théâtre du Châtelet - les etes de la danse

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11e édition
11e édition
DOSSIER
DE PRESSE
Attachée de presse :
Dominique Berolatti
+ 33 (0)6 14 09 19 00
[email protected]
Robert Battle, Directeur Artistique - Masazumi Chaya, Directeur Artistique Associé
Théâtre du Châtelet
1, place du Châtelet - Paris 1er
27 représentations exceptionnelles
7 juillet au
1er août 2015
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SOMMAIRE
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ÉDITO
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afled
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CALENDRIER
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LE FONDATEUR : ALVIN AILEY
LA DIRECTRICE ARTISTIQUE ÉMÉRITE : JUDITH JAMISON
LE DIRECTEUR ARTISTIQUE : ROBERT BATTLE
LES DANSEURS
SOIRÉE GALA LE 9 JUILLET 2015
les BALLETS PRÉSENTÉS DU 7 JUILLET AU 1er AOUT 2015
LES CHORÉGRAPHES
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STAGE INTERNATIONAL 2015
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inFORMATIONS PRATIQUES
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LES PARTENAIRES
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LES ÉTÉS DE LA DANSE DE 2005 À 2014
MONIQUE LOUDIÈRES
LES PROFESSEURS
Dossier de presse et photos (en couleurs) téléchargeables sur :
www.lesetesdeladanse.com/presse/
mot de passe : etesdansepresse2015
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édito
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Déjà invité par Les Etés de la Danse, en 2006, 2009 et 2012, l’Alvin Ailey American Dance Theater, dirigé par
Robert Battle, revient sur la scène du Châtelet, du 7 juillet au 1er août 2015.
Au programme, 27 représentations et 18 ballets dont 10 Premières en France témoigneront de la variété du
répertoire de cette magnifique compagnie acclamée dans le monde entier. Gageons que les excellents danseurs,
capables d’interpréter tous les styles, sauront une fois encore, transmettre au public leur enthousiasme de danser.
Pour la troisième fois, Les Etés de la Danse organisent avec Monique Loudières, un stage international thématique,
en lien avec la compagnie invitée. L’équipe pédagogique composée de professeurs de renommée internationale, pour
la plupart enseignants ou anciens élèves de la Ailey School, permettra aux participants une véritable immersion
dans l’univers de la compagnie et deux auditions auront lieu les dimanches 19 et 26 juillet 2015.
Et, comme les années précédentes, le cinéma Le Balzac s’associe aux Etés de la Danse et présentera une
programmation de films autour de l’Alvin Ailey American Dance Theater (programme en cours de finalisation).
Marina de Brantes, Présidente
Valéry Colin, Directeur
Conseil d’administration
Gérard ERMISSE, Vice Président - Jacques BOUHET, Trésorier - Bernard PIERRELLE, Trésorier Adjoint
Ludovic DOUTRELEAU, Secrétaire Général - Martine CZAPEK-THINSELIN, Secrétaire Générale Adjointe
Betsy BERNARDAUD - Richard FLAHAUT - Gérard GROS - Cyril LAFAURIE
Shelly DE VITO-PORTER - Pia de BRANTES - Frédérique CASSEREAU - Nicolas POURCELET
Marie-Thérèse ROSE - Daniel THIERRY - Agnès YOUSRI ROUDOT
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afled
the AMERICAN FRIENDS OF LES ÉTÉS DE LA DANSE
Chaque été, depuis sa création, le festival Les Etés de la Danse propose au public français et étranger un rendez-vous avec les
plus grandes compagnies de danse du monde entier. L’objectif des organisateurs : enrichir Paris d’une grande manifestation au
moment où la plupart des théâtres de la capitale ferment leurs portes, offrir aux amateurs éclairés de danse des spectacles de
qualité, et enfin permettre à un large public de découvrir un art trop souvent réservé à un cercle d’initiés.
Créé en juillet 2005, le festival s’impose rapidement comme le grand rendez-vous chorégraphique de l’été, accueillant en 2005 et
2014, le San Francisco Ballet, en 2006, 2009 et 2012, l’Alvin Ailey American Dance Theater, en 2007, le Ballet National de Cuba,
en 2008, Les Grands Ballets Canadiens de Montréal, en 2010, le Ballet National de Novossibirsk et Mikhaïl Baryshnikov, en 2011,
le Miami City Ballet et Mikhaïl Baryshnikov dans In Paris, en 2012, la Paul Taylor Dance Company et en 2013, le Ballet National
de Vienne avec un hommage à Rudolf Noureev.
A la demande du public, 2015 marquera le grand retour de l’Alvin Ailey American Dance Theater, pendant quatre semaines, sur
la scène du Théâtre du Châtelet, avec les « Best Of » qui ont fait la renommée de la compagnie mais également de nouvelles
productions pour la première fois en France.
Les Etés de la Danse fédèrent un large public : la hausse de la fréquentation montre que le festival a su rencontrer ses spectateurs,
français et étrangers. Une fois de plus cet été, plus de 40.000 spectateurs seront attendus. Chacun d’entre eux pourra assister
aux spectacles, projections, répétitions ouvertes au public que le festival a spécialement concocté à leur attention et pourra
découvrir à l’occasion de deux après-midis les restitutions des ateliers de répertoire menés par les jeunes danseurs professionnels
du 3e stage international organisé par Les Etés de la Danse.
L’engagement et l’implication du festival auprès de la communauté américaine de la danse est à l’origine de la création en 2012
de The American Friends of Les Etés de la Danse (AFLED). Cette organisation, basée à New York, exonérée d’impôts et à but non
lucratif, a pour mission de soutenir la programmation du festival qui invite régulièrement des compagnies et des artistes venus des
Etats-Unis. Le festival est en pourparler avec des nombreuses compagnies américaines de ballet comme : le New York City Ballet
(dirigé par Peter Martins), la Mark Morris Dance Company, le Joffrey Ballet et le Pacific Northwest Ballet…
Un voyage à Paris est organisé chaque année par l’AFLED, avec pour objectif d’offrir aux balletomanes américains un programme
exceptionnel : l’opportunité d’assister à des spectacles de qualité, de rencontrer les artistes et de participer à des réceptions
exclusives dans des lieux prestigieux, tout en soutenant financièrement la programmation et les projets du festival.
American Friends of Les Etés de la Danse
Marina de Brantes, Chairman
Denise Littlefield Sobel, Vice-Chairman
Edward A. Reilly, President
Hal J. Witt, Secretary and Treasurer
Cheryl Bergenfeld
Betsy Bernardaud
Jacques Bouhet
Freddy Dressen
Susan Fales-Hill
Alison Mazzola
Pour plus d’information, nous vous invitons à contacter Marina de Brantes et Valéry Colin des Etés de la Danse au
+33 (0) 1 42 68 2215 ou Hal J. Witt des American Friends of Les Etés de la Danse au (1) 917-543-3835 ou [email protected].
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CALENDRIER
ALVIN AILEY AMERICAN DANCE THEATER
au Théâtre du Châtelet
mardi 7 juillet - 20h00
mercredi 8 juillet - 12h30
20h00
LIFT* (Barton / Macdonald)
After the Rain Pas De Deux* (Wheeldon / Pärt)
Four Corners* (Brown / Rux, Kirk, Yacoub)
Revelations (Alvin Ailey / Chants traditionnels)
Rencontre-Spectacle
Polish Pieces* (van Manen / Górecki)
Strange Humors* (Battle / Mackey)
D-Man in the Waters (Part I)* (Jones / Mendelssohn)
Takademe (Battle / Chandra)
Grace (Brown / Divers compositeurs)
jeudi 9 juillet - 20h00
SOIREE DE GALA
Bad Blood* (Dove / Anderson, Gabriel)
Awassa Astrige/Ostrich* (Dafora / Riley)
Revelations (Ailey /Chants traditionnels)
vendredi 10 juillet - 20h00
Home (Harris / Ferrer, Xavier)
The Hunt (Battle / Les Tambours du Bronx)
Minus 16 (Naharin / Montage musical)
samedi 11 juillet - 15h00
Pas de Duke (Ailey / Ellington)
Revelations (Alvin Ailey / Chants traditionnels)
20h00
*Première en France pour l’AAADT
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lundi 13 juillet - 20h00
Night Creature (Ailey / Ellington)
The River (Ailey / Ellington)
Revelations (Ailey / Chants traditionnels)
20h00
Création Rennie Harris* (Musique non encore communiquée)
D-Man in the Waters (Part I)* (Jones / Mendelssohn)
calendrier
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20h00
samedi 1er août - 15h00
20h00
D-Man in the Waters (Part I)* (Jones/Mendelssohn)
D-Man in the Waters (Part I)* (Jones/Mendelssohn)
calendrier
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photo : Eric N. Hong ©
LE FONDATEUR : ALVIN AILEY
Vous n’avez pas besoin d’avoir connu personnellement Alvin Ailey
pour être touché par son humanité, son enthousiasme
et sa vision courageuse d’une fraternité de toutes les races.
Anna Kisselgoff (The New York Times)
Alvin Ailey (1931-1989) a profondément marqué
la danse moderne américaine, puisant ses sujets
dans le monde contemporain comme aux sources
afro-américaines (grâce à ses origines, Ailey a tiré
principalement son inspiration de la condition noire).
En 1960, la création de Revelations, transposition
chorégraphique de negro-spirituals, assure à l’Alvin
Ailey American Dance Theater un succès international.
Ce ballet, depuis, est devenu la ‘’signature’’ de la
compagnie.
Enrichissant sa danse de diverses techniques (jazz
aussi bien que classique), il a laissé en héritage à sa
compagnie, l’Alvin Ailey American Dance Theater fondée en 1958 - un vaste répertoire, composé de ses
propres créations et élargi à des chorégraphes invités.
Alvin Ailey aura créé 79 ballets. L’universalité de
son langage, la puissance émotionnelle et la force
théâtrale de ses œuvres le feront inviter par d’autres
compagnies pour y réaliser des chorégraphies : le
Joffrey Ballet, l’American Ballet Theatre, le Harkness
Ballet, le London Festival Ballet, le Ballet de la Scala
de Milan, et l’Opéra de Paris (création de Au bord du
précipice en 1983).
