flash 2009 - 2
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Association Générale des diplômés de l’Enseignement Provincial des sites d’Ath asbl FLASH 2009 - 2 Chères consoeurs, chers confrères, Bonne nouvelle notre webmaster actuel notre confrère Pascal Samain (GRAT93 ; TAAA90) sera secondé par la consoeur Julie Gaffarel (GRGR02 ; IIAE04) pour l’aider à la mise à jour de notre site www.purleux.be. Un site newlook est en gestation, ce site sera plus facile à modifier, donc plus facile à tenir à jour. Sur décisions des assemblées générales de nos deux associations de ce printemps 2009, le service emploi par courrier reste accessible aux membres en règle de cotisation de nos deux associations, avec une participation aux frais d’envois - de 2,5 € pour les gradués et les diplômés de l’IPES Ath - de 5 € pour les Ingénieurs diplômés d’Ath (AIAth) Pour l’accès aux offres d’emploi sur nos sites Internet www.purleux.be et www.aiath.be Il faut être membre en règle de cotisation d’une de nos associations pour pouvoir y accéder. Les membres en règle de cotisation 2009 ainsi que les diplômés 2008 (Ingénieurs, DESS fermentation, gradués - bachelier et diplômés de l’IPES) recevront par mail leur identifiant et leur code d’accès. Ces codes seront valables pour l’accès aux offres d’emploi et aux différents flashs jusqu’au 1er mars de l’année suivant l'affiliation. Nous sommes à la recherche de gradués « perdus de vue » pour la mise à jour du prochain répertoire Gradués qui sera publié début 2010. Nous sommes à la recherche de confrères et consoeurs qui pourraient nous aider à retrouver des diplômés « perdus de vue » de leur promotion. Méthode à suivre envoyez un mail « Je suis de la promo GRCM95 et je suis prêt à vous aider », nous vous renverrons une liste de diplômés de votre promotion dont nous avons perdu trace. Et bonne chance pour la recherche !!! A bientôt Alain Marlière Président Mai 2009 DATES A RETENIR - Visite de site de Versailles le dimanche 28 juin 2009 : départ 5 h30 de Ath place de Lorette Coût/ personne de 40 € comprenant le trajet en bus, le passe, les boissons dans le car et un sandwich - Foire agricole et forestière de Libramont le dimanche 27 juillet départ place de Lorette à Ath à 7 h Coût 10€ entrée non comprise ; Dans les deux cas, réservations chez le secrétaire Jacques Huart Tél/fax : 068 286454 - Portes ouvertes à la ferme pilote de Ath les 20 et 21 juin 2009. Bienvenue à tous. NOUVELLES DES ANCIENS Carnet noir - Elisabeth, l’épouse de Marcel Mertens (TAAA51 ; ATCO52) nous envoie le courriel suivant « Malheureusement, je manquais de courage pour vous prévenir plus tôt mais Marcel est décédé depuis le 04/10/2008 suite à une maladie. Je n'ai pas eu d'accès à Internet tout de suite. Bien à vous » L’association présente à sa famille ses sincères condoléances. Carnet rose - « 29 mars 2009, journée historique pour Mayotte*… Inaya est née à Mamoudzou (Ile de Mayotte) Sa grande sœur et nous sommes tout heureux Belle journée Maésha, Anne et Luc Van Huffel (GRAC01 ; IIHO03) *journée de consultation des mahorais sur le devenir statutaire de Mayotte, 95% de oui à la départementalisation… » -La naissance de Eliot chez Julie Goetgebuer (PODC06) le 27 mars 2009. L'association félicite les heureux parents. Carnet blanc - 11 juillet 2009 mariage de Sophie Moutier (GRAT06) et de Florent Lisbet (TAA02) L'association félicite les heureux mariés. - Des nouvelles de nos consoeurs et confrères : Etre « Purleux » il y a 50 ans ! J’ai été « Purleux » de 1956 à 1959, et je voudrais témoigner de l’ambiance étudiante de l’époque. A la rentrée de septembre (1), nous étions une petite vingtaine d’étudiants en 1ère année « Ingénieur technicien ». Parmi nous quelques bisseurs, des français, des vietnamiens, un haïtien et un flamand. L’ambiance était très bonne. Aucune distinction de race ou d’origine, bien au contraire. L’école comportait alors des élèves du secondaire inférieur et supérieur. Ces derniers obtenaient le diplôme d’Agronome technicien et étaient les plus nombreux, mais au total, le nombre d’étudiants dépassait rarement les 150 individus, ce qui entraînait un brassage très convivial. Aucune distinction n’était faite entre les étudiants des différentes sections. A l’époque, il y avait aussi une année complémentaire après le secondaire en « laiterie » ce qui débouchera plus tard en graduat chimie et industrie agricole et une année « coloniale » qui donnera naissance au graduat en coopération technique internationale après l’indépendance du Congo. Tout ce petit monde étudiant organisait des activités « extra scolaires » et bien entendu des « guindailles » qui mettait régulièrement