Introduction au dictionnaire bilingue wolof-français
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Introduction au dictionnaire bilingue wolof-français
Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. ABRÉVIATIONS ADV. Adverbe C. Classificateur Cf. Voir CONJ. Conjonction COV. Coverbe IDIOM. Idiomatique INTERJ. Interjection INTERR. Interrogatif N. Nom Num. Numéral O. A. Origine arabe O. ANGL. Origine anglaise O. F. Origine française O. PORT. Origine portugaise V. Verbe Pour tout ce qui concerne la botanique, voir la Flore du Sénégal, par le R. P. Berhaut, Dakar, 1967. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. INTRODUCTION Le Wolof Fondamental dont l’élaboration a été entreprise en 1966 par le Centre de Linguistique Appliquée de Dakar, sur l’initiative de Jean Maurice Calvet et grâce à une subvention de la Fondation Ford, doit permettre de dégager les 6.000 mots les plus fréquents de la langue à partir d’un corpus de 500.000 mots traité mécanographiquement à Besançon1. Les premiers résultats de cette vaste opération ont permis d’établir, dans un premier temps, un lexique Wolof-Français de 3.000 mots ; les mots retenus sont ceux que le dépouillement d’un sous-corpus de 200.000 mots fait apparaître comme étant les plus fréquents. Ce lexique est le fruit d’un travail collectif au sein d’une Commission à laquelle ont participé : - Oumar Ben Khatab Dia, - Aziz Diaw, - El Hadj Cheick Gassama, (décédé) - Mamadou Guèye, - Saliou Kandji, - Souleymane Ndiaye, - Assane Sylla, - Le Paster Church. Oumar Marone, Papa Séga Name et Rawane Mbaye ont apporté leur précieux concours. La mise au point linguistique a été assurée par Arame Diop Fal, Rosine Santos, Oumar Ben Khatab Dia, Jean Doneux et Mamadou Guèye. C’est grâce au soutien précieux de Pierre Dumont, Directeur du CLAD, que cette publication a été réalisée. Système de transcription L’alphabet utilisé est conforme à celui qui a été adopté officiellement par le Gouvernement du Sénégal (voir annexe) toutefois, pour faciliter la tâche aux lecteurs non wolophones, chaque mot est transcrit phonétiquement 2 à l’aide de l’alphabet de l’Association de Phonétique Internationale (API ou IPA) sauf pour la nasale palatale transcrite [ñ] à la place de [ɲ]. Les lecteurs trouveront dans l’Annexe I (p. 12) une explication détaillée de la prononciation des lettres en wolof. 1 2 Voir a) « Langage use and social change » edited by W. H. Whiteley, IAI Oxford University Press. 1971 (p. 274287). b) Les langues nationales et l’Enseignement : le projet wolof par Arame Diop Fal, in Recherche, Pédagogie et Culture n° 16, mars-avril 1975, p. 58-60. Entre crochets dans le texte. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. À propos de la graphie, deux problèmes sont souvent soulevés : le premier a trait aux occlusives sonores b, j, g, en position finale, le second, aux consonnes redoublées3. La solution que nous vous proposons dans ce lexique est conforme aux conclusions de la Commission consultative pour le découpage des mots en wolof4. Elle est fondée non sur des jugements de valeur mais sur les faits linguistiques du wolof parlé actuellement au Sénégal. Cette solution tient compte de l’option du Sénégal pour une orthographe phonologique (celle qui parmi les sons ne note que ceux qui remplissent une fonction distinctive). Les occlusives sonores b, j, g, e, position finale En finale elles sont réalisées implosées : ce qui veut dire que l’articulation est incomplète, d’où cette impression qu’on peut avoir d’entendre une consonne quelque peu assourdie ; mais lorsqu’elles n’occupent plus la position finale (en ajoutant par exemple un suffixe commençant par une voyelle) elles retrouvent leur articulation normale ; ex. : fabul, « il n’a pas pris », sojul, « il n’est pas enrhumé », politigam : « sa politique ». Par conséquent, on écrira fab, soj, politig. Les consonnes géminées Les consonnes géminées se distinguent des consonnes simples par : - une énergie articulatoire plus forte, - une durée plus grande. Elles s’opposent phonologiquement aux dernières et remplissent une fonction distinctive. Ces faits, valables pour l’ensemble des dialectes wolof parlés au Sénégal, exigent que soit traduite, au plan graphique, la différence entre les consonnes simples d’une part, et les