Cahier bois+ n°2 - Certification CTB-B+

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Cahier bois+ n°2 - Certification CTB-B+
L E S
C A H I E R S
BOIS
N°2
ENVIRONNEMENT . SANTÉ . DÉVELOPPEMENT DURABLE
LE DOSSIER :
Soigner le bois contre
les agents de dégradation.
EDITO
Vous avez entre les mains
le n°2 des Cahiers BOIS+.
Nous profitons du Salon Bobat,
nouveau salon dédié au bois dans la
construction pour le diffuser. En effet,
ce salon professionnel consacre une
grande partie de son programme
de conférence à des sujets proches
de nos préoccupations : construire sain,
démarches environnementales…
Il y a quelques mois, nous avons lancé
ce nouveau magazine et diffusé auprès
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LE DOSSIER
de la prescription avec un tirage
La lutte contre les
agents de dégradation
du bois : une affaire
de spécialistes.
est encourageant car les demandes
Classe d’emploi et
prévention des sinistres.
Dans ce numéro, nous avons privilégié
de 10 000 exemplaires. Le retour
d’informations sont riches
et conséquentes, tant au niveau
des nouveaux produits que des solutions
de mise en œuvre.
des articles dédiés à la prescription.
Un dossier a pour objectif de “soigner”
Anaconda : du bois qui fait
sensation !
le bois avec des méthodes et des
produits adaptés.
Une information détaillée, sous forme
de tableaux, présente les classes
d’emploi et prévention des sinistres.
Une présentation de la certification
de services CTB A+ apporte des
éléments de réponse quand il s’agit
d’intervenir pour traiter de façon curative
et préventive. Enfin, un clin d’œil sur
l’Anaconda, le coaster que vous pouvez
visiter au Parc Walibi en Lorraine et
qui n’a pas pris une ride…
Eric Heisel
Responsable des certifications
CTB-B+ et CTB-P+
LE DOSSIER
La lutte contre les agents
de dégradation du bois :
une affaire de spécialistes
La longévité des constructions
en bois n’est plus à prouver,
grâce aux caractéristiques d’un
matériau, à la fois léger et
résistant, durable et esthétique…
issu d’une ressource renouvelable.
Faute d’une mise en œuvre
Les exemples de constructions en bois
qui ont traversé les siècles foisonnent
partout dans le monde. Des maisons
normandes à pans de bois aux temples
japonais de Nara, en passant par les
églises norvégiennes, sont les témoignages de la durabilité des ouvrages
en bois quand ils sont bien conçus,
bien construits et bien entretenus.
Dégâts de la mérule
conforme aux règles de l’art ou
d’un traitement préventif adapté,
le bois peut devenir vulnérable
vis-à-vis d’insectes xylophages
ou de champignons lignivores.
Les mesures curatives à prendre
sont reconnues et efficaces,
elles sont l’affaire d’entreprises
spécialisées dans ce domaine
particulier.
Il n’en reste pas moins que le bois, en
tant que matériau naturel riche en
matières organiques, peut être sujet à
des dégradations biologiques si la
réalisation de l’ouvrage n’est pas
conforme aux règles de l’art. Si la présence des agents de dégradation est
détectée à temps, des solutions curatives efficaces existent. Le diagnostic,
qui permet d’identifier l’agent de
dégradation et de déterminer les
mesures à prendre, doit être réalisé
Dégâts par les termites
…/…
OCTOBRE 2006
LE DOSSIER
…/…
par un professionnel qualifié : expert
en état parasitaire ou entreprise de
traitement titulaire de la certification
CTB A+ (voir encadré).
Capricorne
Hespérophane
DES TRAITEMENTS CURATIFS
ADAPTES A CHAQUE CAS
DE FIGURE
• le brossage-dépoussiérage (2) qui
consiste à éliminer la vermoulure,
• l’injection sous pression (3) du
produit de traitement dans des trous
percés préalablement dans le bois,
• l’application de surface du produit
(4) sur toutes les faces accessibles.
