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Les études sont ardues, surtout en première année à l’issue de laquelle il faut passer l’obstacle du très sélectif concours. Et même une fois ce cap franchi, vous ne serez pas à l’abri d’un redoublement, chaque année étant sanctionnée par une session d’examen. Mais, une fois vos études terminées, les perspectives d’emploi sont favorables. lia up / Foto © Devilp S ecteur et emploi La France risque une pénurie de médecins Les nombreux départs en retraite et les fermetures de cabinets devraient permettre le recrutement massif de jeunes médecins. Les étudiants en médecine n’ont donc aucun souci à se faire. Voir liste 1 du carnet d’adresses. Augmentation du numerus clausus Avec un peu plus de 200 000 médecins, les Français sont plutôt bien pourvus en personnel médical. Mais face au vieillissement de la population et aux nombreux départs en retraite des médecins dans les années à venir, la France risque de manquer de praticiens. Avec un âge moyen de 51,5 ans, les praticiens libéraux de ville sont, en effet, de plus en plus nombreux à partir en retraite, sans remplaçant, alors que la population ne cesse de s’accroître. Certaines disciplines souffrent déjà d’une véritable pénurie : pédiatres, psychiatres, anesthésistes, gynécologuesobstétriciens et chirurgiens manquent à l’appel. Face à cette pénurie, le gouvernement a décidé d’augmenter le numerus clausus qui fixe chaque année le nombre d’étudiants admis en médecine. En 2012-2013, le nombre de places offertes en 2e année de médecine est passé à 7 492, alors qu’il y a une dizaine d’années il s’élevait à environ 5 000. Médecin Des disparités selon les régions Ouvrir un cabinet est plus difficile à Paris ou dans le Sud que dans le Nord de la France. Les petits hôpitaux de province sont aussi beaucoup moins sollicités que ceux des grandes villes. Des dispositions ont été prises pour inciter les jeunes diplômés à s’installer dans les régions rurales qui manquent de professionnels de santé : aides financières à l’installation, prêts de logements… Les maisons de santé se développent De nouveaux modes d’exercice sont également encouragés, comme la pratique en maisons de santé plurisdisciplinaires associant sur un même site des médecins, des kinés, des infirmières, des pharmaciens, des orthophonistes, des psychologues… Actuellement, près de 235 maisons de santé sont en fonctionnement. Le plus souvent situées en milieu rural, elles regroupent à ce jour 2 650 professionnels, dont 750 médecins. À VOIR AUSSI Les métiers de la santé n° 2.7 nt dentaire n° 2.721 Chirurgien-dentiste et assista pharmacie n° 2.731 Pharmacien et préparateur en Sage-femme n° 2.742 2.7 522 Masseur-kinésithérapeute n° Plusieurs modes d’exercice Salarié ou libéral, généraliste ou spécialiste, le médecin peut travailler au sein de nombreux secteurs d’activité. Parmi les quelque 200 000 médecins exerçant en France, environ 124 000 travaillent en libéral, 65 000 comme salariés hospitaliers, et 24 000 comme salariés dans d’autres types de structures. En libéral Six médecins sur 10 travaillent à titre libéral. C’est notamment le cas de 50 % des spécialistes et de 70 % des généralistes. Il leur arrive cependant d’assurer des vacations dans des centres de santé ou à l’hôpital, en plus de leurs consultations privées. Recevoir les patients dans son cabinet a plusieurs avantages : être son propre patron, gérer soi-même son emploi du temps, suivre ses patients plus longtemps et bénéficier de meilleurs revenus. Mais l’exercice libéral a aussi ses contraintes : poids de l’emploi du temps (peu de congés), de la gestion administrative (prise de rendez-vous, comptabilité…) et des investissements financiers (loyer, matériel…). Pour alléger ces charges, les jeunes médecins ont donc tendance à s’installer à plusieurs. L’État ou les collectivités locales ont aussi mis en place des aides (primes à l’installation, exonérations fiscales…) destinées à faciliter l’installation en zone rurale. Dans tous les cas, le Conseil de l’ordre peut aider à choisir un lieu d’exercice. Il délivre des informations sur les besoins régionaux et des conseils pratiques. www.conseil-national.medecin.fr 2 Salarié à l’hôpital Près d’un médecin sur trois est salarié d’un centre hospitalier public ou privé. C’est notamment le cas des spécialistes (40 %). Comme pour l’exercice en libéral, le salariat a ses côtés positifs et ses aspects négatifs. Pour les avantages, citons la possibilité de travailler en équipe pluridisciplinaire, de bénéficier des avancées médicales et des techniques nouvelles, de faire évoluer sa carrière. Dans le public, il est possible d’avoir un statut de contractuel ou de devenir praticien hospitalier (sur concours), ce qui permet d’évoluer vers l’enseignement et la recherche au sein des centres universitaires. Cependant, les conditions de travail ne sont pas faciles : manque de moyens, gardes la nuit et le week-end, revenus plus modestes qu’en exercice libéral… Autres salariés En France, 24 000 médecins sont salariés non hospitaliers. Ils exercent dans des secteurs très divers. 2.71 - Juin 2013 Recherche Administration Les organismes de recherche (Inserm, Institut Curie, Institut Pasteur…) recrutent des médecins, à condition qu’ils aient complété leur cursus par un master de recherche suivi d’un doctorat, voire d’un postdoctorat. Les métiers sont passionnants, mais les postes sont rares et les concours difficiles. > Cf. dossier Actuel-Cidj Les métiers de la recherche n° 2.817. Les caisses primaires d’assurance-maladie recrutent sur concours des médecins afin de veiller à l’utilisation des fonds, de contrôler les allocataires et les professionnels. L’Éducation nationale recrute des médecins scolaires (sur concours), et des places sont également à prendre dans les ministères (Santé, Justice, Défense…), sans oublier la fonction publique territoriale (dispensaires, maisons de retraite, crèches…). RMÉE OFFICIER MÉDECIN DANS L’A sur titres (médeins militaires sont recrutés Les médec sur concours. Le concours cins diplômés d’État) ou s du service de santé des d’entrée dans les Essa (École , à ceux qui ont effectué iers armées) est ouvert aux bachel de 2e année (2 000 candire fin en ou ée) ann une Paces (1 an). Les études durent par dats environ pour 170 places é de médecine de Lyon (69). 