Félicitations à nos pouces verts
Transcription
Félicitations à nos pouces verts
AUTOMNE 2010 GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES Félicitations à nos pouces verts L es journées humides et grises de l’automne sont de retour, mais voici un doux souvenir de l’été : Occupés à jardiner sous les chauds rayons du soleil, les membres de l’équipe d’entretien de l’HGJ posent au milieu des fleurs et des arbustes qu’ils ont plantés sur les terrains de l’hôpital. Parmi les variétés sélectionnées, beaucoup sont des vivaces qui reviennent année après année et qui, c’est le cas de le dire, contribuent au mouvement « vert » de l’hôpital. « Ces jardins ont été conçus et aména- gés pour permettre aux patients et à leurs familles, ainnsi qu’aux visiteurs et aux employés de venir passer un moment dans un endroit agréable et reposant, indique Stephan Simioni, chef du Service d’entretien. Notre équipe travaille fort pour maintenir et améliorer la sécurité et la beauté de l’environnement de l’hôpital. Nous espérons faire d’autres améliorations et, entre-temps, je crois que l’on a accompli quelque chose dont on peut être fier. » P Si un journaliste vous contacte... …pensez-y deux fois avant de dire quoi que ce soit. Pourquoi ? Parce que vous pourriez, par inadvertance, dire ou faire quelque chose susceptible de trahir la confidentialité de l’information médicale concernant un patient. Vous pourriez également divulguer de l’information erronée sur l’HGJ sans le vouloir. C’est pourquoi la politique de l’hôpital interdit à tout employé de parler à un journaliste sur quelque sujet que ce soit sans l’autorisation du Service des affaires publiques et des communications. Et « quelque sujet que ce soit » signifie vraiment « tous les sujets », et pas uniquement les sujets relatifs à la médecin, comme le vaccin contre le VPH, mais aussi tout ce qui concerne les événements de l’hôpital, comme le Festival de jazz. Au cours des derniers mois, tout ce qui concerne l’hôpital a été un sujet brûlant pour les médias. Pourquoi les médias s’intéressent-ils tant à l’HGJ ? Parce que cet hôpital est un chef de file à l’échelle nationale dans un grand nombre de domaines; ce que nous faisons fait souvent la manchette. Ainsi, plusieurs médias et journalistes affectés aux affaires de la santé surveillent l’HGJ de très près. Seulement en 2009, les spécialistes de l’HGJ ont fait environ 250 apparitions dans les nouvelles régionales, nationales et même internationales, à la télévision, à la radio ou dans les journaux. À l’HGJ, nous sommes heureux de collaborer avec les médias. Toutefois, lorsqu’ils diffusent des renseignements d’intérêt public, les employés de l’hôpital doivent veiller à la protection de la confidentialité et de la vie privée des patients. Avant de divulguer aux médias des renseignements sur un patient, il est essentiel de suivre des règles strictes. Par exemple, les patients ont le droit de ne pas donner leur consentement pour être identifiés, interviewés, filmés ou photographiés. Suite à la page 2 Les membres de l’équipe d’entretien de l’HGJ qui ont réalisé et entretenu les jardins de l’HGJ : (de gauche à droite) Angelo Genovesi, Antonio Viglione, François Gagnon, Dino Di Quinzio, Aris Herrera et Terrayne Cloeghorne. Absent sur cette photo : Armando Hernandez DANS CE NUMÉRO : jgh.ca La politique des médias à l’HGJ................................ 1, 2 La cafétéria vous offre.................................................... 4 Le lancement de l’Unité de médecine familiale............ 12 Suite de la page 1 Un journaliste vient de m’appeler. Qu’est-ce que je fais ? S i les journalistes demandent de l’information concernant les soins de santé ou s’ils veulent interviewer un membre du personnel, vous devez leur dire de contacter les Affaires publiques et communications. Si un journaliste appelle : •Notez la raison de l’appel •Demandez le nom et les coordonnées de la personne qui appelle •Dites à la personne qui appelle que quelqu’un des AP&C répondra à la demande sous peu. •Téléphonez immédiatement aux AP&C, au poste 5818 Un agent de relations publiques qui a la formation nécessaire se chargera de communiquer avec le journaliste. Une entrevue sera organisée avec vous ou avec la personne appropriée. L’entrevue peut se faire au téléphone ou à l’hôpital. En situation d’urgence, l’agent de relations publiques peut être contacté en dehors des heures d’ouverture. P Bravo au Programme d’hygiène des mains de l’HGJ Le Dr Hartley Stern, directeur général de l’HGJ, interviewé par un média local. Une fois le moment de l’entrevue fixé... D ans l’hôpital, les représentants des médias doivent être accompagnés en tout temps d’un employé des Affaires publiques et communications ou d’un délégué du service. Avant qu’un tournage ait lieu sur la propriété de l’hôpital, l’endroit exact (ou les endroits exacts) sera déterminé, et aucun tournage ne sera autorisé ailleurs. En faisant ces arrangements à l’avance, les AP&C pourront avertir les membres du personnel de l’HGJ qui peuvent être affectés directement ou indirectement par la présence des représentants des médias. De plus, les préparations peuvent se faire dans le respect des lois de confidentialité du patient. Tout patient qui est interviewé, ou identifié publiquement d’une quelque autre façon, doit signer un formulaire de consentement fourni par un officier des relations médias des AP&C. Tous les aspects de cette politique doivent être respectés, et ce, peu importe qui a initié la demande d’entrevue ou de tournage – que ce soit un représentant des médias ou un patient, un parent, un médecin, un travailleur de la santé, un bénévole ou un membre du personnel de l’HGJ. P Le Programme d’hygiène des mains a poursuivi sa tournée des unités de l’HGJ, avec le lancement au 3 Nord-Ouest (Unité chirurgicale de courte durée) le 8 juin. « Tout le monde a participé et démontré beaucoup d’enthousiasme, alors ce fut un grand succès ! », a rapporté l’infirmière chef Anne Ross. Rangée avant, à partir de la gauche: Ma Victoria Caunin, préposée aux bénéficiaires; les infirmières Sheena Amores, Ofelia Hidalgo, Eithne Dwyer; Mme Ross; Sonia Boccardi, Conseillère en soins infirmiers, Chirurgie. Rangée arrière à partir de la gauche : infirmière Beverley Eskins; Christie Pavlakos, agente administrative; Anna Stabile, Infirmière en gestion de la douleur; infirmière Lise Laflèche; Denise Bédard, Infirmière clinicienne spécialisée, jgh.ca/accueilducentremedia Chirurgie; Marie-Claude Germain, conseillère en soins infirmiers; Emanuela Ciarlelli, infirmière chef par intérim 8 Ouest; jgh.ca Valérie Vandal, directrice en soins infirHÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • AUTOMNE 2010 miers, services chirurgicaux; Sabrina 3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-106, Montréal (Québec) H3T 1E2 Commodari, Physiothérapeute; Sandra Hunter, conseillère en soins infirmiers, Directeur des Affaires publiques et des communications - Glenn J. Nashen • Rédactrice - Laure-Elise Singer Division de la gestion de la douleur, • Co-rédacteur - Henry Mietkiewicz • Assistante exécutive - Geneviève Grenier • Coordinatrice des communications Chirurgie. Non visible sur la photo: Ca- Stephanie Malley • Traduction - Arlette Leveillé • Design - Latitudes Marketing & Design • Photos - JGH Audio Visual Services • Imprimerie - Les Emballages Colorama nia Vincelli, infirmière chef par intérim Prière d’envoyer les textes à : [email protected]. 5 Nord-Ouest (Chirurgie). P jgh.ca/mainspropres 2 Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste 5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omission. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. » PULSE • AUTOMNE 2010 Regard en coulisse sur les liens entre la recherche et les soins médicaux A vez-vous parfois l’impression que les découvertes médicales tant vantées par les médias n’ont jamais d’effets directs sur les patients? Pourtant, à l’Hôpital général juif, la recherche de pointe est constamment acheminée du laboratoire au malade. Les 150 étudiants inscrits à la session du printemps de l’École Mini-Med HGJ ont appris comment s’effectuait ce processus. De retour pour sa huitième année, Mini-Med, qui vise comme toujours un vaste public, a présenté d’éminents experts de l’Institut Lady Davis de recherches médicales. À la fin de la série, les membres de l’assistance ont tous reçu leur diplôme et leur titre honorifique de mock-tor. « L’accent mis sur la recherche m’a beaucoup plu, a confié Molly Wolanski, une diplômée de 4e année de Mini-Med. Les exposés ont dépassé les conseils usuels des médecins ou les articles de journaux. » que. Par exemple, des études ont révélé que l’hypnose peut renforcer le système immunitaire ou atténuer la sensation de douleur. À l’HGJ, cette technique aide certains patients à composer avec le stress postchirurgical. Selon le Dr Raz, des facteurs tels que l’intelligence, la religion et l’extraversion n’ont aucune influence sur la facilité avec laquelle une personne réagit à l’hypnose. Toutefois, les 15 pour cent de personnes sensibles à cette technique ont en commun la capacité d’imaginer les événements plus distinctement qu’ils ne perçoivent les expériences quotidiennes ordinaires. • En tentant de comprendre la génétique du cancer, le Dr Bruce Gottlieb, chercheur, espère parvenir à déterminer si certains principes de l’évolution darwinienne s’appliqueraient au cancer. Il a noté qu’en général, les mutations génétiques ne sont pas simplement acquises par un micro-organisme. En fait, la mutation existe déjà et le microorganisme la sélectionne en s’adaptant à un environnement mutant. Selon l’hypothèse du Dr Gottlieb, le microenvironnement des tissus humains pourrait fournir les conditions qui contribuent à la sélection d’une mutation liée au