bndes et petrobras - Burdigala Production

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bndes et petrobras - Burdigala Production
BNDES ET PETROBRAS
ESTUDIO ELECTRICO DOWNTOWN FILMES
Présentent
En collaboration avec Burdigala Production
Long-métrage d’animation avec les voix de :
Raul Cortez
Belchior
Wellington Nogueira
Vanessa da Mata
Arnaldo Antunes
www.garotocosmico.com.br
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GAROTO COSMICO
ou
THE WORLD TURNER CIRCUS
Long métrage d’animation de Alê Abreu
A propos du film
Initialement, le réalisateur Alê Abreu, des courts métrages Sirius et Espantalho
(meilleur film à l’Anima Mundi de 1998, parmi douze autres prix), avait deux idées qui
devaient aboutir à deux films différents.
La première idée était celle d’un road movie, dans lequel des petits garçons devaient
rendre visite à leur grand-père, qui était propriétaire d’un cirque itinérant et qui
voyageait dans tous les pays. La seconde idée était sur les aventures d’un petit
garçon qui vivait dans l’espace. L’univers était pour lui comme le jardin d’une maison
où il avait vécu. Un beau jour, le réalisateur s’aperçut qu’il pouvait assembler les
deux idées pour un même projet, après avoir développé cette idée, il est arrivé à
écrire le scénario de GAROTO COSMICO, qui s’est avéré être son premier long
métrage.
Le principal objectif était de faire quelque chose de différent des films d’animations
commerciaux. Une aventure mouvementée et divertissante, avec une pincée de
comédie musicale le tout assaisonnée de pédagogie. Pour y parvenir, il s’est associé
à des scénaristes expérimentés, comme Sabina Anzuategui (Desmundo) et Daniel
Chaia (Bens Confiscados), se rajoute à eux le musicien et éducateur Gustavo Kurlat,
qui développa un axe de travail joignant l’art à l’éducation. Kurlat réalisa aussi une
bonne partie de la bande son.
Alê créa un univers se référant beaucoup à la science-fiction, de Métropolis, de Fritz
Lang, (le monde de standardisation et de robotisation), allié au visuel très lisse et
propre de THX 1138, de Georges Lucas, qui traitait d’un même thème, la recherche
de liberté au milieu d’un monde conditionné.
Malgré quelques références d’un cinéma pour adulte, il s’agit bien d’un film pour
enfant.
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PITCH
Une aventure musicale colorée, où des enfants d’un monde futuriste découvrent les
secrets d’un cirque perdu dans l’espace.
SYNOPSIS
Cosmico, Luna et Maninho sont des enfants d’un monde futuriste, où leur vie est
totalement programmée et standardisée. Une nuit, en cherchant à gagner plus de
point pour obtenir un bonus à l’école de la programmation, les trois enfants se
perdent dans l’espace et découvrent un univers infini, où survit un petit cirque oublié.
Après beaucoup de blagues et de jeux, et la découverte de nouvelles expériences, le
monde de la programmation envoie un représentant très spécial à leur recherche. Il
est temps pour eux de choisir leurs propres chemins…
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FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Alê Abeu
Production : Lia Nunes
Scénario : Alê Abreu, Sabina Anzuategui, Daniel Chaia et Gustavo Kurlat
Montage/Edition : Cristina Amaral
Voix :
Cosmico : Aleph Naldi
Luna : Bianca Rayen
Maninho : Mateus Duarte
Giramundos : Raul Cortez
Jà-jà : Wellington Nogueira
Capitaine Programmation : Marcio Seixas
Bailarina : Vanessa da Mata
Zaz-Traz : Belchior
Bola : Melina Anthis
Perna : Gustavo Kurlat
Présentatrice Space TV : Vera Villela
Bicho : Marcelo Autuori
Musique : Gustavo Kurlat, Ruben Feffer, Renato Lemos
Son : Miriam Biderman, Ricardo Reis
Musiques et paroles : Gustavo Kurlat
Edition du son : Ricardo Reis, Miriam Biderman
Montage : Cristina Amaral
Production musicale : Ruben Feffer, Renato Lemos
Animation : Alê Abreu
Animation 3D : Gilberto Caserta
Décors : Alê Abreu
Directeur de casting : Paula Pretta
Préparation du casting d’enfant : Fabiana Prado
Société de production : Estudio Elétrico
Brésil – 2007 – Animation – 35mm – 75 min – Dolby Digital
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A PROPOS DU REALISATEUR
Alê Abreu
Alê Abreu a été formé en Communication Sociale en 1992. Avant cela, il a suivi un
cursus de cinéma d’animation au MIS – Musée de l’Image et du Son, et a réalisé, de
1990 à 1993, son premier court métrage d’animation, « Sirius ». Entre 1994 et 1998 il
s’est penché sur « Espantalho », un film d’animation qui a rassemblé, entre autres
récompenses, le prix du meilleur film au ANIMA MUNDI de 1998. Le réalisateur était
impliqué dans l’illustration de livre pour enfant, des classiques comme : « O misterio
do Cinco Estrelas », de Marcos Rey, « Sangue Fresco », de Joao Carlos Marinho,
« Barco Branco en Céu Azul », de Werner Zots, et récemment « A maldiçao da
Moleira », entre autres. En 2007, il a abouti à son premier long métrage, « Garoto
Cosmico » et a produit un court métrage, « Passo ». Actuellement il finalise son
dernier long métrage « O Menino O Mundo »
Filmographie
O Menino O Mundo
Long métrage en post-production - 2013
Passo
Court métrage d’animation, 4’, 35 mm – 2007
Sélectionné en compétition officielle du Festival de Gramado - Festival International
de Courts-métrages de Sao Paulo - Cinanima (Portugal) - AnimaCor – Festival
International d’animation de Cordoue (Espagne)
Garoto Cosmico
Long métrage d’animation, 75’, 35 mm – 2007
Scénario primé à L’Office Municipal de la Culture de Sao Paulo en 2003. A ce
moment là, de nouveaux partenaires se sont joint au projet comme le Programme
Extraordinaire de Fomentation du cinéma pauliste, ainsi que Petrobras et BNDES.