9 ans et se font à l’universit formation militaire compléLes étudiants reçoivent une rs études, ils sont nourris, mentaire. Pendant toutes leu logés et rémunérés. te www.defense.gouv.fr/san Industrie pharmaceutique C’est un secteur en plein développement, qui embauche des médecins chercheurs pour des études cliniques et en recherche et développement. Mais, pour faire face à la concurrence des pharmaciens et des ingénieurs chimistes, il faut une formation complémentaire (DESC en pharmacologie, par exemple). > Cf. dossier Actuel-Cidj Pharmacien et préparateur en pharmacie n° 2.731. Centres d’analyses privés Pour plus de détails sur ces recrutements, reportezvous directement aux sites des organismes concernés ou des ministères. > Cf. dossiers Actuel-Cidj Travailler dans la fonction publique d’État n° 2.01 ; Travailler dans une entreprise publique n° 2.07. Médecine d’urgence et humanitaire Grande disponibilité, dévouement, santé physique et morale à toute épreuve ! La médecine d’urgence, qui accueille 24h/24 des patients en danger ou en situation de détresse, fait travailler des urgentistes de jour comme de nuit. En revanche, les missions proposées par les organismes humanitaires (Médecins sans Frontières, Médecins du Monde…) sont de courte durée (de 6 mois à 2 ans), en France comme à l’étranger. > Cf. dossier Actuel-Cidj Les métiers de l’humanitaire n° 2.09. MÉDECINS ÉTRANGERS Par manque de praticiens en médecine d’urg ence, chirurgie, psychiatrie et autres spécialités, certa ins hôpitaux emploient des médecins étrangers. Ils sont plusieurs milliers embauchés, mais sous contrat préc aire et bien rémunérés que leurs collègues français… moins Le médecin biologiste encadre les techniciens de laboratoire. Les postes sont ouverts aux titulaires d’un DES de biologie médicale. > Cf. dossier Actuel-Cidj Les métiers de la biologie n° 2.841. 3 Médecin M étiers Généraliste ou spécialiste ? Il existe presque autant de spécialités que de pathologies. Elles peuvent concerner une partie de l’organisme (le cœur pour le cardiologue, par exemple), un type de patients (les enfants pour le pédiatre) ou une technologie (l’imagerie médicale pour le radiologue). Les spécialités qui suivent en sont quelques exemples. Médecin généraliste Installé en libéral, en ville comme en zone rurale, le généraliste est le premier interlocuteur médical des patients. Face aux problèmes de santé (maladie, blessure, choc psychologique…), le médecin doit faire un diagnostic sur la base d’éléments multiples : interrogatoire clinique, auscultation sous forme d’examen, palpation, prise de tension, explorations fonctionnelles… Des examens complémentaires (radiographies, analyses…) peuvent être nécessaires. Au vu des résultats, un traitement peut être prescrit et des soins prodigués. Le généraliste assure le suivi des vaccinations et le bilan de santé des enfants. Il peut aussi, dans toutes circonstances, apporter assistance à une vie en péril. En libéral, il peut recevoir tous les jours de nombreux patients, ce qui implique une grande amplitude horaire. Dans la plupart des cas, le praticien partage sa journée ou sa semaine en visites à domicile et en réception à son cabinet. Il peut faire aussi des vacations auprès de services sociaux ou à l’hôpital. Salarié ou libéral, des gardes de nuit ou de week-end peuvent lui être imposées. Qu’un médecin soit généraliste ou spécialiste, il doit être inscrit auprès du Conseil national de l’ordre des médecins pour pouvoir exercer. www.conseil-national.medecin.fr Salaire brut mensuel débutant : 3 000 € environ. Formation : cursus de 6 ans + 3 ans de spécialisation en médecine générale. Cardiologue Essoufflements, douleurs thoraciques, palpitations, infarctus… Les maladies cardio-vasculaires constituent la première cause de mortalité en France. C’est dire l’importance du travail du cardiologue, toujours à l’affût des innovations techniques et thérapeutiques. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Chirurgien Greffe de rein ou ablation de l’appendicite ? Le chirurgien officie au bloc opératoire d’un hôpital ou d’une clinique. Entouré de son équipe médicale, il réalise toutes sortes d’interventions chirurgicales : réparation de traumatismes, traitement d’infections, pose de prothèses… La profession se décline en de nombreuses spécialités : neurochirurgie, chirurgie cardiaque, digestive, urologique, stomatologique, esthétique… Formation : cursus de 6 ans + 5 ans de spécialité chirurgicale, voire 2 ans de clinicat. Dermatologue Le dermatologue est spécialisé dans le traitement des maladies de la peau et des muqueuses (acné, eczéma, verrues, allergie au soleil, cancers de la peau…). Il effectue également des actes esthétiques (peeling…). Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Anesthésiste-réanimateur L’anesthésiste endort les patients qui subissent une opération chirurgicale (anesthésie locale ou générale). Il assiste le chirurgien, surveille l’état de l’opéré au réveil et atténue les douleurs postopératoires. Il peut également intervenir en urgence, par exemple dans le cas d’altération des fonctions vitales. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. 4 COMBIEN GAGNE UN SPÉCIALISTE ? En début de carrière, le salaire brut d’un médecin spécialisé dépend à la fois de sa spécialité et de ses conditions d’exercice, en libéral ou à l’hôpital par exemple. Il peut ainsi varier de 3 000 à 4 000 €, et attei ndre jusqu’à 8 500 € en cours de carrière. 2.71 - Juin 2013 Gastro-entérologue Le gastro-entérologue traite tous les troubles de l’appareil digestif : estomac, intestins, foie, pancréas (cirrhoses, hépatites, calculs biliaires, reflux gastro-œsophagiens, cancers du côlon…). Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Gynécologue médical / Gynécologue obstétricien En ville ou à l’hôpital, le gynécologue médical assure le suivi des patientes et parturientes : soins, contraception, aide à la procréation… De son côté, le gynécologue obstétricien, spécialiste des grossesses pathologiques, exerce principalement à l’hôpital, au service maternité. