to Former lL0 0ff`cials

\,
aux anciens fonetionnaire
to Former lL0 0ff'cials
Section des anciens f onctionnaires du BIT
Syndicat du personne!
Section of Former lL0 ()fficials
of the Staff Union
Table des matiires
Editorial
Nouvelles de la Section
Table of contents
No 57
47
2
Editorial
News of the Section
Pensions
5
Pensions
51
Caisse-sant6
7
52
Nouvelles du BIT
10
Health Insurance Fund
News of the ILO
Histoire
Nations Unies
15
59
20
Sant6
22
Argent et fiscalit6
Le temps de lire
Questions informatiques
26
27
History
United Nations
Health corner
You and your money
Time to read
28
IT Questions
71
Le saviez-vous
Et encore ...
29
Did you know?
Miscellany
Point of view
In memoriam
72
't
?
35
Point de vue
In memoriam
42
44
48
55
64
66
70
70
78
86
9l
R6ception des fonctionnaires retrait6s
Le D6partement du d6veloppement des ressources humaines vient d'annoncer que la r6ception pour les
fonctionnaires retrait6s aura lieu au Restaurant (R.2 Nord)
Les ieudis 28 rnai et
1.0
d6cembre 2015 de 17h
i
19h30.
En raison de contraintes hnancidres du BI'I, une contribution de 5 francs par participant est demand6e.
Merci
d nos collabotateurc
Nous adressons nos remerciements i Janet Bagl,ione, Paul Bailey, Remo Becci, Martine Bisofh, Jean-Jacques
Chevron, Mueille Ecuvillon, R6gine Escallier, Robert Falaize, Caroline Finkelstein, Mike Gautrey, Alison
Irvine, Hilary Kellerson, Danielle Nlarchand-Sheehan, Robert Nadeau, Bettina P.rbes Gil,Jacques Rodriguez et
Nicole Vall6e pour leur collaboration i la pr6paration de ce num6ro du Message.
Thanks to our collaborators
Our thanks go to Janet Baglione, Paul Barley, Remo Becci, Martine Brsofh, Jean-Jacques Chevron, Mireille
Ecuvillon, R6gine EscalLier, Robert Faluze, CaroLine Finkelstein, Mike Gautrey, Alison Irvine, Hilary
Kellerson, Danielle Marchand-Sheehan, Robert Nadeau, Bettina fubes Gil, Jacques Rodriguez and Nicole
Vall6e, for translating and assisting in the preparation of this issue of the Mesvge.
Un mot du r6dacteur
*lessage n" 57
Publication sem$uhielle piar
l*
Section des anciens
fonctionnaires du BIT du
Syndicat
BIT - Bureau 677
sant6 du personnel.
CH t211Oon&ve22
1$f.; +4 I (O)22 799.64.23
Fax: +41 (0)22799 8271
E-mail:
[email protected]
Rffictour:
-,
Iv*nM,C.S. Blsmadc :
assistd par
Frangoise Falquet
Marianne Stempfli
*lessqo g{o 5
Stanuu*l'pblktion bythe'=
ofF
cf ILO
Offici*l$ of the StstrUnion
ILO - Office 6-77
CH l2l I Geneva 22
Tel.: +4 I (0')22 [email protected]
Fax: +41 $)22199 8271
E-mail:
,S€cttsti
[email protected]
Bd-ilof
Bien que ce ne soit pas le r6le des r6dacteurs de se consid6rer
comme les d6fenseurs des personnes assur6es, il est de leur devoir
de soulever tout probldme et question en relation avec Ie
fonctionnement de la Caisse d'assurance pour la protection de la
;
,"
Ivan M.C.S. Elsmark
assiCted by
Les lecteurs auront regu l'InfoCaps de la Caisse en f6vrier 2015.
Cette initiative du nouveau directeur ex6cutif, Florian L6ger, est la
bienvenue surtout en tenant compte du fait que le dernier num6ro
date de 2013. Il est regrettable, cependant, que ce bulletin ne
contenait que peu d'informations concrdtes, particulidrement
concernant le c6t6 Frnancier de la Caisse et les cons6quences du
d6part de I'UIT. On peut esp6rer qu'i l'avenir InfoCaps foumira des
informations plus pertinentes et plus i jour et qu'il sera publi6 plus
fr6quemment m6me si ce n'est pas sur une base trimestrielle cofiune
la promesse en avait 6t6 faite lors de sa premidre parution en 2000.
C'est un important moyen pour garder le contact avec les assur6s
ainsi que d6crit dans l'Article 4.15(b) des Statuts et Rdglements
administratifs de la Caisse < le Comit6 de gestion maintient un
contact avec les assur6s par la consultation 6crite et l'r3change, avec
eux, de communications 6crites
>.
Malheureusement, comme plusieurs assur6s en ont fait la remarque,
la promesse faite ann6e aprds ann6e de r6duire le temps d'attente
pour les remboursements ne s'est pas concr6tis6e. Le 2 avil 2013,
au sujet des demandes de remboursement, le Syndicat a publi6 sur
son site Web : < r6duire le temps d'attente : un objectif i atteindre >
apparemment sans r6sultat. Nous ne mettons pas en doute la bonne
volontd du personnel mais l'organisation du travail et le soutien
technique devraient 6tre am6lior6s afin d'assurer que le traitement
des temboursements se fasse rapidement et efficacement.
L'administration du Secr6tariat est de la responsabilit6 du Bureau et
peut-6tre qu'une 6tude de gestion afin d'am6liorer son rendement
pourrait se r6v6ler trds proFrtable.
Frangoise Falquet
Le Rapport annuel 2013 sur les activit6s de la Caisse est trds
Marianne Stfimpfli
Les contributions sign€es engqgent
uniquenrent lcurs auteurs et nc
reflttent pas ndcessairemcnt
les
du
Bureau. La ffaction se rdserve le
dnoit de r€diger les ariicles rcgus.
opinions
The
de la
rddaction
responsibility
exprcssd
in
mlely with
of
ou
opinions
siglred articlcs rcs8
.the-..authors, and
publimion does not constitute an
endorscrncnt by the editors or the
Bureau of the opinions expressed in
thrrn. The editors res€rv€ the right to
edit the articles rcceived.
ISSN t99E-3042
Arrfr€ le
12
md 2015
Printed in Switzerland
en
retard. Malgr6 des demandes r6p6t6es d'anciens fonctionnaires er du
Bureau de la Section une r6ponse se fait attendre. Quelle qu'en soit
l'explication, sans les indispensables informations Frnancidres, les
assur6s ne peuvent pas comprendre Ia situation de la Caisse ni le
bien fond6 de la proposition d'augmentation des contributions. Il
serait bon de rappeler que d6ji le Rapport de 2000 du chef auditeur
inteme (GB304/PFA/6/2) stipulait (( ...en faisant en sorte que le
rapport d'activit6s annuel de la Caisse soit chaque ann6e pr6par6 et
publi6 en temps voulu >. Il est du ressort du Comit6 de gestion < de
pt6senter un rapport annuel aux personnes assur6es > [Statuts et
Rdglements administatifs
l'appelons
i
de la
Caisse,
^rt.
prendre les mesures qui s'imposent.
7.4.1(i))
et
nous
D'autres questions pressantes sont toujours en suspens dont le
rapport actuariel et le compte-rendu de lAuenblde gdndrale de 2074
que les repr6sentants de la Caisse avaient promis de mettre i
disposition. Il en est de m6me pour les actions qui auraient dri 6tre
prises sur la motion vot6e i cette occasion demandant au Comit6 de
gestion < d'adopter des amendements qui donneraient i 1'Assembl6e g6n6rale un statut d6cisionnaire >. En
outre, ufle mise i jour des Statuts et Rdglements administratifs de Ia Caisse est indispensable ainsi qu'une
explication claire sur les raisons de Ia s6paration de la Caisse de I'UIT et ses implications Ftnancidres.
Il
semblerait que le ptobldme le plus s6rieux soit le fait que la Caisse ne d6sire ni communiquer ni 6couter
les inqui6tudes des assur6s. L'instauration d'une conFrance entre l'administation de la Caisse et les assur6s
ainsi qu'une meilleure communication et plus de transparence dans I'esprit de la circulaire du Directeur
g6n6ral d'avril 2008 sur la traosparence et les responsabilit6s sont de la plus haute importance.
Ce ne sont qu'une partie des questions sur lesquelles il est n6cessaire d'agir. Laissez-moi, cependang
terminer sur un veu. Nous esp6rons que le nouveau Comit6 de gestion et le Secr6taire ex6cutif tiendront
Ieurs promesses d'am6liorer Ie fonctionnement et la gestion de la Caisse mais nous ne devons iamais
oublier que seuls comptent les r6sultats.
Le Bureau de la Section des anciens fonctionnaires recherche un nouveau r6dacteur/trice (ou plusieurs qui
pourraient se partager le travail) pour prendre en charge son magazine Merage i partir de 2016. Cette
publication est un service important pour nos membres et nous demandons i toute personne int6ress6e de
contacter le Secr6taire ex6cutif, Ftangois Kientzler, ou moi-m6me par couriel : [email protected].
Pendant ces demidres quinze ann6es, j'ai eu en mains la publication de quelque trente num6ros de Mexaga
Mon int6r6t et ma motivation n'ont pas faibli; ils se sont plut6t renforc6s. N6anmoins, le temps passe et
c'est un facteur qu'il ne faut pas sous-estimer. Il est temps maintenant que de plus ieunes prennent la
reldve. Le Message est un lien impotant pour tous les retrait6s et sa continuation devrait 6tre assur6e par du
sang neuf. J'encourage les candidats i se pr6senter. Un travail int6ressant et gratiFrant les attend. Nous
comptons sur vous'
Iaan
M.c.s. Elsnark
Nouvelles de la Section
La Section organise une r6union d'information qui
se
tiendra Ie mercredi
17
juin 2015
L'ordre du jour est le suivant :
1. Rester actif et en bonne sant6: Pr6sentation par St6phane Birchmeiet, Ditecteur des activit6s de la
Cit6 Seniors de Gendve : conf6rences, ateliers, visites et sorties, expositions, etc. Cette pr6sentation
sera suivie d'une intervention de Raynald Dubuis, Pr6sident de Sports et Loisirs du BIT, qui padera
des activit6s ouvertes aux retrait6s.
2.
La Caisse d'assurance pour la protection de la sant6 du personnel (CAPS) : situation de la CAPS.
Participation de Jean-Frangois Santarelli, Pr6sident, de Mireille Ecuvillon et de Pierre Sayour, 6lus
titulaires et de Florian
L6.ger.,
Secr6taire ex6cutif de Ia CAPS.
-).
Information sur la Caisse des pensions: Pierre Sayour, membre du Comit6 mixte et Questions
4.
diverses 6voqu6es par les participants
Echanges amicaux : caf6, th6 et pitisseries seront propos6s.
Ils ont dit...
ll
est impossible d'avoir quelque chose pour rien. Le bonheur,
il faut le payer.
Aldout Huxlg
lvL*yt"
Comptes 2014 de la Section des anciens fonctionnaires
On trouvera ci-dessous le bilan au 31 d6cembre 2014 et les r6sultats de l'exercice 201.4, ainst que les
chiffres comparatifs pour 2013, dfiment v6rifi6s par M. Daniel Rojas Garcia que nous tenons
pour cette tiche qu'il assume i titre b6n6vole.
i
remercier
Bilan au 31 ddcembre 2014 - en francs suisses
Actif
Banque
N{.E.C.
Cpte postal
2014
Passif
20L3
2014
20L3
7'657.65 5'886.90 R6serves
120'147 .65
118'639.90 116'777.20 Fonds solidarit6 4'500.00
1'277.75 5'320.80 R6ception BIT
2'927.65
121'661.90
5,000.00
1,377.00
(en d6p6t)
TOTAL
t27'575.30
127'575.30
127'978.90
127'978.90
Risultats de ltexercice 2014 - en francs suisses
D6penses
2014
201i
Recettes
ext.
8'995.25 5'473.00 Cotisations
R6unions membres
0.00 1'435.00 Int6r6ts
Divers (6quipement, 250.00
19.95 R6ceptions BIT
etc.)
(en d6p6t)
Collaboration
bancaires
Hospitalit6
Foumirures bureau
R6ception BIT (en
Frais
182.80 1.43.45
80.00
352.85 0.00
l'031.40 1'197.65
Z0l4
5'700.00
1'870.05
2'927.65
MEC
0.00
Exc6dent d6penses 394.60
Retraits
Z0l3
4'400.00
l'306.65
l'317.00
5'000.00
d6p6t)
Exc6dent
TOTAL
recettes
0.00
3'754.60
10,892.30 t2'023.65
10,892.30
Ztitib
12'023.65
t1..-.,:!;1..
Activit6s de la Section des anciens fonctionnaires du BIT en 2014
Pendant la p6riode 201.4, le Bureau a poursulvl
ses efforts pour recruter de nouveaux membres
parmi les fonctionnaires qui partent i la retraite.
Il a ainsi pftpa*. une lettre motiv6e pout inciter
m6me en contact avec la F6d6ration mondiale des
associations de retrait6s (FAFICS).
envoy6e
R6union d'information sur Ie thdme de < pr6venir
et surmonter I'isolement > organis6e
conjointement avec I'AAFI-AFICS et I'AOMS.
l'adh6sion qui refldte les centres d'int6r6t et
Le Bureau de la Section a organis6 le 2 octobre
2014 une r6union d'information. Environ 180
anciens colldgues ont r6pondu i l'invitation. Un
rapport complet de la t6union a 6t6 publi6 dans
Muuge no 56,201.5.
aux adh6sions. Cette letffe est
syst6matiquement i tous ceux et celles qui sont
sur le point de partir i la retraite et dont la
Section a connaissance par une information
t6gulidre de HRD. La documentation n6cessaire i
d'action de la Section ainsi que le demier numtiro
de Mesuge sont joints i ce courrier.
S6minaire de pr6paration ir la retraite
Comme chaque ann6e, la Section 6tait pr6sente
au s6minaire organis6 pour ceux de nos colldgues
actifs appel6s i prendre leur retraite dans un
proche avenir. Ils ont 6t6 assur6s du soutien et de
I'aide de la Section pour tous les probldmes qu'ils
Vu le succds de ce s6minaire, cette initiative inter-
associations
de retrait6s sera
probablement
renouvel6e dans deux ans.
Un autre s6minaire aura lieu le 17 juin 2015 sur le
Caisse maladie, etc.
thdme < Comment tester actif et en bonne sant6 >
ainsi que sur des questions actuelles concemant la
Caisse d'assurance pour la protection du
personnel (CAPS) et la Caisse des pensions.
occasion.
Me ss age aux anciens fonctionnaires
Le r6dacteur en chef et ses colldgues continuent
d'investir beaucoup d'6nergie et de travail pour
que le Mumge aux anciens fonctionnaires
contienne des articles informatifs et int6ressants
peuvent rencontrer dans leurs rapPorts avec
l'administration du BIT, la Caisse des pensions, la
Il a 6t6 rappel6 que les futurs
retrait6s pouvaient prendre une catte de membre
sympathisant avant leur d6part i la reuaite afin de
pouvoir b6n6ficier des conseils de la Section des
anciens au moment du d6part. Un certain nombre
de nouveaux membres ont pu €fte recrut6s i cette
Relations avec le Comit6 du syndicat
La Section maintient une coop6tation 6troite avec
le Comit6 du syndicat, son Pr6sident,
Ie
Conseiller furidique et le secr6tariat et nous
remercions vivement pout leurs services.
les
Nous faisons cependant appel
volontafues qui seraient pr6ts
La Section est repr6sent6e au comit6 de r6daction
de la revue syndicale UN/ON par Robert Falaize,
membre du Bureau. Cela fournit une bonne
occasion de garder
un lien pt6cieux entre
qui r6pondent aux besoins des membres. Il faut, i
ce propos remetcier tous ceux qui contribuent i
son contenu soit en proposant des articles soit en
assurant les traductions.
les
travail 6ditorial et
i de nouveaux
i participer au
i Ia traduction pour notre
magazine Musage qui parait deux fois par ann6e et
constitue un lien unique entre tous les anciens
fonctionnaires.
fonctionnaires actifs et les retrait6s.
Relations avec I'AAFI-AFICS
La Section entretient des liens avec le Comit6 de
I'AAFI-AFICS (Association des
anciens
fonctionnaires internationaux i Gendve). Le
Secr6taire ex6cutif est membre ex fficio de ce
Comit6 et participe aux t6unions mensuelles oi
sont discut6es les questions d'int6r6t commun
telles que le maintien du niveau des pensions et la
couverture maladie des retrait6s. Diff6rentes
associations de retrait6s du systdme commun sont
repr6sent6es, tel le BIT, au Comit6 de I'AAFI-
AFICS, ce qui en fait un forum important, lui-
Les p6les d'int6r6t des retrait6s
i) Les activit6s du BIT
Le Bureau a suivi avec beaucoup d'int6r6t le
programme de r6forme du BIT mis en place par
le Directeur g6n6ral, M. Guy Ryder. L'action qu'il
a engag6e suscite beaucoup d'int6r6t au sein du
Bureau et aussi parmi l'ensemble des retrait6s.
Les succds et les 6checs de I'OIT sont les succds
et les 6checs de ceux qui ont contribu6 i faire de
I'OIT ce qu'elle a 6t6 et ce qu'elle doit touiours
6tre. Le Bureau suivra aussi les activit6s de la
Conf6rence et du Conseil d'Administration, ainsi
que les travaux de r6novation du sidge i Gendve.
frt*yt"
ii) Pensions CCPPNU
La Caisse des pensions a pass6 la crise Frnancidre
sans dommage notable et a rerouvd ses capacit6s.
Le Bureau de la Section des anciens a suivi de
prds les questions de fonctionnement de la
Caisse, rendues publiques au printemps 2014.
Guy Favre, membre du Bureau, suit ces activit6s.
Le Bureau de la Section se f6licite des trds bons
contacts avec les responsables de la Caisse des
fotfaitaires (p.ex. dents, lunettes, soins de longue
dur6e, soins i domicile, etc.). Plusieurs articles
concernant ce probldme ont 6t6 publi6s dans le
Le Bureau regrette que l'Assembl6e
i f6vrier 2014 et que son
aboutissement et le procds-verbal n'aient pas
encore 6t6 publi6s, ni le Rapport annuel pour
Mexage.
g6n6rale ait 6t6 renvoy6e
2013 trds en retard.
pensions du bureau de Gendve.
iv) Fiscalit6
iii)
Le Bureau r6pond i de nombreuses demandes
d'information portant sur les questions de
Caisse maladie CAPS
Apris plus de deux ann6es de discussions sur
futur de la CAPS, les propositions d'am6liorer
fonctionnement actuel, notamment
transparence, les d6lais de remboursement
et
le
Ie
la
la
publication du Rapport annuel, l'application
informatique, ainsi que l'6tude des possibilit6s
offertes par les outils de communication, sont des
d6cisions accueillies positivement par les retait6s.
Toutefois, les d6lais de remboursement restent
trop
longs pour nombre
d'assur6s,
particulidrement en dehors de l'Europe. Le
Comit6 de gestion ainsi que le secr6tariat de la
CAPS sont r6gulidrement sollicit6s par Ie Bureau
sur les questions de d6lais de remboursement,
d'augmentation du plafond des prestations
Ftscalit6, particuliErement en France. Des articles
sont r6gulidrement publi6s dans le Met.rage pour
informer les membres des
derniers
d6veloppements.
v) R6ception des rettait6s
La Section des anciens est trds attach6e aux deux
r6ceptions annuelles organis6es par le service du
personnel du BIT. Ce n'est pas seulement une
occasion pour se retrouver entre anciens
colldgues, mais 6galement une manifestation de
loyaut6 envers le BIT. La pr6sence du Directeur
g6n6ral, M. Gry Ryder, est toujours trr,ls
appr6ci6e. Voir aussi l'article sur le 95"
anniversaire dans Ie Muuge no 56,2015.
Pensions
Caisse des pensions : derniires nouvelles
Aiustement des prestations au 1". avril 2015
Comme, pendant la p6riode 6coul6e entre
d6cembre 2013 et d6cembre 2014, la hausse de
l'indice des prix i la consommation (IPC) des
Etats Unis a 6t6 inf6rieure au seuil requis de 2o/o
pour les prestations servies en dollars des EtatsUnis, aucun ajustement i ce titre n'a donc 6t6
apport6 aux prestations versrSes en dollars des
effective si l'6quivalent en monnaie locale (euro)
du montant de base en dollars ajust6 de votre
prestation est sup6rieur au montant initial en
Etats-Unis.
monnaie locale, ajust6 au 1". avril 2015.
Pour les retrait6s et autres b6n6Frciaires qui ont
opt6 pour le systEme de la double filidre,
l'ajustement des pensions en monnaie locale est
en fonction de l'6volution de I'IPC dans leur pays
de r6sidence, pour autant qu'un seuil de 270 soit
atteint. L'6volution de I'IPC dans Ia plupat des
pays d'Europe n'a pas atteint 2o/o, i. n'y a donc
pas eu d'ajustement i ce titre des prestations pour
les b6n6f,rciaires qui ont leur lieu de r6sidence
dans ces pays. Toutefois, il est possible qu'une
augmentation de votre prestation
effectivement eu lieu -- p^r exemple pour
ait
les
retrait6s r6sidents dans la zone Euro -- ceci 6tant
dri i la d6pr6ciation de la monnaie locale par
rapport au dollar. Cette augmentation
Il
a
6t6
est possible de connaitre l'6volution de I'IPC
dans les diff6rents pays, en allant sur le site Web
de la Caisse (www.unjspf.org), i la rubrique
:
Taux de change/IPC.
Investissements de la Caisse
Au 31 d6cembre 2011, la valeur de march6 du
portefleuille de la Caisse se montait i 52,8
milliards de dollars, contre 51,4 milliards un an
auparavant,
soit une progression de
n,:$tifi-
3,1%o,
u3/*x
r:
laquelle, aprds correction pour hausse de I'IPC
aux Etats-Unis, repr6sente un taux de rendement
r6el (c'est-i-dire, sup6rieur i l'inflation) de 2,3o/o.
Rendement qui peut paraitte faible, cependant, la
gestion des avoirs de notre Caisse a toujours 6t6
bas6e sur un 6quilibre entre les risques encourus
::,-'
i ii
et les rendements escompt6s i moyen et long
tefme.
Vous trouverez ci-dessous un tableau qui illustre
Ia valeur des avoirs de la Caisse du 31 d6cembre
1985 au 31 d6cembre 2014.
Valeur de r6alisation des avoirs de la Caisse du 3l d6cembte 1985 au 31 d6cembre 2014
(En milliards de dollars des Etats-Unis)
j
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,' --I
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9$b96d9f ,s.9*ff
"d"e"g"s,.d
d"d"s"rd}rs"srot"d"s""d,,-drd"d,""d).d"s"&"
Comit6 mixte.
Crise interne au sein de notre Caisse des
Le Comit6 mixte tiendra sa prochaine session du
20 au 24 juillet 2015, au Palais des Nations, i
Gendve. Les questions de fond inscrites i son
ordre du jour seront le budget de la Caisse pour
I'exercice biennal 2016-2077, la gestion des
placements, ainsi que les hypothdses d'6valurtion
applicables i la prochaine 6tude actuarielle de la
Caisse, qui sera ar6t6e au 31 d6cembre 2015.
pensions
Dans le Mesuge no. 55 de mai 2014, nous
relations la nomination du Genevois Yvan Pictet,
au poste de pr6sident du Comit6 des
investissements de la Caisse. Ce demier, exassoci6 de la banque genevoise Pictet avait alors
d6clar6 i Ia presse : ( que cette nouvelle position
allait lui permettre de mettre ses connaissances au
service de
Cependant, ce d6part inattendu a-t-il 6t6 favoris6
par le contexte de crise actuel qu'il semble y avoir
au sein de la Caisse des pensions? Nous avons pu
lire dans la presse et dans diff6rents courriels, la
prise 6ventuelle de risques dans les placements de
notre Fonds de pension, ainsi que des all6gations
de malvetsations en matidre de gestion de la part
de l'Administrateur de la Caisse.
Le Bureau des services de contt6le interne des
Nations Unies @SCD qui enqu6te sur les
d6clarations de malvercations mentionn6es cidessus, a r6cemment d6clar6 < qu'aucune des
all6gations appames dans la presse usqu'i
f
pr6sent ne consdtue une fraude financidre >.
Concernant la gestion des placements, on nous
assure que la strat6gie ne changera pas, la
prudence sera toujours de rigueur.
la communaut6 internationale et
revenir au fondamental de son
l'investissement
de
m6tier,
>.
Or, surprise, nous apprenons en ce d6but d'avril
que M. Pictet d6missionne de son poste et quitte
le Comit6 des investissements. Contact6 par le
journal l-.e Temps, il invoque une surcharge de
travaTl. <J'ai aujourd'hui 70 ans et je n'ai plus
envie de travailler 15 heures par jour. Cela faisait
dix ans que je si6geais au Comit6 d'investissement
du Fonds de pension, dont la dernidre ann6e en
tant que pt6sident. Je suis d6ii pr6sident de la
Fondation
de Genive et
administrateur de
plusieurs soci6t6s. II a fallu faire un choix
>.
Nous continuerons d'informer nos lecteurs du
d6veloppement de cette affaire.
29 avil2015
Cu1 Faure
/VI*yt"
Caisse-sant6
R6sultats des 6lections 2015-2017
Les repr6sentants suivants des assur6s du BIT ont 6t6 6lus comme membres du Comit6 de gestion
Membres titaldircJ: Mireille Ecuvillon,Jean-Frangois Santarelli,
:
Piere Sayour.
Membru uppldanh: Colleen McGarry, Christopher Land-Kazlauskas, F-abio Duran Valverde.
Membrcs titilldirff repnircntant le Directeurgdndral : Sietse Buijze, Tilmann Geckeler, Jean-Claude Villemonteix.
Membres uppldanfi reprircntant h Directeurgindral : Anne Drouin, Fikri Gurzumar, Giuseppe Zefola.
Nous esp6rons que les problimes et r6clamations au sujet de I'activit6 de la Caisse qui nous ont 6t6
rapport6s Par nos membres au cours de ces derniires ann6es seront trait6s rapidement et efFrcacement par
le nouveau Comit6 de gestion.
.
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quitr6 Ia CAPS?
fUIf ffit4le
Pouffifioi
iiii,
reg$pt*i*uts dersanr,}es d'informatioo, u* l, tepatatiotr dc
la ptoqgqon
ptotection de la sant6 du personnel (CAIfl.
(CAIS-). En pariculier les
,tonnaitre le wstexte de cette d64pi@ la position du BIT, les argumenLs
ee &?anci6rcs. Ils-qqipent 6-galemenilque si un groupe de participanLc peur
Tdutl fi*Ii
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m*.rWn
B+te
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grlrrd eopns
ft@onnaires
f&mftion
es ne pouraicnt-ils
pourraicnt-ils pas un iour 6trc sournis
soumis au
lign6 que,:$@ a$ielry"#{.dte- publi6s dans le Bulletin de li.A.tFI AIiICS ainsi
rne chatge,
cirary, lgs,,-4nc1ens
lq,"+ncieni
fiiLt*ffiiq
:-
:: a;,'1;,
.,lq.{
CAPS eaffiinapaaqt d'avoir une explicati"" .t oiiont de h publier dans
au Pdaidefite du Comit6 d. ge*Son, avcc copie.au:secrtitaire ex6cutif lc
et 14 evril ffii5; t" Critr. n'a"rr,iheuerrr.rrr"rrt pas iugd bon de prendre
Le Syndicat
Extrait
dc
k
propos de la sant6 et la s6curit6
Ddclaration dt la prcsidente du Comitd du
Slndicat du personnel
Co nseil
i
i
la rexion de noaembre 2014 du
d'admi nis tratio n.
Il faut savoir qu'aprds des ann6es d'immobilisme
et d'absence de transparence, qu'aprds des ann6es
de retard chronique dans les paiements de
factures m6dicales (qui peut 6te v6cu par les
fonctionnaires du terrain comme de v6ritables
drames Frnanciers), qu'aprds des ann6es de non-
la patience et
i un point
qu'aucun effort Frnancier
valorisation des prestations,
Au vu de ce qui pr6cdde et des d6bats de ce matin
sur cette question. je demande que
toute
proposition future de l'administration sur ce sujet
fasse l'objet d'une concertation pr6alable avec les
repr6sentants du personnel et que leur point de
vue soit refl6t6, si ce n'est int6gr6, dans ces
nouvelles ptopositions.
Je dois aussi vous communiquer que la s6curit6
physique sur le terrain condnue de soulever des
pr6occupations pdoritaires parmi mes colldgues.
l'indulgence du personnel sont arriv6es
tel
d'exasp6ration,
suppldmentaire demand6 au personnel
consenti par celui-ci.
ne
sera
L'6pid6mie de vims Ebola a conduit le Syndicat
du personnel i demander au Directeur g6n6ral
l'assurance que des mesures de pr6caution ont
bien 6t6 prises pour toutes les 6ventualit6s, en
-ry
/V{*yt"
consultation avec les repr6sentants du personnel
et la Commission de S6curit6 et Sant6 au Ttavail
(CSST), a6tn
de garantir la protection du
des tensions r6gionales et des gtoupes arm6s sur
redoutables
pour lesquels I'OIT doit 6tre pr6par6e activement.
le terrain qui constituent des d6Frs
personnel au sidge et sur le terrain contre cette
terrible maladie. Le Syndicat du personnel a
6galement attir6 l'attention sur la multiplication
Extrait d,t Bulletin
du S-yndicat,
N"
1495
Lettre ir la CAPS
Ci-dessous la lettre dat6e du 14 avnl2015, du Secr6taire ex6cutif, Frangois Kientzler, adress6e au Pr6sident
et au Secr6taire ex6cutif de la CAPS.
Le Bureau de la Section des anciens souhaite attirer votre attention sur la publication chaque ann6e du
Rapport d'activit6 de la Caisse d'assurance pour la protection du personnel (CAPS) conform6ment i
l'article 4.7(b) des Statuts. Au-deli de la pure forme les assur6s s'impatientent de connaitre les r6sultats
financiers de la Caisse, Ie denier rapport publi6 ayant 6t6 celui de 2072, et cela d'autant plus que le d6part
de I'UIT a suscit6 de nombreuses interrogations. Ce rapport publi6 malheuteusement souvent avec plus
d'un an de retard est analys6 avec attention par le Bureau de la Section des anciens et aussi par la maiorit6
des assur6s rerait6s.
Une 6tude actuarielle aurait 6t6 men6e par la CAPS il y a quelques ann6es mais les r6sultats n'ont pas 6t6
port6s i la connaissance des membres de la Caisse. Des questions i ce sujet s'expriment r6gulidrement
dans les contacts que nous avons avec les retrait6s et les courdets que nous recevons.
Au momentde mettre sous prcsse le prisent Message, aucune riponse n'a encore itd rcgue au
Burcau des anciens.
Comment am6liorer Ia gouvernance de CAPS
cltaqgeruenl darc le.r S'tatuts el Riglenent adnini$ratif de /a Caixe
pour /a proteclion de b .ranti da perconnel aJin ,l'mtiliorcr /u.toiluentu)ltL'e et dc donner aux patri;ipunls ate roiv
plu.r dircile drtns la geslion dt la tai.r.re. i\o.r lecleur.e .reronl rcrlainenten/ irtdru.r.rit dan.r cette lruporition.
i\ou-r at,oru reytr la ru.geslion ti-destout poilr trn
d'a.s.rtrrance
Une motir.rn vot6e par I'Asscrnbl6e g6n6ralc clu 28
f6vrier 2014
dit
:
<
L'Assembl6c
g6n6ralc:
clemande ar-r Comit6 cle sestion d'introduire des
arnendernents qui dontreront i l'Assernbl6e
g6nd'rale un pouvoir dc d6cision. >
Il v a deux probldtnes
fcrndamentaux qui doivent
6tre rait6s:
1) L'incapacit6 de l',\ssembl6e g6ni:rale cl'imposcr
ses vuc:s et scs conclusions au Cr:mit6 de gestion.
(Il s'agit d'une r6union ad hoc confbrm6ment
i
la
d6cision du Comit6 de gestion, art. 15.a. ou par
dcmande 6crite d'au moins 100 participants, r'oit
1.16. En outre, conform6ment i l'at. "1.16.3
-1.
^rt.
les
<
conclusions doivent 6tre de
consultative >.) et
nature
2) Le mancluc dc rersponsabiliti: cles membres 6lus
du Comit6 cle gcstion vis i ','is des participants.
Ceci contraste a\rec le rnandat des membres du
(.omit6 de gestion repr6sentant le l)irecteur
gin6ral clui agisscnt au nom de l'Adrninisttadc>n
clu Bureau et cxcrcent leurs fnnctious i la
discr6tion de celui-ci.
l)our rem6dier i ces lacunes dans la gestion des
f<xrcls et assurer une infotmation approprii:e aux
participants clc la CAPS, il est n6cessaire dc
rdintroduire et d'adaptet les dispositions 6tronc6es
dans les art.28.1 et 29 des Statuts de 19(13
:
28.1. LAuentb/ie ,qdnhuh J'e czmplre tle toat /e.r
.tociitairet de la Claiue. I)/k nanifute sa rclonn|, i ltt
majodtd de.r uotanl.s, .roil en Lvun dc .ritnce, nil par uoie
de
.w'u/in /utr.r .riarce.
lvl*yt"
29.1 I-'-,)lrcnh/d 3hiru/e e.tl nnuoqude en .sian;e
orclinairc dil ilrln rht econl ou da hoitiine himestre de
29.1 l-'r*renhlie .giniruh ordinuirc prutide en oalre )
/'i/ecliotr de.r .tcrulateur.t', ptiyue tltu.r /e rig/emenl potr ic.t
annie r.iyile Par le Comiti, (ta /?t0yen d'ur dt'i.r
adrcl$ i thaqat nridtaiw de /a C)aixa et afji$i uu moin.r
tne -se ruaine r) /'ruantv daw /et /ocaax' dt Bureaa
internalioaa/ lu lrutuil et clan.r /e! /lcttllx de.r aatres
i/e$iont.
clLaquc
in.tlitrlion.r
qicialiix Qli/iiet i la Cti.r.se ;
m e n / io n n e .rrnt n a irc m a n / /'o
cel arit
29.4 L'axctnhlda qinlrule pcal inv
exlruordinaire
dcruunde
yr I'itilidlile
corn,oqtrdc
dn Comiti, el ,loil
(il ilttilt'(
/'itn .;nr
inile ignu Jiw ttoin.r tiuquunle.rociilairu.t.
tdru dn.j ou r d a /',t s.t' a nt h i u.
L'action appropri6e serait dc pr6parcr
29.2 -.la coun de lu
.siance orrJinaire de lhrseruhlie
ginmtle, le tonpte tle prqf)Lt er perte.i el le hilan
.ronl
pi.renli.r a l'afprubaliott de.r .rocidlairu ar;ec /e rapport
la (.ommi.r.sion de litilicalion tle:; comJ>te.r.
de
dans utre version revisee de celui-ci, qnelclue
chosc clcvcnu urgcnt avcc Ic cl(part dc
R6flexions sur Ia CAPS
-
un
amcnclemcnt aux Statuts existants (r,crsion 20 12)
et cl'aborder la question ar.ec le (-ornit6 de qesti,rn
et l'Adr:rinistratior.r afin d'assurer ler-rr ir.rclusion
l'UI'f.
Comment r6duire le cofft des prestations m6dicales de routine
par EliTabetb Sommaru
Je r6fl6chis depuis un certain temps
aux
probldmes financiers et autres rencontr6s par la
CAPS au cours des dernidres ann6es. Le d6part
des membres de l'Union internationale des
t6l6communications (UIl de la Caisse nous a
caus6 une surprise totale, un choc m6me, ainsi
que Ia raison invoqu6e que fUIT 6tait en
< d6ficit > du fait qu'elle couvrait un plus grand
nombte d'assurrSs r6sidant en Suisse (et sans
doute en France voisine) que le BIT. Ceci avait
entrain6 pour I'UIT des corits sup6rieurs i ceux
du BIT (qui a plus de personnel sur le terrain) et
caus6 par cons6quent des diffrcult6s i la
CAPS/UIT ainsi qu'i nous-m6mes.
La CAPS a men6 des 6tudes sur 1'6ventuelle soustraitance de Ia Caisse i un organisme ext6rieur
(e nom de van Breda a circul6 dans les couloirs).
Ces 6tudes ont finalement eu pour r6sultat de
maintenir la gestion de la Caisse au BIT, c'est-idire de ne rien changer. (Elles ont certainement
corit6 trds cher. Bien qu'aucun chiffre n'ait 6t6
officiellement donn6, j'ai entendu ofFrcieusement
Vu le corjt de la vie 6lev6, et en augmentation
dans la r6gion genevoise, ce systdme ne pourrait-il
pas 6tre r6introduit au BIT et inclure les
retrait6s ? A mon avis, il fonctionnerait
maintenant pour les raisons suivantes
(1)
internet comprend une page sur les examens,
etc. fournis aux membres actifs. L'OMS a 6t6
responsable dans le pass6 d'apporter de l'aide en
fournissant m6decins, inFrrmiers, etc., et ce
systdme a trds bien fonctionn6. Ce service a-t-il
6t6 discontinu6 ou r6duit (comme 6tant rrop
on6reux pour le BIT) ?
Le bitiment du BIT dispose d'assez d'espace
pour abriter une Section agrandie du Service
m6dical si n6cessaire.
(2) Le
chauffage, l'6lectricit6, le t6l6phone et
l'intemet sont d6ii disponibles et en partie
suppoft6s dans les corits de fonctionnement
du BIT.
(3) Il serait facile i r6introduire vu que
l'6quipement est disponible - avec peut-dtre
(4)
quelques achats suppl6mentaires pour faire
face aux nouvelles technolo$es.
Les examens de routine des retrait6s seraient
qui produirait une 6conomie
6nonne pour la Caisse. Les examens de
suivi ou plus approfondis seraient r6f6r6s
gratuits ce
aux g6n6ralistes locaux corrune par le pass6.
une
participation de son personnel m6dical et de
(5) On pourrait demander i I'OMS
qu'elles auraient corit6 des millions).
A-t-on pens6 i rendre la Section du Service
M6dical du BIT plus performante en assurant les
examens m6dicaux de routine et tests de
laboratoire pour tous ses assur6s ? Son site
:
(6)
laboratoire, etc. contre
r6tdbution
raisonnable.
Ce systdme permettrait peut-6tre
i I'UIT de
la Caisse, 6conomisant ainsi le
corit des modiFrcations aux Statuts et
r6int6grer
Rdglement administratif de la Caisse aprds
consultation (vote) des membres
pour leur approbation pr6alable.
Il est important, i notre
assur6s
6poque, de trouver
d'autres moyens de traiter des questions de sant6.
La concurrence est aigud entre les diff6rentes
Is,.u
ruty"
..,.-.;, .:l;.:::
cliniques et les prix ont augment6 et sont en
augmentation constante en raison des imp6ts
6lev6s et du corit des loyers
-
le BIT dispose d'un
bitiment et son espace pourrait 6tre
utilis6
judicieusement.