Né à Rogers (Texas) le 5 Janvier 1931, Alvin Ailey
était le seul enfant de parents ouvriers agricoles.
Il découvrira la danse en assistant, à Los Angeles, à
un spectacle des Ballets Russes de Monte Carlo*. Il a
alors douze ans et commence à étudier les claquettes
et les ‘’danses primitives’’.
Plus tard, étudiant en lettres, il se laisse convaincre
par un copain de fréquenter le studio de Lester
Horton, pédagogue et chorégraphe à Hollywood :
sa compagnie est formée de danseurs de diverses
origines, et comprend beaucoup de métis. Alvin Ailey
y fait ses débuts de danseur professionnel en 1950.
A la mort de Horton en 1953, Alvin Ailey devient
directeur de la compagnie et y crée ses premières
chorégraphies. Dans le même temps, il participe au
film Carmen Jones d’Otto Preminger (1954), dont les
parties chorégraphiques sont réalisées par Herbert
Ross. Celui-ci emmène Alvin Ailey à Broadway pour
danser dans plusieurs comédies musicales.
Se fixant à New York, Alvin Ailey se perfectionne, en
travaillant avec Martha Graham, Hanya Holm, Doris
Humphrey, Katherine Dunham, Anna Sokolow, et
apprend la technique classique avec Karel Shook.
Il ouvrira aussi l’Alvin Ailey American Dance Theater à
d’autres chorégraphes : Donald McKayle, John Butler,
Glenn Tetley, Joyce Tristler, Luis Falco, Lar Lubovitch,
Elisa Monte.
Enfin, il se montrera toujours soucieux de rendre la
danse accessible à tous, de « casser le mur entre le
public et l’artiste », selon ses propres termes.
Maintenant que le chorégraphe a disparu (en 1989),
sa compagnie, sous la houlette de Judith Jamison (de
1989 à 2010) puis de Robert Battle (pour sa première
saison en 2011), poursuit son œuvre.
* Les Ballets Russes de Monte-Carlo constituent la 3ème génération
des Ballets Russes après la mort de Diaghilev (1929). La
compagnie est alors basée à Monte-Carlo sous la direction du seul
Leonid Massine (après la scission entre René Blum et le colonel de
Basil qui avaient pris la relève de Diaghilev). Elle existera 7 ans et
devra s’exiler pendant l’occupation allemande : elle tournera aux
Etats-Unis (les vedettes en sont Danilova, Markova, Toumanova,
Franklin, Youskevitch).
Encouragé par la chanteuse Lena Horne, Alvin Ailey
réunit une troupe de danseurs noirs, avec lesquels
il présente, en 1958, son premier spectacle : l’Alvin
Ailey American Dance Theater est né.
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photo : Andrew Eccles ©
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LA DIRECTRICE ARTISTIQUE
ÉMÉRITE : JUDITH JAMISON
Née à Philadelphie (Pennsylvanie) en 1944, Judith
Jamison a débuté sa carrière de danseuse à New York
à l’American Ballet Theatre, avant de rejoindre l’Alvin
Ailey American Dance Theater en 1965 : elle devient
l’interprète vedette de la troupe. Alvin Ailey crée pour
elle le solo Cry en 1971.
Elle dansera également en ‘’guest’’ au Harkness
Ballet, au San Francisco Ballet, au Ballet de Hambourg
(La Légende de Joseph de John Neumeier, 1977), et au
Ballet du XXe Siècle (Le Spectre de la Rose de Maurice
Béjart, 1979). En 1980, elle est la ‘’star’’ à Broadway
de la comédie musicale Sophisticated Ladies.
En 1989 à la mort d’Alvin Ailey, elle est appelée à la
direction artistique de l’Alvin Ailey American Dance
Theater, ainsi qu’à celle de l’Ecole.
Elle a reçu de nombreuses récompenses : le Kennedy
Center Honor pour sa contribution à la culture
américaine et la National Medal of Arts. En 2007,
un Bessie Award spécial lui est décerné pour avoir
consacré sa vie à la conservation et au développement
de la danse et des arts. Elle a reçu également, en
2010, le Handel Medallion pour sa contribution à la
vie culturelle de la ville de New York.
En 2009, Judith Jamison a organisé le 50ème anniversaire de l’Alvin Ailey American Dance Theater à New
York, ainsi qu’à Paris, lors de la venue de la troupe aux
Étés de la Danse.
Aujourd’hui, Judith Jamison dirige la Ailey Organization.
Avant de quitter la direction artistique de la compagnie,
elle a choisi Robert Battle pour lui succéder. « Il connaît
parfaitement bien la compagnie. Il saura cependant
tracer son chemin. Pour moi, il incarne, c’est certain, la
force créative de demain. »
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LE DIRECTEUR ARTISTIQUE :
ROBERT BATTLE
Robert Battle a pris la direction artistique de l’Alvin
Ailey American Dance Theater en juillet 2011, à la
demande de Judith Jamison, devenant ainsi la troisième
personne à diriger la compagnie (depuis sa création
en 1958). Depuis 1999, Robert Battle a collaboré
avec la troupe en tant que chorégraphe et artisteassocié. Ses créations sont souvent présentées par la
compagnie principale de l’Alvin Ailey American Dance
Theater mais aussi par la compagnie junior (Ailey II) et
les élèves de la Ailey School.
Dans le répertoire actuel de la compagnie on trouve
ses ballets, notamment Takademe et Unfold. Afin
d’enrichir le répertoire de la compagnie Ailey, il invite
divers artistes, notamment Kyle Abraham, Aszure
Barton, Ronald K. Brown, Garth Fagan, Bill T. Jones, Jirí
Kylián, Wayne McGregor, Robert Moses, Ohad Naharin,
et Paul Taylor. Robert Battle développe également les
activités du New Directions Choreography Lab, afin de
favoriser le développement de nouvelles générations
de chorégraphes.
Robert Battle commence la danse dans un des quartiers
périphériques de Miami : Liberty City. Malgré un
handicap (malformation des jambes dès la naissance),
il suit la section ‘’danse’’ d’un programme spécialisé en
Arts au sein de son lycée, puis intègre la Miami School
of Arts. Enfin, il achève ses études à la Juilliard School,
(direction : Benjamin Harkarvy), où il rencontre son
mentor Carolyn Adams, qui fut danseuse soliste à la
Paul Taylor Dance Company. Suite à l’obtention de ce
diplôme, il danse en tant qu’interprète dans la Parsons
Dance Company de 1994 à 2001, dirigée par David
Parsons, également ancien danseur soliste de la Paul
Taylor Dance Company.
Dès 1998, Robert Battle commence à réaliser des
chorégraphies et fonde ensuite sa propre compagnie
– Battleworks Dance Company – en 2001, dont le
premier grand spectacle a lieu en 2002 à Düsseldorf
(Allemagne), représentant les États-Unis à la World
Dance Alliance’s Global Assembly. Sa compagnie
se produira au Joyce Theater, au Dance Theater
Workshop, à l’American Dance Festival et au Jacob’s
Pillow Dance Festival.
Robert Battle s’est vu attribuer le titre honorifique
de Master of African American Choreography par le
Kennedy Center for Performing Arts en 2005 et a reçu
la prestigieuse récompense de la Fondation Princesse
Grace en 2007.
En 2014, il est nommé docteur honoris causa de la
University of the Arts. Il prend également la parole
et intervient à de nombreuses reprises auprès
d’organisations internationales, notamment le United
Nations Leaders Programme et le UNICEF Senior
Leadership Development Programme.
Robert Battle poursuit la politique de la compagnie :
présenter les chefs d’œuvre d’Alvin Ailey, ouvrir le
répertoire, susciter des créations et toucher un large
public, en développant des animations pour les jeunes
et des ateliers de formation à la danse.
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LEs danseurs
Hope BOYKIN
Née à Durham (Caroline du Nord). Boursière de l’American Dance Festival, danse avec
la Lloyd Whitmore’s New World Dance Company à Washington, DC. Puis entre à la
Ailey School. A été l’assistante de Talley Beatty. Ayant dansé avec Philadanco a reçu
un « Bessie » Award. A rejoint l’AAADT en 2000.
Jeroboam BOZEMAN
Né à Brooklyn (New York). Commence la danse au Ronald Edmonds Learning Center.
Poursuit ses études au Creative Outlet, puis obtient des bourses pour intégrer la
Joffrey Ballet School et le Dance Theatre of Harlem. Médaille d’or du concours NAACP
ACT-SO*. Fait partie de la Philadanco, du Donald Byrd’s Spectrum Dance Theater, et
du groupe Ailey II, avant de rejoindre l’AAADT en 2013.
Sean A. CARMON
Né à Beaumont (Texas). Commence la danse avec Bonnie Cokinos. Est membre de
l’Elisa Monte Dance et est diplômé du Ailey/Fordham B.F.A. Program. Assistant de
Christopher L. Huggins, se produit, en Italie, comme artiste invité dans l’International Dance
Association et dans la Cape Dance Company en Afrique du Sud. Rejoint l’AAADT
en 2011.
Elisa CLARK
Née à Brandwine (Maryland). Reçoit sa première formation par le Maryland Youth
Ballet et son B.F.A. par la Juilliard School. Membre fondateur et “company manager” de
2001 à 2006 de la Battleworks Dance Company. A dansé pour le Mark Morris Dance
Group, la Lar Lubovitch Dance Company, Assistante de Robert Battle pour la création
des ballets Juba et Love Stories. Reçoit le Princess Grace Award en 2008, avant de
rejoindre l’AAADT en 2013.
Sarah DALEY
Née à South Elgin (Illinois). Commence la danse à la Faubourg School of Ballet (Illinois).
Diplômée du Ailey/Fordham B.F.A. Program en 2009. Etudie à la Kirov Academy, à
la National Ballet School du Canada, au San Francisco Conservatory of Danse et se
perfectionne au Ballet Camp Illinois et au Ballet Adriatico (Italie). Fait partie de la Ailey
II pendant deux ans avant d’intégrer l’AAADT en 2011.
