Pontarlier - La Presse Pontissalienne

Transcription

Pontarlier - La Presse Pontissalienne
N° 93
Juillet 2007
1,90
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
Le dossier
La face cachée
du château de Joux
VERCEL 03 81 58 64 45
DOMPIERRE-LES-TILLEULS - 03 81 49 81 86
Labergement
Ce
Ce qu’on
qu’on ne
ne
montre
montre jamais…
jamais…
p. 20
Inquiétantes baisses
de niveau au barrage
Mise en service il y a cent ans, la centrale hydroélectrique du Fourpéret
subit depuis quelque temps des fluctuations de
débit.
Les gestionnaires s’inquiètent.
La Rivière
p. 16
Une maison de
retraite innovante
Ce mois-ci, les travaux de construction d’une maison de retraite conçue
pour six personnes seulement vont
débuter à La Rivière-Drugeon. Cet
équipement totalement novateur séduit
les petites communes.
Lire en p. 9 à 13
Pontarlier se paye
des ambassadeurs
www.roche-bobois.com
Soldes
Du
août
j 27 Juin
’ au 04
j ill
ESPACE VALENTIN CENTRE BESANÇON
(face à Carrefour) 03.81.80.85.00
La ville de Pontarlier renforce ses ambitions en matière de communication. la
capitale du Haut-Doubs dépense chaque
année 300 000 pour soigner son image.
Dernière décision en
date : elle rémunérera les sportifs
locaux de haut niveau
qui deviennent les
nouveaux porte-drapeaux de la ville.
SOLDES
400M2
- Crédit Photo : Graphic Obsession
Magasin franchisé indépendant. Photo non contractuelle.
L’événement
D’EX POSITION
NOUVELLE
ADRESSE
LITERIE Girard
Ouvert
lundi
après-midi
p. 4 et 5
Tél. 03 81 38 80 68
PONTARLIER
Les Grands Planchants
(Face à Dekra)
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
p. 9 à 13
Retour sur info
2
Éditorial
Vacances
L’an dernier, 21 millions de Français, soit un sur trois, ne sont
pas partis en vacances. À l’heure des 35 heures, des R.T.T. et
autres formules d’assouplissement du temps de travail, cette proportion, finalement, étonne. On aurait eu tendance à
penser que les vacances étaient
un bien acquis pour tous. Il n’en
est rien. Parmi ces sédentaires
de l’été, 8 millions déclarent ne
pas partir pour des raisons
d’ordre financier. En même
temps, le budget moyen des
vacances oscille, selon la catégorie socio-professionnelle, entre
1 000 et 1 500 euros. Partir en
vacances reste un luxe. Le temps
des loisirs, les Français l’ont largement. Peut-être même trop.
Mais avoir les moyens d’exercer ces loisirs est autre chose.
Pour preuve, un Français sur dix
seulement bénéficiant de ces
fameuses R.T.T. - un sigle qui
n’a pas mis longtemps à entrer
dans les mœurs - déclare prendre
plus de vacances qu’auparavant. Les neuf autres restent
chez eux. Et la durée moyenne
d’un séjour d’été se situe aujourd’hui aux environs de 13 jours,
contre 19 il y a une vingtaine
d’années. Autre constat assez
récent : le mode d’hébergement
le plus courant, notamment pour
ces ménages les plus modestes,
reste les résidences d’amis ou
de la famille. Le taux élevé de
départs en vacances cache donc
de fortes disparités entre les
ménages. Avec le boom Internet, un autre phénomène est né
et semble perdurer : les
échanges d’appartements ou
de maisons via la toile. Ou quand
l’ancestral système de troc remplace l’achat traditionnel de
séjours. Toutes ces tendances
montrent que les vacances, qui
ont commencé à se démocratiser avec la fameuse loi sur les
congés payés de 1936 et ses
hordes de touristes descendant
gaiement la Nationale 7, restent,
quoi qu’on en dise, un loisir qui
n’a rien de démocratique. En
filigrane, les idées véhiculées
dans les récentes campagnes
électorales concernant la hausse du pouvoir d’achat comme
priorité ne sont certainement
pas tombées dans l’oreille de
sourds. Notamment de ces
21 millions de Français encore
laissés-pour-compte des sacrosaintes vacances. I
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
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Directeur artistique :
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Rédaction :
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Jean-François Hauser.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Juillet 2007
Commission paritaire n° 0202 I 79291
Crédits photos :
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comités des fêtes, C.C.L., mairie de Pontarlier, Mont d’Or Parapente.
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E-mail : [email protected]
L’actualité bouge,
les dossiers évoluent.
La Presse Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents numéros,
ceux qui ont fait la
une de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la rubrique
“Retour sur info”.
Jean-Marie Binétruy dans un fauteuil
a deuxième élection de JeanMarie Binétruy en tant que
député de la cinquième circonscription du Doubs aura
été encore plus limpide que la première. En 2002, le candidat Binétruy
avait dû attendre le second tour pour
être élu, contre le Vert Robert Hugot.
Il obtenait en effet 47,39 % des suffrages au premier tour en 2002. Son
élection au premier tour était notamment entravée par un score honorable du Vert Robert Hugot, alors
inconnu, avec 15,63 % des voix et
les 11,88 % de la candidate du Front
National.
Cette fois-ci, la vague bleue du premier tour a parfaitement joué en
faveur de M. Binétruy qui a réuni sur
son nom 25 408 voix (c’est 4 000 de
L
plus qu’au premier tour de 2002). Le
député sortant bénéficie en outre de
l’effondrement du Front National qui
ne fait que 5,11 % des voix, et surtout du décevant score du socialiste Christian Bouday, qui avec 18,90 %
des suffrages et 8 743 voix, est relégué loin derrière. Pourtant, l’aura de
Christian Bouday (maire de La Rivière-Drugeon et conseiller général du
canton de Pontarlier) était, a priori
supérieure à celle du Vert Hugot en
2002. Jean-Marie Binétruy était donc
dans le lot des 110 députés chanceux à ne pas avoir eu à affronter
un second tour et donc, à ne pas
avoir dû se justifier sur la T.V.A. sociale, véritable mouche dans le lait de
la majorité présidentielle durant
l’entre-deux tours. I
Une balade franc-comtoise au goût praliné
uand un photographe rencontre deux chocolatiers,
le résultat prend la forme
d’une série d’illustrations à voir
puis à déguster. Un mariage surprenant.
Un calendrier composé de photos panoramiques prises par
Didier Jacquot sert de point de
départ à cette balade. En découvrant ces clichés valorisant les
charmes de la région sous un
angle inédit, Jacques Scheuber
et Marc Verdant ont le déclic. Les
deux chocolatiers pontissaliens
proposent au photographe de
Q
transposer ces panoramiques sur
du chocolat. Top là, l’affaire est
conclue. “Ce projet nous a pris
au moins un an de réflexion, de
recherche et d’essais. L’idée était
de retrouver l’image illustrant le
contenu à l’intérieur de la boîte”,
souligne Marc Verdant qui tient
la boulangerie-pâtisserie Aux
Petits Gourmands, rue de la Gare.
Deux formats sur fond satiné noir
sont retenus, le premier comprend 10 chocolats et le second
en contient 21. La reproduction
des images en version alimentaire relève d’une technique très
Étalans : 330 m2
supplémentaires pour
l’entreprise Lombardot
ébut juin, la commission
nationale d’équipement
commercial a donné un
avis favorable au projet d’extension des Cuisines Lombardot sur la zone de l’Alliance à
Étalans. L’entreprise qui s’étend
sur 2 200 m2 actuellement envisage d’augmenter de 330 m2 son
bâtiment. Le développement
d’une nouvelle activité vient justifier cet agrandissement. Spécialisée dans la fabrication de
cuisines et de salles de bains,
la société va maintenant se lancer dans la création et la production de mobilier contemporain pour le salon ou la salle à
manger. Pour Ludovic Lombardot, le gérant, c’est un créneau
qui n’est pas exploité par les
industriels français. “Les meubles
contemporains que l’on trouve
sur le marché viennent d’Italie
et d’Allemagne” remarque-t-il.
Encouragé par des demandes
ponctuelles de la part de sa clientèle, Cuisines Lombardot a donc
décidé de s’engouffrer dans la
brèche avec un positionnement
haut de gamme. La société va
créer quatre emplois dans le
D
cadre de ce projet et donc augmenter son effectif actuel de 22
collaborateurs.
En attendant que les travaux
d’extension qui doivent débuter dans les semaines à venir
arrivent à leur fin, l’entreprise va
aménager un ancien espace de
stockage en show room de 70 m2
dès le 24 octobre où elle présentera sa gamme de meubles
contemporains. I
spécifique. Marc et Jacques
s’adressent alors à un fournisseur spécialisé dans la sérigraphie au beurre de cacao. Après
réception, il faut découper manuellement les pièces correspondant
à la taille des chocolats. Pour être
tout à fait juste, il s’agit de pralinés. Ils se prêtent bien au transport, se conservent assez long-
temps et satisfont le plus grand
nombre de palais.
Baptisée Balade Franc-Comtoise, la boîte abrite un assortiment
de cinq variétés. Une palette
mêlant des goûts puissants, fruités, légèrement acidulés ou encore des saveurs caramélisées voire croustillantes. Le produit est
disponible chez les deux choco-
latiers, à la torréfaction Querry,
à la confiserie Petite et Chez De
Neuville. La petite boîte est vendue 9,80 euros, la grande
19,60 euros. “On envisage
d’étendre la série à d’autres hauts
lieux touristiques comtois comme la Citadelle ou la Saline d’Arcet-Senans.” I
4
L’ÉVÉNEMENT
COMMUNICATION :
Pontarlier sort ses atouts
La ville de Pontarlier renforce ses ambitions en
matière de communication. La capitale du HautDoubs dépense désormais près de 300 000 euros
par an pour véhiculer son image et renforcer sa
notoriété. Dernièrement, la ville vient de décider
de s’appuyer sur les champions sportifs locaux
pour dynamiser sa politique de communication.
L’opération “ambassadeurs sportifs” récemment
validée par le conseil municipal doit permettre de
donner une nouvelle impulsion à Pontarlier, qui,
il faut le reconnaître, n’a jamais vraiment trouvé
la formule percutante pour se faire connaître.
Consciente de ce déficit d’images, depuis quelques
années, la ville réagit et veut désormais se donner les moyens de ses ambitions. Gros plan sur
une vaste opération de communication.
COMMUNICATION
Jusqu’à 10 000 euros
Pontarlier se paye des
“ambassadeurs sportifs”
La ville souhaite renforcer sa notoriété. Pour ce faire, elle
paiera les sportifs pontissaliens de haut niveau pour qu’ils
véhiculent l’image de la ville dans tous les supports où ils
apparaîtront. Explications chiffrées.
V
incent Defrasne fait un passage sur le lète Vincent Defrasne, l’actuel fer de lance du
stand de Pontarlier sur la Haute-Foi- sport local, le judoka Christophe Humbert, le
re, il repartira avec un chèque de kayakiste Pierre Bourliaud, l’athlète Linda
quelques centaines d’euros. Pierre Bour- Marguet, l’autre biathlète Ferréol Cannard et
liaud arbore le logo de la ville sur son kayak enfin, la jeune fondeuse Anouck Faivre-Picon.
lors d’une compétition internationale, il empo- Ces “primes à l’image” ne pourront donc dépaschera également une somme non négligeable. ser une enveloppe de 10 000 euros par sportif.
Les exemples peuvent se décliner à l’infini, dans “Ces gratifications seront calculées en fonction
la limite tout de même d’une somme qui ne des prestations des sportifs. Par exemple, pour
pourrait pas dépasser 10 000 euros par an et une participation à la demande de la ville à une
manifestation publique, ce sera 1 000 euros
par athlète.
C’est dans le cadre “d’une stratégie d’image” maximum par participation. Pour l’utilisation
selon les termes officiels, que la ville de Pon- de l’image du sportif à des fins publicitaires
tarlier a officiellement décidé, lors du conseil dans un document tiré à plus de 10 000 exemmunicipal du 23 mai dernier, de s’appuyer sur plaires, le sportif pourra percevoir 2 000 euros
par campagne. c’est vraiment du
ses “ambassadeurs sportifs” pour
coup par coup” illustre le servirenforcer sa notoriété. Jusqu’à
maintenant, Pontarlier disposait L’application d’un ce communication de Pontarlier.
tous les ans d’une petite enve- coefficient selon le Parfois, les initiatives peuvent
être prises par le sportif lui-même.
loppe de 9 000 euros pour gratifier les sportifs locaux qui vouniveau sportif. Exemple : si le sportif fait venir
à Pontarlier une personnalité
laient bien se plier aux opérations
proche de lui, il pourra percevoir
de communication de la ville. Le
système qui reposait sur des critères tout à fait 500 euros pour ce coup de pub. Ou si le sportif
subjectifs et “à la tête du client” vient donc d’être provoque des retombées dans la presse natioremis à plat. “L’idée était vraiment de trouver nale ou internationale par l’intermédiaire d’arun mode de fonctionnement qui s’appuie sur la ticles qui valoriseront tel ou tel atout de Ponvraie médiatisation des sportifs et non sur ses tarlier, il pourra prétendre là encore à une
seules performances sportives” dit le service gratification de 1 000 euros au maximum.
Dernière subtilité de ce dispositif complexe,
communication de la ville.
Première décision : la ville ne soutiendra que tous ces montants feront l’objet de l’application
les sportifs qui sont inscrits sur la liste offi- d’un coefficient selon les résultats sportifs de
cielle des sportifs de haut niveau établie par le la personnalité en question. Pour un titre olymministère de la Jeunesse et des Sports. Actuel- pique, le coefficient de 100 % sera appliqué aux
lement, ils sont donc six Pontissaliens à pou- sommes indiquées. Et moins le titre est presvoir prétendre intégrer le dispositif. Le biath- tigieux, plus ce coefficient baisse. Il sera de
Pour l’instant, c’est le champion olympique Vincent Defrasne qui apparaît comme
le meilleur ambassadeur de la ville. Des prêts-à-poster sont édités à son effigie.
90 % pour un podium mondial, 80 % en cas de
victoire dans une manche de coupe du Monde,
70 % pour un titre de champion d’Europe ou
de vainqueur de la coupe d’Europe, 60 % pour
une manche remportée en coupe d’Europe, 50 %
enfin pour un titre de champion de France et
tout de même 40 % de ces montants maximaux
pour la simple inscription sur la fameuse liste
ministérielle des sportifs de haut niveau.
Ce nouveau système est censé renforcer l’image de la ville de Pontarlier à l’extérieur. “La
finalité est bien de vendre l’image de la ville”
insiste le service communication. Il apparaît
opportun quand il s’agit de la présence d’un
logo sur un maillot ou un bonnet, un peu moins
pertinent pour une simple participation du
sportif sur une manifestation locale. Mais il
permettra, au moins, de mettre un peu de beurre dans les épinards des sportifs locaux, surtout quand leurs résultats sont en dents de scie.
Pour un homme comme Vincent Defrasne, seul
pour l’instant à être basé sur un coefficient de
100 %, ce peut être une manne non négligeable.
D’autant que cette convention vaut pour toute la durée d’un titre, en l’occurrence ici, pendant toute la durée de l’actuelle olympiade,
donc jusqu’en 2010. Une somme de 13 000 euros
a été inscrite dans le budget de l’année par la
ville pour pouvoir abonder les toutes premières
opérations de ce type. J.-F.H.
L’ÉVÉNEMENT 5
C HIFFRES
Dix personnes au service
Pontarlier consacre près
de 300 000 euros par an
à la communication
Parmi les vecteurs
de communication,
le magazine
Pontarlier
Votre Ville.
Toutes les villes d’une certaine taille font de leur image
un enjeu majeur. Pontarlier n’échappe pas à la règle.
Comment dépense-t-elle ce budget ?
Le magazine Pontarlier Votre quatre numéros, la publicité rapVille. Ce trimestriel de 20 pages porte, selon nos informations,
est diffusé gratuitement à tous aux alentours de 14 000 euros.
les foyers pontissaliens. Il est
imprimé à 10 500 exemplaires. - Le “Rendez-vous animations”.
Le prix de revient de ce maga- Diffusé tous les mois gratuitement à tous les foyers,
zine tout en couleurs est
d’environ 35 centimes
Place au ce fascicules de 12 ou
16 pages répertorie
par numéro. “La publicité contribue amplement nouveau toutes les manifestations culturelles ou
à payer l’édition du
slogan sportives qui se déroumagazine” commente la
lent sur la ville et le terville qui prépare une
nouvelle version du “Respirez ritoire de la C.C.L. Il
également mis en
magazine (nouvelle
la vie”. est
ligne sur Internet.
maquette, nouvelle pagination,
nouveau
papier…) pour l’après-munici- Édition de guides thématiques :
pales de mars 2008. À noter que sur l’accessibilité, l’accueil des
Pontarlier Votre Ville existe aus- nouveaux habitants et un guisi en version sonore pour les per- de sur la petite enfance qui vient
sonnes mal voyantes.
de sortir.
Pontarlier Votre Ville coûte
chaque année 38 000 euros pour Organisation ou participa-
tion à des manifestations : championnats de France de tarot, fête
de l’absinthe, Artisans au Grand
Cours, fête du 14 juillet, ville
aux artistes, As du sport…
l’été, puis deux campagnes thématiques (championnats de tarot,
Noël) et une cinquième consacrée à Artisans au Grand Cours.
La campagne estivale vient d’être
Relations avec les villes jume- renouvelée. Fini l’affiche aux
lées (Zarautz en Espagne, Vil- tons fluo estampillée “Vert Monlingen-Schwenningen en Alle- tagne”, place au nouveau slogan
“Respirez la vie”. Pontarlier n’a
magne).
jamais vraiment réussi à trou Intégration au réseau des
“Plus beaux détours de France” dont le guide est édité nationalement à 160 000 exemplaires.
ÉACTION
Une
“Nous sommes candidats à l’organisation du congrès 2008 du
réseau” indique la ville.
R
Campagnes d’affichage sur
panneaux 4 X 3 m aux entrées
de ville. Il y a quatre campagnes
différentes dans une année. Une
consacrée à l’hiver, une autre à
ver le slogan accrocheur.
Dans son budget communication et relations publiques
figure aussi l’organisation de
150 réceptions par an.
tarlier
dépense
ainsi
378 050 euros par an pour soigner son image et la véhiculer.
Dix personnes sont affectées à
ce service à la ville de Pontarlier. Dans ses prochains axes de
Le budget communication s’éta- communication, Pontarlier réfléblit à 298 850 euros, auquel il chit à exploiter la thématique
faut ajouter le budget relations de l’absinthe. publiques de 79 200 euros. PonJ.-F.H.
course à la Malmaison ?
Vincent Defrasne :
“Les sportifs apportent une
valeur ajoutée à la ville”
Le biathlète double médaillé olympique est actuellement le
plus médiatique des ambassadeurs sportifs de Pontarlier.
Qu’attend-il de ce partenariat avec sa ville ?
a Presse Pontissalienne : Quel L.P.P. : La ville attend de ses chamest votre avis sur ce nouveau pions qu’ils s’impliquent. Que compsystème qui va lier les sportifs tez-vous faire pour promouvoir
l’image de la ville ?
à la ville de Pontarlier ?
Vincent Defrasne : Jusqu’ici, il V.D. : J’ai bien conscience que
paraissait délicat pour la vil- quand on signe un partenariat, on a des droits
le de Pontarlier de
dire quel sportif “Les partenaires mais aussi des
devoirs. Des partemérite d’être aidé
plus ou moins me permettent naires m’aident, ils
me permettent de
qu’un autre. Ils ont
de vivre de vivre de mon sport,
choisi de calculer
la moindre des
leur aide par rapmon sport.” c’est
choses de parler
port aux retomd’eux. L’objectif,
bées médiatiques
que les sportifs contribueront c’est que les deux partenaires
à provoquer. Je trouve cela plu- soient acteurs. Et donc que
tôt logique. En ce qui me nous, sportifs, soyons les insconcerne, c’est la première fois tigateurs de certains projets.
que je signerai un partenariat L’idée est que les sportifs apportent une valeur ajoutée à la
formel avec Pontarlier.
ville. Pour ma part, j’ai
L
Luc Alphand
et Serre-Chevalier
es partenariats entre villes et sportifs sont
assez courants. Il y a une dizaine d’années,
tout auréolé de ses titres de champions du Monde de descente, Luc Alphand a consolidé avec
la station de Serre-Chevalier (Hautes-Alpes), une
convention de partenariat. Aujourd’hui encore,
un contrat lie toujours le médiatique skieur reconverti dans le pilotage automobile à la station alpine. Selon l’office de tourisme de “Serre-Che”,
L
quelques petites idées, notamment celle d’organiser sur le
site de la Malmaison, où j’ai
appris à skier, une course pour
les plus jeunes, autour de mon
nom, en y associant mes partenaires. Mais ce n’est qu’un
début d’idée pour l’instant.
L.P.P. : Comptez-vous sur ce genre
de partenariats pour gagner votre
vie ?
V.D. : Pontarlier ne sera pas
mon principal partenaire financier, loin de là. Ceci dit, j’ai fait
de ma passion mon métier. Je
dois pouvoir en vivre et nécessairement, ce genre de partenariat doit aussi y contribuer,
c’est important. Propos recueillis par
J.-F-H.
“ce partenariat a vraiment porté ses fruits. D’autant que Luc joue très bien le jeu et qu’il s’est
reconverti avec brio. Mais pour qu’un partenariat fonctionne, il est nécessaire que le sportif soit
charismatique. Luc reste un gros porteur de touristes à Serre-Chevalier même s’il a raccroché
les skis depuis plusieurs années” commente Gaëlle Moreau, de l’office de tourisme.
