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Secteur et emploi
Métiers
Études
et diplômes
Annexes
2.71
p. 1
2013
p. 4
p. 6
p. 11
p. 13
Carnet d’adresses
Médecin
Devenir médecin résulte d’une vraie vocation. Le chemin sera
long entre la première année d’études et l’apposition de votre
plaque à l’entrée de votre cabinet. Il faut compter 9 ans d’études
pour devenir généraliste, et de 10 à 12 ans pour accéder à une
spécialité. Les études sont ardues, surtout en première année
à l’issue de laquelle il faut passer l’obstacle du très sélectif
concours. Et même une fois ce cap franchi, vous ne serez pas
à l’abri d’un redoublement, chaque année étant sanctionnée
par une session d’examen. Mais, une fois vos études terminées,
les perspectives d’emploi sont favorables.
lia
up / Foto
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S
ecteur et emploi
La France risque une pénurie de médecins
Les nombreux départs en retraite et les fermetures de cabinets devraient permettre le recrutement massif de jeunes
médecins. Les étudiants en médecine n’ont donc aucun souci à se faire. Voir liste 1 du carnet d’adresses.
Augmentation
du numerus clausus
Avec un peu plus de 200 000 médecins, les Français sont plutôt bien pourvus en personnel médical.
Mais face au vieillissement de la population et aux
nombreux départs en retraite des médecins dans les
années à venir, la France risque de manquer de praticiens. Avec un âge moyen de 51,5 ans, les praticiens libéraux de ville sont, en effet, de plus en plus
nombreux à partir en retraite, sans remplaçant, alors
que la population ne cesse de s’accroître. Certaines
disciplines souffrent déjà d’une véritable pénurie :
pédiatres, psychiatres, anesthésistes, gynécologuesobstétriciens et chirurgiens manquent à l’appel.
Face à cette pénurie, le gouvernement a décidé
d’augmenter le numerus clausus qui fixe chaque
année le nombre d’étudiants admis en médecine.
En 2012-2013, le nombre de places offertes en
2e année de médecine est passé à 7 492, alors qu’il
y a une dizaine d’années il s’élevait à environ 5 000.
Médecin
Des disparités selon les régions
Ouvrir un cabinet est plus difficile à Paris ou dans
le Sud que dans le Nord de la France. Les petits
hôpitaux de province sont aussi beaucoup moins
sollicités que ceux des grandes villes. Des dispositions ont été prises pour inciter les jeunes diplômés
à s’installer dans les régions rurales qui manquent
de professionnels de santé : aides financières à l’installation, prêts de logements…
Les maisons de santé
se développent
De nouveaux modes d’exercice sont également encouragés, comme la pratique en maisons de santé
plurisdisciplinaires associant sur un même site des
médecins, des kinés, des infirmières, des pharmaciens, des orthophonistes, des psychologues…
Actuellement, près de 235 maisons de santé sont en
fonctionnement. Le plus souvent situées en milieu
rural, elles regroupent à ce jour 2 650 professionnels, dont 750 médecins.
À VOIR AUSSI
Les métiers de la santé n° 2.7
nt dentaire n° 2.721
Chirurgien-dentiste et assista
pharmacie n° 2.731
Pharmacien et préparateur en
Sage-femme n° 2.742
2.7 522
Masseur-kinésithérapeute n°
Plusieurs modes d’exercice
Salarié ou libéral, généraliste ou spécialiste, le médecin peut travailler au sein de nombreux secteurs d’activité.
Parmi les quelque 200 000 médecins exerçant en France, environ 124 000 travaillent en libéral, 65 000 comme
salariés hospitaliers, et 24 000 comme salariés dans d’autres types de structures.
En libéral
Six médecins sur 10 travaillent à titre libéral. C’est
notamment le cas de 50 % des spécialistes et de
70 % des généralistes. Il leur arrive cependant d’assurer des vacations dans des centres de santé ou à
l’hôpital, en plus de leurs consultations privées.
Recevoir les patients dans son cabinet a plusieurs
avantages : être son propre patron, gérer soi-même
son emploi du temps, suivre ses patients plus longtemps et bénéficier de meilleurs revenus. Mais
l’exercice libéral a aussi ses contraintes : poids de
l’emploi du temps (peu de congés), de la gestion administrative (prise de rendez-vous, comptabilité…)
et des investissements financiers (loyer, matériel…).
Pour alléger ces charges, les jeunes médecins ont
donc tendance à s’installer à plusieurs.
L’État ou les collectivités locales ont aussi mis en
place des aides (primes à l’installation, exonérations
fiscales…) destinées à faciliter l’installation en zone
rurale.
Dans tous les cas, le Conseil de l’ordre peut aider à
choisir un lieu d’exercice. Il délivre des informations
sur les besoins régionaux et des conseils pratiques.
www.conseil-national.medecin.fr
2
Salarié à l’hôpital
Près d’un médecin sur trois est salarié d’un centre
hospitalier public ou privé. C’est notamment le cas
des spécialistes (40 %). Comme pour l’exercice en
libéral, le salariat a ses côtés positifs et ses aspects
négatifs. Pour les avantages, citons la possibilité de
travailler en équipe pluridisciplinaire, de bénéficier
des avancées médicales et des techniques nouvelles, de faire évoluer sa carrière.
Dans le public, il est possible d’avoir un statut de
contractuel ou de devenir praticien hospitalier (sur
concours), ce qui permet d’évoluer vers l’enseignement et la recherche au sein des centres universitaires. Cependant, les conditions de travail ne sont
pas faciles : manque de moyens, gardes la nuit et
le week-end, revenus plus modestes qu’en exercice
libéral…
Autres salariés
En France, 24 000 médecins sont salariés non
hospitaliers. Ils exercent dans des secteurs très
divers.
2.71 - Juin 2013
Recherche
Administration
Les organismes de recherche (Inserm, Institut Curie,
Institut Pasteur…) recrutent des médecins, à condition qu’ils aient complété leur cursus par un master
de recherche suivi d’un doctorat, voire d’un postdoctorat. Les métiers sont passionnants, mais les
postes sont rares et les concours difficiles.
> Cf. dossier Actuel-Cidj Les métiers de la recherche
n° 2.817.
Les caisses primaires d’assurance-maladie recrutent
sur concours des médecins afin de veiller à
l’utilisation des fonds, de contrôler les allocataires
et les professionnels. L’Éducation nationale recrute
des médecins scolaires (sur concours), et des places
sont également à prendre dans les ministères
(Santé, Justice, Défense…), sans oublier la fonction
publique territoriale (dispensaires, maisons de
retraite, crèches…).
RMÉE
OFFICIER MÉDECIN DANS L’A
sur titres (médeins militaires sont recrutés
Les médec
sur concours. Le concours
cins diplômés d’État) ou
s du service de santé des
d’entrée dans les Essa (École , à ceux qui ont effectué
iers
armées) est ouvert aux bachel
de 2e année (2 000 candire
fin
en
ou
ée)
ann
une Paces (1
an). Les études durent
par
dats environ pour 170 places
é de médecine de Lyon (69).