A-t-on r6alis6 une 6tude sur
d'agmndir la Section du Service
la
, .'.: .'.=:i.::.:';. '
=
s':':, 'l I I
,"1i
inclure la fourniture de ces examens/tests i tous
les assur6s plut6t que de sous-traiter la CAPS ? Le
BIT est en train de r6nover son sidge. Il serait
dommage que cette id6e/suggestion n'ait pas 6t6
envisag6e ... mais peut-Otre n'est-t-il pas trop
tard pour y penser
?
possibilit6
m6dical pour
Eliqabeth Sommam
Nouvelles du BIT
Message du Directeur g6n6ral Guy Ryder
Globalement, la session de mars du Conseil
d'administration fut trds bonne, tant du point de
r,'ue des r6sultats concrets obtenus qu'en ce qui
concerne le climat constructif dans lequel elle
s'est d6toul6e.
Nul doute qu'une bonne partie de cette r6ussite
est due i l'excellence du travail de pr6paration
accompli en amont. C'6ait d'autant plus
important que le processus de r6forme a abr6g6
consid6rablement la dur6e de cette session
consacr6e
i
I'examen du programme et budget.
Je sais fort bien que les membres du Conseil
d'administration appr6cient toujours les efforts
que nous d6ployons pour essayer d'atteindre les
objectifs de la r6forme, noamment en vue d'une
am6lioration de la prestation de nos services. Ils
ne manqueront pas de nous inciter i d'autres
am6liorations, mais il n'en demeure pas moins
que nous obtenons la reconnaissance et les
r6sultats 9ue, selon moi, tous vos efforts
m6ritent.
formul6es lors des discussions. De plus, en ,3troite
concertadon avec les mandants, nous
poursuivrons nos travaux concernant les
indicateurs, les cibles et les bases de r6f6rence
avant la pr6sentation du programme et budget i
la Conf6rence en juin prochain pour approbation
finale.[...] En cons6quence, si la Conf6rence
approuve en juin ce que le Conseil
d'administration vient d'adopter, nous
continuerons de b6n6Frcier, durant la prochaine
p6riode biennale, du mdme niveau de ressources,
en valeur r6elle, que celui dont nous disposons
actuellement. Compte tenu des difFrcult6s
financidres que connaissent certains Etats
Membres, j'y vois un signe incontestable de la
confiance accord6e i I'OIT et au travail que nous
effectuons tous ensemble.
Aprds I'issue positive de la r6union tripartite de
f6vrier sur les questions touchant l'action de
grdve - laquelle a permis de trouver un consensus
sur une interpr6tation qui devrait assurer la
reprise d'un fonctionnement efficace du systdme
de conu6le
En paticulier, le prograrune et budget pour
2076-17 a 6t6 approuv6 au niveau que j'avais
initialement propos6, moyennant quelques
aiustements
qui refldtent certaines
observations
la discussion du
Conseil
d'administration pouvait se concentrer sur la
manidre de faire progresser I'initiative sur les
noffnes dans son ensemble. Cela englobe une
s6rie de questions interd6pendantes, qui s'avdrent
ftI*yt"
Le Conseil d'administration a pris beaucoup
d'autres d6cisions importantes, en fait trop
faisons pour la premidre fois l'exp6rimentation
d'une session d'une dur6e r6duite. Mais je suis
cependant persuad6 que, grace i l'excellence
habituelle de notre travail d'6quipe, nous ferons
en sorte que ce soit un succds. J'ai toujours pens6
que la Conf6rence t6moigne de ce que peut faire
le Bureau lorsqu'il fonctionne au mieux de ses
capacitrls, et je suis srlr que cela se v6riFrera une
nombreuses pour que je puisse les 6voquer ici. Je
fois de plus.
prendre connaissance des
discussions et des d6cisions mises en ligne sur le
site Web de I'OIT.
De fait, tout bien consid6r6 et dans un contexte
trds difFrcile, nous nous en sortons plut6t bien et
Par la suite, l'accent sera mis avant tout sur les
pr6paratifs, d6fi bien engag6s, de la Conf6rence
nous pouvons envisager l'avenir avec une certaine
confiance. Et s'il en est ainsi, c'est grice au travail
remarquable et assidu de chacun d'entre vous.
sensibles, complexes et d'une importance cruciale
i
grande 6chelle de I'OIT. Nous
pouvons nous r6jouir des progris accomplis et
avoir la certitude qu'ils ouvrent des perspectives
pour l'action
nouvelles et positives.
vous invite donc
internationale
soumis
i
i
du Tmvail. Nous serons
alors
de trds fortes contraintes, puisque nous
Extrait
du mesvge du Dirvrteurgindral du 22.01.2015
Le chdmage ya augmenter tandis que lcs in6galit6s persistent
Un nouveau rapport du BIT indique que la lente
reprise de l'emploi et l'instabilit6 sociale
d6coulent de l'aggravation des in6galit6s. Il pr6dit
que le ch6mage va continuer d'augmenter dans
les cinq ann6es i venir, l'6conomie mondiale
6tant entr6e dans une nouvelle p6riode qui
cumule croissance lente, ampLification des
in6galit6s et agitation sociale.
Selon les Pergectiuet pour lbnploi et le social dau le
mondc - Tendancet pour 201 5, dans quatre ans plus
de 212 millions de personnes seront
priv6es
L'Asie de l'Est Frgure parmi les r6gions
susceptibles de faire reculer le plus l'emploi
vuln6rable: il devrait passer de 50,2 pour cent
2007 i 38,9 pour cent en 2019 dans la r6gion.
en
La situation de l'emploi ne s'est pas beaucoup
am6lior6e en Afrique subsaharienne, malgr6 de
meilleures performances de la croissance
6conomique. Dans le monde arabe et dans
certaines r6gions d Am6rique latine et des
Caraibes, les perspect-ives d'emploi se sont
d6t6rio16es.
d'emploi, en hausse par rapport aux 201 millions
actuellement recens6s.
La chute brutale des prix du p6trole et du gaz,
Le Directeur g6n6ral afFrrme que < plus de 61
millions d'emplois ont 6t6 perdus depuis le d6but
de la crise mondiale en 2008 et nos projections
si
elle dure, pourrait amdliorer les perspectives
d'emploi dans de nombreuses 6conomies
avanc6es et dans plusieurs pays asiatiques selon
certaines pr6visions. A l'inverse, elle va avoir un
montrent que le ch6mage continuera de
s'aggraver jusqu'i la hn de la d6cennie. Ce qui
signiFre que Ia crise de I'emploi est loin d'6tre
grands pays producteurs de p6trole et de gaz,
surtout en Am6rique latine, en Afrique et dans le
termin6e et il n'y a pas lieu de s'en satisfaire
monde arabe.
>.
Des travailleurs en situation d'emploi
vuln6rable
Alors que la situation de I'emploi s'est am6lior6e
aux Etats-Unis et au Japon, elle reste difFrcile
dans plusieurs 6conomies avanc6es, surtout en
Europe.
Deux r6gions, l'Asie du Sud et
impact consid6rable sur les march6s du travail des
Les jeunes tavailleurs ig6s de 15 d 24 ans sont
tout particulidrement frapp6s par la crise, avec un
taux mondial du ch6mage des jeunes de pris de
13 pour cent en 2Ol4 et une nouvelle hausse
attendue dans les ann6es i venir. A contrario, les
travailleurs plus Ag6s s'en sont relativement bien
sortis depuis
l'Afrique
subsaharienne, repr6sentent les trois quarts de
I'emploi r,'uln6rable dans le monde.
le d6but de Ia crise financidre
mondiale qui a d6but6 en 2008.
Dans les pays en d6veloppement, les classes
moyennes repr6sentent maintenant plus de 34
I,i'l
Y"
pour cent de l'emploi total. Les progrds les plus
nets oflt 6t6 enregistr6s dans les pays i bas
revenus et
les 6conomies
6mergentes.
approchent dor6navant les niveaux observ6s dans
Ies 6conomies 6mergentes. Ces dernidres ont, i
l'inverse, r6alis6 des progrds en r6duisant leur fort
niveau d'in6galit6
Guy Ryder poursuit que la bonne nouvelle est
que le nombre de travailleurs pauvres et de
travailleurs occupant des emplois vuln6rables a
chut6 partout sur la plandte. Cependant, il n'est
pas acceptable que prds de la moiti6 des
travailleurs dans Ie monde soient toujours priv6s
d'accds aux produits et services de premidre
n6cessit6 et au ffavail d6cent. La situation est
encore pire pour les femmes. >
>.
<
Le rapport indique que les in6galit6s de revenu
vont continuer de s'amplifier, avec les 10 pour
cent les plus riches gagnant 30 i 40 pour cent du
revenu total tandis que les 10 pour cent les plus
pauvres vont gagner de 2 i.7 pour cent du revenu
total. Ces tendances ont min6 la conFrance dans
les gouvernements et maintenu le risque de
troubles sociaux i un niveau 6lev6, met en garde
le
In6galit6s de revenu, ch6mage et instabilitd
sociale
Selon le rapport, les pays ont 6prouv6
difficult6s i rebondir aprds la crise du fait
in6galit6s gtandissantes et persistantes et
petspectives incertaines en
des
des
d'inves tissement des entreprises.
faible niveau des salaires oblige les gens
i
<
est
particulidrement aigu6 dans les pays et les r6gions
oi le ch6mage des jeunes est 6lev6 ou en hausse
rapide.
des
matidre
Le Directeur g6n6ral signale en outre que
rapport. L'instabilit6 sociale
si le
moins
consoflunef et que f investissement demeure
modeste, cela a 6videmment des r6percussions
n6gatives sur la croissance. Dans certaines
6conomies avanc6es, les in6galit6s de revenu
<
Les tendances que nous observons
sont
inqui6tantes mais nous pouvons am6liorer Ia
situation 6conomique d'ensemble si nous nous
attaquons aux faiblesses sous-jacentes, en
particulier
le
manque chronique de demande
la zone euro, les
globale et la stagnation dans
perspectives incertaines
d'investissement
productif, surtout dans les petites en&eprises, et
la mont6e des in6galit6s >, a conclu M. Ryder.
(Bn
Guy Ryder parle de la croissance mondiale et de l'emploi
g6n6ral, Guy Ryder, lors d'une
r6union i Bedin, a salu6 l'Appel lanc6 par la
Chancelidre allemande, Angela Merkel, et le
Secr6taire g6n6ral de I'OCDE, Angel Gurria, la
Le Directeur
Pr6sidente
du FMI, Christine Lagarde, le
Pr6sident de la Banque mondiale, Jim Yong Kim,
et le Directeur g6n6d de I'OMC, Roberto
Azev6do, i renforcer les mesures de soutien i la
reprise 6conomique mondiale et i la croissance.
productives et dynamiques et des soci6t6s plus
inclusives>, a d6claft Guy Ryder.
Les participants ont publi6 une
d6claration
conjointe d6crivant la n6cessit6 de renforcer
les
perspectives de croissance comme <griorit6
absolue> pour l'6conomie mondiale. Ils ont aussi
plaid6 pour de nouveaux efforts visant i
d6velopper l'emploi mondial et en particulier
l'emploi des jeunes.
Les jeunes travailleurs ig6s de 15
i
24 ans ont 6t6
la crise. Selon les
demidres donn6es de I'OIT (P€rrpel'tiaet pnilr
lbnploi et le sodal dars le mondc - Januier 2015), le
taux mondial du ch6mage des jeunes a presque
atteint 13 pour cent en 2014 et une hausse
suppl6mentaire est attendue au cours des
particulidrement frapp6s par
<<L'6conomie mondiale condnue de croitre mars
elle reste i des lieues des niveaux d'avant Ia crise,
surtout lorsqu'il s'agit du niveau g6n6ral d'emploi.
prochaines ann6es.
toujours
Des r6formes ambitieuses sont
attendues pour cr6er des 6conomies
dont la communaut6 intemationale doit
plus
s'acquitter. Les jeunes courent toujours trois fois
<R6sou&e le ch6mage des jeunes est une mission
plus de risques que les adultes de se tettouver au
ch6mage. Cr6er des emplois pour eux n'est pas
seulement crucial pour la croissance 6conomique
et la productivit6. Il s'agit d'un argument moral et
d'une question fondamentale de justice sociale>, a
pr6cis6 Guy Ryder. L'OIT d6fend la proposition
de l'objectif de d6veloppement durable visant
productif et un travail d6cent pour tous).
@n
L'attentat contre le magazine Charlie Hebdo
Guy Ryder a exprim6 dds le soir de l'attentat
contre Chadie Hebdo, dans une lettre adress6e au
Pr6sident de la R6publique, Frangois Hollande,
ses condol6ances et son 6motion. Il a au nom du
BIT et de ses valeurs
salu6 la m6moire
victimes. Le 11 janvier, Guy Ryder participait
des
i
la
grande Marche r6publicaine, aux c6t6s des
nombreux chefs d'Etat et de gouvemement,
ministres venus du monde entier i Paris,
i
<promouvoir une croissance 6conomique
soutenue, pattag6e et durable, Ie plein emploi
i
Paris
contribuant ainsi i la mobilisation exceptionnelle
de la communaut6 intemationale. Lors de la
r6ception qui pr6c6dait i L'Elys6e, le Dfuecteur
ginltal s'est longuement entretenu avec le
Ministre du travail Frangois Rebsamen. Au cours
de cette marche, il a 6galement pu avoir quelques
6changes avec les repr6sentants du monde du
travail, t6moignant ainsi de la solidarit6 du BIT
avec l'ensemble des mandants frangais.
R6novation du siige du BIT
Etat d'avancement (suite)
L'article d-dcstout uoat irforrne du progr*
da
prujet dl rdnoaation du siige du BIT.
Quelques nouveaux 6l6ments cl6s
Depuis notre rapport dans Musage no 56, les
travaux pr6liminaires (d6m6nagement du Service
m6dical, ouverture de nouveaux espaces de
d6pendra non seulement de 1'6tat du march6,
mais 6galement de leur destination, ainsi que de la
densit6 de construction autoris6e en fonction des
restrictions pr6vues dans les plans
bureaux au niveau R1 et r6novation de l'espace de
bureaux situ6 au niveau M3) sont presque
termin6s. Il en r6sulte aussi que le bureau de la
d'am6nagement locaux. En coop6ration avec les
sont
actuellement envisag6es: 6tudier les propositions
directes des acheteurs potentiels ou lancet une
proc6dure de mise en concurrence. Les autorit6s
locales et le Bureau analysent soigneusement les
Section des anciens a 6t6 d6m6nag| et se sirue
maintenant au no. 77 au 6" 6tage et le secr6tariat
du Syndicat a 6t6 transf6r6 au no. 87. Il faut aussi
retenir que la Caisse maladie (CAPS) a d6m6nag6
au no. 55 au 3" 6tage (ouverture tous les jours de
14h
i
16h).
Il faut rappeler que le plan de Frnancement du
projet de r6novation a 6t6 pr6sent6 au Conseil
d'administration i sa 323" s6ance en novembre
2O1O et approuv6 officiellement en mars 2011.
(voi
Message
no. 49, 2011).
Le Directeur g6n6ral a 6t6 autoris6 conform6ment
au plan de Frnancement et aux d6cisions du
Conseil d'administration autorisant le Directeur
g6n6ral i proc6der i la cession des parcelles de
terrain non strat6giques (nos 3844 et 3924). Une
proc6dure a 6t6 engtgie, en 6troite collaboration
avec le gouvernement suisse. Le montant qu'il
sera possible de tirer de ces deux parcelles
autorit6s locales, deux possibilit6s
deux possibilit6s, dans le prolongement
des
estimations ind6pendantes qui ont 6t6 regues, afin
de d6terminer la solution optimale, tant au niveau
de la proc6dure qu'en termes de r6sultats
financiers escompt6s.
Le plan financier 6tabli en 2010 pr6voyait le
i un emprunt commercial, qui devait 6tre
financ6 par la location des espaces de bureaux qui
pourraient 6tre mis i disposition grAce i une
meilleure gestion de l'espace aprEs la rrinovation.
recours
Toutefois, actuellement la possibilit6 d'octroyer
des pr6ts i taux pr6f6rentiel pour des projets de
ce fype est envisag6e. En d6cembre 2014, le
Directeur g6n6ral a officiellement demand6 i la
Suisse d'examiner la possibilit6 d'accorder un pr6t
de ce type i l'Organisation. La demande inclut 50
millions de francs suisses pr6vus dans le plan
._tt|LtE;
w"
:irrii:.:.=
i titre d'emprunt i plus long terme alnsl
qu'un montant pouvant aller jusqu'i 80 millions
de francs suisses, i titre de pr6t-relais, en
Frnancier
attendant la vente et la cession des deux parcelles
de tetrain. L'emprunt serait souscrit pour trente
Travail d'adopter
i
sa 104e session
(uin 2015)
la
r6solution suivante:
La Confdrence gdndrale dc l'Organisation internationah
du Trauail ddddr d'autoircr le Directeur gdndral i
aprds
sousrire aupr* de la f-ondation du inmeubhs porr les
organirutiorc internationales 1I'IPOD an emprznt d'un
l'approbation d6finitive du Padement suisse. Le
pr6t serait exon6r6 d'int6r6ts pendant toute Ia
pour fnancer partiellcnent la rdnoaation du b,itinenl da
afls et le taux d'int6r6t serait 6tabli
et le remboursement
commencerait aprds I'achdvement du projet. Il est
attendu que le Conseil F6d6ral et le Padement
prennent une d6cision finale ir la Frn de 2015, bien
avant qu'il soit n6cessaire d'effectuer un retrait
pour faire face aux d6penses aff6rentes au projet.
Par consr3quent, Le Conseil d'administration
recommande i la Conf6rence intemationale du
p6riode de r6novation,
mlntant n'excddant
pat
110
nilliou
dc
franr
saisses
siige de I'OIT.
no 55, 2014,
l'augmentation des corits - de 205 i 299 millions
de francs suisses - cons6cutive i I'approbation du
plan financier en 2010 a entrain6 une r6duction
de la dimension du proiet pour la phase initiale
des travaux (au total 205 millions de frs suisses).
Comme indiqu6 dans Message
Ce plan de Frnancement fond6 sur des estimations inf6rieures en ce qui concerne le produit des ventes est
pr6sent6 ci-dessous:
Francs suisses (CHD
Fonds pour le bitiment et le logement, dont des cr6dits r6serv6s sur les
exc6dents et les soldes de primes nettes ant6rieurs
Transferts de fonds provenant de la r6serve i dong terme) pour les
r6novations majeures futures du bitiment du sidge
Vente ou cession de deux parcelles de terrain
Utilisation des revenus locatifs de l'espace suppldmentaire louable aprds
la r6novation pour assurer le service d'un emprunt
70 800 000
8 300 000
56 800 000
Montant de l'empmnt
70 000 000
Total
205 900 000
/W*yr"
Les travaux planiFr6s sont en g6n6ral limit6s au
bitiment principal (6tages 1 i 11) et i quelques
i llnt6rieur et i
proximit6 des salles de conf6rences. Il reste
travaux de s6curisation essentiels
i
examin6s ult6rieurement, bien qu'il serait tres
certainement avantageux de pouvoir menerra
terme l'ensemble des travaux de r6novation sans
interrompre le projet, ce qui 6viterait de devoir i
trouver une source de financement pour
nouveau engager des d6marches pour mobiliser
Ies travaux de r6novation restants (94 millions de
les ressources n6cessaires. Pour cette raison, Ie
Bureau continue d'explorer les possibilit6s de
Ftnancement des composantes suppl3mentaires
encore
francs suisses) i effectuer dans les 6tages
inf6rieurs, notamment (voir d6tails dans GB
323/PFA/3). Les 6l6ments report6s devront 6tre
du projet.
Changement important
Le 13 avril 2015, des travaux d'am6nagement ont commenc6 dans Ie Parking visiteurs P1. Une zone
< d6pose minute > ainsi qu'un passage pi6tons s6curis6 reliant la Porte 5 (?artie nord du bitiment) i la
Porte 4 partie sud du bitiment) seront cr66s. Ces travaux dureront plusieurs semaines.
Now continuerunt
d'iryt'onner not /ecleurs de l'aaanument du
projx.
Histoire
Franklin D. Roosevelt (1882-1945)
par Iuan M.C.S. Ehnark
Cctte ann6e marcluc le soixante-dixidrne
anniversaire de la mort de Franklin D. Rooscvelt,
Pr6siclent cles E,tats-Unis (1933-19,15), un homme
d'Etat et I'une des figures les plus importantes sur
la scine intentationale, qui a
i
scr joindrc: i fon', ct lc 20 aorit clc la rnirne
ann6e, l'aclh6sion cles itats-L.lnis commt: Iltat
trrcml;rc cst cntrce cn vigueur.
6v6ncmcrnts rnondiaux dans la premii:re moitii: du
vingti,lme sidcle.
ltn 194i. i la Cont6rence de Nerv York. il a invit6
lcs cl6li'gu6s de vcrir i \\'ashingtr>n pour la
session de cl6turc le 6 novolbre. Phelan clecrit la
scdne en ces termes : < Toute sa vie est un
l)ans les rnots d'hldrvard J. Phelan (l)irecteur a.i.
i l'6poque), cette disparition a 6t6 une perte pour
les Etats-Unis et pour le monde entier mais aussi,
et tout particulidrement, pour l'Organisation
exemple de courage. Il fallait du courage, lorsque
l'Organisation internationale du Travail a tenu sa
premidre r6union i Washington, en 1919, i un
moment oi le Etats-Unis 6taient d6chir6s par des
internationale du Travail.
conflits politiques, pour que le Pr6sident
Roosevelt, qui 6tait alots un homme politique
Un premier
t6rnoignage
marqurS
de Ia confiance
les
de
Roosevelt envcrs I'OI'I' date de 1919, quand en
tant que secr6taire adjoint de la N{arine, il est
inten enu dans les corltroverses politiques qui
entouraient la premidre Conf6rence de I'OIT i
\\/ashington
en 1919, afin cle fotrrnir
les
jeune, plein de promesse et sans doute d'ambition
l6gitime, n'h6sitit pas i intervenir pour assurer i
I'OIT les moyens mat6riels de tenir
dans de bonnes conditions.
En 1941,
i
ses r6unions
,)
la Confi:tence clc Ncw York. il a inviti.
installations necessaircs pour cettc: r6union.
les cl6l6gu6s cle venir i \X'ashington pour
()n se souviendra que les Ittats-Linis n'avaient au
d6part pas aclh6r6 i I'OI'I' en rant qlr'L,tat
sessiotr de clfiture Ie 6 novembre. Phelan d6crit la
scine en ces termes: "'fout le monde s'est leve et
l'on a pu rcrssentir unc tcnsion 6moti<>nnclle dans
membte. I'outefcris, I'6lcction dc Roosevelt i la
eo 1932 a marqu6 un changement
d'attitude de la politique sociale. Le 19 juin 1934,
le Pr6sident a approuv6 ture r6solution par le
Congris autorisant l'acceptation d'une invitation
prdsidence
la
la salle. Cc fut un momcnt solcnncl pout tous lcs
pr6sents et etr particulier pour les d6legu6s qui
ont ete ftds 6mus de se trouver en prr6sence de
l'hor:rme dont ils esp6raient et crovaient que la
cl6livrancc dc leurs pa1,s tortur6s hnirait par r.cnir.
iil
.',';
Nous reprimes nos sidges et le
sacrifices. Il n'y a pas de preuve plus 6clatante de
la vitalit6 de votre institution que la pr6sence
parmi vous, aujourd'hui, de repr6sentants des
Pr6sident
commenc6 son discours historique."
nations qui g6missent actuellement sous le fouet
du dictateur. A ces d6l6gu6s, je tiens i souhaiter la
bienvenue d'une manidre tout particulidrement
chaleureuse.
Je tends la main aux d6l6gu6s courageux des
organisations syndicales ouvridres dont le
dirigeants languissent actuellement dans des
camps de concenftation pour avoir os6 d6fendre
un id6al sans lequel il ne peut y avoir
Ce n'est pas la premidre fois que je prends part
i
de
civilisation. D6l6gu6s de ces pays meurffis, les
Etats-Unis, par votre interm6diaire, adressent )
ces hommes leur message : < On ne vous a pas
,
une Conf6rence de l'Organisation internationale
du Travail. Vers la m6me 6poque de l'ann6e 1919,
oubli6s, on ne vous oubliera pas.
l'Organisation intemationale du Travail se
r6unissait i Washington pour sa premidte
Conf6rence. La pr6paration mat6rielle de la
Pendant que nous travaillons et luttons pour la
victoire, nous ne devons jamais petdre de vue le
but qui se trouve au-deli de la victoire. La d(faite
de l'hid6risme est n6cessaLe pour assurer la
libert6; toutefois, de m6me que la demidre, la
Conf6rence s'6tait sans doute heurt6e i quelques
difFrcult6s. Finalement, quelqu'un songea i avoir
recours
i I'aide de celui qui 6tait alors le
secr6taire-adjoint i la Marine. Et c'est ainsi qu'il
me fallut trouver des locaux au d6partement de la
Marine, des machines i 6crire et autre mat6riel,
pour que la Conf6rence p0t commencer
r6ve.
Pour beaucoup c'6tait un r6ve insens6. Qui donc
avait jamais entendu pader d'une t6union de
gouvemements pour 6lever les normes de travail
sur le plan intemational ? Bien plus inacceptable
encore 6tait l'id6e qu'il conviendrait d'associer les
milieux directement int6ress6s, c'est-i-dire les
travailleurs et les employeurs des divers pays, i
cette action gouvernementale.
Vingt-deux ans ont pass6; I'OIT a fait ses
preuves. Pendant la p6riode de prodigalit6 qui
commenga vers 1920, avec persdv6rance elle a
accompli sa tiche consistant i r6duire la dur6e du
travail,
i
guerre actuelle ne laissera que des ruines si, dis i
pr6sent, nous ne pr6parons l'avenir en 6laborant
dds maintenant les plans du monde meilleur que
nous voulons 6difier.
ses
travaux.
A cette 6poque, L'OIT n'6tait encore qu'un
[...]
prot6ger les femmes et les enfants dans
l'agdculture et dans l'industtie, i rendre aux
marins Ia vie plus supportable, i fairre des
fabriques et des mines i travers le monde des
lieux de travail plus srirs et plus dignes de l'effort
humain. [...]
Votre pr6occupation est celle de tous les peuples
d6mocratiques. Pour beaucoup des Etats
IMembres, la paticipation i l'Organisation
internationale du Travail a entrain6 de grands
Pour que dans ce monde puisse r6gner la paix, il
faut que dans tous les pays les masses jouissent
d'une existence plus large. Ainsi que le d6clare la
Charte de l'Atlantique, nous d6sirons < 6tablir la
collaboration la plus compldte entre toutes les
nations dans le domaine 6conomique, en l'ue de
procurer i tous de meilleures conditions de
ravail, Ie progrds 6conomique et Ia s6curit6
sociale
,. [...]
Ce que nous avons en vue, ce ne sont pas des
remddes passagers aux maux d'un monde
6prouv6, mais un traitement d6finitif, contribuant
i
6tablir une vie plus saine. [...]
Dans la pr6paration de cette cuvre internationale,
I'OIT, par la
reprdsentation
du monde
des
travailleurs et du patonat qu'elle assure, ainsi que
par ses connaissances et son
techniques, const-ituera
exp6rience
un instrument de paix
d'une valeur inappr6ciable. Votre institution sera
appel6e i jouer un r6le essentiel dans la cr6ation
d'un systdme international stable de justice sociale
pour tous les peuples dans le monde entier. Le
peuple des Etats-Unis, qui fait partie
l'Organisation, est d6cid6 i se montrer i
hauteur des circonstances et
i
faire face
i
de
la
cette
/Vt*yr"
responsabilit6 historique, si clairement manifest6e
I'OIT >. L.in lien fort entre les lr.tats-Llnis
dans cette r6union historique, se d6roulant au
l'Organisation a ete tbrg6.
et
foyer historique d'une vieille d6mocratie.
Note
Par ces mots Roosevelt a termin6 son discours.
C'6tait la fin de la Conf6rer-rce historique de 19,{1.
Selon les mots de Phelan, le Pr6sident < a mis le
sccau dc son approbation sur la demancle clc
: Voir aussi l'article sur le Pr6sident
It Ddclaration de Philadelphie du 10
Roosevelt dans
mai 1911, publi6 dans IMessage, no 55, p. 17. Les
citations du discours sont reproduites d'aprds le
compte-rendu de la Conf6rence.
Le plan Beveridge, sa place dans I'histoire de I'OIT et sa mise en application dans la
p6riode d'apris-guerre (2e partie)
Vkdinir\yt
Dans le dernier num6ro de Musage nous avons
resserrent les rangs et font preuve de la solidarit6
pr6sent6 l'histoire du Plan Beveridge jusqu'i sa
mise en application en Grande-Bretagne pendant
les trois ann6es qui ont suivi la 6n de la guerre en
Europe et discut6 de la place i lui accorder dans
l'6volution de Ia doctrine de I'OIT en matiire de
s6curit6 sociale. Cet article s'efforcera d'exposer
les raisons de l'abandon rapide de ce moddle par
n6cessaire pour adoptet des mesures de
protection sociale. Ce sont donc des conditions
de guerre et, peut-dtre m6me le moment pr6cis
oi une guerre commence i toucher i sa fin - i
la
soci6t6 britannique et sa percepuon par la
politique sociale contemporaine. EnFrn, nous
tenterons de d6gager de ce grand projet
historique un message pour l'avenir.
Les v6tit6s, les confusions et
les
contradictions du plan Beveridge
Dans l'article pr6c6dant nous avons d6ji analys6
certaines causes du succds mondial du Rapport
Beveridge. Jamais dans l'histoire de l'humanit6 le
projet d'introduire un systdme de protection
sociale dans un pays ne fut accueilli avec autant
d'int6r6t et d'espoir en dehors de ses frontidres.
Cependant, ce succds fut de courte dur6e,
particulidrement dans son propre pays oi Ie choc
entre l'id6al et la r6alit6 fut trds dur. L'abandon du
Plan Beveridge par la soci6t6 britannique 6tait-t-il
vraiment impr6vu? Pas entidrement, car sur le
plan politique, le probldme de fond consista sans
doute dans le fait qu'il s'agissait d'un projet
d'inspiration lib6tale, appel6 i 6re port6 par les
valeurs des partis de gauche. En fin de compte il
fut rejet6 par les siens parce qu'il 6tait trop i
gauche et par ceux d'en face, parce qu'il 6tait trop
i
droite.
Pour proc6der dans l'ordre, commengons notre
en examinant de plus prds les v6rit6s
profondes qui furent i la base de son succds. La
raison premiEre en est une observation vieille
comme le monde: C'est dans les situations de
analyse
d6tresse et de crise que les membres d'une soci6t6
l'aube d'un nouvel ig" ori
<
le but
du
gouvernement n'est pas la gloire des dominants
mais le bonheur des hommes ordinaires r, - qri
sont d6cisives pour la r6ceptivit6 du public.
L'autre aspect de ce m6me ph6nomdne est la
r6action du citoyen combattant qui commence i
se poser la question de ce qui se passera si, par
bonheur, il r6ussit i survivre i la guetre. La vision
d'une soci6t6 oi l'6galit6 des chances devant la
mort serait suivie de l'6galit6 des
garanties
d'existence pour vivre en paix jouait certainement
un grand r6le. Le troisidme facteur que nous
avons fait ressortir pr6c6demment
est
l'application de techniques d'information
transform6es en arme de guerre. Tout ceci
sutvenant sur un terrain international d6ii
pr6par6 i l'avdnement de l'institution de la
s6curit6 sociale p^r l'6volution lente mais
pers6v6rante des dernidres ann6es d'avant-guerre.
En ce qui concerne la contribution personnelle
de Beveridge au succds de son plan, citons
d'abord son style 6loquent et imag6 pour mettre
en avant la vision d'un monde nouveau et rendre
plus attractives les techniques administratives
propos6es. Le citoyen lambda pouvait ne pas
compren&e la signification des prestations i taux
fixe ou la classiFrcation en cat6gories des assur6s,
mais il 6tait sensible i l'appel pour la lutte contre
les cinq g6ants de l'enfer, i savoir le besoin
mat6riel, la maladie, l'ignorance, la misdre extr6me
et le d6seuvrement. Il 6tait tout aussi sensible i la
I
Cf."Social insurance and allied services - Report bv
Sir William Beveridge", London, 1942, p.171.
I..
.f
vision d'une soci6t6 qu1 6tait pr6te, en
contrepartie dtune modeste contribution, i lui
respectivement de 72 et 76 pour cent depuis la
publication du Rapport. Ainsi, les prestations
verser en cas de besoin, de droit et comme son
dri, une prestation pour assurer son existence. Ce
dernier aspect du plan Beveridge a souvent 6t6
d'assurance sociale s'6taient trouv6es inf6rieures
de presque un tiers par rapport au niveau
Mais quels sont donc les facteurs qui ont caus6
son abandon rapide par la soci6t6 britannique ?
De nombreux obsetvateurs diront que le Rapport
De ce fait, elles se retrouvaient
largement en dessous du niveau des prestations
touch6es par les demandeurs d'assistance sociale
et il n'existait pas de systdme d'indexation. Par
cons6quent, ce ne fut pas l'assurance nationale
mais I'assistance sociale qui devint la principale
instirution garantissant un minimum vital pout
huit millions de Britanniques, aprds examen des
ressources. D'autre part, en termes de choix
contenait dds le d6but un certain nombre de
d6fauts, de confusions, voite de conftadictions
qui ont fini par rendre le moddle Beveridge
politiques, Ia garantie des moyens d'existence
s'6tait trouv6e en comp6tition avec d'auttes
besoins urgents de l'6poque, tels que la
intenable. Pour commencer, rappelons que sur les
construction de logements, l'6ducation et la sant6.
n6glig6 d^r,* I'6volution ult6rieure de l'Etatprovidence et pourtant il s'agit, m6me aujourd'hui
- et peut-6tre plus que jamais - d'un postulat
primordial de la s6curit6 sociale.
six points fondamentaux 6num6r6s dans le
Rapport, deux d'entte eux, la garuntie d'un
minimum de subsistance et l'unification
administrative, n'ont jamais 6t6 mis en
application. Les prestations versties parla Nationa/
Inrurance n'ont jamais atteint le niveau n6cesaire
pour constituer un minimum vital et devaient 6tre
compl6t6es par les prestations d'assistance
comportant un examen des tessources, ce qui a
r6duit i n6ant I'id6e de prestations de droit et la
primaut6 des prestations d'assurances sur celles
d'assistance. L'uniFtcation de l'administration
s'6tait av6r6e irr6alisable pour des raisons
pratiques. D'auttes principes fondamentaux,
comme l'universalit6 (comprehentiueness) furent
abandonn6s au bout de dix ans aprds les
premiAres 6valuations de performance du
systdme. Le principe des contributions et
prestations i taux fixe a 6t6 abandonn6 en 1959
pour les pensions et en 1966 pour toutes les
autres branches.
recommand6.
Certains auteurs attirent l'attention
ne pouvait 6tre qu'une ( assurance raisonnable
contre la pauvret6 > (reasonable inrurance against
wanl). Dds 1959, le gouvernement conservateur a
mis de c6t6 la question de la subsistance en
introduisant les prestations li6es au revenu Pour
chercher i assurer, i I'instar d'autres pays
d'Europe, le niveau de vie atteint par le citoyen.
Pendant les
commun, i
savoir
I'6volution 6conomique du
pays. En effet, selon
l'analyse de Brian AbelSmith 2 , au moment de
l'entr6e en vigueur, en
1948, de la l6gislation
adopt6e
les
2
prix
et
les
pff
le
Gouvernement travailliste,
salaires avaient augment6
Brian Abel-Smith: The Beveridge Report: its
origins and outcomes. In "Social Security 50 Years
after Beveridge", University of York, Conference
Papers, \rolume A,1992, p.16.
<
Trente
glorieuses
>,
avec
l'am6lioration consid6rable du standard de vie, le
minimum vital n'6tait plus un objectif primordial.
Ainsi, en Grande-Bretagne, ( pour la plupart de la
classe moyenne, la s6curit6 sociale est devenue un
compl6ment petit et n6gligeable aux principales
mesures de protection sociale, repr6sent6es par
les r6gimes professionnels ou par
priv6e.
du Plan Beveridge peut
s'expliquer par l'action d'un d6nominateur
L'abandon progressif
sur
i
taux fixe
et le postulat de garantie universelle du minimum
vital.r En effet, en 1.945 deii, le Gouvernement
travailliste fut oblig6 d'admettre que son objectif
l'incompatibilit6 entre les prestations
I'assurance
>a
La perception contemporaine du
Plan
Beveridge et l'6valuation globale
L'6volution dans la perception du Plan Beveridge
i l'ext6rieur de son pays est assez extraordinaire
et marque une certaine ironie du destin. Au
d6part, c'6tait bien un plan destin6 )r bannir Ia
pauvret6 par un systdme d'assurance sociale
universelle couvrant toute la population. Et i
partir de cette vision, de nombreux pays ont bati
Rodney Lowe: A prophet dishonoured in his own
country? The refection of Beveridge in Britain
1945-1965. In "Social Security 50 Years after
Beveridge", Conference Papers, Volume 1, 1992,
p.58.
Abel-Smith, op.cit.,
p.
1
7.
/V{*yt"
leurs plans de s6curit6 sociale. Cependant, comme
nous l'avons vu plus haut, la Grande-Bretagne
s'est trouv6e rapidement enferm6e dans une
trajectoire inflexible, oblig6e de
r6duire
i
une mesure r6siduelle et de conFrer
la lutte contre la. pauvret6 i l'assistance publique
financ6e par l'Etat. C'est ainsi que le y$ine
beueidgien est venu i d6signer un r6gime de
s6curit6 sociale financ6 essentiellement par
I'assurance
l'imp6t et avec un niveau de prestations r6duit.
En v6rit6, ceci est un raccourci qui cache d'autres
simplifications
et
d6viations de pens6e. A
Ia base se trouve l'6tude
de Gosta EspingAndersen sur les trois
afltmation prend en compte la v6ritable narure
humaine, comme en t6moignent les statistiques
contemporaines concernant le nombre de
petsonnes refusant de demander les prestations
d'assistance.
Comme nous avons pu le noteq la conception de
la s6curit6 sociale chez Beveridge 6volua
consid6rablement pendant la p6riode suivant la
publication de son Rapport. Si, dans ce dernier,
inspir6 par la situation de crise de la soci6t6, il
accentua I'id6e de la coop6ration entre l'individu
et l'Etat, sy'mbolis6e p^r leurs contributions
respectives au r6gime d'assurance, il a 6t6 amen6
plus tard i faire abstraction de la siruation
exceptionnelle d'aprds-guerre et i concevoir la
s6curite sociale comme une instirution
moddles d'Etats-providence, i savoir [ib6ral,
corporatiste et social-
indispensable
d6mocrate.5
actuelle, selon laquelle
moddle
et d'un moddle
type bivrarckien",
<
lib6ral de ty?e beueridgien r ,
conservateur et contributif de
conform6ment i l'usage courant dans
la
f
sociale marqu6e par une recherche de
ses besoins.
standardisation. Dans I'esprit de ces temps, on se
croit libre de coller une 6tiquette sur un modile,
de l'histoire que cache
la
d6nomination choisie. Ajoutons encore que
Esping-Andersen n'y est pour rien car dans son
livre il ne mentionna jamais le nom de Beveridge
et n'inclut pas le Royaume-Uni parmi les paysrype du modile lib6ral.
