Mise en page 1

Transcription

Mise en page 1
M E N S U E L
D U
S E R V I C E
E T
D E
L A
D I S T R I B U T I O N
D U
M A C H I N I S M E
A G R I C O L E
Février 2012 - n° 230
Philippe LERAT
Membre du Bureau
Exécutif du SEDIMA
édito
Savoir raison garder !
Pour la deuxième année consécutive, le
marché a l’air présent : la grande culture
se porte bien, le lait va mieux, le vin
aussi, seul quelques points d’ombre
demeurent tels que la viande, l’arboriculture,…
Malgré cela, je pense que nous pouvons
dire que notre agriculture est un des secteurs qui aujourd’hui ne connait ni la crise,
ni la morosité économique ambiante.
Cependant je m’interroge sur une constante : quand nos marchés sont hauts,
pourquoi l’accroissement des ventes
implique quasiment systématiquement
un effondrement de la qualité de nos
affaires, pourquoi sommes-nous incapables de défendre nos marges dans l’euphorie du business ?
Ce ne sont que des réflexions dont je suis
le premier destinataire.
Par quel phénomène nous laissons-nous
aspirer par le tourbillon du commerce sans
toujours savoir raison garder ?
Nos entreprises ont besoin de marges pour
fonctionner de manière pérenne.
De plus en plus la réglementation nous
impose de nouvelles règles (permis PL pour
les mécaniciens et vendeurs, Caces, Fimo,
Fco,…).
De plus en plus la technicité des matériels que nous vendons nous impose la
formation de notre personnel et de l’outillage de pointe, plus-values difficilement
valorisables lors de la facturation.
De plus en plus nos constructeurs exigent
de nous des process et des organisations.
Il est temps aujourd’hui pour notre profession d’atteindre un niveau de maturité supérieur et d’être capable de mesurer
les potentiels dommages collatéraux de
l’embellie : sur le besoin d’anticipation des
stocks neufs, sur le poids en terme de
trésorerie, et sur le risque d’un stock
occasion difficile à appréhender, le tout
générant un accroissement des créances…
Le marché est là, ne boudons pas notre
plaisir : mais profitons de cette conjoncture
pour assainir et structurer nos entreprises
pour l’avenir.
Industriels, Distributeurs, Partenaires de la Filière Agroéquipements,
Ne manquez pas cet événement !
5 bonnes raisons pour y participer :
✔ un programme pertinent dédié à la PAC 2013,
✔ une destination de choix : la cité européenne Bruxelles,
✔ des experts de renom (économistes, prospectivistes, députés européens,...),
✔ des ateliers et des moments forts en prise avec l’actualité de la profession,
✔ du temps pour échanger en toute convivialité.
infos sur www.conventiondesagroequipements2012.fr
congrés annuel
en Pologne
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ACTUALITÉS
en bref
on parle d’eux...
Alliance : bilan 2011
Philippe
BIDET
Alliance Tire Group annonce un CA 2011 de 371 M d’€
soit une croissance de 39 % (250 M d’€ en 2010).
Avec une capacité de production annuelle d’1 million
de pneus sur 2 sites (l’un en Israël, le second en Inde
nouvellement construit), le manufacturier dispose pour
ses 3 marques (Alliance, Galaxy et Primex) d’une gamme
de 260 profils et 2600 références.
Il ambitionne à l’horizon 2016 de faire partie du top 3
des leaders sur le marché agricole et forestier. En France,
ses ventes ont atteint 29 M d’€, en hausse de 30 %.
Claas : chiffres records
Le groupe Claas a enregistré en 2011 le CA le plus
élevé de son histoire à 3,304 M d’€ en augmentation
de 33,5 % par rapport à 2010 (2,475 M d’€).
Les moissonneuses-batteuses sont la 1ère source de
son CA, viennent ensuite les tracteurs, les ensileuses
et les presses. Ses ventes ont progressé nettement en
Europe de l’Ouest après 2 ans de repli, en Asie notamment en Inde, et se sont améliorées en Europe Centrale,
de l’Est, en Amérique du Nord et du Sud.
Kubota s’offre Kverneland
Le premier round a démarré le 16 décembre lorsque
Kubota a fait une offre d’achat du groupe Kverneland
à 8,50 couronnes norvégiennes (nok) l’action.
Les surenchères ont immédiatement suivi.
Le 19 décembre, c’était au tour du groupe CNH et de
l’industriel chinois Cherry de proposer 9,50 nok.
Le 21 décembre, 3ème round, l’actionnaire majoritaire
de Kverneland (Umoe) signait un accord avec Kubota
lui cédant 31,8 % de ses parts, provoquant le retrait
des offres concurrentes.
Dernier round, le 6 janvier Kubota lançait une offre
directe à 10,50 nok visant à récupérer au moins 66,7 %
de parts avant le 20 janvier 17 h 30.
A la date de clôture, Kubota avait acquis 78,75 % des
parts de Kverneland. Ne manque plus que l’accord de
l’Union Européenne pour que l’affaire soit bouclée...
Kubota, qui a réalisé en 2010 un CA de 9,3 milliards
d’€, confirme par ce rachat sa stratégie de full liner.
Il accède non seulement à une gamme complète de
matériels agricoles, mais aussi à des sites de production
modernes en Europe et en Chine, mais encore à de
nouveaux marchés dans toute l’Europe avec des
débouchés en Asie (Chine) et aux USA.
Kubota a confirmé par ailleurs son intention de préserver l’autonomie des marques Kverneland et Vicon
et de leurs réseaux de distribution.
Depuis le 1er décembre, il
est Responsable Publicité
et Promotion des ventes
Massey Ferguson.
Il remplace Xavier ARRUEGO
nommé au Marketing Central
de la marque. Depuis 11 ans
chez Massey Ferguson, il a occupé différentes fonctions
en tant que Responsable Produits et Service espaces
verts, Responsable Grands Comptes et Responsable de
l’activité Location.
Pierre
CORDEL
SDF : résultats et stratégie
Le groupe SDF affiche pour 2011 un CA de 1,070 milliard d’€ (contre 855 M en 2010).
La firme a engagé entre 2006 et 2010 un programme
d’investissement de 104 M d’€ pour le développement
de produits et l’accompagnement du réseau, elle
poursuit sa démarche et engage 204 M d’€ pour la
période 2011-2015. Elle ambitionne à l’horizon 2015
de porter son CA à 1,589 milliard d’€ visant 25 % de
parts de marché hors Europe et 15 % en Europe.
Le groupe possède 8 sites de fabrication : 2 en Italie
(tracteurs spécialisés et compacts), 1 en Allemagne
(tracteurs de forte puissance), 1 en France (avec le rachat
de Grégoire), 1 en Croatie (moissonneuses-batteuses),
et 3 autres respectivement en Turquie, Inde et Chine.
SDF mène depuis plusieurs mois une politique de réidentification de ses 3 marques : Deutz-Fahr pour les
gammes prémium, Same pour les tracteurs spécialisés
et de moyenne puissance, Lamborghini pour la motoculture de plaisance.
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La gamme des tracteurs spécialisés Quantum V
(vignes étroites), N (vignes larges) et F (vignes larges
et vergers) intègre un nouveau modèle délivrant une
puissance nominale de 106 ch.
On le trouve dans les 3 versions en 4 roues motrices
avec cabine et en V puis N en variante arceau.
Les V comptent donc 5 modèles de 65 à 106 ch, les N
et F : 4 modèles de 78 à 106 ch.
Il prend le poste de Formateur Chef Produit tracteurs
Fendt et succède à Olivier
LEROY. Issu du milieu bancaire, il est ingénieur en
agriculture (diplômé de
l’Esipta de Rouen).