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Ghrai DEVORE
Née à Washington, DC. Commence la danse au Chicago Multicultural Dance Center
puis étudie à la Ailey School. Se perfectionne durant les programmes d’été de la Kirov
Academy, du Ballet Chicago, du American Ballet Theatre. Entre au Deeply Rooted
Dance Theater 2, au Dance Works Chicago et à la Ailey II. Elle obtient la bourse
d’étude 2009-2010 de la Dizzy Feet Foundation et est nommée pour le prix Clive
Barnes. Rejoint l’AAADT en 2010. photo : Andrew Eccles ©
Antonio DOUTHIT-BOYD
Né à Saint Louis (Missouri). Etudie à la North Carolina School of Arts et aux écoles
du Joffrey Ballet, du San Fransisco Ballet et du Dance Theatre of Harlem. Diplômé
en 1999, fait partie du Dance Theatre of Harlem dont il devient soliste en 2003.
Danse avec Les Grands Ballets Canadiens de Montréal, avant de rejoindre l’AAADT
en 2004.
Kirven DOUTHIT-BOYD
Né à Boston (Massachusetts). Commence la danse à l’Académie des Arts de Boston,
avant d’être engagé dans le Boston Youth Moves (1999). Etudie à la Ailey School,
puis danse avec la Battleworks Dance Company et le groupe Ailey II. Entre à l’AAADT
en 1994.
Samantha FIGGINS
Née à Washington, DC. Commence la danse à la Duke Ellington School of the Arts
et poursuit ses études au Dance Theatre of Harlem. Elle entre ensuite au SUNY
Purchase Conservatory of Dance. Elle achève ses études brillamment et intègre le
Complexions Contemporary Ballet. Elle est artiste invitée au DanceOpen Festival en
2014 à St. Petersburg, en Russie. Rejoint l’AAADT en 2014.
Vernard J. GILMORE
Né à Chicago (Illinois). Commence la danse à l’Université de Chicago. Etudie à l’école
du Joseph Holmes Chicago Dance Theatre. Ayant reçu le premier prix du concours
NAACP ACT-SO* en 1993, entre à la Ailey School. Après avoir fait partie du groupe
Ailey II, intègre l’AAADT en 1997.
Jacqueline GREEN
Née à Baltimore (Maryland). Commence la danse à la Baltimore School for the Arts.
Est diplômée du Ailey/Fordham B.F.A. Program in Dance. Suit les classes d’été du
Pennsylvania Regional Ballet, de la Chautauqua Institution, du Earl Mosley’s Institute
of the Arts et du Jacob’s Pillow. Reçoit, en novembre 2009, le prix du Martha Hill’s
Young Professional et obtient une bourse du Dizzy Feet en 2010. Danse dans la Ailey
II avant de rejoindre l’AAADT en 2011.
LES danseurS
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Daniel HARDER
Né à Bowie (Maryland). Commence la danse au Suitland High School’s Center for the
Visual and Performing Arts (Maryland). Diplômé du Ailey/Fordham B.F.A. Program,
obtient une bourse de la Jerome Robbins/Layton Foundation. Participe avec l’école au
Holland Dance Festival et au Francesca Harper Project. Participe à la tournée de West
Side Story puis intègre la Ailey II avant de rejoindre l’AAADT en 2010.
Jacqueline HARRIS
Née à Charlotte (Caroline du Nord). Commence la danse aux Dance Productions
Studios. Reçoit la médaille d’argent du prix ARTS en tant que finaliste du concours de
la National Foundation for the Advancement of the Arts en 2010. Suit l’enseignement
du Jacob’s Pillow et de la Joffrey Ballet School. Récemment diplômée avec mention du
Ailey/Fordham B.F.A. Program in Dance, fait partie du groupe Ailey II, avant d’intégrer
l’AAADT en 2014.
Collin HEYWARD
Né à Newport News (Virginie). Commence la danse à l’Academy of Dance and
Gymnastics à Newport News, puis poursuit ses études à la Denise Wall’s Dance
Energy à Virginia Beach. Prend des cours de danse au Earl Mosley’s Institute of the
Arts, et à la Hofesh Shechter Company. Obtient un diplôme avec mention du Ailey/
Fordham B.F.A. Program in Dance, fait partie du groupe Ailey II de 2010 à 2012, avant
d’intégrer l’AAADT en 2014.
Demetia HOPKINS
Née à Orange (Virginie). Commence la danse à la Orange School of Performing Arts.
Poursuit sa formation au National Youth Ballet of Virginia, à la Virginia School of the
Arts, à la Rock School et au Dance Theatre of Harlem School. Est diplômée du Ailey/
Fordham B.F.A. Program in Dance en 2009. A bénéficié du prix Leonore Annenberg
Fellowship in the Arts. Danse avec la Ailey II avant de rejoindre l’AAADT en 2010.
Michael JACKSON, Jr
Né à La Nouvelle-Orléans (Louisiane). Commence la danse à la Duke Ellington School
of the Arts (Washington, DC). Rejoint le Dance Theatre of Harlem avec le Barriers
Ensemble en 2005. En 2006, intègre le Dallas Black Dance Theatre. Rejoint la
Philadelphia Dance Company (PHILADANCO) et travaille en tant que directeur artistique
de la compagnie D3. Intègre l’AAADT en 2011.
Megan JAKEL
Née à Waterford (Michigan). Commence la danse classique et la modern jazz à Waterford.
Danse avec le City Ballet de San Diego durant sa dernière année de lycée. Obtient un
diplôme du Ailey/Fordham B.F.A. Program in Dance en mai 2007. Danse avec la Ailey
II avant de rejoindre l’AAADT en 2009.
LES danseurS
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Yannick LEBRUN
Né à Cayenne (France-DOM). Commence la danse dans sa ville natale à la Adaclam
School. En 2004, entre à la Ailey School, puis danse dans le Francesca Harper
Project et le Modo Fusion. Fait partie du groupe Ailey II, avant d’intégrer l’AAADT
en 2008.
Alicia Graf MACK
Née à Columbia (Maryland). Commence la danse au Ballet Royale Institute of
Maryland puis suit les classes d’été de la School of American Ballet et de l’American
Ballet Theatre. Est principale au Dance Theatre of Harlem et au Complexions
Contemporary Ballet, avant de danser avec l’AAADT entre 2005 et 2008. Reçoit
la Columbia University Medal of Excellence et le Smithsonian Magazine’s Young
Innovator Award. Rejoint l’AAADT en 2011.
Renaldo MAURICE
Né à Gary (Indiana). Commence la danse à la Talent Unlimited High School dont il est
diplômé. Rejoint la Emerson School for Visual and Performing Arts. Elève de la Ailey
School, suit les formations du Ballet Chicago et du Deeply Rooted Dance Theater.
Reçoit en 2008 le deuxième prix de danse moderne de la National Foundation for
Advancement in the Arts et obtient une bourse du Dizzy Feet en 2009. Danse dans
la Ailey II avant de rejoindre l’AAADT en 2011.
Michael Francis McBRIDE
Né à Johnson City (New York). Diplômé (major de promotion) du Ailey/Fordham B.F.A.
Program in Dance. Commence la danse à la Danek School of Performing Arts puis à
la Amber Perkins School of the Arts de Norwich (État de New-York). En plus de
la Ailey School, se perfectionne pendant deux étés au Earl Mosley’s Institute of the
Arts. Est l’assistant du chorégraphe Earl Mosley quand il monte le ballet Saddle UP
! pour la compagnie en 2007. Rejoint l’AAADT en 2009.
Rachael McLAREN
Née à Manitoba (Canada). Commence la danse à la Royal Winnipeg Ballet School.
Ensuite, vient à New York étudier à la Ailey School. Fait partie du groupe Ailey II, avant
d’intégrer l’AAADT en 2008.
Akua Noni PARKER
Née à Kingston (Caroline du Nord). En 2000, danse en soliste au Dance Theatre of
Harlem, puis au Cincinnati Ballet et au Ballet San José. A travaillé avec Frederic
Franklin et Geoffrey Holder. Elle rejoint l’AAADT en 2008.
LES danseurS
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Danica PAULOS
Née à Huntington Beach (Californie). Commence la danse à l’Orange County Dance
Center en Californie du Sud, puis étudie à Los Angeles avec Yuri Grigoriev. Diplômée
de la Professional Performing Arts School de New York, elle reçoit une bourse pour
étudier à la Ailey School. Suit parallèlement des classes à la Juilliard School et au
Jacob’s Pillow. Reçoit le prix Level 1 en tant que finaliste YoungArts de la National
Foundation for Advancement in the Arts. Rejoint l’AAADT en 2014.
Belen PEREYRA
Née à Lawrence (Massachusetts). Commence la danse classique à la Boston Arts
Academy. Coaché par Earl Mosley, danse pendant trois ans avec Camille A. Brown &
Dancers. Stagiaire dans la compagnie Ronald K. Brown / Evidence, A Dance Company.
Assistante de Matthew Rushing pour Uptown créé pour la compagnie Ailey en 2009.
Rejoint l’AAADT en 2011.
Jamar ROBERTS
Né à Miami (Floride). Diplômé de la New World School of the Arts, étudie au Dance
Empire of Miami et à la Ailey School. Danse avec le groupe Ailey II et le Complexions
Contemporary Ballet, avant d’intégrer une première fois l’AAADT en 2002.
Samuel Lee ROBERTS
Né à Quakertown (Pennsylvanie). Commence la danse sous la direction de Kathleen
Johnston avant de rejoindre la Juilliard School. Travaille avec la Corbin Dances et
la Keigwin and Company, est membre fondateur de la Battlework Dance Company.
En mai 2006, est promu « On the rise » Dancer par Dance magazine. Se produit
également dans des rôles de Across the Universe de Julie Taymor et dans l’opéra
Grendel. Rejoint l’AAADT en 2009.
Matthew RUSHING
Né à Los Angeles (Californie). Commence la danse à l’Université de Los Angeles.
Etudie à la Ailey School, puis fait partie du groupe Alvin Ailey Repertory Ensemble,
avant d’intégrer l’AAADT en 1992. A également été invité à se produire à la Maison
Blanche.
Kanji SEGAWA
Né à Kanagawa (Japon). Commence la danse au Unique Ballet Theatre de Tokyo.
