CodEx`Press et les invendus - WAN-IFRA
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CodEx`Press et les invendus - WAN-IFRA
techniques de presse janvier 1999 CodEx’Press et les invendus Depuis fin 1998, la société CodEx'Press commercialise sur le marché européen une machine de traitement automatique des invendus pour la presse quotidienne dont le nom est M.A.C III. Cette machine a été développée par la société de recherches et développements ADDS Concept. M.A.C III a la particularité d’avoir été développé pour les besoins d’un journal qui, de surcroît, a participé aux tests du premier prototype. En 1992, dans un bureau du journal La Voix du Nord, la société ADDS Concept s'est vue confiée par la direction du journal le cahier des charges pour la mise au point d'une machine de traitement des invendus sur le principe de la reconnaissance de caractères codes couleur. Sous la direction d'Alain Delannoy, PDG d'ADDS, une équipe d'ingénieurs a mis au point les premiers prototypes de M.A.C III. Depuis, plusieurs autres journaux se sont équipés de cette machine. En six ans, l'utilisation et la traçabilité des codes ont évolué, alors même que leur usage se répandait dans l'univers de la presse. CodEx'Press a donc le sentiment de répondre, via un matériel reposant sur une technologie moderne, à un problème non seulement très ancien mais aussi international. La gestion des invendus a toujours été un casse-tête pour les éditeurs, car ils sont constamment à la recherche du ratio idéal entre le nombre d'exemplaires distribués et le nombre d'exemplaires vendus. La moyenne nationale en France est de 15 % d'invendus repris quotidiennement aux points de vente par les dépositaires. Selon CodEx'Press, le coût de traitement manuel d'un invendu absorbe la marge dégagée par deux journaux vendus. M.A.C III comptabilise les exemplaires (3000 exemplaires par heure) et livre des statistiques (H+1 par Internet pour informer un éditeur) qui permettront d'ajuster rapidement l'approvisionnement des kiosques. Le principe de reconnaissance des exemplaires est simple puisque la machine lit le code à barres de la Une des journaux. Chaque exemplaire est saisi et entraîné par un margeur mécanique dans un tunnel équipé d'un lecteur optique. A l'identification du code à barres, les informations sont transmises vers l'ordinateur. Les invendus, qui sont retournés aux dépositaires en paquets ficelés, sont marqués par un autre code à barres identifiant sur le paquet le point de vente dont ils sont issus. Ces différents codes à barres sont enregistrés et peuvent donner lieu à des statistiques plus ou moins sophistiquées selon le logiciel choisi. En cas de défauts liés à la détérioration du code à barres ou à la détection d'exemplaire d'un jour antérieur, le journal est signalé pendant l'opération de comptage. Le système mécanique va éjecter le journal dans une trappe où il sera saisi manuellement et son code sera relu par un lecteur portable ou rentré par le clavier de l'ordinateur. > Sabah produit avec Ferag > Papier journal Le groupe Sabah, qui édite le journal du même nom, exploite une imprimerie principale à Istanbul, cinq autres centres d'impression en Turquie et un site de production situé à Francfort. Son principal titre, le journal Sabah, tire à près de 620 000 exemplaires. Au siège central d'Istanbul, la production tourne depuis deux ans sur trois lignes d'encartage et d'expédition de Ferag. Au centre de l'installation, il y a trois tambours d'encartage conçus pour le processus on-line, de la catégorie à hautes performances ETR-H avec technique VarioDisc pour empilage intermédiaire et transport des produits préimprimés. Les trois lignes permettent d'encarter un produit préimprimé et deux encarts dans jusqu'à 200 000 journaux à l'heure. Les performances résultent du principe de transport 2:1 basé sur la technique de saisie individuelle développée par Ferag : à la reprise de la nappe par le système de transport TTR à la sortie de la rotative, chaque pince reçoit deux exemplaires. Immédiatement avant que les exemplaires ne soient remis par les pinces au tambour d'encartage, les produits sont séparés par des rouleaux à vide et placés individuellement dans une poche. La performance est ainsi doublée sans modification de la vitesse de transport et de traitement. Sur les neuf premiers mois de l'année 1998, la demande de papier journal a progressé de 2 % aux Etats-Unis et de 5 % en Europe de l'Ouest, selon la SPPP. Cet organisme poursuit : « Alors que la France est le pays européen qui a connu la plus forte reprise économique, c'est également celui où la demande est la moins vigoureuse avec une augmentation de 1 % en neuf mois contre 6 % en Grande-Bretagne et 3 % en Allemagne ». > CIPP s’équipe en QuattroPack Le Centre d'impression de la presse parisienne (CIPP), qui produit notamment La Tribune, Libération, Le Canard enchaîné, L'Argus, Tiercé Magazine et L'Humanité, vient de s'équiper de quatre systèmes QuattroPack de Ferag destinés au remplacement des cinq lignes d'empileurs que l'imprimerie utilisait jusqu'à présent. Ces nouveaux empileurs seront alimentés par un transporteur TTR. 51 > SPP/CFPP La Compagnie française des papiers de presse (CFPP) et la Société professionnelle des papiers de presse (SPP) ont changé d'adresse, ainsi que leurs filiales Axxor Informatique et Sovap. La nouvelle adresse est : 39, rue de Courcelles 75 008 Paris. Nouveaux téléphones : SPP/CFPP : 01 56 88 87 00 Axxor : 01 56 88 88 00 Sovap : 01 56 88 87 90