la ville d’Ath en « état d’alerte » car les Purleux avaient une réputation à défendre et ne s’en privaient pas. Il faut savoir qu’un seul étudiant, le confrère Jean Pierre Verdonk, possédait une voiture ! (les temps ont bien changé). Tous les déplacements se limitaient donc à la ville où les Purleux faisaient des incursions nocturnes régulières. Nombreux étaient les étudiants qui « kotaient » et ceux qui étaient à l’internat faisaient fréquemment le mur. Il faut aussi préciser qu’il n’y avait pas de filles étudiantes (j’en ai connu une seule durant mes études) et que notre réservoir féminin était l’école voisine d’Irchonwelz. Ils sont très nombreux les couples qui se sont formés entre les deux établissements. Régulièrement les étudiants Purleux « prenaient d’assaut » le parc d’Irchonwelz !. Autre particularité de cette période : le nombre d’heures de cours : 38 heures en 1ère année ingénieur, 45 heures en deuxième et 43 en troisième. Nous avions cours jusqu’au samedi à 15 heures car certains professeurs étaient des chargés de cours ayant une activité extérieure et se libérant soit en fin de journée, soit le samedi. Ces horaires assez lourds permettaient cependant de nombreuses leçons « à pied d’œuvre » comme on les appelait et des visites de plusieurs jours au moins une fois par année, tant en Belgique qu’à l’étranger (France, Hollande, Allemagne) car plusieurs professeurs spécialisés avaient des relations extérieures et notamment dans des fermes ou industries dirigées par des anciens Purleux. A cette époque, des conférences fréquentes étaient organisées dans la salle aujourd’hui dénommée « Salle Louis DELMEE » en souvenir du grand Directeur que fut celui-ci et qui, diplômé d’Ath, n’avait qu’un souci la renommée de « son » école et l’avenir de ses étudiants. Il multipliait les initiatives (trop longues à énumérer ici) pour atteindre son but. Le petit nombre d’étudiants permettait tant aux professeurs qu’au Directeur de prendre chacun d’entre nous en connaissance de cause avec nos qualités … et nos défauts. Malgré tout nous n’étions pas en prison… loin de là. Nous organisions différentes activités sportives, telles que des rencontres de football, basket-ball, cross en partenariat avec des écoles provinciales comme les textiles de Tournai, l’institut agronomique de Gembloux etc… Une activité très suivie et très attendue à Ath était le « bal des Purleux », organisé traditionnellement le samedi le plus proche de la St Eloi (pour ceux qui l’ignorent le 1er décembre). Tous les étudiants participaient à cette organisation qui se voulait de standing car nous accueillions de nombreuses familles « bourgeoises » athoises. De nombreuses unions entre des étudiants et des filles d’Ath ont eu pour origine le bal des Purleux qui se terminait toujours « très tôt » le dimanche matin car le bar fonctionnait bien après la fin du bal. Je me souviens d’ailleurs qu’une année, l’ambiance était telle qu’on a payé une heure supplémentaire à l’orchestre (toujours bien choisi et renommé) qui, s’étant pris au jeu, a terminé sa prestation à 4 heures du matin ! La remise en ordre de la salle était réalisée le lundi et, en 1958, nous avons pris une journée entière pour effectuer ce « travail » entrecoupé par des libations abondantes car il fallait vider les tonneaux de bière achetés. Vous imaginez dans quel état nous nous trouvions en fin de journée ! L’année précédente fut aussi mémorable : il y avait grève de l’électricité, décrétée quelques jours avant le bal. Pas moyen de reporter. Nous avons donc décidé de faire un « bal aux chandelles », ce que nous avions annoncé par les journaux et la radio. Ce fut un grand succès ! Mais nous avions pris de fameux risques. Je crois qu’aujourd’hui on ne nous permettrait plus pareille organisation. Une autre sortie traditionnelle était le lundi de la foire d’hiver (en février). C’était traditionnellement la journée « braderie » à Ath et nous descendions en ville, pennes au vent, avec un tonneau de bière sur une remorque. Cela nous permettait de boire à bon compte. Une année, la neige était au rendez-vous. Dans les années cinquante, la ville ne déneigeait pas, donc la neige tassée était verglacée. Pas moyen de circuler avec une remorque. Nous avons fait rouler le tonneau dans les rues de la ville !. Les baptêmes étaient aussi très attendus. Nous avions certaines difficultés pour trouver un local car à chaque fois notre passage se traduisait par … certaines traces assez difficiles à effacer et par conséquent, l’année suivante, il fallait trouver un autre local. En conclusion, nous n’étions pas nombreux, mais notre présence à Ath était marquante. Quant à l’ambiance