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de gynécologie médicale ou 5 ans de gynécologie-obstétrique. Médecin du sport Rattaché à une fédération ou à un club, le médecin du sport veille à la bonne santé des athlètes, en évaluant notamment leur résistance à l’effort. Il soigne aussi les tendinites, les entorses, les contractures… Il peut aussi travailler en libéral. Formation : cursus de 6 ans + 3 ans de médecine générale + certificat de capacité en médecine et en biologie du sport. Médecin du travail Accès des travailleurs handicapés, ergonomie du matériel, interdiction des matières dangereuses… Rattaché à une association interentreprises, le médecin du travail est le garant des bonnes conditions de travail. À lui d’entendre les salariés et de conseiller les employeurs. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Médecin légiste Le médecin légiste est avant tout saisi par la justice pour autopsie en cas de décès d’origine criminelle, mais la plupart du temps ses patients le sollicitent pour des bilans traumatiques suite à un accident ou des coups et blessures, pour des affaires de mœurs (viols, abus sexuels…) ou pour une évaluation des séquelles. C’est lui qui indique le degré de préjudice corporel. Le médecin légiste travaille dans une morgue d’hôpital ou d’institut médico-légal, mais aussi en extérieur, directement sur la scène d’un crime ou d’une agression. Un bon équilibre nerveux et mental est requis pour exercer ce métier. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Médecin scolaire Le rôle du médecin scolaire est surtout préventif. Il contrôle l’état de santé des élèves afin de repérer des troubles physiques, alimentaires, psychologiques, voire des mauvais traitements. Formation : cursus de 6 ans + 3 ans de médecine générale + concours organisé par le ministère de l’Éducation nationale. Neurologue Spécialiste du cerveau et de tout le système nerveux, le neurologue soigne autant les migraines et les pertes de mémoire que les maladies touchant, de près ou de loin, le système nerveux central (épilepsie, sclérose en plaques, Alzheimer…). Cette spécialité est actuellement en plein développement. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Ophtalmologiste L’ophtalmologiste s’occupe de toutes les pathologies concernant les yeux. Spécialiste de la vue, il corrige le strabisme, la myopie ou l’hypermétropie à l’aide de lunettes ou de lentilles adaptées. C’est lui aussi qui opère une myopie ou une cataracte au laser. Il dépiste également des maladies ou des dysfonctionnements comme le diabète ou l’hypertension. Formation : cursus de 6 ans + 5 ans de spécialité. Oto-rhino-laryngologiste (ORL) Spécialiste du nez, de la gorge et des oreilles, l’ORL soigne et opère les amygdales, les cordes vocales, le larynx et l’oreille interne. Formation : cursus de 6 ans + 5 ans de spécialité. Pédiatre Spécialiste des tout-petits, le pédiatre assure en cabinet le suivi médical des enfants : vaccins, développement psychomoteur, croissance. Il exerce égale- 5 Médecin ment à l’hôpital, notamment en maternité. Il évalue par exemple les réflexes, la position des hanches ou la mobilité des nouveau-nés. bromes et autres affections. C’est sur son diagnostic que le médecin généraliste s’appuiera pour prescrire les soins adaptés. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Psychiatre « Médecin de l’âme », le psychiatre reçoit en consultation des patients souffrant de troubles psychiques : dépression, anorexie, schizophrénie, troubles obsessionnels compulsifs… Il peut associer les approches psychothérapeutique, psychanalytique (analyses) et thérapeutique (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques). Rhumatologue Spécialiste du squelette, des tendons et des muscles, le rhumatologue intervient en cas de maladies liées aux articulations, à la colonne vertébrale et aux os (arthrose, ostéoporose, rhumatismes, sciatique, mal de dos…). Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Formation : cursus de 6 ans + 4 ans de spécialité. Radiologue Le radiologue est un médecin spécialiste des techniques de l’imagerie médicale : clichés radio, IRM, échographies et scanners. Il s’appuie sur l’imagerie médicale pour repérer les fractures, bronchites, fi- MÉDECINES DOUCES Acupuncture, médecine chinoise, soph rologie, phytoaromathérapie, homéopathie, hypnothérape utie… Les médecines douces ou « différentes » sont nombreuses. Cf. dossier Actuel-Cidj Les formations aux médecines différentes n° 2.714. É tudes et diplômes Organisation des études Pour exercer en tant que médecin, le diplôme d’État est obligatoire. Il est délivré à l’issue de la formation de médecin, qui dure 9 ans pour les médecins généralistes, et 10 ou 11 ans pour les spécialistes. Les études se font à l’université directement après le bac. La sélection se fait en fin de 1re année (Paces). Les études de médecine ne commencent véritablement qu’en 2e année. Première année : Paces Les études de médecine commencent par la première année commune aux études de santé (Paces) à l’issue de laquelle les étudiants doivent réussir un concours très sélectif (seuls 20 % des étudiants le réussissent). Conditions d’admission Si vous souhaitez faire des études de médecine, vous devez d’abord vous inscrire en Paces (première année commune aux études de santé). Cette année est commune aux études de médecine, chirurgie dentaire, pharmacie et sage-femme. Elle s’effectue entièrement dans une UFR (faculté) de médecine. > Voir liste 2 du carnet d’adresses. 6 Tous les bacheliers peuvent s’inscrire en Paces, mais, pour mettre toutes les chances de son côté afin de réussir le concours de fin d’année, mieux vaut avoir un profil scientifique : il est conseillé de passer par une terminale S, d’avoir une moyenne solide en sciences et en maths et de décrocher le bac avec mention. Inscriptions sur www.admission-postbac.fr. Cursus La Paces est organisée en deux semestres et se compose de 8 unités d’enseignement (UE). Une série d’épreuves est organisée à la fin de chaque semestre. 