Le choix de la méthode de traitement
dépend avant tout de la nature
de l’agent d’infestation.
• Champignons
Vrillette
Lyctus
Termites : ouvrier
Guide des traitements
du bois.
[email protected]
Pas d’eau… pas de champignon,
même pour le plus dangereux d’entre
eux, la mérule, qui se satisfait d’un
régime un peu plus sec que les autres.
En conséquence, tant que le bois n’est
pas anormalement et longtemps
humidifié, aucune attaque de champignon n’est possible.
Ce traitement implique avant tout la
remise en état de salubrité de l’ouvrage. La deuxième étape consiste à
éliminer largement les bois dégradés,
puis à renforcer ou à remplacer les
éléments affaiblis : nouvelles pièces de
bois, flasques métalliques, injection
de résine. Il restera à traiter les murs,
les sols et les bois sains avec des produits fongicides reconnus efficaces.
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2
• Insectes à larves
xylophages
On regroupe sous cette appellation
les insectes dont la larve se développe
dans le bois : capricorne, hespérophanes, lyctus, petite et grosse vrillette.
Leur présence se détecte surtout par
les trous de sortie des larves quand
elles arrivent au stade adulte. La
méthode de traitement comprend
plusieurs étapes indispensables :
• le sondage des bois pour identifier
les zones contaminées,
• le bûchage (1) des pièces de bois
attaquées pour éliminer les parties
vermoulues et sans résistance mécanique,
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LE DOSSIER
• Termites
Comme les fourmis, les termites
vivent en colonies : ce sont des
insectes sociaux, contrairement aux
insectes à larves xylophages. Leur
organisation, leur discrétion et leur
capacité à dégrader les bois et les
matériaux contenant de la cellulose en
font, à juste titre, les insectes les plus
redoutés parmi les ennemis du bois.
Heureusement, même si certaines
régions françaises sont très touchées
par les termites, d’autres ignorent
encore totalement leur présence
(voir carte d’infestation sur le site de
l’Observatoire national des termites :
www.termite.com.fr).
Deux procédés
de traitement curatif :
• le traitement chimique par barrières d’injection permettant d’isoler
le bâti du sol. Il consiste à réaliser des
barrières au niveau des sols intérieur
et extérieur, des murs porteurs, des
cloisons et doublages. Il consiste également à traiter l’ensemble des bois de
structure et autres bois jusqu’au
niveau supérieur à l’infestation. Un
traitement complémentaire est réalisé
par application de surface.
• la technique par “pièges-appâts”
qui consiste à installer, sur le périmètre du bâti et où il y a présence
de termites, des pièges remplis
d’insecticide visant à éliminer la
colonie.Il faut également supprimer
les facteurs physiques susceptibles
de favoriser le retour de l’infestation :
rétablir les ventilations, éliminer les
infiltrations d’eau, et tous les débris
qui peuvent leur servir de sources
d’alimentation : vieux papiers, chiffons, bois, vieux meubles…
Piège intérieur.
Ce guide décrit en détail,
l’ensemble de la démarche de
préservation à travers les textes
normatifs en vigueur.
Pour vous le procurer :
[email protected]
Faites appel à une entreprise certifiée CTB-A+
Si vous détectez des
signes de présence
d’une attaque (trous de
sortie, vermoulure, bois
friable….), la démarche
à adopter est de solliciter une entreprise de
traitement qui établira un devis précis basé sur un diagnostic fiable. Ce
diagnostic se traduira par une analyse complète de la situation : nature
de l’attaque, localisation de l’infestation, traitement préventif ou curatif… Cette entreprise titulaire de la
certification CTB-A+, spécialiste dans
ce domaine, saura prendre les
mesures nécessaires afin de lutter
efficacement contre l’infestation.
