exploitation du transport regional de voyageurs - Région Rhône
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exploitation du transport regional de voyageurs - Région Rhône
CONSEIL REGIONAL RHONE-ALPES Délibération n° 11.06.523 DELIBERATION DU CONSEIL REGIONAL EXPLOITATION DU TRANSPORT REGIONAL DE VOYAGEURS : RELATIONS ENTRE LA REGION RHONE-ALPES ET LA SNCF Le Conseil régional en sa réunion du 23 septembre 2011, VU le Code Général des Collectivités Territoriales, VU le Code des Transports, VU la délibération n°07.06.236 du conseil régional des 22 et 23 mars 2007 relative à la convention avec la SNCF pour l’exploitation du service public de transport régional de voyageurs, VU le budget de l'exercice 2011, VU le rapport n°11.06.523 de Monsieur le Président du Conseil régional, VU l'avis de la commission Transports, déplacements et infrastructures, VU les amendements et les voeux présentés, APRES avoir délibéré, DECIDE I-1) d’approuver la convention d’objectifs et de performance entre la Région Rhône-Alpes, la SNCF et RFF, relative à la qualité de service pour 2011 – 2015, selon le projet ci-annexé (annexe 1), I-2) d’affecter 3 Millions d’euros, correspondant aux pénalités dues par la SNCF à la Région pour l’année 2010, au financement de la part de la Région pour la mise en œuvre de la convention d’objectifs et de performance relative à la qualité de service pour 2011 – 2015, I-3) de solliciter une expertise indépendante permettant de recenser les points de tension sur l’infrastructure et les conditions d’exploitation du réseau, I-4) de mettre en place un dispositif de diagnostics partagés des causes de non réalisation de l’offre, I-5) de rappeler à la SNCF les exigences de la Région en termes d’obligation de résultats contractuelle, notamment en ce qui concerne la circulation effective des trains programmés, la ponctualité et l’information des voyageurs, et de moyens qui en découlent. A ce titre, il convient de rappeler l’attachement de la Région à la présence d’Agents de Service Commercial Train à bord de tous les Trains Express Régionaux, condition nécessaire à l’accessibilité, la sécurité, la qualité et la fluidité du service, I-6) que la clause de rendez-vous de la convention soit notamment l’occasion de réaffirmer et préciser les exigences de la Région en matière de niveau de service, en gares et dans les trains ; I-7) de prendre acte que l’émission des titres de recettes en direction de la SNCF soldant les comptes d’exploitation TER pour les années 2008, 2009 et 2010, matérialisera le refus de la Région Rhône-Alpes de prendre en charge les conséquences financières de la réforme des retraites des cheminots, I-8) de consacrer d’ores et déjà les 13 millions d’euros, correspondant aux soldes des comptes d’exploitation TER dus par la SNCF pour les années 2008, 2009 et 2010, découlant du système des acomptes prévisionnels, à l’amélioration du service TER pour les années 2012, 2013 et 2014, I-9) de mettre en demeure la SNCF de satisfaire pour le service TER 2012 au cadrage fonctionnel adopté par délibération n°11.06.261 du 26 mai 2011, I-10) d’approuver le mandat d’évaluation de la politique régionale du Transport Express Régional joint en annexe (annexe 2). La dépense relative à l’exécution de ce mandat sera imputée sur la ligne fonctionnelle « Démarche d’évaluation et pilotage interne » (chapitre 935), I-11) de rappeler au Président Directeur Général de la SNCF ses engagements de janvier 2011 concernant les trois lignes « malades » de Rhône-Alpes, à savoir Lyon – Grenoble, Lyon – Ambérieu et Lyon – Mâcon – Dijon, I-12) d’interpeller l’État sur la nécessité de compenser auprès de la Région les impacts de la mise en place du cadencement national, I-13) de rappeler à l’Etat la nécessité de doter les deux établissements publics RFF et SNCF des moyens nécessaires à la mise en œuvre d’une politique ferroviaire ambitieuse et d’envisager de nouvelles modalités d’organisation des deux principaux opérateurs ferroviaires actuels en France, dont la fusion peut être l’une des modalités, et impliquant la reprise de la charge de la dette de RFF, I-14) de donner délégation à la commission permanente pour la mise en œuvre de ce dispositif, notamment l’attribution des crédits nécessaires sur les lignes fonctionnelles correspondantes (chapitre 908 et 938), I-15) de rappeler l’engagement pris par la SNCF de produire dès 2013 au profit de notre collectivité les comptes par ligne pour les exercices à venir, dans la mesure où cette précision des comptes de l’exploitant nous permettra de mieux appréhender des pistes d’amélioration. Le Président du Conseil régional Jean-Jack QUEYRANNE Conseil Régional – Réunion du 23 septembre 2011 VŒU DEPOSE PAR LES GROUPES FRONT DE GAUCHE, PSEA, EELV, PRG-APP PRESENTE PAR LE GROUPE FRONT DE GAUCHE VŒU n° 011 Exploitation du transport régional de voyageurs Relations entre la Région Rhône-Alpes et la SNCF Versement transport aux Régions et octroi de nouvelles ressources dédiées Les élus du conseil régional Rhône-Alpes, à l’occasion de la signature de cette convention tripartite 2011 – 2015 d’objectifs et de performance relative à la qualité des TER, rappellent à l’Etat ses obligations en termes de financement des infrastructures ferroviaires régionales et demandent la révision à la hausse de sa participation au financement des TER lié aux conséquences du cadencement national, du développement des lignes grandes vitesses (ligne Haut Bugey, LGV Rhine-Rhône) et leurs répercussions sur les lignes régionales. En référence au vœu adopté en décembre 2010 par l’assemblée régionale, celle-ci réitère sa demande envers l’Etat d’élargissement du versement Transport (contribution versée par les entreprises de plus de 9 salariés aux AOT) à l’ensemble des Régions de France (seule l’Ile de France en dispose aujourd’hui). Le Conseil régional Rhône-Alpes réitère également sa demande d’octroi de nouvelles ressources dédiées au titre du transport régional, afin que soit pris en compte l’accroissement régulier de l’offre ferroviaire régionale afin de répondre aux besoins croissants des usagers. Ces ressources complémentaires, propres et pérennes, permettraient aux Régions de contribuer de manière plus efficace aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre définis dans le cadre du Grenelle de l’environnement. ADOPTE Conseil Régional – Réunion du 23 septembre 2011 VŒU DEPOSE PAR LE GROUPE UDC ET APPARENTES ET AMENDE PAR L’EXECUTIF VŒU n° 012 Exploitation du transport régional de voyageurs Relations entre la Région Rhône-Alpes et la SNCF Tarification unique TER + TCL La Région Rhône-Alpes réaffirme son objectif de progresser, avec l’ensemble des autorités organisatrices de transport concernées, vers la mise en œuvre d’une tarification multimodale de type zonal, dont le périmètre restera à déterminer par le groupe TER, afin de faciliter l’usage coordonné des transports publics. Cette harmonisation du tarif permettra donc de compléter une volonté réelle d’attirer de nouveaux voyageurs. ADOPTE Conseil Régional – Assemblée plénière du 23 septembre 2011 VŒU PRESENTE PAR L’EXECUTIF Liaison transalpine Lyon-Turin Conformément à ses engagements antérieurs, le Conseil régional Rhône-Alpes demande solennellement au Gouvernement français de tout mettre en oeuvre pour que la négociation avec son homologue Italien, d’une part, aboutisse favorablement dans les meilleurs délais pour répondre aux sollicitations pressantes de l’Europe et rester dans le calendrier imposé par Bruxelles pour figurer dans les Core Networks et d’autre part, prévoie : les engagements financiers nationaux qui garantissent la réalisation du tunnel de base et des ouvrages d’accès de la section internationale avec un taux maximum de 30 % et le déclenchement des soutiens européens sur la période 2014-2020, la définition de la structure porteuse des travaux définitifs et, en attendant sa mise en place, le prolongement et l’extension des missions de la société Lyon Turin Ferroviaire, qui seuls peuvent garantir le bon avancement du projet et la consommation