Que faut-il donc retenir du plan Beveridge i
1'6poque actuelle, pour rendre justice i l'auteur
qui n'a pas d6m6rit6 ? Indubitablement, l'accent
plac6 sur I'assurance sociale comme seul moyen
pour garantit au citoyen dans le besoin une
prestation de droit sans aucun stigmate de
pauvret6. Il est vrai, son insistance sur le principe
i
taux Frxe, pour
marquer l'6galit6 de traitement de tous les
citoyens, devait compromettre la r6alisation de
du pouvoir d'achat,
aFrn qu'i tout moment
individu soit assur6 d'un revenu pour subvenir i
Pour terminer sur une appr6ciation
Grista Esping-.\ndersen: The Three Worlds of
P.17.
moins
id6ologique et plus pragmat-ique! nous sorrunes
tent6s de rejoindre l'avis de Brian Abel-Smith:
< Le rapport Beveridge fut un important
document international, peut-6tre pas en raison
de ce qu'il avait r6ellement fait pour la Grande
Bretagne, mais pour ce qu'il avait dit qui pouvait
6tre fait par les gouvernements au travers du
monde d6velopp6
>.8
Le message pour l'avenir
L'6volution r6cente dans
le domaine de la
protection sociale au niveau de I'OIT et d'autres
organisations internationales nous amdne i poser
la question du message qui semble se d6gager du
Rapport Beveridge et de sa destin6e ult6rieure
Lord Beveridge dans
< Social Securiq. >,
Welfare Capitalism, Polity Press, Cambridge, 1990.
trIichel \largairaz: La Seconde Guerre mondiale,
matrice de l'Etat-Providence? ffexte sur l'internet),
la s6curit6 sociale
repr6s,ente les mesures < organis6es ou assist6es
par l'Etat contre les risques auxquels l'individu est
expos6 m6me si les conditions de Ia soci6t6 dans
son ensemble sont aussi bonnes que possible. > 7
Il s'agit pour lui d'un processus de tedistribution
litt6rature contemporaine sur l'Etat-providence. Il
y a lieu de noter que les deux textes sont s6pat6s
par une vingtaine d'ann6es d'analyse de politique
des contributions et prestations
la
retrouverons sous sa plume la d6Frnition touiours
nous
avons cit6 pr6c6demment, parle d'un
ind6pendamment
au bon fonctionnement de
soci6t6 ind6pendamment de sa situation
6conomique du moment. Ainsi, nous
Michel Margairaz, dans
son article que
son cuvre. Mais m6me apr,is des d6cennies, cette
Epihgae
i
\V.A.Robson:
London, 1948, p.428.
"The Beveridge Report was an important
international testameflt, not perhaps for what it
actually did for Britain but for what it said could be
done by governmeflts throughout the developed
world." Abel-Smith, op.cit. p.5.
fr.rY"
pour la politique future dans ce secteur. Il s'agit
de la coordination entre les systdmes d'assurance
sociale et les mesutes d'assistance.
pourra pas s'emp6cher de sentir un petit souffle
du pass6. En effet, i l'aide de quelques termes
techniques mis i jouq on cherche de nouveau i
6tablir les bases pour pr6venir ou r6duire
L'effort initial de Beveridge de faire construire
pour lutter contre la pauvret6 un systdme
r6unissant sous la m6me administration mesures
d'assurance et d'assistance sociale n'a pas r6ussi,
pour toute une s6rie de taisons, ni en GrandeBretagne, ni dans d'autres pays. C'est bien
qui s'est affirm6e cofirne
l'instrument pdncipal de ce combat. Bien
l'assistance sociale
entendu, l'assurance sociale est rest6e une arme
puissante de la pr6vention d'une cause sp6cifique
de la pauvretE, i savoir la diminution sensible ou
l'interruption du revenu. Cependant, les 6tudes
men6es par I'AISS dans les ann6es quatre-vingts
du siicle dernier d6montraient clairement que les
agences de s6curit6 sociale ne se consid6raient pas
comme l'instrument privil6gi6 d'une lutte
g6n6rale contre Ia pauvret6 mais plut6t comme
des institutions, charg6es de maintenir un cettain
niveau de vie. Les services sociaux d6velopp6s pat
les diff6rentes btanches de l'assutance sociale
n'6taient pas consid6r6s comme faisant partie de
l'assistance.
Au cours des ann6es, face i, la persistance voire
l'aggravation du ph6nomdne de la pauvret6, son
visage et sa petception par la communaut6
internationale fut largement modifi6. Il s'est av6r6
que malgr6 les avances obtenues dans les pays
industrialis6s, la grande majorit6 de la population
mondiale reste toujours sans protection sociale.
Ainsi, plus d'un demi-sidcle aprds Beveridge, un
nouveau d6fi surgit dans
le monde:
cofiunent
garantir les moyens de subsistance et
la
pauvret6, la vuln6rabilit6 et l'exclusion sociale en
se fondant sur l'universalit6 de Ia protection bas6e
sur la solidarit6, sur le droit aux prestations ancr6
dans la l6gislation nationale et sur leur caractdre
ad6quat et pr6visible.
Il
est 6vident que le d6fi doit €tre relev6 et que de
nouvelles approches doivent 6tre utilis6es pour se
montrer i la hauteur de la tiche. Cependant, cette
tiche est nettement plus compliqu6e que par le
pass6 car il s'agit d'un c6t6 de garantir le
minimum n6cessaire aux uns sans pour autant
perdre le niveau de protection d6ji atteint par les
autres. Le probldme est s6rieux car l'exp6rience
semble d6montrer que dans le domaine de la
pr6voyance sociale ce qui est une fois perdu
risque de l'6tre pour tris longtemps. Esp6rons
donc qu'en route vers l'accomplissement de
nouvelles tiches, on saura retenir la rdgle d'or
d'Osvald Stein, formul6e en 1.942 dans les
Approaches to Sodal Semij, document longuement
discutri dans l'article pr6c6dent. C'est bien i cette
occasion qu'il souligna la n6cessit6 de maintenir
une sp6cialisation de diff6rents services pour
arriver i l'int6gration de l'assurance sociale et de
l'assistance (Appoacbes to Sodal Searil - An
I n tertatio na / S uruey lLO, Montreal, 19 42, P rcface).
Sans doute faudrait-il aussi esp6rer que la grande
roue de la fortune de l'humanit6 tourne assez vite
dans le sens de la prosp6rit6 6conomique pour
que l'ceuvre des g6n6rations d'experts de tous
bords, la structure fondamentale de la s6curit6
la
protection de base pour la population des pays en
d6veloppement de tous les continents.
sociale soit pr6serv6e.
L'OIT a t6ag1 par la Recommandation No 202 wr let
soclet dt la protection nciale, adopt6e en 2012. En
L'auteur, Vladimir Rys, 6tait Secr6taire g6n6ral de
lisant le texte de ce document, le lecteur averti ne
Sociale de 1975
*****
l'Association internationale pour
i
la
S6curit6
1990.
Nations Unies
Message du Secr6taire g6n6ral lors de la Journ6e mondiale de la justice sociale
New York,20 f6vrier 2015
La Joum6e mondiale de la justice sociale arnve a
un moment charniire pour les peuples du monde
et notre plandte. Dans Ie monde entier, les appels
."ryeg1il**
visant i ce que tous puissent vivre dans la dignit6
en jouissant de droits 6gaux et dans le respect de
la diversit6 des peuples se font de plus en plus
ftt*y"
pressants. Le besoin de justice sociale s'inscrit au
ceur de ce mouvement.
Cette ann6e, la c6l6bration de la Journ6e verra
pas en aide i ceux qui sont exploit6s sur les plans
social ou 6conomique.
En cette ann6e qui rev6t une importance cruciale
l'accent mis sur le v6ritable fl6au que repr6sente la
traite des personnes et sur Ie sort des quelque 21
pour Ie d6veloppement mondial, puisque les
Etats N{embres doivent 6tablir un programme
millions de femmes, d'hommes et d'enfants qui
sont soumis i diverses formes d'esclavage
contemporain. De nouveaux instruments comme
le Protocole et la Recommandation de I'OIT qui
l'accompagnent concernant le travail forc6 et la
pour l'aprds-2015 et arr6ter un nouvel ensemble
d'objectifs de d6veloppement durable, il est de
notre devoir de fare tout ce qui est possible pour
6radiquer toutes les formes d'exploitation des
personnes et rendre possible l'avdnement d'un
monde caract6ris6 par la jusuce sociale, ori tous
puissent vivre et travailler dans la libet6, la
traite des personnes sont venus faciliter les efforts
i
l'6chelle mondiale pour punir les
coupables et mettre un teffne i l'impunit6. Mais
nous devons en faire plus. Le d6veloppement
pour tous restefa lettre morte si nous ne venons
d6ploy6s
dignit6 et l'6galit6.
Nfessage de Ban Ki-moon
R6novation du Palais des Nations
Le budget pour la dernidre phase de planihcation
de la r6novation du bitiment a 6t6 approuv6 i
New York. Soulagement i Gendve.
Les Nations Unies ont d6cid6 d6but janvier i
New York de donner un s6rieux coup de pouce
au proiet de r6novation du Palais des Nations i
Gendve. Un comit6 de l'Assembl6e g6n6rale de
I'ONU a vot6 pN consensus l'octroi d'une
enveloppe budg6taire de 26,1, millions de francs
pour pouvoir poursuivre la planiFrcation du
chantier. Cette somme, qui avait 6t6 demand6e
par le secr6taire g6n6ral, est la dernidre 6tape
avant le passage d'un budget pour la r6novation
du Palais des Nations lors de la prochaine
site du Palais des Nations et i l'6valuation des
fondations des biuments existants. Les Nations
Unies travaillent 6galement sur un budget d6taill6
du chantier. Elles vont aussi lancer en 2015 les
travaux architecturaux pour Ia construction et la
r6novation de leur sidge genevois.
Dans ce contexte, la main tendue par la Suisse i
I'ONU joue un r6le cl6. Berne veut pr6ter de
l'argent i des conditions trds avantageuses pour
hnancer un chantier de 837 millions de francs
suisses qui devrait se terminer en 2023.
Assembl6e g6n6rale pr6r'ue en septembre 2015.
Ce vote de proc6dure 6tait l'une des priont6s
helv6tiques cette ann6e aux Nat-ions Unies. Sans
I'octroi de ce cr6dit, le chantier, qui doit d6marrer
en 2017, aurait pris du retard. A la fin du mois de
novembre, Olivier Zehnde4 le repr6sentant
adjoint de la Suisse i |ONU, avait insist6 sur la
n6cessit6 de d6bloquer 26,3 millions de francs
pour pr6parer une r6novation qualiFr6e
< d'urgente >. Ces derniEres semaines, les
discussions et le vote du budget avait pris du
retard, malgr6 le avis favorables i la r6novation
du Palais des Nations, exprim6s lors de la r6union
qui lui avait 6t6 consacr6.
Le comit6 s'est finalement mis d'accord sur 26,1
millions de francs. Cette somme va servir i la
poursuite de Ia conception du plan directeur du
Dans son discours i l'Assembl6e g6n6rale de
I'ONU en septembre dernier, le conseiller f6d6ral
Didier Burkhalter avait insist6 sur la volont6
helv6tique de soutenir le projet de r6novation du
Palais des Nations : < Gendve est un don pour la
Suisse et pour le monde >, avait-il lanc6. < La
Suisse veut agir pour consolider les structute
pr6sentes i Gendve et favodser Ia mise en r6seau
des nombreuses comp6tences qui s'y trouvent
r6unies.
>
Jean-Cotme De/alo1,e dans Tibane de Geniue
tW* f"
La FIPOI au service de la Genive internationale
La Fondation des immeubles pour les
organisations intemationales (FIPOD a pour
mission de mettre i disposition des organisations
la plupart des constructions ou r6novations des
bitiments de sidge, conseille et accompagne les
projets des organisations qui ne possddent pas
touiours les structures n6cessaires i la conduite
de gtands projets immobiliers. Egalement
propri6taire d'immeubles, la FIPOI gdre et lou i
des conditions avantageuses des surfaces
administratives aux organismes intemadonaux,
aux organisations non gouvemementales et aux
intemationales les infrastructures immobili&es
n6cessaires i leur activit6. A ce titre, elle offre de
nombreuses prestations destin6es i faciliter Ie
d6veloppement des activit6s des organisations i
Genive : elle recherche des locaux et des sites
pour des organisations souhaitant s'implanter i
Gendve ou s'y d6velopper, Ftnance par des pr6ts
tepr6sentations diplomatiques.
La F6d6ration contre la lipre d6m6nage ir Genive
Aide aux L6preux Emmaris-Suisse, s'est attel6e
La F6d6ration intemationale des organisations de
lutte contre la ldpre va d6m6nager ce printemps
de Londres ) Gendve. La cit6. l6manique 6tant le
sidge de l'Organisation mondiale de la sant6
i
ce d6m6nagement.
(OMS), < elle constitue un site id6al >, a expliqu6
I'organisation, qui regroupe 14 ONG du monde.
L'ILEP, qui aborde une nouvelle orientation
strat6gique, a 6lu une nouvelle CEO en la
personne de Tanja Wood, i qui les r6nes de Ia
L'organisation suisse FAIRMED, anciennement
F6d6ration ont 6t6 conFr6es dds le mois d'avril.
Sant6
Ces articles ne doivent pas 6tre consid6r6s comme une alternative
i
une consultation avec un professionnel.
L'6tat de sant6 de chaque individu concem6 ne peut 6tre 6valu6 que par un professionnel de Ia m6decine qualifi6.
D6cis pr6matur6s li6s
Dans de nouvelles estimations publi6es ell mars
dernier, I'OMS indique que prds de 7 millions de
personnes sont d6c6d6es pr6matur6ment en 2012
une sur huit au niveau mondial - du fait de
l'exposition i la pollution de l'air. Ces chiffres
repr6sentent plus du double des estimations
pr6c6dentes et conftrment que la pollution de l'air
est d6sormais le principal risque environnemental
pour la sant6 dans le monde. On pourrait sauver
des millions de vies en luttant contre la pollution
-
de l'air.
i
la pollution de l'air
Les nouvelles estimations ne reposent
approfondie des risques sanitaires dans un
6ventail d6mogaphique plus large qui comprend
d6sormais des zones rutales aussi bien que des
zones urbaines.
Les nouvelles donn6es mettent en 6vidence en
particulier un lien plus fort entre la pollution de
l'air i, I'int6deur des habitations et de l'air i
l'ext6rieur et les maladies cardio-vasculaires
comme les accidents vasculafues c6r6braux et les
cardiopathies isch6miques, ainsi qu'entre la
pollution de l'air et le cancer. Cela vient s'ajouter
au r6le de la pollution de l'air dans I'apparition de
maladies respiratoires et notamment d'infections
respiratoires aigu6s et de bronchopneumopathies
chroniques obstructives.
pas
uniquement sur une meilleure connaissance des
maladies provoqu6es p^r la pollution
atmosph6rique mais aussi sur une meilleure
6valuation de l'exposition humaine aux polluants
pr6sents dans l'air grice i l'utilisation de mesutes
et de technologies am6lior6es. Cela a permis aux
chercheurs de proc6der i une analyse plus
lVt*yt"
<Un air plus propre permet de pr6venir des
maladies non transmissibles et de r6duire les
risques chez les femmes et les groupes
vuln6rables, y compris les enfants et les
personnes igr3es>, d6clare le Dr Flavia Bustreo,
Des tisques plus importants qu'attendus
Pour le Dr Maria Neira, d6terminants sociaux et
environnementaux de la sant6, <les risques dus i
Sous-Directeur g6n6ral de I'OMS.
ce qui concerne les cardiopathies et les accidents
vasculaires c6r6btaux. Peu de risques ont un
impact sup6rieur sur Ia sant6 mondiale i l'heure
L'6valuation comporte une ventilation des d6cis
attribu6s i ces maladies, indiquant que Ia grande
majorit6 des d6cds li6s i, la pollution
atmosph6rique
cardiovasculaires,
D6cis dus
o
.
4oo/o
40o/o
-
o'1-.'l.o/o
o
o
i
sont dus
i savoir:
aux
maladies
la pollution ext6rieure
-
en compte les r6visions de la
bronchopneumopathies chroniques
6t6 li6e
i
a
4,3 millions de d6cds pr6matur6s en
2012 dans les m6nages cuisinant sur des r6chauds
i
infections aiguEs des voies respiratoires
D6cis dus ir la pollution intdrieure
34o/o
m6thodologie,
I'OMS estime que la pollution de l'air int6rieur
inf6rieures chez l'enfant.
o
o
o
actuelle que la pollution de l'air; les donn6es
factuelles indiquent la n6cessit6 d'une action
concert6e pour rendre I'air que nous respirons
Aprds avoir analys6 les facteurs de risque et pris
obstructives (BPCO);
60/o - cancer du poumon; et
3o/o
d6sormais plus
importants qu'on ne le pensait, en particulier en
plus propre.>
cardiopathies isch6miques;
accident vasculaire c6r6bral;
-
la pollution de l'air sont
- accident vasculaire c6r6bral;
charbon,
i bois ou i
combustibles
de
Ia
biomasse. Les nouvelles estimations s'expliquent
par une meilleure information sur les expositions
i la pollution parmi les 2,9 milliards de personnes
que l'on estime utiliser des r6chauds
rudimentaires, ainsi que par les donn6es factuelles
260/o
concernant le r6le de la pollution de l'air dans
l'apparition des maladies cardiovasculaires et
obstructives;
respiratoires, et des cancers.
- cardiopathies isch6miques;
22o/o - bronchopneumopathies chroniques
o
12o/o
o
inf6rieures chez I'enfant; et
60/o - cancer du poumon.
- infections aigu6s des voies respiratoires
Dans le cas de la pollution ext6rieure, I'ON,{S
estime que 3,7 millions de d6cds pr6matur6s ont
6t6 dus i des sources urbaines et rurales en 2012
dans le monde.
Comment diminuer les infections?
Les H6pitaux universitaires genevois (HUG),
d'hygidne des mains au niveau de l'6tablissement
leaders mondiaux en pr6vention des infections,
ont d6velopp6 pour I'OMS un test simple pour
de soins.
6valuer les pratiques d'hygiine au niveau
Ce moddle a 6t6 congu par les HUG en 2009,
puis test6 par des h6pitaux partenaires et enfin
des
6tablissements de soins.
valid6
Le chiffre est implacable: 1,4 million de patients
hospitalis6s contractent chaque jour une infection
dans Ie monde. Pr6occup6e par ce probldme,
I'OMS a lanc6 en 2005 le programme < Un soin
propre est un soin plus sfir >, premier d6fi
mondial pour la s6curit6 des patients. Plac6 sous
Ia direction des HUG, pionniers dans ce
domaine, et du Pr Didier Pittet, responsable du
service pr6vention et contr6le de l'infection, son
objectif est de sensibiliser les h6pitaux en
d6veloppant des campagnes de promotion et des
outils. Demier en date : une grille d'auto6valuation de la promotion et des pratiques
pays
i
plus large 6chelle dans 26 h6pitaux de 19
du monde entier. Depuis 2011, tous les
6tablissements de sant6 peuvent le t6l6charger et
s'en servit pour progresser. < C'est un test facile i
utiliser qui permet d'analyser la situation,
de
mesurer les progtds et de planifier des activit6s
pour p6renniser le programme d'hygidne
des
mains >, explique le Pr Pittet.
Plan d'action personnalis6
Concrdtement, il s'agit de r6pondre )r des
questions comme < Un produit hydro-alcoolique
est-il facilement accessible ? >, ( A quelle
fr6quence les professionnels soignants sont-ils
form6s en hygidne des mains ? >, < Quel est le
-i'W:,t'
My"
i
niveau de participation des
dirigeantes
? >.
instances
Le nombre total de points qualilte
le niveau de promotion et de pratique de
l'hygiine des mains d'inad6quat, de basique,
d'interm6diaire ou d'avanc6. < L'id6e est que le
plan d'action soit d6termin6 en fonction de ses
propres r6sultats et des outils de promotion i
disposition >, insiste le Pr Pittet. Pour I'OMS c'est
aussi un moyen de suivre le progrds des
diff6rentes institutions tout en cr6ant une certaine
6mulation entre h6pitaux. En effet, les meilleurs
ri 'r'i
it
d'entre eux deviennent des r6f6rences pour leur
t6gion et participent i un concours or), chaque
anntie, deux se voient d6cerner la reconnaissance
de < Centre d'excellence pour l'hygidne des
mains
A
>.
l'occasion de
la {e joum6e mondiale
de
sensibilisation i l'hygidne des mains, le 5 mai
2012, I'OMS restitua les r6sultats des h6pitaux
ayant particip6
i
l'auto-6valuation en 2071.
Pubatiou,
Cendue
L'effet placebo, un alli6
Il a la forme d'un m6dicament, mais pas les
principes actifs. Et pourtant il ,gr Compos6 de
s6rum physiologique ou de lactose, le placebo a
un effet d6montr6 chez nombre de
patients
souffrant de maux divers. Son action
a
6t6
notamment bien observ6e dans le domaine de la
douleur.
Comment une substance sans principe actif peutelle frue du bien ? Une parde du mystEre
s'explique par le contexte de la prescription.
L'organisme
ne r6agit pas
seulement
i
la
substance administr6e, mais i l'acte m6dical au
sens large qui s'inscrit lui-m6me dans une relation
soignant-soign6. < Pour comprendre ce qui se
ioue, il faut s'int6resser i ce qu'une intervention
entraine chez un patient plut6t que de s'attacher
uniquement au produit lui-m6me >, explique
Christine Cedraschi, psychologue. < L'effet
placebo est la r6ponse psychologique ou
biologique i n'impote quel acte th6rapeutique, et
qui est attribuable aux caract6ristiques du patient,
i celles de leur intetaction >. En clair, c'est la
relation qui va d6terminer l'effet placebo.
Etudes sut la douleur
Ces demidres ann6es, de nombreuses recherches
coroborent ce constat. A l'instar de cette 6tude
italienne men6e sur deux groupes de patients
pr6sentant des douleurs postop6ratoiles et ayant
regu la m6me injection. Le premier n'a dispos6
que d'informations minimales sur le produit, alors
que le second a eu toutes les explications, a pu
poser des questions, exprimer ses attentes ou ses
craintes. R6sultat: dans le deuxiEme groupe, les
effets du m6dicament ont 6t6 plus rapides et plus
intenses, ce qui souligne f importance du contexte
psychologique et relationnel.
Une autre 6tude, chez des patients souffrant de
lombalgies chroniques, a mis en 6vidence une
am6lioration plus importante chez ceux qui ont
b6n6fici6 du traitement qui avait leur pr6f6rence.
Et la douleur n'est pas le seul domaine oi cela
marche : dans le cadre de la maladie de Parkinson
ou de la d6pression, les avantages ont aussi 6t6
clairement d6montr6s. < Les objectifs doivent €tre
r6alistes et avoir du sens pour le patient. Si on
prescrit des exercices ou un r6gime, il faut bien
expliquer pourquoi on le fait et s'assurer que cela
Celui-ci d6pend de la manidre qu'a Ie m6decin
d'expliquer I'utilit6 d'un traitement, ou de tenir
compte des espoirs de son patient. Par exemple,
Ia conviction que le choix th6rapeutique est le
bon va sans aucun doute influencer positivement
convient au patient sinon on se prive des
b6n6Frces de l'effet placebo >, reldve Christine
la r6ponse de l'organisme. L'effet placebo vient
slnscrire en paralldle et am6liore l'efficacit6 de Ia
pr6conEue : < L'effet placebo n'est pas l'effet du
vide, mais du plein, c'est-i-dire du contexte dans
lequel on donne un traitement. >
<
th6rapie elle-m6me.
>
Cedraschi.
Et la psychologue de tor&e le cou ) une
id6e
Pubationt Ceniue
Ils ont dit...
O sant6 ! Sant6 ! B6n6diction des riches ! fuchesse
puisqu'il n'y a pas de joie dans ce monde sans toi
des pauvres ! Qui peut t'acqu6rir ir un
prix trop 6lev6,
?
Ben Jonson (1
572-1617)
/VI*yt"
Premiers gestes face
i
une blessure mineure
Ce que I'on peut faire soi-m6me
percer les v6sicules intactes. Vous pouvez
ensuite soulager la douleur en appliquant un
gel r6frig6rant pour bnilures.
- Si Ia plaie saigne
fortement, vous devez
d'abord arr6ter l'h6morragie. Sur6levez si
possible le membre bless6. Posez ensuite un
pansement compressif en appliquant
fortement une compresse ou autre 6toffe
propre sur la plaie et en la Frxant sur Ie
-
-
-
membre. Les plaies qui saignent beaucoup
se
nettoient d'elles-m6mes, un lavage
est
Quand consultet le m6decin
- En cas de forte h6morragie qui ne peut etre
stopp6e en quelques minutes.
Si Ia plaie est profonde, 6tendue ou fortement
souill6e.
Si un objet s'est enfonc6 dans la plaie. Ne le
retfrez pas vous-m6me, vous pourriez
d6clencher une forte h6morragie !
rarement n6cessaire.
Nettoyez une blessure souill6e de pr6f6rence i
l'eau courante propre. Les petits corps 6trangers peuvent 6tre retir6s prudemment avec un
En cas de blessure majeure au visage.
Si les berges de la plaie sont effiloch6es ou
morceau de gaze st6rile ou une pincette.
Toute plaie devrait ensuite etre d6sinfect6e
trds 6cart6es.
pour pt6venir les infections. Diff6rents
produits (sprays, solutions, crdmes,
Pour toutes les morsures par un animal ou un
6tte humain. Il existe un risque d'infection par
pansements) sont disponibles en pharmacie.
Font exception les plaies qui doivent recevoir
des soins m6dicaux: on les recouvrira
simplement d'un pansement propre.
Les brtilures doivent 6tre refioidies pendant
les germes pr6sents dans la salive.
Pour toute brulure 6tendue ou grave.
Si la plaie s'infecte fortement
au moins 15 minutes sous l'eau courante
froide. Ne pas utiliser de glagons et ne pas
Trois fois oui
C'est bon, bon et bon. On pade de la sieste bien
srir. Trois raisons, donc, i cela. D'abord, qu'elle
dure vingt minutes ou deux heures, elle accroit le
temps de sommeil total sans perturber celui de la
nuit. Ensuite, elle augmente le temps de sommeil
(sympt6mes
:
rougeur, tum6faction, douleurs) et suppure, ou
si elle s'accompagne d'une Ftdvre soudaine et
d'une sensation g6n6rale de malaise.
En cas de diminution de la sensibilit6.
i
la sieste
i ondes lentes et mouvements oculaires rapides,
qui est important pour la restauration du corps et
du cerveau. Et enFrn, elle am6liore le r6sultat des
tests cognitifs. Bref, ne vous privez pas d'un petit
roupillon quand l'envie vous en prend.
Eviter de se d6shydrater
C'est un ph6nomdne fr6quent chez les plus de 60
ans car la sensation de soif s'estompe, entrainant
une diminution des apports. En outre,
le
pourcentage d'eau dans le corps est plus faible
que chez une personne d'ige moyen. Enfin, avec
l'ige, la capacit6 des reins i concentrer l'urine
diminue 6galement, augmentant la perte hydrique.
Autant de raisons qui font qu'on est davantage
Se
expos6 au risque de d6shydratation, notamment
en p6riode de forte chaleur. Autant dire qu'il est
important de boire par prises r6gulidres, surtout
en dehors des repas, au moins 1,5 litres par jour.
N'h6sitez pas i varier les boissons : th6, tisane,
sirop sans sucre... mais limitez les jus de fruits,
en raison de leur apport en sucre.
Ce sont de bons conseils r,'u l'approche de l'6t6.
croiser les bras soulage la douleur
Croiser les bras permet de diminuer la sensarion
de douleur de la main. La raison en est que cette
posture d6soriente le cerveau et Ie distrait de la
douleur. C'est ce qu'ont montr6 des chercheurs
londoniens, en appliquant un
douloureux
i
la main des participants
stimulus
i
l'aide de
courtes impulsions laser.
#fili lLli.
44.Y,€^-,ir\!'iii*.$.:
iHii r rr..:,:i+,r,riis:,ri,;i
La sant6
Consommer moins de sel r6duit la tenslon
art6rielle, voili un fait connu. Mais cela diminue
aussi les risques cardio-vasculaires, nous apprend
une 6tude
i long terme men6e par l'6quipe
Nancy Cook, de Boston, d6but6e dans les
de
annr-'es
90. Sur 3'000 adultes ig6s de 30 i 54 ans
souffrant de pr6hlpertension, la moiti6 avaient
se passe de sel
alors 6t6 invit6s i r6duire leur consommadon en
sel de 25 i 35 Yo pendant dix-huit mois i quatre
ans, les autres ayant gard6 leur alimentation
habiruelle. Dix i quinze ans plus tard, seuls les
premiers ont r6duit de 25 i 30 %o leur risque de
souffrir de probldmes cardio-vasculaires.
Vous ne vous sentez pas bien : faut-il un avis m6dical ?
Il y a
des moments oi vous vous demandez s'il
vaut mieux r6sister au mal ou aller consultet. En
ce qui concerne les lecteurs anglophones,
suggestion qui vient
i
la
l'esprit est d'aller sur le site
allaboutheath.org.uk
pour r6pondre
au
questionnaire de v6riFrcation des sympt6mes. Les
questions sont posdes avec des d6tails suffisants
et vous
n'avez qu'i cocher les cases pour
d6couvrir s'il est n6cessaire que vous alliez vok
votre m6decin. Vous trouverez 6galement des
conseils pratiques concernant la cause 6ventuelle
de vos
sympt6mes,
p^t exemple
cettains
m6dicaments que I'on vous a prescrits.
Argent et fiscalit6
Changement de parit6 du franc suisse
Le 15 janvier, la Banque nationale suisse @NS)
cr6ait la surprise en annongant I'abandon
imm6diat du taux minimal de 1..20 CHF pour un
Euro, d6fendu par tous les moyens pendant plus
de trois ans. Cette mesure, introduite le 6
septembre 2017, avit pour but de prot6get
l'6conomie suisse d'une monnaie trop forte.
Cette modification de taux n'a aucune incidence
sur le montant effectif des pensions pergues en
francs suisses de la Caisse corrunune des pensions
du personnel des Nations Unies.
Que d6clarer lors de votre passage
Un ou deux kilos de viande par personne
? Qu'en
est-il de l'alcool au-dessus de 15 degt6s ? La
r6ponse i ces questions figure d6sormais dans
une application de l'administration f6d6mle des
douanes. Les voyageurs souhaitant importer des
marchandises en Suisse y trouvent facilement
r6ponse i leurs questions. Cette nouvelle
application <Voyage & Marchandises> rdpond
aux inqui6tudes les plus fr6quentes relatives au
i
la douane suisse ?
passage en douane. EIle contient 6galement des
informations utiles concemant les achats sur
intemet ainsi qu'une liste des principaux postes
frontidre.
A
t6l6charger gratuitement en frangais, allemand,
italien ou anglais sur AppStore pour iPhone et
iPad et sur Google PIay pour les appareils
Android.
/V{*yt"
Avoirs frangais non d6clar6s en Suisse
La r6gularisation des avoirs franqais non d6clar6s
en
Suisse s'acc6ldre. Douze mille dossien de
d6clarations spontan6es auraient 6t6 reEus i la
cellule de r6gularisation du Ministdre des finances
i
Paris.
<
Une partie est encore en cours
traitement >, a d6clar6
i
de
la RTS l'ambassadeur de
France i Beme, Ren6 Roudaut. L'ensemble des
avoirs d6clar6s repr6sente 11 milliards d'euros,
( pour l'essentiel en Suisse >, selon l'ambassadeur.
Les taxes et p6nalit6s t6cup6r6es repr6senteront 2
milliards d'euros pour l'ann6e 2014.
@rs)
Fiscalit6 des non-r6sidents : la France sanctionn6e par I'Europe
La d6cision qu'a rendue la Cour de justice de
l'Union europ6enne (CJUE) devrait r6jouir les
Frangais install6s i l'6tranger, mais assombrir
l'Etat frangais. En toute logique, les non-r6sidents
propri6taires de biens immobiliers en France
n'auront plus i payer la Contribution sociale
g6n6mlis6e (CSG) et la Contribution i la
r6duction de la dette sociale (CRDS) sur leurs
revenus locatifs et plus-values immobilidres, alors
qu'ils ne b6n6Frcient pas de la S6curit6 sociale
frangaise. La Cour a en effet donn6 gain de cause
i un contribuable qui avait lanc6 un contentieux.
En clair, Paris considdre la CSG et la
CRDS
comme des imp6ts sur le revenu, alors que, pour
Bruxelles, ce sont des cotisations sociales. < Or,
selon un rdglement communautaire datant de
1971 un m6me contribuable ne peut pas 6tre
assuietti i deux r6gimes de s6curit6 sociale dans
deux Etats diff6rents >, souligne Bruno Knadjan.
La d6cision peut donc < 6tre facilement appliqu6e
i la situation des non-r6sidents Frscaux frangais
rattach6s i un r6gime de s6curit6 sociale 6tranger
et
redevables de la CSG-CRDS,,. L'impact
financier n'est pas n6gligeable. La mesure de
2012, consistant
i
soumettre les revenus que les
non-r6sidents tirent de leurs biens immobiliers
situ6s dans I'Hexagone aux pr6livements sociaux
sur le capital devait rapporter 250 millions par an.
L'Etat frangais devrait aussi 6tre contraint de
les montants tfop pergus.
rembourser
k
Le temps de lire
A la rencontre de l'Europe au travail
R6cits de voyages d'Albert Thomas (1920-1932)
Dorothea Hoehtker, BIT, Sandrine Kott, professeure d'histoire
BIT et Publication de la Sorbonne, Paris, en pr6paration pour l'automne 2015, prix EUR 28
Le pr6sent volume rassemble une s6lection des
r6cits de voyages en Europe d'Albert Thomas,
premier dfuecteur du Bureau intemational du
travail. Pour faire vivre la nouvelle organisation
dans un contexte 6conomique et poliuque
difficile, Albert Thomas sillonnait l'Europe pour
I'animait:
il
n'existe pas de paix durable
fustice sociale.
convaincre dirigeants politiques, syndicalistes et
patrons de Ia n6cessit6 d'une
l6gislation
intemationale du travail. Ses r6cits, parsem6s de
r6flexions politiques et d'observations oripfnales,
t6moignent
Les
r6clamatjons devraient se multiplier, notamment
de la part de frontaliers ayant 6t6 tax6s i tort.
de la profonde conviction qui
-$ti,
bw*)
Y"
Perspectives pour I'emploi et le social dans Ie monde: Tendances 2015
Parue en janvier 2015, peut 6tre t6l6charg6 sur le site du
espagnol
BIT
Anciennement intitul6 Tendarces Mondiales de
lEnploi, le nouveau rapport Perspectiuet pour
l'6mergence des classes moyennes dans le monde
en d6veloppement, ainsi que le risque de troubles
- Tendancvt pour 20/ 5
relatives
aux niveaux du
int€gre des pr6visions
lbnploi
et le sodal dant le mondr
i
l'6chelle mondiale et explique les
facteurs i l'origine de ces tendances, y compris le
creusement des in6galit6s et la baisse de la part
salariale. Le rapport se penche sur les moteurs de
ch6mage
(0.6 MB), disponible en anglais et en
sociaux, en particulier dans les r6gions oi le
ch6mage des jeunes est 6lev6. Le rapport traite
des facteurs structurels qui d6terminent le monde
du travail, notamment le vieillissement de la
population et l'6volution des
comp6tences
recherch6es par les employeurs.
Questions informatiq ues
CIap de fin pour Internet Explorer
Joyeux anniversaire et bon vent ! Tout juste vingt
ans aprds sa mise en service en 1995, Intemet
Explorer va prendte sa retraite. Une retraite
forc6e. Microsoft a d6cid6 de se passer des
services de son navigateur pour la prochaine
6dition de son systdme d'exploitation - l'attendu
Windows 10. Exit, donc, Internet Explorer. Et
merci pour les services rendus. Avec Ia Ftn de ce
logiciel, c'est une page du Web qui se tourne.
Aujourd'hui, Intemet Explorer ne d6tient plus
que 20 %o d'un march6 domin6 largement par
Chrome (50%). Sur le Web, le navigateur de
Microsoft est d6sormais raill6 de toutes parts,
moqu6 pout sa lenteur et ses failles. Un temps, la
Frrme de Redmond a tent6 de jouer l'autod6rision
pour restauter l'image de son logiciel, avec des
slogans comme < le navigateur que vous aimez
devenu la r6f6rence du march6, jusqu'i 6tre utilis6
par 95 7o pour des intemautes au d6but du
d6tester >. Mais ga n'a pas march6 et Microsoft a
donc d6cid6 de l'abandonner. Pour le remplacer,
l'entreprise d6veloppe un nouveau service, connu
pour l'instant sous le nom de code de < Spartan >.
mill6naire. Et puis des petits jeunes, comme
Chrome, Firefox ou Opera, ont d6barqu6 sur le
Net, taillant des croupidres au vieux tig..
N6anmoins, les anciennes versions d'Explorer
continueront de fonctionner sous Windows 10.
BE :8. dans Tibune dc Ceniue, mars 2015
Cft6 i, l'aube d'Intemet, ce logiciel est
vite
Documents du BIT et Bibliothique
L'adresse 6lecttonique [email protected] peut 6tre
utilis6e pour toute question concernant
publications du BIT (ebooks, Appt), les
publications gratuites ou les questions d'otdre
g6n6ral. II en est de m6me pour les informations
bibliographiques g6n6rales. Les commandes de
publications du BIT doivent 6tre adress6es i
[email protected] car PUBL n'est plus
les
responsable des demandes d'achats.
Labordoc, labordoc.ilo.org reste une r6f6rence
valable. Le site a 6t6 ftamtnag6 pour le rendre
plus attrayant et plus facile d'accds. Il contient
maintenant beaucoup de livres et de documents
en plein texte. Et puis,
il y a touiours le site web
www.ilo.org/publns. Pour
plus
de
renseignements concernant le prograrnme de
publications du BIT : [email protected].
lVl*yt"
LabordocPlus est un nouvel outil destin6 i vous
aider i trouver des articles, livres, rapports, etc.
Provenant de journaux, publications et aussi de
Labordoc au m€me endroit. Vous pouvez faire
des recherches partout, mais vous obtenez de
meilleurs r6sultats en vous connectant depuis le
Echos, Times of India, Bangkok Post, Clarin, La
Naci6n, The Guardian et beaucoup d'autres.
Vous aurez besoin d'un accds i WiFi (disponible
dans la bibliothdque). Nous avons un iPad
utilisable i Ia bibliothdque du BIT et serons
heuteux de vous montrer son fonctionnement.
BIT.
Les lecteurs seront int6ress6s de savoir que toutes
PtessReader vous met en contact avec plus de
les 6ditions de Muuge publi6es depuis
1987
2'000 journaux, Los Angeles Times, Washington
peuvent
SOUS
Post, La Tribune de Gendve, Le Monde, Les
http: / /wwuz.ilo.orglpublic/libdoc/il
6tre
consult6es
o
/
P
/ 09310.
Le saviez-vous ?
Tremblement de terre au N6pal
Nous sommes profond6ment attrist6s par
Face au s6isme meurtrier qui a frapp6 le N6pal le
25 avn)., les agences humanitaires des Nations
<
Unies continuent de se mobiliser afin de porter
d'autres soient bless6es ou d6plac6es par la
catasrophe. Ces chiffres sont encore en hausse
du fait de fr6quentes r6pliques et alors que les
6quipes de recherche et de sauvetage accddent
assistance aux victimes de cette catastrophe.
Selon la presse, le s6isme d'une magnirude de 7,8
aurait fait entre 8'000 et 10'000 morts et des
milliers de bless6s rien qu'au N6pal. Le s6isme a
6galement fait des victimes dans les pays voisins,
notamment en Inde.