Sa première diffusion fut au Festival ANIMA MUNDI 2007 et la sortie commerciale
eut lieu en Janvier 2008
Espantalho
Court-métrage d’animation, 10’, 35 mm – 1998
Meilleur film national du ANIMA MUNDI 1998
Sirius
Court-métrage d’animation, 13’ – 1993
Vainqueur du 3ème Festival International du Ciné pour Petits et Jeunes en Uruguay,
élu par un jury d’enfants de plusieurs nationalités
Vidéos
A Luz da Lona
Vidéo documentaire , 35’’ – 2004
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Nao me deixe so
Clip vidéo Vanessa da Mata, 3’10’’ – 2003
Publicité
Production de films d’animation pour des clients : Tramontina, Guarana Real, Nestlé,
Ripax…
MAKING OF
La production de Garoto Cosmico
Le film a demandé 7 ans de travail, mais le processus fut très stimulant. « Une
équipe qui avait la liberté de proposer des alternatives visuelles ou scénaristiques
enrichissant beaucoup le travail final », explique Alê Par soucis du détail, Alê a suivi
et accompagné durant trois semaines un petit cirque, réalisant un documentaire qui
servit de base au film.
Dans la phase la plus productive de Garoto Cosmico, l’équipe est montée jusqu’à 15
personnes, entre la coloration, les assistants et l’animation. Dans cette phase, il
produisait deux minutes utiles par mois. « L’animation est tout un processus de
travail. Pour chaque seconde de film, 12 images sont nécessaires, l’une après
l’une. », explique Alê
Malgrè les ordinateurs et les logiciels d’animations les plus modernes du marché, Alê
péférait produire une bonne partie de Garoto Cosmico de manière classique,
dessinant sur papier, image par image. L’ordinateur était plus utilisé pour la
colorisation, finalisation et montage.
Les décors ont été conçu et dessiné par le réalisateur. L’univers visuel restitue
diverses observations qu’Alê fit durant les années de production. Par exemple, le
cirque perdu dans l’espace que les trois enfants rencontrent lors du voyage, a été
dessiné à partir des photographies d’un petit cirque qui se produisait dans des villes
de l’intérieur de Bahia, que le réalisateur connût durant un voyage. De même sorte,
la petite chariote du cirque a été inspiré d’une voiture qu’il avait vu durant un voyage
en Uruguay.
Doublage : Garoto Cosmico habité d’âmes
Le choix des acteurs de doublage fut une période critique du film. Selon le
réalisateur, après les six années à dessiner, il a été difficile de sélectionner les voix
qui allaient interpréter des personnages. Une partie de la difficulté provenait du mode
de production. Tandis que les dessins animés des grandes productions sont
accoutumés à créer les personnages à partir d’acteur célèbre défini, en incorporant
aux dessins les gestes de ces acteurs (facilitant son indentification), pour Garoto
Cosmico le parcours était inversé. Le réalisateur créa le scénario et les personnages
sans savoir qui les interpréterait, sans même savoir s’il parviendrait à terminer ce
film.
