Analyse de contrôle de SVT

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Analyse de contrôle de SVT
GRF dyslexie
IUFM d'Alsace 2004/06
E 03a Annexe Évaluation, Corinne Neuhart et Dominique Stutzmann
Analyse de contrôle de SVT
Voir les sujets fiche suivante : E 03b.
Exemple 1
Ce contrôle n’est pas adapté à une bonne compréhension pour un élève dyslexique.
Beaucoup de points sont à améliorer tant sur la forme que sur le fond.
Pour l’ensemble de la page, la taille de la graphie est trop petite. 12 correspond à la taille
minimale si l’on ne fait pas le choix d’agrandir la copie de façon spécifique.1
De même, pour l’exercice 1 : l’interligne n’est pas suffisant pour écrire dans de bonnes
conditions, en particulier pour un élève dysgraphique.
Dans l’exercice 2, le schéma à annoter est confus.
Pire, l’espacement insuffisant va provoquer la collusion des termes au moment de
l’annotation par l’élève.
Il n’y a pas d’espace spécifique pour le titre ; collé au cadre suivant, les élèves risquent de
ne pas le voir et de perdre des points ainsi.
L’exercice 3 souffre d’une surcharge d’informations et d’un manque de clarté qui nuisent à
une bonne compréhension :
• les graphiques grisés ne sont pas lisibles
• l’ordre de la lecture
• la taille de la graphie a encore été réduite par rapport aux exercices précédents et la
police modifiée en vue d’un gain de place. Résultat : l’élève dyslexique n’accède pas
au code de lecture et ne réussira pas l’exercice.
Enfin, pour deux exercices sur trois, le mode de restitution consiste en des phrases rédigées
qui vont rebuter les élèves dyslexiques et dysgraphiques. En variant les supports pour les
types de réponses attendues, on évalue mieux les compétences des élèves dyslexiques.
D’où les modifications dans les autres contrôles.
Exemples 2, 3, 4, 5
Pour contrôler les connaissances des élèves en matières de termes techniques essentiels,
deux types d’exercices sont proposés :
1
Voir le chapitre évaluation 5, point b
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Académie de Strasbourg, Groupe recherche formation
Accompagner des élèves dyslexiques au sein d’une classe hétérogène
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Exemple 3 et 5, exercice 1.
Le mot croisé permet de contrôler les connaissances de l’élève tout en lui donnant des
informations sur l’orthographe du mot dans la mesure où le nombre de cases représente le
nombre de lettres.
De plus, les définitions de ces mots peuvent donner des indications pour les autres
exercices. (Ex : orthographe du mot « trachée » utilisable dans l’exercice 2).
Exemple 4, exercice 2
Le fait de compléter une phrase permet de contrôler les connaissances sans pour autant
noter l’orthographe du reste de la phrase. Seuls les mots importants et spécifiques seront
notés.
Pour annoter un schéma, le type de disposition de l’exercice 1 exemple 2 répond aux
consignes pour la réalisation d’un dessin d’observation.
Il faut remarquer la disposition et la précision des flèches dans l’exemple 2. Toutes sont
orientées du même côté et s’arrêtent à la même hauteur.
De plus, un cadre pour le titre est présent. Ce qui permet à l’élève de ne pas oublier de
mettre le titre et de ne pas le mettre n’importe où.
Ceci permet également à l’élève de mieux se repérer sur le schéma.
Pour faciliter le travail des élèves souffrant d’un déficit dans la discrimination spatiale, on
matérialise l’emplacement de la réponse par des pointillés. Voir exemple 3 exercices 3 et
4 ; exemple 5, exercice 3.
Proposer des exercices diversifiés pour évaluer plusieurs compétences et limiter le
paragraphe rédigé à une seule question. Voir l’exemple 3 où l’élève dyslexique devra
fournir un effort de lecture dans l’exercice 4 exclusivement.
Ne pas oublier de mettre en évidence les consignes importantes en agrandissant la police,
en mettant en gras …
Répondre sur une copie qui permet de laisser l’énoncé en évidence.
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