Pontarlier - La Presse Pontissalienne
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Pontarlier - La Presse Pontissalienne
N° 93 Juillet 2007 1,90 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin Le dossier La face cachée du château de Joux VERCEL 03 81 58 64 45 DOMPIERRE-LES-TILLEULS - 03 81 49 81 86 Labergement Ce Ce qu’on qu’on ne ne montre montre jamais… jamais… p. 20 Inquiétantes baisses de niveau au barrage Mise en service il y a cent ans, la centrale hydroélectrique du Fourpéret subit depuis quelque temps des fluctuations de débit. Les gestionnaires s’inquiètent. La Rivière p. 16 Une maison de retraite innovante Ce mois-ci, les travaux de construction d’une maison de retraite conçue pour six personnes seulement vont débuter à La Rivière-Drugeon. Cet équipement totalement novateur séduit les petites communes. Lire en p. 9 à 13 Pontarlier se paye des ambassadeurs www.roche-bobois.com Soldes Du août j 27 Juin ’ au 04 j ill ESPACE VALENTIN CENTRE BESANÇON (face à Carrefour) 03.81.80.85.00 La ville de Pontarlier renforce ses ambitions en matière de communication. la capitale du Haut-Doubs dépense chaque année 300 000 pour soigner son image. Dernière décision en date : elle rémunérera les sportifs locaux de haut niveau qui deviennent les nouveaux porte-drapeaux de la ville. SOLDES 400M2 - Crédit Photo : Graphic Obsession Magasin franchisé indépendant. Photo non contractuelle. L’événement D’EX POSITION NOUVELLE ADRESSE LITERIE Girard Ouvert lundi après-midi p. 4 et 5 Tél. 03 81 38 80 68 PONTARLIER Les Grands Planchants (Face à Dekra) Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 p. 9 à 13 Retour sur info 2 Éditorial Vacances L’an dernier, 21 millions de Français, soit un sur trois, ne sont pas partis en vacances. À l’heure des 35 heures, des R.T.T. et autres formules d’assouplissement du temps de travail, cette proportion, finalement, étonne. On aurait eu tendance à penser que les vacances étaient un bien acquis pour tous. Il n’en est rien. Parmi ces sédentaires de l’été, 8 millions déclarent ne pas partir pour des raisons d’ordre financier. En même temps, le budget moyen des vacances oscille, selon la catégorie socio-professionnelle, entre 1 000 et 1 500 euros. Partir en vacances reste un luxe. Le temps des loisirs, les Français l’ont largement. Peut-être même trop. Mais avoir les moyens d’exercer ces loisirs est autre chose. Pour preuve, un Français sur dix seulement bénéficiant de ces fameuses R.T.T. - un sigle qui n’a pas mis longtemps à entrer dans les mœurs - déclare prendre plus de vacances qu’auparavant. Les neuf autres restent chez eux. Et la durée moyenne d’un séjour d’été se situe aujourd’hui aux environs de 13 jours, contre 19 il y a une vingtaine d’années. Autre constat assez récent : le mode d’hébergement le plus courant, notamment pour ces ménages les plus modestes, reste les résidences d’amis ou de la famille. Le taux élevé de départs en vacances cache donc de fortes disparités entre les ménages. Avec le boom Internet, un autre phénomène est né et semble perdurer : les échanges d’appartements ou de maisons via la toile. Ou quand l’ancestral système de troc remplace l’achat traditionnel de séjours. Toutes ces tendances montrent que les vacances, qui ont commencé à se démocratiser avec la fameuse loi sur les congés payés de 1936 et ses hordes de touristes descendant gaiement la Nationale 7, restent, quoi qu’on en dise, un loisir qui n’a rien de démocratique. En filigrane, les idées véhiculées dans les récentes campagnes électorales concernant la hausse du pouvoir d’achat comme priorité ne sont certainement pas tombées dans l’oreille de sourds. Notamment de ces 21 millions de Français encore laissés-pour-compte des sacrosaintes vacances. I Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2007 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, associations et comités des fêtes, C.C.L., mairie de Pontarlier, Mont d’Or Parapente. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Jean-Marie Binétruy dans un fauteuil a deuxième élection de JeanMarie Binétruy en tant que député de la cinquième circonscription du Doubs aura été encore plus limpide que la première. En 2002, le candidat Binétruy avait dû attendre le second tour pour être élu, contre le Vert Robert Hugot. Il obtenait en effet 47,39 % des suffrages au premier tour en 2002. Son élection au premier tour était notamment entravée par un score honorable du Vert Robert Hugot, alors inconnu, avec 15,63 % des voix et les 11,88 % de la candidate du Front National. Cette fois-ci, la vague bleue du premier tour a parfaitement joué en faveur de M. Binétruy qui a réuni sur son nom 25 408 voix (c’est 4 000 de L plus qu’au premier tour de 2002). Le député sortant bénéficie en outre de l’effondrement du Front National qui ne fait que 5,11 % des voix, et surtout du décevant score du socialiste Christian Bouday, qui avec 18,90 % des suffrages et 8 743 voix, est relégué loin derrière. Pourtant, l’aura de Christian Bouday (maire de La Rivière-Drugeon et conseiller général du canton de Pontarlier) était, a priori supérieure à celle du Vert Hugot en 2002. Jean-Marie Binétruy était donc dans le lot des 110 députés chanceux à ne pas avoir eu à affronter un second tour et donc, à ne pas avoir dû se justifier sur la T.V.A. sociale, véritable mouche dans le lait de la majorité présidentielle durant l’entre-deux tours. I Une balade franc-comtoise au goût praliné uand un photographe rencontre deux chocolatiers, le résultat prend la forme d’une série d’illustrations à voir puis à déguster. Un mariage surprenant. Un calendrier composé de photos panoramiques prises par Didier Jacquot sert de point de départ à cette balade. En découvrant ces clichés valorisant les charmes de la région sous un angle inédit, Jacques Scheuber et Marc Verdant ont le déclic. Les deux chocolatiers pontissaliens proposent au photographe de Q transposer ces panoramiques sur du chocolat. Top là, l’affaire est conclue. “Ce projet nous a pris au moins un an de réflexion, de recherche et d’essais. L’idée était de retrouver l’image illustrant le contenu à l’intérieur de la boîte”, souligne Marc Verdant qui tient la boulangerie-pâtisserie Aux Petits Gourmands, rue de la Gare. Deux formats sur fond satiné noir sont retenus, le premier comprend 10 chocolats et le second en contient 21. La reproduction des images en version alimentaire relève d’une technique très Étalans : 330 m2 supplémentaires pour l’entreprise Lombardot ébut juin, la commission nationale d’équipement commercial a donné un avis favorable au projet d’extension des Cuisines Lombardot sur la zone de l’Alliance à Étalans. L’entreprise qui s’étend sur 2 200 m2 actuellement envisage d’augmenter de 330 m2 son bâtiment. Le développement d’une nouvelle activité vient justifier cet agrandissement. Spécialisée dans la fabrication de cuisines et de salles de bains, la société va maintenant se lancer dans la création et la production de mobilier contemporain pour le salon ou la salle à manger. Pour Ludovic Lombardot, le gérant, c’est un créneau qui n’est pas exploité par les industriels français. “Les meubles contemporains que l’on trouve sur le marché viennent d’Italie et d’Allemagne” remarque-t-il. Encouragé par des demandes ponctuelles de la part de sa clientèle, Cuisines Lombardot a donc décidé de s’engouffrer dans la brèche avec un positionnement haut de gamme. La société va créer quatre emplois dans le D cadre de ce projet et donc augmenter son effectif actuel de 22 collaborateurs. En attendant que les travaux d’extension qui doivent débuter dans les semaines à venir arrivent à leur fin, l’entreprise va aménager un ancien espace de stockage en show room de 70 m2 dès le 24 octobre où elle présentera sa gamme de meubles contemporains. I spécifique. Marc et Jacques s’adressent alors à un fournisseur spécialisé dans la sérigraphie au beurre de cacao. Après réception, il faut découper manuellement les pièces correspondant à la taille des chocolats. Pour être tout à fait juste, il s’agit de pralinés. Ils se prêtent bien au transport, se conservent assez long- temps et satisfont le plus grand nombre de palais. Baptisée Balade Franc-Comtoise, la boîte abrite un assortiment de cinq variétés. Une palette mêlant des goûts puissants, fruités, légèrement acidulés ou encore des saveurs caramélisées voire croustillantes. Le produit est disponible chez les deux choco- latiers, à la torréfaction Querry, à la confiserie Petite et Chez De Neuville. La petite boîte est vendue 9,80 euros, la grande 19,60 euros. “On envisage d’étendre la série à d’autres hauts lieux touristiques comtois comme la Citadelle ou la Saline d’Arcet-Senans.” I 4 L’ÉVÉNEMENT COMMUNICATION : Pontarlier sort ses atouts La ville de Pontarlier renforce ses ambitions en matière de communication. La capitale du HautDoubs dépense désormais près de 300 000 euros par an pour véhiculer son image et renforcer sa notoriété. Dernièrement, la ville vient de décider de s’appuyer sur les champions sportifs locaux pour dynamiser sa politique de communication. L’opération “ambassadeurs sportifs” récemment validée par le conseil municipal doit permettre de donner une nouvelle impulsion à Pontarlier, qui, il faut le reconnaître, n’a jamais vraiment trouvé la formule percutante pour se faire connaître. Consciente de ce déficit d’images, depuis quelques années, la ville réagit et veut désormais se donner les moyens de ses ambitions. Gros plan sur une vaste opération de communication. COMMUNICATION Jusqu’à 10 000 euros Pontarlier se paye des “ambassadeurs sportifs” La ville souhaite renforcer sa notoriété. Pour ce faire, elle paiera les sportifs pontissaliens de haut niveau pour qu’ils véhiculent l’image de la ville dans tous les supports où ils apparaîtront. Explications chiffrées. V incent Defrasne fait un passage sur le lète Vincent Defrasne, l’actuel fer de lance du stand de Pontarlier sur la Haute-Foi- sport local, le judoka Christophe Humbert, le re, il repartira avec un chèque de kayakiste Pierre Bourliaud, l’athlète Linda quelques centaines d’euros. Pierre Bour- Marguet, l’autre biathlète Ferréol Cannard et liaud arbore le logo de la ville sur son kayak enfin, la jeune fondeuse Anouck Faivre-Picon. lors d’une compétition internationale, il empo- Ces “primes à l’image” ne pourront donc dépaschera également une somme non négligeable. ser une enveloppe de 10 000 euros par sportif. Les exemples peuvent se décliner à l’infini, dans “Ces gratifications seront calculées en fonction la limite tout de même d’une somme qui ne des prestations des sportifs. Par exemple, pour pourrait pas dépasser 10 000 euros par an et une participation à la demande de la ville à une manifestation publique, ce sera 1 000 euros par athlète. C’est dans le cadre “d’une stratégie d’image” maximum par participation. Pour l’utilisation selon les termes officiels, que la ville de Pon- de l’image du sportif à des fins publicitaires tarlier a officiellement décidé, lors du conseil dans un document tiré à plus de 10 000 exemmunicipal du 23 mai dernier, de s’appuyer sur plaires, le sportif pourra percevoir 2 000 euros par campagne. c’est vraiment du ses “ambassadeurs sportifs” pour coup par coup” illustre le servirenforcer sa notoriété. Jusqu’à maintenant, Pontarlier disposait L’application d’un ce communication de Pontarlier. tous les ans d’une petite enve- coefficient selon le Parfois, les initiatives peuvent être prises par le sportif lui-même. loppe de 9 000 euros pour gratifier les sportifs locaux qui vouniveau sportif. Exemple : si le sportif fait venir à Pontarlier une personnalité laient bien se plier aux opérations proche de lui, il pourra percevoir de communication de la ville. Le système qui reposait sur des critères tout à fait 500 euros pour ce coup de pub. Ou si le sportif subjectifs et “à la tête du client” vient donc d’être provoque des retombées dans la presse natioremis à plat. “L’idée était vraiment de trouver nale ou internationale par l’intermédiaire d’arun mode de fonctionnement qui s’appuie sur la ticles qui valoriseront tel ou tel atout de Ponvraie médiatisation des sportifs et non sur ses tarlier, il pourra prétendre là encore à une seules performances sportives” dit le service gratification de 1 000 euros au maximum. Dernière subtilité de ce dispositif complexe, communication de la ville. Première décision : la ville ne soutiendra que tous ces montants feront l’objet de l’application les sportifs qui sont inscrits sur la liste offi- d’un coefficient selon les résultats sportifs de cielle des sportifs de haut niveau établie par le la personnalité en question. Pour un titre olymministère de la Jeunesse et des Sports. Actuel- pique, le coefficient de 100 % sera appliqué aux lement, ils sont donc six Pontissaliens à pou- sommes indiquées. Et moins le titre est presvoir prétendre intégrer le dispositif. Le biath- tigieux, plus ce coefficient baisse. Il sera de Pour l’instant, c’est le champion olympique Vincent Defrasne qui apparaît comme le meilleur ambassadeur de la ville. Des prêts-à-poster sont édités à son effigie. 90 % pour un podium mondial, 80 % en cas de victoire dans une manche de coupe du Monde, 70 % pour un titre de champion d’Europe ou de vainqueur de la coupe d’Europe, 60 % pour une manche remportée en coupe d’Europe, 50 % enfin pour un titre de champion de France et tout de même 40 % de ces montants maximaux pour la simple inscription sur la fameuse liste ministérielle des sportifs de haut niveau. Ce nouveau système est censé renforcer l’image de la ville de Pontarlier à l’extérieur. “La finalité est bien de vendre l’image de la ville” insiste le service communication. Il apparaît opportun quand il s’agit de la présence d’un logo sur un maillot ou un bonnet, un peu moins pertinent pour une simple participation du sportif sur une manifestation locale. Mais il permettra, au moins, de mettre un peu de beurre dans les épinards des sportifs locaux, surtout quand leurs résultats sont en dents de scie. Pour un homme comme Vincent Defrasne, seul pour l’instant à être basé sur un coefficient de 100 %, ce peut être une manne non négligeable. D’autant que cette convention vaut pour toute la durée d’un titre, en l’occurrence ici, pendant toute la durée de l’actuelle olympiade, donc jusqu’en 2010. Une somme de 13 000 euros a été inscrite dans le budget de l’année par la ville pour pouvoir abonder les toutes premières opérations de ce type. J.-F.H. L’ÉVÉNEMENT 5 C HIFFRES Dix personnes au service Pontarlier consacre près de 300 000 euros par an à la communication Parmi les vecteurs de communication, le magazine Pontarlier Votre Ville. Toutes les villes d’une certaine taille font de leur image un enjeu majeur. Pontarlier n’échappe pas à la règle. Comment dépense-t-elle ce budget ? Le magazine Pontarlier Votre quatre numéros, la publicité rapVille. Ce trimestriel de 20 pages porte, selon nos informations, est diffusé gratuitement à tous aux alentours de 14 000 euros. les foyers pontissaliens. Il est imprimé à 10 500 exemplaires. - Le “Rendez-vous animations”. Le prix de revient de ce maga- Diffusé tous les mois gratuitement à tous les foyers, zine tout en couleurs est d’environ 35 centimes Place au ce fascicules de 12 ou 16 pages répertorie par numéro. “La publicité contribue amplement nouveau toutes les manifestations culturelles ou à payer l’édition du slogan sportives qui se déroumagazine” commente la lent sur la ville et le terville qui prépare une nouvelle version du “Respirez ritoire de la C.C.L. Il également mis en magazine (nouvelle la vie”. est ligne sur Internet. maquette, nouvelle pagination, nouveau papier…) pour l’après-munici- Édition de guides thématiques : pales de mars 2008. À noter que sur l’accessibilité, l’accueil des Pontarlier Votre Ville existe aus- nouveaux habitants et un guisi en version sonore pour les per- de sur la petite enfance qui vient sonnes mal voyantes. de sortir. Pontarlier Votre Ville coûte chaque année 38 000 euros pour Organisation ou participa- tion à des manifestations : championnats de France de tarot, fête de l’absinthe, Artisans au Grand Cours, fête du 14 juillet, ville aux artistes, As du sport… l’été, puis deux campagnes thématiques (championnats de tarot, Noël) et une cinquième consacrée à Artisans au Grand Cours. La campagne estivale vient d’être Relations avec les villes jume- renouvelée. Fini l’affiche aux lées (Zarautz en Espagne, Vil- tons fluo estampillée “Vert Monlingen-Schwenningen en Alle- tagne”, place au nouveau slogan “Respirez la vie”. Pontarlier n’a magne). jamais vraiment réussi à trou Intégration au réseau des “Plus beaux détours de France” dont le guide est édité nationalement à 160 000 exemplaires. ÉACTION Une “Nous sommes candidats à l’organisation du congrès 2008 du réseau” indique la ville. R Campagnes d’affichage sur panneaux 4 X 3 m aux entrées de ville. Il y a quatre campagnes différentes dans une année. Une consacrée à l’hiver, une autre à ver le slogan accrocheur. Dans son budget communication et relations publiques figure aussi l’organisation de 150 réceptions par an. tarlier dépense ainsi 378 050 euros par an pour soigner son image et la véhiculer. Dix personnes sont affectées à ce service à la ville de Pontarlier. Dans ses prochains axes de Le budget communication s’éta- communication, Pontarlier réfléblit à 298 850 euros, auquel il chit à exploiter la thématique faut ajouter le budget relations de l’absinthe. publiques de 79 200 euros. PonJ.-F.H. course à la Malmaison ? Vincent Defrasne : “Les sportifs apportent une valeur ajoutée à la ville” Le biathlète double médaillé olympique est actuellement le plus médiatique des ambassadeurs sportifs de Pontarlier. Qu’attend-il de ce partenariat avec sa ville ? a Presse Pontissalienne : Quel L.P.P. : La ville attend de ses chamest votre avis sur ce nouveau pions qu’ils s’impliquent. Que compsystème qui va lier les sportifs tez-vous faire pour promouvoir l’image de la ville ? à la ville de Pontarlier ? Vincent Defrasne : Jusqu’ici, il V.D. : J’ai bien conscience que paraissait délicat pour la vil- quand on signe un partenariat, on a des droits le de Pontarlier de dire quel sportif “Les partenaires mais aussi des devoirs. Des partemérite d’être aidé plus ou moins me permettent naires m’aident, ils me permettent de qu’un autre. Ils ont de vivre de vivre de mon sport, choisi de calculer la moindre des leur aide par rapmon sport.” c’est choses de parler port aux retomd’eux. L’objectif, bées médiatiques que les sportifs contribueront c’est que les deux partenaires à provoquer. Je trouve cela plu- soient acteurs. Et donc que tôt logique. En ce qui me nous, sportifs, soyons les insconcerne, c’est la première fois tigateurs de certains projets. que je signerai un partenariat L’idée est que les sportifs apportent une valeur ajoutée à la formel avec Pontarlier. ville. Pour ma part, j’ai L Luc Alphand et Serre-Chevalier es partenariats entre villes et sportifs sont assez courants. Il y a une dizaine d’années, tout auréolé de ses titres de champions du Monde de descente, Luc Alphand a consolidé avec la station de Serre-Chevalier (Hautes-Alpes), une convention de partenariat. Aujourd’hui encore, un contrat lie toujours le médiatique skieur reconverti dans le pilotage automobile à la station alpine. Selon l’office de tourisme de “Serre-Che”, L quelques petites idées, notamment celle d’organiser sur le site de la Malmaison, où j’ai appris à skier, une course pour les plus jeunes, autour de mon nom, en y associant mes partenaires. Mais ce n’est qu’un début d’idée pour l’instant. L.P.P. : Comptez-vous sur ce genre de partenariats pour gagner votre vie ? V.D. : Pontarlier ne sera pas mon principal partenaire financier, loin de là. Ceci dit, j’ai fait de ma passion mon métier. Je dois pouvoir en vivre et nécessairement, ce genre de partenariat doit aussi y contribuer, c’est important. Propos recueillis par J.