Se perfectionne à la Ailey School grâce à une bourse du gouvernement japonais
en 1997. Danse avec la Ailey II de 2000 à 2002 et avec la Battleworks Dance
Company de 2002 à 2010. Travaille avec Jennifer Muller/The Works, la Aszure and
Artists d’Aszure Barton et Jessica Lang Dance. Rejoint l’AAADT en 2011.
LES danseurS
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Glenn Allen SIMS
Né à Long Branch (New Jersey). Commence la danse à l’Academy of Dance Arts à Red
Bank. Boursier, étudie à la Ailey School, et participe à The Garden State Arts Center’s
Talent Expo, en 1993. Se perfectionne à la Juilliard School. Danse avec The Urban
Dance Theater et The Creative Outlet Dance Theater of Brooklyn. Rejoint l’AAADT en
1997.
Linda Celeste SIMS
photo
photo :: Andrew
Andrew Eccles
Eccles ©
©
Née dans le Bronx (New York). Commence la danse à la Ballet Hispanico School.
Diplômée de LaGuardia High School of Performing Arts. Boursière, étudie à la
Pennsylvania Ballet School. Rejoint l’AAADT en 1996.
Jermaine TERRY
Né à Kissimmee (Floride). Commence la danse à Kissimmee au James Dance Center.
Major de promotion de la section Dance Performance de l’Université de South Florida,
obtient une bourse du département pour la qualité de ses performances et sa
chorégraphie. Est boursier de la Ailey School et danseur de la Ailey II. Rejoint l’AAADT
en 2010.
Fana TESFAGIORGIS
Née à Madison (Wisconsin). Diplômée du Ailey/Fordham B.F.A. Program in Dance.
Commence la danse au Ballet Madison et au Interlochen Arts Academy High School.
Suit des classes au Earl Mosley’s Institute of the Arts, au Alonzo King LINES Ballet,
et à la Lar Lubovitch Dance Company. A dansé avec le groupe Ailey II. A assisté
Hope Boykin, Earl Mosley, Pedro Ruiz, Matthew Rushing, et Sylvia Waters pour leurs
répétitions. Rejoint l’AAADT en 2013.
Marcus Jarrell WILLIS
Né à Houston (Texas). Commence la danse à la Johnston Performing Arts Middle
School, puis à la High School for the Performing and Visual Arts à Houston. Vient à
New York étudier à la Ailey School. Bénéficiant du Level 1 Arts Award (NFAA), fait
partie du groupe Ailey II. Danse avec Pascal Rioult Dance Theater, et rejoint l’AAADT
en 2008.
* NAACP : The National Association for the Advancement of Colored People (fondée en 1909), ACT-SO :
The Academic, Cultural, Technological and Scientific Olympics (section créée en 1978).
LES danseurS
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11e édition
SOIRÉE DE GALA
Programme spécial donné uniquement le jeudi 9 juillet 2015 à 20h
(sous réserve de modifications)
Première partie
(voir page 21)
(voir page 26)
(voir page 20)
(voir page 22)
(voir page 24)
(voir page 27)
(voir page 24)
(voir page 23)
Entracte
DEUXIÈME partie
(voir page 18)
*extrait
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11e édition
les BALLETS PRÉSENTÉS
du 7 juillet au 1er août 2015
LES BALLETS DE ALVIN AILEY
NIGHT CREATURE
(1974) - 17 mn
Chorégraphie : Alvin Ailey
Musique : Duke Ellington*
Costumes : Jane Greenwood
(costumes recréés par Barbara Forbes)
Lumières : Chenault Spence
Night Creature est l’un des ballets les plus ‘’classiques’’ d’Alvin Ailey
sur une musique jazz, typique de l’art de Duke Ellington. La danse
captive par sa sensualité, avec ses rites nocturnes de séduction,
donnant au mouvement valeur de catharsis.
Alvin Ailey American Dance Theater - photo : Gert Krautbauer ©
« A la différence des étoiles, les créatures de la nuit ne disparaissent
pas avec l’aube, elles continuent de briller, croyant chacune devenir
une star avant que la nuit ne s’achève. »
(Duke Ellington)
*Edward - dit ‘’Duke’’ - Ellington (1899 – 1974), compositeur et pianiste, dirigea un
jazz-band très célèbre dans les années trente, attaché au légendaire Cotton Club à
Harlem, avant de se produire sur toutes les scènes internationales. Le ‘’Duke’’ est
l’auteur de plus de neuf cents œuvres.
PAS DE DUKE
(1976) - 12 mn
(ballet remonté par Masazumi Chaya)
Musique : Duke Ellington
Costumes : Rouben Ter-Arutunian
Pas de Duke fut créé pour le spectacle “Ailey Celebrates Ellington”,
en août 1976 (participation de la compagnie d’Alvin Ailey au
Bicentenaire des États-Unis), au New York State Theater. Pas de
Duke est la réinterprétation moderne par Alvin Ailey du pas de
deux classique, écrit pour deux des plus grands danseurs de ce
temps : Judith Jamison et Mikhaïl Baryshnikov.
Alicia Graf Mack et Antonio Douthit-Boyd - photo : Siggul Visual Arts Masters ©
En cinq parties :
• Introduction sur Such Sweet Thunder (1957)
• Adage sur Sonnet for Caesar (1975)
• Variation du danseur sur Sonnet to Hank Cinq (1957)
• Variation de la danseuse sur Clothed Woman (1948)
• Coda sur Old Man’s Blues (1930)
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11e édition
REVELATIONS
(1960) - 38 mn
Musique : chants traditionnels*
Costumes : Ves Harper
(costumes pour Rocka My Soul
redessinés par Barbara Forbes)
Lumières : Nicola Cernovitch
Trois parties – dix séquences :
Alvin Ailey American Dance Theater - photo : Gert Krautbauer ©
• ‘’Pilgrim Of Sorrow’’ (I Been ‘Buked/Didn’t My Lord Deliver Daniel/
Fix Me, Jesus)
• ‘’Take Me To The Water’’ (Processional, Honor, Honor/Wade in
the Water/I Wanna Be Ready)
• ‘’Move, Members, Move’’ (Sinner Man/The Day is Past and Gone/
You May Run On/Rocka My Soul in the Bosom of Abraham)
Alvin Ailey avait 29 ans quand il créa Revelations, sur des negrospirituals. C’était seulement sa dixième œuvre. Il s’est souvenu des
services religieux baptistes : « Le dimanche, nous allions à l’église.
Et là, nous nous imprégnions de la musique la plus splendide qui
puisse être entendue sur cette terre. Emplis d’un sentiment profond,
de foi, de joie et parfois de tristesse, les chœurs chantaient avec
une telle ferveur que même l’enfant que j’étais alors, non seulement
entendait, mais voyait la musique. J’ai essayé de restituer toutes ces
émotions. »
Revelations est la ‘’signature’’ de la compagnie, un ballet-culte qui
résiste au temps et enthousiasme toujours autant les publics.
La première des trois parties du ballet, ‘’Pilgrim of Sorrow’’, est
la plus sombre : elle utilise les spirituals les plus anciens et les
plus nostalgiques qu’Alvin Ailey décrit comme ‘’les chants de la
délivrance, qui parlent des chagrins et des tribulations du monde’’.
On y trouve le duo Fix Me, Jesus, témoignage d’une foi inébranlable,
traduite en équilibres et extensions.
Sous le générique de ‘’Take Me to the Water’’, la deuxième partie
est un cérémonial tout en blanc : selon le rite de l’église baptiste
(une branche d’arbre pour nettoyer la terre, un tissu blanc pour
nettoyer le ciel), un couple reçoit le baptême sous une grande
ombrelle blanche. Le solo I Wanna Be Ready semble la complainte
personnelle de l’abnégation.
La troisième partie, ‘’Move, Members, Move’’, sur des gospels, exalte
le sentiment de la liberté et la volonté de l’atteindre (exprimée par
le trio des hommes, Sinner Man). Enfin, la très célèbre ‘’séquence
jaune’’ - regroupant The Day is Past and Gone, You May Run On, et
Rocka My Soul - encourage la participation des spectateurs.
*Arrangements par Hall Johnson, James Miller, Howard A. Roberts and Brother John
Sellers. Avec l’autorisation de G. Schirmer, Inc., éditeur, ainsi que de Galaxy Music
Corporation, New York City.
LES balletS
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11e édition
THE RIVER
(1970) - 33 mn
(Première avec la compagnie Ailey- 1980)
Musique originale : Duke Ellington
Arrangements : Martha Johnson
Costumes : A. Christina Giannini
Jamar Roberts et Alicia Graf Mack - photo : Paul Kolnik ©
Commandé par l’American Ballet Theatre, ce ballet est le fruit
d’une collaboration étroite entre Duke Ellington et Alvin Ailey. La
musique évoque le parcours d’un fleuve, de sa source jusqu’à la
mer, en prêtant particulièrement attention aux événements qui se
produisent sur chacune de ses rives. Une allégorie sur la naissance,
la vie, la mort et la renaissance.
Alvin Ailey - en traduisant chorégraphiquement le thème de l’eau - a
su combiner danse classique, jazz et modern dance, sur la première
partition symphonique de Duke Ellington, composée spécialement
pour la danse. L’œuvre musicale, se composait à l’origine d’un
Prologue, d’un Epilogue, et de onze parties. Pour sa propre
compagnie, en 1981, Alvin Ailey réduisit le ballet à huit séquences
et supprima les “pointes” des danseuses. L’œuvre gagna alors une
nouvelle énergie : dans son expression vibrante, The River retournait
ainsi à sa source.
Dans la première partie, Spring, le danseur soliste s’étend avec
langueur devant le groupe, qui se réveille lentement. Le mouvement
s’accélère en ondulations et élans, et Meander devient alors un
sprint désinvolte. Créé pour Erik Bruhn et Natalia Makarova, Giggling
Rapids est un duo vif et enjoué qui allie une vélocité rythmique à
une douceur fascinante. Lake est un pas de deux voluptueux. Dans
Falls les sauts virtuoses des solistes font jaillir la puissance vitale
apparemment sans effort, tandis que la danseuse de Vortex semble
emportée dans un tourbillon. Riba Mainstream est une satire légère
des “quatre petits cygnes” (citation de l’Acte II du Lac des cygnes,
de Marius Petipa et Lev Ivanov) en contraste avec un ensemble
masculin de chats “cool”. Twin Cities est un moment étrangement
mystérieux : sur fond de gospels, un homme et une femme, chacun
dans son propre cercle de lumière, cherchent à franchir la barrière
invisible du fleuve, jusqu’à y parvenir et se réunir.
