comment apporter une histoire aux enfants
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comment apporter une histoire aux enfants
COMMENT APPORTER UNE HISTOIRE AUX ENFANTS ? Introduction En tant que chrétien nous sommes appelés à communiquer le message de l’évangile aux personnes qui nous entourent. C’est pour obéir à cet appel que nous apportons des histoires bibliques lors de nos activités. Cependant AQ veut apporter le message de l’évangile d’une manière respectueuse de toutes les tendances d’un quartier. En fait, le témoignage ne se fait pas qu’au travers de l’histoire, mais aussi et surtout de part notre présence fidèle, notre façon de vivre. C’est notre comportement qui est, avant tout, un témoignage et une prédication. En tant que témoins dans un contexte particulier des quartiers, nous ne devons surtout pas braquer le public musulman. Faire du forcing n’a aucun intérêt et fait beaucoup de dégâts. (Ex : Une enfant de Tours croyait en Jésus et Allah. Un missionnaire américain a jugé bon que cette fille choisisse et lui a dit « tu n‘as pas le droit d‘aimer les deux. Tu dois en choisir un. La fille n‘est plus jamais venue. ) A AQ, nous travaillons dans la durée. Les histoires auront une progression, et nous n’avons pas à culpabiliser si les premiers temps nous ne parlons pas de Dieu, et si nous mettons deux trois années avant de parler de Jésus ! U bout de 5 ans à l’Elsau, nous parlons de Jésus et de Dieu chaque mercredi sur la place de jeu. Il y a une église de quartier avec une petite vingtaine d’enfant qui viennent. Il y a des colos ou là le message est très clair. Sur la place de jeu, on travaille dans la durée. A l’Elsau, au bout de 5 ans, un travail de confiance s’est établi. On apporte le message du salut d’une autre manière. Le but d’AQ, c’est de rester le plus longtemps possible dans le quartier en apportant nos convictions. Les enfants gardent beaucoup de choses, graver une image dans les c urs les aident à progresser. L’enfant quand il a entendu une histoire, il doit pouvoir appliquer quelque chose. Il doit pouvoir mettre en pratique une partie de l’histoire. Par le témoignage de nos actes dans le quartier les enfants et les parents sont touchés ! Quand la place de jeu est une place de paix parc que les animateurs gèrent bien le groupe d’enfants, etc… C’est aussi pour cela que parfois nous ne faisons pas d’histoire lors d’actions ponctuelles. Je n’impose pas mon histoire. Certains enfants ne veulent pas écouter. Quand il y a un grand tournoi de foot, les footballeurs ne vont pas à l’histoire. Ce n’est pas grave ! On aura vécu quelque chose avec eux… Sinon on ne contente personne. Ni ceux qui voulaient écouter l’histoire, gênés par les autres, ni les autres qui vont tenter d’embêter ceux qui restent sur la bâche. Mais en général, les enfants viennent écouter l’histoire, comme pour jouer. Quand on s’adresse à un enfant musulman, si un jour se converti = rejet. Ais je préparé une aide pour mon jeune ? Un enfant converti devient étranger dans sa famille, un sans culture. De plus, si ses parents croient en Allah, qui suis je moi, l’étranger dans son monde pour dire que ses parents ont tort ?Ce n’est pas possible, par contre quand on approche de manière large, alors ça porte des fruits et les enfants finissent par savoir ce que l’on croit nous et choisirons ce que eux veulent croire. Ca suffit, le jeune aura un regard différent. On donne le message d’une alternative et par nos actes on donne envie. Comment apporter l’histoire O I E Objectif Illustration Ecoute O L E Objectif Lieu Ecoute S H A Simplicité Humilité Adaptation Objectif : Quand on doit raconter une histoire, il faut se poser la question de ce que je veux apporter (en partant des besoins et des attentes du public). Qu’est ce que je veux apporter comme histoire aux enfants. Il est bon de parfois se donner des thèmes (l’amitié, les paraboles, tour du monde, … surtout pour les semaines des enfants) On se met dans le contexte des quartiers (aimer autres = aimer le Marocain, le gitan, celui qui sait pas jouer au foot, etc… Il faut être dans leur concret) Si je parle du partage, je vais parler de sa place dans un jeu, de son goûter, de la fête des mères, des cadeaux qu’on s’offre, … Illustration : Il faut beaucoup soigner son illustration. C’est ce que les enfants vont retenir et garder (Ne pas faire trop de discours et préférer les sketches). L’IPO