Vivalto Santé - Clinique de la Côte d`Émeraude

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Vivalto Santé - Clinique de la Côte d`Émeraude
Comme tous les ans au
mois de novembre, la Clinique de la Côte d’Émeraude a organisé une
rencontre entre les praticiens de
l’établissement et les médecins
de ville. Cette soirée visait à présenter les nouvelles techniques
et innovations récemment développées. Elle a permis à nouveau
d’échanger et de communiquer
sur la qualité des soins apportés
aux patients. Plusieurs thèmes
ont été développés : urologie
et énergie laser ; indications de
l’IRM mammaire en pratique
quotidienne ; algodystrophie,
quel parcours en Pays malouin ;
bloc sciatique écho-guidé dans
la chirurgie du pied...
À l’initiative du Ministère de la Santé, la Clinique de la Côte
d’Émeraude a participé pour la 3ème consécutive à la semaine
sécurité patient. Cette année, 3 thèmes ont été privilégiés :
> Bien utiliser les médicaments
> Apprendre à communiquer de ses erreurs
> Bien préparer la sortie du patient hospitalisé
À cette occasion, la clinique a organisé « une chambre des erreurs »,
chambre dans laquelle différentes erreurs ont été glissées : erreurs
médicamenteuses, erreurs liées à l’identitovigilance et erreurs liées
à l’hygiène. Patients, professionnels de santé et représentants des
usagers ont collaboré à cette initiative.
Centre de cryothérapie :
des débuts prometteurs
Quatre mois après l’inauguration du Centre de cryothérapie
intégré à la Clinique de la Côte d’Émeraude, le bilan est positif,
avec plus de 500 traitements déjà effectués. Les résultats sont
très encourageants pour trois pathologies : la spondylarthrite
ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde et la fibromyalgie. Rappelons
que ce centre reçoit des patients externes dans le cadre de pathologies douloureuses chroniques ainsi que des sportifs de tous niveaux.
Le Groupe Vivalto Santé
Faciliter la recherche clinique en oncologie
dans les cliniques privées
La recherche clinique
est très active dans le
domaine de l’oncologie.
Évaluation de nouvelles
molécules, extension d’indication, gestion des effets secondaires, étude sur des groupes
spécifiques de patients : les
sujets à explorer ne manquent
pas. « Les patients, qu’ils soient
suivis dans le secteur public ou
privé, doivent pouvoir bénéficier
de ces protocoles de la même
façon », souligne Ali Hasbini,
oncologue-radiothérapeute à la
Clinique Pasteur-Lanroze de Brest.
« Les recommandations du Plan
Cancer nous incitent à inclure
10 % de nos patients dans des
études cliniques. C’est une question d’égalité des chances face aux
progrès médicaux ».
Les promoteurs d’études (laboratoires privés, fédération UNICANCER…) sont intéressés par
le potentiel de recrutement des
cliniques privées. Mais les études
représentent un surcroit de travail
conséquent. « Depuis 2012, la
structure de Recherche Clinique
Vivalto Santé fournit aux praticiens qui souhaitent participer à
une étude clinique une aide logistique nécessaire au bon déroulement du projet », explique sa
coordinatrice, Stéphanie DurelPinson. « Nous apportons un
soutien aux équipes soignantes en
termes de coordination, reporting
des données médicales, gestion
des contrats financiers... »
Grâce au support de cette structure dédiée, qui s’appuie sur la
longue expérience en recherche
clinique des oncologues du CHP
St Grégoire, plusieurs protocoles
ont pu être initiés dans d’autres
établissements du Groupe.
« Depuis novembre 2013, nous
incluons des patients dans une
étude européenne sur le cancer de
la prostate », indique ALI Hasbini.
« D’autres vont se mettre en place
dans les prochains mois, pour des
localisations ORL, gynécologiques
ou digestives. Vivalto Santé nous
a permis de recruter une attachée
de recherche clinique à quart
temps. Par ce biais, le Groupe
facilite grandement notre implica-
tion dans des études. » La Polyclinique de la Baie à Avranches, et la
Clinique de la Côte d’Émeraude à
St Malo, sont également devenues
des centres investigateurs grâce à
ce dispositif.