-F-H. “ce partenariat a vraiment porté ses fruits. D’autant que Luc joue très bien le jeu et qu’il s’est reconverti avec brio. Mais pour qu’un partenariat fonctionne, il est nécessaire que le sportif soit charismatique. Luc reste un gros porteur de touristes à Serre-Chevalier même s’il a raccroché les skis depuis plusieurs années” commente Gaëlle Moreau, de l’office de tourisme. Suite à la signature de ce contrat de partenariat, dont le montant se situe, selon nos informations, entre 20 000 et 40 000 euros par an, “les cinq années suivant la signature du premier contrat ont été très fortes pour la station” qui, depuis, est connue de tous, du moins de nom. Pontarlier 6 PHÉNOMÈNE Il a perdu 34 points Patrice, assureur : “Je conduis sans permis” Cet assureur du Doubs dénonce le système des retraits de permis “organisé” depuis plusieurs années et qui ne fait que s’aggraver, au détriment de travailleurs qui n’ont pas d’autre choix que de continuer à prendre le volant. Il accepté de témoigner à La Presse Pontissalienne. u cours de l’année 2006, on a dénombré en France 68 866 dossiers de permis de conduire invalidés. C’est une augmentation de 27 % par rapport à 2005. Depuis 2002, et la priorité accordée à la sécurité routière par le président de la République, le flux de dossiers traités dans le cadre du permis à points s’est fortement accéléré. De 1,2 million en 2002, le nombre des infractions traitées est passé à 4,5 millions en 2006. Et de 3,1 millions en 2002, le nombre de points retirés est passé à 8 millions en 2006 ! Patrice, assureur dans le Doubs, fait partie de ces milliers de conducteurs en France qui se sont vus retirer leur fameux papier rose et qui, malgré tout, continuent à prendre le volant tous les jours. par nécessité. “Je suis quelqu’un qui, par ma profession, doit faire beaucoup de route. Et fatalement, en tant que gros rouleur, j’ai plus de risque à me voir retirer des points.” Au total, Patrice aura déjà perdu la bagatelle de 34 points. À chaque fois qu’il était à la limite, il finançait, à raison de 230 euros la formation, un stage destiné à reconstituer son capital point. Jusqu’au jour où, l’infraction de trop est arrivée. “C’était sur la 2 X 2 voies de A Patrice s’est vu annuler son permis de conduire en février dernier. Saône en février dernier, je roulais fort, j’ai été flashé à 186 km/h. Sanction : 6 points. Je me suis retrouvé dans le négatif” raconte-t-il. Patrice n’a plus aucun point, il n’a plus le droit de faire de stage, on lui impose alors d’aller rendre son permis à la préfecture. “Bien sûr, je roule parfois un peu fort mais je n’estime pas être un délinquant de la route. Je n’ai jamais été piqué pour de l’alcool, pas plus que pour la ceinture, un feu rouge ou le portable. Je ne roulerais jamais au-delà des limites en ville mais le système actuel est trop tordu, on en arrive à annuler le permis à n’importe quel conducteur” argumente-t-il. Alors, l’assureur en est arrivé à enfreindre consciemment la loi. “Si je ne peux pas me dépla- cer, mon entreprise est en péril et je licencie mon assistante. J’aurai le droit de repasser le code dans six mois mais le problème, c’est qu’il y a tellement d’attente dans les auto-écoles que ça mettra près d’un an. Pour moi, c’est impossible cette attente.” Patrice ne nie pas les infractions qu’il a commises. “Je plaide 100 % coupable” dit-il. Mais selon lui, le système est parfaitement vicieux. “C’est une loi aberrante et totalement arbitraire. Quand on est seul dans sa voiture et bien concentré sur sa conduite, j’estime que l’on est moins dangereux si on va un peu vite sur une 2 X 2 voies qu’une personne qui roulera à 90 km/h en téléphonant. Pour moi, le remède mis en place par l’État est pire que le mal.” Patrice a engagé une action en justice avec l’aide d’un avocat parisien spécialisé dans la défense des automobilistes et qui a déjà tiré d’affaire plus d’un millier de conducteurs s’étant retrouvés dans un cas similaire. “Je dénonce complètement ce système ajoute l’assureur. Un jour, une grande majorité de conducteurs qui roulent beaucoup vont se retrouver dans cette situation. Ma femme, qui était commerciale, faisait 400 km par jour. Elle a dû arrêter cette profession car il lui restait peu de points, elle risquait de se faire licencier. Les retraits de permis en France sont directement proportionnels au nombre de kilomètres parcourus par les automobilistes” avance-t-il. La baisse de la mortalité sur les routes en France, il ne la met pas sur le compte de l’augmentation des radars. Selon lui, c’est un phénomène général dans tous les pays d’Europe, lié d’abord à une prise de conscience générale et surtout aux progrès des voitures en matière de sécurité. Si Patrice a accepté de se livrer, c’est que comme lui, ils sont des dizaines de milliers à s’être vu retirer leur permis de conduire. Au regard de la loi, En bref… ces retraits sont toujours justifiés. Mais dans le quotidien de ces travailleurs, la suppression de leur précieux sésame met en péril leur activité. “Le gros problème, c’est qu’aujourd’hui, tous les conducteurs sont des délinquants potentiels, même les plus scrupuleux qui peuvent se faire coincer n’importe où à quelques km/h près. Et le pire dans cette histoire, c’est qu’on condamne les gens sans même les juger” termine Patrice. En France, des automobilistes comme Patrice, il y en aurait désormais entre 2 et 4 millions. Un vrai phénomène de société contre lequel commencent à s’élever des voix qui dénoncent une vaste opération de racket organisé par les pouvoirs publics. J.-F.H. Le Barboux Le centre de loisirs du Barboux organise des centres de vacances dans son site vers Fleurs Morteau, ainsi qu’un camp sous Le concours des fermes fleu- tente dans les gorges du Verries est organisé par la chambre don (pour les adolescents). Rend’agriculture du Doubs. Ce seignements au 03 81 80 61 81. concours est ouvert aux fermes en activités, aux anciennes Nomination fermes aménagées par des agri- Philippe Paul est le nouveau culteurs à la retraite et aux frui- directeur de l’agence éconotières. Renseignements au 03 mique du Doubs. Il remplace Guy Millet, écarté après les 81 65 52 52. dérives de gestion de l’A.D.E.D., rebaptisée Développement 25. Pontarlier R ENCONTRES 7 Agences matrimoniales Agriculteur, cœur à prendre… L’agriculture fait partie des professions où les hommes ont le plus de difficulté à rencontrer l’âme sœur. Pourquoi ? ans son film “Je vous trouve très beau”, la réalisatrice Isabelle Mergault a traité sans tabou mais avec respect et émotion la question du célibat des agriculteurs. Michel Blanc incarne à l’écran Aymé Pigrenet. Veuf, il est submergé par le travail à la ferme. Alors il décide de trouver une femme pour l’épauler. Il fait alors appel à une agence matrimoniale. C’est en Roumanie qu’il rencontrera l’amour. Combien y a-t-il d’Aymé Pigrenet dans le monde agricole ? Difficile à dire. Ce qui est sûr, c’est que les hommes confrontés au célibat ne sont pas des cas isolés. Surtout chez les jeunes. S’ils ont choisi d’être agriculteurs, ils n’ont pas choisi la solitude. Malheureusement, la profession souffre encore d’une image négative qui dissuade les demoiselles de s’engager. “C’est un métier pour lequel il y a beaucoup d’a priori” constate Rachel Robbe, responsable de l’agence D Fidélio à Pontarlier. Les jeunes Un agriculteur s’est présenté agriculteurs constituent une à son bureau d’un pas décidé. partie de sa clientèle. “Ils véhi- “Il m’a dit : il faut que je trouculent encore cette image de ve une femme. Ce serait bien personnes qui ne sortent pas, qu’elle sache conduire un tracqui ne voyagent pas, qui ne teur.” C’est moins romantique prennent pas de vacances. Or (et surtout moins courant) que cette idée est dépassée” ajoute- de souhaiter qu’elle aime les t-elle. Plus de 35 % des agri- voyages ! L’exigence de ce monculteurs partent désormais en sieur réduisait considérablement le champ d’invacances ! Et puis la ferme d’aujourd’hui “Il m’a dit, vestigations. Les spécialistes admetest certes implantée en campagne. Il n’en il faut que je tent que c’est plutôt rare d’entendre ce reste pas moins que c’est une entreprise trouve une genre de propos à époque. qui investit, se moderfemme.” notre Les femmes agrinise, et qui se gère cultrices de profescomme telle. Pour autant, si une fille peut choi- sion rencontrent aussi des difsir entre un technicien fron- ficultés pour trouver l’âme talier et un agriculteur, elle se sœur mais dans une moindre tournera sans hésiter vers le mesure. “Quand on est une fille premier. “Je pense cependant de 25 ans, c’est plus facile de que les mentalités évoluent, rencontrer quelqu’un” constamais ça évolue doucement” te Rachel Robbe. Mais il semblerait que dans leurs critères poursuit Rachel Robbe. Une employée d’un magazine de recherche, ces dames de petites annonces diffusé demandent souvent à ce que dans le Haut-Doubs rapporte l’homme souhaité n’exerce pas cette anecdote qu’elle a vécue. la profession d’agriculteur. Un phénomène semble prendre de l’ampleur actuellement, ce sont les petites annonces matrimoniales qui visent comme public les agriculteurs en leur proposant de trouver la femme de leur vie à l’étranger, en Afrique par exemple ou en Europe de l’Est. L’antenne mortuacienne de l’organisme de formation F.R.A.T.E. a déjà eu lors de certains cours d’apprentissage du français, des jeunes filles étrangères qui venaient d’épouser un agriculteur du Haut-Doubs. T.C. HAUT DÉBIT Dans les journaux gratuits, les petites annonces matrimoniales sont parfois destinées au monde agricole. Coup de gueule Les oubliés de l’A.D.S.L. montent au créneau Une commune peut-elle encore se développer ou tout simplement fonctionner en disposant seulement du bas débit ? Une situation insupportable que tiennent à dénoncer plusieurs élus locaux soucieux de se fédérer. ntre la C.C.L., la C.F.D. “La part communale corres- moindre image dans ces condiet Mont d’Or-Deux Lacs, pond au minimum à un inves- tions. À l’heure du tout numéon dénombre au bas mot tissement de plusieurs dizaines rique administratif, les comune dizaine de communes pri- de milliers d’euros. Hors de munes bas débit se trouvent vées tout ou partie de l’accès question d’accepter ça. L’État particulièrement pénalisées. à l’A.D.S.L. “On parle d’une doit aussi participer. À notre Tout comme les écoles, les parcentaine dans le Doubs”, éva- avis, c’est au député d’interve- ticuliers et les entreprises. lue approximativement Serge nir dans ce sens surtout qu’il Seules les plus importantes est fraîchement réélu. peuvent s’offrir le “luxe” d’une Vallet, le maire des Verrières, visiblement Les deux À lui de faire remon- connexion à des prix exorbiter le problème à qui tants. Une entreprise des Vertrès remonté de ne pouvoir disposer d’un élus vont de droit”, renchérit rières débourse ainsi 400 euros par mois. “Il y a 10 ans, on Serge Vallet. tel service. Même son de cloche à monter un D’ici là, les deux élus nous disait que l’A.D.S.L. serait monter un col- une chance de développement Sainte-Colombe chez collectif. vont lectif en vue de ras- pour les petites communes”, son homologue Alain Sirugue. “On n’intéresse pas sembler le maximum d’autres ironise Jean-François Jodon, les opérateurs car on est trop laissés-pour-compte. “Qu’ils conseiller aux Verrières. Il ne petits. Il faudrait que cela soit n‘hésitent surtout pas à nous reste plus qu’à espérer que la un service d’État. En février joindre au secrétariat de nos photo officielle du nouveau président ne soit pas transmise dernier, on a adressé par le communes.” biais de la C.C.L. un courrier À 30 bits/seconde, un fichier via Internet. Le cadre risque au ministre de l’Intérieur, à texte envoyé de Sainte-Colom- de rester un certain temps vide l’époque un certain Nicolas Sar- be ou des Verrières circule 3 300 dans certaines communes du kozy, pour lui signifier les consé- fois moins vite qu’à Paris. Inuti- Haut-Doubs. le de songer à transmettre la quences de cette situation.” F.C. Deux critères sont à prendre en considération pour bénéficier de l’A.D.S.L. : le nombre de clients potentiels et surtout la proximité vis-à-vis des réseaux existants. “D’après ce qu’on nous a expliqué, les câbles téléphoniques ne sont pas assez gros. La solution consiste à passer en ondes radio avec installation d’antennes de réception. La commune se charge ensuite de redistribuer chez les clients”, poursuit Alain Sirugue. Une alternative plausible mais à quel coût ? Les aides allouées par le Département, la Région, les communautés de communes Maires et élus de Sainte-Colombe, des Verrières et des qui ont pour la plupart la comFourgs, trois communes en zone blanche, pétence A.D.S.L. couvrent gloen appellent au député Jean-Marie Binétruy. balement 80 % de l’addition. E Z.A Route de Dommartin -25300 HOUTAUD Tél : 03.81.46.73.03 Nouvelle carte du restaurant Venez découvrir notre toute nouvelle carte d’été avec ses brochettes Gauloises, brochettes mix grill, brochettes d’agneau Méditeranéenne, ses émincés de volaille ou d’agneau au thym et au basilic... Ouvert midi et soir (fermé le lundi hors vacances scolaires) et service le soir en semaine jusqu’à 22 h et jusqu’à 23 h 30 le week-end... urant Resta Information et réservation au 03 81 38 85 20 Karting Bar Bowling Planet loisirs : ZAC des Grands Planchants • 25300 Pontarlier • Tél. 03 81 38 85 20 • www.planet-loisirs.com DISCO Vacances “Intimes” PONTARLIER Lundi 28 janvier 2008 20h30 - Espace Pourny Jean-Louis Aubert PONTARLIER 40€ 43€ Mardi 11 décembre 2007 20h30 - Espace Pourny LE DOSSIER 9 Dans les coulisses du château de Joux DÉCOUVERTE La surprenante tour du fer à cheval Joux : l’autre château Le circuit de visite officiel dévoile tout au plus 20 à 25% de ce musée vivant de la fortification qu’est le château de Joux. Sécurité oblige, cette sous-exploitation est pleinement justifiée. La face cachée ne manque pas de centres d’intérêt. Certains seront prochainement accessibles au public. Avant-goût. pièces d’artillerie, soit la plus forte puissance de feu du site. Autre élément ignoré des visites mais qui retient l’attention, la l semble logique de res- Les soldats accédaient ainsi tour du Diable. Bien visible de taurer d’abord le conte- directement aux deux case- l’extérieur, elle s’étage sur quatre nant avant de songer au mates cuirassées Mougin. L’une niveaux, chacun percé de meurcontenu. La valorisation des deux a été remise en état du château passe nécessaire- de fonctionnement par un pasment par les travaux en cours. sionné. Elle mérite largement Faudra-t-il pour autant devoir le détour, ce qui sera une réapatienter des lustres avant d’en lité dès l’an prochain. découvrir davantage ? Non, et En remontant le cours de l’hisl’ouverture en juin d’une par- toire fortifiée de Joux, on parvient à l’époque Vautie du casernement ban. Qui suit le Joffre occupée actuelIl garde parcours de visite lement par une exposition est un signe encore bien est forcément marqué par le portail annonciateur d’autres nouveautés. des secrets… Louis XIV, l’échauguette, le grand En soi, ce bâtiment du XIXème siècle n’offre pas l’attrait puits. S’il n’a pas accès à l’inarchitectural des constructions térieur des bastions et des salles médiévales. Il contient de vastes d’artillerie, il pourra bientôt chambrées un peu humides voir le magasin à poudre sous mais en bon état. Elles abrite- voûte d’arête et l’une des rares ront une fois rafraîchies le écuries du château. musée d’armes anciennes et Plus ancienne encore et tout des salles de réunion et d’ex- aussi surprenante, la tour du position avec des possibilités fer à cheval. Ce bastion est nomde restauration. Sur le plan mé ainsi en raison de sa forme défensif, ce casernement est qu’on retrouve sur trois niveaux. recouvert d’une épaisse pro- Il a été construit à la fin du XVètection en terre. Il communique me siècle à l’époque des bomvers les salles d’artillerie par bardes. C’est l’un des princile biais de couloirs souterrains. paux éléments de défense du Deux caractéristiques qu’on château notamment pour empêretrouve dans tous les forts de cher l’ennemi d’entrer dans la la ligne conçue par le général troisième enceinte. À la fin du Séré de Rivières. XIXème siècle, il intégrait 19 I Un mystère entoure encore le nom de la tour du diable. Visible seulement de l’extérieur, elle s’étage sur quatre niveaux. trières. L’origine de son nom reste inexpliquée. Les murs du château de Joux conservent encore bien des secrets et c’est là tout son charme. F.C. Ceux qui partagent l’intimité du château de Joux le surnomment Joux, tout simplement. Il faut plus qu’une simple visite pour comprendre cet attachement qui relève souvent d’une passion sans faille. Pourquoi cette fascination ? La situation du fort, son aspect médiéval, son histoire millénaire, ses légendes, ses prisonniers célèbres participent à son attrait. On est là dans l’historiquement connu et montré aux visiteurs. Mais Joux ne dévoile pas tout son patrimoine et conserve encore des secrets que ses “disciples” cherchent à comprendre, élucider, à force de le côtoyer régulièrement. Une visite hors des sentiers battus. 10 LE DOSSIER R ÉHABILITATION Dans les traces du capitaine Joffre a dernière extension du château remonte au XIX ème siècle. Elle répond à un nouveau plan défensif de la région nordest de la France, justifié par le besoin de lutter contre les progrès de la nouvelle artille- L rie en acier dont la précision et la portée augmentent considérablement. À partir de 1873, la nouvelle ligne de forts enterrés conçue par le général Serré de Rivières va se mettre en place. Au château de Joux, ces amé- liorations se réalisent entre 1879 et 1883. Le capitaine de génie Joffre dirige les travaux. Ils concernent la cinquième enceinte bastionnée qui est remplacée par un “fort moderne” avec son casernement. Les transformations por- tent également sur les aménagements souterrains des emplacements de batterie. La chapelle est détruite et son clocheton transporté sur un des bâtiments du donjon, le cimetière est supprimé pour cause de travaux. I N Construit à la fin du XIX siècle dans le fossé, le casernement Joffre abrite huit salles de casernement réparties sur deux niveaux. Des chambrées de 50 lits d’où les soldats pouvaient rejoindre les salles d’artillerie sans avoir à sortir à l’extérieur.Le bâtiment est recouvert d’une “couche” de 6 à 7 mètres de terre destinée à absorber l’impact des tirs ennemis. Cette protection s’avérera vite obsolète avec l’invention de l’obus torpille. N Jusqu’à présent, le casernement Joffre n’était pas ouvert au public. Sans grand intérêt et dans un état laissé à l’abandon, le bâtiment comprend 500 m2 de surface exploitable. Après les rénovations à l’extérieur, c’est ici que se concentrera le gros des travaux futurs. Des crédits ont été votés dans ce sens à la C.C.L., propriétaire des lieux. Une fois rénovée, une partie des locaux accueillera le musée d’armes anciennes. Le reste servira de salles de réception à destination des scolaires, des entreprises. On y découvrira également des expositions temporaires comme c’est le cas actuellement dans deux des salles occupées par les photographies panoramiques de Didier Jacquot. DÉFENSE ème Restaurée en 1997 La dernière casemate Mougin en état de fonctionnement Le château abrite deux des dix exemplaires construits en France après la guerre de 1870. Ce patrimoine militaire sera ouvert dès l’an prochain aux visites. Commencée en 1994, la restauration de la première casemate a duré trois ans. C’est aujourd’hui la seule en état de fonctionnement sur les 10 casemates Mougin françaises. e la passion, il lui en a fallu une bonne dose à Daniel André en s’attaquant à la restauration de ces surprenants dispositifs d’artillerie pour qui n’y connaît rien. Cet ancien militaire a entrepris ce chantier en 1994 pour l’achever trois ans plus tard en travaillant tous les jours. Le résultat vaut le détour. Il ne manque que l’affût et le canon démantelés par les Allemands en 1942 pour satisfaire leurs besoins d’acier. L’installation des deux casemates à Joux remonte à l’année 1881. Ce type de cuirasse mis au point par le commandant Mougin en 1874 est constitué de quatre plaques de toiture d’un poids total de 40 tonnes, D un spécialiste à votre service DEPUIS 10 ANS DEMANDE DE DOCUMENTATION 4 bis rue J. Mernoz - PONTARLIER Tél./Fax : 03 81 39 45 63 e-mail : [email protected] Nom : .................................................................. Prénom : ............................................................. Adresse :............................................................. Code :........................Ville : ................................ d’un bouclier frontal de 23 tonnes d’amortir les impacts tout en le protégeant un verrou de 7 défilant aux regards des observateurs adverses. Une grande tonnes. Ce verrou, mobile verticalement, cheminée placée à l’arrière assuest déplacé à l’aide de treuils re un minimum d’aération. La par les servants de la pièce. Il cuirasse était armée d’un canon de 155 mm sur affût protège ainsi le canon pivotant. Cette pièce des coups adverses durant les phases de Seul bilan : tirait des obus de 40 kg distance variant rechargement et de la mort àdeune 9 à 11 km. pointage de la pièce. À l’arrière, un contrepoids d’une vache. En 1881, les essais de tir réalisés en direction de 7 tonnes assure le du Mont d’Or depuis basculement du verrou. Il fallait quatre hommes pour la casemate non restaurée se manipuler le mécanisme. L’ob- sont soldés par la mort d’une turation se fait en moins de 5 vache. C’est la seule victime de ces pièces d’armement. À secondes après chaque tir. Toute la structure en fonte prend 80 000 francs-or la casemate, appui sur un massif en maçon- ça fait cher du steak. Le projet nerie recouvert d’une dalle de d’élargir les circuits de visite béton non armé, puis d’une intègre un aller-retour jusqu’à couche de terre permettant la cuirasse remise en état. I LE DOSSIER 11 PRISON Passionné par l’histoire des prisonniers de Joux, Gilles Hérard devant l’unique porte qui donnait accès aux cellules du donjon. Plusieurs exemples Une forteresse d’où l’on s’évade Le château de Joux devient une prison d’État dès la Révolution. Cette vocation forcée est loin de correspondre à une configuration des lieux offrant pas mal d’échappatoires. mprisonné le 25 mai 1775, Mirabeau fut l’un des premiers prisonniers politiques du château. Vu les faveurs dont il bénéficiait, allant et sortant aussi librement qu’il le désirait, s’évader de Joux n’entrait pas dans ses préoccupations. Tous n’ont pas eu droit aux mêmes égards. “Les détenus étaient enfermés sur deux niveaux dans les anciennes casemates du donjon, indique Gilles Hérard, le responsable des guides passionné par le sujet. Pendant la Révolution, il abritait des prêtres, des conscrits de Pontarlier et des environs soupçonnés d’avoir des sympathies pour la monar- E I NSOLITE chie. Le château donne l’ap- le” arrivent à Joux. Parmi eux, parence d’un site d’où l’on ne le marquis d’Andigné et le Compeut s’évader. En réalité, c’est te de Suzannet. Enfermés le tout le contraire. Son état de 15 août 1801, ils échafaudent délabrement et des soldats peu des dizaines de plans d’évaformés aux fonctions de geô- sion, envisagent toutes les solutions à l’exception de liers favorisent les évasions. Elles s’opèrent Une évasion la prise d’otage ou du meurtre, code de soit en sciant les barreaux, soit en perçant digne d’un l’honneur oblige. Ils réussissent leur tenle mur.” scénario tative dans la nuit En 1794, plusieurs du 15 au 16 août prêtres réfractaires de film. 1802 en descellant prennent la clef des champs en passant par une leurs barreaux de leur celluembrasure à canon puis des- le. Arrivés au pied de la fortecendent au moyen d’une cor- resse, ils rejoignent Pontarlier, de. À l’époque du Premier passent la nuit chez le curé de Consulat, beaucoup de chefs la paroisse et partent le lenChouans et Vendéens arrêtés demain pour Fontainebleau où par “mesure de sûreté généra- ils se cachent en lieu sûr. En 1804, d’autres Chouans : Michel Moulin dit Michelot, Charles de Frotté, Allier d’Hauteroche et Williams Girod les imitent au prix d’une aventure assez rocambolesque, digne d’un scénario de film. Incarcérés dans la cellule voisine du marquis de Rivière, ils vont profiter des largesses dont celuici bénéficie pour monter leur coup. Le marquis leur fournit ainsi une copie du plan du château qu’il s’est procuré après du Commandant du fort avec qui il partage de somptueux repas. “Les quatre compères communiquent avec leur ami en s’échangeant des petits messages à travers des trous situés dans le mur de cloison de la cheminée dont le conduit est commun aux deux casemates. Ils avaient été autorisés à garder la petite chienne Bibi auprès d’eux.” À partir de janvier 1805, ils commencent à percer le mur extérieur d’une épaisseur de 8 pieds. L’exercice leur prend une bonne dizaine de jours. Ils confectionnent entre-temps des cordes à l’aide de huit draps. Après discussion, le sort de Bibi est jeté. L’animal fera partie du voyage, transporté dans un sac en toile. L’évasion se déroule dans la nuit du 26 au 27 janvier. Au cours de leur descente en plusieurs étapes, Girod dépose la chienne sur une plate-forme et l’oublie à son triste sort. La bête commence alors à japper. Que faire ? Au prix de gros efforts, Michelot parvient à la récupérer. Il écrira dans ses mémoires : “Elle allongeait sa petite tête hors du sac et me léchait la figure, comme pour essuyer la sueur qu’elle avait fait couler.” Les quatre évadés rejoignent Neuchâtel, gagnent ensuite Ratisbonne et l’Angleterre. Sous l’Empire, le château “hébergera” d’autres détenus politiques comme Kleist ou Toussaint Louverture mais surtout de nombreux prisonniers de guerre de toutes nationalités. I F.C. Magasins à poudre Chasse aux étincelles dans les poudrières N Ces épais battants en chêne équipent toujours une bouche à canon de l’une des salles d’artillerie de l’époque Vauban. X3 2,0 D PREMIERE (clim, vitres teintées, jantes alu) ANTHRACITE / SENSATEC BEIGE Juillet 06 Prix : 31900 euros 320 D BREAK BUSINESS ( cuir, gps, prepa, tél ) BLEU FONCE / CUIR GRIS Janvier 04 Prix : 19900 euros 320 D PREFERENCE (clim auto, rég. Vitesse, jantes alu) ANTHRACITE / TISSU NOIR Janvier 04 Prix : 17500 euros 120 D SPORT (xénon, reg. vitesse, jantes alu, clim auto) NOIR / TISSU NOIR Octobre 06 Prix : 28900 euros AUTRES MARQUES sont conçues de façon très spécifique. La plus ancienne remonte à l’époque Vauban et ne manque pas d’allure avec ses croisées d’ogive. Facile d’accès, ce magasin à poudre sera intégré dans les circuits de visite. Les deux autres poudrières sont d’époque Joffre. L’une desservait notamment les casemates Mougin.et se situe à l’emplacement de l’ancienne chapelle. Double mur avec galerie de circulation, parquet en chêne, vitrage blindé dans les lampes, éléments de fixation en laiton plutôt qu’en fer, on fait dans le solide en veillant surtout à éviter la moindre source susceptible de faire des étincelles.Sensiblement de même volume, l’autre est creusée directement dans la pierre, d’où son nom de poudrière abri sous roc. Avec les inévitables infiltrations, une sous-toiture en plaques de tôle servait à évacuer l’eau. BMW NÉvidemment à l’abri des regards, ces salles 530 D BVA LUXE (xénon, radar recul , prépa. Tél., gps ) BLEU FONCE / CUIR GRIS Décembre 03 Prix : 32900 euros VECTRA BREAK CDTI 150 ELEGANCE ( clim auto, jantes alu, volant multi. ) NOIR / TISSU NOIR Juin 05 Prix : 17500 euros 1007 HDI DOLCE PACK (gps, radar recul, clim) VERT / TISSU BLEU Octobre 05 Prix : 12500 euros ALFA 156 2,0 TS SELESPEED (clim, jantes alu) NOIR / TISSU NOIR Février 00 Prix : 7500 euros ML 400 CDI LUXURY BVA ( gps, t.o, marchepieds, xénon ) NOIR / CUIR GRIS Avril 02 Prix : 29900 euros C4 HDI 138 ch EXCLUSIVE BVA ( cuir, xénon, hifi systeme ) GRIS CLAIR / CUIR GRIS novembre 06 Prix : 23500 euros Patrick METZ s.a. ZAC de le Justice - 90000 BELFORT Tél. 03.84.57.38.70 ZAC de Valentin - 25000 BESANCON Tél. 03.81.47.97.97 www.patrickmetz-sa.fr 12 LE DOSSIER COLLECTION Des pièces rares Le musée d’armes anciennes renferme quelques pépites Le musée d’armes anciennes du château abrite une collection de toute beauté avec des pièces assez exceptionnelles. Ici, relativement peu de trésors cachés. Ce qui n’est pas encore exposé le sera bientôt. Un fusil de chasse Fussy, armurier à Pontarlier au XVIIIème siècle qui fabriquait également des pistolets. D ans les tiroirs, on trouve notamment de superbes fusils fabriqués au XVIIIème siècle dans diverses petites manufactures d’armes à Pontarlier et à La Cluse-et-Mijoux. Ces fusils de chasse identifiés par le nom du fabricant avaient une belle réputation qui dépassait largement les limites de la région. Certains ont même été copiés par une célèbre manufacture stéphanoise. Quand le musée sera transféré dans les salles du casernement Joffre, il est prévu d’intégrer un volet sur ces armes de Joux dans la nouvelle muséographie. D’autres fusils militaires, quelques sabres, une belle cuirasse prussienne, héritage de la retraite des Bourbakis dorment encore à l’abri des regards. Les plus belles pièces sont logiquement en vitrine. En 1957, les gestionnaires du château ont ache- Faute de place, plusieurs fusils made in Joux dorment encore dans les tiroirs du musée. té cette collection assez exceptionnelle qui appartenait à Jules Constant Doresse. Elle comprend beaucoup de fusils et de coiffes. Dans les raretés : deux arquebusiers à mèches et à rouet de la fin du XVIème siècle, un fusil d’infanterie réglementaire de 1717. Au niveau des coiffes, on trouve à Joux plus de variétés qu’au musée de l’armée à Paris. Là aussi, quelques merveilles comme ce casque de dragon de la garde de l’impératrice Joséphine. I *Dates selon arrêté préfectoral. Expert, c’est un métier. I M A G E S O N M U LT I M É D I A M É N A G E R Héritage de la retraite des Bourbakis, cette belle cuirasse prussienne. LE DOSSIER 13 ÉTÉ 2007 Un florilège d’événements Le programme d’animations prend du muscle Festival Renforcer l’attractivité du château de Joux signifie également offrir un éventail d’ani- Cinéma Éclectisme mations le plus large possible. En reprenant la gestion directe du château le temps Paï La maison de quartier des artistique organise une projecd’effectuer le gros des travaux de restauration, la C.C.L. a choisi d’insuffler un nou- Pareuses tion en plein air dans la cour Après une première édition vel élan artistique et culturel dans le calendrier estival du fort. Une saison qui a débu- d’honneur le vendredi 27 juillet réussie l’an dernier, l’associaà 22 heures (repli salle des fêtes tion Cinq Sens remet le couté en juin par des représentations du festival “Jazz et Franche-Comté” et qui sera sui- de La Cluse-et-Mijoux). Il s’agit vert avec son festival “Ça s’Joux du film “Paï” réalisé en 2003 au château” les 31 août et vie par 9 autres événements jusqu’au 1er septembre. Présentation. par Niki Caro. Une comédie 1 septembre. La programmaer Exposition photo Théâtre Visites Cinéma Désir incontrôlé Un château la nuit Des histoires Des fleurs et Les représentations sont orga- Se promener au château à la au château des panoramiques nisées par Théâtre’Ouvert jeu- lueur des torches, en voilà une di 5 et vendredi 6 juillet dans bonne idée. En compagnie d’un La C.C.L., en partenariat avec de rêve la cour d’honneur du château. guide, entrer dans l’histoire du le ciné-club, Cinévasion, la ligue Deux chambrées du casernement Joffre dévoilent les photographies de Didier Jacquot. L’une abrite des clichés panoramiques présentés dans des formats allant jusqu’à 10 m. Cette technique permet de capter un angle de 140° et restitue les paysages dans toute leur dimension. L’artiste a eu recours aux nouvelles technologies qui permettent d’utiliser tous types de supports, en l’occurrence du tissu. Vous découvrirez le château de Joux, les bassins du Doubs, le lac Saint-Point comme vous ne les avez probablement jamais vus. L’autre chambrée montre différentes espèces de fleurs montagnardes. Des gros plans également transposés sur tissu qui associent l’éclat des couleurs et la finesse des détails. Jusqu’au 31 août. Une pièce de l’atelier Mencius mise en scène par Florent Brischoux et interprété par cinq comédiens. Une forêt, deux inconnus, enfin peut-être. Lui, perdu déboussolé. Elle, seule innocente. Lui en a envie, elle peut-être aussi. Échanges de regards, pas une parole, enfin pas vraiment. Et pourtant, ils sont là comme embarqués dans une histoire qui ne serait pas la leur. C’est à travers un texte découpé, direct, que ces personnages nous conduisent pendant une petite heure à réfléchir sur la notion de désir. Tout au long de la pièce, une autre question émerge : tout doit-il forcément bien ou mal finir ? château et des personnages qui l’ont marqué. Un voyage dans le temps agrémenté des légendes et des aventures authentiques des prisonniers enfermés dans le donjon. Ambiance musicale, bruitages, personnages costumés participent à cette mise en scène nocturne. Autant d’ingrédients qui vous feront plonger dans un univers moyenâgeux loin d’avoir révélé tous ces mystères. L’animation se déroule tous les jeudis soirs à partir du 12 juillet. La visite débute à 21 h 30 et dure environ 2 heures. Prévoir des habits de pluie en cas de mauvais temps tout comme un vêtement chaud car les nuits sont plutôt fraîches au château. de l’enseignement et l’institut régional de l’image et du multimédia met en place un minifestival de films en lien avec le Moyen-Âge. Des projections au château et en ville avec des interventions de spécialistes et, sous réserve, de comédiens ou réalisateurs. 16 juillet à 21 h 30 au château : “King of Heaven” de Ridley Scott 17 juillet à 14 h 30 au théâtre Blier : “Le roi et l’oiseau” de Paul Grimault et à 21 h 15 au château : “Monty Python, sacré Graal” de Terry Jones et Terry Gilliam 18 juillet à 18 heures cour de la bibliothèque. “Le cinéma des premiers temps : la grande aventure” et à 21 heures au château : “Le frère du guerrier” de Pierre Jolivet. Réservations : 03 81 38 81 64 dramatique. L’histoire se situe en plein Pacifique dans un village maori où depuis des générations un descendant mâle hérite du titre Paikea, nom du légendaire Whale Rider qui y débarqua 4 000 ans plus tôt juché sur le dos d’une baleine. Après le décès de son frère, Paï, la petite fille du chef Koro, est la seule à pouvoir assurer ce rôle viril. Gardien d’une tradition ancestrale, Koro s’oppose à cette succession. tion allie tous les registres de la création contemporaine, allant de la musique aux arts plastiques en passant par les spectacles de rue. Une vingtaine de groupes, musiciens, artistes animent de leurs talents ce festival par comme les autres. Son aspect pluridisciplinaire, la particularité du site, sa convivialité, mais surtout la volonté des organisateurs d’offrir un spectacle original et de qualité lui confèrent toute sa légitimité. Exposition L’absinthe vue par la presse locale Une exposition préparée par les archives municipales et qui sera visible au château à partir du 7 août. L’origine de cet élixir magique, sa fabrication, l’impact de cette boisson mythique, les causes de son interdiction et sa renaissance actuelle, tous ces thèmes sont relatés à travers des extraits de presse parus dans les journaux locaux. D’autres documents : livres, poèmes, archives complètent l’exposition. Des reproductions d’affiches rappellent également l’atmosphère de l’époque. Démonstrations de tir Ambiance militaire à l’époque du Second Empire Depuis 1993, les Arquebusiers tion 2007 aura lieu les 4 et de Joux proposent des jour- 5 août. Des animations cosnées d’armes anciennes. L’édi- tumées avec la reconstitution d’un bivouac d’époque au-dessus du casernement Joffre. Au menu : maniement d’armes, exercices militaires, exposition d’armes anciennes, démonstration de tir à blanc… Les arquebusiers proposeront des visites commentées de la casemate Mougin, la seule encore en état de fonctionnement en France. Le musée d’armes anciennes sera également ouvert gratuitement. Spectacle musical nique de Pontarlier. Séances dans la cour d’honneur du château les 4, 5, 7, 8, 9 et 10 août à 21 heures. En cas de pluie, Le 33ème festival des Nuits de repli au théâtre Blier. I Joux se décline en deux événements. Mercredi 25 juillet à 21 h 30, une représentation théâtrale, “Les Nomades”. Une pièce écrite et mise en scène par Chantal Melior qui s’est inspirée de textes de Thesiger et Nietzsche. Le deuxième spectacle, “Amour Aznavour”, et été conçu et mis en scène par Pierre Louis. Du théâtre musical autour d’une vingtaine de chansons de Charles Aznavour interprétées par deux actrices Le grand Charles revisité chanteuses, sept musiciens de jazz et l’orchestre symphopar les Nuits de Joux. Sous des airs d’Aznavour OPTIQUE-SURDITÉ GILLET 4, Rue du Docteur Grenier 25300 PONTARLIER TÉL. 03 81 39 14 35 www.krys.com Pontarlier et environs H ISTOIRE 15 Au quartier des Lavaux En mémoire du boxeur Gaston Galfione La ville a récemment inauguré un square qui porte le nom de ce Pontissalien qui fut l’un des meilleurs boxeurs européens de sa catégorie dans les années quarante, avant de disparaître tragiquement des suites d’un K.O. fatal. n boxeur doué qui frappait sinon souvent, du moins très sec. La presse de l’époque ne manque pas de souligner les qualités pugilistiques de celui que tout le monde surnommait à Pontarlier “Gaga”, en référence à son nom et son prénom. En commentant l’album relatant les exploits paternels, Danièle Parisato, sa fille, a toujours la voix chargée d’émotions. “J’avais 5 ans quand il est décédé.” Elle se rappelle encore les quelques cadeaux et petits U E NQUÊTE gestes affectueux. L’essentiel des souvenirs, elle les tient de ce précieux recueil de photos et d’articles soigneusement conservés par l’un de ses oncles. À cela s’ajoutent les multiples témoignages des Pontissaliens et autres personnes du monde de la boxe qui ont connu son père. Cadet d’une famille de 5 enfants, Gaston Galfione est né en 1916 à Pontarlier. Fils d’un émigré italien originaire du village de Galfione dans le Piémont, il passe sa jeunesse dans le quartier des Lavaux où vit une bon- ne partie de la communauté italienne pontissalienne. “Il a appris le métier de coiffeur et tenait un salon rue des Lavaux. Mais sa vie, c’était le sport”, rappelle Danièle Parisato. D’abord le foot puis très vite la boxe. Il s’inscrit à l’Athlétic Boxing Club à l’âge de 17 ans et s’entraîne fréquemment sur le square qui porte son nom. D’autres jeunes du quartier ne tardent pas à l’imiter, ils se distingueront également sur le ring. Pour la plupart gauchers, ils boxent en fausse garde à l’image du futur Après l’incendie de juillet 2006 Casernes Marguet : le dossier est toujours en instruction Voilà bientôt un an que les Casernes Marguet ont brûlé à Pontarlier. Depuis, la justice avance à petits pas et la mairie finalise le projet de reconstruction. champion local. Gaga dispute son premier combat en 1936. Champion de Franche-Comté, champion de France amateur et militaire, il remporte ensuite le challenge de l’Auto (ex-Équipe) en 1939. Après une interruption comme prisonnier de guerre, il remonte sur le ring en 1941 et poursuit sa brillante carrière. Son palmarès comprend plus de 200 combats amateurs avec seulement 2 défaites. Il passe professionnel en 1942 et s’affirme comme l’un des meilleurs poids plumes européens. Vu son niveau, il prépare ses combats dans les salles parisiennes sous les conseils des plus grands entraîneurs, comme Jean Bretonnel qui s’occupera plus tard d’un certain Marcel Cerdan. Pour autant, ce père de trois enfants assume du mieux possible ses devoirs parentaux et revient toujours avec le même plaisir à Pontarlier. Sportif complet, il fait également du vélo, de l’équitation. De temps en temps, il invite d’autres grands boxeurs comme Omar Gaston Galfione débute sa carrière en 1936 et gravit rapidement tous les échelons qui le menèrent au plus haut niveau national et européen. le Noir à se ressourcer au grand air du Haut-Doubs. “Il est toujours resté fidèle à son club et à Pontarlier qu’il baptisait dans ses interviews Pontarlier-laJolie.” Ce parcours exemplaire se termine malheureusement le 2 février 1945 à la salle Wagram où il dispute ce qui sera son dernier combat. Suite à un K.O. infligé par le Belge Dewynck, il ne reprend jamais connais- sance. “Au printemps dernier, les gens de l’association “La vie aux Lavaux” sont venus nous soumettre l’idée de baptiser le square en son nom. On a beaucoup apprécié ce geste et la Ville a donné son accord”, conclut Danièle qui ne cache pas son envie d’organiser un jour une grande cousinade sur ce lieu symbolique. T.C. Quatre mineurs sont mis en cause dans l’affaire suite à l’incendie des Casernes Marguet. e 8 juillet, cela fera un 1993, va couvrir le préjudice an que les Casernes de plusieurs millions d’euros, Marguet ont été mais à ce jour, le montant de détruites par le feu. l’indemnité n’est pas encore L’incendie d’origine criminel- arrêté. En revanche, la munile aurait été provoqué selon cipalité a l’obligation d’engales derniers éléments de l’en- ger les travaux dans les trois quête par quatre mineurs (trois ans qui suivent les faits. garçons et une fille) et non pas Le projet qui est à l’étude sera trois. La Ville de Pontarlier a bientôt finalisé. “L’objectif est porté plainte. Depuis, l’affai- de commencer les travaux d’ici re est entre les mains du Tri- la fin de l’année” indique Gilles Jeannin, directeur bunal pour enfants de Besançon. L’instruc- “Commen- des services. Les volumes du bâtition qui doit durer 18 ment seront resmois n’est pas termicer les pectés. En revanche, née. “La difficulté est d’établir le degré de travaux d’ici sa destination va changer. Les locaux responsabilité de chala fin de seront affectés unicun des prévenus dans au conserce dossier” indique une l’année.” quement vatoire (l’Harmonie source proche de l’engarde sa salle de quête. La justice progresse à petits répétition). pas et de son côté, la mairie Alors quid des archives ? Rapavance dans son projet de remi- pelons qu’elles ont été sauvées se en état de ce patrimoine dans l’urgence et épargnées le militaire qui abritait au 8 juillet sans trop de dommages moment des faits les archives, grâce à la structure même des le conservatoire et l’Harmo- Casernes et de la chaîne humainie. M.M.A., la compagnie d’as- ne qui s’est organisée spontasurance de la collectivité depuis nément pour évacuer les docu- L ments. Les archives ont été directement transférées dans le bâtiment “La Belle Vie” à Houtaud où elles occupent un espace ouvert au public. Cette situation est “provisoire” selon la Ville, qui a engagé une réflexion par l’intermédiaire d’une commission ad hoc, pour savoir où elle réaménagera ce service. En attendant, pour permettre au public et en particulier aux personnes âgées de se rendre facilement aux archives, le réseau de transport urbain de Pontarlier doit être prochainement étendu jusqu’à Houtaud. Les discussions sont en cours avec Pontabus. Concernant le “Biathlon Show”, la manifestation sportive dont l’organisation avait nécessité en 2006 la mise en place du mur de paille qui a brûlé entre les deux bâtiments des Casernes Marguet, il ne sera pas reconduit cette année. Cela ne signifie pas pour autant que ce rendez-vous passera définitivement à la trappe. T.C. 4, rue E. FAURE - Les Grands Planchants 03 81 39 47 03 PONTARLIER Pontarlier et environs 16 LA R IVIÈRE-DRUGEON En bref… Industrie La société Marceau, à Doubs, concepteur constructeur dans les systèmes de manutention continue, dispose de nouveaux bâtiments. Après plusieurs mois de travaux, les nouveaux locaux ont été inaugurés le 29 juin dernier. Peinture Quatre peintres aux styles différents exposent à la salle de la mairie à Malbuisson du 4 au 8 juillet : Renée Andrez, Jacqueline Dubiez, Odile Rousselot et Yvette Kervran. Les quatre artistes accrocheront ensuite leurs toiles à Ornans du 17 au 24 août et à l’annexe des Annonciades à Pontarlier du 23 au 28 septembre. 600 000 euros Une maison de retraite pas comme les autres Les travaux de construction d’une maison de retraite à La Rivière-Drugeon conçue pour accueillir six locataires vont débuter mi-juillet. Le point sur un concept innovant. a prise en charge des personnes âgées fait partie des dossiers compliqués à gérer pour les communes qui n’ont pas de structure pour accueillir ce public orienté alors vers la maison de retraite ou le foyer-logement le plus proche. On connaît la situation de ces établissements qui ne peuvent pas répondre à toutes les demandes, et la galère des familles qui se démènent pour trouver une L solution afin de garder leur parent à domicile. Nicolas Perrette et Simon Vouillot ont cerné ce problème avant d’y apporter une solution. Les deux anciens collaborateurs de Paulette Guinchard-Kunstler, secrétaire d’État aux personnes âgées sous le gouvernement Jospin, ont créé la société Âges et Vie à Besançon. Forts de leur expérience de terrain, ils développent un nouveau concept de prise en char- ge des personnes âgées dépendantes. Il s’agit de petites résidences, qui accueillent au maximum six locataires, qui ont chacun leur studio en rez-dechaussée de 25 m2 environ. La maison est équipée d’une salle commune pour prendre les repas par exemple. À l’étage, trois appartements de 80 m2 environ, seront habités par des auxiliaires de vie sociale et leur famille. Ces professionnels accompagneront au quotidien Triathlon Le 1er juillet, c’est le 8ème triathlon du lac Saint-Point. Plusieurs courses au programme, organisées par la section triathlon du club nautique de Pontarlier. Renseignements au 03 81 46 25 69. Carte scolaire Les premières demandes de dérogation de secteur en collège et en lycée peuvent déjà faire l’objet d’un réexamen de la part de l’inspection académique. Cette procédure est ouverte jusqu’au 30 juin. Renseignements au 03 81 65 48 50. Table Le guide 2007-2008 des Tables Comtoises est sorti. Il valorise, à travers 63 adresses de la région, une cuisine créative qui privilégie les approvisionnements locaux. Renseignements au comité de promotion des produits régionaux au 03 81 25 54 54. Simon Vouillot et Nicolas Perrette sont les fondateurs de l’entreprise Âges et Vie qui développe de nouvelles résidences pour personnes âgées. État-civil de juin NAISSANCES 25/05/07 – Leïa de Benoît PRINCE, technico-commercial export et de Meryem CAKMAK, sans profession. 