<
Nous n'avons pas de temps
i
perdte concernant
les op6rations de recherche et de sauvetage >,
actuellement i des r6gions isol6e >>, s'est inqui6t6e
la repr6sentante du Haut-Commissariat pour les
r6fugi6s pour l'Asie-Pacifique, Daisy Dell, dans
un communiqu6 de presse. < Le HCR est solidaire
avec le N6pal, un pays qui a accueilli des milliers
de r6fugi6s au Frl des ann6es >, a-t-elle ajout6.
a
d6clar6 la Secr6taire g6n6rale adjointe des Nations
Unies aux affaires humanitaires
le
d6cds de milliers de personnes, et par le fait que
et
Coordonnatrice des secours d'urgence, Valerie
Amos, dans un communiqu6 de presse.
De son c6t6, la Responsable du Bureau des
Nations Unies pour la pr6vention des
catastfophes, Margareta Wahlstrom,
a
mis
l'accent sur l'importance de la mise en euvre de
dispositifs en amont permettant de faire face i ce
Nos pens6es vont au peuple du N6pal alors
qu'il fait face aux pertes en vies humaines et aux
d6vastations caus6es par le s6isme et par ses
r6pliques >, a-t-elle ajout6, faisant 6cho aux
condol6ances exprim6es la veille, le jour de la
catastrophe, par le Secr6taire g6n6ral de I'ONU,
Au nom du Bureau de la Section des anciens
foncdonnaires, nous pr6sentons nos sincdres
condol6ances aux familles endeuill6es et
partageons ces moments de douleur et de
Ban Ki-moon.
d6satroi intenses avec elles.
<
type de catastrophes.
D6sastre en M6diterran6e
Le Haut Commissaire des Natjons Unies pour les
r6fugi6s Ant6nio Guterres a exprim6 sa
consternation aprds le r6cent naufrage en mer
M6diterran6e. Des centaines de personnes
seraient port6es dispames. Selon les dernidres
informations seulement 50 personnes ont pu etre
sauv6es
trouv6es
sur un total de 700 qui se seraient
i bord. Si ces chiffres se conFrrment,
cette uag6die - survenue dans la nuit du 18 au 19
avril - seta celle ayant entrain6 le plus lourd bilan
IIM
frl*yr"
, ,,,, ,],
de tous les naufrages de bateaux en M6diterranee
avec des r6fugi6s et des migrants i bord. Elle fait
coordonn6e par les autorit6s italiennes. Selon les
suite
une pr6c6dente trag6die survenue en d6but
mois
lors de laquelle 400 personnes auraient
de
transport6s vers Catane dans l'est de Ia Sicile.
perdu la vie. La catastophe de Lampedusa en
octobre 2013 avait fait environ 600 victimes lors
( Cette catastrophe confirme l'urgence de r6tablir
une op6ration robuste pour le sauvetage en mer
et d'6tablir des voies juridiques cr6dibles pour
i
de deux incidents distincts.
dernidres informations, les survivants
ont
6t6
rejoindre l'Europe. Sinon des personnes en qu6te
de s6curit6 continueront de p6rir en mer )), a
d6clar6 Ant6nio Gutemes du HCR dans un
message publi6
i
Gendve le 19 avril.
Cette trag6die souligne dgalement la n6cessit6
d'une approche europ6enne globale des causes
<
profondes qui poussent tant de personnes
Ftn tragique. J'espdre que fUE
i
cette
[Union
europ6enne] va r6agjr, en assumant pleinement
un r61e d6cisifpour 6viter ces trag6dies. >
II
semble que le bateau s'est retoum6 vers minuit
Ie 19 avril, dans les eaux territoriales libyennes, i
environ 180 kilomdtres au sud de l'ile italienne de
Lampedusa. Des navires militaires et marchands,
italiens et maltais, ainsi que plusieurs h6licoptdres,
ont 6t6 engag6s dans l'op6tation de sauvetage
Quelque 1'700 personnes ont d6ji trouv6 la mort
durant les 4 premiers mois de cette ann6e. En
2014, environ 219'000 personnes avaient travers6
la M6diterran6e et quelque 3'500 personnes
(UNHCR)
avalent oefl.
I
Record d'augmentation de Ia population
i
Genive en2014
et 17'879 6migr6s, dont 6'651 Sutsses.
Pour la premidre fois depuis 2003, reldve
Au 31 d6cembre 2014, Genive h6bergeait donc
Suisses,
ofFrciellement 482'545 r6sidents. OfFtciellement,
cat la statistique ne connait 6videmment pas les
sans-papiers, les n6gligents qui omettent de se
d6clarer i l'Office cantonal de la population, Ies
stagiaires et les travailleuts d6tach6s qui r6sident
moins de trois mois dans le canton. Les Genevois
<
qui dorment dans leur r6sidence
secondaire dans le Grand Gendve mais ont gard6
un pied-i-terre ou une a&esse i Gendve, sont,
eux, compt6s comme r6sidents genevois.
En ce qui conceme les
pendulaires,
<
Aucune 6tude, indique
la
d6mogtaphie de
l'Ocstat, ne pefinet de d6nombrer
population mouvante. )
cette
Comme ces dernidres ann6es, sauf en 1997, ce
sont les migrants qui gonflent la population du
canton, mais la diff6rence entre les d6cds et les
- +l'825 petsonnes en 2014
la croissance
contribue 6galement i
22o/o. k solde
i
hauteur
de
d6mogaphique,
StatistiqueGendve, moins de 20'000 d6parts ont
6t6 enregistr6s en une ann6e. > En 2013, 23'268
habitants, dont 6'914 Suisses, avaient quitt6 le
canton et 26'997 , dont 4'919, s'y 6taient install6s.
Organisations
intemationales (OI), en 2014, 23'117 personnes
tavaillaient au sein des organisations 6tablies i
Gendve. En prenant en compte les 3'866
personnes employ6es dans les missions
permanentes accr6dit6es auprds de I'ONU ou
d'autres OI, le secteur public intemational ftors
consulats) comptait 26'983 personnes. L'effectif
du personnel des Organisations intemationales,
en progression continue depuis 2008, est quasi
stable
(*
0,5 %o) entre 2013 et 2074.
naissances
migratoire (diff6rence entre les atriv6es et
les
d6parts) atteint 6'509 personnes.
Au total, durant 2014, l'OfFtce
population
Le nombre de fonctionnaires permanents, qui
repr6sentent tois quarts des personnes occup6es,
augmente (+ 1,0 o/o), tandis que celui des
fonctionnaires non permanents recule de 7,0
cantonal de Ia
dont 5'885
a compt6 24'388 immigr6s,
Si prds de la moiti6 des
o/o.
fonctionnates
permanents r6sident dans le canton de Gendve,
/VL*yt"
plus de 40 % habitent en France. Les autres ont
leur domicile dans d'autres cantons
suisses,
essentiellement le canton de Vaud. Ces
proportions n'6voluent gudre au hl des ann6es.
(Office tantonal de /a stat*tique, Geniue)
Le 200'anniversaire de l'entr6e du Canton de Genive dans la Conf6d6ration helv6tique
Cet anniversaire a
d0ment c616br6 et de
l'Europe, d6stabilis6e pM les
gueffes
nombreux journaux en ont donn6 des apergus.
Pour sa part le Meaage a opt6 plut6t pour vous
r6volutionnaires et napol6oniennes.
12 septembre 1814 : La Didte helv6tique accepte
raconter
le principe de l'entr6e de Gendve dans la
la chronologie des
6vdnements
d
I'origine de ces c6l6brations.
15 avril 1798: Un mois aprds s'6tre empar6es de
Berne, les troupes du Directoire (pouvoir ex6cutif
de Ia France post-R6volution, de 1795 i 1,799),
second6es par les Jacobins locaux, envahissent
Gendve et I'annexent i la France. La ville devient
le chef-lieu d'un
nouveau d6partement appel6
d6partement du L6man. Gendve, soumise i la
protection de Napol6on Bonaparte i partir de
1802, restera frangaise jusqu'en 1813.
30 d6cembte 18Il : Les troupes frangaises sont
chass6es de Ia ville par Ies Autrichiens. A peine
ind6pendante Gendve prend conscience de la
n6cessit6 de s'allier i un Etat de plus grande taille.
1"' ianvier 1814; Lecture de la proclamat-ion du
gouvernement provisoire de Gendve, pr6par6e le
31 d6cembre par un gouvernement, lui aussi
provisoire, dirig6 par Ami Lullin. En avril, plus de
6000 citoyens demandent que Gendve rejoigne
les dix-neuf cantons suisses.
23 mats 1814 : Les troupes frangaises quittent les
abords de Gendve.
17 mai 1814 : D6part des troupes autrichiennes
de Gendve.
30 mai 1814 : Le Trait6 de Paris fixe les frontidres
de la France aprds la d6faite de Napol6on 1".,
exil6 i I'ile d'Elbe.
1* iuin 1814 : Les Suisses d6barquent i Cologny;
f6te populaire i Gendve.
Du 18 septembre 1814 au 9 fuin 1815: Le
Congrds de Vienne reconstruit et redessine
Conf6d6ration. Trcize cantons sur 19 acceptent
le mariage.
19 septembre
1814
:
Grande f6te populaire
i
Gendve.
: Napol6on 1". d6barque i Golfeet
entame
sa marche vers Paris, le fameux
Juan
< Vol de I'Aigle >.
2l avil 1815: Les d6put6s genevois sont regus
pour la premidre fois i Ia Didte i Z:u:i:i.ch.
19 mai 1815 : La Didte, r6unie d Zuich, ent6rine
l'admission effective de Gendve dans la
1.. mats 1815
Conf6d6ration.
18 iuin
1815
:
Napol6on 6choue
i
Watedoo.
Faute de soutien politique, il abdique quatre jours
aptds son retour i Pads, ce qui marque la Frn de la
p6riode dite des CentJours.
9 aoOt 1815: Les d6put6s des 22 cantons signent
le nouveau pacte f6d6ral et pr6tent serment dans
la cath6drale de Zurich.
20 novembre 1815 : Le Trait6 de Paris marque la
hn d6Frnitive du Premier Empire.
16 mars 1816 : Le Trait6 de 'Iurin ent6rine un
partage territorial permettant de d6senclavement
du canton et la neutralisation du territoire de la
Savoie du Nord en cas de conflit.
Officiellement, Gendve est devenu un canton
suisse en 1815, mais le d6barquement des Suisses
i Cologny le 1"' juin 1,814, a valeur de symbole.
Les Genevois de I'6poque l'ont bien compris et
racont6.
Extrait d'un article paru dans la Tibune
de Geniue
La montre-bracelet: jamais d6mod6e...
Le temps ori l'on exhibait
Frirement sa belle
montre en faisant semblant de regarder l'heure
serait-il r6volu ? Smartphones et autres appareils
num6riques donnent tout aussi pr6cis6ment
l'heure. Reste que la montre qu'on porte au
poignet est plus qu'une simple montre. C'est un
accessoire qui exprime le style de celui ou celle
qui le porte.
Ce sont d'abord les femmes qui, vers 1900, ont
port6 les montres de poche en guise de bijoux,
attach6es au poignet i l'aide de petites chainettes
ou de rubans.
Il a fallu une bonne d6cennie pour que les
hommes se rendent compte i leur tour que
d'avoir une montre au poignet 6tait plus pratique
fB,r
MY"
que de l'avoir dans une poche. Porter une
montre-bracelet 6tait devenu tellement 6vident
qu'on a commenc6 i l'offrir aux jeunes comme
cadeau d'anniversaire ou de conFtrmation. Srgt.
qu'ils allaient bient6t faire leur entr6e dans Ie
monde des adultes. Malgr6 l'emprise des supports
6lectroniques, tapoter de l'index sur son poignet
signifie toujours qu'on d6sire savoir l'heure.
M6me s'il n,y a plus de montre
i
cet en&oit.
La NASA c6libre I'Ann6e internationale de la lumiire
L'espace continue de faire r6ver. Les Nations
Unies ont d6cid6 que 2015 serait l'Ann6e
internationale de la lumidre. Pour l'occasion,
l'agence spatiale am6ricaine OIASA) a d6cid6 de
publier sur son site (rttpl/ / chandra.si.edu)
quelques images spectaculaires, captur6es par le
t6l6scope spatial Chandra. < A bien des 6gards,
l'astronomie utilise la lumidre, notarrunent en
construisant des t6l6scopes qui la d6tecte sous
toutes ses formes >, pt6cise Ia NASA dans son
communiqu6. Chandra explore l'univers grice
aux rayons X, une forme de haute 6nergie de la
Iumidre.
(I--a Tibane
d.e
Ceniue)
Hommage ir Winston Churchill, mort il y a 50 ans
Le Royaume-Uni a c6l6br6 le 30 janvier 201.5 le
cinquantidme anniversaire de la mort de Winston
Churchill, le < Vieux Lion > qui d6Fra Hider et
dont le courage, l'audace et la pugnacit6 sont
encore cit6s en exemple.
Il
6tait une Frgure embl6matique, c6ldbre pour ses
et son in6branlable
d6termination. < Les faits qui ont marqu6 la vie de
Chutchill n'ont de toute 6vidence pas chang6.
Nous les connaissons peut-6tre un peu plus en
d6tail. Et l'6mergence de ces d6tails vous fait
mieux connaitre l'homme et sa vie. Vous avez
alors une appr6ciation diff6rente de lui >, explique
Phil Reed, le directeur du Churchill lVarRoomt.
cigares, ses discours
Quand Adolf Hider arrive au pouvoir en
en 1933, Churchill manifeste sa
nouveau Premier
Churchill que le
lord de l'Amiraut6, c'est i
roi George VI demande de
former un gouvemement d'union nationale.
Si Churchill a conduit l'Angleterre i la victoire,
on se souvient aussi de lui pour ses c6libres
discours et citations. Son phras6 et ses attaques
verbales 6taient aussi les armes de Churchill. Ce
diplomate de talent, aussi peintre confirm6, et
Nobel de Litt6rature en 1953 pour la publication
de ses M6moires.
Churchill 6tait une personne trds humaine qui
pouvait facilement comprendre un soldat, un
scientifique ou un expert. Et 50 ans aprds, il
occupe une place tds sp6ciale dans le ceur de la
nation >, a dit son arridre-petit-Frls.
<
Allemagne
i
Il devient son plus farouche opposant.
Pacifiste mais pourtant Partisan du r6armement,
Churchill reste longtemps isol6 dans un pays or)
le Premier ministre Neville Chambedain
Winston Churchill est mort le 24 janvier 1965,
pr6conise une
Hider. Mais lorsque la guerre 6clate, en 1939,
rassemblements d'hommes d'Etat dans le monde.
m6France.
politique d'apaisement envers
i
l'ige de 90 ans, victime d'une grave attaque
c6r6brale. Ses obsdques, accord6es nationales par
la Reine, ont
Honneur
i
rv'u
l'un d.: plus importants
sa m6moire.
Le saut de puce n'a plus de mystire
Lorsqu'elle saute, la puce prend son dernier appui
pieds > (tibia et
et non
sur ses
( genoux > (trochanters). C'est ce qu'ont montr6
des chercheurs de Cambridge, en confrontant
simulations num6riques et observations vid6o.
Seules les estimations de vitesse et d'acc6l6ration
fournies pas leur moddle du < coup de pied >
<
tarses)
ses
recoupent en effet celles mesur6es (usqu'i
1.,9
m/s pour Ia vitesse !) i l'aide d'une cam6ra
ultrarapide. Et ces images in6dites ont montr6
que si les trochanters peuvent toucher le sol
lorsque l'insecte pr6pare son saut, les pattes
repli6es le long du corps ... ce n'est plus Ie cas au
moment de la d6tente
!
(Sden@
lvt*y"
Pingouins musicaux
Des chercheurs de I'universit6 de Turin ont
trouv6 que les pingouins d'Afrique du Sud
(manchots du Cap) possddent 4 notes mais les
pingouins se sont choisis,
t/
sons qu'ils 6mettent ne sont m6lodieux que pour
leurs cong6ndres. En effet, leur braiement les fait
souvent appeler pingouins < jackass >.
Le premier son est celui de la
< ballade
m6lancolique, Ie cri bref et isol6 du pingouin qui
ils
le
chanteront
ensemble.
06
oo
b
o
06
o
>
a
perdu sa colonie. Le second, Ie < chant de
bataille >, est celui du pingouin se pr6parant i
affronter un adversaire. C'est un aboiement vif et
saccad6 qui peut 6tre accompagn6 d'une sorte de
danse.
Puis vient la < s6r6nade > destin6e i attirer un
partenaire au moment de l'accouplement. Le
dernier est celui du
<
duo > d'amour. Quand deux
Un bon sourire est ce qui siche le mieux les larmes
-
Tu serais gentil de me rendre le m6me service
Maclist, dit Mackall. Tiens voici mes cent
-
obsdques... Aussi Maclist, je vais te demander
un service: voili 100 francs ; prends-les et
Comptez sur moi, mes amis ! promet Maclist.
Je trouve d'ailleurs votre id6e excellente. Et
comme j'6tais encore plus ptoche de lui que
vous, je considdre comme normal de donnet
le double de la somme que chacun de vous
demain tu les jetteras dans sa tombe juste
avant qu'on le recouvre... Je suis persuad6
m'a remise... Et le lendemain, pieusement,
I{aclist jeta dans la tombe un chdque de
que cela facilitera son voyage vers l'au-deli...
quatre cents francs.
Le vieux Jacob vient de mourir. La veille de son
inhumation trois de ses amis, Macdonald, Mackall
et Nlaclist se rencontraient.
francs.
Quel brave homme c'6tait, fait Macdonald. Je
pars en voyage ce soir et de ce fait je ne
pourrais, malheureusement, assister i ses
..
La tombe de Miguel de Cenantes
Une 6quipe de chercheurs a d6couvert que
les
restes des ossements du c6ldbre 6crivain et de son
6pouse, Catalina de Salazar, pourraient bien avoir
6t6 identifi6s dans l'6glise des Mdres Trinitaires
-
situ6e dans une partie du centre historique de
Madrid, < Las Letras > - oi Cervantes a 6t6
entetr6, selon des sources proches du proiet.
bois, des pietres, quelques fragments d'os et
effect-ivement un morceau d'une planche qui
comporte des clous reproduisant les initiales M.C.
avait 6t6 retrouv6s >, selon les explications de
l'anthropologue Francisco Etxeberria, qui dirige
l'6quipe de chercheurs, lors d'une conf6rence de
presse donn6e dans la capitale de la pdninsule
A l'issue des analyses de laboratoires, la
planche des initiales appartiendrait bien au
ib6rique.
Au mois de janvier 2015, trois tombes non
identiFr6es avaient d6ii 6t6 d6couvertes. Les
recherches men6es dans l'une des cavit6s de la
cry?te de la chapelle madrildne auraient conduit
les arch6ologues et anthropologues sur la bonne
piste. < Des morceaux de cercueuil, des bouts de
cercueil du pdre de Don Quichotte.
de
Cervantes avait souffert de ses
i Ia bataille navale de
L6pante, ayant oppos6 en 1571 une coalition
N[iguel
blessures en participant
I
/Vleasalo
"*'i;+.',
" ''q"-
r
,/
hispano-v6nitienne i l'Empire ottoman, au large
de L6pante (Grdce). N6 en 1.547, dans la vieille
ville universitaire d'Alcala de Henares, prds de
Madrid, Cervantes est consid6r6 par beaucoup
comme le < pdte du roman modeme ) pour son
Guvre Don Quichotte, publi6e en deux parties en
1605 et 1615. il est mort dans la p^nvret| le 22
avril 1616, et a 6,tt enterr6 selon les 6crits de
l'6poque, dans cette 6glise. Outre son cuvre, il a
notamment donn6 son nom i l'Institut
Cervantes, qui assure la promotion et
l'enseignement de la langue espagnole dans le
monde.
Pourquoi rechercher les restes de Miguel de
? Parce que c'est un petsonnage
mondial, parce qu'au fond, toute l'humanit6 lui
est redevable. Et parce que nous avons
l'opportunit6 et disposons de la technologie
capable de retrouver ces restes, pour les sortir
d'une tombe anonyme et les couvrir avec une
plaque comm6morative >, avait expliqu6 l'an
demier Femando de Pardo, historien en charge
des rechetches. < Il nous a tant donn6, nous
allons au moins tenter de faire quelque chose
pour pouvoir inscrire son nom sur une plaque
pour la diff6rencier d'une tombe anonyme. >
<
Cervantes
Disparition de Hans Erni
Le peintre et plasticien
d6c6d6 le 21. rr,ars
i
suisse Hans
Erni
est
I'Age de 106 ans.
Encore plein de vigueur, l'artiste dessinait tous les
jours dans son atelier. L'ann6e pass6e, il a encore
r6alis6 et offett une < Colombe de la jeunesse >,
6rig6e i quelques mdtres de la vigne i Farinet, i
Saillon dans le canton du Valais en Suisse.
Hans Emi est n6 le 21 f|vner 1.909 d. Luceme. Il
disposait de son propre mus6e, sur le site du
Mus6e des transports i Lucerne.
Depuis plus de 80 ans, Hans Erni avait r6alis6 des
peintures murales, des tapisseries, des reliefs, des
mosarques, des sculptures, des c6ramiques, des
m6dailles, de nombreux timbres, des centaines
d'affiches et des illustrations pour des livres.
i
106 ans
Il avait r6alis6 de
nombteuses oeuvres pour
I'introduction de I'AVS, Pro Juventute, la CroixRouge, le droit de vote des femmes et une
fresque au Palais des Nations, ONU,
i
Gendve.
Une figute artistique maieure
< Avec Hans Erni, la Suisse a perdu une figure
artistique majeure, qui a travets6 le 20e sidcle et
c6toy6 les plus gmnds artistes >, a ajout6 M.
Berset, minisfte de la culture. Le maire de
Lucerne Stefan Roth s'est dit pour sa part
< inctoyablement touch6 >. Lors de leurs
rencontres, il avait 6t6 impressionn6 par
<f
immense force cr6ative
>
de son concitoyen.
L'artiste est suttout connu pour ses oeuvtes
Frguratives, telles que des chevaux, des nus et des
colombes pour la paix.
/V{*y.
Et encore ...
Trekking in Uttarakhand
par Ni'o/e l'a/lee
Je ne sais pas qui a dit
<
les voyages forment la
jeunesse >, je vous l'assure aussi les retrait6s.
Je rentre d'un beau trekliing en Inde < au pied du
Shivling )), montagne pyramidale ori le Gange
sacr6 prend sa source, dans l'E,tat
l'Uttarakhand. Trois semaines surprenantes
de
!
Kedarnath culminant i
6968m.
Nous
rencontrons des pdlerins souriants nous saluant
mains iointes < Namast6 !> Certains sont sur des
mules accroch6s i leur monture. Des hommes
portent sur leur dos de lourdes charges: sacs de
riz, cailloux, fers i b6ton, poutres... Une famille
avec leur jeune enfant au bord du chemin casse
des cailloux.
Arriv6e par avion i Delhi, Harish notre jeune
guide indien nous accueille et nous partons en
bus pour 475 km soit 2 jours jusqu'i Gaurikund,
De bonne heure ls Jimc jour nous visitons le
sanctuaire de Shiva I(edamath, un des quatre
grands lieux saints de l'hindouisme. Les Sadhus,
hommes d6vou6s au culte habill6s de tunique
couleur safran, sont assis sur leur tapis ; ils
attendent les pdledns pour les accompagner dans
leurs pridres. Au centre de la place Ia starue du
taureau Nandi, la monture de Shiva
Au petit matin aprds une nuit sous tente,
centre de p6lerinage et porte de sanctuaires
hindouistes. Mais li c'est d6ii l'aventure ! Plus
nous avangons dans la montagne plus la route se
r6tr6cit, plus les pr6cipices se font profonds. Qa
double i droite i gauche, des motos, des v6los,
des paysans charg6s, des camions peints, des
mules qui traversent et g klaxonne. Un
6boulement sur la route et nous voili arr6t6 : une
pelleteuse d6gage la route, nous reprendrons le
voyage aprds une bonne heure. Nous traversons
des villages, Ies enfants jouent sur la route, les
marchands poussent leur charrette charg6e de
fruits et l6gumes, une vache passe de l'autre c6t6
pour aller manger dans une poubelle. Et la rividre
bouillonnante au fond de l'abime...Nous devons
descendre du bus car le pont n'est pas assez
solide pour supporter le poids du v6hicule soit 12
trekkeurs et les bagages. EnFrn arriv6s au bout de
cette route, il ne reste plus qu'i nous chausser,
prendre nos sacs i dos pour d6couvrir ces
sentiers.
Comme ent6e en matir,lre au premier jour de trek
1700 mdtres de d6nivel6 et 6 heures de marche
entour6s
de belles montagnes dont Ie
Pic
nous
redescendons ce long chemin sous l'orage et le
tonnerre qui r6sonnent dans ce canyon. A michemin le d6jeuner est offert aux voyageurs, au
menu : riz/lentilles soit le Daal et les galettes de
bl6 Chapati.
Le lendemain court transfert en 4X4 par une
piste escarp6e pour arriver au village Triioji
Matayan, oi les muletiers et leurs mules nous
attendent : Elles porteront nos bagages, tentes et
nourriture durant les 9 jours de tekking. Nous
reprenons les chemins et raversons des jungles
semi-tropicales aux magniFrques for6ts d'altitude.
Des singes nous accompagnent un moment du
haut des branches curieux de voir des bipddes.
Certaines sentes ont 6t6 d6truites par les
moussons et des paysans nous montrent la
direction.
tlrtt,ib*
My"
Ce matin le temps est couvert, Ies nuages nous
Comme d'hab. lever 6h30, d6part 8h pour une
laissent cependant apercevoir de
nouvelle joum6e pleine d'aventutes ! Nous
belles
mofltagnes culminant entre 6500 et 7000 m. Des
aiglss neu5 surveillent. Au d6tour d'un lacet des
paysans s'arr6tent de travailler et regardent cette
bande de marcheurs arm6s de leurs bitons. Nous
6changeons des sourires, une photo, curieux de
l'un et de l'autre, nos regards se quesdonnent
avec beaucoup de respect et de Frert6 de la
rencontre. A peine les tentes install6es sur un
petit plateau i 3300 mdtres, la pluie se met
tomber violemment. A
i
moins d'aller
courageusement sous la pluie avec son savon il
n'y aura pas de s6ance toilettage. Nous pr6f6rons
la petite chaleur de nos sacs de couchage.
Miracle des jours : aprds la pluie le soleil ! Comme
d'habitude grasse matin6e jusqu'ir 6h30 puis le
luxe du luxe... Notre guide sert la premidre tasse
de th6 bdant devant notre logis et lance un
< Good moming > dynamique. A pr6sent c'est
l'effervescence du campement: ranger, refaire les
sacs i dos, plier les tentes, aider les muletiers ou
Faire la vaisselle. Aprds une bonne heure de
marche nous montons au col accompagn6s d'un
troupeau de chdvres, moutons, vaches et mules.
De jeunes pasteurs courent Ia montagne pour
chercher les petits chevreaux fatigu6s. Ils les
d6posent dans leur sac i dos en osier. Les mules
ont sur leur dos des sacs de jute pour y mettre
aussi les petits. Ils b6lent, appellent leur mdre qui
r6pond. Autour du cou des adultes des clochettes
carillonnent au gt6 de leurs pas. Les paysans
h€lent les chiens: Quel tintamare joyeux! Puis
nous redescendons 1900 mdtres, traversons un
village. Le long de la rue principale il y a des
petites 6choppes : fruits et l6gumes, mais aussi
traversons une r6gion agricole, les gens s'affdrent
aux travaux des champs,
i la r6colte du riz, i
surveiller leurs vaches, s6cher leur moisson sur les
toits des maisons. Nous faisons un bout
de
chemin avec une femme et sa vache. Heureux de
partager un moment ensemble. Des enfants en
uniforme, gargons cravat6s et fillettes nceuds dans
les cheveux partent i l'6cole. Des adolescents,
t6l6phone portable en main, nous prennent en
photo. C'est Ie moment de grandes rigolades
ensemble. Je te montre ma photo et tu me
montres la tienne. Aprds 6h de marche i travers
des for6ts nous atteignons le sommet d'une
colline herbeuse prds d'un temple. Il fait beau et
presque chaud. Nous installons
notre
campement, accrochons des cordes entre chaque
piquet pour faire s6cher notre linge. Ce soir c'est
la f66rie d'un superbe coucher de soleil.
Aprds 9 jours de marche nous quittons cette
vall6e et quittons les muletiers avec un petit
pincement au ccur. Nous prenons un car pour
rejoindre Gangotri. Ces toutes sont toujours trr-ls
impressionnantes, 6troites, avec juste un l6ger
rev6tement bitumineux dans les virages, les
croisements sont extremement d6licats, de
nombreux 6boulis et des rochers au lieu de la
route... Heureusement que 75 krn ...d 20 d
l'heure....
Ultime 6tape pour reioindrc le fameux glacier ot\
Ic Gange prend officiellement sa source, lietr
sacr6 appel6 Claumukh (la bouche de la vache).
Des p6lenns montent en priant afin de se faire
pardonnerr une vie de p6ch6s. ,\u fond de cette
des bonbons et friandises que les enfants rentrant
vall6e nous apercevons de
de l'6cole s'empressent d'acheter. Nous installons
rxontagnes les trois Raghirati,
notre campement dans une cour. Et revoili la
pluie. Grrrr... Nous nous refugions sous la tente.
sommet du Shivling. I-es appareils photos
cr6pitent, irnmortalisant ces moments d'6motion.
Une s6vite mont6e sur Ia moraine de ce glacicr ct
voili <lue nous sommes enfin au pied du Shivling,
le magnifique site de Tapovan (plateau i 4400 m
d'altirude).F)t demier campement en altitude !
L'humidit6 et le froid nous saisissent.
Heureusement le th6 bdant est servi avec des
giteaux achet6s en passant.
Le lendemain r6veil
i
maicstueuses
et la pointe du
6h. pour admiter le lever du
soleil sur les fabuleuses et impressionnantes
montagnes. C'est toujours un moment de pure
magie d'apercevoir les ptemiers ra1:611. du soleil
effleurer les sornmets. Les toiles de tentes sont
blanchies de givre, des fleurs de glace se sont
form6es durant
la nuit mais nous
erntrritoufl6s. silencieux et b6ats.
restons
li,
/V{*yr"
Il est tant ri pr6sent de refaire son paqlretage et de
emmdne
descendre jusqu'i ()angotn.
6lephant.
i
l'a6roport
r.rcltre
taxi dourble
...
un
Nous avons justc le tc:mps de d6poser ltos sacs crt
d'aller jusqu'au br-rrd du Gange pour la c6r6monic
du soir, c6rerrr,rnie des lumiires. Il v a beaucoup
de ferwents p6ledns, les Fenrmes orlt nils leur sari
de coulcur. le solcil rougc se couche, la lurnidre clc
r-niches irnbib6es dc.ga ou de camphre illumine la
rivc. Des Brahrnans ottcient ensemble facc au
fleuve accompagn6s pas les chants rituels (photo).
et de joie,
de
Il est temps de revenir i Delhi. (lomme
r-rn
Scdne 6rnouvante de d6r,otion
rencontfes!
dernier clin d'cril indien. sur l'autoroute qr.ri nous
Dcs momcnts inoubliablcs qui nous
tendent
heureux ! ... NAN{ASTII
BGMEA: un projet du BIT et de I'UNICEF au Bangladesh
(Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association)
par PaulBailey
Aujourd'hui, peu de grandes entreprises nient
qu'elles ont une responsabilit6 pour le respect des
noffnes du travail jouit par les foumisseurs tout
au long de leurs chaines d'approvisionnement. Il
y a vingt ans, ce n'6tait pas le cas.
de v6tements de pr6t-i-porter
(ready-made
garments - RMG).
Bien que l'obfectif f0t de ne pas employer
enfants en bas ige, le probldme se posait
i
Les acheteurs de la marque prenaient l'avion pour
le Bangladesh pour inspecter la qualit6 du produit
Ftnal et faire respecter les d6lais de livraison, mais
d6savouaient toute
d6f
i
des
face
ceux qui travaillaient et qui 6taient sur le point
d'6tre licenci6s. Les enfants eux-m6mes avaient
adress6 une p6tition
i I'UNICEF et au BIT
demandant une assistance.
responsabilit6
ou
connaissance des conditions dans lesquelles un
Il n'y avait pas beaucoup
6l6ment 6tait produit. Comment expliquer
6tait compt6. Les 6l6ments d'une
ce
changement d'attitude?
J'avais quitt6 Manille et i'6tais arriv6 i Dhaka la
veille de NoEI 1994 pour faire coihcider le d6part
du Directeur sortant, Wemer Blenk, avec mon
entr6e en fonctions le 1"' janvier 1995.
L'id6e 6tait d'obtenir des inroductions
aux
mandants tripartites et d'assistet i une s6ance (un
brieFrng) d'information sur les questions urgentes.
Je fus imm6diatement confront6 )r un groupe de
travail informel compos6 du Ministre du Travail,
d'options et le temps
solution
incluaient:
- des allocations pay6es par la BGMEA aux
jeunes travailleurs qui avaient quitt6 leurs usines
et qui 6taient entr6s i l'6cole. L'argent de la
BGMEA devait 6tre d6pos6 dans un compte
bancaire du BIT;
- Un programme d'enseignement financ6 par
|UNICEF et 9616 par une ONG locale;
- Un programme de surveillance et de v6rification
(inspection du travail) i mettre en place pat le
BIT; et
- L'entr6e du Bangladesh dans I'IPEC.
de l'Ambassadeur des Etats-Unis, du Pr6sident de
Ia BGMEA (Bangladuh Garment Manufacturerc and
Exporters Assodation), du Fonds des Nations unies
pour l'enfance (-INICEF) et du BIT. Le but 6tait
de tenter de trouver une solution aux probldmes
pos6s par le licenciement de milliers d'enfants
mineurs qui avaient 6t6 employ6s dans les usines
Il y avait un certain nombre
d'obstacles
i
surmonter. Dans le cas ori la BGMEA rendait des
fonds disponibles, est-ce que le BIT pouvait
garder cet argent? Et comment le distribuerait-il?
L'6ducation informelle - une ONG devait 6tre
trouv6e. L'inspection du travail -recnrter un CTA
JM!_'."
i :Ii! ii
- mais Ia tiche n'6tait pas facile.
Comment
tout cela? Le D6partement am6ricain du
Travail 6tait un bon donateur. Mais cela
n6cessitait un projet en bonne et due forme. Que
faire en attendant ? Des 6quipes d'inspection
furent constitu6es i la hite. Le terme < moniteur >
avait 6t6 invent6 et ces moniteurs ont 6t6 recrut6s
avec des contrats de collabomteurs ext6rier.ts et
organis6s en 6quipes compos6es d'une personne
nomm6e par le BIT; d'une autre par I'UNICEF;
d'une troisidme pff la BGMEA; et Frnalement,
d'un fonctionnaire de l'Inspection du Travail du
gouvernement. Les repr6sentants du gouvernement avaient 6tE rembours6s pour leur
d6placement avec un rickshaw pour rendre
possible leur paticipation. Une formation
6l6mentaire dans l'inspection du travail avait 6t6.
foumie aux moniteurs par Bob Heron qui s'6tait
d6plac6 depuis ROAP. Comme le Bangladesh
manquait de certificats de naissance i cette
6poque, le consensus de tous les quatre
moniteurs 6tait important pour d6terminer l'ige
d'un enfant.
Ftnancer
L'impulsion imm6diate avait €t6. l'introduction du
soi-disant projet de loi Harkin au S6nat am6ricain.
Entre autres choses, il aurait interdit l'importation
Et"tr-Unis des produits fabriqu6s par des
"rr*
enfants ou dans d'autres conditions de tavail en
dessous des normes (comme le travail forc6).
Bien que le projet de loi n'ait jamais 6t6 adopt6, sa
simple existence (menac6e par la suppression
6ventuelle de I AMF) 6tait sufFtsante pour faire
dans d'autres pays tels que l'initiative < coudre des
ballons de football > par les enfants i la maison i
Sialkot (?akistan 1997).
Au fil des ans, de
nombreux partenariats public-priv6 @PP) furent
mis en place et ont abouti au r6cent (Sept. 2014)
partenariat entre le BIT et H & M pour
promouvoir les chaines d'approvisionnement
mondiales durables dans l'industrie du v6tement,
sign6s par Guy Ryder et Helena Helmersson
(Chef du d6partement Responsabilit6 sociale de
l'entreprise H & I\0.
Aujourd'hui, de telles initiatives semblent
normales. Il y a vingt ans, pas tout le monde au
BIT 6tait d'accord. Grice i la claiwoyance de
fIPEC nous avons pu aller de l'avant. De
nombreux colldgues ont soutenu l'initiative. A un
moment oi le protocole d'entente 6tait sur le
point de se briser parce que les usines ne
i
un compromis simple de
respectaient pas l'accord pour retirer les enfants
Ia date
convenue,
prolonger Ie d6lai a sauv6 la journ6e. Peu de
temps aprds, les Etats-Unis ont fait un don de 30
millions de dollars i |IPEC. Est-ce que cette
conuibution aurait quelque chose i voir avec
I'initiative du protocole d'accord au Bangladesh ?
r6agir les propri6taires d'usine. Les cons6quences
- comme mentionn6 cidessus - furent horribles
pour ceux qui perdirent leur emploi.
Une fois que le m6morandum d'accord entre la
BGMEA, le BIT et I'UNICEF fut sign6 le 4
juillet 1995, des programmes similaires surgrirent
L,es quelques niactions amwdes ruscitdes
ne dtcifunt
i
par mon texte
oyr la tdnditi defaire part aux
lecteurc
Assis
Gntchen Goodale, Redwan Ahned et Paal
Bailg
l-a Bise 4 paru dans le bulletin < Merage t namdru 54 (201 3)
dt la nanation dc ces qaelques pdipdtie$utqu'icilanais < ouitet >.
<
Histoire de l'incroyable mais v6ridique aventure qu'un citoyen ordinaire
v6cut dans la ville de Genive
de Antonio Andres
L'absurde gouverne i sa gutse notre vle
quotidienne, et vous, les lecteurs, en convenez
s0rement. Et cet absurde s'amuse avec nous en se
m6lant (trop) souvent de nos affaires dans les
situations les plus inattendues. Parfois cela est
cocasse et nous amuse ; parfois cela est d6routant
et nous tape sur les nerfs, Une chose compense
l'autre. C'est pour cela que lorsque la situation
premidre, celle de l'amusement, se pr6sente i
nous, il faut en proFtter en bonne conscience
lvt*yr"
surtout si les impr6vus se prennent par la main
pour danser la ronde - ou plut6t la sarabande -
Voili, cela recommengait ! < Oui, ou de la
Iorsque des diablotins s'en m61ent.
Brise selon certains, dis-
C'est en voulant satisfaire la curiosit6 suppos6e de
ce colligue que f'avais beaucoup fait rire (c'est lui
qui I'avait dit) avec mon histoire de la Brise, la
belle effront6e du bord du lac, celle qui se fait
d6sirer de tous les Genevois et dont je vous ai
racont6 l'aventure passionnelle, Que je suis entr6
dans une ronde bien amusante.
Je voulais donc donner i mon colldgue quelques
d6tails sur la r6alit6 mat6rielle de la belle statue.
