DP AGORA Metaleurop - Suez Environnement

Dossier de presse
« AGORA »
un projet de reconversion durable
pour Metaleurop Nord
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Dépolluer un site de 35 hectares
Implanter 4 unités éco-industrielles
Créer 160 emplois
Favoriser le développement d’autres entreprises
Contacts presse :
Hélène HUY-ORLANDO – Directrice de la Communication
Tél : 01 42 91 65 41 / Fax : 01 42 91 68 71 / [email protected]
Pascale ROBERT – Chargée de Communication
Tél : 01 42 91 65 42 / Fax : 01 42 91 68 71 / [email protected]
Pour toute demande de visuels, veuillez contacter la Direction de la Communication :
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www.sita.fr
Dossier de presse AGORA Metaleurop
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Sommaire
3
Un avenir pour Metaleurop Nord
4
Le moteur du projet AGORA :
SITA, fournisseur de solutions environnementales
5
AGORA : dépollution et reconquête
6
Première étape : la dépollution, une expertise forte de SITA
7
Deuxième et troisième étapes :
- Un site industriel au service de l’environnement
- Une agora au croisement de l’environnement et de la
culture
8
« Tourner la page de l’industrie du XIXème siècle »
3 questions à Michel Trabuc, ancien directeur de la
communication de Metaleurop Nord
9
Des atouts majeurs pour la région
10
Au carrefour des énergies…
Dossier de presse AGORA Metaleurop
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Un avenir pour Metaleurop
À la demande des pouvoirs publics et de différents acteurs régionaux, le site de
l’ancienne fonderie Metaleurop Nord va être dépollué et faire l’objet d’une
reconversion économique.
La fermeture de Metaleurop Nord à Noyelles-Godault, dans le Pas-de-Calais, a entraîné
une crise économique et sociale majeure, assortie de graves conséquences
environnementales et sanitaires. Mise en redressement judiciaire, l’entreprise n’a pu
assumer l’obligation légale de remise en état de son usine.
Metaleurop Nord, c’était :
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830 salariés
130 000 tonnes de plomb produites par an et 100 000 tonnes de zinc
Un site de 35 hectares classé Seveso 2
Un terrain pollué par plus d’un siècle de rejet de plomb, de zinc et de cadmium
Fermeture du site : le 16 janvier 2003
Mise en redressement judiciaire de l’entreprise : 28 janvier 2003
Un « comité de projet » pour sauver le site
Amplement médiatisée, la fermeture de la fonderie a frappé l’opinion publique, au niveau
local et national. Ce retentissement a amené les pouvoirs publics, les élus locaux et le
gouvernement à s’intéresser au sujet.
Un comité s’est mis en place afin d’étudier les issues envisageables à la « crise
Metaleurop ».
Bâtir un projet citoyen
Consulté en qualité d’expert en dépollution des sols par ce comité, SITA a étudié les
différents scénarios de dépollution et de reconversion possibles. Ses travaux sont
présentés dans le cadre du projet AGORA, articulé autour de trois principes
fondamentaux :
–
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–
réhabilitation environnementale et sanitaire ;
reconversion économique et sociale ;
création d’un pôle d’activité (une « AGORA ») où convergent projets
économiques, sociaux et culturels.
Le montant des travaux nécessaires pour mener à bien le projet AGORA est évalué aux
alentours de 40 millions d’euros.
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Le moteur du projet AGORA :
SITA, fournisseur de solutions environnementales
« (…) Face à Metaleurop Nord, nous sommes confrontés à un cas exceptionnel à la fois
par son étendue, sa profondeur sociale et environnementale, le problème qu’il
représente et l’urgence dans laquelle il nous faut traiter la question.(…) En tant
qu’industriel et professionnel de la dépollution, nous souhaitons relever ce formidable
défi technique et créer une sorte de modèle exportable de reconversion. »
Patrice Dauvin
Président Directeur Général de SITA France
SITA France
SITA France, filiale de SUEZ Environnement, a développé une réelle expertise en
matière de gestion globale des déchets. Avec plus de 80 ans de savoir-faire dans la
propreté, SITA est devenue une entreprise leader sur son marché qui assume
pleinement sa responsabilité envers ses clients, la société et l’environnement.
Engagée vis-à-vis des collectivités, des entreprises et des professionnels de santé à
intervenir sur l’ensemble des défis posés par la gestion des déchets en France, SITA
place ses interventions sous le signe de l’expertise et de l’innovation.
Dans la région Nord-Pas-de-Calais, SITA emploie plus de 1000 personnes.