Après le choix des acteurs et les premiers textes produits, la découverte de voir ses
personnages avec une voix et les entendre parler surprit leur créateur. « J’avoue
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qu’après un long moment à créer les dessins et le scénario, les voir parler me les
rendaient étrangers. C’est comme quand on échange des emails avec une personne
pendant un long moment et qu’après on est amené à la rencontrer en chair et en os
et à la connaître personnellement. Voir un personnage s’animer de voix c’est
quasiment comme le voir naître. Aujourd’hui j’ai même l’impression qu’ils existent. »
L’unique voix faite par un acteur de doublage dont c’est le métier a été celle du
Capitaine Programmation » (Marcio Seixas, qui double des personnages célèbres
comme, le M. Indestructibles de « Les Indestructibles »). « Il fallait en faire un
personnage caricatural et comique, afin qu’il représente la robotisation,
l’automatisation, et la standardisation etc. »
A PROPOS DU CASTING – Les Talents et leurs voix
Raul Cortez, Le Monsieur Loyal du Cirque
Pour le réalisateur, un des choix les plus faciles fut Raul Cortez comme doubleur de
Giramundos (Autourdumonde), le propriétaire et le Monsieur Loyal du cirque.
« Nous voulions une voix qui représente l’élégance et la classe d’un personnage
fondamental pour la trame » explique-t-il. Avant de penser à Raul Cortez, Alê
n’imaginait pas quelle serait la meilleure option pour offrir une âme à Giramundos
(Autourdumonde). Raul Cortez adorait l’idée d’interpréter un personnage de dessin
animé, un travail encore inédit dans sa carrière. « Jusqu’au premier jour de studio, il
était l’un des plus enthousiaste par la post-synchronisation et chantait avec tous son
professionnalisme et son talent. », se souvient Alê.
Le réalisateur explique que Cortez créa une caractéristique vocale parfaite pour son
personnage, très éloignée des standards du doublage traditionnelle, assimilant
parfaitement l’idée du film. « En plus d’être très professionnel, Cortez était créatif,
habitant même les rires du personnages, et ce lors des répétitions avant d’entrer en
studio. De plus, lors des enregistrements des chansons, il portait des vêtements
colorés comme ceux des personnages. », raconte Alê.
En une semaine le travail de Raul Cortez était prêt. Le résultat final fut optimal.
Wellington Nogueira, Le Clown Jà-Jà
Une autre voix très caractéristique est celle du Clown Jà-jà. La voix est faite par un
clown dont c’est le métier : Wellington Nogueira, qui est connu pour son travail avec
le groupe Doutores da Alegria (Docteurs de la Joie, dont il est fondateur), qui rend
visite aux enfants hospitalisés. Selon la productrice exécutive Lia Nunes, le choix de
la voix du clown Jà-jà fut bien difficile. « Nous avons testé plusieurs personnes et
pensions à quelques célébrités, mais rien ne fonctionnait. Jusqu’au jour où je
regardais un documentaire de Doutores da Alegria, réalisé par Mara Mourao. J’ai
adoré le jeu de Wellington et je l’ai proposé à Alê comme un option pour interpréter
Jà-jà. Il l’a validé dans l’heure. », se souvient-elle.
Vanessa da Mata, la ballerine
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La voix de la ballerine est interprété par Vanessa da Mata. Alê avait produit le
premier clip de Vanessa, qui utilisait des décors du court métrage « Espantalho »,
réalisé par Alê. « Comme la ballerine devait chanter, je me suis immédiatement
souvenu de Vanessa, j’adorais le sujet de cette belle chanson et son interprétation »,
se souvient-il.
Belchior, le magicien Zaz-Traz
Le ton de la voix de Belchior était très juste pour donner un côté mystérieux au
magicien. Pour ce personnage, ne pas être chanteur n’était pas un problème,
puisque le magicien ne chante à aucun moment. Mais la proposition vint du chanteur
Belchior lui-même, qui n’avait jamais eu l’occasion de faire de doublage de dessin
animé.
Les voix de Cosmico, Luna et Maninho
Parmi les choix les plus difficiles, choisir les voix des trois enfants furent le plus
compliqués. Initialement les producteurs pensaient recourir à des doubleurs
professionnels de film d’animation, et en vérité les voix d’enfants sont quasiment
toujours interprétées par des adultes. « Nous savions que ce serait plus de travail,
mais nous voulions des voix d’enfants, pour que le film soit plus authentique,
permettant une meilleure indentification pour les enfants ».
L’option des voix d’enfants fut acceptée et développée par les producteurs. « Nous
avons rencontrés plus de 200 enfants pour en garder seulement 3. Cosmico fut le
plus difficile, nous avons vu 100 enfants. », explique Lia. Mais Aleph Naldi a été
gardé, il avait la voix et les intentions parfaites. Matheus Duarte, qui fait Maninho,
était en harmonie avec les autres comédiens Aleph Naldi et Bianca Rayen (Luna).
« Nous avons étudié plusieurs trios d’enfants différents, jusqu’à obtenir l’idéal. », se
souvient Alê.
