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Circuit des Trois-Châteaux (21 km, 5h15).
Carte IGN : 2514 ouest.
Départ : place de l’église de Dammartin-sur-Tigeaux.
À voir :
Dammartin-sur-Tigeaux : église à clocher du XIIIe ;
château de Sainte-Avoye ;
Crécy : tour carrée de l’église Saint-Georges XIIIe, chemin de ronde, tours des anciens remparts et brassets du GranMorin ;
la Chapelle : collégiale gothique.
Attention !
Circuit impraticable entre la passerelle de Prémol et le moulin de Coude en cas de crue du Grand-Morin.
Itinéraire
1. Diverticule du GR 1 sur 1,2 km : Prendre à droite la Grande-Rue puis à droite la rue du Marois le long du mur de
l’ancienne maison de repos jusqu’à une croisée de chemins. Tourner à droite le long du mur puis, au sommet de la
côte, descendre à gauche un chemin empierré jusqu’au moulin de Prémol ou l’on trouve le GR 1.
2. GR 1 sur 6 km : Franchir à gauche le Grand-Morin sur la passerelle de Prémol et parvenir à une croisée de chemins
(à droite, arrivée du GR de Pays des Morins.). Tourner à gauche puis, 100 m plus loin, obliquer à gauche (le sentier
PR de Crécy-la- Chapelle part tout droit). On longe une peupleraie et on parvient à une route au moulin de Coude. La
traverser et prendre en face le chemin du Bord-de-l’Eau puis, plus loin, s’élever sur la colline jusqu’à une route.
Remonter un lacet de cette route puis s’engager à gauche dans un chemin dans le bosquet pour gagner l’entrée du
hameau de Serbonne.
Emprunter aussitôt une ruelle à gauche vers une cour de ferme qui se poursuit par un chemin herbeux jusqu’à la
rivière. Longer sa rive sur la droite, puis, après un lavoir, emprunter à droite la deuxième sente montant jusqu’à une
cour commune que l’on traverse pour aboutir à la rue du hameau. La prendre à gauche, franchir le Grand-Morin puis
emprunter à gauche le D 20 sur 100 m. S’engager à droite dans un raidillon en sous-bois puis, au sommet de la côte,
poursuivre tout droit sur le plateau jusqu’à une croisée de chemins. Emprunter à droite un chemin empierré. Au
carrefour suivant, à la hauteur d’un bois, descendre à gauche dans la vallée. Prendre à gauche le D 20 jusqu’à
l’intersection des routes à l’entrée de Crécy-la-Chapelle, où le GR 1 pénètre à droite.
3. PR sur 8 km : Emprunter à gauche le sentier qui grimpe fortement en longeant le mur du cimetière. À une fourche,
appuyer à droite. La sente tourne à gauche à la sortie du bois. À son extrémité, tourner à droite puis aussitôt à gauche.
Prendre une petite sente entre un verger et un pavillon qui parvient à une route face à un hangar, dans le hameau de
Luttin. Tourner à droite puis à gauche dans la rue du Tertre.
Après le n° 22, emprunter à gauche un large chemin, couper un chemin empierré. Un peu plus loin, on tourne à droite.
À l’extrémité du chemin, se diriger à gauche pour entrer dans le bois par une très large allée descendant vers le
château de Bessy. À l’entrée de l’allée menant au château, s’élever à droite par un chemin de champs en lisière du
bois jusqu’à un chemin transversal à la corne du bois. Prendre à gauche ce chemin et le suivre, toujours tout droit,
jusqu’à l’orée du bois. Tourner à gauche et atteindre le D 21.
Le traverser et prendre légèrement à droite le chemin de Bellevue qui monte jusqu’à la route de la Forêt. La descendre
à gauche le long du château de Bellevue puis emprunter à droite la rue de Bréhal qui tourne à gauche devant la
maison de garde du Grand-Bréhal, puis rejoint la route de la Forêt. Poursuivre la descente jusqu’à un carrefour de
routes. Là, emprunter à droite le « chemin de Saint-Fiacre ». À son extrémité, prendre en face une sente en sous-bois à
la limite de la forêt de Crécy. On passe ainsi à proximité du château du Plessis-Sainte-Avoye. À la sortie du bois,
poursuivre encore tout droit jusqu’à un large chemin empierré (route de l’Obélisque), emprunté par les GR 1 et 14.
4. GR 1 sur 4,5 km : Suivre à gauche ce chemin jusqu’à la route venant du château de Sainte-Avoye. La prendre à
droite puis, avant le viaduc, laisser partir tout droit le GR 14 vers a gare de Mortcerf.
