7 jours à Stains n°895 du 20 octobre 2016

J E U D I 2 0 O C T O B R E 2 016
© Dragan Lekic
N° 895
Papier recyclé et recyclable et imprimé avec des encres végétales.
Ça roule depuis 70 ans
Travaux à la pelle
Retrouvailles, vélo et émotion,
l’ESS cyclisme a fêté dignement
son anniversaire.
Au Globe, Maroc, Cerisaie, Cité-jardin, centre-ville,
des travaux à la pelle pour améliorer le quotidien.
Attention le parking de la mairie ferme ce jeudi
pour au moins deux semaines. | PAGE 7
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« Nous avons
l’impression de ne pas
être pris au sérieux, »
7 jours à Stains
L ’ a c t u a l i t é
d e
l a
s e m a i n e
les personnels du collège Barbara,
en grève depuis 10 jours. | PAGE 4
© Dragan Lekic
ILS L'ONT SIGNÉE !
Le 12 octobre, la charte du logement social a été signée par le maire et l’ensemble des bailleurs. Attributions,
mutations, expulsions locatives… ils s’engagent tous. Cette démarche rarissime, qui vise à améliorer le
quotidien des locataires, pourrait bien faire école. | PAGE 5.
ATTENTION,
SECTEUR STALINGRAD À ÉVITER !
Premiers claps de Ciné-vacances à
l’espace Paul-Éluard avec des séances à
2,50 euros. Plus d’informations sur www.
ville-stains.fr, la page Facebook Paul-Éluard
ou au 01 49 71 82 25.
De jeudi soir à lundi matin, une partie de l’avenue
Stalingrad sera fermée à la circulation pour cause de
travaux sous le pont qui enjambe les voies ferrées. Des
déviations et des navettes pour les piétons sont mises en
place, ainsi qu’un plan d’évacuation en cas de découverte
de bombes datant de la 2nde Guerre mondiale. Un secteur
à éviter à tous prix. | PAGE 3
2
© Dragan Lekic
A CTU S
Le 15 octobre, la deuxième rencontre « et si on se parlait du cimetière ?  »a facilité le dialogue entre les habitants et les usagers du cimetière avec l'équipe qui le gère au quotidien et l'entretient toute l'année.
Deux heures pour tout se dire
S
amedi matin, la 2e rencontre avec la
population « Et si on se parlait du cimetière ? », a réuni une petite chambrée
d’habitants et d’usagers du cimetière, en
compagnie de celles et ceux qui, toute
l’année, gèrent et entretiennent les 6 hectares de l’équipement municipal. L’objectif, visiter ensemble le site aux 6 820 emplacements et discuter franchement avec
les différents acteurs. Avec le risque, pour
les organisateurs, d’en entendre « des vertes
et des pas mûres ». Mais c’est aussi tout
l’intérêt de cette rencontre. « Stains est une
des rares villes en France à proposer ce genre
d’initiative » a rappelé le maire venu saluer
la manifestation. L’élu a parlé de l’attachement de la ville à son cimetière paysager,
« un patrimoine à préserver au même titre
que les jardins familiaux ou le parc départemental ». D’où la constante évolution du
cimetière marquée par des travaux d’embellissements et d’aménagements à longueur d’année, comme l’a détaillé François Vigneron, le maire-adjoint en charge
de l’équipement. Restait maintenant à
prendre la température, sur le terrain.
« Pas assez de personnels »
La collation d’accueil avalée, la visitedéambulation a débuté dans les pas de Gérard Maline, le responsable du service population, de la mairie. Durant plus d’une
heure, la troupe a effectué un grand tour
« afin d’avoir une vision globale du cimetière
et du travail que nous y menons ». Une déam-
bulation jalonnée par de nombreux arrêts
dans des endroits symboliques. Au fil des
haltes, les différents travaux et aménagements réalisés ont été mis en évidence.
Ici l’engazonnement des trottoirs, là l'élagage dans l’allée des tilleuls, la plantation
de haies, le réaménagement du jardin du
souvenir, de nouveaux arbres plantés. Plus
loin a été expliquée la politique de reprise
des concessions abandonnées et figées
dans un état lamentable. Il fut également
question des nouvelles pratiques d'entretien respectueuses de l’environnement qui
bannissent les produits phytosanitaires,
au profit d’un retour au désherbage manuel. Face aux remarques répétées sur la
présence d’herbes folles dans les allées, le
guide d’un jour a expliqué la politique du
cimetière qui vise, en l’espace de quelques
années, à substituer l’herbe au gravier.
« C’est bien tout ça mais il n’y
a pas assez de personnels et on
voit par endroit un manque
d’entretien » a regretté une
intervenante. « Nous avons
quatre personnes pour entretenir
six hectares, ce qui les met dans
une situation d’exploit permanent » a répondu François Vigneron. Une voix s’est élevée
contre les fientes d’oiseaux
qui souillent régulièrement
des tombes. Les platanes ont
été élagués et le problème a
été temporairement résorbé.
Mais, comme l’a rappelé Gérard Maligne
« qui dit cimetière paysager dit arbres et, à
moins de les couper, il faut vivre avec, tout en
essayant de limiter les désagréments bien sûr ».
Le parcours s’est terminé sous le chapiteau en bois, autour de l’exposition consacrée à l’activité du cimetière. Rendez-vous
en 2018 pour une 3e rencontre.
Frédéric Lombard
Stop aux incivilités
Le cimetière n’est pas à l’abri des incivilités, notamment l’abandon de papiers
gras et de canettes dans les allées ou près
des tombes. Des gestes dont les auteurs
sont parfois des habitués des lieux. Afin
d’y remédier, une campagne de sensibilisation par voie d’affiches devrait être
lancée l’année prochaine.
© Dragan Lekic
Deux heures
pour découvrir,
visiter, dialoguer,
comprendre. Ce fut
l’objectif de
la 2e rencontre
« Et si on se parlait
du cimetière ? »
organisée
le 15 octobre
par la ville,
dans l’équipement
communal.
actus
att e n t i o n
Tout savoir,
en cas d’évacuation
De jeudi soir 21h
au lundi matin 6h,
les circulations sont
interrompues sur le
pont de l’avenue
Stalingrad, pour
cause d’installation
d’un tunnel sous la
RD 29. Des navettes
de substitution sont
prêtes, ainsi qu’un
plan d’évacuation au
cas où une bombe
non explosée datant
de la 2nde Guerre
mondiale serait
déterrée durant les
travaux.