Le CTBA délivre la certification de ser-
vices CTB-A+ aux entreprises de traitement dont le professionnalisme est
reconnu. En effet, une entreprise titulaire de la certification CTB-A+ s’engage
à respecter une charte qualité mettant
en avant :
• la clarté du devis et la fiabilité du
diagnostic,
• la réalisation des travaux de traitement selon des référentiels techniques validés,
• l’utilisation de produits certifiés
CTB-B+ et reconnus pour leur efficacité,
• le respect de la réglementation en
vigueur concernant la sécurité des
personnes et de l’environnement.
De plus, ces entreprises sont soumises à des audits et contrôles réguliers par les inspecteurs du CTBA afin
de s’assurer de la bonne application
des engagements et de la conformité
des traitements sur chantiers.
Faire appel à une entreprise “CTB-A+”
garantit également la sûreté des produits utilisés. En France, en effet, la
loi autorise la vente de produits de
préservation des bois sans homologation, dont l’efficacité n’est pas systématiquement établie.
La liste des entreprises titulaires est
disponible sur le site Internet du
CTBA (www.ctba.fr). A ce jour, 130
entreprises titulaires réalisent
environ 20 000 interventions par an
reparties entre 12 000 chantiers pour
le capricorne et les vrillettes, 6 500
pour les termites et 1 500 pour les
champignons (chiffres 2005).
OCTOBRE 2006
Classes d’emploi
et prévention des sinistres
Schéma décisionnel
des classes d’emploi
CONCEPTION
Définir
la performance
requise
Déterminer
le(s) risque(s)
Décider de la
classe d’emploi
Par rapport à d’autres matériaux, un
des atouts majeurs du matériau bois
est l’existence des classes d‘emploi,
appelées auparavant classes de
risques. Ce système permet en effet
de classifier les bois dans leur situation d’usage, suivant les agents biologiques présents susceptibles de les
dégrader et leur virulence. En pratique cette classification est basée
sur l’exposition à l’eau. Il est ainsi possible, à partir de textes normatifs, de
s’assurer de la bonne adéquation
entre la durabilité requise par la situation de la pièce de bois dans l’ouvrage,
et celle de l’essence de bois choisie.
CHOISIR
LES ESSENCES
DE BOIS
(EN 350-2)
Espèce jugée
suffisamment
durable
pour la performance
requise et pour
la classe d’emploi
EN 460
Performance
ne pouvant pas
être atteinte
par un traitement
de préservation
Performance
pouvant être
atteinte
par un traitement
de préservation
Sélectionner et
spécifier le produit
et le traitement
de préservation
EN 599-1 et 351-1
Rappelons que les aubiers, quelle
que soit l’essence de bois considérée, ne sont absolument pas durables
pour quelque emploi que ce soit, et
qu’il faut les protéger des dégradations. Selon les essences, l’aubier
peut être visuellement distinct du
duramen : pins, douglas, mélèze,
chêne… ou non distinct du bois parfait : sapin, épicéa…
La définition des classes d’emploi fait
l’objet du tableau ci-contre. La
démarche décisionnelle à adopter
dans le choix de l’essence est indiquée par le schéma ci-dessous.
Espèce jugée
insuffisamment
durable
pour la performance
requise et pour
la classe d’emploi
EN 460
Un traitement
de préservation
ne s'impose pas
Par manque de disponibilité, de coût
plus élevé des essences naturellement
durables, ou encore parce que l’offre
ne permet pas d’obtenir des débits
purgés d’aubier, il est dans la plupart
des cas nécessaire de faire appel à des
essences facilement disponibles, mais
dont la durabilité naturelle n’est pas
suffisante pour l’usage recherché.
Dans ces cas de figure, le recours à une
protection du bois par un produit de
traitement est indispensable.
Les choix de l’essence et du traitement de préservation éventuel adaptés ne constituent pas une assurance
tout risque. En effet, il ne dispense
pas le maître d’œuvre de prendre les
mesures nécessaires en termes de
conception de l’ouvrage pour garantir sa salubrité : éviter les pièges à
eau notamment au niveau des
assemblages, présence de lames
d’air dans les parois, feuillures drainées dans les menuiseries, avanttoits pour protéger les façades, pieds
de poteaux non encastrés… La règle
générale est de ne pas enfermer le
bois et de s’assurer que l’eau
pourra toujours s’évacuer rapidement, afin qu’elle ne s’accumule
pas dans le matériau.