LES balletS
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11e édition
LES BALLETS DE robert battle
STRANGE HUMORS
(1998) - 6 mn
Chorégraphie : Robert Battle
Musique : John Mackey
Costumes originaux : Missoni
(costumes recréés par Jon Taylor)
Lumières : Burk Wilmore
Strange Humors, créé en 1998 pour la Parsons Dance Company,
est un ballet captivant de Robert Battle. John Mackey, camarade et
ami de Robert Battle à la Juilliard School, écrit pour cette œuvre une
partition où fusionnent musique africaine et orientale ; décrite par
Robert Battle comme un “contraste chorégraphique.” La puissance
physique du duo masculin s’inspire du tango et du style Martha
Graham, auxquels s’intègrent des touches de hip-hop.
Samuel Lee Roberts et Kirven Douthit-Boyd - photo : Paul Kolnik ©
La pièce s’ouvre sur une ligne mélodique profonde et douce
interprétée par des cordes, quand enfin, la partition commence à
proprement parler, attirant deux danseurs enflammés sur le devant
de la scène. Le duo se lance alors dans une frénésie de mouvements
où les gestes des pieds sont omniprésents, rappelant les coups du
karaté où s’enchaînent les chutes soudaines. Robert Battle dit à
propos de son ballet qu’il a délibérément placé des chutes “au milieu
de l’œuvre au moment où les spectateurs sont les plus attentifs”
afin de créer un moment de stupeur, installant un faux sentiment
de sécurité sur scène. La sensation d’insécurité renforce d’ailleurs
le caractère envoûtant de la partition au fur et à mesure qu’une
complicité s’établit entre les deux danseurs.
TAKADEME
(1999) - 3 mn
Musique : Sheila Chandra
Costume original : Missoni
(redessiné par Jon Taylor)
Lumières : Burke Wilmore
A l’occasion de cette nouvelle édition, Robert Battle a choisi de
remonter l’une de ses premières créations Takademe, créée à
l’origine pour la compagnie junior Ailey II. Les rythmes complexes de
la danse indienne Kathak* sont ici déstructurés et rendus abstraits
dans un solo percutant et haletant, sur les vocalises saccadées de
Sheila Chandra**.
*Le nom Kathak est dérivé du mot sanscrit qui signifie ‘’histoire’’ (katthaka en sanscrit signifie qu’ ‘’il/elle raconte une histoire’’). Dans le nord de l’Inde, le kathak (danse
narrative) a d’abord été interprété par les hommes, tenant parfois encore des rôles
féminins.
** La voix de Sheila Chandra utilise – comme les joueurs de tambours indiens – les
sons frappés, répétés comme des syllabes, des onomatopées.
Kirven Douthit-Boyd - photo : Christopher Duggan ©
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11e édition
THE HUNT
(2001) - 13 mn
Assistant à la création : Erika Pujikic
Musique : Les Tambours du Bronx
Costumes : Mia McSwain
Lumières : Burke Wilmore
Sur les sons puissants et obsessionnels des ‘’Tambours du Bronx’’,
The Hunt fait songer à quelque chasse rituelle. Vêtus de longues
jupes noires et rouges, les danseurs se mettent en route, affirmant
leur fougue et leur volonté de combat.
Alvin Ailey American Dance Theater - photo : Paul Kolnik ©
Avec intensité, ce ballet évoque la brutalité des hommes, la peur de la
proie et la fatigue extrême de la poursuite.
(Le Boston Globe)
LE BALLET DE ASZURE BARTON
LIFT
(2013) - 26 mn
Chorégraphie : Aszure Barton
Assistants chorégraphe : Jonathan Emanuell Alsberry
et William Briscoe
Musique : Curtis Macdonald
Costumes : Fritz Masten
Lumières : Burke Brown
Alvin Ailey American Dance Theater - photo : Rosalie O’Connor ©
A l’occasion de la saison 2013-2014, Robert Battle commande à
la chorégraphe Aszure Barton une nouvelle pièce pour l’Alvin Ailey
American Dance Theater. Sur une partition originale rythmée par les
percussions et composée par Curtis Macdonald, le ballet créé par
Aszure Barton est inspiré par l’énergie des danseurs. Utilisant un
processus de recherche unique, nourri par le dialogue incessant que
Aszure Barton entretient avec les danseurs pour lesquels elle écrit
un projet, l’artiste parvient à développer et structurer une œuvre
stylistique forte où mouvement, composition et atmosphère de la
création sont le résultat de la participation active d’artistes brillants.
Dance Magazine décrit le travail de Aszure Barton comme « à la
fois vulnérable et dynamique, brillant mais également étrange,
intelligent et animal. » « Pour préparer l’écriture de la pièce LIFT,
j’ai eu le plaisir d’observer les danseurs de la compagnie Ailey
pendant les répétitions ou les représentations de leurs tournées.
J’ai été particulièrement sensible à leur talent, leur passion, à la
beauté, à la force et à la puissance de leur corps, tant au niveau
physique qu’émotionnel. Puis, j’ai commencé à construire avec mon
compositeur, Curtis Macdonald, la trame et le corps de la partition
inspirés par l’énergie que les danseurs avaient si généreusement
partagée... La pièce ne va pas se développer autour d’une “idée”,
mais va s’incarner dans une atmosphère, souvenir du temps que
nous avons passé ensemble. » - Aszure Barton [note de travail avec
l’Alvin Ailey American Dance Theater]
LES balletS
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11e édition
LES BALLETS DE ronald k. brown
FOUR CORNERS
(2013) - 24 mn
Chorégraphie : Ronald K. Brown
Assistant chorégraphe : Arcell Cabuag
Musiques : Carl Hancock Rux, Rahsaan Roland Kirk, et Yacoub
Costumes : Omotayo Wunmi Olaiya
Lumières : Al Crawford
La compagnie Alvin Ailey American Dance Theater fait son grand
retour au Lincoln Center, en juin 2013 (après près de dix ans
d’absence), avec la création de Four Corners, chorégraphiée par le
célèbre Ronald K. Brown et donnée en première mondiale.
Cette œuvre créée sur une musique de Carl Hancock Rux et plusieurs
autres artistes, présente quatre anges positionnés respectivement
aux quatre points cardinaux, portant chacun les vents du monde.
Inspiré par les paroles de la chanson Lamentations de Rux, Four
Corners met en scène onze danseurs en quête de spiritualité et
à la recherche de la paix éternelle : un voyage intense et plein
d’espérance, mais également fait de souffrance, de dévotion et de
consécration qui s’accomplira après avoir “gravi le sommet de la
montagne”.
Ronald K. Brown signe son œuvre chorégraphique en mélangeant
la danse moderne aux cultures d’Afrique de l’ouest. Ses œuvres
offrent un puissant regard sur la spiritualité, l’esprit de communauté
et la liberté.
Le ballet Four Corners offre à Carl Hancock Rux une première
collaboration avec Ronald K. Brown, mais est, en réalité, la cinquième
œuvre au répertoire de la compagnie Alvin Ailey du chorégraphe - les
danseurs de l’AAADT étant particulièrement réputés, grâce à leur
savoir-faire unique de raconteur d’histoire, à inspirer les chorégraphes.
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11e édition
GRACE
(1999, nouvelle production 2012) - 31 mn
Chorégraphie : Ronald K. Brown
Assistant chorégraphe : Arcell Cabuag
Musique : Divers compositeurs
Costumes : Omatayo Wunmi Olaiya
Lumières : William H. Grant III
(Créé pour l’Alvin Ailey American Dance Theater en 1999)
Le ballet Grace, œuvre capitale de Ronald K. Brown, créé pour la
compagnie Alvin Ailey en 1999, est une œuvre enthousiasmante et
spirituelle, écrite sur les standards Come Sunday de Duke Ellington,
Gabriel de Roy Davis et sur les rythmes “afro-pop” de Fela Kuti.
Imprégnée des fondamentaux du langage chorégraphique de Ronald
K. Brown, mêlant danse moderne et cultures d’Afrique occidentale,
cette pièce met en scène 12 danseurs en partance pour un voyage
émouvant, reposant sur la pensée de Ronald K. Brown, arguant que
la plupart des gens traversent la vie sans mesurer la ‘’grâce’’ qui les
entoure.
En 2003, Grace entre au répertoire de la compagnie de Ronald K.
Brown : EVIDENCE, A DANCE COMPANY. Avec cette pièce, Brown
creuse son sillon en cherchant à ‘’élever notre esprit et à toucher
notre âme”.
Robert Battle dit, à propos de Grace, que “le langage chorégraphique
employé par Brown dans cette pièce montre la danse africaine
comme on ne l’a jamais vue ; dans toute sa puissance. Grace est
une œuvre brillante et une pièce importante du répertoire de la
compagnie Ailey. Le magnifique solo illustré par la chanson Come
Sunday de Duke Ellington ouvre la pièce, mêlant à la fois les
éléments religieux et laïques. La forte tension existant entre ces
deux notions opposées, cherchant parfois à se refléter l’une l’autre,
reste passionnante jusqu’à ce que les danseurs sortent de la scène
dans leurs costumes blancs.”
Une force masculine habite la première partie de l’œuvre : la hauteur
des sauts y rivalise avec les rythmes frénétiques. Les notions
opposées dont Battle parlait précédemment ne se manifestent
pas seulement dans la juxtaposition des mouvements rapides et
lents, mais également dans le choix des costumes rouges et blancs
portés par les danseurs. A la fin, tous les danseurs vêtus de blanc
se dirigent symboliquement en haut de la scène (vers le ciel), enfin,
touchés par la “grâce”.