des crédits européens déjà affectés pour les travaux préliminaires. ADOPTE Annexe 1 délibérative Version finale (v11) – 23/08/2011 Convention d’objectifs et de performance relative à la qualité du service TER en région Rhône-Alpes 2011 – 2015 1 sur 20 ENTRE La Région Rhône-Alpes, dont le siège se situe à Lyon (2ème), 1 esplanade François Mitterrand, désignée dans ce qui suit par « la Région », représentée par le Président du Conseil régional Monsieur Jean-Jack QUEYRANNE dûment habilité à cet effet par délibération du Conseil régional n°…………………. en date du …………………….., La Société Nationale des Chemins de Fer Français, Etablissement Public national à caractère Industriel et Commercial, immatriculé au registre du commerce et des sociétés sous le numéro B 552 049 447, dont le siège est 34 rue du Commandant Mouchotte, 75014 Paris, désigné dans ce qui suit par « SNCF », représentée par Monsieur Guillaume PEPY, le président de la SNCF, ayant donné délégation de signature à Madame Josiane BEAUD, Directeur de la région de Rhône-Alpes, ET, Réseau Ferré de France, Etablissement Public national à caractère Industriel et Commercial immatriculé au registre du Commerce de Nanterre sous le numéro B 412 280 737, dont le siège est 92 avenue de France, 75013 Paris, désigné dans ce qui suit par « RFF », représenté par Monsieur Hubert DU MESNIL, le Président de RFF, ayant donné délégation de signature à Monsieur Bruno FLOURENS, Directeur de la région Rhône-Alpes, Il a été convenu et arrêté ce qui suit : 2 sur 20 PREAMBULE La Région Rhône-Alpes est, après l’Ile-de-France, la première région ferroviaire française. Depuis la mise en œuvre du cadencement en 2007, un effort considérable a été entrepris afin de développer les Transports Express Régionaux (TER) en Rhône-Alpes. Ce sont aujourd’hui près de 1 250 trains et 600 cars TER qui circulent quotidiennement en Région Rhône-Alpes, soit une augmentation d’offre de près de 15% depuis 2007, du nouveau matériel a été mis en circulation au point que 85% du parc de matériel TER est aujourd’hui neuf ou rénové, près de 85% des gares ont été réaménagées et des politiques tarifaires ont été mises en place afin de faciliter l’usage des transports en commun pour tous. Cet effort a nécessité la mobilisation de tous les acteurs des déplacements ; il a permis au TER de prendre une part importante de la demande de mobilité, avec une augmentation de la fréquentation de près de 8.5% par an de 2007 à 2009, dans le respect d’un développement des territoires plus durable. Dans le même temps les lignes à grande vitesse ont continué de se développer contribuant à la sollicitation du réseau ferroviaire. Malgré les investissements réalisés dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région, les infrastructures et tout particulièrement les noeuds du réseau, approchent de leurs limites de capacité. En 2010, le TER Rhône-Alpes a connu une « crise de croissance » avec de nombreuses perturbations non supportables par les usagers. L’interdépendance des paramètres du système ferroviaire (qualité de service, schéma de desserte, infrastructure) montre la nécessité de rassembler autour d’un projet commun les différents acteurs de la chaîne de transport, dans un but d’amélioration continue. La SNCF a ainsi proposé à la Région la mise en œuvre en Janvier 2011 d’une démarche « Qualité TER » qui a pour objectif de réaliser des progrès visibles et durables. De son côté, RFF confirme son souhait de construire un cadre de coopération renforcée avec les acteurs du transport régional. Cette collaboration accrue aura notamment pour vocation d’approfondir les thématiques de performance et fonctionnement du réseau, ainsi que son évolution. Dans ces conditions, la Région Rhône-Alpes, RFF et la SNCF conviennent de renforcer leur collaboration sur le réseau ferré national emprunté par les circulations TER conventionnées par la Région Rhône-Alpes dans le but de : - - Rechercher une meilleure efficacité des infrastructures ferroviaires et de leur exploitation, ainsi qu’une meilleure qualité des services Mettre au point, suivre et partager, dans le respect des dispositions légales et réglementaires relatives à la confidentialité, les données statistiques et les indicateurs sur l’usage et la performance du réseau ferré national en Rhône-Alpes Mieux coordonner et formaliser leurs actions dans des plans de progrès Etudier et réaliser des investissements destinés à donner plus de robustesse Installer une veille active sur l’évolution des composants du système ferroviaire et du besoin de transport, afin d’anticiper dans le temps la qualité du service rendu aux usagers. 3 sur 20 La Région, RFF et la SNCF inscrivent cette collaboration dans la durée, la transparence et dans des conditions assurant le respect des responsabilités et missions imparties à chacune des parties. SOMMAIRE Titre 1 – Objet et champ d’application de la convention ..................................................... 5 Chapitre 1 – Rôles respectifs des partenaires .................................................................. 5 Chapitre 2 – Objet et durée de la convention................................................................... 5 Chapitre 3 – Périmètre de la convention......................................................................... 6 Titre 2 – Suivi de la qualité de service et plans de progrès.................................................. 7 Chapitre 1 – Suivi global .............................................................................................. 7 Chapitre 2 – Suivis spécifiques (lignes, trains et noeuds du réseau dits « sensibles ») et plans de progrès.................................................................................................................. 8 Chapitre 3 – Plan d’actions immédiat ............................................................................ 9 Chapitre 4 – Financement ...........................................................................................11 Titre 3 – Processus de production de l’horaire................................................................. 12 Chapitre 1 – Stabilité de l’horaire .................................................................................12 Chapitre 2 – Conception de l’horaire .............................................................................12 Chapitre 3 – « Qualité » des sillons...............................................................................13 Titre 4 – Information voyageurs ..................................................................................... 15 Chapitre 1 – Équipement « Système d’information voyageur » ..........................................15 Chapitre 2 – Information Voyageurs en cas de travaux programmés ..................................15 Chapitre 3 – Information Voyageurs en situation inopinée ................................................15 Titre 5 – Développement durable................................................................................... 17 Titre 6 – Suivi de la convention ..................................................................................... 18 Chapitre 1 – Gouvernance ...........................................................................................18 Chapitre 2 – Indicateurs de suivi de l’atteinte des objectifs fixés dans la convention ............18 Chapitre 3 – Audits / Confidentialité .............................................................................18 Annexe – Liste des actions prioritaires............................................................................ 