cancer. • Selon la Dre Koren Mann, cher- Dr Koren Mann cheuse en toxicologie environnementale, toutes les substances – même l’eau – sont potentiellement toxiques. La dose de telles substances détermine si elle agira sur l’organisme en tant que poison ou en tant que remède. Par exemple, le tungstène, l’un des métaux étudiés par la Dre Mann, peut causer la leucémie pédiatrique à certaines doses, mais à d’autres, on l’utilise pour combattre le diabète. Selon la Dre Mann, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’il serait possible de prévenir 13 millions de décès par année en rendant l’alimentation en eau plus sécuritaire et en purifiant l’air. P Merci à nos commanditaires L’Hôpital général juif exprime sa vive reconnaissance envers les commanditaires de l’École MiniMed HGJ pour leur généreux soutien. Le personnel est envouté par l’Incroyable Boris « L’HGJ est un des hôpitaux les plus actifs en matière de recherche au Québec, sinon au Canada, affirme Glenn J. Nashen, directeur des Affaires publiques et des communications de l’HGJ, et directeur du programme de l’École Mini-Med HGJ. Nos étudiants ont appris comment interpréter les études de recherche, et comment les recherches menées en laboratoires peuvent avoir un impact sur la santé. » Voici quelques faits saillants : • Le Dr Amir Raz, chercheur en sciences cognitives, a expliqué que l’hypnose, bien qu’elle soit encore non réglementée, abandonne lentement ses liens avec le milieu du spectacle et gagne de la crédibilité dans le domaine thérapeuti- On peut pardonner aux employés de l’HGJ qui seraient influençables ou « souples sur le plan mental » de s’endormir au travail. Ce sont là des caractéristiques que l’on retrouve souvent chez les personnes facilement hypnotisables, comme l’ont démontré trois employées de l’hôpital, au grand amusement de leurs collègues, pendant le spectacle de l’hypnotiste L’Incroyable Boris. On voit ici, de gauche à droite, en état de veille : Brittany McAllister, qui travaille au laboratoire de cognition appliquée; Sarah Grant, étudiante à la maîtrise en neuroscience; et Catherine Forbes, infirmière clinicienne spécialisée en neurologie. P PULSE • AUTOMNE 2010 3 Nutrition à la carte A u lieu de demander « Qu’est-ce qu’on mange ? », demandez plutôt « Qu’y a-t-il dans mon assiette ? » Si vous mangez à la cafétéria de l’HGJ, vous saurez tout sur votre repas chaud et vous saurez pourquoi c’est un choix nutritif, grâce à une nouvelle initiative qui vous propose les meilleurs choix santé et vous renseigne sur ce que vous mettez dans votre assiette. Au cours de l’été, le Service de diététique de l’HGJ a réorganisé le menu de la cafétéria et a décidé d’afficher l’information détaillée sur les repas. Vous savez maintenant exactement quel type de féculent et quels légumes sont offerts tel jour, quels ingrédients ont été utilisés dans chaque mets, ainsi que le nombre de calories et la quantité de gras, de protéines, d’hydrates de carbone et de fibre que contient chaque portion. « Tout a commencé en juillet dans le cadre d’un projet visant à aider les clients de la cafétéria à choisir les repas qui leur convenaient le mieux », explique Janna Boloten, étudiante en diététique à McGill et stagiaire à l’HGJ. Mme Boloten a participé à la conception du nouveau menu et à la préparation de l’étiquetage nutritionnel et des affiches éducatives décrivant le rôle des vitamines et des minéraux. « Nous avons eu beaucoup de commentaires élogieux, surtout de la part des gens qui peuvent maintenant éviter les aliments auxquels ils sont allergiques, comme le gluten ou les produits laitiers. D’autres sont heureux de pouvoir choisir un plat à faible teneur en matières grasses ou riche en fibres. Et parfois, ce n’est qu’une question de goût : certaines personnes raffolent du thym, d’autres moins ! » Le Service de diététique s’est inspiré du livret Miser sur une saine alimentation: une question de qualité, publié récemment par le Ministère de la Santé du Québec dans le but de promouvoir une saine alimentation en fonction du Guide alimentaire canadien. Les recommandations contenues dans le livret offrent un cadre de référence pour la qualité des repas et des collations servis dans tous les établissements du réseau de la santé de la province. On y met 2 AIRY LAITIER / D p Soupe / Sou graphiques de grandes dimensions aux couleurs vives Crème d’épin ishes aux / Main D Plats Princip Ragoût Vegetable végétarien / Linguini au une note indiquant si le repas est à base de viande ou à base de produits laitiers ar Bean Casse mon Lingui saumon / Sal Saumon ou Tru rch culents / Sta Fé Riz / Rice $3.65 on or Trout Légumes / $3.65 Vegetables cal* Depuis quelques années, le Service de diététique de l’HGJ applique plusieurs recommandations du Programme éducatif de nutrition de la cafétéria dans le but d’offrir au personnel et au public des choix d’aliments et de boissons santé. Quelques exemples : •un comptoir à salades, avec la liste des ingrédients pour chaque salade •produits de boulangerie et croûtes de pizza à base de farine de blé entier •pâtisseries en petit format •un menu sans gras trans •canettes de boissons gazeuses de 233 ml au lieu de 355 ml (40 calories de moins) •un menu du jour conforme au Guide alimentaire canadien $0.75 s $0.75 Corn / Maï $0.75 & carrottes/ rre purée/ Haricots verts Carrots Pomme de te toes & ta s Mashed Po Green Bean $1.15/$1.45 s ie Fr ch Frites / Fren Repas Syndi $0.75 une liste des légumes et féculents contenus dans les mets you know? z-vous? / Did ie av S l* ea / Union M tarien/ Ragoût végé asserole C n ea B Vegetable tarien/ Ragoût végé le ean Cassero Vegetable B + ch oice of star Riz / Rice culents / Ch /or Riz/Rice Choix de fé ou s = oe at ot rre/P tit Pain/Roll Pomme de Te alories ries ou/or Pe C s/F 3 ite Fr 26 r /o ou oice of ch e On excellente de / x ce au choi Une sour fer Une légume e bl ta e source de vege re. Une bonn ine E. fib ed erve / cann et de vitam its en cons fruit er. A Jello ou/or fru frais / fresh it source of fib fru r /o ou fruit An excellent n and iro r /o of ou a ce Te ur é/ good so ou/or Th Café/Coffee 25 ml) ou/or vitamin E. d’identité. Jus/Juice (1 up carte So l al e/Sm ntation de la se up pré So r e su l tit Pe ôpita ir ID card. yé(es) de l’h ntation of the plo ly upon prese ervé aux em ndical est res to hospital employees on * Le repas sy ed meal is reserv * The union 4 $2.55 role ne Baked Salm ite au four / $4.60 option menu syndical incluse dans le menu principal $1.15/$1.80 Spinach ds / Cream of PULSE • AUTOMNE 2010 jgh.ca/diététique Santé au menu NCH DÎNER / LU ONDAY LU N D I / M l’accent sur l’importance de bien renseigner le public sur les aliments qui contribuent à la santé et doivent être privilégiés, comme les aliments riches en fibres. Par contre, on doit limiter les aliments contenant beaucoup de gras saturés et de gras trans, ou les aliments ayant une teneur élevée en sucre ajouté. Mme Boloten mentionne que dans les nouveaux menus il y a tous les jours un coin « Saviez-vous que ? », où l’on découvre sous forme de jeu-questionnaire le nombre de calories consommées pour une suggestion de choix santé ainsi que les nutriments, vitamines et minéraux principaux fournis dans le repas suggéré. « Nous avons également conçu un menu plus accrocheur, en couleurs et dans un format qui en facilite la lecture pour le client qui fait la file à l’entrée. » P suggestions amusantes apport calorique total liste des nutriments Sécurité améliorée et accélérée S i vous croyez que les nouvelles technologies ne sont que l’affaire du personnel de soins de santé de l’hôpital, détrompez-vous. L’été dernier, les agents de la sécurité de l’HGJ se sont mis à faire leur patrouille des terrains de l’hôpital sur un nouveau bolide – le T3 Motion. Un des premiers à s’entraîner sur le véhicule à trois roues fut l’agent de sécurité Alain Meunier, un vétéran qui travaille à l’HGJ depuis 23 ans. Il a ensuite entraîné plusieurs collègues, si bien que trois membres du personnel de jour et deux du personnel de nuit peuvent maintenant utiliser le T3. « On doit pratiquer un peu pour acquérir une bonne stabilité, assure-t-il, parce qu’on ne tient pas à être éjecté ! » Le véhicule de patrouille électrique permet au personnel de sécurité de couvrir de plus grandes distances en beaucoup moins de temps, explique l’agent de sécurité de l’HGJ et conducteur de T3 Robert Sabourin. « On peut répondre à un appel urgent plus rapide- ment », dit-il, en ajoutant que le véhicule est équipé de lumières et d’une sirène pour les situations d’urgence, mais elles sont rarement utilisées. Les conducteurs de T3 effectuent des tournées de sécurité de 45 minutes en visitant la propriété de l’HGJ à différents moments de la journée et de la nuit; le parcours est fixé par chacun selon les besoins du moment. Dans une de ces « expéditions », ils couvrent par exemple les trois entrées de l’hôpital, l’allée et les stationnements de l’HGJ, le secteur autour du pavillon H, le Service de buanderie et de la réception, l’Institut de Psychiatrie communautaire et familiale, et le nouveau Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale. Ils s’aventurent même à l’extérieur sur le T3, par exemple à la Division de radiooncologie. Bien entendu, ils restent discrets à l’intérieur, explique M. Sabourin. « Si un endroit est trop occupé, nous revenons plus tard quand c’est plus tranquille et que nous ne risquons pas Parlons construction Brique par brique La façade du pavillon B se refait une beauté. Aux commandes du T3, Alan Meunier se faufile dans le stationnement du pavillon H, au cours d’une de ses tournées sur les terrains de l’hôpital. de déranger. » Le véhicule, propre et écoénergétique ne produit aucune émission de gaz et peut se déplacer jusqu’à 40 kilomètresheure. Il ne fonctionne pas dans