LES balletS
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11e édition
LE BALLET DE asadata dafora
AWASSA ASTRIGE/OSTRICH
(Première par la compagnie Ailey – 2014) - 4 mn
Chorégraphie : Asadata Dafora
(recréé par Charles Moore)
(remonté par Ella Thompson-Moore)
Musique : Carl Riley
Costumes : Catti
Lumières : Craig Miller
Le chorégraphe Asadata Dafora, originaire de la Sierra Leone,
développe dans le solo Awassa Astrige/Ostrich une vision singulière
de la danse traditionnelle africaine intégrant les codes de la scène
moderne occidentale. Cette pièce révolutionnaire, créée en 1932
sur une musique de Carl Riley avec percussion africaine et flûte,
est une de premières chorégraphies modernes à faire fusionner les
mouvements africains avec la scène occidentale. Agitant ses bras
comme des ailes, tête haute et ondulant du corps, un guerrier se
transforme en autruche fière et puissante - le roi des oiseaux.
Antonio Douthit-Boyd - photo : Paul Kolnik ©
LE BALLET DE ulysses dove
BAD BLOOD
(Première par la compagnie Ailey - 1986) - 17 mn
Chorégraphie : Ulysses Dove*
Musique : Laurie Anderson et Peter Gabriel
Costumes et scénographie : Carol Vollet-Kingston
Lumières : Beverly Emmons
Dans Bad Blood, Ulysses Dove, par des mouvements forts en émotions et l’énergie athlétique des corps, tente de recréer la guerre
entre les sexes, et pose la question ‘’Peut-on à la fois former un
couple et conserver son individualité?” Dans une recherche futile et
désespérée, provoquant les contacts, les sept danseurs se jettent
les uns contre les autres et finissent par s’étreindre violemment.
Alvin Ailey American Dance Theater - photo : Steve Wilson ©
Sur une musique de Laurie Anderson et Peter Gabriel, Bad Blood est
la première des pièces écrites par Ulysses Dove à aborder ce thème
à l’origine de deux œuvres emblématiques de l’artiste : Episodes et
Urban Folk Dance. Il sera également le quatrième ballet d’Ulysses
Dove (parmi les sept) à intégrer le répertoire de la compagnie Ailey.
Ulysses Dove est considéré comme l’un des chorégraphes les plus
importants de la deuxième moitié du XXe siècle, connu pour avoir développé un style combinant les influences de ses mentors : Alvin Ailey et
Merce Cunningham. Ulysses Dove, à propos de sa pièce, dit au magazine Connoisseur : « La passion est un de mes thèmes favoris. Dans
chaque étreinte, chaque seconde de la vie [doit être] vécue pleinement
de sorte qu’aucun regret, recul, ou regard en arrière ne soit possible. »
*Avec la permission de The Estate of Ulysses Dove
LES balletS
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11e édition
LEs BALLETs DE rennie harris
CRÉATION
Informations bientôt disponibles
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(2011) - 25 mn
Chorégraphie : Rennie Harris
Assistant chorégraphe : Nina Flagg
Musique : Dennis Ferrer, Raphael Xavier
Costumes : Jon Taylor
Lumières : Stephen Arnold
Rennie Harris a su amener sur un plateau de théâtre les techniques
du hip-hop, du stepping et d’autres, empruntées à la street dance. Il
les utilise ici pour mettre en scène dix propositions gagnantes au
concours ‘’Fight AIDS your way’’/‘’Combattez le SIDA à votre façon’’
(à l’initiative du laboratoire Bristol-Myers Squibb).
Alvin Ailey American Dance Theater - photo : James R. Brantley ©
La chorégraphie se construit petit à petit, accompagnée par une musique soul : des mouvements individuels lents à une explosion collective euphorique. Un puissant moment d’émotion qui stupéfie.
(Susan Reiter - CityArts - 8 décembre 2011)
LE BALLET DE bill T. JONES
D-MAN IN THE WATERS (Part I)
(1989, chorégraphie révisée en 1998) - 16 mn
(Première par la compagnie Ailey - saison 2013-14)
Chorégraphie : Bill T. Jones
(remonté par Janet Wong)
Musique : Felix Mendelssohn, octuor à cordes en mi bémol
majeur, op. 20 (1825)
Costumes : Liz Prince
Lumières : Robert Wierzel
Ce ballet est dédié à Demian Acquavella.
D-Man in the Waters, morceau de bravoure chorégraphié par Bill T. Jones,
est un classique de la danse moderne et une œuvre récompensée par
le New York Dance and Performance Award (“Bessie”).
Cette pièce célèbre la vie et la résistance de l’esprit humain
s’incarnant dans la perte, l’espoir et le triomphe. Sur l’octuor à cordes
en mi bémol majeur, op. 20 (1825) de Felix Mendelssohn, l’œuvre est
un des plus beaux exemples d’esthétique postmoderne. Il apparaît
dans une séquence du célèbre film Dancing in the Light: Six Dances
by African-American Choreographers de la chaîne PBS.
Vernard J. Gilmore - photo : Paul Kolnik ©
La compagnie Alvin Ailey American Dance Theater présente en
1983, pour la première fois, une pièce de Bill T. Jones, invité par Alvin
Ailey pour la création de Fever Swamp.
LES balletS
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11e édition
LE BALLET DE OHAD NAHARIN
MINUS 16
(1999) - 36 mn
Chorégraphie : Ohad Naharin
Musique : montage musical
Lumières : Bambi (adaptation : Ohad Naharin)
C’est un assemblage d’extraits ‘’recyclés’’ (appartenant à des ballets
précédents du chorégraphe) que nous propose le trublion de la
danse israélienne : Ohad Naharin. La première séquence (dérivée
d’Anaphaza - 1993) dispose des hommes et des femmes assis
en demi-cercle, propulsés violemment de leurs chaises l’un après
l’autre, et se débarrassant au fur et à mesure de leurs vêtements et
de leurs chaussures. Le beau duo (sur le Nisi Dominus de Vivaldi) est
dédié à Mari Kajiwara, récemment décédée. Elle en fut l’interprète et
a été l’épouse du chorégraphe.
À la fin des diverses séquences (qui nous transportent dans des
univers variés, du mambo à la techno en passant par la musique
traditionnelle israélienne), les danseurs vont à la rencontre du public,
invitant les volontaires à monter sur scène et à improviser avec eux.
LE BALLET DE HANS VAN MANEN
POLISH PIECES
(Nouvelle production - 2014, Première par la compagnie Ailey
- 1996) - 18 mn
Chorégraphie : Hans van Manen
(ballet monté par Mea Venana)
Musique : Henryk-Mikolaj Górecki
Scénographie et costumes : Keso Dekker
Traitement spécial des tissus : Elissa Tatigikis Iberti
Lumières : Joop Caboort
Dans Polish Pieces, le chorégraphe néerlandais Hans van Manen
déploie son talent à l’écriture de mouvements brillants, simples et
géométriques. Animés par les rythmiques de la partition de HenrykMikolaj Górecki, les 12 danseurs forment un groupe multicolore,
créant un tableau chatoyant où l’énergie palpite et parcourt
l’ensemble des danseurs. L’écriture de la pièce développe des
variations infinies pour les mouvements d’ensemble, contrastant
avec les pas de deux sensuels et lyriques.
LES balletS
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11e édition
LE BALLET DE CHRISTOPHER WHEELDON
AFTER THE RAIN PAS DE DEUX
(Première par la compagnie Ailey - 5 décembre 2014) - 9 mn
Chorégraphie : Christopher Wheeldon
(ballet remonté par Jason Fowle)
Musique : Arvo Pärt
Costumes : Holly Hynes
Lumières : Mark Stanley
Le ballet After the Rain de Christopher Wheeldon créé en 2005, à
l’occasion de la New Combinations Evening, soirée donnée au New
York City Ballet en l’honneur de l’anniversaire de la naissance de
George Balanchine, est immédiatement un succès.
Cette pièce, initialement composée de deux volets, propose dans
sa deuxième partie un pas de deux homme-femme devenue
un ballet à part entière. Applaudie pour sa simplicité touchant au
sublime et pour la beauté du langage chorégraphique mettant en
valeur la capacité de dialogue fusionnel des artistes qui l’interprètent,
l’œuvre prend une nouvelle tonalité lorsque les danseurs de la
compagnie Ailey s’en emparent. Sur une musique du compositeur
estonien Arvo Pärt, ce duo sensuel, enthousiasmant le public, est la
première œuvre de Christopher Wheeldon à entrer au répertoire
de la compagnie Ailey.
Linda Celeste Sims et Glenn Allen Sims - photo : Paul Kolnik ©
Dance Magazine décrit After the Rain comme “un ballet intelligemment
et magistralement chorégraphié qui impressionne immédiatement nos
émotions les plus profondes. Le couple de danseur s’immobilise un
instant au cœur de la pièce et offre un moment de grâce qui restera
longtemps dans nos esprits une fois le rideau tombé.”
LES balletS
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11e édition
LES CHORÉGRAPHES
ASZURE BARTON
Née dans la province d’Alberta (Canada), Aszure Barton commence la danse à
la National Ballet School de Toronto, puis fonde à la même période la Stephen
Godfrey Choreographic Showcase, alors qu’elle est toujours étudiante dans cette
école.
Elle crée de nombreux ballets et collabore avec de nombreux artistes, notamment
avec Mikhaïl Baryshnikov, Ekaterina Shipulina du ballet du Bolchoï, le Ballet National
du Canada, le Houston Ballet, l’American Ballet Theatre, la Martha Graham Dance
Company, le Nederlands Dans Theater, la Sydney Dance Company, le Ballet British
Columbia, la Hubbard Street Dance Chicago, la Juilliard School, et Les Ballets Jazz
de Montréal (en tant que chorégraphe en résidence de 2005 à 2008).
photo : George Lange ©
Aszure Barton écrit également un ballet pour L’Opéra de Quatre Sous, dirigé par
Scott Elliott, à l’occasion de la reprise donnée à Broadway. Elle chorégraphie aussi
des nombreuses pièces pour le cinéma et la télévision, notamment pour la série
Iconoclasts de la chaîne Sundance avec Mikhaïl Baryshnikov et Alice Waters.
Elle fonde et dirige le Aszure Barton & Artists, projet international dédié à la
danse, tout en continuant à écrire des ballets qui tournent en Europe, en Asie et
en Afrique, mais également en Argentine, au Brésil, au Canada, et aux États-Unis.