25/05/07 – Shun de Julien MINOLETTI, sapeurpompier et de Jessica NOIROT, esthéticienne. 26/05/07 – Eugénie de Daniel MATTHEY, agriculteur et de Manuela STEIGER, conjointe collaboratrice. 27/05/07 – Pierre de François JACQUES, charpentier et de Sandrine LABUSSIÈRE, ouvrière horlogère. 28/05/07 – Paola de Fabien BEAUDOUIN, horloger et de Julie MONNIER-BENOIT, agent des services hospitaliers. 28/05/07 – Isaacde Michaël SCHOEPF, directeur d'association et de Claire DIMIER-VALLET, infirmière. 28/05/07 – Chloé de Raphaël MARTINS, mécanicien et de Séverine GAIFFE, commerçante. 31/05/07 – Alexandrinede André CHARETTE, infirmier et de Myriam LARMAN, infirmière. 31/05/07 – Lucien de Stéphane GALICE, cordiste et de Mathilde CHEVASSUS, aidesoignante. 31/05/07 – Clémence de Vincent NICOLAS, commercial et de Nathalie PINARD, secrétaire commerciale. tée à son état de santé, n’a pas les seniors. Ce concept nouveau devrait le sentiment d’être mise à l’écart favoriser le lien entre les géné- de la société. Elle a encore moins rations et être porteur de convi- l’impression d’être déracinée vialité, tout en préservant l’in- puisqu’elle reste dans son viltimité de chacun. “L’important lage. Elle déménage dans une pour ce public est d’être bien structure adaptée à ses besoins, sans perdre ses entouré et de bénéficier de tous les ser“Tous les repères. Si le dispositif est vices pour rester dans la vie” indique Simon services pour intéressant pour les résidents, il l’est Vouillot. Un des points forts rester dans aussi pour les communes les plus de ces résidences est la vie.” petites pour lesleur intégration au quelles il a été imacœur même des villages. Les entrepreneurs l’ont gé. L’investissement est minivoulu ainsi. Car la personne me pour les collectivités âgée dépendante qui doit quit- auxquelles Âges et Vie ne ter son domicile n’est plus adap- demande de fournir qu’un terrain viabilisé, situé dans le village. L’entreprise s’occupe de tout le reste. Dans le Haut-Doubs, plusieurs municipalités ont déjà adopté le concept, séduites par sa souplesse. La Rivière-Drugeon, avec Orchamps-Vennes et SaintHippolyte, fait partie des communes qui auront bientôt leur maison conçue pour six occupants. Le conseil municipal a donc cédé un terrain dans le nouveau lotissement “Quartier en foule.” Le permis est déposé et “les travaux débuteront mi-juillet” indique Nicolas Perrette. Le bâtiment revient à 600 000 euros. Le coût immobilier est supporté par des investisseurs privés sous forme de placement financier. Dans cette équation, le loyer mensuel pour le résident ne devrait pas excéder les 1 100 euros. Au total, Âges et Vie va démarrer huit chantiers sur l’ensemble de la Franche-Comté en 2008. L’objectif dans les années à venir est d’étendre le concept partout en France. 01/06/07 – Sandro de Jean-Pierre CHIAVUZZO, angleur et de Sylvie LEGRAND, horlogère. 01/06/07 – Deven de Gaël GUILLEMIN, vendeur magasinier et de Elsa LOPES, horlogère. 01/06/07 – Lydiede Sébastien BILLOT, agent technique et de Marie BOURIOT, assistante maternelle. 01/06/07 – Safiye de Ali KUTSAY, maçon et de Sibel KABAK, sans profession. 03/06/07 – Camillede Ronan NICOLAS, responsable logistique et de Adeline DUVAL, professeur. 03/06/07 – Frank de Christophe BOUDET, vendeur et de Loréna DUBOIS, secrétaire. 03/06/07 – Liloude Jérémie GUESDON, opérateur en horlogerie et de Solenne VUILLEQUEZ, assistante maternelle. 03/06/07 – Noa de Mahdi DJEKHAR, technicien en microtechnique et de Anne-Laure PAGNIER, technicienne de laboratoire. 04/06/07 – Maxence de Romain PIERRAT, ouvrier et de Virginie DEGOUVEIA-AMARO, sans profession. 04/06/07 – Guillaume de Philippe LANQUETIN, menuisier ébéniste et de Angélique PHILIPPE, puéricultrice. 04/06/07 – Yuri de Laurent BADOZ, humanitaire, et de Aurélie SCHAUB, humanitaire. 05/06/07 – Robin de Hugues DELPECH, agent immobilier et de Sophie BRENET, esthéticienne. 05/06/07 – Laurade Philippe STOUFF, contrôleur de gestion et de VITTON Sandrine, responsable commerciale. 05/06/07 – Lennyde Frantz HYOLLE, ouvrier et de Audrey VUILLEMIN, sans profession. 06/06/07 – Kevin de Fernando OLIVEIRA, charcutier traiteur et de Marie-Thérèse LEVECQUE, sans profession. 06/06/07 – Lucasde Philippe VIVERGE, ingénieur et de Doris GARCIA GARCIA, sans profession. 06/07/07 – Emilou de Anthony CHALONS, entrepreneur et de Hélène VERMOT, secrétaire. 06/07/07 – Océane de Coraline PARROD, sans profession. 06/06/07 – Valentin de Vincent PECCLET, cuisinier et de Fanny DREZET, première réception. 06/06/07 – Timothée de Jérémie PHILIPPOTEAUX, banquier et de Sylvie POTIÉ. 06/06/07 – Tess de Cyrille JEANNOT, professeur de judo et de Nathalie PARIS, sans profession. 07/06/07 – Emma de Yvan BONNEVILLE, vendeur et de Gaëlle ROATTINO, chargée de développement touristique. 07/06/07 – Maélysde Michaël DALLOZ, topographe et de Nathalie TINDILIERE, infirmière. 07/06/07 – Julien de Cyrille BRESSAND, ouvrier et de Tiziana TESTA, ouvrière. 07/06/07 – Candice de Nicolas TIROLE, directeur technique et de Myriam GRENOUILLET, sans profession. 08/06/07 – Lucasde Stéphane BOURGEOIS, vendeur et de Sandrine DEVAUX, ouvrière. 08/06/07 – Adam de Charline GRANGEOT, vendeuse. 08/06/07 – Salomé de Patrick LETOURNEUR, artisan et de Sylvie RYSER, clerc de notaire. 09/06/07 – Zélia de Romain BOUVERET, bûcheron et de Marlène DECHARRIERE, adjoint administratif. 09/06/07 – Lana de Julien GHADJATTI, ouvrier et de Maria-Hélène JORGE, auxiliaire de vie. 09/06/07 – Laura de Cyril JEANNEROD, scieur et de Cathy BLANC, agent immobilier. 09/06/07 – Estevande Ahmed KALIAL, charpentier et de Vanessa GIRARDOT, aide-soignante. 10/06/07 – Mathilde de Laurent JACQUIN, agriculteur et de Estelle GERMANN, enseignante. 10/06/07 – Nihalde Abdurrahman CEYHAN, polisseur et de Ayten AYDIN, sans profession. 10/06/07 – Loïsa de Cyrille ROCHE, technicien et de Linda GRIFFON, secrétaire médicale. 11/06/07 – Tomde Joël PILLOD, gérant d'entreprise et de Emilie DESCHAMPS, secrétaire comptable. 11/06/07 – Pauline de Dzemo HODZIC, fonctionnaire des douanes et de Sonia LAURENCE, comptable. 11/06/07 – Gabinde Jérôme COQUET, entrepreneur travaux agricoles et de Fabienne FAIVRE, secrétaire. 12/06/07 – Emmie de Tanguy BOURDIN, chauffagiste et de Karine DORNIER, aide médico-psychologique. 13/06/07 – Janelle de John PASTOR, aidesoignant et de Sophie PILLOD, aide-soignante. 14/06/07 – Clara de Jérémy MAINDRON, ouvrier et de Alexandrine DULLIER, sans profession. 14/06/07 – Eliot de David MOREL, ébéniste et de Adeline FROSSARD, sans profession. 15/06/07 – Zoé de Josefo KALEMBA, peintre et de Corinne VIDAL, agent de sécurité. 15/06/07 – Yann de David PETIT, manager et de Alexandra PALMA, employée commerciale. MARIAGES 09/06/07 – Maxime BORDET, responsable logistique et Christelle DEMARCHE, psychologue. DÉCÈS 24/05/07 – Nelly BRANDT, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Paul LECOULTRE. 26/05/07 – Pierre-Alain SALVI, 44 ans, employé de laboratoire, domicilié à Mouthe (Doubs), célibataire. T.C. 26/05/07 – Suzanne BERGEZ,100 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Frédéric PÊPE. 28/05/07 – Maurice GIROD, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Ange CUINET. 29/05/05 – Cécile CHARMOT, 95 ans, retraitée, domiciliée à Maîche (Doubs), veuve de Louis ETEVENARD. 31/05/05 – Emilie LEVASSEUR,63 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Roger BULLE. 3/06/07 – Lucien BÔLE,79 ans, plâtrier peintre retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Jeanne ANDRÉ. 05/06/07 – YvonneCATHELIN, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Gaston ROUSSEAU. 05/06/07 – Monique TOUBIN, 70 ans, commerçante retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Paul PERNET. 06/06/07 – Jeannine ROUSSET,73 ans, sans profession, domiciliée à La Cluse et Mijoux (Doubs) épouse de Charles PIRALLA. 11/06/07 – Raymonde VALLET,71 ans, retraitée, domiciliée à Ouhans (Doubs), veuve de Louis CRETENET. 13/06/07 – Irène LAURENCE, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Georges CLAUDET. Frasne - Levier FORÊT 17 FRASNE Trouver des synergies La filière bois face à son avenir Les premières Assises de la Forêt et du Bois de FrancheComté se tiennent le 5 juillet à Besançon. L’occasion de fédérer tous les acteurs de la filière autour de propositions d’actions communes. et événement constitue qués dans la gestion de ce patrimoine une première dans l’his- forestier. Se pose ensuite le problème toire de la forêt comtoi- d’approvisionnement des scieries locales. se. Dans un contexte de Elles subissent une forte pression en plus en plus concurren- provenance de régions voisines ou de tiel, l’avenir de la filière régionale pas- l’étranger où la ressource fait souvent sera forcément par la mise en place de défaut. Cette concurrence est souvent synergies qui devront s’étendre au-delà le fait d’énormes structures aux capade simples relations commerciales. L’in- cités de production sans commune térêt, c’est de rapprocher les profes- mesure avec le réseau des petites et sionnels et de leur permettre d’échan- moyennes scieries qui caractérise la ger”, note Christian Dubois, le délégué filière régionale. “On a encore la chance d’avoir une densité et une général de l’A.D.I.B. Francherépartition des scieries assez Comté, chargée d’organiser Une impor- homogène sur le sol comtois. ces assises. Elle constitue un gisement Avec un taux de boisement de 46 % de sa surface, la tante société d’emploi appréciable en milieu Franche-Comté dispose d’un alsacienne rural.” Depuis quelque temps, une volume sur pied de 140 millions de m 3 de bois. L’acélargit ses importante société alsacienne élargit ses approvisioncroissement biologique avoisine 5 millions de m3 chaque approvision- nements en se positionnant sur le marché comtois. Elle année. “On récolte seulement nements. est capable de scier 1 million la moitié de ce volume. L’un de m3 par an en employant des grands enjeux consistera à réfléchir aux moyens de mieux 250 personnes. C’est l’équivalent de mobiliser la ressource.” l’ensemble des scieries résineuses francLes solutions existent et passent par comtoises, à la seule différence qu’elles le développement des dessertes fores- fournissent du travail à plus de 1 000 tières. S’ajoute à cela un travail de personnes. Cette question de taille est mobilisation en direction de la forêt un vrai motif d’inquiétude. privée. Par le jeu des successions, elle La tendance comtoise évolue aussi vers se retrouve très morcelée avec des pro- une augmentation des capacités de priétaires de moins en moins impli- production mais pas au point de pou- es maires de la C.F.D. concernés par les lignes haute tension ont récemment participé à une réunion organisée par Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.). Cette filiale d’E.D.F. gère les réseaux de lignes 400 000 V et 225 000 V. Elle est également chargée d’étudier les solutions permettant de faire face à la hausse de consommation électrique. Des aménagements s’avèrent nécessaires dans la perspective de pouvoir alimenter Besançon et la future ligne T.G.V. Ce qui sous-entend peut-être, et c’était l’objet de cette réunion, d’implanter une station de transformateurs sur le territoire de la C.F.D. et plus précisément entre Frasne et Dompierre-les-Tilleuls au niveau d’un nœud de lignes haute tension. Un équipement réalisé à l’horizon 2012 si ce projet voit le jour. “Il s’agissait d’une première rencontre tout à fait informelle. Une réunion officielle est programmée fin septembre avec les services de la préfecture”, indique un des élus de la C.F.D. L “C FRASNE Une station de transformateurs à l’étude La moitié seulement de l’augmentation de la ressource forestière régionale est récoltée chaque année. voir rivaliser avec ce qui se passe à l’extérieur. “À défaut de lutter à armes égales, il semblerait plus pertinent d’aider les scieries à investir dans l’apport de valeur ajoutée en les équipant d’unités de séchage, de rabotage, d’aboutissage”, suggère le responsable de l’interprofession. Ce qui est vrai pour les scieries l’est aussi dans les autres secteurs de transformation du bois que sont la tabletterie-tournerie, l’ameublement, l’industrie du panneau. La filière comtoise ne manque pas d’atouts. Tous les secteurs d’activités y sont représentés, ce qui n’est plus le cas ailleurs. La région est également très en avance sur le plan du bois-énergie et des maisons individuelles construites en bois. “On doit poursuivre ce développement de façon concertée et coordonnée pour que chacun y retrouve son compte.” Les propositions résultant de ces assises du 5 juillet serviront à la rédaction des programmes d’actions intégrés dans le futur contrat de projet État Région et dans le Contrat d’Aide à la Compétitivité, un outil de financement spécifique à la Franche-Comté. Et le Haut-Doubs dans tout ça ? En concentrant une bonne partie de la ressource résineuse et des scieries qui vont avec, le secteur est particulièrement concerné par ces multiples enjeux. F.C. 280 000 euros Un ponton tout neuf aux tourbières Le premier ponton de visite remontait à 1989. Sa rénovation complète a été entreprise par la Communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.). Livraison des travaux prévue durant l’été. e projet s’inscrit dans Histoire de mesurer la fréle cadre du program- quentation du site, un éco-compme de valorisation teur installé en 2004 avait pertouristique de la Val- mis d’enregistrer près de 9 200 lée du Drugeon. Un visiteurs et ce, sans aucune dossier qui intègre également signalétique, par le simple jeu la réalisation d’observatoires du bouche à oreilles. C’est dire ornithologiques, de belvédères, son potentiel. d’une signalétique appropriée Le ponton actuel présente de et le développement d’un réseau sérieux signes de délabrement. de sentiers pédestres sur l’en- Il sera complément démonté, y compris les anciennes traverses semble de ce territoire. de chemin de fer qui Les tourbières de servaient de supFrasne représentent Un labellisé port. Elles seront incontestablement un des points forts Tourisme et transportées dans un centre d’ende la vallée. Le prefouissement. mier aménagement Handicap. Le nouveau sentier des lieux avait été conduit par la commune de Fras- répond à plusieurs contraintes. ne, propriétaire du site et char- D’ordre environnemental avec gée de sa gestion jusqu’en 2003, des bois non traités et résisdate du transfert de cette com- tants naturellement à l’eau. En pétence à la C.F.D. “C’est l’une guise de support, des pieux et des premières réserves régio- des traverses en robinier et un nales qui dispose d’un plan de platelage en chêne qui n’est pas gestion, lequel arrive à son ter- en contact direct avec le sol sponme et intégrait la rénovation du gieux et acide. Le sentier devient sentier”, souligne Geneviève également accessible aux personnes à mobilité réduite et le Magnon de la C.F.D. C Le projet intègre l’utilisation de bois non traités avec des pieux et des traverses en robinier supportant un platelage en chêne. sera, à plus long terme, aux nonvoyants. “On voulait que cet aménagement soit labellisé Tourisme et Handicap.” Tous les panneaux thématiques seront remis au goût du jour. Des modifications sont apportées sur le tracé proprement dit avec notamment la mise en place de nouveaux cheminements se rapprochant de zones d’intérêt paysager ou historique. “Une extension est programmée dès l’an prochain entre la tourbière bombée et la tourbière morte. L’accès ne se fera plus depuis l’aire de pique-nique du Forbonnet mais à partir de l’étang de Frasne.” Le coût total de l’investissement s’élève à 280 000 euros soutenus à hauteur de 61 % par la Région, 15 % par le Département, 5,5 % par la fondation E.D.F. au titre de son partenariat avec Réserve Naturelle de France. Les 18,5 % restants sont à la charge de la C.F.D. F.C. Mouthe - régions des lacs 18 POLLUTION Agir à l’amont Eaux du lac : pas d’amélioration depuis 30 ans Dans quel état le lac de Saint-Point peut-il être avant les baignades estivales ? Éléments de réponse avec le scientifique local Robert Droz-Bartholet qui le pratique sous tous les angles depuis longtemps sans observer d’évolution positive. i le pêcheur est un indicateur de qualité de l’eau, alors on peut avoir des craintes sur la santé du lac. L’espèce se fait plutôt rare. “J’observe le lac depuis une bonne trentaine d’années et je n’ai toujours pas vu d’amélioration. Traiter l’eau potable, c’est bien. Mais l’urgence, c’est d’agir en amont. On pourra difficilement avoir un lac propre si les rivières qui l’alimentent ne le sont pas”, indique ce spé- S M ÉTABIEF cialiste qui vit au bord du lac, y pêche et en avait fait son sujet de thèse scientifique. L’un des plus bels exemples de ces déversements intempestifs est le Bief Rouge venant de Métabief. Faute de réseaux non séparatifs, les déversoirs d’orage rejettent sur le terrain ou dans le ruisseau le surplus des eaux usés qui finissent invariablement au lac. Le régime d’orages subi depuis quelques semaines ne fait qu’ac- centuer le phénomène. Le déversement par le réseau d’égout apporte des phosphates en diminution depuis le récent décret de loi les interdisant dans les lessives. Un autre type de pollution provient du lessivage des sols qui charrient les nitrates agricoles. “Je suis très sceptique sur l’efficacité des fosses à lisiers et des tas de fumiers qu’on laisse en plein champ. Je ne nie pas l’intérêt du compostage. Les agricul- 17 pistes à l’horizon 2008 La station s’ouvre aux nouvelles pratiques V.T.T. Métabief décide (enfin) de rattraper son retard sur l’évolution de la discipline. Cette stratégie se traduit par une rénovation complète du spot V.T.T. Zoom teurs n’ont pas toujours le temps d’aérer comme il faut ces andins, ce qui favorise la formation de jus qui s’infiltrent dans le sol.” Ces apports d’éléments organiques en période chaude accélèrent le phénomène d’eutrophisation dans le lac. L’évolution du cycle se traduit par une augmentation de la couche de vase que les baigneurs connaissent bien. Le lac est malade d’être trop bien nourri. Faut-il pour autant ne plus se baigner au lac ? Quand l’envie lui prend de piquer une tête, Robert Droz-Bartholet prend sa barque et nage en dehors de la zone envasée. “Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une barque à sa disposition. On pourrait y remédier avec des aménagements simples de type ponton accédant à un bassin de baignade au large délimité par des bouées. Ce dispositif existe à Chalain.” Sur le plan de la qualité de l’eau, l’un des meilleurs endroits pour se baigner res- Le lac reste un des lieux de baignade favori des estivants, et à juste titre. te Oye-et-Pallet car le lac a servi de zone de décantation à l’amont. L’autre lieu suggéré serait la source du Doubs, plutôt frisquet. Sur l’origine des traces de métaux lourds détectées au lac, ils proviennent à coup sûr des déchets enfouis dans l’ancienne décharge située au-dessus de LabergementSainte-Marie. “C’est évident qu’il faille traiter ce point-là tout comme les déchets stockés dans le tunnel de Jougne.” Comme ses collègues, le pêcheur rentre plus souvent bredouille qu’avant. Les tanches et les fritures de perches diminuent. Seuls résis- tent encore le corégone et parfois le brochet. “La gestion piscicole du lac manque de cohérence. C’est une hérésie d’ouvrir en mai. On se méprend totalement par rapport au cycle de reproduction dans le HautDoubs. On prélève le poisson trop tôt alors qu’il est en pleine phase reproductive. On devrait aller voir ce qui se passe au lac Léman. Il est d’une richesse piscicole bien supérieure à Saint-Point malgré une pression de pêche toute autre” pense le scientifique. Le trophée européen des jeunes VTTistes Métabief et le V.T.T., une histoire d’amour vieille de quinze ans. près avoir longtemps vécu concernent les deux pistes de sur l’image d’un glorieux free-ride équipées de modules passé, la station de Méta- “north shore” avec passerelles, bief retrouve un second souffle ponts et autres obstacles en bois. V.T.T. Elle s’adapte au plus lar- 2008 marquera la création d’un ge public, diversifie son offre, bike park sur le front de pistes. du débutant au confirmé. Cet- “Il s’agit de parcours descente remise à niveau amorcée l’an dant jalonné de bosses, virages dernier correspond à la montée relevés. C’est très ludique et accesen puissance de nouvelles pra- sible. On aura deux lignes, l’une tiques s’intercalant entre la des- s’adressant aux enfants et débucente pure et dure et la ran- tants, l’autre aux experts.” Dans l’univers V.T.T., l’enduro donnée. Pour mener à bien ce chantier, est certainement la discipline Orex s’est adjoint les services la plus en vogue actuellement. de Greg Noice qui intervient à Elle se présente sous la forme de circuits au profil lartitre de conseiller techgement descendant, nique. “On prépare Une entrecoupés de poractuellement un nouveau topo qui sortira quatrième tions de pédalages. “Le relief de moyenne moncet été. Ce support s’accompagne de la mise piste de tagne se prête superbien à cette combinaien place d’un balisage descente son. Le nombre de propre à la station. Côté pistes d’euduro passepistes, on rénove tout figure ra de 2 à 4 dès l’an prole spot avec une volonchain.” té de proposer une offre attractive couvrant