Le renouveau de la sculpture à Florence par Sébastien Bontemps

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Le renouveau de la sculpture à Florence par Sébastien Bontemps
Le renouveau de la sculpture à Florence par Sébastien Bontemps
Les innovations de la Renaissance passent d’abord et avant tout par la sculpture avec les artistes comme Ghiberti, Nanni di Banco
et Donatello. Ils créent un certain nombre de nouveautés qui pour nous semblent maintenant évidentes. Cette véritable révolution
artistique se met en place dans les années 1410-30. Traditionnellement on débute avec le concours des portes du Baptistère de 1401, pour la
2ème porte du baptistère, datant des XI-XIIè s. Début XVè, la corporation de la laine, Arte di calimala, décide de compléter la décoration de ce
baptistère. Elle a en gestion l’ensemble de la cathédrale. L’arte di calimala, décide d'orner le Baptistère d'une nouvelle porte de bronze, et ouvre
un concours entre tous les artistes pour l'exécution d'un bas-relief proportionné à ceux de la vieille porte. Le sujet choisi est le Sacrifice
d'Abraham. Les deux reliefs conservés de concours, celui de Ghiberti et celui de Brunelleschi se trouvent au Bargello. Les “figures imposées”
explicites du concours sont le sujet et son iconographie (Le sacrifice d’Abraham); la technique (sculpture en bas-relief de bronze), les
dimensions (53 x 45 cm), le format - losange quadrilobé “traditionnel”, instauré par A Pisano pour la porte sud en 1330-36.
Lorenzo Ghiberti – le sacrifice d’Isaac – relief de bronze doré – 45x38 cm concours 1401–Bargello Florence C’est un tour de force technique, coulé d’une seule pièce à
l’exception d’Isaac, de la main du prophète et d’une partie du rocher, avec une épaisseur de 9 mm. Sa représentation du sacrifice d'Isaac était
l'œuvre la plus souple, la plus vraisemblable, inspirée de la sculpture antique et nécessitait seulement deux fontes successives. Il a une
formation d’orfèvre (le passage d’une technique à l’autre est chose fréquente chez les artistes de la Renaissance). Isaac semble confiant dans
l’intention de l’Ange face au regard menaçant d’Abraham. La disposition est harmonieuse, avec une volonté de faire tourner les figures,
donnant ainsi, grâce à une série de plis souples une cadence élégante. Il regroupe ses figures avec clarté de par et d’autre du rocher oblique, 2
serviteurs et l’âne en bas, Abraham en haut, la main sur l’épaule d’Isaac, nu sur l’autel. Si le manteau flottant d’Abraham s’inscrit encore dans le
gothique international, le torse d’Isaac rappelle bien un petit Hercule. C’est le 1er exemple d’après l’Antique.
Filippo Brunelleschi - – le sacrifice d’Isaac – relief de bronze du concours 1401–Bargello Florence Le jury composé de 30 membres avait à résoudre le problème
artistique mais aussi financier qu’entraînait la fonte de bronze, matériau très cher. Le relief proposé par Brunelleschi devait être fondu en 7
parties. La technique était donc mieux maîtrisée par Ghiberti. La proposition est plus unitaire, la force dramatique plus forte, notamment dans
la lutte de l’ange et d’Abraham. Si ce langage est fort, en revanche il montre une certaine dispersion des éléments alors que Ghiberti propose
un enchaînement. Les préoccupations des domestiques, l’un s’enlevant une épine du pied (référence à un antique célèbre), l’autre (qui tourne
tout de même la tête vers le sacrifice) se rafraîchissant les pieds, renvoient à l’histoire et au long parcours effectué jusque là dans la montagne.
Le rapport de force, en face à face, entre le patriarche et l’ange est accompagné du jeu dramatique des expressions, des attitudes (la peur
d’Isaac) et du drapé, l’agitation d’Abraham signalant autant la violence de son geste que son trouble devant le dilemme voulu par Dieu.
La porte du baptistère réalisé entre 1403-1425 Ghiberti mettra 20 ans pour réaliser ces reliefs, devenant un expert en matière de fonte et en bronze.
