Benidorm - memovie

Transcription

Benidorm - memovie
Le Soir Mercredi 12 février 2014
Le Soir Mercredi 12 février 2014
22 MONQUOTIDIEN
MONQUOTIDIEN 23
Le numérique au secours de vos souvenirs
Big Nose, une nouvelle bière
pour méditer
Les nouvelles technologies permettent
de laisser plus aisément que par le passé un souvenir de soi
à sa postérité. Un
besoin qui remonte
à la nuit des temps.
La Belgique, pays de la bière ? Certes, mais la concurrence venue des Etats-Unis est rude. Vous riez sous
cape ? Pas de quoi s’esclaffer. De Brooklyn au Vermont, il existe aujourd’hui des centaines de brasseries
artisanales qui signent des bières toutes plus intéressantes les unes que les autres. Que faire ? Organiser la
résistance en s’intéressant à tous ceux qui, en proximité, y vont de leur contribution à l’enrichissement de
notre patrimoine brassicole. Dernière bière d’artisan
en date, la Big Nose redore le blason belge de l’orge et
du houblon.
Il s’agit d’une bière dorée, une triple – pour rappel,
« triple » désigne une bière riche en matières premières qui offre une vraie complexité de malt, d’alcool
et de houblon. On la doit à Emanuele Corazzini, néobrasseur évoluant du côté de Braine-l’Alleud et officiant dans les installations de la brasserie De Ranke à
Dottignies. Déjà auteur de la Big Mama, Corazzini
s’est vu demander une « suite » par un importateur
américain. « Après réflexion, j’ai pensé à une triple belge
qui irait à contre-courant de la tendance actuelle basée
sur l’utilisation de houblons américains que, par ailleurs,
j’apprécie beaucoup », explique l’intéressé. Pour ce
faire, le créateur de NovaBirra, un concept pour apprendre à tout un chacun à faire de la bière, s’est tourné vers les houblons alsaciens. Séduit par le Nugget et
le Triskel, Emanuele Corazzini a créé une bière charpentée à boire lentement – elle titre 9 % de volume
d’alcool – qu’il qualifie de « bière de méditation ». Avec
des arômes de fermentation et une bouche intense,
elle va comme un gant à un dimanche soir au coin du
feu. On aime également la bouteille dont l’étiquette
évoque l’univers du tatouage.
I
MICHEL VERLINDEN
Environ 2 euros, en vente entre autres chez Mig’s World Wine,
www.migsworldwines.be
LA SANTÉ
Les femmes dorment moins
mais restent davantage au lit
Des chercheurs ont analysé les habitudes de sommeil de
8.500 Britanniques. Selon eux, une personne moyenne
sort du lit après 8 heures et 41 minutes. Mais cela ne
signifie pas que l’on dorme aussi longtemps.
Une différence significative existe entre les femmes et les
hommes. Les femmes restent en moyenne 8 heures et 47
minutes dans le lit, soit 15 minutes de plus que les
hommes. Néanmoins, elles dorment en moyenne 6 heures
et 48 minutes, soit 11 minutes de moins que les hommes.
La cause ? Les femmes subissent plus de stress, selon le
chercheur Yue Leng. Cela les empêche de bien dormir.
L’expert du sommeil Neil Stanley ajoute que le cycle hormonal, une grossesse ou encore un enfant malade qui a
besoin de soins sont des facteurs incontestables d’une
diminution du sommeil chez la femme.
Selon d’autres résultats de l’étude, publiés dans la revue
Sleep Medecine, les célibataires ou les personnes mariées
dorment généralement mieux que les veufs ou les divorcés. Ceci est particulièrement vrai pour les célibataires qui
dorment dans un petit lit. Un grand lit symboliserait le
manque. Qui a dit que la nuit tous les chats sont gris ?
