ouverture du gibier d`eau - FDC60

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ouverture du gibier d`eau - FDC60
Fédération Départementale des Chasseurs de l’Oise
Association agréée au titre de la protection de l’environnement
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Le dossier du mois :
o Dates d’ouverture de la chasse des oiseaux de passage et du gibier d’eau
o Appelants, mode d’emploi
o Grenaille de substitution dans les zones humides
Actualité spéciale « ouverture du gibier d’eau »
J – 1 : C’est le nombre de jours à attendre pour chasser le gibier d’eau dans
l’Oise !
Conformément à l’article L.424-6 du Code de l’Environnement, avant et après la clôture générale de
la chasse, les espèces de gibier d’eau ne peuvent être chassées qu’en zone de chasse maritime, sur les
seuls marais non asséchés et sur les lacs, étangs, réservoirs ou fleuves, rivières et canaux où le tir n’est
autorisé qu’à une distance maximale de 30m de la nappe d’eau, sous réserve de disposer du droit de
chasse de celle-ci.
Le jeudi 21 août prochain, à partir de 6 heures, les chasseurs de gibier d’eau du département pourront
s’adonner à leur passion. Après quoi, la chasse à la passée pourra se faire 2 heures avant le lever du
soleil et 2 heures après son coucher, heure légale du chef lieu du département (se référer au calendrier
des Postes) sur les seules zones précitées. Et ceux qui ont la chance de détenir une hutte de chasse
immatriculée pourront chasser de nuit.
Selon l’arrêté ministériel en vigueur, toutes les espèces n’ouvriront pas à la même date. Le jeudi 21
août ne pourront être chassés que les canards colverts, pilet, siffleur, souchet, sarcelles d’été et
d’hiver, les oies (cendrée, rieuse, moissons et Bernache du Canada), la majorité des limicoles, ainsi
que les canards plongeurs, à l’exception des fuligules milouin et morillon et de la Nette rousse qui
n’ouvriront que le lundi 15 septembre à 7 heures, tout comme le Canard chipeau et les rallidés
(Foulque macroule, Poule d’eau et Râle d’eau). Le Vanneau huppé, quant à lui, ne pourra être chassé
que le dimanche 21 septembre à 9 heures, jour de l’ouverture générale. Les bécassines des marais et
sourde ouvriront le samedi 2 août, entre 10 heures et 17 heures, où, jusqu’au jeudi 21 août, elles ne
pourront toutefois être chassées que sur les seules prairies humides et zones de marais non asséchées,
spécialement aménagées pour leur chasse par la réalisation de platières et la mise en eau.
Pour les oiseaux de passage, la Caille des blés et la Tourterelle des bois ouvriront le samedi 30 août.
Avant l’ouverture générale, la chasse de cette dernière ne pourra être pratiquée qu’à poste fixe
matérialisé de main d’homme et qu’à plus de 300m de tout batiment.
Le Pigeon ramier, le Pigeon colombin, le Pigeon biset, la Tourterelle turque, l’Alouette des champs,
les grives (draine, litorne, mauvis et musicienne), le Merle noir et la Bécasse des bois ouvriront plus
tard, le dimanche 21 septembre à 9 heures. Après quoi, les heures quotidiennes de chasse des oiseaux
de passage sont fixées du lever du jour au coucher du jour, y compris pendant les périodes d’ouverture
spécifiques des espèces, à l’exception de la Bécasse des bois. Rappelons que le jour s’entend du temps
qui commence une heure avant le lever du soleil et finit une heure après son coucher (heure légale du
chef lieu du département).
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J’utilise des appelants pour chasser le gibier d’eau, que dit la loi ?
En 2006, notre pays faisait face à un épisode de « grippe aviaire » avec pour agent causal, le virus
Influenza aviaire H5N1 Hautement Pathogène. Les mesures de précautions sanitaires, plutôt
« draconiennes », prises par l’UE et imposées aux détenteurs d’appelants pour la chasse au gibier
d’eau, se sont aujourd’hui considérablement assouplies. Néanmoins, dans un souci de traçabilité et de
suivi sanitaire, une législation relative aux appelants est toujours en vigueur.