A
© Dragan Lekic
D-Day sur Stalingrad
Même si le risque demeure très faible, il n’est pas
exclu que le creusement du talus mette à jour des
bombes d’aviation datant du bombardement du mois
d’août 1943. En prévention, la préfecture a donc prévu
deux périmètres successifs d’évacuation. En cas de
découverte d’une bombe, les services de police évacueront,
le 21 octobre à partir de 18h, la centaine de personne
qui travaille ou réside rues du Cèdre de l’Atlas, des
Hérons, des Noisetiers (jusqu’à la rue Colvert), ainsi que
l’entreprise Pouget (rue du Val du Moulin). Du vendredi
soir au dimanche en soirée, un hébergement en dortoirs
leur sera proposé sur plusieurs sites. Dans ce scénario,
l’engin explosif sera enseveli sous plusieurs tonnes de
sable en vue de son explosion prévue le 23 dans la
matinée. Cette hypothèse déclencherait le dimanche
dès 7h du matin l’évacuation de 5 000 personnes dans
un rayon de 500 mètres autour du chantier. Un accueil
est prévu au gymnase du Sivom, l’espace d’une demie
journée. Afin d’assurer l’évacuation de tous dans les
meilleures conditions, le CCAS de Stains a recensé les
personnes ayant des difficultés à se déplacer et qu’elle
prendra en charge. Pour plus de précisions, contactez
le numéro assistance évacuation au 01 49 71 84 29.
L'ouvrage de 400 tonnes sera glissé sous la RD29 ce qui nécessite sa fermeture durant 4 jours.
ttention, les grandes manœuvres débutent ce
soir au croisement de l'avenue Stalingrad et
des voies ferrées du futur Tram 11 Express. à
partir de ce jeudi à 21h et jusqu’au lundi 6h du matin, toutes les circulations sur le pont qui enjambe
les voies ferrées de la Tangentielle légère nord, sont
coupées. Il est impératif d’éviter le secteur, en voiture, en vélo ou à pieds où la SNCF fera procéder
sur le chantier de la future gare Stains-Cerisaie à la
pose spectaculaire d’un tunnel de 1 400 tonnes de
béton qui sera glissé sous le pont. L’ouvrage est le
passage souterrain automobile et piéton qui reliera
l’allée Val du Moulin et l’allée des Guionnes à la
nouvelle gare du Tramway 11 Express. L’opération
est planifiée en trois grandes étapes. étape 1 jeudi 20 : la démolition du talus sous le pont. étape
2 : vendredi 21, la dépollution pyrotechnique du sol
afin de s’assurer de l’absence de bombes non explosées datant de la 2nde Guerre mondiale. étape 3 :
samedi 22 et dimanche 23, la pose du tunnel sous
l’ex-talus, le remblaiement partiel, le maçonnage
autour de l’ouvrage et la réalisation de la chaussée.
Si rien ne vient contrarier le planning des opérations, le tunnel sera ouvert à la circulation et le trafic automobile rétabli sur la RD 29 lundi 24 octobre
à 6h du matin.
Des navettes pour les piétons
Durant les travaux, des itinéraires de déviation
pour les voitures et les camions, ainsi qu’un dispositif gratuit de navettes piétons, seront mis en
place. Celui-ci comprend 2 itinéraires et 4 arrêts.
Un se trouve rue du Moulin Neuf (devant les commerces), 2 de part et d’autre de l’avenue Stalingrad
(après le pont côté Globe), et un 4e à l’angle avenue Stalingrad et rue de la Résistance. Les trois
premiers sont situés à l’emplacement des arrêts du
Vitavil et du CIF. La navette qui partira de la rue du
Moulin Neuf circulera les 21 et 22 octobre toutes
les heures, de 6h à 21h, et le 23 octobre toutes les
heures de 7 h 30 à 21h. Celle qui partira de l’angle
Stalingrad-Résistance circulera les 21 et 22 octobre
toutes les heures de 6 h 30 à 21 h 30, et le 23 octobre
de 8h à 21 h 30.
En raison des travaux sous la RD 29, l’espace famille Angela-Davis sera fermé vendredi et samedi.
Exceptionnellement, il sera ouvert au public le
29 octobre de 8 h 45 à 11h45. Frédéric Lombard
Inventons la Métropole
Cérémonie du 17 octobre 1961
55 ans après… pour ne pas se taire Le site des
L
morts que le trouble persiste. Pour l’état français,
bien que François Hollande ait déclaré en 2012 que
« La République reconnaît avec lucidité ces faits », le bilan officiel reste toujours de deux morts Algériens.
D'après différents travaux menés on peut pourtant
estimer qu'entre 50 et 120 Algériens furent tués,
dont une Stanoise de 15 ans, Fatima Bedar.
Sa famille était, 55 ans après cette tragédie et
comme chaque année, aux côtés des élus stanois et
des habitants venus rendre hommage à ces victimes
devant le monument l’Histoire au présent, place
Aimé-Césaire. Avant que son frère Djoudi Bedar,
puis le maire Azzédine Taïbi, ne prennent la parole,
Marianne Matheus et Patrick Karl ont mis en scène
des passages du livre « octobre 61, j’ai vu un chien ».
Une banderole « Fatima Bedar » a été déployée, et
un dépôt de gerbes effectué. Une cérémonie pour
ne pas oublier, mais aussi pour ne pas se taire et
parler. Carole Sapia
© Kara Photo Prod
undi soir, comme chaque année, la municipalité
a rendu hommage aux victimes du crime d’état
du 17 octobre 1961. Ce jour-là la Fédération de
France du FLN avait organisé une manifestation
pour protester contre le décret du 5 octobre pris
par le préfet de police, Maurice Papon, interdisant
aux Algériens de sortir après 20 heures. Comme la
majorité des Algériens vivaient en banlieue, dans
les bidonvilles de Nanterre et de Gennevilliers, les
affrontements avec la police se sont essentiellement
produits sur les ponts de Neuilly et de Clichy avec
des tirs à balles réelles. Dans Paris, il y eut également des heurts violents. Certains chiffres sont
sans équivoque : 11 500 Algériens furent arrêtés
et parqués dans des centres de tri, à Vincennes et
au Palais des sports. Mais c'est sur le nombre de
Tartres nord retenu
C'
est au Pavillon Baltard, à Nogent, devant
plus de 1 500 aménageurs, architectes, urbanistes et élus locaux. Depuis, que la liste des
sites retenus pour l’appel à projets « Inventons la
métropole » a été rendue publique la semaine dernière. Soixante et un sites ont été retenus sur les
112 projets présentés. Bonne nouvelle pour les Stanois, la zone des Tartres nord a été retenue parmi
les 24 sites à aménager en Seine-Saint-Denis. Il
s’agit de cette friche d’environ 3 hectares, dont les
deux tiers sont sur Stains (le tiers restant est sur
Pierrefitte), située à proximité de la future gare du
Tram T11 express qui sera ouverte en 2017. Avec
cet appel à projets, la Métropole du Grand Paris
et ses 7 millions d’habitants, s’engage à développer ces territoires grâce à des projets innovants et
porteurs, entre autres, de dynamisme économique.