MARINE MARTIN (ST.)
ls ne sont plus là mais pourtant, vous les
situez plutôt bien, vos ancêtres. Leur
souvenir ressurgit épisodiquement lors
de grandes réunions familiales, comme
un mariage ou un enterrement. Pour ces
aïeux, il était commun de laisser en héritage,
outre leurs biens matériels, des photos jaunies
aux bords dentelés ainsi que de précieux
écrits. Cette correspondance manuscrite, voire
ces véritables mémoires méticuleusement rédigés, conféraient à leurs auteurs comme une
aura d’éternité.
Aujourd’hui, avec l’avènement des nouvelles
technologies, ces longs écrits ont cédé le pas
aux courts « posts » sur les blogs et aux vidéos
en ligne comme moyen de laisser une trace de
son existence à sa descendance. « Les nouvelles technologies de l’information mettent
davantage à la portée des gens ce travail de
mémoire individuelle, note Vincent Yzerbyt,
professeur de psychologie sociale à l’UCL.
C’est un moyen de diffusion plus large et, qui
plus est, dont on voit l’impact de manière plus
prégnante. En postant une vidéo, on peut savoir exactement combien de fois elle a été visionnée. Du coup, il est beaucoup plus encourageant de transmettre des contenus numériques de ce genre que de léguer un texte imprimé dont on se demande s’il sera lu un jour. »
Ceci dit, précise le psychologue social,
même si les nouvelles technologies offrent une
boîte de résonance inédite aux traces que
laisse l’être humain, elles n’ont pas fondamentalement modifié la manière dont l’homme
fonctionne sur le fond. « La spécificité de l’être
humain est de savoir qu’il va disparaître.
Pour gérer cette véritable terreur de sa finitude, il a mis en place toute une série de mécanismes. Parmi ses réactions spontanées à l’angoisse de disparaître, figure l’envie de promouvoir les valeurs et les idéaux qui lui sont
chers. » Il n’est donc pas étonnant que, depuis
la nuit des temps, l’être humain, régulièrement confronté à sa propre mort, par exemple
en raison d’une maladie ou du décès d’un
proche, éprouve le besoin de laisser une trace
de lui et de ce qui lui importe. Des entreprises
l’ont bien compris et proposent à tout un chacun de raconter et de montrer sa vie, voire,
une fois enterré, de laisser des messages
numériques à sa postérité. ■
MEMOVIE
Garder l’essentiel en DVD
Qui n’a pas rêvé de laisser une tranche d’existence à
ses proches, pour mémoire ? Ce souhait, Olivier
Gaillard (ancien prof d’Histoire) et ses comparses en
ont fait un concept et une PME : memovie. L’idée :
évoquer, face caméra, des souvenirs, des valeurs, un
récit, dans un film scénarisé et réalisé par des professionnels. « L’idée est venue de deux rencontres, explique-t-il. D’abord, une dame qui avait vécu une vingtaine d’années en Afrique et voulait transmettre cette
partie de son existence à ses neveux et nièces, de manière dynamique et contemporaine. Ensuite, un monsieur
âgé qui voulait retracer l’histoire de son papa, décédé
lors de la Seconde Guerre mondiale ».
Le matériau est vaste : témoignages, photos, dias,
films vidéo… Tout est numérisé. « Ensuite, on monte le
film et le DVD est remis dans un coffret à la personne,
lors de la première projection en famille ». Quatre formules différentes existent : l’interview en studio, l’interview à la maison et entouré des proches, l’interview de plusieurs personnes dans différents lieux et la
formule personnalisée. Les prix varient de 400 à
MOVIETERNITY
1.800 euros, voire plus en fonction des demandes
particulières. « Avec le multimédia, on peut désormais
conserver et organiser tout cela à des prix abordables,
note l’ancien enseignant. Et ce qui prime, c’est l’humain.
Chaque étape du projet permet une rencontre intergénérationnelle ».
Lors du premier contact, memovie ouvre un travail de
recherche, afin de définir avec les intéressés ce qu’ils
souhaitent et le temps nécessaire pour la réalisation.