Suite à la signature de ce contrat de partenariat,
dont le montant se situe, selon nos informations,
entre 20 000 et 40 000 euros par an, “les cinq
années suivant la signature du premier contrat
ont été très fortes pour la station” qui, depuis,
est connue de tous, du moins de nom. Pontarlier
6
PHÉNOMÈNE
Il a perdu 34 points
Patrice, assureur :
“Je conduis sans permis”
Cet assureur du Doubs dénonce le système des retraits de permis
“organisé” depuis plusieurs années et qui ne fait que s’aggraver,
au détriment de travailleurs qui n’ont pas d’autre choix que de
continuer à prendre le volant. Il accepté de témoigner à La Presse Pontissalienne.
u cours de l’année 2006,
on a dénombré en France 68 866 dossiers de permis de conduire invalidés. C’est
une augmentation de 27 % par
rapport à 2005.
Depuis 2002, et la priorité
accordée à la sécurité routière par le président de la République, le flux de dossiers traités dans le cadre du permis à
points s’est fortement accéléré. De 1,2 million en 2002, le
nombre des infractions traitées est passé à 4,5 millions en
2006. Et de 3,1 millions en
2002, le nombre de points retirés est passé à 8 millions en
2006 !
Patrice, assureur dans le
Doubs, fait partie de ces milliers de conducteurs en France qui se sont vus retirer leur
fameux papier rose et qui, malgré tout, continuent à prendre
le volant tous les jours. par
nécessité. “Je suis quelqu’un
qui, par ma profession, doit
faire beaucoup de route. Et fatalement, en tant que gros rouleur, j’ai plus de risque à me
voir retirer des points.”
Au total, Patrice aura déjà perdu la bagatelle de 34 points. À
chaque fois qu’il était à la limite, il finançait, à raison de
230 euros la formation, un stage destiné à reconstituer son
capital point. Jusqu’au jour où,
l’infraction de trop est arrivée.
“C’était sur la 2 X 2 voies de
A
Patrice s’est vu annuler son permis de conduire
en février dernier.
Saône en février dernier, je roulais fort, j’ai été flashé à
186 km/h. Sanction : 6 points.
Je me suis retrouvé dans le
négatif” raconte-t-il. Patrice
n’a plus aucun point, il n’a plus
le droit de faire de stage, on
lui impose alors d’aller rendre
son permis à la préfecture.
“Bien sûr, je roule parfois un
peu fort mais je n’estime pas
être un délinquant de la route. Je n’ai jamais été piqué pour
de l’alcool, pas plus que pour
la ceinture, un feu rouge ou le
portable. Je ne roulerais jamais
au-delà des limites en ville mais
le système actuel est trop tordu, on en arrive à annuler le
permis à n’importe quel conducteur” argumente-t-il.
Alors, l’assureur en est arrivé
à enfreindre consciemment la
loi. “Si je ne peux pas me dépla-
cer, mon entreprise est en péril
et je licencie mon assistante.
J’aurai le droit de repasser le
code dans six mois mais le problème, c’est qu’il y a tellement
d’attente dans les auto-écoles
que ça mettra près d’un an.
Pour moi, c’est impossible cette attente.”
Patrice ne nie pas les infractions qu’il a commises. “Je plaide 100 % coupable” dit-il. Mais
selon lui, le système est parfaitement vicieux. “C’est une
loi aberrante et totalement arbitraire. Quand on est seul dans
sa voiture et bien concentré sur
sa conduite, j’estime que l’on
est moins dangereux si on va
un peu vite sur une 2 X 2 voies
qu’une personne qui roulera à
90 km/h en téléphonant. Pour
moi, le remède mis en place par
l’État est pire que le mal.”
Patrice a engagé une action en
justice avec l’aide d’un avocat
parisien spécialisé dans la
défense des automobilistes et
qui a déjà tiré d’affaire plus
d’un millier de conducteurs
s’étant retrouvés dans un cas
similaire. “Je dénonce complètement ce système ajoute l’assureur. Un jour, une grande
majorité de conducteurs qui
roulent beaucoup vont se retrouver dans cette situation. Ma
femme, qui était commerciale,
faisait 400 km par jour. Elle a
dû arrêter cette profession car
il lui restait peu de points, elle
risquait de se faire licencier.
Les retraits de permis en France sont directement proportionnels au nombre de kilomètres parcourus par les
automobilistes” avance-t-il.
La baisse de la mortalité sur
les routes en France, il ne la
met pas sur le compte de l’augmentation des radars. Selon
lui, c’est un phénomène général dans tous les pays d’Europe, lié d’abord à une prise
de conscience générale et surtout aux progrès des voitures
en matière de sécurité.
Si Patrice a accepté de se livrer,
c’est que comme lui, ils sont
des dizaines de milliers à s’être
vu retirer leur permis de
conduire. Au regard de la loi,
En bref…
ces retraits sont toujours justifiés. Mais dans le quotidien
de ces travailleurs, la suppression de leur précieux sésame met en péril leur activité.
“Le gros problème, c’est qu’aujourd’hui, tous les conducteurs
sont des délinquants potentiels, même les plus scrupuleux qui peuvent se faire coincer n’importe où à quelques
km/h près. Et le pire dans cette histoire, c’est qu’on condamne les gens sans même les juger”
termine Patrice.
En France, des automobilistes
comme Patrice, il y en aurait
désormais entre 2 et 4 millions. Un vrai phénomène de
société contre lequel commencent à s’élever des voix qui
dénoncent une vaste opération de racket organisé par les
pouvoirs publics. J.-F.H.
Le Barboux
Le centre de loisirs du Barboux
organise des centres de
vacances dans son site vers
Fleurs
Morteau, ainsi qu’un camp sous
Le concours des fermes fleu- tente dans les gorges du Verries est organisé par la chambre don (pour les adolescents). Rend’agriculture du Doubs. Ce seignements au 03 81 80 61 81.
concours est ouvert aux fermes
en activités, aux anciennes Nomination
fermes aménagées par des agri- Philippe Paul est le nouveau
culteurs à la retraite et aux frui- directeur de l’agence éconotières. Renseignements au 03 mique du Doubs. Il remplace
Guy Millet, écarté après les
81 65 52 52.
dérives de gestion de l’A.D.E.D.,
rebaptisée Développement 25.
Pontarlier
R ENCONTRES
7
Agences matrimoniales
Agriculteur, cœur à prendre…
L’agriculture fait partie des professions où les hommes ont le plus de difficulté à rencontrer l’âme sœur. Pourquoi ?
ans son film “Je vous
trouve très beau”, la réalisatrice Isabelle Mergault a traité sans tabou mais
avec respect et émotion la question du célibat des agriculteurs. Michel Blanc incarne à
l’écran Aymé Pigrenet. Veuf,
il est submergé par le travail
à la ferme. Alors il décide de
trouver une femme pour l’épauler. Il fait alors appel à une
agence matrimoniale. C’est en
Roumanie qu’il rencontrera
l’amour.
Combien y a-t-il d’Aymé Pigrenet dans le monde agricole ?
Difficile à dire. Ce qui est sûr,
c’est que les hommes confrontés au célibat ne sont pas des
cas isolés. Surtout chez les
jeunes. S’ils ont choisi d’être
agriculteurs, ils n’ont pas choisi la solitude. Malheureusement, la profession souffre
encore d’une image négative
qui dissuade les demoiselles
de s’engager. “C’est un métier
pour lequel il y a beaucoup d’a
priori” constate Rachel Robbe, responsable de l’agence
D
Fidélio à Pontarlier. Les jeunes Un agriculteur s’est présenté
agriculteurs constituent une à son bureau d’un pas décidé.
partie de sa clientèle. “Ils véhi- “Il m’a dit : il faut que je trouculent encore cette image de ve une femme. Ce serait bien
personnes qui ne sortent pas, qu’elle sache conduire un tracqui ne voyagent pas, qui ne teur.” C’est moins romantique
prennent pas de vacances. Or (et surtout moins courant) que
cette idée est dépassée” ajoute- de souhaiter qu’elle aime les
t-elle. Plus de 35 % des agri- voyages ! L’exigence de ce monculteurs partent désormais en sieur réduisait considérablement le champ d’invacances ! Et puis la
ferme d’aujourd’hui “Il m’a dit, vestigations. Les
spécialistes admetest certes implantée
en campagne. Il n’en il faut que je tent que c’est plutôt
rare d’entendre ce
reste pas moins que
c’est une entreprise trouve une genre de propos à
époque.
qui investit, se moderfemme.” notre
Les femmes agrinise, et qui se gère
cultrices de profescomme telle. Pour
autant, si une fille peut choi- sion rencontrent aussi des difsir entre un technicien fron- ficultés pour trouver l’âme
talier et un agriculteur, elle se sœur mais dans une moindre
tournera sans hésiter vers le mesure. “Quand on est une fille
premier. “Je pense cependant de 25 ans, c’est plus facile de
que les mentalités évoluent, rencontrer quelqu’un” constamais ça évolue doucement” te Rachel Robbe. Mais il semblerait que dans leurs critères
poursuit Rachel Robbe.
Une employée d’un magazine de recherche, ces dames
de petites annonces diffusé demandent souvent à ce que
dans le Haut-Doubs rapporte l’homme souhaité n’exerce pas
cette anecdote qu’elle a vécue. la profession d’agriculteur.
Un phénomène semble prendre
de l’ampleur actuellement, ce
sont les petites annonces matrimoniales qui visent comme
public les agriculteurs en leur
proposant de trouver la femme de leur vie à l’étranger, en
Afrique par exemple ou en
Europe de l’Est. L’antenne mortuacienne de l’organisme de
formation F.R.A.T.E. a déjà eu
lors de certains cours d’apprentissage du français, des
jeunes filles étrangères qui
venaient d’épouser un agriculteur du Haut-Doubs. T.C.
HAUT DÉBIT
Dans les journaux gratuits, les petites annonces matrimoniales sont parfois destinées au monde agricole.
Coup de gueule
Les oubliés de l’A.D.S.L.
montent au créneau
Une commune peut-elle encore se développer ou tout simplement fonctionner en disposant seulement du bas débit ?
Une situation insupportable que tiennent à dénoncer plusieurs
élus locaux soucieux de se fédérer.
ntre la C.C.L., la C.F.D. “La part communale corres- moindre image dans ces condiet Mont d’Or-Deux Lacs, pond au minimum à un inves- tions. À l’heure du tout numéon dénombre au bas mot tissement de plusieurs dizaines rique administratif, les comune dizaine de communes pri- de milliers d’euros. Hors de munes bas débit se trouvent
vées tout ou partie de l’accès question d’accepter ça. L’État particulièrement pénalisées.
à l’A.D.S.L. “On parle d’une doit aussi participer. À notre Tout comme les écoles, les parcentaine dans le Doubs”, éva- avis, c’est au député d’interve- ticuliers et les entreprises.
lue approximativement Serge nir dans ce sens surtout qu’il Seules les plus importantes
est fraîchement réélu. peuvent s’offrir le “luxe” d’une
Vallet, le maire des
Verrières, visiblement Les deux À lui de faire remon- connexion à des prix exorbiter le problème à qui tants. Une entreprise des Vertrès remonté de ne
pouvoir disposer d’un élus vont de droit”, renchérit rières débourse ainsi 400 euros
par mois. “Il y a 10 ans, on
Serge Vallet.
tel service.
Même son de cloche à monter un D’ici là, les deux élus nous disait que l’A.D.S.L. serait
monter un col- une chance de développement
Sainte-Colombe chez
collectif. vont
lectif en vue de ras- pour les petites communes”,
son homologue Alain
Sirugue. “On n’intéresse pas sembler le maximum d’autres ironise Jean-François Jodon,
les opérateurs car on est trop laissés-pour-compte. “Qu’ils conseiller aux Verrières. Il ne
petits. Il faudrait que cela soit n‘hésitent surtout pas à nous reste plus qu’à espérer que la
un service d’État. En février joindre au secrétariat de nos photo officielle du nouveau président ne soit pas transmise
dernier, on a adressé par le communes.”
biais de la C.C.L. un courrier À 30 bits/seconde, un fichier via Internet. Le cadre risque
au ministre de l’Intérieur, à texte envoyé de Sainte-Colom- de rester un certain temps vide
l’époque un certain Nicolas Sar- be ou des Verrières circule 3 300 dans certaines communes du
kozy, pour lui signifier les consé- fois moins vite qu’à Paris. Inuti- Haut-Doubs. le de songer à transmettre la
quences de cette situation.”
F.C.
Deux critères sont à prendre
en considération pour bénéficier de l’A.D.S.L. : le nombre
de clients potentiels et surtout
la proximité vis-à-vis des
réseaux existants. “D’après ce
qu’on nous a expliqué, les câbles
téléphoniques ne sont pas assez
gros. La solution consiste à passer en ondes radio avec installation d’antennes de réception. La commune se charge
ensuite de redistribuer chez les
clients”, poursuit Alain Sirugue.
Une alternative plausible mais
à quel coût ? Les aides allouées
par le Département, la Région,
les communautés de communes
Maires et élus de Sainte-Colombe, des Verrières et des
qui ont pour la plupart la comFourgs, trois communes en zone blanche,
pétence A.D.S.L. couvrent gloen appellent au député Jean-Marie Binétruy.
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Mardi 11 décembre 2007
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LE DOSSIER
9
Dans les coulisses
du château de Joux
DÉCOUVERTE
La surprenante tour du fer à cheval
Joux : l’autre château
Le circuit de visite officiel dévoile tout au plus
20 à 25% de ce musée vivant de la fortification
qu’est le château de Joux. Sécurité oblige, cette sous-exploitation est pleinement justifiée. La
face cachée ne manque pas de centres d’intérêt. Certains seront prochainement accessibles
au public. Avant-goût.
pièces d’artillerie, soit la plus
forte puissance de feu du site.
Autre élément ignoré des visites
mais qui retient l’attention, la
l semble logique de res- Les soldats accédaient ainsi tour du Diable. Bien visible de
taurer d’abord le conte- directement aux deux case- l’extérieur, elle s’étage sur quatre
nant avant de songer au mates cuirassées Mougin. L’une niveaux, chacun percé de meurcontenu. La valorisation des deux a été remise en état
du château passe nécessaire- de fonctionnement par un pasment par les travaux en cours. sionné. Elle mérite largement
Faudra-t-il pour autant devoir le détour, ce qui sera une réapatienter des lustres avant d’en lité dès l’an prochain.
découvrir davantage ? Non, et En remontant le cours de l’hisl’ouverture en juin d’une par- toire fortifiée de Joux, on parvient à l’époque Vautie du casernement
ban. Qui suit le
Joffre occupée actuelIl
garde
parcours de visite
lement par une exposition est un signe encore bien est forcément marqué par le portail
annonciateur d’autres
nouveautés.
des secrets… Louis XIV, l’échauguette, le grand
En soi, ce bâtiment du
XIXème siècle n’offre pas l’attrait puits. S’il n’a pas accès à l’inarchitectural des constructions térieur des bastions et des salles
médiévales. Il contient de vastes d’artillerie, il pourra bientôt
chambrées un peu humides voir le magasin à poudre sous
mais en bon état. Elles abrite- voûte d’arête et l’une des rares
ront une fois rafraîchies le écuries du château.
musée d’armes anciennes et Plus ancienne encore et tout
des salles de réunion et d’ex- aussi surprenante, la tour du
position avec des possibilités fer à cheval. Ce bastion est nomde restauration. Sur le plan mé ainsi en raison de sa forme
défensif, ce casernement est qu’on retrouve sur trois niveaux.
recouvert d’une épaisse pro- Il a été construit à la fin du XVètection en terre. Il communique me siècle à l’époque des bomvers les salles d’artillerie par bardes. C’est l’un des princile biais de couloirs souterrains. paux éléments de défense du
Deux caractéristiques qu’on château notamment pour empêretrouve dans tous les forts de cher l’ennemi d’entrer dans la
la ligne conçue par le général troisième enceinte. À la fin du
Séré de Rivières.
XIXème siècle, il intégrait 19
I
Un mystère
entoure encore
le nom de la
tour du diable.
Visible
seulement de
l’extérieur,
elle s’étage sur
quatre niveaux.
trières. L’origine de son nom
reste inexpliquée. Les murs du
château de Joux conservent
encore bien des secrets et c’est
là tout son charme. F.C.
Ceux qui partagent l’intimité du château de Joux le surnomment Joux, tout
simplement. Il faut plus qu’une simple
visite pour comprendre cet attachement qui relève souvent d’une passion
sans faille. Pourquoi cette fascination ?
La situation du fort, son aspect médiéval, son histoire millénaire, ses légendes,
ses prisonniers célèbres participent à
son attrait. On est là dans l’historiquement connu et montré aux visiteurs. Mais Joux ne dévoile pas tout
son patrimoine et conserve encore des
secrets que ses “disciples” cherchent
à comprendre, élucider, à force de le
côtoyer régulièrement. Une visite hors
des sentiers battus.
10
LE DOSSIER
R ÉHABILITATION
Dans les traces du capitaine Joffre
a dernière extension du
château remonte au
XIX ème siècle. Elle
répond à un nouveau
plan défensif de la région nordest de la France, justifié par
le besoin de lutter contre les
progrès de la nouvelle artille-
L
rie en acier dont la précision
et la portée augmentent considérablement. À partir de 1873,
la nouvelle ligne de forts enterrés conçue par le général Serré de Rivières va se mettre en
place.
Au château de Joux, ces amé-
liorations
se
réalisent
entre 1879 et 1883. Le capitaine de génie Joffre dirige les
travaux. Ils concernent la cinquième enceinte bastionnée
qui est remplacée par un “fort
moderne” avec son casernement. Les transformations por-
tent également sur les aménagements souterrains des
emplacements de batterie. La
chapelle est détruite et son clocheton transporté sur un des
bâtiments du donjon, le cimetière est supprimé pour cause
de travaux. I
N Construit à la fin du XIX
siècle dans le fossé, le casernement Joffre abrite huit salles de casernement réparties
sur deux niveaux. Des chambrées de 50 lits d’où les soldats
pouvaient rejoindre les salles d’artillerie sans avoir à sortir
à l’extérieur.Le bâtiment est recouvert d’une “couche” de 6 à
7 mètres de terre destinée à absorber l’impact des tirs ennemis. Cette protection s’avérera vite obsolète avec l’invention
de l’obus torpille.
N Jusqu’à présent, le casernement Joffre
n’était pas ouvert au public. Sans grand intérêt et dans un état laissé à l’abandon, le bâtiment comprend 500 m2 de surface exploitable.
Après les rénovations à l’extérieur, c’est ici que
se concentrera le gros des travaux futurs. Des
crédits ont été votés dans ce sens à la C.C.L.,
propriétaire des lieux. Une fois rénovée, une
partie des locaux accueillera le musée d’armes
anciennes. Le reste servira de salles de réception à destination des scolaires, des entreprises. On y découvrira également des expositions temporaires comme c’est le cas
actuellement dans deux des salles occupées
par les photographies panoramiques de Didier
Jacquot.
DÉFENSE
ème
Restaurée en 1997
La dernière casemate Mougin
en état de fonctionnement
Le château abrite deux des dix exemplaires construits en
France après la guerre de 1870. Ce patrimoine militaire sera
ouvert dès l’an prochain aux visites.
Commencée en 1994, la restauration de la première casemate a duré trois ans. C’est
aujourd’hui la seule en état de fonctionnement sur les 10 casemates Mougin françaises.
e la passion, il lui en a
fallu une bonne dose à
Daniel André en s’attaquant à la restauration de ces surprenants dispositifs d’artillerie pour qui n’y
connaît rien. Cet ancien militaire a entrepris ce chantier en
1994 pour l’achever trois ans
plus tard en travaillant tous les
jours.
Le résultat vaut le détour. Il ne
manque que l’affût et le canon
démantelés par les Allemands
en 1942 pour satisfaire leurs
besoins d’acier.
L’installation des deux casemates à Joux remonte à l’année 1881. Ce type de cuirasse
mis au point par le commandant Mougin en 1874 est constitué de quatre plaques de toiture d’un poids total de 40 tonnes,
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d’un bouclier frontal de 23 tonnes d’amortir les impacts tout en le
protégeant un verrou de 7 défilant aux regards des observateurs adverses. Une grande
tonnes.
Ce verrou, mobile verticalement, cheminée placée à l’arrière assuest déplacé à l’aide de treuils re un minimum d’aération. La
par les servants de la pièce. Il cuirasse était armée d’un canon
de 155 mm sur affût
protège ainsi le canon
pivotant. Cette pièce
des coups adverses
durant les phases de Seul bilan : tirait des obus de 40 kg
distance variant
rechargement et de
la mort àdeune
9 à 11 km.
pointage de la pièce. À
l’arrière, un contrepoids d’une vache. En 1881, les essais de
tir réalisés en direction
de 7 tonnes assure le
du Mont d’Or depuis
basculement du verrou.
Il fallait quatre hommes pour la casemate non restaurée se
manipuler le mécanisme. L’ob- sont soldés par la mort d’une
turation se fait en moins de 5 vache. C’est la seule victime de
ces pièces d’armement. À
secondes après chaque tir.
Toute la structure en fonte prend 80 000 francs-or la casemate,
appui sur un massif en maçon- ça fait cher du steak. Le projet
nerie recouvert d’une dalle de d’élargir les circuits de visite
béton non armé, puis d’une intègre un aller-retour jusqu’à
couche de terre permettant la cuirasse remise en état. I
LE DOSSIER 11
PRISON
Passionné par
l’histoire des
prisonniers de
Joux, Gilles
Hérard devant
l’unique porte
qui donnait
accès aux
cellules du
donjon.
Plusieurs exemples
Une forteresse
d’où l’on s’évade
Le château de Joux devient une prison
d’État dès la Révolution. Cette vocation
forcée est loin de correspondre à une
configuration des lieux offrant pas mal
d’échappatoires.
mprisonné le 25 mai
1775, Mirabeau fut l’un
des premiers prisonniers
politiques du château.
Vu les faveurs dont il bénéficiait, allant et sortant aussi
librement qu’il le désirait, s’évader de Joux n’entrait pas dans
ses préoccupations.
