DP Développement durable 2010

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DP Développement durable 2010
DOSSIER DE PRESSE 2011
Protection de l’Environnement et
développement durable : une priorité
pour la Polynésie !
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Attachée de Presse
Dom inique Darrigade
Claire-Lise Beaurenault
DM COMMUNICATION
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Em ail : ddm com @club-internet.fr
Serv ice Communication
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TAHIT I TOURISME
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Ren sei gnement s
Tahiti Tourisme 28 Bd St Germain 75005 Paris
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Une mobilisation et une surveillance indispensable
Fac e aux problèmes dus au réc hauffement c limatique notamment, la Polynésie franç aise et
ses ac teurs se mobilisent pour la sauvegarde de son patrimoine et de ses espèc es. Consc iente
de son rôle de préservation du patrimoine naturel mondial, la Polynésie a mis en plac e, au fil
des ans, de nombreuses initiatives de protec tion de la faune et de la flore et soutient au
quotidien les ac tions des organisations engagées pour une gestion durable de
l’environnement : économies d'énergie, gestion des espaces, préservation des espèces,
maîtrise des rejets et traitement des déc hets…
Afin de connaître le plus préc isément possible, l'état des ric hesses naturelles en Polynésie
franç aise, un Réseau Territorial d'Observation assure la surveillanc e des peuplements de
coraux, algues, éc hinodermes, mollusques, poissons. Un réseau de surveillanc e des réc ifs
relève périodiquement l'état de la c ouverture c orallienne. Le port autonome de Papeete
bénéfic ie également d'une surveillanc e spéc ifique. Toujours au registre de la surveillanc e, la
Polynésie franç aise dispose d'un réseau de marquage et suivi des tortues marines.
La filière énergie-mer : des idées, des projets, des chantiers
L'énergie présente dans les océans est illimitée. De nombreuses façon
de l'exploiter ont été imaginées, c ertaines irréalisables, d'autres
néanmoins pourraient, un jour, soutenir l'indépendanc e énergétique
de Tahiti et ses îles. Les ressources illimitées des océans donnent lieu
à un c ertain nombre de réflexions et d’ac tions qui permettraient à
long terme l’indépendanc e énergétique de Tahiti et ses îles. Plusieurs
pistes sont aujourd’hui à l’étude, et parmi les plus fac ilement
réalisables : l’utilisation de l’énergie de la houle via des
implantations offshore ou on shore, l’utilisation de l’énergie produite
par les courants marins (éoliennes sous-marines) et la c aptation de
l’énergie issue des gradients thermiques marins (c limatisation via
l’eau froide, produc tion d’hydrogène, aquac ulture…).
Une hôtellerie engagée dans la protection de l’environnement
L'InterContine ntal Resort Thalasso & Spa – 90% d’économie d’énergie
Dans ce domaine, les hôtels InterContinental se positionnent en préc urseur. Le système de
c limatisation de l’InterContinental Resort Thalassa & S pa de Bora Bora repose en effet sur le
Sea Water Air Conditioning, un princ ipe d’éc hange thermique puisant une eau à 5°c à 915m
de profondeur qui refroidit le c irc uit d’eau douc e assurant la c limatisation de l’hôtel.
Résultat, l’hôtel réalise une économie de 90% sur la c onsommation élec trique de la
c limatisation ! Outre son utilis ation pour la c limatisation, cette eau extrêmement pure et
ric he en ac tifs minéraux et oligo-éléments, préservée de toute pollution, est utilisée dans le
c adre exc lusif du Deep Ocean S pa by Algotherm.