Au terme de cette première étape, la personne peut
encore renoncer à son projet, dont la durée oscillera
entre deux et six mois. Parmi les clients, deux profils
se détachent : « Les trentenaires qui veulent une trace
de leurs grands-parents à transmettre à leurs enfants, et
les personnes plus âgées qui veulent laisser un message,
des souvenirs d’eux ou de leurs ancêtres à leurs enfants
et petits-enfants ». Pour l’heure, une quinzaine de
projets sont en cours. « En moyenne, nous signons un
contrat par semaine et nous enregistrons deux ou trois
demandes d’information, précise Olivier Gaillard. Cela
répond à un réel besoin de devoir de mémoire ».
Un souvenir en ligne éternel mais annuel
Une trace de soi, laissée sur la toile. C’est le principe de Movieternity. Cette société
parisienne propose à ses clients de poster pour leurs proches un message vidéo
qui leur survivra. Après le décès du client, la séquence est accessible sur une page
Web sécurisée et personnalisée. « Seuls les messages positifs de paix, d’amour, d’amitié, de joie, de soutien respectant la morale sont autorisés », préviennent les concepteurs. Et, en partenariat avec l’association Tree Nation, un arbre est planté en mémoire du défunt.
La séquence, filmée par le client ou par des professionnels (selon la formule choisie), n’excède pas dix minutes. Elle est accessible durant une année par cinq personnes désignées par le défunt. La « formule de base » coûte 320 euros ; la « médium », 890 euros. Le haut de gamme étant « personnalisable », son prix varie.
Mais attention ! Au bout d’un an, la vidéo est retirée. Une prolongation annuelle se
monnaie 60 euros ; l’ajout d’un spectateur au quintet initial, 20 euros. Il est également possible de prévoir un message supplémentaire pour une occasion particulière (mariage, anniversaire, etc.), moyennant un supplément de 95 euros minimum. L’éternité n’existe donc qu’en abonnement annuel.
©
LA CONSO
P.LT
PASCAL LORENT
Infos : www.memovie.be, 010/68.93.28.
LIVRES DE PHOTOS
Le renouveau d’un genre inaltérable
Olivier Gaillard et Guillaume de
Westerholt de la société memovie
réalisent des films sur la vie de leurs
clients dont ils digitalisent les souvenirs sur pellicule. © RENÉ BRENY.
C’est le paradoxe de notre époque : avec l’avènement des appareils photo numériques et celui des smartphones, nous n’avons jamais capturé autant d’instants de
notre vie. Mais, en même temps, nous n’avons jamais consacré aussi peu de temps
à classer toutes ces images et à s’assurer que les meilleures puissent être transmises à la postérité. Ces flots de clichés digitaux échouent sur nos disques durs. Et
y dorment pour l’éternité. Sauf, bien sûr, si on se donne la peine de les exploiter…
Premier reflex : trier ses images en albums virtuels que l’on postera sur le net pour
les partager avec la terre entière ou rien qu’avec ses proches. Des services de
galeries comme Flickr.com permettent de réduire ou d’élargir l’accès à ses cimaises
en ligne. Mais, comme la pérennité des données stockées sur de lointains serveurs
pose question, on vous conseille de revenir au bon vieil album photo. Celui-ci a été
remis au goût du jour : sur internet, de nombreux prestataires de services – de
photobox.be à photobook.be en passant par smartphoto.be et iPhoto (uniquement
sur Mac) – vous proposent d’imprimer et de relier vos livres remplis de souvenirs
photographiques. Avantage : pas besoin de découper ou de coller quoi que ce soit.
Et, en plus, on peut assortir ces souvenirs de textes. Cette nouvelle version des
mémoires d’antan, coûte entre 10 et 50 euros – voire plus – en fonction du format,
du nombre de pages et du type de reliure.
J.BO.
