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SOMMAIRE DU N°95 Édito..............................................................3 Vie des associations...................................4-5 Santé – environnement…...........................6-8 Histoire de médicaments...............................9 De tout, un peu.......................................10-11 H1N1, effets secondaires............................12 H1N1, les comptes......................................13 Alimentation et santé..............................14-16 Bon à rappeler........................................17-18 Bonnes nouvelles........................................19 Dossier : cancer, le plan B......................20-25 En bref.........................................................26 Le langage des larmes................................27 Placebo, pouvoir de l'esprit....................28-31 Psychisme..............................................32-33 Rigolothérapie.............................................34 Livres...........................................................35 10 clés pour ralentir.....................................36 QU'EST-CE QUE LA MÉDECINE HOLISTIQUE ? Une médecine globale, non restrictive, qui utilise toutes les thérapeutiques positives, même si elles ne sont pas encore comprises «scientifiquement». Une médecine qui prend en considération non seulement le corps physique dense mais aussi toutes les autres dimensions de l'être. Une médecine orientée plus sur la compréhension de la santé et le terrain que sur les symptômes, plus sur les causes que sur les effets. Une médecine personnalisée, peu ou pas toxique. Pour en savoir plus, ne manquez pas de lire les publications spécialisées auxquelles nous nous sommes référés. En plus des publications qui sont en vente dans les kiosques, notre revue de presse a été réalisée à partir des périodiques suivants : Médecines nouvelles – Sté GAG, BP 19, 14360 TROUVILLE/MER Bio contact – 24 rue Puech de Galez, BP 8, 81601 GAILLAC CEDEX Plantes et Santé – 29 bis, rue Henri Barbusse, BP 189, 75226 PARIS CEDEX 05 La revue de l'Institut Paracelse – Institut Paracelse, carrer, Concordia n°1, 17707 AGULLANA, Espagne Quelle Santé – 12-24 quai de la Marne, 75164 PARIS CEDEX 19 Nexus – 24580 FLOIRAC Effervesciences – 51, route d'Espagne, 31100 TOULOUSE Nouvelles Clés – 15 lot. La Cerisaie – Les Imberts, 84220 GORDES Réel – 129, rue de Vauban, 69006 LYON Pratiques de Santé – Santé Port Royal, 75226 PARIS Les cahiers de la bio-énergie – Association française de bioénergétique – 93 bd Ampère – BP 30001, 79184 CHAURAY CEDEX Alternative Santé – 11 rue Meslay, 75003 PARIS Que choisir – 60732 STE GENEVIEVE CEDEX Santé Psychologie – 85 bd St Michel, 75003 PARIS Top Santé – 25 rue d'Artois, 75008 PARIS Votre Santé – 44 bd Magenta, 75010 PARIS Santé Magazine – BP 318, 92304 LEVALLOIS-PERRET CEDEX Santé intégrative - 13 avenue Mont Valérien, 92500 RUEIL MALMAISON « « Si Siquelqu'un quelqu'unte tedemande demandede dele leguérir, guérir,demande-lui demande-lui s'il s'ilest estprêt prêtààsupprimer supprimerles lescauses causesde desa sa maladie » Sénèque, 1er siècle après J.C. maladie » Sénèque, 1er siècle après J.C. Notre Notrecorps corps est est une unerivière rivièred'intelligence d'intelligenceet et d'informations. d'informations. Donnons lui la bonne eau et les nutriments essentiels en privilégiant Donnons lui la bonne eau et les nutriments essentiels en privilégiant lelefrais, frais, lelebio, bio, lelevert, vert, lelecru... cru... Évitons l'excès de polluants, les « aliments-gadgets » industriels, ralentisseurs de nos métabolismes. Évitons l'excès de polluants, les « aliments-gadgets » industriels, ralentisseurs de nos métabolismes. Donnons Donnons ààce cecorps corps l'exercice l'exercicerégulier, régulier, qui quiélargit élargit lalarespiration, respiration, régule régulelelesommeil, sommeil, aide aideààgérer gérerlelestress. stress. Sur cet équilibre peut s'épanouir l'émotionnel, Sur cet équilibre peut s'épanouir l'émotionnel, s'ouvrir s'ouvrirla lapleine pleineconscience consciencede del'être l'êtrejusqu'en jusqu'ensa sadimension dimensionspirituelle. spirituelle. AA retenir : Il n'y a pas d'âge pour commencer... Autant retenir : Il n'y a pas d'âge pour commencer... Autant mourir mouriren enbonne bonnesanté! santé! La revue, ses découvertes de nouveaux horizons, ses propositions reposent La revue, ses découvertes de nouveaux horizons, ses propositions reposent sur surces ces bases. bases. Avis à nos lecteurs Les informations paraissant dans ce bulletin sont données à titre purement documentaire et pour une meilleure compréhension des règles de santé. Elles ne doivent en aucun cas, être considérées comme une prescription et ne sauraient bien entendu, dispenser de la consultation d'un médecin, soit pour un examen, soit pour des soins. OBJECTIF SANTE – 34 rue des Hauts Pavés – 44000 NANTES – Directeur de la publication : Jean-Hugues Plougonven Réalisation : Santé Solidarité - Impression : Graphy Prim' Nantes Bulletin d'informations exclusivement réservé aux adhérents des associations citoyennes de santé Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Page 2 EDITO L'évènement de rentrée : Croque-la-vie et…Trompe-la-mort Tel est le titre du livre de Robert Chiron (photo de couverture) C'est pour nous l'évènement de la rentrée, car Robert, adhérent de longue date, nous a tous bien aidés en nous donnant par le passé le fruit de ses recherches sur les pratiques alternatives en matière de cancer. « 4 attaques de cancer, 4 fois déclaré « foutu » et...encore là », dit-il lui-même avec l'humour chaleureux qu'on lui connaît. Robert Chiron, Docteur ès Sciences, a été Enseignant-Chercheur à la Faculté des Sciences de l’Université de Nantes. Il a été ensuite pendant 10 ans, jusqu’à fin 2009, le Président de l’Association Boli via Inti-Sud Soleil qui a pour devise « le Soleil au service du Développement ». Celle-ci est devenue en France, grâce au travail de bien des amis, l’ONG de référence en ce domaine. Un livre témoignage plein de bienveillance et d'humanité qui a cette capacité rare de nous motiver, dans ces situations souvent désastreuses, à se prendre en main et désarmer quelques-unes des grenades que nous armons nous-mêmes et qui verrouillent la maladie. Un livre qui nous apprend aussi qu'aider les autres c'est s'aider soi-même. Enfin un livre qui nous donne des conseils pratiques très précieux. Nous recommandons fortement la lecture de son livre, auto-édité, qui sera disponible fin octobre 2010. Voir p 36 Merci Robert Vaccinations Cet été aussi, ont eu lieu deux évènements en matière de vaccination : le premier, un cas de vaccination forcée à Nantes (voir page suivante) et le second, la fin des discriminations vaccinales en Lozère, C'est, souvenez-vous, une histoire incroyable. Les parents de Gaëlle, scolarisée au collège de Ste Croix Vallée Française (tout un symbole) décident de ne pas la faire vacciner en raison de problèmes liés à la vacci nation d'un autre de leurs enfants. Ils vont se heurter à un véritable acharnement du principal du collège et du médecin de l'académie : interdiction de sortie scolaire, de travaux pratiques, de sport, voire même de récréa tion. L'enfant, étranger à toutes ces vicissitudes, vit très mal cette situation et sa scolarité en est profondément affectée. Nos nombreuses interventions, par appel à la raison, calment le jeu un moment, mais lors du change ment d'école, le médecin d'académie prononce une véritable « fatwa » : interdiction d'inscription dans tout éta blissement scolaire, alors que la maman avait entre temps obtenu un certificat de contre-indication ! Bref, un abus de pouvoir caractérisé. Il fallut se résoudre à porter l'affaire devant les tribunaux, en référé, la rentrée étant prochaine. Ce qui fut fait par notre avocat, Me Joseph. Voici le message récemment reçu de la maman : « Un petit mot pour vous tenir informés ! Suite à la décision du juge, ma fille Gaëlle a pu faire sa rentrée au lycée Peytavin ! L'inspection académique a fait le nécessaire et elle a pu faire sa rentrée scolaire comme les autres ! Elle est ravie !! Et moi aussi ! Enfin je récolte les fruits d' un long travail ! Ça n' a pas été sans peine mais aujourd'hui hui, j'en éprouve une grande satisfaction !!! Je tiens aussi à vous remercier pour votre aide et votre soutien ! » (Soutien Unacs – Santé Solidarité) Notre fonctionnaire doctoresse académique, ne s'en tint pas là : elle dénonça le médecin qui avait établi le certificat au Conseil de l'Ordre pour suspicion de certificat de complaisance : bel exemple de confraternité, et ce médecin sera auditionné par cette docte assemblée, alors qu'elle n'a fait que son travail. Vivre de telles situations est très éprouvant. Il est vraiment temps d'obtenir la liberté des vaccinations. Pour cela, nous vous invitons à utiliser notre carte postale et à la diffuser. Grippe H1N1, fin de cette calamiteuse pandémie. Quelques chiffres : 2 millions de morts prévus, 18 000 à l'arrivée, 6 milliards de profits pour les labos, et en France, un record : 100 € l'injection ! Dans ce numéro, vous trouverez la version officielle du bilan de pharmacovigilance et quelques éléments comptables. Au final, les grands gagnants sont les laboratoires qui ont engrangé environ 6 milliards d'euros. Jean-Hugues Plougonven Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Page 3 Vie associative Histoires de vaccinations qui finissent bien Été 2010 à Nantes, l'affaire Julien : Julien est né le 30 juin dernier du haut de ses 54 cms et 4,220kg. Nous étions heureux d’accueillir notre fils mais… A peine était-il né que nous nous sommes retrouvés face à un pédiatre, un anesthésiste, une sagefemme, un gynécologue, qui nous conseillaient fortement de faire le vaccin de l’hépatite B à Julien pour le protéger d’une contamination de la mère vers l’enfant par le sang, très élevée (90%) lors du passage dans les voies basses. Eh oui, la maman porte le virus de l’hépatite B mais d’une manière dormante, avec une charge virale très faible. Suite à nos refus avant et après l’accouchement, les médecins ont jugé utile de prévenir la PMI de Nantes (Conseil Général) qui a aussi tôt transféré les éléments au juge pour enfant. Ce dernier nous a envoyé par lettre recommandée un avis à comparaître, accompagné d’une convocation à une expertise médicale pour Julien et nous-mêmes. Et tout cela 13 jours après la nais sance pour une convocation au tribu nal sous quinzaine. • le juge pour enfant, • le procureur, le greffier, • une représentante de la PMI de Nantes accompagnée d’une stagiaire étudiante interne en médecine, • Maître Joseph, • les parents et Julien Jean Pierre Le Voguer et JeanHugues Plougonven, le président de Santé Solidarité nous ont soutenus et accompagnés au Tribunal. Déroulement de l’audience : Le juge nous a d'abord lu le rap port de l’expert (professeur en sérolo gie), puis des documents récupérés sur Wikipédia expliquant les risques très élevés de contamination de l’hé patite B de la maman vers l’enfant lors de l’accouchement, enfin les risques de la déclaration de la mala die dans l’enfance et par la suite, les manifestations de l’hépatite B. Il nous a aussi présenté différents rapports (Inserm 2003, consensus représentante de la PMI. Celle-ci a précisé que la non vaccination de l’enfant poserait problème si Julien devait aller dans une crèche, car les vaccins sont demandés. Puis la stagiaire, étudiante en médecine, a confirmé les points de risques élevés de contamination et a même ajouté qu’elle était possible par l’allaitement (10 % de risque) alors que l’expert nous a assuré du contraire. Ensuite, le procureur a pris la parole. Son avis était le suivant : « Cette affaire ne mérite pas que l’enfant soit enlevé aux parents car seuls eux peuvent choisir. Il en est de leur responsabilité. Il n’y a pas de maltraitance et les parents ont un dis cours commun. Le rapport de l’IN SERM de 2003 commence à dater et beaucoup de choses se sont pas sées depuis. » Elle a précisé que si le juge demandait la vaccination, elle ne serait pas faite car les parents s’y opposent. Le soutien de Santé Solidarité et de l’UNACS : Pris d’un grand désarroi à la lec ture des convocations, plusieurs amis nous ont conseillé de nous rappro cher de l'association Santé Solidarité. Nous avons donc laissé un mail, et ces derniers nous ont répondu dès le lendemain, jour férié. Leur soutien immédiat et leur réactivité nous a de suite rassurés. Ils ont été présents lors de l’ex pertise médicale et nous ont accom pagnés à l’audience auprès du juge pour enfants. Ils nous ont aussi pro posé l’aide d’un avocat spécialisé dans ce type d’affaire (Maître JeanPierre Joseph) qui nous a défendus lors de la comparution devant le juge. L'audience : Etaient présents à l’audience : Page 4 de gauche à droite : Maitre Joseph, Jean-Pierre Le Voguer, les parents de Julien et Julien scientifique…) recommandant la nécessité, selon eux, de vacciner malgré les faibles risques secon daires. D’autre part il a aussi noté que la charge virale de la maman était très faible. Enfin, il a cité le droit en posant le débat sur la dangerosité pour l’enfant de la non vaccination dans ce contexte et par conséquent l’éventua lité du placement de l’enfant dans une famille ou auprès d’une assis tante sociale pour une vaccination. Il a alors laissé la parole à la Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Elle a donc requis un non lieu dans cette affaire. Ayant écouté le parquet, le juge a demandé séparément le point de vue de la mère et du père. Nous avons donc rappelé que nous avions écouté maintes fois, le discours du corps médical mais, que d’un autre côté, nous nous étions documentés sur les risques potentiels de la vaccination pour l’enfant. D’autre part, nous avons rappelé que Carole avait été vaccinée en 2001, que sa fille née en 1998 n’a pas été contaminée, qu’un frère de Carole a reçu un vaccin qui a laissé Vie associative des séquelles graves. La faible charge virale nous fait penser que le risque de contamina tion de Julien est faible. Enfin, nous avons précisé qu'au cun médecin ne pouvait s’engager à garantir à 100 % les risques de contamination de la mère vers l’en fant et que dans l’autre sens, ils ne pouvaient pas garantir l'absence de danger du vaccin une fois inoculé. La parole a été donnée enfin à Maître Joseph, qui a abordé les points suivants : La France est le seul pays à imposer encore certains vaccins parce qu’ils sont produits en France Contrairement à ce qu’avait com muniqué le juge concernant le rap port du consensus, les biologistes affirmant que le vaccin présentait un risque n’ont pas été invités à ce consensus. Les Etats-Unis se posent coup de questions suite à un loppement de nombreux cas tisme chez l’enfant suite vaccination. beau déve d’au à la Le nombre de gens atteints de l’hépatite B a fortement baissé entre les années 70 et 90 alors que le vac cin était encore inexistant. De nombreux scientifiques recon nus affirment que la vaccination pré sente un danger (avec à l’appui une cinquantaine de références écrites par ces scientifiques). Je précise qu’il a remis ces références au juge qui n’a pas souhaité les prendre pour se documenter.Il a demandé pourquoi toutes ces informations étaient cachées au grand public. Enfin, il a conclu en expliquant que nous serions prêts à vacciner Julien si le corps médical s’engageait à assumer civilement et pénalement les conséquences néfastes pour Julien. Conclusion : Après avoir écouté la plaidoirie de Maître Joseph, le juge a immédiate ment prononcé un non lieu. Nous tenons donc à remercier du fond du cœur l’association Santé Solidarité, et plus précisément JeanHugues Plougonven son président, Jean-Pierre Le Voguer, mais aussi Jacques Bessin de l’UNACS et bien sûr Maître Joseph qui a su défendre notre cause et peut-être faire prendre conscience aux personnes présentes à l’audience de la non information sur ce sujet et du manque d’objectivité que cela implique. Affaire G. Madame G. et son mari se sont présentés il y a quelque temps à la mairie de C. pour faire inscrire leur enfant non vacciné en maternelle. Ils ne se sont pas déclarés anti-vaccins, mais ont fait valoir que le DTP n'était plus disponible et que l'on ne pouvait pas imposer des valences non obli gatoires. Victimes d'un refus et de discours culpabilisateurs sur le risque infec tieux, ils sont retournés le 23 avril 2010 à 13 h 30 en mairie avec moi et Ch. R. (une militante très motivée). La femme chargée des inscriptions a renouvelé son refus en faisant valoir qu'elle ne pouvait inscrire que les enfants ayant au moins le DTP. J'ai dû intervenir pour lui rappeler la dernière phrase de l'article R311117 du CSP (délai de régularisation de 3 mois), pour rappeler que l'Etat n'engageait pas sa responsabilité pour les accidents provoqués par des valences non obligatoires (qui ne peuvent être imposées) et pour faire valoir que l'absence de DTP consti tuait de fait une levée de l'obligation, mais elle a maintenu sa position. Toutefois, voyant que nous étions en nombre et peu désireux de quitter les lieux avant d'avoir obtenu un ren dez-vous avec un supérieur (DGS, chef de cabinet du maire, ...), elle a cherché à nous obtenir une ren contre avec la responsable des affaires scolaires. Celle-ci était absente et ne devait revenir qu'en fin d'après-midi. Un responsable de la mairie ayant apparemment eu connaissance de l'embarras créé au sein de la mairie par notre présence, nous a fait aima blement entrer dans son bureau où nous avons pu nous expliquer. Il n'était pas chargé des affaires sco laires mais nous a conseillé de reve nir à 16 h 30, heure de retour de Monsieur B., DGS adjoint. Il semblait sincèrement désireux de dénouer la situation. Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Revenus sur les lieux à l'heure dite, nous avons été dirigés vers la responsable des affaires scolaires (Madame LB), qui avait regagné son bureau. Elle nous a tenu à peu près le même discours que sa subordon née. J'ai dû insister pour qu'elle prenne note de l'article R 3111-17. Elle a promis de le faire vérifier par le service juridique de la mairie. Madame G. a obtenu un rendezvous avec le député-maire le 7 mai. A la sortie, à 17 heures, la dame de l'accueil a eu avec nous une dis cussion fort aimable. Lors de cet après-midi, je n'ai pas entendu de leçons de morale sur les risques infectieux. Au contraire, on m'a demandé des précisions sur les risques de la valence coqueluche... Ch. R. a alors accompagné Madame G. chez le maire le 7 mai. Celui-ci a proposé soit un certificat médical de contre-indication à la coqueluche, soit un certificat médical affirmant que les vaccinations sont en cours. Il a balayé l'argument des trois mois en faisant valoir qu'elle avait le temps de fournir les papiers avant septembre (nota : l'inscription, c'était pour tout de suite). Il est éton nant qu'un député méprise à ce point la loi ! Là-dessus, j'ai conseillé à Madame G. de faire un référé au tri bunal administratif pour obtenir l'ins cription immédiate de l'enfant. Elle n'a pas eu besoin de le faire, car peu après la mairie l'a rappelée pour lui dire qu'ils inscrivaient l'enfant sans vaccin et sans autres formali tés. Pourquoi ce revirement ? Je n'en sais rien. Nous en sommes donc là en août 2010. On sent que beaucoup de fonc tionnaires comprennent la position des parents, mais ils ne veulent pas se mouiller, de peur qu'une faute leur soit reprochée. En tout cas, cette expérience montre qu'il vaut mieux se déplacer à plusieurs, et avoir du temps devant soi. Ceci dit, espérons qu'il n'y aura pas de revirement dans un sens défavorable. Jean-Paul PELLET, spécialiste juridique des vaccinations, membre Alis et Santé-Solidarité Page 5 Environnement et santé Eau, étude de l'Institut Pasteur, résultats pratiques et surprenants crant l'accès à l'eau potable et à l'as sainissement comme un droit de l'Homme a été adoptée par les Nations Unies - Un verre d'eau enlève la sensa tion de faim pendant la nuit pour presque 100 % des personnes au régime comme le démontre l'univer sité de Washington. La résolution est historique ! Mer credi 28 juillet, 122 pays ont adopté la résolution bolivienne consacrant l’accès à l’eau potable et à l’assainis sement comme un droit de l’Homme. - Le manque d'eau est le facteur numéro 1 de la cause de fatigue pen dant la journée. Après quinze ans de débats, le vote prend une tout autre ampleur, surtout s’agissant d’un droit a priori inaliénable. « Une avancée histo rique », a salué la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno. « C’est la première cause de mortalité, et personne n’en parle », a-t-elle souli gné, faisant référence aux deux mil lions de morts chaque année, le résultat de maladies dues à l’absorp tion d’une eau impropre à la consom mation. - Des études préalables indiquent que de 8 à 10 verres d'eau par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d'articulations pour 80 % des personnes qui souffrent de ces maux. - Une simple réduction de 2 % d'eau dans le corps humain peut pro voquer une