19 4 sur 20 Titre 1 – Objet et champ d’application de la convention Chapitre 1 – Rôles respectifs des partenaires Article 1. Missions des partenaires La Région est l’autorité organisatrice des transports collectifs d’intérêt régional. Elle décide, sur l’ensemble de son ressort territorial, du contenu du service public de transport régional de voyageurs, et notamment de la desserte ferroviaire régionale et de la desserte routière de substitution, de la qualité du service, que l’exploitant doit offrir aux voyageurs, et de l’information de l’usager. La SNCF assure la bonne exécution du service de transport régional de voyageurs en application de la Convention TER entre la Région et la SNCF et conformément aux dispositions législatives et règlementaires applicables aux transports de voyageurs. RFF, gestionnaire du réseau ferré national et de l’infrastructure de ce réseau, est responsable de sa maintenance, de son exploitation, et de sa modernisation. Conformément à la législation, la SNCF assure pour son compte et selon les principes et objectifs qu’il fixe la gestion du trafic et des circulations (Direction de la Circulation Ferroviaire, appelée DCF) ainsi que le fonctionnement et l’entretien des installations techniques et de sécurité. RFF délivre les sillons aux entreprises ferroviaires et aux candidats autorisés conformément à la législation et aux dispositions décrites au Document de Référence du Réseau. Article 2. Lien avec les autres cadres conventionnels La présente convention n’a pas vocation à se substituer aux contrats qui existent par ailleurs entre les parties, que ce soit entre la Région et la SNCF, entre RFF et la SNCF (contrat d’utilisation de l’infrastructure, conventions avec la DCF ou avec la SNCF INFRA par exemple) ou entre la Région et RFF. Les mesures figurant dans la présente convention se veulent complémentaires des engagements figurant d’ores et déjà dans les contrats liant les partenaires entre eux de manière bilatérale. Chapitre 2 – Objet et durée de la convention Article 3. Objectif Les parties entendent, par la présente convention, mettre en œuvre un ensemble de mesures visant à améliorer la qualité de service délivrée aux voyageurs utilisant les services de transport ferroviaires du TER rhônalpin. Article 4. Contenu Les mesures définies dans la présente convention visent à optimiser la gestion du service de transport de voyageurs en adéquation des besoins des utilisateurs et pérenniser l’amélioration des services TER. Ces objectifs portent sur les quatre volets suivants : - un suivi partagé de la qualité de service par des indicateurs de performance, - une amélioration des performances de l’infrastructure et de l’exploitation par une prévention et une gestion optimale des aléas touchant la desserte TER, au travers de plans de progrès, 5 sur 20 - un processus de production et d’adaptation de l’horaire mieux maîtrisé et partagé par les signataires, - une meilleure information des voyageurs. La présente convention fixe les intentions de chaque partenaire en indiquant les principes communs d’amélioration et les moyens mis en œuvre pour aboutir à un résultat rapide. Par ailleurs, les parties conviennent de partager, pour une cohérence accrue, les démarches et études qu’elles entreprennent en termes de développement durable. Article 5. Durée La présente convention prend effet à compter de sa signature par la Région, RFF et SNCF et court jusqu’au 31/12/2015. Chapitre 3 – Périmètre de la convention Article 6. Lignes du réseau ferré national concernées La présente convention concerne toutes les lignes du réseau ferré national circulées par des TER, pour lesquelles la Région Rhône-Alpes est autorité organisatrice de transport. Par définition, « réseau » signifie dans la présente convention la partie du réseau ferré national empruntée par les TER pour lesquels la Région Rhône-Alpes est autorité organisatrice de transport. Article 7. Dessertes interrégionales Les signataires s’emploieront à coopérer avec leurs homologues respectifs des régions limitrophes, de façon à faciliter la gestion des problématiques interrégionales, étant entendu que les signataires ne pourront agir et s’engager que sur leur strict périmètre géographique de délégation. 6 sur 20 Titre 2 – Suivi de la qualité de service et plans de progrès Chapitre 1 – Suivi global Article 8. Objectifs Les parties conviennent de bâtir puis de produire une série d’indicateurs simples et partagés, ayant pour finalité de : - refléter le vécu des voyageurs, qui sont particulièrement sensibles à la qualité du service de transport sur la ligne qu’ils empruntent régulièrement, - mettre en lumière les faiblesses de l’infrastructure, de la conception et de l’adaptation de l’offre du service de transport ou de sa production. L’exploitation de ces indicateurs doit permettre : - de partager et de suivre globalement l’évolution de la qualité du service sur les différents axes TER de la Région, - d’identifier les lignes et services sensibles et points de sensibilité particuliers (nœud ferroviaire lyonnais par exemple) qui feront l’objet de diagnostics détaillés afin d’élaborer rapidement, au travers de plans de progrès, les mesures correctives nécessaires. Article 9. Choix d’indicateurs Les indicateurs devront permettre de rattacher les causes de non qualité par structure responsable : - Causes SNCF Entreprise Ferroviaire (TER, TGV, fret, TET) - Causes RFF (infrastructure, maintenance ou circulation) - Causes autres (autres Entreprises ferroviaires, causes externes au système ferroviaire…). L’opportunité d’une segmentation plus détaillée par type de causes sera analysée. Dans la constitution des indicateurs, différentes modalités seront étudiées au regard de leur utilité dans l’analyse de la régularité : - unité de mesure : nombre de trains impactés, nombre de trains.kilomètres supprimés ou nombre de minutes perdues, - distinction entre trains de grand parcours (politique de desserte intercitée) et trains de proximité (politique de desserte périurbaine), entre trains d’heure de pointe et d’heure creuse ou en fonction de la fréquentation, - une segmentation par axes de trafic ou par points de sensibilité (entrées/sorties du nœud lyonnais par exemple). La définition et la mise en œuvre de ces indicateurs seront réalisées dans un délai de 6 mois, dans l’objectif d’une opérationnalité pour le prochain service horaire 2012 et pour les services suivants. Les indicateurs seront construits sur la base d’une collecte rigoureuse des informations de la part de la SNCF Ils seront produits sous forme de tableau de bord. La fréquence du reporting sera 7 sur 20 ajustée de manière à trouver le pas de temps le plus pertinent pour tirer parti du suivi des indicateurs. Concernant l’élaboration de ces indicateurs, les membres de la Commission Transport du Conseil régional seront saisis dans le cadre des procédures habituelles. Chapitre 2 – Suivis spécifiques (lignes, trains et noeuds du réseau dits « sensibles ») et plans de progrès Article 10. Diagnostics et plans de progrès Afin de produire des plans de progrès adaptés, les parties s’engagent à réaliser des diagnostics partagés et détaillés permettant de cibler les actions sur les axes les plus critiques en termes de régularité et d’identifier les trains ou les événements présentant des impacts majeurs sur la qualité du service TER. Dans les deux mois suivant une remise de diagnostic, un plan de progrès accompagné d’objectifs à atteindre et d’indicateurs de résultats est établi d’un commun accord entre les parties signataires. Les plans de progrès chercheront à proposer deux types de mesures palliatives en termes d’infrastructure et d’exploitation : - des mesures permettant de réduire la probabilité de la défaillance à la source, - des mesures permettant de réduire les impacts régularité de la défaillance. Les diagnostics et leurs plans de progrès associés feront l’objet de tableaux de bord, suivis à un rythme trimestriel, avec un premier bilan à 1 an. Certains axes, trains ou points critiques du réseau TER, d’ores et déjà été identifiés comme « sensibles », feront l’objet d’une analyse rapide particulière afin d’en tirer au plus vite des plans de progrès. Les éléments issus de l’analyse des indicateurs des articles 8 et 9 viendront compléter les listes d’axes, trains ou points sensibles déjà connues. Article 11. Lignes « sensibles » Les lignes dites « sensibles » seront identifiées dans le cadre du suivi des indicateurs par axe définis aux articles 8 et 9. Une analyse sur les 6 