marche pour tout le monde, même adultes. Une histoire demande beaucoup de travail (3 heures). Il faut travailler le scénario, le sketch, l’IPO. Il faut choisir les bons mots, pas trop complexes et préparer son jeu d’acteur. Écoute : Il faut aussi que je me pose la question : Comment je vais travailler mon histoire pour que les enfants écoutent ? Une piste est souvent de parler de leur réalité avant d’embrayer sur l’histoire. Ca les accroche d’entrée de jeu. Objectif : C’est que ça se passe bien pendant l’histoire. Je ne veux pas de bazar pendant ce temps court qui ne dure que 10 minutes. Il faut trouver des trucs pour qu’un Max d’enfants écoutent. Si certains de côté ce n’est pas grave je travaille pour ceux (ou celui) qui veut écouter l’histoire. Lieu : Il est important de délimiter le lieu où se passe l’histoire. On délimite souvent le lieu d’histoire par un banc ou une malle. La malle est le lieu central de l’histoire. Avec des plots ou le pied on met en place une limite à ne jamais franchir. C’est le lieu ou on fera l’histoire. Ensuite on met la bâche. Les animateurs s’assoient au milieu des enfants. Pas à côté. Sauf 1 de chaque côté du lieu d’histoire. Tous les autres sont placés. Ne pas oublier le premier rang tout devant. Les animateurs pourront ainsi mieux gérer le groupe d’enfants. Et puis ils participent activement à tout ce que le clown demande de faire. Les animateurs ne sont pas là pour écouter l’histoire, mais pour garder le silence ! Écoute : Toute cette mise en place favorise l’écoute. C’est très directif. Mais c’est un moment important. Simplicité : Dans la manière où on va apporter l’histoire. Simplicités de s mots (certains comprennent à peine le français). On ne fait pas du théâtre sur des notions abstraites, on va à l’essentiel, dans du concret. On fait participer les enfants, on les interviewe, on les fait jouer, on s’en sert de cobayes. Humilité : Être à l’écoute de ce que vivent les enfants. Il faut s’adapter à son auditoire. Ce n’est pas moi qui converti mais le Saint Esprit. Moi j’apporte juste un message, une idée, une parole. Le temps de prière perso est très important. Il faut se préparer à l’histoire. Celui ou celle qui raconte l’histoire, ne devrait pas avoir la charge d’autre chose. Adaptation : Je m’adapte aux enfants. Si certains ne sont pas prêts à écouter l’histoire, je le fais pour ceux qui sont^prêts. Il faut s’adapter. Quand on travaille dans la régularité, il y a de plus en plus de facilité à raconter une histoire, mais il faut toujours veiller. Marc 4 v 33. On fait des paraboles modernes. Jésus parlait selon ce que les gens étaient capables d’entendre, il se mettait à la hauteur de son public. Nous devons faire de même. Paul : Je me suis fait tout à tous afin d’en sauver quelques uns. Il n’y a pas de trucs, mais ces points sont la base pour bien passer une histoire. Ce qui compte avant tout c’est notre fidélité sur la place. Coups de pouces : Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Ÿ Rentrer en contact individuellement avec les enfants si possible avant le moment d’histoire. Dire bonjour, ça va à la maison, à l’école, … Cela favorise un premier contact et donc une bonne accroche déjà. Ce n’est pas celui qui raconte l’histoire qui s’occupe de l’ordre. Les animateurs autour et sur la bâche gèrent tout ça, quitte à faire sortir un enfant ! Toujours rabâcher aux animateurs de se mettre sur la bâche pour cela. Il est bon d’avoir un personnage central qui mène toute l’apm. Il faut un meneur. C’est lui qui interpelle, aussi bine les enfants que les animateurs ! Préférer des conclusions en petits groupe, c’est beaucoup plus facile à gérer et c’est un lieu de partage. Il faut être assez directif en groupe d’enfants, sans toutefois crier, ce qui ne sert à rien ce sont des enfants sur qui on crie à longueur de temps. Préférer les acte. Tu arrêtes où je te sors de la bâche, et après on agit. Quand on fait du théâtre de rue, il faut exagérer les gestes et ne pas avoir peur du ridicule. Faire rire les enfants Toujours dire que notre histoire ou un verset est tiré de la bible. Même si parle pas de Dieu on dit qu’histoire est tirée de la Bible. Interviewer les enfants, leur demander ce qu’ils pensent. Avoir des accessoires, plus il y en a plu on attire les enfants. Quand on travaille sur le long terme on est amené à faire beaucoup de One Man Show, préparer donc son intervention…