également Côté descente, une toutes les pratiques : au menu. quatrième piste figure également au menu descente, free-ride, 2008. Du fait de la enduro et randonnée”, indique ce spécialiste également revalorisation technique de l’enpilote au sein de l’équipe Com- semble du spot, la piste noire mensal et qui défend les cou- rétrograde au rouge. Dans une dynamique axée plus que jamais leurs de la station. Les travaux les plus importants sur le tourisme familial, le A Du 12 au 15 juillet, 400 jeunes vététistes venus de 15 nations de la Communauté Européenne ont rendez-vous à Métabief pour s’affronter sur de nombreux parcours V.T.T. Ils disputeront des épreuves de descente, X-country et trial. Ambiance sportive et festive au programme de la journée du 15 juillet avec un marché artisanal, l’épreuve de descente, des animations biathlon, parapente ainsi qu’une démonstration de sculpture à la tronçonneuse. Ce trophée européen s’inscrit en prolongement du festival de Métabief organisé quant à lui les 6 et 7 juillet. F.C. NOUVEAU RAYON DRAGÉES À partir du 15 mai : IF S S A M À S E T N A L P E D VENTE SOUS CHAPITEAU Renseignements : Forum de Métabief : 03 81 49 13 81 réseau de circuits de randonnée va lui aussi s’enrichir d’autres parcours. “À terme, on aura finalement un ensemble de 17 pistes.” De quoi rivaliser sans complexes avec les stations alpines. Après s’être retrouvée en queue de peloton, Métabief retrouve de sa superbe. Ses faiblesses sont aussi ses atouts dans le sens où elle peut lancer sa saison V.T.T. bien avant les grosses stations encore bloquées par la neige. F.C. CHAPITEAU OUVERT : Lundi de 15h à 19h Du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 15h à 19h Dimanche de 9h30 à 12h Grande Rue - 25160 MALBUISSON Tél. 03 81 69 31 26 Mouthe - région des lacs En bref… Risoux Le 17ème prix d’été de saut à ski aura lieu à Chaux-Neuve dimanche 15 juillet en soirée. Ce grand rendez-vous estival verra la participation des sauteurs spéciaux et combinés nordiques des cinq comités de ski français et des équipes de France. Renseignements au 03 81 69 14 76. Valdahon À l’occasion du centenaire du camp de Valdahon, fêté les 7 et 8 juillet, il est bon de rappeler l’ouvrage écrit par André Badot : “Le Valdahon, 18502000” (éditions Dominique Gueniot, Langres). Théâtre Le théâtre du Bric-à-Brac de Frasne présente son dernier spectacle, “Voyange”. Il sera donné dans le Val d’Usiers, à Cuvier (Jura) et aux Longevilles-Mont d’Or durant le mois de juillet. C’est l’histoire d’une grand-mère et de sa petitefille, qui dans leur roulotte, vont bouleverser la vie du village dans lequel elles se sont arrêtées. Pour les dates précises, renseignements auprès de Bernard Chagrot au 03 81 49 84 20. MONTPERREUX 19 Le tribunal administratif a tranché Ça chauffe autour d’un hangar à bois déchiqueté Jeudi 8 juin, le tribunal administratif a suspendu le permis de construire déposé par Montperreux au sujet d’un bâtiment de stockage dont l’emplacement et la taille sont contestés par l’association “Bien Vivre”. ropriétaire depuis 2003 bordure d’un lotissement, pas d’une chaufferie à bois très loin de l’école. Une situadéchiqueté alimentant tion inappropriée, peu sécurides appartements loca- sante et pas très claire sur le tifs, la commune de Montper- plan cadastral aux yeux du reux souhaite investir dans un plus proche riverain et de l’ashangar de stockage dans la sociation “Bien Vivre”. D’un perspective de gérer elle-même commun accord, ils décident ses approvisionnements à par- de saisir le tribunal administir de sa propre ressource fores- tratif le 16 mai dernier. “On a tière (250 hectares). Un pre- obtenu gain de cause sur pramier permis lui est accordé en tiquement tous les points liti2003. Son projet d’installer un gieux et notamment sur cette réseau de chaleur n’ayant pas question de constructibilité. Les abouti faute de candidats, elle deux permis, initial et modifichoisit de procéder à une modi- catif, sont suspendus. Il s’agit d’un jugement sur fication dudit perla forme. On attend mis. “Ce changement se justifie également “Une volonté maintenant avec le jugement par le besoin de troude passer sérénité sur le fond qui sera ver un nouveau local au cantonnier. D’où en force.” rendu dans un délai de 18 à 24 mois et l’idée de le regrouper qui peut aboutir à avec le bâtiment de stockage. On a alors choisi un l’annulation du permis”, emplacement qui empiète sur explique Lionel Petite, le prél’espace forestier, ce qui est la sident de l’association qui compcause de nos soucis actuels”, te une cinquantaine d’adhérésume le maire Jean-Yves rents. Pas opposé au principe du bois Rigolot. L’endroit en question est en déchiqueté, il dénonce égale- P Esquisse du projet avec l’atelier communal en premier plan. ment la taille disproportionnée du hangar : 9 mètres de haut, 800 m de long. Même si 1/6ème est réservé à l’atelier communal, seul élément positif du dossier. “On s’étonne que les travaux de terrassement, d’un montant de 57 000 euros, n’aient pas cessé dès la notification du verdict. On peut interpréter ça comme une volonté de passer en force.” Plutôt que l’emplacement contesté, l’association a sug- géré une installation sur la zone artisanale de Chaudron qui n’est pas viabilisée. Une alternative étudiée par le conseil municipal mais jugée beaucoup trop coûteuse. Pas prêt à lâcher le morceau, le maire envisage de déposer un nouveau permis, toujours sur le même site mais en conformité avec toutes les règles “juridico-administratives”. “C’est la solution la moins onéreuse pour la collectivité. Elle prend en compte un autre projet, celui d’une seconde chaufferie destinée au bâtiment regroupant la mairie, l’école, la bibliothèque. Le règlement de la zone non constructible inclut différents facteurs, laissant la possibilité d’implanter tel ou tel type de construction, ce n’est qu’une histoire d’interprétation laissée à la libre l’appréciation du juge” justifie le maire. F.C. GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E Le choix des animaux de qualité se fait sur le terrain par le boucher, une tradition depuis trois générations : Robert, Paul et aujourd'hui Pierre. La Maison Gresard défend la filière courte depuis l'élevage à l'abattage. Avec nos partenaires agriculteurs, nous avons tissé un climat de transparence et de confiance qui nous permet aujourd'hui d'offrir à notre clientèle des viandes, charcuteries et salaisons de qualité, fabriquées selon la tradition. Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 Mouthe - région des lacs 20 LABERGEMENT-SAINTE-MARIE Des raisons inexpliquées D’inquiétantes baisses de production au barrage Mise en service en 1906, la centrale hydroélectrique du Fourpéret subit depuis deux décennies des fluctuations de débit de plus en plus importantes. Ce phénomène n’est pas sans conséquences économiques. mpact du réchauffement climatique ou résultat d’une augmentation des surfaces bétonnées sur le bassin-versant ? Les experts se perdent en conjectures pour tenter d’expliquer ces caprices du Doubs. Son régime s’apparente plus à celui d’un torrent avec des augmentations et des diminutions de débit autrefois progressives et aujour- I Toute l’équipe administrative et technique du S.I.E.L. avec le directeur et le président Claude Thomet à l’extrême droite. d’hui très rapides. Toujours est-il que cette variabilité se répercute sur le fonctionnement de la centrale. “Ce problème ne se posait pas avant 1987. Grâce à l’efficacité des automates de régulation du débit d’eau et de gestion des turbines, on parvenait encore à lisser la production. Ça devient de moins en moins évident. On enregistre une régression constante de la courbe statistique liée à la pro- d’une circulation minimale à duction d’électricité”, observe l’amont du barrage en vue de Pierre-Albert Vionnet, le direc- préserver la vie aquatique. teur du Syndicat Intercommu- On est loin des débuts d’une nal d’Électricité de Laberge- grande aventure où selon les estimations de ment-Sainte-Marie. l’époque, cette cenDesservant aujourd’hui 10 communes, On est loin trale serait en mesud’éclairer 34 comcette Entreprise Locades débuts re munes, de le de Distribution se voit contrainte d’aug- d’une grande Châtelblanc à La Cluse-et-Mijoux. Le menter ses achats d’énergie auprès de aventure. 21 mars 1897, les communes des Lonl’opérateur historique, E.D.F. Elle réduit d’autant ses gevilles, Rochejean, Fourcatiermarges et par là même ses béné- Maison-Neuve, Saint-Antoine fices qui sont obligatoirement et Les Hôpitaux-Neufs constiinvestis dans l’entretien des tuent l’un des premiers syndicats d’éclairage en France. S’y installations. Inquiétant. Cette fois-ci, pas question d’en- agrégeront ensuite Métabief, visager une surélévation du Les Hôpitaux-Vieux, Vaux-etbarrage comme ce fut le cas en Chantegrue et Touillon-et-Lou1968 quand l’ouvrage avait pris telet. 1,2 m de hauteur supplémen- L’installation est mise en sertaire. “À l’époque, il s’agissait vice le 21 novembre 1906. La de couvrir le développement de retenue abrite aujourd’hui un la station de Métabief qui res- volume d’eau variant de te toujours notre principal client. 150 000 à 200 000 m3. La cenS’ajoutait à cela une augmen- trale produit 2 millions de KWh tation générale des besoins en annuellement et alimente 5 300 électricité liée notamment à l’ar- points de livraisons dont 323 rivée des appareils électromé- clients professionnels. 7 pernagers.” sonnes travaillent au syndicat Une telle hypothèse ne servi- qui a la charge de 250 km de rait pas à grand-chose dans le réseau enfouis à 70 %. contexte actuel. Elle se heurterait également à la question F.C. des débits réservés, garantie En 1906, la fée électricité arrive à Labergement-SainteMarie. On utilisait à l’époque des lampes à filament de carbure qui avait 100 à 300 heures de durée de vie contre 8 000 heures aujourd’hui. En bref… En Vadrouille Le magazine En Vadrouille a choisi Pontarlier pour destination citadine de son édition 2007. À découvrir notamment une balade jusqu’aux Roches de la Fauconnière qui offrent un point de vue inédit sur le château de Joux. Renseignements au 03 81 25 53 71. Social Les nouvelles agences C.A.F., C.P.A.M. et C.R.A.M. de Pontarlier ont été inaugurées le 26 juin dernier au complexe des Capucins. Arçon Exposition de peintures à l’huile de Monique Piton au bartabac d’Arçon (vers l’église) jusqu’à la fin du mois d’août. Le bar est fermé le mercredi. Monique Piton est une artiste originaire de Montmahoux. De l’été SPÉCIAL CONSERVATION toute l’année 19 Du 29 juin au 13 juillet 2007 € Extracteur de jus à vapeur qualité inox ,90 Dénoyauteur à prunes 24€ Fût à fruits alimentaire en plastique 120 L Sans poignée. Existe en 30 et 60 L. 34€,90 PRIX TAILLÉ Garde-manger Etagère bois, et porte en toile métallique plastifiée. Dim. 40 x 44 x 30 cm. 18€,50 Bonne assise. Sans fixation. Se rince à l’eau courante. Tous feux (+ induction). Couvercle en verre. Diamètre 26 cm. Idéal pour l’extraction de jus de fruits et de légumes, pouvant être utilisé comme cuit-vapeur ou traiteur. Existe également en aluminium. 29€,90 Casier à bouteilles métallique 100 places Existe pour mirabelles et cerises 24€,50 Thermostat réglable. Protection contre la surchauffe. Revêtement de la cuve en émail anti acide (3 couches). 140€ Pressoir à fruits - 10 L Outil artisanal en bois et métal permettant de presser les fruits. La barre de serrage pivote autour d’une vis centrale et vient actionner le bouchon qui descend et écrase les grains. dont 0,41€ d’éco-taxe Stérilisateur bouilleur 11 bocaux PRIX TAILLÉ Guillouard Stérilisateur électrique avec minuterie 14 bocaux de 0,75 L Bouilleur à bocaux de conserves galvanisé à chaud. Livré avec une colonne intérieure, un lot de 6 ressorts mais sans thermométre. Eplucheur pommes Epluche, tranche et évide les pommes en une seule opération. Idéal pour les tartes aux pommes, salades de fruits. Fixation ventouse. Casier à bouteilles 100 places avec pattes de fixation pour pose sur le mur. Encombrement : L. 990 x P. 255 x H. 980 mm. € 23 ,70 Bonbonne verre col large 20 L. 135€ 79€,50 dont 0,21€ d’éco-taxe Déshydrateur électrique de fruits et légumes 32€ Livré avec 5 plateaux transparents. Diam. 33 cm Hauteur 21 cm. Puissance 250 W - 220 V 9€,95 Capsuleuse sur colonne Capsuleuse quasi professsionnelle pour capsuler les bouteilles de vins effervesccents type cidre. 29€ Boucheuse à machoire sur trépied 22€ Boucheuse à machoire plastique. Permet de boucher les vins tranquilles avec bouteilles clasiques ou magnums. Un méplat au niveau de la tige d’enfoncement permet d’éviter de marquer le bouchon. 19€,90 Bassine à confitures en cuivre épaisseur de 1 mm. Diam. 38 cm. Bocaux 1 L Le Parfait super Lot de 6 bocaux Valdahon - Vercel 22 ANNIVERSAIRE Les 7 et 8 juillet Camp du Valdahon : un centenaire en grande pompe La municipalité et le 13ème régiment du génie ont mis les petits plats dans les grands pour fêter dignement cent ans de présence militaire sur la commune. Temps fort : les deux grands défilés dans les rues. rès de 150 véhicules mili- dans les rues de la ville est protaires dans les rues de grammé à 14 h 45. Il aura cerValdahon, le spectacle est tainement de l’allure avec ces plutôt rare et mérite donc un dizaines de véhicules militaires détour par la cité qui abrite le (dont le plus ancien date jus13ème régiment du génie. Les tement de 1907), escortés par 7 et 8 juillet, le régiment sor- la fanfare à cheval des Gars tira de l’enceinte de 3 500 hec- de Joux. L’après-midi est réservée aux démonstratares dans laquelle tions des savoir-failes militaires évodu 13ème luent depuis cent Près de 150 re régiment du génie. ans. véhicules Un banquet républiLe centenaire du camp national de militaires cain offert par la mairie terminera cette Valdahon sera dignement fêté à dans les rues. journée du samedi. Le dimanche, les fespartir du vendredi tivités se poursuivent 6 juillet au soir. Parmi les temps forts, l’arrivée en avec un nouveau défilé Miligare de Valdahon des autori- taria dans les rues à partir de tés civiles et militaires à bord 13 h 30. “Ce programme dendu train à vapeur le Conifer, se d’animations a été monté suivie de la relecture de l’acte en partenariat avec la muniofficiel de création du camp cipalité. L’inauguration d’un militaire. Le défilé Militaria square avec plantation de P l’arbre du centenaire est prévue le dimanche en fin de journée. C’est le conseil municipal des jeunes de la commune qui a pris cette initiative” souligne Yves Moutarlier, adjoint au maire. Plus de 10 000 visiteurs sont attendus tout au long de ce week-end de festivités. Colonel Christophe Issac : “Les engins explosifs improvisés représentent une menace majeure.” Actualité Les récentes missions du 13ème régiment e 13ème régiment du génie est né à Temara au Maroc, affecté à la 2ème D.B. du général Leclerc. Son travail, dès sa création, est d’assurer l’appui à la mobilité, aider à la progression en ouvrant des itinéraires, en déminant les zones à risques, en construisant des ponts ou des plates-formes pour l’installation de P.C. Aujourd’hui encore, sur différents terrains de conflits à travers le monde, le 13ème régiment du génie de Valdahon remplit les L mêmes missions. Ainsi, du 17 août au 31 janvier dernier, des militaires de Valdahon étaient au Liban sur l’opération Daman, sous l’égide de l’O.N.U., pour des missions de dépollution de zones et d’aide au déploiement (production d’énergie, terrassement, travaux de sauvegarde et de protection). En parallèle, une deuxième opération a impliqué les soldats de Valdahon. “C’était l’opération Pamir, en Afghanistan, entre novembre dernier et avril, sous l’égide de l’O.T.A.N. explique le colonel Christophe Issac, chef de corps. Il s’agissait également de dépollution de zone et de lutte contre les engins explosifs improvisés (voitures piégées et bombes humaines), qui représentent dans cette partie du monde une menace majeure.” Depuis novembre dernier, 22 000 munitions ont ainsi été détruites ou neutralisées dans ces zones sensibles. Économie PONTARLIER 23 Un contexte peu favorable Deux distilleries sous la même bannière La distillerie Deniset-Klainguer a rejoint récemment la société Pernot qui réunit différentes structures dont la distillerie Émile Pernot, gérée par François Thevenin. Entretien stratégique. a Presse Pontissalienne : Com- la consommation de boissons ment expliquez-vous la reprise titrées en alcool. C’est toujours de ces deux distilleries en moins surprenant de constater qu’en France, on doit utiliser la déside trois ans ? François Thevenin : Avant de s’y gnation “Boisson spiritueuse à intéresser, on exerçait et exer- base d’absinthe” alors qu’à ce toujours dans le négoce du l’étranger l’usage du mot vin avec une société basée en absinthe est autorisé. Je penBourgogne. L’intérêt de cette se qu’il serait plus intelligent d’éduquer que d’indiversification proterdire. cède d’une envie de s’investir dans une “L’absinthe L.P.P. :Vous soutenez l’idée activité de production avec l’objectif d’une A.O.C. pour l’abcorrespond sinthe locale ? de la rentabiliser commercialement. : C’est un projet aujourd’hui F.T. Comme les propriédifficile à conduire taires de la distille- à un marché mais je ne suis pas rie Émile Pernot contre le fait d’aller, cherchaient à de niches.” sinon vers une appelremettre leur affailation, du moins vers re familiale, on s’en des mesures qui puisest porté acquéreur en sent protéger les spécificités de février 2005. chaque région productrice. L L.P.P. :Vous conservez les mêmes fabrications ? F.T. : Comme auparavant, la principale production reste le Vieux Pontarlier. On continue également avec d’autres apéritifs, des liqueurs à base de fruits rouges, de gentiane, de sapin, des eaux-de-vie et un peu d’absinthe. L.P.P. :L’absinthe,un créneau porteur ? F.T. :: Pas vraiment. On est reparti sur des anciennes recettes en les adaptant aux réglementations actuelles notamment vis-à-vis du taux de thuyone, cette fameuse substance accusée de tous les maux. L’absinthe correspond aujourd’hui à un marché de niches. Notre époque s’avère peu propice à L.P.P. :Revenons sur le rachat de Deniset-Klainguer,que peut-il vous apporter ? F.T. : La situation était assez comparable avec la maison Pernot. Des dirigeants proches de la retraite cherchaient un repreneur. Ils fabriquaient des produits complémentaires ciblés sur une clientèle différente. Voilà pourquoi cela nous semblait opportun de s’engager dans cette opération. Comme pour Émile Pernot, on conserve la marque Denizet-Klainguer. On a rapatrié tout le matériel et le personnel sur le site Pernot rue de Besançon. Aujourd’hui, l’ensemble représente une équipe de 6 salariés permanents. L.P.P. : Quels sont les atouts et points faibles de ces deux distilleries ? F.T. : On bénéficie de l’image attractive d’entreprises historiques. L’inconvénient, c’est qu’elles sont restées dans des schémas de fonctionnement très artisanaux sans jamais consentir de gros efforts de renouvellement de matériel ou en matière de communication. L.P.P. : C’est un passif lourd à gérer ? F.T. :Il reste encore beaucoup d’investissements à réaliser. On doit d’abord digérer ces deux rachats avant d’envisager un développement progressif. Dans les priorités, on mettra l’accent sur le packaging et ensuite sur la promotion. L.P.P. : Pouvez-vous en dire plus sur les modes de commercialisation ? F.T. : On fonctionne un peu avec la grande et moyenne surface mais surtout à destination d’une clientèle de café-hôtel-restaurant, cavistes, traiteurs, commerces de produits régionaux. L’export concerne essentiellement l’absinthe. De ce côté-là, il y a encore beaucoup de marchés à conquérir. On prépare actuellement un nouveau site Internet. C’est primordial d’être présent sur la toile. Le principal produit sorti des alambics reste le Pont. A ces prix là, vous allez aimer le cuir ! L.P.P. :Vous misez sur le tourisme local ? F.T. : On participe aux manifestations. La distillerie est ouverte aux visites. Le volet touristique fait partie des actions à développer. Propos recueillis par F.C. Du 27 juin au 4 août 2007. Un choix immense de canapés cuir, de fauteuils, de tables basses... et des prix exceptionnels dans toutes les collections. Les Soldes Cuir Center, c’est vraiment l’occasion de vous offrir le canapé de vos rêves ! ZAC CHATEAUFARINE Avant d’envisager de nouveaux investissements, François Thevenin tient d’abord à digérer et conforter les rachats des deux distilleries pontissaliennes. www.cuircenter.com 8, rue Paul Eluard - Besançon La page de l’artisan 24 PONTARLIER Rénovation Sitôt installé sitôt sollicité Il court, il court, Vivien Buttefey. Cet artisan en menuiserie-agencement s’est mis à son compte il y a quelques mois. Il trouve largement de quoi s’occuper sur le secteur en exerçant son savoir-faire dans la rénovation. n sait que le marché de la construction se porte très bien sur le HautDoubs. Moins évident à constater, celui de la rénovation semble lui aussi avoir le vent en poupe. “Je m’attendais à avoir beaucoup de travail mais quand même pas à ce point”, observe l’artisan. Un démarrage sur les chapeaux de roues effectué sans aucune publicité. Si ce n’est une camionnette mentionnant le nom et les coordonnées de son entreprise BVI Agencement. Originaire de Laviron, Vivien est titulaire de deux C.A.P. en menuiserie-agencement et en sculpture d’ornement. Après O avoir travaillé dans plusieurs entreprises du Haut-Doubs, il tâte de la maçonnerie chez Natale à Pontarlier. Trois ans plus tard, son patron le pousse un peu à franchir le grand pas. “À 35 ans, c’était le moment où jamais de s’installer. Je pensais me limiter à des petits travaux que les autres ne voulaient pas faire et je m’aperçois qu’on peut vite être débordé dans ce secteur d’activité.” Intervenant bien sûr en menuiserie-agencement, il fonctionne également pas mal en soustraitance dans la pose de menuiseries intérieures et