2
•
4 hôtels InterContinental de Polynésie Française engagés dans la démarche
Earthcheck
Les 4 hôte ls InterContine ntal de
Polynésie
Française
–
l’InterContinental Tahiti Resort,
l’InterContinental Bora Bora Resort
& Thalasso Spa, l’InterContinental
Bora Bora Le Moana Resort et
l’InterContinental Moorea Resort &
Spa - sont tous affiliés au labe l
EarthChe ck récompe nsant le urs
e ngageme nts pour le dé ve loppeme nt
de tourisme responsable e t le urs
initiatives e n matiè re de dé ve loppe ment durable . Les 4 é tablisseme nts ont obtenu
l’accré ditation EarthCheck Be nchmark Bronze . Ce tte accré ditation accordée par le
Sustainable Tourism Coope rative Research Ce ntre met e n lumiè re les multiple s
initiatives e nvironne mentales e t sociales des hôte ls Inte rcontine ntal visant à limite r
le ur consommation d’eau e t d’é nergie , à ré duire l’utilisation de produits chimiques e t
de déte rgents, à produire moins de dé chets e t égale me nt à s’e ngager dans la vie
locale .
Acce ntuant continue lleme nt le urs e fforts, l’InterContine ntal Moorea Resort & Spa e t
l’InterContine ntal Bora Bora Resort & Thalasso Spa ont obtenu la certification
EarthChe ck Silve r e n 2010, soit e ncore un niveau de performance au dessus de
l’accré ditation Bronze . Il s’agit du premier programme mondial pour le tourisme
re sponsable , mesurant l’utilisation des ressources nature lles et soutie n à la
communauté locale . Egale ment me mbres du programme Reef Check, le s 4 hôte ls
InterContine ntal soutie nne nt active me nt ce tte organisation dans ses reche rches sur le
dé ve loppeme nt des fonds sous-marins e t ses actions de sensibilisation du public
conce rnant l’importance des coraux pour l’é cosystème e t la survie des espèces
Construction du Brando : l’écoresort de luxe ouvrira au second semestre 2012
Les travaux de construction du Brando continue nt sur
l’atoll de Tetiaroa, proprié té de l’acte ur Marlon Brando
qui e n avait fait l’acquisition e n 1966. Initié par le
groupe Pacific Beachcomber, avec un budge t de près
de 50 millions d’e uros pour la partie hôte liè re, ce
proje t s’articule é gale ment autour de la construction
de réside nces e t d’un ce ntre de recherche à but non
lucratif, Te tiaroa Socie ty. Supe rvisés par Richard Baile y, proprié taire des hôte ls
InterContine ntal de Polynésie française , les travaux du Brando inclue nt notamme nt
la mise en place d’un Sea Wate r Air-Conditioning Syste m, ce lui même utilisé à
l’InterContine ntal Resort Thalasso & Spa.
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En e ffe t, le dé ve loppeme nt durable est au ce ntre du proje t avec la mise en place
d’é ne rgies re nouve lables, d’infrastructures e t programmes de reche rche , de
transports maritimes e t aérie ns spé cifiques pour assure r la de sserte de l’île .
•
Trois hôtels du Groupe South Pacific Management ont également reçu la
Certification Green Globe
South Pacific Manageme nt, particulière ment impliqué
dans la préservation e t la valorisation du système
écologique de ses sites d’implantation ont é té
ré compe nsés par la ce rtification Green Globe de trois
hôte ls du Groupe : Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa,
le Taha’a Island Resort & Spa et le Manihi Pearl Beach
Resort & Spa.
Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa (5*) Le ading
Small Hote l of the World, a é té distingué pour son
action e n matiè re d’é conomie d’é ne rgie e t d’eau, de
traiteme nt des eaux usées, d’utilisation de produits
d’e ntre tie n écologiques e t biologiques, et pour
l’implication de son pe rsonne l dans la protection de
l’e nvironneme nt. L’hôte l fait é gale me nt l’obje t d’une
me ntion spé ciale pour ses initiative s en matiè re de
protection de l’e nvironneme nt e t d’éco-citoyenne té ,
grâce à la création de puis plusie urs années d’une
nurse ry de corail à l’origine de la protection de 129
ré cifs, abritant près de 4 000 colonies de coraux, 2 000
nouveaux e t sa politique d’achat de son poisson
auprès des pêche urs locaux afin de mainte nir le ur
économie e t le urs traditions.