2.71 - Juin 2013 Le premier semestre est le même pour tous, quelle que soit la filière envisagée. Il comprend 4 UE : • atome, biomolécules, génome, bioénergétique, métabolisme (chimie, biochimie) ; • la cellule et les tissus (histologie, biologie, embryologie) ; • organisation des appareils et systèmes : aspects fonctionnels ; • évaluation des méthodes d’analyse appliquées aux sciences de la vie et de la santé. À la fin du premier semestre, les étudiants passent la première partie du concours : 3 épreuves de 3h (QCM). En fonction du classement obtenu à l’issue de ces épreuves, 85 % des candidats seront admis à poursuivre en Paces, 15 % seront réorientés vers d’autres formations universitaires. Le second semestre se compose des UE suivantes : • organisation des appareils et systèmes : aspects fonctionnels (2e partie) ; • organisation des appareils et systèmes : aspects morphologiques ; • pharmacologie ; • santé, société, humanité. En début de semestre, les étudiants choisissent également une ou plusieurs UE spécifiques : médecine, pharmacie, chirurgie dentaire, sage-femme. En fin de semestre, ils passent la deuxième partie du concours dans la filière choisie (QCM + épreuves rédactionnelles). Quatre concours distincts sont organisés : médecine, pharmacie, chirurgie dentaire, sagefemme. Le nombre d’étudiants admis dans chacune des filières est fixé en fonction des besoins en personnels des professions (numerus clausus). En 2012-2013, le nombre d’étudiants admis à poursuivre en médecine était fixé à 7 492. > Voir « Organisation de la première année commune aux études de santé (Paces) » en annexes. > Voir « Nombre d’étudiants autorisés à poursuivre en 2e année de médecine (2012-2013) » en annexes. ÉTUDIANTS ÉTRANGERS s Espace économique euroLes étudiants étrangers hor entre début décembre et fin péen doivent se préinscrire vices consulaires français janvier en passant par les ser le service des inscrippar de leur pays, ou directement une carte de séjour d’au ont s s’il s sité ver tions des uni moins un an. www.campusfrance.org Préparation au concours Certaines universités ou prépas privées assurent des cours de soutien à la Paces et préparent au concours. Préparation annuelle ou semestrielle, remise à niveau, stage de prérentrée, soutien à la carte, les formules sont nombreuses. Les tarifs en vigueur peuvent varier de 350 € à 4 000 € pour 6 mois et de 650 € à 8 000 € pour l’année. Avant de se lancer mieux vaut bien s’informer ! POLYTECH APRÈS LA PACES Le réseau des écoles d’ingénieurs Polytech propose des places aux étudiants en Paces depuis janv ier 2013. Après réussite du concours, les étudiants sont adm is en 2e année du cycle intégré des écoles Polytech (PeiP). Ils ont ensuite accès à l’ensemble des spécialité s (plus de 80) proposées par les 13 écoles du réseau Polyt ech. www.polytech-reseau.org 2e et 3e années Après réussite au concours, les étudiants sont admis en 2e année des études médicales. Ils commencent par un stage infirmier de 4 semaines à l’hôpital : prises de sang, toilette des patients… Côté théorie, les étudiants approfondissent les enseignements abordés en 1re année : anatomie, biochimie, biophysique, physiologie… Ils abordent également de nouvelles matières : sémiologie clinique (étude des signes révélateurs des pathologies), pharmacologie mais aussi des enseignements non médicaux tels que les langues étrangères, l’informatique ou le droit. Les étudiants apprennent également à mener l’examen clinique d’un patient lors de stages à l’hôpital (400h). L’enseignement est organisé en semestres (2 semestres par année). Le contrôle des aptitudes est organisé à la fin de chaque semestre. À l’issue de la 3e année, les étudiants obtiennent le diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM) qui sanctionne la 1re partie des études de médecine. Incluant 6 semestres de formation (dont les 2 premiers semestres de la Paces), il est reconnu au niveau licence, soit 180 crédits européens (ECTS). 7 Médecin 4e, 5e et 6e années L’examen classant national (ECN) Ces 3 années denses permettent d’acquérir une formation médicale complète et de se préparer à l’autre barrage des études de médecine : les ECN (épreuves classantes nationales), clé d’entrée vers l’internat L’ECN est un passage obligatoire pour tous les étudiants de médecine, qu’ils se destinent à la médecine générale ou à une autre discipline. Il comporte 3 épreuves rédactionnelles comportant chacune 3 cas cliniques. Les étudiants deviennent étudiants hospitaliers (anciennement « externes ») et suivent une formation en alternance, à l’hôpital le matin, à la fac l’aprèsmidi. Ils effectuent ainsi 36 mois de stages dans différentes spécialités : anesthésie-réanimation, cardiologie, cancérologie, pneumologie, dermatologie, radiologie, urgences. On recense au total 12 spécialités : anesthésie-réanimation, biologie médicale, chirurgie orale, gynécologie médicale, gynécologie-obstétrique, médecine générale, médecine du travail, pédiatrie, psychiatrie, santé publique, spécialités médicales et spécialités chirurgicales. Ils font partie intégrante des services, sous la surveillance de l’interne et du chef de service, et leurs responsabilités s’accroissent. S’ils ne peuvent faire de prescriptions, ils examinent les patients et remplissent leur dossier médical. Ils effectuent également des gardes. Les étudiants sont rémunérés (de 100 à 200 € par mois) dès la 4e année. L’internat Le programme s’articule autour des pathologies, de leur thérapeutique et de leur prévention. Les enseignements sont organisés par modules thématiques, le plus souvent, en lien avec les stages : par exemple, cardiologie/pneumologie/réanimation. Des examens terminent chacune des années (l’évaluation des stages est prise en compte dans ces contrôles) Ces années d’internat sont organisées en stages de 6 mois, à plein-temps à l’hôpital, au sein de plusieurs services. Un futur généraliste, par exemple, doit obligatoirement pratiquer chez un médecin libéral, aux urgences, dans un service de médecine adulte, puis en pédiatrie ou gynécologie. La dernière année, tous les étudiants passent l’examen classant national (ECN, ex-concours de l’internat) qui permet de continuer ses études, tant pour la médecine généraliste que spécialisée. C’est en fonction du résultat à cet examen qu’ils pourront choisir leur spécialité. L’internat dure de 3 à 5 ans selon la spécialité choisie : 3 ans pour les