9 ans et se font à l’universit
formation militaire compléLes étudiants reçoivent une
rs études, ils sont nourris,
mentaire. Pendant toutes leu
logés et rémunérés.
te
www.defense.gouv.fr/san
Industrie pharmaceutique
C’est un secteur en plein développement, qui embauche des médecins chercheurs pour des études
cliniques et en recherche et développement. Mais,
pour faire face à la concurrence des pharmaciens et
des ingénieurs chimistes, il faut une formation complémentaire (DESC en pharmacologie, par exemple).
> Cf. dossier Actuel-Cidj Pharmacien et préparateur
en pharmacie n° 2.731.
Centres d’analyses privés
Pour plus de détails sur ces recrutements, reportezvous directement aux sites des organismes concernés ou des ministères.
> Cf. dossiers Actuel-Cidj Travailler dans la fonction
publique d’État n° 2.01 ; Travailler dans une entreprise publique n° 2.07.
Médecine d’urgence et humanitaire
Grande disponibilité, dévouement, santé physique
et morale à toute épreuve ! La médecine d’urgence,
qui accueille 24h/24 des patients en danger ou en
situation de détresse, fait travailler des urgentistes
de jour comme de nuit. En revanche, les missions
proposées par les organismes humanitaires (Médecins sans Frontières, Médecins du Monde…) sont de
courte durée (de 6 mois à 2 ans), en France comme
à l’étranger.
> Cf. dossier Actuel-Cidj Les métiers de l’humanitaire n° 2.09.
MÉDECINS ÉTRANGERS
Par manque de praticiens en médecine d’urg
ence, chirurgie, psychiatrie et autres spécialités, certa
ins hôpitaux
emploient des médecins étrangers. Ils
sont plusieurs
milliers embauchés, mais sous contrat préc
aire et
bien rémunérés que leurs collègues français… moins
Le médecin biologiste encadre les techniciens de
laboratoire. Les postes sont ouverts aux titulaires
d’un DES de biologie médicale.
> Cf. dossier Actuel-Cidj Les métiers de la biologie
n° 2.841.
3
Médecin
M étiers
Généraliste ou spécialiste ?
Il existe presque autant de spécialités que de pathologies. Elles peuvent concerner une partie de l’organisme
(le cœur pour le cardiologue, par exemple), un type de patients (les enfants pour le pédiatre) ou une technologie
(l’imagerie médicale pour le radiologue). Les spécialités qui suivent en sont quelques exemples.
Médecin généraliste
Installé en libéral, en ville comme en zone rurale, le
généraliste est le premier interlocuteur médical des
patients.
Face aux problèmes de santé (maladie, blessure, choc
psychologique…), le médecin doit faire un diagnostic
sur la base d’éléments multiples : interrogatoire clinique, auscultation sous forme d’examen, palpation,
prise de tension, explorations fonctionnelles… Des
examens complémentaires (radiographies, analyses…)
peuvent être nécessaires. Au vu des résultats, un traitement peut être prescrit et des soins prodigués.
Le généraliste assure le suivi des vaccinations et
le bilan de santé des enfants. Il peut aussi, dans
toutes circonstances, apporter assistance à une vie
en péril. En libéral, il peut recevoir tous les jours
de nombreux patients, ce qui implique une grande
amplitude horaire.
Dans la plupart des cas, le praticien partage sa journée ou sa semaine en visites à domicile et en réception à son cabinet. Il peut faire aussi des vacations
auprès de services sociaux ou à l’hôpital. Salarié ou
libéral, des gardes de nuit ou de week-end peuvent
lui être imposées.
Qu’un médecin soit généraliste ou spécialiste, il doit
être inscrit auprès du Conseil national de l’ordre des
médecins pour pouvoir exercer.
www.conseil-national.medecin.fr
Salaire brut mensuel débutant : 3 000 € environ.
Formation : cursus de 6 ans + 3 ans de spécialisation en médecine générale.
Cardiologue
Essoufflements, douleurs thoraciques, palpitations,
infarctus… Les maladies cardio-vasculaires constituent la première cause de mortalité en France.
C’est dire l’importance du travail du cardiologue,
toujours à l’affût des innovations techniques et thérapeutiques.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Chirurgien
Greffe de rein ou ablation de l’appendicite ? Le
chirurgien officie au bloc opératoire d’un hôpital ou
d’une clinique. Entouré de son équipe médicale, il
réalise toutes sortes d’interventions chirurgicales :
réparation de traumatismes, traitement d’infections,
pose de prothèses…
La profession se décline en de nombreuses spécialités : neurochirurgie, chirurgie cardiaque, digestive,
urologique, stomatologique, esthétique…
Formation : cursus de 6 ans + 5 ans de spécialité
chirurgicale, voire 2 ans de clinicat.
Dermatologue
Le dermatologue est spécialisé dans le traitement
des maladies de la peau et des muqueuses (acné,
eczéma, verrues, allergie au soleil, cancers de la
peau…). Il effectue également des actes esthétiques (peeling…).
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Anesthésiste-réanimateur
L’anesthésiste endort les patients qui subissent une
opération chirurgicale (anesthésie locale ou générale). Il assiste le chirurgien, surveille l’état de l’opéré au réveil et atténue les douleurs postopératoires.
Il peut également intervenir en urgence, par exemple
dans le cas d’altération des fonctions vitales.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
4
COMBIEN GAGNE UN SPÉCIALISTE ?
En début de carrière, le salaire brut d’un
médecin spécialisé dépend à la fois de sa spécialité et
de ses conditions d’exercice, en libéral ou à l’hôpital
par exemple. Il
peut ainsi varier de 3 000 à 4 000 €, et attei
ndre jusqu’à
8 500 € en cours de carrière.
2.71 - Juin 2013
Gastro-entérologue
Le gastro-entérologue traite tous les troubles de
l’appareil digestif : estomac, intestins, foie, pancréas (cirrhoses, hépatites, calculs biliaires, reflux
gastro-œsophagiens, cancers du côlon…).
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Gynécologue médical /
Gynécologue obstétricien
En ville ou à l’hôpital, le gynécologue médical assure le suivi des patientes et parturientes : soins,
contraception, aide à la procréation…
De son côté, le gynécologue obstétricien, spécialiste
des grossesses pathologiques, exerce principalement à l’hôpital, au service maternité.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de gynécologie
médicale ou 5 ans de gynécologie-obstétrique.
Médecin du sport
Rattaché à une fédération ou à un club, le médecin
du sport veille à la bonne santé des athlètes, en évaluant notamment leur résistance à l’effort. Il soigne
aussi les tendinites, les entorses, les contractures…
Il peut aussi travailler en libéral.
Formation : cursus de 6 ans + 3 ans de médecine
générale + certificat de capacité en médecine et en
biologie du sport.