Les maires de la métropole ont présenté des terrains dont ils maîtrisent le foncier. Pour la zone des
Tartres nord, le programme envisagé est mixte et à
vocation économique. Présent à Baltard, Azzédine
Taïbi le maire de Stains, satisfait de cette première
étape importante, souligne néanmoins « qu’il restera
à trouver le financement pour réaliser un projet ambitieux et innovant pour notre ville. Mais, ajoute l’élu,
j’aurai l’occasion d’interpeller la Métropole et son président Patrick Ollier, pour en faire en sorte que cet appel
à projet se concrétise ». Claude Bardavid
3
4
collègeS
grève à barbara
La lutte continue
Les agents techniques
des collèges de SeineSaint-Denis, dont
ceux de Barbara, ont
manifesté devant le
conseil départemental
pour plus des moyens
et de meilleures
conditions de travail
et d’hygiène.
© Dragan Lekic
M
ardi dernier, à l’appel d’organisations syndicales, une centaine d’agents techniques des
collèges de la Seine-Saint Denis dont ceux
de Barbara s’étaient donnés rendez-vous sur l’esplanade Jean-Moulin à Bobigny (Conseil départemental) pour manifester leur mécontentement. En effet,
depuis le 10 octobre l’équipe technique du collège
Barbara est en grève. Les enseignants, les personnels de vie scolaire et les parents sont également
solidaires du mouvement. Ils étaient nombreux lors
de l’action aux portes du bâtiment départemental.
Depuis le début de la grève, la cantine n’est pas
assurée et d’autres problématiques vont s’aggraver, comme l’état des sanitaires, etc. Mégaphone
allumé, ils ont crié leur colère et insisté à plusieurs
reprises pour être reçus par le président du conseil
départemental. Ils revendiquent, « la transformation
des contrats aidés en contrats temps plein, le paiement
des vacances et le réemploi. Le remplacement systéma-
La délégation stanoise au pied du Conseil départemental.
tique de tous les personnels et la création de postes au sein
des brigades de remplacement. La création des postes nécessaires à la titularisation des précaires ». En somme,
les grévistes luttent pour leurs conditions de travail.
Après de « longues heures d’attente » des représentants du président du département sont venus à leur
rencontre pour leur proposer une rencontre qui se
déroulera à l’heure où 7 Jours boucle son édition.
« Nous avons l’impression de ne pas être pris au sérieux
et c’est rageant. Mais nous ne lâcherons rien. Il en va de
la santé et du bien-être de tous ceux qui fréquentent les
établissements » confient-ils avec détermination.
Rochdi Haoues
Barbara récompense ses diplômés
84
©Julien Ernst
jeunes Stanois et leurs
parents étaient invités à
une remise de diplômes
des brevets des collèges dans leur
collège de l'an passé. Ainsi le chef
d'établissement et ses collègues en
présence du maire ont félicité leur
promotion 2016.
Sourires, plaisirs de recevoir un premier diplôme, fierté des parents, un
beau moment.
L
e collège Sainte-Marie devait organiser le même évènement
mardi, mais il a été annulé à la dernière minute. C'est un élève
qui a prévenu 7 Jours « ils nous ont dit que nous recevrons une convocation par courrier pour venir récupérer notre diplôme. »
5
logement
Le logement social a sa charte
C'est signé. Le maire et l'ensemble des bailleurs sociaux de la ville ont apposé leur sceau sur un texte qui vise à améliorer le
logement à Stains. Extraits de cette charte du logement social.
E
© Dragan Lekic
n seulement 8 mois, un travail colossal a été mené dans le
domaine du logement à Stains.
Une vingtaine de réunions publiques
pédagogiques dans chaque quartier, des
ateliers de travail avec les habitants, et
des négociations entre élus, bailleurs et
différents acteurs du logement à huis
clos, avaient abouti à une première
conférence communale du logement et
de l’habitat en juin dernier. Un événement quasi inédit à l’échelle d’une ville,
et à la mise en place de collaborations
efficaces en terme d’amélioration de
cette question en ville.
Mercredi 12 octobre un autre grand pas
a été franchi : une charte du logement
social a été signée entre le maire et les
bailleurs qui s’engagent sur plusieurs
points. Des points que 7 Jours vous
résume ci-dessous et qui pourraient
changer la « donne » dans ce domaine
qui reste une des premières préoccupations des Français, des Stanois. Ce jour
et cette signature, officialisée devant une
salle comble, resteront dans l’histoire
du logement social à Stains, une date
importante.
Les signataires ont acté leur volonté
commune de mobiliser leurs moyens
pour :
Renforcer la coopération entre tous
les acteurs du logement social à Stains,
notamment dans les sites nécessitant
une attention particulière
Mieux répondre aux besoins en logements sociaux sur la ville de Stains, en
ayant une attention particulière à ceux
qui travaillent ou résident sur la commune
Améliorer l’équilibre résidentiel de la
commune et la qualité de vie dans les
quartiers en :
• Favorisant la mixité sociale, culturelle et économique dans les quartiers,
en confortant les équilibres sociaux et
en enrayant les risques de spécialisation sociale trop marquée.
• Renforçant la présence humaine auprès des locataires et en s’assurant du
bon entretien du parc.
• Renforçant les liens avec les amicales
de locataires ou les collectifs d’habitants constitués.
• Favorisant le développement d’initiatives ou de projets d’habitants
constitués en collectifs ou en amicales
de locataires.
Appliquer les critères réglementaires
d’accès au logement social et mieux
communiquer dans le processus d’attribution afin d’éviter tout sentiment d’iniquité ou d’injustice dans le respect des
objectifs d’accueil définis
Mieux répondre aux demandes de
mutation en :
• Priorisant celles qui sont motivées
par une surface inadéquate ou par une
situation de handicap
• Développant une politique incitative de recherche de grands logements
en sous occupation afin d’identifier
les habitants dont le logement entre
en inadéquation avec la composition
familiale.
• Favorisant les mutations des personnes en difficultés de paiement
en raison de l’inadéquation des ressources à la taille du logement et ce
en conformité avec la charte départementale de prévention des expulsions
locatives
• Lever les freins aux mutations intercontingents dans le cadre de la conférence intercommunale
Mieux agir dans la prévention des expulsions locatives, en intervenant dès les
premiers mois d’impayés dans le cadre
de Commissions Locales des Impayés
de Loyers ou tout autre dispositif simi-
laire, et ce, en conformité avec la charte
départementale de prévention des expulsions locatives.