consonnes géminées, d’autre part. Voici quelques exemples où les consonnes géminées s’opposent aux consonnes simples en position interne et finale : - position interne lemi (lem + i) « aller plier » / lemmi contraire de lem : « déplier » yebu (yeb + i) « aller charger » / yebbi contraire de yeb : « décharger » ubi (ub + i) « aller fermer » / ubbi contraire de ub : « ouvrir » 3 4 Cf. Le Soleil, quotidien sénégalais des 6, 25 mars et 9 avril 1974. La Commission nommée par le Président de la République, comprend : Monsieur Amar Samb, Président, Mmes Geneviève Ndiaye, Arame Diop Fal, Le Révérend Père Léonce Crétois MM. Oumar Ben Khatab Dia, Pathé Diagne, Pierre Dumont. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. tegi (teg + i) « aller poser » - / teggi contraire de teg : « enlever » position finale nit « personne » bët « œil » muj « fin » nëb « être pourri » jub « être droit » fen « mentir » coy « perroquet » guy « baobab » sëg « cimetière » gëm « croire » / / / / / / / / / / nitt « vingt » bëtt « percer » mujj « être dernier » nëbb « cacher » jubb « mèche de cheveux sur la tête » fenn « quelque part » coyy « être très (rouge) » guyy « être très (froid) » sëgg « se courber » gëmm « fermer les yeux » Contractions Le contact d’un mot ou d’un radical se terminent par une voyelle avec des mots comme : a (caractéristique de la mise en évidence), ag « et » ou les suffixes –am « possessif 3ème pers. sing. » : -ee « marque de l’antériorité dans les propositions subordonnées temporelles ou conditionnelles » ; -ati « itératif », entraîne une contraction. Ex. : -a + a---- aa ; ex. : paakaam « son couteau » (paaka + am) ; ee boo soxlaa « quand tu auras besoin » (soxla + ee) ; -i a + a -e ee -u ee ; ex. : caabeem « sa clef » (caabi + -am) bu jafee… « si c’est cher… » (jafe + -ee) ; a + o -e ee oo ; ex. : soccoom « son cure-dent » (soccu + -am) bu raxasoo « quand il se sera lavé » (raxasu + -ee). Ordre alphabétique a – à – aa – b – bb – c- cc – d- dd – e – ee – é – éé – ë – f – g – gg – i – ii – j – jj – k – kk – l – ll – m – mm – mb – mp – n – nn – nc – nd – ng – nj – nk – nq – nt - ñ - ññ - nn - nn nn - o – oo – ó - óó – p – pp – q – r – rr – s – t – tt – u – uu – w – ww – x – y – yy. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. Étiquetage grammatical L’étiquetage grammatical des mots est fondé sur la fonction 5 de ces derniers dans la phrase et leur latitude de combinaison avec les différentes modalités. Les mots susceptibles de se combiner avec les classificateurs, les marques de détermination et de possession appartiennent à la classe des noms. Ex. : kër gi « la maison » sama nijaay « mon oncle » Les mots susceptibles de se combiner avec les marques de mode, d’aspect, de temps appartiennent à la classe des verbes : dafa daanu « il est tombé » dem na « il est parti » dina ñów « il viendra » moo faboon « c’est lui qui avait pris » Appartiennent également à cette classe et pour les mêmes raisons, les mots que l’on serait tenté, sous l’influence du français, de définir comme des adjectifs. rafet na « il est beau » baax na « il est gentil » yoon wi dafa xatoon « le chemin était étroit ». La classe des adverbes comprend des termes variés qui se comportent comme en français. Il convient toutefois, d’en signaler une sous-classe particulière, celle des coverbes qui sont de deux types : 1. Le coverbe détermine un verbe spécifique auquel il confère un sens superlatif. Ex. : dafa sedd guyy « c’est très froid » ; sedd : être froid dafa xonq coyy « c’est très rouge » ; xonq : être rouge. 2. Le coverbe détermine un support verbal, généralement né, dont il précise le sens : dafa né jodd « il est raide comme un I ». Les conjonctions relient des mots, des propositions ou des phrases. Ex. : kat Man kat, mënuma fey leegi « Moi, en tout cas, je ne peux pas payer tout de suite ». Conclusion Les mots sont dotés d’une traduction sommaire, établie d’après le sens le plus courant du terme. Les raisons de ce choix peuvent s’expliquer, d’une part, par la nécessité de répondre le plus rapidement possible à la demande de nombreuses personnes qui apprennent le wolof et qui désirent disposer d’un outil pratique, d’autre part, par le fait que ce lexique, simple étape vers l’élaboration d’un dictionnaire plus étoffé, est comme le ballon d’essai qui permettra aux auteurs de recueillir les avis précieux des nombreux spécialistes de la langue wolof qui n’ont 5 La fonction peut être définie comme une relation entre deux termes. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. pu pour des raisons d’organisation, participer aux travaux de la Commission, et des lecteurs en général. Cette collaboration sur laquelle comptent les auteurs devra permettre de compléter, d’enrichir ce lexique et de remédier aux nombreuses imperfections dont ils sont conscients malgré tout le soin apporté à la rédaction de l’ouvrage. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. LE SYSTÈME NOMINAL Les classificateurs La totalité des substantifs du wolof se répartit en dix classes, marquées par des classificateurs dont voici l’inventaire : sg. pl. k ñ nit ki bant bi doom ji daqaar gi at mi b j y ; g m l w « la personne » « le bois » « l’enfant » « le tamarinier » « l’année » s ; cuuraay li fas wi àsamaan si nit ñi bunt yi « l’encens » « le cheval » « le ciel » « les personnes » « les portes » Il faut ajouter deux classificateurs, f et n, ne fonctionnant pas comme indices de noms mais se comportant par ailleurs comme les autres classificateurs. f – indice de lieu ; ex. : fi « ici » n – indice de manière ; ex. : ni « comme » La détermination A. L’indéfini 1. L’indéfini s’exprime par la marque a + C antéposée au nom : ex. : aw fas « un cheval » ay fas « des chevaux » 2. Au singulier l’indéfini peut s’exprimer par le nom dépourvu de classificateur : ex. : fas « un cheval » A. Les déterminants 1. Le défini proche s’exprime par la marque C+i postposée au nom : ex. : fas wi « le cheval » 2. Le défini éloigné s’exprime par la marque C+a6 postposée au nom : ex. : fas wa 6 « le cheval » Il est à noter un classificateur c- indice de lieu qui ne fonctionne plus que comme défini proche et défini éloigné : ex. ci, ca « dans ». Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. 3. Le connectif (qui est aussi le relatif) s’exprime par la marque C+u7 postposée au nom : ex. : fas wu ñuul « un cheval noir » fas wu nekk « chaque cheval » am na góór gu taxaw ci buntu kër gi « il y a un home qui est devant la porte de la maison ». 4. « Tout » s’exprime par la marque C+épp - antéposée au nom : ex. bépp beykat « tout cultivateur » - postposée au nom : ex. rééw yépp « tous les pays ». 1. « Un » s’exprime par la marque C+enn antéposée au nom : ex. : benn8 bunt wenn fas « une porte » « un cheval » 2. « Autre » « autre » s’exprime par la marque C+eneen antéposée au nom : ex. : beneen bunt « une autre porte » weneen fas « un autre cheval » A. Les démonstratifs Les démonstratifs sont généralement postposés au nom ; ils peuvent être antéposés au nom pour accentuer l’insistance. 1. Le démonstratif de proximité s’exprime par les marques C+ii, C+ile : ex. : fas wii, fas wilé « ce cheval-ci » 2. Le démonstratif d’éloignement s’exprime par les marques C+ee, C+ale : ex. : fas wee, fas wale « ce cheval-là » 3. Le démonstratif de rappel s’exprime par les marques : C+oo + C+u, C+oo + C+ule : ex. : fas woowu « le cheval en question » C+oo + C+a, C+oo + C+ale : ex. : fas woowa « le cheval en question » (avec idée d’éloignement). 7 8 Le classificateur b- combiné à cette marque et aux deux précédents peut fonctionner comme conjonction de temps : bi xale bi demee ba xale bi demee « quand l’enfant fut parti » bu xale bi demee « quand l’enfant partira ». benn a tendance à être employé avec tous les noms quel que soit l’indice de classe. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. Les interrogatifs Les interrogatifs peuvent être soit postposés, soit antéposés au nom. L’interrogatif s’exprime par les marques : C + an kan « qui » lan « quoi ? » fas wan ? « quel cheval ? » fan la dëkk ? « où habite-t-il ? » C+u ku ubbi bunt bi ? « qui a ouvert la porte ? » fu mu dëkk ? « où habite-t-il ? » (Ces dernières formes sont surtout utilisées comme interrogation pronominale). Les possessifs Un seul objet possédé 1ère 2è 3è 1è 2è 3è p. sg. p. p. p. pl. p. p. sama (suma) kër sa kër këram « sa maison » sunu (suñu) kër seen kër seen kër Plusieurs objets possédés samay (sumay) kër say kër ay këram « ses maisons » sunuy (suñuy) kër seeni kër seeni kër Le nom peut ne pas être exprimé ; dans ce cas il lui est substitué bos, pour