Tous n’ont pas eu droit aux
mêmes égards. “Les détenus
étaient enfermés sur deux
niveaux dans les anciennes
casemates du donjon, indique
Gilles Hérard, le responsable
des guides passionné par le
sujet. Pendant la Révolution,
il abritait des prêtres, des
conscrits de Pontarlier et des
environs soupçonnés d’avoir
des sympathies pour la monar-
E
I NSOLITE
chie. Le château donne l’ap- le” arrivent à Joux. Parmi eux,
parence d’un site d’où l’on ne le marquis d’Andigné et le Compeut s’évader. En réalité, c’est te de Suzannet. Enfermés le
tout le contraire. Son état de 15 août 1801, ils échafaudent
délabrement et des soldats peu des dizaines de plans d’évaformés aux fonctions de geô- sion, envisagent toutes les solutions à l’exception de
liers favorisent les évasions. Elles s’opèrent Une évasion la prise d’otage ou du
meurtre, code de
soit en sciant les barreaux, soit en perçant digne d’un l’honneur oblige. Ils
réussissent leur tenle mur.”
scénario tative dans la nuit
En 1794, plusieurs
du 15 au 16 août
prêtres réfractaires
de film. 1802 en descellant
prennent la clef des
champs en passant par une leurs barreaux de leur celluembrasure à canon puis des- le. Arrivés au pied de la fortecendent au moyen d’une cor- resse, ils rejoignent Pontarlier,
de. À l’époque du Premier passent la nuit chez le curé de
Consulat, beaucoup de chefs la paroisse et partent le lenChouans et Vendéens arrêtés demain pour Fontainebleau où
par “mesure de sûreté généra- ils se cachent en lieu sûr.
En 1804, d’autres Chouans :
Michel Moulin dit Michelot,
Charles de Frotté, Allier d’Hauteroche et Williams Girod les
imitent au prix d’une aventure assez rocambolesque, digne
d’un scénario de film. Incarcérés dans la cellule voisine du
marquis de Rivière, ils vont
profiter des largesses dont celuici bénéficie pour monter leur
coup. Le marquis leur fournit
ainsi une copie du plan du château qu’il s’est procuré après
du Commandant du fort avec
qui il partage de somptueux
repas. “Les quatre compères
communiquent avec leur ami
en s’échangeant des petits messages à travers des trous situés
dans le mur de cloison de la
cheminée dont le conduit est
commun aux deux casemates.
Ils avaient été autorisés à garder la petite chienne Bibi auprès
d’eux.”
À partir de janvier 1805, ils
commencent à percer le mur
extérieur d’une épaisseur de 8
pieds. L’exercice leur prend
une bonne dizaine de jours. Ils
confectionnent entre-temps des
cordes à l’aide de huit draps.
Après discussion, le sort de
Bibi est jeté. L’animal fera partie du voyage, transporté dans
un sac en toile. L’évasion se
déroule dans la nuit du 26 au
27 janvier. Au cours de leur
descente en plusieurs étapes,
Girod dépose la chienne sur
une plate-forme et l’oublie à
son triste sort. La bête commence alors à japper. Que faire ? Au prix de gros efforts,
Michelot parvient à la récupérer. Il écrira dans ses
mémoires : “Elle allongeait sa
petite tête hors du sac et me
léchait la figure, comme pour
essuyer la sueur qu’elle avait
fait couler.”
Les quatre évadés rejoignent
Neuchâtel, gagnent ensuite
Ratisbonne et l’Angleterre.
Sous l’Empire, le château
“hébergera” d’autres détenus
politiques comme Kleist ou
Toussaint Louverture mais surtout de nombreux prisonniers
de guerre de toutes nationalités. I
F.C.
Magasins à poudre
Chasse aux étincelles
dans les poudrières
N Ces épais battants en chêne
équipent toujours
une bouche à
canon de l’une des
salles d’artillerie
de l’époque Vauban.
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vitesse, jantes alu, clim auto)
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Octobre 06 Prix : 28900 euros
AUTRES MARQUES
sont conçues de façon très spécifique. La
plus ancienne remonte à l’époque Vauban
et ne manque pas d’allure avec ses croisées
d’ogive. Facile d’accès, ce magasin à poudre
sera intégré dans les circuits de visite. Les
deux autres poudrières sont d’époque Joffre.
L’une desservait notamment les casemates
Mougin.et se situe à l’emplacement de l’ancienne chapelle. Double mur avec galerie de
circulation, parquet en chêne, vitrage blindé dans les lampes, éléments de fixation en
laiton plutôt qu’en fer, on fait dans le solide
en veillant surtout à éviter la moindre source susceptible de faire des étincelles.Sensiblement de même volume, l’autre est creusée directement dans la pierre, d’où son nom
de poudrière abri sous roc. Avec les inévitables infiltrations, une sous-toiture en
plaques de tôle servait à évacuer l’eau.
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NÉvidemment à l’abri des regards, ces salles
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12
LE DOSSIER
COLLECTION
Des pièces rares
Le musée d’armes anciennes renferme quelques pépites
Le musée d’armes anciennes du château abrite une collection de toute beauté avec des pièces assez exceptionnelles. Ici, relativement peu de trésors
cachés. Ce qui n’est pas encore exposé le sera bientôt.
Un fusil de chasse
Fussy, armurier à
Pontarlier au XVIIIème
siècle qui fabriquait
également des pistolets.
D
ans les tiroirs, on trouve notamment de
superbes fusils fabriqués au XVIIIème siècle dans
diverses petites manufactures
d’armes à Pontarlier et à La
Cluse-et-Mijoux. Ces fusils de
chasse identifiés par le nom
du fabricant avaient une belle réputation qui dépassait largement les limites de la région.
Certains ont même été copiés
par une célèbre manufacture
stéphanoise.
Quand le musée sera transféré dans les salles du casernement Joffre, il est prévu d’intégrer un volet sur ces armes
de Joux dans la nouvelle
muséographie. D’autres fusils
militaires, quelques sabres,
une belle cuirasse prussienne, héritage de la retraite des
Bourbakis dorment encore à
l’abri des regards. Les plus
belles pièces sont logiquement
en vitrine. En 1957, les gestionnaires du château ont ache-
Faute de place, plusieurs
fusils made in Joux dorment encore dans les
tiroirs du musée.
té cette collection assez exceptionnelle qui appartenait à
Jules Constant Doresse. Elle
comprend beaucoup de fusils
et de coiffes. Dans les raretés :
deux arquebusiers à mèches
et à rouet de la fin du XVIème
siècle, un fusil d’infanterie
réglementaire de 1717. Au
niveau des coiffes, on trouve
à Joux plus de variétés qu’au
musée de l’armée à Paris. Là
aussi, quelques merveilles comme ce casque de dragon de la
garde de l’impératrice Joséphine. I
*Dates selon arrêté préfectoral.
Expert, c’est un métier.
I M A G E
S O N
M U LT I M É D I A
M É N A G E R
Héritage de la retraite des Bourbakis,
cette belle cuirasse prussienne.
LE DOSSIER 13
ÉTÉ 2007
Un florilège d’événements
Le programme d’animations prend du muscle
Festival
Renforcer l’attractivité du château de Joux signifie également offrir un éventail d’ani- Cinéma
Éclectisme
mations le plus large possible. En reprenant la gestion directe du château le temps Paï
La maison de quartier des artistique
organise une projecd’effectuer le gros des travaux de restauration, la C.C.L. a choisi d’insuffler un nou- Pareuses
tion en plein air dans la cour Après une première édition
vel élan artistique et culturel dans le calendrier estival du fort. Une saison qui a débu- d’honneur le vendredi 27 juillet réussie l’an dernier, l’associaà 22 heures (repli salle des fêtes tion Cinq Sens remet le couté en juin par des représentations du festival “Jazz et Franche-Comté” et qui sera sui- de La Cluse-et-Mijoux). Il s’agit vert avec son festival “Ça s’Joux
du film “Paï” réalisé en 2003 au château” les 31 août et
vie par 9 autres événements jusqu’au 1er septembre. Présentation.
par Niki Caro. Une comédie 1 septembre. La programmaer
Exposition photo
Théâtre
Visites
Cinéma
Désir incontrôlé
Un château la nuit Des histoires
Des fleurs et
Les représentations sont orga- Se promener au château à la au château
des panoramiques nisées par Théâtre’Ouvert jeu- lueur des torches, en voilà une
di 5 et vendredi 6 juillet dans bonne idée. En compagnie d’un La C.C.L., en partenariat avec
de rêve
la cour d’honneur du château. guide, entrer dans l’histoire du le ciné-club, Cinévasion, la ligue
Deux chambrées du casernement Joffre dévoilent les photographies de Didier Jacquot.
L’une abrite des clichés panoramiques présentés dans des
formats allant jusqu’à 10 m.
Cette technique permet de capter un angle de 140° et restitue les paysages dans toute
leur dimension. L’artiste a eu
recours aux nouvelles technologies qui permettent d’utiliser tous types de supports, en
l’occurrence du tissu. Vous
découvrirez le château de Joux,
les bassins du Doubs, le lac
Saint-Point comme vous ne les
avez probablement jamais vus.
L’autre chambrée montre différentes espèces de fleurs montagnardes. Des gros plans également transposés sur tissu
qui associent l’éclat des couleurs et la finesse des détails.
Jusqu’au 31 août.
Une pièce de l’atelier Mencius
mise en scène par Florent Brischoux et interprété par cinq
comédiens. Une forêt, deux
inconnus, enfin peut-être. Lui,
perdu déboussolé. Elle, seule
innocente. Lui en a envie, elle
peut-être aussi. Échanges de
regards, pas une parole, enfin
pas vraiment. Et pourtant, ils
sont là comme embarqués dans
une histoire qui ne serait pas
la leur. C’est à travers un texte découpé, direct, que ces personnages nous conduisent pendant une petite heure à
réfléchir sur la notion de désir.
Tout au long de la pièce, une
autre question émerge : tout
doit-il forcément bien ou mal
finir ?
château et des personnages
qui l’ont marqué. Un voyage
dans le temps agrémenté des
légendes et des aventures
authentiques des prisonniers
enfermés dans le donjon.
Ambiance musicale, bruitages,
personnages costumés participent à cette mise en scène
nocturne. Autant d’ingrédients
qui vous feront plonger dans
un univers moyenâgeux loin
d’avoir révélé tous ces mystères.
L’animation se déroule tous les
jeudis soirs à partir du
12 juillet. La visite débute à
21 h 30 et dure environ
2 heures. Prévoir des habits
de pluie en cas de mauvais
temps tout comme un vêtement chaud car les nuits sont
plutôt fraîches au château.
de l’enseignement et l’institut
régional de l’image et du multimédia met en place un minifestival de films en lien avec
le Moyen-Âge. Des projections
au château et en ville avec des
interventions de spécialistes
et, sous réserve, de comédiens
ou réalisateurs.
16 juillet à 21 h 30 au château :
“King of Heaven” de Ridley
Scott
17 juillet à 14 h 30 au théâtre
Blier : “Le roi et l’oiseau” de
Paul Grimault et à 21 h 15 au
château : “Monty Python, sacré
Graal” de Terry Jones et Terry Gilliam
18 juillet à 18 heures cour de
la bibliothèque. “Le cinéma des
premiers temps : la grande
aventure” et à 21 heures au
château : “Le frère du guerrier” de Pierre Jolivet.
Réservations : 03 81 38 81 64
dramatique. L’histoire se situe
en plein Pacifique dans un village maori où depuis des générations un descendant mâle
hérite du titre Paikea, nom du
légendaire Whale Rider qui y
débarqua 4 000 ans plus tôt
juché sur le dos d’une baleine.
Après le décès de son frère,
Paï, la petite fille du chef Koro,
est la seule à pouvoir assurer
ce rôle viril. Gardien d’une tradition ancestrale, Koro s’oppose à cette succession.
tion allie tous les registres de
la création contemporaine,
allant de la musique aux arts
plastiques en passant par les
spectacles de rue. Une vingtaine de groupes, musiciens,
artistes animent de leurs talents
ce festival par comme les autres.
Son aspect pluridisciplinaire,
la particularité du site, sa convivialité, mais surtout la volonté des organisateurs d’offrir un
spectacle original et de qualité lui confèrent toute sa légitimité.
Exposition
L’absinthe vue par la presse locale
Une exposition préparée par
les archives municipales et qui
sera visible au château à partir du 7 août. L’origine de cet
élixir magique, sa fabrication,
l’impact de cette boisson
mythique, les causes de son
interdiction et sa renaissance
actuelle, tous ces thèmes sont
relatés à travers des extraits
de presse parus dans les journaux locaux. D’autres documents : livres, poèmes, archives
complètent l’exposition. Des
reproductions d’affiches rappellent également l’atmosphère
de l’époque.
Démonstrations de tir
Ambiance militaire à
l’époque du Second Empire
Depuis 1993, les Arquebusiers tion 2007 aura lieu les 4 et
de Joux proposent des jour- 5 août. Des animations cosnées d’armes anciennes. L’édi- tumées avec la reconstitution
d’un bivouac d’époque au-dessus du casernement Joffre. Au
menu : maniement d’armes,
exercices militaires, exposition d’armes anciennes,
démonstration de tir à blanc…
Les arquebusiers proposeront
des visites commentées de la
casemate Mougin, la seule
encore en état de fonctionnement en France. Le musée
d’armes anciennes sera également ouvert gratuitement.
Spectacle musical
nique de Pontarlier. Séances
dans la cour d’honneur du château les 4, 5, 7, 8, 9 et 10 août
à 21 heures. En cas de pluie,
Le 33ème festival des Nuits de repli au théâtre Blier. I
Joux se décline en deux événements. Mercredi 25 juillet
à 21 h 30, une représentation
théâtrale, “Les Nomades”. Une
pièce écrite et mise en scène
par Chantal Melior qui s’est
inspirée de textes de Thesiger
et Nietzsche. Le deuxième spectacle, “Amour Aznavour”, et
été conçu et mis en scène par
Pierre Louis. Du théâtre musical autour d’une vingtaine de
chansons de Charles Aznavour
interprétées par deux actrices
Le grand Charles revisité
chanteuses, sept musiciens de
jazz et l’orchestre symphopar les Nuits de Joux.
Sous des airs
d’Aznavour
OPTIQUE-SURDITÉ GILLET
4, Rue du Docteur Grenier
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TÉL. 03 81 39 14 35
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Pontarlier et environs
H ISTOIRE
15
Au quartier des Lavaux
En mémoire du boxeur Gaston Galfione
La ville a récemment inauguré un square qui porte le nom de ce Pontissalien qui fut
l’un des meilleurs boxeurs européens de sa catégorie dans les années quarante,
avant de disparaître tragiquement des suites d’un K.O. fatal.
n boxeur doué qui frappait sinon souvent, du
moins très sec. La presse de l’époque ne
manque pas de souligner les
qualités pugilistiques de celui
que tout le monde surnommait
à Pontarlier “Gaga”, en référence à son nom et son prénom.
En commentant l’album relatant les exploits paternels,
Danièle Parisato, sa fille, a toujours la voix chargée d’émotions. “J’avais 5 ans quand il
est décédé.” Elle se rappelle encore les quelques cadeaux et petits
U
E NQUÊTE
gestes affectueux. L’essentiel
des souvenirs, elle les tient de
ce précieux recueil de photos et
d’articles soigneusement conservés par l’un de ses oncles. À cela
s’ajoutent les multiples témoignages des Pontissaliens et
autres personnes du monde de
la boxe qui ont connu son père.
Cadet d’une famille de 5 enfants,
Gaston Galfione est né en 1916
à Pontarlier. Fils d’un émigré
italien originaire du village de
Galfione dans le Piémont, il
passe sa jeunesse dans le quartier des Lavaux où vit une bon-
ne partie de la communauté
italienne pontissalienne. “Il a
appris le métier de coiffeur et
tenait un salon rue des Lavaux.
Mais sa vie, c’était le sport”, rappelle Danièle Parisato. D’abord
le foot puis très vite la boxe. Il
s’inscrit à l’Athlétic Boxing Club
à l’âge de 17 ans et s’entraîne
fréquemment sur le square qui
porte son nom. D’autres jeunes
du quartier ne tardent pas à
l’imiter, ils se distingueront également sur le ring. Pour la plupart gauchers, ils boxent en
fausse garde à l’image du futur
Après l’incendie de juillet 2006
Casernes Marguet : le dossier est
toujours en instruction
Voilà bientôt un an que les Casernes Marguet ont brûlé à Pontarlier. Depuis, la justice avance à petits pas et la mairie finalise le projet de reconstruction.
champion local.
Gaga dispute son premier combat en 1936. Champion de
Franche-Comté, champion de
France amateur et militaire, il
remporte ensuite le challenge
de l’Auto (ex-Équipe) en 1939.
Après une interruption comme
prisonnier de guerre, il remonte sur le ring en 1941 et poursuit sa brillante carrière.
Son palmarès comprend plus
de 200 combats amateurs avec
seulement 2 défaites. Il passe
professionnel en 1942 et s’affirme comme l’un des meilleurs
poids plumes européens. Vu son
niveau, il prépare ses combats
dans les salles parisiennes sous
les conseils des plus grands
entraîneurs, comme Jean Bretonnel qui s’occupera plus tard
d’un certain Marcel Cerdan.
Pour autant, ce père de trois
enfants assume du mieux possible ses devoirs parentaux et
revient toujours avec le même
plaisir à Pontarlier. Sportif
complet, il fait également du
vélo, de l’équitation. De temps
en temps, il invite d’autres
grands boxeurs comme Omar
Gaston Galfione débute sa carrière en 1936 et gravit
rapidement tous les échelons qui le menèrent au plus
haut niveau national et européen.
le Noir à se ressourcer au grand
air du Haut-Doubs. “Il est toujours resté fidèle à son club et
à Pontarlier qu’il baptisait dans
ses interviews Pontarlier-laJolie.”
Ce parcours exemplaire se termine malheureusement le
2 février 1945 à la salle Wagram
où il dispute ce qui sera son dernier combat. Suite à un K.O.
infligé par le Belge Dewynck,
il ne reprend jamais connais-
sance. “Au printemps dernier,
les gens de l’association “La vie
aux Lavaux” sont venus nous
soumettre l’idée de baptiser le
square en son nom. On a beaucoup apprécié ce geste et la Ville a donné son accord”, conclut
Danièle qui ne cache pas son
envie d’organiser un jour une
grande cousinade sur ce lieu
symbolique. T.C.
Quatre mineurs sont mis en cause dans l’affaire suite à l’incendie des Casernes Marguet.
e 8 juillet, cela fera un 1993, va couvrir le préjudice
an que les Casernes de plusieurs millions d’euros,
Marguet ont été mais à ce jour, le montant de
détruites par le feu. l’indemnité n’est pas encore
L’incendie d’origine criminel- arrêté. En revanche, la munile aurait été provoqué selon cipalité a l’obligation d’engales derniers éléments de l’en- ger les travaux dans les trois
quête par quatre mineurs (trois ans qui suivent les faits.
garçons et une fille) et non pas Le projet qui est à l’étude sera
trois. La Ville de Pontarlier a bientôt finalisé. “L’objectif est
porté plainte. Depuis, l’affai- de commencer les travaux d’ici
re est entre les mains du Tri- la fin de l’année” indique Gilles
Jeannin, directeur
bunal pour enfants de
Besançon. L’instruc- “Commen- des services. Les
volumes du bâtition qui doit durer 18
ment seront resmois n’est pas termicer les
pectés. En revanche,
née. “La difficulté est
d’établir le degré de travaux d’ici sa destination va
changer. Les locaux
responsabilité de chala fin de seront affectés unicun des prévenus dans
au conserce dossier” indique une
l’année.” quement
vatoire (l’Harmonie
source proche de l’engarde sa salle de
quête.
La justice progresse à petits répétition).
pas et de son côté, la mairie Alors quid des archives ? Rapavance dans son projet de remi- pelons qu’elles ont été sauvées
se en état de ce patrimoine dans l’urgence et épargnées le
militaire qui abritait au 8 juillet sans trop de dommages
moment des faits les archives, grâce à la structure même des
le conservatoire et l’Harmo- Casernes et de la chaîne humainie. M.M.A., la compagnie d’as- ne qui s’est organisée spontasurance de la collectivité depuis nément pour évacuer les docu-
L
ments. Les archives ont été
directement transférées dans
le bâtiment “La Belle Vie” à
Houtaud où elles occupent un
espace ouvert au public.
Cette situation est “provisoire” selon la Ville, qui a engagé une réflexion par l’intermédiaire d’une commission ad
hoc, pour savoir où elle réaménagera ce service. En attendant, pour permettre au public
et en particulier aux personnes
âgées de se rendre facilement
aux archives, le réseau de
transport urbain de Pontarlier doit être prochainement
étendu jusqu’à Houtaud. Les
discussions sont en cours avec
Pontabus.
Concernant le “Biathlon Show”,
la manifestation sportive dont
l’organisation avait nécessité
en 2006 la mise en place du
mur de paille qui a brûlé entre
les deux bâtiments des
Casernes Marguet, il ne sera
pas reconduit cette année. Cela
ne signifie pas pour autant que
ce rendez-vous passera définitivement à la trappe. T.C.
4, rue E. FAURE - Les Grands Planchants
03 81 39 47 03
PONTARLIER
Pontarlier et environs
16
LA R IVIÈRE-DRUGEON
En bref…
Industrie
La société Marceau, à Doubs,
concepteur constructeur dans
les systèmes de manutention
continue, dispose de nouveaux
bâtiments. Après plusieurs
mois de travaux, les nouveaux
locaux ont été inaugurés le
29 juin dernier.