Médecin du travail
Accès des travailleurs handicapés, ergonomie du
matériel, interdiction des matières dangereuses…
Rattaché à une association interentreprises, le médecin du travail est le garant des bonnes conditions
de travail. À lui d’entendre les salariés et de conseiller les employeurs.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Médecin légiste
Le médecin légiste est avant tout saisi par la justice
pour autopsie en cas de décès d’origine criminelle,
mais la plupart du temps ses patients le sollicitent
pour des bilans traumatiques suite à un accident ou
des coups et blessures, pour des affaires de mœurs
(viols, abus sexuels…) ou pour une évaluation des
séquelles. C’est lui qui indique le degré de préjudice
corporel.
Le médecin légiste travaille dans une morgue d’hôpital ou d’institut médico-légal, mais aussi en extérieur, directement sur la scène d’un crime ou d’une
agression. Un bon équilibre nerveux et mental est
requis pour exercer ce métier.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Médecin scolaire
Le rôle du médecin scolaire est surtout préventif.
Il contrôle l’état de santé des élèves afin de repérer des troubles physiques, alimentaires, psychologiques, voire des mauvais traitements.
Formation : cursus de 6 ans + 3 ans de médecine
générale + concours organisé par le ministère de
l’Éducation nationale.
Neurologue
Spécialiste du cerveau et de tout le système nerveux, le neurologue soigne autant les migraines et
les pertes de mémoire que les maladies touchant,
de près ou de loin, le système nerveux central (épilepsie, sclérose en plaques, Alzheimer…). Cette
spécialité est actuellement en plein développement.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Ophtalmologiste
L’ophtalmologiste s’occupe de toutes les pathologies
concernant les yeux. Spécialiste de la vue, il corrige
le strabisme, la myopie ou l’hypermétropie à l’aide
de lunettes ou de lentilles adaptées. C’est lui aussi
qui opère une myopie ou une cataracte au laser. Il
dépiste également des maladies ou des dysfonctionnements comme le diabète ou l’hypertension.
Formation : cursus de 6 ans + 5 ans de spécialité.
Oto-rhino-laryngologiste (ORL)
Spécialiste du nez, de la gorge et des oreilles, l’ORL
soigne et opère les amygdales, les cordes vocales, le
larynx et l’oreille interne.
Formation : cursus de 6 ans + 5 ans de spécialité.
Pédiatre
Spécialiste des tout-petits, le pédiatre assure en cabinet le suivi médical des enfants : vaccins, développement psychomoteur, croissance. Il exerce égale-
5
Médecin
ment à l’hôpital, notamment en maternité. Il évalue
par exemple les réflexes, la position des hanches ou
la mobilité des nouveau-nés.
bromes et autres affections. C’est sur son diagnostic
que le médecin généraliste s’appuiera pour prescrire
les soins adaptés.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Psychiatre
« Médecin de l’âme », le psychiatre reçoit en consultation des patients souffrant de troubles psychiques :
dépression, anorexie, schizophrénie, troubles obsessionnels compulsifs… Il peut associer les approches
psychothérapeutique, psychanalytique (analyses) et
thérapeutique (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques).
Rhumatologue
Spécialiste du squelette, des tendons et des
muscles, le rhumatologue intervient en cas de maladies liées aux articulations, à la colonne vertébrale
et aux os (arthrose, ostéoporose, rhumatismes, sciatique, mal de dos…).
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité.
Radiologue
Le radiologue est un médecin spécialiste des techniques de l’imagerie médicale : clichés radio, IRM,
échographies et scanners. Il s’appuie sur l’imagerie
médicale pour repérer les fractures, bronchites, fi-
MÉDECINES DOUCES
Acupuncture, médecine chinoise, soph
rologie, phytoaromathérapie, homéopathie, hypnothérape
utie… Les
médecines douces ou « différentes » sont
nombreuses.
Cf. dossier Actuel-Cidj Les formations
aux médecines
différentes n° 2.714.
É tudes et diplômes
Organisation des études
Pour exercer en tant que médecin, le diplôme d’État est obligatoire. Il est délivré à l’issue de la formation de médecin, qui dure 9 ans pour les médecins généralistes, et 10 ou 11 ans pour les spécialistes. Les études se font à
l’université directement après le bac. La sélection se fait en fin de 1re année (Paces). Les études de médecine ne
commencent véritablement qu’en 2e année.
Première année : Paces
Les études de médecine commencent par la première
année commune aux études de santé (Paces) à l’issue
de laquelle les étudiants doivent réussir un concours
très sélectif (seuls 20 % des étudiants le réussissent).
Conditions d’admission
Si vous souhaitez faire des études de médecine,
vous devez d’abord vous inscrire en Paces (première
année commune aux études de santé). Cette année
est commune aux études de médecine, chirurgie
dentaire, pharmacie et sage-femme. Elle s’effectue
entièrement dans une UFR (faculté) de médecine.
> Voir liste 2 du carnet d’adresses.
6
Tous les bacheliers peuvent s’inscrire en Paces,
mais, pour mettre toutes les chances de son côté
afin de réussir le concours de fin d’année, mieux
vaut avoir un profil scientifique : il est conseillé de
passer par une terminale S, d’avoir une moyenne
solide en sciences et en maths et de décrocher le
bac avec mention.
Inscriptions sur www.admission-postbac.fr.
Cursus
La Paces est organisée en deux semestres et se
compose de 8 unités d’enseignement (UE). Une
série d’épreuves est organisée à la fin de chaque
semestre.
2.71 - Juin 2013
Le premier semestre est le même pour tous, quelle
que soit la filière envisagée. Il comprend 4 UE :
• atome, biomolécules, génome, bioénergétique,
métabolisme (chimie, biochimie) ;
• la cellule et les tissus (histologie, biologie, embryologie) ;
• organisation des appareils et systèmes : aspects
fonctionnels ;
• évaluation des méthodes d’analyse appliquées aux
sciences de la vie et de la santé.
À la fin du premier semestre, les étudiants passent
la première partie du concours : 3 épreuves de 3h
(QCM). En fonction du classement obtenu à l’issue
de ces épreuves, 85 % des candidats seront admis
à poursuivre en Paces, 15 % seront réorientés vers
d’autres formations universitaires.
Le second semestre se compose des UE suivantes :
• organisation des appareils et systèmes : aspects
fonctionnels (2e partie) ;
• organisation des appareils et systèmes : aspects
morphologiques ;
• pharmacologie ;
• santé, société, humanité.
En début de semestre, les étudiants choisissent également une ou plusieurs UE spécifiques : médecine,
pharmacie, chirurgie dentaire, sage-femme.
En fin de semestre, ils passent la deuxième partie
du concours dans la filière choisie (QCM + épreuves
rédactionnelles). Quatre concours distincts sont organisés : médecine, pharmacie, chirurgie dentaire, sagefemme. Le nombre d’étudiants admis dans chacune
des filières est fixé en fonction des besoins en personnels des professions (numerus clausus).
En 2012-2013, le nombre d’étudiants admis à
poursuivre en médecine était fixé à 7 492.