la neige ou sur la glace. Même s’il ne peut pas reculer, le T3 est très agile. « Il tourne sur un dix cents ! » plaisante M. Meunier, en exécutant un virage serré. P V ous avez cru rêver en apercevant les échafaudages sur la façade de l’HGJ cet été ? La nouvelle entrée de l’hôpital vient à peine d’être refaite à neuf... Alors pourquoi le pavillon derrière les portes sur Côte-Sainte-Catherine a-t-il encore l’air d’une zone de construction ? Parce que le temps a fait son oeuvre sur la maçonnerie de briques. Même si l’entrée principale est neuve, elle fait partie d’un pavillon qui date de l’ouverture de l’hôpital en 1934. Il faut maintenant s’occuper de la vieille maçonnerie sur le devant des six étages du pavillon B et sur la cheminée du pavillon D. Selon James Shapiro, le gestionnaire de projet de l’HGJ chargé de surveiller les travaux, on fait très attention pour s’assurer que la couleur et l’apparence des nouvelles briques se rapprochent le plus possible des matériaux d’origine « afin de préserver l’intégrité architecturale du bâtiment ». Les résultats sont plus discrets que la métamorphose de l’entrée principale et du hall d’entrée, mais l’entretien rigoureux est ce qui assure la sécurité et la solidité des structures existantes. Les travaux consistent à remplacer les 20 rangées de briques du haut, celles qui sont les plus vulnérables aux intempéries. On doit également réparer des briques abîmées et procéder au rejointoiement (remplacement du mortier dans les joints afin que les briques adhèrent bien au mur). L’entretien périodique des briques est nécessaire pour réparer les effets des rigueurs du climat, des pluies acides qui érodent le mortier, et des mouvements imperceptibles des bâtiments avec le temps. Sachant que le projet affecte les patients et le personnel du pavillon B, M. Shapiro affirme que des précautions strictes sont prises pour atténuer les inconvénients. Des filets ont été installés pour bien protéger toute la zone sous les travaux. Le pire désagrément est le bruit, incontournable, des meuleuses à mortier. Toutes les mesures ont été prises pour limiter la propagation de la poussière en utilisant des outils spéciaux munis d’aspirateurs intégrés, et les fenêtres sont recouvertes de toiles de plastique. L’air conditionné assure le confort dans les sections où les fenêtres sont scellées. Les travaux ont débuté en juin et devraient être terminés cet automne. Des mesures ont été mises en place afin de respecter les délais; ainsi, la zone des travaux est couverte pour protéger les travailleurs et leur permettre de travailler même lorsqu’il pleut. P PULSE • AUTOMNE 2010 5 Redonner vie au passé Les archives de l’HGJ sont en ligne ! L es « archéologues » de l’HGJ ont déterré ses racines et les ont rendues accessibles en un simple clic, dans la nouvelle collection en ligne des archives de l’Hôpital. Chercheurs, amateurs d’histoire et visiteurs à la recherche d’information découvriront une foule de documents fascinants, des photos et d’autres artefacts associés à l’histoire générale et médicale de l’Hôpital, et à l’histoire de la communauté juive de Montréal. Le site Web est mis à jour régulièrement, à mesure que de nouvelles collections sont cataloguées. Assurez-vous de l’ajouter à vos signets parmi vos favoris. Conçu par Linda Lei et Shiri Alon, respectivement consultante archiviste en numérisation, et archiviste à l’HGJ, le site a été lancé en juillet. Il comprend une grande partie des objets qui ont été présentés pendant la période de commémoration du 75e anniversaire de l’Hôpital, en 2009-2010. Sur le site des Archives, on trouve : •un album photo interactif •une visite virtuelle de l’exposition de photos de l’Hôpital présentée en tournée à Montréal l’an dernier •une reproduction du livre Our Tribute Everlasting, publié en 1984 et relatant l’histoire de l’HGJ en 136 pages •un lien vers la vidéo en hommage au 75e anniversaire de l’HGJ •des liens vers la chronologie des plus Un grand nombre de photos d’archives et d’artéfacts de l’histoire de l’HGJ (comme cette photo de techniciens au travail dans un laboratoire, vers 1963) sont accessibles sur le nouveau site Web des Archives. importants jalons de l’histoire de l’HGJ •une base de donnée permettant de faire des recherches dans près de 4 000 documents, avec option de recherche par collection (par ex. collection de photos, collection « brique et promesse ») •des mises à jour RSS d’événements à venir concernant les Archives •de l’information sur les commandes de Nouvelles fonctionnalités sur le site web de la Bibliothèque des sciences de la santé L a Bibliothèque des sciences de la santé met à votre disposition une nouvelle méthode de recherche qui rendra l’accès aux documents imprimés et électroniques encore plus facile, et qui vous assurera d’obtenir la version la plus récente. Dans la barre latérale de gauche, vous trouverez comme toujours toute sorte d’information (par ex., les heures d’ouverture, l’accès à la bibliothèque, les services offerts, la section où soumettre une requête, l’éducation des patients, les listes d’annulations). Sous l’option des 6 Guides par sujet, accédez à « Sciences infirmières », « Faire des examens systématiques », « Libre accès », et plus encore. À venir : améliorations au site Web de la Bibliothèque de psychiatrie Dr Henry Kravitz (ICFP). Pour de l’assistance sur l’utilisation de ces nouvelles fonctions ou pour soumettre votre opinion, veuillez me contacter au poste 2438 ou encore par Lotus Notes. P —Francesca Frati, Bibliothécaire de formation documentaire, Bibliothèque des sciences de la santé jgh.ca/bss PULSE • AUTOMNE 2010 reproduction de photos à des fins de recherche personnelle ou de publication. Le site Web a été créé comme une extension des efforts actuels dans le cadre de la numérisation des archives de l’HGJ afin d’assurer la préservation des documents reliés à la fondation et au développement de l’Hôpital. P jgh.ca/archivesfr Barre de recherche rapide : Utilisez la nouvelle barre de recherche rapide qui se trouve dans la partie supérieure de toutes les pages du site web de la bibliothèque pour un accès rapide aux documents papiers et électroniques disponibles dans les collections de la bibliothèque de l’HGJ (BSS et Psychiatrie) ainsi qu’à celle de l’Université McGill. Barre latérale : À droite de toutes les pages Web de la bibliothèque se trouve une zone qui contient les liens vers les ressources en ligne les plus consultées, ainsi que certains liens vers l’Université McGill. Cette zone permet un accès rapide aux ressources « EBM », aux bases de données électroniques, aux guides par sujet de l’Université McGill et plus encore. Bulletin de nouvelles : Les bulletins de nouvelles sont maintenant disponibles par un fil RSS qui se trouve sur la page d’accueil de la bibliothèque. Cliquez sur l’icône RSS pour vous abonner au fil de nouvelles ou visitez tout simplement la page d’accueil régulièrement pour être informé des annonces, des nouveaux documents disponibles, des sessions de formation offertes et plus encore. En soins infirmiers, le monde entier est un stage Étudiantes de France en rotation à l’HGJ C et été, trois étudiantes en sciences infirmières à Lyon, en France, ont entrepris une « visite touristique » de l’HGJ. Après leur deuxième année de formation en sciences infirmières à l’École Rockefeller à Lyon, elles sont venues à Montréal pour observer les infirmières de l’HGJ dans le feu de l’action, dans le cadre d’un programme de stage international d’un mois. Même si la réglementation provinciale ne les autorise pas à soigner directement les patients pendant leur formation, les étudiantes ont eu droit à un circuit intensif qui leur a donné une bonne vue d’ensemble de l’hôpital. « Elles ont appris comment fonctionne et s’organise la prestation des soins dans un service de soins infirmiers de premier plan en Amérique du Nord, et comment s’organisent l’ensemble des fonctions des services et des divisions de l’hôpital », a souligné Marsha Ptack, coordonnatrice en recrutement des soins infirmiers à l’HGJ. Mme Ptack a précisé que l’horaire chargé, d’une durée de quatre semaines, avait été préparé pour faire voir aux étudiantes un large éventail d’activités en soins infirmiers. Des « rotations » ont été effectuées dans tout l’hôpital, de la clinique d’urologie aux soins mère-enfant, en passant par l’oncologie et la chirurgie. Le stage s’est terminé par une formation au service de l’urgence, que les étudiantes avaient demandée pour leur cours optionnel. Pendant toute la durée du stage, cha- De gauche à droite : Marsha Ptack; Saïd Bouhari, assistant au recrutement des soins infirmiers; Laura Mancini et Christina Periera, étudiantes en sciences infirmières invitées; le Dr Jacques Corcos, urologue, qui a invité les étudiantes en sciences infirmières lors d’un voyage en France; et Amandine Philippe, étudiante en sciences infirmières que étudiante était jumelée à une infirmière de l’HGJ dans chacune des unités visitées. « Mon étudiante était très curieuse et avide de connaître nos façons de faire, mentionne Amy Benedek, infirmière au 8 Ouest (orthopédie). En plus de m’accompagner sur l’étage, elle est venue aux rencontres multidisciplinaires pour la planification des congés au 8 Ouest. Elle a été agréablement surprise de voir comment les infirmières discutent librement des soins des patients avec les médecins, et comment tous les services fonctionnent en équipe. » À la fin de chaque semaine, Linda Lee, éducatrice en soins infirmiers chirurgi- caux au 8 Ouest, a rencontré les étudiantes pour s’assurer qu’elles se sentent bien accueillies, pour les aider à se retrouver et répondre à leurs questions. « Elles ont eu l’occasion d’étudier notre travail sous un angle plus administratif, par exemple en observant comment nos équipes