Evoquer lors de la conférence annuelle les éventuelles difficultés de commercialisation ou de vacance technique
Assurer une transparence des logements laissés vacants au-delà d’un délai
de 3 mois.
Favoriser l’accès au logement des demandeurs en difficulté en étant attentif
à la situation des Stanois.
Favoriser l’accès au logement de
publics considérés comme fragiles
(victimes de violences conjugales, personnes âgées ou en perte d’autonomie)
ou en décohabitation
Répondre, par le biais d’Action Logement, aux salariés travaillant dans les
entreprises de la ville et/ou habitant sur
la ville en s’assurant du bon respect de
la proximité entre le lieu de travail et le
lieu d’habitation.
échanger entre les services de la ville
et les réservataires pour s’assurer du
respect des orientations définies dans la
charte.
Améliorer les conditions d’habitat et
du cadre de vie dans un souci de gestion de proximité, en étroite coopération
et en transversalité avec l’ensemble des
acteurs concernés.
Conférence intercommunale du logement
Accession sociale à la propriété
Qui peut et comment y prétendre ?
Stains s’est faite entendre
J
L
location, pour leur permettre de devenir
propriétaire à des prix abordables. Avec
l’accession sociale, vous bénéficiez, sous
certaines conditions, de garanties en cas
d'accidents de la vie. C’est dans ce cadre
que s’est tenue cette réunion publique
pour présenter aux Stanois les 2 projets
immobiliers de ce genre qui verront le
jour sur le quartier du Clos Saint-Lazare en pleine rénovation urbaine.
R. H.
©Julien Ernst
eudi dernier, lors de la présentation
du projet 3 F à la Maison du temps
libre, les habitants s'étaient déplacés
pour s’informer, questionner et émettre
des avis ou expliquer leurs inquiétudes
quant à ce projet immobilier d’un genre
particulier : l'accession sociale à la propriété. De quoi s’agit-il ? L’accession
sociale à la propriété permet de devenir
propriétaire de logements neufs. Elle
est destinée à des ménages résidant en
Hormis ces deux projets sur lesquels pour pouvez obtenir des informations auprès de la
Maison de projets, av. Sand au 01 71 86 34 51, un autre programme d’accession sociale à la
propriété est en cours de commercialisation en centre-ville, celui de la Cap’s. Plus d’infos
au 06 50 67 33 51 ou sur www.oph.plainecommunehabitat.fr.
a première conférence intercommunale du logement s’est tenue
mardi. Actuellement détentrice
« officielle » des compétences en termes
d’habitat sur l’ensemble des villes de la
communauté d’agglomération, Plaine
commune poursuivait plusieurs objectifs avec cet événement comme ceux
d’améliorer sa coopération avec la préfecture sur les dossiers DALO notamment, de favoriser les mutations interbailleurs, de travailler sur la mixité
avec la mise en place d’un observatoire
du parc social pour pouvoir agir sur les
« équilibres » dans les quartiers, sur les
attributions pour rapprocher les lieux
de domicile et de travail avec Action
logement, etc.
Stains, remarquée
Si Azzédine Taïbi était le seul maire
avec celui d’Epinay à participer à ce
rendez-vous, il en a profité pour faire
entendre les revendications stanoises
et mettre en évidence le travail qui a
été fait dans ce domaine, comme la
mise en place des commissions locales
des impayés de loyers, mais aussi la tenue d’une conférence communale du
logement en juin dernier, et la signature d’une charte entre la ville et les
bailleurs sur le logement social (voir
ci-dessus). Un « lobbying » qui ne peut
faire pencher la balance que dans le
bon sens pour Stains. L’édile a aussi
soulevé que de trop nombreux maires
ne respectent pas la loi SRU qui impose 25 % de logements sociaux dans
chaque ville, et répété que des moyens
incitatifs ou contraignants doivent être
mis en place. Mais aussi que le logement doit être intégré dans une thématique plus large d’amélioration du
cadre de vie qui passe notamment par
un raccordement à un réseau de transports lourd. D’autres questions ont été
abordées, 7 Jours aura l’occasion d’y
revenir dans le détail. Carole Sapia
6
EN v i l l e
Une délégation de
locataires reçus par PCH
Lundi, 12 habitants de la cité Opievoy Allende étaient
reçus à leur demande par le directeur général de Plaine
commune habitat (PCH), l'Office public HLM de la
communauté d’agglomération. En effet, comme 7 Jours
vous l’explique depuis quelques mois, leur bailleur actuel,
l’Opievoy, doit céder son patrimoine au 1er janvier. Une
obligation fixée par un article de la loi Alur. Ces Stanois
veulent être rachetés par un bailleur public et se battent
pour l’être par PCH. Pour le département, l’Oph93 a
racheté l’ensemble du patrimoine de l’Opievoy, sauf sur
les villes de Plaine commune.
« PCH nous a confirmé qu’il était intéressé pour nous
reprendre, rapporte la délégation. Néanmoins, il nous
a confié la difficulté des négociations avec l’Opievoy,
notamment sur le prix de vente qui devrait être à la valeur
nette comptable. » Pourtant, la ministre du logement
a affirmé dans les colonnes du journal L’Humanité ce
principe pour « éviter que cette affaire n’entraîne des plus
values ». L’ensemble des maires de Plaine commune, sauf
celui d’épinay pour des raisons propres à la situation de
sa commune et non politiques, partage la volonté de
voir les cités Opievoy de leur ville reprises par PCH, car
c’est un bailleur public, mais aussi que la vente se fasse
sans plus value. « Les négociations continuent à huis
clos », rapporte la délégation qui tient cette information
du directeur général de PCH. De son côté, la délégation
est ressortie reboostée : « Nous organisons une AG
dimanche à 17h au local de l’Amicale pour tout expliquer
aux locataires. Nous lancerons certainement une pétition
et adresserons une lettre à l’ensemble des élus de la
communauté d’agglomération pour leur faire connaître
notre soutien et leur dire qu’ils peuvent compter sur le
nôtre également. Après, nous verrons s’il faut envisager
une délégation à l’Opievoy et/ou des actions communes
avec d’autres cités sur Plaine commune mais aussi de
l’Essonne ou des Yvelines… » à suivre.
Secours Populaire Français
Permanence Aide Solidaire
Le SPF de Stains accueille, sur rendez-vous, chaque mercredi
de 14h à 17h, les personnes en difficulté quelle qu’en soit
la nature, quelle que soit leur origine, leur culture, leurs
opinions, leur religion, leur situation administrative. Elles
peuvent parler de leurs difficultés en toute confidentialité
dans le respect de chacun. Les bénévoles orientent et
accompagnent vers des organismes spécialisés et les
aident à entrer en contact avec des administrations tout en
s’assurant qu’elles puissent avoir accès à l’ensemble de
leurs droits. 1, rue Auguste-Dewaële. Tél. : 01 48 23 53 34
ou par mail [email protected].