incohérence de la mémoire à court terme, des pro blèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration devant un ordinateur ou une page imprimée. - Boire 5 verres d'eau par jour diminue le risque de cancer du colon de 45 % et peut diminuer le risque de cancer du sein de 79 % et de 50 % la probabilité de cancer à la vessie. OGM : autorisation de commercialisation Sans tambour ni trompette, la France vient d'autoriser sur son terri toire la commercialisation de deux variétés de maïs OGM, dont une est désormais cultivable en plein champ. En pleine torpeur estivale, le dimanche 25 juillet 2010, un arrêté était publié au Journal Officiel. Oyez, oyez, citoyens ! Le ministère de l'agri culture a inscrit au "Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France" 38 nouvelles semences de deux variétés de maïs OGM, le MON810 et le T25. La nou velle est passée inaperçue, jusqu'à ce que Greenpeace et la Confédéra tion Paysanne s'en émeuvent... Bois-tu la quantité d'eau que tu devrais, tous les jours? Ces informations émanent de l'Institut Pasteur, Unité de Génétique Mycobactérienne, 25-28 rue du Doc teur Roux, 75724 Paris Cedex 15 FRANCE L’accès à l’eau potable enfin reconnu comme un droit fondamental par les Nations Unies La résolution bolivienne consa Page 6 Immédiatement, le ministère de l'agriculture a rassuré son monde. « Ce n'est qu'une autorisation de commercialisation pour dix ans, pas de culture. En aucun cas, ces varié tés ne pourront être cultivées en France », a expliqué un porte-parole. Quant au groupe agro-chimique Bayer, il a dit ne pas avoir l'intention de commercialiser ses graines dans l'hexagone... Un coup d'épée dans les OGM ? Non, pas vraiment. Concrètement, la culture du MON810 reste effective ment interdite dans notre pays. Le moratoire européen, demandé notamment par la France est toujours en vigueur. Les firmes semencières Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 devront donc ronger leur frein en se contentant de produire des semences et de les revendre à l'étranger. Pour le T25, par contre, il n'existe aucune restriction à la mise en culture, contrairement à ce qu'in dique le ministère. La variété pourra donc être cultivée et récoltée dès la prochaine saison. Mais il faut bien avouer que l'ur gence était de mise, tant les progrès amenés par ces nouvelles variétés sont importants. Le MON810 est plus résistant à la pyrale du maïs que les variétés traditionnelles. Il aurait aussi un impact nocif sur les reins, le foie et le coeur des mammifères, selon une étude du CRIIGEN publiée dans l'International Journal of Biological Sciences. Fin 2009, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) estimait d'ailleurs que « les inconvénients d'une mise en culture du MON810 » l'emportaient « sur les avantages ». Le T25 lui, est résistant au glufosi nate. Il s'agit d'une qualité décisive, quand on sait que cette joyeuse molécule très toxique, est interdite d'utilisation sur toutes les cultures de maïs de l'Union Européenne. L'Europe, qui vient d'autoriser l'importation (à défaut de culture) de six maïs OGM destinés à l'alimenta tion animale et humaine, n'en deman dait pas tant. L'inscription au Cata logue français implique mécaniquement l'autorisation à l'échelle européenne... Merci qui ? OGM : Monsanto fait hurler la sirène de Copenhague A Copenhague, la petite sirène a piqué une grosse colère et remis une distinction empoisonnée à Monsanto. Journaliste et militante, Naomi Klein lui a décerné, le 15 décembre « le prix de l'industriel exerçant le plus de pressions sur les négociations clima tiques ». La firme spécialisée dans les organismes génétiquement modi fiés est arrivée largement en tête des votes des 10 000 internautes. Elle a recueilli 37 % du total des voix devant Shell (18 %), le géant de l'in dustrie pétrolière et l'Institut améri cain du pétrole (14 %). A Copenhague, Monsanto a tenté de faire du lobbying auprès de la FAO, Organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation, et Environnement et santé auprès de l'UNFCCC, Organisation des Nations Unies sur le Change ment Climatique. Monsanto a égale ment essayé de les convaincre que les cultures de soja OGM mondiales devaient bénéficier de crédits car bone. Pour ce faire, la technique de semis direct de cette plante a été mise en avant. Non labouré, le sol retiendrait plus de dioxyde de car bone. Un virtuose ce Monsanto ! Il veut faire oublier la déforestation, la dégradation des sols et l'utilisation du glyphosate, agent actif du Round'up, en mettant en avant la conservation des sols. Or, le semis direct est tout sauf une technique agricole ances trale. Cette technique, inventée dans les années 1970 aux États-Unis, au Brésil et en Argentine, a permis d'in tensifier la production, tout en rédui sant les coûts de main-d'œuvre. Quelle santé N°45 OGM : le Gers gagne une bataille Le 30 décembre 2009, le conseil d'État a donné raison au conseil général du Gers qui s'opposait aux essais OGM en plein champ sur son territoire départemental. Même si le conseil général n'a pas encore le pouvoir d'interdire les OGM, cette décision est néanmoins historique. En effet, pour la première fois, la plus haute juridiction administrative fran çaise admet que le problème des OGM concerne aussi les départe ments. Un petit pas pour la nature mais un bond de géant vers le chan gement des mentalités. Plantes et Santé n° 99 Voitures polluées : les polybromés sur un siège éjectable Une étude de l'université d'Hérak lion a mis en évidence dans l'habi tacle des automobiles la présence de diphényléthers polybromés, des com posants chimiques ignifuges très utili sés, notamment dans les ordinateurs. Les chercheurs grecs ont observé que c'est dans les voitures les plus récentes qu'on trouve le plus de PBDE (l'odeur de neuf si particulière). D'autre part, lorsque les automo biles sont garées au soleil, ils ont constaté un relargage des PBDE. Par comparaison, les quantités élevées dans les voitures sont de même niveau que celles mesurées dans les cybercafés ou les salles remplies d'ordinateurs. Les constructeurs japonais se sont engagés à les remplacer par des produits alternatifs. Le suédois Volvo n'utilise plus de PBDE depuis plusieurs années. Pour l'instant, les constructeurs français font semblant de ne pas être au courant. Quelle santé N°45 Le péril nano, plus insidieux que la grippe A Depuis un moment déjà, nous vous parlons des nanoparticules. Et voilà que les médias commencent à s'y intéresser. C'est le cas du Canard enchaîné qui découvre que « grâce à elles, les industriels nous promettent des pantalons ou des chemises qui résistent aux taches et aux plis, des vitres qui se nettoient toutes seules, des peintures pour voitures impos sibles à rayer... ». Et le journal d'observer: « Mais ils ne disent pas qu'ils ont déjà com mencé à en saupoudrer notre assiette. » Le Canard enchaîné révèle qu' « on en trouve dans le ket chup, comme épaississant, dans cer taines vinaigrettes industrielles, comme agent blanchissant, ou cer taines soupes en sachet, afin d'em pêcher la formation de grumeaux ». Et que « pour éviter que le chocolat ne blanchisse en vieillissant, on le badigeonne avec des nanoparticules de dioxyde de titane ». L'hebdoma daire s'interroge : « Une fois avalées, ça donne quoi les nanoparticules? ». En mars dernier, l'AFSSA tirait la sonnette d'alarme : « Il n'est pas pos sible, aujourd'hui, d'évaluer l'exposi tion du consommateur ni les risques sanitaires liés à l'ingestion de nano particules. La prudence s'impose. » Mais comment faire preuve de pru Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 dence si les nano-ingrédients ne sont jamais indiqués sur l'étiquette. Les effets de la nanotransparence, sans doute.... Quelle santé n°42 Economisons le carburant Pour économiser le carburant : 1 – Faisons le plein tôt le matin, quand la température de la terre est plus froide. Toutes les stations ont leurs réservoirs enfouis dans le sol. La terre étant plus froide, la densité de l'essence ou du diesel est moins grande. Par contre durant la journée la terre se réchauffe, donc les carbu rants prennent de l'expansion. Alors, si nous faisons le plein en été, en après-midi ou en soirée, notre litre de carburant n'équivaut pas à un litre exact. 2 – Lorsque nous faisons le plein, n' engageons pas la manette du pis tolet au maximum. Il existe trois posi tions de vitesses, lente, moyenne et haute. Choisissons toujours le mode le plus lent, nous en aurons plus pour notre argent. Si nous appliquons cette règle, nous minimisons les vapeurs créées pendant le remplis sage. Tous les boyaux aux pompes ont un retour de vapeur dans le réservoir en terre. Si la manette est à sa plus haute vitesse, un certain pourcentage du précieux liquide qui entre dans le réservoir deviendra des vapeurs qui retourneront dans le réservoir sous terre ! 3 – Faisons le plein de notre réservoir lorsqu'il est encore rempli à moitié. En effet, plus le réservoir est plein, moins il reste d'air. Le carbu rant s'évapore plus vite que nous ne le pensons, les citernes en raffineries ont des plafonds flottants, ainsi l'éva poration est tenue au maximum. 4 – Si nous arrivons et qu'il y a un camion citerne en train de remplir les réservoirs : PARTONS ! L'action de remplir les gros réservoirs provoque un brassage et nous risquons d'avoir des saletés dans notre carburant. (Quand on fait le plein de sa citerne à fioul pour le chauffage, il faut arrêter sa chaudière plusieurs heures afin de ne pas « abîmer » le gicleur). Il est vrai que l'on ne sait pas s'il y en avait un quelques instants plus tôt. Mais surtout, afin de faire des économies plus importantes : Page 7 Environnement et santé 1 – Levons le pied : diminuons notre vitesse. 2 – Conduisons cool : ne pous sons pas les rapports. Le moteur ne doit pas « ronfler », les vitesses doivent être passées ni trop tôt ni trop tard. 3 – Covoiturons : divisons consommation par 2, 3, 4 ou 5. la 4 – Limitons nos déplacements. Les dix commandements du jardinier responsable 1 - A l'eau chaude, tu désherbe ras. Pour éliminer les herbes, asper gez-les régulièrement de vos eaux de cuisson. Herbes échaudées craignent l'eau chaude. 2 - Tes mains, tu retrouveras. Pour désherber, le travail à la main est le plus efficace. Pour le rendre moins pénible, intervenez après une bonne pluie. 3 - Cette maxime tu feras tienne : Un binage vaut deux arrosages. 4 - Le paillage, tu adopteras. Entre vos cultures, protégez le sol avec les restes de vos tailles de haies, tonte de gazon, ou feuilles mortes. Vous éviterez aux mauvaises herbes de s'installer, apporterez de la matière organique et maintiendrez un certain niveau d'humidité. 5 : Le logo Ecofert, tu repèreras. L'organisme de certification Ecocert délivre la marque Ecofert aux engrais qui respectent la planète (et sont autorisés en agriculture biologique). 6 - Le thuya, tu abandonneras. Pour les haies, évitez le béton végé tal. Des haies variées aux essences socles, avec quelques passages aménagés pour la faune sauvage égayeront le fond de votre jardin. 7 - Une prairie fleurie, tu adopte ras. Pourquoi ne pas réserver une partie de votre jardin, à une jachère fleurie ? Ou mieux encore à une zone délaissée où la nature reprend ses droits. Vous verrez, les insectes vont adorer. 8 - Tes semences, tu échangeras. Les bourses aux graines sont de plus en plus fréquentes. Le site www.trocaux-plantes.com édite un calendrier des bourses d'échanges de végétaux et troc aux plantes en France. Incon Page 8 tournable ! 9 - Ton sol, tu chouchouteras. C'est la base du jardinage : le sol doit être fertile. Pour cela, on lui apporte du bon compost maison plusieurs fois par an et on l'aère uniquement en surface délicatement. 10 - Ton eau, tu récupéreras. Deux gros bidons dans votre jardin suffiront à récupérer l'eau de pluie. Et surtout n'oubliez pas, on arrose tou jours à la fraîche, le soir ou le matin. Quelle santé n° 48 Un wattmètre par prise électrique ? Le wattmètre permet de savoir exactement combien de courant dévorent notre machine à laver, notre fer à repasser, nos lampes.... Ce petit compteur s'intercale entre la prise et l'appareil visé. Nouvelles Clés n° 64 Rectificatif : la pilule du surlendemain, EllaOne®, Objectif-Santé n°93 Une lectrice nous fait aimable ment remarquer que notre article sur cette pilule contraceptive est trop optimiste car on ne connait pas encore les effets secondaires. Elle pourrait bien être abortive. En effet, les effets secondaires signalés pour l'instant semblent fré quents : nausées, douleurs abdomi nales, troubles de la menstruation, méno-métrorragies. Les consé quences potentielles sur une gros sesse en cours sont un facteur de risque important. Une mini-éolienne griffée Starck Surprenante cette éolienne dessi née par le désigner Philippe Starck pour la firme italienne Pramac. Contrairement à ses cousines géantes, son axe de rotation est ver tical. Elle produit du courant dès que le vent dépasse 10 km/h. Et « comme les pales ne passent pas devant le mât, elles ne génèrent pas plus de bruit que les feuilles d'un arbre agité par le vent », assure le directeur général de Pramac-France. Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Un frein électromagnétique per met à l'éolienne de produire de l'élec tricité même en cas de tempête. Nul besoin de permis de construire pour l'installer, les mâts n'excédant pas 12 m. L'éolienne fournit du courant continu qui peut être transformé en alternatif à l'aide d'un ondulateur. Elle délivre sa pleine puissance avec un vent supérieur à 30 km/h. Prix : avec mât de 3 m et ondula teur, environ 1 000 € (400 W) à 7 500 € (1 000 W) Renseignements : www.pramac. com Science et Vie – novembre 2009 Tribunal, bitume et cancer Le TASS, Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale de Bourg en Bresse, a déclaré la société Eurovia, filiale du groupe Vinci, coupable de « faute inexcusable de l'employeur » à propos d'un ouvrier « du bitume » décédé en 2008 d'un cancer de la peau. C'est une première nationale. Le tribunal a pu prouver que « la conjonction de protections, voire d'in halations, du bitume avec l'exposition aux UV favorisait, soit le risque né des UV, soit le risque né du bitume ». Cette décision amène un début de jurisprudence. La FNATH, associa tion des accidentés de la vie, a mis en ligne un réseau de vigilance qui se veut un espace de mobilisation. On peut y trouver des informations, donner son témoignage. www.reseauvigilance.org Histoires de médicaments Le combat d'un médecin contre un médicament, le Mediator Grâce à Irène Frachon, pneumo logue au CHRU de Brest, en collabo ration avec ses confrères cardio logues, une étude a pu être réalisée, aboutissant au retrait du marché du Mediator. Leurs travaux ont été appuyés par une étude de la Caisse nationale d'assurance maladie révé lant, sur sa base de données et une cohorte d'un million de diabétiques, que le risque de chirurgie valvulaire est multiplié près de quatre fois pour les patients exposés au Médiator… Dans son livre, « Mediator 150 mg, Combien de morts » des éditions Dialogues, la pneumologue raconte...« Incroyable qu'il faille en arriver là pour que la vérité puisse être entendue. ». s'inquiète du maintien sur le marché du Benfluorex. Il serait cousin de l'Isoméride, coupe-faim meurtrier, aussi commercialisé par Servier, et retiré de la vente en 1997. Jeune interne à Paris, elle avait assisté au combat mené par une « poignée de médecins » pour le faire interdire. Au CHU de Brest, deux cas graves l'alertent : une atteinte des valves cardiaques et une hyperten sion artérielle pulmonaire. Des symp tômes proches de ceux provoqués par l'Isoméride. Les malades ont pris du Mediator, utilisé comme coupefaim. Il n'existe pas d'informations sur la nature réelle du médicament. Elle sollicite le laboratoire, en vain. Elle obtiendra ses informations auprès de la pharmacologue de l'hôpital. Dès 2007, elle alerte l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de Produits de Santé (AFSSAPS), qui autorise la mise sur le marché des médicaments... Lors d'une réunion, elle découvre que « le vote se base sur des avis d'experts anonymes dont on ignore le rôle et les conflits d'intérêts (les liens éventuels entre ces experts et des labos) ». « En matière de santé publique, il faut des experts et une autorité de contrôle réellement indépendants », conclut la Brestoise « car la préoccu pation des industriels, c'est de faire tourner leur société. » Le tribunal de Brest a ordonné la suppression de la mention «Combien de morts ?» de la couverture du livre édité par Dialogues.fr qui fait appel. Selon Irène Frachon, les cas sus pects auraient dû alerter les autorités depuis plusieurs années. Depuis 2006, elle a enquêté sur le Benfluo rex, molécule antidiabétique et com mercialisée depuis une trentaine d'années sous le nom de Mediator par le laboratoire Servier. C'est un article dans Prescrire, en 2006, qui interpelle Irène Frachon. Cette revue médicale indépendante La molécule est enfin retirée du marché français le 30 novembre 2009 par l'AFSSAPS, et la décision définitive d'interdiction prise le 14 juin 2010 par l'Agence européenne, avec cet avis sans appel : « le lien entre Benfluorex et valvulopathie est éta bli ». En attendant, le Mediator aura rapporté au groupe Servier un mil liard d'euros et coûté beaucoup plus aux assurances-santé en coûts induits de remboursement et d'hospi talisation. Pour combien de vies bri sées ? Pour combien de morts ? Une étude universitaire évalue entre 500 et 1 000 le nombre de décès en rela tion directe avec le Médiator. Extraits : articles Ouest-France, Télégramme de Brest et Le Monde – juin et aoûtt 2010 NDLR : La dangerosité de ce médicament a été établie en 1997 Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 aux USA. Pourquoi faut-il attendre plus de 10 ans une réaction en France ? L'insécurité de l'AMM, l'ab sence de pharmacovigilance, et l'in fluence exorbitante des laboratoires sont bien démontrés dans cette affaire. Quid des victimes ? Ne serait-il pas temps que les prescrip teurs se réveillent ? Avandia : surmortalité par infarctus L'Agence Européenne des Médi caments (EMA) appelle les profes sionnels de santé de l'Union euro péenne à suivre rigoureusement les recommandations contenues dans la notice des médicaments anti-diabète Avandia ou Avandamet, également connus sous le nom de Rosiglita zone. Cette décision intervient alors qu'un comité d'experts américain a révélé le 14 juillet dernier, que la Rosiglitazone augmentait les risques cardiaques. Le Rosiglitazone ne doit pas être prescrit aux patients présentant une insuffisance cardiaque ou un syn drome coronarien aigu. En outre, l'EMA rappelle que la Rosiglitazone et l'insuline ne doivent être prises ensemble qu'à titre exceptionnel et sous étroite surveillance. Dans un rapport présenté le 14 juillet dernier, un comité d'experts américain a dévoilé que la Rosiglita zone favorisait les risques cardiaques « avec une surmortalité par infarctus et attaque cérébrale », demandant à l'Administration américaine des den rées alimentaires et des médica ments de retirer le traitement du mar ché ou d'imposer des précautions de prescriptions. Le Parisien 22 07 2010 (extrait) NDLR : une aventure qui rappelle la précédente. Pourquoi faut-il que ce type d'information viennent tou jours des USA? Page 9 De tout, un peu Vers une levée de l'obligation vaccinale ? parlementaire pour la santé publique et la sécurité alimentaire, a été soute nue par une courte majorité lors du vote en plénière ce mercredi (370 voix pour et 262 voix contre et 32 abstentions). Le Parlement a ainsi exercé son droit de veto, selon la procédure dite de « réglementation avec contrôle », qui permet aux élus de rejeter les mesures d’exécution de la législation européenne proposées par la Com mission. Les autorités nationales restent néanmoins compétentes pour déci der de l’autorisation de la thrombine en tant que substance destinée à la simple transformation des aliments « auxiliaire technologique » et non à la consommation en tant que telle. moucherons contaminants (culli coïdes). Les associations demandent par ailleurs l'abandon des poursuites engagées contre les éleveurs lors des précédentes campagnes de vac cination, le déclassement de la FCO de la liste des maladies réputées contagieuses et l'arrêt de la désin sectisation. Le JDD du 26/07/2010 Futurologie Paroles de technoprophète NDLR : Une décision importante car elle peut indiquer enfin un renver sement de tendance vers la protec tion du consommateur européen. Le Docteur Fleuret, président du Comité Technique des Vaccinations (CTV) a déclaré dans une interview publiée dans Ça m'intéresse de juillet 2010, qu'il était favorable à la levée des obligations vaccinales, citation : « C'est vrai qu'elles n'ont plus lieu d'être et qu'il vaudrait mieux privilé gier les recommandations ciblées. » Le DTP est la seule obligation res tante à ce jour. Le CTV est l'orga nisme officiel chargé des recomman dations au gouvernement. Fièvre catarrhale ovine : les éleveurs satisfaits Ray Kurzweil