N°05 - DÉCEMBRE 2013
Imprimé avec des encres végétales sur papier FSC
(Reboisement des forêts)
Semaine sécurité du patient
du 25 au 29 novembre 2013
Vivalto Santé
Pantone 281C
C100 M72 N32
Pantone 485C
C L I N I C100
Q UM100
E DE LA CÔTE D’ÉMERAUDE - ST MALO
Comité de rédaction :
Rédaction et Réalisation : Agence Communiqués
Elena Carron - Anne-Laure Biard - Laurence Volmier - Gabrielle Cordier Isabelle Maquette et Impression : Gosselin Design & Digital RCS Rennes 480 918 366
Crosnier - Agence communiqués
Photos + crédits : Clinique de la Côte d’Émeraude, Thinkstock
Rencontre : les praticiens
de la clinique reçoivent
leurs confrères de ville
Vivre
La chirurgie
de l’oreille
Vivre Vivalto Santé – Numéro 5 – Décembre 2013
Directeur de la publication : Paolo Silvano
Directeurs de rédaction : Marie- Annick Bondiguel
Vie de la clinique
CLINIQUE DE LA CÔTE D’ÉMERAUDE
1, rue de la Maison Neuve, 35 400 Saint-Malo
Tél : 02 23 52 20 20 - www.clinique-cote-emeraude.com
Édito
«
La Clinique de la Côte d’Émeraude fait partie
du Groupe Vivalto Santé, fortement implanté
dans le grand Ouest (sur dix établissements, six
sont localisés en Bretagne, un à Nantes et un à
Avranches). Cette union permet de mutualiser
nos moyens humains et matériels, à même de
répondre au mieux aux besoins de santé de
la population du pays de St Malo, au travers
d’une offre de proximité, conjugant efficience
et coordination multidisciplinaires.
Nous souhaitons, via ce journal, vous présenter
l’évolution de notre plateau technique et de nos
compétences médicales. Cryothérapie, consul-
tation douleur ou laser greenlight font ainsi
partie des nouveaux domaines dans lesquels
la clinique a investi en 2013.
Le journal, publié deux fois par an, complète les
contacts directs que la Clinique et ses spécialistes entretiennent avec vous. Dans cet esprit,
nous avons renouvelé au mois de novembre nos
rencontres avec les praticiens pour la 3ème année
consécutive. Ces échanges entre professionnels
nous enrichissent : soyez assurés que nous
sommes attentifs aux remarques et attentes
que vous avez formulées à cette occasion.
»
Marie-Annick BONDIGUEL, Directrice Générale
Dr Xavier ABEILLE, Président de la CME
Actualités scientifiques
Dossier
Consultation douleur :
pour concilier projet thérapeutique et projet de vie
La chirurgie de l’oreille se développe à la Côte d’Émeraude
Une nouvelle consultation s’est
ouverte à la rentrée de septembre
à la clinique de la Côte d’Émeraude,
sur le thème de la douleur. Elle est à
l’initiative de Julien BAGLIONE-STRELISKI,
spécialiste de médecine physique et de réadaptation, également algologue et formé à
l’ostéopathie. « C’est un travail d’équipe »,
tient à souligner le médecin. « J’assure une
consultation initiale, puis nous élaborons
un protocole de prise en charge avec l’aide
d’une éducatrice thérapeutique, de mas-
« Le patient est au
cœur de l’élaboration
du projet thérapeutique
individualisé »
seurs-kinésithérapeutes, d’une psychologue
clinicienne... » Lombalgies, algodystrophies,
fibromyalgies, douleurs séquellaires… : les
patients reçus à cette consultation relèvent
de troubles de l’appareil locomoteur. « Le
patient est au cœur de l’élaboration du projet
thérapeutique individualisé, qui doit être
cohérent avec son projet de vie », précise
J. BAGLIONE-STRELISKI. « Il est un acteur
essentiel de sa prise en charge. Nous tenons
compte des dimensions biopsychosociales
de sa douleur ». Pour cela, deux paramètres
majeurs sont appréhendés : la douleur et
la fonction. L’équipe réalise donc un bilan
lésionnel, puis une évaluation du handicap
en fonction de l’environnement familial,
social et professionnel. La prise en charge
repose sur des traitements antalgiques, mais
elle privilégie les techniques non pharmacologiques : éducation, rééducation, thérapies
manuelles, etc. « Nous collaborons étroitement avec les chirurgiens orthopédiques »,
indique J. BAGLIONE-STRELISKI, « car ils sont
souvent amenés à intervenir, en amont ou
en aval de notre prise en charge. »
Depuis septembre, le carnet de rendez-vous
ne désemplit pas. Les patients sont adressés
par leur médecin traitant ou des professionnels de santé impliqués dans les affections
de l’appareil locomoteur et la douleur. Le
médecin, qui intervient une demi-journée
par semaine au CHU de Rennes, a également
fondé l’association ‘‘Même pas mal !’’. Animée
par des bénévoles, son but est d’emmener
des patients douloureux chroniques naviguer en caravelle sur la Rance. « Au-delà de
la prise en charge médico-technique, le comportement et l’environnement sont intime-