Ses compétences en anglais, allemand et luxembourgeois seront un plus pour communiquer avec le service
Marketing produit Fendt basé à Marktoberdorf.
Claas : la série Axion 900 disponible
Pierre
GUYOT
Au 1er janvier il a succédé à
Phil PARISIEN, ayant fait
valoir ses droits à la retraite,
au poste de Président de
John Deere France. Diplômé
de l’Ecole Centrale de Lille,
il a débuté sa carrière dans
les services Achats et Fabrication de Peugeot PSA en
Grande-Bretagne puis en France. Il intègre John Deere en
1998 comme Directeur de l’unité d’Assemblage. En 2002,
il devient Directeur des Opérations à l’usine d’Arc les Gray,
puis prend la Direction des Achats pour l’Europe et
l’Amérique du Sud à Mannheim en 2004. Depuis 2007, il
était Directeur Général de l’unité Moteurs de Saran.
Michel
MOREL
Manitou ne distribue plus Toyota
Toyota Material Handling Europe (TMHE) et Manitou
ont indiqué le 19 janvier dernier qu’ils mettaient fin
à leur accord de distribution en France.
Manitou ne distribuera plus les chariots Toyota à
compter du 1er janvier 2013.
Dans ce segment, Manitou souhaite commercialiser
une ligne de produits sous sa propre marque. Ligne qui
sera dévoilée en France en 2013.
Case IH : arrivée du Quantum 105
Il a été élu Président de
l’Aprodema (Association de
développement de l’enseignement du machinisme
agricole).
Il succède à Jean-Pierre
BERNHEIM qui n’a pas souhaité renouveler son mandat. Il sera accompagné au
sein de son Bureau par 2 Vice-Présidents : Jean-Marie
MARTEL - Ets Martel (51) et Philippe LAGACHE, et par 1
Trésorier : Adrien RAIMOND.
Christophe
PARENT
Il succède à Vincent DELILLE
à la Direction Générale de
Hardi-Evrard. Ingénieur de
formation, il a effectué son
début de carrière dans les
secteurs automobile et
ferroviaire au sein de direction d’entreprises industrielles. Sa nomination marque
un nouvel élan pour la société avec pour objectif d’augmenter de 30 % la production de l’usine de Beaurainville
et d’optimiser les délais de fabrication et de livraison,
tant en France qu’à l’export.
Testés depuis 2009 les Axion 900, qui complètent les
tracteurs de forte puissance Claas (Axion 800 et Xerion
3800 à 5000), arrivent sur le marché.
Les 4 modèles d’une puissance nominale de 320 ch
(Axion 920), 350 ch (Axion 930), 380 ch (Axion 940) et
410 ch (Axion 950) accueillent un moteur 6 cylindres
FPT (Cursor 9) common rail de 8,7 l de cylindrée à
technologie SCR. Ils reçoivent la variation continue
CMatic, une cabine 4 montants, le levier multi fonctions CMotion et le terminal Cebis.
Deutz-Fahr : 2 nouveaux TTV
La série TTV à variation continue s’agrandit avec 2
modèles haut de gamme de 240 ch (7230 Agrotron
TTV) et 263 ch (7250 Agrotron TTV) (photo ci-contre).
Ces tracteurs sont propulsés par un moteur 6 cylindres
Deutz TCD de 6,1 l de cylindrée à technologie SCR.
Ils disposent de la cabine Classe S2 avec un nouvel
accoudoir multifonctions et du terminal iMonitor.
Dans le segment des compacts, l’Agrotron 6190 fait
son entrée et complète la gamme. Equipé du même
moteur que les TTV, il développe une puissance de
193 ch. Il est disponible en transmission à 4 rapports sous charge et 6 gammes ou en variation continue. Il a
été conçu pour recevoir des pneumatiques de 30 pouces à l’avant et de 42 pouces à l’arrière.
NH : les T4000 s’étoffent
Les tracteurs spécialisés New Holland T4000 adoptent
un modèle haut de gamme : le T4060. Doté d’un moteur
Nef turbo intercooler de 4,5 l de cylindrée, il dispose
d’une puissance de 106 ch. La gamme se décline à
présent en 5 modèles de 65 à 106 ch, le T4020 existe
seulement en version V (vignoble), les T4030, 4040,
4050, 4060 en version V, N (étroit) et F (verger).
Le T4060 possède une réserve de couple de 31 %,
4 distributeurs auxiliaires, un frein de parc mécanique
qui se combine à la transmission Dual Command.
Il est conçu pour travailler dans des pentes jusqu’à 45 %.
Sedimag’ • n° 230 • Février 2012
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n f o r m a t i o n s
AACC TT U
UAALLIITTÉÉSS
SDF : à propos de Lamborghini
A destination des collectivités et paysagistes, SDF lance la gamme
Lamborghini Green Pro, 6 modèles de 23 à 50 ch disponibles en
version cabine et arceau.
Equipés d’une transmission hydrostatique, ils reçoivent différents
outils tels que chargeur frontal, mini-pelle ou tondeuse ventrale.
Tecnoma : l’isobus pour les STP
Lancés il y a 1 an, les tracteurs enjambeurs Tecnoma 3 rangs STP
(pour vignes étroites) comptent 5 modèles de 123 à 175 ch. Ils
intègrent un équipement isobus se composant d’une interface
en cabine et d’un boîtier VitiTop. Le premier contrôle, via un calculateur, l’état de fonctionnement du moteur, de la transmission,
des niveaux de la machine,… Le second, sans équipement supplémentaire, permet la réception et l’exploitation d’un signal GPS
pour la cartographie de parcelles, la gestion automatique de
coupure des tronçons et la documentation au travail.
Valtra : un 4 cylindres à 163 ch
La 3ème génération des 4 cylindres Valtra N sera disponible au 2nd
semestre 2012. La gamme se constitue de 4 modèles N113,
N123, N143 et N163 d’une puissance de 124, 135, 152 et 163 ch.
Ces tracteurs sont équipés du moteur Agco e3 à technologie SCR
de 4,4 l et 4,9 l de cylindrée qui développe une surpuissance de
6 à 8 ch. Les N113, N123 et N143 sont proposés en transmission
HiTech (3 rapports sous charge), le N143 tout comme le N163
en transmission Versu (5 rapports sous charge) ou Direct (à variation
continue). A noter : un nouveau capot profilé, un châssis redessiné
permettant un rayon de braquage de 4,50 m, une cabine 5 montants, de série un pré-équipement de guidage.
Kverneland : semoir
haute capacité
Créé pour les exploitations à gros
débit de chantier,
le semoir grande
largeur Flex Cart
de KV possède une
trémie de 4300 l
avec un chariot
de transport équipé de pneumatiques 56-60 x 22.5,
une voie de 2,85 m et une tête pivotante à 180°.
A l’arrière de la trémie porteuse, on peut fixer une
barre de semis de 6 à 8 m ou un semoir de précision Optima.
Kuhn : charrue
semi-portée extensible
La charrue mono
roue Multi Leader
élargit la gamme
des semi-portées
Kuhn. Ce modèle
qui convient aux
tracteurs de 135
à 300 ch est extensible de 6 en
7 ou 8 corps pour des largeurs de travail de 35, 40,
45 ou 50 cm par corps. Le réglage s’effectue grâce
à un système de broches multiples sur le bâti.
MX :
la BMS relookée
Berthoud : nouveaux modules de pulvérisation
Disponible
depuis janvier,
la dernière génération de Bennes
Multi-Services
MX se décline en
6 largeurs : 1,40 m
1,60 m / 1,80 m
2 m / 2,25 m et 2,45 m. Sa capacité augmente de
20 % par rapport aux modèles précédents passant
de 800 à 1450 l.