Peinture
Quatre peintres aux styles différents exposent à la salle de
la mairie à Malbuisson du 4 au
8 juillet : Renée Andrez, Jacqueline Dubiez, Odile Rousselot et Yvette Kervran. Les
quatre artistes accrocheront
ensuite leurs toiles à Ornans
du 17 au 24 août et à l’annexe
des Annonciades à Pontarlier
du 23 au 28 septembre.
600 000 euros
Une maison de retraite pas comme les autres
Les travaux de construction d’une maison de retraite à La Rivière-Drugeon conçue pour accueillir six locataires vont débuter
mi-juillet. Le point sur un concept innovant.
a prise en charge des
personnes âgées fait
partie des dossiers compliqués à gérer pour les
communes qui n’ont pas
de structure pour accueillir ce
public orienté alors vers la maison de retraite ou le foyer-logement le plus proche. On connaît
la situation de ces établissements qui ne peuvent pas
répondre à toutes les demandes,
et la galère des familles qui se
démènent pour trouver une
L
solution afin de garder leur
parent à domicile. Nicolas Perrette et Simon Vouillot ont cerné ce problème avant d’y apporter une solution. Les deux
anciens collaborateurs de Paulette Guinchard-Kunstler, secrétaire d’État aux personnes âgées
sous le gouvernement Jospin,
ont créé la société Âges et Vie
à Besançon.
Forts de leur expérience de terrain, ils développent un nouveau concept de prise en char-
ge des personnes âgées dépendantes. Il s’agit de petites résidences, qui accueillent au maximum six locataires, qui ont
chacun leur studio en rez-dechaussée de 25 m2 environ. La
maison est équipée d’une salle commune pour prendre les
repas par exemple. À l’étage,
trois appartements de 80 m2
environ, seront habités par des
auxiliaires de vie sociale et leur
famille. Ces professionnels
accompagneront au quotidien
Triathlon
Le 1er juillet, c’est le 8ème triathlon du lac Saint-Point. Plusieurs courses au programme,
organisées par la section triathlon du club nautique de
Pontarlier. Renseignements au
03 81 46 25 69.
Carte scolaire
Les premières demandes de
dérogation de secteur en collège et en lycée peuvent déjà
faire l’objet d’un réexamen de
la part de l’inspection académique. Cette procédure est
ouverte jusqu’au 30 juin. Renseignements au 03 81 65 48 50.
Table
Le guide 2007-2008 des Tables
Comtoises est sorti. Il valorise, à travers 63 adresses de
la région, une cuisine créative
qui privilégie les approvisionnements locaux. Renseignements au comité de promotion des produits régionaux au
03 81 25 54 54.
Simon Vouillot et Nicolas Perrette sont les fondateurs de l’entreprise Âges et Vie qui développe
de nouvelles résidences pour personnes âgées.
État-civil de juin
NAISSANCES
25/05/07 – Leïa de Benoît PRINCE, technico-commercial export et de Meryem CAKMAK, sans profession.
25/05/07 – Shun de Julien MINOLETTI, sapeurpompier et de Jessica NOIROT, esthéticienne.
26/05/07 – Eugénie de Daniel MATTHEY,
agriculteur et de Manuela STEIGER, conjointe collaboratrice.
27/05/07 – Pierre de François JACQUES,
charpentier et de Sandrine LABUSSIÈRE,
ouvrière horlogère.
28/05/07 – Paola de Fabien BEAUDOUIN,
horloger et de Julie MONNIER-BENOIT, agent
des services hospitaliers.
28/05/07 – Isaacde Michaël SCHOEPF, directeur d'association et de Claire DIMIER-VALLET, infirmière.
28/05/07 – Chloé de Raphaël MARTINS,
mécanicien et de Séverine GAIFFE, commerçante.
31/05/07 – Alexandrinede André CHARETTE,
infirmier et de Myriam LARMAN, infirmière.
31/05/07 – Lucien de Stéphane GALICE,
cordiste et de Mathilde CHEVASSUS, aidesoignante.
31/05/07 – Clémence de Vincent NICOLAS,
commercial et de Nathalie PINARD, secrétaire commerciale.
tée à son état de santé, n’a pas
les seniors.
Ce concept nouveau devrait le sentiment d’être mise à l’écart
favoriser le lien entre les géné- de la société. Elle a encore moins
rations et être porteur de convi- l’impression d’être déracinée
vialité, tout en préservant l’in- puisqu’elle reste dans son viltimité de chacun. “L’important lage. Elle déménage dans une
pour ce public est d’être bien structure adaptée à ses besoins,
sans perdre ses
entouré et de bénéficier de tous les ser“Tous les repères.
Si le dispositif est
vices pour rester dans
la vie” indique Simon services pour intéressant pour les
résidents, il l’est
Vouillot.
Un des points forts rester dans aussi pour les communes les plus
de ces résidences est
la vie.”
petites pour lesleur intégration au
quelles il a été imacœur même des villages. Les entrepreneurs l’ont gé. L’investissement est minivoulu ainsi. Car la personne me pour les collectivités
âgée dépendante qui doit quit- auxquelles Âges et Vie ne
ter son domicile n’est plus adap- demande de fournir qu’un terrain viabilisé, situé dans le village. L’entreprise s’occupe de
tout le reste.
Dans le Haut-Doubs, plusieurs
municipalités ont déjà adopté
le concept, séduites par sa souplesse. La Rivière-Drugeon,
avec Orchamps-Vennes et SaintHippolyte, fait partie des communes qui auront bientôt leur
maison conçue pour six occupants. Le conseil municipal a
donc cédé un terrain dans le
nouveau lotissement “Quartier
en foule.” Le permis est déposé et “les travaux débuteront
mi-juillet” indique Nicolas Perrette.
Le bâtiment revient à
600 000 euros. Le coût immobilier est supporté par des investisseurs privés sous forme de
placement financier. Dans cette équation, le loyer mensuel
pour le résident ne devrait pas
excéder les 1 100 euros. Au
total, Âges et Vie va démarrer
huit chantiers sur l’ensemble
de la Franche-Comté en 2008.
L’objectif dans les années à
venir est d’étendre le concept
partout en France. 01/06/07 – Sandro de Jean-Pierre CHIAVUZZO, angleur et de Sylvie LEGRAND, horlogère.
01/06/07 – Deven de Gaël GUILLEMIN, vendeur magasinier et de Elsa LOPES, horlogère.
01/06/07 – Lydiede Sébastien BILLOT, agent
technique et de Marie BOURIOT, assistante
maternelle.
01/06/07 – Safiye de Ali KUTSAY, maçon et
de Sibel KABAK, sans profession.
03/06/07 – Camillede Ronan NICOLAS, responsable logistique et de Adeline DUVAL,
professeur.
03/06/07 – Frank de Christophe BOUDET,
vendeur et de Loréna DUBOIS, secrétaire.
03/06/07 – Liloude Jérémie GUESDON, opérateur en horlogerie et de Solenne VUILLEQUEZ, assistante maternelle.
03/06/07 – Noa de Mahdi DJEKHAR, technicien en microtechnique et de Anne-Laure
PAGNIER, technicienne de laboratoire.
04/06/07 – Maxence de Romain PIERRAT,
ouvrier et de Virginie DEGOUVEIA-AMARO,
sans profession.
04/06/07 – Guillaume de Philippe LANQUETIN, menuisier ébéniste et de Angélique
PHILIPPE, puéricultrice.
04/06/07 – Yuri de Laurent BADOZ, humanitaire, et de Aurélie SCHAUB, humanitaire.
05/06/07 – Robin de Hugues DELPECH,
agent immobilier et de Sophie BRENET, esthéticienne.
05/06/07 – Laurade Philippe STOUFF, contrôleur de gestion et de VITTON Sandrine, responsable commerciale.
05/06/07 – Lennyde Frantz HYOLLE, ouvrier
et de Audrey VUILLEMIN, sans profession.
06/06/07 – Kevin de Fernando OLIVEIRA,
charcutier traiteur et de Marie-Thérèse
LEVECQUE, sans profession.
06/06/07 – Lucasde Philippe VIVERGE, ingénieur et de Doris GARCIA GARCIA, sans profession.
06/07/07 – Emilou de Anthony CHALONS,
entrepreneur et de Hélène VERMOT, secrétaire.
06/07/07 – Océane de Coraline PARROD,
sans profession.
06/06/07 – Valentin de Vincent PECCLET,
cuisinier et de Fanny DREZET, première réception.
06/06/07 – Timothée de Jérémie PHILIPPOTEAUX, banquier et de Sylvie POTIÉ.
06/06/07 – Tess de Cyrille JEANNOT, professeur de judo et de Nathalie PARIS, sans
profession.
07/06/07 – Emma de Yvan BONNEVILLE,
vendeur et de Gaëlle ROATTINO, chargée de
développement touristique.
07/06/07 – Maélysde Michaël DALLOZ, topographe et de Nathalie TINDILIERE, infirmière.
07/06/07 – Julien de Cyrille BRESSAND,
ouvrier et de Tiziana TESTA, ouvrière.
07/06/07 – Candice de Nicolas TIROLE, directeur technique et de Myriam GRENOUILLET,
sans profession.
08/06/07 – Lucasde Stéphane BOURGEOIS,
vendeur et de Sandrine DEVAUX, ouvrière.
08/06/07 – Adam de Charline GRANGEOT,
vendeuse.
08/06/07 – Salomé de Patrick LETOURNEUR, artisan et de Sylvie RYSER, clerc de
notaire.
09/06/07 – Zélia de Romain BOUVERET,
bûcheron et de Marlène DECHARRIERE,
adjoint administratif.
09/06/07 – Lana de Julien GHADJATTI, ouvrier
et de Maria-Hélène JORGE, auxiliaire de vie.
09/06/07 – Laura de Cyril JEANNEROD,
scieur et de Cathy BLANC, agent immobilier.
09/06/07 – Estevande Ahmed KALIAL, charpentier et de Vanessa GIRARDOT, aide-soignante.
10/06/07 – Mathilde de Laurent JACQUIN,
agriculteur et de Estelle GERMANN, enseignante.
10/06/07 – Nihalde Abdurrahman CEYHAN,
polisseur et de Ayten AYDIN, sans profession.
10/06/07 – Loïsa de Cyrille ROCHE, technicien et de Linda GRIFFON, secrétaire médicale.
11/06/07 – Tomde Joël PILLOD, gérant d'entreprise et de Emilie DESCHAMPS, secrétaire comptable.
11/06/07 – Pauline de Dzemo HODZIC, fonctionnaire des douanes et de Sonia LAURENCE,
comptable.
11/06/07 – Gabinde Jérôme COQUET, entrepreneur travaux agricoles et de Fabienne
FAIVRE, secrétaire.
12/06/07 – Emmie de Tanguy BOURDIN,
chauffagiste et de Karine DORNIER, aide
médico-psychologique.
13/06/07 – Janelle de John PASTOR, aidesoignant et de Sophie PILLOD, aide-soignante.
14/06/07 – Clara de Jérémy MAINDRON,
ouvrier et de Alexandrine DULLIER, sans profession.
14/06/07 – Eliot de David MOREL, ébéniste
et de Adeline FROSSARD, sans profession.
15/06/07 – Zoé de Josefo KALEMBA, peintre
et de Corinne VIDAL, agent de sécurité.
15/06/07 – Yann de David PETIT, manager
et de Alexandra PALMA, employée commerciale.
MARIAGES
09/06/07 – Maxime BORDET, responsable
logistique et Christelle DEMARCHE, psychologue.
DÉCÈS
24/05/07 – Nelly BRANDT, 86 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Paul
LECOULTRE.
26/05/07 – Pierre-Alain SALVI, 44 ans, employé
de laboratoire, domicilié à Mouthe (Doubs),
célibataire.
T.C.
26/05/07 – Suzanne BERGEZ,100 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Frédéric PÊPE.
28/05/07 – Maurice GIROD, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Marie-Ange CUINET.
29/05/05 – Cécile CHARMOT, 95 ans, retraitée, domiciliée à Maîche (Doubs), veuve de
Louis ETEVENARD.
31/05/05 – Emilie LEVASSEUR,63 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Roger BULLE.
3/06/07 – Lucien BÔLE,79 ans, plâtrier peintre
retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de
Jeanne ANDRÉ.
05/06/07 – YvonneCATHELIN, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de
Gaston ROUSSEAU.
05/06/07 – Monique TOUBIN, 70 ans, commerçante retraitée, domiciliée à Pontarlier
(Doubs) veuve de Paul PERNET.
06/06/07 – Jeannine ROUSSET,73 ans, sans
profession, domiciliée à La Cluse et Mijoux
(Doubs) épouse de Charles PIRALLA.
11/06/07 – Raymonde VALLET,71 ans, retraitée, domiciliée à Ouhans (Doubs), veuve de
Louis CRETENET.
13/06/07 – Irène LAURENCE, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Georges CLAUDET.
Frasne - Levier
FORÊT
17
FRASNE
Trouver des synergies
La filière bois face à son avenir
Les premières Assises de la Forêt et du Bois de FrancheComté se tiennent le 5 juillet à Besançon. L’occasion
de fédérer tous les acteurs de la filière autour de propositions d’actions communes.
et événement constitue qués dans la gestion de ce patrimoine
une première dans l’his- forestier. Se pose ensuite le problème
toire de la forêt comtoi- d’approvisionnement des scieries locales.
se. Dans un contexte de Elles subissent une forte pression en
plus en plus concurren- provenance de régions voisines ou de
tiel, l’avenir de la filière régionale pas- l’étranger où la ressource fait souvent
sera forcément par la mise en place de défaut. Cette concurrence est souvent
synergies qui devront s’étendre au-delà le fait d’énormes structures aux capade simples relations commerciales. L’in- cités de production sans commune
térêt, c’est de rapprocher les profes- mesure avec le réseau des petites et
sionnels et de leur permettre d’échan- moyennes scieries qui caractérise la
ger”, note Christian Dubois, le délégué filière régionale. “On a encore la chance d’avoir une densité et une
général de l’A.D.I.B. Francherépartition des scieries assez
Comté, chargée d’organiser
Une impor- homogène sur le sol comtois.
ces assises.
Elle constitue un gisement
Avec un taux de boisement
de 46 % de sa surface, la tante société d’emploi appréciable en milieu
Franche-Comté dispose d’un
alsacienne rural.”
Depuis quelque temps, une
volume sur pied de 140 millions de m 3 de bois. L’acélargit ses importante société alsacienne élargit ses approvisioncroissement biologique avoisine 5 millions de m3 chaque approvision- nements en se positionnant
sur le marché comtois. Elle
année. “On récolte seulement
nements. est capable de scier 1 million
la moitié de ce volume. L’un
de m3 par an en employant
des grands enjeux consistera à réfléchir aux moyens de mieux 250 personnes. C’est l’équivalent de
mobiliser la ressource.”
l’ensemble des scieries résineuses francLes solutions existent et passent par comtoises, à la seule différence qu’elles
le développement des dessertes fores- fournissent du travail à plus de 1 000
tières. S’ajoute à cela un travail de personnes. Cette question de taille est
mobilisation en direction de la forêt un vrai motif d’inquiétude.
privée. Par le jeu des successions, elle La tendance comtoise évolue aussi vers
se retrouve très morcelée avec des pro- une augmentation des capacités de
priétaires de moins en moins impli- production mais pas au point de pou-
es maires de la C.F.D.
concernés par les lignes
haute tension ont récemment participé à une réunion
organisée par Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.). Cette filiale d’E.D.F. gère les
réseaux de lignes 400 000 V
et 225 000 V. Elle est également chargée d’étudier les
solutions permettant de faire
face à la hausse de consommation électrique.
Des aménagements s’avèrent
nécessaires dans la perspective de pouvoir alimenter
Besançon et la future ligne
T.G.V. Ce qui sous-entend
peut-être, et c’était l’objet de
cette réunion, d’implanter une
station de transformateurs sur
le territoire de la C.F.D. et plus
précisément entre Frasne et
Dompierre-les-Tilleuls au
niveau d’un nœud de lignes
haute tension.
Un équipement réalisé à l’horizon 2012 si ce projet voit le
jour. “Il s’agissait d’une première rencontre tout à fait informelle. Une réunion officielle
est programmée fin septembre
avec les services de la préfecture”, indique un des élus
de la C.F.D. L
“C
FRASNE
Une station de
transformateurs
à l’étude
La moitié seulement de l’augmentation de la ressource forestière
régionale est récoltée chaque année.
voir rivaliser avec ce qui se passe à
l’extérieur. “À défaut de lutter à armes
égales, il semblerait plus pertinent d’aider les scieries à investir dans l’apport
de valeur ajoutée en les équipant d’unités de séchage, de rabotage, d’aboutissage”, suggère le responsable de l’interprofession.
Ce qui est vrai pour les scieries l’est
aussi dans les autres secteurs de transformation du bois que sont la tabletterie-tournerie, l’ameublement, l’industrie du panneau. La filière comtoise
ne manque pas d’atouts. Tous les secteurs d’activités y sont représentés, ce
qui n’est plus le cas ailleurs. La région
est également très en avance sur le
plan du bois-énergie et des maisons
individuelles construites en bois. “On
doit poursuivre ce développement de
façon concertée et coordonnée pour que
chacun y retrouve son compte.”
Les propositions résultant de ces assises
du 5 juillet serviront à la rédaction des
programmes d’actions intégrés dans
le futur contrat de projet État Région
et dans le Contrat d’Aide à la Compétitivité, un outil de financement spécifique à la Franche-Comté.
Et le Haut-Doubs dans tout ça ? En
concentrant une bonne partie de la ressource résineuse et des scieries qui
vont avec, le secteur est particulièrement concerné par ces multiples
enjeux. F.C.
280 000 euros
Un ponton tout neuf aux tourbières
Le premier ponton de visite remontait à 1989. Sa rénovation complète a été entreprise par la Communauté
de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.). Livraison des
travaux prévue durant l’été.
e projet s’inscrit dans Histoire de mesurer la fréle cadre du program- quentation du site, un éco-compme de valorisation teur installé en 2004 avait pertouristique de la Val- mis d’enregistrer près de 9 200
lée du Drugeon. Un visiteurs et ce, sans aucune
dossier qui intègre également signalétique, par le simple jeu
la réalisation d’observatoires du bouche à oreilles. C’est dire
ornithologiques, de belvédères, son potentiel.
d’une signalétique appropriée Le ponton actuel présente de
et le développement d’un réseau sérieux signes de délabrement.
de sentiers pédestres sur l’en- Il sera complément démonté, y
compris les anciennes traverses
semble de ce territoire.
de chemin de fer qui
Les tourbières de
servaient de supFrasne représentent
Un
labellisé
port. Elles seront
incontestablement
un des points forts
Tourisme et transportées dans
un centre d’ende la vallée. Le prefouissement.
mier aménagement
Handicap.
Le nouveau sentier
des lieux avait été
conduit par la commune de Fras- répond à plusieurs contraintes.
ne, propriétaire du site et char- D’ordre environnemental avec
gée de sa gestion jusqu’en 2003, des bois non traités et résisdate du transfert de cette com- tants naturellement à l’eau. En
pétence à la C.F.D. “C’est l’une guise de support, des pieux et
des premières réserves régio- des traverses en robinier et un
nales qui dispose d’un plan de platelage en chêne qui n’est pas
gestion, lequel arrive à son ter- en contact direct avec le sol sponme et intégrait la rénovation du gieux et acide. Le sentier devient
sentier”, souligne Geneviève également accessible aux personnes à mobilité réduite et le
Magnon de la C.F.D.
C
Le projet intègre l’utilisation de bois non traités avec des pieux et des traverses
en robinier supportant un platelage en chêne.
sera, à plus long terme, aux nonvoyants. “On voulait que cet
aménagement soit labellisé Tourisme et Handicap.”
Tous les panneaux thématiques
seront remis au goût du jour.
Des modifications sont apportées sur le tracé proprement dit
avec notamment la mise en place de nouveaux cheminements
se rapprochant de zones d’intérêt paysager ou historique.
“Une extension est programmée
dès l’an prochain entre la tourbière bombée et la tourbière morte. L’accès ne se fera plus depuis
l’aire de pique-nique du Forbonnet mais à partir de l’étang
de Frasne.”
Le coût total de l’investissement
s’élève à 280 000 euros soutenus à hauteur de 61 % par la
Région, 15 % par le Département, 5,5 % par la fondation
E.D.F. au titre de son partenariat avec Réserve Naturelle de
France. Les 18,5 % restants sont
à la charge de la C.F.D. F.C.
Mouthe - régions des lacs
18
POLLUTION
Agir à l’amont
Eaux du lac : pas d’amélioration depuis 30 ans
Dans quel état le lac de Saint-Point peut-il être avant les baignades estivales ? Éléments de réponse avec le scientifique local Robert Droz-Bartholet qui le pratique
sous tous les angles depuis longtemps sans observer d’évolution positive.
i le pêcheur est un indicateur de qualité de l’eau,
alors on peut avoir des
craintes sur la santé du
lac. L’espèce se fait plutôt rare.
“J’observe le lac depuis une
bonne trentaine d’années et je
n’ai toujours pas vu d’amélioration. Traiter l’eau potable,
c’est bien. Mais l’urgence, c’est
d’agir en amont. On pourra difficilement avoir un lac propre
si les rivières qui l’alimentent
ne le sont pas”, indique ce spé-
S
M ÉTABIEF
cialiste qui vit au bord du lac,
y pêche et en avait fait son
sujet de thèse scientifique.
L’un des plus bels exemples de
ces déversements intempestifs
est le Bief Rouge venant de
Métabief. Faute de réseaux
non séparatifs, les déversoirs
d’orage rejettent sur le terrain
ou dans le ruisseau le surplus
des eaux usés qui finissent
invariablement au lac. Le régime d’orages subi depuis
quelques semaines ne fait qu’ac-
centuer le phénomène. Le
déversement par le réseau
d’égout apporte des phosphates
en diminution depuis le récent
décret de loi les interdisant
dans les lessives. Un autre type
de pollution provient du lessivage des sols qui charrient les
nitrates agricoles. “Je suis très
sceptique sur l’efficacité des
fosses à lisiers et des tas de
fumiers qu’on laisse en plein
champ. Je ne nie pas l’intérêt
du compostage. Les agricul-
17 pistes à l’horizon 2008
La station s’ouvre aux
nouvelles pratiques V.T.T.