La cathédrale santa Maria del Fiore Un des grands ensembles de la création du début de la Renaissance dont la façade fut créée par Arnolfo
di Cambio dans ces années 1405. L’opera del Duomo acquiert différents blocs de marbre pour remplir les niches avec ces 4 évangélistes.
Placés entre 1410-15 autour du portail central, réalisé en très haut relief (et non ronde bosse), ces saints mesurent 2,20 m x 0,90 x 0,60 de
profondeur, la base de la niche était située à 3 m du sol. Le point de vue est capital pour une sculpture.
Nanni di Banco – St Luc La figure est réellement close en elle-même avec un contraposto organique. L’œuvre est toujours frontale, il se sert de
l’espace réel. L’apport de cet artiste réside dans ce lien entre figure et espace réel. Le torse est large comme le cou, montrant ainsi une grande
stabilité. Il projette en avant le visage dans une volonté de donner une densité forte à la figure. La volonté de donner une vraie volumétrie à
l’œuvre est certes une nouveauté mais aussi elle est puisée dans un retour à des sources plus anciennes.
Donatello - St Jean l’Evangéliste Donatello, né à Florence en 1386, a été formé sur le chantier de la cathédrale. En 1404-1407, il travaille dans l’atelier
de Ghiberti et crée un premier prophète en marbre pour le Duomo. En 1409-11, il est à Rome avec Brunelleschi, en 1411-13 il réalise sa
première statue pour Orsanmichele. St Jean présente une pose naturelle, ses genoux se tournent vers la gauche, la tête et le regard vers la
droite, il est saisi dans une attitude presque spontanée. Le drapé dans un jeu graphique montre un mouvement potentiel. Volumétrie et
mouvement donne cette dynamique recherchée. Le torse propose un drapé « mouillé » se collant à la chair. Il y a ainsi une grande différence
entre les deux parties, comme en opposition, l’ensemble créant une certaine pesanteur. C’est un grand moment de rupture, qui nous semble
maintenant une évidence, un moment où par croisement de la volumétrie d’une part et de ce traitement naturaliste de la figure, se met en
place le schéma de la sculpture qui durera jusqu’au XIXè. La position de l’évangéliste à 3 m de hauteur, entraîne une vision qui accentue de
volume, avec un grand effet pyramidal. La tête montre une grande vitalité avec des yeux aux pupilles présentes, les sourcils broussailleux.
Orsanmichele Au cœur de Florence, c’est un édifice unique, une loggia pour un marché aux grains du XIIIè s. qui abrite une image de saint
Michel et une de la Vierge. Donc au XIVe ce grenier est un lieu de dévotion. En 1339, la ville décide la construction des niches « tabernacles »
pour abriter des statues des saints patrons des sept arte majeurs et cinq arte mineurs. Tout le système politique et économique de Florence est
basé et soutenu par ces corporations. C’est donc une façon de placer au cœur de la ville, l’ensemble des représentations symbolique des
corporations. 1339 est date difficile, c’est un moment de dépression économique. En 1404, la demande est réaffirmée. Les statues sont placées
à l’extérieur mais à un niveau de proximité avec les passants. Il s’ensuit un contact étroit entre le spectateur et la statue, comme un moment de
conversation possible, à la différence du Duomo placée très en hauteur. Entourée d’une structure décorative et architecturale assez autonome,
la statue semble avoir une vie propre. Elle n’est pas élément architectonique. Dans ce lieu de dévotion chaque corporation veut avoir la plus
belle et moderne des statues, dans un matériau noble. Il se crée alors un phénomène d’émulation intense soutenue par ces riches corporations.
Nanni di Banco – les quatre saints couronnés – 1,83m – Orsanmichele. Pour la confrérie des maçons et charpentiers, à laquelle adhèrent les sculpteurs, il réalise ce
groupe dans une niche de marbre polychrome. Il y a 3 blocs, 2 figures étant traitées dans un seul bloc. Le fond est marqueterie de marbre, avec
un drapé rythmant l’ensemble de la niche, montrant ainsi une volonté de séparer la structure architecturale et les figures. Les 4 patrons sont 4
sculpteurs romains chrétiens, (Claude, Castor, Sympronien et Nicostrate) martyrisés sous Dioclétien pour avoir choisi la mort plutôt que de
tailler la représentation d’Esculape. Le travail de Nanni di Banco est marqué par une volonté d’accentuer les plis, les rides de la peau. Les
statues sont presque dans la rue, dans l’espace public florentin. La prédelle représente un atelier de sculpteur de l’époque.