La nouvelle cinématique de la griffe lui confère une
grande ouverture permettant de manier tous types
de matériaux, y compris les balles rondes.
Nicolas Thomas :
le TTA
Le nouveau pulvérisateur traîné
arboricole TTA
de chez Nicolas
affiche une capacité de 1500 l et
utilise un système
de ventilation par
aspiration inversée. Avec une hauteur de cuve de
1,40 m et un empattement de 2,90 m il pénètre
dans tout type de végétation sans l’abîmer grâce à
son carénage intégral.
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n
o
l
sa
✔Congrès des EDT
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Destinés au traitement face par face pour les vignes étroites
de 0,90 m à 1,60 m les diffuseurs Airmist, version duo ou
trio, équipent les voutes CDS, CGST et les rampes CGL. Ils
accroissent la hauteur de couverture sans augmenter la
consommation d’air et la puissance.
Betterave : saison d’exception
La campagne betteravière 2011 a battu tous les records avec
une production de 37 M de tonnes et un rendement moyen
de 96 T/ha. Pourtant la surface d’exploitation a diminué de
30 % en 20 ans : elle était en 2011 de 389.000 contre
644.000 en 1981 ! La production est attribuée pour 55 %
au sucre alimentaire, 12 % à l’éthanol, 11 % pour l’alcool,
5 % pour l’industrie chimique et 17 % à l’exportation.
Irium lance l’i80TM
L’i80TM est le nouveau logiciel de gestion d’entreprise (ERP)
qu’Irium, le spécialiste informatique, propose aux distributeurs de matériels agricoles. Il se déploie à partir de Linux
et Windows. Son architecture modulaire et ergonomique
permet l’enchaînement de tâches fluides, rapides, ainsi que
le partage de données. Il intègre une gamme d’interfaces en
lien avec les systèmes d’informations des principaux constructeurs et avec les logiciels Irium de gestion de relations
clients et de gestion documentaire. Tous les terminaux fixes
et mobiles (tablettes, Smartphones) se connectent à l’i80TM.
JCB : Livelink de série
Le système de protection antivol JCB Livelink, qui permet
le suivi et la localisation des machines par satellite, est monté
de série depuis le 1 er janvier sur la gamme agricole des
chargeuses JCB (modèles TM180 à 436 Agri), des Fastrac
(modèles 2155 à 8310) et des Télescopiques Agri (modèles
526-56 au 550-80).
Samson : tonne new génération
Le fabricant danois d’épandeurs et de tonnes à lisier lance
la tonne PGV. Conçue avec une pompe à vide à anneau
liquide et non avec une pompe à lamelles, elle fonctionne
à l’eau avec un rotor antirouille. D’une capacité de 21.000 l,
elle existe en 3 options de pompage : à vide seul, centrifuge
seul ou combinaison des deux.
Sulky : RS pour les hivers rigoureux
Sulky commercialise “RS” une gamme de distributeurs selsable qui comporte 2 modèles de 350 l (RS 350) et 1000 l
(RS 1000). Le 1er est destiné aux microtracteurs et usages
hivernaux occasionnels, le 2nd aux tracteurs agricoles à usage
intensif. Tous deux disposent de série d’une commande
hydraulique, d’un agitateur et d’un tamis sel-sable.
29 février au 1er mars
Clermont-Ferrand (63)
✔Salon de l’Agriculture
25 février au 4 mars
Paris (75)
✔Convention Filière
12 et 13 avril
Bruxelles (Belgique)
Lemken : Diamant 11 et 12
La gamme de charrues semi-portées Diamant de Lemken s’étend
avec les modèles Diamant 11 et 12, respectivement de 9 et 10 socs.
Livrables à l’été 2012, ils sont équipés d’un châssis de 160 mm
et de corps de charrue DuraMaxx.
La Diamant 12 reçoit de série le report de charge, avec la gestion
de la fourrière et le réglage électro-hydraulique de l’inclinaison.
Le report de charge est en option sur la Diamant 11.
Echos…
erratum
Une erreur s’est glissée dans le Sedimag’
229 de décembre/janvier en page 6
dossier “Fédérations 2011”.
Sylvain MANSARD a succédé
à Philippe HANOCQ au poste de
Président de la Fédération Nord-Picardie.
L’Agroéquipement fait son show !
C’est dans le cadre du SIA (salon international de
l’Agriculture), du 25 février au 4 mars, que des
équipes d’étudiants effectueront de nombreuses
démonstrations sur des matériels high tech (tracteurs,
robot de traite, presse à balle ronde, télescopique,…).
Cette opération a pour but de valoriser l’image et
les métiers de l’Agroéquipement pour y attirer des
jeunes. On estime en effet à 5000 le nombre de
postes à pourvoir dans le secteur d’ici 3 ans !
Elle est à l’initiative du Pôle Agroéquipement qui
regroupe l’APRODEMA (Association de développement
de l’enseignement du MA), l’AXEMA (Union des
industriels) et le SEDIMA, en partenariat avec les
constructeurs suivants : Husqvarna, Kuhn, Kverneland,
Lely, Merlo, New Holland, Same Deutz-Fahr, Stihl,
Würth.
SIA - Hall 3 E 92
3
R
e p o r t a g e
PROFESSION
Lemken Stoll
Séminaire CJMA :
“la poursuite de la croissance” une expérience unique !!!
Fin septembre 2011 le constructeur danois Kongskilde annonçait l’acquisition de JF Fabriken. La nouvelle entité Lemken Stoll
France, qui indique pour 2011 un chiffre d’affaires record à 58,5
millions d’€, confirme sa stratégie. Elle ne propose plus de gamme
de fenaison et se recentre sur ses produits leaders : les outils de
travail du sol, de semis et pulvérisateurs Lemken, les distributeurs
d’engrais Bogballe, les chargeurs Stoll et les presses Feraboli.
Entretien avec Joël FOUCHER, Directeur de Lemken Stoll France…
Comment se passe l’après JF ?
J.F. : “Le transfert de compétences techniques, administratives et humaines vers Kongskilde suit son cours.
Edouard ROUTIER et Jean-Luc LEDUC, spécialistes des
mélangeuses distributrices, ainsi que Ludovic SIMONNEAU dédié à la gamme JF dans notre ancienne
structuration, ont rejoint Kongskilde pour s’occuper
spécifiquement des produits JF. Comme le prévoyait
l’accord, nous avons enregistré des commandes
machines jusqu’au 31 décembre et notre planning de
livraison nous engage jusqu’à fin mars. Nous conservons jusqu’à fin juin la commercialisation des pièces.
Le suivi technique et des garanties est assuré quant à
lui depuis le 1er janvier par Kongskilde. Tout a été prévu
pour un passage en douceur afin que l’ensemble des
acteurs (industriels, concessionnaires et agriculteurs)
s’y retrouve. A noter que la morte saison pour les
machines de fenaison a été la meilleure depuis 3 ans !
Même si le contexte porteur est général, j’y vois un
signe de reconnaissance de la part des distributeurs
et des clients finaux, pour la marque JF et l’organisation que nous avions mise en place depuis 1990. ”
Est-ce que le départ de JF va pénaliser
votre chiffre d’affaires ?
J.F. : “La situation est presque paradoxale : alors que
l’économie mondiale est incertaine, les rendements
et les prix agricoles sont bons permettant une activité
soutenue. Les professionnels de la filière annonce pour
2011 des progressions de 30, 40 voire 50 %.
Lemken (usine) annonce un chiffre d’affaires 2011 de
266 millions d’€ (battant son record établi en 2008
à 257 millions d’€). Les hausses sont significatives
tant sur le marché intérieur (+ 17 %) qu’à l’export
(+ 69 %). Stoll (usine) table sur un CA d’environ 75
millions d’€ avec près de 11.000 chargeurs produits.