Métabief décide (enfin) de rattraper son retard sur l’évolution de la discipline. Cette stratégie se traduit par une
rénovation complète du spot V.T.T.
Zoom
teurs n’ont pas toujours le temps
d’aérer comme il faut ces
andins, ce qui favorise la formation de jus qui s’infiltrent
dans le sol.”
Ces apports d’éléments organiques en période chaude accélèrent le phénomène d’eutrophisation dans le lac.
L’évolution du cycle se traduit
par une augmentation de la
couche de vase que les baigneurs connaissent bien. Le
lac est malade d’être trop bien
nourri.
Faut-il pour autant ne plus se
baigner au lac ? Quand l’envie
lui prend de piquer une tête,
Robert Droz-Bartholet prend
sa barque et nage en dehors
de la zone envasée. “Tout le
monde n’a pas la chance d’avoir
une barque à sa disposition.
On pourrait y remédier avec
des aménagements simples de
type ponton accédant à un bassin de baignade au large délimité par des bouées. Ce dispositif existe à Chalain.”
Sur le plan de la qualité de
l’eau, l’un des meilleurs
endroits pour se baigner res-
Le lac reste un des lieux de baignade favori
des estivants, et à juste titre.
te Oye-et-Pallet car le lac a servi de zone de décantation à
l’amont. L’autre lieu suggéré
serait la source du Doubs, plutôt frisquet. Sur l’origine des
traces de métaux lourds détectées au lac, ils proviennent à
coup sûr des déchets enfouis
dans l’ancienne décharge située
au-dessus de LabergementSainte-Marie. “C’est évident
qu’il faille traiter ce point-là
tout comme les déchets stockés
dans le tunnel de Jougne.”
Comme ses collègues, le
pêcheur rentre plus souvent
bredouille qu’avant. Les
tanches et les fritures de
perches diminuent. Seuls résis-
tent encore le corégone et parfois le brochet. “La gestion piscicole du lac manque de cohérence. C’est une hérésie d’ouvrir
en mai. On se méprend totalement par rapport au cycle de
reproduction dans le HautDoubs. On prélève le poisson
trop tôt alors qu’il est en pleine phase reproductive. On
devrait aller voir ce qui se passe au lac Léman. Il est d’une
richesse piscicole bien supérieure à Saint-Point malgré
une pression de pêche toute
autre” pense le scientifique. Le trophée
européen
des jeunes
VTTistes
Métabief et le V.T.T., une histoire d’amour
vieille de quinze ans.
près avoir longtemps vécu concernent les deux pistes de
sur l’image d’un glorieux free-ride équipées de modules
passé, la station de Méta- “north shore” avec passerelles,
bief retrouve un second souffle ponts et autres obstacles en bois.
V.T.T. Elle s’adapte au plus lar- 2008 marquera la création d’un
ge public, diversifie son offre, bike park sur le front de pistes.
du débutant au confirmé. Cet- “Il s’agit de parcours descente remise à niveau amorcée l’an dant jalonné de bosses, virages
dernier correspond à la montée relevés. C’est très ludique et accesen puissance de nouvelles pra- sible. On aura deux lignes, l’une
tiques s’intercalant entre la des- s’adressant aux enfants et débucente pure et dure et la ran- tants, l’autre aux experts.”
Dans l’univers V.T.T., l’enduro
donnée.
Pour mener à bien ce chantier, est certainement la discipline
Orex s’est adjoint les services la plus en vogue actuellement.
de Greg Noice qui intervient à Elle se présente sous la forme
de circuits au profil lartitre de conseiller techgement descendant,
nique. “On prépare
Une
entrecoupés de poractuellement un nouveau topo qui sortira quatrième tions de pédalages. “Le
relief de moyenne moncet été. Ce support s’accompagne de la mise
piste de tagne se prête superbien à cette combinaien place d’un balisage
descente son. Le nombre de
propre à la station. Côté
pistes d’euduro passepistes, on rénove tout
figure
ra de 2 à 4 dès l’an prole spot avec une volonchain.”
té de proposer une offre
attractive couvrant également Côté descente, une
toutes les pratiques : au menu. quatrième piste figure également au menu
descente, free-ride,
2008. Du fait de la
enduro et randonnée”,
indique ce spécialiste également revalorisation technique de l’enpilote au sein de l’équipe Com- semble du spot, la piste noire
mensal et qui défend les cou- rétrograde au rouge. Dans une
dynamique axée plus que jamais
leurs de la station.
Les travaux les plus importants sur le tourisme familial, le
A
Du 12 au 15 juillet, 400 jeunes
vététistes venus de 15 nations
de la Communauté Européenne ont rendez-vous à Métabief
pour s’affronter sur de nombreux parcours V.T.T. Ils disputeront des épreuves de descente, X-country et trial.
Ambiance sportive et festive
au programme de la journée
du 15 juillet avec un marché
artisanal, l’épreuve de descente,
des animations biathlon, parapente ainsi qu’une démonstration de sculpture à la tronçonneuse. Ce trophée européen
s’inscrit en prolongement du
festival de Métabief organisé
quant à lui les 6 et 7 juillet.
F.C.
NOUVEAU
RAYON
DRAGÉES
À partir du 15 mai :
IF
S
S
A
M
À
S
E
T
N
A
L
P
E
D
VENTE
SOUS CHAPITEAU
Renseignements :
Forum de Métabief :
03 81 49 13 81
réseau de circuits de randonnée va lui aussi s’enrichir
d’autres parcours. “À terme, on
aura finalement un ensemble
de 17 pistes.” De quoi rivaliser
sans complexes avec les stations alpines.
Après s’être retrouvée en queue
de peloton, Métabief retrouve
de sa superbe. Ses faiblesses
sont aussi ses atouts dans le
sens où elle peut lancer sa saison V.T.T. bien avant les grosses
stations encore bloquées par la
neige. F.C.
CHAPITEAU OUVERT : Lundi de 15h à 19h
Du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 15h à 19h
Dimanche de 9h30 à 12h
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Mouthe - région des lacs
En bref…
Risoux
Le 17ème prix d’été de saut à
ski aura lieu à Chaux-Neuve
dimanche 15 juillet en soirée.
Ce grand rendez-vous estival
verra la participation des sauteurs spéciaux et combinés
nordiques des cinq comités
de ski français et des équipes
de France. Renseignements
au 03 81 69 14 76.
Valdahon
À l’occasion du centenaire du
camp de Valdahon, fêté les 7
et 8 juillet, il est bon de rappeler l’ouvrage écrit par André
Badot : “Le Valdahon, 18502000” (éditions Dominique
Gueniot, Langres).
Théâtre
Le théâtre du Bric-à-Brac de
Frasne présente son dernier
spectacle, “Voyange”. Il sera
donné dans le Val d’Usiers, à
Cuvier (Jura) et aux Longevilles-Mont d’Or durant le mois
de juillet. C’est l’histoire d’une
grand-mère et de sa petitefille, qui dans leur roulotte,
vont bouleverser la vie du village dans lequel elles se sont
arrêtées. Pour les dates précises, renseignements auprès
de Bernard Chagrot au
03 81 49 84 20.
MONTPERREUX
19
Le tribunal administratif a tranché
Ça chauffe autour d’un hangar à bois déchiqueté
Jeudi 8 juin, le tribunal administratif a suspendu le permis de construire déposé par
Montperreux au sujet d’un bâtiment de
stockage dont l’emplacement et la taille
sont contestés par l’association “Bien Vivre”.
ropriétaire depuis 2003 bordure d’un lotissement, pas
d’une chaufferie à bois très loin de l’école. Une situadéchiqueté alimentant tion inappropriée, peu sécurides appartements loca- sante et pas très claire sur le
tifs, la commune de Montper- plan cadastral aux yeux du
reux souhaite investir dans un plus proche riverain et de l’ashangar de stockage dans la sociation “Bien Vivre”. D’un
perspective de gérer elle-même commun accord, ils décident
ses approvisionnements à par- de saisir le tribunal administir de sa propre ressource fores- tratif le 16 mai dernier. “On a
tière (250 hectares). Un pre- obtenu gain de cause sur pramier permis lui est accordé en tiquement tous les points liti2003. Son projet d’installer un gieux et notamment sur cette
réseau de chaleur n’ayant pas question de constructibilité. Les
abouti faute de candidats, elle deux permis, initial et modifichoisit de procéder à une modi- catif, sont suspendus. Il s’agit
d’un jugement sur
fication dudit perla forme. On attend
mis. “Ce changement
se justifie également “Une volonté maintenant avec
le jugement
par le besoin de troude passer sérénité
sur le fond qui sera
ver un nouveau local
au cantonnier. D’où
en force.” rendu dans un délai
de 18 à 24 mois et
l’idée de le regrouper
qui peut aboutir à
avec le bâtiment de
stockage. On a alors choisi un l’annulation du permis”,
emplacement qui empiète sur explique Lionel Petite, le prél’espace forestier, ce qui est la sident de l’association qui compcause de nos soucis actuels”, te une cinquantaine d’adhérésume le maire Jean-Yves rents.
Pas opposé au principe du bois
Rigolot.
L’endroit en question est en déchiqueté, il dénonce égale-
P
Esquisse du projet avec l’atelier communal en premier plan.
ment la taille disproportionnée du hangar : 9 mètres de
haut, 800 m de long. Même si
1/6ème est réservé à l’atelier communal, seul élément positif du
dossier. “On s’étonne que les
travaux de terrassement, d’un
montant de 57 000 euros, n’aient
pas cessé dès la notification du
verdict. On peut interpréter ça
comme une volonté de passer
en force.”
Plutôt que l’emplacement
contesté, l’association a sug-
géré une installation sur la
zone artisanale de Chaudron
qui n’est pas viabilisée. Une
alternative étudiée par le
conseil municipal mais jugée
beaucoup trop coûteuse.
Pas prêt à lâcher le morceau,
le maire envisage de déposer
un nouveau permis, toujours
sur le même site mais en conformité avec toutes les règles “juridico-administratives”. “C’est
la solution la moins onéreuse
pour la collectivité. Elle prend
en compte un autre projet, celui
d’une seconde chaufferie destinée au bâtiment regroupant
la mairie, l’école, la bibliothèque. Le règlement de la zone
non constructible inclut différents facteurs, laissant la possibilité d’implanter tel ou tel
type de construction, ce n’est
qu’une histoire d’interprétation
laissée à la libre l’appréciation
du juge” justifie le maire. F.C.
GRÉSARD MALBUISSON
B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E
Le choix des animaux de qualité se fait sur le terrain par le boucher,
une tradition depuis trois générations : Robert, Paul et aujourd'hui Pierre.
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Mouthe - région des lacs
20
LABERGEMENT-SAINTE-MARIE
Des raisons inexpliquées
D’inquiétantes baisses de production au barrage
Mise en service en 1906, la centrale hydroélectrique du Fourpéret subit depuis
deux décennies des fluctuations de débit de plus en plus importantes. Ce phénomène n’est pas sans conséquences économiques.
mpact du réchauffement
climatique ou résultat
d’une augmentation des
surfaces bétonnées sur le
bassin-versant ? Les
experts se perdent en conjectures pour tenter d’expliquer
ces caprices du Doubs. Son régime s’apparente plus à celui d’un
torrent avec des augmentations
et des diminutions de débit
autrefois progressives et aujour-
I
Toute l’équipe administrative et technique du S.I.E.L. avec le
directeur et le président Claude Thomet à l’extrême droite.
d’hui très rapides.
Toujours est-il que cette variabilité se répercute sur le fonctionnement de la centrale. “Ce
problème ne se posait pas avant
1987. Grâce à l’efficacité des
automates de régulation du débit
d’eau et de gestion des turbines,
on parvenait encore à lisser la
production. Ça devient de moins
en moins évident. On enregistre
une régression constante de la
courbe statistique liée à la pro- d’une circulation minimale à
duction d’électricité”, observe l’amont du barrage en vue de
Pierre-Albert Vionnet, le direc- préserver la vie aquatique.
teur du Syndicat Intercommu- On est loin des débuts d’une
nal d’Électricité de Laberge- grande aventure où selon les
estimations
de
ment-Sainte-Marie.
l’époque, cette cenDesservant aujourd’hui 10 communes, On est loin trale serait en mesud’éclairer 34 comcette Entreprise Locades débuts re
munes,
de
le de Distribution se
voit contrainte d’aug- d’une grande Châtelblanc à La Cluse-et-Mijoux. Le
menter ses achats
d’énergie auprès de
aventure. 21 mars 1897, les
communes des Lonl’opérateur historique,
E.D.F. Elle réduit d’autant ses gevilles, Rochejean, Fourcatiermarges et par là même ses béné- Maison-Neuve, Saint-Antoine
fices qui sont obligatoirement et Les Hôpitaux-Neufs constiinvestis dans l’entretien des tuent l’un des premiers syndicats d’éclairage en France. S’y
installations. Inquiétant.
Cette fois-ci, pas question d’en- agrégeront ensuite Métabief,
visager une surélévation du Les Hôpitaux-Vieux, Vaux-etbarrage comme ce fut le cas en Chantegrue et Touillon-et-Lou1968 quand l’ouvrage avait pris telet.
1,2 m de hauteur supplémen- L’installation est mise en sertaire. “À l’époque, il s’agissait vice le 21 novembre 1906. La
de couvrir le développement de retenue abrite aujourd’hui un
la station de Métabief qui res- volume d’eau variant de
te toujours notre principal client. 150 000 à 200 000 m3. La cenS’ajoutait à cela une augmen- trale produit 2 millions de KWh
tation générale des besoins en annuellement et alimente 5 300
électricité liée notamment à l’ar- points de livraisons dont 323
rivée des appareils électromé- clients professionnels. 7 pernagers.”
sonnes travaillent au syndicat
Une telle hypothèse ne servi- qui a la charge de 250 km de
rait pas à grand-chose dans le réseau enfouis à 70 %. contexte actuel. Elle se heurterait également à la question
F.C.
des débits réservés, garantie
En 1906, la fée électricité arrive à Labergement-SainteMarie. On utilisait à l’époque des lampes à filament de
carbure qui avait 100 à 300 heures de durée de vie
contre 8 000 heures aujourd’hui.
En bref…
En Vadrouille
Le magazine En Vadrouille a
choisi Pontarlier pour destination citadine de son édition 2007.
À découvrir notamment une
balade jusqu’aux Roches de la
Fauconnière qui offrent un point
de vue inédit sur le château de
Joux. Renseignements au 03
81 25 53 71.
Social
Les nouvelles agences C.A.F.,
C.P.A.M. et C.R.A.M. de Pontarlier ont été inaugurées le 26
juin dernier au complexe des
Capucins.
Arçon
Exposition de peintures à l’huile de Monique Piton au bartabac d’Arçon (vers l’église) jusqu’à la fin du mois d’août. Le
bar est fermé le mercredi.
Monique Piton est une artiste
originaire de Montmahoux.
De l’été SPÉCIAL CONSERVATION
toute l’année
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Valdahon - Vercel
22
ANNIVERSAIRE
Les 7 et 8 juillet
Camp du Valdahon :
un centenaire en grande pompe
La municipalité et le 13ème régiment du génie ont mis les petits plats dans
les grands pour fêter dignement cent ans de présence militaire sur la commune. Temps fort : les deux grands défilés dans les rues.
rès de 150 véhicules mili- dans les rues de la ville est protaires dans les rues de grammé à 14 h 45. Il aura cerValdahon, le spectacle est tainement de l’allure avec ces
plutôt rare et mérite donc un dizaines de véhicules militaires
détour par la cité qui abrite le (dont le plus ancien date jus13ème régiment du génie. Les tement de 1907), escortés par
7 et 8 juillet, le régiment sor- la fanfare à cheval des Gars
tira de l’enceinte de 3 500 hec- de Joux. L’après-midi est réservée aux démonstratares dans laquelle
tions des savoir-failes militaires évodu
13ème
luent depuis cent Près de 150 re
régiment du génie.
ans.
véhicules
Un banquet républiLe centenaire du
camp national de
militaires cain offert par la mairie terminera cette
Valdahon
sera
dignement fêté à dans les rues. journée du samedi.
Le dimanche, les fespartir du vendredi
tivités se poursuivent
6 juillet au soir. Parmi les temps forts, l’arrivée en avec un nouveau défilé Miligare de Valdahon des autori- taria dans les rues à partir de
tés civiles et militaires à bord 13 h 30. “Ce programme dendu train à vapeur le Conifer, se d’animations a été monté
suivie de la relecture de l’acte en partenariat avec la muniofficiel de création du camp cipalité. L’inauguration d’un
militaire. Le défilé Militaria square avec plantation de
P
l’arbre du centenaire est prévue le dimanche en fin de journée. C’est le conseil municipal
des jeunes de la commune qui
a pris cette initiative” souligne
Yves Moutarlier, adjoint au
maire.
Plus de 10 000 visiteurs sont
attendus tout au long de ce
week-end de festivités. Colonel Christophe Issac : “Les engins explosifs improvisés représentent une menace majeure.”
Actualité
Les récentes missions du 13ème régiment
e 13ème régiment du génie est né à
Temara au Maroc, affecté à la 2ème
D.B. du général Leclerc. Son travail,
dès sa création, est d’assurer l’appui à la
mobilité, aider à la progression en ouvrant
des itinéraires, en déminant les zones à
risques, en construisant des ponts ou des
plates-formes pour l’installation de P.C.
Aujourd’hui encore, sur différents terrains
de conflits à travers le monde, le 13ème
régiment du génie de Valdahon remplit les
L
mêmes missions. Ainsi, du 17 août au
31 janvier dernier, des militaires de Valdahon étaient au Liban sur l’opération Daman,
sous l’égide de l’O.N.U., pour des missions
de dépollution de zones et d’aide au déploiement (production d’énergie, terrassement,
travaux de sauvegarde et de protection).
En parallèle, une deuxième opération a
impliqué les soldats de Valdahon. “C’était
l’opération Pamir, en Afghanistan, entre
novembre dernier et avril, sous l’égide de
l’O.T.A.N. explique le colonel Christophe
Issac, chef de corps. Il s’agissait également de dépollution de zone et de lutte
contre les engins explosifs improvisés (voitures piégées et bombes humaines), qui
représentent dans cette partie du monde
une menace majeure.” Depuis novembre
dernier, 22 000 munitions ont ainsi été
détruites ou neutralisées dans ces zones
sensibles. Économie
PONTARLIER
23
Un contexte peu favorable
Deux distilleries sous la même bannière
La distillerie Deniset-Klainguer a rejoint récemment la société
Pernot qui réunit différentes structures dont la distillerie Émile Pernot, gérée par François Thevenin. Entretien stratégique.
a Presse Pontissalienne : Com- la consommation de boissons
ment expliquez-vous la reprise titrées en alcool. C’est toujours
de ces deux distilleries en moins surprenant de constater qu’en
France, on doit utiliser la déside trois ans ?
François Thevenin : Avant de s’y gnation “Boisson spiritueuse à
intéresser, on exerçait et exer- base d’absinthe” alors qu’à
ce toujours dans le négoce du l’étranger l’usage du mot
vin avec une société basée en absinthe est autorisé. Je penBourgogne. L’intérêt de cette se qu’il serait plus intelligent
d’éduquer que d’indiversification proterdire.
cède d’une envie de
s’investir dans une
“L’absinthe L.P.P. :Vous soutenez l’idée
activité de production avec l’objectif
d’une A.O.C. pour l’abcorrespond sinthe locale ?
de la rentabiliser
commercialement.
: C’est un projet
aujourd’hui F.T.
Comme les propriédifficile à conduire
taires de la distille- à un marché mais je ne suis pas
rie Émile Pernot
contre le fait d’aller,
cherchaient
à
de niches.” sinon vers une appelremettre leur affailation, du moins vers
re familiale, on s’en
des mesures qui puisest porté acquéreur en sent protéger les spécificités de
février 2005.
chaque région productrice.
L
L.P.P. :Vous conservez les mêmes fabrications ?
F.T. : Comme auparavant, la
principale production reste le
Vieux Pontarlier. On continue
également avec d’autres apéritifs, des liqueurs à base de
fruits rouges, de gentiane, de
sapin, des eaux-de-vie et un
peu d’absinthe.
L.P.P. :L’absinthe,un créneau porteur ?
F.T. :: Pas vraiment. On est reparti sur des anciennes recettes
en les adaptant aux réglementations actuelles notamment vis-à-vis du taux de thuyone, cette fameuse substance
accusée de tous les maux. L’absinthe correspond aujourd’hui
à un marché de niches. Notre
époque s’avère peu propice à
L.P.P. :Revenons sur le rachat de Deniset-Klainguer,que peut-il vous apporter ?
F.T. : La situation était assez
comparable avec la maison Pernot. Des dirigeants proches de
la retraite cherchaient un repreneur. Ils fabriquaient des produits complémentaires ciblés
sur une clientèle différente.
Voilà pourquoi cela nous semblait opportun de s’engager
dans cette opération. Comme
pour Émile Pernot, on conserve la marque Denizet-Klainguer. On a rapatrié tout le matériel et le personnel sur le site
Pernot rue de Besançon. Aujourd’hui, l’ensemble représente
une équipe de 6 salariés permanents.
L.P.P. : Quels sont les atouts et points
faibles de ces deux distilleries ?
F.T. : On bénéficie de l’image
attractive d’entreprises historiques. L’inconvénient, c’est
qu’elles sont restées dans des
schémas de fonctionnement
très artisanaux sans jamais
consentir de gros efforts de
renouvellement de matériel ou
en matière de communication.
L.P.P. : C’est un passif lourd à gérer ?
F.T. :Il reste encore beaucoup
d’investissements à réaliser.