Cet avis sera-t-il entendu? Sécurité alimentaire : les députés européens refusent l’autorisation de la « colle à viande » Le Parlement européen a opposé son veto à l’autorisation de la throm bine, substance dérivée des parties comestibles des porcs et des bovins, en tant qu’additif alimentaire. Les députés ont estimé que l’utilisation de cette « colle à viande » trompait les consommateurs, en permettant aux industriels de présenter des produits recomposés sous forme de mor ceaux entiers. La Commission européenne avait proposé d’ajouter la thrombine por cine et bovine à la liste des additifs alimentaires autorisés par l’UE. L’ob jection, soulevée par la Commission Page 10 La Coordination nationale des col lectifs FCO et ses organisations par tenaires se sont félicitées lundi de la décision prise par le Ministère de l'agriculture de ne pas reconduire pour 2011 l'obligation de vacciner le bétail contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). « Ce subventionnement mas sif et déguisé des laboratoires est un gaspillage d'argent public. Permettre l'emploi de méthodes naturellement économes aurait évité ce gas pillage », argumente la Coordination dans un communiqué, qui précise que l'éradication de la pathologie reste « illusoire ». « Les ruminants sauvages et les chevaux, non soumis à la vaccina tion, sont des réservoirs naturels du virus », remarque notamment la Coordination, qui explique aussi que la transmission du virus de la FCO ne dépend que de la concentration en Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 En 2030, êtres humains et machines auront fusionné. Tel est l’avenir annoncé par Ray Kurzweil, l’une des vedettes de la prospective scientifique. Il imagine sans ciller un monde futur où, notamment, de minuscules robots annuleront les effets de la pollution et où l’humanité « pourra vivre éternellement sans vieillir ». Le Courrier International 17/06/2010 NDLR : Enfin on pourra aller au garage, changer les pièces défec tueuses du corps humain sans toutes ces complications actuelles ; le rêve quoi ! Ah, quand la croyance s'em pare de la science... L'espèce humaine va s'éteindre dans 100 ans Et s'il n'y avait plus rien à faire pour sauver l'humanité ? S'il était déjà trop tard ? The Australian nous apprend que pour le scientifique aus tralien Frank Fenner, le destin de l'Homme est scellé. Cette éminence en ce qui concerne l'extinction des espèces est plus que sceptique quant à l'avenir de l'espèce humaine. De tout, un peu L'espèce humaine va s'éteindre. Peu importe ce que nous faisons maintenant, c'est trop tard. Mais quel crédit accorder à cette assertion ? Le journal tient à préciser que Fenner est un scientifique reconnu : membre de l'Académie des sciences australienne et de la Royal Society. Son travail a été récom pensé par de nombreux prix et il est l'auteur de centaines de textes scien tifiques. A 95 ans, le scientifique accorde très peu d'interviews. En matière d'évolution, il s'y connaît. Il a étudié le phénomène sous toutes les coutures : au niveau moléculaire, au plan de l'écosystème jusque dans l'espace. Selon Fenner, nous allons dispa raître parce que nous sommes trop nombreux. C'est donc la croissance de la population mondiale qui est en cause. Si l'on en croit l'ONU, la popu lation mondiale atteindra les 6,9 mil liards cette année. Une tendance démographique qui, couplée à ce que Fenner appelle notre « consom mation débridée », mènera à terme à la disparition de l'espèce humaine. La conséquence première de nos modes de vie étant le réchauffement climatique, Fenner n'est pas plus optimiste à ce sujet. Le réchauffe ment climatique n'en est qu'à son début. Mais on voit déjà des change ments importants dans le temps. Et d'ajouter : « L'Homo sapiens va disparaître, peut-être en l'espace d'un siècle. Et beaucoup d'animaux aussi. C'est une situation irréversible. Je pense qu'il est trop tard. J'essaie de ne pas trop le dire car il y a des gens qui essaient de faire changer les choses. » Impossible d'échapper à notre destin pour Fenner : on ne fait que repousser l'incontournable. Si beaucoup de scientifiques partagent ce constat, tous ne sont pas aussi catégoriques sur l'impossibilité de changer les choses. Ainsi, son collègue Boyden, immunologue reconverti dans l'écolo gie humaine, est plus optimiste : « Frank a peut-être raison, mais cer tains d'entre nous caressent l'espoir que l'on prenne conscience de la situation. Et qu'on en arrive aux changements nécessaires pour en arriver au développement durable ». En attendant, du haut de son grand âge, Ferner ne peut s'empêcher de céder au sempiternel « c'était mieux avant ». Petite pensée pour les géné rations futures : «Les petits-enfants des générations actuelles vont être confrontés à un monde beaucoup plus difficile.» Source : The Australian, 21 Juin 2010 Diane de Poitiers serait morte d'avoir voulu rester jeune La duchesse Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II, était une femme athlétique qui aimait nager, chasser et faire du cheval. Elle est morte en 1566. Jusqu'alors, les causes de ce décès étaient restées mystérieuses. Tout commence en 2008, lors d'une fouille archéologique menée dans le cimetière d'Anet, près de Dreux (Eure-et-Loir). Les restes de Diane sont authen tifiés à partir des caractéristiques physiques : adulte mature présentant des lésions arthrosiques sévères, perte de dents datant de son vivant, fracture du tibia et du péroné (fibula) correspondant à une chute de cheval survenue en 1565 et traitée par le chirurgien Ambroise Paré. Il s'avère que ces restes momi fiés, ainsi qu'un cheveu provenant d'une mèche de Diane de Poitiers conservée au château d'Anet, pré sentent une forte concentration en or (environ 10 000 ng/g), soit 500 fois la valeur moyenne actuelle de réfé rence. On pense à une contamination cutanée. Mais Diane n'étant pas reine, elle ne portait pas de couronne en or, et il est difficile d'expliquer comment d'autres bijoux auraient pu contaminer les cheveux et les tissus. L'embaumement serait-il en cause ? Impossible. L'or n'est pas utilisé comme produit d'embaumement, et les cheveux, étaient propres et ne Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 présentaient aucun dépôt en surface à l'examen microscopique. Diane de Poitiers Reste l'or en solution buvable, uti lisé depuis l'Antiquité pour ses sup posés pouvoirs de régénération. Outre que les solutions d'or buvable étaient bien connues à la Cour de France au XVIe siècle, il est écrit que la favorite prenait régulière ment un traitement à base d'or, un « élixir de jouvence » inspiré de l'al chimie. « J'ai vu Madame la Duchesse de Valentinois (Diane de Poitiers), aussi belle de face, aussi fraîche et aussi aimable comme en l'âge de trente ans », rapporte le mémorialiste Brantôme. « Elle avait une très grande blancheur et sans se farder aucunement ; mais on dit bien que tous les matins, elle usait de quelques bouillons composés d'or potable et autres drogues. » Cette femme sexagénaire (elle avait 66 ans à sa mort) aurait donc succombé d'avoir voulu toujours res ter jeune. La Croix du 29 décembre 2009 Le lait de vache Le doute s'installe sur la réputa tion du lait de vache. Le quotidien Le Monde du 20 janvier 2010 a publié un article critique sur les laitages. C'est une première dans la grande presse, habituée à ressasser les idées reçues en nutrition. Le profes seur W. Willet résume l'état des connaissances scientifiques sur les laitages : pas de bénéfice pour les os, notamment sur le taux des frac tures, mais risque accru des cancers de la prostate et des ovaires. Votre santé n° 126 Page 11 H1N1 et vaccinations Vaccin H1N1 : effets secondaires Nous vous avions promis de vous tenir informés sur l'évolution des effets secondaires liés à la cam pagne de vaccination contre le virus H1N1. C'est l'actualité d'août qui nous en donne l'occasion. Six mois après la fin de l'épisode H1N1, l'Agence Française de Sécu rité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) a signalé le 27 août, que 22 cas de narcolepsie cataplexie, une maladie neurologique très rare, avaient été répertoriés en Europe (dont six en France) chez des per sonnes qui ont reçu le vaccin antiH1N1. « À ce stade, aucun lien entre la vaccination anti-H1N1 et la survenue des cas de narcolepsie cataplexie n'est établi », déclare le Docteur Car men Kreft-Jaïs, chef du département de pharmacovigilance à l'AFSSAPS. Source Sandrine Cabut le Figaro.fr 27/08/10 (extraits) Somnolence dans la journée Méconnue du public et même des médecins (le diagnostic n'est souvent porté qu'après une dizaine d'années d'évolution), cette maladie chronique est effectivement rare : elle concerne 20 à 30 individus sur 100 000. Elle se caractérise par des accès sévères de somnolence dans la journée. Surtout, le signe le plus spécifique est la sur venue de cataplexie, des pertes bru tales du tonus musculaire déclen chées par une forte émotion. La suspicion autour des vaccins contre le H1N1 a commencé le 18 août, quand la Suède a informé l'Agence européenne du médicament de la survenue de six cas de narco lepsie cataplexie chez des enfants de 6 à 12 ans, un à deux mois après leur vaccination par Pandemrix (le pays a depuis reçu quatre nouvelles Page 12 notifications). Puis la Finlande a embrayé, signalant à son tour six cas. En France, l'AFSSAPS a été pré venue ces derniers jours de six cas concernant trois enfants et trois adultes. Chez ces patients, le dia gnostic de narcolepsie cataplexie a été porté de façon formelle, les symptômes sont survenus entre un et deux mois après leur vaccination. «J'avais des doutes depuis plu sieurs mois chez quelques malades dont je savais qu'ils avaient été vacci nés contre la grippe H1N1 », nous explique le Pr Yves Dauvilliers (CHU de Montpellier), qui coordonne les quatre centres nationaux de réfé rence de cette maladie rare, et a reçu quatre des six patients. « A priori, je pense qu'il ne faut pas s'inquiéter car par ailleurs, nous n'avons pas eu plus de nouveaux cas que d'habitude. De plus, 10 % des Français se sont fait vacciner contre cette grippe.» enregistrés, selon le bilan de l'AF SSAPS, établi début mai: 3 855 sont survenus après Pandemrix (dont 178 cas graves), et 549 après Panenza (dont 87 graves). Les effets secondaires graves (parmi lesquels 4 chocs anaphylac tiques) ont entraîné 21 décès. La crainte d'un excès de complications neurologiques de type syndrome de Guillain-Barré ne s'est pas confirmée. Neuf cas de ce syndrome ont été finalement notifiés, alors que le nombre attendu était de 42. La majorité des vaccinés (4,1 mil lions) l'ont été par Pandemrix, le vac cin avec adjuvant des laboratoires GSK. 1,6 million de personnes (dont les femmes enceintes) ont reçu du Panenza, vaccin sans adjuvant de Sanofi. Maladie auto-immune « Outre la prédisposition géné tique, le poids des facteurs environ nementaux semble aujourd'hui impor tant », précise le neurologue. Si la responsabilité du vaccin dans cette maladie est loin d'être prouvée chez les 22 malades européens, elle ne semble pas aberrante. «La narcolep sie cataplexie, c'est en fait la mort de neurones qui fabriquent l'hypocrétine, soit au total 20 000 cellules. L'une des hypothèses récentes est qu'il s'agit d'une maladie autoimmune entraînant une destruction rapide de ces neurones chez des sujets prédisposés, avec l'interven tion d'un facteur qui reste à détermi ner», continue le Professeur Dau villiers. Après cette destruction localisée de neurones, les symp tômes apparaissent et restent stables. Si les médecins spécialistes réinterrogent tous leurs nouveaux patients, il est possible que d'autres cas suspects soient recensés dans les semaines à venir. Pharmacovigilance : lourd bilan Au total, en France, plus de 5,7 millions de personnes ont été vaccinées contre la grippe H1N1, et 4 428 effets indésirables ont été Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Pharmacovigilant NDLR : L'agence elle-même a toujours déclaré dans ses bulletins que les seuls effets secondaires noti fiés étaient ceux qui ont été validés par un comité d'expert. Quand on connait les liens exis tant entre l'industrie et l'AFSSAPS, à commencer par son financement assuré à près de 80 % par l'industrie, on pourra se faire une opinion sur la validité de ces chiffres. Il n'en reste pas moins que le bilan est lourd et, en y regardant de plus près, cela fait environ un cas sur 1 000, alors que la littérature vacci nale parle toujours d'un effet secon daires sur 100 000. De quoi remettre les pendules à l'heure, ce que nous savions déjà. En France, hormis cette première opération dont nous avions souligné l'intérêt, il n'y a pas de réelle pharma covigilance. H1N1, les comptes Pandémie, l'heure des comptes Doublement automatique des commandes L'État s'est plié aux exigences des laboratoires sur des « com mandes fermes et non révisables ». Cela aurait pourtant permis de diviser par deux les commandes de vaccins dès lors qu'il s'avérait qu'une dose par personne suffisait au lieu de deux. Une clause que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, audition née par la commission d'enquête, a justifiée en ces termes : « Les indus triels ont besoin de visibilité pour leur production » Et les auteurs du rap port ont ajouté, non sans ironie : « Les producteurs, dans quelque secteur que ce soit, sont rarement assurés par avance du volume de leurs ventes »... Le sénateur François Autain fait la une dans Presse Océan Légalité douteuse de certaines clauses des contrats Nous pouvons remercier François Autain, sénateur de Loire-Atlantique et Président de la Commission d'en quête sénatoriale, d'avoir mené une enquête remarquable. Celle-ci portait sur un sujet que bon nombre aurait souhaité enterrer rapidement et défi nitivement. Sous le titre « l'État a cédé au chantage des labos », Le quotidien Presse Océan du 6 Août 2010, consacre deux pleines pages au travail de cette Commis sion. Un excellent travail, utile à tous ! Merci Monsieur le sénateur. Une subtilité sémantique aux conséquences spectaculaires s'est glissée dans certains des contrats. Alors qu'en 2005, lors de la grippe aviaire H5N1, les commandes de vaccins avaient été passées en termes de « traitements » (pouvant contenir plusieurs doses), cette foisci, l'État a commandé des « doses ». Grippe A, ce rapport qui accable les autorités françaises Par Cyriel Martin Le Point.fr Six mois de travail, quarante-six personnes auditionnées, des dépla cements aux quatre coins de l'Eu rope... Les vingt sénateurs de l'oppo sition et de la majorité qui planchaient sur le rôle des industries pharmaceutiques dans la gestion de l'épidémie de grippe A sont venus à bout de leur enquête. Leurs conclusions, que Le Point.fr révèle en exclusivité, sont acca blantes. Si l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est accusée d'avoir surestimé la menace, la France est soupçonnée au mieux d'incompétence, au pire de conflit d'intérêts. Pourtant, « le schéma de vaccina tion contre la grippe A était aussi incertain que l'était en 2005 celui de la vaccination H5N1 », assurent les sénateurs, qui assènent : « L'admi nistration ne semble pas s'être émue de ce doublement automatique du montant des commandes ». Une exonération de responsabilité abusive Lors de la signature de ces contrats, d'autres « petites lignes » semblent avoir mystérieusement échappé aux autorités françaises. L'État a accepté d'endosser la res Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 ponsabilité de la réparation des dom mages subis par les victimes d'acci dents pharmaceutiques. Alors qu'en droit français, c'est le laboratoire qui doit assumer cette charge. « Considérant les consé quences exceptionnelles qui caracté risent l'objet du présent marché, l'État s'engage à garantir le titulaire contre les conséquences de toute réclama tion ou action judiciaire », peut-on lire dans le contrat signé avec Novartis. Lors des négociations avec les labo ratoires, Roselyne Bachelot s'était élevée contre cette « clause scélé rate » qui pourtant, figure bien sur tous les contrats. Il aura fallu attendre une enquête du Point, en octobre 2009, pour que la Commission d'Accès aux Docu ments Administratifs (CADA) oblige le ministère de la Santé à rendre publics des documents estampillés « confidentiels », au nom de la « pro tection des intérêts essentiels de l'État ». « Il est difficile de com prendre pourquoi les gouvernements européens ont accepté cette exi gence de confidentialité, qui semblait peu compatible avec le droit à l'infor mation des citoyens », dénoncent les sénateurs dans leur rapport. L'expertise sanitaire française écornée C'est toute l'expertise sanitaire française que la Commission d'en quête écorne dans son rapport, plus critique que celui de l'Assemblée nationale, rendu public le 13 juillet dernier. « Très forte surestimation de la gravité de la pandémie par les experts », « estimation du nombre de personnes qui souhaiteraient se faire vacciner conduite dans des condi tions scientifiquement discutables »... Les sénateurs se disent « frap pés » par « l'absence de corrélation entre les estimations modélisées et la réalité constatée ». Et d'enfoncer le clou : « Les modèles utilisés n'ont en effet pas envisagé l'hypothèse selon laquelle le virus A pourrait se révéler moins virulent que celui de la grippe saisonnière »." Au final, l'Institut de veille sanitaire avait prédit jusqu'à 96 000 morts en France, alors qu'on en a dénombré 312. « À 100 € l'injection, c'est du gas pillage d'argent public », souligne le sénateur. Page 13 Alimentation et santé L'huile d'argousier pour réhydrater les muqueuses De l'utilité des muqueuses Les muqueuses servent de bar rière au corps face aux agressions extérieures. Avec l'âge, elles se déshydratent et provoquent tout type de sécheresse (vaginale, oculaire...) mais également affaiblissement général de l'organisme. Les Finlan dais ont redécouvert l'huile d'argou sier, un remède ancestral pour hydra ter les muqueuses de l'intérieur. La muqueuse est un tissu humide qui recouvre toutes les cavités ouvertes sur l'extérieur comme le tube digestif, le système respiratoire ou génital. Elle protège l'organisme des substances toxiques qui tentent en permanence de s'y infiltrer. Or la muqueuse ne fonctionne bien que si elle est suffisamment hydratée. Et cette hydratation dépend directement de la qualité de la membrane cellu laire constituée essentiellement de lipides dans lesquels se fixent les acides gras. Assèchement des muqueuses Divers facteurs sont à l'origine d'un assèchement des muqueuses : une carence en acides gras insatu rés, le stress oxydatif, le vieillisse ment, les traitements médicaux comme la radiothérapie, les troubles hormonaux liés à la ménopause ou encore la pollution. Une muqueuse desséchée se fragilise, s'irrite plus facilement et devient le siège d'in flammations. Elle provoque alors des sensations désagréables au niveau de la bouche, de la conjonctive et compromet la sexualité lorsqu'elle touche le vagin. Une baie venue du froid Depuis des siècles, les Tibétains guérissent les diverses affections de la peau et des muqueuses, notam ment génitales féminines, grâce à une huile extraite des baies de l'ar gousier (Hippophae rhamnoïdes L.), un arbuste des climats froids. Ce n'est que bien plus tard que les Soviétiques s'intéressent à l'argou sier de manière scientifique dans leur quête de l'espace : les cosmonautes utilisent alors les baies comme ali ment et l'huile sous forme de crème pour se protéger des rayonnements cosmiques. La richesse nutritive de cette baie est en effet étonnante. Page 14 C'est un concentré d'acides gras essentiels oméga 3 (acide alphalino lénique), oméga 6 (acide linoléique), oméga 9 (acide oléique), et de sub stances antioxydantes (vitamine E, caroténoïdes...). Pourtant, sa spécifi cité lui vient surtout de sa richesse en oméga 7. Les oméga 7, des acides gras résistants Les oméga 7 sont des acides gras mono insaturés que l'on retrouve dans les tissus adipeux, le foie et les membranes cellulaires. A ce niveau, les oméga 7 ont une qua lité particulière car ils ont la sou plesse et les propriétés d'un acide gras polyinsaturé comme les oméga 3 mais sans leur fragilité. Plus un acide gras est insaturé plus il est sensible à l'attaque oxydative. De plus, parmi les oméga 7, l'huile d'argousier contient deux acides gras complémentaires : l'acide palmitoléique dont les sources ali mentaires sont rares et l'acide vaccé nique qui ne peut être synthétisé qu'à partir de l'acide palmitoléique. Des propriétés multiples • troubles cutanés (brûlures, derma toses... ); • faiblesse immunitaire ; • inflammation chronique. La société finlandaise Aromtech produit de l'huile d'argousier en utili sant la technique d'extraction au CO2 supercritique qui permet d'obtenir le meilleur de la plante. Cette huile est distribuée aujourd'hui en France dans les parapharmacies sous le nom d'HYDRA7 par le laboratoire Synpho nat : Faire une première cure de 15 jours : deux capsules le matin et deux le soir. Puis, selon les besoins, refaire des cures : deux capsules par jour. Hydra7 - Synphonat ZA de Pechnauquié B.P. 63 31340 Villemur sur Tarn Tél. : 05 34 27 00 27 www.synphonat.fr Pratiques de santé n° 83 La vue et les légumes à feuille L'huile d'argousier permet de lut ter contre tout type de sécheresse, aussi bien vaginale qu'oculaire, cuta née, nasale ou buccale. Une étude clinique a récemment été effectuée sur des patientes atteintes du syn drome sec (ou Gougerot-Sjögren) dans un protocole en double aveugle en comparaison avec un placebo. Les résultats montrent que la sécheresse engendrée par cette maladie diminuait de 79 % après trois mois de traitement à l'huile d'argou sier. Le produit s'est également mon tré efficace dans les cas suivants : • protection des muqueuses vis-à-vis de l'irradiation lors des radiothéra pies ; • ulcères gastriques et duodénaux ; Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Les vitamines du groupe B sont de bons protecteurs contre les risques de Dégénérescence Macu laire Liée à l'Age (DMLA). Une étude américaine portant sur 5 200 femmes de plus de 40 ans suivies pendant sept ans vient de mettre en évidence notamment le rôle des folates (B9) mais aussi des vitamines B6 et B12. Dès la deuxième année, 34 % des patientes sous suppléments vitami niques ont vu baisser leur risque de développer une DMLA. Les doses quotidiennes étaient de 2,5 mg d'acide folique, de 50 mg de B6 et 1 mg de B12. Ces vitamines agissent en décomposant un acide aminé, l'homocystéine, présent dans le sang et responsable des dommages cau sés aux cellules de la paroi des vais Alimentation et santé seaux sanguins. Ces conclusions sont aussi valables pour les hommes. N'hésitez pas à consommer chaque jour cresson, épinards, carottes, œufs, abricots, avocats. Publié dans Archives of Internal Medicine 2009 (Plantes et Santé n°94) ner la formation d'un ulcère de l'esto mac. Gérer le stress au quotidien évite donc les désordres gastriques tandis que détendre la zone stoma cale est une aide précieuse pour sou lager les éventuelles douleurs locales. Respirer L'oignon Les propriétés principales de l'oi gnon sont les suivantes : antalgique, antibiotique, anti-infectieux, antisep tique, antispasmodique Sa richesse en vitamines (B1, B2, B3, B5, B6, B9, C, E, provitamine A) ainsi qu'en minéraux et oligo-élé ments (bore, calcium, chlore, chrome, cobalt, cuivre, fer, fluor, iode, magnésium, manganèse, nickel, phosphore, potassium, sélénium, sodium, soufre, zinc) lui confère des propriétés antioxydantes (surtout pour les oignons d'hiver) et une capa cité d'augmenter les défenses de l'or ganisme. C'est un véritable légume de santé et de longévité qui facilite l'éli mination des toxines et reste très peu calorique (40 calories pour 100g). Attention cependant, l'oignon peut être irritant pour les personnes souf frant de brûlures d'estomac ou qui ont l'intestin sensible. Oignon et cancer La consommation d'oignon a une incidence sur certains cancers. Ainsi, les personnes consommant une à sept portions d'oignon par semaine ont deux fois moins de risque de développer un cancer du côlon. Des études en laboratoire ont montré que certains flavonoïdes de l'oignon inhibent la croissance des tumeurs cancéreuses. Faire des exercices de respiration lente en s'allongeant sur le dos pen dant au moins 15 mn et des auto massages du plexus solaire avec quatre gouttes d'huile essentielle de lavande pendant au moins 5 mn. Mastiquer En mâchant suffisamment, vous libérez une enzyme présente dans la salive, la ptyaline, qui participe à la première étape de la digestion. Prendre de nouvelles habitudes De mauvais choix alimentaires sont généralement pointés du doigt pour expliquer les remontées acides. Certaines préparations à prendre en alternance vous aideront à y mettre bon ordre. Jus de légumes frais et spiruline. Les jus de légumes frais pré sentent de nombreuses vertus dont celles de reminéraliser et de désaci difier l'organisme. Leurs minéraux, calcium, potassium, magnésium, sont L'acidité stomacale sert à la digestion des aliments. Mais en excès, elle peut être à l'origine de reflux gastriques incommodants et douloureux. Les plantes sont capables d'inverser la tendance en douceur. Prévenir en gérant le stress Le stress agit directement sur la digestion. A l'extrême, il peut entraî Calmer la douleur Les remontées acides résultent d'un dysfonctionnement du cardia (le cardia est l'orifice en bas de l'oeso phage et permettant la communica tion entre celui-ci et l'estomac). Elles peuvent être provoquées par des spasmes gastro-oesophagiens. Il convient de neutraliser l'excès d'aci dité pour retrouver le confort et éviter une aggravation. On peut faire des pansements gastriques à l'argile blanche. Celle-ci va tapisser la muqueuse gastrique et constituer un pansement stomacal. Cela va permettre de neutraliser l'ex cès d'acidité et de diminuer la dou leur des spasmes. Plantes et Santé n°97 Alimentation et équilibre psychique Notre alimentation ne sert pas uniquement à nourrir nos cellules à des fins calorifiques ou énergétiques. Certains aliments peuvent agir comme antidépresseur, comme sti mulant à la création, d'autres comme euphorisant ou inhibiteur sexuel. Les acides aminés régulent les émotions Notre système nerveux est consti tué de neurones qui transmettent des excitations et des stimuli par l'inter médiaire de neurotransmetteurs chi miques véhiculant nos émotions, nos pensées, nos sentiments. Ces neuro médiateurs sont synthétisés à partir de précurseurs : les aliments. Les acides aminés Plantes et Santé n°97 Stopper les remontées acides bon déroulement de la digestion. A table, il est donc préférable d'éviter les sujets qui fâchent ! alcalins. C'est le cas des légumes verts et du potimarron. Les algues, comme la spiruline, sont idéales pour protéger l'estomac. La décoction d'angélique soulage les spasmes gastriques et a un effet pro tecteur sur l'estomac (elle est décon seillée à la femme enceinte). Ambiance Penser qu'un repas est aussi un moment de convivialité, favorise le Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Le tryptophane, qui ne peut être synthétisé par l'organisme, se trouve dans le lait, les bananes, la dinde, les œufs, les dattes ; il est le précurseur de la sérotonine, indispensable à la relaxation. Une carence en séroto nine produit de la confusion mentale, de l'agressivité, de la colère... La phénylalaline se trouve dans les viandes, les fromages, le blanc d'œuf, les pois chiches. Elle est un acide aminé à part puisqu'elle se transforme en tyrosine, le précurseur de la dopamine (qui dope la libido) et de la noradrénaline, deux neurotrans metteurs qui dopent le cerveau. La glutamine, présente dans le Page 15 Alimentation et santé son, le blé, les amandes et les noi settes est le précurseur de deux neu romédiateurs qui diminuent l'anxiété. L'histidine que l'on trouve dans les laitages et les viandes, les céréales complètes, les laits végé taux et les œufs, est le précurseur de l'histamine, un transmetteur nerveux qui joue un rôle de régulation des émotions et du comportement. C'est un relaxant du cerveau. Enfin la méthionine que l'on trouve dans l'ail, l'oignon est indis pensable au fonctionnement de tous les neurotransmetteurs. Les vitamines dopent le mental Les vitamines du groupe B sont les vitamines du système nerveux. Ainsi, la vitamine B1 (germe de blé, riz, avoine, amande, noix, noisettes, pomme de terre, céréales complètes, flocons d'avoine, œuf, poisson, volaille) a un effet sur la dépression et la fatigue. La vitamine B3 (volaille, thon, flé tan, noix, amandes, œuf, germe de blé, légumes verts, fruits frais, fruits secs) a un effet important sur l'hu meur. La vitamine B5 (gelée royale, œuf, céréales complètes, légumes, germe de blé, champignons, lentilles, produits laitiers) a une action anti stress. La vitamine B6 (poisson gras, céréales complètes, germe de blé, légumes, bananes...) aide à la trans formation du trytophane en vitamine B3. Elle a une action antistress et antidépressive et régule les émo tions. Enfin, la vitamine C (agrumes, fruits rouges, persil, papayes, kiwis, brocoli, pommes) diminue les symp tômes de la fatigue, l'anxiété, la dépression. Les minéraux qui chassent la déprime Le magnésium (amandes, noi settes, noix, figues, poisson, fruits de mer, légumineuses, brocoli, légumes verts, céréales complètes, chocolat, eaux minérales type Hépar, Badoit, Contrex) a un effet contre le stress, la déprime, l'anxiété, l'insomnie. Le lithium (betteraves, carottes, chou, laitue, tomates, œufs, céréales complètes, légumes verts, pommes de terre, poisson) est fondamental Page 16 dans la régulation du système ner veux et du psychisme. Il aide l'an xieux, le déprimé, le surexcité, l'in somniaque. Le fer (lentilles, persil, jaune d'œuf, coquillages, cacao, céréales complètes, haricots blancs, épinards, huîtres, asperges, chou) a un effet sur la fatigue. L'iode (oignons, radis, navets, légumes verts, sel marin, fruits de mer, ananas, poisson, ail, cresson, algues) régule la thyroïde, le siège symbolique de l'émotion, favorise la confiance en soi, prévient l'aliénation mentale et la dépression nerveuse. C'est l'oligo-élément des échanges amoureux : il augmente les sécré tions thyroïdiennes qui aiguisent la libido. Le sélénium enfin (noix du Brésil, céréales complètes, poisson, fruits de mer) est un antidote à la déprime et aux états dépressifs. Les épices qui stimulent l'esprit La composition de certaines épices peut déterminer des compor tements relationnels. Ainsi le romarin est un excellent aphrodisiaque ainsi que la cannelle, la sarriette et le clou de girofle. Quant au poivre, au safran et à la muscade ce sont des stimu lants légers et des euphorisants. Enfin il faut se rappeler que le cerveau a un besoin impérieux de plaisir et l'état de conscience dans lequel nous nous trouvons lorsque nous prenons nos repas est tout aussi important que les aliments que nous ingurgitons. qu'à ses problèmes. Le rire est égale ment important. Les oligosols de cuivre-or-argent (une dose le matin) et de lithium (deux ampoules le soir au coucher) aideront aussi à retrouver le moral. Du magnésium, comme le Magné B6 (deux comprimés aux trois repas) qui est tonifiant fait souvent du bien. Le coenzyme Q10 aidera à retrouver de l'énergie. Des remèdes à base de plantes, comme le L72 (20 gouttes avant les trois repas), ou le Vagostabyl (deux comprimés avant les trois repas) per mettront aussi une bonne détente. La prise d'oméga 3 est intéressante contre le stress et l'angoisse. Tous ces remèdes aideront également à retrouver le sommeil. Il faut prendre le temps néces saire pour s'alimenter correctement. Des repas à heures fixes sont sou haitables. Ne pas hésiter aussi à se faire plaisir avec certains plats, sans pour autant tomber dans l'excès. Les crudités, les fruits, les légumes avec des huiles d'olive et de noix sont indispensables. Associés à un pois son ou une viande blanche, ils consti tueront la base de l'alimentation. Alternative Santé n°37 Surmonter la déprime saisonnière Les cabinets se remplissent de patients dont le sommeil est agité et dont l'anxiété persiste 24 h/24 ne per mettant pas la moindre détente. L'ali mentation s'en trouve perturbée, sou vent faite d'excès compensatoires ou d'anorexie et d'insuffisance. Que faire pour éviter cela ? Il y a trois objectifs à atteindre prioritaire ment : la détente, un bon sommeil et une alimentation équilibrée... Pour la détente, un week-end ou au moins une journée complète à se reposer ou à se changer les idées en sortant de chez soi est très salutaire. Cela permet de penser à autre chose Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Les baisses de moral peuvent provenir d'un déficit en lumière solaire ce qui retentit sur le système hormonal, notamment la mélatonine et la sérotonine. Il ne faut donc pas hésiter à sortir dès qu'il y a un rayon de soleil, à aller prendre l'air. Les rayons UV permettent d'équilibrer la glande hypophyse, via les yeux et les rayons solaires. Enfin des remèdes à base de l'acide aminé L-tryptophane, ou la plante griffonia (posologie variable selon le fournisseur), permettront de rééquilibrer le système hormonal et donc de lutter contre la déprime. Principes de santé n° 17 Maux et remèdes Poches sous les yeux Le manque de sommeil, le surme nage, le fait de ne pas boire suffisam ment peuvent en être les causes principales. Les poches sous les yeux traduisent en général une mau vaise fonction des reins. Consulter un acupuncteur et voir notamment comment gérer l'énergie des reins. Pratiques de Santé n° 95 Alzheimer Diagnostiquer, traiter et se faire aider Dans la grande majorité des cas, ce sont des troubles de la mémoire qui inaugurent la maladie d'Alzhei mer. Ces manifestations sont au début banales. Si ne plus se souvenir d'un numéro, d'un nom, d'un mot ou d'un visage peut arriver à tout âge, la répétition des oublis doit inquiéter. • Ne plus avoir la notion de l'argent, ni comment régler un achat ou une facture. • Se négliger tant au niveau des soins du corps que de l'habillement. • Se sentir perdu dans un espace pourtant bien connu. Les deux premiers signes sont peu connus du corps médical. Certes la perte de l'odorat ne se révèle pré dictive que dans un peu plus de 15 % des cas de troubles olfactifs, toutefois leur existence doit inciter à consul ter : aujourd'hui, certains scientifiques considèrent ce symptôme comme l'un des tout premiers signes de déclin au cours de la maladie d'Alz heimer. Vive l'huile d'olive et le thé vert ! On a découvert récemment que l'oléocanthal, un composant de l'huile d'olive, altère la structure de pro téines neurotoxiques développées au cours de la maladie d'Alzheimer au point de les rendre inactives. Cette molécule testée en laboratoire pour rait donc devenir l'un des médica ments de la prochaine décennie. Un composant du thé vert, l'épigallocaté chine gallate (EGCG), intéresse, aussi les chercheurs car, en labora toire, il neutralise la formation des fibrilles d'amyloïdes ! Pratiques de santé – Hors Série n° 27 Les neuf signes qui doivent alerter : Lorsqu'un de vos proches pré sente un ou plusieurs des symp tômes de la liste ci-dessous, vous pouvez légitimement suspecter un début d'Alzheimer, ce qui est suffi sant pour consulter le médecin de famille. • Ne plus savoir distinguer les choses importantes de celles qui ne le sont pas. • Avoir perdu l'odorat. • Déléguer la responsabilité d'ac tions qu'on assumait ordinairement. • Poser une même question de nom breuses fois dans la journée. • Raconter toujours la même his toire. • Ne plus savoir comment pratiquer une activité alors qu'on la faisait régulièrement et facilement. NDLR : relire le dossier « Maladie d'Alzheimer » dans O.S. N° 75 Arthrose, faire reculer l'usure naturelle L'arthrose, forme de rhumatisme dite d' « usure », s'attaquera tôt ou tard à la majorité d'entre nous. Cependant, son apparition peut être retardée par une bonne hygiène de vie, et son impact sur notre bien-être largement allégé grâce à certains traitements naturels. L'arthrose correspond à une usure mécanique de l'articulation qui entraîne des poussées inflamma toires très douloureuses. Au niveau des articulations, la surface du carti lage se fissure, s'effrite et finit par disparaître. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage enrobant l'extrémité des os appelée os sous- Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 chondral. Apparaît alors sous le carti lage une prolifération osseuse nui sible au mouvement. Ce processus dégénératif n'est pas soudain, et quand les premiers symptômes se manifestent vers la quarantaine, il est déjà en marche depuis longtemps... Stress oxydatif, déminéralisation, les deux alliés de l'arthrose Comme dans la majorité des maladies dégénératives liées au vieillissement, il y a deux facteurs principaux dans les problèmes d'ar throse : l'oxydation par les radicaux libres et la déminéralisation de l'orga nisme. Un régime alimentaire équili bré (riche en oméga 3 et pauvre en substances intoxicantes comme les sucres et les viandes), ainsi qu'un exercice régulier, limite de manière évidente l'évolution de l'arthrose. Quand la maladie s'est installée, il est néanmoins possible de freiner son évolution par des traitements natu rels. Le laboratoire S&P a élaboré deux protocoles complémentaires, l'un pour lutter contre la maladie, et l'autre pour soulager la douleur au moment des crises. Traitement de fond ArthroCalm Pils est un mélange de plantes, de minéraux et de carti lage marin qui renforce les os, régé nère le cartilage et lutte contre l'oxy dation. Dans un premier temps, il faut consolider les os en reminéralisant l'organisme avec du citrate de magnésium (forme particulièrement bien assimilable par l'organisme), de la spiruline (Arthrospira), très riche en sels minéraux, et de la prêle (Equise tum arvense) qui contient de la silice mais aussi du manganèse permettant de renforcer le tissu collagène. Le cartilage de raie, riche en glucosa mine et chondroïtine, nourrit et hydrate le cartilage, stimule sa pro duction et même prévient la dégrada tion du collagène. Le romarin (Ros marinus officinalis) ralentit quant à lui la destruction du cartilage due aux phénomènes d'oxydation grâce à sa concentration en thymol et en carva crol, puissants antioxydants. Posologie : deux gélules par jour pendant au moins six mois. Page 17 Maux et remèdes Supporter les poussées inflammatoires ArthroCrisis est un complément alimentaire qui soulage la douleur grâce à cinq plantes aux effets antiinflammatoires et analgésiques. Posologie : appliquer jusqu'à six fois par jour. ArthroCalm Pils, ArthroCrisis, ArthroCalm Laboratoire S & P, 8 Venelle de Sart B – 1300 Wavre Belgique Tél : 00 32 10 24 57 72 En France : 04 50 37 91 01 www.labosp.com Pratiques de santé n° 95 La gale, une maladie presque oubliée, est de retour spiraea ulmaria La reine des prés (Spiraea ulma ria) agit dès les premiers symptômes grâce à sa richesse en acide salicy lique. Son action est renforcée par le bouleau blanc (Betula alba), plante drainante dont la teneur en flavo noïdes (antioxydants puissants) expliquerait l'effet bénéfique sur les inflammations chroniques. Les feuilles de cassis (Ribes nigrum) en extrait sec ont un effet anti-inflamma toire ainsi que la griffe de chat (Unca ria tomentosa) qui est également un antidouleur notoire. La racine du diable (Harpagophytum procumbens), quant à elle, est classi quement utilisée dans ce genre d'af fection en raison de sa double action analgésique et régénératrice des car tilages. Récemment diagnostiquée chez des migrants à Calais et à Paris, cette affection dermatologique touche souvent les personnes ayant un accès tardif aux soins ou vivant en collectif. La gale est due à des parasites appelés sarcoptes. En cas de conta mination, la femelle du sarcopte creuse un tunnel dans l'épaisseur de l'épiderme et y pond des œufs, qui peuvent donner naissance à des larves. Ces dernières, une fois deve nues adultes, peuvent ensuite se reproduire sur la peau. Posologie : deux gélules par jour lors des crises. ArthroCalm est une crème au beurre de karité et arnica, enrichie en huiles essentielles pour détendre les muscles et favoriser la circulation sanguine. Il semble en effet que la douleur soit en partie provoquée par un manque d'oxygène dans les tis sus. L'HE de camphrier améliore la circulation artériolaire au niveau de l'inflammation, a des effets antal giques et résorbe les contusions. L'HE de romarin officinal réduit la vasodilatation veineuse souvent pré sente dans les inflammations. Enfin, l'HE de sauge officinale régule la cir culation sanguine et possède des vertus cicatrisantes et toniques. L'HE de gaulthérie couchée contient 98 % de salicylate de méthyle, une molé cule aux propriétés analgésiques, ce qui explique ses effets anti-inflamma toires, antalgiques et cicatrisants. Page 18 sarcopte de la gale « On distingue deux types de gale. La plus fréquente est la gale classique qui se développe chez des personnes ayant un système immuni taire capable de se défendre. Chez ces patients, le nombre de parasites sur la peau oscille généralement entre cinq et dix », indique le profes seur Chosidow. Chez les sujets ayant un déficit immunitaire, la maladie (gale hyper-kératosique) peut se tra duire par une densité parasitaire énorme. « Il peut alors y avoir des milliers, voire des millions de para sites sur la peau », souligne le pro Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 fesseur Chosidow, en précisant que le niveau de contagiosité est très variable d'une forme à l'autre. « Dans le premier cas, il faut un contact rap proché, de peau à peau, pour attra per la maladie. Le plus souvent, la transmission se fait par voie sexuelle. Dans le second cas, il suffit de tou cher le malade, ou un vêtement ou un drap ayant été en contact avec lui pour être contaminé », indique le médecin. « S'ils sont très utiles, l'eau et le savon n'ont jamais été des agents anti-parasitaires », indique le profes seur Chosidow. Le traitement repose sur l'admi nistration de lotions à appliquer sur l'ensemble du corps, du cuir chevelu