Quant à la filiale France, elle affiche une belle croissance avec un CA de 58,5 millions d’€ (contre 41,77 en
2010 et 52,63 en 2009). En 2012, le niveau de Lemken
Stoll France devrait se stabiliser à 55 millions d’€.
Nous devrons en effet compenser la perte du chiffre
d’affaires de JF (soit 8 % de nos ventes) par la pro-
Le dernier séminaire CJMA (Club des Jeunes du Machinisme Agricole) qui s’est tenu à
Tignes du 8 au 11 décembre a été une nouvelle fois une très grande réussite.
Le sondage réalisé auprès des 39 participants (soit 25 entreprises), nouveau record
de participation, illustre parfaitement ce plébiscite.
gression des marques Lemken et Stoll. Nous sommes
confiants en notre stratégie réseau qui a toujours été
la même : ne pas faire de la distribution globale de
marques, mais se faire reconnaître en tant que spécialiste de certaines marques.”
Quels sont les clés de ce succès ?
Comment allez-vous procéder sur le terrain ?
le lieu
J.F. : “Nos équipes de terrain ne changent pas, elles
sont rodées et totalement opérationnelles. La gamme
Lemken (déchaumeurs à dents et disques, herses rotatives, semoirs, charrues) qui s’est vue décernée 4 médailles d’argent au dernier Agritechnica est connue et
largement diffusée sur une moitié de la France ; notre
présence est plus récente sur l’autre moitié et nous
avons là une marge de progression non négligeable.
En ce qui concerne les chargeurs Stoll, nous avons des
accords de distribution en particulier avec les réseaux
CNH et SDF qui constituent notre creuset de développement sur le territoire français.”
Le cadre est exceptionnel : hôtel tout confort avec
piscine extérieure donnant sur les montagnes enneigées,
spa, personnel aux petits soins, ambiance conviviale et
chaleureuse… L’équipe de France de 1998 y avait même
fait sa préparation et cela lui avait plutôt réussi.
A l’instar de Kubota qui rachète KV,
Lemken peut-il intéresser un tractoriste ?
J.F. : “Les tractoristes semblent poursuivre une stratégie de full-liners et ils ne s’en cachent pas. On peut
donc penser que certains schémas industriels et de
commercialisation puissent évoluer dans le futur. Un
grand nombre des entreprises spécialistes du travail
du sol (comme par exemple Amazone, Gregoire Besson,
Horsch, Kröne, Lemken, ou encore Sulky, Vaderstäd,…)
sont familiales et je crois qu’elles souhaitent préserver
ce caractère leur assurant une indépendance stratégique. A mon sens, les entreprises cotées en bourse
seront les premières cibles de ces full-liners.
Ce qui est certain c’est que le phénomène de
concentration de marques est en route et qu’il s’applique non seulement aux industriels, mais aussi
aujourd’hui aux réseaux. Ceci pourrait fausser les cartes,
avec des concessions focalisées sur la vente des gros
matériels (tracteurs, moissonneuses-batteuses, ensileuses) compliquant de fait le développement des
fournisseurs spécialisés dont nous faisons partie.”
Interview Laurence ROUAN
le côté festif
Le vol panoramique en hélicoptère au dessus de Tignes
et de son barrage était un moment inoubliable. Le
challenge survie avec escalade, descente en rappel,
recherche d’objets de survie avec ARVA et construction
d’igloo, était aussi fort en émotion. Et enfin le dîner
dans une yourte traditionnelle à 2400 m d’altitude,
sous les étoiles qui se reflètent sur le lac du Chevril,
un moment rare !
le côté professionnel
Il est vrai que nous avons eu droit à une intervention
de haute qualité sur le recrutement par Gwénaëlle
MORIO, DRH aux établissements OUVRARD.
La filière du machinisme agricole a du mal à recruter.
Le marché du travail est tendu et les offres d’emploi
sont supérieures à la demande. Face à ce constat, il est
impératif de professionnaliser les pratiques de recrutement et de management, d’être plus créatif et d’être
toujours soucieux d’apporter de la reconnaissance à
ses collaborateurs. Le processus du recrutement nous
a ainsi été détaillé en 4 étapes :
✔ la préparation du recrutement,
✔ la recherche de candidatures,
✔ la sélection de candidats,
✔ l’accueil et intégration.
En résumé, un lieu remarquable, une alternance entre
un professionnel de qualité et un festif riche en sen-
sation sont-ils les facteurs clés d’un séminaire réussi ?
Non ! Ce ne sont que les préalables.
La réussite, le succès de ces séminaires CJMA, tient tout
simplement dans un point : Le groupe.
Les participants, qui n’ont jamais été aussi nombreux,
sont la vraie force du CJMA. En conclusion, je leur laisse
la parole à travers quelques extraits du sondage réalisé traduisant bien l’ambiance des séminaires CJMA.
“Pouvoir rencontrer des personnes qui travaillent dans
toute la France avec des marques différentes (ou identiques) et échanger avec eux m'a beaucoup apporté.
Je suis rentré de ce séminaire très enthousiaste.”
“Encore un séminaire très riche en échanges et discutions
et qui renforcent les relations.”
“Toujours cette convivialité entre les participants, cette
impression que l'on s'est toujours connu. On se rassure
lors des échanges. Nous avons souvent les mêmes problèmes que nous soyons petites ou grosses sociétés. Tous
ces moments passés entre nous ne sont que bénéfiques.”
“Chaque année j’attends avec impatience le séminaire
CJMA. C’est ma bouffée d’oxygène !”
Pascal CAMBRESY
JPH. CONSULTING & PARTNERS
RECRUTE POUR L’AGRICOLE ET LES ESPACES VERTS
Directeur de concession France Sud-Est
Marques tracteurs à forte notoriété ● Le candidat justifie d’une exp. réussie de gestion et animation d’une ent. au CA de 6 à 7 M € ●
Sous l’autorité du Pdt, il encadre et motive l’équipe commerciale et SAV (15 personnes sur 2 bases) ● Il est responsable du budget avec
une large autonomie de fonctionnement ● Rémunération motivante : fixe et variable selon exp. et comp. ● Ouverture au capital.
Directeur de concession France Centre
Spécialiste du vini-viticole et connaisseur de la mentalité région Centre ● Exp. réussie de gestion et animation d’une ent. au CA
6 M € ● Encadre et motive une équipe de 15 pers. ● S’occupe de la gestion et de l’ens. des services ● Rémunération motivante :
fixe et variable selon exp. et comp.
Chef Atelier concession marque leader Normandie
Atelier géré comme centre de profit avec 12 techniciens ● Accueil clients ● Rédaction ordres de service ● Organisation du travail ●
Contrôle facturation ● Interlocuteur responsables SAV fournisseurs ● Gestion garanties ● Planning de formation ● Coordination
avec direction ● Profil : capacité management et écoute, gestionnaire, bon relationnel client, disponible périodes de pointe
(récoltes), dynamique, ouvert, rigoureux, envie de s'investir dans sté en développement ● Connaissance monde agricole est un
plus ● Rémunération selon exp. et comp.
Responsable Magasin concession Bretagne
(1)
et Technicien SAV
(2)
Marque leader ● Homme d'exp. ayant occupé poste similaire ou bon second souhaitant prendre resp. ● Qualités requises : caractère de meneur, force de proposition, gestionnaire, maîtrisant outil informatique (logiciel Irium) ● En charge gestion développement act. pièces (CA annuel HT 1,7 M €) inclus LS ● Equipe de 4 pers. sur 2 sites ● Rémunération en fonction des apports réels
et prouvés du candidat.