1. Les appelants doivent être bagués, avec des bagues homologuées.
2. Tout détenteur d’appelants doit détenir un registre d’appelants.
3. Tout détenteur d’appelants doit s’être déclaré au moins une fois à la FDC du lieu de détention
(hors période de chasse) de ses appelants. Cette déclaration doit être renouvelée en cas de
changement d’adresse, de lieu de détention ou d’arrêt de détention.
4. L’éjointage des appelants est interdit.
5. La vente, l’achat et le transport d’appelants sont autorisés toute l’année.
6. Seuls les appelants vivants des espèces d’oies (sauf Bernache du Canada), de canards de
surface et de canards plongeurs dont la chasse est autorisée ou de la Foulque macroule peuvent
être utilisés. Dans l’Oise, l’usage du Vanneau huppé comme appelant est interdit.
7. Les hybrides issus d’espèces chassables sont autorisés comme appelants, ceux issus de
croisements entre espèce chassable et espèce protégée ou exotique sont interdits.
8. Le nombre d’appelants autorisés dans un élevage d’agrément est de 100 oiseaux adultes, audelà, il est considéré comme établissement d’élevage et soumis à d’autres réglementations
(certificat de capacité…).
9. Le nombre d’appelants vivants attelés et parqués est limité à 100 oiseaux par installation toutes
espèces confondues. Les oiseaux détenus dans des parcs situés dans un rayon de moins de 30
mètres autour de la nappe d’eau sont intégrés dans le décompte des appelants. Les oiseaux
détenus dans des parcs couverts sur le dessus (bâche, tôle…) ne sont pas considérés comme
appelants.
10. En cas de mortalités anormales d’appelants, celles-ci doivent immédiatement être signalées à
la FDCO. N’oublions pas que nos « chers » appelants font office de sentinelles sanitaires !
Je chasse en zones humides, que dit la loi ?
Depuis le 1er juin 2006, l’emploi de la grenaille de plomb dans les zones humides mentionnées à
l’article L.424-6 du Code de l’Environnement est interdit pour la chasse (oiseaux d’eau, mais aussi
faisan…) et la destruction des animaux nuisibles. Mais encore aujourd’hui, on déplore encore des cas
de chasseurs qui se font verbaliser pour usage du plomb en zones humides, d’où la raison de ce rappel
réglementaire. Il convient de souligner que le tir à balle de plomb du grand gibier, quant à lui, reste
autorisé quelque soit la zone de chasse.
Cette interdiction vise à lutter contre le saturnisme qui atteint les anatidés. Il s’agit d’une intoxication
causée par le plomb qui, véhiculé par les globules rouge, pénètre dans les différents tissus de
l’organisme où il provoque d’importants dommages. Les plombs sont perçus par les oiseaux comme
du grit, nécessaire au broyage puis à la digestion des graines dans leur gésier. Lorsqu’elle n’est pas
directement mortelle, l’intoxication compromet la survie des oiseaux (aptitude à la migration,
diminution du taux de reproduction).
Dans l’Oise, les zones humides concernées par cette interdiction sont les marais non asséchés qui
peuvent être des terrains périodiquement inondés sur lesquels se trouve une végétation aquatique, les
rivières, canaux, réservoirs, plans d’eau, douce ou saumâtre, et la bande des 30 mètres qui jouxte les
bords de rivières, canaux, réservoirs, plans d’eau. Au moindre doute quant au lieu de retombée des
plombs, le principe qui prévaut est celui d’utiliser systématiquement des grenailles de substitution
(bismuth, étain, acier, alliages à base de tungstène). Bien entendu, l’usage de la grenaille de plomb est
interdit à tout chasseur ayant les pieds dans l’eau ou tirant à bord d’une embarcation.
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A noter qu’un chasseur ne peut être verbalisé pour utilisation du plomb dans les zones humides que si
les cartouches concernées sont dans les canons lors du contrôle, si le contrevenant retire les cartouches
des canons avant le contrôle mais sous les yeux des gardes, il en sera bien entendu de même. Si vous
détenez des cartouches de plombs dans vos poches de veste ou dans vos sacs à la hutte, vous n’êtes en
aucun cas verbalisable.
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