Pour cela quoi de mieux que de demander de
l'information i ce sujet i l'OfFrce d'Information
de la ville ? Cela allait de soi, elle est tellement
connue des Genevois cette statue... Mieux la
connaitre serait enfantin, pensais-je... Candide
comme je l'ai toujours 6t6 mais srir de mon fait, je
me rendis nonchalamment au dit Office sis au
Pont de la Machine. A ma question, deux yeux
s'ouvrirent plus ronds. ( La statue de la Brise,
vous dites? Euh... C'est laquelle d6ji? > (!!!) Me
voili
lanc6 dans des explications qui semblaient
faire d6couvrir la ville i ma jeune et aimable
intedocutrice. Aprds de vaines recherches dans
des brochures diverses, nous convinmes qu'il
serait opportun de faire des recherches plus
approfiondies par Internet ou autrement.
Deux jours plus tard, j'entre cofiune convenu
dans ledit Office. Voili que la jeune personne, i
( assez > 6[anger, me tend timidement un
papier ne contenant RIEN d'aufte que Ie nom et
la date de la construction de la statue. < C'est un
peu peu >, dis-je en souriant gentiment pour ne
I'accent
pas
lui faire de la peine. < Oui, me dit-elle,
Ia
recherche n'a pas 6t6 facile. J'aurais bien voulu
vous aider davantage, mais je n'ai rien trouv6
d'autre. > Mon visage resta impassible, mais mon
esprit, stup6fait, me fit ouvrir une bouche grande
comme un tunnel. Alors je lui dis que cela n'6tait
pas grave et que 1'kai fake la recherche aux
Archives Cantonales. Et je promis de venir lui
apporter quelques informations pour compl6ter
i.. , Elle h6sita entre
I'utilisation de l'insecticide ou de la tapette tue-
mouches, mais elle
pftf|n me lancer un
regard
i
rendre bdgue un
cacatods. Je compris qu'il
s'agissait
li
d'une question trop futile pour son
grand savoir... Sur quoi, elle alla, avec moi i ses
trousses, consulter un classeur, lequel, t6tu, se
refusit i toute d6claration. Encore un classeur,
puis un autre, tous muets... D6pit6e, elle
de cin6ma oi le comte Dracula profitait du
sommeil nocturne des jeunes victimes pour
nourrir de leur sang. J'imaginais ma
m6pris qu'elle m'aurait montr6 si je lui avais
r6clam6 son sac en la menagant avec une brosse
histoire (pas i la sienne) mais i celle de la Briiise
car, aprds tout ie me trouvais aux Archiiives
Cantoniiiles tout de m6me
!
Mais son regard
je m'enfuis en
Me voili donc allant aux Archives Cantonales,
d'un pas 6lastique rendu un peu cassant par le
froid vif du d6but de ce mois de janvier, et
salvatrice du jour
auprds du
fant6me qui me regut. ( La statue de Ia Bise ? >...
i
dents... Et que trouvais-je dans cette page-li
d'une encore r6cente Tribune de Gendve ? Un
court article sur le quai Gustave-Ador. Et pour
tout d6tail sur la statue, son nom erron6 : La
BISE, ainsi que le nom de l'auteur et l'ann6e de
son inauguration : 1941. E,t rien d'aure. J'aurais
pu demander i < ma chetcheuse > de m'aider un
peu plus, lui dire que je m'int6ressais aussi i son
glacial Frgea mes 6lans. D6fait,
J'eus le sentiment d'6tre une blatte
se
receveuse
offrant son cou aux crocs du comte (ou peut-6tre
au vampire de service) et craignis la lumidre qui
d6ji d6clinait. Soudain, elle reparut tenant i la
main un classeur ouvert sur une page de joumal
qu'elle me tendit en prenant la pr6caution de ne
pas me toucher. Un doigt me signala une image et
s'appuya sur un nom : <Je vous l'avais dit que
c'6tait la Biiise. > EIle me dit cela avec le m6me
son dossier.
gravissant les marches surveill6es par les canons
assoupis de l'Arsenal (face i l'H6tel de Ville).
se
tourna vers moi : < Attendez-moi, vers l'entr6e >.
Cela 6tait un ordre. Narurellement, je d6sob6is et
d6cidai de l'attendre dans la salle de Recherche.
La tache blanche disparut dans le clair-obscur de
la salle sans un bruit. Le temps passait. < Hou, Ia,
la >... L'attente, Ie silence des lieux et la lumiire
discrdte me Frrent entrer en esprit dans ce chiteau
titant mon cou... Ouf, vite, vite la
lumidre
!
Que faire ?... Je pensai alors i la Bibliothdque de
la Ville. MagniFrque bitiment qui vaut largement
une visite: belles salles,
documentation
abondante, personnel comp6tent... <Je viens
vous demander la lune >, dis-je i la jolie jeune
femme qui me regut. Elle sourit.
Pourrais-je
avec un complice qu'il hissa sur ses 6paules, et ils
vous la donner ? >, me demanda-t-elle. Je
soupirai. A ma demande, elle se pencha sur son
habillirent la coquine d'une bute telle une
p6nitente. Lorsque le lendemain les deux amis
i
revinrent sur les lieux, la Brise offrait, insolente et
impudique, son colps nu i tous les regards. Les
<
ordinateur et me Frt une liste de documents
Une belle tap6e > aurait dit
un
consulter.
genevois de souche en se r6f6rant )r la pile de
documents. Seul d'abord, et en compagnie d'un
employ6 ensuite, je consultais des documents i
n'en pas Frnir. A mon grand 6tonnement, je ne
trouvai rien de concluant sur cette statue qui
6chappait i ma curiosit6. Un 6pais mystdre semblait enveloper la belle d6esse. Cela 6chappait i
mon raisonnement autant qu'i mes sens.
<
jardiniers l'avaient remise dans son
naturel
< 6tat
>.
On ne sait pas si le Pape la vit, la belle Brise.
Peut-Etre qu'il la vit, qu'il la regarda et qull
regretta qu'il ne prit s'arrEter pour admirer ses
formes sublimes, Guvre parfaite de la Cr6ation.
Peut-6tre qu'il se revit alors dans ses ann6es de
jeunesse, dans son Italie natale.
Mais mon histoire incroyable ne faisait
que
commencer... Trois jours plus tard nous dinions
i
la maison avec un groupe d'amis. L'id6e me vint
de leur poser la question : < Alors, c'est la Bise, ou
la Brise ? > D'abord ce 6it la Brise ; aprds le doute
s'installa. A la Frn ce fiit trois Brises, trois Bises et
deux abstentions (il y a des gens qui restent
prudents en toute circonstance !). < Mais, me dit
un de mes amis, enseignant de son 6tat, pourquoi
ne t6l6phones-tu pas au fils du sculpteur ? Il
habite Gendve et je le connais. > Mais bien srir !
... Je passe sur les d6tails de la conversation
t6l6phonique avec le-dit fils, assez sympathique
au demeurant. J'appris que la statue au bord du
lac s'appelle bel et bien la < Brise >, comme je le
pensais, n'en d6plaise i la mauvaise copie de
momie qui tenta de m'assassiner avec son : <Je
vous l'avais bien dit que c'6tait la Bffise >.
Cependant les surprises ri'6taient pas encote
finies pour moi. Un mois plus tatd, comme nous
dinions avec un couple de nos amis - des vrais
genevois - et ie leur demandais, sachant qu'on
allait en rire : < Alors, c'est la Brise ou la Bise >, ils
se partagdrent encore. Et comme mon ami me
demandait le pourquoi de la questiofl et que ie me
montrais quelque peu 6vasif, il insista. Alors je lui
racontai ma recherche sur la statue i propos d'un
Irishman qui en 6tait tomb6 arnoureux et venait,
la nuit, la r6chauffer d'une 6paisse fourrure. Il
s'esclaffa sans pouvoir s'arr6ter.
Il
nous raconta que lors de la visite du Pape Paul
VI i
Gendve,
en juin
1969,
invit6 par
la
Conf6rence annuelle de I'OIT, ayant appris par
les m6dia que Ie Pape allait c6l6brer une messe
dans le Parc de la Grange, tout ptoche de la
statue de la Brise, il eut l1d6e pour, croyait-il,
6pater ses amis dont l'un 6tait un fervent
catholique, de v6tit la Brise afin de cachet sa
nudit6 au Saint Pdre, il vint alors nuitamment
Certainement beaucoup des anciens se rappellent
cette visite m6morable et le livre portant le titre :
Mission of Ju$icv and Peace qui fut 6dit6 par le
Bureau i cette occasion. J'en possdde un volume.
En Ie feuilletant, j'ai !'u avec plaisir des anciens
grands et quelques-uns des petits de notre
Maison. A cette I'6poque, le Directeur g6n6ml du
BIT 6tait David Morse. Nous nous souvenons de
lui: c'est le seul - apris Albert Thomas - i avoir
laiss6 son nom
i
une rue de Gendve.
Voici les d6tails que je voulais vous communiquer
sur la fameuse (ou plut6t ignor6e) statue. Auteur :
Henri Konig. Ann6e de son inauguration :1941..
Hauteur: 3,30 m. (sans le socle). Ce fut en 1939
qu'eut lieu le concours pour l'ornement des quais.
Les maquettes pr6sent6es devaient mesurer un
dixidme de la gandeur r6elle. Les candidats
furent nombreux... Et i la vue d'une si belle
ceuvre je ne doute pas que ce fut la meilleure et la
plus esth6tique qui obtint la r6compense.
Que je dise ici encore quelques mots pour
m'adresser i Milan Kubr. J'ai 6t6 sensible i
l'appr6ciation flatteuse que vous avez eue i
l'6gard de mon texte ( charmant >. Mon 6pouse y
fut aussi sensible. Si bien qu'elle voulut connaiffe
un peu plus sur la Brise. Ses recherches furent
plus abouties que les miennes. Elle d6cida d'en
faire un article pour le bulletin de 1'Universit6 du
3" ige. Ses recherches la mendtent i rencontrer Ia
veuve du sculpteur. Elle nous regut chez elle pour
un charmant cup of tea. Nous pimes voir
la
petite Brise, celle qui allait devenir < La Brise
dont tant de genevois sont amoureux.
>
La splendide Brise ne doit pas nous faire oublier
l'autre, la Bise, belle aussi mais plus discrdte, qui
se montre dans le jardin de la Mairie de Vemier.
/V{*yt"
Allez lui rendre visite, elle ne seta pas d6Eue, et
vous non plus.
trds spirituel, mais il mrt Frn aussi au doute sur le
nom Brise ou Bise, affirmant que les deux
l'6taient l'une et l'autre... suivant les jours, parce
Les p6rip6ties de mon histoire ne s'arr6tdrent pas
que la Brise c'est une Bise sans
li. Un de mes amis, trouva non seulement la
lumidre qui 6clairait Ie myst6rieux Geneva
idandais, i propos duquel il Ftt un texte savant et
(R)
!!
,lntonio -,lndret
Bref historique de votre salle de classe en primaire
par Bettina Nbu-Ci/
Souvenez-vous un instant, voulez-vous, de vos
annrSes d'enseignement primaire ; pour nous
tetrait6s, elles se situent dans la premidre moiti6
du 20o sidcle. Vous Etes-vous jamais demand6
pourquoi vous 6tiez assis en rang6es ? Pourquoi
les salles de classe avaient en g6n6ral une forme
? Pourquoi il y avait en moyenne
quelque 30 6ldves par classe ? Pourquoi
rectangulaire
l'instituteur se tenait face i Ia classe, attendant de
vous silence et concentration ? Pourquoi le cours
durait habituellement une heure seulement, voire
moins ? Je pense que chacun de nous le tenait
pour acquis mais, en fait, il y a une logique dans
cet arrangement des salles de classe.
On estime que l'enseignement primaire remonte i
quelque 5'000 ans. On ne peut que faire des
hypothdses sur la date exacte cat elle se situe bien
avant que l'on ne conserve des documents
historiques. Des donn6es disponibles, on peut
dire que l'6ducation existait d6ji dans le monde
entier entre 1.500 et 1.000 ans avant
JC.
Toutefois on peut remonter encore plus haut, audeli de 3.000 ans avant JC, si l'on tient compte
d'une civilisation relativement
d6velopp6e
existant dans l'un des ports de I'Inde, prouvant la
pr6sence, i l'6poque, d'une forme de systdme
d'riducation dans ce pays au moins.
A ses origines,
l'enseignement primaire
probablement 6t6 exclusivement oral car l'6criture^
n'a !'u le jour, ind6pendamment dans toutes les
civilisations, que dans la p6riode 3.500 i 1.000 ans
avant JC. Le papier proprement dit a 6t6 invent6
en Chine 2g /imc sidcle avant JC et est arriv6 en
Europe 2s lJ,nmc sidcle de notre dre. Il ne sera
disponible pour les 6tudiants qu'au cours du l4imc
sidcle.
parvenant en Europe dans le courant du llimc
sidcle. Cette 6volution provoqua des changements
importants dans le processus 6ducatif. Le passage
de leqons orales-auditives et m6moris6es i
l'alphab6tisation et au calcul se produisit dans
l'enseignement au cours ds lJ,imc siicle bien que
l'on continua encore i former les enfants selon
des m6thodes et des structures de classes datant
de la tradition orale.
Revenons-en
Comme, i
nos salles de classe de primaire.
l'origtne, l'enseignement 6tait
entidrement oral, les 6ldves 6taient assis en
rang6es en face du maitre, pri6s de se taire,
d'6couter, de m6moriser et, par la suite, de r6citer
clairement leurs legons.
i une classe et padant i une
moyenne de 60 d6cibels, est entendu clairement i
six mdtres : en cons6quence une salle de classe
Un enseignant, face
devait avoir un rayon de six mdtres. Dans la
plupart des pays les salles de classe rltant
rectangulaires, ceci leur donne une superficie de
36 m2 et d6finit donc la taille de la salle. On peut
donc calculet que si l'on pr6voit un mdtre carr6
par 6ldve et qu'on laisse de l'espace pour le maitre
sur l'avant, le nombre d'6ldves ne sera pas
sup6rieur
i
ftente.
Dans le contexte d'un enseignement seulement
oral, un maitre parlant sans s'arrdter d'une voix
normale est fatigu6 aprds une heure : aussi ce fait
limitait la dur6e de chaque legon. Nous pouvons
imaginer qu'en ces temps d'analphab6tisme la
capacit6 d'attention des 6ldves pour suivre le
maitre devait 6tre certainement plus d6velopp6e
qu'aujourd'hui pour leur permettre d'apprendre
en fonction des seuls moyens de communication
existant
Le systdme d6cimal pour 6crire les nombres a 6t6
invent6 en Inde aux environs du Jimc sidcle avant
JC et s'imposa autour d11 (imc sidcle de notre dre,
i
i
cette 6poque.
Bien que l'alphab6tisation et Ie calcul aient 6t6
introduits dans l'enseignement primaire au cours
I.;,.4',.tr
frtY"
, },
d11 lJimc sidcle, l'6ducation continua i suivle les
m6thodes de la tradition orale. [111 ]gimc s6 llime
sidcles, l'enseignement primaire n'6volua
pratiquement pas i travers le monde, jusqu'i
l'introduction de la technolog;ie dans les 6coles du
lQimc 5ii6lg. Cependant, la structure des salles de
classe, leur dimension, le nombte des 6ldves et la
cr6er des zones s6par6es pour des activit6s
diff6rentes et simultan6es. Ceci a 6t6 mis en
euvre dans quelques 6coles, entrainant
finalement la disparition des anciennes ttaditions
et menant i
I'avdnement in6luctable
l'6ducation digitale
!
Cet article rc fond.e
Mr
de
dur6e des cours, datant de l'6poque ancienne de
l'enseignement oral, ont travers6 les sidcles.
Aujourd'hui, toutefois, cet 6tat de chose est remis
Prortryur Sugata Mitra, Proferear
en question pM maints formateurs
dducative
de
l'enseignement primaire. On va de propositions
de r6pondre aux besoins individuels des enfants
en r6unissant leurs bureaux en petits groupes i
un€ pruseilation faile
dt
par
/c
technologie
i /Uniaersitd fu Newcasth, Rolaame-Uni,
druant la l$irnc (ez1fivsntv annuelle (2014) de |'LATP-L
(Axodation of Teachers of Englisb as a f-oreign
L.anguage).
Point de vue
Vivre plus longtemps, vivre en bonne sant6 ?
D6velopper une culture de la protection
par Alexandre Kalache
Au cours des deux dernidres d6cennies,
l'esp6tance de vie i l'6chelle mondiale a augment6
de six ann6es, Ies plus grands ptogrds ayant 6.t€.
accomplis dans les pays i bas revenu. Alors qu'en
moyenne les gens ne vivent pas aussi longtemps
dans les r6gions plus pauvres de la plandte, le
vieillissement de la population s'effectue i un
rythme semblable i celui des r6gions plus d6velopp6es, quelques pays moins d6velopp6s (par
et
Ina Voelcker
cas, ajouter de la vie aux ann6es est au moins
aussi important que d'ajouter des ann6es i Ia vie.
L'esp6rance de vie en bonne sant6 reste ir la
tralne.
Pour chaque ann6e gagn6e au-deli de 50 ans, une
personne ne doit compter que sur 9,5 mois de vie
en bonne sant6.
exemple le Br6sil) vieillissant beaucoup plus vite.
Les plus r6centes donn6es de la Charge mondiale
I1 convient de saluer cette augmentation de
l'esp6rance de vie et poufiant ces in6galit6s i
de morbidit6 (CMM, Systdme d'6valuation de
l'Otganisation Mondiale de la Sant6) montrent
travers le monde et au sein m6me de certains pays
demeurent inacceptables. Dans l'Afrique subsaharienne, par exemple, l'esp6rance de vie i la
naissance (E,\lN) est actuellement d'environ 56
ans; soit 24 ann6.es de moins qu'en Europe du
que 1'esp6rance de vie en bonne sant6 a augment6
plus lentement que l'esp6tance de vie g6n6rale au
cours des vingt dernidres ann6es. Cela signiFre que
les gens perdent aujourd'hui davantage d'ann6es
Nord. A Londres, le foss6 entre E\N dans des
quartiers diff&ents de Ia ville d6passe 17 ans.
M6me si l'on tient compte de ces in6galit6s, la
de bonne sant6 au profit d'incapacit6s qu'il
vingt ans.
y
a
Une perte de sant6 dans les demidres ann6es de la
bonne nouvelle est que nous avons plus d'ann6es
i vivre : plus d'ann6es d'enfance, d'adolescence,
vie n'est pas in6vitable. Au Royaume Uni, Ies
statistiques monftent qu'i l'ige de 65 ans,
d'ige adulte et d'Age adulte vieillissant.
l'esp6rance de vie en bonne sant6 a grossidrement
augment6 au m6me rythme que l'esp6rance de vie
en g6n6ral. I1 en va de m6me dans les 27 pays de
l'UE et c'est la preuve que le temps que nous
passons en mauvais sant6 (morbidit6) peut 6tre
Souvent, cependant, l'esp6rance d'une vie plus
longue est source d'appr6hension. Au niveau de
la soci6t6, on se pr6occupe de la p6rennit6 Frnancidre des systdmes de tetraite et de protection de
Ia sant6. Au niveau individuel, on craint de
devenir vieux en mauvaise sant6. Dans les deux
r6duit dans un certain environnement et
certaines conditions.
Il
dans
est en cons6quence de la
plus gtande importance, de se concentrer non
/V{*yr"
S'attaquer aux probldmes chroniques dans le
cadre du vieillissement est de la plus haute
seulement sur I'abaissement des taux de mortalit6,
mais aussi sur ceux de la morbidit6.
La menace
croissante
des
importance c
maladies
chroniques
Bien que nous devions nous attendre i ce que
davantage d'6tres humains atteignent un ig.
avanc6, un nombre croissant d'entre eux
souffriront d'incapacitrls. Les causes principales
de ces dernidres sont les d6sordres mentaux er
comportementaux, tels que la d6mence ou les
troubles du systdme musculo-squelettique. Les
systdmes de protection de la sant6 doivent
r6pondre
i
cette 6r,olution majeure des causes de
la mort ou de l'invalidit6, 6volution due aux
maladies non-transmissibles, telles que les
affections cardiaques, le diabdte, le cancer, Ies
i
la
services de protection qui satisfassent les besoins
des gens tout au cours de leur vie, y compris dans
la phase finale de celle-ci.
Venant en plus de ces moddles en 6volution,
les
changements soci6taux tels que la mondialisation,
l'urbanisation, les
affections pulmonaires, les maladies mentales et
la d6mence. M6me en Afrique sub-saharienne or)
Ies maladies contagieuses (infectieuses) sont
encore une cause majeure de Ia mortalit6, les
ann6es v6cues avec une invalidit6 sont largement
dues
r ils peuvent conduire i
d6pendance et i la perte d'autonomie. Pour
pr6server les droits de ceux qui se trouvenr dans
un ige avanc6, la protection et la gestion des
probldmes de longue dur6e doivent cohabiter
avec les interventions surtout concentr6es sur les
soins. Il est essenuel que l'on d6veloppe des
des maladies non-transmissibles.
migrations er
les
comportements humains - particulidrement chez
Ies femmes - conduisent i I'6mergence de r6seaux
familiaux plus petits, plus complexes
et
g6ographiquement plus dispers6s. Pour r6pondre
i cette situation, il est important de d6velopper
une culture de la protection qui soit durable,
Ftnancidrement abordable, compassionnelle et
universelle.
Dans de nombreux pays, m6me si la Charge
mondiale de morbidit6 a 6volu6, les systdmes de
protection de la sant6 demeurent concentr6s sur
les maladies transmissibles et sur les soins. Dans
les pays en d6veloppement notamment, les
systdmes de protection de la sant6 sont
<
confront6s i
un double fardeau:
La protection doit 6tre sensible au milieu culrurel
et i l'6galit6 des sexes mais elle doit aussi 6tre
concentr6e sur la personne, mettant en son cceur
i la fois celui qui la fournit et celui qui la regoit.
La D6claration de fuo de Janeiro (2011) Aa-deh de
la Pniaention et det Soin.r : dduelryer une Culture de la
une
pr6dominance continue des taux 6lev6s des
maladies transmissibles et une fr6quence en
Protution en nlpon.re i /a Rduolution de la l_,ongeuitd,
fournit un cadre aux acteurs gouvernementaux et
non-gouvernementaux pour
hausse des taux de maladies non-transmissibles et
chroniques. >
commencef
l'6volution vers un accent plus ferme plac6 sur la
protection.
*****
Traduction de b-adng the-facts : The truth about ageing and deuelopment par Jean-Jacques Chevron. Publi6 par -.1ge
International, Londres, www.ageinternational.org.uk. Age International au Roya.rme Uni fart p^iu. d,
groupe Age UK et est repr6sentant du rtiseau de HelpAge. II suppotte quelques trente proiets dans plus de
30 pays en voie de d6veloppement pour r6pon&e aux besoins des personnes ig6es et prot6ger leuri droits
en cas d'urgences et en vtre d'un d6veloppement sur Ie long teme.
Alexandre Kalache,
docteur en mddccine, PhD, ut pretidcnt du Centre internationa/
arubaaadcar mondial de 'HelpAge International'. Il a diigd le ddpafienent l.'ieillisyrnent et
1
991
fna
A
2008.
de
L,olgeuitd du Bre.ri/ et
Qua/ild de la l,'ie |OMS
tte
Yoelcker est Coordinatitv dt Pmjet au Centrc internationa/ dc Longeuiti du Brd.ril. E,lle ditient un BA en
el l:ieil/irenenr du King!
Cdmntologie de /Uniuercitd de l,'echta en A//enagne et un Master en Politique.r publiquu
Coilege de
ltndres.
II.gt::i11!'rl;11;i';1;,,'
In memoriam
D6cis de Michel Schenker
Nous avons appris avec tristesse le d6cds de
Michel Schenker qui a travaill6 comme
responsable du bureau de l'agence UBS dans les
locaux du BIT au cours des ann6es 1'970/80.
Tous ceux qui l'ont connu ont appr6ci6 son
professionnalisme, sa gentillesse et sa
disponibilit6 envers les fonctionnaires du BIT
clients de la banque bien souvent perdus dans les
m6andres des formalit6s bancaires li6es aux
organisations intemationales.
Nous pr6sentons
i
son 6pouse, Clare Schenker
ainsi qu'i ses enfants, nos trEs
sincdres
condol6ances.
In memoriam
Depuis le dernier num6ro du Merage, nous avons eu connaissance du d6cds des colldgues dont les noms
suivent et nous pr6sentons nos sincdres condol6ances i leuts familles:
I-ACAL ZUCO Antonio Gregorio
LASSAGNE Alain
LEWY Rudolf Eliezer
LUNN Frank
IUARTIN I Oyarce Santiago
MATHIEU Albert L6on
MORO A&iana
21.02.2015
IvIULLERJean Frangois
05.01.2015
OEHRING Eckart
28.06.201,4
ALI Clarinda
AMON Marcel
BAMFORD Geoffrey Newton
BARAKAT Ghalib
BARILE Martha
BEGUM Iqbal
BELL Hugh Michael
BENDAHOU TaouFrk
BINEATI-HUBER Frieda LilL
1.9.03.201,5
07.03.20t5
BISSMANN Heinz
BUIL Henri Bernatd
CASTLE Tsilla
01..02.2015
ORSIN.I Benigno
24.1,2.201,4
PAYRO MaureenJessica
PERRIN Madeleine
07.01.2015
24.04.2015
26.12.2014
DALLEMAGNE Simone
13.02.20t5
t5.04.201,5
17.06.2014
06.08.201,4
17.05.2014
20.01.20t4
14.03.2015
06.04.2075
1,4.07.2014
Frangoise
DEYJames
05.02.2015
ECHTERMANN Hildegard
FARES Emile Kizhaya
FAVRE Jacqueline
FERNANDO Anthony Eade
FIKUS Helena
GARRIGUE Mauice
GEISERJohann Georg
GIOVO DI RODRIGUEZB.E.
GISSELBAEKRita
GOMIS Pierre
GRAF-GENSCH Dorothea Klara
GUILLOUJean
HAMAOUI Marie
HOWELLS W.B.
26.02.20t5
30.01.2015
02.03.201.5
t9.01.201.5
26.02.2015
23.03.2015
12.05.2015
09.05.2014
01.03.2075
23.08.2014
RAJ Daniel Sunanda
REYNOLDS Veronica Clare
SCHENKER Michel
SEBASTIEN Christian AJ.
SIROUET Michel
SMITH Marie Doris
SPYROPOULOS Georges
STEEDMAN Barbaru
SUTER Francis
t9.04.2075
28.01.2015
23.07.2014
04.08.2014
L7.03.201,5
2r.03.20t5
13.03.201,5
10.12.2074
28.02.2015
26.1,1.2014
27.03.2075
04.02.2015
13.1,2.2014
22.06.20t4
23.02.2015
VAILLEND Teresa
vAN HAARLEM Ri'hk
05.02.201,5
VERGER Marcelle Berthe
23.11.2014
02.01,.2015
VIGNY Gisdle
VILI-ASECA LEON Gonzalo
23.04.20t4
22.08.2014
WAROLUS Roland
10.01.2015
22.02.20t5
ZOETEWEIJ Hubertus
16.01.201,5
01,.08.2014
19.1,2.2014
07.01.201,5
/Vt*yt"
BULLETIN D'ADHESION
A LA SECTION DES ANCIENS FONCTIONNAIRES
Veuillez remplir toutes les rubriques et envoyer
i
I'adresse suivante:
Section des Anciens Fonctionnaires du BIT
BIT, Bureau 6-77, CH-1.211 Gendve 22
T6l6phone +41(0)22799.64.23, Fax +41(0)22799.82.7'1,; e-mail: [email protected]
Nom de famille:
Pr6nom:
Adresse postale
:
Ville:
Code postal:
Date de naissance
:
Pavs
:
(pour avge interne seu/emenl)
Fonctionnaire au BIT du
(pour avge inlerne .rea/ement)
T6l6phone:
!
Fax:
tr
e-mail:
tr
Cochez les cases ci-contre
seulement si vous ne souhaitez pas
que ces donn6es apparaissent dans
notre Liste des membres.
ce qui tvnuienl:
devenir membre i vie en faisant un versement unique de 300.- CHF
(pour le personnel local des pays en d6veloppement, 50.- CH
Je d6sire (cocher
tr
D
devenir membre sympathisant (fonctionnaire actif, cotisation unique 100.- CHF
(20.- CHF pour le personnel local des pays en d6veloppement)
d6ductible de la cotisation future de membre actif
REJOTGNEZ NOUS
!
Vu le montant des frais d'encaissement en constante augmentation, LES SEULS MOYENS DE
PAIEMENT ACCEPTES SONT:
- le paiement au moyen d'un bulletin de versement (ccp t7-359482-0)
- le transfert sur notre compte i la Banque cantonale, Genive No I K 165 2835 2 ;
IBAN: CH 04 0078 8000 K1652 8352; BIC/SWIFT Code: BCGECHGGX)O(
Signature
Date:
APPLICATION FOR MEMBERSHIP OF THE SECTION
OF FORMER OFFICIALS OF THE ILO
Please complete all items and retum to the following address:
ILO OfFrcials
ILO, Room 6-77,CH-l2ll Geneva22
Section of Former
Telephone (022)
7 99 .
64.23,
F
ax (022) 7 99.82.
71
; e-mail: anciens @ilo. org
Family name:
Given name:
Postal address:
Postal code:
Town:
Country:
Date of birth:
(for internal arc onfi)
ILO official from
(for innrnal use onlt)
Telephone:
I-l o
ln
Fax:
l
E-mail:
lln
I wish to
!
tr
Please check the above boxes if
you do not wish to have this
information published in the
annual List of Members.
(plearc check):
become a life member making a one-time payment of 300 Swiss francs
(for local ofFrce staff in developing countries 50 Swiss francs)
become a supporting member (active ofFrcials) making a one-time payment
of
100 Swiss francs
(for local ofFrce staff in developing counffies 20 Sudss francs) deductible from the future contribution
active member
coME ANDJOIN
US!
In order to limit bank and postal collection charges, PLEASE USE THE FOLLOWING WAYS
OF PAYMENT:
- Banque cantonale, Gendve No K 165 2835 2; IBAN: CH 04 0078 8000 K1652 8352;
BIC/SWIFT Code: BCGECHGG)OO(
- our Geneva postal account No 17-359482-0.
Signature
Date:
as
ftt*y"
From the Bditor's Desk
While it is not the role of the editors to consider themselves the champions of the insured persons, it is
their duty to raise any relevant issues and concerns in relation to the functioning of the Staff Health
Insurance Fund.
will have received the -fH/F- Newletter for February 2015. This is a welcome initiative by the
recendy appointed Executive Secretary, Florian L6ger, bearing in mind that the last issue dates back to
2013. Sadly, it contained litde concrete information, in particular on the financial side of the Fund and the
consequences of the ITU's departure. One may hope that in the future the Newsletter will provide more
relevant and up-to-date information and be issued more frequently, if not quartedy, as promised in the
first issue in 2000. It is an important means of maintaining contact with the part-icipants in pursuance of
Art. 4.15. (b) the Regulations and Administrative Rules which reads: "The Management Committee
"f
shall maintain contact with the participants by consultation of and communication with insured persons in
Readers
writing".
Unfortunately, as several participants have remarked, the promises to reduce the waiting time for
reimbursement have been made again and again over quite some years, without any success. On 2 April
2013, the Staff Union published a note on its website on claims processing: "Reducing Delays: A way
forward" apparendy without any success. We are not questioning the goodwill of the staff, but wotk
organisation and IT support should be improved to ensure rapid and efficient processing of claims. The
operation of the Secretariat is the responsibility of the Office, perhaps a management study to improve
efFrciency would be appropriate.
The 2013 Annual Report of the Operation of the f*und is very much overdue. In spite of repeated claims by
former officials and the Bureau of the Section, no response has been forthcoming. Whatever the
explanation may be, without the necessary Frnancial information the insured persons are without means of
understanding the position of the Fund and the relevance of the still unsubstantiated proposed increase in
contributions. It should be recalled that already in 2000 the Report of the Chief Intemal Auditor
(GB304/PFA/6/2) called for it to be "prepared and issued annually in a timely manner". It is the
responsibility of the Management Committee to "present an annual report ... to the insured persons"
(X.egulations and Administrative Rules, Art. 4.7.1.(i), and we appeal to it to take appropriate action.
Other urgent issues are the still outstanding Actuarial Report and the Record of the Febru ary 201,4 General
Meetingwhich the representatives of SHIF had promised to make available quickly. Neither has any action
been taken on the motion voted on that occasion requesting the Management Committee to "adopt
amendments which furnish the General Assembly with a decision-making status". To this should be
added a much needed updating of the Regulations and Administrative Rules and a clear explanation of the
separation of ITU from the Fund and the financial consequences.
Perhaps the most serious problem is the fact that SHIF will neither communicate nor listen to the
concems of the participants. Confidence building between SHIF's administration and the participants is of
the highest importance as well as better communications and transparency, in the spirit of the DirectorGeneral's circular of April 2008 on Actvuntability andTransparenty.
These are only some of the issues on which action is badly needed. But let me end on a wishful note. \X'e
trust that the new l\{anagement Committee and Executive Sectetary will fulFrl its promises to improve the
functioning and governance of SHIF, but one should never forget that it is the results that count.
The Bureau of the Section of Former Officials is looking for a new editor (or several who will share the
work) to take charge of its magazine Metsage as from 2016. This is an important activiry in the service of
our members and former officials. Anyone interested should get in touch with the Executive Secretary,
Frangois Kientzler or myself by email: [email protected].
fr'Y"
During the past fifteen years I have seen some thirty issues of the Musage through to press. My interest
and ardour has not weakened, rather it has grown over the years. However the warning of the biological
clock ticking can't be ovet-looked, and I think time has come for younger colleagues to continue the
work. The Muuge is a vital link with all retirees and its continuation must be ensured by new blood. I
encourage candidates to present themselves. They will Ftnd an interesting and rewarding task awaiting
them. We need your help.
Iaan M.C.S.
Elsnark
News of the Section
Forthcoming information meeting on 17 June 2015
'I'he agenda is as follorvs:
Stay active and healthy: Ihe presentation by St6phane Birchmeiet, Director, activities of the Cit6
Seniors in Geneva conferences, will cover the follorving: rvorkshops, tours and excursions, exhibitions,
etc. followed bv an inten ention of Ra,vnald Dubuis Sports and L,eisure Chair of the ILO, u,ho will speak
of activities opcn to rctirccs.
Staff Health Insurance Fund (SHIF): stahrs of CAPS. Participation of Jean-Frangois Santarelli,
President, N{ireille Ecur'illon and Pier:re Sayour, elected members of the Nfanagement Committee and
Florian L6get, Executir.e Secretarv of CAPS.
Information on the Staff Pension Fund: Pierre Sayotrr, member of the ILO Joint Pension Committee,
Current issues.
Friendly get-together: The meeting will ofter a pleasant opporruniq' to meet and renew old friendships.
Coffee, tea and pastries will be available.
An inuitation is beiry sent to allformer ofidak reiding in the Geneua region and neigbbouingFrance-
Activities of the Section of Former ILO Officials 2014
During the period 2014, the Bureau of the
Section has pursued its efforts to recruit new
members, particulady among staff who have just
retired. To this end, it has drawn up a letter to
encourage former ofFrcials to ioin. The Section is
informed on a regular basis about those that are
about to retite, and a pesonal letter is
automatically sent to them together with the
relevant documentation reflecting the interests
and activities of the Secdon, plus the latest issue
of Musage.
Move of the oflice of the Section
On 19 January the location of the Section moved
from the 6,h floor nr. 8 to office nr. 77 on the
same floor. This was done within the general
move in connection with the tenovadon of the
ILO headquarters building.
Section could provide with problems they might
dealings with the ILO
Administration, the Pension Fund, SHIF and so
on. This was coupled with a reminder that even
before they retire, officials can join as supporting
members, and thus get the benefit of the
Section's advice at the time of their departure.
Great interest was shown and a number of new
encouflter
members were recruited at this occasion.
Relations with the StaffUnion Committee
The Section maintains close and
fruitful
cooperation with the Staff union committee, its
Chairperson, the Legal Adviser and Secretariat.
The Section is represented on the Editorial Board
of Union magazine by Robert Falaize, member of
the Bureau. This provides a good oppornrnity to
maintain
Pre-tetirement seminat
As every year, the Section participated in the preretirement seminar organized for officials to
retire in the near future. Participants were
informed of support and assistance which the
in their
a valuable link
between active and
retired officials.
Relations with AAFI-AFICS
The Section liaises with the Committee of AAFIAFICS (Association of Former International Civil
/VL*y"
Servants in Geneva). The Executive Secretary is a
member ex ofrrio of the Committee and
participates in its monthly meetings, where issues
of mutual interest are discussed, such as
maintaining the level of pensions and health
coverage for retirees. Various associations of
retired staff within the
UN
system ate, like the
ILO, represented on the
Committee, making
in tum is in
Associations
it
AAFI-AFICS
an important forum which
contact with the Federation of
Civil
of Former International
Servants (FAFICS).
Information meeting on pteventing and
overcoming loneliness in coniunction with
AAFI-AFICS and AFSM
On 2 October 2014 the Bureau organized an
information meeting at which some 180 former
colleagues participated. A full report of the
meeting has been published in Message Nr. 56,
201
5,
of this inter-association
initiative that the organisers are considering it
expedient to repeat a similar seminar in two years'
time in so far as possible.
Such was the success
Another seminar is planned for 17 June 2015 on
"Stay alive and healthy" and on cuffent issues of
the Staff Health Insurance Fund (SHIF) and the
Joint Staff Pension Fund.
Messagemagazine
The Editor and his team continues to devote
considerable energy and effort to ensuring that
the Message to P-omer ILO Ofidab features
informative and interesting articles which
respond to members'needs. Thanks are due to all
those who have contributed to its contents by
either submitting articles, providing translations
work of the Conference and the Governing
Body, as well as the progress in the renovation
project for the Headquartets building.
2. Pensions
Having ridden out the financial crisis without
significant damage, the Pension Fund has
regained its strength. Guy Favre, member of the
Bureau, is closely following its activities. The
Bureau is following the development of the
functioning of the Fund which has been
discussed publicly in the spring. The Bureau has
excellent relations with those in charge of the
Pension Fund office in Geneva and each issue of
Muuge contains up-to-date information about
UNJSPF.
3. Health Insurance Fund
After more than two years of discussions about
the future of SHIF, the need to
make
improvements to the cuffent operation, including
the use of IT as well as exploring the possibilities
offered by modern communications tools for
great transparency, is high on the list of wishes by
retirees. Unfortunately, in many cases the waiting
time for reimbursement is still far too long, in
particular for those in the field. The Bureau
maintains contact with the
Management
Committee and the SHIF secretariat in order to
assist members in issues as reimbursement,
delays, or lack of response to queries, etc. Several
articles have been published in the Mesrage dealing
with the problem of dysfunction of the
governance of SHIF. The Bureau was
disappointed that the General Meeting had been
postponed to February 2014, and that its
outcome and the record so far has not yet been
published. Neither has the Annual Report for
2013 which is much overdue.
or helping out with proofreading. However we
appeal for volunteers who would be ready to
participate in the editorial and translation work.
Muuge appears twice a year and constitutes a
4. Taxation
valuable communications channel.
regularly
The Bureau has responded to numerous requests
for information, in particular on questions of
taxation in France. Articles are published
in the Menage to keep our members up
to date.
Areas of intetest to former officials
1. ILO activities
The Bureau followed closely the programme of
activities of the Office and the reforms being
introduced by the Director General, Guy Ryder.