multidisciplinaires évaluent ou coordonnent les soins aux patients. Elles ont aussi appris comment infirmières et médecins travaillent ensemble, et comment les infirmières interagissent avec la famille d’un patient. Et bien sûr elles ont été exposées aux tâches pratiques de base en soins infirmiers, comme l’administration des médicaments et les soins d’hygiène. » « Pour nous, il était important que les étudiantes prennent conscience de la continuité dans la prestation des soins qui a cours dans cet hôpital, explique Mme Lee. Chacune d’elles a pu suivre des patients en particulier, les visiter dans la salle de réveil après leur chirurgie et ensuite dans les unités de soins, par exemple au 5 Nord-ouest (chirurgie colorectale) ou au 4 Nord-ouest (chirurgie vasculaire/thoracique). Somme toute, je crois qu’elles ont vécu une expérience très enrichissante et qu’elles en ont tiré des leçons profitables qui leur seront utiles en pratique infirmière dans leur pays. » P jgh.ca/soinsinfirmiers PULSE • AUTOMNE 2010 7 Une approche unifiée pour soigner les personnes atteintes de maladie chronique À l’avant, de gauche à droite : Marsha Ptack; la Dre Naylor; le Dr Bergman; Esther Dajczman; Norma Consolacion, conseillère en soins infirmiers. À l’arrière, de gauche à droite : Valerie Frunchak, directrice des soins infirmiers de la Division santé mère-enfant de l’HGJ; Lynne McVey; Dre Antonia Arnaert; Judy Bianco; et Iris Gourdji, infirmière spécialisée en information clinique et infirmière administratrice en onco-gynécologie à l’HGJ 28 e Journée éducative Faye Fox B onne nouvelle : les progrès en soins de santé permettent de prolonger la vie. Moins bonne nouvelle : les systèmes de soins de santé ne sont pas encore en mesure de répondre aux besoins médicaux de la population vieillissante. Nouvelle encourageante : ces systèmes sont sur la bonne voie. Ce sont les conclusions formulées par les professionnels de la santé spécialisés dans les soins aux personnes fragiles et vieillissantes, réunis pour échanger sur les nouveaux types de soins pour les patients ayant des besoins médicaux de plus en plus complexes. Les participants en ont discuté lors de la 28e Journée éducative Faye Fox, organisée sur le thème La voie vers une meilleure santé : L’impact positif des soins de transition pour les personnes atteintes d’une maladie chronique. Les conférenciers ont souligné que les patients vieillissants sons susceptibles de développer au moins une maladie chronique, comme une maladie cardiovasculaire, le diabète ou la maladie pulmonaire obstructive chronique. Ils ont 8 aussi dit que les patients et leurs familles devraient avoir de l’aide de divers organismes pour gérer les symptômes liés à ces conditions – et pas seulement des hôpitaux et des médecins. Pour ce qui est des patients dont la santé s’améliore, les soins doivent être coordonnés par et confiés à des organismes dans la communauté, et dirigés par une équipe de soins comprenant des infirmières, des physiothérapeutes, des diététistes et des travailleurs sociaux. Les infirmières en particulier ont un rôle très important à jouer dans la préparation des plans de soins pour les patients âgés, a souligné Lynne McVey, directrice des soins infirmiers de l’HGJ. Mme McVey a aussi reconnu les efforts du directeur général de l’HGJ, le Dr Hartley Stern, qui appuie la participation des infirmières au travail des équipes multidisciplinaires, particulièrement en raison des besoins croissants des patients en terme de soins chroniques. Le Dr Stern a insisté sur l’importance d’une plus grande collaboration et il a fait PULSE • AUTOMNE 2010 remarquer que « pour résoudre le problème d’accès aux soins de santé, nous devons mettre l’accent sur l’amélioration de la qualité. Cela signifie qu’il faut construire des réseaux de soins, pour que les patients puissent faire la transition de façon sécuritaire entre l’hôpital et la vie dans la communauté. Ainsi, les patients qui reçoivent leur congé risqueraient moins de revenir à l’hôpital avec des complications s’ils étaient suivis de façon appropriée, soit avec un hébergement approprié, des mesures de réadaptation, des centres de soins ambulatoires ou des soins à domicile. » Quand la qualité des soins de transition s’améliore pour les personnes âgées vulnérables, les hospitalisations diminuent, a confirmé une des conférencières, la Dre Mary D. Naylor, directrice du NewCourtland Center for Transitions and Health de l’École de sciences infirmières de l’Université de Pennsylvanie. La Dre Naylor a consacré des décennies à la recherche sur les soins de transition pour mieux faire connaître cette spécialité. Un autre conférencier à la Journée Faye Fox était le Dr Howard Bergman, ancien chef de la gériatrie à l’HGJ qui est maintenant vice-président et directeur scientifique du Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ). Il a rappelé le rôle de pionnier qu’a joué le domaine de la gériatrie dans la création des partenariats infirmière-médecin et il a dit « reconnaître lui-même depuis longtemps la compétence des infirmières, leur dévouement, leur humanité et leur complicité dans les soins aux patients fragiles et vieillissants. » Citant le légendaire joueur de hockey Wayne Gretzky (dont la stratégie consistait à « patiner en anticipant la direction de la rondelle »), le Dr Bergman a dit que, dans la gestion de la maladie chronique, « nous devons anticiper, sortir de la structure de l’hôpital pour aller là où les soins primaires sont prodigués dans la communauté ». Il a ajouté que dans les hôpitaux, les unités de soins devraient collaborer davantage, sans qu’il y ait de division entre les services comme la chirurgie, la gériatrie ou la médecine. Professeure adjointe à l’École de sciences infirmières de McGill, la Dre Antonia Arnaert a parlé du rôle de la télésanté (utilisation des technologies de télécommunication pour les services connexes et l’information) dans l’amélioration des soins de transition aux patients. Pour clore la journée éducative, deux conférencières de l’HGJ se sont adressées aux participants : Esther Dajczman, infirmière clinicienne spécialisée en maladies pulmonaires pour les maladies chroniques et le vieillissement, et Judy Bianco, qui a parlé des partenariats entre l’HGJ et la communauté en vue d’offrir des soins intégrés aux patients atteints de MPOC. La Journée éducative Faye Fox a été mise sur pied en l’honneur et à la mémoire de Mme Fox, une ancienne directrice adjointe des soins infirmiers à l’HGJ. Mme Fox était « une pionnière en soins infirmiers dotée d’une passion pour l’éducation », comme l’a expliqué Marsha Ptack, coordonnatrice en recrutement des soins infirmiers, aux invités à la conférence. P jgh.ca/soinsinfirmiers Têtes d’affiche Bienvenue médecine diagnostique de l’HGJ et réalisera des activités cliniques à la clinique pour adolescents et jeunes adultes du Centre du cancer Segal. La Dre Johnson a reçu une bourse de recherche de la Fondation Terry Fox attribuée par l’Institut national du cancer du Canada. Félicitations Ginette Aucoin Le Dr Reza Forghani Le Dr Reza Forghani, neuroradiologiste, s’est joint au Service de radiodiagnostic de l’HGJ cet été pour se consacrer à tous les aspects de la neuroradiologie et de la radiologie cervico-faciale, en plus de ses responsabilités en radiologie générale. Récipiendaire de nombreux prix, le Dr Forghani a publié dans des revues évaluées par des pairs et il a signé plusieurs chapitres de livres. Il participe actuellement à différents projets de recherche, notamment sur l’imagerie moléculaire avec applications potentielles sur la sclérose en plaques et l’AVC. La Dre Sabrina Fallavollita La Dre Sabrina Fallavollita, rhumatologue, qui s’est jointe au personnel de l’HGJ cet été, fait maintenant profiter la Division de rhumatologie de ses compétences de clinicienne, chercheure clinicienne et enseignante. La Dre Fallavollita a reçu sa formation médicale à l’Université McGill, incluant une bourse en rhumatologie. En plus de poursuivre ses recherches sur l’arthrite inflammatoire précoce, elle développera les capacités d’utilisation de l’ultrason pour le diagnostic et l’évaluation des maladies rhumatismales. Ginette Aucoin, infirmière clinicienne au 5 Ouest (Postpartum) et consultante en lactation certifiée, a reçu une bourse du Groupe de recherche interuniversitaire en interventions en sciences infirmières du Québec (GRIISIQ). Mme Aucoin, inscrite au programme de maîtrise en sciences infirmières à l’Université McGill, étudiera les expériences vécues par les nouvelles mères qui allaitent un nouveau-né modérément prématuré (âge gestationnel de 34 à 36 semaines). Elle examinera également la façon dont le protocole de l’allaitement est respecté par le personnel soignant. Le Dr Igal A. Sebag Le Dr Igal A. Sebag, directeur par intérim de l’unité de soins coronariens, a reçu le Prix Professeur de l’année David Stubington pour l’année universitaire 2009-2010. Cet honneur est décerné à des enseignants exceptionnels du programme de formation en cardiologie de l’Université McGill. Francine Brock (à droite) célèbre la victoire avec sa partenaire de tennis, Dawn Tanzer. La physiothérapeute de l’HGJ Francine (Bishinsky) Brock a remporté le tournoi de tennis provincial féminin senior (catégorie doubles 45 plus) avec sa partenaire, Dawn Tanzer. la création de thérapies anticancéreuses ciblant la télomérase ou l’intégrité du télomère. Quant au Dr Konstantinos Pantopoulos, chef de file dans le domaine du métabolisme du fer, il concentre ses recherches sur les mécanismes qui contrôlent l’homéostasie du fer chez les mammifères au niveau cellulaire et systémique. Nouveaux nées Lyne Charbonneau Félicitations à Lyne Charbonneau, ICS à l’USIN, et Patrick Gauthier très heureux de la naissance de leur petite Clarisse, le 23 juillet à