Elle a été artiste en résidence au Baryshnikov Arts Center à New York et au Banff
Centre au Canada.
Elle a également été nommée ambassadrice officielle pour la danse contemporaine
à Edmonton (Alberta) et a reçu de nombreux prix, notamment le Koerner Award du
Banff Center en 2012, et le prestigieux prix canadien Arts & Letters Award.
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11e édition
RONALD K. BROWN
Né à Brooklyn, New York, Ronald K. Brown crée des ballets depuis 1985 avec
sa compagnie Evidence, installée à New York. A travers la danse et les contes,
l’artiste cherche à faire partager, au plus grand nombre, l’expérience humaine de
la diaspora africaine, et crée des passerelles sensibles, entre histoire et tradition,
s’appuyant sur la musique, le mouvement, et le langage.
La compagnie Evidence se produit aujourd’hui dans près de 25 états aux ÉtatsUnis, mais également à Cuba, au Brésil, au Royaume-Uni, en France, en Grèce,
en Hongrie, en Irlande, au Mexique, au Sénégal, au Nigéria, en Afrique du Sud
et au Canada. Les ballets de Ronald K. Brown sont dansés par des nombreuses
compagnies, notamment par la Dayton Contemporary Dance Company, la
Philadanco, et la Ailey II.
photo : Basil Childers ©
Il écrit pour l’Alvin Ailey American Dance Theater les premières mondiales Grace
en 1999, Serving Nia en 2001, IFE/My Heart en 2005, et Dancing Spirit, tout
spécialement créé en hommage à Judith Jamison en 2010.
Ronald K. Brown a collaboré avec de nombreuses personnalités et compagnies
du monde de la danse, notamment avec la Jennifer Muller/The Works, la Mary
Anthony Dance Theater/Phoenix, Bessie Schonberg, Ann Carlson et Judith
Jamison, faisant ainsi évoluer son travail. Récompensé à de nombreuses reprises,
il reçoit notamment le New York Dance and Performance Award (Bessie), le Black
Theater Alliance Award, et obtient des bourses de la fondation Edward and Sally
van Lier.
Ronald K. Brown est également nommé Def Dance Jam Workshop Mentor de
l’année 2000. En 2003, il reçoit un AUDELCO (prix du Black Theatre) pour son
ballet Crowns: Portraits of Black Women in Church Hats, produit à l’origine pour le
McCarter Theater et présenté off-Broadway en 2003. En 2006, Brown reçoit le
United State Artists Rose Fellowship. Il est l’un des quatre chorégraphes parmi
les 50 artistes distingués à recevoir ce prix. En 2012, Ronald K. Brown reçoit le
Fred and Adele Astaire Award pour la meilleure création dans Porgy and Bess de
George Gershwin.
LES CHORÉGRAPHES
29
11e édition
ASADATA DAFORA
Né à Freetown (Sierra Leone), Asadata Dafora a 40 ans lorsqu’il s’installe à New
York en 1929. Avant cette période, il vit en Europe et enseigne la danse africaine
tout en poursuivant des études de musique (il se produit même occasionnellement
à La Scala). Cependant, sa véritable passion le porte vers le patrimoine artistique
et culturel africain. Pour satisfaire sa soif de connaissances à ce sujet, il parcourt
l’ensemble du continent africain après avoir, bien évidemment, étudié le folklore
de son propre pays.
Ses talents exceptionnels s’expriment sur la scène newyorkaise lors de la
présentation, pour quelques dates, de son opéra Kykunkor, plus connu sous le nom
de Witch Women. Kykunkor est une œuvre précurseur ouvrant la voie de la danse
et de la musique africaines sur les scènes américaines. Cet opéra a permis à la
société de l’époque de prendre conscience de la richesse du patrimoine ethnique
africain et du potentiel des “danseurs noirs”.
photo : Eileen Darby ©
Il collabore ensuite avec Orson Welles et John Houseman à la création de Macbeth,
œuvre produite par le Federal Theater et présentée en Haïti. Sa compagnie Shologa
Oloba, composée de 25 danseurs africains et afro-américains, est très appréciée
par les critiques et les spectateurs notamment pour la force des chorégraphies
qu’elle présente.
Asadata Dafora est le premier artiste à avoir présenté de la danse africaine
sur scène, influençant ainsi pour les années à venir nombre d’artistes, et
particulièrement Pearl Primus et Katherine Dunham.
ULYSSES DOVE
Le regretté Ulysses Dove (1947-1996) fut un ‘’chorégraphe à la voix nouvelle
et audacieuse’’, dont les œuvres ont été reprises aux répertoires des grandes
compagnies comme l’Alvin Ailey American Dance Theater, le Cullberg Ballet, le
Bayerische Staatsoper (Munich) et le Ballet Français de Nancy.
Originaire de Columbia, en Caroline du Sud, Ulysses Dove a étudié la danse
moderne et la danse classique et a obtenu son diplôme au Bennington College.
Installé ensuite à New York, il a dansé avec José Limón, Pearl Lang et Anna
Sokolow. De 1970 à 1973, il rejoindra la Merce Cunningham Dance Company.
Peu après, Alvin Ailey l’engage dans sa compagnie où il restera soliste jusqu’en
1980. Il y fera ses débuts de chorégraphe.
photo : Alvin Ailey Dance Foundation Archives ©
De 1980 à 1983, Dove sera maître de ballet du Groupe de Recherche
Chorégraphique de l’Opéra de Paris (Jacques Garnier). Il y donnera les classes et y
réalisera des chorégraphies (Pieces of Dreams, Night Shade).
LES CHORÉGRAPHES
30
11e édition
RENNIE HARRIS
Lorenzo (Rennie) Harris est né et a grandi dans une communauté afro-américaine
au nord de Philadelphie. Depuis l’âge de 15 ans, il dirige des ateliers et des cours de
hip-hop dans les universités aux États-Unis. Il est le promoteur de la ‘’danse urbaine’’.
En 1992, il fonde le Rennie Harris Pure Movement (nombreuses techniques de hiphop, comme le B-boy, la danse house, le stepping, ou encore d’autres styles qui ont
directement émergé des rues des États-Unis), et amène ces danses sur scène. Il a
été élu l’un des personnages les plus influents de l’histoire de Philadelphie.
photo : Bob Emmott ©
BILL T. JONES
Bill T. Jones a créé de très nombreuses pièces et s’est produit dans le monde entier
avec sa partenaire Arnie Zane, avant de créer la Bill T. Jones/Arnie Zane Dance
Company en 1982 - compagnie pour laquelle il a écrit plus de 140 ballets.
Bill T. Jones a reçu de nombreux prix, dont le Kennedy Center Honors, le Tony Award
(FELA! and Spring Awakening), le Obie Award, le Jacob’s Pillow Dance Award en
2010, le Wexner Prize en 2005, le Samuel H. Scripps American Dance Festival
Award for Lifetime Achievement en 2005, le Prix Dorothy and Lillian Gish en 2003,
et le MacArthur “Genius” Award en 1994.
En 2011, Bill T. Jones est nommé directeur général artistique du New York Live Arts.
photo : Christina Lane ©
OHAD NAHARIN
Ohad Naharin est l’un des chorégraphes contemporains les plus importants. Il a
reçu de nombreux grands prix. Né en 1952 à Kibbutz Mizra, en Israël, Ohad Naharin
a enseigné, entre autres, à la Batsheva Dance Company, à la School of American
Ballet, à la Juilliard School et au Ballet du XXème siècle de Maurice Béjart à Bruxelles.
Après avoir vécu à New York de 1978 à 1990, il retourne en Israël en 1990 lorsqu’il
est nommé directeur artistique de la Batsheva Dance Company pour laquelle il
chorégraphie plus de 20 ballets. Il en reprend plusieurs pour différentes compagnies
à travers le monde.
Il est également le pionnier d’un langage corporel nommé « Gaga » qui met l’accent
sur l’exploration des sensations grâce à des techniques improvisées.
photo : Maxim Waratt ©
Ohad Naharin dédie les représentations de Minus 16 à sa dernière épouse Mari
Kajiwara (1951 - 2001) qui dansa dans la compagnie Ailey de 1970 à 1984.
LES CHORÉGRAPHES
31
11e édition
HANS VAN MANEN
Hans van Manen a commencé sa carrière en 1951 en tant que membre du Sonia
Gaskell’s Ballet Recital. En 1952, il rejoint le Nederlands Opera Ballet où il crée son
premier ballet, Feestgericht, en 1957. Il s’associe ensuite à la compagnie de Roland
Petit à Paris.
En 1960, il se met à travailler avec le Nederlands Dans Theater en tant que danseur
(jusqu’en 1963), chorégraphe, et directeur artistique (entre 1961 et 1971). Pour
les deux années suivantes, il exerce comme chorégraphe freelance, jusqu’à sa
nomination en 1973 au Het Nationale Ballet à Amsterdam en tant que chorégraphe/
régisseur.
photo : DR
En outre, van Manen a mis en scène ses ballets pour des compagnies telles que
le Ballet de Stuttgart, le Bayerisches Staatsballett (Munich), le Opéra de Berlin, le
Houston Ballet, le Ballet National du Canada, le Pennsylvania Ballet, le Royal Ballet,
le Ballet Royal du Danemark, l’Opéra de Vienne et l’Alvin Ailey American Dance
Theater.
En septembre 1988, van Manen rejoint le Nederlands Dans Theater en tant que
chorégraphe en résidence, où il crée de nombreuses œuvres pour la compagnie
jusqu’en 2003.
En 1991, van Manen reçoit le prix Sonia Gaskell pour son répertoire et en particulier
pour les trois duos qu’il a créé lors de la saison 1990/1991. En 1992, l’année de ses
35 ans de chorégraphe, van Manen se voit décoré du titre de Chevalier de l’Ordre
d’Orange-Nassau par la Reine des Pays-Bas. En 1993, il est récompensé du Prix
de la Danse en Allemagne pour son influence dans le monde allemand de la danse
durant ces vingt dernières années.
Van Manen est aussi un photographe. Son travail peut être admiré dans des
expositions partout dans le monde.