> Voir « Organisation de la première année commune aux études de santé (Paces) » en annexes.
> Voir « Nombre d’étudiants autorisés à poursuivre en
2e année de médecine (2012-2013) » en annexes.
ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
s Espace économique euroLes étudiants étrangers hor
entre début décembre et fin
péen doivent se préinscrire
vices consulaires français
janvier en passant par les ser le service des inscrippar
de leur pays, ou directement
une carte de séjour d’au
ont
s
s’il
s
sité
ver
tions des uni
moins un an.
www.campusfrance.org
Préparation au concours
Certaines universités ou prépas privées assurent des
cours de soutien à la Paces et préparent au concours.
Préparation annuelle ou semestrielle, remise à niveau, stage de prérentrée, soutien à la carte, les
formules sont nombreuses. Les tarifs en vigueur
peuvent varier de 350 € à 4 000 € pour 6 mois et
de 650 € à 8 000 € pour l’année. Avant de se lancer mieux vaut bien s’informer !
POLYTECH APRÈS LA PACES
Le réseau des écoles d’ingénieurs Polytech
propose des
places aux étudiants en Paces depuis janv
ier 2013. Après
réussite du concours, les étudiants sont adm
is en 2e année du cycle intégré des écoles Polytech
(PeiP). Ils ont
ensuite accès à l’ensemble des spécialité
s (plus de 80)
proposées par les 13 écoles du réseau Polyt
ech.
www.polytech-reseau.org
2e et 3e années
Après réussite au concours, les étudiants sont admis
en 2e année des études médicales. Ils commencent
par un stage infirmier de 4 semaines à l’hôpital :
prises de sang, toilette des patients…
Côté théorie, les étudiants approfondissent les enseignements abordés en 1re année : anatomie, biochimie, biophysique, physiologie… Ils abordent également de nouvelles matières : sémiologie clinique
(étude des signes révélateurs des pathologies), pharmacologie mais aussi des enseignements non médicaux tels que les langues étrangères, l’informatique
ou le droit. Les étudiants apprennent également à
mener l’examen clinique d’un patient lors de stages
à l’hôpital (400h).
L’enseignement est organisé en semestres (2 semestres par année). Le contrôle des aptitudes est
organisé à la fin de chaque semestre.
À l’issue de la 3e année, les étudiants obtiennent
le diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM) qui sanctionne la 1re partie des
études de médecine. Incluant 6 semestres de formation (dont les 2 premiers semestres de la Paces),
il est reconnu au niveau licence, soit 180 crédits
européens (ECTS).
7
Médecin
4e, 5e et 6e années
L’examen classant national (ECN)
Ces 3 années denses permettent d’acquérir une formation médicale complète et de se préparer à l’autre
barrage des études de médecine : les ECN (épreuves
classantes nationales), clé d’entrée vers l’internat
L’ECN est un passage obligatoire pour tous les étudiants de médecine, qu’ils se destinent à la médecine générale ou à une autre discipline. Il comporte
3 épreuves rédactionnelles comportant chacune 3
cas cliniques.
Les étudiants deviennent étudiants hospitaliers (anciennement « externes ») et suivent une formation
en alternance, à l’hôpital le matin, à la fac l’aprèsmidi. Ils effectuent ainsi 36 mois de stages dans
différentes spécialités : anesthésie-réanimation, cardiologie, cancérologie, pneumologie, dermatologie,
radiologie, urgences.
On recense au total 12 spécialités : anesthésie-réanimation, biologie médicale, chirurgie orale, gynécologie médicale, gynécologie-obstétrique, médecine
générale, médecine du travail, pédiatrie, psychiatrie, santé publique, spécialités médicales et spécialités chirurgicales.
Ils font partie intégrante des services, sous la surveillance de l’interne et du chef de service, et leurs
responsabilités s’accroissent. S’ils ne peuvent faire
de prescriptions, ils examinent les patients et remplissent leur dossier médical. Ils effectuent également des gardes. Les étudiants sont rémunérés (de
100 à 200 € par mois) dès la 4e année.
L’internat
Le programme s’articule autour des pathologies, de
leur thérapeutique et de leur prévention. Les enseignements sont organisés par modules thématiques,
le plus souvent, en lien avec les stages : par exemple,
cardiologie/pneumologie/réanimation. Des examens
terminent chacune des années (l’évaluation des
stages est prise en compte dans ces contrôles)
Ces années d’internat sont organisées en stages de
6 mois, à plein-temps à l’hôpital, au sein de plusieurs services. Un futur généraliste, par exemple,
doit obligatoirement pratiquer chez un médecin
libéral, aux urgences, dans un service de médecine
adulte, puis en pédiatrie ou gynécologie.
La dernière année, tous les étudiants passent l’examen classant national (ECN, ex-concours de l’internat) qui permet de continuer ses études, tant pour la
médecine généraliste que spécialisée. C’est en fonction du résultat à cet examen qu’ils pourront choisir
leur spécialité.
L’internat dure de 3 à 5 ans selon la spécialité
choisie : 3 ans pour les médecins généralistes,
4 ans pour la plupart des spécialistes, 5 ans pour
les spécialités chirurgicales, la médecine interne et
la radiologie.
Intégrés au service hospitalier, les internes acquièrent une certaine autonomie et prennent en
charge les externes venus faire leurs premières
armes. Salariés, ils perçoivent entre 1 300 € et
2 000 € brut par mois (+ les gardes).
Parallèlement, les internes suivent des enseignements
théoriques et pratiques et préparent une thèse.
Le diplôme d’État de médecine
ES
SPÉCIALITÉS LES PLUS PRISÉ
la Drees (Direction de la reSelon une étude menée par
,
aluation et des statistiques)
cherche, des études, de l’év
la
nt
les plus prisées seraie
les spécialités médicales
imation, la gynécologie-obséan
pédiatrie, l’anesthésie-r
ale. En revanche, la santé
tétrique et la biologie médic et la médecine générale
vail
publique, la médecine du tra
e.
cot
la
ins
mo
nt
auraie
En fin de parcours, les internes décrochent un diplôme d’études spécialisé (DES) qui valide leurs compétences. Ils obtiennent le diplôme d’État de docteur
en médecine après la soutenance d’une thèse.
LA RECHERCHE
Troisième cycle
Après ces 6 années d’études commence le 3e cycle
des études médicales (de 3 à 5 ans), appelé également internat. Il est accessible après un examen
classant national (ECN). Cet examen est obligatoire
pour tous les étudiants en médecine. Il permet,
selon le rang de classement obtenu, d’accéder aux
différentes spécialités.
8
Environ 10 % des internes de chaque
promotion préparent un master de recherche, puis un
doctorat et un
postdoctorat. Ils peuvent bénéficier d’un
e « année-recherche ».
Ils décrochent ensuite une habilitation
à dirig
recherches (HDR) et deviennent enseignants-c er des
hercheurs.
2.71 - Juin 2013
Que faire en cas d’échec ?