médecins généralistes, 4 ans pour la plupart des spécialistes, 5 ans pour les spécialités chirurgicales, la médecine interne et la radiologie. Intégrés au service hospitalier, les internes acquièrent une certaine autonomie et prennent en charge les externes venus faire leurs premières armes. Salariés, ils perçoivent entre 1 300 € et 2 000 € brut par mois (+ les gardes). Parallèlement, les internes suivent des enseignements théoriques et pratiques et préparent une thèse. Le diplôme d’État de médecine ES SPÉCIALITÉS LES PLUS PRISÉ la Drees (Direction de la reSelon une étude menée par , aluation et des statistiques) cherche, des études, de l’év la nt les plus prisées seraie les spécialités médicales imation, la gynécologie-obséan pédiatrie, l’anesthésie-r ale. En revanche, la santé tétrique et la biologie médic et la médecine générale vail publique, la médecine du tra e. cot la ins mo nt auraie En fin de parcours, les internes décrochent un diplôme d’études spécialisé (DES) qui valide leurs compétences. Ils obtiennent le diplôme d’État de docteur en médecine après la soutenance d’une thèse. LA RECHERCHE Troisième cycle Après ces 6 années d’études commence le 3e cycle des études médicales (de 3 à 5 ans), appelé également internat. Il est accessible après un examen classant national (ECN). Cet examen est obligatoire pour tous les étudiants en médecine. Il permet, selon le rang de classement obtenu, d’accéder aux différentes spécialités. 8 Environ 10 % des internes de chaque promotion préparent un master de recherche, puis un doctorat et un postdoctorat. Ils peuvent bénéficier d’un e « année-recherche ». Ils décrochent ensuite une habilitation à dirig recherches (HDR) et deviennent enseignants-c er des hercheurs. 2.71 - Juin 2013 Que faire en cas d’échec ? Près de 80 % des étudiants inscrits en 1re année de médecine ne sont pas admis à passer en 2e année. Les universités offrent la possibilité de se réorienter vers une autre filière dès la fin du 1er semestre de Paces. Il est possible, dans certains cas, de bénéficier d’équivalences. Dès le début du 1er semestre De nombreux étudiants s’inscrivent en Paces avec l’idée de poursuivre en médecine mais s’aperçoivent vite qu’ils ne sont pas faits pour ça. Mieux vaut donc anticiper et prévoir un plan B avant le début de l’année afin de ne pas perdre votre temps. Informezvous auprès des conseillers d’orientation de votre lycée qui pourront vous aider à choisir une autre orientation au cas où celle-ci ne marcherait pas. Il est possible de changer d’orientation dès le début du 1er semestre à l’université. En fin de 1er semestre Si vous n’avez pas obtenu une moyenne suffisante au 1er concours de Paces qui a lieu en fin de 1er semestre, votre université vous proposera une réorientation. Les universités ont mis en place des passerelles vers d’autres formations. Vous pouvez ainsi bifurquer, sans perdre une année, vers une licence de biologie, par exemple, ou vers une tout autre filière, en fonction des formations offertes par votre université. En fin de Paces Si vous avez raté le concours de médecine qui a lieu en fin du second semestre (fin de la Paces), plusieurs possibilités s’offrent à vous. Tout dépend des résultats obtenus au concours. • Si vos résultats au concours sont honorables, avec une moyenne supérieure à 8/20, un redoublement vaut la peine d’être tenté. Sauf dérogation exceptionnelle, vous n’avez droit qu’à deux tentatives. Cependant, les chances de réussir sont 4 fois plus élevées que pour un nouvel inscrit. • Si vous n’avez pas obtenu une moyenne suffisante au concours, plutôt que de redoubler, il est peut-être préférable de vous réorienter. Vous pouvez intégrer - dans votre université ou dans une autre - des licences proches du domaine de la santé : sciences de la vie, Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), carrières sanitaires… Dans tous les cas, mieux vaut choisir une filière qui vous permette de bénéficier de la reconnaissance des UE (unités d’enseignement) validées pendant la Paces. Les possibilités d’équivalences et la conservation de certains crédits ECTS d’une filière à l’autre dépendent des universités. • Si vous faites partie des reçus-collés, c’est-à-dire que vous avez obtenu la moyenne (10/20) ou plus, sans pour autant décrocher une place au concours, vous pouvez faire valoir vos résultats pour obtenir une équivalence vous permettant d’entrer directement en 2e année (L2) de certaines licences (biologie, physique, santé, économie…). Attention, il faut déposer les dossiers d’équivalence dès les résultats du concours. Les demandes sont examinées au cas par cas. Bifurquer vers le paramédical Si vous restez malgré tout attiré par la médecine pourquoi ne pas envisager une profession paramédicale ? Les écoles d’ergothérapeutes, de manipulateurs en électroradiologie médicale, de masseurs-kinésithérapeutes, de pédicures-podologues, de psychomotriciens et de techniciens en analyses biomédicales peuvent admettre en 1re année des étudiants sélectionnés à partir des listes de classement au concours de fin de Paces. 9 Médecin Études médicales à l’étranger Pour éviter la sélection drastique en fin de 1re année de médecine en France, certains étudiants envisagent des études de médecine à l’étranger. Toutefois, cette option n’est pas forcément simple. En Suisse et au Québec, l’accès aux études de médecine est définitivement fermé aux Français. En Belgique Pays francophone, membre de l’Union européenne, la Belgique attire de nombreux étudiants français qui, pour la plupart, retournent en France à la fin de leurs études pour y exercer. Face à ce phénomène, la Belgique a instauré depuis la rentrée 2013 des quotas d’étudiants étrangers en médecine et dentaire. Les universités n’admettent plus que 30 % d’étudiants « non-résidents », c’est-à-dire ceux qui ne peuvent pas justifier de 3 ans de résidence en Belgique. En Suisse, l’accès aux études de médecine est fermé aux Français. Important : les études commencées à l’étranger doivent impérativement être menées à leur terme, jusqu’à l’obtention du diplôme. Pour tout savoir sur les conditions d’inscriptions selon les pays, rendez-vous sur le site du réseau Euroguidance. www.euroguidance-france.org Si vous