jusqu'aux pieds. « Il faut vraiment en mettre partout car si une petite par celle de peau n'a pas été traitée, cela peut repartir de plus belle », indique le professeur Chosidow, en ajoutant que le patient peut aussi se voir pres crire des comprimés. « Il faut vrai ment traiter, car une gale qui évolue peut déboucher sur des formes graves. A force de gratter, le patient s'expose aussi à des surinfections. » Quel type de traitement naturel employer contre la gale ? La gale est une maladie due à un acarien, qui provoque notamment des démangeaisons de peau. Si les traitements habituels n'ont pas ou été peu efficaces, essayez les huiles essentielles notamment le niaouli (Melaleuca quinquenervia) en usage externe, sur les zones concernées en dilution avec une huile grasse nour rissante. Utilisez aussi la lavande, d'ailleurs idéale pour traiter la maison et le linge. Enfin, pensez à stimuler la flore intestinale, qui relancera par voie de conséquence l'activité immu nitaire générale. La Croix et Plantes & Santé n° 71 Moins de sel pour moins d'infarctus Une baisse de la consommation de sel de l'ordre de 3 grammes par jour entraîne une moins grande pré disposition à l'hypertension artérielle, mais aussi diminue le nombre d'infar ctus du myocarde, jusqu'à 12 %. Principes de Santé n° 22 Bonnes nouvelles La bonne santé des enfants non vaccinés Une nombre grandissant de thé rapeutes, médecins, homéopathes, constatent quotidiennement que les enfants non vaccinés se portent bien et savent que de nombreux facteurs peuvent protéger et soutenir leur immunité naturelle. On entend parfois : « C'est depuis son vaccin que mon fils a commencé à tousser » ou « les enfants des voi sins vaccinés selon le programme officiel par leur pédiatre sont toujours malades ; les miens sans vaccins, jamais ! ». Ces témoignages sont confirmés par des études et observations dans divers pays. En filigrane, se des sinent quelques fils conducteurs : naissance à domicile, allaitement prolongé, conscience parentale sur la santé globale, utilisation de thérapies douces qui respectent les symp tômes, alimentation végétarienne. La littérature médicale, bien que peu fournie, atteste également de la bonne santé des enfants non vacci nés. Le public et une minorité gran dissante de médecins se posent des questions sur le bien fondé des vac cinations. Dans le cas du papilloma virus et surtout de la grippe A, cette minorité est même devenue une majorité. Espagne : 314 enfants non vac cinés ont été suivis pendant 25 ans (1975 – 2000). Il y a sept fois moins d'asthmatiques que dans la popula tion générale. USA : chez les Amish, dont les convictions religieuses s'opposent à la vaccination, on a trouvé quatre cas d'autisme alors que dans une population standard aux U.S.A., de même importance numérique, on en aurait trouvé 140. L'un de ces quatre enfants avait été exposé à un environnement chargé de métaux lourds et les trois autres avaient été vaccinés avant d'être adoptés dans la communauté. Du bienfait des maladies d'enfance Le phénomène de la disparition des maladies d'enfance à la suite des vaccinations massives est très préoc cupant. Les médecins anthropo sophes, élèves de Rudolf Steiner, disent que la disparition des maladies chaudes de l'enfance prépare le lit des maladies froides de l'adulte (les cancers, par exemple). En plus du rôle de la construction de l'immunité, on observe très sou vent que l'enfant fait des bonds en avant dans son développement phy sique, psychologique ou mental après une coqueluche ou une rou geole. Association de Patients de la Médecine Anthro posophique Rassemble les usagers qui veulent continuer à bénéficier de la médecine anthropo sophique famille Amish Exemples d'études publiées Angleterre : il y a quatre fois moins d'asthmatiques dans la popu lation non vaccinée contre la coque luche. Suède : on trouve les mêmes résultats quant au vaccin contre la rougeole. Allemagne : avant la chute du mur de Berlin on trouvait peu de cas d'allergies à l'Est, la différence s'est effacée à la chute du mur. Nexus n° 67 La vitamine D fait mieux que les vaccins « Des milliers de décès prématu rés pourraient être prévenus si les déficits en vitamine D qui touchent plusieurs millions de Français étaient activement corrigés. Cette situation inacceptable est encouragée par le niveau trop bas des apports conseillés dans les pays dévelop pés ». Thierry SOUCCAR Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 « La vitamine D fait mieux que les vaccins pour prévenir la grippe ». Des médecins japonais ont découvert que le risque pour les enfants de souffrir de la grippe peut être diminué de moitié s’ils prennent de la vitamine D. Au cours d’une étude clinique, les chercheurs ont pu constater que seul un enfant sur 10 (enfants de 6 à 15 ans) prenant de la vitamine D a souffert de la grippe, comparative ment à un enfant sur cinq auxquels on avait administré un placebo. Le Docteur Mitsuyoshi Urashima a déclaré au journal the Times que la vitamine D était plus efficace que les vaccins en ce qui concerne la pré vention de la grippe. Une étude japo naise portant sur 354 enfants montre que la vitamine D protège contre l’in fluenza A. Il s’agit d’une étude en double aveugle, randomisée et contrôlée scientifiquement. Elle a été réalisée par des scientifiques et des médecins de la Faculté de Médecine de l’Université Jikei à Tokyo. Les enfants ont reçu une dose journalière de 1 200 UI de vitamine D pendant trois mois. Au cours du pre mier mois les enfants qui prenaient de la vitamine D furent tout autant malades que ceux du groupe aux quels on donnait un placebo. Mais au cours du deuxième mois, quand le taux sanguin de vitamine D chez les enfants fut plus élevé, les avantages de la vitamine D appa rurent clairement. Les scientifiques japonais pré cisent dans l’American Journal of Cli nical Nutrition que les antiviraux Zanamivir et Oseltamivir réduisent le risque d’infection de 8 % chez les enfants comparativement à une réduction de 50 % ou davantage chez les enfants auxquels on avait donné de la vitamine D. Les découvertes japonaises ren forcent la théorie qui explique que des taux peu élevés de vitamine D dans le sang en hiver peuvent contri buer aux pics épidémiologiques de grippe se produisent généralement entre décembre et mars THE INFORMED PARENT, Issue One 2010 Oliver Gillie The Times 15 mars 2010 (Notes, extraits) Page 19 Cancer : le plan B celle-ci ou de la chimio l'ont rendu nécessaire. Oncologie Intégrative Contre le cancer, se donner toutes les chances Article paru dans le magazine efferveSciences n°68 sous le titre : Cancer le plan B, pour réconci lier les thérapies complémentaires et les protocoles hospitaliers. Jean-Yves Gauchet est cher cheur et biologiste, réalisateur d'ef ferveSciences. C'est son article qui a servi de référence à l'élaboration de notre dossier. EfferveSciences, que vous pouvez trouver en kiosque, publie fréquemment sur ce sujet et vous pourrez trouver la liste des articles sur le site. • par les remèdes homéopathiques ou organothérapiques de trauma tisme tissulaire ou de modulation hormonale et les optimisateurs de reconstruction tissulaire pour la chi rurgie. Ils ont suivi leur réponse, et ainsi orienté la thérapeutique, en fai sant pratiquer très régulièrement, marqueurs et bilan cancérométrique des docteurs Verne et Augusti. Cer tains ont écrit des livres, d'autres coachent, et beaucoup se ren contrent entre eux et avec leurs médecins ou thérapeutes chaque année à l'occasion par exemple du pique nique du « CIRIS », ou des journées d'été de l'université des médecines d'avenir et de l'environne ment. Nos meilleurs remerciements à Jean-Yves Gauchet Des malades guéris du cancer, il y en a. Leur point commun ? Ils se sont pris en charge et ont intégré euxmêmes et avec l'aide de leur méde cin et/ou thérapeute, les différents paramètres de leur situation. Ils ont intégré notamment, les sciences de la santé : la notion de terrain, d'immunité, de facteurs pré disposants et, en décodage biolo gique, celle de facteurs program mants et déclenchants, sans oublier celle de remèdes génoréparateurs (lapacho, dionée, pao), de remèdes enzymatiques, de modulation non toxique des facteurs de l'immunité (micro-immunothérapie). Bref ils ont fait individuellement, une étude de physiopathologie de leur situation. S'ils ont réalisé le parcours diffi cile de la biopsie, de la chimio, de la radiothérapie et/ou de la chirurgie proposées, ils les ont « encadrées » : • par des génoréparateurs pour évi ter la dissémination toujours possible après une biopsie. • par des antifibrosants et des remèdes homéopathiques de l'irra diation. • par des adn-amorceurs remonte- leucocytes lorsque les séquelles de Page 20 rassemblement lors du 18ème piquenique du CIRIS Et ceci, grâce à qui ? optimal. Notion récente, tous nos tissus renferment des cellules souches prêtes à s'emballer. Tous, nous avons fait et faisons des cellules cancé reuses qui ne parviennent pas à émerger et proliférer tant que notre terrain n'est pas suffisamment dévié. Terrain général et terrain local On peut parler de microclimat cancérigène au niveau de tel ou tel organe. Les examens hospitaliers courants actuels ne donnent pas d'in formation sur ces terrain et « micro climat » biochimique et électronique. À des facteurs préparant cette situation, se sont ajoutés un ou des facteurs programmants, puis déclen chants : une souffrance consciente ou inconsciente, chronique ou bru tale. En tout cas, une réponse inconsciente, organique (mal-a-dit) qui s'avère avoir une logique à elle, archaïque et souvent précise . Quand on est parti de « A », la santé pour arriver à « B », la maladie, si l'on souhaite le retour de « A », on emprunte le chemin de « B » vers « A ». Pour cela, il y a des étapes à respecter. Ce sont quelques auteurs, méde cins ou chercheurs pour la plupart, mais pas seulement qui, contempo rains ou précurseurs, nous ont laissé dans des livres le fruit de leurs tra vaux et de leur expérience clinique. A intégrer d'urgence comme partie inté grante des « données actuelles de la science » ! En pratique, nous avons établi une base de données à partir de laquelle chacun peut commencer, avec son médecin et/ou thérapeute, à construire et baliser ce chemin. Leurs critères, aux actuels guéris ? Bilan cancérométrique : le Doc teur Vernes a mis au point avant les années 1970, une quinzaine de mesures biologiques. Il en a tiré quatre « indices » : indice des euglo bulines, indice hépatique, coefficient d'immunité cellulaire, rapport KI. Ces mesures, effectuées par une simple prise de sang, sont différentes de celles quotidiennement pratiquées en milieu hospitalier. Elles sont regrou pables sur un graphique, le cancéro gramme qui permet d’évaluer très précisément les points suivants : Quelle thérapie a guéri et com ment ? Comment intégrer cette démarche à mon cas personnel, pour moi aussi obtenir ce résultat ? Voici certaines des notions et pistes qu'ils ont su utiliser. Les notions qu'ils ont intégrées La lésion proliférative n'est qu'une partie émergée de l'iceberg « maladie cancéreuse ». Celle-ci est une mala die globale se développant après qu'une déviation du terrain biologique se soit installée peu à peu en réponse à une accumulation de fac teurs environnementaux ou d'erreurs par rapport au comportement-santé Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Rétablir son terrain : 1) Le mesurer : • le niveau d'activité des différentes voies de l'immunité, • les réserves (ou leur absence) défensives du consultant, Cancer : le plan B • le niveau d'activité des cellules déviantes, si le système immunitaire du consultant les reconnaît ou pas, • la réponse aux différents traite ments, • la possibilité -ou non- à un moment donné d'une intervention « lourde ». Actuellement, ce bilan est effectué à Paris (on peut envoyer la prise de sang par la poste) au centre d'études biologiques du Dr Yves Augusti (col laborateur du Dr Vernes. Ce dernier est décédé à 98 ans, après avoir conduit dans les meilleures condi tions de résultats des milliers de cas. Pour le praticien comme pour son consultant, le livre du Dr Janet « Le traitement des cancers par la méthode du Dr Vernes » est irrempla çable pour avancer éclairé dans la conduite thérapeutique. Selon les cas, ce cancérogramme sera indiqué à une fréquence plus ou moins rap prochée (toutes les trois semaines au départ pour les cas graves). En présence d'un cancer déclaré, on sait que le terrain est dévié globa lement ou localement, en zone alca line-oxydée (zone cancer). Les mesures bioélectroniques sont à faire effectuer sur urine et sang dans un but de prévention ou de contrôle. Elles seront faites après plusieurs mois de rectification alimentaire notamment, en persévérant jusqu'à recouvrer la zone bio-électronique « santé » pour sang et urines. Crystal Energy Lors de chaque prise de quelque liquide que ce soit, vous pouvez ajouter une goutte de Crystal Energy. Ce remède, mis au point par le Dr Patrice Flana gan, rend les clusters (grappes de molécules d'eau) semblables à ceux de l'eau des « Hunza » (Himalaya), « ces peuples sans cancer ». Ainsi, les échanges intercellulaires sont optimi sés. Nous sommes, au même titre que les chiens, chats, oiseaux,... composés à 70 % d'eau. L'eau osmosée d'indéniables réactions émoncto rielles (diarrhées de nettoyage). Arrê ter dix jours. Reprendre dix jours. Et ainsi jusqu'à obtention du résultat qui, selon le père Zago, requiert en moyenne au moins une à trois séries de dix jours, parfois beaucoup plus. Dans les bidonvilles brésiliens, meurt du cancer qui veut, écrit-il, car tout le monde connait cette formule, et n'ayant aucun accès à la médecine des riches, s'en contente. Elle est dif fusée gratuitement par le père fran ciscain Zago, mais initialement mieux vaut l'utiliser toute préparée avant d'avoir assimilé toutes les précau tions données dans son livre. Elle est compatible avec la plupart des autres protocoles (sauf ceux qui forment un tout en eux-mêmes comme une cure Gerson ou Breuss). Les probiotiques Plusieurs matériels proposent une eau osmosée, puis régénérée par des céramiques naturelles et/ou une puissante action mécanique (vortex). La liste est longue, et l'échelle des prix très large (de 300 à 3 000 euros) ; ces matériels sont en démonstration lors des Journées de l'eau à Toulouse. La formule du père Romano Zago Cette formule potentialise les ver tus de l'Aloe arborescens. Cet aloès, cueilli dans certaines conditions, four nit des principes oncologiquement actifs, par drainage et revitalisation cellulaires intégraux. 2) Le rectifier : Choisir son eau de boisson bactéries probiotiques : nos partenaires biologiques depuis la nuit des temps Les patients sont induits en erreur par des publicités qui promettent de « changer l'eau de leurs cellules ». Il s'agit d'un vaste programme, effecti vement indispensable, mais qui dirige le malade-consommateur vers des eaux chargées en sels. Celles-ci vont encombrer davantage le « marais conjonctif » avant de provoquer effectivement la diurèse : l'organisme rejette ces cailloux minéraux, cela représente un effort supplémentaire pour les reins déjà malmenés. Pourtant, des eaux excellentes sont désormais disponibles, avec des coordonnées bioélectroniques qui sont idéales : eau du « Mont Rou cous », « Rosée de la Reine », « Montcalm », et acceptable à défaut « Eau des Montagnes d'Auvergne ». Ce sont les « gardes du corps » de notre immunité. L'intestin est le premier organe immunitaire avec son immense surface de tissus immuno logiques, les « plaques de Peyer... ». L'utilisation est simple : une prise (une bonne gorgée, prise telle que, pure, surtout sans eau) trente minutes avant chacun des trois repas, pendant dix jours. S'attendre à Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Cette flore est malmenée par les traitements anticancéreux puis par les antibiotiques « de couverture » qui sont prescrits. Pire, elle laisse la place à des germes opportunistes, avec en tête la levure Candida albi cans, qui développe ses rhizomes (racines) dans la paroi intestinale, et à partir de là, essaime dans tout l'or ganisme. Une flore intestinale adaptée est un pilier de la santé, et les probio Page 21 Cancer, le plan B tiques la remettent en bon état. L'ex trait de pépin de pamplemousse a raison aisément de Candida Albicans sans agresser le foie. On le trouve en magasin bio sous les marques Gra pex, CitroPlus, Citrobiotic, entre autres ou sur internet, cf Source Claire. Il s'emploie par voie locale et/ou générale, sur prescription du traitant. La prudence est recomman dée dans les doses. De faibles doses, trois gouttes par jour dans un grand jus de fruit, sont déjà efficaces, et pris en excès il peut fatiguer le rein. En pratique, faire venir chez soi un géobiologue représente un coût de l'ordre de 200 euros, mais le diagnos tic est utilisable toute votre vie dans votre maison. Le diagnostic se fera par radiesthésie (Antenne de Lecher ou autre) et le géobiologue vous indi quera les points géopathogènes à éviter. Il suffit parfois de déplacer le lit de quelques dizaines de centimètres. (Et si vous faites construire, faire venir le géobiologue avant !). Soutenir son immunité et flétrir les cellules déviantes Cette action, au moins en pre mière intention, ne doit pas être conduite seul, mais avec son méde cin et/ou thérapeute. Alimentation et supplémentation extrait de pépins de pamplemousse Il ne faut pas hésiter à « charger » puissamment l'intestin en probio tiques (souvent accompagnés euxmêmes de prébiotiques, leur source immédiate de développement). Il existe des dizaines de présentations, citons le Kanne/Brottrunk, dont les coordonnées en bio-électronique de Vincent sont optimales, et dont chaque verre fût-ce à liqueur vous recharge en milliards de bactéries bénéfiques, vous faisant faire un pas dans le sens des coordonnées bioélectroniques de santé. Vérification géobiologique de l'ha bitat Et notamment du lit : nous y pas sons un tiers de notre temps de vie. Nous y subissons peut-être des dérives électromagnétiques, surtout si ce lit surplombe une faille ou une veine d'eau. Voici ce que disait Breuss « certaines personnes sont sceptiques, mais si l'on fait venir six sourciers et si tous identifient des veines d'eau au même endroit, c'est qu'il doit y avoir une part de vérité ». Page 22 Le principe primordial avec un organisme totalement désorganisé, est de se méfier de la supplémenta tion tous azimuts. Par exemple, il est important de ne pas prendre des vita mines inconsidérément. Par contre, celles apportées par une alimentation crue, bio, « vivante » sont toujours indiquées, ainsi que les lacto-fermen tés (choucroute), et peuvent se com biner en de délicieuses recettes. Les cellules déviantes (cellules tumorales) se servent les premières, sont avides de sel et de sucre, se dérobent à la reconnaissance immu nitaire, (en s'entourant d'un manchon muqueux, et en modifiant leurs charges électriques de surface), et se reproduisent plus vite que les autres. Aussi certains suppléments vita miniques risquent de les favoriser au détriment des cellules saines. - pas de sel, pas de sucre, sauf celui des fruits et un peu de miel bio. Éventuellement de la taurine, un acide aminé qui chasse le sel hors des cellules. - du potassium, catalyseur enzy matique, celui contenu dans les jus de légumes frais pressés à l'extrac teur de jus, et non à la centrifugeuse dont le mode d'action entraîne la des truction d'indispensables enzymes. Sous contrôle de la kalémie (taux de potassium dans le sang), il est pos sible de prévoir une supplémentation avec la formule Kaliclaire (formule préparée dans un litre d'eau) : com Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 mencer avec un quart de la dose indiquée dans un grand verre de jus de légumes ; augmenter progressive ment selon kaliémie et avis médical. - pas de laitages. Ils contiennent des hormones destinées à faire pousser les cellules jeunes du veau... mais aussi les autres...). - très peu ou pas de protéines d'origine animale : jaune d’œuf frais bio cuit à la coque ; par contre s'as surer des sources excellentes de pro téines végétales : spiruline, jus d'herbe d'orge..., et d'iode non salée : gélules d'algues comme le varech (fucus vesiculosus), une ou deux par jour. - pour les huiles, à consommer en petite quantité et toujours crues, bio, végétales (olive plus colza assurent un bon équilibre en acides gras, noix également). Repolariser les cellules Le « KTR » est un petit appareil de la taille d'une lampe de poche qui aide à la repolarisation cellulaire. Matin et soir, appliqué dix minutes sur des points précis (plante des pieds, nombril, thymus, …), il permet de réverser le « déguisement électro nique » des cellules indésirables, localement, mais surtout de « décan ceriser tout l'organisme », selon l'ex pression du Dr JC Berger. Lorsque la polarité des cellules déviantes est normalisée, les agents de l'immunité peuvent alors les reconnaître et les détruire. (ceci est vérifiable sur le cancérogramme). Programmer La date des éventuelles