Près de 80 % des étudiants inscrits en 1re année de médecine ne sont pas admis à passer en 2e année. Les universités offrent la possibilité de se réorienter vers une autre filière dès la fin du 1er semestre de Paces. Il est possible,
dans certains cas, de bénéficier d’équivalences.
Dès le début du 1er semestre
De nombreux étudiants s’inscrivent en Paces avec
l’idée de poursuivre en médecine mais s’aperçoivent
vite qu’ils ne sont pas faits pour ça. Mieux vaut donc
anticiper et prévoir un plan B avant le début de l’année afin de ne pas perdre votre temps. Informezvous auprès des conseillers d’orientation de votre
lycée qui pourront vous aider à choisir une autre
orientation au cas où celle-ci ne marcherait pas. Il
est possible de changer d’orientation dès le début
du 1er semestre à l’université.
En fin de 1er semestre
Si vous n’avez pas obtenu une moyenne suffisante
au 1er concours de Paces qui a lieu en fin de 1er
semestre, votre université vous proposera une réorientation. Les universités ont mis en place des passerelles vers d’autres formations. Vous pouvez ainsi
bifurquer, sans perdre une année, vers une licence
de biologie, par exemple, ou vers une tout autre filière, en fonction des formations offertes par votre
université.
En fin de Paces
Si vous avez raté le concours de médecine qui a
lieu en fin du second semestre (fin de la Paces),
plusieurs possibilités s’offrent à vous. Tout dépend
des résultats obtenus au concours.
• Si vos résultats au concours sont honorables, avec
une moyenne supérieure à 8/20, un redoublement
vaut la peine d’être tenté. Sauf dérogation exceptionnelle, vous n’avez droit qu’à deux tentatives.
Cependant, les chances de réussir sont 4 fois plus
élevées que pour un nouvel inscrit.
• Si vous n’avez pas obtenu une moyenne suffisante au
concours, plutôt que de redoubler, il est peut-être
préférable de vous réorienter. Vous pouvez intégrer
- dans votre université ou dans une autre - des licences proches du domaine de la santé : sciences
de la vie, Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), carrières sanitaires…
Dans tous les cas, mieux vaut choisir une filière
qui vous permette de bénéficier de la reconnaissance des UE (unités d’enseignement) validées
pendant la Paces. Les possibilités d’équivalences
et la conservation de certains crédits ECTS d’une
filière à l’autre dépendent des universités.
• Si vous faites partie des reçus-collés, c’est-à-dire
que vous avez obtenu la moyenne (10/20) ou plus,
sans pour autant décrocher une place au concours,
vous pouvez faire valoir vos résultats pour obtenir
une équivalence vous permettant d’entrer directement en 2e année (L2) de certaines licences (biologie, physique, santé, économie…). Attention,
il faut déposer les dossiers d’équivalence dès les
résultats du concours. Les demandes sont examinées au cas par cas.
Bifurquer vers le paramédical
Si vous restez malgré tout attiré par la médecine
pourquoi ne pas envisager une profession paramédicale ?
Les écoles d’ergothérapeutes, de manipulateurs
en électroradiologie médicale, de masseurs-kinésithérapeutes, de pédicures-podologues, de psychomotriciens et de techniciens en analyses biomédicales peuvent admettre en 1re année des étudiants
sélectionnés à partir des listes de classement
au concours de fin de Paces.
9
Médecin
Études médicales à l’étranger
Pour éviter la sélection drastique en fin de 1re année de médecine en France, certains étudiants envisagent des
études de médecine à l’étranger. Toutefois, cette option n’est pas forcément simple. En Suisse et au Québec, l’accès
aux études de médecine est définitivement fermé aux Français.
En Belgique
Pays francophone, membre de l’Union européenne,
la Belgique attire de nombreux étudiants français
qui, pour la plupart, retournent en France à la fin
de leurs études pour y exercer. Face à ce phénomène, la Belgique a instauré depuis la rentrée
2013 des quotas d’étudiants étrangers en médecine
et dentaire. Les universités n’admettent plus que
30 % d’étudiants « non-résidents », c’est-à-dire ceux
qui ne peuvent pas justifier de 3 ans de résidence
en Belgique.
En Suisse, l’accès aux études de médecine est fermé aux Français.
Important : les études commencées à l’étranger
doivent impérativement être menées à leur terme,
jusqu’à l’obtention du diplôme.
Pour tout savoir sur les conditions d’inscriptions
selon les pays, rendez-vous sur le site du réseau
Euroguidance.
www.euroguidance-france.org
Si vous souhaitez néanmoins tenter votre chance,
vous devez demander une équivalence de votre bac
auprès du ministère de la Communauté française en
Belgique (avant le 15 juillet). Ensuite, vous devez
vous présenter en personne à l’université d’accueil
pour la procédure d’inscription. À l’issue des inscriptions, un tirage au sort est organisé parmi les
dossiers des non-résidents. Les étudiants non-résidents ne peuvent tenter cette procédure que dans
une seule et unique école ou université belge.
À savoir : contrairement à la France, il n’existe pas de
concours ni de numerus clausus limitant le nombre
de places en fin de 1re année en Belgique. Seule
sélection : avoir 12 de moyenne et ne pas avoir de
note inférieure à 10.
Dans un autre pays européen
La médecine fait partie des professions réglementées régies par des directives européennes. Ces
directives prévoient une reconnaissance automatique des qualifications professionnelles dans l’EEE
(Espace européen économique) et en Suisse.
Il est donc possible d’exercer en France avec un
diplôme de médecine obtenu dans un autre pays de
l’Union européenne.
10
© JPC-Prod
/ Fotolia
Cependant, si vous envisagez des études dans un
pays non francophone, sachez que vous devez parfaitement maîtriser la langue du pays et que tous les
pays prévoient un système de sélection et de quota.
Pensez également au coût des études à l’étranger.
2.71 - Juin 2013
A
nnexes
Organisation de la première année commune
aux études de santé (Paces)
1er semestre
UE communes
UE1, UE2, UE3 (1re partie) et UE4
Épreuves du 1er semestre
CLASSEMENT
Réorientation
de 15 % des effectifs
Choix des étudiants
de suivre une (ou des) UE spécifique(s)
en vue de présenter un (ou des) concours
2e semestre
UE communes
UE3 (2e partie), UE5, UE6 et UE7
UE spé.
médecine
(+ kiné)
UE spé.
odontologie
UE spé.
sage-femme
UE spé.