de l’école, elle était très chaleureuse et chacun des étudiants de cette époque aime à rencontrer ses contemporains pour évoquer…. le bon temps de nos années athoises. Gilbert Picron, Promotion 1959, Ingénieur technicien (1) la rentrée avait lieu le 15 septembre et l’année scolaire se terminait le 15 juillet. La raison était historique : elle résultait du fait que les étudiants des années avant la guerre 1940-1945 étaient, en majorité, des fils de fermes et qu’ils aidaient aux travaux durant l’été et jusqu’à la récolte des pommes de terre !). NOUVELLES DE l’ECOLE Le 22 mars dernier, Denise Degroote (Directrice des enseignements supérieurs agronomique, technique et pédagogique de la HEPHO), décédait inopinément. A l’occasion de ses funérailles le 26 mars, Michel Van Koninckxloo, Directeur Président de la HEPHO lui a rendu hommage. En voici le texte : « Jeudi 26 mars 2009 à 13h30 au Crématorium de Mons. Denise était née à Baudour le 18 mars 1955, il y a tout juste 54 ans. A ses enfants, son mari, ses parents et beaux-parents, à son frère et à tous ses amis ainsi qu’à ses collègues et aux étudiants ici présents pour lui rendre un dernier hommage, je voudrais brièvement retracer la carrière professionnelle de Denise. Vive et intelligente, Denise était ingénieur agronome, diplômée de la Faculté de Gembloux. Dès la fin de ses études, en 1979, elle s’est tournée vers l’enseignement. D’abord dans les Ecoles techniques provinciales de Saint-Ghislain et à l’Athénée Royal de Dour où elle est restée jusqu’en juin 1981. En octobre de cette même année, elle fut engagée comme professeur à Ath, à l’IPES et à l’ IPESAT. Comme il est dit qu’un ingénieur agronome connaît tout et peut donc tout enseigner, les directions de l’époque ne se privèrent pas de la gâter… Aguerrie par l’expérience, Denise devint en 1995, Maître-assistant à la HEPHO où elle obtint, grâce à sa détermination, de pouvoir davantage orienter sa carrière vers des matières agronomiques telles que « Fertilisation et matières fertilisantes » et surtout la botanique, sa vraie passion. Elle a su communiquer avec bonheur à près de 20 générations d’étudiants cet intérêt pour les plantes des champs, des fossés, des prairies et des bois. Au-delà de cette activité professionnelle exigeante, Denise était foncièrement dévouée à son école et à l’enseignement officiel. Femme de conviction, un brin féministe, elle défendait avec autant de discrétion que de ténacité des valeurs morales laïques et démocratiques. Sur le plan humain, Denise était un modèle. Avec quelques collègues et amies, elle était toujours disponible pour tous les projets de promotion de l’école, pensons par exemple à son engagement dans le comité d’animation. Denise était particulièrement attentive à toutes les initiatives susceptibles de favoriser la réussite des étudiants et leur intégration dans la vie professionnelle. Le 1er janvier 2007, elle fut élue et désignée Directrice des enseignements supérieurs agronomique, technique et pédagogique de la HEPHO. La tâche était lourde, non seulement elle a su se faire aimer et respecter de tous, mais il lui a fallu réorganiser les 5 années du Master en sciences de l’ingénieur industriel en agronomie, créer de toutes pièces, avec ses collègues de la Communauté française à Mons et ceux de la Haute Ecole Provinciale de Charleroi, les études de bachelier en Biotechnique. Elle a su organiser, malgré toutes les difficultés, la formation en immersion professionnelle dans la section chimie. Tous ces grands projets furent menés à bien avec discrétion, finesse et doigté, en un mot avec brio ! Denise était particulièrement attentive à tout ce qui contribuait à l’ambiance et à l’état d’esprit exceptionnels qui règnent dans l’enseignement provincial athois. Avec Dany, Françoise et beaucoup d’autres, elle veillait à garder un contact chaleureux avec les aînés. Denise ne souffrait pourtant d’aucune forme d’addiction au travail ! Au travers de la relative intimité des conversations de table que nous tenions régulièrement au réfectoire de l’école, je puis témoigner auprès de Michel, Benoît, Bastien, Benjamine et du petit Gaston que sa seule réelle ambition était que vous soyez heureux. Pour conclure par une formule toute scolaire, je dirai qu’il n’a pas été nécessaire de réunir un quelconque jury pour accorder à Denise un 20/20 pour sa carrière professionnelle, sa chaleur humaine et son charme naturel. La naissance, ces jours-ci de son deuxième petit-enfant est le signe que pour nous la vie reprend ses droits. Nous devons continuer sans elle. C’est pourquoi je me permets de vous souhaiter à tous beaucoup de courage. Merci pour votre attention ».