chirurgie, chimio et radiothérapie doit être pro grammée sur des critères cancéro métriques précis : Certes, dans le cadre hospitalier, on ne vous donnera sans doute pas le choix des dates des traitements : les protocoles « de consensus » sont Cancer, le plan B établis justement sans le consensus du malade, de sa famille, et ni même de l'oncologue traitant... C'est un des buts de cette fiche thérapeutique de liaison, que de por ter à la connaissance de tous les intervenants, l'ensemble des savoirs et des efforts thérapeutiques afin d'affiner en permanence des traite ments toujours mieux adaptés et effi caces. Pour ces traitements, il est judi cieux de se situer au « creux de la vague évolutive », c'est-à-dire une fois que la poussée évolutive est contenue, et que le coefficient immu nitaire est suffisant. S'il ne l'est pas, se donner le temps de le rétablir au préalable. Cette détermination de la date optimale est cruciale, pour toute éventuelle intervention destructrice, type biopsie, chirurgie, chimio ou radiothérapie. Rappelons-nous que les deux premières peuvent être facteurs d'es saimage de cellules déviantes, et que les deux dernières détruisent indis tinctement les cellules indésirables et les défenses du consultant. La chimio « ouvrant » les cellules les rend encore plus accessibles au pao et autres génoréparateurs : toute chimio idéalement devrait être accompagnée de génoréparateurs à dose efficace ; sachant qu'ils ne pré sentent, en ce qui concerne le pao, aucune toxicité. L'intervention viendra alors soute nir l'effort engagé par l'organisme et non pas susciter comme cela peut arriver, une flambée, si elle intervient comme une agression supplémen taire à une période où les défenses sont au plus bas. écorces de lapacho Les NFS (Numérotation Formule Sanguine, un examen réalisé réguliè rement chez les patients) donnent une mesure quantitative, et non qua litative de celles-ci. Un taux normal de globules blancs en effet ne signifie pas nécessairement défenses intactes et peut coexister avec un coefficient immunitaire très bas, qu'une intervention intempestive pourrait achever irréversiblement, d'effondrer. Les synergies thérapeutiques Les synergies thérapeutiques s'il s'agit de biopsie ou de chirurgie il y a lieu de « verrouiller » les migrations de cellules déviantes et d'optimiser la réparation tissulaire. Si c'est une chimio qui est prévue, certains génoréparateurs ont une activité synergique démontrée avec celle-ci et il sera bon de prévoir de les y associer pendant même celle-ci. Les génoréparateurs Le Pao Pereira du Professeur Beljanski, le jus de dionée, et avec un effet moindre le lapacho qui est un arbre de la famille « Pao », et dont trois sous-espèces seulement sont actives en oncologie : Tabebuia avel lanedae (labos Fenioux, ainsi que le desmodium), T. impetiginosa, T. hep taphylla. Leur cible ? L'ADN, la « doublehélice », la petite ficelle au centre de chacune des cellules de notre orga nisme, qui porte nos gènes et qui se dédoublant, assure la reproduction cellulaire. Au tout début du processus can céreux, cet ADN (sous l'action de pol luants, additifs... ) s'effiloche. Le Pao intervient alors en « réparant la ficelle », qui repart alors dans son fonctionnement normal. Si le proces sus est trop avancé, il verrouille tout simplement cet ADN trop déviant et la cellule qui le porte ne se reproduira plus. Le Lapacho est un « totum » qui n'a pas bénéficié des mêmes recherches que le Pao du Professeur Beljanski, même si la clinique semble indiquer dans certains cas une acti vité du même ordre. Intérêt majeur du Pao du Pr Beljanski : il est démontré qu'il traverse la barrière hémato-méningée et est actif dans certaines tumeurs cérébrales. D'où l'intérêt de prendre au moins trois jours de Pao avant, et dix jours après la biopsie à trente jours après la chirurgie. Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Les soutiens aux émonctoires Les lyses cellulaires et la toxicité propre de la chimio libèrent des quantités considérables de toxines, à éliminer de l'organisme au plus vite. De découverte d'abord empirique, la base de données maintenant accu mulée depuis 60 ans, démontre les bénéfices apportés par cette forme si simple de dialyse, que sont les lavements au café. Ceux-ci s'admi nistrent progressivement, à raison de trois cuillères à soupe de café ara bica bio moulu dans un litre d'eau. Cette préparation est à faire bouillir trois minutes, puis laisser reposer dix à vingt minutes, filtrer, administrer à température du corps, garder douze à quinze minutes en laissant la canule en place pour éviter les réflexes d'éjection immédiate. Ce protocole se fait sous guidance de son médecin et/ou thérapeute, et en commençant par un seul par jour. Souvent un effet antalgique s'ins talle en quelques jours et permet de diminuer l'usage de morphiniques. Le RLB, Remonte-Leucocytes Beljanski, adn-amorceur est à prendre au décours de la chimio, tou jours sous guidance d'un praticien de santé, et si possible en collaboration avec l'oncologue. Si la formule san guine est trop altérée, prendre une dose de RLB, à garder sous la langue, le soir au coucher, une à deux fois par semaine avec un mini mum de trois jours d'intervalle. Par contre, ne pas prendre de supplé ments vitaminiques B12 ou minéraux (fer), qui seraient prioritairement utili sés par les cellules déviantes. Hormis les génoréparateurs, ne pas oublier les optimisateurs de cica trisation : en homéopathie, les clas siques arnica (en 5 CH, 7 CH ou 15 CH, en prise la veille, le lende Page 23 Cancer, le plan B main, et les deux jours qui suivent) et staphysagria (en 9 CH ou 12 CH, à prendre ensemble le lendemain de l'intervention à huit heures environ d'arnica, et ceci trois jours de suite). L'idéal est bien sûr de préparer cet encadrement homéopathique avec un homéopathe. X-ray 7 CH est à prendre matin et soir les jours de séance et au décours de la série de « rayons » (non dispo en France, se commande facilement sur le net à la pharmacie Helios, UK). Silice organique en gel (« G5 » ou « flexilium » en magasin bio) : après la fin des rayons, locale ment, dans un but de reconstruction tissulaire (sein notamment). Attention pas de silice ni d'argile par la bouche lorsqu'on prend des génorépara teurs car elles les rendent inactifs mécaniquement, en les « enrobant ». On peut aussi utiliser le génie « locomoteur » de la silice organique gel pour apporter localement certains principes actifs : par exemple, y ajou ter quelques gouttes de lapacho tein ture mère (librement disponible en France en pharmacie), qui ira alors directement in situ, vers les tissus qui en ont besoin, sans le détour vers le tube digestif. C'est une application pratique simplifiée de principe de l'io nocinèse et appliquée par certains praticiens (cf Bionat pour d'éventuels contacts près de chez vous). Cette pratique a été développée par le doc teur Jacques Janet, auteur de pré cieux livres en physiopathologie et thérapeutique oncologique causale. Il fut également le collaborateur du docteur Vernes. Egalement, le RLB (cf supra) est à utiliser si la formule sanguine est trop altérée, et Ginkgo Beljanski comme « antifibrosant » par voie générale. Ici, aussi il n'est pas exclu que le totum de ginkgo (lithoginkgo Fenioux, notamment) ait une activité du même ordre, mais il n'a pas béné ficié des études du professeur Bel janski (qui se poursuivent actuelle ment aux USA en milieu hospitalier). Page 24 Les inter-cures : pas de no man's land thérapeutique ! La fin d'un protocole hospitalier n'est pas la fin d'un traitement ! Pour éviter de retourner à l'hôpi tal, comme on le voit encore trop souvent, après un ou deux ans de « vacance » thérapeutique, il faut réaliser que le protocole convention nel a enlevé la partie émergée de l'iceberg, et que le reste est à faire soi-même. « Confondre le cancer avec la tumeur, c'est confondre la cause avec l'effet » nous rappelle le docteur Joseph Lévy. ainsi : treize verres de jus de légumes et fruits bio à consommer toutes les heures. Les fruits et légumes doivent être fraîchement pressés à l’extracteur de jus et non à la centrifugeuse, laquelle entraîne la destruction par élévation thermique, d’irremplaçables enzymes. Ces jus peuvent être enrichis en potassium sous guidance du médecin et de la kaliémie. On peut ajouter des enzymes, de l'iode ou faire un lave ment au café quotidien (certains patients peuvent en requérir plus, c'est au traitant d'en décider). Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, Michel Dogna donne l'essentiel de la conduite à tenir. Autres remèdes oncologiques : Les remèdes principaux Ceux qui choisissent de faire une cure de Breuss s'en félicitent. Rudolf Breuss est décédé en 1990, en santé et toujours au travail à 91 ans ! Ses consultants rapportent de nom breuses guérisons. Plus récemment, on a pu observer une disparition scin tigraphique des métas osseuses d'un néo du sein après une telle cure, pendant laquelle « l'auto-curiste » se sentait en pleine forme. La cure de Breuss dure quarantedeux jours. Elle doit être préparée : son protocole est très précis. Il inclut en outre la nécessité absolue de ban nir la naphtaline de l'environnement de « l'auto-curiste ». La naphtaline est un toxique bien silencieux qui se laisse facilement oublier alors qu'il est inhalé à chaque seconde... Ceux qui choisissent la méthode Gerson s'auto-engagent non pour 42 jours, mais pour la vie ! C'est ainsi que vous pouvez les rencontrer aujourd'hui, certains quinze ou dixhuit ans après un diagnostic de can cer « incurable » du pancréas ou de l'ovaire métastasé. Attention, à côté de ceux-ci, certains n'ont fait que « partiellement » la méthode Gerson. Ils ont obtenu des résultats partiels. La cure de Gerson se pratique Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Certains, en raison d'un manie ment moins aisé et plus spécifique, nécessiteraient à eux seuls un article. Ils sont administrés, parfois en perfu sion en cliniques d'oncologie alterna tive et intégrée (selon des protocoles très précis, dont ceux du docteur Donsbach à l'hôpital Santa Monica) : peroxyde d'hydrogène, chlorure de césium, polyerga, germanium, DMSO, clodronate, flutamide, carba mide). D'autres peuvent être pris à domi cile, sous contrôle oncologique inté gré : le laetrile (vitamine B17), élé ment important du régime des Hunza, et à l'origine de guérisons avérées (www.apricots-fromgod.info), le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde sous complémentation potassique ici aussi, notoirement pour ces deux derniers, et contrôle toujours de cette fameuse kaliémie. Les remèdes accessoires - Le béta-carotène participe à la dissolution de l'écran muqueux de cellules déviantes. - Pour chasser le sodium des cel lules déviantes, le pidolate de lithium peut s'ajouter à la taurine. Il a l'avan tage de « remonter le moral des troupes » et peut-être prescrit égale ment au conjoint. Il s'agit ici de nutri tion orthomoléculaire. Il n'y a pas de contre indication ni d'interaction médicamenteuse indésirable. Il faut vérifier néanmoins avec son généra liste si le conjoint est « médiqué ». Cancer, le plan B - Certains oligoéléments et sur tout pas certains autres ! Pas de fer notamment, utilisé par des cellules déviantes. Le molybdène (labo cata lyons Paris) est précieux en préven tion, et élément du traitement, du néo de l'estomac. - Gestion de la douleur : l'acu puncture sera efficace à la fois pour gommer des douleurs profondes (suite chirurgie) ou systémiques, mais aussi pour dévier des flux éner gétiques vers les zones en détresse. - Pour lutter contre la levure Can dida, on peut compter sur l'extrait de pépins de pamplemousse (voie locale ou générale, cf supra). Aussi, mais uniquement sur prescription de spécialiste et après étude des inter actions possibles avec votre traite ment en cours, sur l'action de la très puissante huile d'origan sauvage (Apoticaria tél :05 62 66 50 76), sous forme de gélules, avec l'autre avan tage de propriétés antibactériennes et virulicides, ce qui permet de conte nir les infections opportunistes suite à une chimio puissante. - Attention aux anti-angiogé nèses : qu'ils soient naturels (carti lage de requin) ou pharmaceutiques (avastin), ils présentent un danger majeur. En détruisant la vascularisa tion périlésionnelle, ils détruisent aussi tout moyen d'accès thérapeu tique par voie sanguine à cette lésion.... Les modulations Qu'elle soit homéopathique, micro immunitaire, hormonale, organothé rapique, la possibilité de modulation par les dilutions d'ADN, d'ARN, de médiateurs immunitaires, d'hormones ou d'organes existe. - micro immunothérapie : le labo ratoire Labo'Life fournit des prépara tions homéopathiques de soutien immunitaire adaptées à différentes situations oncologiques : tumeurs solides avant et au cours des théra pies conventionnelles, hémopathies malignes en phase d'attaque, d'entre tien, en soutien de thérapies conven tionnelles, après rémission. - l'homéopathe dispose, avec les dilutions freinatrices, de toutes les « anti-hormones », sous forme non toxique. Freiner l'hormone de crois sance STH est indiqué dans tous les cas mais s'il agit de freiner d'autres hormones, les sexuelles notamment (testostérone en cas de néo de pros tate par exemple) il dispose aussi de testostérone en hautes dilutions (9,12,15,30). Enfin il dispose de la dilution harmonisatrice (7 CH), pour l'ADN, l'ARN, l'organe impliqué (sein 7 CH par exemple), les organes émonctoires (foie 7CH, rein 7 CH), le pancréas (pancreas 7 CH) qui pour le docteur John Beard est au cœur de la déviance cancéreuse. Facilitation enzymatique de la reconnaissance des cellules déviantes Dès 1911, le docteur John Beard mettait en exergue le rôle crucial du pancréas (ou plutôt de son insuffi sance) dans les processus néopla siques. Les enzymes, extranase, créon, facilitent dans un premier temps la lyse digestive des grosses molécules alimentaires. Puis, elles réduisent les déchets de toutes sortes qui encombrent le conjonctif, et assurent la destruction du man chon muqueux dont s'enrobent les cellules déviantes. Attention : dans tous les cas, il y a lieu de prendre en compte les différentes interactions médicamenteuses : pas d'enzymes avec un traitement anticoagulant notamment. et pas non plus de pan sements gastriques (argile, charbon végétal) qui les neutralisent comme si c'étaient des toxines.... Le soutien immunitaire Il peut arriver au décours d'une chimio, que les marqueurs soient bons, qu'on ait pu remonter la for mule blanche, mais que pourtant, au cancérogramme, le coefficient immu nitaire s'approche d'un « point de non retour ». Il faut alors s'abstenir de toute thérapie agressive supplémen taire, et tâcher de le remonter au plus vite. Le Maïtaké peut ici s'avérer pré cieux, ainsi que, selon la localisation lésionnelle, Shiitaké, Agaricus blazei, Reishi. Un spécialiste de ces champi gnons utiles en oncologie, le docteur Guanglai Zhang, réside en France. Le Stérogyl (vitamine D2) ou la vita mine D3 font l'unanimité de la plupart (mais pas tous) des oncologues alter natifs. Le docteur Lévy le préconise à raison de 3 à 6 gouttes par jour en moyenne. Un ensoleillement suffisant (au moins quinze minutes par jour, le visage découvert à mi-journée les Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 mois d'hiver) est à lui seul facteur de protection (données d'épidémio) contre les cancers de sein, prostate, colon. La vitamine D est un modula teur de la croissance cellulaire et un « booster » des globules blancs : « natural killers ». Le Transfer Factor (« Transfer Factor plus », formule humaine) est un autre booster des natural killers., mais onéreux. Son inconvénient est qu'une fois com mencé, il est risqué de l'arrêter. Il fonctionnerait pour une part comme une « prothèse » immunitaire, parfois indispensable cependant. L'inconscient S'assurer de la collaboration de son inconscient, dont l'oncologue Carl Simonton souligne l'importance, tout comme les docteurs Hamer, Ber nard Vial, Haddad et Christian Flèche. Et déjà en utilisant les termes « lésion », « néo », « syndrome proli fératif », « cellules déviantes », bref tout sauf « tumeur » ! (l’inconscient a l'habitude de nous prendre au mot). Assumer ces thérapies intégrées avec son entourage (proches, famille), et les équipes médicales : utiliser le formulaire de liaison pour une transparence des soins et une meilleure efficacité thérapeutique. Avoir le pouvoir dire comme ceux qui ont gagné : « Cette épreuve a changé ma vie ; je ne voudrais pour rien au monde avoir raté cela ! Avant j'étais « endormi » . Maintenant je vois la vie autrement … Je me suis réconcilié avec mon corps... » docteur Bernadette Brésard Cet article vous a donné les bases d'une pratique globale de soins, qui intègre les protocoles hospitaliers et toutes les possibilités annexes de supporter et de soula ger l'organisme, mais aussi d'agir sur le fond, pour reconstituer une parade physiologique à la maladie cancéreuse. Venez nous rejoindre sur le site : http://oncologieintegrative.blog.fr Ce site de conseils pratiques et d'échanges de savoirs, vient de démarrer, mais il complètera et enri chira chaque jour cet article d'Effer vesciences. EfferverSciences n° 68 janvier- février 2010 Page 25 En bref Le maire de Shanghai veut reboiser la ville toyage des dents à leurs petits, car en leur présence elles ralentissent leur geste et les exagèrent. Tabac Nouvelles clés n° 63 - Le bon côté de la crise En 2008, les ventes de 4 x 4 ont baissé de 27 % en France et de 47 % aux Etats-Unis. Nouvelles clés n° 63 Arbres et pelouses devraient recouvrir 38 % de cette cité de 20 millions d'habitants d'ici 2011 : 9 mlliards de dollars ont été déblo qués pour créer 260 parcs. La surface des terres agricoles françaises a reculé de 780 Km2 en six ans, au profit de la ville. Nouvelles clés n° 63 Quelle santé n° 50 Macaques aux dents propres Au temple bouddhiste thaïlandais de Prang Sam Yot, les macaques crabiers veulent avoir les dents propres ! Dès 2004, l'unité de prima tologie de l'université de Tokyo a commencé à étudier le comporte ment de certains singes qui se ser vaient de cheveux arrachés sur la tête des touristes comme cure-dents. 