JULIEN BOSSELER
LA SORTIE
Savourez le Hainaut
Alors que sort ces jours-ci un Atlas subjectif du Hainaut – soit un
ouvrage donnant à voir « une géographie inédite née dans l’imaginaire des Hainuyers eux-mêmes » –, il n’est pas inutile de rappeler
que, dans cette province qui compte 19 sites ou événements
labellisés « Unesco », on mange divinement. Le tout est de
connaître les bonnes adresses. Parmi le vaste lot, trois d’entre
elles méritent d’être mises à l’honneur pour leur aptitude à
nous faire plonger du côté des charmes
discrets de la vie villageoise. L’Eau
Blanche (notre photo), dans le très poétique village de Lompret, se doit d’être
découverte pour son escavèche – de
l’anguille froide servie avec une sauce
vinaigrée et des oignons – servie avec
ses frites maison. Du côté de Thuillies
(Thuin), c’est La Petite Gayole qu’il faut
découvrir absolument. Cette adresse,
s’ouvrant sur une paisible place de village, officie dans un registre de bistro,
branché produits frais, aux contours
maternels. Le tout évoque une sorte
d’adresse « lyonnaise de Belgique »
emmenée par un duo, le patron et sa
femme, qui ne se ménage pas pour
plaire aux convives. Nappes à carreaux,
galopin de Chimay blanche, vieilles
affiches publicitaires, lampes Ingo Maurer pour la touche de modernité… on se
sent très vite à la maison. Ces bonnes
ondes culminent dans la cuisine qui
tresse une couronne de laurier à la tradition : boulets à la liégeoise, vol-au-vent
L’OBJET
LE MOT
Benidorm
aux relents dominicaux, os à moelle proposé avec toast et gros
sel. Bien vu, la carte des vins est soignée, qui s’offre des détours
par de petits producteurs consciencieux. De l’autre côté de
Mons, à l’ouest cette fois, on trouve une autre belle adresse
vers Ath, à Ghislenghien pour être précis. Avec son décor d’ancien prieuré, Aux Mets Encore a tout du restaurant à l’ancienne,
dans le sens noble du terme. Portions généreuses, service au
sourire bon comme le pain, décor suranné d’anciens carrelages
et de poutres apparentes, il n’y a pas meilleure grammaire pour
se régaler de grands classiques de
la cuisine bourgeoise façon sole
meunière, roulades de saumon
fumé, dame blanche en bonne et
due forme… Cela, avec la certitude
de goûter des produits de premier
choix, le lieu faisant partie de la
coopérative Coprosain qui a le
circuit court et l’artisanat pour
horizon.
M.V.
L’Eau Blanche, 27 rue Joaris, 6463 Lompret,
060/21.18.64. Ouvert de 12 h à 14 h 30 et de
19 h à 22 h, fermé mercredi soir et jeudi
(sauf en juillet et août).
La Petite Gayole, 12 place de Thuillies, 6536
Thuillies, 071/95.56.43, www.lapetitegayole.com. Ouvert de 12 h à 14 h 30 et de 19 h
30 à 22 h, fermé le samedi midi, le mardi et
le mercredi.
Aux Mets Encore, 431 chaussée de
Bruxelles, 7822 Ghislenghien. 068/55.16.07,
www.auxmetsencore.be. Ouvert tous les
jours de 12 h à 14 h 30, sauf le mercredi,
ainsi que les vendredis et samedis soir, de
19 à 22 heures.
LES ENFANTS
Un après-midi
joyeusement mâtiné
« So cheap », Benidorm ? Oubliez cela. Certes, la station balnéaire de la Costa Blanca reste encore largement
plébiscitée par le vulgus pecum. Mais on y érige actuellement un casino de 3.600 m2 avec parking souterrain
et hôtel de 30 étages. Digne du tournage d’un « Ocean’s Fourteen ». Sans oublier que ce coin de littoral ibérique compte déjà trois 5 étoiles et trente-cinq 4 étoiles. D’ici à ce qu’un périmètre de sable devienne VIP et
que les tongs soient bannies de l’Avenida Mediterràneo, il n’y a qu’un pas… pas encore franchi.