extérieures. Ce choix s’appuie sur un partenariat privilégié avec la société GP Fermetures, un voisin de palier installé à deux pas de son atelier rue Joseph Pillod. N’est pas son propre patron qui veut. Suffisamment expérimenté pour gérer les difficultés techniques qui se présentent à lui, Vivien reconnaît qu’il lui a fallu quelques mois pour se mettre dans le bain de la gestion d’entreprise, fût-elle artisanale. “Au départ, on accepte un peu toutes sortes de travaux par peur d’en manquer. Puis, comme les autres, on apprend à trier les chantiers.” Opérer dans la rénovation ne lui pose aucun problème. Bien au contraire, il apprécie la CONTACT diversité qu’offre ce métier et qui réclame une certaine polyvalence. Il a déjà songé à embaucher ou à prendre un apprenti. Trouver le profil adéquat s’avère vite compliqué. Il n’a d’ailleurs guère de temps à consacrer à cette quête de l’oiseau rare. En rénovation, l’artisan est attendu comme le messie. “Aujourd’hui, le premier souci du client n’est pas le montant des travaux mais la date d’exécution. Ça m’arrive de fixer des rendez-vous un an à l’avance.” À croire qu’il sera bientôt plus difficile d’avoir un artisan du bâtiment sous la main que de consulter certains spécialistes du corps médical. F.C. BVI Agencement 06 87 85 49 49 Pour éviter d’être débordé, Vivien Buttefey a vite compris qu’il lui fallait trier les chantiers. EXPOSITION-VENTE ARTISANALE DU 11 AU 15 AOÛT A PONTARLIER 21 rue de la Préfecture BESANCON Tél : 03 81 21 35 35 “ARTISANS AU GRAND COURS” : la plus importante manifestation artisanale estivale du Doubs La CMA accompagne les artisans à toute les étapes de la vie de leur entreprise (création ou reprise, développement, transmission) Pour sa 14ème édition, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Doubs et la Ville de Pontarlier ont sélectionné 65 professionnels pour la qualité de leurs fabrications. Les exposants viennent de toute la France, la moitié de FrancheComté.Tous vous feront partager leur métier. Bijoux, cuir, peinture, métal, étoffes, bois, pierre, poterie, vitrail, produits du terroir... Démonstrations,exposition-vente en plein air durant 5 jours non stop de 10h à 20h, restauration sur place Atelier pour enfants(jeux, travaux manuels, maquillage...). CREER OU REPRENDRE UNE ENTREPRISE Vous avez un projet ? Parlez-en à un conseiller de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Nos spécialistes de la petite entreprise répondent à toutes vos questions. Séances d’information : lundi 11 juin et vendredi 29 juin de 9 à 12 h à Besançon Stage de préparation à l’installation (5 jours de formation obligatoire) - Du 16 au 20 juillet ou du 20 au 24 août à Besançon Permanences conseils gratuites - Besançon tous les jours sur rendez-vous - Notaire les lundis 2 juillet et 6 août après-midi - Pontarlier jeudis 12 juillet et 13 septembre de 9 à 12h - Morteau mardis 3 juillet et 4 septembre de 9 à 12h cet été du lundi au vendredi à 9h30 Retrouvez chaque jour des petites annonces d’artisans en quête de : - salariés - apprentis - matériels - véhicules - repreneurs Entrée libre. Venez nombreux ! Plus d’infos au 03 81 21 35 27. IMMATRICULATIONS MAI 2007 ANNONCES ENTREPRISES A REPRENDRE secteur Haut-Doubs Salon de coiffure mixte situé dans centre commercial du Haut Doubs - Créé il y a 2 ans - 3 salariées - Local de 66 m2 pour loyer mensuel de 1066 € HT - Dernier Chiffre d'Affaires : environ 140 K€ (en hausse constante) - Vends parts de la société : 85 K€. 25/071/046 L’ARTISANAT SUR extrait du Répertoire des Métiers ARTISANS CHERCHENT APPRENTIS Outillage pour presses (sous traitant automobile sans série) : cause retraite SARL sur Haut Doubs - Clientèle professionnelle locale : 100 % (De gros clients de l'automobile) Nombre d'actifs : 14 - Chiffre d'affaires HT : 2377 K€ - Prix : 700 K€ - Accompagnement du repreneur. 25/071/044 Fabrication principale, des sujets en bois mis en bouteille : cause autre projet familial fonds de SARL- Affaire délocalisable - Clientèle professionnelle locale : 100 % - Nombre d'actifs : 2 - Chiffre d'affaires HT : 132 K€ - Loue Murs 475 € par mois - Accompagnement du repreneur. 25/071/043 ACHÈTE ENTREPRISE Mécanique de Précision dans le Haut- Doubs avec des salariés. 25/072/056 Production proche Pontarlier ou délocalisable 25/2007/2/111 Vous souhaitez vendre ou acheter une entreprise ? Consulter les offres sur www.artisan-comtois.com ou contacter le service transmission-reprise de la CMA au 03 81 21 35 23/24 ou [email protected] LEVIER SARL ABH PEINTURE ET MENUISERIE - Gérant : BULLE Anthony - Toutes activités de peinture intérieure et extérieure, de plâtrerie, de menuiserie du bâtiment, plaquiste et plus généralement toutes activités de rénovation intérieure et extérieure, toutes activités annexes pouvant s'y rattacher - 13 Avenue des Sapins 25560 FRASNE MAICHE EURL DEVAUX CHRISTIAN - Gérant : DEVAUX Christian - Menuiserie charpente couverture zinguerie ébénisterie 10 Rue de Belleherbe - Ebey 25380 BELLEHERBE MORTEAU JACCARD Raymond - Mécanique générale - ZA les Majors 25130 VILLERS LE LAC PIERREFONTAINE LES VARANS SEIGNE SEBASTIEN ELECTRICITE GENERALE - SEIGNE Sébastien Electricité générale - 32 B Route de Besançon 25390 ORCHAMPS VENNES PONTARLIER SARL FACADE-OR - Gérant : OZKARACA Récep - Réalisation de façades de maison peinture intérieure et extérieure et petite maçonnerie - 6 Rue Jules Ferry 25300 PONTARLIER EURL DESIGN#DECO - Gérant : NIQUET Sébastien - Travaux de peinture enduits décoratifs pose de revêtements muraux et plaques de plâtre - 1 Rue des Noisetiers 25140 LES ECORCES LA PID'ZA - MALLER Francis - Pizzas plats cuisinés à emporter - 13 B Rue de Morteau Résidence Victoria 25300 PONTARLIER BLANC Jean-Marc - Pose de cheminées de panneaux voltaïques taille de pierre petite maçonnerie - 2 Rue du Kiosque 25450 DAMPRICHARD SA FULMETA - Gérant : DUMONT Denis - Toutes opérations se rapportant à la fabrication de toutes pièces notamment métalliques à destination de l'industrie et du commerce 25300 LA CLUSE ET MIJOUX GD RENOV' - GROBON Dominique Agencement décoration intérieur et extérieur maison appartement et adaptation pour handicap et mobilité réduite, menuiserie, revêtement sol 16 Chemin des Coudrettes 25370 LES HOPITAUX VIEUX ROUGEMONT EURL BONDENET TP - Gérant : BONDENET Nicolas - Terrassement travaux publics - Rue des Fontaines 25680 TOURNANS BIERE BOUTIQUE - STETTLER Suzanna - Fabrication de bière - 13 Grande Rue 25340 UZELLE VERCEL VILLEDIEU LE CAMP SARL MOBILITY CONCEPT ACCESSIBILITE - Gérant : OLIVIER Jean-Marc - Installation fabrication de matériels d'accessibilités - 12 Avenue Général Burney 25800 VALDAHON Charquemont : CAP-BEP cuisine Damprichard : CAP-BEP carrossier Fournets Luisans : CAP boucher et CAP-BEP-BP charcutier Les Combes : CAP conducteur d’engins de TP Loray : CAP cuisine, CAP serveur restaurant Maîche : CAP menuisier intallateur Montbenoît : MC mécanique auto Orchamps-Vennes : CAP charpentier, CAP menuisier fabricant, CAP ou BEP mécanicien agricole, CAP-BP boulanger et CAP pâtissier Consulter d’autres offres sur www.artisan-comtois.com ou téléphoner au 03 81 21 35 11 Les commerçants de la carte Altitude communiquent… Rêve Bleu D Rêve Bleu 8, rue de la Halle - Pontarlier Tél. 03 81 39 71 33 epuis le 2 avril dernier, La boutique Rêve Bleu a quitté le 11, rue de la République pour s’installer au 8, rue de la Halle, face au parking de la mairie. Rêve bleu, c’est un grand choix de bijoux fantaisie avec les marques Éden, Elizhenda Il était une fois, Pilgrim, d’Ana, Nature et Lumière, les bagues de Camille en argents massif et cristal, sans oublier l’ambre, l’argent et le plaqué or pour les colliers, bracelets boucles d’oreilles ou bagues. “Nous avons souvent des nouveautés puisque notre collection fantaisie est renouvelée par exemple trois à quatre fois par an. De plus, tous nos bijoux bénéficient d’une garantie et d’un service aprèsvente” précise Dominique Tamborini. Le déménagement a été mis à profit pour proposer de nouveaux rayons comme la lingerie féminine où l’on trouve toutes les tailles à tous les prix, et offrir de nombreux accessoires pour des idées cadeaux avec les bougies, foulards, boîtes à bijoux, mannequin portebijoux, ceintures. Difficile de ne pas trouver son bonheur à Rêve Bleu. Cafés Querry epuis 1976, la famille Querry perpétue la tradition de la torréfaction artisanale. “Nous torréfions l’ensemble des cafés dans le respect de la méthode artisanale. Nous recevons du café vert en sacs de 60 à 70 kg. Il est chauffé 22 à 23 mn au gaz à des températures de 200° C, ensuite il est refroidi avant de passer dans une épieureuse. Nous le laissons reposer une journée avant de le moudre et de le proposer à la vente. Nous avons aujourd’hui une vingtaine de variétés de cafés torréfiés sur place venant de pays comme la Colombie, le Brésil, le Guatemala, Éthiopie. Produits que vous pouvez retrouver en boutique rue Sainte-Anne ou dans les cafés, hôtels, restaurants de la région qui font appel à nous” note Sté- D phane Querry. Mais la boutique Querry, c’est aussi le thé en vrac plébiscité ces dernières années par les consommateurs. “Nous avons une soixantaine de thés en vrac en boutique, ils sont soit nature ou aromatisés. Les vertus du thé vert ont donné un coup d’accé- lérateur aux ventes” conclut Stéphane Querry. Les cafés Querry proposent toute l’année des corbeilles garnies avec des produits régionaux. Une idées de cadeaux originale. Heures d’ouverture : Du mardi au samedi de 7h45 à 12h et 14h - 19h (sauf samedi 18h45) Lundi 9h à 11h Cafés Querry - Tél : 03 81 39 11 51 8, rue Sainte Anne - 25 300 PONTRALIER Simplement Chocolat Au marché aux fleurs L B es amoureux des petits plaisirs gourmands trouveront sans aucun doute leur bonheur dans cette boutique dédiée au chocolat. “Nous avons aujourd’hui une quarantaine de sortes de bonbons de chocolat et un large choix de macarons, autre spécialité de la maison, avec des garnitures variées. Nous sommes très attachés à faire découvrir des saveurs différentes comme le macaron à l’absinthe. Nous aimons également proposer des nouveautés comme les tablettes de chocolat fantaisie. Tous nos produits sont fabriqués dans notre atelier situé Carré Saint-Pierre à Pontarlier” note Christelle Carmillet, qui exploite Simplement Chocolat avec Fabienne Poix Daude, maître-chocolatier. Cette passion du chocolat est partagée puisque l’atelier de fabrication sera ouvert cet été le mardi 3 juillet pour une présentation et dégustation en lien avec l’office de tourisme de Pontarlier. “Nous organisons également des cours, actuellement le macaron et le moelleux sont à l’honneur.” Tout un programme. ien que le patron s’appelle JeanCharles Girard, enfant de Pontarlier, c’est Marjolaine et Patricia qui vous accueillent dans un espa- ce spacieux et coloré. Le choix y est impressionnant et les prix tout petits. L’envoi de fleurs en France et à l’étranger est possible;, tout comme le paiement par téléphone. 79, rue de la République Tél. 03 81 46 35 27 Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 15 à 19 h Samedi : journée continue Détournements majeurs Droguerie Laborier Envie de Séduire Espace Beauté Alizée Fantasia Fémina Floralies Franca Boutique Fox’Trott Hôtel de Morteau Impulsion Institut Caline Jean Balthazar Joueclub Jules et Julie Ki-Lin Spa L’Atelier du cheveu La Boutique Fleurie La Coifferie Le Travail en Couleur Librairie l’Intranquille Librairie Rousseau 13 87 6 72 12 72 9 42 64 26 7 9 4 81 51 38 6 5 12 7 10 20 du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h30 et de 14 h à 19 h et le dimanche de 8h30 à 12 h Au marché aux fleurs 68, rue de la République 25300 Pontarlier Tél. 03 81 39 14 04 Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude A Fleur de Peau 79 Rue de la République A l’Arrière des taxis 70 Rue de la République Ambiance et Styles 89 Rue de la République Au Bon Echanson 66 Rue de la République Au Marché Aux Fleurs 68 Rue de la République Aux Petits Gourmands 8 Rue de la Gare Au Pot Cassé 2 Rue Vannolles Authentic Boarder 11 Rue Sainte Anne Bébé Cash / New Baby 45 Rue Fbg Saint Etienne Bijouterie Bolle Reddat 63 Rue de la République Bijouterie Vuillemin 34 Rue de la République Boucherie Bonnet 85 Rue de la République Boulangerie Pfaadt 23-25 Pl. Saint Pierre Chabloz Fleurs 29 Rue de la République Chewingum 3, Place Ste Benigne Clin d’Oeil 54 Rue de la République Coiffure Martine 12 Rue Du Docteur Grenier Comté Marcel Petite 7 Rue Ste Anne Confiserie Petite 95 Rue de la République Cycles Pernet 23 Rue de la République Dany Boutique 15 Place Saint Pierre De Neuville 83 Rue de la République Heures d’ouverture : Place St Pierre Rue de la République Rue du Dr Grenier Rue de la République Rue Du Docteur Grenier Rue de la République Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue Jeanne D'Arc Rue Vannolles Rue du Bastion Rue de la Gare Rue de la République Rue de la République Rue de Besançon (carré St Pierre) Rue de Salins Rue Vannolles Rue de Salins Rue de la Gare Rue Tissot Rue de La République Maroquinerie Colin Maroquinerie Le lézard Milk Mixteen Nouvelle Vague Optique Gresset Parfumerie Anne Charlotte Pensée de Violette Photos Gulot Camara Pierre Paul Jacques Pizzeria La Belle Napoli Playtime Prêt à Porter Huguenin Rêve Bleu Salon Mod Styl Salon Why Not Simplement Chocolat So-Da Sport 2000 Stocks Americains Sport Aventures Torréfaction Querry Un Monde à Part Valériane Virgo Music 21 68 4 7 22 16 45 8 67 1 35 8 13 8 14 14 79 8 13 66 13 6 7 12 38 Rue de la République Rue de la République Rue de la gare Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Tissot Rue de la république Place Saint Pierre Rue Montrieux Rue Vannolles Rue de la Gare Rue de la Halle Rue Tissot Rue Sainte Anne Rue de la République Rue Vannolles Rue Sainte Anne Rue de la République Rue de la République Rue Sainte Anne Rue du Bastion Rue du Vieux Château Rue de la République Économie 26 G ILLEY AGRICULTURE Un créneau porteur Les années en 7 Les foins ne seront L’eau de pluie, ce bien précieux pas bons cette année Pascal Maire, artisan installé à Gilley, s’est spécialisé dans les systèmes de récupération des eaux de pluie. Les demandes d’installation sont de plus en plus nombreuses, résultat d’une prise de conscience écologique en hausse. ascal Maire a créé sa société il y a bientôt un an, le 1er août 2006. À ses activités traditionnelles de sanitaire, ferblanterie, zinguerie, il en a ajouté une autre, complémentaire : l’installation de systèmes de récupération des eaux de pluie. Conseil, installation, service après-vente, il assure la prestation complète. “Le principe est d’installer une cuve, extérieure enterrée ou intérieure, pour récupérer l’eau qui s’écoule du toit, pour pouvoir la redistribuer dans le réseau sanitaire : W.C., robinet d’arrosage et lave-vaisselle” explique l’artisan. Avec un filtre U.V. en plus, il est aussi possible de réutiliser cette eau pour la douche et le lave-linge. Le procédé fait de plus en plus P d’adeptes. Pascal Maire est sur le point d’équiper la quasi-totalité des maisons du futur lotissement de Gilley. Dans le HautDoubs, il est quasiment le seul à proposer cette prestation complète. Dans ses perspectives de développement, l’artisan vise aussi le monde agricole. “En ce moment, je suis sur un projet d’une cuve de 40 000 litres. Partant du constat qu’une vache boit 40 à 50 litres d’eau par jour, ce genre d’installation peut être tout à fait intéressant aussi pour les agriculteurs” dit-il. Pour un particulier, l’installation complète sera facturée entre 5 000 et 6 000 euros. L’investissement de base est assez lourd mais tout à fait rentable à moyen terme. En plus, pour ce genre d’équipement, l’État octroie aux particuliers un crédit d’impôt équivalant à 25 % du coût. “L’eau sera de plus en plus rare et de plus en plus chère. Les gens commencent à prendre conscience de cela. Ils sont de plus en plus sensibles à l’aspect écologique. Ce n’est pas un phénomène de mode” estime Pascal Maire. Les chiffres de consommation d’eau courante donnent une idée des économies à réaliser. Tous les jours, un Français utilise entre 130 et 200 litres d’eau pour ses besoins personnels. Sachant que le prix moyen de l’eau courante avoisine les 5 euros par mètre cube dans certaines communes du HautDoubs, le calcul vaut le coup d’être effectué. J.-F.H. Beaucoup de foin mais d’une qualité plus que médiocre, c’est le désolant constat que dressent les agriculteurs du Haut-Doubs dont certains commençaient à peine leur première coupe fin juin. et agriculteur du HautDoubs n’a pas la mine des bons jours. Voilà plus d’un mois qu’il se bat, comme tous ses collègues, contre les aléas d’une météo décidément bien capricieuse cette année. Un mois d’avril chaud, un mois de mai frais et arrosé et un mois de juin orageux, il n’en aura pas fallu plus pour gâcher la saison des foins. C’est presque du jamais vu. Alors que certains exploitants du Haut-Doubs démarrent les fenaisons parfois fin mai, une bonne partie d’entre eux, n’avait pas encore pu, au 20 juin, ramasser la moindre la balle ronde. Certes la quantité est là, mais cet excès d’herbe se fait au détriment de la qualité. “Quand on attend trop, l’herbe évolue en paille” résume cet exploitant. Car les qualités nutritives de C l’herbe, elles disparaissent à mesure que l’herbe pousse. “Pour avoir du bon foin, il faut avoir une herbe jeune. Plus on attend, plus l’herbe perd de sa matière protéique et de ses fibres. Et c’est tout cela qui fait que le fromage est bon ou pas.” Conséquences de ces retards dus à la météo, les agriculteurs devront enrichir l’alimentation de leurs vaches par des compléments. “Il faudra acheter des tourteaux pour ramener la matière azotée qu’on n’aura pas.” Les conséquences sont en cascade. “On n’arrive jamais à compléter les défauts, ce ne sont que des compléments alimentaires. Et les problèmes de carences en vitamines entraînent parfois des problèmes de fécondation aussi” ajoute le spécialiste. De son côté, cet agriculteur a réussi à faire quelques foins, il est équipé d’un système de séchage en grange. Ce qui n’est pas le cas de la plupart des autres exploitants qui utilisent le système des balles rondes qui, elles, doivent impérativement être sèches avant de les entreposer. Cette situation est assez exceptionnelle pour la profession agricole. “On n’avait pas rencontré de tels problèmes depuis les années quatre-vingt” juge-t-il. Certains observateurs qui trouvent que les foins se font de plus en plus tôt - voire trop tôt -, en seront cette année pour leurs frais. Après avoir vérifié dans ses archives, l’agriculteur s’est aperçu d’une curieuse coïncidence : la même mésaventure s’était déjà produite pour lui en juin 1997, en juin 1987 et aussi en juin 1977. Les années en 7 ne seraient-elles pas bonnes pour les foins ? La page du frontalier SAIGNELÉGIER 27 “20 000 lieux” sous la tourbe L’homme de Tollund pour la première fois en Suisse L’homme Tollund qui a été conservé pendant 2 500 ans dans les tourbières du Danemark, sera présenté au Centre des Cerlatez (Saignelégier, Jura suisse), dans le cadre d’une exposition consacrée aux mystérieux habitants des tourbières. e Centre de nature Les Cerlatez à Saignelégier organise jusqu’au mois de novembre une étonnante exposition intitulée “les mystérieux habitants des tourbières.” Si la glace conserve, on sait moins en revanche que les tourbières ont des propriétés similaires. Vous en aurez la preuve en voyant l’homme de Tollund, L Renseignements : Toutes les animations du centre au 00 41 32 951 12 69 http://www.centre-cerlatez.ch découvert au Danemark dans naire” indique François Boi- bières depuis 20 000 ans, ce les années cinquante, enfoui nay, directeur du centre. Le qui correspond à l’ère intercou de l’homme de glacière. dans ce milieu naturel. Recroquevillé sur “On estime Tollund est entouré d’une corde, ce qui lui-même, le visage étonnamment déten- qu’il a perdu signifie qu’il aurait été pendu. Il s’agidu, il donne l’imCONOMIE 2,4 % de chômage en 2008 pression de dormir. 12 % de son rait même d’un sacrifice humain en l’honEt pourtant ce corps volume.” neur d’une déesse. bien conservé a 2 500 ans ! “C’est assez extraordi- L’absence d’oxygène et l’acidité des tourbières ont empêché au corps de se décomposer dans le temps. “Il mesure environ 1,60 m. On estime qu’il a perdu 12 % de son volume” pour- Seule une remontée du franc suisse semble inquiéter suit le directeur. les observateurs de l’économie suisse qui estiment que L’homme de Tollund est un des points forts de cette exposition. la croissance va encore s’accentuer en 2008. Évidemment, il s’agit d’une copie puisque sa dépouille est u regard de l’euphorie perdurer jusqu’à la fin de l’anconservée au Danemark dans constatée dans l’industrie née 2008. Les prévisions tablent des conditions particulières. Il horlogère helvétique ces en effet “sur une croissance de n’empêche qu’il est très rare derniers mois, on se doutait que 1,9 % de l’emploi (en équivalents de pouvoir aller à la rencontre l’économie suisse était bien por- temps plein) pour 2007”, ce qui de ce personnage dont la pré- tante. Mais peut-être pas à ce correspond à la création de 45 000 sence au Centre de nature Les point. Or, le Secrétariat d’État à postes en un an. Cerlatez est exceptionnelle. L’Économie (Seco) vient de publier Résultat, le taux de chômage Les visiteurs pourront voir ses prévisions de croissance du chez nos voisins helvétiques va d’autres pièces et objets dans marché de l’emploi. Tous les indi- encore baisser. D’ici la fin de l’ancette exposition comme un tronc cateurs sont au beau fixe. Selon née 2007, il devrait atteindre les de pin, conservé dans les tour- cet organisme, l’embellie devrait 2,7 % sur l’ensemble du terri- É La Suisse en route vers le plein-emploi A Le visage de l’homme de Tollund est reposé. ACCUEILLIR, INFORMER, DEFENDRE Une association au service des frontaliers P our tout savoir sur l’actualité vous concernant ainsi que sur les droits dont vous bénéficiez, le Groupement transfrontalier européen vous accueille et vous informe à Morteau et à Pontarlier. Nos conseillères répondent à toutes les questions relatives au statut du travailleur frontalier. Une juriste assure également le traitement des dossiers en matière de : • droit du travail (contrat de travail, licenciement, etc.) • protection sociale (assurance maladie, assurance invalidité,…) • fiscalité Des fiches d’information sur les conditions de rémunération et de travail des principaux métiers par secteur d’activité sont également à votre disposition. En adhérant, le frontalier bénéficie de l’abonnement au frontalier magazine, l’accès aux services juridique, social et fiscal et l’adhésion au Club Frontaliers (Club Med, Camif,Azureva, Stations de ski, etc.). Notre personnel est à votre disposition à : MORTEAU PONTARLIER 29, Grande Rue Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 68 55 11 8, Rue de Vannolles Tél. 03 81 39 68 53 Fax 03 81 39 93 00 lundi, mardi Tous les jours de 14h à 18h 10h-12h /14h-18h sauf le jeudi après-midi et le vendredi de 14h à 17h Vendredi 9h-12h / 14h à 17h BULLETIN D’ADHESION Nom ...................................................................................... Prénom ................................................................................. Adresse ................................................................................. Code Postal ..................Ville ................................................ Date de Naissance ............................................................... Canton de Travail ................................................................. Tél. (facultatif) ........................E. mail ................................ J’accepte de recevoir la newsletter du GTE, oui non Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de 48€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen au : Groupement transfrontalier européen 50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX toire. 2008 s’annonce déjà sous les meilleurs auspices même si les experts prévoient une baisse de régime de la croissance sur le marché de l’emploi. À ce niveau record jamais atteint depuis le début des années quatrevingt, on peut difficilement espérer mieux ! En 2008, le nombre supposé de nouveaux emplois est de 15 000, soit une croissance de 0,8 %. Le taux de chômage devrait donc descendre à 2,4% ! En Suisse, le nombre de chômeurs pourrait alors passer de 153 000 en moyenne en 2004 à 95 000. Pour l’instant, la conjoncture internationale est favorable à l’essor de ce pays qui redoute cependant que le franc suisse, qui perd pour l’instant de sa valeur, connaisse une brusque appréciation. Le Seco n’écarte pas cette possibilité. Par voie de conséquence, cela freinerait les exportations des entreprises. L’ACTU DU MOIS LE CONTRAT DE TRAVAIL SUR APPEL Le travail sur appel est une forme de travail précaire, dit atypique mais qui a tendance à se généraliser dans tous les secteurs de l’économie. D’abord occasionnel pour remplacer les absences pour maladie ou pour vacances, il devient peu à peu une forme de travail très flexible recherchée par les employeurs. Dans cette forme de travail, l’employeur fait de temps en temps appel au service du travailleur. Le travailleur s’engage à exercer l’activité requise et à se tenir durablement à la disposition de l’employeur, sans pouvoir refuser son appel. Le contrat doit être considéré comme un contrat unique, de durée indéterminée, et non comme une succession de contrats conclus à chaque appel. La prestation du travailleur comprend à la fois l’activité exercée dans l’entreprise sur demande de l’employeur et la disponibilité du travailleur pour répondre aux appels ; l’une comme l’autre doivent être rémunérées. RÉMUNÉRATION Le droit suisse ne prévoyant pas de salaire minimum, le montant de la rémunération du travailleur sur appel peut être fixé par le contrat lui-même ou par la convention collective de travail ou, à défaut, par l’usage (article 322 CO). Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier En cas de maladie, le travailleur a droit au paiement de son salaire. Souvent les assurances perte de gain sont inexistantes ou extrêmement minimalistes. En l’absence d’assurance, l’employeur a l’obligation de verser le salaire durant une période définie par l’échelle de Berne en fonction du nombre d’années de service. Le nombre de jours de maladie payés dépend de la durée des rapports de travail et non des périodes de travail effectuées. VACANCES Le travailleur soumis à un contrat sur appel a droit en général à 4 semaines de congés par an. Ces vacances sont souvent rémunérées en même temps que le salaire sous la forme d’une « indemnité pour vacances » ajoutée au salaire horaire (correspondant à 8,33% du salaire). Cependant l’employeur doit veiller à ce que le travailleur prenne un temps de repos chaque année. RÉSILIATION L’employeur qui cesse définitivement «d’appeler » le travailleur est tenu de mettre un terme aux rapports de travail en respectant un délai de congé dont la durée est calculée en fonction de la longueur du rapport de travail (et non de la durée des périodes effectivement travaillées). Économie ASSOCIATION 29 Profession Sport 25 Jean-Marc Faivre : “Nous sommes une passerelle vers l’emploi” L’association emploie des centaines de salariés dans les métiers de l’animation. Au-delà de l’emploi, souvent à temps partiel, l’objectif de Profession Sport 25 est de former ses salariés et les amener vers des métiers pérennes. L Jean-Marc Faivre, à droite, en compagnie de Max Tudezca, son directeur adjoint a Presse Pontissalienne : Quelle représente tout de même 110 plus loin car l’objectif final est qui a récemment repris les rênes de Profession Sport dans le Nord Franche-Comté. est la mission principale de l’as- équivalents temps plein. Le l’insertion sociale et professociation Profession Sport 25 ? volume d’heures de travail a sionnelle. Nous faisons de la nous accompagnons 51 clubs J.-M.F. : Ils viennent souvent de un jeune, le but est qu’il sorte Jean-Marc Faivre : Notre mission est de promouvoir, structurer et gérer l’emploi d’animation, une notion d’ailleurs plus large que le sport puisqu’elle concerne aussi les emplois d’animation liés à la culture, au tourisme ou au spectacle. Malgré l’appellation de l’association, le sport ne représente aujourd’hui “que” 45 % des salariés. L.P.P. : Combien de salariés employezvous ? J.-M.F. : Nous employons 512 salariés, mais la plupart à temps partiel. Cela va du professeur de judo qui travaille deux heures par jour à l’animateur à plein-temps dans un centre de vacances. Le total atteint 204 000 l’année der- gestion de l’emploi à temps parnière. Notre budget était de tagé. Ce qui signifie que le sala3,420 millions d’euros en 2006. rié qui fait deux heures par ci par là n’aura pas plusieurs L.P.P. : Que fait précisément Profession employeurs, mais un seul : Profession Sport. Cette gestion du Sport 25 ? J.-M.F. : Nous sommes structu- temps partagé représente 50 % rés en trois pôles dont le prin- de nos activités. cipal est le pôle emploi. Nous créons de l’emploi par diffé- L.P.P. : Quelles sont les autres ? rents dispositifs. Le premier J.-M.F. : Nous gérons aussi un volet de ce pôle emploi est le “club des employeurs”, c’est-àtemps partagé. C’est-à-dire que dire que nous accompagnons nous mettons à disposition des les petites structures associacollectivités locales, associa- tives par exemple dans l’emtions ou clubs sportifs, du per- bauche de leurs salariés. Nous sonnel. Pour ces structures, sécurisons les démarches des nous embauchons les gens et petites structures qui n’ont pas nous les mettons à disposition. forcément toutes les clés en Nous faisons un peu office d’in- matière d’embauche et de suitérim, mais cela va beaucoup vi administratif. En ce moment, sportifs et associations culturelles. Nous gérons aussi une bourse à l’emploi où on collecte les offres et les demandes. Ensuite, on fait du suivi personnalisé des salariés en mettant en place des formations à la carte. Nous avons aussi un pôle action-prévention avec la gestion de plusieurs centres de vacances dans lesquels nous sommes directement opérateurs. Enfin, nous avons un pôle ressources destiné à accompagner les associations et les élus qui souhaitent mettre en place une animation. Ce service est gratuit. la filière S.T.A.P.S. Beaucoup d’entre eux, de niveau licence ou maîtrise, se dirigent un peu par défaut vers les métiers de l’animation. C’est pour cela que le maître-mot chez nous, c’est la professionnalisation. L.P.P. : La plupart sont confrontés tout de même à une certaine précarité ? J.-M.F. : Justement, un de nos principaux objectifs est d’augmenter le niveau de compétences professionnelles des salariés qui passent chez nous pour qu’à terme, nous créions de l’emploi. À la création de Profession Sport 25 en 1990, il y avait deux salariés à temps L.P.P. : Quel est le profil-type d’un sala- plein. Ils sont aujourd’hui 110. Lorsque nous accompagnons rié chez vous ? vers l’emploi. Nous sommes aussi une passerelle vers l’emploi. Certains jeunes, nous les préparons à passer des concours pour qu’ils intègrent la fonction publique. Je prends l’exemple d’un joueur du B.R.C. que nous avons aidé à obtenir ses diplômes d’éducateur sportif. Aujourd’hui, il a tout à fait la possibilité d’intégrer une collectivité publique. Le parcourstype de nos salariés, c’est un contrat d’accompagnement à l’emploi - nous en avons signé 41 depuis 2005 - puis l’acquisition d’une expérience professionnelle et une sortie vers l’emploi pérenne. I Propos recueillis par Horaires d’ouvertures : lundi 10h/12h - 14h/19h et du mardi au samedi 9h/12h - 14h/19h J.-F-H. Aménager, cultiver, constuire, rénover… SOLDES à partir du 27 juin BESANÇON ZAC CHÂTEAUFARINE - CENTRE COMMERCIAL GÉANT CASINO HORAIRES D’OUVERTURE : MAGASIN 9H - 20H, COURS MATÉRIAUX 8H - 19H30 Économie E MPLOI 31 Transmission d’expérience Retraités… mais toujours actifs E.G.E.E. (entente des générations pour l’emploi et les entreprises) est un réseau de “seniors actifs” qui souhaitent transmettre leur savoir-faire. Le réseau cherche à se développer dans le Haut-Doubs. rrivé à l’âge de la retraite, quoi de plus judicieux que de transmettre aux jeunes générations l’expérience née de décennies de travail. Le réseau E.G.E.E. a été créé il y a 25 ans à l’initiative de professionnels et experts à la retraite, anciens cadres ou chefs d’entreprises tous désireux de rester en activité dans une optique de partage et de transmission d’expérience. Guy Faivre-Chalon est un ancien cadre bancaire qui a passé une partie de sa carrière dans le Haut-Doubs. Il connaît bien le monde des entreprises pour avoir été, plusieurs années durant, le responsable du pôle “entreprises” d’une grande banque. En janvier 2006, il intègre le réseau E.G.E.E. en tant que conseiller bénévole, pour assouvir sa “passion de transmettre” au nom de trois valeurs qu’il a érigées en slogan de son nouveau “métier” : “compétence, dyna- A misme et convivialité.” Depuis, pli cette obligation légale. Nous plusieurs fois par mois, com- les aidons à le faire. Comme me ses 28 autres collègues nous sommes bénévoles, nous “seniors actifs”, il sillonne les ne concurrençons pas le secteur entreprises et les établisse- marchand” précise le jeune ments scolaires du départe- retraité. Pour l’entreprise, il ment pour transmettre son n’en coûtera en effet que les savoir. “Les bénévoles du réseau frais de déplacement des deux s’adressent à deux publics essen- conseillers E.G.E.E. qui intertiellement : les chefs d’entre- viennent en doublon. Pour les entreprises, prises et les élèves E.G.E.E. propose des établissements scolaires” “Nous intervenons également un service d’accomparésume Guy sur une journée gnement personFaivre-Chalon. à Pour les prepour sensibiliser nalisé destination des miers, les bénéfuturs repreneurs. voles d’E.G.E.E. les jeunes. “L’idée est de les aident notamment dans les formalités admi- mettre en relation un vendeur nistratives comme le document avec un éventuel acquéreur, et unique, un formulaire consa- vice-versa” explique M. Faivrecré à la prévention et à la ges- Chalon. tion des risques professionnels, Le deuxième volet d’intervenque toute entreprise a obliga- tion d’E.G.E.E. s’adresse aux tion de rédiger dès lors qu’el- élèves des établissements scole emploie au moins un sala- laires. “Nous intervenons sur rié. “Environ une entreprise une journée pour sensibiliser sur deux n’a toujours pas rem- les jeunes, grâce à des exercices E.G.E.E. veut s’ouvrir aux femmes Guy Faivre-Chalon, originaire du Haut-Doubs, est un de ces seniors actifs. virtuels, à la problématique des entretiens d’embauche en leur apprenant à se préparer à entrer dans le monde du travail.” Plus de 500 élèves ont suivi une session de formation avec les bénévoles d’E.G.E.E. cette année. Le réseau compte désormais étendre son rayon d’action, et notamment au Haut-Doubs. Les établissements scolaires intéressés, mais aussi les jeunes retraités qui souhaitent intégrer le réseau, peuvent contacter le 03 81 25 27 91 lors des permanences d’E.G.E.E. les mardis et vendredis matins. I J.-F.H. E.G.E.E. a engagé une réflexion sur la possibilité d’accompagner des femmes en recherche d’activité ou en création d’entreprise. Cet accompagnement pourra se faire sous formes d’informations collectives ou individuelles. Mesdames, si vous êtes dans cette situation, appelez E.G.E.E. pour prendre rendez-vous au 03 81 25 97 21, également les mardis et vendredis matins (10 heures à midi) ou au 06 80 33 55 01. Reportage 32 PARAPENTE Une association à Métabief Le Mont d’Or, toutes voiles dehors Une école de parapente fonctionne depuis ce printemps à Métabief. Affiliée à la Fédération Française de Vol Libre, elle est gérée par deux moniteurs brevetés, Serge Ordinaire et Yoann Brédy. Ils proposent des stages d’initiation et de perfectionnement sur une semaine ou à la carte en fonction des disponibilités de chacun. À cela s’ajoutent des baptêmes pour goûter aux sensations du vol libre. Ils utilisent les quatre aires d’envol aménagées sur le Mont d’Or. Le site se prête à toutes les facettes de la discipline, du débutant au pilote confirmé. Cerise sur le gâteau, il offre un éventail paysager exceptionnel avec une vue imprenable sur les Alpes et le Mont-Blanc. Décollage immédiat. 7 1 2 3 4 1- Look sportif décontracté, Serge et Yoann sont des moniteurs particulièrement vigilants sur la sécurité. Le parapente, c’est super mais sa pratique impose de respecter un minimum de règles qu’ils vous enseigneront avec joie. 2- Il n’y a pas d’âge pour pratiquer. Certains ou certaines y goûtent très tôt. “Il suffit juste d’en avoir envie”, souligne Serge. 3- Les stages se déroulent sur cinq jours ou peuvent se fractionner sur plusieurs semaines. Ils associent un peu de théorie et beaucoup de pratique sur des pistes d’école en initiation. Tout le matériel est fourni par Mont d’Or Parapente. Avec l’équipement complet, le sac pèse environ 13 kg. 5 Après quelques bases théoriques sur le matériel, la réglementation, la sécurité et l’aérologie, on passe à la pratique ou l’art de maîtriser le gonflage de sa voile. 6 “L’envie, l’assurance et l’expérience aidant, on analyse mieux les conditions”, explique Yoann. En faisant corps avec sa voile, le décollage s’en trouve facilité. 4- L’initiation s’effectue en biplace pédagogique avec le moniteur à l’arrière. Au fil des séances, l’élève se voit peu à peu confier les commandes du parapente. L’objectif étant qu’il parvienne à l’autonomie. 33 9 Mont d’Or Parapente propose des baptêmes à 55 euros ou des journées découverte à la journée à 90 euros. “C’est une bonne approche pour savoir si on a envie d’aller plus loin dans la pratique”, confie Serge. Quelle que soit la formule, le résultat donne envie d’es- 7- En vol biplace, le moniteur se donne une grande marge de manœuvre sécuritaire. Apparemment, c’est plutôt rassurant. 8- En l’air, tout n’est que silence et légèreté. Des sensations propices à la contemplation. 8 MONT D’OR PARAPENTE http//montdorparapente.com Serge Ordinaire : 06 09 11 88 63 Yoann Brédy : 06 84 96 75 78 10 Le parapente se pratique aussi en groupe. Une autre manière d’apprécier la chaîne alpine. Agenda - spécial été 34 LABERGEMENT-SAINTE-MARIE Informer en toute objectivité Quand on parle du loup Les thèmes d’actualité se succèdent dans le programme des expositions temporaires présentées à la Maison de la Réserve. Une exposition grand public accessible à partir du 16 juillet. a récente attaque d’un troupeau de moutons dans le Haut-Jura confirme à quel point le retour du loup semble imminent dans nos contrées. Disparu de la montagne jurassienne à la fin du XIXème siècle, le grand prédateur a fait son retour en France en 1992 dans le parc du Mercantour. Depuis, l’espèce ne cesse de conquérir de nouveaux territoires en direction du nord. En 1995, sa présence est confirmée en Suisse dans le Valais. Un premier cas est signalé dans le Bugey en 2003 où l’animal est tenu L responsable de la disparition de 19 brebis et d’un veau. Tous les spécialistes s’accordent à penser qu’il cherchera tôt ou tard à s’installer durablement dans le massif du Jura qui offre des conditions de vie assez favorables avec une couverture forestière suffisante et une nourriture abondante. Face à cette perspective qui ne sera pas sans conséquences, la meilleure façon de s’adapter reste encore d’anticiper. Ce projet Loup s’inscrit dans cette logique. Outre l’exposition temporaire “Quand on parle du loup”, le programme intègre un cycle de conférences, des animations scolaires, deux expositions artistiques, la création en 2008 d’un module ludique dédié aux enfants sur le thème des grands prédateurs et d’un module itinérant en 2009. L’exposition temporaire ouvrira ses portes le 16 juillet et ce, pour une durée de trois ans. Elle s’articule autour de trois thématiques principales : mythes et légendes, les relations de cohabitation entre l’homme et les loups et un dernier volet consacré à la biologie, l’écologie de l’animal et la dynamique de son retour en France. “Cette exposition se veut être de la plus gran- de objectivité possible. Elle s’appuie sur des données réelles, authentifiées et elle cherche à susciter le questionnement, le dialogue et l’échange. Il ne s’agit en aucun cas d’afficher une position pour ou contre le loup mais de tenter d’informer et de sensibiliser le grand public sur son retour potentiel dans le massif du Jura”, indiquent les réalisateurs de l’exposition. EXPOSITION Le retour du loup sur la haute-chaîne jurassienne semble évident. Musée de Pontarlier Rétrospective JeanClaude Bourgeois Le musée de Pontarlier convie les âmes sensibles à la beauté du terroir comtois à découvrir jusqu’au 16 septembre l’univers pictural de cet artiste régionaliste. epuis plus de 50 ans, Jean-Claude Bourgeois peint son pays, la Franche-Comté, le Haut-Doubs, ses hivers habillés de neige, ses paysages muets, ses gens, laborieux et discrets, qui se retrouvent, se rencontrent, échangent des regards riches de souvenirs et de devenirs, établissent de silencieux dialogues. Il y a chez Jean-Claude Bourgeois cette sensibilité à la terre, au terroir. Il peint un monde où le quotidien s’égrène au rythme de la nature et des saisons, un monde où le temps n’existe pas vraiment, un monde dépouillé où les personnages semblent ne s’interroger que D La peinture de Bourgeois raconte des histoires. Des histoires de petites gens. des histoires de paysages. sur eux-mêmes et sur un essentiel perpétuellement fugitif. La peinture de Jean-Claude Bourgeois raconte des histoires. Des histoires de petites gens qui ne défraient aucune chronique, des histoires de paysages, des histoires de maisons et de villages angoissés de neiges durcies au feu du gel. Il ne faut pas seulement regarder cette peinture, il faut y entrer pour pouvoir la vivre de l’intérieur, il faut transcender la toile, il faut accepter de la traverser, il faut accepter de se laisser traverser, et de se laisser dépouiller d’un quotidien parasitaire pour pouvoir entrer dans le monde de JeanClaude Bourgeois. Rétrospective Jean-Claude Bourgeois Jusqu’au 16 septembre Musée de Pontarlier PPORTES ORTES OOUVERTES UVERTES BRE U O S S E D U VALLÉE D illet de 9 h à 20 h u Du 13 au 23 j nditions *Réglement et co en magasin VENTE À L’USINE AUX PARTICULIERS FACILITÉS T N E M E I A P DE ANS FRAIS* 10 FOIS S S L E D È O 0 M PLU S D E 4 SÉS P O E X N S O D E S AL PRIX SPÉCIA L PORTES OUV ERTES OUVERT TOUS LES JOURS MÊME LE DIMANCHE MEUBLES ATELIERS DE LA VALLÉE DU DESSOUBRE La Voyèze - 25380 VAUCLUSOTTE Tél. 03 81 64 23 43 BERNARDOT MANÈGE POUR LES ENFANTS RUSTIQUE - STYLE - CONTEMPORAIN - SALON - LITERIE - TAPIS - TABLE - CHAISE Agenda - spécial été 36 PONTARLIER Église Saint-Bénigne Cordes et voix magiques d’Ukraine L’association des “Amis de l’orgue de l’Église Saint-Bénigne” organise le jeudi 26 juillet un concert donné par l’ensemble Tcharivni Strouny. À voir et à écouter. et ensemble assure depuis plus de 30 ans la promotion de la culture musicale ukrainienne dans le monde entier. Son répertoire associant chants traditionnels, modernes, œuvres classiques et musique C 12 voix envoûtantes qui se mêlent aux sonorités de la Bandoura, instrument national d’Ukraine. MONTBENOÎT instrumentale se déguste comme une véritable invitation à voyager au pays des cosaques et du romantisme. La création de Tcharivni Strouny remonte à 1973. Ce groupe a été fondé par l’école de musique de Liv à l’ini- tiative d’Iryna Sodomora, bandouriste de réputation internationale. Cet ensemble a remporté en 1990 le premier prix du festival international ukrainien Gromada, véritable référence en la matière. Cette consécration lui a permis d’effectuer de nombreuses tournées et de participer à de multiples concours nationaux