pharmacie
Épreuves du 2e semestre
4 CLASSEMENTS (selon 4 numerus clausus)
Classement
médecine
(+ kiné)
Classement
odontologie
Classement
sage-femme
Classement
pharmacie
Source : Université Nice Sophia-Antipolis
11
Médecin
Nombre d’étudiants autorisés à poursuivre
en 2e année de médecine (2012-2013)
Établissements
Numerus clausus
Paris 5
351
Paris 6
313
Paris 7
327
Paris 11
130
Paris 12
155
Paris 13
138
Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines
115
Aix-Marseille
315
Amiens
192
Angers
170
Antilles-Guyane
95
Besançon
176
Bordeaux 2
334
Brest
171
Caen
193
Clermont-Ferrand 1
178
Corse
25
Bourgogne-Dijon
214
Grenoble 1
172
La Réunion
81
Lille
552
Institut catholique de Lille
104
Lille 2
448
Limoges
128
Lorraine
308
Lyon 1
411
Montpellier 1
209
Nantes
218
Nice
127
Nouvelle-Calédonie
10
Poitiers
197
Polynésie française
819
Reims
201
Rennes 1
200
Rouen
219
Saint-Étienne
139
Strasbourg
232
Toulouse 3
242
Tours
235
Source : Journal officiel, 11 janvier 2013
12
Publicité 2.71
PRÉPARATION AUX CONCOURS
Médecine
Pharmacie
Dentaire
Sage-femme
Paramédical
kinésithérapeute, orthophoniste,
psychomotricien, audioprothésiste
10 centres d’enseignement à Paris
Secrétariat : 16, rue de la Cerisaie - 75004 Paris - tél. 01 48 04 90 50 - fax 01 48 04 08 30
www.medisup.com
2.71 - Juin 2013
X.XXXX - Janvier 2011
Liste 1
Pour en savoir plus
Carnet d’adresses
LISTE 1
http://sante-social.emploipublic.fr
Edité par : Groupe Moniteur
Sur le site : offres d’emploi dans
le secteur social et médico-social,
secteurs qui recrutent, fiches métiers,
calendrier des concours, actualités,
information sur le statut de la fonction
publique, conseils aux candidats.
www.sante.gouv.fr/metiersde-la-sante
Edité par : ministère des Affaires
sociales et de la Santé
Sur le site : présentation
des 200 métiers de la santé, information sur la pratique professionnelle,
le niveau d’études, la rémunération,
recherche par ordre alphabétique, par
familles et niveaux d’études, sites
utiles, modalités de recrutement
dans les établissements publics et
focus sur la validation des acquis de
l’expérience (VAE).
www.anemf.org
Edité par : Association nationale
des étudiants en médecine de France
(ANEMF)
Sur le site : actualités des études
médicales, informations professionnelles (installation, démographie
médicale…), informations pratiques :
logement, bourses, mobilité…
www.vieliberale.fr
Edité par : Mutuelle d’assurances
du corps de santé français (MACSF)
Sur le site : information des étudiants
et professionnels sur l’exercice en
libéral dans les secteurs médicaux
et paramédicaux : installation, remplacement, collaboration. Actualités,
annonces de remplacement.
www.cng.sante.fr
Edité par : Centre national de gestion
des praticiens hospitaliers et des
personnels de direction de la fonction
publique hospitalière (CNG)
Sur le site : informations sur les
concours et examens : présentation,
textes réglementaires, calendrier ;
bourse de l’emploi hospitalier.
BIBLIOGRAPHIE
Pour en savoir plus
SITES DE RÉFÉRENCE
www.conseil-national.medecin.fr
Edité par : Conseil national
de l’ordre des médecins
Sur le site : présentation des études
de médecine, facultés, diplômes,
guide des jeunes médecins, conditions d’exercice et d’installation,
annuaire des médecins, actualités.
www.emploisoignant.com
Edité par : Izeos SARL
Sur le site : offres d’emploi destinées
aux professionnels de la santé,
dépôt de CV, alertes e-mail, conseils
de recherche d’emploi. Diffusion
des annonces sur les sites d’une
cinquantaine de partenaires.
www.gazette-sante-social.fr
Edité par : Groupe Moniteur
Sur le site : offres d’emploi dans le secteur social et médico-social, actualités,
textes officiels, dossiers thématiques.
www.hopital.fr
Edité par : Fédération hospitalière
de France
Sur le site : fiches métiers des
professions médicales et de soins,
du secteur social, des métiers administratifs, logistiques et techniques.
Offres d’emploi des hôpitaux et des
établissements médico-sociaux
publics.
Travailler à l’hôpital : près de 200
métiers au service de la vie
Thomas Fourquet, Myriam Greuter.
Paris : L’Etudiant, mars 2010.
12,90 €
Panorama de 200 métiers pour travailler à l’hôpital, du niveau brevet à
bac + 14. Pour chaque métier : profil,
conditions d’exercice, formation,
salaire, modalités de recrutement.
Les métiers du médical
Lognes, Marne-la-Vallée : Onisep,
octobre 2011. 9 €
Le secteur en bref, des images des
urgences.
Présentation des métiers par
domaine, des informations concernant les études, l’emploi et un guide
pratique des formations et des
concours.
Le guide des métiers de la santé
Paris : Studyrama, avril 2012.
(Guides J Métier). 15 €
Présentation du profil, des fonctions
et de la formation des professionnels,
ainsi que les modes d’exercice, les
effectifs, les salaires et les évolutions
possibles des professions, pistes
pour entrer dans la vie active.
Liste 2
SCUIO
LISTE 2
SCUIO
Les services communs universitaires d’information et
d’orientation (SCUIO) des facultés de médecine donnent
des informations sur les
diplômes et les lieux de préparation.