Définition des classes d’emploi (application des normes EN 335)
Le bois est exposé
Agents d'altération
insectes
champignons
• Toujours à l’abri des intempéries
• Humidité du bois inférieure à 18 %
• Insectes
coléoptères
• Termites
• A l’abri des intempéries
• Humidité du bois inférieure à 18 %
• Humidifications possibles
par condensations occasionnelles.
• Insectes
coléoptères
• Termites
Pourritures
superficielles
et occasionnelles à
virulence
faible
• Insectes
coléoptères
• Termites
Pourritures
superficielles
à virulence
faible
• Insectes
coléoptères
• Termites
Pourritures
plus
profondes et
plus actives
• Insectes
coléoptères
• Termites
Pourritures
profondes
à forte
virulence,
y compris
pourriture
molle
• Térébrants
marins
Pourritures
profondes
à forte
virulence,
y compris
pourriture
molle
Zone
vulnérable(1)
Classe
d’emploi (3)
Exemples
0 à 3 mm
1
Porte
intérieure
0 à 3 mm
2
Fermette
0 à 3 mm(2)
3
Niveau A
Bardage (4)
3
Niveau B
Menuiserie
extérieure
4
Terrasse
5
Ponton
SOUS FAIBLE EXPOSITION :
• Bois soumis à des alternances rapides
d’humidification (humidité supérieure
à 20%) et de séchage
• Pas de stagnation d’eau
• Séchage complet avant
réhumidification
• Pas d’humidification significative
en bois de bout et aux assemblages
5 à 10 mm et plus
SOUS FORTE EXPOSITION :
Même exposition que précédemment,
mais avec :
• Stagnation d’eau plus fréquente
• Pénétration d’eau modérée en bout
et aux assemblages (mais modérée)
• Bois soumis à des humidifications
fréquentes ou permanentes
• Contact sol ou bois immergés
• Rétentions ou stagnation d’eau
• Humidité du bois supérieure à 20 %
pendant de longues périodes
ou en permanence
• Risques termites importants
(via les sols ou les murs)
• Bois en contact avec l’eau de mer
(pas de pénétration
d’eau en bois de bout et
dans les assemblages)
en latéral
30 à 50 mm
en axial
(bois de bout
et assemblages)
Tout le volume
du bois
(au minimum
sur une partie
des pièces)
Tout le volume
du bois
(1) La zone vulnérable (notion non normalisée) représente la zone dans laquelle une attaque peut naître et se développer.
(2) Jusqu’à 6 mm en cas d’essences imprégnables (aubier de pin, hêtre, peuplier…) qui présentent une forte capacité de reprise d’eau.
(3) Certaines conceptions, protections ou des variations climatiques locales peuvent modifier les classes d’emploi des applications données.
Pour plus de détails, se référer aux normes, DTU ou documents techniques.
(4) Plusieurs autres situations de bardage existent conformément au DTU 41.2, de la classe 2 à la classe 4.
OCTOBRE 2006
Anaconda :
du bois qui fait sensation !
Même s'il ne s'agissait pas
d'une première mondiale,
la construction d'un coaster
en bois n'était pas une mince
affaire. Baptisé Anaconda
et réalisé par Piveteau Bois,
il fait depuis 17 ans, la joie
des visiteurs de tous âges
et de toutes nationalités, dans
l'enceinte du parc d’attractions
Walibi Lorraine.
Quelques chiffres situent
l'ampleur de cette réalisation :
les 1 200 mètres du parcours
bien calé dans un petit train,
des bosses qui culminent à
32 mètres de hauteur, 35 000
pièces de pin sylvestre (1250 m3),
80 000 boulons.