premiers mois du service horaire 2012 permettra de déterminer les lignes prioritaires pour l’établissement de diagnostics précis. Sans attendre cette analyse, trois lignes ont d’ores et déjà été identifiées comme sensibles et feront l’objet d’un audit en 2011 : - Lyon – Grenoble / Chambéry (partie commune Lyon – Saint- André le Gaz et partie SaintAndré le Gaz – Grenoble), - Lyon – Ambérieu, - Lyon – Dijon. Les résultats de l’audit permettront de formuler des préconisations pour l’amélioration de la qualité du service, notamment sur les aspects suivants : - Qualité et robustesse des sillons, - Analyse des faiblesses de l’infrastructure, notamment signalisation et longueur de cantons, - Etude approfondie des causes d’irrégularité, 8 sur 20 - Evaluation de la gestion opérationnelle des incidents et de la capacité de réactivité des structures (procédures et organisations) et notamment préparation en amont de scénarios de gestion de crise, - Offre et fréquentation. Article 12. Trains « sensibles » Un suivi spécifique sera mis en place pour les trains dits « sensibles » connaissant : - des retards ou suppressions fréquents (à analyser au regard de la fréquence du train), - des problèmes récurrents de capacité (nombre de places régulièrement insuffisant). Ce suivi doit permettre un traitement réactif et ciblé. Seront également suivis les trains repérés comme étant « à risques » dès la conception du service annuel (en particulier certains trains dits « hors-système ») afin de pouvoir caractériser le lien entre intensité de dérogation à la trame horaire cadencée et qualité de service effective. Un tableau de bord sera produit trimestriellement par la SNCF et RFF. Il identifiera les trains « sensibles » par axe, fournira une analyse des causes et précisera les mesures envisagées en vue d’une amélioration de la qualité. Une première liste de trains sensibles du service horaire 2011 a d’ores et déjà été établie par la SNCF. Elle sera complétée au fur et à mesure des divers retours terrains et des résultats des diagnostics par axe. Article 13. Points « sensibles » du réseau Certains points géographiques du réseau ou types d’incidents présentent une criticité particulière et sont générateurs de fortes dégradations de la qualité du service TER. Une analyse globale du réseau sera ainsi conduite par RFF sous 6 mois à l’aide de la base Bréhat afin d’identifier, à partir des résultats de l’année 2010, les points du réseau présentant une récurrence d’événements identiques à fort impact régularité (intrusions externes répétées en un même lieu, défaillance fréquente d’un même équipement, nœuds et points de saturation du réseau…). Les plans de progrès, issus de ces diagnostics, mettront en valeur les enjeux et les actions possibles en matière de sécurité et sûreté des voyageurs (intrusions sur le réseau par exemple). Chapitre 3 – Plan d’actions immédiat Article 14. Principes Sans attendre les résultats des diagnostics détaillés et sur la base des éléments déjà connus, un certain nombre d’actions et de mesures a d’ores et déjà été identifié permettant d’améliorer, à court terme, la qualité du service au niveau de la gestion et de la fiabilisation du réseau ferroviaire, de son système de production et d’exploitation et de l’information voyageurs. Les maitres d’ouvrage sur leurs compétences respectives s’engagent à mettre en œuvre ces actions rapidement, en lien avec l’obtention des financements qui leur sont éventuellement apportés pour ces actions. 9 sur 20 Les mesures, identifiées à l’issu des diagnostics, seront ajoutées progressivement à cette liste d’actions immédiates. Article 15. Opérations d’investissement et infrastructures Afin d’améliorer la régularité, des actions d’investissement sur l’infrastructure ont été proposées par RFF au regard de leurs gains attendus sur la qualité du service TER. Cette liste est reprise en annexe. Les mesures identifiées visent à : - fiabiliser la production en améliorant les voies destinées aux manœuvres des trains - fiabiliser le réseau en ligne, en améliorant la fiabilité hivernale du matériel de voie - mieux gérer les aléas, en augmentant notamment les capacités en gares. A cette liste d’investissements, s’ajoutent, pour une réalisation achevée d’ici 2013 : - une opération financée dans le cadre du Contrat de Projet Etat – Région visant l’amélioration de la régularité sur les lignes Lyon – Chambéry et Lyon – Grenoble : il s’agit du réaménagement du plan de voies de Saint- André le Gaz ; - des études et travaux financés dans le cadre du programme Sillon Alpin, visant à améliorer la régularité en facilitant les opérations de remisages (Saint – Marcellin). Une autre opération est envisagée au-delà de 2013 compte tenu des délais de réalisation : il s’agit de la transformation d’une voie de service en voie principale à l’entrée nord de Grenoble, qui pourra être intégrée à des opérations du CPER actuel en économie ou au titre d’un prochain CPER. Par ailleurs, RFF s’engage à poursuivre les opérations relevant de sa responsabilité permettant d’améliorer la régularité telles que : - l’installation de réchauffeurs d’aiguille permettant de fiabiliser le bon fonctionnement des installations de voies en période hivernale, - la mise en place de clôtures permettant de sécuriser le réseau ferré national et d’éviter les intrusions et les vols. Concernant les opérations de mise en place de réchauffeurs d’aiguille, la Région est prête à étudier un dispositif de prêt permettant à RFF d’accélérer ce programme et de le mettre en œuvre le plus rapidement possible. RFF étudiera également l’opportunité de l’implantation sur les axes TER d’Installations Permanentes de Contresens, dans l’objectif d’optimiser la gestion de la réduction des impacts régularité en ligne. Article 16. Exploitation Dans le cadre d’une recherche immédiate de l’amélioration de l’exploitation TER, la SNCF s’engage à renforcer la qualité du service TER offerte aux voyageurs grâce à la mise en place de ressources spécifiques. Le détail de ces mesures figure en annexe. Elles visent notamment : - à garantir une meilleure réactivité opérationnelle en cas d’aléas - à renforcer le service au client 10 sur 20 - à améliorer la régularité par une anticipation des ressources - à améliorer la qualité de la demande de capacité réalisée auprès de RFF - à fiabiliser le matériel roulant en périodes hivernales. Article 17. Investissements liés à l’information Voyageurs Des opérations d’investissement immédiates, destinées à assurer la présence d’équipement d’information pour les voyageurs en gare et à fiabiliser l’information délivrée, figurent également en annexe. Chapitre 4 – Financement Article 18. Moyens financiers Les parties conviennent de participer conjointement au financement des mesures des plans de progrès, qui découleront des diagnostics tels que définis aux chapitres 2 et 3 du Titre 2 de la présente convention, à une hauteur de 3 millions d’euros minimum chacune. Les coûts des mesures d’exploitation engagées par la SNCF sont pris en charge par l’entreprise, et ne seront pas répercutés dans le cadre du compte conventionnel TER. Article 19. Répartition Les financements de chacune des parties interviendront en priorité sur leurs domaines de compétence et de responsabilités respectifs. Les actions faisant intervenir plusieurs parties se traduiront par des conventionnements par opération ou par groupe d’opérations. Les mesures inscrites dans le plan d’actions immédiat seront étudiées et mises en œuvre prioritairement. Article 20. Mise en œuvre La mise en œuvre de ces financements sera réalisée dans le cadre de conventions de financement spécifiques entre les parties. Pour la Région, l’engagement de ces conventions interviendra après approbation de la commission permanente. Les crédits correspondants seront affectés sous réserve de leur inscription aux budgets correspondants aux exercices concernés. 