Après le choix du trio, ils sont passés par une phase de préparation avec Fabiana
Prado, responsable du programme pour enfant Ra-Tim-Bum. Durant 45 jours de
cours à raison de deux fois par semaines, avec des jeux, des improvisations de
théâtre, du chant etc.
Même après toute la préparation, le doublage n’a pas été un travail évident. « Les
enfants n’y parvenaient pas. Mélangeant tout tout le temps, s’entravant dans les
micros… Nous devions refaire les prises 15 fois. », raconte Alê. Mais le résultat en
vaut la peine. « Les voix sont superbes, avec l’intensité et le réalisme que nous
voulions. »
INTERVIEW
Christina Amaral, monteuse
Christina Amaral est une monteuse expérimentée. Des cinéastes comme Carlos
Reichenbach et André Sturm travaillent pratiquement exclusivement avec elle.
Célèbre pour des films comme « A Hora Magica » et « Dois Corregos », elle a
totalement découvert le montage du long métrage d’animation avec « Garoto
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Cosmic » bien qu’elle ait déjà participé à des courts métrages d’animation comme
« Amassa que Elas Gostam » et « O Cristo Procurado ».
Est-il plus simple de monter un film d’animation ou un film en prise réelle ?
Cristina – Non. Beaucoup de personnes pensent cela, elles pensent que le
réalisateur livre les images déjà montées et que tout est dessiné et pensé comme un
film déjà monté. Mais en vérité, le monteur est celui qui pense au rythme, à la durée
des plans. Dans un film avec des acteurs, vous pouvez seulement couper en début
et fin de plan, ce qui se passe avec l’animation, c’est qu’il est possible de modifier la
vitesse des mouvements, couper au milieu d’un plan, sans que ça coupe la logique
de la scène. C’est un travail plus minutieux et parfois le montage d’animation est plus
long que celui d’un film en prise réelle.
Est-il possible de demander à redessiner des scènes, pour une question de
rythme ?
Cristina – Oui, ça peut arriver. Dans l’animation ça n’est pas très difficile, le
réalisateur peut aller sur son ordinateur et modifier. Dans le film en prise directe,
c’est pratiquement impossible, en plus les acteurs sont souvent en train de faire
autre chose et les décors sont démontés.
Où le monteur interfère-t-il le plus ?
Cristina – Dans l’organisation des rushs. Dans un film d’animation, les rushs sont
beaucoup plus importants, parce qu’ils donnent la sensation de réalité, et aident à
stabiliser la relation au temps, aux lieux… Dans « Garoto Cosmico », j’ai eu besoin
plusieurs fois de plus de sons. En général, nous nous mettions d’accord, moi et Alê,
de ce que pourrait être le son et ensuite cela était discuté avec les personnes de la
création sonore. Lors du montage, nous avions stabilisé la relation entre le son et
l’image, en incluant la bande son.
Gustavo Kurlat, musique et co-scénariste
Gustavo Kurlat est musicien avec une grande expérience dans la création de bande
son de théâtre, avec une attention spéciale pour le théâtre pour enfant, ayant reçu le
prix APCA en 1990, pour la bande son de la pièce pour enfant Moinhos e Caracois,
entre autres prix. Il a aussi de l’expérience comme éducateur pour enfant, en tant
que responsable de l’air musical de l’Ecole Viva.
Pour vous, qui êtes dans la musique, comment vous êtes vous retrouvé coscénariste de « Garoto Cosmico » ?
Gustavo – C’est le résultat d’un dialogue et d’un rapprochement naturel. Quand j’ai
reçu le scénario, pour composer la musique du film, j’ai perçu qu’il y avait un objectif
éducatif, sans être ennuyeux ou didactique. J’ai senti que mon expérience comme
éducateur pour enfant pourrait être utile au scénario et j’ai fait quelques suggestions.
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Alê m’a appelé immédiatement pour discuter et nous commencions à travailler
ensemble.
Quelle est la différence d’une bande son pour adulte et une bande son pour
enfant ?
Gustavo – D’un point de vue sonore, il n’y en a aucune. M a préoccupation était de
faire une musique de qualité. Dans la création des paroles, il y avait un objectif
pédagogique, mais sans être quelque chose de didactique. Je me suis attaché à
toucher le cœur des enfants, tout en stimulant leur imagination
Quelles sont les caractéristiques de la bande son de « GAROTO COSMICO » ?
Gustavo – C’est une bande son qui cherche à se rapprocher d’un univers pour
enfant, travaillant en résonance avec le scénario. Elle cherche à montrer qu’il n’y a
pas une façon unique de voir le monde et elle dit aux enfants qu’ils ne doivent pas
ignorer les autres possibilités existantes, au-delà de ce qu’ils connaissent.
L’important est de stimuler l’imagination
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