Techniciens atelier et clientèle
(3 postes)
concession leader Sud France
Techniciens SAV en atelier et en clientèle avec ou sans exp. avec ou sans formation au machinisme ● Candidats aimant technologie et ayant envie d’apprendre de nvlles techn. ● Poste : diagnostic au travers d'outils élaborés tels que connexions sur matériels à distance ● Formation assurée ● Salaire motivant selon comp. pr 39 h/sem.
Autres postes de commerciaux ou techniciens MA, EV et TP Nous consulter mail ou tél.
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CV et références par mail : [email protected] - Tél. 06 63 97 36 66
4
Sedimag’ • n° 230 • Février 2012
P
r o x i m i t é
PROFESSION
BERNARD : une nouvelle base en Isère
Concessionnaire Massey Ferguson depuis 1995 à
Dagneux dans l’Ain (01), Bernard Matériels Agricoles
a récemment inauguré sa première succursale à Saint
Maurice l’Exil en Isère (38). A cette occasion, près de
300 visiteurs ont découvert la nouvelle structure :
d’une superficie de 500 m2 elle se compose d’un atelier, de bureaux et d’un libre-service labellisé Horizon
Vert. Ils ont pu aussi parcourir le parc fermé de 3000 m2
où un large panel de produits était exposé et assister
aux démonstrations du tracteur MF 8690.
Créée par Robert BERNARD en 1950, l’entreprise est aujourd’hui dirigée par la seconde génération : JeanMichel et Daniel BERNARD. Elle totalise 26 salariés et sa couverture géographique s’étend sur une partie de l’Ain,
du Rhône, de l’Isère, de l’Ardèche et de la Loire. Les Ets BERNARD distribuent depuis 1983 la marque Irrifrance.
Ainsi à la vente de matériels agricoles et d’espaces verts, s’ajoute une activité dédiée au commerce et à la
maintenance de produits d’irrigation qui représente 1/3 du chiffre d’affaires de l’entreprise.
BLANCHARD : opération “Village EcoBlue”
Le groupe Leroy choisit McCormick
Depuis le 1er décembre, le groupe Leroy
(en remplacement de la carte Massey
Ferguson) distribue sur l’ensemble de
son secteur la marque McCormick.
Ce partenariat a été officialisé lors
d’un événement le 18 novembre dernier au Stade Rennais.
Créé en 1919 et administré aujourd’hui par la 4ème génération, le groupe
possède 8 bases, 105 salariés, et
développe ses activités matériel
agricole, location et motoculture de
plaisance sur les départements de
l’Ille-et-Vilaine (35), de la Manche (50), de l’Orne (61) et du Calvados (14).
Le groupe Leroy dans un communiqué du 16/12/11 indiquait qu’il entend par sa nouvelle stratégie rester
“une entreprise familiale indépendante avec des valeurs authentiques et fortes” et poursuivre avec Argo
Tractors “2 ambitions : l’engagement et le développement”.
Faire connaître la profession : le SEDIMA 21 bouge !
Pour la 3ème année consécutive, dans le cadre de la
Foire de Dijon (21), Alexandre MORTIER (Sarl Mortier et
Président Côte d’Or SEDIMA) a animé, avec ses collègues des Ets Bouilloux-Petit, Gauvain et Manière,
un pôle machinisme sur l’espace “ferme Côte d’Or”.
Financé par le Conseil Général 21 en partenariat avec
la Chambre régionale d’Agriculture, cet espace, où l’on
trouvait une maquette de tracteur grandeur nature,
des animations, films et jeux vidéos didactiques,
a pour mission de promouvoir les métiers de la profession. Un intérêt grandissant d’année en année, puisque le pôle 2011 a reçu près de 700 collégiens !
Les sociétés Blanchard Bretagne et Blanchard Normandie se sont associées au programme “Village EcoBlue”
initié par leur partenaire tractoriste New Holland. Fin novembre, au château de la Motte Beaumanoir à
Pleugueneuc (35), 450 agriculteurs ont participé à des tests sur banc de puissance et aux champs entre un
tracteur NH T7040 équipé d’un moteur Tier III et un T7.235 doté d’un moteur Tier IV. Ces journées professionnelles avaient pour objectif de présenter les nouvelles technologies moteur Tier IV et notamment le
choix de New Holland pour le traitement des gaz d’échappement via l’additif AdBlue permettant plus de
couple et une économie de carburant de 20 %.
La société Blanchard Bretagne, présidée par René HALOPEAU, couvre avec 6 bases l’est des Côtes d’Armor,
le nord-est du Morbihan et l’Ille-et-Vilaine ; quant à Blanchard Normandie, dirigée par Marc SIMON, elle
s’étend avec 5 bases sur la Manche, l’ouest du Calvados, et le nord-ouest de l’Orne. Toutes deux comptent 192
salariés et appartiennent au Groupe Blanchard, également composé des sociétés Vivagri et Blanchard
TP (355 salariés, 22 implantations et 116 millions d’€ de CA).
Le CRA de Bordeaux s’agrandit
Rencontre avec le ministre de la Fonction publique…
Le SEDIMA 21 fait encore parler de lui !...
Le 20 janvier, une délégation emmenée par Alexandre
MORTIER (Sarl Mortier), Président départemental du
SEDIMA, accompagné de Serge MANIERE (Sarl Manière)
et Philippe CHAPUIS (Sas Gauvain) a été reçue par
François SAUVADET, Président du Conseil Général de
Côte-d’Or et Ministre de la Fonction publique. Cette
rencontre a permis d’aborder les questions spécifiques
au département, mais également le projet de révision
de la loi en matière de délais de paiement.
François SAUVADET s’est engagé à relayer les demandes de la profession auprès du Gouvernement.
Rubrique réalisée par Laurence ROUAN
Faute de successeur, Jean-Claude VERGNE a vendu
à Claas Réseau Agricole Sas la concession qu’il
dirigeait à Cancon dans le Lot-et-Garonne (47)
depuis 1978. Elle est à présent rattachée au CRA
de Bordeaux en Gironde (33) et devient son 4ème
site après Cadaujac (33), Vignonet (33) et Gardonne
en Dordogne (24).
Le CRA de Bordeaux, administré par Yves BORRELLY,
intègre les 10 salariés de Cancon ce qui porte son
effectif à 55 personnes.
Gicquel-Féat : inauguration à Trélivan
Située en bordure de la N12 sur l’axe Dinan - Lamballe,
les Ets Gicquel-Féat ont inauguré en décembre dernier
leur nouvelle base de Trélivan. Le bâtiment à l’architecture moderne se compose d’un libre-service de
700 m2 et d’un atelier de 830 m2. La surface totale
couverte de 2154 m2 se déploie sur un terrain de 15.500 m2.
Fondée à Lamballe en 1968, l’entreprise distribue la
marque John Deere depuis 1985. Elle réalise avec 43
salariés un chiffre d’affaires de 20 millions d’€ sur le
secteur est des Côtes d’Armor. Pour le dirigeant, JeanMarc GICQUEL, cette inauguration qui “marque une évolution majeure dans la vie de l’entreprise” est le moyen
“d’une meilleure réactivité face aux nouveaux standards d’image, d’environnement, de produits et de services.”
Sedimag’ • n° 230 • Février 2012
vous donne la parole
Distributeurs, faites nous part
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Sedimag’ est diffusé à l’ensemble de la Filière Agroéquipements
(distributeurs, constructeurs, institutionnels, administrations, groupements d’agriculteurs, établissements scolaires).
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5
D
o s s i e r
PROFESSION
Distribution : quelle structure demain ?