On doit d’abord digérer ces deux
rachats avant d’envisager un
développement progressif. Dans
les priorités, on mettra l’accent
sur le packaging et ensuite sur
la promotion.
L.P.P. : Pouvez-vous en dire plus sur
les modes de commercialisation ?
F.T. : On fonctionne un peu avec
la grande et moyenne surface
mais surtout à destination d’une
clientèle de café-hôtel-restaurant, cavistes, traiteurs, commerces de produits régionaux.
L’export concerne essentiellement l’absinthe. De ce côté-là,
il y a encore beaucoup de marchés à conquérir. On prépare
actuellement un nouveau site
Internet. C’est primordial d’être
présent sur la toile.
Le principal produit sorti des alambics reste le Pont.
A ces prix là, vous allez aimer le cuir !
L.P.P. :Vous misez sur le tourisme local ?
F.T. : On participe aux manifestations. La distillerie est
ouverte aux visites. Le volet
touristique fait partie des
actions à développer. Propos recueillis
par F.C.
Du 27 juin au 4 août 2007. Un choix immense de canapés cuir,
de fauteuils, de tables basses... et des prix exceptionnels dans
toutes les collections. Les Soldes Cuir Center, c’est vraiment
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à digérer et conforter les rachats des deux distilleries pontissaliennes.
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La page de l’artisan
24
PONTARLIER
Rénovation
Sitôt installé sitôt sollicité
Il court, il court, Vivien Buttefey. Cet artisan en menuiserie-agencement s’est mis à son compte il y a quelques mois. Il trouve
largement de quoi s’occuper sur le secteur en exerçant son
savoir-faire dans la rénovation.
n sait que le marché de
la construction se porte
très bien sur le HautDoubs. Moins évident à constater, celui de la rénovation
semble lui aussi avoir le vent
en poupe. “Je m’attendais à
avoir beaucoup de travail mais
quand même pas à ce point”,
observe l’artisan. Un démarrage sur les chapeaux de roues
effectué sans aucune publicité. Si ce n’est une camionnette mentionnant le nom et les
coordonnées de son entreprise BVI Agencement.
Originaire de Laviron, Vivien
est titulaire de deux C.A.P. en
menuiserie-agencement et en
sculpture d’ornement. Après
O
avoir travaillé dans plusieurs
entreprises du Haut-Doubs, il
tâte de la maçonnerie chez
Natale à Pontarlier. Trois ans
plus tard, son patron le pousse un peu à franchir le grand
pas. “À 35 ans, c’était le moment
où jamais de s’installer. Je pensais me limiter à des petits travaux que les autres ne voulaient
pas faire et je m’aperçois qu’on
peut vite être débordé dans ce
secteur d’activité.”
Intervenant bien sûr en menuiserie-agencement, il fonctionne également pas mal en soustraitance dans la pose de
menuiseries intérieures et extérieures. Ce choix s’appuie sur
un partenariat privilégié avec
la société GP Fermetures, un
voisin de palier installé à deux
pas de son atelier rue Joseph
Pillod.
N’est pas son propre patron
qui veut. Suffisamment expérimenté pour gérer les difficultés techniques qui se présentent à lui, Vivien reconnaît
qu’il lui a fallu quelques mois
pour se mettre dans le bain de
la gestion d’entreprise, fût-elle
artisanale. “Au départ, on accepte un peu toutes sortes de travaux par peur d’en manquer.
Puis, comme les autres, on
apprend à trier les chantiers.”
Opérer dans la rénovation ne
lui pose aucun problème. Bien
au contraire, il apprécie la
CONTACT
diversité qu’offre ce métier et
qui réclame une certaine polyvalence. Il a déjà songé à
embaucher ou à prendre un
apprenti. Trouver le profil adéquat s’avère vite compliqué. Il
n’a d’ailleurs guère de temps
à consacrer à cette quête de
l’oiseau rare.
En rénovation, l’artisan est
attendu comme le messie.
“Aujourd’hui, le premier souci du client n’est pas le montant des travaux mais la date
d’exécution. Ça m’arrive de fixer
des rendez-vous un an à l’avance.”
À croire qu’il sera bientôt plus
difficile d’avoir un artisan du
bâtiment sous la main que de
consulter certains spécialistes
du corps médical. F.C.
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Pour éviter d’être débordé, Vivien Buttefey
a vite compris qu’il lui fallait trier les chantiers.
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Rêve Bleu D
Rêve Bleu
8, rue de la Halle - Pontarlier
Tél. 03 81 39 71 33
epuis le 2 avril dernier, La
boutique Rêve Bleu a quitté le 11, rue de la République pour s’installer au
8, rue de la Halle, face au parking
de la mairie. Rêve bleu, c’est un
grand choix de bijoux fantaisie
avec les marques Éden, Elizhenda Il était une fois, Pilgrim, d’Ana,
Nature et Lumière, les bagues de
Camille en argents massif et cristal, sans oublier l’ambre, l’argent
et le plaqué or pour les colliers,
bracelets boucles d’oreilles ou
bagues. “Nous avons souvent des
nouveautés puisque notre collection fantaisie est renouvelée par
exemple trois à quatre fois par an.
De plus, tous nos bijoux bénéficient
d’une garantie et d’un service aprèsvente” précise Dominique Tamborini.
Le déménagement a été mis à profit pour proposer de nouveaux
rayons comme la lingerie féminine où l’on trouve toutes les tailles
à tous les prix, et offrir de nombreux accessoires pour des idées
cadeaux avec les bougies, foulards,
boîtes à bijoux, mannequin portebijoux, ceintures. Difficile de ne
pas trouver son bonheur à Rêve
Bleu. Cafés Querry
epuis 1976, la famille Querry perpétue
la tradition de la
torréfaction artisanale. “Nous torréfions l’ensemble des cafés dans le respect de la méthode
artisanale. Nous recevons
du café vert en sacs de 60 à
70 kg. Il est chauffé 22 à 23
mn au gaz à des températures de 200° C, ensuite il
est refroidi avant de passer
dans une épieureuse. Nous
le laissons reposer une journée avant de le moudre et
de le proposer à la vente.
Nous avons aujourd’hui une
vingtaine de variétés de cafés
torréfiés sur place venant
de pays comme la Colombie, le Brésil, le Guatemala, Éthiopie. Produits que
vous pouvez retrouver en
boutique rue Sainte-Anne
ou dans les cafés, hôtels, restaurants de la région qui
font appel à nous” note Sté-
D
phane Querry. Mais la boutique Querry, c’est aussi le
thé en vrac plébiscité ces
dernières années par les
consommateurs. “Nous
avons une soixantaine de
thés en vrac en boutique, ils
sont soit nature ou aromatisés. Les vertus du thé vert
ont donné un coup d’accé-
lérateur aux ventes” conclut
Stéphane Querry. Les cafés
Querry proposent toute l’année des corbeilles garnies
avec des produits régionaux.
Une idées de cadeaux originale. Heures d’ouverture :
Du mardi au samedi de
7h45 à 12h et 14h - 19h
(sauf samedi 18h45)
Lundi 9h à 11h
Cafés Querry - Tél : 03 81 39 11 51
8, rue Sainte Anne - 25 300 PONTRALIER
Simplement Chocolat Au marché aux fleurs
L
B
es amoureux des petits plaisirs gourmands trouveront sans aucun doute leur bonheur dans cette boutique
dédiée au chocolat. “Nous avons aujourd’hui une quarantaine de sortes de bonbons de chocolat et un large choix de
macarons, autre spécialité de la maison, avec des garnitures variées. Nous
sommes très attachés à faire découvrir
des saveurs différentes comme le macaron à l’absinthe. Nous aimons également
proposer des nouveautés comme les
tablettes de chocolat fantaisie. Tous nos
produits sont fabriqués dans notre atelier situé Carré Saint-Pierre à Pontarlier” note Christelle Carmillet, qui exploite Simplement Chocolat avec Fabienne
Poix Daude, maître-chocolatier.
Cette passion du chocolat est partagée
puisque l’atelier de fabrication sera
ouvert cet été le mardi 3 juillet pour une
présentation et dégustation en lien avec
l’office de tourisme de Pontarlier. “Nous
organisons également des cours, actuellement le macaron et le moelleux sont à
l’honneur.” Tout un programme. ien que le patron
s’appelle JeanCharles Girard,
enfant de Pontarlier, c’est Marjolaine et
Patricia
qui
vous
accueillent dans un espa-
ce spacieux et coloré. Le
choix y est impressionnant
et les prix tout petits. L’envoi de fleurs en France et
à l’étranger est possible;,
tout comme le paiement
par téléphone. 79, rue de la République
Tél. 03 81 46 35 27
Ouvert du mardi au samedi de
9 h 30 à 12 h et de 13 h 15 à 19 h
Samedi : journée continue
Détournements majeurs
Droguerie Laborier
Envie de Séduire
Espace Beauté Alizée
Fantasia
Fémina
Floralies
Franca Boutique
Fox’Trott
Hôtel de Morteau
Impulsion
Institut Caline
Jean Balthazar
Joueclub
Jules et Julie
Ki-Lin Spa
L’Atelier du cheveu
La Boutique Fleurie
La Coifferie
Le Travail en Couleur
Librairie l’Intranquille
Librairie Rousseau
13
87
6
72
12
72
9
42
64
26
7
9
4
81
51
38
6
5
12
7
10
20
du lundi au vendredi
de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h
et le samedi
de 9 h à 12 h30 et de 14 h à 19 h
et le dimanche
de 8h30 à 12 h
Au marché aux fleurs
68, rue de la République
25300 Pontarlier
Tél. 03 81 39 14 04
Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude
A Fleur de Peau
79 Rue de la République
A l’Arrière des taxis
70 Rue de la République
Ambiance et Styles
89 Rue de la République
Au Bon Echanson
66 Rue de la République
Au Marché Aux Fleurs
68 Rue de la République
Aux Petits Gourmands
8 Rue de la Gare
Au Pot Cassé
2 Rue Vannolles
Authentic Boarder
11 Rue Sainte Anne
Bébé Cash / New Baby
45 Rue Fbg Saint Etienne
Bijouterie Bolle Reddat
63 Rue de la République
Bijouterie Vuillemin
34 Rue de la République
Boucherie Bonnet
85 Rue de la République
Boulangerie Pfaadt
23-25 Pl. Saint Pierre
Chabloz Fleurs
29 Rue de la République
Chewingum
3, Place Ste Benigne
Clin d’Oeil
54 Rue de la République
Coiffure Martine
12 Rue Du Docteur Grenier
Comté Marcel Petite
7 Rue Ste Anne
Confiserie Petite
95 Rue de la République
Cycles Pernet
23 Rue de la République
Dany Boutique
15 Place Saint Pierre
De Neuville
83 Rue de la République
Heures d’ouverture :
Place St Pierre
Rue de la République
Rue du Dr Grenier
Rue de la République
Rue Du Docteur Grenier
Rue de la République
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue Jeanne D'Arc
Rue Vannolles
Rue du Bastion
Rue de la Gare
Rue de la République
Rue de la République
Rue de Besançon (carré St Pierre)
Rue de Salins
Rue Vannolles
Rue de Salins
Rue de la Gare
Rue Tissot
Rue de La République
Maroquinerie Colin
Maroquinerie Le lézard
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Nouvelle Vague
Optique Gresset
Parfumerie Anne Charlotte
Pensée de Violette
Photos Gulot Camara
Pierre Paul Jacques
Pizzeria La Belle Napoli
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Prêt à Porter Huguenin
Rêve Bleu
Salon Mod Styl
Salon Why Not
Simplement Chocolat
So-Da
Sport 2000
Stocks Americains
Sport Aventures
Torréfaction Querry
Un Monde à Part
Valériane
Virgo Music
21
68
4
7
22
16
45
8
67
1
35
8
13
8
14
14
79
8
13
66
13
6
7
12
38
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la gare
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue Tissot
Rue de la république
Place Saint Pierre
Rue Montrieux
Rue Vannolles
Rue de la Gare
Rue de la Halle
Rue Tissot
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Rue de la République
Rue de la République
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Rue du Bastion
Rue du Vieux Château
Rue de la République
Économie
26
G ILLEY
AGRICULTURE
Un créneau porteur
Les années en 7
Les foins ne seront
L’eau de pluie,
ce bien précieux pas bons cette année
Pascal Maire, artisan installé à Gilley, s’est spécialisé dans les
systèmes de récupération des eaux de pluie. Les demandes
d’installation sont de plus en plus nombreuses, résultat d’une
prise de conscience écologique en hausse.
ascal Maire a créé sa
société il y a bientôt un
an, le 1er août 2006. À ses
activités traditionnelles de sanitaire, ferblanterie, zinguerie,
il en a ajouté une autre, complémentaire : l’installation de
systèmes de récupération des
eaux de pluie. Conseil, installation, service après-vente, il
assure la prestation complète.
“Le principe est d’installer une
cuve, extérieure enterrée ou
intérieure, pour récupérer l’eau
qui s’écoule du toit, pour pouvoir la redistribuer dans le
réseau sanitaire : W.C., robinet d’arrosage et lave-vaisselle” explique l’artisan. Avec un
filtre U.V. en plus, il est aussi
possible de réutiliser cette eau
pour la douche et le lave-linge.
Le procédé fait de plus en plus
P
d’adeptes. Pascal Maire est sur
le point d’équiper la quasi-totalité des maisons du futur lotissement de Gilley. Dans le HautDoubs, il est quasiment le seul
à proposer cette prestation complète.
Dans ses perspectives de développement, l’artisan vise aussi le monde agricole. “En ce
moment, je suis sur un projet
d’une cuve de 40 000 litres. Partant du constat qu’une vache
boit 40 à 50 litres d’eau par
jour, ce genre d’installation peut
être tout à fait intéressant aussi pour les agriculteurs” dit-il.
Pour un particulier, l’installation complète sera facturée
entre 5 000 et 6 000 euros. L’investissement de base est assez
lourd mais tout à fait rentable
à moyen terme. En plus, pour
ce genre d’équipement, l’État
octroie aux particuliers un crédit d’impôt équivalant à 25 %
du coût. “L’eau sera de plus en
plus rare et de plus en plus chère. Les gens commencent à
prendre conscience de cela. Ils
sont de plus en plus sensibles
à l’aspect écologique. Ce n’est
pas un phénomène de mode”
estime Pascal Maire.
Les chiffres de consommation
d’eau courante donnent une
idée des économies à réaliser.
Tous les jours, un Français utilise entre 130 et 200 litres d’eau
pour ses besoins personnels.
Sachant que le prix moyen de
l’eau courante avoisine les
5 euros par mètre cube dans
certaines communes du HautDoubs, le calcul vaut le coup
d’être effectué. J.-F.H.
Beaucoup de foin mais d’une qualité plus que médiocre, c’est le
désolant constat que dressent les agriculteurs du Haut-Doubs dont
certains commençaient à peine leur première coupe fin juin.
et agriculteur du HautDoubs n’a pas la mine des
bons jours. Voilà plus d’un
mois qu’il se bat, comme tous
ses collègues, contre les aléas
d’une météo décidément bien
capricieuse cette année. Un
mois d’avril chaud, un mois de
mai frais et arrosé et un mois
de juin orageux, il n’en aura
pas fallu plus pour gâcher la
saison des foins. C’est presque
du jamais vu.
Alors que certains exploitants
du Haut-Doubs démarrent les
fenaisons parfois fin mai, une
bonne partie d’entre eux, n’avait
pas encore pu, au 20 juin,
ramasser la moindre la balle
ronde. Certes la quantité est
là, mais cet excès d’herbe se
fait au détriment de la qualité. “Quand on attend trop, l’herbe évolue en paille” résume cet
exploitant.
Car les qualités nutritives de
C
l’herbe, elles disparaissent à
mesure que l’herbe pousse.
“Pour avoir du bon foin, il faut
avoir une herbe jeune. Plus on
attend, plus l’herbe perd de sa
matière protéique et de ses fibres.
Et c’est tout cela qui fait que le
fromage est bon ou pas.” Conséquences de ces retards dus à la
météo, les agriculteurs devront
enrichir l’alimentation de leurs
vaches par des compléments.
“Il faudra acheter des tourteaux
pour ramener la matière azotée qu’on n’aura pas.” Les conséquences sont en cascade. “On
n’arrive jamais à compléter les
défauts, ce ne sont que des compléments alimentaires. Et les
problèmes de carences en vitamines entraînent parfois des
problèmes de fécondation aussi” ajoute le spécialiste.
De son côté, cet agriculteur a
réussi à faire quelques foins, il
est équipé d’un système de
séchage en grange. Ce qui n’est
pas le cas de la plupart des
autres exploitants qui utilisent
le système des balles rondes
qui, elles, doivent impérativement être sèches avant de les
entreposer.
Cette situation est assez exceptionnelle pour la profession agricole. “On n’avait pas rencontré
de tels problèmes depuis les
années quatre-vingt” juge-t-il.
Certains observateurs qui trouvent que les foins se font de
plus en plus tôt - voire trop tôt
-, en seront cette année pour
leurs frais.
Après avoir vérifié dans ses
archives, l’agriculteur s’est aperçu d’une curieuse coïncidence :
la même mésaventure s’était
déjà produite pour lui en
juin 1997, en juin 1987 et aussi en juin 1977. Les années en
7 ne seraient-elles pas bonnes
pour les foins ? La page du frontalier
SAIGNELÉGIER
27
“20 000 lieux” sous la tourbe
L’homme de Tollund pour la première fois en Suisse
L’homme Tollund qui a été conservé pendant 2 500 ans dans les
tourbières du Danemark, sera présenté au Centre des Cerlatez (Saignelégier, Jura suisse), dans le cadre d’une exposition consacrée
aux mystérieux habitants des tourbières.
e Centre de nature Les
Cerlatez à Saignelégier
organise jusqu’au mois de
novembre une étonnante exposition intitulée “les mystérieux
habitants des tourbières.” Si
la glace conserve, on sait moins
en revanche que les tourbières
ont des propriétés similaires.
Vous en aurez la preuve en
voyant l’homme de Tollund,
L
Renseignements :
Toutes les animations du
centre au 00 41 32 951 12 69
http://www.centre-cerlatez.ch
découvert au Danemark dans naire” indique François Boi- bières depuis 20 000 ans, ce
les années cinquante, enfoui nay, directeur du centre. Le qui correspond à l’ère intercou de l’homme de glacière. dans ce milieu naturel. Recroquevillé sur
“On estime Tollund est entouré
d’une corde, ce qui
lui-même, le visage
étonnamment déten- qu’il a perdu signifie qu’il aurait
été pendu. Il s’agidu, il donne l’imCONOMIE
2,4 % de chômage en 2008
pression de dormir. 12 % de son rait même d’un sacrifice humain en l’honEt pourtant ce corps
volume.” neur d’une déesse.
bien conservé a 2 500
ans ! “C’est assez extraordi- L’absence d’oxygène et l’acidité des tourbières ont empêché
au corps de se décomposer dans
le temps. “Il mesure environ
1,60 m. On estime qu’il a perdu 12 % de son volume” pour- Seule une remontée du franc suisse semble inquiéter
suit le directeur.
les observateurs de l’économie suisse qui estiment que
L’homme de Tollund est un des
points forts de cette exposition. la croissance va encore s’accentuer en 2008.
Évidemment, il s’agit d’une
copie puisque sa dépouille est
u regard de l’euphorie perdurer jusqu’à la fin de l’anconservée au Danemark dans
constatée dans l’industrie née 2008. Les prévisions tablent
des conditions particulières. Il
horlogère helvétique ces en effet “sur une croissance de
n’empêche qu’il est très rare derniers mois, on se doutait que 1,9 % de l’emploi (en équivalents
de pouvoir aller à la rencontre l’économie suisse était bien por- temps plein) pour 2007”, ce qui
de ce personnage dont la pré- tante. Mais peut-être pas à ce correspond à la création de 45 000
sence au Centre de nature Les point. Or, le Secrétariat d’État à postes en un an.
Cerlatez est exceptionnelle.
L’Économie (Seco) vient de publier Résultat, le taux de chômage
Les visiteurs pourront voir ses prévisions de croissance du chez nos voisins helvétiques va
d’autres pièces et objets dans marché de l’emploi. Tous les indi- encore baisser. D’ici la fin de l’ancette exposition comme un tronc cateurs sont au beau fixe. Selon née 2007, il devrait atteindre les
de pin, conservé dans les tour- cet organisme, l’embellie devrait 2,7 % sur l’ensemble du terri-
É
La Suisse en route
vers le plein-emploi
A
Le visage de l’homme de Tollund est reposé.
ACCUEILLIR,
INFORMER,
DEFENDRE
Une association au service des frontaliers
P
our tout savoir sur l’actualité vous
concernant ainsi que sur les droits
dont vous bénéficiez, le Groupement transfrontalier européen vous
accueille et vous informe à Morteau et
à Pontarlier. Nos conseillères répondent à toutes les questions relatives au
statut du travailleur frontalier. Une
juriste assure également le traitement
des dossiers en matière de :
• droit du travail (contrat de travail,
licenciement, etc.)
• protection sociale (assurance
maladie, assurance invalidité,…)
• fiscalité
Des fiches d’information sur les conditions de rémunération et de travail des
principaux métiers par secteur d’activité sont également à votre disposition.
En adhérant, le frontalier bénéficie de
l’abonnement au frontalier magazine, l’accès aux services juridique, social et fiscal
et l’adhésion au Club Frontaliers (Club
Med, Camif,Azureva, Stations de ski, etc.).
Notre personnel est à votre disposition à :
MORTEAU
PONTARLIER
29, Grande Rue
Tél. 03 81 68 55 10
Fax 03 81 68 55 11
8, Rue de Vannolles
Tél. 03 81 39 68 53
Fax 03 81 39 93 00
lundi, mardi
Tous les jours de 14h à 18h
10h-12h /14h-18h
sauf le jeudi après-midi
et le vendredi de 14h à 17h Vendredi 9h-12h / 14h à 17h
BULLETIN D’ADHESION
Nom ......................................................................................