souhaitez néanmoins tenter votre chance, vous devez demander une équivalence de votre bac auprès du ministère de la Communauté française en Belgique (avant le 15 juillet). Ensuite, vous devez vous présenter en personne à l’université d’accueil pour la procédure d’inscription. À l’issue des inscriptions, un tirage au sort est organisé parmi les dossiers des non-résidents. Les étudiants non-résidents ne peuvent tenter cette procédure que dans une seule et unique école ou université belge. À savoir : contrairement à la France, il n’existe pas de concours ni de numerus clausus limitant le nombre de places en fin de 1re année en Belgique. Seule sélection : avoir 12 de moyenne et ne pas avoir de note inférieure à 10. Dans un autre pays européen La médecine fait partie des professions réglementées régies par des directives européennes. Ces directives prévoient une reconnaissance automatique des qualifications professionnelles dans l’EEE (Espace européen économique) et en Suisse. Il est donc possible d’exercer en France avec un diplôme de médecine obtenu dans un autre pays de l’Union européenne. 10 © JPC-Prod / Fotolia Cependant, si vous envisagez des études dans un pays non francophone, sachez que vous devez parfaitement maîtriser la langue du pays et que tous les pays prévoient un système de sélection et de quota. Pensez également au coût des études à l’étranger. 2.71 - Juin 2013 A nnexes Organisation de la première année commune aux études de santé (Paces) 1er semestre UE communes UE1, UE2, UE3 (1re partie) et UE4 Épreuves du 1er semestre CLASSEMENT Réorientation de 15 % des effectifs Choix des étudiants de suivre une (ou des) UE spécifique(s) en vue de présenter un (ou des) concours 2e semestre UE communes UE3 (2e partie), UE5, UE6 et UE7 UE spé. médecine (+ kiné) UE spé. odontologie UE spé. sage-femme UE spé. pharmacie Épreuves du 2e semestre 4 CLASSEMENTS (selon 4 numerus clausus) Classement médecine (+ kiné) Classement odontologie Classement sage-femme Classement pharmacie Source : Université Nice Sophia-Antipolis 11 Médecin Nombre d’étudiants autorisés à poursuivre en 2e année de médecine (2012-2013) Établissements Numerus clausus Paris 5 351 Paris 6 313 Paris 7 327 Paris 11 130 Paris 12 155 Paris 13 138 Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines 115 Aix-Marseille 315 Amiens 192 Angers 170 Antilles-Guyane 95 Besançon 176 Bordeaux 2 334 Brest 171 Caen 193 Clermont-Ferrand 1 178 Corse 25 Bourgogne-Dijon 214 Grenoble 1 172 La Réunion 81 Lille 552 Institut catholique de Lille 104 Lille 2 448 Limoges 128 Lorraine 308 Lyon 1 411 Montpellier 1 209 Nantes 218 Nice 127 Nouvelle-Calédonie 10 Poitiers 197 Polynésie française 819 Reims 201 Rennes 1 200 Rouen 219 Saint-Étienne 139 Strasbourg 232 Toulouse 3 242 Tours 235 Source : Journal officiel, 11 janvier 2013 12 Publicité 2.71 PRÉPARATION AUX CONCOURS Médecine Pharmacie Dentaire Sage-femme Paramédical kinésithérapeute, orthophoniste, psychomotricien, audioprothésiste 10 centres d’enseignement à Paris Secrétariat : 16, rue de la Cerisaie - 75004 Paris - tél. 01 48 04 90 50 - fax 01 48 04 08 30 www.medisup.com 2.71 - Juin 2013 X.XXXX - Janvier 2011 Liste 1 Pour en savoir plus Carnet d’adresses LISTE 1 http://sante-social.emploipublic.fr Edité par : Groupe Moniteur Sur le site : offres d’emploi dans le secteur social et médico-social, secteurs qui recrutent, fiches métiers, calendrier des concours, actualités, information sur le statut de la fonction publique, conseils aux candidats. www.sante.gouv.fr/metiersde-la-sante Edité par : ministère des Affaires sociales et de la Santé Sur le site : présentation des 200 métiers de la santé, information sur la pratique professionnelle, le niveau d’études, la rémunération, recherche par ordre alphabétique, par familles et niveaux d’études, sites utiles, modalités de recrutement dans les établissements publics et focus sur la validation des acquis de l’expérience (VAE). www.anemf.org Edité par : Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) Sur le site : actualités des études médicales, informations professionnelles (installation, démographie médicale…), informations pratiques : logement, bourses, mobilité… www.vieliberale.fr Edité par : Mutuelle d’assurances du corps de santé français (MACSF) Sur le site : information des étudiants et professionnels sur l’exercice en libéral dans les secteurs médicaux et paramédicaux : installation, remplacement, collaboration. Actualités, annonces de remplacement. www.cng.sante.fr Edité par : Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière (CNG) Sur le site : informations sur les concours et examens : présentation, textes réglementaires, calendrier ; bourse de l’emploi hospitalier. BIBLIOGRAPHIE Pour en savoir plus SITES DE RÉFÉRENCE www.conseil-national.medecin.fr Edité par : Conseil national de l’ordre des médecins Sur le site : présentation des études de médecine, facultés, diplômes, guide des jeunes médecins, conditions d’exercice et d’installation, annuaire des médecins, actualités. www.emploisoignant.com Edité par : Izeos SARL Sur le site : offres d’emploi destinées aux professionnels de la santé, dépôt de CV, alertes e-mail, conseils de recherche d’emploi. Diffusion des annonces sur les sites d’une cinquantaine de partenaires. www.gazette-sante-social.fr Edité par : Groupe Moniteur Sur le site : offres d’emploi dans le secteur social et médico-social, actualités, textes officiels, dossiers thématiques. www.hopital.fr Edité par : Fédération hospitalière de France Sur le site : fiches métiers des professions médicales et de soins, du secteur social, des métiers administratifs, logistiques et techniques. Offres d’emploi des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics. Travailler à l’hôpital : près de 200 métiers au service de la vie Thomas Fourquet, Myriam Greuter. Paris : L’Etudiant, mars 2010. 12,90 € Panorama de 200 métiers pour travailler à l’hôpital, du niveau brevet à bac + 14. Pour chaque métier : profil, conditions d’exercice, formation, salaire, modalités de recrutement. Les métiers du médical Lognes, Marne-la-Vallée : Onisep, octobre 2011. 