et internationaux. En 2003, Tcharivni Strouny arrive en France pour faire découvrir son instrument de pré- Au-delà des promesses Nouveau titre, nouveau spectacle au menu du son et lumière présenté du 20 au 23 juillet sur le parvis de l’abbaye. Scènes de la vie campagnarde pendant la Grande Guerre avec ses joies, ses peines et ses espoirs d’une vie meilleure. U PONTARLIER mariage. Un autre blessé, Maximilien, se voit proposer de tenir une recette de buraliste à Paris. Prétexte tout trouvé pour s’offrir une escapade dans la capitale, prête à toutes les audaces après des années de frustrations. Ce voyage parisien si détonnant, le conteur du spectacle, fils de poilu, ne l’a pas oublié comme tant d’autres souvenirs qui marqueront ensuite son existence, famille, premiers congés payés… Son et lumière “Au-delà des promesses” 20 au 23 juillet à 21h30 parvis de l’abbaye - 03 81 38 10 11 Spectacle pour enfants Magie en forêt pour les petits La compagnie de la Lune Bleue emmène petits et grands dans son univers poétique et magique. Un spectacle écolo-poétique, à partir de 5 ans. e grands arbres animés de 2,50 m de haut se mélangent aux vrais, bien plantés au cœur du parc Pertusier à Morteau. C’est dans ce décor hyperréaliste d’une forêt comtoise que se déroule ce “Gaspard et la forêt magique”, concocté par la troupe du Mortuacien Vony Jeanbourquin. Par le biais d’une conférence ludique et burlesque, un professeur aborde la nature qui nous entoure et les dangers qui la guettent : déforestation, pluies acides, sécheresse, incendies… Dans ce beau conte, la forêt est une frontière invisible qui sépare le monde réel du monde magique. Et c’est à la tombée de la nuit que les êtres décrits dans les ouvrages de contes et légendes - sorcières, D gnomes, fées et autres magiciens - prennent vie. Cette aventure extraordinaire est à vivre avec Gaspard le randonneur, héros moderne. Le message écologique véhiculé par le spectacle est enrobé d’une douce poésie visuelle. “C’est un spectacle à voir en famille” assure Vony Jeanbourquin. “Gaspard et la forêt magique” sera également joué à Maîche les 2, 3, 4 et 5 juillet (parc du château du Désert). Gaspard et la forêt magique Cour de la bibliothèque - Pontarlier Les 15, 16, 17 et 18 juillet Renseignements au 06 81 90 35 98 Cordes et voix magiques d’ukraine Église Saint-Bénigne 26 juillet à 21 heures Tél. : 03 81 89 52 47 Le son et lumière de Montbenoît est une des attractionsphares de l’été. Son et lumière ne fois de plus, le comité culturel stress, odeur des champs de bataille, la du canton de Montbenoît s’est souffrance règne dans les tranchées. montré à la hauteur de l’événe- L’ambiance n’est guère plus réjouissante ment en s’impliquant pleinement dans dans les campagnes où les femmes effectuent le dur labeur des cette création, délégant seuhommes, vivant dans l’anlement la mise en scène, les Sous les goisse d’une lettre annonéclairages et l’enregistreciatrice du pire. ment de la bande-son à des professionnels. “On planche bombardements Sous les bombardements néanmoins naît une prosur l’écriture et les préparatifs depuis le mois d’octobre”, néanmoins naît messe, celle de construire un souligne Anne-Marie Pour- une promesse. monument pour se souvenir de cette guerre sinistre. La chet. seconde partie du spectacle Après les craintes de la déclaration de guerre évoquées l’an dernier débute sur cette promesse qui se réalidans le précédent son et lumière, l’édi- se. La vie reprend peu à peu son cours. tion 2007 nous plonge dans l’univers Hélène, la visiteuse, et Arthur, le poilu quotidien des poilus. Boue, douleurs, qu’elle avait soigné, préparent leur dilection : la bandoura. Cet instrument national comprend 54 cordes vibrant sous les doigts agiles des 12 chanteuses de la formation. Un spectacle surprenant. Tarifs : 17 euros adultes. 15 euros scolaires. L’univers féerique de la compagnie de la Lune Bleue. LES FOURGS Sculpture d’Edgar Faure Nouveautés autour du roi de la forêt des Fourgs Métiers du bois et concours de bûcherons enrichissent le programme de la 36ème fête du Sapin Président organisée les 28 et 29 juillet à la combe du Vourbey. es aléas climatiques ont débardage, voilà un aperçu des eu raison l’an dernier de métiers présentés au public. la cime du géant dont la Nouveauté cette année, le hauteur est passée de 42 à 29 concours de bûcherons amamètres. “Il mesure toujours teurs. Une première qui s’adres5,14 m de circonférence à 1 se à quiconque veut tâter du mètre de haut”, précise Vin- passe-partout. Pour cette cent Bulle, le président du comi- unique épreuve, il s’agit de scier le plus rapidement posté des fêtes. Touchés par les mésaventures sible une rondelle de bois avec de ce sapin fierté des Bourris, cet engin manipulé par deux les responsables de la fête ont personnes. “Les cinq meilleures tenu à le soigner en lui adjoi- équipes seront récompensées.” La fête du Sapin gnant un chapeau en cuivre pour évi- Un concours Président reste avant tout un ter qu’il ne s’abîme davantage. Ils ont de bûcherons moment convivial à partager dans également fait sculpamateurs. une ambiance ter dans son tronc conviviale où chaune tête représentant Edgar Faure qui l’avait cun peut s’amuser. Les jeux concernent aussi bien les inauguré. Ces festivités forestières débu- enfants que les adultes. On teront le vendredi soir avec un peut citer par l’exemple La tour bal en plein air animé par le infernale. L’exercice consiste D.J. SFA. Dimanche matin, à empiler le maximum de bon pied, bon œil pour la mes- caisses en bois en étant attase en plein air célébrée tou- ché au bout d’une potence. Des jours au pied du géant à démonstrations, des jeux mais 10 h 30. S’ensuit le tradition- également de quoi de se resnel apéro-concert sous les airs taurer avec des plateaux-repas des cors de chasse. “Toute la servis midi et soir sans oublier journée est placée sous le thè- la spécialité locale, à savoir les me du bois”, poursuit l’orga- 1 500 litres de soupe aux pois. La journée s’achève en aponisateur. Travail de l’ébéniste, du san- théose par le feu d’artifice suiglier, montage d’un chalet en vi du bal de clôture avec l’ormadriers, démonstration de chestre Frénésie. L 36ème fête du Sapin Président 28 et 29 juillet aux Fourgs Renseignements au 03 81 69 42 26 Agenda - spécial été PONTARLIER Fête de l’absinthe La capitale du Haut-Doubs célèbre le 21 juillet au Grand Cours le retour en grâce de la Fée Verte. Un florilège d’animations autour d’une plante et d’une boisson emblématique de l’histoire locale. près plus de 80 ans d’interdiction et de purgatoire, l’absinthe revient sur le devant de la scène. Objet d’un culte fascinant des collectionneurs du monde entier, La Bleue est de nouveau distillée depuis quelques années dans deux distilleries pontissaliennes. Des agriculteurs locaux cultivent désormais cette plante que l’on retrouvait jadis dans toute la plaine de l’Arlier. Cette troisième fête de l’absinthe s’inscrit dans la remise au goût du jour d’un apéritif aux vapeurs envoûtantes qui suscita un véritable phénomène de société. Belle illustration de cet engouement, les appellations “Pontarlier, Capitale de l’Absinthe” et “Pontarlier, cité de l’Absinthe” sont devenues, à l’initiative de la ville, des marques déposées et enregistrées à l’I.N.P.I. dès 2003. La fête de l’absinthe débute en fanfare par un grand défilé organisé à partir de 11 heures dans A FRASNE MALBUISSON Au Grand Cours les rues du centre-ville. Gars de Joux, calèches, voitures anciennes, ce cortège d’époque rejoint finalement le Grand Cours vers midi. Puis, les cors de chasse des Gars de Joux prennent le relais pour annoncer l’arrivée de la cueillette de l’absinthe ensuite distribuée par des jeunes filles en costumes. Les distilleries Guy et Les fils d’Émile Pernot s’associent bien entendu à l’événement. Elles ouvrent leurs portes au public tout comme le musée municipal accessible gratuitement toute la journée. Le programme des festivités au Grand Cours s’avère particulièrement attractif : animations de type kermesse au profit d’associations humanitaires, atelier d’échecs, impression d’une lithographie de Philippe Delestre spécialement conçue pour l’occasion, on en trouve pour tous les goûts. Ici, Marie-Claude Delahaye dédicace son dernier ouvrage “L’absinthe au féminin”, là Christophe Rousset et Julie Cheney animent un atelier peinture. Considérations plus historiques avec l’exposition proposée par les Archives municipales, temps fort récréatif avec la course des garçons de café, plaisirs gustatifs avec les glaces Vuez et d’autres produits à base d’absinthe, on plonge avec délices dans cette célébration pleine de surprises. La fête de l’absinthe, c’est aussi des cartes postales anciennes, des légumes et plantes oubliés. Au théâtre du Lavoir, le public assiste à la projection du film réalisé par Dominique Garing. Les âmes studieuses se concentrent à 15 heures à la salle Toussaint Louverture pour une dictée sur le thème de la journée. Des navettes en calèches permettent de se déplacer d’un site à l’autre. En fin de journée, concert gratuit en plein air à 21 heures aux Casernes Marguet avec en première partie Inna Crisis, une formation qui a fait des débuts remarqués sur la scène suisse de reggae. Une mise en appétit bienvenue avant la prestation de Riké, chanteur du groupe Sinsemilia. Renseignements au 03 81 38 81 38 La foule des grands jours se presse lors de cette fête organisée le 21 juillet au centre de la petite cité balnéaire du Haut-Doubs. Une journée bien remplie. n ne change pas une for- de, une place de choix est accormule qui gagne. Cette dée aux artisans fabriquant douzième édition des des produits régionaux ou traBuisonnières reste sensible- vaillant le bois, le cuir, les ment identique dans son dérou- métaux. Rendez-vous prisé des lement que les précédentes. touristes et amateurs de “Les seules variations concer- cochonnets, le concours de nent les animations proposées. pétanque débute à 14 heures. On y intègre cette année un Autre nouveauté mise en plavolet sur la présentation des ce, le grand vide-grenier ouvert vieux métiers”, indique Bruno à tous. De quoi étoffer et retePalma, le président de l’asso- nir la foule des badauds et autres chineurs. ciation qui remercie en passant les nom- Un groupe de Après la remise des prix aux vainbreux bénévoles venus apporter leur majorettes à queurs du concours de pétanque, soutien aux organisateurs. moustaches. séquence humour à 18 h 30 avec la Les vieux métiers, c’est l’affaire des Alwatis, un prestation des Coquillettes, un groupe folklorique de la Vieille groupe de majorettes à mousLoye (Jura) rassemblant des taches de La Rivière-Drugeon. passionnés qui dévoileront au Attributs de circonstance puispublic l’art du tissage, du cor- qu’il s’agit d’hommes pas coindage tel que les pratiquaient cés pour un sou à l’heure de nos aïeules. Comme d’habitu- lever leurs viriles gambettes. O Plongeon dans l’univers des tourbières ourquoi utiliser un combustible soixante. C’est là tout l’intérêt de cetau piètre pouvoir calorifique dans te fête qui associe environnement et une région aussi boisée que le tradition. Premier rendez-vous sameHaut-Doubs ? Autre di 21 juillet à 14 heures époque, autres mœurs, les Entre sur l’aire de pique-nique forêts locales n’ont pas toujours été si vastes et leur environnement du Forbonnet pour une randonnée au pays des tourexploitation relevait paret tradition. bières commentée par fois de réglementations très Lucien. Au retour, possistrictes. Dans ces circonstances, il n’est pas bilité de participer à un barbecue géant. surprenant que cette activité singu- Bis repetita le lendemain matin à lière ait perduré jusque dans les années 9 h 30. “On organise une autre sortie P De nouvelles animations Ambiance kermesse villageoise aux Buissonnières Séance extraction Organisée les 21 et 22 juillet, la fête des tireurs de tourbe constitue une belle opportunité de découvrir un moyen de chauffage rustique mais longtemps nécessaire. 37 à la découverte des plantes médicinales et culinaires animée par François Nicod. Les amateurs se retrouveront au point info situé face à la mairie de Frasne”, explique Jean-Louis Monnier, le président du comité des fêtes. À partir de 11 h 30, apéro-concert sur l’aire de pique-nique suivi d’un frugal repas à base de soupe aux poix, pommes de terre, saucisse et lard. De quoi prendre quelques forces avant d’assister à 15 heures à l’extraction de la tourbe par les anciens du village. “Le public aura également l’opportunité de visualiser une partie du nouveau sentier en cours de réhabilitation.” L’extraction de la tourbe, une activité qui a perduré jusque dans les années soixante. Une pause récréative prolongée autour d’un apéro-concert animé par l’orchestre Tequila, également présent en soirée lors du bal en plein air qui marque la fin de cette journée peu ordinaire. Avant cela, ne pas oublier le repas servi à partir de 20 heures. Une suggestion qui semble ravir tous les suffrages. “On arrive à faire entre 500 et 600 repas”, confirme Bruno Palma. Aux Buissonières, un centre d’intérêt en chasse toujours un autre. Aussi, après l’argument alimentaire, place aux effets visuels avec les feux d’artifice, annonciateurs du bal de clôture. Les Buissonières Malbuisson, le 21 juillet Renseignements : 06 87 69 43 65 Agenda 38 ÉDUCATION 200 exemplaires Des images, des histoires, un livre La classe de 3ème Découverte Professionnelle au lycée Jeanne d’Arc s’est investie dans un projet pédagogique qui a pris la forme d’un livre vendu à des fins humanitaires. ouvrage, intitulé “On naît pas des bêtes”, est disponible à la librairie L’Intranquille qui organisait une séance dédicace vendredi 22 juin en présence des jeunes auteurs. Tiré à 200 exemplaires, il est vendu au prix de 5 euros. “Les bénéfices de l’opération seront versés au profit de l’école Karo située au Burkina-Faso avec laquelle le lycée entretient des échanges par le biais de l’association Burkina Terre Africaine”, précise Marie Donzé, professeur de français à l’origine de ce projet. Une petite manne financière qui sera transmise en main propre par les élèves à l’occasion d’un prochain voyage en mai 2008. Quand le pédagogique rejoint l’humanitaire. Et dire qu’à l’origine, tout est parti d’une idée de l’enseignante d’agrémenter ses cours en y incluant des ateliers d’écriture. “J’ai repris le concept d’une amie bisontine qui proposait ce type d’exercice en y associant un projet d’édition.” Comme L’ Mis en page par Corinne Salvi, l’ouvrage “On naît pas des bêtes” est disponible à la librairie l’Intranquille à Pontarlier. La classe de 3ème découverte professionnelle s’est investie plus que de coutume dans ce projet livresque. cette finalité suppose de consti- tir de la rentrée. Les élèves fonctuer un certain budget, l’en- tionnaient par petits groupes seignante a déposé un dossier sur différents thèmes : Hallode subvention auprès du ween, écriture automatique et Conseil régional. Elle a égale- contes sur images, lequel a servi de support au ment inscrit son projet au concours Coup Quand le livre”, poursuit Marie Donzé. de pouce organisé par le Crédit Mutuel de pédagogique Chaque élève imaginait une histoiPontarlier en faveur rejoint re d’après un desdes lycées agricoles. sin abstrait. Une La démarche s’est traduite par une aide glo- l’humanitaire. démarche individuelle prolongée bale d’un montant de 1 500 euros. De quoi s’offrir en exercice collectif consistant notamment les services d’une à développer une histoire plus infographiste locale, en l’oc- élaborée à partir de quatre currence Corinne Salvi, char- images. Ces scénarios provigée des illustrations et de la soires devaient ensuite intémise en page. “On a mis en pla- grer deux éléments perturbace les ateliers d’écriture à par- teurs sous la forme de reproductions de tableaux réalisées par Alain Thomassin, artiste-peintre installé à Ornans. Le but étant d’ajouter une difficulté narrative supplémentaire. Des images aux mots, ce travail se concrétise à travers un ouvrage inspiré de l’univers des contes et légendes. “Ce type de projet permet d’aborder autrement les difficultés de la langue française. Les élèves se sont investis de façon très forte”, se réjouit l’enseignante. Si l’idée n’est pas nouvelle en soi, la perspective d’une publication aussi aboutie est plutôt rare tout comme sa finalité humanitaire. I F.C. Le portrait MONTPERREUX 39 Collectionneur Christian Guyon cultive les images du passé Cet habitant du hameau de Chaon est un des collectionneurs de cartes postales les plus pointus du Haut-Doubs. Philatéliste également, mais aussi historien local, il préside le club des collectionneurs du Mont d’Or. homme est plutôt réservé, d’allure discrète, presque timide. La chemise à carreaux et le pull en lambswool traditionnel correspondent parfaitement à ce décor où il vit. Le lent tic-tac de l’horloge comtoise rythme la vie de cette belle bâtisse qui domine le lac. À l’intérieur, on est loin de l’agitation des villes. Ce cadre est certainement propice à la nature même de Christian Guyon, homme posé. Mais derrière les lunettes ovales et la fine moustache poivre et sel se cache une autre personnalité. Celle d’un passionné méticuleux qui est, dans le HautDoubs, un des collectionneurs parmi les plus compétents, doublé d’un spécialiste hors pair de l’histoire locale. Et c’est bien cela qui fait la singularité de ce personnage un peu bourru de prime abord. Mais cette naturelle réserve fait vite place à un intarissable flot d’anecdotes et d’histoires lorsque l’on amène cet habitant du hameau de Chaon sur son terrain de discussion favori. L’ Chez lui, dans des cartons, dorment des milliers de timbres et de cartes postales. Méticuleusement classés, ces documents sont une mine. “Il y en a plein les armoires” avoue-t-il. D’abord, Christian Guyon a goûté au grand monde des collectionneurs par un des biais les plus classiques, en devenant philatéliste, récupérant un vieil album laissé là par sa sœur. Il s’engouffre alors, happé par cette passion naissante. “J’ai commencé à acheter mes premiers timbres, développé une première collection, puis me suis inscrit au club de philatélie de Pontarlier. J’en suis devenu le secrétaire, avant de le quitter pour fonder aux Hôpitaux-Neufs, le club des collectionneurs du Mont d’Or en 1993” résume-t-il. Aujourd’hui, il a réuni des collections de timbres impressionnantes, autour du voyage, des costumes folkloriques notamment Parallèlement, il commence à s’intéresser aux cartes postales. Sous deux aspects. Il réunit d’abord la plus belle collection de cartes jamais présentée consacrée à sa commune. Uniquement dédiées à Montperreux, il a rassemblé plus de 400 cartes postales, toutes différentes. Un incroyable témoignage en images de l’histoire locale. Les plus anciennes datent des années 1880. Ce salarié de l’entreprise Nestlé à Pontarlier a monté une autre collection de cartes anciennes, consacrée à son usine dont les bâtiments étaient autrefois ceux de la distillerie Pernod. Puis la passion grignote du territoire. “J’ai ensuite étendu mes recherches de cartes postales aux autres communes du tour du lac.” Et d’autres thèmes, plus pointus, suivront : les scieries, le tacot de Pontarlier, etc. Ce fouineur invétéré parcourt les brocantes à la recherche de la pièce inédite. “Quand je pars en vacances, je fais des haltes en fonction des lieux où il se tient des brocantes.” La démocratisation d’Internet a bouleversé le petit monde des collectionneurs. Pour ses collections de timbres, il a plusieurs fois acheté des pièces à un habitant d’Afrique-du-Sud, une autre fois en Chine, ou à Singapour. Mais Christian Guyon est un perfectionniste. Il ne se contente d’amasser des cartes pour les empiler. C’est là qu’il enfile sa casquette d’historien. Il passe des heures aux archives de Pontarlier à décortiquer la presse de l’époque pour pouvoir replacer l’information véhiculée par l’image dans son contexte historique. Tous les travaux qu’il mène avec son club sont complétés par des textes historiques qui expliquent scrupuleusement l’image grâce aux textes historiques qu’il aura pris soin d’éplucher. “Nous préparons une prochaine exposition consacrée au village de Saint-Point. Je suis en train de faire les recherches historiques aux archives. Ce loisir me prend tout mon temps libre” avoue Christian. Et un peu de son argent. “Ça commence à être un vrai budget” admet-il. Pour obtenir une belle carte inédite d’un village recherché, il faut compter au minimum 15 euros. Cer- Avec son club, Christian Guyon prépare pour l’automne une exposition consacrée au village de Saint-Point-Lac. taines cartes se négocient jusqu’à 50 euros pièce. Cette passion dévorante, Christian Guyon la considère comme “un véritable enrichissement.” À tel point qu’il est devenu l’historien “officiel” de la commune de Montperreux, sollicité à chaque fois qu’il le faut pour établir la vérité historique autour d’un événement local. Il répond aussi aux nombreuses sollicitations de personnes à la recherche du passé de leur commune ou de généalogistes amateurs. La réserve affichée par Christian Guyon de prime abord n’est sans doute qu’une carapace. Une fois percée l’armure du bonhomme, il devient une source inépuisable d’anecdotes, sautillant avec aise de la petite his- toire locale à la grande histoire de France qu’elle recoupe de temps à autre. Il passe ainsi allégrement du statut de collectionneur à celui d’historien. Christian Guyon s’arrête un moment. Il évoque alors sa photo préférée parmi les milliers qu’il a déjà glanés. On y voit sa grand-mère en train de faire les foins au bord du lac dans les années trente. Témoignage précieux d’un passé révolu, image tout à fait banale de l’époque dans ce Haut-Doubs agricole. Mais ce cliché est unique aux yeux de Christian Guyon car il lui renvoie le souvenir de ses ancêtres, immortalisés à jamais sur une photo jaunie par le temps, mais impérissable. I J.-F.H.