Le coaster – ou montagnes russes
– en bois français installé à
Hagondange, en Moselle, dans
le parc Walibi Lorraine, un parc
d'attractions à vocation
internationale, était une première
en Europe lors de sa mise
en activité en 1989. D'abord par
ses dimensions
exceptionnelles,
mais surtout par
la qualité de sa
réalisation.
DU BOIS FRANÇAIS
INDESTRUCTIBLE
Parmi les essences françaises résineuses
couramment disponibles, seuls les pins
présentent des caractéristiques mécaniques et une aptitude au traitement
(imprégnabilité) convenant à ce type
d'ouvrage. Le pin sylvestre a été sélectionné en raison de ses performances
mécaniques, mais aussi parce qu'il se
prête bien au traitement de préservation
par injection en autoclave (couronne
d'aubier importante et très imprégnable).
Ce procédé de préservation est le seul
qui permette de protéger durablement le
bois dans cette situation (bois humidifié
en permanence, classe d’emploi 4 selon
la norme NF EN 335-2).
PLUS DE 400 MODULES
ASSEMBLES PAR ANNEAUX
La structure du manège a été décomposée en 408 modules individuels, fabriqués dans un atelier et non pas sur site.
Autre amélioration par rapport au système américain : la conception des
assemblages. Le CTBA a préféré opter
pour une technique d'assemblage par
anneaux, facilement démontable. Ce
principe présente l'avantage indéniable
d'autoriser un entretien et une vérification périodiques de ces liaisons.
Cette structure en bois
repose sur des pieux en
béton. La liaison pied de
poteau bois - pieu en
béton est assurée par
une platine métallique. Les vides
éventuels ont été
comblés
par un bourrage de béton résiné antiretrait, avec interposition d'un feutre
pour éviter les remontées d'humidité par
capillarité dans le bois.
La qualité de l'entretien participe bien
sûr pour une grande part au bon fonctionnement du coaster. Mais cet entretien reste simple et est réalisé à partir de
check-listes établies pour chaque travée
de la structure. Deux points principaux
sont à surveiller :
• l'humidité du bois qui ne doit pas
dépasser 25 % ; une telle valeur ne peut
être qu'exceptionnelle et ponctuelle,
dans la mesure où, même en période de
climat humide, le bois s'équilibre dans
cette région à un taux de l'ordre de 20 %.
• la tenue des assemblages : il suffit, en
période d'entretien, de démonter
quelques assemblages témoins pour
vérifier l'état des boulons et des
anneaux, par ailleurs protégés efficacement contre la corrosion, et l'état du
bois (humidité, fentes éventuelles, etc.).
Il va sans dire que le serrage de tous les
assemblages est systématiquement
contrôlé, chacun d'entre eux étant
repéré par un marquage à la peinture.
cb
Pascal Ruch, responsable
technique du parc semble
très satisfait du traitement
concernant le bois, puisque, pour lui
“il n’y a rien à faire…, le bois, à la
base a été bien traité, cela nous permet de ne pas avoir de problème.
Nous devons plus nous préoccuper
des serrages et resserrages des boulons car cela bouge, compte tenu de
l’utilisation et quelques petites
déformations dûes à certains changements climatiques (pluie, for te
chaleur…) L’Anaconda n’a pas
bougé depuis 1989 ! et il
sera encore là… bien
longtemps après
nous ! ”
ba
www.ctba.fr
Pour tous renseignements complémentaires
[email protected]
Direction de la publication : CTB-B+, CTB-P+ - Ont participé à ce numéro : les entreprises des marques de qualité CTB-B+ et
CTB-P+, le CTBA, le CNDB, M. Comparot, J. Laplane, les entreprises CTB-A+. - Sources documentaires : CTBA, J. Arend - Piveteau
Bois / FIBC - Conception et réalisation : EURO RSCG Industry. CTBA - Allée de Boutaut - BP 227 - 33028 Bordeaux. Octobre 2006.