9 € Le secteur en bref, des images des urgences. Présentation des métiers par domaine, des informations concernant les études, l’emploi et un guide pratique des formations et des concours. Le guide des métiers de la santé Paris : Studyrama, avril 2012. (Guides J Métier). 15 € Présentation du profil, des fonctions et de la formation des professionnels, ainsi que les modes d’exercice, les effectifs, les salaires et les évolutions possibles des professions, pistes pour entrer dans la vie active. Liste 2 SCUIO LISTE 2 SCUIO Les services communs universitaires d’information et d’orientation (SCUIO) des facultés de médecine donnent des informations sur les diplômes et les lieux de préparation. Aix-Marseille 2 27 boulevard Jean Moulin Antenne Faculté de médecine 13385 Marseille Cedex 05 Tél : 04 91 32 43 57 www.univmed.fr Amiens 11 rue des Francs-Mûriers Résidence Les Portes de l’Université BP 2716 80027 Amiens Cedex 01 Tél : 03 22 82 64 00 www.u-picardie.fr Angers 2 rue Lakanal La passerelle 49000 Angers Tél : 02 44 68 86 20 www.univ-angers.fr Antilles-Guyane Campus de Fouillole Bât. administration générale - BP 250 97110 Pointe-à-Pitre Cedex Tél : 05 90 48 31 46 www.univ-ag.fr Besançon 36 A av. de l’Observatoire Maison des étudiants 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 99 ipag.univ-fcomte.fr Bordeaux 2 146 rue Léo Saignat - Site Carreire Espace 5D 33076 Bordeaux Cedex Tél : 05 57 57 13 81 www.u-bordeaux2.fr Brest 20 avenue Victor Le Gorgeu BP CS 93837 29200 Brest Cedex 3 Tél : 02 98 01 63 17 www.univ-brest.fr Caen Esplanade de la Paix Campus 1 - Bât. Lettres 14000 Caen Cedex Tél : 02 31 56 55 12 www.unicaen.fr p. 13 p. 13 Corte Campus Grimaldi Bâtiment Patrick Pozzo-Di-Borgo BP 52 20250 Corte Tél : 04 95 45 00 21 www.univ-corse.fr Dijon Esplanade Erasme Maison de l’Université BP 27877 21000 Dijon Cedex Tél : 03 80 39 52 40 www.u-bourgogne.fr Grenoble 1 621 avenue Centrale Domaine universitaire Saint-Martin d’Hères BP 53 38041 Grenoble Cedex 09 Tél : 04 76 51 46 21 www.ujf-grenoble.fr Lille 2 42 rue Paul Duez 59800 Lille Tél : 03 20 96 52 80 www.univ-lille2.fr Limoges 88 rue du pont Saint-Martial Carrefour des étudiants 87000 Limoges Tél : 05 55 14 90 70 unilim.fr Lyon 1 43 boulevard du 11 Novembre 1918 Domaine scientifique de la Doua, Le Quai 43 69100 Villeurbanne Tél : 04 72 44 80 59 www.univ-lyon1.fr Montpellier 1 5 boulevard Henri IV CS 19044 34000 Montpellier Cedex 2 Tél : 04 67 41 76 00 www.univ-montp1.fr Nancy 1 Rue du Jardin Botanique Espace de services Aiguillettes (Esa) 54600 Villers-lès-Nancy Tél : 03 83 68 40 84 www.uhp-nancy.fr Nantes 110 boulevard Michelet Maison des services BP 42212 44322 Nantes Cedex 3 Tél : 02 40 37 10 00 www.ipag.univ-nantes.fr 13 Médecin Nice 24 avenue des Diables Bleus 6357 Nice Cedex 4 Tél : 04 92 00 11 48 www.unice.fr Paris 5 12 rue de l’Ecole de Médecine Aile gauche, niveau 1 75006 Paris Tél : 01 76 53 16 50 www.parisdescartes.fr Paris 6 4 place Jussieu Tour 24-14, 1er étage 75252 Paris Cedex 05 Tél : 01 44 27 39 70 www.upmc.fr Rennes 1 8 rue Klébert CS 46510 35065 Rennes Cedex Tél : 02 23 23 39 79 http://soie.univ-rennes1.fr Rouen 24 B rue Jacques Boutrolle d’Estaimbuc 76130 Mont-Saint-Aignan Cedex Tél : 02 32 76 93 73 www.univ-rouen.fr Saint-Étienne 10 rue Tréfilerie Maison de l’Université 42023 Saint-Etienne Cedex 02 Tél : 04 77 42 17 16 www.univ-st-etienne.fr Paris 7 10 esplanade Pierre Vidal-Naquet Rez-de-chaussée, accès C Les Grands Moulins 75013 Paris Tél : 01 57 27 71 31 www.univ-paris-diderot.fr Strasbourg 20 A rue René Descartes 67000 Strasbourg Cedex Tél : 03 68 85 63 00 www.unistra.fr Paris 11 15 rue Georges Clemenceau 91400 Orsay Cedex Tél : 01 69 15 54 47 www.u-psud.fr Toulouse 3 118 route de Narbonne Espace Etudiants Entreprises Emploi, Bât. E4 31062 Toulouse Cedex 04 Tél : 05 61 55 61 32 www.ups-tlse.fr Paris 12 61 avenue du Général de Gaulle Bât. I-3, niveau dalle, salle 039 94000 Créteil Cedex Tél : 01 45 17 12 17 www.u-pec.fr Paris 13 99 avenue Jean-Baptiste Clément 93430 Villetaneuse Tél : 01 49 40 40 11 www.univ-paris13.fr Poitiers 2 rue Pierre Brousse 86000 Poitiers Tél : 05 49 45 33 81 www.univ-poitiers.fr Reims Rue des Crayères Campus du Moulin de la Housse 51100 Reims Cedex 2 Tél : 03 26 91 85 30 www.univ-reims.fr 14 Tours 116 boulevard Béranger 1er étage BP 4239 37042 Tours Cedex Tél : 02 47 36 81 70 www.univ-tours.fr Versailles 47 boulevard Vauban Antenne de Saint-Quentin, Mezzanine 78280 Guyancourt Cedex Tél : 01 39 25 56 10 www.uvsq.fr 2.71 - Juin 2013 X.XXXX - Janvier 2011 Actuel Ile-de-France LISTE 1 (IDF) Inscription en Paces L’inscription en première année commune aux études de santé (Paces) pour les lycéens d’Ile-de-France se fait désormais sur le portail Admission Post-bac. Une autre procédure d’inscription directement auprès d’une des 7 UFR médicales d’Ile-de-France est possible, mais seulement dans des cas particuliers. Pour s’inscrire en Paces, deux possibilités : 1er cas : - Vous êtes inscrit aux épreuves du bac dans un centre d’examen des académies de Créteil, Paris ou Versailles. - Vous êtes élève de terminale dans un internat de province, et le domicile permanent de vos parents est situé en Ile-de-France. - Vous êtes inscrit aux épreuves du bac français dans un centre d’examen situé à l’étranger. Dans un premier temps, vous devez formuler sur www.admission-postbac.fr un vœu générique pour une UFR de santé en Ile-de-France. Ensuite, vous devez saisir 4 choix hiérarchisés d’affectation parmi les 7 UFR médicales de la région, dont au moins un dans l’académie d’obtention de votre bac. 2e cas : - Vous préparez le bac dans une académie non francilienne. - Vous avez obtenu le bac avant l’année scolaire en cours en Ile-deFrance, en province ou à l’étranger. - Vous êtes titulaire d’un diplôme étranger de médecine non européen. - Vous êtes titulaire d’un diplôme étranger de fin d’études secondaires. Vous devez vous adresser directement à l’UFR médicale où vous souhaitez candidater. Quand ? La saisie des vœux sur Admission Post-bac est ouverte de janvier à mars. Votre lycée vous donnera les dates exactes et vous informera sur la procédure détaillée. Pour les candidats devant s’adresser aux universités, les dossiers sont à retirer entre janvier et mai. Il vous faut vous renseigner auprès de l’université qui