Ghiberti – Saint Jean Baptiste – 1413 – Orsanmichele Il réalise la 1ère grande statue en bronze depuis l’Antiquité classique. C’est aussi la renaissance de la
technique. Elle présente une certaine élégance gothique mais aussi Renaissance avec de drapé arrondi aux grandes courbes élégantes et fines.
Ghiberti - Saint Mathieu – 1419-22 – Orsanmichele Réalisé 6 ans après, elle est plus proche du Saint Marc avec sa pose en contraposto. Il faut la mettre en
correspondance avec la figure romaine de l’orateur, qui présente ce geste de ramener le bras sur la poitrine et la manière de traiter les drapés un
peu allongé et décoratif. Mais il y a une volonté de lier le drapé au corps et de créer une diversité dans la manière de résoudre ce tombé. La tête
présente un aspect plus naturel dans le traitement de la figure (les boucles de cheveux sont moins développées). Il transcrit une certaine réalité
notamment dans sa manière de jouer sur la liaison directe entre la peau et la structure osseuse.
Donatello – Saint Georges – 2,10m - Bargello Statue de la corporation des armuriers, située dans une niche très peu profonde (un escalier derrière le mur),
la statue est aussi peu épaisse. Le saint se présente dans une posture jambes écartées, équilibrée grâce à la masse de son bouclier avec un fort
accent sur la verticale renforcée par la position du bras droit et l’espace entre le bouclier et l’ensemble de la figure. La tête montre une grande
vitalité du visage, une conscience intérieure avec ce regard se projetant vers l’avant. Le visage est traité de façon raffinée avec un nez arqué
(cassé et refait). Il est dans une disponibilité latente vers l’action. Mise en place d'un relief écrasé sur la prédelle (St George et la princesse)
La sculpture à Florence : innovation et maturité Donatello est la personnalité la plus forte. Son art s'oriente vers un naturalisme expressif
et tourmenté. Son inclination à faire de la sculpture le moyen d'une expression de ses tourments personnels l'éloigne de l'esthétique de la
Renaissance. Elle fait de lui une préfiguration de Michel-Ange et l'un des premiers artistes modernes.
Pour le baptistère de Sienne il réalise une vie de saint Jean Baptiste aux enroulements libres de drapés; il met en place un élément
révolutionnaire : le relief écrasé (rilievo schiacciato ou stiacciato) qui lui permet de construire l'espace avec des règles de la perspective. Le festin
d’Hérode – Mi 1420 – br – 60X60 – Sienne
Ghiberti et les portes du Paradis - C'est l'œuvre magistrale de Lorenzo Ghiberti, à laquelle participeront Luca della Robbia, Donatello,
Michelozzo (1336/1442), Benozzo Gozzoli (à partir de 1442), Bernardo Cennini, les deux fils de Ghiberti, Vittore et Tomaso. Elle exigera 27
années de travail de 1425 à 1452. Vasari écrira, à son sujet, qu'il s'agissait de "la plus belle oeuvre qui se soit jamais vue au monde, tant chez les
anciens que chez les modernes". Le sculpteur utilise la perspective, et un relief de moins en moins accentué, pour disposer un grand nombre
de personnages sur plusieurs plans. Le thème de l'Ancien Testament, retenu pour orner les panneaux de la porte, sera choisi par Leonardo
Bruni, chancelier de la République florentine.
Les dix panneaux de la Porte du Paradis illustrent des scènes tirées de l'Ancien Testament, de la Genèse au Livre des Rois. La lecture s'opère
de gauche à droite, et de haut en bas. Les trois premières scènes introduisent les thèmes de la chute, du sacrifice et de la rédemption. Esaü
abandonnant son droit d'aînesse annonce la venue des gentils à la place du peuple élu / Joseph pardonnant à ses frères qui l'ont vendu représente la miséricorde du Christ
Donatello contribue à faire de la perspective un motif d’animation décorative universel. En 1429, pour la sacristie vieille de san Lorenzo
(Brunelleschi), il réalise des médaillons aux écoinçons de la coupole.