Le Taha’a Island Resort & Spa (5*), a été récompensé pour ses efforts e n matiè re
d’é conomie d’eau e t à ses actions vise nt à sensibilise r la clie ntè le à la protection de
l’e nvironneme nt.
Enfin, le Manihi Pearl Beach Resort & Spa, s’est fait re marqué par ses e fforts e n
matière d’économies d’é nergie e t d’eau, de gé néralisation du papier recyclable , e t
d’utilisation de produits d’e ntretie n biologiques e t biodé gradables afin de proté ger le
fragile é quilibre du lagon.
Le Maitai Polynesia à Bora Bora a é gale ment reçu la certification Gree n Globe
ré compe nsant son engageme nt écologique e t éco-citoye n, ainsi que son implication
dans la vie locale .
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Un bio logiste au Four Seasons
Dans le même espr it, l’Hôtel Fours Seasons Bora Bora participe au déve loppe me nt
durable e n e ngageant un biolog iste français, Oliv ier Martin, spécialiste de
l’e nvironneme nt marin. Ce Français d’Antibes qui a passé son e nfance e n Afrique e t
e n Asie , e t a beaucoup voyagé au cours de ses é tudes de biologie , a acquis une solide
ré putation dans son domaine .Dans le cadre de sa mission au Four Seasons, Olivie r
Martin informe e t partage ses connaissances sur l’e nvironneme nt marin avec les
visite urs et ré pond aux nombre uses inte rrogations des clie nts toujours plus
se nsibilisés aux questions sur l’e nvironneme nt.
La protection des espèces menacées
• Le centre de protection des tortues
Le ce ntre de protection des tortues est un proje t
scie ntifique e t touristique créé e n 1999 par
l'e ntre prise Pae Tai Pae Uta. La lagune e xistait
mais avait besoin, pour de venir un espace de
protection de la biodive rsité , d'ê tre alime ntée e n
eau fraîche réguliè reme nt par une circulation
organisée e ntre l'océan e t le lagon pour ainsi
de ve nir une gigantesque piscine d'eau de me r
dans laque lle se re trouve l'écosystè me du lagon polynésie n. C'est sur ce site
e xce ptionne l que le Méridie n de Bora Bora a dé cidé de participer activeme nt à la
protection des tortues marines, e n voie de disparition. En coordination avec les
ministè res concernés, une é quipe se consacre aux soins e t à la convalesce nce des
tortues marines recue illie s par les volontaires. Le s tortues, adultes ou bé bés, sont
prises e n charge e t re lâchées quand le urs forces sont suffisantes pour échapper à
le urs futurs pré date urs.
En 2006, le Mé ridie n Bora Bora a é te ndu son action. Son objectif : re lâche r près de 1
000 tortue s par an. Un programme é ducatif a é té mis e n place e n dire ction des é coles
de l'île , des je unes géné rations, futurs garants de la pé re nnisation de l'espèce et des
visite urs qui ont alors le privilè ge de côtoyer ces animaux e xce ptionne ls dans le ur
e nvironne ment nature l e t dans le plus grand respect de l'écosystème .
www.boraboraturtles.com
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• La nurserie de corail du Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa
Toa Nui, la nurse rie de corail du Bora Bora
Pearl Beach Resort & Spa, est un proje t unique
e t ambitie ux de sauve garde du corail, de s
ré cifs, de le urs habitants e t des ressources
capitales qu'ils re prése ntent. Ale rtée sur les
me naces qui pèse nt sur cet e nvironneme nt
par De nis Schne ide r, biologiste e t initiate ur
du proje t, la direction du Bora Bora Pearl
Beach Resort & Spa a décidé de soute nir la
mise e n place ce tte expé rie nce grande ur nature . Ce véritable laboratoire sous-marin
est avant tout destiné à sauve garder e t à soigne r les coraux e n danger afin de le ur
pe rme ttre de croître dans un e nvironneme nt protégé . Il pe rmet égaleme nt de
découvrir dans les me ille ures conditions les mystères de cet é cosystème particulie r.