vous intéresse. Procédure d’affectation Liste 1 Inscription en Paces p. 15 Liste 2 UFR préparant à la Paces p. 15 Liste 3 Cours de soutien à la Paces p. 15 LISTE 2 (IDF) UFR préparant à la Paces En Ile-de-France, la première année commune aux études de santé (Paces) peut être préparée dans ces UFR. Public Sur Admission Post-bac, vous serez invité, jusqu’à fin mai, à exprimer obligatoirement 4 choix hiérarchisés vers 4 UFR d’Ile-de-France en vue d’une affectation par le recteur de l’académie de Paris. La répartition des candidats entre les 7 UFR médicales d’Ile-de-France est effectuée par le Sadep (Service interacadémique d’affectation des étudiants en Paces). Le critère d’affectation est celui des priorités exprimées dans les choix des candidats. Ce critère est modulé pour respecter la clé de répartition des candidats entre les 7 UFR (répartition au prorata des numerus clausus des concours de chaque UFR) et assurer une répartition homogène des séries et des mentions aux baccalauréats. Attention ! Tous les candidats n’obtiendront pas leur 1er choix. Il faut donc apporter un soin tout particulier au choix des 4 UFR. Toute affectation est définitive, et le Sadep n’apportera aucun changement dérogatoire. Pour les candidats passant sur Admission Post-bac (1er cas), le nombre de candidats relevant du bac français passé à l’étranger est contingenté. Il vaut mieux donc diversifier ses vœux d’UFR hors Ilede-France. Pour les candidats qui s’adressent aux universités (2e cas), les capacités d’accueil sont également limitées. 75270 Paris Cedex 06 UFR biomédicale des Saints-Pères Tél : 01 42 86 20 09 www.biomedicale.univ-paris5.fr Service interacadémique d’affectation des étudiants en Paces (Sadep) : 47 rue des Ecoles 75005 Paris www.ac-paris.fr 91405 Orsay Cedex Faculté des sciences d’Orsay Tél : 01 69 15 54 87 www.sciences.u-psud.fr 75006 Paris UFR sciences pharmaceutiques et biologiques Tél : 01 43 29 05 92 www.pharmacie.parisdescartes.fr 75010 Paris UFR de médecine - Site Villemin Tél : 01 57 27 79 88 www.medecine.univ-paris-diderot.fr 75013 Paris Faculté de médecine Tél : 01 40 77 95 00 www.medecine.upmc.fr 75018 Paris UFR de médecine - Site Xavier Bichat Tél : 01 57 27 79 88 www.medecine.univ-paris7.fr 77200 Torcy UFR de médecine - Site Torcy Tél : 01 49 81 35 03 www.u-pec.fr 78180 Montigny-le-Bretonneux UFR médecine de Paris Ile-de-France Ouest (Pifo) Tél : 01 80 61 62 20 www.medecine.uvsq.fr 93017 Bobigny Cedex UFR de santé, médecine et biologie humaine Léonard de Vinci Tél : 01 48 38 76 76 http://www-smbh.univ-paris13.fr http://www-smbh.univ-paris13.fr/ formations/classe-preparatoire/ apes.html 94000 Créteil UFR médecine - Site Créteil Tél : 01 49 81 35 03 http://medecine.u-pec.fr 94276 Le Kremlin-Bicêtre UFR de médecine Tél : 01 49 59 66 12 www.medecine.u-psud.fr LISTE 3 (IDF) Cours de soutien à la Paces Ces établissements proposent des cours de soutien et une préparation à la première année commune aux études de santé (Paces). 75004 Paris Médisup Tél : 01 48 04 90 50 www.medisup.com Privé hors contrat > Cours de soutien à la Paces Admission : bac S, dossier. Durée : 12 mois (cours intensifs : 40h à 60h) Coût : 3 200 à 4 000 € (cours intensifs : 700 à 915 €) 75006 Paris Centre Laennec Tél : 01 53 63 89 20 www.centrelaennec.fr Association > Première année d’études de santé (Paes) Admission : bacheliers, étudiants diplômés dans une autre filière. 75006 Paris Centre préparatoire aux carrières médicales et juridiques (CPCM Juridicas) Tél : 01 46 26 36 39 www.cpcm-juridicas.fr Privé hors contrat > Cours de soutien à la Paces Admission : bac, être inscrit à l’université. Durée : - 1 an ; stage de 2 semaines de mise à niveau en juillet pour les non titulaires d’un bac S ; stages de révisions intensives en décembre et en avril - cours intensifs : 2 semaines Coût : 2 150 € (cours intensifs : 650 €) Ile-de-France 15 Médecin 75006 Paris Cours Galien Paris Tél : 01 53 63 00 22 www.cours-galien.fr Privé hors contrat > Cours de soutien à la Paces Admission : bac S, être inscrit à l’université, dossier, entretien. Durée : 12 mois (cours intensifs : 40 à 120h) Coût : 140 à 350 € par UE, frais d’inscription : 125 € (cours intensifs : 590 à 1 550 €, frais d’inscription : 125 €). 75006 Paris Excosup santé, paramédical Tél : 01 46 34 06 33 www.excosup.fr Privé hors contrat > Cours de soutien à la Paces Admission : bac, être inscrit à l’université, dossier. Durée : 1 an (6 à 8h par semaine) ; (cours intensifs : 2 à 4 semaines) Coût : 2 460 € (cours intensifs : 710 à 990 €) > Préparation à l’entrée en Paces Admission : bac, dossier. Durée : 1 an Coût : 8 970 € 75006 Paris Sigma 3 Tél : 01 42 84 25 67 www.sigma3.fr Privé hors contrat > Cours de soutien à la Paces Admission : bac, être inscrit à l’université, dossier. Durée : - 2 semestres - cours intensifs : 48h (stage court) ; 64h (stage long) - pour les personnes des filières non scientifiques : mois de juillet Coût : - frais de scolarité : 2 360 € - pour les personnes des filières non scientifiques : 690 € à 890 € 75016 Paris Centre Epsilon Tél : 01 45 00 07 77 www.centreepsilon.com Privé > Cours de soutien à la Paces Admission : bac, être inscrit à l’université, candidatures acceptées toute l’année. Durée : cursus : 1 à 2 semestres cours intensifs : 40H à 60h Coût : de 660 € à 3 400 € > Préparation à l’entrée en Paces Admission : bac, inscription toute l’année. Durée : 1 an Coût : 8 200 € 16 Ile-de-France 75017 Paris Poly prépas Centre de préparation aux concours des carrières médicales, paramédicales et sociales Tél : 01 43 79 61 23 www.poly-prepas.com Privé hors contrat > Cours de soutien à la Paces Admission : bac, être inscrit à l’université, dossier, entretien. Durée : 1 an (cours intensifs : 2 semaines) Coût : 2 300 € (cours intensifs : 650 €) > Préparation à la Paces Admission : bac, dossier, entretien. Durée : 1 an Coût : 4 200 € 93017 Bobigny Cedex UFR de santé, médecine et biologie humaine Léonard de Vinci Université Paris-Nord Tél : 01 48 38 76 76 http://www-smbh.univ-paris13.fr http://www-smbh.univ-paris13.fr/ formations/classe-preparatoire/ apes.html Public > Année préparatoire aux études de santé (Apes) Admission : bac général et technologique. Durée : 1 an