Donatello San Lorenzo, 1429-1435, L’Ascension de saint Jean, La Résurrection de Drusiana, Saint Matthieu, Saint Marc
Donatello L'Annonciation Calvacanti, 1428-1433, Florence, église Santa Croce
Donatello Tribune de la cathédrale de Florence (1433-39) Il se trouva en compétition avec Luca della
Robbia dans une commande de Tribune des chantres
pour la cathédrale. Si Luca della Robbia s'inspire de l'architecture antique, Donatello représente une bacchanale… poursuivant la création
entamée à Prato, sur la chaire extérieure du Duomo. Luca della Robbia Tribune de la cathédrale de Florence (1431-39)
Donatello Le bronze de David nu au pied posé sur la tête de Goliath, Il crée pour les Médicis le 1 er nu monumental de la Renaissance, assez androgyne et jouant
sur les déhanchements. Installé sur une colonne au milieu de la cour du Palais Médicis en 1459, il semble avoir été fait pour Cosme vers 1440.
Une inscription soulignait sa signification : Vincite cives - citoyens soyez vainqueur (célébration de la bataille d’Anghiari ?). La nudité inédite s’appuie
sur le texte biblique du livre de Samuel.
Donatello Amor-Atys– 1440 – Bargello Il est le 1er à pratiquer des petits bronzes à sujet profane de claire inspiration antique. Hautes de 36 cm, ce sont les
1ère statuettes en bronze en vraie ronde bosse du XVè
Donatello, Gattamelata, 1445-1453, Padoue, Piazza di Sant’Antonio Il réside entre 1443 et 54 à Padoue où sa sculpture prend une intensité sans précédent : Il
réalisera le monument du Gattamelata, qui deviendra, avec le Colleone de Verrocchio à Venise, la plus belle statue équestre de la Renaissance
Donatello Sainte Marie Madeleine en bois de peuplier (1455). Florence m de l'oeuvre De retour à Florence en 1454, Donatello réalise les panneaux de bronze
représentant la Descente aux limbes, la Résurrection et l'Ascension, probablement destinées au tombeau de Cosme. Son style devient quasi
expressionniste mettant en scène la souffrance et l'ascétisme des grands saints. Il se retire ensuite à Sienne, puis effectuera son retour à
Florence en 1457. Il y recevra la commande de Pierre de Médicis d'un groupe en bronze, Judith pour le palais Médicis.
Le stil dolce la sculpture florentine du milieu du XVe siècle voit se développer le style doux. Il s’agit de traiter le marbre avec une technique
susceptible de rendre les figures tendres et lumineuses. Les mains du sculpteur ont su modeler avec finesse plusieurs types d’œuvres, de la
commande publique monumentale à l’objet de dévotion privée. Sur la base du renouveau initié par le Donatello, la sculpture peut alors vivre sa
saison florissante. Donatello, Madone des Pazzi, 1430ca. Berlin, Bode Museum
Mino da Fiesole (1431-1484) à partir des années 1465 il parvient à un réalisme vigoureux et expressif sans se départir de sa raideur dans le
drapé du buste, tout en mettant un avant un style plus doux, plus plaisant plus facile. Vierge et l’enfant, 1460ca., & Vierge et l’enfant, 1460ca., Louvre
Agostino di Duccio (1418-1481) Sa première œuvre datée est le devant d’autel de la cathédrale de Modène (1442), représentant des scènes de
la Vie de san Gimignano. Il travailla à Rimini avec Alberti sur le temple de Malatesta dont il réalise le décor sculpté (1447-1454). Et En 1457 à
San Bernardin de Pérouse La Madone d’Auvillers, 1464-1469, Musée du Louvre
Desiderio da Settignano naît vers 1430 à Settignano, dans une famille de tailleurs de pierre. Son œuvre est parfaitement représentative de
cette sculpture Jeune garçon riant, 1463, Vienne, /Jésus et st Jean Baptiste enfant, 1460ca, Louvre/Tabernacle du Saint Sacrement, 1461, Florence, église San Lorenzo
La Florence des Médicis abrita une dynastie de sculpteurs, les Della Robbia, qui doit son renom à la terre cuite émaillée, un procédé qu’elle mit