11 sur 20 Titre 3 – Processus de production de l’horaire Outre le respect du cadre légal et règlementaire, et pour rappel, les engagements pris dans le présent titre n’ont pas vocation à se substituer aux règles contenues dans le Document de Référence du Réseau publié annuellement par RFF et qui s’imposent à toute entité ferroviaire. Chapitre 1 – Stabilité de l’horaire Article 21. Objectif de stabilité Les services annuels 2011 et 2012 ont connu des modifications significatives de l’horaire TER Rhône-Alpes indépendamment de la volonté de l’autorité organisatrice de transport régional et ont, sans préjudice des autres causes, perturbé fortement les usagers de ce service de transport. Conscients que la stabilité du service est un enjeu pour la crédibilité du mode ferroviaire et l’accroissement de son usage, les parties se donnent pour objectif d’assurer une plus grande stabilité de l’horaire TER pour les services 2013 et 2014. Afin d’atteindre cet objectif de stabilité, et dans le respect des obligations et prérogatives afférentes de RFF, les partenaires s’engagent à rechercher : - la stabilité de la trame nationale voyageur et Fret - la stabilité des contraintes d’exploitation liées aux travaux - la stabilité des trames voyageurs régionales Rhône-Alpes et, avec concertation préalable, des Régions limitrophes - la stabilité des conditions d’exploitation du réseau ferroviaire. Sont exclues de cet engagement mais seront étudiées suffisamment en amont et selon un planning adéquat (cf. article 21) les évolutions suivantes : - les évolutions du service TER demandées par la Région conduisant à une amélioration du service de transport pour les usagers, notamment suite à la mise en service de nouvelles infrastructures à dimension régionale ou de nouveaux matériels roulants, - les évolutions suite à des retours d’expérience permettant d’aboutir à une meilleure fiabilité de l’horaire ou de la production, - les modifications induites par des demandes de sillons dont le degré de priorité inscrit dans les textes législatifs et réglementaires et dans le Document de Référence du Réseau serait supérieur à celles du TER. Les parties s’engagent à prendre en compte cet objectif dans leurs actions et à communiquer en amont aux autres parties toute évolution qui impacterait significativement les horaires des services TER. Chapitre 2 – Conception de l’horaire Article 22. Mise en œuvre et respect d’un planning tripartite Les parties conviennent de consolider et de respecter un planning tripartite d’élaboration de l’horaire décliné du processus national de RFF permettant à la fois de mener l’instruction de l’horaire de service dans des délais nécessaires à sa production et de respecter, ou de permettre le cas échéant d’adapter, les processus décisionnels de chacune des parties. Ce planning comprendra les jalons suivants : - cahier des charges Région/SNCF sur l’évolution de la trame TER, 12 sur 20 - trame horaire RFF (fret et voyageurs), catalogue de sillon fret optimisé, plages travaux, - cahier des charges Région pour les évolutions des niveaux de service TER, à partir des demandes hiérarchisées issues des comités de lignes, - projet d’horaire SNCF, - passage en comités de ligne du projet horaire - commande de sillon par la SNCF, - réponse RFF, - horaire de service RFF, - publication fiches horaires, - mise en service. Ce planning intégrera également les jalons nécessaires à la concertation des parties sur les différents livrables. Il sera complété de tout élément utile permettant de bien préciser les données d’entrée et les livrables attendus à chaque étape. Le planning sera présenté en Bureau de l’Exécutif et en Commission Transports du Conseil Régional. A cette occasion, seront précisées les instances de validation des étapes clés. Il s’accompagnera, tout au long du processus d’élaboration, d’un recueil des besoins des territoires et de concertation auprès des voyageurs. Article 23. Gestion anticipée des travaux Les parties conviennent de décliner la charte nationale ARF / RFF portant sur le suivi des chantiers des grandes opérations d’investissement à forts impacts (en particulier dans les phases de finalisation et conception, et la phase d’accompagnement). Un dialogue anticipé sera mis en œuvre sur l’optimisation des plages de surveillance et de maintenance le plus à l’amont possible. Les décisions relatives à ces plages devront être prises par RFF après consultation de la Région et de la SNCF, en fonction de l’analyse des impacts possibles pour le TER, dans le respect des contraintes s’imposant au gestionnaire de l’infrastructure. Chapitre 3 – « Qualité » des sillons Article 24. Analyse des sillons Les parties conviennent de réaliser annuellement une analyse sur les caractéristiques des sillons TER attribués par RFF au terme du processus de conception de l’horaire. Cette analyse devra permettre, notamment, de qualifier et de quantifier, par axe : - Les sillons tracés ne respectant pas les normes définies dans le Document de Référence du Réseau (ex. écart entre marche normale au vu du matériel, des caractéristiques de l’infrastructure, … et marche résultant de l’instruction pouvant comporter des sur-sous stationnements, etc), - Les sillons cadencés / non cadencés (référence : réticulaire validé annuellement par les parties), - Les arrêts hors-système / dans le système. La liste des indicateurs pourra être complétée en fonction des besoins identifiés, et de l’analyse faite des indicateurs déjà produits. 13 sur 20 Article 25. Suivi Ces indicateurs seront produits par RFF pour les services 2012, 2013 et 2014, une fois l’horaire de service arrêté, et partagés avec les partenaires. SNCF procèdera dans les 6 mois après la mise en service de l’horaire à une analyse croisée entre la réalité de la qualité de service sur une ligne, et les caractéristiques de la desserte de cette ligne, de manière à identifier l’impact du catalogue horaire sur la qualité de service, et à permettre à la Région et RFF de statuer sur une évolution souhaitable de la trame. Le travail sera poursuivi pour les horaires des services suivants. 14 sur 20 Titre 4 – Information voyageurs Chapitre 1 – Équipement « Système d’information voyageur » Article 26. Equipement des gares Sans attendre l’élaboration des plans de progrès, 31 gares (cf annexe) seront dotées du Système d’Information Voyageurs en temps réel. Ces aménagements permettront de poursuivre le déploiement du Système d’Information Voyageurs sur les gares TER de Rhône-Alpes et ainsi d’améliorer la qualité de l’information dynamique en gare. Article 27. Information horaire à distance La promotion et la valorisation des nouveaux services de l’information horaire à distance seront poursuivies. Un bilan de la qualité de l’information horaire à distance sera réalisé chaque année par la SNCF. Chapitre 2 – Information Voyageurs en cas de travaux programmés Article 28. Délai de mise à disposition de l’information pour le voyageur RFF et SNCF s’engagent à anticiper de manière plus importante la conception des plans de transport adapté lorsque ceux-ci sont liés à des travaux programmés, dans le respect des prérogatives de la Région sur ces sujets. Cette anticipation a pour objectif de délivrer aux usagers une information fiable et de qualité au moins 1 mois avant la mise en œuvre des adaptations conjointement conçues. Article 29. Modalités de conception des plans de transport adaptés Dans les cas d’interruption de circulation ferroviaire programmée pour cause travaux suffisamment à l’amont sur une ligne et de la mise en place d’une desserte routière de substitution sur une durée supérieure à 2 mois, les parties évalueront l’opportunité d’associer les usagers et voyageurs à la conception du plan de transport de substitution ; RFF et SNCF devront anticiper en conséquence les propositions faites à la Région afin de permettre cette concertation et de respecter, in fine, le délai d’information grand public de 1 mois. Chapitre 3 – Information Voyageurs en situation inopinée Article 30. Chaîne d’information voyageurs L’existence, la fiabilité et la rapidité de l’information fournie aux voyageurs en situation perturbée inopinée est un élément essentiel de la qualité du service. Le bon fonctionnement de la chaîne d’information Voyageurs passe par : la gestion des circulations, l’information de l’exploitant, la gestion des impacts sur les circulations, l’information des agents SNCF et des usagers sur le terrain. Vis-à-vis des voyageurs, la SNCF s’engage, dans un objectif de fiabilisation de l’information délivrée, de réactivité et de mise en cohérence des canaux d’information, à déterminer les points faibles et les dysfonctionnements et ainsi proposer les plans de progrès permettant une amélioration de la qualité de l’information délivrée aux voyageurs en situation perturbée. 