Michel BOMBON
Secrétaire Général du SEDIMA
Lors des dernières réunions
de Fédérations, un dossier a été
consacré à la volonté affichée
de certains full-liners
de voir diminuer le nombre
de leurs concessionnaires
au profit d’un réseau constitué
d’entreprises de plus grandes
tailles. C’est ainsi notamment
que JOHN DEERE a rendu
publique sa stratégie de voir
son réseau passer de 60 à 40
investisseurs dont le groupe
de distribution cible passerait
de 16 à 25 millions d’€
de chiffre d’affaires.
Ce niveau correspond
à un groupe moyen
de distribution employant
environ 75 salariés.
Ce type de structure est-il
appelé à devenir le standard
pour toutes les concessions
quelles que soient
leurs marques ?
C’est l’interrogation à laquelle
ce dossier a tenté d’apporter,
sinon des réponses, au moins
des éléments de réflexion.
6
1ère étape : la photographie
de la réalité d’aujourd’hui
naires et qui est également 6 ème en taux
de pénétration tracteurs (graphe 3).
En se référant aux seuls adhérents du
SEDIMA dont la représentativité est plutôt
tirée par les plus grandes concessions,
54 % des distributeurs emploient moins
de 20 salariés et seuls 18 % ont plus de 50
salariés. Le groupe moyen de distribution
se situe à 36 salariés, soit à la moitié du
niveau ciblé par JOHN DEERE, dont il faut
souligner que la structure moyenne de
distribution se situe actuellement bien audelà de la moyenne avec 59 salariés.
Les tailles sont d’ailleurs très différentes
selon les réseaux (graphe 1) où JOHN
DEERE et NEW HOLLAND, mais aussi
CLAAS et CASE IH, sont supérieurs à la
moyenne.
Même constat de ces différences significatives de structures au niveau des régions
où les Pays de Loire se distinguent avec des
distributeurs employant en moyenne 72
salariés (graphe 2).
S’il s’agit de performance de résultat, la
nuance s’impose. Une étude a été réalisée
à partir des ratios du SEDIMA auxquels
participent 250 adhérents. Elle a consisté
à comparer les résultats des concessions
réalisant moins de 5 millions € de CA à
celles déployant plus de 12 millions €
qualifiés respectivement de “petites” et de
“grandes”.
D’où proviennent ces diversités régionales ?
Est-ce lié à la structure des exploitations
agricoles, à leur niveau de revenu, à la valeur
ajoutée dégagée ? Les grandes concessions
seraient là où les exploitations agricoles
sont les plus grandes ou les plus riches ? Il
n’y a vraiment aucune évidence et aucun
lien ne peut être démontré.
Un concessionnaire n’est pas gros parce
que son environnement le lui a imposé
mais simplement parce qu’il a choisi ou
accepté de l’être.
Grossir est-il gage
de performance ?
S’il s’agit de performance commerciale,
la réponse est clairement oui. Plus le distributeur est important, plus sa performance
commerciale est élevée.
C’est du moins ce qui ressort étonnement
du rapprochement entre structure des
entreprises de distribution d’un réseau et
la pénétration de la marque qu’il représente.
Le réseau JOHN DEERE est classé premier
en terme du nombre de salariés employés
par distributeur et cette marque est également première en taux de pénétration de
ses ventes de tracteurs. NEW HOLLAND
classé second pour ses structures de distribution est aussi second en pénétration
tracteurs. Idem pour CLAAS 3ème, CASE IH
4ème, MASSEY 5ème et FENDT 6ème au classement
du nombre d’employés de ses concession-
Il est des domaines où les grandes concessions sont manifestement plus performantes
que les petites : c’est notamment le cas pour
la productivité par salarié, la maîtrise des
comptes clients et la gestion rigoureuse des
stocks. Ça l’est également pour le volume
d’excédent brut d’exploitation dégagé par
salarié tout au moins tant que le marché
est en croissance, mais dès qu’il se resserre
les grandes ne font pas mieux que les petites.
Même remarque pour la rentabilité des
capitaux qui est en temps de crise plus faible dans les grandes structures.
Par contre les grandes concessions sont
nettement moins performantes que les
petites dans des domaines tels que le taux
d’excédent brut d’exploitation qui mesure
la vraie performance économique de l’entreprise.
Et sur des postes sensibles comme l’indépendance financière, le niveau de capitaux
propres ou encore la solvabilité à court
terme, les petites sont très nettement les
meilleures !
Il résulte de ce constat que plus l’entreprise
est grande, plus elle est vulnérable, en raison de sa plus grande sensibilité aux variations du marché. Elle paie ainsi sa capacité
à surperformer dans des périodes de croissance et a contrario à devoir assumer sa
lourdeur structurelle dès que les ventes
régressent.
La question est donc : les entreprises les
plus grosses sont-elles les mieux armées
dans un marché volatil où l’agilité et la
capacité à s’adapter va constituer un atout
essentiel ?
S’il est des seuils au-dessous desquels un
distributeur sera dans l’incapacité de faire
face aux contraintes technologiques et de
service, il n’en reste pas moins que, quelle
que soit sa taille, il ne dépend que de lui de
mettre en œuvre la rigueur à tous les niveaux.
Les délais de paiement client, l’expertise
1
1
Structures par marques
2
Structures par régions
3
Pénétration des structures
des occasions, l’optimisation des stocks,
l’amélioration de la productivité doivent
être des préoccupations constantes.
Pour réussir, il n’est pas démontré que les
solutions formatées soient synonymes de
bonnes solutions pour tous surtout quand
elles ont pour objet de répondre en premier
lieu aux intérêts de celui qui les propose.
D’autant que face à la diversité des situations, tant au niveau des industriels que des
attentes clients, la distribution répond par
la diversité de ses structures.
L’avenir ne se prévoit pas, il se prépare,
mieux vaut donc laisser à chaque chef
d’entreprise le soin de décider de son propre avenir.
Sedimag’ • n° 230 • Février 2012
V
i e
i n t e r n e
PROFESSION
AGENDA janvier 2012
SEDIMA ...au jour le jour
Interne
1 - Réunion avec AXEMA : finalisation de la
Convention de Bruxelles
■ Réunion des 4 organisations patronales de la branche.
Les 12 et 13 avril prochains se tiendra la 8ème Convention
des Agroéquipements à Bruxelles sous une thématique
très orientée vers la réforme de la PAC. La plaquette
d’invitation a été adressée fin janvier. Toutes les informations sur le programme et des bulletins d’inscription
sont disponibles sur un site dédié :
www.conventiondesagroequipements2012.fr
■ Commission Sociale.
■ Commission Gestion.
■ Animation de 5 sessions de formation dédiées à la
classification.
■ Réunion avec AXEMA : finalisation de la Convention
de Bruxelles. (1)
■ Commission Sociale inter patronale.
■ Clôture des comptes et préparation du budget.
■ Rencontre avec l’auditeur des comptes de l’AG2R.
■ Formation sur la collecte de la taxe d’apprentissage. (2)
■ Rencontre avec AG2R.
■ Rencontre avec le nouveau Responsable AGILOR.
■ Commission paritaire.
■ Bureau Exécutif. (3)
■ Rencontre avec TECOMAH.
Externe
■ Réunion ASDM : préparation des Olympiades des
Métiers.
■ Assistance juridique du Cercle de l’Irrigation.
■ Plusieurs réunions APRODEMA : préparation du
2 -Taxe d’apprentissage
L’appel de taxe a été envoyé début janvier. Depuis l’an
dernier les entreprises peuvent déclarer leurs informations en ligne sur www.asdm.fr. Le règlement de la taxe
doit être adressé avant le 1er mars à l’ASDM, seul collecteur dédié au financement de la formation technologique en Agroéquipements. Près de 9000 jeunes ont profité de formations spécifiquement adaptées à nos entreprises, et de nombreuses actions de communication sur
la promotion des métiers de la maintenance des matériels (films, présence sur salons, site internet, affiches,
plaquettes…) ont été rendues possibles par ces fonds.