un seul objet possédé, et yos pour plusieurs objets possédés. sama bos « le mien » sama yos « les miens » bosam « le sien » yosam « les siens » Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. LE SYSTÈME VERBAL Les personnels Fonction sujet (formes de base) 1. ma 2. nga 3. mu 4. nu / ñu 5. ngeen 6. ñu Fonction objet ma la ko nu / ñu leen leen Indépendants man yow moom nun / ñun yéén noom La conjugaison Le verbe connaît les oppositions suivantes : - affirmatif / négatif - indicatif / injonctif - aspect perfectif / aspect imperfectif. À l’indicatif le verbe est susceptible de recevoir les marque du passé : -oon ; -aan. On trouvera ci-après deux tableaux dont le premier représente la synthèse des différents classificateurs nominaux et le second une présentation du système verbal. Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. ANNEXE I Afin de faciliter la tâche du lecteur non averti, nous avons établi les correspondances phonétiques entre l’alphabet officiel du Sénégal et l’alphabet latin. 1. Les lettres suivantes ont la même valeur phonétique que dans l’alphabet latin utilisé pour la langue française. a) Consonnes p b m f t d n s – – – – – – – – r – l – k – g – paaka : couteau bakkan : nez mar : avoir soif fer : ramasser taw : pluie daw : courir nelaw : dormir est toujours prononcé sourd comme dans si et non sonore comme dans base suuf : sol est toujours prononcé roulé rafet : être joli lam : bracelet kër : maison est toujours prononcé occlusif comme dans gare et non constrictif comme dans page garab : arbre. b) Voyelles i – é – cin sér : : marmite pagne 1. Les lettres suivantes empruntées à l’alphabet latin ont dans l’alphabet officiel du Sénégal la valeur phonétique suivante : a) Consonnes c – j – ñ– approximativement ce qu’on entend en français dans tiens caabi : clé approximativement ce qu’on entend en français dans dieu jabar : épouse existe en français dans agneau ñaw : coudre Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. x – q– w – nn – approximativement ce qu’on entend en français dans chercher (en français standard). Ce son existe en espagnol (jota) et en allemand (ach-laut). xalam : guitare n’existe pas en français ; le son le plus approchant et celui de k réalisé très guttural, au niveau de la luette ; ce son existe en arabe (qrīb « proche ») ñaq : sueur existe en français dans oui woo : appeler devant i et e il est prononcé comme dans le français fuite fas wi : le cheval (ŋ) ce qu’on entend en français dans les mots empruntés à l’anglais parking nnaam mâchoire ŋaam b) Voyelles a – à – e – ë – o– ó– u– ce son est plus fermé qu’un a français mais plus ouvert que ë lal : lit c’est le son a du français làkk : parler une langue étrangère c’est le son è ou ê du français père, tête ; il n’est jamais prononcé central comme dans petit set : propre c’est le son e du français comme dans demain bët : œil c’est le o ouvert de pomme gor : abattre un arbre c’est le o fermé de beau, chose jóg : se lever c’est le son ou du français ex. : trou bukki : hyène 1. Les sons transcrits par une double lettre Les sons mp – mb – nt - nd – nc – nj – nk – ng – nq doivent être réalisés sans « c » initial en début de mot : ex. : mbër champion bunt porte ndab récipient denc garder njaay vente tànk jambe ngelaw vent xonq être rouge samp planter un pieu Les doubles voyelles transcrivent des voyelles longues. suuf : sol Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. Les doubles consonnes transcrivent des consonnes fortes. bakkan : nez. ANNEXE II Liste des graphes employés pour les langues nationales du Sénégal Wolof Sereer 1 ' 2 a a 3 à à 4 b b 5 ɓ 6 c 7 ƈ 8 d 9 ɗ 10 e e 11 é 12 Pulaar Jola Malinké (Mandinka) Soninké (Sarakolé) ' a a a a a b b b b b ɓ ɓ c c c c c d d d d d ɗ ɗ e e e e e é é é ë e ë 13 f f f f f f f 14 g g g g g g g 15 ɠ 16 h 17 i 18 í 19 j j j j 20 k k k 21 l l 22 m 23 c ƈ d ɠ h h h h h i i i i i j j j k k k k l l l l l m m m m m m n n n n n n n 24 ñ ñ ñ ñ ñ ñ ñ 25 ŋ ŋ ŋ ŋ ŋ ŋ ŋ 26 o o o o o o o i í Introduction au dictionnaire wolof-français. Texte révisé par Enguehard, Chantal et Mbodj, Chérif. DiLAF, juin 2016. 27 ó ó ó ó 28 p p p p p p 29 ƥ 30 q q q 31 r r r r r r r 32 s s s s s s s 33 t t t t t t t 34 ƭ 35 u u u u u 36 ú 37 w w w w w 38 x x x x x 39 y y y y y y 40 ƴ ƴ ƴ p ƥ ƭ u u ú w w y