Dr Baglione-Stréliski
ment liés. Notre objectif est d’apporter une
forme de liberté à nos patients », conclut
J. BAGLIONE-STRELISKI.
Informations +
Pour joindre la consultation douleur,
tél : 02 23 52 20 09.
Email :
[email protected] ou
[email protected]
Hyperplasie bénigne de prostate :
la vaporisation laser sécurise l’intervention
La Clinique de la Côte d’Émeraude
s’est équipée au mois de juillet d’un
laser GreenLight de dernière génération. Cet outil permet d’opérer
dans de bonnes conditions de sécurité des
patients souffrant d’hyperplasie bénigne de
prostate, par la technique de la vaporisation
laser. Son principe : éliminer l’adénome responsable d’une obstruction à l’écoulement
de l’urine grâce à une fibre laser de 3 mm
introduite au contact de l’organe. Celle-ci détruit le tissu prostatique et réalise en même
temps l’hémostase. Son avantage majeur :
un faible risque hémorragique, en compa-
« Les patients peuvent
bénéficier d’une prise en
charge en ambulatoire »
raison de la technique classique de résection
transurétrale de prostate (RTUP). Bien que
très commune (65 000 interventions par an
en France), la RTUP est en effet associée à
des complications imposant une transfusion
sanguine dans 2 à 7 % des cas, tandis qu’une
reprise chirurgicale est nécessaire dans 3 à
5 % des cas. Le laser GreenLight est d’autant
plus intéressant que les patients opérés sont
de plus en plus âgés.
Seul inconvénient de la méthode :
son coût, qui reste supérieur à celui de la RTUP classique. Mais ses
avantages sont nombreux. Outre la
diminution du saignement et la possibilité de maintenir les traitements
antithrombotiques, la vaporisation
laser permet également de traiter
des adénomes de gros volume,
du fait de la forte puissance qu’il
délivre. Contrairement à la RTUP
classique, dans laquelle l’hémostase
est obtenue grâce à un bistouri électrique et à l’irrigation de l’organe par
un liquide conducteur (glycocolle), le laser
agit sans soluté hypertonique : il élimine
ainsi les complications associées à ce produit, comme les troubles de la conscience.
De plus, l’intervention nécessite un simple
sondage vésical, sans lavage post-opératoire,
ce qui simplifie les soins infirmiers et parainfirmiers. Autre avantage : une diminution
de la durée moyenne du séjour, les patients
pouvant bénéficier d’une prise en charge
en ambulatoire.
Le Dr Pierre-Marie DUVAL a rejoint en
2012 l’unique cabinet libéral d’ORL de
St Malo, composé des Drs Bertrand
RAFFIN et Eric MOHR. Tous trois
opèrent à la Clinique de la Côte d’Émeraude.
Précédemment rattaché au CHU de Lille,
P.-M. Duval s’y est notamment spécialisé en
chirurgie de l’oreille. Cette activité connait
ainsi un essor important depuis son arrivée.