Les Bouchons d’Amour
Le loto, c’est dimanche
Organisation d’un loto dimanche 23 octobre à l’espace
Paul-éluard. Ouverture des portes à 13 h 30. Buvette et
restauration sur place. Entrée 3 € donnant droit à 1
carton et 1 boisson avec possibilité d’acheter des cartons
supplémentaires sur place. Plus d'infos au 06 60 52 76 67.
UNRPA
Prochaines sorties
Dimanche 27 novembre, voyage au centre de la pierre
à Saint-Maximin (Oise). Déjeuner avec animation bal
musette tout au long de l’après-midi. Prix : 59 €.
Dimanche 11 décembre, le star Paradyse - La revue
« Majestic » à Gisors (Eure). Déjeuner spectacle. Prix :
70 €. Il reste très peu de places. Possibilité de payer
chaque sortie en 2 fois. Les inscriptions à la permanence,
chaque mardi de 14h à 16h, Maison des associations av.
Jules-Guesde.
QUARTIER avenir
Fin des travaux en vue
Le 2 novembre, la
poste de l’Avenir
reprendra possession
de ses locaux refaits
à neuf par la
commune. Mais elle
ne prévoie pas de
rouvrir au public
avant le 28 
novembre prochain.
© Julien Ernst
Allende
VOI S IN S / VOI S INE S
L'
La poste prévoit une réouverture le 28 novembre.
affichette manuscrite collée sur le sas d’entrée
de la Poste de l’Avenir indique une réouverture prévisionnelle du bureau au public le
28 novembre. Mais les travaux de réhabilitation
de l’équipement eux, sont en cours d’achèvement,
quasiment deux mois après leur entame, le 22 août
dernier. Cette durée n’est pas un luxe pour mener
la rénovation du bâtiment par son propriétaire, la
ville de Stains. Deux mois au cours desquels il fut
procédé à une série de travaux sur le toit, à l’intérieur et sur la façade. Une nouvelle étanchéité du
toit-terrasse, changement des menuiseries, la remise aux normes de l’électricité, la sécurisation des
portes d’entrée, le nettoyage et la remise en peinture des locaux accueillant les usagers, des bureaux,
de l’espace cuisine du personnel (sol compris), ainsi
que la réfection de l’appartement du receveur situé
à l’étage, ont rythmé les semaines de travaux des
artisans qui sont intervenus jusqu’à présent.
150 000 euros de travaux
« Une fuite à l’étage a entraîné plusieurs jours de retard
car nous avons dû reprendre un nouveau travail de
peinture au plafond, mais pour le reste tout se termine
tranquillement » assure-t-on aux services techniques
de Stains qui pilotent l’opération. Les murs du rezde-chaussée où est accueilli le public ont été rétentoilés et repeints en blanc cassé. Les moulures et les
radiateurs ont reçu deux couches de peinture rouge
brique. Attachée à un réel embellissement des lieux
et à un meilleur accueil des usagers de ce service
public, la commune a investi 150 000 euros dans
cette rénovation. 30 000 euros ont été abondés par
la réserve parlementaire de Marie-George Buffet,
députée de la circonscription. Durant la première
quinzaine du mois de novembre, la mise en peinture de la façade, en haut des marches, parachèvera
le chantier. Mais, dès le 2 novembre, les clés du
bureau seront rendues à leurs occupants. La Poste
a prévu trois semaines d’emménagement le temps
pour elle, notamment de réinstaller le mobilier et
le système informatique. Pour l’heure, les habitués continuent à s’armer de patience et doivent se
déplacer jusqu’à la poste de l'avenue Louis-Bordes
pour effectuer leurs opérations courantes.
Frédéric Lombard
QUARTIER allende
Plus de Colissimo à Allende
« J’
ai payé pour être livrée à mon domicile en
temps et en heure et j’ai dû aller chercher mon
Colissimo à la poste principale ». Cette habitante de
la cité Allende ne décolère pas. En choisissant sur
le site cdiscount.com ce mode d’envoi, elle pensait
que la housse de couette qu’elle avait commandée
lui parviendrait sans encombre. « Personne n’est venu
frapper à ma porte mais en plus, aucun avis de passage
n’a été déposé dans ma boite aux lettres ». Finalement,
le colis était en dépôt avenue Louis-Bordes. Enquête
faite, cette locataire qui se déplace avec difficulté
n’est pas la seule victime de ce dysfonctionnement
et s’en indigne. Elle a appris à sa grande surprise que
les livraisons à domicile étaient interrompues dans
le quartier pour des raisons de sécurité. Contactée
par le 7 Jours, la Poste confirme cette suspension,
sans donner de date de reprise. « Pourquoi notre cité
alors qu’à quelques mètres de chez nous, le relais colis
de Carrefour est livré normalement ? ». Une chose est
certaine, Colissimo a perdu une cliente. F.L.
QUARTIER lurçat
Attention arnaque
D
es personnes malveillantes se disant envoyées
par la mairie ou par l’Oph93 sonnent actuellement aux portes de certains bâtiments de la cité Lurçat. Ils tentent de vendre des contrats d’assurance.
Ne leur ouvrez pas. Deux personnes ont déjà porté
plainte. Une habitante témoigne : « Ils ont fait signé ma
voisine pour un contrat de 200 euros par mois prélevés sur
son compte. Ils ont profité de sa faiblesse. Je veux que tout
le monde le sache dans le quartier, pour que plus personne
ne se fasse avoir et qu’ils s’en aillent de chez nous ! »
© Dragan Lekic
clic clac quartiers
quartier du maroc
ça commence à se voir
QUARTIER centre-ville
Enfouissements de réseaux, travaux d'assainissement, rénovation de voierie… et prochainement une
Maison de quartier repensée, le quartier du Maroc se
transforme.
Attention,
le parking ferme
La sente des écoliers en chantier
aujourd'hui !
L
e parking de la mairie fermera au minimum
pendant toute la période des vacances scolaires.
Un réaménagement de tout ce secteur s’opère
actuellement (voir page 7 de la dernière édition). La
rampe qui deviendra un cheminement sécurisé pour
les piétons, est en cours d'aménagement. L’enlèvement des barrières et l’enrobé d’une surface de parking, suivront. Début des travaux aujourd'hui.