Aix-Marseille 2
27 boulevard Jean Moulin
Antenne Faculté de médecine
13385 Marseille Cedex 05
Tél : 04 91 32 43 57
www.univmed.fr
Amiens
11 rue des Francs-Mûriers
Résidence Les Portes de l’Université
BP 2716
80027 Amiens Cedex 01
Tél : 03 22 82 64 00
www.u-picardie.fr
Angers
2 rue Lakanal
La passerelle
49000 Angers
Tél : 02 44 68 86 20
www.univ-angers.fr
Antilles-Guyane
Campus de Fouillole
Bât. administration générale - BP 250
97110 Pointe-à-Pitre Cedex
Tél : 05 90 48 31 46
www.univ-ag.fr
Besançon
36 A av. de l’Observatoire
Maison des étudiants
25000 Besançon Cedex
Tél : 03 81 66 66 99
ipag.univ-fcomte.fr
Bordeaux 2
146 rue Léo Saignat - Site Carreire
Espace 5D
33076 Bordeaux Cedex
Tél : 05 57 57 13 81
www.u-bordeaux2.fr
Brest
20 avenue Victor Le Gorgeu
BP CS 93837
29200 Brest Cedex 3
Tél : 02 98 01 63 17
www.univ-brest.fr
Caen
Esplanade de la Paix
Campus 1 - Bât. Lettres
14000 Caen Cedex
Tél : 02 31 56 55 12
www.unicaen.fr
p. 13
p. 13
Corte
Campus Grimaldi
Bâtiment Patrick Pozzo-Di-Borgo
BP 52
20250 Corte
Tél : 04 95 45 00 21
www.univ-corse.fr
Dijon
Esplanade Erasme
Maison de l’Université
BP 27877
21000 Dijon Cedex
Tél : 03 80 39 52 40
www.u-bourgogne.fr
Grenoble 1
621 avenue Centrale
Domaine universitaire
Saint-Martin d’Hères
BP 53
38041 Grenoble Cedex 09
Tél : 04 76 51 46 21
www.ujf-grenoble.fr
Lille 2
42 rue Paul Duez
59800 Lille
Tél : 03 20 96 52 80
www.univ-lille2.fr
Limoges
88 rue du pont Saint-Martial
Carrefour des étudiants
87000 Limoges
Tél : 05 55 14 90 70
unilim.fr
Lyon 1
43 boulevard du 11 Novembre 1918
Domaine scientifique de la Doua,
Le Quai 43
69100 Villeurbanne
Tél : 04 72 44 80 59
www.univ-lyon1.fr
Montpellier 1
5 boulevard Henri IV
CS 19044
34000 Montpellier Cedex 2
Tél : 04 67 41 76 00
www.univ-montp1.fr
Nancy 1
Rue du Jardin Botanique
Espace de services Aiguillettes (Esa)
54600 Villers-lès-Nancy
Tél : 03 83 68 40 84
www.uhp-nancy.fr
Nantes
110 boulevard Michelet
Maison des services
BP 42212
44322 Nantes Cedex 3
Tél : 02 40 37 10 00
www.ipag.univ-nantes.fr
13
Médecin
Nice
24 avenue des Diables Bleus
6357 Nice Cedex 4
Tél : 04 92 00 11 48
www.unice.fr
Paris 5
12 rue de l’Ecole de Médecine
Aile gauche, niveau 1
75006 Paris
Tél : 01 76 53 16 50
www.parisdescartes.fr
Paris 6
4 place Jussieu
Tour 24-14, 1er étage
75252 Paris Cedex 05
Tél : 01 44 27 39 70
www.upmc.fr
Rennes 1
8 rue Klébert
CS 46510
35065 Rennes Cedex
Tél : 02 23 23 39 79
http://soie.univ-rennes1.fr
Rouen
24 B rue Jacques Boutrolle
d’Estaimbuc
76130 Mont-Saint-Aignan Cedex
Tél : 02 32 76 93 73
www.univ-rouen.fr
Saint-Étienne
10 rue Tréfilerie
Maison de l’Université
42023 Saint-Etienne Cedex 02
Tél : 04 77 42 17 16
www.univ-st-etienne.fr
Paris 7
10 esplanade Pierre Vidal-Naquet
Rez-de-chaussée, accès C
Les Grands Moulins
75013 Paris
Tél : 01 57 27 71 31
www.univ-paris-diderot.fr
Strasbourg
20 A rue René Descartes
67000 Strasbourg Cedex
Tél : 03 68 85 63 00
www.unistra.fr
Paris 11
15 rue Georges Clemenceau
91400 Orsay Cedex
Tél : 01 69 15 54 47
www.u-psud.fr
Toulouse 3
118 route de Narbonne
Espace Etudiants Entreprises Emploi,
Bât. E4
31062 Toulouse Cedex 04
Tél : 05 61 55 61 32
www.ups-tlse.fr
Paris 12
61 avenue du Général de Gaulle
Bât. I-3, niveau dalle, salle 039
94000 Créteil Cedex
Tél : 01 45 17 12 17
www.u-pec.fr
Paris 13
99 avenue Jean-Baptiste Clément
93430 Villetaneuse
Tél : 01 49 40 40 11
www.univ-paris13.fr
Poitiers
2 rue Pierre Brousse
86000 Poitiers
Tél : 05 49 45 33 81
www.univ-poitiers.fr
Reims
Rue des Crayères
Campus du Moulin de la Housse
51100 Reims Cedex 2
Tél : 03 26 91 85 30
www.univ-reims.fr
14
Tours
116 boulevard Béranger
1er étage
BP 4239
37042 Tours Cedex
Tél : 02 47 36 81 70
www.univ-tours.fr
Versailles
47 boulevard Vauban
Antenne de Saint-Quentin, Mezzanine
78280 Guyancourt Cedex
Tél : 01 39 25 56 10
www.uvsq.fr
2.71 - Juin 2013
X.XXXX - Janvier 2011
Actuel Ile-de-France
LISTE 1 (IDF)
Inscription
en Paces
L’inscription en première
année commune aux études
de santé (Paces) pour les
lycéens d’Ile-de-France se
fait désormais sur le portail Admission Post-bac.
Une autre procédure d’inscription directement auprès
d’une des 7 UFR médicales
d’Ile-de-France est possible,
mais seulement dans des
cas particuliers.
Pour s’inscrire en Paces,
deux possibilités :
1er cas :
- Vous êtes inscrit aux épreuves
du bac dans un centre d’examen
des académies de Créteil, Paris ou
Versailles.
- Vous êtes élève de terminale dans
un internat de province, et le domicile
permanent de vos parents est situé
en Ile-de-France.
- Vous êtes inscrit aux épreuves du
bac français dans un centre d’examen situé à l’étranger.
Dans un premier temps, vous devez
formuler sur
www.admission-postbac.fr
un vœu générique pour une UFR de
santé en Ile-de-France.
Ensuite, vous devez saisir 4 choix
hiérarchisés d’affectation parmi
les 7 UFR médicales de la région,
dont au moins un dans l’académie
d’obtention de votre bac.
2e cas :
- Vous préparez le bac dans une
académie non francilienne.
- Vous avez obtenu le bac avant
l’année scolaire en cours en Ile-deFrance, en province ou à l’étranger.
- Vous êtes titulaire d’un diplôme
étranger de médecine non européen.
- Vous êtes titulaire d’un diplôme
étranger de fin d’études secondaires.
Vous devez vous adresser directement à l’UFR médicale où vous
souhaitez candidater.
Quand ?
La saisie des vœux sur Admission
Post-bac est ouverte de janvier à
mars. Votre lycée vous donnera les
dates exactes et vous informera sur
la procédure détaillée.
Pour les candidats devant s’adresser
aux universités, les dossiers sont à
retirer entre janvier et mai. Il vous
faut vous renseigner auprès de
l’université qui vous intéresse.
Procédure d’affectation
Liste 1
Inscription en Paces
p. 15
Liste 2
UFR préparant à la Paces
p. 15
Liste 3
Cours de soutien à la Paces
p. 15
LISTE 2 (IDF)
UFR préparant
à la Paces
En Ile-de-France, la première année commune aux
études de santé (Paces)
peut être préparée dans ces
UFR.
Public
Sur Admission Post-bac, vous serez
invité, jusqu’à fin mai, à exprimer
obligatoirement 4 choix hiérarchisés
vers 4 UFR d’Ile-de-France en vue
d’une affectation par le recteur de
l’académie de Paris.
La répartition des candidats entre
les 7 UFR médicales d’Ile-de-France
est effectuée par le Sadep (Service
interacadémique d’affectation des
étudiants en Paces).