Grâce à son réseau de filiales spécialisées en matière de dépollution des sols, SITA
dispose des expertises, des technologies et des implantations nécessaires à la gestion
globale de ce projet de réhabilitation.
Parce que le développement durable est au cœur de ses préoccupations, SITA concilie
croissance économique, respect de l’environnement et progrès social.
Chiffres clés (2002)
• 1.7 milliard d’euros de chiffre d’affaires
• 15 000 collaborateurs en France
• 13 filiales régionales & 8 filiales spécialisées
• 6 filiales dédiées à l’assainissement et à la maintenance industrielle
• 30 000 clients industriels et commerciaux
• 4000 clients collectivités
• 9 millions d’habitants desservis
Quelques références…
EMC / Grimbergen en Belgique : dépollution-réindustrialisation d’une friche industrielle
RENAULT / Réhabilitation du site de Billancourt (Zone du Trapèze)
SHELL / Raffinerie Norvège : traitement ON SITE de 150000 tonnes de terres polluées
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AGORA : dépollution et reconquête
Expert, entre autres, en dépollution des sols, SITA a imaginé un projet de
réhabilitation d’ensemble, qui allie respect environnemental et volonté de
redéploiement économique durable.
L’esprit du projet AGORA est de considérer la réhabilitation du site sous tous ses
aspects :
– aspect environnemental et sanitaire, avec une dépollution menée selon les
strictes exigences du redéploiement industriel ;
– aspect économique et social, grâce à l’exemplarité de la reconversion vers les
éco-industries ;
– aspect local et culturel, avec la promotion d’une «AGORA régionale » sur le
site, qui favorisera l’émergence d’initiatives économiques, sociales et culturelles.
Le projet AGORA entend ainsi dépasser l’urgence sanitaire, sociale et environnementale
pour faire de la dépollution-reconversion de Metaleurop un exemple de reconversion
industrielle durable et exportable. C’est une opération de reconquête innovante,
tournée vers les métiers nouveaux de l’éco-industrie.
« AGORA est avant tout un projet citoyen et fédérateur dont la réussite dépend de la
synergie entre les différents acteurs. Au-delà d’un programme d’investissement, c’est
une mobilisation générale des énergies régionales, un laboratoire d’idées et une plateforme pour l’action »
Bruno Bernard
Directeur Général de SITA FD
Un projet en trois étapes
Pour être mené à bien, le projet sera mis en œuvre en trois étapes successives :
1 - Dans un premier temps, la dépollution du site :
– étalement dans le temps de la dépollution
– gestion du projet parcelle par parcelle, avec création d’un parc végétal ;
2 - Dans un second temps, le redéploiement :
– économique : implantation d’activités liées aux éco-industries (« logistique
inverse »), fortement demandeuses de main-d’œuvre ;
– environnemental et culturel : partenariats avec des porteurs de projets non
industriels, compatibles avec la vocation du site ;
3 - Dans un troisième temps, la poursuite du redéploiement économique et culturel.
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Première étape
La dépollution, une expertise forte de SITA
Condition de la réussite économique ultérieure, la dépollution des sols de
l’ancienne fonderie fera l’objet d’une ample opération mobilisant toute
l’expertise de SITA.
Les investigations de SITA France sur le site de Metaleurop Nord ont permis de
distinguer différents niveaux de pollution des sols, tous situés au-delà des normes
admises. Menées selon les exigences du redéploiement industriel, les opérations
d’élimination des polluants intégreront :
– le dépoussiérage, le désamiantage et la déconstruction des installations
pérennes ;
– l’excavation des sols fortement pollués et métaux non solubles ;
– l’excavation et la stabilisation des pollutions solubles ;
– le confinement sécuritaire des matériaux du site ;
– la création d’un parc végétal.
Un programme de dépollution en trois phases
Phase 1 :
- Dépollution d’une première parcelle de 21 hectares correspondant aux zones les
moins contaminées
- Libération rapide des surfaces nécessaires à une première réhabilitation du site.
Phase 2 :
- Stopper la pollution de la nappe, phase la plus préoccupante du projet
- Objectif : éliminer et stabiliser la pollution métallique soluble.
Phase 3 :
- Élimination des métaux non solubles.
- Préparation des terrains nécessaires à la deuxième étape du projet AGORA : la
création d’un pôle d’activités axé sur les éco-industries.