The successes and failures of the ILO are the
successes and failures of those who helped make
the Organization what it has been and always
should be. The Bureau has also followed the
5. ILO Reception for fonnet officials
The Section and its members are gteatly attached
to the two annual receptions organized by HRD.
They are not just a get-together, but
manifestation of loyalty to the ILO. It is much^
appreciated if our Director-General can be
present at these occasions. See also the article on
the 95'h anniversary in Mesnge Nr. 56,2015.
49.
etY"
Accounts of the Section of Former Officials for 2014
Below is the Section's statement of accounts as at 31 December 201,4 and the results
along with comparative figures for 2Ol3 duly veriFred.
of
the 201,4 exercise
The Bureau of the Section vdsh to extend its thanks to Mr. Daniel Rojas Garcia for the work which he
kindly performs as a volunteer.
Balance sheet as at 37 December 2014 - in Swiss francs
Assets
2014
Bank
M.E.C.
Liabilities
20L3
7',657.65
5',886.90
118',639.90
tl6'771.20
7',277.75
5',320.80
Postal acc.
Reserves
201i
2014
1,20',147.65
127',661.90
Solidarity Fund
4',500.00
5'000.00
ILO Receptions
2',927.65
l'3l7.oo
(in deposit)
TOTAL
tzt'575.30
t27'978.90
127'575.30
127'.978.90
=======
fncome and expenditure account for 2014 - in Swiss francs
Expenditures
2014
8'995.25 5'473.00
0.00 1'435.00
Extemal coll.
Meetings with
members
250.00
Miscellaneous
1.9.95
182.80
80.00
352.85
Hospitality
Stationary
2014
fees
Bank interests
5'700.00
1'870.05
4'400.00
2'927.65
1'317.00
Member's
ILO
Receptions
201i
1'306.65
(in deposit)
(equipment, etc.)
Bank fees
Income
2013
143.45
0.00
Withdrawn from
MEC
Excess
0.00
5'000.00
394.60
0.00
Expenditures
ILO Reception
(in
l'031.40
l'797.65
deposit)
Excess receipts
TOTAL
0.00
10,892.30
3'754.60
t2'023.65
10,892.30
t2'023.65
Note: Certain uariations in expenditurvtfromlear tolear arc due to the accountingprvcedare fui which an1 income or
expenditure b booked unfur the date when it actualfi was entered into our bank orpostal accounts.
/Vt*yr"
Pensions
Pension Fund: an update
Adiustment of benefits on 1April2015
Since, during the period between December 2013
and December 2014, the increase in the
consumer price index (CPI) of the United States
was less than the required threshold of 2o/o for
benefits paid in US dollars, there has been no
adjustment of the US dollars entitlements. For
retirees and other beneFrciaries who chose the
two-track system, the adiustment of pensions in
local currency is based on the evolution of the
CPI in their country of residence in so far as it
reached the threshold of Zoh. In most of the
countries of Europe the evolution of the CPI did
not reach 2o/o so there has been no adjustment of
their pension entitlements for beneFrciaries who
are resident in these countries. However, it is
possible that there has been an increase in your
benefit - for example for retirees living in the
Euro area - this being due to the depreciation of
the local currency as against the dollar. This
increase takes effect if the equivalent in the local
currency (the euro) of the amount in adjusted
dollars of your pension is higher than the initial
amount in the local cuffency, adjusted on 1 April
2015. You can Ftnd out the evolution of the CPI
in the different countries by going to the Fund's
website (unispf.org) and to the entry: exchange
rates/CPI.
The Fund's investments
On 31 December 2014 the market value of the
Fund's investments amounted to 52.8 thousand
million dollars as against 51.4 thousand million
the year before, i.e. an increase of 3.1,o/o which,
after correction for the increase in the CPI in the
United States, means a real rerurn rate (i.e. higher
than inflation) of 2.3o/o. \Xzhile this might appear
to be rather meagre, however the management of
the holdings of our Fund has always been based
on maintaining a balance berween the risks
incurred and the returns discounted over the
medium and the long term. You will Frnd below a
table which illustrates the value of the holdings of
the Fund from 31, December 1985 to 31,
December 2014.
Matket value of the UNJSPF from 31 December 1985 to 31 December 2014
(billirns of
,drrs"rd
*d+"dT'fr4P"drdrd"S
"4.rdrSrdl.r$"dp".lf "d"d*"C
Pension Board
The Pension Board will hold its next
LISS)
session
from 20 to 24 July 2015 at the Palais des Nations
in Geneva. The substantive issues on its agenda
will be the Budget of the Fund for the biennial
period 2016-2017, the management of the
investments and the evaluation hypotheses
applicable to the next actuarial study of the Fund
which will be completed by 31 December 2015.
rdsrd""l","-+"S"dr"sl
Internal crisis within out Pension Fund
In Muuge No. 55 of May 201,4 we told of the
appointment of the well-known Swiss banker
Yvan Pictet to the post of President of the
Investments Committee of the Fund. He was a
former partner of the Geneva bank Pictet and on
that occasion stated to the press that this new
position would enable him to place his
knowledge at the service of the international
Illlrgf:.',;;j
ry"
community and return to the foundations of his
Pension Fund? From the press and e-mails we
calling, namely investment.
have been made aware of potential risky
placements of the Fund's assets and possible
Then, surprise, we leam in eady April that M.
Pictet has resigned from his post and is leaving
the Investments Committee. Contacted by the
newspaper Le Tenpt he refers to a burden of
overwork. "Today I am 70 years old and I no
longer want to work 15 hours a day. I have been
a member of the Investments Committee of the
Pension Fund for ten years, and was President
for the last year. I am already President of the
Geneva Foundation and administrator of several
companies. I had to make a choice."
malpractice by the administrator.
The UN Office of Internal Oversight Services
(OIOS) is in the process of examining this affair.
A recent declaration states: "None of the
allegations what have appeared in the ptess thus
far constitute financial fraud." As for the
investments, we have been assured that no
change in strategy is intended, and due prudence
applied.
We thall keepyu infomed offurther dcuelopnents.
However, has this unexpected departure been
brought about in the context of a crisis within the
29 Aptt 2015
Ca1 Faare
Health Insurance Fund
SHIF election results 2015-2017
As a result of the tecent election the following ILO representatives of insured persons were elected:
Elected titular membets: Mireille Ecuvillon, Jean-Frangois Santarelli, Piere Sayour.
Substitute members: Colleen McGarry, Chdstopher Land-Kazlauskas, Fabrio Duran Valverde.
Representing the Director-General: Sietse Buijze, Tilmann Geckeler,Jean-Claude Villemonteix.
Substitute members representing the Director-General: Anne Drouin, Fikri Gurzumar, Giuseppe Zefola.
It is hoped that the many problems and complaints over the operation of the Fund which have been
reported by our members in recent years will be dealt with in an efficient and timely matter.
i::ii
:::!!ir
Why did the ITU leave SHIF?
Bh""t,thetp-mi ye6 fla.have beco rtceivi*g multiplG queries on the separation o,f ,{J{..frorn the
ci Fgad. In particular insured members ate wanting to kaow the bac und fet this
edth I-i
decision, rhe ILO's positioq *ri tqd arguments and the financial consequences, B.y also wory that if
one group of pa ciprnt* qg be exduded because it is a liaiilit+, wodd Sounttr"irffrti*ls
g+t *f _b:
"*
in
AAFI/AFICS'
hlve
been"puHi$kl
po,i*ted
tno
articlps
oul
fate?
It
lta$
bem
that
subject to th€"W
Staff
The editors have consequently wdtten to SHIF asking them to publish an explanation and offetiug to
:il*,,*pite ofoti* letters to the clai ry,,uf ,the,
wi&
tC
publiuh it in tho
copilq rhe ectltive Sr&etaq54 oc !S Octobet 2074,3 Febnrary 2015 and X4 April ?C't$,tqr€ftebly
SHIF has nnt'iiei**$t to take the trouble to teply. We wish to place $is on iecrerd fot tlie feadp s to horr
(Ed-)
that their concerrs are not to be rgnored by this magazine.
/V{*yt.
Staff Union on Health and Safety
Extract of the Statement by the Chairperson of
the Staff Union Committee to the November
2014 session of the Governing Body.
that their point of view should be reflected, if it is
not incorporated in such new proposals.
I
After years of inaction and lack of transparency,
after years of chronic delays in the payment of
medical bills (which can result in Freld staff living
through veritable financial ordeals), after years of
non-approval of services, the patience and
indulgence of the staff have been worn down so
much that they will not consent to make any
futher financial efforts which may be requested
of them.
In the light of the above and this morning's
on this matter, I request that any
discussions
future proposal made by the administration on
this topic should be the subject of a prior
consultation with the staff representatives, and
should also inform you that the issue of physical
in the Freld continues to raise serious
concerns among my colleagues. The Ebola
epidemic has led the Staff Union to request the
Director-General's assurance that precautionary
safery
measures have indeed been taken for all
evenrualities, in consultation with the staff
representatives and the Committee on
Occupational Safery and Health (COSH), in
order to guarantee the protection of staff at
headquarters and in the Freld against this horrific
disease. The Staff Union has also drawn attention
to the proliferation of regional tensions and
armed groups in the field
constituting
formidable challenges for which the ILO should
be actively prepared.
Extract of the Stafi'union Bulletin, No 1495
Questions to SHIF
L-etter dated I 1
-,lpn/ 20 I i
lhe Execatiue .fecretaq' o.i
by the I:xeuttiae
SHllt
(origiadl
in
S
cretary, ol- the .\'ection. t;rancoit KieutTler, uddre .r.retl to iltc Llttirpenon
anl
ltrre nch).
'I'hc Scction
<>f Former Officials rvoulcl Like to raise thc clucstion <;f thc Rcport on thc C)pcration of thc
Funcl, rvhich is to l:c issuecl annualh, in accorclance u,ith ,\rt 1.7 (lr) of tl.rc Rcqulations anci ;\drninistrativc
Rules of the Fund.
Bevond the pure fonrraliE that the lteport is late in beinq published, the parricipants are eager ro know rhc
()f the tlnancial situation oi the lr;uncl (noting that thc latcst Rcport clatcs from 2012. in particular
with thc clcpatturc last veat of the I'l.I-l ftom SHIF. It is most unfr:rtunate thnt thc ,,\nntral Rcpr-rrt oitcn is
issued with a delar' o[ ()tle. as it is alu,avs studied u,ith great interest b'r' tl.re Rureau o['tl.re Section anc'l ol: a
great number of retirees.
starLrs
\\'hilc an acttratial sruclv rvas undcrtakcn a terv vears ago, the rcsults havr: still not bccn l>rousht to thc
attention of the participants of rhe [:'und. (joncerns on these issues are fregr-rentlr. being expressed br, 61r
members and tormer officials with u'hc.rtn we nrainrain confacr.
I thank vou in advance tbr gir.ing vour attentiorl to these matters.
As the Message went to press, no tespoflse to this letter had been rcceived by the Bureau.
Sometime.r
I
think thq' underctand
euery word De Jd)'.
I.ss
MY*
How to improve Governance of SHIF
lVe haue receiued the below sugrstion for a
change
in the Regulations
and Adninistratiue Ruhs of the
Insurance Fund to inpruue Coueruance and giue the parlicipants d great€r saJt in lhe managemenl of
no doubt be interuted in thit pruposal.
A motion voted by the General Meeting on 28th
February 2014 reads: "The General Assembly
asks the Management Committee to adopt
amendments which fumish the General
Assembly with decision-making status".
Att.
SHIF.
Staf Health
The readtn wi//
28.1The Ceneral Meeting shall consi$ of all
najoril
Ifi
dtdsions ilall be adopted
uote, either duing the neetirg of b1 a ballot.
memberc of the r-und.
the
b1t
Att. 29.1 The ordinary Ceneral Meeting
shall be
duing the rc'ond or third quaxer o;f each
calendarlear fo the Conniltu whicb shall send a notir,v
conuened
There are two fundamental problems which have
to be dealt with:
1) The inability
containing a rilmmar) of the agenda to each member of the
Pund and plrt a sinilar rutitv in the prcnisu of the
of the General Meeting to impose
its views and conclusions on the Management
Committee. Ad hoc meetings can be called by the
Management Committee by vitue of Art. 4.'1.5. or
on the request of at least "100 insured persons",
Arl 4.1,6.1,. However its motions are not binding,
as "any conclusion which may be reached by the
General Meeting shall be of an advisory nature",
according to Art. .4.16.3.
Intemational l-aboar Ofice and in the preniw of the
other tpedalised agendu afiliated to the Fund at least one
week in aduanu.
Art.
At the ordinary
Ceneral Muting the proft
and lox dccluttt and balance-thut thall be rubmitted to
the menbers for appruual, together uith the rvpot of the
29.2
aaditorc.
Art.
2) The lack of
accountability
by the elected
29.3 The ordinary Ceneral Meeting shall aho elect
returning ofiurs, as pruuided in the Regulations for the
members of the Management Committee towards
Condact of Elections.
the participants. This is quite in contrast with
those members representing the DirectorGeneral, as they are appointed by the
Art
administrations and speak on its behalf.
rercipt of a witten reqautfron at leail 50 rxembers.
In order to improve the
governance and
transparency of the operation of the Fund, it is
necessary to reintroduce vrith adaptations the
Rths fron 1963. The following articles are highly
relevant.
Thoughts on SHIF
-
As the Management Committee is in the process
of amending the Regulations and Administrative
Rules (2012 edition) which has become necessary
because of the separation from ITU from the
Fund, it would be timely and highly appropriate
to take the above proposal into account.
How to economise on bills and routine examinations
by Elirybeth Sommaro
I
have been pondering for some time over the
Frnancial and other problems that SHIF has gone
through during the last few years. The departure
of the ITU from the Health Fund was a complete
and utter surprise, a shock even, and being told
that it was because ITU was in "deFtcit" because
they had more insured members living in
Swizedand (and no doubt neighbouring France)
than the ILO had. This resulted in higher costs
for the ITU compared to the ILO (which has
more Freld staff) and therefore resulted in
hardship for the SHIF/ITU Fund and US at the
same time.
A
rpaial General Meeting na1 be called at
of
the Comnitue, and must be called on
the in$anrc
29.4
Srudies have been carried out by SHIF
conceming the outsourcing of the Fund to arl
extetnal body (van Breda has been mentioned
several times in corridor talk). This study
eventually resulted in keeping the running of the
Fund within the ILO, i.e. leaving things as they
are. [No doubt this study was very cosdy one,
^
no figures have been announced ofFrcially but
I believe millions of francs have been
unofFrcially
mentioned.]
Has thought been given to making the Service
Medical Unit within the ILO more performant in
/VI*yt"
respect of taking over routine medical
examinations and laboratory tests for AIL
insured members? On thefu website, there is a
page indicating the examinations etc. that are
prcvided to serving offrcials. The WHO was
once in charge of giving assistance, if not
ofFrcially in charge of running the Service N{edical
by providing doctor, nurses, etc., and this system
worked very well. Was the service discontinued
or reduced (the reasons being that it was too
costly for the ILO)?
In view of the high cost of living and rising costs
in the Geneva area, could not this system be
reintroduced in the ILO and to include services
for
retirees?
The reasons that
I
believe why it
would NOW work are the following:
(1)
(2)
(3)
(4)
There is space available in the ILO to house
a bigger Service Medical Unit if needed.
Heating, electricity, telephones and intemet
connections are already available and some
already accounted for in the running
expenses of the ILO building.
It would be very easy to reintroduce as the
equipment is available, but perhaps a few
more could be purchased for the newer
technology.
Retirees could be given routine examinations
free of charge, thus resulting in a huge
sauing for the Health Fund. Further and
more in-depth examinations could
referred to local G.P.s as has been done in
the past.
(5) WHO could be asked to provide sharing of
doctors/nurses/laboratory assistants etc. at a
(6)
reasonable price.
Perl'raps, this svstem would allow the
ITU to
return to the Fund, thus saving any charges
for the
modiFrcations needed
to the
Rules
and Regulations concerning the Fund after
consultation (voting) with insured members
for their prior agteement.
In this day and age it is important to hnd other
means of deahng with health issues. Competition
is very high among various clinics and prices have
escalated and are constantly doing so because of
high taxes and prices for the location of buildings
- the ILO has a building and space could be used
judiciously.
\I'as a stud1, made in respect of the increasing the
importance of the Service Medical Unit to
accommodate such examinations/tests to all
insured persons as opposed to outsourcing the
SHIF? The ILO is currently renovating the
headquarters buildrng. It would be a pity if
thought had NOT been glven to
this
idea/suggesuon, but .... perhaps it would not be
too late to think about it?.
be
25 Ntarch 2015
News of the
ILO
Statement by the Director-General Guy Ryder
The general conclusion is that this was
very
positive March session of the Goveming ^
Body.,
both in terms of concfete outcomes and the
constructive atmosphere that prevailed.
No doubt a lot of this mav be put down to the
really good prepatation that was done
beforehand. This was particulady important given
that this programme and budget session has been
M*y"
shortened considerably through
the
reform
process.
I know
that GB members continue to appreciate
our efforts to pursue reform objectives including
those geared towards improved service delivery.
While they will continue to push us for further
improvements, the fact is that we are getting the
recognition and results that I think all of your
efforts deserve.
Most notably, the Programme and Budget for
2016-17 was approved at the level I had originally
proposed following some content adjustments
taking on board certain observadons made during
system to function effectively once more, the GB
discussion could focus on how to move forward
the standards initiative as a whole. This
encompasses a series of inter-connected issues
which ate sensitive, complex and
vitally
important to the overall wotk of the ILO. We can
be encouraged by the progress made and
conFtdent
that it opens new and
positive
perspectives for the future.
The Governing Body took many othet important
decisions. They are too numerous to go into here
and I would encourage you to take time to look
at and take note of the discussions and decisions
posted on the ILO website.
the discussions. In addition, further work will be
done in close consultation with constituents on
indicators, targets and baselines before the
Programme and Budget is submitted to the ILC
After this, attention will focus very much on
preparations, already well underway, for the
[...] Th. upshot is that
if the Conference apptoves in June what was
adopted by the GB we will continue to have the
same real level of resources in the next biennium
as we have now. Given the difFrcult Frnancial
circumstances of some member States I see this
as a strong vote of conFrdence in the ILO and the
I am certain that with the usual excellent
teamwork, we will make it a success. I have
always felt that the ILC is an example of the
in June for Frnal approval.
Intemational Labour Conference. This will place
considerable demands on us as we try out the
shorter Conference duration for the first time but
OfFrce working at its best and
I
have no doubt we
will keep up that record.
work we are doing together.
Following the positive outcome of the February
tripatite meeting on the questions relating to
strike action which brought consensus on an
understanding that should permit the supervisory
Gu_v R.vder speaks
So, all in all, in a very challenging envitonment,
we are doing well and can look to the future with
some confidence. And if that is the case it is
because of the good and hard work of all.
Extract, statement of 22 April 201 5
on global growth and employment
The Directot-General at a meeting in Bedin on
11 March has welcomed a call by the Federal
Chancellor of Germany, Angela Merkel, and the
Heads of International Organizations to
strengthen actions to support the global
economic recovery and ensure growth.
productive, more dynamic and more inclusive
economies and societies," said Guy Ryder.
On 11 March the participants issued a joint press
release describing the need to strengthen growth
prospects as "a key priority" for the global
economy. They also called for renewed efforts to
increase global employmeng with a special focus
on youth employment.
Young workers aged 75-24 have been particulady
crisis. According to the latest ILO
data (lVorld Enploltnent and Sodal Outlook - January
hit by the
201r, the global youth
"The global economy condnues to grow but
we're still miles away from pre-crisis levels,
especially when it comes to global employment.
Ambitious reforms are still needed to create more
unemployment rate
reached almost 13 per cent in 2014 and a further
increase is expected in the coming years.
'Youth unemployment is a pending assignment
for the international community. Young people
/VL*yt"
are still three times more likely to be unemployed
than adults. Creating jobs for them is not only
critical for economic growth and productivity. It
is a moral argument and a fundamental matter of
The iLO is advocating for a sustainable development goal to "promote sustained, inclusive
and sustainable economic gtowth, full and
productive employment and decent work for all."
social justice," said Guy Ryder.
Unemployment on the rise as inequality persists
The ILO has published a new report which
points to sluggish jobs recovery and social
instability are the result of greater inequality.
Income inequality, unemployment and social
unfest
Growing and persistent inequality and uncerrain
prospects for enterprise investment, the report
explains, has made it difFrcult for countries to
rebound from the crisis.
Unemployment will continue to rise in the
coming Ftve years, as the global economy has
entered a new pedod combining slower grofih,
widening inequalities and turbulence, u/arns as
The Director-General further pointed out that
shown by this report.
low wages lead people to consume less, and
According
Outlook
-
to the lY/orld Enplo1nenl
Trenclr
2015 UIE,SO) by
and Soda/
2019, more
than 212 million people will be out of work, up
from the current 201 million). "More than 61
million jobs have been lost since the start of the
global crisis in 2008 and our projections show
that unemployment will continue to rise until the
end of the decade. This means the jobs crisis is
far from over so there is no place for
complacency."
Young workers aged 75-24 are particulady hit by
the crisis, with a global youth unemployment rate
of almost 13 per cent in 2014 and a further
increase expected in coming years.
By contrast, the report indicates that
older
workers have fared relatively well since the start
of the global financial crisis in 2008.
The employment situation has shown signs of
improvement in the United States and Japan, but
temains difficult in a number of advanced
economies, particulady in Europe.
"if
investment remains subdued, this obviously has a
negative impact on growth. Income inequaliry in
some advanced economies now approach levels
observed among emerging economies. By
contrast, the emerging economies made some
progress in teducing their high levels of
inequaliry". The report states that income
inequality will continue to widen, with the richest
10 per cent eaming 30 to 40 per cent of total
income while the poorest 10 per cent will earn
between 2 and 7 per cent of total income. These
trends have undermined trust in govemments
and kept the dsk of social unrest high, the report
warns. Social unrest is particulady acute in
countries and regions where
youth
unemployment is high or rising tapidly.
"The trends we see are worrying but we can
improve the overall economic picture if we tackle
undedying weaknesses, in particular the
continued lack of aggregate demand, stagnation
in the Eurozone, uncertain prospects for
productive investment, especially among small
enterprises, and mounting inequaliW," concluded
the Director-General, Guv Ryder.
Renovation of the ILO Headquarters building
An update
This article bingsyu up t0 date witb
the
progrea of the Headquarten building pmiert.
Some recent developments
Nr. 56 the preliminary
works (Health Services Unit relocation, new
Since our report in Mesrage
office space on R1 and renovation of the Nt3
office space) are reaching completion and have
remained wrthin budget. The relocation of staff
-;i5?
/,1t1*yf"
from the southetn end of the building is almost
complete. As a result the office of the Section of
Former Officials has been moved to Nr. 77 on
6,h floor and the Staff Union secretadat to Nt. 87.
It should also be noted that the Health Insurance
Fund (SHIF) has been located to Nr. 55 on 3'd
floor (open daily from 2 to 4 pm). The Mutuelle
The Director-General was authorised to dispose
of the freehold land plot (l.Jr. 3844) and the lease
hold land plot Qrlr. 3924). A procedure to dispose
of the two plots has commenced in full
collaboration with the competent authorities of
the Svriss government. The value to be realised
from both plots will depend not only on market
forces but also on the nature of the planned use
and the construction density that c n be
authorized within the local planning restrictions.
In conjunction with the local authorities,
consideration is being given to both direct
approaches received from potential purchasers
and launching a public competit-ive process. The
local authorities and the OfFrce are carefully
analysing both possibilities following independent
valuations that have been received to determine
the most optimal solution in terms of process and
O[EC) and the INTERFON are nov/ located in
Office 1.0-74.
The financial plan for the renovation project was
presented
to the Goveming Body at
its
November Session 2010 and formally approved
in March 2011 (see Muruge Nr.49, 2011).
However, loan Frnancing at preferential rates for
such projects will now be considered by the Swiss
Government. In December 2074, the DirectorGeneral formally requested consideration by
Switzedand for such a loan. The request includes
the 50 million Swiss francs (CHD foreseen in the
Frnancial
amount
plan as a longer term loan, plus
an
of up to CHF80 million as bridging
finance, pending the sale and disposal of the t'wo
plots of land. The term of the loan would be 30
years and the interest rate would be set once the
6nal approval is given by the Swiss Padiament.
The loan would be intercst free throughout the
period of the renovation with repayments to
commence upon completion of the project. It is
expected that the Swiss Federal Council and the
Parliament will take a final decision is expected in
late 2015, well in advance of any needed
likely financial outcome.
drawdown to meet project expenditure.
Consequendy, the Governing Body will
The 2010 Ftnancial plan included a commercial
loan to be financed by renting ofFrce space that
would become available through the more
efficient use of space following the renovation.
recommend
that the International
Labour
Conference adopt the following resolution at its
104th Session Sune 201,5):
lvt*yt"
The Ceneral Conferentv of the International l-abour
Organiqation dcddw that the Director-Ceneral be
aathoiqed t0 clntracl a loan wilh the P-oandation for
Baildingt Jbr International Organiutions ll.tt OI)
I )0 million Swiss
frant:s -for
of the rcnouation o.f the ILO
amounting t0 not mzre than
the partial fnancing
headqaarters bailding
As noted rn Musage Nr. 55, 2014 the Governing
Body has approved the increased costs that have
arisen subsequent to the approval of the financial
plan in 2010 (from CHF 205 million to CHF 299
million) have resulted in a reduced project scope
for the initial phase of the works (total CHF 205
million).
This plan reflecting a scenatio with lower estimated sale proceeds would be as follows:
Swiss francs (CHF)
Building and Accommodation Fund where amounts had been
reserved from previous surpluses and net premium balances
70 800 000
Transfers from the "long-term" reserve for furure major
renovations pertaining to the headquarters building
8 300 000
The sale or disposal of tuzo plots of land
56 800 000
The use of rental income from additional tenantable space
following the renovation to service a loan
Loan value
70 000 000
Total
20s 900 000
The planned works ate in general limited to the
main building (floors 1-11) and some essential
safety works in and around the conference
rooms. The remaining renovation works (CHF 94
million) still to be funded include the following
works for the lower floors (details can be found
in GB 323/PFA/3). The various
items
will have to be addressed at a future
date, although there would be advantages and
financial benefit if all renovation work could be
completed without a break in the project and
subsequent remobilization requirements. Thus
the Office is continuing to explore possibilities
postponed
for financing the additional scope.
Important change to be noted
As of 13 Apdl 2015, wotk has began in the P1 visitors'car park. A drop-off area and a secure pedestdan
route connecting doors 5 Q'.lorth end of the building) and 4 (South end of the building) uiill be created.
This work urill take a number of weeks.
At
in
the
pa$
we
will keepyu i4fomed offafther
deueloprnentt.
History
Franklin D. Roosevett (1882-1945)
by luan M.C.S.
This year marks the seventies anniversary of the
death of Franklin D. Roosevelt, President of the
United States (1933-45), a statesman and one of
the most significant figures on the international
scene, who has marked wodd events in the Frrst
half of the twenties century.
In the word of the late Edward J. Phelan (then
acting Director), his death was "a loss to the US
Elwark
and to the whole wodd, and in a special way
loss
to the ILO"... "His whole life was an^
example of courage."
A Frrst testimony of Roosevelt's belief in the ILO
was in L91.9, when he as Assistant Secretary of
the Nary intervened in the political controversies
which surrounded the fllrst ILO Conference in
Washington in 1919, in order to provide the
Ii'cs
necessary facilities
of the Conference.
As will be recalled, the US had at the outset not
joined the Intemational Labour Organisation as a
Member state. However, the election of
Roosevelt as President in 1932 marked a change
of attitude to social policy. On 19 June 1934 the
President approved a resolution by Congress
authorizing acceptance of an invitation to join the
ILO, and on 20 August the same year the US
membership came into effect.
In l94l at the special New York Confetence, he
invited the delegates to come to Washington for
the closing session on 6 November. Phelan
describes the scene in these wotds: "Everyone
rose and one could feel an emotional tension in
the room. It was a solemn moment for all present
and particulady for those delegates who were
evidendy deeply moved at being in the presence
of the man from whose power and humanity they
hoped and believed the deliverance of their
tortured countries would ultimately come. We
resumed orrr seats and the President began an
historic speech."
themselves who were direcdy affected - the
workers and the employers of the various
countries - should have a hand with Government
in determining these labour standards.
Now, twenty-two years have passed. The ILO
has been tried and tested. Through those
extravagant years of the twenties it kept doggedly
at its task of shortening the hours of labour,
protecting u/omen and children in agriculture and
industry, making Iife more bearable for the
merchant seamen, and keeping the factories and
mines of the wodd more safe and fit places for
human beings to work i". [...]
Your concern is the concern of all democratic
peoples. To mafly of your Member States,
adherence to the International Labour
Organisation has meant great sacrifice. There is
no greater evidence of the vitality of the ILO
than the loyal ptesence here to-day of the
representatives of the nations which suffer under
the lash of the dictator. I welcome
those
representatives especially.
I
of
whose
leaders
are
labour
organisations
those
today languishing in concentradon camps for
having dared to stand up for the ideals without
which no civilisation can live. Through you,
delegates from these despoiled lands, the United
States sends your people this message: 'You have
not been forgotten; you will not be forgotten."
"Taking part in a Conference of the Intemational
Labour Organisation is not a new experience for
me. It was exactly at this time of yea4 in 1919,
that the ILO had its first Conference in
Washington. Apparently someone had fallen
down on the job of making the necessary physical
affangements for the Confetence. Finally,
someone picked on the Assistant Secretary of the
Navy to help. I had to find offrce space in the
Nroy Building, as well as supplies and
typewriters, to get the machinery organised.
In those days the ILO was still a dream. To many
was a wild dream. Who had ever heard of
Governments getting together to raise the
standards of labour on an intemational plane?
it
Wilder still was the idea that the
people
extend the hand of courage to the delegates
In the process of our working and Frghting for
victor/, however, we must never permit ourselves
to forget the goal which is beyond victory. The
defeat of Hitletism is necessary so that there may
be freedom; but this war, like the last war, urill
ptoduce nothing but destruction unless we
prepare for the future now. We plan now for the
better wodd we aim to build.
If that wodd is to be a place in which peace is to
prevail, there must be a more abundant life for
the masses of the people of all countries. In the
words of the Adantic Charter, we "desire to bring
about the fullest collaboration between all nations
in the economic field with the object of securing
for all improved labour standards, economic
advancement and social security". [...]
We are planning not to provide
temPorary
for the ills of a stricken wodd; we are
planning to achieve permanent cures - to help
remedies
/V{*yt"
life. [...] In the planning of
such international action, the International
Labour Organisation, with its representation of
With these words President Roosevelt closed his
labour and management, its technical knowledge
and experience, urill be an invaluable instrument
for peace.
That was the end of the historical '1,941
Your organisation will have an essential part to
play in building up a stable international system
of social justice for all peoples everywhere. As
part of you, the people of the United States are
determined to respond fully to the opportuniry
and the challenge of this historic responsibility, so
well exemplified at this historic meeting in this
historic home of an ancient democracy."
and the Organisation has been forged.
establish sounder
speech which was warmly applauded.
Conference. As Phelan expressed it, the President
had "put the seal of his approval of the ILO's
claim". A strong link between the United States
Note: See also the article on President Roosevelt
and the 1944 ILO Declaration of Philadelphia in
Muvge Nr. 55, p. 66. The quotes from
Roosevelt's speech ate from the ILO ofFrcial
record of proceedings of the Conference.
The Beveridge plan, its place in the history of the ILO and its implementation
in the post-war years (Part 2)
by l,'ladinir \1s
In the last issue of
Musage
we recounted the
history of the Beveridge plan up to
its
implementation in Great Britain during the three
years following the end of the war in Europe, and
discussed the place to be assigned to it in the
evolution
of
the ILO's doctrine in the Freld of
social security. The present article will endeavour
to explain the reasons for the rapid abandonment
of this model by British sociery and its
perception by contemporary social policy. Finally,
we will attempt to draw from this important,
historic project a message for the future.
The
verities, flaws and internal
contradictions of the Beveridge plan
In the preceding article we already analysed some
of the causes of the global success of the
Beveridge report. Never in the history of
humanity was the project of introducing a system
of social protection in a country ever received
with so much interest and hope beyond its
bordets. Howeveq this success was short-lived,
particulady in its country of origin, where the
clash bet'ween the ideal and the reality was stark.
Was the abandonment of the Beveridge plan by
British society really unforeseeable? Not entirely,
for at the political level, the basic problem lay in
the fact that a project of liberal inspiration was
called upon to be supported by the values of the
parties of the left. In the Frnal analysis it was
rejected by its own side because it was too far to
the left and by those opposite because it was too
far to the right.
To take things in order, let us begin our analysis
by examining more closely the profound verities
which were at the basis of its success. The
primary reason is an observation as old as the
wodd: it is in situations of distress and crisis that
the members of a society close ranks and
demonstrate the solidarity necessary for adopung
measures of social protection. It is therefore
wattime conditions and perhaps even the precise
moment when a war is beginning to approach its
end - at the dawn of a new age when "the object
of government is not the glory of rulers or of
races but the happiness of the common man"e that are decisive for the public's receptiveness.
The other aspect of this same phenomenon is
the reaction of combatant citizens who are
beginning to ponder what will happen should
they be lucky enough to sutvive the war. The
vision of a society where equalitl' of chances in
face of death is followed by equality of
guarantees of existence to live in peace certainly
played an important role. The third factoq which
we have previously brought out, is the use of
information media converted into weapons of
war. And all of this happening in an international
arcna aheady ptepared for the arrival of the
institutjon of social security bv the slow but
persistent progress of the last yeats before the
Second Wodd War.
e
"Social insurance and allied services - Report by
Sir William Beveridge", London, 1942,p. 111.
ffiI
o.:,:
Regarding the personal contribution of Beveridge
to the success of his plan, let us Ftst cite his
eloquent and colourful style of presenting the
Smith,t't at the time of the entry into force, in
1948, of the legislation adopted by the Labour
government, prices and wages had increased by
attractive the administrative techniques proposed.
The average individual might well not understand
publication
vision of a new wodd and tendering more
the meaning of flat-rate
beneFtts
or
the
classifltcation into categories of insured persons,
but was responsive to the call for a struggle
against the five giant evils, namely $7ant, Disease,
Ignorance, Squalot and Idleness. People were
equally responsive to the vision of a society that
was prepared, in the event of need, and in
exchange for a modest contribution, to pay them,
by right and as their due, a beneFtt to insure their
existence. This last aspect of the Beveridge plan
has often been neglected in the subsequent
evolution of the Welfare State; however, it does
constitute - today perhaps more than evet - an
essential premise
of
social security.
But what then were the factors which caused its
rapid abandonment by Bdtish society? Many
observers will say that from the outset the report
contained a number of flaws and even
contradictions which eventually made the
Beveridge model untenable. To begin with, let us
recall that of the six fundamental principles
enumerated in the report, two - adequacy of
benefits and unification of
responsibility
-
administrative
were never applied. BeneFrts paid
by National Insurance never attained the
level
necessary to constitute minimum subsistence and
had to be supplemented by assistance beneFrts
involving a means test, which nulliired the notion
of benefits by right and the primacy of insurance
benefits over those of assistance. Administrative
uniFtcation had proved unworkable for practical
reasons. Other basic principles, such as
comprehensiveness, were abandoned after ten
years following the first performance evaluations
of the system. The principle of flat-rate
contributions and benefits was abandoned in
1959 for pensions and in 1966 for all the other
branches.
72 and 76 per cent respectively since the
of the report. Social insurance
beneFrts had thus been found
to be inferior by
almost one-third compared with
the
recommended level. They wete therefore far
below the level of the beneFtts granted to
applicants for social assistance and there was no
system of indexation. As a result, it was not
National Insurance but social assistance which
became the main institution guaranteeing
^
minimum subsistence for eight million Britons,
based on a means test. Furthermore, in terms of
political choices, the guarantee of the means of
existence had found itself in competition with
other urgent needs of the period, such as
housing, education and health.
Certain authots &aw attention to
the
incompatibility between flat-rate beneFtts and the
ptemise of a universal minimum subsistence. 11
Indeed, already in 1945 the Labour government
was obliged to admit that its objective could only
be a "reasonable insurance against want". As of
1959, the Conservative government set aside the
question of subsistence by introducing incomerelated benefits in seeking to ensure, like other
countries of Europe, the standard of living
attained by the citizen. During the three decades
of post-war boom, with the considerable increase
in living standards, the minimum subsistence was
no longer a primary objective for National
Insurance. In Great Britain, "for most of the
middle classes, social security became only a small
and almost unnoticed top-up to their major
provision, which came through tax-subsidized
employerst schemes or private insurance".l2
The contempotary perception of
the
Beveridge plan and the overall assessment
The evolution in the perception of the Beveridge
plan outside its country of origin is quite
extraordinary and points to a certain irony of
fate. At the outset, it was cleady a plan intended
The gradual
abandonment
of the Beveridge plan can be
explained by the effect of a
common denominator,
r0
namely the economic evo-
rr
lution of the
Indeed,
analysis
country.
according to the
of Brian
Abel-
r2
Bdan Abel-Smith: "The Beveridge Report: Its
origins and outcomes". \n International Social Seadry
Redew, \r ol. 45, No. 1 -2, 1992, p. 14.
Rodney Lowe: A prophet dishonoured in his own
country? The rejection of Beveridge in Britain
1945-1965. In "Social Security 50 Years after
Beveridge", Conference Papers, \/olume l, 1992,
P.s8.
Abel-Smith, op. cit., pp. 15-16.
lVI*y"
to banish poverty through a system of universal
social insurance covedng the entire population.
And on the basis of this vision, many countries
developed their own plans for social securiry.
Howeveq as we have seen above, Great Britain
rapidly found itself conFtned to a set path,
obliged to teduce insurance to a residual measure
and to entrust the stuggle against poverty to
public assistance financed by the State. This is
how the Beveridge system came to rig"iry a social
security scheme Ftnanced essentially by taxes and
having a reduced level
of
beneFrts.
In truth, this is a shortcut which conceals
other
simplified and aberrant modes of thought. At
their toot lies the study by Gosta EspingAndersen on the three models of $Telfare State,
namely liberal, corporatist and
democratic. 13 Michel
Margakaz, in his article
social
which we have previously
cited, speaks of "a liberal
model of the Beveridge
tlpe"l4 as distinct from "a
conservatrve
contributory model
of
and
the
Bismarckian ip"", in
conformity with current
usage in contemporary literature concerning the
Welfare State. It should be noted that the two
texts are separated by some twenty years of
analysis of social policy marked by a search for
standardization. Given the spirit of these times, it
seems perfecdy acceptable to stick a label on a
model, independendy of the hidden history of
the term chosen. It should be added that EspingAndersen has nothing to do with it any'way, since
in his book he never mentions the name of
Beveridge and does not include the United
Kingdom among the countries of the liberal
model.
What then should be retained from the Beveridge
plan in the present age, to render justice to an
author who is of no litde medt? Undoubtedly,
the emphasis placed on social insurance as the
sole means of guaranteeing to the cittzen in need
a beneFtt by right without any stigma of poverty.