3 - Bureau Exécutif
Parmi les sujets à l’ordre du jour : la définition du futur
poste de responsable des études économiques et les
conditions de mise en œuvre du secrétariat de la
convention collective et des institutions qui viennent s’y
greffer (Observatoire des Métiers, Association de gestion
des fonds du paritarisme, etc…).
rubrique du mois
Délais de paiement :
vers une réforme de la LME ?
Depuis le 4 août 2008, les délais de paiements entre entreprises ont été réglementés par la loi de modernisation de l’économie (LME). Désormais l’article L 441-6 du
Code de Commerce prévoit que les délais
de paiement entre entreprises ne peuvent
être supérieurs à 45 jours fin de mois ou
60 jours date de facturation.
La loi a permis, afin que les acteurs économiques
s’adaptent, de déroger à ces délais obligatoires, par
la signature d’accords dérogatoires valables jusqu’au
31/12/2011.
La filière des Agroéquipements a conclu un tel
accord.
La diminution drastique du crédit fournisseur a
contraint les acteurs économiques à trouver des
solutions de substitution. Lesquelles ?
L’analyse réalisée par CODINF (cf. tableau présenté
ci-après) présente les principales solutions mises
en œuvre depuis la LME.
L’accord sur les délais de paiement des matériels
d’Agroéquipement, comme tous les accords dérogatoires (au nombre de 39), a pris fin le 31 décembre dernier !
Donc depuis le 1er janvier, les délais légaux s’appliquent entre distributeurs de matériels agricoles et
leurs fournisseurs.
Mais le glas a-t-il vraiment sonné pour les accords
dérogatoires en matière de délais de paiement ?
La question se pose car l'Assemblée Nationale a
adopté, fin 2011, un texte permettant la prolongation desdits accords dérogatoires au-delà du 1er
janvier 2012 (cf. projet de loi de simplification du
droit).
Mais le parcours parlementaire n’est pas un long
fleuve tranquille !
Pour preuve, le texte adopté par l’Assemblée
Nationale a été rejeté en bloc par le Sénat, et la
Commission mixte paritaire (7 sénateurs et 7
députés) qui s’est réunie n’est pas parvenue à
mettre au point un texte définitif.
Show des Métiers au SIA 2012. (4)
■ Intervention à la licence professionnelle à Rennes.
4 - Show des Métiers SIA 2012
■ Commission sociale CGPME.
APRODEMA, AXEMA et SEDIMA réalisent cette année
une opération de communication de grande ampleur
orientée vers le grand public afin de faire connaître nos
professions et nos métiers à travers le Show des Métiers
pendant toute la durée du prochain salon de l’agriculture. Dans ce cadre sera renouvelée l’opération
Carrefour de l’Emploi des métiers des Agroéquipements qui consiste à collecter et afficher le maximum d’offres d’emplois disponibles dans toutes les
entreprises de la filière. Elles seront visibles sur l’espace
situé dans le hall 3 à la Porte de Versailles.
■ Intervention au CQP “Vendeurs de matériels agroéquipement” à Bergerac.
■ Réunion au Comité des Olympiades des Métiers.
■ Commission hygiène sécurité de la CGPME.
■ Réunion du Jury du SEDIMASTER.
■ Rencontre avec EXPOSIMA.
■ Réunion Education Nationale sur la révision du BTS
Agroéquipement.
Le gouvernement ayant choisi d’engager la procédure d’urgence sur ce texte (une lecture dans chaque
chambre au lieu de 2), l’Assemblée Nationale
l’examinera de nouveau fin janvier avec la disposition prolongeant les accords relatifs aux délais de
paiement.
L’accord dérogatoire du secteur des matériels d’Agroéquipement sera-t-il prorogé ?
Difficile à affirmer à ce jour, mais une chose est
juridiquement simple : depuis le 1er janvier 2012,
les délais de paiement légaux (45 ou 60 jours)
s’appliquent !
Le SEDIMA tiendra bien entendu informé ses
adhérents de l’évolution du débat parlementaire,
lequel pourra réserver encore de nouveaux rebondissements…
Service Juridique et Fiscal du SEDIMA
MENSUEL DU SERVICE ET DE LA DISTRIBUTION
DU MACHINISME AGRICOLE
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
REDACTRICE EN CHEF
Jacques GARNIER
Laurence ROUAN
REDACTION / PUBLICITÉ : Place Maurice Loupias - BP 508 - 24105 Bergerac cedex
Tél : 05 53 61 65 88 - Télécopie : 05 53 61 65 90
ADMINISTRATION / FACTURATION : 6 bd Jourdan - 75014 Paris
Tél : 01 53 62 87 10 - Fax : 01 45 88 42 18
Imprimerie GDS - 87 LIMOGES - DEPOT LEGAL FEVRIER 2012 - ISSN 1259-069 X
Sedimag’ • n° 230 • Février 2012
7
E
c o n o m i e
PROFESSION
Tracteurs : Immatriculations 2011
Le marché français des Agroéquipements est revenu en 2011 à un
niveau haut proche de celui de 2009. De janvier à décembre 38.137
tracteurs ont été immatriculés (toutes catégories hors quads) soit
une croissance de 21,8 % par rapport à 2010 (31.313).
Les tracteurs standards s’élèvent à 27.751 unités (+ 25,4 %), les
spécialisés (vignes et vergers) à 2.129 (+ 22,9 %).
La reprise s’est annoncée dès le 1er trimestre 2011, les conditions
climatiques difficiles du printemps et l’été pluvieux ont fait craindre
le pire. Mais les récoltes ont été bonnes, le cours des céréales ainsi
que l’économie laitière sont redevenus favorables.
Malgré une ambiance incertaine liée à la crise économique, à la PAC
2013, à un marché fluctuant (hausse du prix des matières premières
et allongement des délais de livraison) l’optimisme était de retour
chez les professionnels de la Filière au cours du dernier trimestre.
