas
de débloquer les fonds nécessaires?
Les arguments financiers font bien
pâle figure quand on parle de l’intégrité d’un enfant. Comment un petit de 5
ans peut-il construire sa vie de manière
équilibrée quand il a subi des abus
sexuels des grands?
Certes, lorsqu’une affaire de pédophilie
sort au grand jour, les défenseurs des
petits démunis se bousculent au portillon. Ils brillent dans la presse pour
dire combien ils sont offusqués par ces
actes horribles.
Un mois plus tard, plus personne n’en
parle publiquement. Les médias se taisent, oublient. Les victimes, elles, ne
peuvent pas oublier. Elles ne le pourront jamais et devront continuer à vivre
avec cette douleur qui leur colle au
corps et au cœur. Elles devront même
parcourir un chemin caillouteux pour
se construire une vie d’homme et de
femme équilibrée.
Pendant ce temps, les politiciens continueront à parler petits sous. La conscience tranquille? GRAND ANGLE 3
En Valais comme ailleurs, les agresseurs continuent d’agir. Témoignage.
sortir de l’abus sexuel
= L’AVIS DE
«Faisons bouger
le Conseil d’État!»
JEAN-LUC ADDOR
DÉPUTÉ UDC
Depuis 2004, les intervenants de Patouch donnent des cours de prévention à certains écoliers du canton.
BITTEL
«La prévention devrait
Prêt au combat. Bernard
Jaquet, président et cofondateur de Patouch (association visant à
prévenir
les
abus sexuels), ne cache pas sa
colère devant le peu d’entrain
des politiques du canton à rendre les cours de Patouch obligatoires dans les classes primaires
du canton. «Cela fait depuis 2004
que nous alertons le Département
de l’enseignement pour l’inciter à
rendre ces cours de prévention des
abus sexuels obligatoires à l’école.
Cela coûterait quelque 150 000
francs. Ce n’est tout de même pas
énorme, et cela pourrait sauver des
dizaines d’enfants!», souligne
Bernard Jaquet.
Depuis la création de Patouch,
les cours des intervenants de l’association sont donnés dans les
centres scolaires qui le désirent
et surtout qui ont les moyens fi-
être
nanciers pour permettre à quelques élèves de bénéficier de
cet enseignement particulier. «Certaines écoles
ne peuvent pas investir et les
écoliers sont ainsi privés de
cette prévention. Quand on
sait qu’on dénombre 300 victimes d’abus sexuels par an en
Valais, l’apathie des autorités est
difficile à comprendre. Les politiciens ont une grande responsabilité en la matière», s’insurge le
«Quand on sait que certains enfants abusés se sont retrouvés démunis devant leur agresseur, on se dit qu’il
faut vraiment faire quelque chose au niveau de la
prévention. Or Patouch (ndlr. l’association qui donne
des cours de prévention des abus sexuels aux enfants) a prouvé son efficacité, et son coût – 150 000
francs pour un enseignement dans toutes les classes
valaisannes – n’a rien d’exorbitant. Rendons donc ces
cours obligatoires dans les écoles du canton!»
Le député UDC Jean-Luc Addor déposera une motion
à la session de mai du Grand Conseil pour inciter le
Département de l‘enseignement à rendre les cours de
Patouch obligatoires. Sans vouloir cependant en faire
«une récupération politique». «L’UDC n’a pas la prétention d’avoir le monopole du souci des abus sexuels
des enfants. Je vais donc tenter de persuader des
députés d’autres partis de me soutenir dans cette
démarche. L’idée est de réunir un front plus large pour
assurer le succès de l’opération.»
Le député a déjà préparé ses arguments si des conseillers d’Etat rejettent la proposition sous prétexte
que les cours de Patouch risquent de surcharger le
programme des écoliers. «Je suis certain que si on observe bien les matières enseignées aux élèves, il y a
au moins une activité qu’on pourrait tracer au profit
des cours de Patouch. La question est de savoir ce qui
est le plus important dans la vie d’un enfant...» CSA
obligatoire»
BITTEL
président de
Patouch. Après
des années passées à tenter de
persuader les politiciens à la cause de
Patouch,
Bernard Jaquet a enfin
un espoir
via le député UDC JeanLuc
Addor.
«C’est le pre-
mier qui m’a dit qu’il allait faire
quelque chose.» En fait, les choses bougent depuis la dénonciation de cas de pédophilie auprès
d’enfants dans un club de football de Châteauneuf. «C’est
dommage qu’il faille en arriver là,
à des dizaines d’enfants touchés,
pour que les choses bougent. Si le
pédophile avait été dénoncé plus
tôt, plusieurs enfants auraient été
épargnés. Désormais, nous fondons tous nos espoirs sur les
députés...» CSA
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LE NOUVELLISTE MARDI 26 MARS 2013
4 FORUM
L’INVITÉ
PHILIPPE
BARRAUD
JOURNALISTE
jpr - gb
Et si on vous confisquait votre épargne?
C’est à un véritable hold-up sur leur épargne que vont être
soumis les Chypriotes et les étrangers qui ont confié leur argent aux banques de l’île. Cela, afin que le gouvernement
puisse se coucher devant l’ultimatum de l’Union européenne.
C’est tout de même extraordinaire, cette politique de la canonnière menée par Bruxelles: le pistolet sur la tempe, le
Gouvernement et le Parlement chypriotes se voient obligés de puiser dans les caisses des banques! Délai: 72 heures...
Et les dirigeants politiques ont déjà averti: les personnes
dont l’épargne dépasse 100 000 euros pourraient bien ne jamais récupérer leur bien.