QUARTIERs Le Globe/Cerisaie
Lumières sur Gorki et Rolnikas
T
ous les candélabres du boulevard Gorki entre
le Globe et la rue de la Citoyenneté (photo de
gauche) sont en cours de remplacement. Une
rénovation de tout le matériel mais aussi du réseau.
« Le réseau était enterré, ce qui entraînait de nombreuses
pannes et rendait difficile les réparations. Ils sont mis en
fourreau ce qui permettra d’intervenir plus facilement »,
rapporte le technicien de Plaine commune en
charge de ces dossiers. Financés à 90 % par le département, ce chantier durera jusque fin novembre.
à plusieurs reprises 7 Jours en avait parlé car des
Stanois se plaignaient de cet éclairage, notamment
au niveau des arrêts de bus et le long de la résidence
Gorki. Sur cet axe, c’est le département qui est en
charge de la lumière, et il manquait 13 candélabres
depuis des années. Enfin, Gorki aura de la lumière,
Led en plus.
De son côté Plaine commune aussi se charge de
rénover un réseau et le matériel qui lui incombe,
entre la rue Rolnikas et l’avenue De Gaulle (photo
de droite). Les poteaux de béton sont remplacés
par des mâts en acier, qui seront peints aux couleurs de la ville et équipés de led. Là aussi le réseau
est rénové.
Il est actuellement interdit d’y passer. Mais ce n’est que temporaire. Et nombreux sont ceux qui s’en réjouissent dans le
quartier du Maroc. Après les vacances, les élèves du groupe
scolaire Paul-Langevin et leurs parents n’auront plus à crapahuter dans le noir sur une sente boueuse et semée d’embûches
pour rejoindre la rue de Poissy. Depuis plusieurs générations,
l’habitude était en effet prise de passer par ce chemin, propriété
du bailleur Osica, pour se rendre ou rentrer de l’école, et éviter
ainsi tout un détour. Profitant de la rénovation urbaine, la ville
avait proposé au bailleur de lui rétrocéder ce passage, qui est
un accès de décloisonnement de ce secteur. Accepté. Mais les
financements ont tardé et le bailleur n’intervenait plus vraiment,
Plaine commune, elle, ne pouvait pas y agir car ce n’était pas
sa propriété. Le chemin se délabrait…
à plusieurs reprises, des Stanois ont demandé des réponses,
dénonçant la dangerosité de ce passage dans les colonnes
du 7 Jours. Au fil des reportages, le dossier avançait. Et comme
nous vous l’annoncions il y a deux semaines, les travaux, menés par SA Plaine de France ont enfin bel et bien commencé.
Une déviation piétonne est en place. Un terrassement est en
cours pour mettre en conformité l’assainissement. Bientôt un
enrobé dessinant un chemin plus large sera réalisé et la pose
d’un éclairage de 5 candélabres, égayera les sorties matinales
et tardives des petits Stanois du quartier du Maroc. Il n’y a que
les plantations qu'il faudra attendre un petit peu.
Rue de Pontoise
Tapis tout neuf ! Les tampons d’assainissement sont certes un
peu hauts, mais ils ne gênent en rien la circulation, parole de
techniciens. Le stationnement lui a été totalement revu. Le trottoir
côté Stains est tout beau. Côté Sarcelles, il devra attendre la
fin de la rénovation urbaine… Le avant-après, un changement
flagrant.
Rue Parmentier
QUARTIER cité-jardin
On renforce les cœurs
I
ls en avaient gros sur le cœur. Ils ont parlé, agit,
demandé, insisté. Résultat, des travaux de confortement des dispositifs d’entrées des deux cœurs
d’ilôt de la Cité-jardin sont réalisés. Actuellement
les portails ont été enlevés et sont en atelier pour
être renforcés. Dans quelques jours, aura lieu la
pose de systèmes anti deux roues, qui ont fait leur
preuve ailleurs dans la communauté d’agglomération selon les techniciens. Le filet du city-stade sera
retendu après un changement de câbles.
Ce chantier a été obtenu suite à une pétition d’habitants, portée par le Comité des mamans, association active dans le quartier. Il est financé sur le
reliquat de budget de l’opération ANRU à hauteur
de 40 000 euros.
Restera à l’Oph93 la reprise des cours privées et
l’achèvement complet du mur mitoyen avec les jardins de pavillons attenants au square… pour que
ces cœurs battent à nouveau dans une parfaite harmonie, sans fausse note.
Cette rue aura aura connu bien des transformations. Plusieurs
années. Plusieurs phases néanmoins. La chute est plutôt heureuse. La réfection totale de l’assainissement de cette longue
voie Parmentier, frontière entre Pierrefitte et Stains, l’enfouissement de tous les réseaux, la requalification ou reprise de la
chaussée et des trottoirs, et la réorganisation du stationnement
sont terminés comme 7 Jours l’annonçait début septembre. Attention certains ne respectent pas les règles de stationnements
au péril de la sécurité des autres, notamment en se garant
en double file devant certains commerces. Ces comportements
peuvent être sanctionnés par des amendes.
7
8
en bref
©D.R.
Les meilleurs de France
L
es athlètes Stanois se sont distingués cette année lors des championnats de France (FSGT)
par équipe (Mémorial Maurice Baquet). En effet,
pour la troisième année consécutive l’équipe féminine termine première et l’équipe masculine deuxième des poules nationale 1 (le plus haut niveau).
L’équipe stanoise termine ainsi première du tout
nouveau classement mixte. Ces résultats octroient
à l’E.S.Stains athlétisme le titre du « meilleur club
français FSGT » pour cette année 2016. Une très
belle performance au regard des 19 épreuves* qui
couvrent l’ensemble des pratiques. Ce classement
démontre le bon niveau des athlètes Stanois dans
toutes les disciplines et le bon travail des entraîneurs sans oublier le vivier de jeunes athlètes dont
certains ont été lancés dans le « grand bain » cette
année et ont su se hisser au niveau de leurs aînés.
Félicitations donc à tous les athlètes. Par ailleurs,
5 athlètes de « la route » ont participé à la course
du Dodo au parc Montsouris
Résultats: en minimes filles Marina Gicquel termine 1ère, en VF1 Marie-Ange Gicquel 7e, en V 1H
Langlois denis 7e, Isabelle Cadéron 6e V2F et Yves
Gaumer 4e V3H.
* Les épreuves
Les courses : 100 m - 200 m - 400 m - 800 m - 1 500 m
- 3 000 m - 3 000 m steeple - 110 m haies - 400 m haies 3 km marche
Les sauts et lancers : Hauteur - longueur - perche triple - saut - poids - disque - javelot - marteau
Et un relais 500m - 400m - 300m - 200m - 100m.