15 sur 20 Article 31. Mesures programmées La SNCF a d’ores et déjà identifié des plans de progrès, notamment dans la transmission en temps réel de l’information liée aux aléas. La SNCF s’engage à travailler sur les problématiques suivantes : - Développement d’outils d’information en temps réel des agents SNCF, - Automatisation des informations transmises aux voyageurs, - Réalisation de retours d’expérience à chaud à l’autorité organisatrice de transport. Le tableau de bord « qualité de service » mentionnera les principaux dysfonctionnements constatés dans la chaîne d’information voyageurs. 16 sur 20 Titre 5 – Développement durable Article 32. Actions et travail partenarial Les parties retiennent le principe de soutenir et partager des actions liées au développement durable et contribuant au développement du TER dans un environnement économique maîtrisé. Chacun des signataires s’engage à partager les résultats de ses démarches ou études en la matière afin d’identifier d’éventuels points de synergie. Les thèmes possibles de collaboration sont notamment les suivants, dans le respect des compétences de chacune des parties : - électrification du réseau, - matériel roulant, - bilans environnementaux, - résorption des points noirs bruit ferroviaires. Un suivi annuel des actions entreprises sera réalisé. 17 sur 20 Titre 6 – Suivi de la convention Chapitre 1 – Gouvernance Article 33. Instances de suivi Le suivi des actions de la présente convention sera assuré par plusieurs instances de suivi regroupant l’ensemble des parties prenantes : - un comité de pilotage stratégique tripartite. Y sont invités pour la Région : la VicePrésidente déléguée aux Transports, ainsi que le Président et les Vice-Présidents de la Commission Transports. - un comité technique, chargé de préparer à l’amont les comités de pilotage. Ces instances seront réunies à l’initiative des parties au moins 3 fois par an. Chapitre 2 – Indicateurs de suivi de l’atteinte des objectifs fixés dans la convention Article 34. Evaluation de la satisfaction Voyageurs Des indicateurs de suivi externe, révélateurs de l’évolution de la satisfaction des voyageurs sur la qualité de service, seront mis en place. Leur opportunité, leur définition et leur évaluation feront l’objet d’une étude appropriée. Chapitre 3 – Audits / Confidentialité Article 35. Principe de transparence Les parties conviennent de partager entre eux les éléments d’analyse et de suivi en toute transparence. Les parties peuvent convenir ensemble de la réalisation d’audits complémentaires, d’enquêtes indépendantes, ou le recours à des expertises externes ponctuelles. Article 36. Confidentialité Les documents échangés entre les signataires ont un caractère diffusable en interne aux trois partenaires. Ces documents et les informations qui s’y rattachent ne sont en revanche pas transmis à des tiers sans accord préalable de la partie émettrice. Chaque partie gardera ainsi la maîtrise de la communication pour son périmètre de compétence et de responsabilité. Les informations échangées dans le cadre de la présente convention pourront faire l’objet, après traitement conjointement validé, d’une communication auprès des associations et des usagers (par exemple dans les gares « têtes de ligne ») sous réserve de l’accord express de chaque partenaire. 18 sur 20 Annexe – Liste des actions prioritaires Opérations d’investissement sur l’infrastructure Ligne / Lieu Gain attendu Modification de l’accès à la voie 4, afin de s’en servir comme voie de remisage Simplification des manœuvres, impactant en termes de régularité Etudes dès 2011 Saint Gervais Amélioration de l’état des voies de service et de l’accessibilité à la voie 4 Facilitation des opérations de remisage Etudes et mise en service 2011 Modane Etude d’opportunité du renforcement de la puissance électrique afin de maintenir levés les pantographes des matériels roulants Fiabilisation du matériel TER en période hivernale Etudes dès 2011 Utilisation de la voie B pour la desserte en cas de situation perturbée Amélioration de la gestion des aléas Etudes dès 2011 Modification de la signalisation d’entrée sur les voies à quai en cas de réception sur voie occupée Gain en capacité du Graphique d’Occupation des Voies Etudes dès 2011 Autorisation des départs à l’ouverture du signal des matériels vides depuis les voies CDEF Gain en capacité du Graphique d’Occupation des Voies Etudes et mise en service 2011 Montbrison Fiabilisation de la production Echéance prévisionnelle Description technique Fiabilisation du réseau Vénissieux Valence Ville Gestion des aléas Grenoble Mise en service 2014 Une alternative consistant au chauffage de la rotonde sera également analysée Mise en service 2012-2013 Mise en service 2014 Par ailleurs, RFF est engagé dans un programme de fiabilisation du réseau visant à l’amélioration des appareils de voie (installation de réchauffeurs d’aiguille) et la sécurisation des emprises du réseau ferré national (mise en place de clôtures). 19 sur 20 Mesures d’exploitation Ligne / Lieu Gestion des alés Gain attendu Echéance prévisionnelle Régional Mise en place d’un responsable régional des opérations 24 heures sur 24 Garantir une meilleure réactivité opérationnelle en cas d’aléas Dès 2011 Centres Opérationnels TER de Lyon et de Chambéry. Mise en place d’un permanent Information pour les Agents d’Accompagnement des Trains (contrôleurs) Garantir une meilleure réactivité opérationnelle en cas d’aléas Dès 2011 Régional Mise en place d’une équipe d’assistance rapide (environ 50 agents) Assurer une meilleure prise en charge des voyageurs, notamment en cas d’aléas Dès 2011 Régional Mise en œuvre d’une animation permanente et d’une anticipation avec bouclage à H-1 des ressources conducteurs, contrôleurs et matériel roulant Augmentation du taux de réalisation de l’offre Dès 2011 sur le nœud ferroviaire lyonnais Régional Appui d’une équipe d’experts nationaux dédiée à la conception du Service Annuel 2013 (au moins 3 personnes) Amélioration de l’adéquation entre l’offre, la qualité attendue et les infrastructures Dès 2011 Adaptations techniques nécessaires du matériel roulant, destinées à le protéger contre le froid et la neige Mieux garantir la réalisation de l’offre en périodes hivernales Dès 2011 Service aux clients Régularité Offre Réalisation de l’offre en périodes hivernales Description technique Régional Cette mesure pourra être prolongée pour le Service Annuel 2014. Information Voyageurs Ligne / Lieu A identifier Qualité de l’information Voyageurs Description technique Ajout de localisateurs pour analyse Bréhat et CATI Gain attendu Amélioration du suivi des trains en temps réel Information communiquée en temps utile aux usagers Echéance prévisionnelle Etudes dès 2011 Premières réalisations dès 2012 Affinement des analyses régularité Equipement des gares en information Voyageurs Maurienne, Tarentaise, Ambérieu-Aix, St André le Gaz – Chambéry, St Etienne Firminy Déploiement du Système d’Information Voyageurs CATI TER sur les 31 gares Amélioration de l’information Voyageurs en gare Mise en service 2012-2013 20 sur 20 20 pages Annexe 2 délibérative annexe 2 EVALUATION DE LA POLITIQUE REGIONALE DU TRANSPORT EXPRESS REGIONAL TER Mandat d’évaluation 1. Contexte historique et financier La Loi SRU du 13 décembre 2000 a transféré aux Régions, à compter du 1er janvier 2002, l’organisation et le financement des services régionaux ferroviaires de voyageurs et des services routiers. La