La situation restait toutefois fragile dans certaines zones d’élevage,
d’arboriculture et de maraîchage. Ainsi toutes les régions ont imma-
L.R. (Source : Axema)
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Meurthe-et-Moselle
329
336
347
386
370
249
324
30,1 %
Meuse
329
309
331
428
373
248
321
29,4 %
Moselle
420
419
399
505
479
391
464
18,7 %
Bas-Rhin
446
383
482
566
498
394
452
14,7 %
Haut-Rhin
364
344
404
438
451
396
472
19,2 %
Vosges
340
357
344
376
337
305
316
3,6 %
LORRAINE-ALSACE
2228
2148
2307
2699
2508
1983
2349
18,5 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Alpes-de-Hte-Provence 131
122
131
180
171
134
139
Hautes-Alpes
106
99
117
125
136
115
120
4,3 %
28
35
33
33
40
35
30
- 14,3 %
10,9 %
3,7 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Alpes-Maritimes
Dordogne
511
477
505
520
502
473
457
- 3,4 %
Aude
361
314
235
295
279
229
254
Gironde
552
467
600
703
705
580
628
8,3 %
Bouches-du-Rhône
310
289
287
313
306
239
283
18,4 %
67
107
72
63
57
95
74
- 22,1 %
Landes
432
362
451
565
428
329
420
27,7 %
Corse
Lot-et-Garonne
383
337
424
463
423
366
399
9,0 %
Gard
254
202
201
254
300
249
279
12,0 %
370
243
249
279
320
246
330
34,1 %
Pyrénées-Atlantiques
708
675
692
759
667
565
678
20,0 %
Hérault
AQUITAINE
2586
2318
2672
3010
2725
2313
2582
11,6 %
Pyrénées-Orientales
187
134
140
122
149
89
116
30,3 %
Var
256
230
162
169
227
202
188
- 6,9 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Côte-d'Or
543
412
490
605
551
422
470
11,4 %
Doubs
355
322
355
319
345
335
424
26,6 %
Jura
232
207
226
237
236
241
290
20,3 %
Nièvre
341
317
309
320
339
300
331
10,3 %
Haute-Saône
252
225
254
316
224
217
268
23,5 %
Saône-et-Loire
614
522
498
527
524
438
473
8,0 %
Yonne
484
386
446
541
589
343
440
28,3 %
Territoire de Belfort
31
36
29
41
27
43
31
- 27,9 %
BOURGOGNE - F.COMTE 2852
2427
2607
2906
2835
2339
2727
16,6 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Côtes d'Armor
777
897
879
978
899
676
857
26,8 %
Finistère
859
794
946
1011
857
697
881
26,4 %
Ille-et-Vilaine
885
771
911
1036
903
653
879
34,6 %
Morbihan
578
563
681
736
615
528
569
7,8 %
BRETAGNE
3099
3025
3417
3761
3274
2554
3186
24,7%
Vaucluse
261
208
205
280
293
236
284
20,3 %
MEDITERRANEE
2331
1983
1832
2113
2278
1869
2097
12,2 %
11/10
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Ariège
141
158
127
161
168
113
115
Aveyron
651
622
669
652
604
513
537
4,7 %
Haute-Garonne
362
351
381
455
454
285
420
47,4 %
Gers
379
403
462
595
534
339
495
46,0 %
Lot
243
206
257
270
194
220
263
19,5 %
Hautes-Pyrénées
150
150
163
204
173
147
183
24,5 %
Tarn
343
384
352
418
412
293
349
19,1 %
1,8 %
Tarn-et-Garonne
221
220
213
292
333
220
292
32,7 %
MIDI-PYRENEES
2490
2494
2624
3047
2872
2130
2654
24,6 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Aisne
567
477
593
735
632
445
586
31,7 %
Nord
611
581
700
782
695
636
878
38,1 %
Oise
405
390
505
614
511
346
452
30,6 %
Pas-de-Calais
768
736
773
912
840
684
973
42,3 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Somme
601
526
582
640
588
480
591
23,1 %
Cher
408
334
373
450
327
320
378
18,1 %
NORD-PICARDIE
2952
2710
3153
3683
3266
2591
3480
34,3 %
Eure-et-Loir
337
371
404
611
463
337
503
49,3 %
Indre
377
389
385
424
345
343
377
9,9 %
Indre-et-Loire
326
297
342
453
368
256
383
49,6 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Loir-et-Cher
256
250
276
414
387
227
290
27,8 %
Calvados
524
527
547
597
628
403
549
36,2 %
Loiret
453
415
428
629
529
339
487
43,7 %
Eure
411
434
448
546
529
380
561
47,6 %
32,7 %
Manche
858
980
973
1009
880
643
892
38,7 %
Orne
545
533
496
622
593
383
575
50,1 %
CENTRE
8
triculé à la hausse à l’exception des départements tels que le Territoire
de Belfort (- 27,9 %), l’Essonne (- 25 %), les Yvelines (- 10,6 %), les Hauts
de Seine (- 13,3 %), la Dordogne (- 3,4 %), la Haute-Vienne (- 3,7 %),
la Corrèze (- 10 % ), la Creuse (- 12,5 %), la Drôme (-1,6 %), le Var
(- 6,9 %), les Alpes Maritimes (- 14,3 %), la Corse (- 22,1 %) ou encore
la Loire-Atlantique (- 1 %).
Ces disparités régionales donnent la radioscopie suivante :
✔ + 30 à + 40 % d’immats pour le Centre (32,7), le Nord-Picardie
(34,3), la Champagne-Ardennes (38,1), le Poitou-Charentes (35,1)
et la Normandie (40,2) ;
✔ + 20 à + 30 % pour Midi Pyrénées (24,6) et la Bretagne (24,7) ;
✔ + 10 à + 20 % pour l’Aquitaine (11,6), le Rhône-alpes (11,6), la
Méditerranée (12,2), l’Ile de France (13,7), les Pays de Loire (15,9),
la Bourgogne Franche-Comté (16,6) et la Lorraine-Alsace (18,5) ;
✔ + 0 à + 10 % pour le Limousin-Auvergne (4,7).
2157
2056
2208
2981
2419
1822
2418
Seine-maritime
773
672
684
753
697
585
780
33,3 %
NORMANDIE
3111
3146
3148
3527
3327
2394
3357
40,2%
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
735
682
712
786
768
694
687
- 1,0 %
Maine-et-Loire
839
798
839
908
920
686
793
15,6 %
Mayenne
576
625
605
791
644
474
617
30,2 %
Sarthe
391
380
384
521
477
337
432
28,2 %
Vendée
774
747
785
943
790
640
753
17,7 %
PAYS DE LOIRE
3315
3232
3325
3949
3599
2831
3282
15,9 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Ardennes
348
258
348
414
378
260
358
37,7 %
Aube
409
345
496
555
537
346
481
39,0 %
Marne
700
724
848
1125
886
555
757
36,4 %
Haute-Marne
303
308
352
388
342
216
305
41,2 %
Loire-Atlantique
CHAMPAGNE-ARDENNES 1760
1635
2044
2482
2143
1377
1901
38,1 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Paris
25
31
29
24
17
32
41
28,1 %
Seine-et-Marne
363
385
406
497
448
336
446
32,7 %
Yvelines
138
159
153
153
223
160
143
- 10,6 %
Essonne
124
89
117
153
96
136
102
- 25,0 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Hauts-de-Seine
12
28
27
19
14
30
26
- 13,3 %
Charente
487
458
535
635
504
336
458
36,3 %
Seine-Saint-Denis
10
28
11
16
10
9
22
144,4 %
Charente-maritime
523
438
483
741
568
358
467
30,4 %
Val-de-Marne
34
20
15
30
38
20
24
20,0 %
Deux-Sèvres
472
493
518
689
546
364
505
38,7 %
Val-d'Oise
61
104
69
82
69
71
99
39,4 %
Vienne
417
349
412
597
428
325
438
34,8 %
ILE DE FRANCE
767
844
827
974
915
794
903
13,7 %
POITOU-CHARENTES
1899
1738
1948
2662
2046
1383
1868
35,1 %
11/10
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Allier
532
451
439
495
435
406
434
6,9 %
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
11/10
Ain
402
365
396
495
395
324
418
29,0 %
Cantal
484
349
376
309
305
295
328
11,2 %
Ardèche
231
215
184
215
223
225
227
0,9 %
Corrèze
371
348
353
326
334
310
279
- 10,0 %
Drôme
315
314
361
484
439
380
374
- 1,6 %
Creuse
374
396
353
314
328
311
272
- 12,5 %
Isère
497
448
457
550
449
423
451
6,6 %
Haute-Loire
344
308
325
349
315
268
325
21,3 %
Loire
412
370
374
350
352
339
361
6,5 %
Lozère
213
195
157
134
147
133
152
14,3 %
Rhône
343
285
344
359
333
286
342
19,6 %
39,6%
Puy-de-Dôme
507
535
504
575
572
456
518
13,6 %
Savoie
204
189
175
231
208
154
215
Haute-Vienne
421
431
394
378
367
321
309
- 3,7 %
Haute-Savoie
308
354
306
313
324
301
327
8,6 %
LIMOUSIN-AUVERGNE 3246
3013
2901
2880
2803
2500
2617
4,7 %
RHONE-ALPES
2712
2540
2597
2997
2723
2432
2715
11,6 %
Sedimag’ • n° 230 • Février 2012

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