En 2001, de s récifs artificie ls e n bé ton ont é té imme rgés pour se rvir de support aux
colonies corallie nnes e t fre iner les e ffets de s courants de fonds. La nurse rie abrite
aujourd'hui plus de 91 récifs supportant près de 3000 colonie s de coraux.
• La clinique des tortues de Moorea
De puis 1982, toutes les espèces de tortues
marines sont proté gées par la conve ntion
de Washington. En Polynésie française , la
loi inte rdit de puis 1990 le transport, la
dé te ntion, la collecte des œufs, la
comme rcialisation, la capture à te rre ou
e n mer de tout ou partie de trois espèces :
la tortue ve rte, la tortue imbriquée e t la
tortue luth.
À Moorea, une clinique pour tortues
marines recue ille e t soigne les tortues malades ou blessées de puis 2004. Créée dans le
cadre d'un programme de sauve garde des tortues marines mis e n place par le
ministè re chargé de l'e nvironne ment de Polynésie , la Clinique des tortues, située au
se in de l'hôte l Inte rContine ntal Moorea Resort & Spa, est gérée par l'association " Te
mana o te moana ", créée par Cécile Gaspar e t parrainée e ntre autres par Jean-Miche l
Cousteau e t l’astronaute Jean-François Cle rvoy.
Les tortues recue illies, dont la majorité a é té blessée par flè che , sont soignées puis
rapideme nt re lâchées après avoir é té ide ntifiées e t marquées par des bagues
numérotées. Les tortues mortes sont autopsiées. De puis sa création, la clinique a
accue illi 110 tortues (98 tortues vertes, 11 tortues à écaille s, 1 tortue olivâtre), e t 33 ont
é té re lâchées.
www.temanaotemoana.org
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• A la découverte des Baleines de Rurutu
De puis le s temps immémoriaux, chaque année,
les bale ines à bosse vie nne nt se re produire dans
les eaux des îles australes e ntre juin e t octobre,
après être passées au large de Moorea et Tahiti.
Les habitants de Rurutu, profitant de
l’opportunité les chassaie nt lors de grandes
fê tes perme ttant de nourrir la population. Le
cé tacé géant est aujourd’hui prése rvé, non
se ule me nt de la pêche , mais de toutes nuisances
humaines. La zone est de venue un sanctuaire ou les groupes de bale ines e t de
bale ineaux pe uve nt vivre e n toute tranquillité . Des règles d’approche ont é té adoptées
pe rme ttant d’observer ces mé gaptères tout en respectant le ur é quilibre .
• Le Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement
Le CRIOBE, e n baie d'Opunohu à Moorea, rattaché à l'Ecole Pratique des Hautes
Etude s (EPHE), e st le ce ntre de recherche de l'équipe associée au CNRS mais
égaleme nt une station de terrain pour tous les che rche urs français e t étrangers
(américains, australie ns, japonais,...) dont plus de 500 y ont travaillé au cours des 10
de rniè res années. Effe ctuant des reche rches sur les récifs corallie ns de puis plus de 30
ans, le CRIOBE e ffectue un programme de reche rches sur la conservation de
l’é cosystè me polynésie n e t sur sa gestion durable .
• La réserve de biosphère de Fakarava
De puis 2006, Fakarava e t six autres atolls
ale ntours de l’archipe l des Tuamotu sont
classés réserve de biosphè re par l’Unesco.
Fakarava, anneau corallie n de 60 km de long
s’é te ndant sur 25 km de large ré puté pour la
pure té de ses eaux cristallines, est
mondiale me nt connu comme un spot de
plongée sous-marine e xtraordinaire . Créée
afin de protége r la grande dive rsité de ses
espèces sous-marines – grâce à ses 2 larges passes qui pe rme tte nt aux plonge urs
d’observe r raies, requins, coraux e t bancs de poissons - , la réserve de biosphè re de
Fakarava e nglobe 270 000 ha e ntre terre et me r. Outre la protection du lagon, e lle a
pour objectif de sauve garde r les nombre uses espèces endé miques de l’atoll,
notamment les oiseaux e t tortues.
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