« La clinique a nouvellement investi dans
plusieurs appareils, indispensables pour réaliser de la chirurgie de précision au niveau
de l’oreille moyenne et interne », explique
le spécialiste. « Nous disposons maintenant
d’un microscope électromagnétique, très
utile pour les interventions d’exérèse de cholestéatome, d’ossiculoplastie. En dehors de
l’oreille, il sert également pour la chirurgie
des cordes vocales. Nous avons acquis dans
le même temps un laser à fibre optique, qui
nous permet d’opérer les patients atteints
d’otospongiose dans les meilleures conditions possibles.» Auparavant, les patients
relevant de ces indications étaient envoyés à
Rennes ou ailleurs : le bénéfice est donc majeur en terme d’offre de soins de proximité.
d’opérer en toute sécurité et de diminuer le
risque de complications neurologiques. C’est
un outil indispensable, notamment pour la
chirurgie parotidienne, et même obligatoire
pour les reprises. »
Les trois ORL ont chacun leur domaine de
prédilection : si P.-M. DUVAL s’est spécialisé dans la chirurgie otologique, E. MOHR
intervient préférentiellement sur la sphère
nasale et B. RAFFIN sur la thyroïde. Chacun
reste néanmoins compétent pour toutes les
indications de chirurgie ORL. « Mais pour des
interventions pointues ou délicates, nous
n’hésitons pas à ré-adresser nos patients à
celui des trois qui maitrise le mieux le geste
à effectuer », souligne P.-M. DUVAL. « Nous
collaborons en bonne entente, l’intérêt du
patient prime. » Concernant les indications
de cancers ORL, la Clinique de la Côte d’Émeraude n’est pas accréditée pour effectuer
des actes de chirurgie. Pourtant, les trois
ORL sont compétents. La direction, soutenue
par le Groupe Vivalto Santé, a donc réfléchi
à une solution locale : elle a accepté qu’un
accord soit réalisé avec l’hôpital de St Malo,
afin que les chirurgiens puissent opérer leurs
patients au bloc du centre hospitalier. Cette
coopération privé / public permet d’optimiser les compétences et moyens disponibles
sur le secteur en terme de santé. Et d’éviter
ainsi les déplacements fatigants, couteux et
chronophages, tant pour les patients que
pour les chirurgiens.
« Les trois ORL ont
chacun leur domaine
de prédilection. Chacun
reste néanmoins compétent
pour toutes les indications
de chirurgie ORL »
Autre outil à la disposition des chirurgiens
ORL : des électrodes de monitorage nerveux.
« Nous pouvons les poser sur le nerf facial
ou le nerf récurrent pendant la chirurgie »,
explique P.-M. DUVAL. « Dotées d’un système d’alarme, elles nous alertent si nous
nous en approchons trop. Ce système permet
«
Dr Mohr
Éclairage
J.G. D., 30 ans, chef de projet informatique
(Le Tronchet, Ille-et-Vilaine)
»
« Au cours des dernières années, j’ai perdu beaucoup d’audition au niveau de l’oreille gauche. Le Dr Mohr, qui me suit pour divers autres problèmes
ORL, a diagnostiqué une otospongiose et réalisé un bilan auditif en début d’année 2013 : j’avais perdu 45 dB. Il m’a alors adressé au Dr Duval, qui
venait de rejoindre son cabinet. Celui-ci a proposé de m’opérer à la Clinique de la Côte d’Émeraude. J’ai tout de suite accepté, car j’étais très gêné
par mon déficit auditif, notamment dans le cadre professionnel : il m’était devenu difficile de participer à des réunions et impossible de téléphoner
du côté gauche. L’intervention s’est déroulée mi-avril, en ambulatoire. J’ai souffert de vertiges, bourdonnements et maux de tête pendant trois à
quatre jours, puis ces effets désagréables ont disparu. Côté audition, le résultat était plutôt décevant, puisque je n’avais recouvré que 10 dB au bout
de 2 mois. Mais cela s’est s’amélioré progressivement. Le dernier bilan à 6 mois a montré que j’avais quasiment tout récupéré. D’après le chirurgien,
ce délai est tout à fait normal. Je dois rester prudent, car la prothèse qu’on m’a implantée dans l’oreille peut bouger ou s’abimer au fil du temps, sa
durée de vie n’est garantie que dix ans. Malgré cela, je suis très satisfait de l’intervention : j’entends à nouveau comme avant. »