l’HGJ. Clarisse, qui pesait 9 lb 7 oz, a aussi une grande soeur, Maxime. Sylvie Chalifour Le personnel du Service de radiologie de l’HGJ, ainsi que tout l’Hôpital, tient à exprimer sa grande tristesse pour la perte de leur collègue et amie, Sylvie Chalifour, le 30 août. Mme Chalifour a travaillé comme technologue en imagerie à l’HGJ pendant 27 ans. Elle a passé les dix dernières années au Centre du sein CRID, où ses collègues de travail disent se souvenir d’elle comme d’une « inspiration pour nous tous ». L’HGJ offre ses condoléances au Dr Melvin Schwartz, chef de la dentisterie, à l’occasion du décès de sa mère. La Dre Nathalie Johnson Cet été, la Division d’hématologie de l’HGJ a accueilli dans son équipe la Dre Nathalie Johnson à titre de professeure adjointe. La recherche de la Dre Johnson porte sur les biomarqueurs associés à la résistance au traitement dans le lymphome folliculaire et le lymphome à grandes cellules B. Elle aura également la responsabilité du laboratoire clinique de cytométrie en flux au Service de Condoléances Le Dr Konstantinos Pantopoulos La Dre Chantal Autexier Deux chercheurs de l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale de l’HGJ ont été promus professeurs titulaires à l’Université McGill. La Dre Chantal Autexier dirige un laboratoire qui est reconnu mondialement pour ses recherches sur la base moléculaire pour L’Hôpital offre ses condoléances à Bobby Paré, coordonnateur de la salle d’opération, à l’occasion du décès de son père. Isabelle Dubé avec bébé Renaud Isabelle Dubé Félicitations à la photographe de l’HGJ Isabelle Dubé et à Olivier Caron pour la naissance de leur fils, Renaud Caron, le 13 juillet à l’HGJ. Renaud a un grand frère, Léon Caron, âgé de 2½ ans. C’est avec une grande tristesse que l’HGJ a appris le décès de l’époux de Vivian Konigsberg, membre du Comité de l’humanisation des soins de l’HGJ et du Comité des usagers. P PULSE • AUTOMNE 2010 9 L’encre noire passe au vert Recyclez vos cartouches de toner et vos cartouches d’encre O n a tous une tablette ou un coin du bureau où s’accumulent les cartouches d’encre ou de toner vides. Il est temps de s’en débarrasser ! Direction le sous-sol du pavillon B, au service de la réception de l’Hôpital, où vous trouverez un bac destiné à recueillir les cartouches d’imprimantes, de photocopieurs et de télécopieurs pour le recyclage. Les cartouches vides sont ramassées par les fournisseurs, puis envoyées à un fabricant qui se charge de les remettre à neuf et de les remplir. Présentement, les employés déposent une centaine de cartouches par mois dans le bac de recyclage, mais s’ils en apportent davantage le ramassage pourra se faire plus souvent. À l’HGJ, il est facile de se mettre au vert ! P Les « recycleurs » du Service de la réception, de gauche à droite : Philippe Pananis, le superviseur Allen McCavour et Anthony Pulice. Partagez-vous un ascenseur où l’on y transporte un patient sur une civière ou en chaise roulante ? Prenez le prochain ascenseur ! Les projets verts se multiplient à l’HGJ L es médias et les résidants du voisinage ont été invités à l’HGJ cet été pour en apprendre davantage sur la toute première ligne de tramway projetée pour la ville. Le maire de l’arrondissement de Montréal. Côte-des-Neiges—NotreDame-de-Grâce, M. Michael Applebaum, et Philippe Castiel, directeur de la planification et du développement immobilier de l’HGJ, ont accueilli la première présentation dans l’arrondissement de l’exposition itinérante Le tramway moderne : un transport durable pour Montréal. L’exposition permettait de voir comment le tramway reliera l’extrémité nord du chemin de la Côte-des-Neiges au centre-ville. De gauche à droite : M. Michael Applebaum ; Kotiel Berdugo, directeur des services techniques de l’HGJ ; et Chantal Aylwin, chef de la division des grands projets, Direction des transports de la Ville de Montréal. P 10 PULSE • AUTOMNE 2010 S’il vous plait, donnez-leur de l’espace. Votre collaboration est très appréciée. Prix Au-delà des soins pour une présence apaisante et un grand coeur T ranquille, détendu, relax... Ça vous rappelle l’ambiance de votre service ou de votre clinique ? Pas vraiment, n’estce pas ? Les hôpitaux sont des endroits très occupés et parfois (il faut le dire) un peu chaotiques. Alors, quand on a la chance d’avoir à l’HGJ des employés rayonnant d’une douce sérénité qui fait du bien aux patients autant qu’aux visiteurs et aux collègues, leur contribution est inestimable. Bluma Beck, une de ces présences apaisantes, a été reconnue pour sa joie de vivre qui lui a valu un prix Au-delà des mots. Mme Beck, secrétaire médicale à la Division d’endocrinologie depuis plus de 15 ans, « est toujours polie, de bonne humeur et prête à aider », comme l’a écrit la bénévole de l’HGJ qui a soumis sa candidature. « Je suis une habituée du service et je travaille avec le Dr Michael Tamilia pour organiser des conférences, donc je suis sur place régulièrement. Toutes ces années, et particulièrement en période de stress, Bluma s’est toujours surpassée pour rendre service. Peu importe qui vous êtes, elle vous reçoit avec son plus beau sourire et prend le temps de vous parler avec une attention toute particulière. Elle mérite notre reconnaissance et elle mérite ce prix Au-delà des soins car, grâce à elle, les patients se sentent vraiment uniques. » Pendant la cérémonie Au-delà des soins, le mois dernier, le Comité d’humanisation des soins a présenté à Mme Beck une épinglette et un presse-papier Au-delà des soins. Les employés ont pu profiter des rafraîchissements offerts par le CHS, et le chef du Service, le Dr Mark Trifiro, a exprimé sa vive gratitude à toute l’équipe. « Des infirmières au personnel de secrétariat, en passant par les bénévoles, vous faites tous un excellent travail. Bluma ne cesse de se surpasser pour répondre aux besoins des patients du Dr Tamilia et de la Dre Tina Kader. » La Dre Kader a ensuite ajouté : « Tous ces éloges, vous les méritez vraiment, car vous ne cessez de nous étonner et vous pensez toujours aux patients, même à 1 h du matin ! Peu importe si la journée est infernale, Bluma continue de sourire et grâce à elle tout le monde se sent bien. » Mme Beck a répondu sur un ton tout aussi reconnaissant : « Merci, je vous aime tous et je suis très touchée. Ce genre de prix vous motive pour en faire encore davantage. » Il n’a fallu que très peu de temps avant que l’infirmière Donna Dwyhajlo fasse bonne impression au 5 Nord-Ouest (Oncologie), où elle ne travaillait que depuis une semaine lorsque son nom a été proposé pour un prix Au-delà des soins. Voici la note de reconnaissance qu’a écrit un proche d’une patiente : « Donna fait preuve d’une compassion exceptionnelle envers ma mère. Elle redouble de prévenance pour aider ma mère à se lever et l’amener marcher, ce qui est très important pour elle. J’ai cru comprendre qu’elle traite tous les autres patients avec autant de bonté. Elle prend le temps de les connaître pour qu’ils se sentent à l’aise de lui parler, elle s’informe de leurs proches et de ce qui les rend heureux, et toujours avec le sourire. » Mme Dwyhajlo est à l’HGJ depuis 10 ans et elle a travaillé sur plusieurs étages. Elle a aussi passé cinq ans de nuit au Service de l’urgence. Au cours de la petite réception donnée en son honneur, les collègues de son unité ont souligné que dans les quelques semaines depuis son arrivée au 5 Nord-ouest, le nombre de plaintes a considérablement diminué pendant son quart de travail. Sa lettre de nomination allait dans le même sens : « Donna est quelqu’un sur qui les patients peuvent compter à n’importe quel moment de la journée. Elle mérite pleinement cet honneur, car son travail est loin d’être facile et les efforts qu’elle y consacre sont hors du commun. » Mme Dwyhajlo a pourtant été surprise d’apprendre qu’un prix lui était décerné : « Je ne sais pas pourquoi ils m’ont choisie, nous travaillons tous ensemble. » « Une fois que tu as accepté ce prix, tu ne peux plus quitter le 5 Nord-ouest ! », se sont exclamées plusieurs collègues de Mme Dwyhajlo. P jgh.ca/audeladessoins Bluma Beck se voit décerner un prix Au-delà des soins. Donna Dwyhajlo reçoit un prix Au-delà des soins. Pour soumettre le nom d’un ou d’une collègue qui va au-delà des soins, rendezvous au jgh.ca/fr/audeladessoins, ou allez remplir un formulaire au C-107 ou au B-107. PULSE • AUTOMNE 2010 11 Retour au bercail pour l’unité consacré à la médecine familiale Devant : Mme Kalfon; Deuxième rangée, de gauche à droite : le Dr Bouhadana; Mme Caron; Monica Whyte et Mélanie Lafrenière, infirmières; Monica Pacheco, infirmière clinicienne spécialisée; Troisième rangée, de gauche à droite : Amar Metaoui, infirmier; Joyce Certosini, infirmière-chef adjointe; Maxia Laurissaint et Rosemary Reudelhuber, infirmières. À l’arrière : Simon Heller, agent d’unité. L e 6 Nord est devenu la nouvelle demeure (fraîchement rénovée) de l’Unité de médecine familiale et son ouverture officielle a été soulignée par un dîner, bien que l’unité occupait les lieux depuis le printemps. L’espace en question servait auparavant à accueillir des patients en soins de longue durée. Pendant les rénovations, le personnel de l’Unité de médecine familiale a déménagé au 4 Ouest et partagé l’étage avec l’Unité AVC. La nouvelle unité de 22 lits sera réservée uniquement au traitement des patients de médecine familiale, contrairement aux deux dernières années où elle recevait également tous les patients infectés par des ERV. « Nous sommes maintenant un service spécialisé en médecine familiale qui fonctionne de façon unique. Plusieurs de nos patients sont vus au centre Herzl et au CLSC Côte-des-Neiges, explique le Dr Michael Bouhadana, médecin permanent au Centre de médecine familiale Herzl. L’HGJ a un certain nombre de médecins de famille qui sont aussi