Le GR 1 oblique à gauche dans un chemin qui va passer sous la voie ferrée. Monter aussitôt à gauche une sente
embroussaillée. À la sortie du bois, on gagne le D 20 E. Le suivre quelques mètres à gauche, puis obliquer à gauche,
après la maison de garde, dans un chemin pénétrant dans le bois, puis longeant la voie ferrée. Au pont, emprunter à
droite la route, couper le D 20 E et emprunter en face un chemin qui traverse le D 20 ; un peu plus haut, suivre à
gauche un autre chemin pour atteindre le pont sur la voie ferrée. Franchir la voie ferrée, tourner à droite et descendre
jusqu’à la route puis emprunter en face un chemin empierré. Obliquer à gauche pour atteindre le moulin de Prémol
où l’on abandonne le GR 1.
5. Diverticule du GR 1 sur 1,2 km : Suivre en sens inverse le parcours emprunté à l’aller.
Crécy-la-Chapelle
Les lieux étaient certainement habités depuis la plus haute Antiquité. Un château fort fut édifié sur une île du Morin et la
ville s’établit peu à peu tout autour. Elle se trouvait à la frontière dit territoire du comté de Meaux (puis des comtés de
Brie et de Champagne) et du domaine royal où les Capétiens avaient érigé en lisière les châteaux forts de Bécoiseau (à
Mortcerf), Crève-cœur et Villeneuve-le-Comte.
Au début du XIIe siècle, Hugues de Montlhéry, seigneur de Crécy, qui était en lutte permanente avec le roi Louis le Gros,
fit entourer la ville d’un fossé alimenté par les eaux du Grand-Morin (Fossé de la Ville) et creuser les deux brassets dans
la ville (rue du Moulin et Petite Rivière). Il entoura ensuite la ville de deux lignes de remparts flanqués de nombreuses
tours. On prétend qu’elles étaient au nombre de 99 et la légende affirme que Crécy ne voulait pas qu’on l’appelât la ville
aux cent tours. On aperçoit quelques vestiges de ces tours le long de la promenade bordant le Fossé de la Ville (GR 1) et
le long du quai des Tanneries auquel on accède par l’ancien chemin de ronde. La Tour des Minimes au bord dit GrandMorin est bien conservée.
Parmi les successeurs, Gaucher III de Châtillon fonda au XIIIe siècle une chapelle dans le château, dont la tour est
devenue le clocher de l’actuelle église Saint-Georges (on y trouve un bas-relief provenant de la chapelle primitive). Sous
le règne de Saint-Louis, la ville devait passer dans le domaine du comte de Champagne mais elle devint domaine royal
avec le mariage de Jeanne de Navarre avec Philippe le Bel. Elle connut alors la prospérité de Charles V à Louis XII : les
rois venaient sou vent séjourner au château et chasser dans la forêt de Crécy puis ce fut le déclin. Le dernier seigneur de
Crécy, le duc de Penthièvre, devait remettre en état la ville et le château, et faire reconstruire l’église du XVIIIe siècle.
On entrait dans la ville par trois ponts et quatre portes : la porte de la Chapelle, la porte de Meaux, la porte Dam’Gilles et
la porte Marchande (supprimée au XVIIe siècle). C’était un marché et un port important pour le commerce du bois
(expédié par voie d’eau au port situé près du pont Dam’Gilles), des peaux et du grain. Les tanneries avaient été créées à la
fin du XIIe siècle (le quai des Tanneries rappelle cette industrie disparue). La ville était aussi le siège d’un certain nombre
de juridictions sous l’Ancien Régime, dont celle des Eaux et Forêts. La Révolution devait mettre un terme à lit prospérité
de celle-ci.
La Chapelle-sur-Crécy, ancienne commune ayant fusionné avec Crécy-en-Brie, possède une des plus belles églises
gothiques d’Ile-de-France, la collégiale Notre-Dame. Autrefois simple oratoire relié au prieuré Saint-Martin-deVoulangis, elle fut érigée dans la première moitié du XIIIe siècle (partie haute de l’église), partiellement détruite à la
guerre de Cent Ans et reconstruite au XVe siècle. La nef principale présente la particularité de posséder trois étages de
fenêtres. À cause des débordements du ru de Vaudessart et du Morin, le sol dut être rehaussé de 2 m au XVIIe siècle, ce
qui enterra les portails jusqu’au tympan. Les travaux de restauration entrepris par les Bâtiments de France ont pour but de
revenir ait niveau primitif.
Sources : Georges Husson, Louis Fontaine