au point et dont elle garda longtemps le monopole. De nombreuses églises et monuments de Toscane et d’Ombrie en conservent de très
beaux exemples. Au début du XIXe siècle, les collectionneurs furent séduits par les sculptures « robbiesques » : éclat des coloris, douceur du
modelé, madones, anges ou saints, empreints de la spiritualité très humanisée des Franciscains. 4 générations successives d'artistes qui créèrent
d'innombrables sculptures, de toutes dimensions, profanes ou religieuses, caractérisées par l'emploi d'émail blanc pour les figures et bleu pour
les fonds on utilise la terre cuite avec émail peint Luca della Robbia, La Résurrection du Christ, 1446, Porte de la Sacristie Nord du Duomo de Florence, Duomo
Bottega des Della Robbia, tabernacle eucharistique, 1500ca., Paris, Musée du Louvre
Le renouveau de la sculpture funéraire L’art du monument funéraire prend de l’ampleur à cette époque à Florence, avant tout dans le but
de glorifier un individu dont les actions ont marqué l’histoire de la ville. Le monument doit donc être grandiose. A partir des années 1430,
apparaît une nouvelle génération de sculpteurs. Michelozzo (1396-1472) formé auprès de Ghiberti travaille en association avec Donatello pour
les 1ers monuments funéraires avant de s’imposer comme architecte de Cosme. Bernardo Rossellino (1409-1464) s’affirme comme le 1er
sculpteur pendant l’absence de Donatello L'originalité de l'oeuvre consiste à placer celui-ci entre deux colonnes existantes et de disposer une
tenture surplombant le sarcophage de Jean XXIII (l'anti-pape). C'est le type de tombeau pour des siècles à venir.
Donatello, Michelozzo di Bartolomeo, Tombeau de l’anti-pape Jean XXIII, 1422-1428, Florence, Baptistère
Desiderio da Settignano, Tombeau de Carlo Marsuppini, 1453-1454, Florence, église Santa Croce
Bernardo Rossellino, Tombeau de Leonardo Bruni, 1444-1447, Florence, église Santa Croce
Antonio Rossellino, Tombeau du cardinal Jacques de Portugal, 1461-1466, Florence, église San Miniato al Monte
Le renouveau du portrait sculpté Un phénomène remarquable de la Renaissance fut la réapparition du portrait réaliste comme sujet
important dans l’art européen. Au cours du Moyen-âge les portraits étaient limités presque exclusivement aux figures stylisées des donateurs en
prière, représentés agenouillés dans les tableaux religieux qu’ils avaient commandés.
Donatello, Niccolo da Uzzano, 1432ca., Florence, Museo nazionale del Bargello
Mino da Fiesole, Dietisalvi Neroni, 1464, Paris, Musée du Louvre
Antonio Rossellino, Giovanni Chellini, 1456, Florence, Museo del Bargello
Desiderio da Settignano (entourage de), Buste de Sainte Constance dite la « Belle
Florentine », 1460ca., Paris, Musée du Louvre
L’épanouissement de la sculpture à la fin du Quattrocento Andrea di Michele di Cione dit Le Verrocchio (Florence 1435-1488) est un
sculpteur, peintre, orfèvre et architecte italien qui a travaillé à la cour de Laurent de Médicis, dit le Magnifique.
Verrocchio, David, 1473-1475, Florence, Museo nazionale del Bargello et Monument à Colleone, 1481-1486, Venise, Campo Santi Giovanni e Paolo
Antonio Pollaiuolo apprend la peinture avec Paolo Ucello, la sculpture avec Donatello, devient aussi un orfèvre avec Lorenzo Ghiberti, c'est
aussi un graveur italien. Leurs travaux montrent à la fois leur intérêt pour les influences classiques et pour l'anatomie et ils pratiquent la
dissection pour accroître leurs connaissances et acquérir une représentation réaliste du mouvement, de la lutte et de la tension.
Antonio Pollaiolo, Hercule étouffant Antée, v. 1470, Florence, Offices - Hercule étouffant Antée, v. 1475, Florence, Bargello - Hercule Combat d’hommes nus, v. 1475, Cleveland, Museum of Art

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