médecins traitants à l’hôpital. On Pas de rendez-vous ? Pas de problème ! les appelle les hospitaliers; avec les résidents, ils offrent aux patients une continuité de soins améliorée. Les hospitaliers font le suivi des traitements que les patients reçoivent dans une clinique pendant leur hospitalisation et ensuite quand ils retournent à la maison. » Estelle Kalfon, infirmière-chef du 6 Nord, précise que les infirmières sont également familières avec la planification des congés qui est très importante pour le maintien des individus dans la communauté. « Beaucoup de patients sont fragiles d’un point de vue médical et doivent être réadmis à l’hôpital; il est rassurant pour le patient et sa famille d’être reçu et suivi par les infirmières familiales. » Les infirmières de l’unité acquièrent aussi un niveau d’expertise pour les diagnostics courants, comme la maladie pulmonaire obstructive chronique, le diabète et l’insuffisance cardiaque congestive. Elles transmettent une partie de leurs connaissances et de leur expérience en renseignant les patients et leurs familles sur ces conditions. Isabelle Caron, directrice des soins infirmiers en médecine, gériatrie et santé mentale, était sur place pour saluer l’équipe de 35 membres et les encourager à « continuer le beau travail ! » P Le médecin peut vous voir maintenant au nouveau centre sans rendez-vous P our voir un médecin sans rendez-vous à l’Hôpital général juif, il suffit maintenant d’entrer tout bonnement et d’en faire la demande. Il n’est même pas nécessaire de téléphoner à l’avance au Centre sans rendez-vous Herzl CRIU, un nouveau type de clinique qui a ouvert ses portes le 22 juin. Pour les patients, le centre sans rendez-vous permet d’accéder plus rapidement et plus facilement à des soins de santé, pour des problèmes médicaux qui nécessitent une intervention rapide sans être suffisamment sérieux pour une visite à l’Urgence. Les patients sont vus 365 jours par année au cinquième étage du 5858 Côte-des-Neiges : du lundi au vendredi de 8 h 30 à 20 h 30, et les week-ends de 9 h à 17 h. Pour l’Hôpital général juif, c’est le projet le plus récent mis sur pied en Suite à la page 13 Les membres de l’équipe de la CRIU, de gauche à droite : l’infirmière praticienne Evelyne Langlois; Fabienne Germeil, infirmière-chef du 4 Ouest et de la clinique Herzl; Eric Harnois, infirmier des cliniques Herzl et CRIU; Mina Ladores, infirmière-chef CRIU; Isabel Pereira, adjointe administrative du directeur CRIU; Sonia Joly, infirmière coordonnatrice en continuité des soins; et Carmelina Ricciuto, administratrice au Centre de médecine familiale Herzl. 12 PULSE • AUTOMNE 2010 Suite de la page 12 partenariat avec d’autres agences et établissements en vue d’améliorer la qualité des soins de santé au Québec. La clinique est le produit d’une étroite collaboration entre le Centre de médecine familiale Herzl de l’HGJ et le CSSS de la Montagne, avec l’appui de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et l’Université McGill. « Ensemble, nous nous employons à instaurer un nouveau modèle de soins, a mentionné le Dr Hartley Stern, directeur général de l’HGJ, lors de l’ouverture de la clinique. Ce nouveau centre est la concrétisation de notre rêve de travailler en collaboration pour améliorer la qualité des soins pour les patients de partout dans la province, tout en veillant à protéger leur sécurité et leur dignité. » Marc Sougavinski, directeur général du CSSS de la Montagne, a souligné qu’à son avis la CRIU constitue le « modèle idéal » pour réduire les temps d’attente, décongestionner les urgences et assurer l’accès optimal aux ressources dans tout le système de santé : « Nous expérimentons un nouveau concept solide en soins de première ligne dans le but de développer des projets semblables à Montréal dans le futur ». Il est bon de mentionner également que le « U » de « CRIU », qui signifie « universitaire », précise la mission de modèle et de lieu d’apprentissage de la multidisciplinarité en milieu hospitalier universitaire, en même temps que le lien clinique important avec les soins de première ligne dans les communautés avoisinantes. L’Hôpital général juif et le CSSS du Sud-Ouest–Verdun ont été désignés comme les deux premiers sites pour développer ce concept. Le Dr Michael Malus, chef de la médecine familiale à l’HGJ, précise que les patients qui ont des rendez-vous réguliers au Centre de médecine familiale Herzl continueront d’être suivis comme d’habitude au deuxième étage du pavillon H. Toutefois, si les patients de Herzl éprouvent des problèmes médicaux graves, ils pourront se rendre tout de suite au Centre sans rendez-vous. Si un patient a besoin de soins médicaux urgents entre ses visites à un spécialiste, le centre sans rendez-vous peut l’aider avant qu’une crise ne survienne et qu’une hospitalisation soit nécessaire. Le Dr Malus ajoute que le nouveau centre n’est pas destiné à remplacer le Service de l’urgence pour les cas critiques. « Nous nous voyons comme un système de soutien capable de réduire la congestion de la salle d’urgence en prenant soin des patients dont la condition demande des soins que nous sommes en mesure de leur offrir. Il y a également une équipe qui peut fournir des soins aux patients atteints de maladies chroniques qui, autrement, devraient être hospitalisés pour recevoir des soins. » Cette équipe multidisciplinaire comprend des médecins, des infirmières, deux infirmières praticiennes, un nutritionniste, un psychologue, un travailleur social, et un pharmacien clinicien. Lors de l’ouverture, Isabelle Caron, directrice des soins infirmiers, médecine, psychiatrie et gériatrie, dit qu’il sera « rassurant pour les patients atteints d’une ou de plusieurs maladies chroniques de savoir qu’au besoin ils ont accès à toute une équipe pour les entourer des meilleurs soins possible. » P Le personnel de l’HGJ profite des journées « hot dogs » de l’été Employés et bénévoles ont profité du dîner barbecue au soleil à l’occasion du Party plein air, le 9 juin dernier. La fête du personnel a été organisée par le Service des affaires publiques et des communications. jgh.ca/evenementspourlesemployes Améliorer la qualité de vie des personnes âgées Un nouveau programme pour une meilleure compréhension des besoins des patients E n prenant de l’âge, les patients peuvent perdre de leur autonomie, et cela les oblige, ainsi que leurs proches, à compter sur les professionnels de la santé pour maintenir la meilleure qualité de vie possible. Pour veiller à ce que les travailleurs de la santé puissent répondre à ces besoins, l’Agence a élaboré un programme de formation spécialisée s’adressant principalement aux préposés aux bénéficiaires qui offrent des soins quotidiens directement aux patients âgés : Agir auprès de la personne âgée. Ce programme a d’abord été instauré dans les établissements de soins de longue durée, en 2008, dans le cadre du mouvement visant à créer un milieu de vie moins institutionnalisé et plus chaleureux pour les personnes âgées. On l’implante actuellement dans les hôpitaux généraux. À compter de cet automne, des équipes de préposés aux bénéficiaires et d’infirmières participe- ront à une série d’ateliers organisés par l’Agence. Ces personnes agiront ensuite comme formateurs auprès des autres préposés aux bénéficiaires de l’HGJ pendant environ deux ans. Les soins physiques, la sécurité, et les moyens à prendre pour travailler efficacement en équipe sont des exemples parmi les sujets spécialisés qui sont abordés dans ce programme. L’objectif est de favoriser une meilleure compréhension des besoins des patients âgés. Les partici- pants apprennent à écouter et à observer, à améliorer la sécurité et le confort des patients, et à agir de façon à préserver leur dignité et leur autonomie. À l’HGJ, le programme sera dirigé par Rosalie Johnson, Coordonnatrice en soins infirmiers au centre de ressources en soins infirmiers de l’HGJ, et Judy Bianco, Coordonnatrice en soins infirmiers pour les maladies chroniques et le vieillissement. P PULSE • AUTOMNE 2010 13 L’aide médicale est en route Le Week-end pour vaincre les cancers féminins Les équipes se mobilisent pour garder les participants à l’activité de financement en pleine forme au bénéfice de Weekend to End Women’s Cancers benefiting the L es participants au Cyclo-défi contre le cancer et au Week-end pour vaincre les cancers féminins ont pédalé et marché avec confiance, sachant que les équipes médicales de l’HGJ les « couvraient » de la tête aux pieds, et qu’ils étaient là pour s’occuper de toutes les parties du corps qui avaient besoin de soins spécialisés et d’une douce attention. Les distances à parcourir par les marcheurs et les cyclistes pour ces deux événements sont réalisables, comme vous le diront les milliers d’anciens participants, mais l’activité peut être exigeante physiquement. Malgré les entraînements et les sessions d’encadrement, des blessures peuvent survenir. C’est alors que les équipes médicales entrent en jeu. Elles sont postées aux points de ravitaillement et assurent aussi une présence tout le long du parcours pour aider au besoin. Pendant le Week-end, l’équipe médicale s’occupe surtout de lésions aux pieds, telles que les ampoules, explique le Dr Alan Azuelos, médecin du Service de l’urgence de l’HGJ qui agit comme directeur médical de l’équipe du Week-end depuis les débuts, il y a six ans. Durant les marches, il y a eu aussi des malaises liés aux conditions météo. Le directeur médical du Cyclo-défi L’équipe médicale du Week-end traite les pieds aux p’tits oignons. 