ESS football
Résultats du weekend
(15/16 octobre)
ESS Seniors A (2-0) Villemomble
ESS Seniors B (0-0) AS Paris Match non joué
ESS U19 (8-0) FC Romainville
FC Gournay (0-0) ESS U17 Match non joué
ESS U15A (0-7) AF Bobigny
OFC Pantin (0-0) ESS U15B Match non joué
Kremlin Bicêtre (1-8) ESS Vétérans +35
Critérium U13 contre le FC Aulnay
ESS U13A (4-3) FC Aulnay
ESS U13B (5-2) FC Aulnay
ESS U12A (14-2) FC Aulnay
ESS U12B (5-2) FC Aulnay
Criterium U11 contre l'Espérance Aulnaysienne
ESS U11A (3-1) Espérance Aulnaysienne
ESS U11B (5-5) Espérance Aulnaysienne
ESS U10A (0-5) Espérance Aulnaysienne
ESS U10B (4-4) Espérance Aulnaysienne
cyclisme
70 rayons
Les gens ne vont pas te croire lorsque tu leur diras que tu as 70 ans. Tu es toujours
aussi jeune et tu as des amis tellement jeunes aussi. Roule, pédale et ne t’arrête jamais
cycliste Stanois.
©D.R.
athlétisme
S P ORT S
Retrouvailles vélo et émotion pour l'anniversaire de l'ESS cyclisme.
S
les 3 fédérations : FSGT, FFC et UFOLEP. Mais
aussi des titres de champion départemental, régional et national environ 40 depuis la naissance de
l’équipe stanoise. Pour la petite histoire, on citera
Roland Watel qui a fièrement défendu les couleurs
stanoises sur les routes d’antan. Les bénévoles de
la section se plient en quatre pour accueillir les 70
adhérents que compte aujourd’hui le club avec une
attention particulière à la vingtaine d’enfants qui
s’y épanouissent dans une ambiance chaleureuse
et bienveillante. Ainsi, les plus jeunes s’aguerrissent
au contact des plus anciens et la transmission de
savoir se fait naturellement. Le club est très actif
et participe à l’organisation de plusieurs évènements cyclistes. Actuellement les Stanois travaillent
d’arache-pieds pour accueillir le championnat d’îlede-France FSGT de cyclocross et avec de sérieuses
possibilités de victoires. Seulement, la conception
des routes rend la pratique de plus en plus difficile
mais que nenni ce club est fait d’amoureux du sport
engagé et comme les grimpeurs, ils sont prêts à gravir des montagnes. Rochdi Haoues
amedi dernier, ils sont venus des quatre coins
de la France : de la Côte d’Azur, du Morvan, du
Loir-et-Cher, d’Amiens pour célébrer comme
il se doit les 70 ans de la section cyclisme de l’ESS.
« Bien plus qu’un club, il s’agit d’une grande famille »
confie Daniel Lamy, le président de la section. Pour
l’occasion, une course mêlant grands et petits nouveaux et anciens a été organisée. Ensuite la centaine
d’amoureux du vélo s’est retrouvée aux tribunes
Delaune pour festoyer.
Un club, une histoire, une famille
En 1946 Joseph Le Moël alors membre du club
local de cyclotourisme décide de créer la section
de cyclisme. Dés lors, des hommes et des femmes
porteurs de valeurs humaines s’engagent dans la vie
du club. On peut évoquer le nom d’André Lamy
un grand monsieur dans le milieu sportif local.
Un gymnase porte d’ailleurs son nom. Au fil des
années, la section cyclisme a su se faire un nom
sur le département mais aussi dans l’hexagone. Le
club compte à son actif depuis sa création plus de
2 000 victoires dans diverses compétions et ce dans
tennis
Tennis à l’école
©D.R.
partir du jeudi 3 novembre l'ESS tennis
lance son opération. 63 classes primaire
participent, 6 séances par classe avec les écoles :
Jean-Jaurès, Jean-Moulin, Victor-Renelle, ElsaTriolet, Anatole-France, Jean-Rostand, RomainRolland, Paul-Langevin, Guillaume-Apollinaire
et Joliot-Curie. Les initiations se dérouleront les
lundis mardis jeudis et vendredis matins. Cette
grande opération se clôturera le 23 juin par une
grande Fête des écoles.
©D.R.
À
Temps d'Activités Périscolaires
Porteurs de lumière
Mardi dernier, 7 Jours a assisté à un atelier en direction de jeunes enfants de light
painting animé par Konte-Rast, un artiste aux racines stanoises.
9
m é d i at h è q u e s
CULTURE
Peur et frissons
à l’occasion des vacances de la Toussaint et de la fête
d’Halloween, les médiathèques proposent comme les deux
années précédentes une célébration du genre épouvante.
Du 17 au 29 octobre
tables thématiques et bibliographie
dans les médiathèques
Jeudi 20 octobre
Jeux vidéo 100 % zombies
Garden warface – Plantes contre zombies sur PS4
de 10h à 12h – médiathèque Louis-Aragon
Samedi 22 octobre
Jeux de société 100 % frousse
de 14h à 18h – médiathèque Saint-Just
Mardi 25 octobre
Concours de dessins terribles
à 15h – médiathèque Louis-Aragon
© Dragan Lekic
© Dragan Lekic
Mercredi 26 octobre
Jeux vidéo 100 % zombies
Garden warface – Plantes contre zombies sur PS4
à 11h – médiathèque du Temps libre
Histoires à faire peur
à 15h - médiathèque Saint-Just
Cinékids
Hui Buh, le fantôme du château
de Sebastian Niemann. à partir de 6 ans.
à 15h - médiathèque du Temps libre
Jeudi 27 octobre
Jeux vidéo 100 % zombies
Garden warface – Plantes contre zombies sur PS4
de 10h à 12h – médiathèque Louis-Aragon
concert
©D.R.
© Julien Ernst
Innocents
et brillants
Les CM2 ABC de Jean-Moulin à l'œuvre.
D
ans une salle obscure de l’Espace Paul-éluard, présentation pendant quelques minutes et ensuite le
des jeunes filles des CM2 A/B/C de l’école groupe passe à la pratique. Pour l’artiste, « en faisant,
Jean-Moulin encadrées par une animatrice ils assimilent mieux et surtout cela leur donne envie de
du service enfance faisait de la peinture lumineuse. s’impliquer ». Le manipulateur de lumière commence
Une ambiance participative, le plaisir de manipu- par quelques photos démo sur lesquelles les enfants
ler les lampes, les appareils photos, est palpable. Le posent pour se familiariser avec l’obscurité et le
groupe composé de filles, (en général il existe une matériel. Mais très rapidement, le groupe s’attaque
véritable mixité) essaye, se reprend, tout ce petit directement aux lettres de l'alphabet. « ça me permonde discute et décide ensemble de la marche à met de voir les facilités et lacunes de chacun pour mieux
suivre. L'intervenant pose des questions et amène m'adapter au niveau du groupe, » explique Konteles enfants peu à peu vers
Rast. Au fil des séances,
« Le but …, leur montrer
un apprentissage basé sur
ils se décontractent et
la pratique. Les enfants
gèrent leurs mouvements.
qu'ils sont capables. »
sont au centre de celle-ci.
