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“Votre Mac va vous aider”
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NUMÉRO 15
SEMAINE DU
27 AU 31
MARS
2006
Modes spéciaux de
démarrage et
multipartionnement
du disque dur
“Au delà du basique, l’herbe est plus verte”
Peut-être avez-vous déjà
souhaité avoir plus d’une
version
du
système
d ’ ex p l o i t a t i o n s u r vo t r e
Macintosh? Peut-être avez-vous
déjà vu quelqu’un démarrer un
Macintosh dans un mode
inhabituel?
Si vous souhaitez en savoir
plus, vous êtes sur le bon
chemin en continuant votre
lecture.
Multi-partionnement.
L’idée est de «couper» le
disque dur de votre Macintosh
en au moins deux parties de
sorte à pouvoir installer une
version différente de Mac OS
-!le système d’exploitation!- sur
chacune de ces partitions. A
quoi ceci peut-il bien servir?
1. Tout d’abord et c’est de
la plus grande importance, le
partitionnement du disque dur
EFFACE complètement ce qui s’y
trouve. Il vous faudra donc
AVANT de commencer à créer
vos partitions, sauvegarder ce
que vous ne voulez pas perdre.
La solution idéale consiste à
cloner le disque dur sur un
disque dur externe à la norme
FireWire.
2. Il est FAUX de considérer
le partitionnement comme une
sauvegarde. Premièrement, si
c’est la mécanique du disque
dur qui lâche, vous aurez perdu
ce qui se trouve sur le disque et
ceci est vrai qu’il y ait 1 ou 12
partitions. De plus, dans
Comment c’est fait?
Mis en page avec le logiciel Pages (version 2) d’Apple sur Power Macintosh G5. Création du
fichier .pdf à l’aide de l’article “Imprimer” du menu “Fichier” de Mac OS X.
Fait sur Mac
Photos: Nikon CoolPix 5200, Konica-Minolta Z3 et A200
[email protected]
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l’absolu, vous courez plus de
risques avec deux ou plusieurs
partitions car il assez clair que
lorsqu’on multiplie les éléments,
on multiplie aussi les risques de
problèmes. Soyez toutefois
rassurés, ça fait très longtemps
que je partitionne les disques
durs des Macintosh de l’école
(et de mes machines
personnelles) et je n’ai jamais
eu de problème à cause de ceci.
3. Le premier avantage que
je vois au partitionnement, c’est
d’avoir, par exemple la version
X.4 “Tiger” sur une partition et
la version X.3 “Panther” sur une
autre. Autre exemple, vous
pouvez avoir la version actuelle
du système d’exploitation sur
une partition et son équivalent
pour serveur sur une deuxième
partition.
4. Un autre avantage est de
pouvoir travailler avec Mac OS
X sur une partition et Mac OS 9
sur une autre pour les rares cas
où Classic ne donne pas
satisfaction (évidemment, vous
devez avoir un Mac assez
ancien car depuis 2 ou 3 ans
ces ordinateurs ne peuvent plus
du tout démarrer sous Mac OS
9).
5. Comment fait-on alors
pour partitionner un disque dur?
C’est simple mais je me permets
de rappeler que cette action fait
disparaître tout le contenu du
disque
dur
(Système
d’exploitation, applications,
réglages,
courriers
électroniques, films, musiques,
textes, TOUT est loin).
ou
6. On démarre depuis le CD
DVD d’installation en
maintenant la touche “c”
enfoncée. Dans la barre des
menus, vous avez la possibilité
d’accéder au programme
“Utilitaire de disque”. On
sélectionne alors le disque dur
interne du Mac et on choisit
l’onglet “Partitionner”. On
choisit le nombre de partitions
(on peut varier la taille de
chaque partition), on choisit le
format (Mac étendu journalisé
pour Mac OS X et Mac étendu
pour Mac OS 9) et hop, c’est
parti. Vous avez compris
maintenant que vous avez
perdu vos données. Dommage,
vous auriez dû mieux lire ce
document.
7. Une fois les deux (ou
plus) partitions créées, il suffit
d’installer. Ceci est très simple si
vous avez “cloné” le disque dur
sur un disque dur externe à la
norme FireWire. Pour la petite
histoire, Mac OS X est un
système d’exploitation bien plus
“transportable” d’une machine
à l’autre que Mac OS 9.
8. Pour démarrer votre
Macintosh sur une partition
plutôt que sur l’autre, il suffit de
maintenir la touche “alt”
enfoncée au démarrage de
l’ordinateur, vous verrez alors
une icône pour chaque partition
sur laquelle se trouve un
système d’exploitation valide. Il
suffira de cliquer sur l’icône
désirée puis sur la flèche
permettant de continuer le
démarrage.