On peut évidemment s’interroger sur la légalité de cette
confiscation, mais à quoi bon? Face à un ultimatum, le
choix n’est guère qu’entre s’écraser et résister à tout prix. Et
on s’étonne que les dirigeants chypriotes choisissent la première solution: de toute façon, leur système bancaire est
mort, définitivement discrédité. Personne ne mettra son
argent dans des banques où le gouvernement peut aller
puiser sans vergogne et sans rendre de comptes. Dès lors, il
serait plus sage de sortir de la zone euro et de repartir de A cet égard, l’initiative visant à protéger le secret bancaire en
zéro. Ce serait douloureux sans doute, mais pas plus qu’une faveur des personnes domiciliées en Suisse, que préparent
situation dans laquelle l’argent ne circule plus, le com- les partis bourgeois, est une excellente chose, urgente
merce est gelé, les salaires sont bloqués, et l’économie est au même dans le contexte européen actuel. En effet, si les
point mort. Sans parler d’une perte totale de souveraineté. Suisses pouvaient encore nourrir des doutes sur la fragilité
Et dire qu’il se trouve encore, en Suisse, des esprits égarés du secret bancaire, les récentes divagations politiques du
pour souhaiter voir notre pays enConseil fédéral en matière d’échange
trer dans cette pétaudière. S’imaautomatique d’informations leur
gine-t-on les chantages et les ulti- Chypre, petit pays
confirment qu’il y a urgence.
matums qui ne manqueraient pas politiquement lâché
Il n’est pas sûr que le secret bancaire,
de pleuvoir sur la Suisse, pour par les autres,
une fois ancré dans la Constitution,
qu’elle bazarde les biens de ses habi- n’est qu’une amuse-bouche. protège les Suisses et les nombreux
tants dans le tonneau des Danaïdes
déposants étrangers des appétits déeuropéen? Car il ne faut pas s’y
vorants de l’Europe et de ses mœurs
tromper: Chypre, petit pays politide brigands. Mais du moins, ce sera
quement lâché par les autres, n’est qu’un amuse-bouche. La un dernier rempart que, peut-être, le Conseil fédéral aura le
récession s’installant, la confiscation de l’épargne va deve- courage de défendre. Encore une fois, à Chypre comme à Zunir la règle, d’abord en Grèce, en Espagne, en Italie puis, in- rich, la confiance dans les banques est le premier pilier de la
évitablement, en France, dont la dette atteint des sommets prospérité. Que les citoyens doutent et retirent leur argent,
absurdes.
et l’économie s’effondre inévitablement. LA TRIBUNE
DES POLITIQUES
LE SERMENT DU GOUVERNEMENT
LE COIN DE LA
MÉDIATHÈQUE
Lors de la séance constitutive du Grand Conseil du 20 mars 1961,
les conseillers d’Etat Marcel Gross, Ernst von Roten, Marius Lampert,
Oskar Schnyder et Marcel Gard prêtent serment.
Qui perd gagne?
© Philippe Schmid, Médiathèque Valais - Martigny
JÉRÔME
DESMEULES
SECRÉTAIRE
GÉNÉRAL
DE L’UDC VR
Si on dit que la valeur ne se mesure pas à des
paroles mais à des actes, il convient de jeter un
petit coup d’œil sur ce qu’il se passe du côté de
notre Parlement cantonal fraîchement
renouvelé.
Au Grand Conseil, les élections 2013 ont laissé
deux perdants, la gauche (-2 sièges) et surtout le
PDC (-7) et un seul vainqueur: l’UDC (+9).
Surtout, elles ont marqué un tournant
historique puisque le PDC a perdu sa majorité
parlementaire.
On aurait osé penser que les anciens groupes
minoritaires, occupant aujourd’hui 69 des 130
sièges, marquent ce tournant en s’unissant pour
s’assurer la majorité au Bureau du Grand
Conseil.
Eh bien pas du tout!
Comme si de rien n’était, à la faveur de
tractations où l’Alliance de gauche s’est
contentée d’un siège supplémentaire à la
Commission de gestion, c’est un élu PDC qui a
été porté à la 2e vice-présidence du Grand
Conseil, où il rejoindra un autre PDC, raflant au
passage la majorité au Bureau (où se prennent
tout de même quelques décisions
importantes…) Le PLR, quant à lui, reste dans
son rôle de tigre de papier, et ne dit rien, pour ne
pas froisser son ancien allié.
Dans le fond, ce que le PDC gardait pour lui au
temps où il était encore majoritaire (2/3, voire
parfois 3/4 des présidences du Parlement), il va
pratiquement le conserver.
Concrètement, l’UDC ne pourra entrer
– enfin – dans le tournus de la présidence qu’en
2014.
Une fois de plus, on voit que l’union des
minoritaires reste un mythe dont le PDC,
aujourd’hui encore, profite habilement.
Les électeurs qui, en votant UDC, ont voulu un
vrai changement, pour cela aussi, apprécieront
ces petits jeux politiques…
Si cette dernière élection n’a pas réussi, pour
l’instant, à casser les anciens équilibres, elle a
permis à l’UDC de se renforcer encore depuis le
3 mars puisque, en trois semaines, elle a
enregistré presque autant de demandes
d’adhésions qu’en une année. Gageons que celles
et ceux qui ne se reconnaissent plus dans les
contradictions des partis traditionnels seront
encore nombreux à nous rejoindre ces
prochains mois.
En attendant, les Valaisans pourront toujours
compter sur une UDC qui continuera à être une
force de proposition mais qui saura rester
l’aiguillon de la politique cantonale quand
il le faut. +
INFO
Pour nous contacter par courrier: 13, rue de l’Industrie, 1950 Sion Tél.: 027 32975 11 Fax: 027 329 75 78. Par mail: [email protected] Transmettre vos courriers de lecteurs directement par Internet: http://courrier.lenouvelliste.ch

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