Région Rhône-Alpes a expérimenté ce transfert de compétence depuis 1997 et elle est devenue AOT (Autorité Organisatrice des Transport) à compter du 1er janvier 2002. Par l’exercice de cette compétence, la Région entend mettre le service à l’usager au cœur de sa politique des transports, au regard des besoins de mobilités des rhônalpins et de l’organisation et des dynamiques des territoires. Cette politique s’inscrit dans une approche de mobilité durable et dans une logique d’innovation et d’efficacité. Elle est conduite dans un souci de maîtrise des dépenses publiques. Après presque 10 ans d’exercice d’une compétence d’organisation et de financement du TER qu’elle a fortement contribué à développer, la Région Rhône-Alpes est la première Région de France en termes d’étendue de réseau, de circulations programmées et de trafic voyageurs.. La gestion du TER représente: 252 gares ferroviaires et 326 points d’arrêts routiers, 29 axes TER ferroviaires et routiers, 1250 trains et 600 cars en circulation chaque jour, et une fréquentation quotidienne à hauteur de 135 000 voyages en jours ouvrables. Entre 2002 et 2009, l’évolution de l’offre et de la demande TER constatée est la suivante : (en millions) Nombre de voyages*km Nombre de trains *km (programmés) Cars * km 2002 1 609 22,24 2009 2 395 27,07 Variations +49% +22% 5,4 10,42 +93% Dans un même temps, la contribution financière régionale a été en augmentation constante. En 2010, 23% du budget régional est affecté au transport, représentant 560 M€. Pour exercer sa compétence, la Région s’appuie sur deux grands dispositifs contractuels : la convention d’exploitation du service public de transport TER entre la SNCF et la Région, et le Contrat de projet Etat-Région (volet ferroviaire). La convention entre la Région et la SNCF est conclue pour 8 ans et fixe : - la répartition des rôles entre la Région, autorité organisatrice des transports, et la SNCF, exploitant ferroviaire de l’offre TER, - le cadre de référence pour l’exercice des compétences respectives. Le contrat de projet (CPER) établit pour 7 ans la programmation des investissements et le financement partagé entre l’Etat, les collectivités territoriales et le gestionnaire de l’infrastructure RFF (Réseau Ferré de France). La Région est donc liée à deux acteurs ferroviaires puissants en position monopolistique. Le système ferroviaire TER est au carrefour des échelles nationales, internationales et locales. Ainsi l’action de la Région s’inscrit dans une volonté forte de partenariat avec les autorités organisatrices de transport locales (AOTU et Conseils généraux) et d’information et de concertation avec les usagers grâce aux instances que sont les comités de ligne, instances représentatives des usagers. De plus, des perspectives d’évolution fondamentales sont à prévoir au regard de mutations fortes de l’environnement général de l’organisation des transports collectifs d’intérêt régional : la réforme des collectivités territoriales, la directive européenne sur l’ouverture du marché et le questionnement sur le financement TER au regard de la rareté et cherté de l’énergie ainsi que des contraintes budgétaires. 2. Motifs et utilisations de l'évaluation D’une manière générale la Région souhaite faire évaluer régulièrement ses principales politiques. A ce titre, la politique de transport public régional avait déjà fait l’objet d’une évaluation en 1999. De surcroît, la convention en cours entre la Région et la SNCF se termine en 2013. La préparation de la nouvelle convention pourra s’appuyer sur les conclusions et recommandations de l’évaluation. 3. Champ de l'évaluation Le périmètre de l’évaluation porte sur l’exercice, au sens large, de la compétence régionale TER et ce, depuis 2002. Cette compétence est rappelée dans l’article 2 de la convention Région - SNCF 2007-2014 et ci-après reproduit : « La Région est l’autorité organisatrice des transports collectifs d’intérêt régional. Elle décide, sur l’ensemble de son ressort territorial, du contenu du service public de transport régional de voyageurs, et notamment de la desserte ferroviaire régionale et de la desserte routière de substitution, de la consistance des services en gare, de la tarification, de la qualité du service, de l’information de l’usager et de la réalisation d’études. 1. La Région décide la création, la modification ou la suppression de dessertes pour les services ferroviaires de voyageurs relevant de la compétence régionale. Elle décide également des services routiers réguliers effectués en substitution et en complément de certaines dessertes ferroviaires. Elle décide, chaque année, des modifications à apporter aux dessertes régionales, dans l’objectif de tendre vers un réseau structurant, différencié, coordonné et attractif. La Région décide également la création, la modification ou la suppression de dessertes qui se prolongent sur le ressort territorial d’autres régions ou pays limitrophes, sans préjudice des services nationaux, notamment grâce à des accords avec les autres autorités organisatrices de transport collectif de voyageurs concernées, nationales ou étrangères. 2. A partir d’un inventaire contradictoire des services en gare, la Région décide du niveau de services en gares affectées au TER. Elle définit les objectifs de développement et les modalités d’évolution des services en gare. La Région est associée au développement des nouveaux canaux de distribution des titres de transport. 3. La Région décide de la tarification du service public de transport régional de voyageurs et définit la politique de tarification multimodale, dans le respect des principes du système tarifaire national. 4. La Région définit le niveau de service et détermine les évolutions et améliorations à apporter à la qualité du service en gare et dans les trains. La qualité du service est définie par ligne et sur la base de différents critères dont elle contrôle le respect et évalue le suivi. 5. La Région définit les niveaux d’information des voyageurs en situation normale, perturbée et multimodale, et assure la communication relative à son rôle d’autorité organisatrice et à sa politique de développement de l’usage des transports publics. 6. La Région favorise l’intermodalité entre les différents réseaux et modes de transport des voyageurs. Elle participe à la définition d’une politique globale des déplacements et à la coordination des transports collectifs de voyageurs d’intérêt régional avec les autres services de transport de voyageurs relevant d’autorités organisatrices compétentes sur d’autres territoires ou sur des zones périurbaines. 7. La Région bénéficie de l’expertise apportée par la SNCF, et peut décider de compléter les outils de pilotage et d’expertise à sa disposition, par la réalisation d’études et d’enquêtes sur les services régionaux de transports ferroviaires de voyageurs. 