CHRISTOPHER WHEELDON
Né à Yeovil, Somerset (Angleterre), en 1973, Wheeldon commence ses études de
danse à huit ans pour ensuite intégrer la Royal Ballet School. Wheeldon rejoint le
Royal Ballet en 1991. Il remporte la Médaille d’Or du Prix de Lausanne la même
année. En 1993, Wheeldon est invité à danser au New York City Ballet, où il est
promu soliste en 1998. Il réalise sa première chorégraphie pour le NYCB, Slavonic
Dances, pour le ‘’Diamond Project” de 1997 et crée Scènes de Ballet en collaboration
avec le plasticien Ian Falconer pour la School of American Ballet (1999) et le 50e
anniversaire du New York City Ballet.
photo : Rosalie O’Connor ©
Il arrête sa carrière en tant que danseur en 2000, année où il devient ‘’artiste
en résidence” du NYCB. Il se consacre ensuite à la création de nombreux ballets,
notamment pour le Boston Ballet, le Colorado Ballet, le Royal Ballet, le Royal Ballet
School, le San Francisco Ballet, le Ballet de Hamburg, le Australian Ballet et le
Pennsylvania Ballet. Il fait ses premiers pas à Broadway en tant que chorégraphe
en mars 2012, en adaptant pour la scène Sweet Smell of Success.
En 2014 il présente pour la première fois la version scénique d’Un Américain à
Paris au Théâtre du Châtelet.
LES CHORÉGRAPHES
32
11e édition
STAGE INTERNATIONAL 2015
DES éTéS DE LA DANSE
AUTOUR DU
RéPERTOIRE ALVIN AILEY
Fort de son succès, le festival Les Étés de la Danse
organise son 3ème stage international thématique, en
lien avec la compagnie invitée.
Ce stage atypique permet aux participants une
véritable immersion dans l’univers professionnel de la
compagnie, en côtoyant ses danseurs, ses professeurs
et chorégraphes.
Cette année, l’Alvin Ailey American Dance Theater
répond pour la 4ème fois à l’invitation du festival. Son
directeur Robert Battle propose une programmation
fidèle à l’esprit de son fondateur, mais aussi tournée
vers la création et la pluralité des styles.
Un projet spécifique est donc élaboré, comprenant
des cours de danse classique, moderne, Horton, jazz,
hip-hop, des ateliers de Répertoire Alvin Ailey* ainsi
que des cours de Pilates, de Gyrokinesis et de Yoga.
Une équipe pédagogique composée de professeurs
de renommée internationale, pour la plupart
enseignants ou anciens élèves de la Ailey School,
offrent aux stagiaires une évidente cohérence des
enseignements.
Chaque fin de semaine est ponctuée par des
démonstrations en public (restitution des ateliers de
répertoire), suivies de rencontres au sein des studios.
Parallèlement, des activités complémentaires sont
proposées aux stagiaires : temps de parole et
d’échange, rencontres avec les danseurs, invitations
aux répétitions, spectacles et projections des pièces de
répertoire de l’Alvin Ailey American Dance Theater.
Deux semaines de stage sont proposées : du 13
au 18 et du 20 au 25 juillet 2015, au CENTRE
INTERNATIONAL DE DANSE JAZZ – 54, rue de Clichy
- 75009 PARIS.
Les cours sont ouverts aux jeunes danseurs préprofessionnels, aux professionnels, aux enseignants,
mais aussi aux auditeurs désireux d’assister aux
différents évènements.
Pour la plupart des cours, selon les effectifs, les
stagiaires sont répartis sur 3 niveaux : ADO (13/14),
PRE-PRO (15/17) et PRO (+18 ans).
Une pré-sélection sur dossier, tenant compte du
parcours artistique de chacun, est effectuée par la
direction.
Cette année, deux auditions** d’entrée à la Ailey School
sont organisées les dimanches 19 et 26 juillet 2015.
Monique LOUDIèRES
Directrice artistique du stage
*ateliers Ailey ouverts à partir de 15 ans
**auditions ouvertes à partir de 15 ans
33
11e édition
MONIQUE LOUDIèRES
Danseuse étoile de l’Opéra national de Paris
Professeur et répétitrice freelance
© DR
Après avoir gravi tous les échelons du Ballet de
l’Opéra de Paris, Monique Loudières est choisie par
Rudolf Noureev en 1981 pour interpréter le rôle de
“Kitri” dans sa production de Don Quichotte, ce qui lui
vaut son titre de Danseuse Étoile en 1982.
Dès lors, elle danse tout le répertoire classique et
néo-classique, avec une prédilection pour les grandes
héroïnes dramatiques : Giselle, Juliette, Manon,
Esméralda dans Notre-Dame de Paris et Tatiana dans
Onéguine. Elle interprète également les œuvres de :
Serge Lifar, George Balanchine, Alvin Ailey, Maurice
Béjart, Jerome Robbins, John Neumeier, Jiri Kylián, Paul
Taylor, Roland Petit, Kenneth MacMillan, Nils Christie,
Martha Graham, Twyla Tharp, William Forsythe et la
Giselle de Mats Ek. Elle danse également le répertoire
contemporain avec Daniel Larrieu, Christine Bastin,
Joëlle Bouvier, Régis Obadia et Bianca Li. Elle est aussi
l’invitée de nombreuses compagnies internationales.
Ayant bénéficié de l’enseignement d’Yves Brieux,
Yvette Chauviré, Pierre Lacotte, Violette Verdy et
Rudolf Noureev, Monique Loudières a manifesté le
désir de transmettre son expérience aux nouvelles
générations de danseurs. De 2001 à 2008, elle
est Directrice Artistique et Pédagogique de l’Ecole
Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower.
Depuis son départ, elle répond aux invitations
des écoles et compagnies internationales pour
l’enseignement, la transmission et le coaching.
34
11e édition
LES PROFESSEURS
Tracy INMAN
Renee ROBINSON
photo : © Eduardo Patino
photo : © Andrew Eccles
Hollie WRIGHT
Alexandre PROIA
Co-directeur de la Ailey School
Professeur de la technique Horton
Responsable du département Jazz
à la Ailey School
photo : © Andrew Hodge
Danseuse principale de l’AAADT
de 1981 à 2012
Directeur Artistique
de Proia Dance Project
Professeur freelance
photo : © DR
Javier TORRES
Magali VERIN
photo : © Saara Salmi
photo : © Cyril Levan
Julie MAGNEVILLE
Elodie AUGER
Chorégraphe et professeur de danse
classique invité
Directrice et chorégraphe
de la Zakat Dance Company
Professeur de moderne-jazz
photo : © Jennifer Rihouey
Artiste, interprète, chorégraphe
et professeur de danse
Co-directrice
de la Zakat Dance Company
Professeur de classique « Méthode
des Barres Flexibles »
photo : © DR
Dominique LISETTE
Professeur de hip-hop et chorégraphe
photo : © DR
Catherine POIGT
Professeur de Pilates
Diplômée du « Live Art Pilates
Institute » de Los Angeles
photo : © DR
Manola ALBA
Danseuse et instructeur de Gyrotonic
et Gyrokinesis
photo : © DR
MUSICIENS :
Martine DORÉ
Jean-Luc PACAUD
Frank PREVOST
Victor SEE YUEN
35
11e édition
INFORMATIONS PRATIQUES
www.lesetesdeladanse.com
RÉSERVATIONS
Fnac, Carrefour et points de vente habituels
Par téléphone : 0 892 683 622 (0,34€/mn)
Par internet : www.fnac.com
1, place du Châtelet - Paris 1er
Aux caisses, du lundi au samedi, de 11h à 19h sauf dimanche et jours fériés
17, avenue Victoria, Paris 1er
Par téléphone : 01 40 28 28 40
Par internet : www.chatelet-theatre.com
TARIFS : de 13€ à 90€
Rencontre : de 8€ à 10€
Soirée de Gala : de 30€ à 110€
36
11e édition
LES PARTENAIRES 2015
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
Mairie de Paris
CRT Le nouveau Paris Ile-de-France
Office de Tourisme et des Congrès de Paris
PARTENAIRES MéCèNES
The American Friends of Les Etés de la Danse - AFLED
Fondation Obélisque
PARTENAIRES ENTREPRISES
Air France
B Event
Bank of America Merrill Lynch
Bernardaud
Canal Hippo
Cinéma Le Balzac
FBS - Greater Paris
Fnac
Marriott
Métrobus
Paul
PhytoSpecific
Saint-Clair le Traiteur
Vedettes de Paris
PARTENAIRES MéDIA
Figaroscope
France 3 Paris Ile-de-France
NOVA
37
11e édition
LES ÉTÉS DE LA DANSE de 2005 à 2014
1ère édition
6ème édition
Le San Francisco Ballet
“Three Solos and a Duet”
du 5 au 23 juillet 2005 aux Archives Nationales
du 15 au 20 juin 2010 au Théâtre de la Ville
Ana Laguna & Mikhaïl Baryshnikov
2ème édition
du 7 au 24 juillet 2010 au Théâtre du Châtelet
Le ballet de Novossibirsk
du 3 au 27 juillet 2006 aux Archives Nationales
L’Alvin Ailey American Dance Theater
7ème édition
3ème édition
du 17 juillet au 3 août 2007 au Grand Palais
Le Ballet National de Cuba
Le Miami City Ballet
du 8 au 17 septembre 2011 au Théâtre national de Chaillot
“In Paris”
avec Anna Sinyakina, Mikhaïl Baryshnikov et le Krymov Laboratory
4ème édition
du 21 juillet au 9 août 2008 au Grand Palais
Les Grands Ballets Canadiens
de Montréal
8ème édition
du 19 au 28 juin 2012 au Théâtre national de Chaillot
La Paul Taylor Dance Company
du 25 juin au 21 juillet 2012 au Théâtre du Châtelet
5ème édition
50e anniversaire
9ème édition
Le Ballet National de l’Opéra de Vienne
10ème édition
Le San Francisco Ballet
38
Les Etés de la Danse 2015 - couverture : Jamar Roberts - Photo : Andrew Eccles ©- conception graphique : Vincent Jacquet
11e édition
www.lesetesdeladanse.com
40

théâtre du Châtelet - les etes de la danse

Transcription

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