Husky et portes

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Husky et portes
L’éducation de votre Husky de Sibérie :
Les portes et autres ouvertures vers l’extérieur
Si je devais comparer un Husky de Sibérie à un élément, ce serait le mercure.
Le Husky est vif et intelligent, comme le dieu Mercure. Mercure, en anglais = quicksilver, ou « vif-argent. »
Le mercure est un liquide qui, libéré, s’échappe rapidement par n’importe quel ouverture. De plus il est
difficile à le rattraper pour le ramasser. Ffft ! Ffft ! Le mercure se met en bille et roule hors de portée. Un
Husky possède les mêmes qualités et sait s’en servir parfaitement.
(En outre, comme il nous a été rappelé depuis l’arrivée sur le marché de certaines ampoules « basse
consommation », le mercure est également un produit toxique en ce qu’il émet des gaz nocifs qu’il ne faut
pas respirer. Bien que le Husky ne soit pas « toxique », il lui arrive aussi de produire des émanations de gaz
quelque peu incommodantes… notamment s’il reçoit un régime haut en protéines, comme par exemple en
période de travail. Mais ceci fera l’objet d’une autre fiche…)
Donc pour éviter une « fuite » de votre mercure sibérien, voici quelques bases à respecter.
1. REGLE D’OR : Portail, portes d’enclos, portes de maison, portes de boxes de transport,
fenêtres, colliers, mousquetons de laisse : assurez-vous de leur bonne fermeture s’ils doivent
contribuer à « contenir » votre chien. Vous allez vite attraper le « TOC » (trouble obsessionnel du
comportement) des propriétaires de Husky, à savoir : vérifier plusieurs fois que les « fermetures »
sont bien fermées. Si jamais le chien s’échappe, vous allez devenir carrément paranoïaque à ce
sujet.
Secouez les portes pour voir si elles n’ouvrent pas ; contrôler visuellement l’ajustement du collier et
la fermeture du mousqueton. Ne laissez jamais une fenêtre grande ouverte si votre Husky est dans
la maison – il n’a généralement pas peur du vide avant d’apprendre pourquoi, et un saut par la
fenêtre pour vous rejoindre ou pour voir le chien qui passe dans la rue, effectué à partir d’une
certaine hauteur, lui règlera la question de façon souvent drastique et terminale. Il en va de même
pour les balcons ; et ne jamais attacher un chien sur un balcon, il pourrait bien se pendre.
2. Apprenez-lui à attendre.
a. Il est dans une pièce à l’intérieure, avec vous et vous voulez le sortir. Pour cela, apprenezlui « non, attends » devant la porte, que vous répétez jusqu’à ce qu’il se calme (cela peut
durer…). Une fois qu’il s’est calmé, et que vous avez attaché sa laisse si vous le sortez hors
du jardin, ouvrez la porte, toujours en le calmant (« douuu-ce-ment, attends. ») Si vous
devez fermer la porte à clefs, faites-le s’asseoir et patienter.
b. Il est dans un enclos, et vous voulez rentrer sans qu’il ne sorte : même principe. Répétez
« non, attends » en le maintenant dans l’enclos avec la main. Rentrez vite et félicitez le.
Ensuite, pour le sortir, procéder comme dans (a).
c. Il est dans son box de transport. Il est primordial qu’il n’y jaillisse pas comme une éclair !
Même chose que pour l’enclos : ouvrez le loquet du box en maintenant la porte fermée – et
fermement car le chien va pousser. Donnez lui l’ordre d’attendre comme dans (b) et glisser
la main dans le box, sans ouvrir, pour attraper son collier. Ensuite ouvrez le box en le
maintenant dedans, et faites le patienter pendant que vous attachez le collier. Quand tout
est prêt vous pouvez le laisser sortir, en lui donnant un ordre comme « OK ».
3. Arrivée de visiteurs, entrées-sorties en laissant la porte ouverte pour rentrer des courses ou
effectuer des travaux : Le mieux pour votre tranquillité, et surtout si votre porte d’entrée ne donne
pas sur un terrain clos, est d’enfermer votre Husky dans son enclos, son box ou alors dans une
pièce bien fermée (à clef pour éviter qu’il n’apprenne qu’il peut ouvrir une porte en attrapant la
clenche.)
Voilà. Ces quelques bases sont a travailler dès l’arrivé du Husky chez vous, avec patience, fermeté (sans
violence) et surtout beaucoup de persévérance. Lui inculquer l’attente contribuera grandement à sa sécurité
et à votre paix d’esprit, mais aussi à la relation de chef de meute que vous devez assumer : c’est vous qui
décidez, pas lui. N’hésitez pas à contacter votre éleveur pour de plus amples conseils si vous avez une
question ou un problème.