True, his insistence on the principle of flat-rate
contributions and benefits, to underscore the
t3
equality of
treatment of
all
citizens,
of his work. But
even decades later, this standpoint takes true
human nature into account, as witnessed by
current statistics concerning the number of
petsons refusing to ask for assistance benefits.
compromised the realization
As we have observed, Beveridge'.s own
conception of social security evolved
considerably during the period following the
publication of his report. Although in the latter,
written in a period of societal crisis, he stressed
the idea of cooperation between the individual
and the State, symbolized by their respective
contributions to the National Insurance scheme,
he later came to disregard the exceptional postwar situation and to conceive of social securiry as
an indispensable institution for the normal
functioning of socieq' independently of the
economic situation of the moment. \7e will thus
Frnd under his signature the still accepted
definition of social securiry as representing
"measures organized or assisted bv the State
against the risks to which the individual is
exposed even if the overall conditions of sociery
are as good as possible".tsThis concept is based
on a process of redistribution of purchasing
power, so that individuals are at all times assured
of
an income to support themselves.
To conclude with a
less ideological and more
pragmatic evaluation, we are tempted to concur
with the opinion of Brian Abel-Smith: "The
Beveridge report was an important international
testament, not perhaps for what it actually did for
Britain but for what it said could be done by
governments throughout the developed wodd."r 6
The message for the futute
Recent developments in the field of social
protection at the level of the ILO and orher
international organizattons lead us to ask what is
the message which appears to emerge from the
Beveridge report and its ultimate destiny in terms
of future pol-icy in this sector. The issue is one of
coordination between social insurance schemes
and measures
of
assistance.
of reasons, the original efforts
Beveridge to construct a system for the
struggle against poverty by bringrng insurance
For a whole series
of
Gosta Esping-lndersen: The Three Wodds of
Welfare Capitalism, Polity Press, Cambridge, 1990.
Nfichel \largakaz: La Seconde Guerre mondiale,
matrice de I'Etat-Providence? flext on the web), p.
measures and social assistance together under the
l5
Lord Beveridge in Epilogae to W.-\. Robson:
"Social Securiq"', London, 1948, p. 428.
17.
t6
Abel-Smith, op.cit., p. 6.
-6s
futy"
same administration did not succeed, either m
Great Britain or in other countries. It was indeed
social assistance that asserted itself as the main
instrument of this combat. Social insurance has
of course remained a powerful weapon for the
prevention of a specific cause of poverty, namely
a signiFrcant drop in or interruption to income.
However, studies caried out by the ISSA in the
1980s demonstrated cleady that social security
agencies did not see themselves as the favoured
instrument of a general struggle against poverty
but rather as institutions responsible for
maintaining a certain standard of living. The
social services developed by the various branches
of social insurance were not considered to form
part of social assistance.
Over the yeats, in view of the persistence and
even the aggravation of the phenomenon of
poverry its image and its perception by the
international community changed to a large
extent. The fact is that despite the advances made
in industrialized countries, the vast majority of
the global population still remains without social
protection. Thus, over half a century after
Beveridge, a new challenge is arising in the wodd:
how to guarantee the means of subsistence and
basic protection for the population of developing
countries
exclusion while evoking universality of
protection, based on solidarity, a right to benefits
that is anchored in national legislation and on
their adequacy and predictability.
It is evident that the challenge must be faced and
new approaches utilized in order to live up to the
task. Howeveq that task is much more
complicated than in the past since it involves on
one hand guaranteeing to some people the
minimum necessary urithout on the other hand
losing the level of protection already attained by
others. The problem is a serious one, for
experience seems to show that when it comes to
social insurance, once something has been lost,
it
risks remaining so for a very long time. Let us
therefore hope that on the road to accomplishing
new tasks, the golden rule that Osvald Stein
formulated in 1942 in Apprvaches to Social Suairy,
as discussed at length in the preceding article, will
manage to be retained. It was on this occasion
that he emphasized the need for maintaining the
specialization of various services in order to
achieve the integration of social insurance and
social assistance (see Apprvacbu to Sodal Secaij -
An
International Surugy, ILO, Montreal, 1.942,
Preface). We must also hope that the great wheel
of
human fortune will turn
in the direction of
economic prosperity swifdy enough for the grand
of all continents.
oeuvre of generations of experts of
The ILO has responded with the Sodal Protection
Floon Recommendation (I\o. 202), adopted in 2012.
In reading the text of this document, the
informed reader can hardly avoid sensing a faint
breath of the past. It seems that with the aid of a
few updated technical terms, an attempt is again
being made to establish the bases for preventing
or reducing poverty, r'ulnerability and social
denominations
social security
-
-
all
the existing basic structure of
to be preserved.
*****
The author, Vkdinir fuq is forrrer Seretary-Cercral
the Internationat Sorial Serwiry Assodatioi (1975 1 ee0).
Thanb to Bob Nadrau for the English translation.
of
United Nations
The Secretary-General's Message on the World Day of Social Justice
New York,20 February 2015
"\Wodd Day for Social Justice comes at a pivotal
moment for people and our planet, has dec{ared
the Secretary-General", Ban Ki-moon.
"Around the wodd, there is a rising call to secure
a life of dig-ty for all with equal rights and
respect for the diverse voices of the wodd's
peoples.
At the core of this movement l-ies the
need for social justice.
This year's commemoration focuses on the
scourge of human trafhcking and the plight of
approximately 21 million womeq men and
children in vadous forms of modem slavery. New
instruments such as the
ILO Ptotocol and
Recommendation on forced labour and human
trafficking are helping to srengthen global efforts
to punish
perpetrators and end impunity. We
must continue to do more. We simply cannot
achieve development for all if we leave behind
those who are socially and
economically
exploited.
In this crucial
year for global development,
as
Nfember States work to craft a post-2015 agenda
and a new set of sustainable development goals,
let us do our utmost to eradicate all forms of
human exploitation. Let us strive to build a world
of
social justice where all people can live and
work in freedom, dig"ity and equaliry."
Renovation of UN Palais des Nations
The United Nation's General Assembly has
approved the funding of the Frrst part of the
heritage
plan for the UN Headquarters in Geneva.
According
to the Strategc
Heitage Plan the
costs; to meet all relevant regulations relating to
persons with disabilities, including provisions for
accessibility and technology; to optimize the use
of the available interior spaces and conference
facilities, providing flexible and functional
restoration and construction work is to begin in
2017. Member States of the United Nations have
allocated on 2'l December 201,4 an amount of
15.6 million Swiss francs for the planning phase.
conference rooms; and to preserve the heritage.
prevent irreversible deterioration or damage, and
Michael Moller, the Acting Director-General of
the United Nations OfFrce at Geneva, welcomed
the decision. "This resolution was adopted by
consensus which shows that Member States
understand the necessiry of undertaking this work
The strategic heritage plan comprises the
and the urgency of the issue," he said.
The
Secretary-General, Ban Ki-moon, has
identified signiFrcant deficiencies of the Palais des
Nations and conFtmed that eady adoption and
diligent implementation of the strategic heritage
restore and maintain the capital value
of
the
Palais des Nations and its content.
construction of a new permanent office building,
equal in size to the dismantled floors of the E
building, to be initially used as swing space during
construct-ion; dismantling of the upper seven
floors of the ofFrce tower, the onlv way to have
an asbestos-free, energy-efFrcient building that is
fully compliant with seismic, fire safery and
accessibiliry codes; and full refurbishment of the
conference space. The historic buildings would
also be renovated.
plan was vital to urgently address health and
safety risks and to ensure the long-term viability
of operations and business continuity at the
Palais des Nations.
The report highlights the 25-year cost-beneFrt
analysis which showed significant long-term
beneFtts to Member States, estimated to generate
average annual cost savings of 20.68 million Swiss
francs. He also noted that each year of delay
implied an additional cost of 27.40 million Swiss
francs because of the expected construction cost
escalation rate.
The key objectives of the rtrdtegtc heritage plan are
to meet all relevant regulations related to fire
protection, health and life safety, and building
code compliance; to repair and update the
building enclosure and the electrical, mechanical
and plumbing systems to meet relevant health
and safety regulations, and to reduce energy
According to the work schedule of the $rategic
heritage plan of the United Nations Office at
Geneva, the construction phase will start in 2017
and conclude in 2023. The projected cost is 837
million Suriss francs, over a period of 10 years.
(u)
I,s$
,
FIPOI at the service of international Geneva
The purpose of the Swiss govemmental
Foundation for Buildings for Intemational
Organizatioos
(FIPO! is to make suitable office
space available to international organizations.
To achieve this it offers a number of services to
developing these; ptoviding loans for the
construction or renovation of headquarters'
premises in Geneva; and providing advice and
management services to organizations which do
not have the capacity to implement large-scale
real estate projects on their own. It also owns
propefty that it administers and rents undet
advantageous conditions to intergovemmental
organizations, Non-govemmental organizations
facilitate the functioning of intetnational
organizattons in Geneva which include: looking
for office space or locations for organizations
and diplomatic missions.
wishing to establish themselves in Geneva, or
The International Federation of Anti-Leprosy Associations moves to Geneva
The International Federation of Anti-Leptosy
Associations (ILEP) is moving its domicile from
London to Geneva. This has been decided by the
General Assembly of ILEP at the end of 2014
under direction of ILEP's former president and
FAIRMED director Ren6 Stiheli. "London is the
capital of Frnance and Geneva is the global center
of intemational health organizations. Geneva is
the right place for a federation that reptesents 14
organizations from Europe, America and Japan.
At the same time this decision is strengthening /a
Geniae Internationale" says Ren6 Stiheli who has
been the head of ILEP for the past six years.
FAIRMED is supporting ILEP in its relocation
to Switzedand, Ren6 Stiheli continues: "It is
planned that ILEP is going to start operating
from Geneva as of springtime 2015". Further, as
of January 2015, Jun van Betkel from
Nethedands Leprosy Relief has been appointed
the new president of the ILEP.
Health Corner
'l'hese articles are not intendcd as a substitutc f<rr consultation with hcalth care professionals.
Each individual's health conccrns should be cvaluatcd by a <;ualified professional.
How to reduce infections
The University Hospitals of Geneva (HUG),
wodd leaders in the prevention of infections,
have developed for the WHO a simple test for
evaluating hygiene practices
^t
c^re facilities.
The figure is merciless: every day 7.4 million
hospitalized patients in the wodd contract an
infection. Preoccupied by this problem, in 2005
the WHO launched a programme "Clean care is
safer care", the first wodd-wide challenge for the
safety of patients. Placed under the management
This model was conceived by the HUG in 2009,
then tested by collaborating hospitals and Frnally
validated on a greater scale in 26 hospitals in 19
countries. Since 2011, all care facilities can
download it and use it for progress. "It's an easy
test to use which allows analysing the situation,
measuring progress and planning activities to
sustain the programme of hand hygiene".
Personalised plan of action
Concretely, questions are required to be answered
of HUG, pioneers in this Freld, and of Professot
Didier Pittet, responsible for the ptevention and
control of the infection service, its objective is to
make hospitals aware in developing promotion
campaigns and equipment. The latest to date is an
auto-evaluation grrd on the promotion and
practices of hand hygiene at the level of care
such as "Is a hydro-alcoholic product easily
accessible?"; "How frequendy are care
professionals tained in hand hygiene?"; "What is
the level of participation of those in charge?".
The total number of points qualifies the level of
promotion and practice of hand hygiene as
facilities.
idea is
inadequate, basic, intermediary or advanced. "The
for the action plan to be determined on
lvt*yt"
the basis of one's own results and
tools
each year, two
of them
are granted recognition as
of excellence for hand hygiene."
available," insists Pr. Pittet.
a "Centre
For the WHO it is also a means of following the
progress of the different institutions while
creating a certain emulation between hospitals. In
fact the best of them become references for their
region and participate in a competition where,
On the occasion of the 1,h Lvzrld day oJ'awareness of
hand hlgiene, on 5 May 2012, the WHO ptesented
the results of those hospitals having participated
in the auto-evaluation io 2011. This has proved to
be a success.
Pu/salions Ceneaa,
Sound dentition, sound heart
A recent study carried out in Taiwan
has
disorders. According
to researchers, the risk of
is thus reduced by 24oh
demonsrated that persons having good dental
having a heart attack
hlgiene are much less exposed to heart problems.
amongst individuals with excellent dental hygiene.
For their part, all those who have their teeth
scaled every year have 1396 less risk of having an
attack, as compared to those who never set foot
in a dental practice.
The reason is quite simple: regular cleaning of
the mouth reduces inflammations of bacterial
origin, the same ones as can cause heart
Fitst aid for minor iniuries
If the edges of the wound
What can you do?
- If there is heary bleeding
-
you have to stop the
are frayed or verv
open.
haemorrhaging. Elevate the wounded limb if
possible. Place a dressing or other clean bandage and apply Frrm, steady pressure on the
wound. Wounds which bleed profusely usually
For all animal or human bites. There is a risk
of infection from the germs present in saliva.
All extensive or serious burns.
cleanse themselves and rarely need washing.
Rinse a dirty wound with clean running water.
Foreign objects can be removed with stedlised
gauze of tweezefs.
redness, swelling, pain) and there is pus, or
accompanied by a sudden fever or feeling of
general discomfort.
- In case o[ a reduction in sensitivitv.
As it has been said: "Safety isn't just a slogan, it's
Every wound should be disinfected to prevenr
infection. Various products
(sprays,
disinfectants, ointments, plasters) c n be
obtained from pharmacies (drug stores). With
the exception of wounds which need to be
attended by a medical doctor, it is usually
enough to cover them with a clean dressing.
- Burns should be cooled under cold running
water for 15 minutes. Do not apply ice cubes
and do not open blisters. You can also apply a
soothing gel to burns to help telieve the pain.
When to consult a doctor
- In case of profuse bleeding which cannot be
easily stopped within a few minutes.
- If the wound is deep, gaping, jagged or
If the wound is very infected
a
(symptoms:
way of life."
extremely dirty.
- If
an object has entered the wound. Do not
attempt to remove it yourself as you may
provoke heaq, bleeding.
-
Itnelinet.r eryrei'ei
the
w lhe
pain
oJ being a/one
'beins
a/one.
In the event of serious facial injury.
I.*z
and .rolitude
tuLy"
OGR - obesity
Obesity-anewapproach
gently resolved ... mind & body reframed!
by Dr Bob [email protected]
Obesity is still a symbol of wealth and fertiJiry, in
some parts of the wodd, but now, it is a leading
cause of preventable wodduride death for both
children and adults as pointed out by WHO. In
the United States with such a powerful
promoting food industry, obesity is an almost
uncontrolled 50 per cent!!
Obesity increases the likelihood of: heart disease,
We 2 diabetes, obstructive sleep apnea, cettain
tlpes of cancer, and osteoarthritis, etc. Perhaps it
is much more dangerous to health than cigarettes
or
drugs. Does this motivate you
to do the
impossible and avoid even gende obesity?
There are so many illusions about obesity control.
So many very populat solutions have only
limited success. The UK NHS has published
a
OGR - Obesity Gendy Resolved is a
new
approach to the control of obesity, with no cost,
no diets and no constraints. It gives you freedom
to laugh as you eat what you like, when you like,
with new intuitive reactions to achieve the
control you need. It works best when you do it,
not just for yourself, but for others you care
about, and who care for you.
As a public service, OGR is freely available with a
text, two audios and Fwe videos (including one
from Stanford University Medical School on
mind/body control) on the CRE
website
www.crelearning.com. Why not test yourself and
enjoy an OGR experience for 28 days, which
involves four simple steps:
a
special report on the ten myths of weight control:
- Starving myself is the best way to lose weight.
- A radical exercise tegime is the only way to
-
Leam to meditate and relax
Control HELGA.
Love your food.
FGN - Feel good now - without eating!
lose weight.
-
Slimming pills are effective
for
long-term
weight loss.
Healthy foods are more expensive.
Foods labelled 'low fat' or 'reduced fat' are
always healthier.
-
Margarine contains less fat than butter.
Carbohy&ates make you put on weight.
Cutting out all snacks always help you to lose
weight.
Drinking water helps you lose weight.
Skipping meals is a good way to lose weight
etc.
But
perhaps
you
^re
comfortable? Well, obesity
not
overweight, just
can be easily measured
in cm by height in cm, with a normal
range of between 35 and 50. It only takes a
minute. Why not do it now, record your score
as: waist
and maybe make a target for the future?
Wait a moment. It is so easy to confuse yourself
with incorrect data. Perhaps get someone to do it
for you? Someone who cares? Then with valid
data, you can study OGR from CRE website
www.crelearning.com and print out the text
All not true ... just comfortable illusions!
materials. Perhaps this may gt. you an
unexpected opportunity for better weight conttol,
not just for yourself but for others?
Diet systems work well for three months and
then may fade away. Hghly expensive complex
surgery works well fot a year and then so often
fades away. There is a need for new mind and
body reframing to resolve obesity long term.
Perhaps mind and body reframing, is also a
powerful reinforcement of complex health care
for chronic disease e.g. arthritis, depression,
Help and further information available from a
lulu.com book on overweight and from: Dr Bob
Boland O,{D, MPH flohns Hopkins), IT?
(Harvard), D. Com, ex UN in Geneva) and Dr
Heli Bathija (ex WHO in Europe, Middle East
and Africa). All as a free social service to begin to
diabetes etc.?
Quote
- unquote
tesolve the worldwide obesity epidemic of 2013,
for which no solution has been achieved.
.,.
For there was nevet yet philosopher that could endure the toothache patiendy.
William Shakespeare,
Mucb Ado About Nothing
lvt*yt"
Drinking without being thirsty
Not drinking - water of course - can seriously
harm one's health. A deFrciency of water in the
body can lead to kidney problems and
dysfunctions of the cardio-vascular system. It can
also directly affect one's intellectual capacities:
decreased concentration, alertness and memory ...
and additional difficulties in mental calculation.
Those most concerned are people who do sports
- it's during exertion that the most amount of
water is lost - as well as older people, who are
victims of dehydration because they no longer
have a sense of thirst. To function well, the bod1,
needs 1.5 litres o[ water every day. Summer
coming, bear this in mind.
Migraine headaches are not caused by the weather
Many people believe that migraines are caused by
a sudden change in the weather. Wrong,
according to Austrian researchers. They asked
238 patients who regulady suffer from migraines
to mark these attacks in their diaries and then
compated this data to the actual weather of the
day. They concluded that although menstruation
and stress cleady coincided wrth the beginning of
these attacks, the weather did not.
As Mark Twain has said "Everybody talks about
the weather but nobody does anything about it".
Three cheers fot the siesta
It's good in three ways. We mean the siesta, of
course. Three reasons for taking one, therefore.
First, whether it lasts for 20 minutes or for two
hours, it increases the total time spent sleeping
without disturbing sleep at night. Second, it
increases the time of non-rapid eye movement
sleep, which is important for restoring the body
and mind. And third, it improves the results of
cognitive tests. In short, don't deprive yourself of
a litde snooze when the urge strikes you. Nothing
is more refreshing and stimulating than a nap.
I'{o
dq *
so bad
it mn't be.fixed with a nap.
Dispense with salt for good health
Consuming less salt reduces blood pressure,
that's a known fact. But it also reduces cardiovascular risks, as we learn ftom a long-term study
carried out by the team of Nancy Cook from
Boston, which started in the 1990s. Among 3,000
adults aged from 34 to 50 suffering from pre-
Quote
- unquote
hlpertension, half of them were asked to reduce
their salt intake by 25 to 35 per cent for berween
18 months and four years, the others retaining
their normal diet. Ten to 15 years later, only the
first group reduced by 25 to 30 per cent their risk
of catdio-vascular problems.
...
I can say that it is cleady not set up for the patient. It is
as well, but that does not mitigate how little the system
accounts for the patient's best interest. Just when you are at your weakest and least able to make all the
phone calls, traverse the maze of insurance, and plead for health-care referrals is that one time when 1,ou
have to
your life may depend on it."
Ros.r I. Donaldton
Seeing modern health care from the othet side,
frequently a poor arrangement
for doctors
-
Wi,:::,a.,,,,,,.,:,.. :,,.
-
,1i
-:.
You and your money
For the beneFrce of our readers residing in France those interested should tum to the
d'actualiti duoqudet par let rctraitdt oufulurs rctraitds in the Ftench section of this issue.
artj.cle Qae$ions
New funding rules for banks
New funding rules for
systemically important
banks were proposed by the Financial Stability
Board, a global regulator. Under the scheme,
calTed Total Loss-Absorbing Capairy QII-AC), big
banks will have to fund themselves with lossabsorbing capital equal to 16-20 per cent of their
The aim is to secure stable funding for over one
year to cover an extended stress scenario.
"A key lesson from the crisis has been the
to prevent overreliance on
need
short-term, volatile
of funding," said Stefan Ingves, chairman
and governor of the
Swedish central bank. "The Net Stable Funding
Ratio does this by limiting the use of volatile
short-term borrowings to fund illiquid assets."
sources
of the Basel Committee
risk-weighted assets fuom 2019.
Regulators hope the measure will make the complete failure of a large bank all but impossible.
Reevaluation of the Swiss franc
()n January 15. the Su,iss National Bank
(SNR)
created the surprise by aunouncing the imrnediate
abandonment of the minimum rate of 1.20 CHF
per Euro, clefendecl bv all means for morc than
September 2011, rvas intended to protect the
Su,'iss economv frorn too strong cuffencv.
three yeats. This measure, introduced
amount of pensions from the UN Pension Fund.
on
l'his rate change does not affect the
6
actual
Time to read
Decent Work, Green Jobs and the Sustainable Economy
Solutions for Climate Change and Sustainable Development from the World of Work
edited by Peter
Poschen
120 pp.,in preparation forJuly, ILO and Greenleaf Publishing,
price CHF 35, Euro 30, f,25, USD 35
UK
ISBN 978-92-2-129638-6, paperback,
A
sustainable and low-carbon global economy. With
specific experiences and macroeconomic studies,
Development Department.
this book documents that positive outcomes are
eminendy possible. However, these requfue a
clear understanding of the opportunities and
challenges, as well as country-specific policies
that integmte environ-mental, social, and decent
work elements to ensure a smooth and just
forthcoming study, edited by Peter Poschen,
Director of the ILO, Job Creation and Enterprise
He argues that employment that contributes to
protecting the environment and reducing
can
green jobs
humanity's carbon footprint
- into
be a key economic driver as-the wodd steps
the still largely uncharted territory of building a
transition process.
/ltt*yt"
Through the Eyes of My Mind: A Collection of Poems
by BinalChoth
Two Harbors Press, Minneapolis,ISBN 978-l-6341,3-379-1,, US$ 15.95
In this collection of poems, Bimal Ghosh,
our
former colleague, muses over a wide range of
topics in a lucid, eclectic, and alliterative but
nonconventional style of his own. Rich in
diversity, the poems are presented in Frve
different clusters, and their tone chimes with the
topics, creating an enjoyable symphony, in turn
both delicate and subde, or sad and pensive:
spurring and rebellious, or cheerful and
rhapsodic.
The Frrst two clusters of poems are somewhat
wistful and pensive. This changes in the next
cluster where the poems stand out for their
rebellious tone and hold a special appeal for
people craving a better wodd, adding further to
the richness of the book's symphony. The
miscellany of poems in the fourth clustet muses
in a lighter vein, while those in the fifth (soaked
in love and affection) are likely to be adored by
sons, daughters and their parents alike.
Although the poems spring from spurs of
emotions that are intensively personal, most are
at the same time undoubtedly universal as they
touch the chord of common human feelings of
sadness and joy, despair and ecstasy, anger and
empathy. All this makes this small collection of
poems both distinctive and a delightful to read.
"Poetry heals the wounds inflicted by reason"
as
Novalis has said.
IT Questions
ILO publications and the Library
T\e
[email protected] email can be used for any
random requests about publications or digital
products (ebooks, App.), free documents or
general bibliogaphic information. Any orders
for ILO publications have to be addressed to
[email protected] as PUBL no longer
deals with any sales requests.
Labordoc labordoc.ilo.org is always a good
reference (they have redone the site and it is
more user ftiendly now and contains loads of
PressReadei connects you to over 2000
newspapers on your mobile devices. Los Angeles
Times, Washington Post, La Tribune de Gendve,
Le Monde, Les Echos, Times of India, Bangkok
Post, Clarin, La Naci6n, The Guardian and much
more. You will need access to WiFi (available in
the Library). We have an iPad to use in the
Library and are h^ppy to help you get started.
books and documents in full text) and then there
is the website www.ilo.org/publns.... For details
about the publishing programme, contact
[email protected]
LabordocPlus is a new rool to help you
Frnd
articles, books, reports and more from a range of
academic journals, publishers and even Labordoc,
all in one place. You can search from anynvhere
but you can download more of the texts if you
connect from within the ILO.
The readers will no doubt be interested to know
that all back issues since 1987of our magazine
Message can now be easily consulted on
http: //www.ilo.orglpub\c / hbdoc / tlo / P / 09310 /
MY"
Did you know?
Nepal Earthquake
The 7.8 magnitude earthquake struck Nepal on
25 April, creating large-scale damage actoss the
country, including the
densely-populated
basic goods and services to people affected as the
monsoon season rapidly apptoaches. So many
people have lost everything".
Kathmandu Valley.
Millions of people were affected and require
urgent, life-saving assistance. Many of them
remain in hard-to-teach, poor areas. Local
communities have been working around the
clock to aid each other. In the immediate
aftermath of the disaster, the Government,
humanitarian and international communities
launched a massive relief operation. It is
estimated that between 7,000 and 10,000 people
have lost their lives.
The UN General Assembly has called for urgent
assistance to help Nepal earthquake survivors and
to rebuild the impoverished Himalayan nation.
The UN, EU and partners have developed a joint
humanitarian response plan, aimed at supporting
Government-led efforts in addtessing the most
critical shelter, water and sanitation, emergency
health, food, and protection needs of millions of
those affected in the next three months.
"The challenge ahead of us is tremendous,"
commented Mr. Stylianides, European Union's
Commissioner for Humanitarian Aid and Crisis
Management. "The European Union will
continue to provide whatever support we can to
assist the country to get back on track towards
recovery and development". Also Swiss relieve
organisations are currendy active in Nepal.
"I am heartened and encouraged by the
generosity and solidarity shown to date," said Ms.
Valerie Amos, United Nations Under-SecretaryGeneral for Humanitarian Affairs and Emergency
On behalf of the Bureau of the Section of
Former ILO Officials the editors extend their
heartfelt condolences to the bereaved families,
Relief Coordinator "but I am also conscious of
the urgent need to provide emergency shelter and
despair with them.
and share these moments of mouming
and
(Ed.)
/VL*yr"
The End of World War
II
As the wodd celebrates the 70,h anniversary of
the end of the Second Wodd SVar, we bend in
silence our heads in memory of those who
Sadly since 1945 many new wars and armed
suffered and lost their lives.
mankind will never learn.
conflicts have sprung out, taking a very hear,y toll
of the civil
population.
As history tells us,
(Ed.)
Commemorating Sir Winston Churchill
Sir Winston Leonard Spencer-Churchill, one of
the greatest political minds and most remarkable
characters of the 20th centur!, died 50 years ago.
He served his country as a soldier and politician
for over 70 years and remains one of the United
invasion during the Blitz and the Batde of
Britain.
It is said by many that his tenacity inspired the
Allies in a final push to victory.
Kingdom's most polarising figures.
The pre-eminent British statesman famously said
of his approach to death: "I am prepared to
meet my Maker. \il/hether my Maker is prepared
for the great ordeal of meeting me is another
'lWe shall not fail or falter; we shall not weaken
or tire. Neither the sudden shock of battle, nor
the long-drawn trials of vigilance and exertion
will wear us down. Give us the tools and we w'ill
Frnish the job", he said in 1944.
matter."
Known to be self-assured, headstrong
and
ambitious, his audacious and stubborn character
put him at odds with many, although it was
these characteristics which earned him his
reputation.
II,
he rallied his people against the tyranny of
Hider, steeling them for air raids and possible
As Britain's prime minister during World War
"He created history and will be remembered as
Iong as history is read," British prime minister
Harold Wilson said on hearing of Churchill's
death in 1965.
Much has been written about this man who
shaped the 20th centur/, and he u/ilI be
remembered as one of history's great leaders. As
he has expressed it himselE "A pessimist sees
the diffirculty in every opporruniry; an optimist
sees the opportunity in every difficulty".
Dylan (Marlais) Thomas: 2014 a Year of Celebration
He died in New York on 9 Novembet
In2012 the Welsh govemment announced aYear
of Celebration across Wales, the United Kingdom
and around the world for the centenary in 2Ol4
of the birth of poet and writer Dylan Thomas.
Born on 27 October 1914 in the industrial
seaport city of Swansea in Carmarthenshire he
has been hailed as one of the most important
poets of the century whose lyrics rank among the
most powerful and captivating of modem poetry.
He wrote poetfy while still at school and later
worked as a journalist before moving to London.
In 1934 his Ftst volume was published; Colhcnd
Poems was published in 1952 and among his many
works the voice play Under Milk lY/ood is one of
his best known. In 1937 he married Caitlin
Macnamara and they had two sons and
A
daughter
placed in St. Martin's Church.
^
1953
during an extensive literary and lecturing tour and
his body was retumed to Wales for burial. A
lengthy obituary by his fellow Welsh poet and
long-time friend, Vernon Watkins, appeared in
TheTinu of London on 10 November 1953. His
final resting place is marked with a simple
in the churchyard of St. Martin's
wooden cross
Laugharne, the Welsh Frshing village where he
Iived and worked for many years. His wife is
buried in the same grave and her name appears
on the reverse side of the cross. On I March 1982
a sculpted green Penryhn memorial stone with
inscription from his poem Fern Hil/ was unveiled
in Poet's Comer in Westminster Abbey, London.
replica
of the Westminster Abbey plaque is
It'rg
Y*
Year of Celebration
Dylan Thomas's work and stature as a poet
are
extensively documented and chronicled by
scholars, literary critics and commentators
including his biographers. He disliked being
regarded as a provincial poet and decried any
notion of "welshness" in his poetry, noted for its
lyricism, and said to be influenced by other
writers including William Buder Yeats and the
verbosity of James Joyce.
To honour his work, life and legacy an eclectic
mix of events have taking place at major venues
across the home town of Swansea's famous son.
They included talks, workshops, exhibitions and
performances of his work with special invited
guests. A BBC Dylan Thomas season of poetry,
prose and music events was broadcast to coincide
with National Poetry Day 2014 to honour
probably the most famous and celebrated wdter
that Wales ever produced. He is remembered in
the United States with a number of dedicated
events to celebrate the poet.
In
a focal point for celebration was the
Dylan Thomas Museum, considered to be the
most important building ftom his lifetime as the
house where he was born and lived for 23 years.
A separate proiect is a new statue cast in bronze
to be placed in the area near the house where he
lived. In 2004 the Dylan Thomas Prize was
created in his honour and awatded to the best
published writer in English under the age of
thirty. In 2005 the Dylan Thomas Screenplay
Award was established. Administered by the
Swansea
Dylan Thomas Centre the Prize is awarded at the
annual Swansea Bay Film Festival. The Dylan
Thomas Theatre is also a reputed cultural
landmark.
To mark the centenary the Dylan Thomas Cenffe
has shown a newly upgraded exhibition to
ofFrcially open on 27 Octobet 2014. It displays
unique items and memorabilia associated with his
writings and included a black and white collection
of photographs, some dating from the late 1930s
when he was newly married and another set taken
in New York in the eady 1950s. The 17th annual
Dylan Thomas Festival took place last year from
27 October to 9 November to coincide with the
dates of his birth and his death.
"Doomed Poet''
He suffered from bronchitis and asthma from
childhood and struggled with them all his life. In
later years he acquired a reputation which he
fostered as a "roistering dnrnken and doomed
poet". He died with assets of around f,100.
His troubled and Bohemian style marriage was
fuelled by alcohol and inFrdelity but the
relationship survived. In a memoir published in
1,982 Caitlin described her relationship with
Dylan as predoninant! a dink story bemarc aithout
the -first-aid of dink it could neaer haue got onto ilt
rocking feet. Prophetic words attributed to the
poet . .. The da1 will come when the name Dllan
Thonu will be echoedfrn thorc to thorc. Onll I won't
be amand to hear
it.
Ita Margaet
Hans Erni dies at 106
The famous Swiss artist Hans Erni has died on
27 March 20'1.,5 at the age of 106.
Hans Emi produced hundreds of
paintings,
sculptures, lithographs, engravings, etchings and
ceramics. He kept up a punishing work schedule
deep into old age, completing a series of paintings
for the International Olympic Committee in his
80s and painting a fresco at a church in SaintPaul-de-Vence in southern France, where he had
a vacation home. In 2009, he painted the wellknown ceramic mural in front of the Palais des
Nations, UN in Geneva (see photo).
Born Feb. 21, 1909, in Lucerne, he studied art in
Paris and Bedin. He was srongly influenced in
his eady days by Pablo Picasso and Georges
Braque, but his absttact era ended with his lrst
lVL*yr"
public success, a huge mural tided "Switzedand,
Vacation Land of the People" commissioned for
the 1939 national exhibition inZurich.
Hans Erni created more than 90 stamp designs
for Switzedand, Liechtenstein and the United
Nations. "I
convinced that it is possible to
^m
express something even on the smallest space
-
supposing that vou have something
once wfote,
to say," he
Hans Emi's Frrst wife, artist Gertrud Bohnert,
died in a horse-riding accident. Their daughter,
Simone, is herself a prominent artist. With his
second wife, Doris, he had a son and two
daughters, one of whom died of leukemia.
The burial site of Cervantes discovered
The lost tomb of the great Spanish novelist and
dramatist Saavela Miguel de Cervantes has been
uncovered.
World famous for his satirical romance Don
Qaixote de la Mancha, he lived fuom 1547 to 1,616
and was buried in Madrid's Convent of Barefoot
Trinitarians. However, his remains could not be
found after the church was rebuilt. The tomb has
now been rediscovered after a search with
infrared cameras, 3D scanners and
deployed to identi$r the burial site, in a
rudar
cry?t
beneath the convent.
Summer coming
up, why not reread his
wonderful works?
150 years of
humanitarian action: Rules to limit suffering
1864: the Red Ctoss and humanitarian law
On 22 August 1864, twelve States signed a treaty
enshrining the obligation to spare and protect
wounded soldiers and the people and equipment
involved in their care: the Geneva Convention
was bom.
Even war has limits. The rules established by
international humanitarian law protect those who
are not, or no longer, participating in
hostilities
-
the
namely civilians and wounded, sick or
and restrict the means and
All those taking part in the
Ftghting have a duty to distinguish between
combatants and civilians and must not target
civilians. But signing teaties is not enough; all
too frequent violations of humanitarian law in
conflict have an unacceptable human cost.
captured fighters
-
methods of watfare.
Today, more than ever, we call upon all parties to
conflict to spare civilians and
respect
international humanitarian law.
Learning a second language
Learning a second language can have a positive
effect on the brain, even if it is taken up in
adulthood, as suggested by a recent study from
the University of Edinburgh.
Researchers found that reading, verbal fluency
lnlslligence were improved in a study of 262
"n4
people tested either aged 11 or in their seventies.
A previous study suggested that being bilingual
fr
fr'Y"
could delay the onset
of
dementia
by
several
years.
A new study has been published in Annah of
Neurobgt. It considers whether leaming a new
language improved cognitive functions or
whether individuals with better cognitive abilities
were more likely to become bilingual. Dr Thomas
The Frndings indicate that those who spoke two
or more languages had signiFrcandy better
cognitive abilities compared to what would have
been expected from their baseline test. The
strongest effects were seen in general inlslligence
and reading. The effects were present in those
who learned their second language eady, as well
as later in life. The pattem found was
Bak from the Centre for Cognitive Ageing and
Cognitive Epidemiology at the University of
Edinburgh thinks he had found the answer.
"meaningful" and the improvements in attention,
focus and fluency could not be explained by
Millions of people around the wodd acquire their
second langu-age later in life. Our study shows
that bilingualism, even when acquired in
"These Frndings are of considerable practical
relevance. Millions of people around the wodd
acquite their second language later in life. Our
study shows that bilingualism, even when
acquired in adulthood, may beneFtt the aging
adulthood, may beneFtt the ageing brain.
original intelligence.
Using data from intelligence tests on 262
Edinburgh-born individuals at the age of 11, the
brain."
study looked at how their cognitive abilities and
changed when they were tested again in their
seventies. The reseatch was conducted between
But he admitted that the study also raised many
questions, such as whether learning more than
one language could also have the same positive
effect on cognitive ageing and whether actively
speaking a second language is better than just
knowing how to speak it.
2008 and 2010.
All
participants
said they
were
able
Dr Alvaro
to
communicate in
at least
one
language other
than English. Of that group, 195 learned the
second language before the age of 18, and 65
learned it after that time.
Pascual-Leone, ptofessor
of medicine
at Harward Medical School in Boston, US: "The
epidemiological study provides an important Ftst
step in understanding the impact of learning a
second language and the ageing brain. This
research paves the way for future causal studies
of bilingualism and cognitive decline prevention.
Global warming
In a new study by two researchers from
the
in Ziirich it has
been determined that, based on data between
Federal Institute of Technology
1901 and 2005, 0.85oC of warming has made
extreme heatwaves and rainstorms four or five
time more likely now. They consider that global
warming can be attributed 75 per cent of the heat
extremes, and 18 per cent to precipitation
extremes. They further note that the risk of an
extreme event seems to rise exponentially as
mean temperatures are increasing. Thus, a heat
extreme is twice as great at 2oC of warming than
at 1.5"C according to the evidence presented.
This is a confirmation of what has been observed
in recent decades, that catastrophes due to
droughts and heatu/aves ate becoming more
frequent than ever throughout the wodd.
(ftom Natarc Clinate
Change)
Musical Penguins
Researchers from the University of Turin in Italy
have found that the African penguin can actually
carry four tunes.
But they only sound pleasant to other pengums.
Indeed, the bird is often called the "jackass"
penguin for its braying cry.
lvl*yt"
The hrst tune is the fodom "ballad", the single,
brief cry of a penguin that has lost its colony. The
second is the "battle song" when a penguin is
squaring up to a rival. This is a brisk staccato bark
that may be accompanied by a dance move of
sorts.
Then there is the "serenade", which mating
penguins sing to attract a partner. The last is the
love "duet".
Once two penguins have selected each other
partners, they will sing simultaneously.
r.# n
as
on internet.
Robot me around ...
For some dme now Google has been working on
a project for drivedess cars, in other words to
develop the "brain" which will allow the vehicle
to move on the road without direct human
intervention. Apple has apparendy expressed
interest in a similar robot-car development, and
Uber, the smart-phone taxi provider, has recendy
also announced that it was setting up a laboratory
for.self-driving taxis. To this comes ZMP, a selfdriving startup, which is being financed by Sony.
That is not all. Autonomous cars are on the
drawing board of most of the leading car makers.
Prototypes have been shown in public, recently at
the Car Show in Geneva, and there arc abeady a
number
of clever devices
available
to
assist
driving and safety. However much further
research and testing will be necessary before the
robotic car can move from the experimental stage
to the assembly line. An obvious fear is that the
five years. Not only has on the morale and selfconFrdence, but a loss of mobility, independence
and exclusion from social and cultural life.
Expert members of the Institue of Electrical and
Electronics Engineers (IEEE) have predicted
that drivedess vehicles will be the most viable
form of intelligent transportation. They estimate
that up to 75 per cent of all vehicles will be
autonomous by 2040.
So there is hope in the horizon for the eldedy
and handicapped to break out of the isolation
which lack of mobility so often impose.
It is indeed a good thing that the fully
autonomous car is on its way, and even if it may
be too late for our generation, let us think of
those who are to follow us.
computer system may suddenly break down,
Iending to an accident, or the car simply being hijacked by "pirates".
Thus all these ideas are at present just work in
progress but once the drivedess car has hit the
road, a new pe$pective will open for the steadily
growing older population.