Prénom .................................................................................
Adresse .................................................................................
Code Postal ..................Ville ................................................
Date de Naissance ...............................................................
Canton de Travail .................................................................
Tél. (facultatif) ........................E. mail ................................
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Groupement transfrontalier européen
50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX
toire. 2008 s’annonce déjà sous
les meilleurs auspices même si
les experts prévoient une baisse de régime de la croissance sur
le marché de l’emploi.
À ce niveau record jamais atteint
depuis le début des années quatrevingt, on peut difficilement espérer mieux ! En 2008, le nombre
supposé de nouveaux emplois
est de 15 000, soit une croissance de 0,8 %. Le taux de chômage devrait donc descendre à 2,4% !
En Suisse, le nombre de chômeurs pourrait alors passer de
153 000 en moyenne en 2004 à
95 000. Pour l’instant, la conjoncture internationale est favorable
à l’essor de ce pays qui redoute
cependant que le franc suisse,
qui perd pour l’instant de sa
valeur, connaisse une brusque
appréciation. Le Seco n’écarte
pas cette possibilité. Par voie de
conséquence, cela freinerait les
exportations des entreprises. L’ACTU DU MOIS
LE CONTRAT DE TRAVAIL SUR APPEL
Le travail sur appel est une forme de travail précaire, dit atypique mais qui a tendance à
se généraliser dans tous les secteurs de l’économie. D’abord occasionnel pour remplacer
les absences pour maladie ou pour vacances, il devient peu à peu une forme de travail
très flexible recherchée par les employeurs.
Dans cette forme de travail, l’employeur
fait de temps en temps appel au service du travailleur.
Le travailleur s’engage à exercer l’activité requise et à se tenir durablement
à la disposition de l’employeur, sans
pouvoir refuser son appel.
Le contrat doit être considéré comme
un contrat unique, de durée indéterminée, et non comme une succession
de contrats conclus à chaque appel.
La prestation du travailleur comprend
à la fois l’activité exercée dans l’entreprise sur demande de l’employeur et la
disponibilité du travailleur pour répondre
aux appels ; l’une comme l’autre doivent être rémunérées.
RÉMUNÉRATION
Le droit suisse ne prévoyant pas de
salaire minimum, le montant de la rémunération du travailleur sur appel peut
être fixé par le contrat lui-même ou par
la convention collective de travail ou,
à défaut, par l’usage (article 322 CO).
Hasna CHARID
Juriste Groupement
Transfrontalier
Européen Antennes
de Morteau
et Pontarlier
En cas de maladie, le travailleur a droit
au paiement de son salaire. Souvent
les assurances perte de gain sont inexistantes ou extrêmement minimalistes.
En l’absence d’assurance, l’employeur
a l’obligation de verser le salaire durant
une période définie par l’échelle de Berne en fonction du nombre d’années de
service. Le nombre de jours de maladie payés dépend de la durée des rapports de travail et non des périodes de
travail effectuées.
VACANCES
Le travailleur soumis à un contrat sur
appel a droit en général à 4 semaines
de congés par an. Ces vacances sont
souvent rémunérées en même temps
que le salaire sous la forme d’une «
indemnité pour vacances » ajoutée au
salaire horaire (correspondant à 8,33%
du salaire).
Cependant l’employeur doit veiller à ce
que le travailleur prenne un temps de
repos chaque année.
RÉSILIATION
L’employeur qui cesse définitivement
«d’appeler » le travailleur est tenu de
mettre un terme aux rapports de travail en respectant un délai de congé
dont la durée est calculée en fonction
de la longueur du rapport de travail (et
non de la durée des périodes effectivement travaillées).
Économie
ASSOCIATION
29
Profession Sport 25
Jean-Marc Faivre :
“Nous sommes une
passerelle vers l’emploi”
L’association emploie des centaines de salariés dans les métiers
de l’animation. Au-delà de l’emploi, souvent à temps partiel,
l’objectif de Profession Sport 25 est de former ses salariés et
les amener vers des métiers pérennes.
L
Jean-Marc Faivre, à droite, en compagnie de Max Tudezca, son directeur adjoint
a Presse Pontissalienne : Quelle représente tout de même 110 plus loin car l’objectif final est
qui a récemment repris les rênes de Profession Sport dans le Nord Franche-Comté.
est la mission principale de l’as- équivalents temps plein. Le l’insertion sociale et professociation Profession Sport 25 ? volume d’heures de travail a sionnelle. Nous faisons de la nous accompagnons 51 clubs J.-M.F. : Ils viennent souvent de un jeune, le but est qu’il sorte
Jean-Marc Faivre : Notre mission
est de promouvoir, structurer
et gérer l’emploi d’animation,
une notion d’ailleurs plus large que le sport puisqu’elle
concerne aussi les emplois d’animation liés à la culture, au tourisme ou au spectacle. Malgré
l’appellation de l’association,
le sport ne représente aujourd’hui “que” 45 % des salariés.
L.P.P. : Combien de salariés employezvous ?
J.-M.F. : Nous employons 512
salariés, mais la plupart à
temps partiel. Cela va du professeur de judo qui travaille
deux heures par jour à l’animateur à plein-temps dans un
centre de vacances. Le total
atteint 204 000 l’année der- gestion de l’emploi à temps parnière. Notre budget était de tagé. Ce qui signifie que le sala3,420 millions d’euros en 2006. rié qui fait deux heures par ci
par là n’aura pas plusieurs
L.P.P. : Que fait précisément Profession employeurs, mais un seul : Profession Sport. Cette gestion du
Sport 25 ?
J.-M.F. : Nous sommes structu- temps partagé représente 50 %
rés en trois pôles dont le prin- de nos activités.
cipal est le pôle emploi. Nous
créons de l’emploi par diffé- L.P.P. : Quelles sont les autres ?
rents dispositifs. Le premier J.-M.F. : Nous gérons aussi un
volet de ce pôle emploi est le “club des employeurs”, c’est-àtemps partagé. C’est-à-dire que dire que nous accompagnons
nous mettons à disposition des les petites structures associacollectivités locales, associa- tives par exemple dans l’emtions ou clubs sportifs, du per- bauche de leurs salariés. Nous
sonnel. Pour ces structures, sécurisons les démarches des
nous embauchons les gens et petites structures qui n’ont pas
nous les mettons à disposition. forcément toutes les clés en
Nous faisons un peu office d’in- matière d’embauche et de suitérim, mais cela va beaucoup vi administratif. En ce moment,
sportifs et associations culturelles. Nous gérons aussi une
bourse à l’emploi où on collecte les offres et les demandes.
Ensuite, on fait du suivi personnalisé des salariés en mettant en place des formations à
la carte. Nous avons aussi un
pôle action-prévention avec la
gestion de plusieurs centres de
vacances dans lesquels nous
sommes directement opérateurs. Enfin, nous avons un
pôle ressources destiné à accompagner les associations et les
élus qui souhaitent mettre en
place une animation. Ce service est gratuit.
la filière S.T.A.P.S. Beaucoup
d’entre eux, de niveau licence
ou maîtrise, se dirigent un peu
par défaut vers les métiers de
l’animation. C’est pour cela que
le maître-mot chez nous, c’est
la professionnalisation.
L.P.P. : La plupart sont confrontés tout
de même à une certaine précarité ?
J.-M.F. : Justement, un de nos
principaux objectifs est d’augmenter le niveau de compétences professionnelles des
salariés qui passent chez nous
pour qu’à terme, nous créions
de l’emploi. À la création de
Profession Sport 25 en 1990,
il y avait deux salariés à temps
L.P.P. : Quel est le profil-type d’un sala- plein. Ils sont aujourd’hui 110.
Lorsque nous accompagnons
rié chez vous ?
vers l’emploi. Nous sommes
aussi une passerelle vers l’emploi. Certains jeunes, nous les
préparons à passer des concours
pour qu’ils intègrent la fonction publique. Je prends
l’exemple d’un joueur du B.R.C.
que nous avons aidé à obtenir
ses diplômes d’éducateur sportif. Aujourd’hui, il a tout à fait
la possibilité d’intégrer une collectivité publique. Le parcourstype de nos salariés, c’est un
contrat d’accompagnement à
l’emploi - nous en avons signé
41 depuis 2005 - puis l’acquisition d’une expérience professionnelle et une sortie vers
l’emploi pérenne. I
Propos recueillis par
Horaires d’ouvertures : lundi 10h/12h - 14h/19h et du mardi au samedi 9h/12h - 14h/19h
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Économie
E MPLOI
31
Transmission d’expérience
Retraités…
mais toujours actifs
E.G.E.E. (entente des générations pour l’emploi et les entreprises)
est un réseau de “seniors actifs” qui souhaitent transmettre leur
savoir-faire. Le réseau cherche à se développer dans le Haut-Doubs.
rrivé à l’âge de la retraite, quoi de plus judicieux
que de transmettre aux
jeunes générations l’expérience née de décennies de travail.
Le réseau E.G.E.E. a été créé
il y a 25 ans à l’initiative de
professionnels et experts à la
retraite, anciens cadres ou chefs
d’entreprises tous désireux de
rester en activité dans une
optique de partage et de transmission d’expérience.
Guy Faivre-Chalon est un
ancien cadre bancaire qui a
passé une partie de sa carrière dans le Haut-Doubs. Il
connaît bien le monde des
entreprises pour avoir été, plusieurs années durant, le responsable du pôle “entreprises”
d’une grande banque. En janvier 2006, il intègre le réseau
E.G.E.E. en tant que conseiller
bénévole, pour assouvir sa “passion de transmettre” au nom
de trois valeurs qu’il a érigées
en slogan de son nouveau
“métier” : “compétence, dyna-
A
misme et convivialité.” Depuis, pli cette obligation légale. Nous
plusieurs fois par mois, com- les aidons à le faire. Comme
me ses 28 autres collègues nous sommes bénévoles, nous
“seniors actifs”, il sillonne les ne concurrençons pas le secteur
entreprises et les établisse- marchand” précise le jeune
ments scolaires du départe- retraité. Pour l’entreprise, il
ment pour transmettre son n’en coûtera en effet que les
savoir. “Les bénévoles du réseau frais de déplacement des deux
s’adressent à deux publics essen- conseillers E.G.E.E. qui intertiellement : les chefs d’entre- viennent en doublon. Pour les
entreprises,
prises et les élèves
E.G.E.E. propose
des établissements scolaires” “Nous intervenons également un service d’accomparésume
Guy
sur une journée gnement personFaivre-Chalon.
à
Pour les prepour sensibiliser nalisé
destination des
miers, les bénéfuturs repreneurs.
voles d’E.G.E.E.
les jeunes.
“L’idée est de
les aident notamment dans les formalités admi- mettre en relation un vendeur
nistratives comme le document avec un éventuel acquéreur, et
unique, un formulaire consa- vice-versa” explique M. Faivrecré à la prévention et à la ges- Chalon.
tion des risques professionnels, Le deuxième volet d’intervenque toute entreprise a obliga- tion d’E.G.E.E. s’adresse aux
tion de rédiger dès lors qu’el- élèves des établissements scole emploie au moins un sala- laires. “Nous intervenons sur
rié. “Environ une entreprise une journée pour sensibiliser
sur deux n’a toujours pas rem- les jeunes, grâce à des exercices
E.G.E.E. veut
s’ouvrir
aux femmes
Guy Faivre-Chalon, originaire du Haut-Doubs,
est un de ces seniors actifs.
virtuels, à la problématique
des entretiens d’embauche en
leur apprenant à se préparer
à entrer dans le monde du travail.” Plus de 500 élèves ont
suivi une session de formation
avec les bénévoles d’E.G.E.E.
cette année.
Le réseau compte désormais
étendre son rayon d’action, et
notamment au Haut-Doubs.
Les établissements scolaires
intéressés, mais aussi les jeunes
retraités qui souhaitent intégrer le réseau, peuvent contacter le 03 81 25 27 91 lors des
permanences d’E.G.E.E. les
mardis et vendredis matins. I
J.-F.H.
E.G.E.E. a engagé une réflexion
sur la possibilité d’accompagner des femmes en recherche
d’activité ou en création d’entreprise. Cet accompagnement pourra se faire sous
formes d’informations collectives ou individuelles. Mesdames, si vous êtes dans cette situation, appelez E.G.E.E.
pour prendre rendez-vous au
03 81 25 97 21, également les
mardis et vendredis matins
(10 heures à midi) ou au
06 80 33 55 01.
Reportage
32
PARAPENTE
Une association à Métabief
Le Mont d’Or, toutes voiles dehors
Une école de parapente fonctionne depuis
ce printemps à Métabief. Affiliée à la Fédération Française de Vol Libre, elle est gérée
par deux moniteurs brevetés, Serge Ordinaire et Yoann Brédy. Ils proposent des stages
d’initiation et de perfectionnement sur une
semaine ou à la carte en fonction des disponibilités de chacun. À cela s’ajoutent des
baptêmes pour goûter aux sensations du vol
libre. Ils utilisent les quatre aires d’envol aménagées sur le Mont d’Or. Le site se prête à
toutes les facettes de la discipline, du débutant au pilote confirmé. Cerise sur le gâteau,
il offre un éventail paysager exceptionnel
avec une vue imprenable sur les Alpes et le
Mont-Blanc. Décollage immédiat.
7
1
2
3
4
1- Look sportif décontracté, Serge et Yoann sont des moniteurs particulièrement vigilants sur la sécurité. Le parapente,
c’est super mais sa pratique impose de respecter un minimum de règles qu’ils vous enseigneront avec joie.
2- Il n’y a pas d’âge pour pratiquer. Certains ou certaines y
goûtent très tôt. “Il suffit juste d’en avoir envie”,
souligne Serge.
3- Les stages se déroulent sur cinq jours ou peuvent se fractionner sur plusieurs semaines. Ils associent un peu de théorie et beaucoup de pratique sur des pistes d’école en initiation. Tout le matériel est fourni par Mont d’Or Parapente.
Avec l’équipement complet, le sac pèse environ 13 kg.
5
Après quelques bases théoriques sur le matériel, la réglementation, la sécurité et l’aérologie, on passe à la pratique
ou l’art de maîtriser le gonflage de sa voile.
6
“L’envie, l’assurance et l’expérience aidant, on analyse
mieux les conditions”, explique Yoann. En faisant corps
avec sa voile, le décollage s’en trouve facilité.
4- L’initiation s’effectue en biplace pédagogique avec le moniteur à l’arrière. Au fil des séances, l’élève se voit peu à peu
confier les commandes du parapente. L’objectif étant qu’il
parvienne à l’autonomie.
33
9
Mont d’Or Parapente propose des baptêmes à 55 euros ou des journées découverte à la
journée à 90 euros. “C’est une bonne approche pour savoir si on a envie d’aller plus loin
dans la pratique”, confie Serge. Quelle que soit la formule, le résultat donne envie d’es-
7- En vol biplace, le moniteur se donne une grande
marge de manœuvre sécuritaire. Apparemment,
c’est plutôt rassurant.
8- En l’air, tout n’est que silence et légèreté.
Des sensations propices à la contemplation.
8
MONT D’OR PARAPENTE http//montdorparapente.com
Serge Ordinaire : 06 09 11 88 63
Yoann Brédy : 06 84 96 75 78
10
Le parapente se pratique aussi en groupe.
Une autre manière d’apprécier la chaîne alpine.
Agenda - spécial été
34
LABERGEMENT-SAINTE-MARIE
Informer en toute objectivité
Quand on parle du loup
Les thèmes d’actualité se succèdent dans le programme des expositions temporaires présentées à la Maison de la Réserve. Une exposition grand public accessible à partir du 16 juillet.
a récente attaque d’un troupeau de moutons dans le
Haut-Jura confirme à quel
point le retour du loup semble imminent dans nos contrées. Disparu de
la montagne jurassienne à la fin
du XIXème siècle, le grand prédateur
a fait son retour en France en 1992
dans le parc du Mercantour. Depuis,
l’espèce ne cesse de conquérir de
nouveaux territoires en direction
du nord. En 1995, sa présence est
confirmée en Suisse dans le Valais.
Un premier cas est signalé dans le
Bugey en 2003 où l’animal est tenu
L
responsable de la disparition de 19
brebis et d’un veau.
Tous les spécialistes s’accordent à
penser qu’il cherchera tôt ou tard
à s’installer durablement dans le
massif du Jura qui offre des conditions de vie assez favorables avec
une couverture forestière suffisante
et une nourriture abondante. Face
à cette perspective qui ne sera pas
sans conséquences, la meilleure
façon de s’adapter reste encore d’anticiper. Ce projet Loup s’inscrit dans
cette logique.
Outre l’exposition temporaire
“Quand on parle du loup”, le programme intègre un cycle de conférences, des animations scolaires,
deux expositions artistiques, la création en 2008 d’un module ludique
dédié aux enfants sur le thème des
grands prédateurs et d’un module
itinérant en 2009.
L’exposition temporaire ouvrira ses
portes le 16 juillet et ce, pour une
durée de trois ans. Elle s’articule
autour de trois thématiques principales : mythes et légendes, les
relations de cohabitation entre
l’homme et les loups et un dernier
volet consacré à la biologie, l’écologie de l’animal et la dynamique de
son retour en France. “Cette exposition se veut être de la plus gran-
de objectivité possible. Elle s’appuie
sur des données réelles, authentifiées et elle cherche à susciter le questionnement, le dialogue et l’échange. Il ne s’agit en aucun cas d’afficher
une position pour ou contre le loup
mais de tenter d’informer et de sensibiliser le grand public sur son
retour potentiel dans le massif du
Jura”, indiquent les réalisateurs
de l’exposition. EXPOSITION
Le retour
du loup sur
la haute-chaîne
jurassienne
semble
évident.
Musée de Pontarlier
Rétrospective JeanClaude Bourgeois
Le musée de Pontarlier convie les âmes
sensibles à la beauté du terroir comtois
à découvrir jusqu’au 16 septembre l’univers pictural de cet artiste régionaliste.
epuis plus de 50 ans,
Jean-Claude Bourgeois
peint son pays, la
Franche-Comté, le Haut-Doubs,
ses hivers habillés de neige,
ses paysages muets, ses gens,
laborieux et discrets, qui se
retrouvent, se rencontrent,
échangent des regards riches
de souvenirs et de devenirs,
établissent de silencieux dialogues.
Il y a chez Jean-Claude Bourgeois cette sensibilité à la terre, au terroir. Il peint un monde où le quotidien s’égrène au
rythme de la nature et des saisons, un monde où le temps
n’existe pas vraiment, un monde dépouillé où les personnages
semblent ne s’interroger que
D
La peinture de Bourgeois
raconte des histoires. Des
histoires de petites gens.
des histoires de paysages.
sur eux-mêmes et sur un essentiel perpétuellement fugitif.
La peinture de Jean-Claude
Bourgeois raconte des histoires.
Des histoires de petites gens
qui ne défraient aucune chronique, des histoires de paysages, des histoires de maisons
et de villages angoissés de
neiges durcies au feu du gel.
Il ne faut pas seulement regarder cette peinture, il faut y
entrer pour pouvoir la vivre de
l’intérieur, il faut transcender
la toile, il faut accepter de la
traverser, il faut accepter de
se laisser traverser, et de se
laisser dépouiller d’un quotidien parasitaire pour pouvoir
entrer dans le monde de JeanClaude Bourgeois. Rétrospective
Jean-Claude Bourgeois
Jusqu’au 16 septembre
Musée de Pontarlier
PPORTES
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Agenda - spécial été
36
PONTARLIER
Église Saint-Bénigne
Cordes et voix magiques d’Ukraine
L’association des “Amis de l’orgue de l’Église Saint-Bénigne” organise le jeudi
26 juillet un concert donné par l’ensemble
Tcharivni Strouny. À voir et à écouter.
et ensemble assure
depuis plus de 30 ans
la promotion de la culture musicale ukrainienne
dans le monde entier. Son
répertoire associant chants
traditionnels, modernes,
œuvres classiques et musique
C
12 voix envoûtantes qui se mêlent aux sonorités
de la Bandoura, instrument national d’Ukraine.
MONTBENOÎT
instrumentale se déguste
comme une véritable invitation à voyager au pays des
cosaques et du romantisme.
La création de Tcharivni
Strouny remonte à 1973. Ce
groupe a été fondé par l’école de musique de Liv à l’ini-
tiative d’Iryna Sodomora,
bandouriste de réputation
internationale. Cet ensemble
a remporté en 1990 le premier prix du festival international ukrainien Gromada, véritable référence en la
matière.
Cette consécration lui a permis d’effectuer de nombreuses
tournées et de participer à
de multiples concours nationaux et internationaux. En
2003, Tcharivni Strouny arrive en France pour faire découvrir son instrument de pré-
Au-delà des promesses
Nouveau titre, nouveau spectacle au menu du son et lumière présenté du 20 au 23 juillet sur le parvis de l’abbaye. Scènes
de la vie campagnarde pendant la Grande Guerre avec ses
joies, ses peines et ses espoirs d’une vie meilleure.
U
PONTARLIER
mariage. Un autre blessé, Maximilien,
se voit proposer de tenir une recette de
buraliste à Paris. Prétexte tout trouvé
pour s’offrir une escapade dans la capitale, prête à toutes les audaces après
des années de frustrations.
Ce voyage parisien si détonnant, le conteur
du spectacle, fils de poilu, ne l’a pas oublié
comme tant d’autres souvenirs qui marqueront ensuite son existence, famille,
premiers congés payés… Son et lumière
“Au-delà des promesses”
20 au 23 juillet à 21h30 parvis de
l’abbaye - 03 81 38 10 11
Spectacle pour enfants
Magie en forêt pour les petits
La compagnie de la Lune Bleue emmène
petits et grands dans son univers poétique et magique. Un spectacle écolo-poétique, à partir de 5 ans.
e grands arbres animés
de 2,50 m de haut se
mélangent aux vrais,
bien plantés au cœur du parc
Pertusier à Morteau. C’est dans
ce décor hyperréaliste d’une
forêt comtoise que se déroule
ce “Gaspard et la forêt
magique”, concocté par la troupe du Mortuacien Vony Jeanbourquin.