P.LT
LA VIE DU NET
Le petit oiseau qui rendait trop accro
La planche à repasser
thermosensible et sensuelle
Sous l’effet d’un coup de fer, un mannequin se déshabille pour vous.
Comparées à ce qu’on voit sur le net, ces images se révèlent bien sages.
Des clients de l’hypermarché où est vendu cet objet insolite s’arrêtent
devant en souriant. « Tu pourras davantage faire le repassage », dit-elle à
son homme. « Dommage qu’elle n’enlève pas tout ! », rétorque-t-il. On
voudrait savoir quel modèle se vend le plus et pourquoi… En tout cas,
lorsque le sujet se découvre sous la vapeur, il y a de quoi se sentir
tout-puissant et penser à toutes ces personnes que l’on pourrait également dévêtir… Gare quand même à ne pas laisser brûler sa chemise !
C’est l’histoire de fou d’un bête petit oiseau de pixels qu’il
faut passer entre des tuyaux. Il a rendu dingo des centaines
de milliers de joueurs, de même que son créateur. Flappy
Bird – c’est son nom – est un petit jeu pour smartphone que
l’on pouvait télécharger gratuitement sur l’App Store et le
Google Store. On « pouvait », parce que cette appli a été
retirée par son concepteur, Dong Nguyen, complètement
dépassé par son succès planétaire. A tel point, affirme-t-il,
qu’il a ruiné sa vie. Ruiné au sens figuré : Flappy Bird générait 50.000 dollars de revenus publicitaires par jour… Mais
le développeur regrette que sa création ait viré à l’obsession
pour certains joueurs. Aujourd’hui, la folie continue : des smartphones avec la maudite appli installée dessus
s’échangent à prix d’or sur le net.
J.BO.
Oui, il existe une vie sociale et culturelle
après les enfants. Et pas forcément au
prix de coûteux baby-sittings. Voilà qui va
réjouir ceux qui, depuis l’arrivée du petit
dernier, avaient fait une croix sur leurs
sorties branchées, à explorer l’avantgarde théâtrale ou la danse contemporaine, de peur de grever le budget familial
en faisant garder la marmaille par la
petite voisine du quartier. Au Kaaitheater,
à Bruxelles, on a eu la bonne idée de
proposer les « Après-midis pour toute la
famille ». Le dimanche, pendant que les
parents assistent à un spectacle en matinée (expression absurde pour désigner
les représentations du dimanche aprèsmidi), les enfants de plus de quatre ans
se défoulent dans un atelier créatif et les
plus petits s’amusent dans une salle de
jeu, supervisée par des adultes. Cet encadrement est gratuit à condition que le
parent ait une réservation payante pour
le spectacle. De plus, les ateliers créatifs
sont organisés par de véritables professionnels. Ce dimanche, pendant que les
parents se délectent du dernier Jérôme
Bel, chorégraphe de renommée internationale, les enfants participeront à une
après-midi cinéma animée par Jekino. Du
folioscope au film d’animation, les enfants concocteront même un petit film !
Le dimanche suivant, c’est « Liquid
Room V » du formidable ensemble Ictus
qui sera au programme pendant que les
gamins exploreront sons et bruitages sur
des instruments insolites dans un atelier
de musique animé par Mooss. En mai, la
chorégraphe Lia Rodrigues envoûtera les
adultes pendant que les jeunes découvrent un atelier « fantaisie » où leur
imaginaire transforme le bâtiment du
Kaaitheater en un pays qui n’existe pas !
CATHERINE MAKEREEL
Les 16 février, 23 mars et 11 mai au Kaaitheater,
Square Sainctelette 20, 1000 Bruxelles.
Tél. 02/274.03.88.
DIDIER COLLET
25 € la planche à repasser ou 10 € la housse, chez Carrefour Planet.
22
Toute l’actualité des nouvelles technologies est sur geeko.lesoir.be
)G
23

Documents pareils