1 Saint Julien le 8 Septembre 2016 Chers Parents, « Le conseil

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1 Saint Julien le 8 Septembre 2016 Chers Parents, « Le conseil
Saint Julien le 8 Septembre 2016
Chers Parents,
« Le conseil municipal réduit fortement la subvention accordée à l’école maternelle
privée de la Présentation de Marie. »
C’est en ces termes que le journaliste du Messager introduisait son article du 11 août rendant
compte de la séance du 8 juin dernier au Conseil Municipal de Saint Julien en Genevois.
A sa lecture, certains d’entre vous se sont émus et nous ont interrogés pour tenter de
comprendre les raisons de cette décision.
L’article de presse contenant quelques inexactitudes ou omissions, et ne donnant pas une vision
suffisamment claire des enjeux en présence, nous vous adressons ce courrier explicatif.
La Présentation de Marie, acteur prépondérant du « Bien vivre ensemble »
L’Enseignement Catholique, en France, contribue efficacement à l’effort de scolarisation des
enfants de la République, sans prosélytisme ni discrimination, avec le souci constant d’assurer
la mixité sociale et, ainsi, de favoriser le « bien vivre ensemble ».
A Saint Julien en Genevois, cette politique d’accompagnement a toujours été la bienvenue, quelle
qu’ait été la coloration politique des municipalités en place, lesquelles ont toujours bien compris
les effets bénéfiques de sa présence sur la modération des dépenses publiques.
En effet, La Présentation de Marie qui, tous niveaux confondus, accueille un total d’environ
1.400 élèves, scolarise en classes maternelles et primaires 280 enfants domiciliés sur la
commune de St Julien. Ce chiffre est important puisqu’il représente 25% du total des enfants de
St Julien admissibles en primaire.
Un allègement de la dépense publique bienvenu en période de restriction budgétaire
Ces 280 enfants - toutes les municipalités successives, l’ont bien compris - ne pourraient être
scolarisés dans les écoles publiques qui en accueillent déjà, quant à elles, près de 900. Les
moyens immobiliers à disposition d’une commune en pleine expansion, face à l’afflux constant
de nouveaux élèves, ne suffiraient pas sans la présence de notre Ecole.
Une subvention communale pourtant limitée aux seuls frais de scolarisation
Notre Ecole, comme les autres écoles de l’Enseignement Catholique, a signé un contrat
d’association avec l’Etat. En conséquence de quoi, la commune a l’obligation de financer les
écoliers du privé au même niveau qu’un écolier de l’école publique.
De plus :
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l’Etat paye le personnel enseignant,
l’Ecole, qui fournit les locaux, dispense les programmes scolaires de l’Education
Nationale.
Il est souvent prévu la même chose pour les maternelles, assimilées dans ce cas au primaire.
Ce forfait communal est une contribution nécessairement limitée puisqu’elle ne prend en
compte, pour sa détermination, que les seules dépenses de scolarisation des élèves. La partie
liée aux investissements, immobiliers et au caractère propre reste légitimement à la charge des
parents, sans contribution publique.
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Chacun comprendra donc bien, en conséquence, qu’un élève du primaire, scolarisé dans le privé,
coûte beaucoup moins cher à la commune que son équivalent scolarisé dans le public.
Sur les deux départements, Savoie et Haute Savoie, où l’Enseignement Catholique est largement
présent avec près de 100 établissements, Saint Julien en Genevois est la seule municipalité qui a
fait le choix de ne verser le forfait qu’aux élèves de l’élémentaire.
Cette perte de subvention a eu un effet immédiat sur le budget de l’Ecole. Elle a contraint
l’Organisme de Gestion de l’Ecole Catholique (OGEC), face à des dépenses malgré tout
strictement contenues, de revoir à la hausse la contribution versée par les parents concernés.
Un souci de mixité sociale bien comprise
La Présentation de Marie veut rester fidèle au projet d’établissement inspiré par sa fondatrice
Marie Rivier, consistant à accueillir, tous les enfants, de tout milieu social. C’est la raison pour
laquelle l’OGEC, a choisi d’introduire la progressivité de sa tarification soucieuse de favoriser
l’accès de notre Ecole aux enfants des familles dont les revenus sont faibles.
Cordialement,
François DUVAL
Président de l’OGEC Présentation de Marie
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