2010, le Dr Blair Schwartz, termine ses deux dernières années de résidence en médecine à l’HGJ. Le Dr Schwartz, qui a été bénévole tous les week-ends sauf la première année et qui était membre de l’équipe médicale du Défi 2009, explique que les blessures durant le Cyclo-défi sont plus de nature traumatique. En tant que directeurs médicaux, le Dr Schwartz et le Dr Azuelos n’étaient pas affectés à un secteur particulier (sauf le soir, au camp). Le Dr Schwartz circulait dans un véhicule le long du parcours du Cyclo-Défi, avec le matériel nécessaire en cas d’urgences plus sérieuses. Tous les deux assuraient également un soutien et une coordination constante auprès des organisateurs de l’événement et leurs équipes médicales respectives. Ils ont aussi aidé à organiser les différents groupes médicaux multidisciplinaires. Les membres bénévoles sont des professionnels médicaux et administratifs de partout dans l’hôpital et de l’exté- Le Week-end pour vaincre les cancers féminins Le Cyclo-défi contre le cancer Des millions de pas dans la bonne direction Journée de pur bonheur dans le sang, la sueur et les larmes De retour pour une sixième année remarquable et une des plus grandes collectes de fonds au Québec, le Week-end pour vaincre les cancers féminins a fait encore d’innombrables pas dans la bonne direction les 28 et 29 août, alors que 2 250 participants fatigués mais déterminés ont envahi les rues de Montréal pour recueillir la somme incroyable de 5,1 millions de $. Avec les Week-ends de 2005 à 2009, cela fait une somme de plus de 41 millions de $. Les fonds servent à financer le Centre du cancer Segal pour la recherche, la prévention, le diagnostic et le traitement de tous les types de cancer qui ciblent les femmes. Pour de l’information ou pour s’inscrire à l’édition 2011 du Week-end pour vaincre les cancers féminins, visitez www.endcancer.ca ou téléphonez au 514-393-WALK (9255). 14 PULSE • AUTOMNE 2010 Suite à la page 15 Dépassant le Défi initial de 2009, le Cyclodéfi contre le cancer a fait un retour triomphal les 10 et 11 juillet, avec 1 836 participants de partout dans la province qui ont pédalé et tout donné pour amasser la somme incroyable de 6,7 millions de $, au prix d’un difficile mais combien fructueux parcours de deux jours et 270 kilomètres de Montréal à Québec. Pour les deux années du Cyclo-défi, cela fait un grand total de plus de 12,4 millions de $. Pour de l’information sur le Cyclo-défi 2011 contre le cancer ou pour s’inscrire, visitez conquercancer.ca ou téléphonez au 1-866-996-8356. Inscrivez-vous au Cyclo-défi contre le cancer avant le 31 décembre 2010 pour seulement 50 $! Visitez contrelecancer.ca. Suite de la page 14 rieur : physiothérapeutes; infirmières des soins coronariens, de l’urgence, des soins intensifs et des unités; podiatres, médecins de l’urgence et de médecine interne; agents d’unité (qui ont aidé à l’inscription et à la tenue des dossiers); et premiers répondants des Services médicaux d’urgence de Côte-Saint-Luc. « La seule façon d’y arriver est la multidisciplinarité, affirme le Dr Azuelos. Les participants qui ont besoin d’une attention médicale sont amenés à un point de ravitaillement, mais il arrive qu’ils soient traités sur place ou dans un camp où l’équipe entière est installée avec les fournitures et tout le matériel pour intraveineuses. » Le Dr Schwartz, un paramédic qui a travaillé en soins préhospitaliers (ambulance) avant de devenir intensiviste, a aimé son apprentissage de la médecine formelle dans un environnement non traditionnel, à l’extérieur de l’hôpital. « À l’hôpital, l’équipe peut fonctionner rondement puisque l’infrastructure est en place et que tout l’équipement est à portée de la main, explique-t-il. Durant ces événements, l’équipe fait preuve d’une remarquable adaptabilité. Par exemple, les infirmières et les médecins qui traitent habituellement des patients dans une clinique psychiatrique prodigueront peut-être des soins aux pieds des marcheurs. C’est fascinant parce que ça nous amène à développer une expertise en dehors de notre domaine. » Le Dr Schwartz croit que les premières années ont été plus difficiles pour les équipes médicales, parce qu’on ne savait pas à quoi s’attendre et qu’il fallait tenter de prévoir l’équipement dont on aurait besoin. Selon le Dr Azuelos, aujourd’hui les équipes sont « très bien préparées et elles peuvent compter sur des bénévoles dévoués qui savent ce qu’ils ont à faire ». Les directeurs médicaux avouent qu’ils sont très fatigués après ces weekends, mais qu’ils éprouvent aussi une grande satisfaction. « L’équipe de base revient d’année en année; ils se laissent ensuite en criant « À l’an prochain ! » souligne le Dr Schwartz. Les gens qui pédalent et qui marchent sont tellement reconnaissants, même si vous ne faites que leur nettoyer une égratignure. » Il trouve particulièrement touchant de rencontrer des participants qu’il a eus comme patients pendant sa résidence en oncologie, ou des membres de leur famille. P Un grand merci aux bénévoles pour leurs indispensables touches d’humanité Joseph Mayers prend le temps de plaisanter avec Itzik, après l’avoir aidé à prendre son petit déjeuner. Il bavarde avec le patient en le préparant pour son rasage matinal : « Vous serez bientôt prêt pour aller danser, un vrai Roméo ! » M. Mayers est bénévole à l’HGJ avec les patients âgés depuis dix ans. L es chiffres qui suivent sont impressionnants : près de 1 100 bénévoles donnent 100 000 heures de leur temps à l’HGJ chaque année, soit les chiffres les plus élevés de tous les hôpitaux de la région de Montréal. Mais leur impact pour l’HGJ est incalculable. Demander aux innombrables patients, visiteurs et employés de l’hôpital qui comptent tous les jours sur la chaleur humaine, l’aide et l’accompagnement des bénévoles. « Le bénévole ne s’arrête qu’un moment pour rire avec un patient, quelques secondes pour aider un visiteur à s’orienter dans l’hôpital, et moins d’une minute pour aider une infirmière ou un médecin », a souligné le Dr Hartley Stern, directeur général de l’HGJ, devant un auditorium rempli de bénévoles qui étaient honorés en ce jour du mois de juin, à l’occasion du dîner annuel du Service des bénévoles de l’HGJ. « L’Hôpital survivrait sans ces touches d’humanité, petites mais essentielles, mais ce ne serait pas le même Hôpital général juif, celui qui nous est si cher. » Le message du Dr Stern a été repris par Barbara Lang, directrice du service de bénévolat, qui a fait l’éloge des bénévoles pour leur compassion, leur enthousiasme, leur dévouement et leur soutien. « Vous donnez si généreusement votre temps, vos compétences et vos connaissances, a-t-elle déclaré. Et nous apprécions vraiment le fait que vous cherchiez toujours des façons nouvelles de combler les besoins changeants de l’hôpital, pour aider les patients et le personnel qui comptent sur notre programme. » Mme Lang a souligné la contribution des bénévoles qui sont fidèles à l’hôpital depuis plusieurs décennies. Elle a également mentionné le partenariat exceptionnel avec l’école Summit dont les élèves viennent acquérir d’excellentes compétences de travail à la salle de courrier et dans d’autres secteurs de l’hôpital. Mme Lang a ensuite remercié ses employés, Esther Lorenz et Sandra Nadigel, en disant : « sans elles, je ne serais pas ici devant vous. » Les bénévoles sont ce que l’hôpital a de « plus précieux », a dit le président de l’HGJ Bernard Stotland. « En comblant les besoins de nos patients, en leur apportant chaleur, hospitalité, gentillesse et compassion, vous leur redonnez leur dignité et le sentiment d’être utile. Ce que vous faites influe de façon très importante sur la guérison. » Les bénévoles mettent de côté leur sarrau bleu de tous les jours pour venir au dîner, mais il convient de rappeler qu’ils ont maintenant de nouveaux uniformes qui leur ont été fournis par la Fondation et qui portent le logo de l’HGJ. Myer Bick, Président et chef de la direction de la Fondation de l’HGJ, a remercié les bénévoles qui sont toujours « une source d’inspiration pour tous ceux qui travaillent ici tous les jours : les médecins, les infirmières et les administrateurs. » Mme Lang a ensuite invité tout le monde à « voir le bénévolat comme un échange, plutôt qu’une aide à quelqu’un qui a plus de difficulté. Aujourd’hui, vous êtes en mesure d’aider; demain vous pourriez bien être celui qui bénéficie de l’aide de quelqu’un d’autre. » P jgh.ca/benevole PULSE • AUTOMNE 2010 15 HGJazz : Les voix de l’espoir Pour célébrer les femmes sur scène et au chevet des patients L es femmes étaient à l’avant-scène au Jazz Fest, de retour pour une 11e édition toute en harmonie, l’été dernier. Les patients de l’hôpital et leurs familles, les visiteurs, le personnel et les passants ont profité de spectacles mettant en vedette certaines des artistes de jazz de Montréal les plus renommées. « Nous voulions rendre hommage aux femmes de cet hôpital, dont la compassion et les soins attentionnés apportent réconfort, bien-être et surtout espoir aux patients et à leurs proches », explique Bryan Highbloom, musicothérapeute de l’HGJ. Le thème Notes d’espoir célèbre également les musiciennes ellemême dont les performances ont réjoui les patients durant le Jazz Fest et qui leur ont apporté un rayon de soleil lors de spectacles dans l’hôpital tout au long de l’année. Les adeptes du festival ont eu droit à une grande variété de styles cette année grâce à la clarinettiste Lori Freedman; la flûtiste bansuri et compositrice Catherine Potter, les vocalistes Helene Engel, Tamara Vickerd, Kim Zombik, Nadia Bashalani et la chanteuse marocaine Sabah Lachgar; l’artiste du son Kathy Kennedy; et la saxophoniste baryton Ida Toninato. Il y avait aussi au programme Nicolas Caloia, Damian Nisenson, WDJ, Open Standards et Mad Parish. « Je m’y connais surtout en blues, rock et jazz, mais Bryan nous apporte toutes sortes de musique, et c’est génial, explique Lynne Dagenais de la Fondation HGJ. Comme ça, toutes les générations sont comblées, car nous avons de jeunes patients dans l’hôpital. Les