8. La Région assure le contrôle de l’exécution du service. La Région assume ses prérogatives en tenant compte du Schéma Régional des Infrastructures et des Transports, dans le respect des compétences des départements, des communes et de leur groupement et de la cohésion et de l’unicité du système ferroviaire dont l’Etat est le garant. La Région contribue au financement des investissements et au renouvellement des biens et des matériels roulants nécessaires à la réalisation du service. » 4. Les questions d’évaluation et leurs éléments d’appréciation L’évaluation à conduire devra répondre explicitement aux questions suivantes : 1. La politique de la Région sur le TER a-t-elle contribué à ce que le service TER devienne, dans une perspective de développement durable, une alternative à l’usage d’un mode individuel de déplacement motorisé et de quelle manière ? Les orientations politiques de la Région dans les transports reposent sur les objectifs exprimés dans le SRST qui sont, notamment, de mettre le service à l’usager au cœur de la démarche et de faire progresser l’usage des transports par de nouveaux services. La politique régionale vise à encourager une mobilité durable qui favorise des modes de transport moins polluants c’est à dire respectueux de l’environnement. Le véhicule particulier occupe toujours une place prépondérante dans les choix modaux, et ce, malgré des conditions de déplacement difficiles pour les conducteurs, avec entre autres, une saturation des axes routiers aux approches de nombreux pôles urbains et une augmentation constante du prix des carburants. Ainsi, le report modal des véhicules particuliers vers les transports en commun, via le TER, est un enjeu primordial de l’action régionale, tout comme l’amélioration de l’efficacité énergétique de la chaîne de transport. Le développement de l’usage des transports en commun est un objectif réaffirmé dans la convention d’exploitation conclue avec la SNCF. Les efforts conjoints des deux parties visent à réaliser un saut qualitatif dans le niveau de service aux usagers. La mise en place du cadencement des dessertes, le développement de l’offre kilométrique, les investissements dans le matériel roulant, les infrastructures, la billettique, les gares et le système d’information des voyageurs en temps réel doivent contribuer à cette dynamique. Pour répondre à cette question, le prestataire devra mesurer et analyser l’atteinte ou non des résultats au regard notamment, de l’appréciation des éléments suivants : - L’usage du TER s’est-il accru pour l’ensemble des déplacements ? - Le TER répond-il aux besoins de déplacement des usagers actuels et futurs (fiabilité du service, horaires lisibles et systématiques, liaisons adaptées, tarifs attractifs…) ? - L’exploitation et les investissements du TER sont –ils optimisés ? (capacité adaptée au flux, efficience, efficacité énergétique). 2. La politique de la Région sur le TER contribue-t-elle à renforcer l’attrait et la qualité de vie des territoires et de quelle manière ? La Région a pour ambition d’adapter sa politique régionale des transports à l’organisation et aux diverses dynamiques territoriales observées. Pour cela elle s’est donnée, comme orientations cadres, de conforter le maillage du territoire par la desserte en transport en commun et de valoriser la situation géographique de la Région Rhône-Alpes, carrefour national et européen. Pour répondre à cette question, le prestataire devra mesurer et analyser l’atteinte ou non des résultats au regard notamment, de l’appréciation des éléments suivants : - Le maillage du TER est-il adapté à l’organisation des pôles et des zones d’activités du territoire rhônalpin ? - L’utilisation du TER pour des motifs de déplacement autre que domicile-travail (déplacement professionnel, loisirs …) augmente-t-elle ? - Quel est le degré d’articulation des services TER avec les services de transport interrégionaux et nationaux via les grands pôles d’échange situés en Rhône-Alpes ? - Dans quelle mesure le TER contribue-t-il au choix de localisation des entreprises et des individus ? 3. Dans quelle mesure le TER est-il renforcé par une organisation intégrée des transports collectifs ? La Région a clairement affirmé, à travers le SRST, de mettre le service à l’usager au cœur de ses interventions en prenant en compte un panel d’offres de modes de transport. Les principes généraux sont affirmés : - Faire fonctionner pleinement l’inter modalité et la complémentarité des services de transport public. - Offrir une continuité de service (en répondant de façon différenciée) attractive et plus complète aux nombreux motifs et contraintes de déplacement Pour répondre à cette question, le prestataire devra mesurer et analyser l’atteinte ou non des résultats au regard notamment, de l’appréciation des éléments suivants : - Quelle est la qualité d’organisation des correspondances infra régionales entre les modes ? - De quelle manière le réseau de pôles d’échange est inséré dans les réseaux de transport urbains et interurbains ? - L’offre multimodale de services est-elle suffisamment coordonnée et attractive (dessertes, tarifs, information, accès et stationnement pour les différents modes aux pôles d’échange, accueil, confort en gare …) ? - Les déplacements multimodaux se développent-ils ? - Quelle est l’évolution de l’intégration des réseaux de transport publics sur la période ? 4. Dans quelle mesure l’organisation interne de la Région Rhône-Alpes permet-elle d’exploiter toutes les marges de manœuvres pour exercer ses compétences d’Autorité organisatrice du TER ? Dans le cadre réglementaire et contractuel dans lequel elle s’insère, la Région a mis en place des moyens afin d’exercer ses compétences élargies d’Autorité organisatrice de TER. Cette organisation interne de la Région doit lui permettre d’assurer son rôle d’autorité responsable (orienter, choisir, faire exécuter, financer et contrôler) et de coordination. Cette question doit être abordée sous une approche de type « audit » comprenant une analyse des points forts et des points faibles de l’organisation de la Région et des propositions d’amélioration. Pour répondre à cette question, le prestataire devra mesurer et analyser l’atteinte ou non des résultats au regard notamment, de l’appréciation des éléments suivants : - Système d’information interne et externe - Pouvoir décisionnel et d’influence dans les partenariats…. - Optimisation des dépenses pour le TER (exploitation et investissements) 5. Quelle peut être la stratégie de la Région pour répondre aux besoins des usagers, dans une perspective de rapport coût/service rendu acceptable ? Cette question prospective pourra être abordée par un diagnostic stratégique. Les éléments obtenus lors des questions précédentes (et notamment la question 3) seront intégrés à cette analyse qui sera élargie à d’autres pistes d’amélioration. La réponse à cette question pourra, notamment, s’appuyer sur les éléments de réflexion suivants : - Les perspectives d’évolution impactant le transport public régional, dont notamment : le processus de réforme des collectivités territoriales, la directive européenne, sur l’ouverture du marché, la tendance avérée d’une énergie plus chère, les objectifs de réduction de Gaz à Effet de Serre, l’évolution de la conjoncture économique, l’évolution de la gouvernance TER, les nouvelles tendances de mobilité, la viabilité du modèle économique TER au regard des sources de financement actuelles et des contraintes budgétaires de la collectivité régionale. - Les pratiques et organisations observées dans les pays européens La Région souhaite disposer d’un rendu final sous la forme de scénarii lui permettant d’adapter sa stratégie en tenant compte du besoin des usagers et du rapport coût/service rendu acceptable. La notion d’acceptabilité sera précisée au cours de l’évaluation. Le groupe ad’hoc sera amené à se prononcer à ce sujet. 5. Eléments de méthode L’évaluation sera conduite dans le cadre de la démarche généralisée d’évaluation des politiques régionales. Les parties prenantes seront associées aux travaux de l’évaluation par le biais de tables rondes et toutes autres modalités de consultations laissées à l’initiative du prestataire. Celui-ci sera sélectionné sur la base de la méthodologie qu’il proposera pour cette évaluation, et dont il précisera les différents types d’outils de collecte d’information. Plus spécifiquement, il lui sera demandé : - d’utiliser des bases de données disponibles à la Région Rhône-Alpes et auprès de la SNCF ainsi que les données statistiques (ex. INSEE) - de procéder à l’élaboration, la passation et le traitement de questionnaires et d’entretiens, - de proposer une méthodologie adaptée à chaque axe de questionnement (focus group, benchmarking, études de cas, cartographie etc.) et de la mettre en œuvre. Les usagers et les citoyens seront consultés à partir des enquêtes et des tables rondes citoyennes. Un groupe ad hoc sera constitué d’élus régionaux et de membres du CESER et sera présidé par une personnalité extérieure à la Région. Ce groupe constituera le comité de pilotage de la démarche d’évaluation. L’objectif sera de disposer d’un rapport d’évaluation en automne 2012. Les conclusions seront présentées en Assemblée plénière. 7 pages