Par le biais d’une conférence
ludique et burlesque, un professeur aborde la nature qui
nous entoure et les dangers
qui la guettent : déforestation,
pluies acides, sécheresse, incendies… Dans ce beau conte, la
forêt est une frontière invisible
qui sépare le monde réel du
monde magique. Et c’est à la
tombée de la nuit que les êtres
décrits dans les ouvrages de
contes et légendes - sorcières,
D
gnomes, fées et autres magiciens - prennent vie. Cette aventure extraordinaire est à vivre
avec Gaspard le randonneur,
héros moderne. Le message
écologique véhiculé par le spectacle est enrobé d’une douce
poésie visuelle. “C’est un spectacle à voir en famille” assure
Vony Jeanbourquin.
“Gaspard et la forêt magique”
sera également joué à Maîche
les 2, 3, 4 et 5 juillet (parc du
château du Désert). Gaspard et la forêt
magique
Cour de la
bibliothèque - Pontarlier
Les 15, 16, 17 et 18 juillet
Renseignements au
06 81 90 35 98
Cordes et voix magiques
d’ukraine
Église Saint-Bénigne
26 juillet à 21 heures
Tél. : 03 81 89 52 47
Le son et
lumière de
Montbenoît
est une des
attractionsphares
de l’été.
Son et lumière
ne fois de plus, le comité culturel stress, odeur des champs de bataille, la
du canton de Montbenoît s’est souffrance règne dans les tranchées.
montré à la hauteur de l’événe- L’ambiance n’est guère plus réjouissante
ment en s’impliquant pleinement dans dans les campagnes où les femmes effectuent le dur labeur des
cette création, délégant seuhommes, vivant dans l’anlement la mise en scène, les
Sous les
goisse d’une lettre annonéclairages et l’enregistreciatrice du pire.
ment de la bande-son à des
professionnels. “On planche bombardements Sous les bombardements
néanmoins naît une prosur l’écriture et les préparatifs depuis le mois d’octobre”, néanmoins naît messe, celle de construire un
souligne Anne-Marie Pour- une promesse. monument pour se souvenir
de cette guerre sinistre. La
chet.
seconde partie du spectacle
Après les craintes de la déclaration de guerre évoquées l’an dernier débute sur cette promesse qui se réalidans le précédent son et lumière, l’édi- se. La vie reprend peu à peu son cours.
tion 2007 nous plonge dans l’univers Hélène, la visiteuse, et Arthur, le poilu
quotidien des poilus. Boue, douleurs, qu’elle avait soigné, préparent leur
dilection : la bandoura. Cet
instrument national comprend 54 cordes vibrant sous
les doigts agiles des 12 chanteuses de la formation.
Un spectacle surprenant.
Tarifs : 17 euros adultes.
15 euros scolaires. L’univers féerique de la compagnie de la Lune Bleue.
LES FOURGS
Sculpture d’Edgar Faure
Nouveautés autour du
roi de la forêt des Fourgs
Métiers du bois et concours de bûcherons
enrichissent le programme de la 36ème fête
du Sapin Président organisée les 28 et 29 juillet
à la combe du Vourbey.
es aléas climatiques ont débardage, voilà un aperçu des
eu raison l’an dernier de métiers présentés au public.
la cime du géant dont la Nouveauté cette année, le
hauteur est passée de 42 à 29 concours de bûcherons amamètres. “Il mesure toujours teurs. Une première qui s’adres5,14 m de circonférence à 1 se à quiconque veut tâter du
mètre de haut”, précise Vin- passe-partout. Pour cette
cent Bulle, le président du comi- unique épreuve, il s’agit de
scier le plus rapidement posté des fêtes.
Touchés par les mésaventures sible une rondelle de bois avec
de ce sapin fierté des Bourris, cet engin manipulé par deux
les responsables de la fête ont personnes. “Les cinq meilleures
tenu à le soigner en lui adjoi- équipes seront récompensées.”
La fête du Sapin
gnant un chapeau
en cuivre pour évi- Un concours Président reste
avant tout un
ter qu’il ne s’abîme
davantage. Ils ont de bûcherons moment convivial
à partager dans
également fait sculpamateurs. une ambiance
ter dans son tronc
conviviale où chaune tête représentant Edgar Faure qui l’avait cun peut s’amuser. Les jeux
concernent aussi bien les
inauguré.
Ces festivités forestières débu- enfants que les adultes. On
teront le vendredi soir avec un peut citer par l’exemple La tour
bal en plein air animé par le infernale. L’exercice consiste
D.J. SFA. Dimanche matin, à empiler le maximum de
bon pied, bon œil pour la mes- caisses en bois en étant attase en plein air célébrée tou- ché au bout d’une potence. Des
jours au pied du géant à démonstrations, des jeux mais
10 h 30. S’ensuit le tradition- également de quoi de se resnel apéro-concert sous les airs taurer avec des plateaux-repas
des cors de chasse. “Toute la servis midi et soir sans oublier
journée est placée sous le thè- la spécialité locale, à savoir les
me du bois”, poursuit l’orga- 1 500 litres de soupe aux pois.
La journée s’achève en aponisateur.
Travail de l’ébéniste, du san- théose par le feu d’artifice suiglier, montage d’un chalet en vi du bal de clôture avec l’ormadriers, démonstration de chestre Frénésie. L
36ème fête du Sapin Président
28 et 29 juillet aux Fourgs
Renseignements au 03 81 69 42 26
Agenda - spécial été
PONTARLIER
Fête de l’absinthe
La capitale du Haut-Doubs célèbre le 21 juillet au
Grand Cours le retour en grâce de la Fée Verte. Un
florilège d’animations autour d’une plante et d’une
boisson emblématique de l’histoire locale.
près plus de 80 ans d’interdiction et de purgatoire, l’absinthe revient
sur le devant de la scène. Objet
d’un culte fascinant des collectionneurs du monde entier, La
Bleue est de nouveau distillée
depuis quelques années dans
deux distilleries pontissaliennes.
Des agriculteurs locaux cultivent désormais cette plante que
l’on retrouvait jadis dans toute la plaine de l’Arlier.
Cette troisième fête de l’absinthe s’inscrit dans la remise
au goût du jour d’un apéritif
aux vapeurs envoûtantes qui
suscita un véritable phénomène de société. Belle illustration
de cet engouement, les appellations “Pontarlier, Capitale de
l’Absinthe” et “Pontarlier, cité
de l’Absinthe” sont devenues,
à l’initiative de la ville, des
marques déposées et enregistrées à l’I.N.P.I. dès 2003.
La fête de l’absinthe débute en
fanfare par un grand défilé organisé à partir de 11 heures dans
A
FRASNE
MALBUISSON
Au Grand Cours
les rues du centre-ville. Gars
de Joux, calèches, voitures
anciennes, ce cortège d’époque
rejoint finalement le Grand
Cours vers midi. Puis, les cors
de chasse des Gars de Joux
prennent le relais pour annoncer l’arrivée de la cueillette de
l’absinthe ensuite distribuée
par des jeunes filles en costumes.
Les distilleries Guy et Les fils
d’Émile Pernot s’associent bien
entendu à l’événement. Elles
ouvrent leurs portes au public
tout comme le musée municipal accessible gratuitement toute la journée. Le programme
des festivités au Grand Cours
s’avère particulièrement attractif : animations de type kermesse au profit d’associations
humanitaires, atelier d’échecs,
impression d’une lithographie
de Philippe Delestre spécialement conçue pour l’occasion,
on en trouve pour tous les goûts.
Ici, Marie-Claude Delahaye
dédicace son dernier ouvrage
“L’absinthe au féminin”, là
Christophe Rousset et Julie
Cheney animent un atelier peinture. Considérations plus historiques avec l’exposition proposée par les Archives
municipales, temps fort récréatif avec la course des garçons
de café, plaisirs gustatifs avec
les glaces Vuez et d’autres produits à base d’absinthe, on plonge avec délices dans cette célébration pleine de surprises.
La fête de l’absinthe, c’est aussi des cartes postales anciennes,
des légumes et plantes oubliés.
Au théâtre du Lavoir, le public
assiste à la projection du film
réalisé par Dominique Garing.
Les âmes studieuses se concentrent à 15 heures à la salle Toussaint Louverture pour une dictée sur le thème de la journée.
Des navettes en calèches permettent de se déplacer d’un site
à l’autre. En fin de journée,
concert gratuit en plein air à
21 heures aux Casernes Marguet avec en première partie
Inna Crisis, une formation qui
a fait des débuts remarqués sur
la scène suisse de reggae. Une
mise en appétit bienvenue avant
la prestation de Riké, chanteur
du groupe Sinsemilia. Renseignements
au 03 81 38 81 38
La foule des grands jours se presse lors de cette fête organisée
le 21 juillet au centre de la petite cité balnéaire du Haut-Doubs.
Une journée bien remplie.
n ne change pas une for- de, une place de choix est accormule qui gagne. Cette dée aux artisans fabriquant
douzième édition des des produits régionaux ou traBuisonnières reste sensible- vaillant le bois, le cuir, les
ment identique dans son dérou- métaux. Rendez-vous prisé des
lement que les précédentes. touristes et amateurs de
“Les seules variations concer- cochonnets, le concours de
nent les animations proposées. pétanque débute à 14 heures.
On y intègre cette année un Autre nouveauté mise en plavolet sur la présentation des ce, le grand vide-grenier ouvert
vieux métiers”, indique Bruno à tous. De quoi étoffer et retePalma, le président de l’asso- nir la foule des badauds et
autres chineurs.
ciation qui remercie
en passant les nom- Un groupe de Après la remise des
prix aux vainbreux bénévoles
venus apporter leur majorettes à queurs du concours
de
pétanque,
soutien aux organisateurs.
moustaches. séquence humour
à 18 h 30 avec la
Les vieux métiers,
c’est l’affaire des Alwatis, un prestation des Coquillettes, un
groupe folklorique de la Vieille groupe de majorettes à mousLoye (Jura) rassemblant des taches de La Rivière-Drugeon.
passionnés qui dévoileront au Attributs de circonstance puispublic l’art du tissage, du cor- qu’il s’agit d’hommes pas coindage tel que les pratiquaient cés pour un sou à l’heure de
nos aïeules. Comme d’habitu- lever leurs viriles gambettes.
O
Plongeon dans l’univers des tourbières
ourquoi utiliser un combustible soixante. C’est là tout l’intérêt de cetau piètre pouvoir calorifique dans te fête qui associe environnement et
une région aussi boisée que le tradition.
Premier rendez-vous sameHaut-Doubs ?
Autre
di 21 juillet à 14 heures
époque, autres mœurs, les
Entre
sur l’aire de pique-nique
forêts locales n’ont pas toujours été si vastes et leur environnement du Forbonnet pour une randonnée au pays des tourexploitation relevait paret tradition. bières commentée par
fois de réglementations très
Lucien. Au retour, possistrictes.
Dans ces circonstances, il n’est pas bilité de participer à un barbecue géant.
surprenant que cette activité singu- Bis repetita le lendemain matin à
lière ait perduré jusque dans les années 9 h 30. “On organise une autre sortie
P
De nouvelles animations
Ambiance kermesse
villageoise aux Buissonnières
Séance extraction
Organisée les 21 et 22 juillet, la fête des tireurs de
tourbe constitue une belle opportunité de découvrir un moyen de chauffage rustique mais longtemps nécessaire.
37
à la découverte des plantes médicinales et culinaires animée par François Nicod. Les amateurs se retrouveront au point info situé face à la mairie
de Frasne”, explique Jean-Louis Monnier, le président du comité des fêtes.
À partir de 11 h 30, apéro-concert sur
l’aire de pique-nique suivi d’un frugal
repas à base de soupe aux poix, pommes
de terre, saucisse et lard. De quoi
prendre quelques forces avant d’assister à 15 heures à l’extraction de la
tourbe par les anciens du village. “Le
public aura également l’opportunité
de visualiser une partie du nouveau
sentier en cours de réhabilitation.” L’extraction de la tourbe,
une activité qui a perduré
jusque dans les années soixante.
Une pause récréative prolongée autour d’un apéro-concert
animé par l’orchestre Tequila,
également présent en soirée
lors du bal en plein air qui
marque la fin de cette journée
peu ordinaire. Avant cela, ne
pas oublier le repas servi à partir de 20 heures. Une suggestion qui semble ravir tous les
suffrages. “On arrive à faire
entre 500 et 600 repas”, confirme Bruno Palma.
Aux Buissonières, un centre
d’intérêt en chasse toujours
un autre. Aussi, après l’argument alimentaire, place aux
effets visuels avec les feux d’artifice, annonciateurs du bal de
clôture. Les Buissonières
Malbuisson, le 21 juillet
Renseignements :
06 87 69 43 65
Agenda
38
ÉDUCATION
200 exemplaires
Des images,
des histoires, un livre
La classe de 3ème Découverte Professionnelle au lycée Jeanne
d’Arc s’est investie dans un projet pédagogique qui a pris la
forme d’un livre vendu à des fins humanitaires.
ouvrage, intitulé “On
naît pas des bêtes”, est
disponible à la librairie
L’Intranquille qui organisait une séance dédicace vendredi 22 juin en présence des
jeunes auteurs. Tiré à 200
exemplaires, il est vendu au
prix de 5 euros. “Les bénéfices
de l’opération seront versés au
profit de l’école Karo située au
Burkina-Faso avec laquelle le
lycée entretient des échanges
par le biais de l’association
Burkina Terre Africaine”, précise Marie Donzé, professeur
de français à l’origine de ce projet. Une petite manne financière qui sera transmise en
main propre par les élèves à
l’occasion d’un prochain voyage en mai 2008. Quand le pédagogique rejoint l’humanitaire.
Et dire qu’à l’origine, tout est
parti d’une idée de l’enseignante
d’agrémenter ses cours en y
incluant des ateliers d’écriture. “J’ai repris le concept d’une
amie bisontine qui proposait
ce type d’exercice en y associant
un projet d’édition.” Comme
L’
Mis en page par Corinne Salvi, l’ouvrage “On naît pas des
bêtes” est disponible à la librairie l’Intranquille à Pontarlier.
La classe de 3ème découverte professionnelle s’est investie
plus que de coutume dans ce projet livresque.
cette finalité suppose de consti- tir de la rentrée. Les élèves fonctuer un certain budget, l’en- tionnaient par petits groupes
seignante a déposé un dossier sur différents thèmes : Hallode subvention auprès du ween, écriture automatique et
Conseil régional. Elle a égale- contes sur images, lequel a servi de support au
ment inscrit son projet au concours Coup
Quand le livre”, poursuit
Marie Donzé.
de pouce organisé par
le Crédit Mutuel de pédagogique Chaque élève imaginait une histoiPontarlier en faveur
rejoint
re d’après un desdes lycées agricoles.
sin abstrait. Une
La démarche s’est traduite par une aide glo- l’humanitaire. démarche individuelle prolongée
bale d’un montant de
1 500 euros. De quoi s’offrir en exercice collectif consistant
notamment les services d’une à développer une histoire plus
infographiste locale, en l’oc- élaborée à partir de quatre
currence Corinne Salvi, char- images. Ces scénarios provigée des illustrations et de la soires devaient ensuite intémise en page. “On a mis en pla- grer deux éléments perturbace les ateliers d’écriture à par- teurs sous la forme de
reproductions de tableaux réalisées par Alain Thomassin,
artiste-peintre installé à
Ornans. Le but étant d’ajouter une difficulté narrative supplémentaire.
Des images aux mots, ce travail se concrétise à travers un
ouvrage inspiré de l’univers
des contes et légendes. “Ce type
de projet permet d’aborder
autrement les difficultés de la
langue française. Les élèves se
sont investis de façon très forte”, se réjouit l’enseignante. Si
l’idée n’est pas nouvelle en soi,
la perspective d’une publication aussi aboutie est plutôt
rare tout comme sa finalité
humanitaire. I
F.C.
Le portrait
MONTPERREUX
39
Collectionneur
Christian Guyon cultive les images du passé
Cet habitant du hameau de Chaon est un des collectionneurs de cartes postales les
plus pointus du Haut-Doubs. Philatéliste également, mais aussi historien local, il préside le club des collectionneurs du Mont d’Or.
homme est plutôt réservé, d’allure discrète,
presque timide. La chemise à carreaux et le pull
en lambswool traditionnel correspondent parfaitement à ce
décor où il vit. Le lent tic-tac
de l’horloge comtoise rythme la
vie de cette belle bâtisse qui
domine le lac. À l’intérieur, on
est loin de l’agitation des villes.
Ce cadre est certainement propice à la nature même de Christian Guyon, homme posé.
Mais derrière les lunettes ovales
et la fine moustache poivre et
sel se cache une autre personnalité. Celle d’un passionné
méticuleux qui est, dans le HautDoubs, un des collectionneurs
parmi les plus compétents, doublé d’un spécialiste hors pair
de l’histoire locale. Et c’est bien
cela qui fait la singularité de
ce personnage un peu bourru
de prime abord. Mais cette naturelle réserve fait vite place à un
intarissable flot d’anecdotes et
d’histoires lorsque l’on amène
cet habitant du hameau de
Chaon sur son terrain de discussion favori.
L’
Chez lui, dans des cartons, dorment des milliers de timbres et
de cartes postales. Méticuleusement classés, ces documents
sont une mine. “Il y en a plein
les armoires” avoue-t-il.
D’abord, Christian Guyon a goûté au grand monde des collectionneurs par un des biais les
plus classiques, en devenant
philatéliste, récupérant un vieil
album laissé là par sa sœur. Il
s’engouffre alors, happé par cette passion naissante. “J’ai commencé à acheter mes premiers
timbres, développé une première
collection, puis me suis inscrit
au club de philatélie de Pontarlier. J’en suis devenu le secrétaire, avant de le quitter pour
fonder aux Hôpitaux-Neufs, le
club des collectionneurs du Mont
d’Or en 1993” résume-t-il.
Aujourd’hui, il a réuni des collections de timbres impressionnantes, autour du voyage,
des costumes folkloriques
notamment
Parallèlement, il commence à
s’intéresser aux cartes postales.
Sous deux aspects. Il réunit
d’abord la plus belle collection
de cartes jamais présentée
consacrée à sa commune. Uniquement dédiées à Montperreux, il a rassemblé plus de 400
cartes postales, toutes différentes. Un incroyable témoignage en images de l’histoire
locale. Les plus anciennes datent
des années 1880. Ce salarié de
l’entreprise Nestlé à Pontarlier
a monté une autre collection de
cartes anciennes, consacrée à
son usine dont les bâtiments
étaient autrefois ceux de la distillerie Pernod. Puis la passion
grignote du territoire. “J’ai
ensuite étendu mes recherches
de cartes postales aux autres
communes du tour du lac.” Et
d’autres thèmes, plus pointus,
suivront : les scieries, le tacot
de Pontarlier, etc.
Ce fouineur invétéré parcourt
les brocantes à la recherche de
la pièce inédite. “Quand je pars
en vacances, je fais des haltes
en fonction des lieux où il se
tient des brocantes.” La démocratisation d’Internet a bouleversé le petit monde des collectionneurs. Pour ses collections
de timbres, il a plusieurs fois
acheté des pièces à un habitant
d’Afrique-du-Sud, une autre
fois en Chine, ou à Singapour.
Mais Christian Guyon est un
perfectionniste. Il ne se contente d’amasser des cartes pour
les empiler. C’est là qu’il enfile sa casquette d’historien. Il
passe des heures aux archives
de Pontarlier à décortiquer la
presse de l’époque pour pouvoir
replacer l’information véhiculée par l’image dans son contexte historique. Tous les travaux
qu’il mène avec son club sont
complétés par des textes historiques qui expliquent scrupuleusement l’image grâce aux
textes historiques qu’il aura
pris soin d’éplucher. “Nous préparons une prochaine exposition consacrée au village de
Saint-Point. Je suis en train de
faire les recherches historiques
aux archives. Ce loisir me prend
tout mon temps libre” avoue
Christian. Et un peu de son
argent. “Ça commence à être un
vrai budget” admet-il. Pour obtenir une belle carte inédite d’un
village recherché, il faut compter au minimum 15 euros. Cer-
Avec son club, Christian Guyon prépare pour l’automne
une exposition consacrée au village de Saint-Point-Lac.
taines cartes se négocient jusqu’à 50 euros pièce.
Cette passion dévorante, Christian Guyon la considère comme “un véritable enrichissement.” À tel point qu’il est
devenu l’historien “officiel” de
la commune de Montperreux,
sollicité à chaque fois qu’il le
faut pour établir la vérité historique autour d’un événement
local. Il répond aussi aux nombreuses sollicitations de personnes à la recherche du passé de leur commune ou de
généalogistes amateurs.
La réserve affichée par Christian Guyon de prime abord n’est
sans doute qu’une carapace.
Une fois percée l’armure du bonhomme, il devient une source
inépuisable d’anecdotes, sautillant avec aise de la petite his-
toire locale à la grande histoire de France qu’elle recoupe de
temps à autre. Il passe ainsi
allégrement du statut de collectionneur à celui d’historien.
Christian Guyon s’arrête un
moment. Il évoque alors sa photo préférée parmi les milliers
qu’il a déjà glanés. On y voit sa
grand-mère en train de faire
les foins au bord du lac dans
les années trente. Témoignage
précieux d’un passé révolu, image tout à fait banale de l’époque
dans ce Haut-Doubs agricole.
Mais ce cliché est unique aux
yeux de Christian Guyon car il
lui renvoie le souvenir de ses
ancêtres, immortalisés à jamais
sur une photo jaunie par le
temps, mais impérissable. I
J.-F.H.

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