Le critère d’affectation est celui des
priorités exprimées dans les choix des
candidats. Ce critère est modulé pour
respecter la clé de répartition des
candidats entre les 7 UFR (répartition
au prorata des numerus clausus des
concours de chaque UFR) et assurer
une répartition homogène des séries
et des mentions aux baccalauréats.
Attention ! Tous les candidats n’obtiendront pas leur 1er choix. Il faut
donc apporter un soin tout particulier
au choix des 4 UFR. Toute affectation
est définitive, et le Sadep n’apportera
aucun changement dérogatoire.
Pour les candidats passant sur
Admission Post-bac (1er cas), le
nombre de candidats relevant du
bac français passé à l’étranger
est contingenté. Il vaut mieux donc
diversifier ses vœux d’UFR hors Ilede-France.
Pour les candidats qui s’adressent
aux universités (2e cas), les capacités
d’accueil sont également limitées.
75270 Paris Cedex 06
UFR biomédicale des Saints-Pères
Tél : 01 42 86 20 09
www.biomedicale.univ-paris5.fr
Service interacadémique
d’affectation des étudiants
en Paces (Sadep) :
47 rue des Ecoles
75005 Paris
www.ac-paris.fr
91405 Orsay Cedex
Faculté des sciences d’Orsay
Tél : 01 69 15 54 87
www.sciences.u-psud.fr
75006 Paris
UFR sciences pharmaceutiques
et biologiques
Tél : 01 43 29 05 92
www.pharmacie.parisdescartes.fr
75010 Paris
UFR de médecine - Site Villemin
Tél : 01 57 27 79 88
www.medecine.univ-paris-diderot.fr
75013 Paris
Faculté de médecine
Tél : 01 40 77 95 00
www.medecine.upmc.fr
75018 Paris
UFR de médecine - Site Xavier Bichat
Tél : 01 57 27 79 88
www.medecine.univ-paris7.fr
77200 Torcy
UFR de médecine - Site Torcy
Tél : 01 49 81 35 03
www.u-pec.fr
78180 Montigny-le-Bretonneux
UFR médecine de Paris
Ile-de-France Ouest (Pifo)
Tél : 01 80 61 62 20
www.medecine.uvsq.fr
93017 Bobigny Cedex
UFR de santé, médecine et biologie
humaine Léonard de Vinci
Tél : 01 48 38 76 76
http://www-smbh.univ-paris13.fr
http://www-smbh.univ-paris13.fr/
formations/classe-preparatoire/
apes.html
94000 Créteil
UFR médecine - Site Créteil
Tél : 01 49 81 35 03
http://medecine.u-pec.fr
94276 Le Kremlin-Bicêtre
UFR de médecine
Tél : 01 49 59 66 12
www.medecine.u-psud.fr
LISTE 3 (IDF)
Cours de soutien
à la Paces
Ces établissements proposent des cours de soutien
et une préparation à la première année commune aux
études de santé (Paces).
75004 Paris
Médisup
Tél : 01 48 04 90 50
www.medisup.com
Privé hors contrat
> Cours de soutien à la Paces
Admission : bac S, dossier.
Durée : 12 mois
(cours intensifs : 40h à 60h)
Coût : 3 200 à 4 000 €
(cours intensifs : 700 à 915 €)
75006 Paris
Centre Laennec
Tél : 01 53 63 89 20
www.centrelaennec.fr
Association
> Première année d’études de santé
(Paes)
Admission : bacheliers, étudiants
diplômés dans une autre filière.
75006 Paris
Centre préparatoire aux carrières
médicales et juridiques
(CPCM Juridicas)
Tél : 01 46 26 36 39
www.cpcm-juridicas.fr
Privé hors contrat
> Cours de soutien à la Paces
Admission : bac, être inscrit à
l’université.
Durée : - 1 an ; stage de 2 semaines
de mise à niveau en juillet pour les
non titulaires d’un bac S ; stages de
révisions intensives en décembre et
en avril
- cours intensifs : 2 semaines
Coût : 2 150 €
(cours intensifs : 650 €)
Ile-de-France
15
Médecin
75006 Paris
Cours Galien Paris
Tél : 01 53 63 00 22
www.cours-galien.fr
Privé hors contrat
> Cours de soutien à la Paces
Admission : bac S, être inscrit
à l’université, dossier, entretien.
Durée : 12 mois
(cours intensifs : 40 à 120h)
Coût : 140 à 350 € par UE,
frais d’inscription : 125 €
(cours intensifs : 590 à 1 550 €,
frais d’inscription : 125 €).
75006 Paris
Excosup santé, paramédical
Tél : 01 46 34 06 33
www.excosup.fr
Privé hors contrat
> Cours de soutien à la Paces
Admission : bac, être inscrit à l’université, dossier.
Durée : 1 an (6 à 8h par semaine) ;
(cours intensifs : 2 à 4 semaines)
Coût : 2 460 €
(cours intensifs : 710 à 990 €)
> Préparation à l’entrée en Paces
Admission : bac, dossier.
Durée : 1 an
Coût : 8 970 €
75006 Paris
Sigma 3
Tél : 01 42 84 25 67
www.sigma3.fr
Privé hors contrat
> Cours de soutien à la Paces
Admission : bac, être inscrit
à l’université, dossier.
Durée : - 2 semestres
- cours intensifs : 48h (stage court) ;
64h (stage long)
- pour les personnes des filières non
scientifiques : mois de juillet
Coût : - frais de scolarité : 2 360 €
- pour les personnes des filières
non scientifiques : 690 € à 890 €
75016 Paris
Centre Epsilon
Tél : 01 45 00 07 77
www.centreepsilon.com
Privé
> Cours de soutien à la Paces
Admission : bac, être inscrit à
l’université, candidatures acceptées
toute l’année.
Durée : cursus : 1 à 2 semestres
cours intensifs : 40H à 60h
Coût : de 660 € à 3 400 €
> Préparation à l’entrée en Paces
Admission : bac, inscription toute
l’année.
Durée : 1 an
Coût : 8 200 €
16
Ile-de-France
75017 Paris
Poly prépas
Centre de préparation
aux concours des carrières médicales, paramédicales et sociales
Tél : 01 43 79 61 23
www.poly-prepas.com
Privé hors contrat
> Cours de soutien à la Paces
Admission : bac, être inscrit
à l’université, dossier, entretien.
Durée : 1 an
(cours intensifs : 2 semaines)
Coût : 2 300 €
(cours intensifs : 650 €)
> Préparation à la Paces
Admission : bac, dossier, entretien.
Durée : 1 an
Coût : 4 200 €
93017 Bobigny Cedex
UFR de santé, médecine et biologie
humaine Léonard de Vinci
Université Paris-Nord
Tél : 01 48 38 76 76
http://www-smbh.univ-paris13.fr
http://www-smbh.univ-paris13.fr/
formations/classe-preparatoire/
apes.html
Public
> Année préparatoire aux études
de santé (Apes)
Admission : bac général
et technologique.
Durée : 1 an