Deuxième étape
Un site industriel au service de l’environnement
Siège d’une industrie polluante issue de la révolution industrielle, le site de
Noyelles-Godault peut devenir le cœur d’un parc d’activités nouvelles,
ouvert sur les marchés porteurs du XXIe siècle : les métiers de
l’environnement et les nouvelles technologies du recyclage.
Dès la fin de la dépollution de la première parcelle, le projet AGORA prévoit
l’implantation de quatre unités industrielles animées par SITA.
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Elles appartiennent aux éco-industries et à la « filière logistique inversée », c’est-àdire au domaine du recyclage productif et respectueux de l’environnement :
–
–
–
une écopôle multimodale pour les Déchets Industriels Banals (NORVALO)
comprenant :
ü Une plate-forme de transit des déchets valorisables après préparation
ü Un centre de transfert des déchets ultimes
ü Une unité de préparation des plastiques
ü Une unité de valorisation du bois
ü Un centre de valorisation des pneumatiques usagés
ü Une structure permettant d’accueillir le transport multimodal
ü Une structure pour recevoir les activités de NORVALO
ü Une structure pour recevoir les activités de SITA Nord Flandres Artois
une unité de démantèlement de produits électroniques en fin de vie (MIREC)
une écopôle multimodale du recyclage agricole des déchets organiques et
minéraux (AGRO DEVELOPPEMENT)
ü Une unité de compostage de boues
ü Une unité de compostage de déchets verts
ü Une unité de stockage
ü Une unité de vente d’amendements organiques
Envi Mat (Groupe Eiffage), partenaire de
SITA et du projet AGORA créera
parallèlement :
– une plate-forme dédiée à la récupération, au tri et à la valorisation de
matériaux de construction
La création d’un site industriel au service de l’environnement, permettrait de :
– mettre la trimodalité du site (voies ferrées, canaux, autoroute) au service de
l’ensemble des acteurs économiques. Gérées par SITA, ces installations
pourraient bénéficier à tous ceux qui en ont l’usage
– créer quelques 160 emplois sur des nouveaux métiers
– offrir des opportunités d’emploi privilégiées aux anciens salariés de
Metaleurop et à la main d’œuvre locale.
Troisième étape
Une agora au croisement de l’environnement et de
la culture
AGORA est le fruit de la convergence de projets économiques, sociaux et culturels : en
plus de son volet industriel, il est ainsi ouvert à toute initiative future visant
l’implantation sur le site d’établissements concernés par la culture et la formation,
les services environnementaux et l’économie solidaire.
Parmi les projets d’ores et déjà envisagés :
- une Ecole de l’Environnement
- un Observatoire de la Santé
- un Musée des Fondeurs
- un espace « laboratoire » partagé
- une pépinière d’entreprises.
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« Tourner la page de l’industrie du
XIX
e
siècle »
Trois questions à Michel Trabuc, ancien directeur de la communication de
Metaleurop Nord et membre du « comité de projet » :
Le passé difficile du site de Metaleurop peut-il être un frein à sa reconversion ?
Michel Trabuc : Nous ne devons pas avoir honte du passé. Ce site porte la marque de
plus d’un siècle d’histoire industrielle française, de son savoir-faire, de ses réussites…
Par respect pour les hommes qui l’ont bâtie, nous devons en garder un souvenir vivace,
et c’est tout le sens de notre projet de conservatoire de la mémoire de l’usine
Metaleurop Nord. Pour autant, il faut aussi savoir tourner la page, rompre avec le passé
– sans l’oublier – pour préparer l’avenir.
Outre les contraintes techniques de la dépollution, quelles difficultés le projet
Agora doit-il surmonter ?
Michel Trabuc : La première est sans conteste d’arriver à transformer l’abattement de la
population locale en motivation ; au-delà de la catastrophe, réussir à canaliser les
énergies en vue de nouveaux objectifs positifs. Le projet AGORA s’appuie pour cela sur
les relais locaux (collectivités, associations, syndicats…), qui sont nombreux et donc
difficiles, parfois, à rassembler.
Ensuite, il faudra bien expliquer les nouvelles activités proposées (elles sont souvent
méconnues) et faire comprendre les enjeux et le formidable potentiel économique des
métiers de l’environnement.
Enfin, à plus court terme, il faut arriver à concilier les intérêts de la région et de ses
habitants, incarnés par le projet AGORA, avec ceux du liquidateur de Metaleurop Nord,
pour l’instant enclin à démanteler son exceptionnelle infrastructure sans penser à son
utilité à moyen terme.
Comment imaginez-vous l’avenir du site ?