découvertes musicales nous ouvrent de nouveaux horizons et nous apprenons à connaître d’autres cultures et même des instruments différents. » « Je viens tous les ans au HGJazz. Après un avant-midi au travail, c’est une pause si agréable, et pas seulement pour le personnel. Cette année, j’y ai vu un patient de l’unité d’AVC tous les matins avec sa femme. Pour eux, c’était sûrement une aide spirituelle, une chance de prendre une bouffée d’air, de relaxer, de voir du monde, et de s’amuser un peu. La musique nous touche vraiment. Les Kim Zombik chante (à gauche) accompagnée de Kate Wyatt au clavier. gens tapaient du pied et tout le monde souriait. C’est contagieux ! » Comme chaque année, Esther Lorenz du Service bénévole de l’HGJ était là elle aussi, se laissant entraîner par le rythme. « Mettez de la musique, et me voilà ! s’exclame-t-elle. C’est très bien que Bryan présente différents styles de musique. Je n’arrive même pas à prononcer le nom de certains des instruments ! Je m’occupe des patients depuis si longtemps, je sais que la musique fait beaucoup de bien à tout le monde parce que ça met de bonne humeur. Bryan travaille très fort pour rassembler tous ces musiciens, je pense que ce qu’il fait est tout simplement extraordinaire. » Tous les concerts étaient aussi transmis en direct pour les patients sur la chaîne de télé en circuit fermé fournie P par Hopitel. jgh.ca/jazz À la recherche de Da Vinci ? Oubliez les salles d’opération et rendez-vous à la cafétéria Certains des artistes les plus talentueux parmi les employés de l’HGJ font un retour à la cafétéria. Ils exposeront à l’édition d’automne de Galerie 3755, le suite de l’exposition d’art du personnel qui a connu un franc succès plus tôt cette année. Vous pourrez voir les oeuvres présentées par les exposants, tant nouveaux qu’expérimentés, du 20 octobre au 18 janvier 2011 un peu partout dans la cafétéria de l’HGJ. Pour plus d’information, communiquez avec les cocuratrices de Galerie 3755, Mona Rutenberg (art-thérapeute de l’HGJ) au poste 4631, ou Shiri Alon (adjointe aux archives à la Bibliothèque des sciences de la santé) au poste 2453. 16 PULSE • AUTOMNE 2010 L’information sur la prévention des chutes est entre bonnes mains Kiosque de sensibilisation à la prévention des chutes L’équipe du kiosque de prévention des chutes (infirmières, PAB, diététistes, ergothérapeutes et physiothérapeutes) a prodigué des conseils et présenté de l’équipement pouvant aider à prévenir les chutes. De gauche à droite : Louis-François Côté, diététiste; Paule Bernier, diététiste et conseillère en sécurité et amélioration, USI; Diane Brault, ICS en médecine et conseillère en qualité sécurité; Debbie Kadoch, ergothérapeute; Sherry Katz, chef de la physiothérapie de l’HGJ; Margarita Chtein et Jennifer Ranallo, étudiantes en physiothérapie à McGill; Estelle Kalfon, infirmière-chef de la médecine familiale; Shoshana Breiner, candidate en soins infirmiers—adjointe à la recherche, McGill. N’apparaissent pas sur la photo : Judy Bianco, coordonnatrice en soins infirmiers pour les maladies chroniques et le vieillissement, et Gaby Rosberger, ergothérapeute. « Moi, je ne tombe jamais », ont commenté quelques membres du public en visitant le kiosque de prévention des chutes de l’HGJ l’été dernier. Mais attention, les risques de chute sont multiples, comme l’a démontré l’équipe de recherche sur la prévention des chutes dans un diaporama illustrant différents dangers – rien à voir avec les pelures de banane. Les vrais coupables sont plutôt les jupes longues, souliers mal attachés et planchers encombrés. Le diaporama contenait également des suggestions pour prévenir les chutes. Le printemps dernier, la Fondation de recherche en sciences infirmières du Québec a souligné l’importance de diffuser ce genre d’information au public et au personnel hospitalier le printemps dernier. La FRESIQ a décerné une subvention d’un an à une équipe de recherche en soins infirmiers de l’HGJ pour une étude portant sur la mise sur pied, en septembre 2009, du Programme de prévention des chutes à l’HGJ, en vue de mesurer son impact sur la qualité des soins. « Dans le cadre de ce projet, notre recherche portera sur les mesures qui manquent dans les unités en terme de connaissances ou de documentation, particulièrement avant la mise en oeuvre du programme », explique Diane Brault, co-investigatrice de recherche avec Jessica Emed, infirmière clinicienne spécialisée, et les autres membres de l’équipe de recherche, Judy Bianco, Estelle Kalfon et Francesca Ercolanese, une infirmière du 6 Nord. « Notre objectif est de faire de la sensibilisation par différentes activités, comme ce kiosque, précise Mme Brault. Des séances de formation sont aussi offertes aux infirmières durant l’orientation, et aux équipes interdisciplinaires sur les unités, puisque nous avons tous la responsabilité d’agir pour prévenir les chutes. La leçon du kiosque peut s’appliquer également à l’extérieur de l’hôpital. Plusieurs visiteurs nous ont demandé quels ajustements ils devaient faire à la maison pour prévenir les chutes. » P PULSE • AUTOMNE 2010 17 Mots de reconnaissance ! Harriet Sklar Sendow, employée depuis 33 ans au Service d’oncologie, est devenue une patiente en oncologie au 7 Nord-ouest. Je désire exprimer mon appréciation pour les soins exceptionnels dont j’ai bénéficié comme patiente hospitalisée au 7 Nord-ouest. Je me trouve chanceuse d’avoir eu une équipe aussi gentille et dévouée pour me soutenir tout au long de ma maladie. J’éprouve une grande admiration et une sincère gratitude pour le Dr Martin Gyger, hématologue à l’HGJ, pour ses compétences, ses connaissances, son approche attentionnée et son soutien constant. Je serai toujours reconnaissante à mon ange gardien, la technicienne en hémato-oncologie Rita Berberian, qui est restée près de moi sans arrêt, et pour le dévouement inconditionnel de mes collègues. Tout le personnel infirmier du 7 Nord-ouest a été merveilleux. Mon infirmière pivot, Chantal Cloutier, m’a guidée avec compassion dans les moments les plus difficiles. Ses gestes de réconfor t m’ont apporté la chaleur humaine qui m’a aidé à passer au travers quand j’étais effrayée. Je veux remercier aussi la coordonnatrice en hématologie, Sharon Nault, et l’infirmière-chef en oncologie, Dina Linardos , qui étaient toujours disponibles pour me donner des conseils pratiques et du soutien. Hinda Goodman et l’équipe de L’espoir, c’est la vie m’ont aussi aidé de façon remarquable à composer avec la maladie. Comme je « faisais partie des meubles » au Centre du cancer Segal, je savais depuis toujours que cet hôpital offre d’excellents soins, mais je n’aurais jamais pu imaginer ce que ces bons soins signifiaient vraiment avant d’en avoir besoin moi-même. Harriet Sklar Sendow à l’Hôpital général juif. À J’ai subi récemment une tumérectomie du sein chirurgie, tout a été aula de partir de mon diagnostic jusqu’au moment ables, la compassion incroy soins les delà de ce que j’avais pu imaginer : et l’efficacité du personnel. et son équipe bienveillante Le Dr Lorne Rosenbloom, radiologiste de l’HGJ, raphies et échographies. mammog es se sont occupés de la biopsie et d’autr centre Herzl, a reçu les au Lorber e Mon médecin de famille, la Dre Estell Les gens au Centre du is. Deross résultats et m’a dirigée à la Dre Anna les autres, ont été tous et les bénévo cancer Segal, Helene Deutsch et les d’un diagnostic choc le bien nt vraime extraordinaires; ces gens comprennent jours. les tous voient en de cancer pour les patients, même s’ils a, radiologiste à l’HGJ, Le jour de la chirurgie, le Dr André Lisbon du Centre du sein de ienne clinic l’infirmière Carole Séguin, l’infirmière rtion du tube ont l’inse de et ramme l’HGJ et le personnel chargé du mammog Autant avec les ation. prépar ma pour tous été exceptionnellement gentils apporté des m’ont qui ation d’opér anesthésistes que l’équipe de la salle Evans) en Pat ement culièr (parti ères couvertures chaudes, et avec les infirmi un ange. est is Deross Dre La mieux. chirurgie d’un jour, ce n’aurait pu être quoi je à ce et ures procéd les iquer Elle a pris tout le temps de m’expl nifie person e qu’ell pense Je uable. pouvais m’attendre ensuite; c’était remarq de égiée privil sens me je et ux ce qu’il y a de meilleur en soins médica l’avoir pour me soigner. e tout aussi bien, par la Dre Pour ma deuxième intervention, j’ai été traité où le personnel est tellement sein du Merrille Pinsky et son équipe au Centre mière Marlene Nelham à l’infir par professionnel, gentil et attentionné, j’avais froid et m’a que ué remarq a l’inscription au troisième étage qui s heures d’attente longue les durant offert une couverture pour me réchauffer au milieu de opérée été J’ai e). (qui étaient inévitable, je le réalis jusqu’après ndre d’atte le gentil assez l’après-midi et la Dre Derossis a été me donner et réveil de salle la à bien 19 h pour s’assurer que tout allait ! femme Quelle moi. chez ner les dernières directives avant de retour Malgré mon appréhension, Je sais que je devrai suivre d’autres traitements. juif. l généra tal je me sens entre bonnes mains à l’Hôpi Merci, Norma Center (Newman), Montréal je suis enchantée des Je tenais à vous faire savoir à quel point il y a quelques semaines. soins qui ont été prodigués à ma mère (Bel la Eisenberg Pasternak) ième étage de de ma mère à l’Urgence ainsi qu’au deux soin dre pren r pou n tma Gut Alex Dr le mère a senti que quelqu’un Nous avons eu la chance d’avoir gentillesse et son efficacité ont fait que ma Sa lui. me com s ecin méd de plus r avoi y longtemps ! l’hôpital. Il devrait inue de pratiquer la médecine encore très cont n tma Gut Dr Le que ons hait Sou . s’occupait vraiment de son bien-être Avec mes remerciements et ma reconnaissa Bluma Litvack 18 PULSE • AUTOMNE 2010 nce,