9. Vous pouvez aussi fixer le
démar rage à l’aide du
“Préférences Système” du même
nom. Vous y verrez les partitions
(et aussi les disques durs
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externes voir les volumes
réseau) sur lesquelles le
démarrage est possible.
10. Sachez qu’en salle
d’informatique, les Macintosh
ont 3 partitions. La première
contient l’image-disque que
connaissent les enseignants et
les élèves, la deuxième contient
le Master cantonal 2006 version
secondaire et la troisième une
image-disque correspondant à
un Macintosh privé, tel qu’on
peut en avoir à la maison (ou
dans une entreprise ou une
école où on ne sait ou ne veut
pas faire mieux…) et que
j’utilise en formation avec des
collègues ou des élèves (par
exemple pour du montage vidéo
lorsque je ne veux pas que les
fichiers encombrent le serveur).
En
conclusion,
je
recommande le multipartionnement du disque dur
interne de votre Mac si vous
avez besoin de deux versions
différentes du système
d’exploitation ou que vous avez
-!sur une machine qui le
supporte!- de démarrer sur Mac
OS 9 de temps en temps pour
exploiter un programme qui ne
donne pas satisfaction sous Mac
OS X avec Classic.
Modes spéciaux de
démarrage:
Le premier de ces modes est
un démarrage dans lequel seul
le strict minimum est chargé.
Ceci est utilisé pour
diagnostiquer un problème en
diminuant le nombre de
variables.
L’autre mode s’appelle
verbose (le mode bavard) et
remplit l’écran de beaux
caractères blancs sur fond noir
comme à la grande époque des
pionniers de l’informatique.
Vous trouverez la manière
d’accéder à ces modes spéciaux
ici: http://docs.info.apple.com/
article.html?artnum=106388
Plus important encore, vous
y trouverez aussi le moyen de
SORTIR de ces modes spéciaux.
Plus utile est le mode cible
FireWire (target en anglais). En
appuyant sur la touche “t” au
démarrage, si votre Macintosh
est relié à un autre Mac au
moyen d’un câble FireWire,
vous verrez apparaître l’icône
du disque dur du premier
ordinateur sur le Bureau du
deuxième, vous permettant d’y
accéder comme s’il s’agissait
d’un disque dur externe. Un
outil incroyable permettant, par
exemple, d’installer un Mac
neuf ou qu’on réinstalle de
manière très simple et rapide
(mais encore une fois, en
effaçant complètement le disque
dur du Mac en question).
Le mode ci-dessus est utilisé
par Apple pour vous permettre
de transférer sur votre nouveau
Mac le contenu d’une ancienne
machine (évidemment, il faut
que ce Mac ait un port FireWire
installé par Apple et non sur une
carte PCI ou PC Card ajoutée).
Enfin et last but not least, la
possibilité de démarrer un Mac
sur un serveur (on parle de
netboot) est un outil
EXTRAORDINAIRE. Ceci se fait
en
démarrant
ou
en
redémarrant le Macintosh (on
peut aussi passer par
“Préférences Système” puis
“Démarrage”. Si votre
administrateur réseau connaît
deux ou trois trucs et qu’il a pu
faire son travail (un réseau
câblé existe dans votre école ou
entreprise et un serveur sous
Mac OS X est disponible), il
vous est possible d’utiliser
comme disque de démarrage un
serveur. Ceci ne peut se faire
avec un réseau sans fil (dit WiFi), il faut du bon câble, bien
costaud. Le Mac va démarrer
en af f ic hant une icône
clignotante de globe terrestre.
Si les chose se passent bien,
vous verrez alors une pomme
sous laquelle tourne un petit
globe terrestre (voir l’illustration
en première page de ce
document). La suite dépend ce
ce qui est mis en place: soit
votre
Mac
démarre
complètement sur le serveur
(c’est parfait pour des machines
en libre-accès ou dans des salles
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qui doivent être “refaites” après
chaque classe) soit il vous est
possible d’installer une imaged i s q u e s u r vo t r e M a c .
ATTENTION, là aussi, si vous
démarrez l’installation, le
disque dur de votre Mac sera
effacé et tous vos documents
perdus. Demandez conseil à
votre administrateur. En fait,
c’est lui -!ou elle!- qui prendra
contact avec vous et vous
présentera ce qui est disponible.
Il est possible de mettre en
place une installation tout
automatique. Je
vous
déconseille donc de démarrer
un Mac avec le touche “n”
enfoncée (à moins que votre
administrateur ne vous le
demande) car vous effaceriez
complètement tout le disque dur
(ou au moins une des partitions)
si un serveur netboot est
disponible dans les parages.
Comme vous le voyez, il y a
tellement d’intelligence et de
soin apporté non seulement à
votre Mac mais aussi à son
système d’exploitation et à son
environnement client-serveur
que c’est un vrai bonheur
d’avoir de tels outils à
disposition.
Cette semaine, quelques
photos juste pour le plaisir.
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