For anyone who lose his or hers capacity for
driving, and with that their licence, it can be
much of a disaster. For instance in Switzedand
the number of older people losing their driving
permit has increased with 44 pet cent in the past
"Speeding
ofiar? Yot'll
haae to ask the .relf-diainqt:ar."
Zffi
fr'Y"
Miscellany
Trekking in Uttarakhand
by
Nico/e L'alhe
I don't' know who said "Travel trains the young",
I can assure you that it's also true for pensionets.
I
have just got back from a fantastic trekking
expedition in India "to the foot of Shivling", a
pyramid shaped mountain where the sacred
Ganges has its source. In the State of
Uttatakhand. Three amazingweeks.
On our arival in Delhi Harish, our young Indian
guide, welcomed us and we set off in a bus for
475km, which took two days, to Gaurikund, a
pilgrimage centre and the gateway to the hindu
sanctuaries. And that was already an adventure!
The further we advance into the mountain the
narrower becomes the road and the deeper ate
the precipices. Vehicles overtake to the right and
the left, motorbikes, bicycles, loaded peasants,
painted lorries, mules which cross the road, and
there is generalised hooting.
A landslip on
the
road, and we are stopped; an excavator clears the
road and we set off agato after a good hour. We
drive through villages, children are playing in the
road, merchants are pushing their wagons Frlled
with fruit and vegetables, a cow crosses the road
to go and eat in a rubbish bin. And the river is
foaming at the bottom of the abyss. We have to
get out of the bus because the bridge is not solid
enough to take the weight of the vehicle with
twelve trekkers and their luggage. When at last
we arrive at the end of this toad all we have to do
is to put on our boots, take up our rucksacks and
discover the paths.
For a start, our first day of tekking involved
climbing 1700 metres, over six hours of walking
surrounded by magniFrcent mountains including
Pic Kedarnath whose summit reached
6968
metres. We met smiling pilgrims who greeted us
with joined hands, "Namaste". Some ate
on
mules and clinging onto their mounts. Some men
carry hear1, loads on their backs: sacks of rice,
stones, sacks of concrete, wooden beams. A
family with their young child is breaking up
stones on the side of the toad.
In the eady morning of the third day we visit the
sanctuary of Shiva Kedamath, one of the four
great holy places of Hinduism. The Sadhus, men
devoted to the cult dressed in safran-coloured
tunics, are seated on their mats, they are waiting
for pilgdms to accompany them in their prayers.
In the centre of the square is the statue of the
bull Nandi, Shiva's mount.
/V{rryt"
Eady next morning, after spending the night rn
a
tent, we go back down this long path under a
storm with thunder reverberating in the canyon.
Half-way down lunch is offered to travellers:
rice/lentils, namely Daal and Chapati wheatcakes.
cows and mules. Young shepherds dash around
the mountain looking for small tired kids. \Xzhich
they put in their wicker baskets. The mules are
carrying jute bags also used to carrv the young.
The babies bray, calling their mother who
responds. Around the necks of the adults are
bells which ring as they step forqrard. The
The next morning we have a brief transfer in a
4X4 on a steep path to arrive in the village o[
Triioii Marayan where the muleteers and their
mules await us. They will carry our luggage, tents
and food during the nine days of trekking. We
follow the paths and pass through semi-tropical
jungles and magnificent high-altitude forests.
Some monkeys keep us company for a while on
the high branches, curious at seeing two-footers.
Some stretches have been destroyed by the
out to their dogs. \X:/hat a joyful
racket! Then we descend 1900 metres and walk
through a village. Along the main road are little
stalls: fruit and vegetables but also sweets and
delicacies which the children coming home from
school rush to buy. We set up our camp in a
courtyatd. And here is the rain again! Brrr ... We
take refuge in the tent. We are seized by the
humidiq'and the cold. Fortunately, nice hot tea
is served wrth the cakes we bought on our u/ay
monsoons and local peasants show us the way.
through.
This morning the weather is gloomy, however we
As usual: up at 6.30, off at 8 o'clock for a new
day full of adventure. We pass through an
agriculrural area, the people are busy in the fields,
harvesting rice, keeping an eye on their cows,
drying their harvest on the roofs of their houses.
We are accompanied on part of our trek bv a
woman and her cow; l,appy to spend a moment
together. Children in uniform, boys with ties and
girls with knotted hair are on their way to school.
Adolescents carrying portable telephones take
photos of us. It's a moment of noisy fun
together: I'll show you my photo and you show
me yours. After six hours of walking through
forests we reach the top of a grassy hill near a
temple. We set up our camp, fix ropes between
the pickets so as to dry our laundry. This evening
can glimpse between the clouds
beautiful
mountains reaching up to between 6500 and 7000
metres. Eagles are watching us. As we round a
bend a group of peasants stop working and watch
this band of walkers armed with sticks. We
exchange smiles and photographs, each group
curious about the other and our questioning
looks are frlled with respect and pride at the
encounter. We have only just set up our tents on
a small plateau at 3300 metres when it starts to
pour with rain. No means of washing unless we
go out into the rain with some soap. We prefer
the gende warmth of our sleeping bags.
peasants call
we have a magical sunset.
After nine days of walking we leave this valley,
leave the muleteers with a little sadness in our
heart. We catch a bus to get to Gangotri. The
roads here are always alarming, narrow, wrth just
a slight asphalt cover at the bends, crossroads are
extremely delicate, Iots of landslips and rocks in
place of the road.....fortunately it's only 75 more
kilometres, at 20k an hour.
A moming miracle: after the rain the sun! as
usual we lie in until 6.30. Then luxury of
luxuries.....Our guide brings the Ftst cups of
boiling tea to our tents and calls out a dynamic
"Good morning". Then the camp is alive and
bustling: clear up, repack our rucksacks, fold
down the tents, help the muleteers or do the
washing-up. After a good hour's walk we reach
the pass accompanied by a troop of goats, sheep,
One last stage to reach the famous glacier which
is the Ganges' ofFrcial source, a sacred site called
Gaumukh (the mouth o[ the cow). Pilgrims
climb up praying so as to be forgiven for a sinful
life. From the bottom of the valley we can see
majestic mountains, the three Baghirau and the
pointed summit of Shivling. Cameras click,
immortalise these moments of strong emotion. A
steep climb up the glacier's moraine and here uze
J,,4..,
tu'Y"
are at last at the foot of Shivling, the magnificent
site of Tapovan (a plateau whose altitude is 4400
mettes) And our last campsite at a high altitude.
Next moming we wake at 6 o'clock to wonder at
the sunrise on these fabulous and impressive
mountains. It's always a moment of pure magic
to see the Ftrst rays of sunfuht flickering on the
summits. The tents are white with frost, flowers
ritual chanting. It is a moving scene of devotion,
of ioy, of encounters.
of ice have formed in the night but we stay,
closely wrapped up, silent and amazed.
It
is now time to pack our bags and go down to
Gangotri. We just have time to put down our
bags and go to the banks of the Ganges for the
evening ceremony, the ceremony of lights.
There are many fervent pilgdms, the women have
put on coloured saris, the red sun is setting, the
light of candles imbibed with ghi or camphor
Iights up the dver. Brahmans are officiating
together in the bank of the river accompanied by
It is time to return to Delhi. Like a last wink from
India, on the motorway which we take to the
aitport our taxi overtakes. .....an elephant!
Unforgettable moments which made us so happy.
NAMASTE
BGMEA
Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association
by Paul Baile1
Nowadays, few large companies would deny that
of
responsibility for the
labour standards enjoyed in suppliers throughout
their procurement chains. Twenty years ago this
was not the case. Brand name buyers would fly to
they have some kind
Bangladesh to inspect the quality of the final
product and enforce delivery deadlines, but deny
responsibility for or knowledge of the
under which an item was produced.
^ny
conditions
who had been employed in the
ready-made
gaffnent (RMG) factories.
V4-rile the goal of not employing under-age
children was the aim, dealing with those already
employed and about to be dismissed, was a
problem. The children themselves had addressed
a petition to UNICEF and ILO
requesting
assistance.
How did that change?
I had left Manila and arrived in Dhaka on
Christmas Eve 7994 with the aim of overJapping
with the out-going Director Wemer Blenk before
assuming my new duties on '1.. Janoary 1995. The
idea had been to secure introductions to the
a brieFrng on any
was immediately confronted
with an informal working group composed of the
Minister of Labour, the US Ambassador, the
tripartite consdtuents and
pressing issues.
I
head of BGMEA (Bangladesh Garment
Manufacturers and Exporters Association),
UNICEF and the ILO. The goal was to attempt
to find a solution to the problems arising from
the dismissal of thousands of under-age children
There were not too many options and time was
running out. Elements of a solution included:
- stipends were to be paid for by BGMEA to
young workers who left their factories and went
to school.
The money from BGMEA was to be deposited
in an ILO bank accounU
- a schooling programme to be funded by
UNICEF and run by a local NGO;
- a monitoring and verification Qabour
inspection) programme to be set up by ILO;
and
- entry of Bangladesh into the Intemational
Programme on the Elimination of Child Labour
(rPEC).
/V{*yt"
There were a number of hurdles to overcome. If
BGMEA were to make funds available, could the
ILO hold the money? How to pay it out? Nonformal education - an NGO had to be found.
Labour inspection -recruit a CTA - but that was
easier said than done. How to pay fot it all? The
US Dept of Labor was an obvious candidate. But
culminating in the recent (Sept. 2014) partnership
between ILO and H&Nt to promote sustainable
global supply chains in the garment industry,
signed by Guy Ryder and Helena Helmersson
(Head of Corporate Social Responsibilirv H&ND.
this required a project document. In the
to do? Make shift inspection
teams were hastily constituted. The term
meantime what
"monitor" was invented and these monitors were
provided with excols and put into teams
comprised oE one appointed by ILO; one by
UNICEF; one by BGMEA; and, one from the
Chief Inspectorate of Factories. The govemment
officials were provided with rickshaw money to
facilitate their participa tion. Rudimentary training
in labour inspection was provided by Bob Heron
who flew in from ROAP. As Bangladesh lacked
birth certiFrcates at the time, determining the age
of a child required the consensus opinion of all
four monitors.
The immediate impetus had been
Lzft to rigltt: Sltanrul lilam, Minister for Commerce and
Industg,; Redwan Ahned, President BGMEA; A.S.)V.
MostafTyr Rahnen, Nliniier Jbr Foreign Afait; Mir
the
introduction of the so-called Harkin Bill in the
US Senate. Among other things it would ban the
import into the US of goods made by children or
under other sub-standard labour conditions (such
as forced labour). Although the Bill was never
adopted, its mere existence (coupled with the
eventual phasing out of the MFA) was enough to
jolt factory ou/ners into action. The consequences
- as mentioned above - were horiFrc for those
Shawkal A/i, Minitter .for
Bailq',ILO Dhaka
ltboar; and tlte aailtor,
Paal
Today such initiatives look normal. Twenty years
ago, not everyone in the ILO was content.
Thanks to the foresight of IPEC we were able to
move ahead. Many colleagues provided support.
At one point when the
l\{emorandum of
Understanding QvtoU) was abour to break down
because factories were not complying with the
agreement to remove children by the agreed date,
losing their jobs.
Once the BGMEA-ILO-UNICEF MoU was
signed (on 4 July 1995) similar programmes
popped up in other countties such as the soccer
ball-stitching initiative in Sialkot (Pakistan 1997).
a simple
comptomise to extend the deadline
saved the day. Soon after, the USA contributed
$30m to IPEC. Could it have had something to
do with the initiative of the MoU in Bangladesh?
Over the years numerous PPP have been set up
****:f
-4fter the amurcd reactiow t0 m-y text 'lfbe Brceqq" in the 'Muruge" I'lo. 56 (2015)
enoagh to thare with readers the $0ry o;fa.few prvuioutlt "untold" inddtnls.
I
thought
I
would dare to be recklest
An incredible but true story about the adventures of an ordinary
citizen in the city of Geneva
by Antonio Andres
My dear reader, you will surely agree that
ridiculous things can de our daily lives. And,
those bizarre things often get mixed up too often
with other matters in the most unexpected ways.
Sometimes this is comical and amuses us; other
times it's disconcerting and gets on our nerves.
One thing offsets the other. That is why when
the Frst situation, that of fun, presents itself to
us, we must eriioy it in good faith especially
if the
unexpected happens soon afterwards and plays
urith us - or tather takes ovet - allowing the litde
gremlins to get to work.
It was in wanting to satisf, the supposed curiosity
of the colleague that I had made laugh (it was he
who said this) with my story of the Brise - the
impertinent beauty by the lakeside, the one that is
desired by all in Geneva and about which I have
told you a passionate adventure - that I got into
this amusing anecdote.
I wanted to give my friend some details about the
physical reality of the beautiful statue. To do so,
what better way than to ask for information at
the Information Office of the City? It was
obvious I thought, this statue is so well known to
the Genevans ... that it would be child's play...
Ingenuous as I have always been but sute about
what I am doing, I walked casually into the ofFrce
located at the Pont de la Machine. To my
question, two eyes popped wide open. "The
Statue of Breeze, you say? Uh ... it's which one
again?"(!!!) Here I launched into explanations that
seemed to make my young and amiable
intedocutor discover the city for the first time.
After fruidess searches in various brochures, we
agreed that it would be appropriate to do further
research on the Intetnet or elsewhere.
Two days later, I retumed as agreed to the said
Office. There, tlle young person with a slight
foreign accent shyly handed me a piece of paper
containing NOTHING other than the name and
the date of construction of the statue. "It's a bit
too litde," I said, smiling sweedy so as not to
upset her too much. 'Yes, she said to me, the
I would have liked to
haven't been able to Frnd
anything else." My face remainetl impassive, but
my mind, dumbstruck, made my jaw drop. So I
told her that it was not a problem and that I
would do research in the Cantonal Archives. And
research has not been easy.
help you more, but
I
I promised to tetum and give her
information to complete the
more
Breeze according to some," I said. She hesitated
between the use of the insecticide or fly-swatter,
but preferred to throw me a look which was
enough even to make a cockatoo stutter. I
understood that this was too trivial a matter for
her immense knowledge. With that she turned,
with me at her heels, and consulted a binder,
which stubbornly refused to provide
me at the entrance." It was an order. Naturally, I
disobeyed and decided to wait in the reading
room. The daylight disappeared into the twilight
of the room without a sound. Time passed. "Oh,
la, la". The wait, the silent room and discreet
lighting made me think of the casde in the movie
where Count Dracula takes advantage of the
night-time sleep of young victims to drink their
blood. I imagined my recipient offering her neck
to the fangs of the count (or perhaps to an
official vampire) and feared the sun that was
already going down. Suddenly she reappeared
holding in her hand a binder open at a page with
a newspaper ardcle, which she handed me taking
the precaution not to touch me. A Frnger pointed
at a picture and rested on a name, "I told you it
was the Bise." She said this with the same
contempt that she would show me if I had asked
for her purse threatening her with a toothbrush.
And what did I find on that page of a recent copy
of the Tibane de Geniae? A short article about the
Quay Gustave-Ador. As for details on the statue,
its name was wrong: The BISE and the author's
name and the year of its inauguration: 1941. And
nothing else. I could have asked my "tesearcher"
to help me a little more, told her that I was
interested also in the history of the statue (not her
own) but that of the Brise because I was at the
Cantonal Archives after all! But her icy stare froze
my impulses. Defeated, I ran away, feeling my
neck. Phew, quickly, quickly to be redeemed in
the daylight!
\r(hat to do? I thought of the City Library. A
magnificent building that was well worth a visit:
beautiful rooms, extensive
Frle.
any
information. Another binder, then another, all
were silent. Vexed, she turned to me: 'qWait for
documentation,
"I have come to ask for the
moon," I said to the pretty young lady who
competent staff.
So here
I
am going to the State Archives
of
the
Canton of Geneva, feeling a bit like a rubber
band made somewhat britde by the biting cold at
the beginning of January and climbing the steps
monitored by dozing cannons (across from City
Hall). I had the feeling of being a cockroach in
front of the ghost who received me. "The Statue
of The Bise?". Well, it started again! 'Yes, or the
received me. She smiled. "Could I give it to you?"
she asked? I sighed. At my request, she bent over
her computer and produced a list of documents
to consult. "A beautiful pile" a Genevan would
have said, referring to the stack of documents.
First of all, and accompanied by an employee, I
consulted the Frles to no end. To my
^mazelnent,
/VI*yt"
I
found nothing conclusive on this starue that
my curiosity. A thick cloak of mystery
seemed to shroud the beautiful goddess. This was
escaped
regretting that he could not stop and admke its
sublime form, a perfect work of nature. Perhaps
he thought about his youth in his native ltaly.
beyond my reasoning as much as my senses.
Certainly many
But my incredible story was only
beginning.
Three days later we were having dinner at home
with a group of friends. The idea came to me to
ask them, "So this is the Bise, or the Breeze?"
it
was the Breeze; but after that doubts
was three in favour of the
Breeze, three for the Bise with t'wo abstentions
(there are people who remain cautious at all
times!). "But, said a friend of mine, a teacher by
profession, why do you not phone the son of the
sculptor? He lives in Geneva and I know him."
But of course! I shall pass over the details of the
telephone conversation with the son who
incidentally was very friendly. I leamed that the
First
arose.
At the end it
statue at the lake is called indeed the "Breeze",
as
I
thought, no offence to the poor copy of the
mummy who tried to murder me with her "I told
you it was the Bise".
of the old timers wrll recall this
memorable visit and book with the title: Mixion of
Ju$ice and Peace, which was publ-ished by the
Offrce on the occasion. I have a copy. Flipping
through the pages, I saw with pleasure the former
greats and some of the less well known from the
ILO. At that time, the ILO Director-General was
David lMorse. We remember him: he was the only
one - after Albert Thomas - to have a sueet
named after him in the City of Geneva.
Well, here are the details of the famous (or rather
ignored) statue that I wanted to give you.
Sculptor: Henri Konig. Inauguration 1941.
Height 3.30 m. (without the base). A contest was
held in 1939 to decorate the quay. The models
presented were to measure a tenth of the actual
size. There were many candidates ... and at the
sight of such a beautiful work I have no doubt
that this was the best and most aesthetic one that
But that was not the end of the surprises for me.
A month later, as we v/ere having dinner with a
couple of our friends - real Genevans - and I
asked them, knowing that we would laugh, "So
this is the Brise, ot the Bise", they were of
divided opinions again. And when my friend
asked me the reason for the question and I
showed myself somewhat evasive, he insisted.
Then
I told him
about my research on the statue
which was motivated by an Irishman who had
fallen in love urith her and covered her one night
with a thick waffn blanket. He
laughed
uncontrollably. He told us that during the visit of
Pope Paul VI to Geneva in June 1969 at our
Conference, he learned through the press that the
Pope would celebrate a mass in the Parc de la
Gtange, near the statue of the Breeze. He got the
idea to impress his friends, one of whom was a
devout Catholic, to clothe the Breeze so as to
hide her nudity from the Holy Father. He came at
night with an accomplice and got up on his
shoulders to dress the naughty sculpture in a
monk's habit. When the two friends returned the
next day to the scene, the Breeze offered her
naked body, insolent and shameless, for all to see.
The gardeners had retumed it to its "natural
state".
It is not known if
the Pope saw the beautiful
Breeze. Maybe he did, looking
at her
and
won the award.
I want to address a few words here to Milan
Kubr. I appreciate the flattering praise he had for
my "charming" text. Nty wife was also touched.
She wanted so much to know more about the
Breeze. His [or Her? Doesn't he mean his wife's?]
research was more successful than mine. She
decided to do an article for the Bulleun of the
University for Senior Citizens. Her research led
her to meet the widow of the sculptor who
welcomed us to her home for a lovely cup of tea.
We could see the litde Bteeze, the one that would
become "La Brise" which the people of Geneva
are so much in love with.
The splendid Brise by the Geneva lake must not
lead us to forget the other statue, the Bise, equally
beautiful but also more discreet, which can be
seen in the park of the Town Hall of Vemier. Go
and visit her, she will not be disappointed, and
neither will you.
The ups and downs of my story do not end there.
A friend of mine, was not only able to shed some
light on the mysterious Irish Genevan, on which
he made a very wise and spiritual text, but he also
put an end to any doubt about the name Brise or
Bise, saying the two were one and the same,
depending on the day, because the Brise is in fact
the Bise without an "R"!
&'Y"
ii:ili
't !=a
Refugee disaster in the Mediterranean
The UN High Commissioner for
Refugees
Ant6nio Guterres has expressed his shock at the
recent boat capsizing on the Mediterranean Sea,
and the many lives reported to have been lost.
of Italy's Lampedusa
Island. Italian and Maltese naval vessels and
merchant ships, along with several helicopters,
have been engaged in the rescue operation being
some L80 kilometres south
coordinated by the Italian authorities.
According
to the latest reports, the survivors
were being taken to Catarria in eastern Sicily.
"This disaster conFrrms how urgent it is to restore
a robust
rescue-at-sea operation and establish
credible legal avenues to reach Europe.
Otherwise people seeking safety will continue to
perish at sea," Ant6nio Guterres said in a
message released in Geneva on 19 April.
Only around 50 of the 700 reported to be aboard,
have been rescued. Should these numbers be
incident which happened
on 18-19 Aptil - will be the largest loss
confirmed, the
overnight
of life from any incident on the Mediterranean
involving refugees and migrants. It follows an
incident eadier this month which 400 lives were
feared lost. The Lampedusa disaster of October
2013 saw almost 600 lives lost in two separate
incidents.
It
appears that the boat overtumed shotdy befote
"But it also points to the need for a
comptehensive European approach to address
the root causes that drive so many people to this
tragic end. I hope the EU puropean Union] will
rise to the occasion, fully assuming a decisive role
to prevent futute such tragedies," he added.
So far in the first four month of this year some
1750 migrants have died. That is many times
higher than last year. In 20L4, arcond 219,000
people crossed the Mediterranean, and 3,500 lives
were lost, and new catastrophies are continuing.
midnight on Saturday 19 April, in Libyan waters,
(UNHCR)
A brief history of your primary school classroom
by BxtinaNbu-Cil
Cast your mind back, if you will, to your primary
school education which took place for most of us
retirees during the Ftst half
of the twentieth
century.
Have you ever thought why you were sitting in
rows? lVhy was the classroom usually
^
there were
rectangnlar shape? Why on an
^verage rX4ry
in
the
class?
the
genemlly about 30 pupils
teacher stayed at the front of the class and you
were expected to behave and stay silent to
concentrate? Why lessons usually lasted only one
hour or less? I expect most of us just took it for
granted but there is, in fact, a rationale behind
this classroom environment.
It
can be assumed that primary education dates
back to something like 5,000 years. The acrual
dating can only be hypothesised as it began many
years before history was documented. From data
available schooling existed woddwide as from
1500 to 1000 BC. However, this can probably be
backdated further to 3000 BC taking into account
evidence of a relatively advanced civilization in
one of India's port cities indicating the existence
of some form of education system at that time, in
that country at least.
Initially, primary education would have been
solely oral as *itirg u/as only originated
independendy in all ancient civilizations during
the period 3500 BC to 1000 BC. Paper was
invented in China in the 2"d century BC, arriving
in Europe in the 13,h century AD and would have
become available to students during the 14'h
century.
/Vt*yt"
The decimal system for writing numbers
was
formulated in India about the 3d century BC, and
became prevalent around the 6,h century AD
reaching Europe by the 11th century. These
developments caused a significant change in the
teaching-learning process: the emphasis from
only oral-aural/memorised lessons to literacy and
numeracy entered primary education some time
around the L3th century although the children
continued to be taught following the methods
and classroom structure dating from the oral
than today to be able to learn from the only
means of communication existing at that time.
Although Iiteracy and numeracy were introduced
into primary education some time during the 13th
cenrury teaching continued to follow the
methods emanating from the oral tradition.
During the L8,h and 19,h centuries primary
education remained mostly
unchanged
throughout the wodd until the introduction of
technologv into schools in the 20th century.
tradition.
Now let us return to our primary
attention span for listening to the teacher would
almost certainly have been more concentrated
school
classrooms. As education in the beginning was
entfuely oral the pupils would have been seated in
rows in front of the teacher, instructed to be
silent, taught to listen, memorise
and
subsequendy recite theit lessons cleady.
A
teacher facing a class and speaking at an
of 60Db is heard cleady at six metres
therefore a classroom would have had a radius of
six meters and as in most cultures rooms were
rectangular this gives an are of 36 meters and as
a result established the classroom size. It can be
calculated that allowing one square meter per
pupil and leaving space for the teacher at the
front, the estimated number of children would
not be more than 30.
averaLge
In the oral context of that period a
teacher
speaking continually in a normal voice would tire
after about one hour, so this would have
determined the duration of each lesson. We can
presume that in the illiterate age students'
Nevertheless classroom structure, room
dimension, class size and lesson duration dating
from the ancient oral tradition continued to be in
fotce. Now, however, this is being questioned by
many teachers in the primary education sphere.
There are proposals to organise classroom space
to accommodate children's individual needs and
arrange desks in small groups, creating separate
areas for different simultaneous activities. This
has already been implemented in some schools,
leading up to Frnally discarding the influence of
ancient traditions and continuing towards the
inevitable introduction of the age of digital
education!
Th* aboae article is barcd on a plenary pretentation by
Pro;t'estor Sugata Mitra, Profestor of' Edatational
Technohgy, I\ewcaille (Jniuersi!, UK, at the 18th
LAIEP-L (nternational -Attodation of Teacherc of
English ar a f-oreign I-.anguage) Annual Corference
2011.
Domesticated lifestyle has shrunk the human brain
We may like to think that humans are just
reaching the pinnacle of intellectual development
but scientists have found that the human brain
has been shrinking for the past 20,000 years,
possibly as a result of "domestication". At the
end of the last Ice Age, 20,000 years ago, the
average male brain was 1,500 cubic cms, the fossil
it is 1,350, meaning that we
have lost roughly a tennis ball's worth of neurons
in volume. Speaking at The Tinet Cheltenham
record shows. Now
Science Festival, Professor Bruce Hood
compared the diminishing size of the human
brain to differences between the brains of wild
"It runs
totally counter to the view that the brain
has been getting larger," said Professor Hood.
"One by-product of domestication is that the
brains shrink."
The reduction in brain size of about 10 per cent
may be linked to the shift ftom a hunter-gatherer
in close-knit agricultural
communities, where social skills may often have
trumped aggression in terms of evolutionary
fitness. If aggression was being "selected against"
this may have led to a reduction in testosterone
and other hormones that regulate growth, said
lifestyle toward living
animals and their domestic counterparts.
IIiliiffiS::
w"
Professor Bruce Hood, a psychologist
British University of Bristol.
A
at
the
similar process occurs when wild animals are
purposely bred to be companion animals. "If you
breed foxes to become pro-social, they become
like puppy dogs," he said. "Every animal that's
been domesticated has shrunk in brain size."
Professor Hood believes that the domestication
process may have altered the nature of human
intelligence. He suggested that we may have
gained mote sophisticated social skills at the
expense of the hardy wiliness that allowed small
gaoups of eady humans to thrive.
Thefact
(H. Deuin tn The Tines, London)
-
*,
ma1 fuarfellow,
andloa maJt ar well adnit
uaer dtrpair.
it
he who has neuer boped ,,an
Point of view
Living longer, Iiving well? The need for a culture of care
by Ahxandre Kalache and Ina Voelcker
Over the past two decades, global life expectancy
with the biggest progress
increased by six years,
being made in low-income countries. V/hile
people on average do not live as long in pooter
parts of the wodd, population ageing is
p^ce similar to more developed
happening
^t
^
regions, with some less developed countries (e.g.
Brazrl) ageing much faster.
This increase in the life expectancy itself is a
cause for celebration. Yet these stark inequalities
across the wodd and within countries ate
unacceptable. In sub-Saharat Afica, for example,
life expectancy at birth (I-EB) today is about 56
yeats; that is 24 years less than in Northem
Europe. In London, the gap between LEB in
different parts of the city is over 17 years. Even
with these inequalities, the good news is that we
have more years to live: more years to be a child,
an adolescent, an adult and an older adult.
Often, however, increased Iife expectancy, and
population ageing more generally, is a source of
anxiety. On a societal level, the concem is about
the financial sustainability of pension and health
systems. On an individual level, it is about the
fear of reaching old age in poor health.
At
both
Ievels, adding life to these years is as important
adding years to life.
as
'For every yeat of life gained from age 5Q a
percon gains only 9.5 months of healthy life.'
Ifeahhy life expectat cy lagging behind
The most recent assessment of the Global
Burden
of
Disease (GBD) data shows that
healthy life expectancy increased more slowly
than overall life expectancy during the past 20
years. This means that people are now losing
more years of healthy life to disability than they
did two decades ago. Fot every year of life gained
from age 50, a person gains only about 9.5
months of healthy life.
A
in health in later life, however, is not
In the UI! statistics show that, at age
65, healthy life expectancy increased roughly at
the same pace as life expectancy. This is similar
across al, EU27 countries and is proof that the
length of dme we live in poor health (morbidity)
can be reduced in certain settings and at speciFrc
times. It is therefore of the utmost impottance to
focus not only on lowering motality rates, but
decline
inevitable.
also on lowering morbidity rates.
The growing threat of chronic diseases
Even so, we should expect that as more people
reach older ages, increasing numbers of people
/Vlryt"
will
experience disability. The major causes
of
disability are mental and behavioural disorders,
such as dementia, as well as disorders in the
musculoskeletal system. Health systems need to
respond to this major shift in the causes of death
and disability, a shift which centres on noncommunicable diseases and chronic conditions
such as heart disease, diabetes, cancer, lung
disease, mental illness and dementia. Even in subSaharan Africa where communicable (infectious)
diseases are still a maior cause of mortality, the
years lived with disability are due, in large part, to
non-communicable diseases.
In many
countries, even though the global
disease burden has changed, health systems are
still focused on communicable diseases and on
cure.'
'Paticularly in developing counties, health
systems are faced by a double burden:
continuing high prevalence rates of
communicable diseases and increasing
prcvalence rates for non-communicable and
chronic diseases.'
Addressing chronic conditions in the context of
ageing is acutely important because they can lead
to
dependency and a loss of autonomy. To
protect the rights of those in later life, care and
management
of long-term conditions must
be
included alongside more curative health
interventions. It is essential that we develop care
services that meet people's needs throughout the
life course, including for those at the end of life.
In addition to
these shifting health patterns,
societal changes such as globalisation,
urbanisation, migration and changing roles,
of women, lead to smaller, more
complex and geographically more dispersed
family nerworks. To respond, it is imperative to
develop a culture of care that is sustainable,
especially
affordable, compassionate and universal.
Care has to be culturally and gender-sensitive and
c^re
provider and the care recipient at the centre. The
Rio Declaration 'Bevond Prevention and
also person-centred, placing both the
Treatment: Developing a Culture of Care in
tesponse to the Longevity Revolution'provides a
footprint for governmental and nongovernmental actors to start this shift towards a
stfonger focus on care.
First published in F'adng the factt: The truth about ageing and deuelopment by ,,lge International UK, London,
www.ageinternational.otg.uk, a charity part of the Age UK Group, and the UK member of the HelpAge
global network. It supports prograrrunes in over 30 developing countries to meet the needs of older
people and to promote and protect theit rights in times of emergency and longer-term development.
Ahxandre Kalache MD PhD, is the President
o-f the International Longeuiyl, Centre Bra{/ and Globa/ Ambarador of
HelpAge International. He directed the Ageing and Life Coune dtpaftment of the WHO.fiom I 991-2008.
Ina Voelcker h
Pruject Coordinator at the Intemational L,ongeuity Centn Bra{/. She has a BA in Gerunto/og1,.from
Vechta Uniuersif in Cenranl and a Master's fugree in Public Poliry and -4geing.fron Kingi Collcge l-,ondon.
Dr. |ohnson
on Old Age
the wodd when heaith and vigour gro" i. fair promises of rime sufficient for the
regular rnatutation of our schemes, and a long enjoyment of our acquisitions, we are eager to seize the
Pteseflt momenq we pluck every gratification within our reach without suffering it to ripen into perfection, and crowd all the varieties of delight into a narrow compass; but age seldom fails to change our
conduct; rve grow negligent of time in proportion as .we have less remaining, and suffer the last part of life
to steal frrom us in languid preparations for future undertakings, or slow approaches to remote advantages,
in weak hopes of some fortuitous occrurence, or drowsy eqrrilihad6ns of undetermined counsel. Whether
it be that the aged having tasted the pleasutes of man's condition, and found them delusive, become less
anxious fot their atainmenq or that frequent miscarriages have depressed them to despair, and frozen
them to inactivity; or that death shocks them more as it advances upon them, and they are afraid to
remind themselves of their decay, or to discover o their own hearts that the time of
is past."
Tft"g
(Ranbhr Apil 9, I 751 )
"At our enrance into
In memoriam
Since the last issue
of the Mesmge, we
have learned with much sadness
of the death of the
colleagues
whose names are recorded below.
The editors and the Bureau of the Section express their sincete condolences to their families:
ALI Clarinda
AMON Marcel
BAMFORD Geoffrey Newton
BARAKAT Ghalib
BARILE Martha
BEGUM Iqbal
BELL Hugh Michael
BENDAHOU TaouFrk
BINEATI-HUBER Frieda T illi
BISSMANN Heinz
BUIL Henri Bernard
CASTLE Tsilla
DALLEMAGNE Simone
79.03.201,5
Ir\CAL ZUCO Antonio Gregorio
1,5.04.201,5
I-ASSAGNE Alain
LEWY Rudolf Eliezer
17.06.2014
06.08.201,4
t7.05.2014
20.0"t.201,4
LUNN Frank
MARTINI Oyarce Santiago
MATHIEU Albert L6on
21.02.201,5
19.04.201.5
28.01.2075
23.07.2014
04.08.2014
11.03.20t5
2t.03.20t5
14.03.2015
06.04.2015
07.03.2015
07.02.2015
MORO A&iana
MULLERJean Frangois
ORSIN.I Benigno
07.01.20t5
24.1,2.2014
14.07 .20',14
PAYRO MaureenJessica
PERRIN Madeleine
24.04.2015
26.12.2014
1,3.02.2015
RAJ Daniel Sunanda
1,3,03.2015
1,0.12.2014
OEHRING Eckart
05.01.2015
28.06.2014
DEYJames
05.02.201,5
ECHTERMANN Hildegard
FARES Emile Kizhaya
FAVRE Jacqueline
FERNANDO Anthony Earle
FIKUS Helena
GARRIGUE Maurice
GEISERJohann Georg
GIOVO DI RODRIGUEZB.E.
GISSELBAEKfuta
GOMIS Pietre
GRAF-GENSCH Dorothea Klara
GUILLOUJean
HAMAOUI Marie
HOWELLS W.B.
26.02.2075
30.u.201,5
02.03.2015
REYNOLDS Veronica Clare
SCHENKER Michel
SEBASTIEN Christian AJ.
SIROUET Michel
SMITH Marie Doris
1,9.01.2015
SPYROPOULOS Georges
13.1,2.2014
26.02.2015
STEEDMAN Batban
SUTER Francis
VAILLEND Teresa
vAN HAARLEM Riihk
VERGER Marcelle Berthe
VIGNY Gisdle
VILI-ASECA LEON Gonzalo
WAROLUS Roland
ZOETEWEIJ Hubertus
22.06.2074
FranEoise
23.03.20t5
12.05.2015
09.05.201.4
01.03.2015
23.08.2014
02.01.201,5
22.08.2014
22.02.2015
01.08.2014
28.02.201,5
26.11.2014
27.03.201,5
04.02.2075
23.02.20r5
05.02.2015
19.1,22014
23.11,.2014
07.01,.2015
23.04.2014
10.01.2015
76.01.2015
Note:
The tpoaw of
dcceased members
wish to da so unlesslol
of tbe Section of
infom ur t0 tbe nntrary.
FonterOfidak
At
a member,lou
at ttr clrt. lVe shall assume thatlou
will nntinue to rerciae our communicatiow and maga{ne.
become automaticalfi nenbers
If ary of oar naders woald like to urite an obituary of afiend andformer colleague, thry can send their contribdion to the editorfor
pablication in nfar as possible in the nexl issae a/Nfessage.
SECTION DES ANCIENS FONCTIONNAIRES
DU BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL
SYNDICAT DU PE,RSONNEL DE,I,'OIT
BIT - Bureat 6-J7
T6l6phone: +41 (0)22799.64.23 - e-mail: [email protected]
Adresse postale: CH 1,21,1 Gendve 22
Bureau de la Section
Frangois KIL,NTZLER, Secretaire ex6cutif; Ivan M.C.S. ELSNL{RK et Guy FAVRE,, Secr6taires
ex6cutifs adioints; Venkataraman NARASIMHAN, Tr6sorier; Bert ESSENBERG, Tr6sorier adjoint,
Ivan M.C.S. trLSMARK, R6dacteur en chef. Autres membres du Bureau: Abdoulaye DIALLO,
Robert FALAIZE, Cl6ment ROCHE et Jean-Frangois SANTARELLI.
R6dacteur,
Message aux andensfonclionnaires:
assist6 par Frangoise Falquet et Marianne
Nicole Val16e, documentaliste
Ivan M.C.S. Elsmark
Stimpfli
i la disposition de nos collegues qui souhaiteraient, notamment,
exposer leurs probldmes personnels. Les membres du Bureau de la Secdon se r6unissent
normalemeflt tous les premier et troisidme mercredis de chaque mois entre 14h30 et 17 heures.
Le secr6tariat (bureau 6-77 du BIT) est ouvert chaque mardi matin, de th i midi. Pour prendre
rendez-vous, t6l6phonez au *41 (0)22799.64.23 ou envoyez un e-mail i: [email protected].
Nous sommes i votre disposition.
Les membres du Rureau se tiennent
***:1.*
SECTION OF FORMER OFFICIALS
OF THE INTERNATIONAL LABOUR OFFICE
iLO STAF'F UNION
ILO - Office No 6-77
Telephone: +41 (0)22799.64.23 - E-mail: [email protected]
Postal address: CH 1211. Gereva 22
Bureau of the Section:
Frangois KIENTZLER, Executive Secretar\;Ivan M.C.S. ELSMARK and Guy FAVRE, Assistant
Executive Secretaries; Venkataraman NARASIMHAN, Treasurer; Bert ESSENBERG, Assistant
treasurer, Ivan M.C.S. ELSMARK, Editor in chief.
Other members: Abdoulaye DIALLO, Robert FALAIZE, Cl6ment ROCHE and Jean-Frangois
SANTARE,LLI.
Editor, Mexage toformerOficia/s: Ivan M.C.S. Elsmark
assisted by Frangoise Falquet and Marianne Stdmpfli.
Nicole Vall6e, documentalist
The members of the Bureau of our Section are at the disposal of those of our colleagues who may
wish to discuss problems with them. The Bureau normally meets the frst and third Wednesday of
the month between 2.30 and 5 p.-..The Secretariat (ILO, Office 6-77) is open each Tuesday from 9
am to 1.2 noon.
To fi-x an appointment, telephone: *41 (0)22799.64.23 or e-mail: [email protected].
We will be pleased to help you.
lf thrs address is wrong, please return this sheet to the sender or. al least, the part bearing the address
Pour tout changement d'adresse, pridre de renvoyer a l'exp6diteur cette feuille ou, du mo
comportanl l'adresse
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la partre
Siruase indicar el cambio de dtreccton del destinataflo y envrar esta hola al remitente, o al menos la parte
en que esta escrita la direcclon
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