Michel Trabuc : Je pense que ce site pourrait devenir en quelques années une véritable
« Environment Valley », comme on en a connu ailleurs avec l’électronique ou le
plastique : une zone d’activités de pointe, ouverte sur des marchés en fort
développement, et un modèle pour la reconversion d’autres sites européens menacés
par leur vétusté.
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Des atouts majeurs pour la région
Le site de Metaleurop peut devenir initiateur d’un nouveau mode de
production industrielle, mais aussi le moteur d’un nouvel élan culturel et
social. C’est le sens du projet AGORA.
L’objectif d’une reconversion pensée, réussie et innovante du site est aussi de permettre
à la région de devenir la vitrine d’un nouveau mode de développement, à la fois
économique, social et culturel.
Favoriser le retour à l’emploi
Des débouchés durables seront offerts à une partie des employés de Metaleurop et à la
main-d’œuvre locale :
- les profils d’emplois exigés par les éco-industries peuvent être comparés à
ceux de l’ancienne activité du site ;
- les initiatives proposées par d’anciens employés de Metaleurop pourront être
examinées par les interlocuteurs appropriés, partenaires du projet AGORA ;
- la diversité des acteurs impliqués garantit un environnement économique
plus stable, échappant aux aléas de la mono-industrie ;
- les premiers projets visent à provoquer une dynamique susceptible
d’encourager d’autres initiatives, dans l’esprit d’un développement durable.
Préserver l’identité du lieu
Le programme AGORA cherche à préserver l’identité et l’histoire du lieu, auxquelles les
riverains se montrent particulièrement sensibles. Cette volonté d’entretenir la mémoire
sociale et humaine du site de Metaleurop Nord se décline selon plusieurs axes :
- conservation et transformation en musée de la Tour à Plomb, objet
architectural emblématique du site ;
- intégration des nouveaux bâtiments dans le bâti historique, dans le respect de
l’esprit et de l’histoire du lieu ;
- amélioration sensible du paysage : l’ancien terril et le nouveau confinement
sécuritaire seront englobés dans un parc végétal ouvert au public.
Conserver la mémoire du site
La mémoire de ceux qui ont fait Metaleurop doit être conservée et mise en valeur.
L’industrie de la fonderie est indissociable de l’histoire de la région : elle gagnera à être
entretenue et valorisée dans un « musée des Fondeurs ».
Chacune des initiatives envisagée dans la troisième étape du projet AGORA s’efforcera
d’associer le patrimoine local à des projets innovants en matière d’environnement.
Le site de Metaleurop redeviendra ainsi un acteur économique majeur, tout en
assurant un rôle de trait d’union entre passé et avenir, avec pour objectif de
constituer un modèle de développement à l’échelle nationale et européenne.
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Au carrefour des énergies…
À l’origine de cette initiative, SITA France mise sur la mobilisation de
nombreux partenaires pour la réussite du projet AGORA sous ses
différents aspects.
Le projet d’ «AGORA Régionale» se place à la rencontre de différents projets d’ordre
économique, social et culturel. C’est la raison pour laquelle il fait intervenir des
partenaires venus de multiples horizons.
Trois structures ont proposé leur concours pour la réalisation du projet : Envi Mat,
Espace Biotique et Activ-Cœur-Environnement.
Envi Mat
Filiale du groupe Eiffage, spécialisée dans le recyclage et le négoce des matériaux de
construction, Envi Mat permet aux entreprises du bâtiment, du génie civil et des travaux
publics de traiter leurs déchets de chantier et de valoriser leurs déchets industriels. Très
implantée dans la région Nord, Envi Mat a clairement affirmé son intention de participer,
aux côtés de SITA, à la reconversion du site de Metaleurop Nord, et s’assurer ainsi un
développement maîtrisé et créateur d’emplois.
Espace Biotique
Association regroupant notamment Environnement Développement Alternatif (EDA), la
SA Metaleurop, les villes d’Auy et d’Evin et les universités lilloises. Elle investirait une
partie du site et participerait à la réduction des coûts de dépollution par la mise en place
d’opérations de traitement biologique des sols. Elle animerait ensuite un centre de
ressources scientifiques et économiques consacré aux techniques de « phytomining » et
de dépollution biologique.
Activ-Cœur-Environnement (ACE)
Société en cours de formation, rassemblant des anciens salariés de Metaleurop,
chargée d’apporter à SITA France, durant toutes les opérations de dépollution, sa
connaissance de l’historique et des spécificités du site.
Un musée des Fondeurs
Pour préserver la mémoire sociale et humaine du site.
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