18 milliards de mégots sont jetés chaque année dans la nature. Ils mettent deux ans à se décomposer. Chaque mégot pollue au passage des dizaines de litres d'eau. Depuis l'interdiction de fumer dans les lieux publics, on trouve de plus en plus de mégots sur les trottoirs, notamment devant les cafés et les restaurants. Hygiène intime Nouvelles clés n° 63 Le risque de mélanome cutané augmenterait de 75 % chez les per sonnes fréquentant les cabines de bronzage avant l'âge de 30 ans. Nouvelles clés n° 63 OGM et fertilité Des chercheurs russes ont étudié plusieurs générations de hamsters nourris avec du soja transgénique. Au début tout était normal. Les pre miers effets sérieux sont apparus à la deuxième génération : diminution de la taille, passage tardif à la puberté, moins de bébés par portée. A la troi sième génération, ceux qui man geaient le plus de soja OGM se sont retrouvés quasiment incapables d'avoir une descendance. Une femme peut utiliser jusqu'à 11 000 tampons durant sa vie. Elle risque donc de s'exposer d'autant plus aux pollutions de la dioxine, causées par le blanchiment au chlore, l'utilisa tion de pesticides qui sont vaporisés sur les cultures de coton convention nelles et l'utilisation de rayonne et de produits synthétiques qui entrent dans la composition du tampon. Alors n'at tendez plus et optez pour une hygiène intime certifiée 100 % bio. L'écolomag n° 18 Papier toilette Pratiques de santé n° 102 Acouphènes Pendant quatre ans, l'équipe, qui a filmé l'usage de ce fil dentaire au sein de cette communauté, a décou vert des faits surprenants. Le nombre d'animaux adoptant cette technique n'a cessé d’augmenter. Et le compor tement des femelles semble intro duire une volonté d'apprendre le net Page 26 En Occident, les acouphènes sont mal tolérés : 1,6 million de nos com patriotes les qualifient d'agressifs, dont 0,3 million les jugent intolé rables. En Inde, les acouphènes signi fient que les dieux parlent à l'individu. La gêne induite en est considérable ment réduite. Pratiques de santé - Hors série Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 D'après le World Watch Institute, l'équivalent de 27 000 arbres dispa raîtraient chaque jour dan le monde sous forme de papier toilette. Avec une utilisation moyenne de 23 kg par an et par habitant, les Américains dépassent largement la moyenne mondiale qui était de 3,8 Kg en 2005. Source: www.goodplanet.info Le langage des larmes par des vaisseaux sanguins ; cela troublerait notre vision. Un autre sys tème nourrit ses cellules et assure leur respiration. Le liquide lacrymal contenant de l'oxygène et des nutri ments peut effectuer les échanges gazeux et nutritionnels avec les cel lules de la cornée, comme le ferait un vaisseau capillaire, sans troubler notre vision. Les cellules de la cornée sont très exposées. Sans les larmes, elles seraient en contact direct avec l'air et tous ses dangers. Le lysozyme est une enzyme pré sente dans les larmes, le mucus nasal, et dans la majorité des tissus et sécrétions. C'est un antibiotique (antibactérien, antifongique et peutêtre antiviral) naturel. Comme le rire, les larmes caractérisent l'humain. Les ani maux produisent des larmes pour l'hydratation cornéenne et sont susceptibles de gémir ou de crier, mais seul l’homme possède une connexion neuronale entre les glandes lacrymales et certaines zones cérébrales, siège des émo tions... Composition des larmes La composition du liquide lacry mal varie légèrement selon la place qu'il occupe sur l’œil, mais sa compo sition principale (oxygène, nutriments et lysozyme) reste partout identique. On distingue trois couches : a) la couche superficielle qui est surtout composée d'eau. Elle contient également des corps gras pour limi ter l’évaporation. b) la couche intermédiaire qui est fortement aqueuse. Elle contient sur tout les différents nutriments et s'oc cupe du transfert du dioxygène et du dioxyde de carbone. c) la couche la plus profonde, film visqueux, qui contient principalement des protéines. Lorsque l'on pleure, le liquide pro duit est essentiellement aqueux mais il contient aussi du chlorure de sodium qui donne aux larmes leur goût salé. Le rôle physiologique des larmes La cornée est l'un des rares organes qui ne soient pas irrigués Les larmes naissent par filtration du sang dans les glandes lacrymales qui se situent au-dessus de chaque œil, sous l'os frontal. Chaque glande lacrymale produit naturellement 1,2 microlitre de larmes par minute. Elles descendent vers l’œil par les pau pières. Une part des larmes s'éva pore, le reste s'écoule jusqu'au sac lacrymal. Lorsque celui-ci est plein, le sur plus est avalé ou expectoré par éter nuement ou avec le mucus nasal. C'est ainsi que sont évacués les corps dissous sur l’œil, avec un constant renouvellement des larmes, même durant le sommeil. La production lacrymale s'adapte en permanence aux besoins de la cornée, en fonction de la tempéra ture, de l'hygrométrie, des poussières ou des molécules irritantes présentes dans l'air ambiant. larmes artificielles et de compléments de type oméga 3 pour enduire le film lipidique. Les larmes émotionnelles Elles ont une composition nette ment différente des larmes purement protectrices. On y trouve 20 % de protéines supplémentaires, mais aussi quatre fois plus de potassium, 30 fois plus de manganèse. Elles sont très chargées en hormones et en neuromédiateurs. D'autres méca nismes, sans doute nerveux, expliquent la mise en route et le déroulement d'une phase de pleurs. Les larmes constituent un moyen de baisser le niveau émotionnel, de relâcher les tensions nerveuses, ce qui explique le soulagement qu'on ressent après avoir pleuré. Vie spirituelle et larmes Les religions sont corrélées à des sentiments puissants, en particulier l'empathie et les larmes ne sont pas loin derrière. Ces larmes seront rete nues dans certaines religions (les protestants pleurent moins que les catholiques) ou au contraire mises en avant à l'occasion de certains évène ments, comme la prière ou le deuil. Certaines congrégations ont donné un sens particulier aux larmes. C'est le cas des Chartreux pour qui « les larmes sont initiatrices et accompagnatrices d'une libération de soi que la sensibilité contemporaine préfère abstraire, intérioriser. Elles donnent à la prière des ailes, qui vole d'un trait jusqu'au cœur de Dieu ». Les Chartreux parlent ainsi du « don des larmes humaines, de larmes de contrition, de componction, de com passion et enfin de larmes du désir de Dieu. » EfferveSciences n° 64 Des mots et des larmes Paul Eluard : « Pleure : les larmes sont les pétales du cœur ». Le système lacrymal se dégrade avec l'âge, ce qui diminue la quantité disponible de larmes pour l'hydrata tion cornéenne. Les paupières se relâchent et les larmes se déversent plus facilement vers l'extérieur ; les obstructions s'appliquent au conduit lacrymonasal d'où l'utilisation de Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Ovide : « Parfois les pleurs ont la vertu de l'éloquence ». Beaumarchais : « Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer ». Charles Péguy : « Il y a des larmes d'amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel ». Page 27 Placebo, pouvoir de l'esprit Alerte ! Les placebos sont plus efficaces que les médicaments ! Les placebos, dans leur concept de base, étaient des substances neutres destinées à ne rien faire, afin de mesurer le degré zéro d'action d'un remède, à comparer avec l'effet du médicament qu'on veut tester... Et plus les tests étaient rigoureux, plus on s'apercevait que les placebos dépassaient en résultats les médica ments, particulièrement dans la classe des psychotropes et des antalgiques. Qui trop embrasse, mal étreint... A force d'inventer des maladies, de focaliser sur des dysfonctionne ments, on en oublie que notre cer veau, à lui tout seul, ne demande qu'à équilibrer l'organisme, c'est l'ho méostasie, c'est connu depuis 150 ans, c'est efficace... mais c'est gratuit ! Les vrais ennuis, pour les labos, ont commencé au début des années 2000... Par exemple pour Merck, ce géant pharmaceutique qui se prépa rait à l'expiration des brevets pour cinq médicaments parmi les plus lucratifs de son catalogue. Comme ses confrères, Merck s'était tourné vers des domaines thérapeutiques nouveaux, comme la neurologie et les troubles du comportement. Le marché était quasiment vierge, et les médecins spécialistes avaient balisé leurs axes de recherches, à travers des cadres sémiologiques (catalogue des symptômes, avec leur classifica tion par type d'affection) qui délimi taient des maladies. Il n'y avait plus qu'à appliquer le principe allopa thique : une cause, une maladie, un remède... et à fournir le remède. secondaires. Il fallait alors passer aux essais contre placebo. Et là, ce fut la surprise : les sujets testés répon daient effectivement bien aux traite ments, mais pas mieux que les sujets qui étaient sans le savoir « sous pla cebo »… Et ce laboratoire n'était pas le seul... De 2001 à 2006, le nombre de médicaments acceptés par la FDA, parce qu'ils prouvaient effectivement une supériorité par rapport au pla cebo, diminuait chaque année. Plus les labos dépensaient en recherche et en essais thérapeutiques, et moins ils parvenaient à sortir un médica ment efficace dans les critères obli gatoires des essais en double aveugle. Même en dehors des « maladies de l'esprit », cette malédiction se retrouvait : un essai mené par la start-up Osiris Therapeutics, qui visait la maladie de Crohn, une inflammation de l'intestin, était arrê tée « pour réponse placebo inatten due ». Et lors de lancement de géné riques de « vieux remèdes », comme ce bon vieux Prozac, lorsqu'on refai sait des études en double aveugle pour valider les génériques, on retombait à nouveau sur une action similaire des placebos... Dans les conditions nouvelles d'essais thérapeutiques, jamais ces molécules pourtant basiques dans la pharmacopée, n'auraient eu leur agrément de médicament ! En 20 ans, l'« effet placebo » avait qua siment doublé ! Mais au fait, qui est ce « Placebo » qui se permet de faire des misères aux développeurs de médicaments ? J'ai connu un de ces acteurs de la Placebo Academy, comme on dirait maintenant : c'était un pharmacien « vieille école », qui, dans sa petite ville du Lot-et-Garonne, fabriquait (il m'a dit jusque dans les années 60) des comprimés sur prescription de plusieurs médecins, sous la dénomi nation de Mica Panis. Un joli nom de médicament, mais qu'on peut traduire (mais c'est comme le Père Noël, il ne faut surtout pas le dire !) par « mie de pain ». Eh oui, c'était de la mie de pain compressée et enduite d'une croûte à la couleur avenante, qui servait de remède pour des maladies imagi naires, et sans doute dans le cas de diagnostics problématiques... « Le placebo c’est de l’espoir en comprimé » Norman Cousins La légende veut que l'effet pla cebo sensus stricto ait été décelé par un anesthésiste de l'armée améri caine sur le front d'Italie, en 1943, le Dr Beecher. Lorsqu'il n'avait plus de morphine pour soulager des blessés, il leur assurait néanmoins qu'il leur en mettait une bonne dose, tout en injectant du sérum salé... Et les sol dats supportaient leur douleur et échappaient au choc septique... Revenu à son poste de chercheur à Harvard, Beecher voulut imposer cet effet dans les essais thérapeutiques. Pour lui, cet effet était purement mental, certainement pas organique. C'était sûrement une base, une « réponse-étalon » pour comparer des traitements d'une même affec tion. En 1955, il publie dans le presti gieux JAMA un article qui décrit pour la première fois l'efficacité réelle d'un remède neutre, mais pas virtuel. La molécule la plus avancée avait pour nom de code MK-869, un anti dépresseur. Les essais toxicolo giques et cliniques étaient satisfai sants : il y avait très peu d'effets Page 28 De fait, il y a bien longtemps que les médecins de terrain connais saient les effets d'un médicament fantôme, d'un faux remède. N'étant pas eux-mêmes fournisseurs des médicaments, il leur fallait la compli cité d'un pharmacien... et une bonne dose de naïveté de la part du patient. Car il montre également qu'il y a « du placebo », même dans la prise des médicaments réels. Si parmi les sujets qui prennent le remède, on fait Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Placebo, pouvoir de l'esprit deux lots : un lot qui prend le médica ment sous forme d'une pilule qui res semble au placebo, l'autre lot à qui on incorpore le médicament dans l'alimentation sans le leur dire, on s'aperçoit que ceux qui ont pris la pilule présentent une amélioration proche de ceux du groupe placebo, alors que ceux qui sont effectivement soignés sans le savoir, réagissent moins bien et se sentent toujours malades... En 1962, surgit la catastrophe sanitaire due à la thalidomide. Cet anti-nauséeux prescrit à des milliers de femmes enceintes avait été testé sur des petits rongeurs, sur plusieurs générations sans problèmes... Oui, mais les femmes, elles, accouchaient de bébés affreusement mal formés, et le produit fut trop tardi vement (plusieurs mois après les pre mières constatations) retiré du mar ché. Et dans le monde entier, les cri tères d'appréciation de nouveaux médicaments changèrent radicale ment avec une évaluation obligatoire contre placebo en double aveugle, exactement ce que préconisait le Dr Beecher. Et c'est à partir de cette date, que les laboratoires eurent à comprendre qui était ce Placebo, contre lequel ils avaient à se frotter, et éventuellement trouver des failles pour mieux pré senter leurs produits. Au sein du groupe Lilly, un cher cheur du nom de Potter s'attelait à cette tâche. Il avait accès à tous les documents internes des études de médicaments, y compris ceux qui n'avaient pas été publiés... Et il pouvait avancer quelques remarques préliminaires : - les résultats, à protocole équi valent, variaient selon les pays où étaient pratiqués les essais thérapeu tiques. Par exemple, le Valium faisait mieux qu'un placebo en France ou en Belgique, alors qu'aux USA le pla cebo se retrouvait second. Inversement, le Prozac « se com portait »» mieux aux USA qu'en Europe. Ainsi, on pouvait selon le produit, choisir des lieux d'expé riences plus favorables pour l'exa men final de la FDA... - mais l'état d'esprit des managers de ces tests semblait également décisif. Malgré la rigueur imposée du protocole, la notation (rating) des résultats d'essais pouvait varier d'un groupe d'expérimentateurs à l'autre. A Turin, un chercheur italien spé cialiste des neurosciences, était sur un programme d'études sur le dopage des sportifs, et il obtenait avec des placebos, par ce qu'il croyait être un réflexe pavlovien, d'excellents résultats sur la douleur et sur des performances d'efforts. Il avait du mal à faire financer ses recherches : le placebo était plutôt considéré comme une nuisance, un parasitisme des essais, plutôt qu'un phénomène biologique crucial. Une étude américaine montrait que la prise de naloxone, un antago niste spécifique de la morphine, dimi nuait significativement l'effet d'un pla cebo, alors que la molécule traitée restait efficace. Il y avait donc quelque chose à déceler du côté des endorphines, ces substances opioïdes sécrétées par différents tis sus, et qu'on découvrait à peine... En quinze ans de travaux, Bene detti distinguait un large répertoire de réactions d'auto-guérison, à travers un nombre limité de molécules aux effets multiples. Par exemple, les opioïdes ne font pas qu'atténuer la douleur, ils modulent également le rythme car diaque et la respiration. Ils ont donc un effet sur le pH sanguin et sur le fonctionnement des reins... La « promesse de guérison » induite lors de l'essai clinique, implique une production de dopa mine, qui aura des conséquences sur l'humeur, sur l'attention, mais aussi sur les symptômes de la maladie de Parkinson. Et l'on retrouve ces mêmes sub stances avec les mêmes effets, lors de l'écoute du ronronnement d'un chat (endorphines, sérotonine), ou lors d'un pèlerinage religieux (dopa mine, opioïdes). La réponse placebo Aussi, serait-il plus correct de par ler de réponse placebo plutôt que d'effet placebo, puisque l'organisme prend toute sa part dans cet effort, en réaction à une information comprise comme un gage de soulagement. Et c'est une réponse qui dure, puisque contrairement à la molécule thérapeutique, qui a une demi-vie programmée, des interactions à évi Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 ter, le placebo agit dans le temps, tant que le sujet reste dans son projet de guérison. Et ces études ouvrent la porte à des traitements hybrides (pour cer tains déjà pratiqués en toute confi dentialité), dans lesquels la réponse placebo vient appuyer un traitement validé mais mal toléré. On peut accompagner des chi miothérapies contraignantes de remèdes placebo qui les feront nette ment mieux tolérer ou bien « place ber » des sportifs avant la compéti tion pour en obtenir les efforts maximaux. Et cette réponse sera d'autant plus accentuée qu'on aura « mis les formes » pour ce protocole placebo. En particulier la forme et la couleur des remèdes sont désormais bien codifiés, avec des pilules vertes pour l'anxiété, blanches pour l'acidité gas trique, oranges pour stimuler, bleues pour apaiser... ceci est désormais bien connu. Une amertume du placebo est de rigueur (notion de « remède-poi son » ?), une posologie compliquée qui exige l'attention et la réflexion, et enfin une qualité essentielle (deman dez aux psys...) : le coût, un placebo efficace est un placebo qu'on aura payé. Les neurologistes qui s'étaient mis en tête de dominer notre cer veau, ont compris qu'il fallait plutôt ruser avec nos sens. C'est une véri table claque pour les tenants du « tout moléculaire », mais une marche gravie pour des soins plus efficaces. Jean-Yves Gauchet EfferveSciences n° 67, Nov.-Déc. 2009 Page 29 Placebo, pouvoir de l'esprit L'extraordinaire histoire de M. Wright L’un des récits les plus poignants est évoqué dans la publication du Docteur Klopfer. Il y raconte l'histoire de M. Wright, un homme qui était atteint d'un lym phosarcome. Il s'agit d'un cancer des ganglions lymphatiques. Malgré le stade très avancé de sa maladie, son pronostic de survie était de deux semaines, M. Wright espé rait qu'un nouveau traitement, le Kré biozène, le tirerait d'affaire. Il avait lu des articles à ce sujet. Dans toute la communauté scientifique, ce médica ment était porteur d'un immense espoir. Il supplia son médecin de lui administrer ce traitement qui n'en était qu'à une phase expérimentale. avait disparu. A nouveau, il reprit ses nombreuses activités sans plus souf frir d'aucun symptôme. Le caractère étonnant de cette histoire tient au fait que le Krébio zène « hyperactif » n'a jamais existé. Son médecin lui a simplement injecté en « grandes pompes » de l'eau dis tillée. Le médicament actif n'était en réalité que son ferme espoir de voir disparaître la maladie. Hélas, cet effet placebo fut détruit deux mois après par la publication des derniers résultats de l'étude. Le communiqué concluait que « les tests conduits dans l'ensemble du pays démontrent que le Krébiozène n'a aucun effet dans le traitement du cancer ». M. Wright mourut quelques jours après avoir pris connaissance de cette annonce. Le premier groupe est effective ment opéré. Les malades du second groupe sont simplement ouverts puis recousus. Il est précisé à tous que l’intervention s’est déroulée dans son intégralité et avec succès. Les ana lyses ultérieures montrent qu’il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes et que tous les patients se portent bien. Il est possible que ce même effet placebo détermine en partie les suc cès observés par les guérisseurs et les chamans de tous pays. À l’in verse les envoûtements et autres ensorcellements sont peut-être liés à l’intériorisation de croyances néga tives produisant alors un effet nocebo. Une semaine après, ses masses tumorales de la taille d'une orange s'étaient complètement résorbées. Au bout de dix jours, M. Wright avait quitté l'hôpital et repris toutes ses activités. Après deux mois de santé quasi parfaite, les résultats de l'étude por tant sur ce nouveau médicament furent publiés. Ils étaient des plus décevants. Cela affecta considéra blement le moral de M. Wright. En peu de temps, les mêmes symp tômes se développèrent à nouveau. L'effet nocebo Une étude fameuse sur un cas de placebo devenu nocebo est citée par Norman Cousins. Ernest Rossi Cette histoire étonnante et tra gique montre la force de la croyance. De nombreux récits assez sem blables sont répertoriés pour presque toutes les maladies. A chaque fois, l’intime conviction de la personne joue un rôle déterminant dans sa guérison. M. Wright se raccrocha à ce nou vel espoir, « fut transporté de joie et rempli de confiance ». Source : Rossi E. (1994). Psychobiologie de la guérison. Seuil. A nouveau, en dépit d'un stade pratiquement terminal, les tumeurs fondirent et le malade recouvra une bonne santé encore plus rapidement que la première fois. Son cancer Et bien d'autres études... Page 30 Ce chercheur réalise par la suite une étonnante étude : il divise en deux groupes des malades devant être opérés afin de subir un pontage du cœur. L’effet d’annonce de l’intervention semble avoir mis en œuvre des pro cessus physiologiques de récupéra tion qui dépassent toutes les espé rances. Devant l'insistance de son patient qui y voyait une « occasion inespé rée » de revivre, Klopfer accepta en dépit du fait que son patient était mourant. Le docteur Klopfer eut alors l'idée d'utiliser la dimension d'espoir qu'avait suscitée le traitement. Il affirma à son malade : « Un nouvel arrivage de médicament particulière ment pur et superactif doit nous par venir demain et avec cela nous pour rons au moins égaler les effets bénéfiques produits par les pre mières injections ». La « puissance de l’attente confiante », partie intégrante de l’ef fet placebo, permet d’observer un soulagement pour environ 35 % des malades quel que soit le type de pathologies. Henri Beecher passe en revue les 15 principales études comparatives entre traitement médical et placebo. Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 Norman Cousins 411 personnes furent informées du fait qu’elles risquaient de perdre leurs cheveux à la suite de leur traite ment de chimiothérapie. Placebo, pouvoir de l'esprit À 30 % d’entre elles, on adminis tra, sans qu’elles le sachent, des pla cebos à la place de la chimiothérapie et elles perdirent leurs cheveux, bien que les cachets qu’elles avaient absorbés ne continssent aucun médi cament ! sance égale, le médecin qui soigne le mieux, c'est celui qui utilise le mieux l'effet placebo », estime JeanJacques Aulas. La puissance d’une croyance positive ou négative détermine, en fonction de sa propre adhésion, des effets sur la physiologie. laboratoires. L'effet placebo n'a pas d'effet dans tous les cas : prenons l'exemple du cancer. Si M. Wright, dont le cas est évoqué ci-dessus n'avait pas été aussi curieux, il se tenait au courant des progrès de la médecine, il serait sans doute encore en vie. L'effet placebo reste sans effet dans le cas du cancer car il se heurte à une croyance plus forte, celle de la maladie mortelle. « La conviction devient bio logie ». Norman Cousins. En clair, le médecin doit être un clinicien chaleureux, à l'écoute, et qui prescrit avec conviction. Extrait d'une publication de Fabrizio Benedetti (université de Turin) The Lancet Knock, grand précurseur de l'effet nocebo Pour approfondir et consulter les références se rendre sur l'excellent site de agirpoursasante.free.fr Quand les chercheurs s'y mettent ! Qu'il s'agisse de douleur ou encore d'addiction, l'action d'un pla cebo est d'autant plus marquée que l'espérance du malade, éventuelle ment induite par la suggestion du médecin, est importante. Le placebo et les croyances Le placebo n'a d'effet qu'en fonc tion des croyances du patient. Inutile d'attendre un effet si le patient sait qu'il absorbe une substance sans effet. C'est pourquoi nombre de méde cins prescrivent des médicaments sans effets sur la maladie de leurs patients mais non dénués d'effets secondaires ; une « tromperie » admise en faveur du patient. En fait un charlatanisme positif et toléré ! Pour autant, les bénéfices ne sont pas seulement subjectifs. Les place bos ont d'incontestables propriétés neurobiologiques. Ainsi, dans le domaine de la douleur, des études en IRM ont confirmé qu'ils induisent les mêmes modifications cérébrales que des médicaments morphiniques. Des réactions objectives à ces sub stances ont aussi été observées au niveau du cerveau des parkinsoniens et des dépressifs. Un formidable défi pour la médecine Nous affirmons depuis des lustres que les placebos sont la voie royale de la recherche médicale. L'effet pla cebo est bien plus profond qu'on ne le croit généralement. Les placebos sont la hantise de la recherche médicale. Ils sont considé rés comme des parasites dans les essais cliniques. Il est singulier de voir des voix officielles s'élever pour affirmer que signaler les effets toxiques nuit aux médicaments. Au mieux, ces effets intéressent une minorité de méde cins et de chercheurs indépendants car ils posent la question de l'effica cité réelle des médicaments. Pourtant, c'est la recherche sur les placebos qui ouvrira la voie à une nouvelle médecine et donnera de for midables clés de guérison car ils démontrent la primauté de l'esprit sur le corps. Tous s'accordent en revanche sur un point : quelle que soit la molécule, la personnalité du prescripteur peut influer sur son efficacité. « Un bon médecin est optimiste », assure Patrick Lemoine, qui déplore la tendance actuelle à décliner d'abord les effets indésirables d'un médicament, par crainte du juridique, plutôt que ses bienfaits. « À connais Si l'on pouvait défaire cette croyance collective sur cette maladie, les guérisons spontanées du cancer seraient beaucoup plus nombreuses qu'on ne le pense. Nous ferions un pas de géant car nous pourrions en guérir beaucoup plus facilement. Dans un avenir sans doute pas si lointain, seule une petite minorité de maladies seront soignées par des médicaments et une large part sera donnée aux pratiques de l'esprit. C'est ce qu'on appelle pudiquement les placebos impurs, qui, ceci dit en passant, font les choux gras des Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 L'évolution actuelle des thérapies en témoigne... JH Plougonven Page 31 Psychisme « La vie donne tout, c'est ça le miracle » Thierry Salmeron est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la vigilance dont « Ce qui est caché aux sages et aux intelligents ». Considérez-vous une synchronicité comme un miracle ? La réponse passe obligatoirement par cette question essentielle : « Qu'est-on venu faire sur cette terre ? » Lors d'une NDE (1), j'ai vu ce que nous étions réellement,. Le terme le plus approprié serait : des êtres de lumière. Nous sommes venus jouer dans le jeu de la vie avec ce corps (une sorte de scaphandre) qui nous permet d'expérimenter. Et ça, c'est déjà un miracle. Nous ren trerons chez nous à notre mort. Pour le jeu, nous avons oublié qui nous sommes. Dans vos ouvrages, vous distinguez les « vraies » synchronicités des fausses, créées par le mental. Pouvezvous expliquer ? Je ne dis pas synchronicité, mais signe de la vie, qui n'est qu'une pièce du puzzle. La vie en action est une miracle. Il n’y a pas de bons ou de mau vais signes de la vie. Le signe est neutre. Nous rentrons dans l'erreur à partir du moment où nous voulons donner une explication à ce que vous appelez une synchronicité. A partir du moment où l'intellect limité (et pour beaucoup, malade) veut expliquer la magie d'un signe de la vie, c'est la dérive, et nous en faisons quelque chose de préjudiciable. Vous avez vécu une NDE. Considérez-vous cela comme un miracle ? Une NDE n'est pas un miracle. A l'instar d'une maladie grave, cancer ou autre, c'est une expérience forte faite pour les bourricots, pour les der niers de la classe à l'école de la vie. L'utilité d'un miracle, comme par exemple se nourrir de Lumière, est indiscutable puisque nous sommes venus ici-bas pour expérimenter la matière. Dans cet oubli de ce que nous sommes, nous avons le pouvoir de créer. Nous sommes des créa teurs. Nous pouvons donc mettre der rière chaque miracle une construction personnelle ou collective. Tout en sachant que nous sommes capables de tout puisque notre corps sur terre est relié à ce que nous sommes réel lement et qui dépasse totalement notre compréhension humaine. Nous n'avons pas de mission, mais nous recevons un enseigne ment quotidien ici-bas, car nous sommes à l'école de la vie. Ça, c'est le miracle de la vie. Et il supplante aisément n'importe quel autre miracle. Page 32 Pour moi, à l'époque, j'étais très jeune et ça a été un réveil. J'en ai rapporté des devoirs à la maison. Expliquer aux gens la vigilance, la conscience pour qu'ils se sortent de leurs histoires à dormir debout qui leur font oublier le pourquoi de leur venue sur terre. Expérimenter et transcender, d'où le passage obligé : la vigilance pour collecter, la conscience pour avancer. Lors de la NDE, des êtres de lumière (comme vous et moi) m'ont demandé de rendre les gens conscients. En mon trant l'exemple, déjà, en écrivant, en parlant. Quel rôle joue la vigilance dans la perception des signes de la vie ? La vigilance est l'observation neutre de ce qui sort de l'ordinaire. Il y a les signes directs, voire grossiers ; vous vous demandez s'il est judicieux de prendre la voiture ce soir alors que nous sommes en vigi lance orange à cause des pluies ; vous en faites part à un ami et un camion de pompiers passe à côté de Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 vous, sirène hurlante. Vous pouvez quand même tenter l'expérience. Pour ma part, la vie me parle, j'écoute, je n'ai pas de temps à perdre en expériences traumati santes. Il y a les signes indirects, comme un verre qui tombe et casse, tout ce qui sort de l'ordinaire et qui représente une pièce du puzzle, car pris séparément, il ne mène à rien. Et pourtant, beaucoup de personnes se tricotent une histoire avec rien. Il y a des signes tout au long de la journée et le jeu de la vie consiste à les collecter sans chercher à com prendre. Beaucoup ne verront pas un verre qui tombe et casse, certains le verront et d'autres en prendront conscience. Dans ce cas, c'est qu'on l'a mis en lumière comme quelque chose sortant de l'ordinaire. Ceci est important car, alors, il s'enregistre de lui-même dans notre fabuleux cerveau. Le cerveau stocke cette pièce qu'il associe aux autres pièces du même puzzle. Tout à coup, c'est la prise de conscience. Le fameux Eureka ! Sans qu'il n'y ait aucune intervention volontaire de notre part. La prise de conscience n'est pas prévisible, car elle ne dépend pas d'une réflexion intellectuelle. Une évi dence apparaît qui ne souffre aucune contradiction. Le problème, si c'en est un, c'est que si vous devez expli quer intellectuellement ce que vous avez trouvé, les mots ne pourront tra duire la vérité. Alors, que faire de ces signes de la vie ? Dès qu'il y a cette prise de conscience, une expérience suit qui va valider votre trouvaille. N'oubliez pas que nous sommes venus pour cela : expérimenter dans la matière. Il n’y a que l'expérimentation qui s'ins crive dans nos cellules. L'intellect n'imprime rien. Et ce que je viens de vous dire est formidable pour une personne consciente ; et banal, voire décevant pour une personne inconsciente. La personne inconsciente s'ennuie dans la vie car elle ne sait pas qu'elle est à l'école de la vie. Pour elle, tout est banal et elle a besoin de miracles spectaculaires. Ces miracles ne lui servent à rien dans ce qu'elle a à faire ici-bas. Psychisme La personne consciente va collec ter quotidiennement ces pièces de puzzle utiles puisqu'elles lui apportent des réponses et des direc tions pour ce qu'elle a a faire ici-bas. Vous voulez du fantastique ? La collecte quotidienne des informations et la prise de conscience n'ont pas encore été découvertes par les scien tifiques. Ça le sera dans quelques années après que des cobayes humains auront été bardés d'élec trodes. Vous l'avez en « prime time ». Selon vous, qu'est-ce qui se joue lorsqu'un grand thaumaturge comme Padre Pio produit un miracle ? Psychiatrie Projet de Loi en psychiatrie : un seul psy peut vous faire interner Une association, la CCDH, nous alerte... Récemment, la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a fait adopter en Conseil des Ministres un projet de loi intitulé : « Droits et pro tection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et modalités de leur prise en charge ». Padre Pio nous montre la puis sance de la pensée et de la foi. Il aurait juste fallu y rajouter la conscience qui fait défaut à la reli gion. J'ai assisté à de nombreux miracles. J'ai vu des cancers guérir dans la journée, des gens pointer leur doigt sur quelqu'un et leur faire une marque indélébile, etc. Padre Pio Padre Pio s'est créé des stig mates, ceux de sa croyance. Peu de temps avant cet article, j'ai vécu des expériences et collecté des informa tions dont je ne savais quoi faire. Les questions de NEXUS sont arrivées, elles collaient aux réponses que j'avais collectées. La vie donne tout, c'est ça le miracle. Sylvie Gojard - Nexus n° 66 – janv. fév.2010 (1)NDE = Near Death Experience Alaska dans lesquels n'importe quel citoyen américain aurait pu être interné sur demande d'un seul psy chiatre. Aujourd'hui, un tel projet réapparaît en France. Ce projet de loi favorise l'interne ment en psychiatrie et la mise sous camisole chimique de n'importe quel citoyen. Il comporte des mesures liberticides. La CCDH, une associa tion internationale créée en 1974 en France, a tout de suite alerté les par lementaires et leaders d'opinion des dangers d'un tel projet. Malgré le dis cours faussement rassurant de Madame Bachelot, les associations de droits de l'homme s'inquiètent des nombreuses dérives à venir. Alors que la loi actuelle n'est déjà pas respectée en psychiatrie et que de nombreuses violations des droits de l'homme y sont commises, le gou vernement souhaite donner encore plus de pouvoirs aux psychiatres. Si un tel projet est voté, un psy chiatre à lui seul, sur la base de sa seule opinion et sans l'accord de sa famille, pourra interner n'importe quel citoyen français contre son gré. Ainsi, 200 000 Français risquent de se retrouver enfermés en psychiatrie et sous camisole chimique ! Ce projet nous ramène de nom breuses années en arrière. Dans les années cinquante, la Fédération Mondiale de la Santé Mentale avait tenté de faire voter par le Congrès Américain le « projet Sibérie ». Ce projet consistait à construire de grands camps psychiatriques en Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 La psychiatrie et ses traitements sont bien connus pour être ineffi caces et même dangereux. Le drame récent de Pouzauges, où un médecin a tué sa femme et ses quatre enfants, nous le confirme clairement. L'antidépresseur Zoloft étant impliqué dans le déclenchement de cette tue rie familiale. De nombreux criminels avaient un passé psychiatrique ou prenaient des drogues psychiatriques avant de pas ser à l'acte. Les exemples abondent : Nicolas Cocaign, responsable d'avoir mangé une partie des poumons de son co-détenu, le pousseur du métro et de multiples faits divers nous confirment l'incompétence de la psy chiatrie. Pour s'informer Projet de loi sur la psychiatrie : une menace pour nos libertés par Jean-Marie Ployé, auteur du livre « Neuf mois chez les fous », et par la Présidente de la CCDH, Mylène Escudier. « Nos enfants, cobayes de la psy chiatrie ? », danger des médicaments psychiatriques par Pierre Vican. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter la Commis sion des Citoyens pour les Droits de l'Homme au 01 40 01 09 70 ou par email à [email protected] Si vous le pouvez, signez la péti tion : http://ccdh.asso.fr/forms/Peti tion-contre-la-reforme-de-la-loi-surles-hospitalisationspsychiatriques_f2.html Page 33 Rigolothérapie Quelques citations de Mark Twain Je n'aime pas l'idée d'avoir à choi sir entre le ciel et l'enfer : j'ai des amis dans les deux endroits. Cesser de fumer est la chose la plus aisée qui soit. J'en sais quelque chose : je l'ai fait plus de 50 fois. L'épargne est une magnifique réa lité, surtout quand nos parents l'ont pratiquée. Un banquier c'est quelqu'un qui vous prête un parapluie par beau temps et qui le reprend lorsqu'il com mence à pleuvoir. Les gens de gauche inventent sans cesse des nouvelles idées, mais quand elles sont usées, les gens de droite les adoptent. personnes de supporter des choses qu'elles n'auraient jamais eu besoin de supporter si elles étaient restées seules. Monocle : verre solitaire Parlement : mot étrange composé de deux verbes « parler » et « men tir ». Poisson : animal aquatique dont la croissance est excessivement rapide entre le moment où il est pris et le moment où le pêcheur en fait la description à ses amis. Rengaine : un air qui commence par vous entrer par une oreille et qui finit par vous sortir par les yeux. (R. Devos). Il faut s'empresser d'acheter de la terre car on n'en fabrique plus. Que seraient les êtres humains sans les femmes ? Ils seraient rares, extrêmement rares ! Les murs des cimetières sont une dépense inutile. Ceux qui sont dedans ne peuvent en sortir, et ceux qui sont à l'extérieur ne veulent pas y entrer. Quand je mourrai, ,je choisirai le paradis pour le climat et l'enfer pour la bonne compagnie. Le lit est l'endroit le plus dange reux du monde. En effet, 99 % des gens y meurent. ****************************************** Quelques définitions : Adolescence : L'ennui d'être seul, l'envie d'être deux, la peur d'être trois Avocat : c'est la seule personne capable d'écrire un document de 10 000 mots et de l'intituler: « Som maire ». Consultant : spécialiste qui retire ta montre de ton poignet, te donne l'heure et te fait payer le service. Dromadaire :chameau qui bosse à mi-temps. Héritier : proche parent qui vous prend le pouls chaque fois qu'il vous serre la main. Imprimeur : homme qui ne manque pas de caractère et qui cherche à faire bonne impression. Mariage : union qui permet à deux Page 34 ****************************************** Dieu en a ras le bol de l'humanité, de ses péchés, de ses vanités et des politiciens. Il décide de mettre fin à l’expérience. Il réunit tous les chefs d’états et leur annonce qu’il détruira la race humaine dans 24 heures. « Je vous laisse le soin de l’an noncer vous-même à vos peuples respectifs ! » Le premier à parler est Barack Obama : « Peuple bien-aimé, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. La bonne est que Dieu existe. Il m’a parlé. Mais nous le savions déjà. La mauvaise nouvelle, c’est que cette grande nation, notre grand rêve, n’existera plus dans 24 heures. Ceci est la volonté de Dieu. » Fidel Castro Cubains et dit : réunit tous les « Compatriotes, peuple cubain, j’ai deux mauvaises nouvelles. La première est que Dieu existe, il s’est adressé à moi. Oui, je l’ai vu. L’autre mauvaise nouvelle c’est que cette merveilleuse révolution Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 pour laquelle nous nous sommes bat tus sera finie. C’est la volonté de Dieu. » Nicolas Sarkozy intervient au 20h de TF1 : « Aujourd’hui est un jour très spé cial pour nous tous. Pourquoi ? Je vais vous le dire. J’ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer. La pre mière est que je suis le messager choisi de Dieu, car il m’a parlé en personne. La seconde bonne nou velle, c’est que dans les 24 heures, oui vous avez bien entendu, dans 24 heures, le problème du chômage sera résolu, la crise financière sera résolue, il n’y aura plus de recon duites aux frontières, plus de copi nage, plus de népotisme, plus de vio lence, plus de hausses d’impôts. Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Les promesses seront tenues ! » ****************************************** Deux parents se séparent. Lors du divorce, le juge demande à leur fils : « Où veux-tu habiter ? Chez ta mère ? - Non, elle me bat. - Donc tu veux vivre avec ton père, alors ? - Non, il me bat aussi ! - Alors où veux-tu aller ? - Je veux vivre avec l’équipe de France de foot, eux au moins, ils ne battent personne ! » ****************************************** La sagesse chinoise Les 5 préceptes de la sagesse chinoise destinés aux femmes : 1. Il est important de trouver un homme qui t'aide dans les tâches ménagères et les travaux pénibles, et qui ait un bon emploi. 2. Il est important de trouver un homme d'esprit, ayant beaucoup d'humour, qui te fasse rire.. 3. Il est important que tu trouves un homme sur qui tu puisses comp ter, en qui tu aies confiance et qui ne te mente jamais. 4. Il est important de trouver un homme qui soit bon au lit. 5. Il est important que ces quatre hommes ne se connaissent pas. Livres Croque la vie...et trompe la mort confidences sur le domaine du « merveilleux » et de l’Au-delà... Ce travail est le fruit de l’initiative et d’entretiens menés par Solène Le Roux, qui est « relais » de l’Associa tion à Rennes. Ce livre, illustré avec des photos, d’environ 150 pages, sera publié vers la fin 2010. Le prix sera d'environ 14 €. Si vous êtes intéressé par ce partage, merci de transmettre vos coordonnées. Nous vous prévien drons alors, et cela nous aidera à prévoir le tirage. Tous les bénéfices de la vente seront intégralement reversés à l’As sociation www.boliviainti-sudsoleil.org C'est l'évènement de la rentrée, à lire absolument !. Complot mondial contre la santé Robert CHIRON, Docteur ès Sciences, a été Enseignant-Cher cheur à la Faculté des Sciences de l’Université de Nantes. Il a été ensuite pendant 10 ans jusqu’à fin 2009 le Président de l’Association Bolivia Inti-Sud Soleil qui a pour devise « le Soleil au service du Déve loppement »». Cette association est devenue en France, grâce au travail de bien des amis, l’ONG de réfé rence en ce domaine (2500 adhé rents). de Claire Sévera, éditions Alphée Le projet de BISS apporte : • une espérance pour les démunis : vivre mieux, • - un message : la fraternité, • - un outil : la cuisson solaire et éco logique. Après avoir équipé 10 000 familles dans les Andes, voici qu’ar rivent les actions en Afrique . Toujours soutenu par Jeannette, son épouse, ces 10 ans d’activité intense ont été « accompagnés » par le décès d’une fille et par la maladie de Robert : quatre attaques de can cer, quatre fois déclaré « foutu » et...encore là. Nous racontons ce long chemin parcouru ensemble sur la voie de l’écologie, de la solidarité et des médecines « alternatives » complé mentaires pour essayer de faire recu ler cette « longue maladie ». Nous livrons quelques clés de ces médecines essentielles et quelques Pris la main dans le sac et la main dans la main. La campagne de communication sur la grippe H1N1 au printemps 2009, incite Claire Séverac à enquê ter sur la santé publique. Des interviews réalisées auprès des acteurs impliqués aux nombreux ouvrages et articles scientifiques compulsés, elle met au jour la maille du nouvel ordre mondial, en nous exposant l’existence de groupes de pression et de pouvoir, en mesure de faire appliquer leurs décisions par les institutions qu’ils contrôlent. Chimie, biotechnologie, agro-ali mentaire et médico-pharmaceutique, autant de cartels mondiaux dont elle dresse les portraits et pratiques, pour nous faire prendre conscience de Objectif Santé n° 95 – Octobre 2010 l’existence d’un contre la santé. complot mondial Course au profit ou génocide voulu pour réguler la population mon diale, une élite issue de ces consor tiums, s’accorde dans notre dos pour prendre des mesures néfastes au genre humain. Pour verrouiller le système, ils ont mis en place des instances interna tionales qui imposent leurs lois à l’échelle mondiale et leur confèrent le droit et la légitimité. Ces transnatio nales, par leur pouvoir financier, forment un gouvernement apatride et mondial, bien plus puissant que celui des États, et font de nos gouvernants leurs obligés dont ils actionnent les ficelles pour servir leurs intérêts. Ils ont détruit l’ordre de la Nature, qui pourvoyait à la plupart de nos besoins, pour instaurer à la place un monde où tout leur appartiendrait, confisquant notre patrimoine que sont la terre, l’eau, les animaux, les plantes, pour s’assurer un monopole à leur seul profit. A l’instar de Georges Bernanos, « Je pense depuis longtemps que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire, mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister, ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu’il y a de plus en plus d’hommes obéissants et dociles. » Le changement ne peut venir que de nous, de notre capacité à prendre du recul et à se poser les bonnes questions, de notre intérêt pour la vérité et de notre amour pour nos enfants, si ce n’est pour l’Humanité et la Nature, notre mère à tous. Contact presse : Agence Wacan 01 70 085 290 Page 35