hippocrate - Association des Médecins du canton de Genève

Transcription

hippocrate - Association des Médecins du canton de Genève
HIPPOCRATE
de Thomas Lilti
Première dès le
3 Décembre 2014
2014 - n°102
Réalisation Scénario
Image
Musique
Avec
Thomas Lilti
Pierre Chosson
Baya Kasmi
Julien Lilti
Thomas Lilti
Nicolas Gaurin
Alexandre Lier
Sylvain Ohrel
Nicolas Weil
Vincent Lacoste
Jacques Gamblin
Reda Kateb
Marianne Denicourt
Félix Moati
Jamais sans doute, dans un film français,
l’hôpital public n’avait été montré avec
une telle justesse, une telle précision ;
jamais la réalité du monde hospitalier,
les problèmes auxquels doivent faire
face ceux qui y vivent, qu’ils soient
médecins, infirmiers, aides-soignants
ou patients, n’avaient été observés
avec une telle acuité. Hippocrate, le
film de Thomas Lilti, ne serait que cela,
ce serait déjà formidable. Mais comme
il s’agit, en plus, d’un film épatant, drôle,
émouvant, intelligent, on commencera
par une prescription : à voir sans tarder.
Franck Nouchi, Le Monde
Le réalisateur Thomas Lilti sait de quoi
il parle : il est médecin, et cela se voit. La
peinture du milieu hospitalier au travail
- entre stress, déconnades, solidarités
et rivalités - sonne juste. Dans ce roman
d’initiation (...), il évoque d’autres sujets
médicaux sensibles - l’acharnement - et
une éventuelle justice à deux niveaux.
Mais, à chaque fois, il en revient au
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HIPPOCRATE
France - 2014 - couleur - vf - 102’
Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier
stage d’interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La
pratique se révèle plus rude que la théorie. La responsabilité est écrasante, son
père est aux abonnés absents et son co-interne, Abdel, est un médecin étranger
plus expérimenté que lui. Benjamin va se confronter brutalement à ses limites, à ses
peurs, celles de ses patients, des familles, des médecins, et du personnel.
Son initiation commence...
mal profond de la médecine française:
le manque de moyens techniques,
financiers, la recherche du profit, et les
dégâts violents sur le personnel traitant
et les malades, principales victimes. On
ne peut donc que saluer cet équilibre
réussi entre un souci de cinéma - la
fiction, les personnages -, et le réalisme
d’un regard juste et implacable, qui est
un véritable cri d’alarme sur un milieu
en détresse.
François-Guillaume Lorrain, Le Point
Oui, il existe un cinéma français
populaire, accueillant, bien écrit, bien
joué qui in fine pourrait même nous
bousculer. Pas besoin d’esbroufe,
de concept tortueux, ou de sujet
brûlant pour épater : Hippocrate
s’appuie sagement mais sûrement
sur une écriture précise et un casting
curieusement malin. Surtout, Thomas
Lilti n’a aucune prétention ou de surmoi d’auteur. Au vue de son sujet,
on pourrait craindre qu’Hippocrate
Salle
associée de la
Salle associée de la
nous rejoue sous forme d’une fiction
maladroite tout ce que le cinéma
documentaire à la Depardon sait capter
avec tact. (...) Lilti n’instrumentalise
pas les situations qu’il décrit pour
mettre en scène sa propre puissance
de réalisateur. Un peu en retrait, son
regard, nourri de son expérience
personnelle, observe non pas tant
des médecins ou des infirmières
réduits à leur fonction sociale, que
véritablement des personnages, tous
construits. La grande richesse et
la grande intelligence du film, c’est
justement de ne pas se contenter du
Réel, du choc que peut produire un
lieu comme l’hôpital, du glauque qui
forcément peut surgir à tout instant.
(...) À la fois radiographie du monde
contemporain et « coming of age »
en milieu hospitalier, Hippocrate (...)
redore, à sa manière et intelligemment,
le blason du cinéma français en ajoutant
ce qu’il faut de fiction et de précision à
la toute-puissance du réalisme.
Renan Cros, CinemaTeaser