Il y a un gros travail sur le
Ils jouent avec la lumière et les formes, ils inventent corps et la motricité au sein de l’atelier light. « Sur
des histoires : un univers fait d'ombre et de clarté. le cahier, il y a les lignes pour écrire. En light painting,
Cet atelier développe véritablement le plaisir de tra- dans l'espace c’est votre corps qui est le repère… dans
vailler en groupe, aiguise leur sens critique, artis- l'obscurité vous êtes votre seul repère », adresse l’artiste
tique et colle parfaitement à leur époque. Les par- aux jeunes participantes du jour. à la question que
ticipantes du jour nous ont répété avec force leur vous apportent ces ateliers ? Le peintre de lumière,
plaisir d’apprendre cet art qui mêle lumière et pho- répond qu’ils « sont une opportunité de voir la pratique
tographie. « Dans cet atelier on apprend à s’écouter et autrement ». Il poursuit son propos en avançant qu’il
se respecter. On arrive à faire de belles choses que nous y a un côté « militant, une manière de montrer que l'art
souhaitons partager avec notre entourage ». Depuis 2 est accessible à tous, ce n’est pas quelque chose d'élitiste
ans, une soixantaine d’écoliers stanois a participé bien au contraire. Le but ce n'est pas de faire des enfants
dans le cadre des temps d’activités périscolaires des artistes mais surtout, leur montrer qu'ils sont ca(TAP) à l’atelier light painting. Ainsi, ils sont venus pables. De plus, c’est dans ma ville, certains viennent de
des quatre coins de la ville pour s’essayer cette acti- la même école primaire où j'étais enfant ». En somme,
vité. Ces ateliers se composent d’un cycle de 5 à 7 cet atelier TAP est un geyser de lumière.
Rochdi Haoues
séances. La première séance, Konte-Rast fait une
V
endredi dernier, Les Innocents ont enchanté le
public de l’Espace Paul-éluard. Ainsi les Stanois ont apprécié les titres de leur dernier album
« Mandarine ». Dans une ambiance chaleureuse, les
deux chanteurs musiciens ont confirmé leur statut
de « bêtes de scène ». Ils se sont baladés parmi les spectateurs pour enflammer la salle. Ils n’ont pas hésité
à jouer avec les mots et la foule a répondu présente
avec des éclats de rire et des applaudissements. On
vous avait dit, ce concert de pop rock sera une plongée dans les souvenirs d’antan. En effet à l’appel des
artistes le public s’est levé en se déhanchant sur les
tubes du passé tel que « l’autre Finistère ». Le décor
du plateau était simple mais remarquable. En première partie, Constance Amiot a offert de belles
ballades accompagnée de sa guitare aux mélodies
douces. Une averse d’applaudissement s’est abattue
sur l’EPE au moment de dire au revoir et comme
un joli clin d’œil, J. P. Nataf et J-C Urbain après leur
sortie de scène n’ont pas eu le choix que de revenir
face au public et ainsi dans un véritable instant de
communion, l’assemblée a entonné le titre « Jodie »
dont, pour la petite histoire, le clip a été tourné à
Stains en 1987. Les Innocents sont généreux, ils ont
à la fin du show pris le temps d’aller à la rencontre
de leur public en multipliant les autographes et les
photos avec le sourire aux lèvres. Cette soirée, à ne
pas douter, restera dans le livre d’or de l’EPE tant
les artistes ont brillé par leur talent et une humanité
sincère. R.H.
10
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DELAFONTAINE
01 42 35 61 40
SIDA INFO SERVICE
08 00 84 08 00
COMMISSARIAT
01 49 71 33 50
POLICE MUNICIPALE
01 49 71 84 00
CLINIQUE DE L’ESTRÉE
01 49 71 71 71
URGENCE 24h/24
01 49 71 90 00
MAIRIE
01 49 71 82 27
ERDF (dépannages et
interventions d'urgence)
09 72 67 50 93
Pharmacie de garde
Dimanche
23 octobre
PHarmacie
route de saint-leu
62, route de st leu
93430 villetaneuse
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4°/14°
Dimanche
8°/13°
5, rue Carnot • 93240 STAINS
Tél. : 01 48 21 30 30
Pour joindre votre correspondant
composez le 01.48.21 suivi des 4
chiffres de son numéro de poste.
Responsable de la publication :
Azzédine Taïbi • Rédaction : Carole
Sapia (4210 - [email protected])
• Frédéric Lombard • Rochdi Haoues
([email protected]) • Administration : Christelle Blanchard (3030
- [email protected]) •
Photos : Dragan Lekic - Julien Ernst
• Conception : Médiris • Maquette :
Viviane Greusard (40 40) • Impression :
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annonces nous parvenant après mardi midi seront publiées dans le numéro de la semaine
suivante. Pour une meilleure diffusion, il est conseillé de rédiger et d’envoyer
l’annonce par mail. La rédaction attire l’attention des lecteurs de la rubrique « Emploi
Service » sur l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi.
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Menu de la semaine
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04/10/2016 12:25
Jeudi 20
Vendredi 21 Lundi 24
Mardi 25
Mercredi 26 Jeudi 27
Entrée Sardines citron
Plat Rôti de boeuf
sauce Bercy/Coquillettes
aux petits légumes
Dessert Petit suisse
aromatisé aux fruits/
Fruit frais
Entrée Concombre
ciboulette
Plat Blanquette de
poisson / Pommes vapeur
Dessert Camembert
bio/Liégeois chocolat
Entrée Céleri rémoulade
et tomate
Plat Filet de cabillaud
au citron/Riz safrané
Dessert Tomme des
Pyrénées Bûche/Fruit frais
Entrée Cervelas de volaille
Plat Omelette/Haricots verts
extra-fins
Dessert Bûche du pilât/Fruit
frais bio
Entrée Salade iceberg
et dés d’emmental
Plat Veau marengo /Petits
pois cuisinés
Dessert Fromage
blanc/Galettes Bretonnes
Entrée Carottes râpées
et maïs bio
Plat Escalope de
poulet sauce forestière/
Beignets de brocolis
Dessert Yaourt fruits mixés/
Compote de pomme
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