Un tremplin poUr les 16 - 25 ans - Département de Saône-et
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Un tremplin poUr les 16 - 25 ans - Département de Saône-et
l e j o u r n a l d u D é pa r t e m e n t Saône-et-Loire Emplois d’avenir Le Département relaie les engagements du Gouvernement avec la création de 70 emplois d’avenir en Saône-et-Loire. Essentiels pour les jeunes qui bénéficient d’un tremplin, intéressants pour les employeurs qui disposent d’une aide à l’embauche, les emplois d’avenir participent aussi à l’attractivité du territoire. PAGE 3 POMPIERS PARENTS Le Sdis 71, le service départemental d’incendie et de secours, a inauguré avant l’été de nouvelles tenues pour ses équipes et, tout récemment, des véhicules tout neufs pour les interventions terrain... avec le soutien du Conseil général. page 4 Le Reaap, réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents, édite une lettre d’information dont le premier numéro sera consacré au langage, des balbutiements des tout-petits aux textos des ados. page 5 Les nouveautés du Sdis71 Une lettre pour s’informer n°43 • décembre 2012 • www.cg71.fr Photographies : © Dreamstime Un tremplin pour les 16 - 25 ans 2 librement Lutte contre la désertification médicale… grande cause départementale. les ophtalmologistes, les gynécologues et dermatologues qui se concentrent dans le sud de la France et la région parisienne… De plus, le départ à la retraite imminent de toute une génération de médecins fait craindre de voir se former de véritables déserts médicaux, en zones rurales comme en zones périurbaines, et se développer un accès inéquitable aux soins. Ces états de fait engendrent difficultés de remplacement et surmenage pour les praticiens en place. Il faut d’ailleurs rendre hommage à ces femmes et à ces hommes qui ne comptent pas leurs heures, sacrifient leur week-end et leur famille par conscience professionnelle. © CG71 Face à une telle situation, le Conseil général de Saône-et-Loire adoptera d’ici la fin du premier trimestre 2013 un arsenal de mesures tendant à favoriser l’installation de nouveaux praticiens. Les étudiants en médecine se disent prêts à rejoindre ces zones en déficit de professionnels si on leur apporte des aides. Toutes les pistes de réflexion sont donc ouvertes pour être en capacité de se doter de dispositifs incitatifs au-delà du seul financement, certes nécessaire, des maisons médicales pour lesquelles le Département a déjà fait de notables efforts financiers. L ’un des enjeux fondamentaux pour les années à venir sera de faire face au manque de médecins dans certaines zones de notre département avec ce paradoxe : le nombre de médecins en France n’a jamais été aussi élevé qu’aujourd’hui, mais ils sont inégalement répartis sur le territoire, tant en termes de densité que de spécialité. Et malheureusement, les auxiliaires médicaux, kinés, infirmiers... dont les actes sont prescrits par les médecins, suivent cette pente. Certains spécialistes d’ailleurs tendent à se faire rares, voire à disparaître, comme page 9 Amoureux du terroir Rémi Chaintron, président du Conseil général Saône-et-Loire info page 12 • Directeur de la publication : Rémi Chaintron • Rédactrice en chef : Salima Benichou • Conception & réalisation : Cités Plume • Impression : Maury Imprimeur • Tirage : 267 000 exemplaires • Distribution : La Poste • Dépôt légal : 4e trimestre 2012 - Saône-et-Loire info est disponible en version braille et en cassette audio, ainsi que sur www.cg71.fr. Les articles contenus dans la page Tribunes n’engagent pas la responsabilité du directeur de la publication. • ISSN : 2101-6801 © T.CHASSEPOUX L’ agenda culturel En faisant de la lutte contre la désertification médicale une de nos priorités pour 2013, nous souhaitons garantir à tous nos concitoyens un égal accès à la santé et aux soins. Pour répondre à cet enjeu, il faudra être innovant et associer l’ensemble des partenaires. Je compte donc sur la mobilisation de toutes et tous. N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire PEFC/10-31-1282 actualités 3 Le Département s’engage dans la création de 70 emplois d’avenir en Saône-et-Loire. Vingt seront directement conclus avec la collectivité, cinquante avec des collectivités locales ou des associations soutenues financièrement par le Département. Un « plus » pour les 16-25 ans peu ou pas diplômés, pour les employeurs mais aussi pour l’attractivité du territoire. Emplois d’avenir ©Dream stime Une chance pour les jeunes Renseignez-vous auprès de Pôle emploi ou de votre mission locale. En savoir plus : www. lesemploisdavenir.gouv.fr 50 % du reste à charge pour les structures, l’État finançant 75 % de la rémunération brute mensuelle du jeune. Pour le Département, ce dispositif s’inscrit pleinement dans la politique d’attractivité et de compétitivité du territoire engagée depuis un peu plus d’un an. En effet, force est de constater aujourd’hui que beaucoup de jeunes quittent le département, faute de trouver un travail sur place. En donnant la possibilité aux jeunes © G.CIMETIÈRE Point de vue Nathalie Leblanc, vice-présidente chargée de l’emploi et de l’insertion Emplois d’avenir, en bref • Un premier emploi pour les 16 – 25 ans sous certaines conditions • Un CDI ou un CDD d’un à trois ans • Un travail à temps plein • Une formation • Une aide pour les employeurs N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire © fotolia C ’était la « priorité des priorités » du Gouvernement. Le dispositif des emplois d’avenir est entré en vigueur le 1er novembre dernier, avec à la clé la création de 150 000 contrats pour les jeunes au niveau national sur 2 ans. Dès l’annonce, le Département de Saône-et-Loire a souhaité s’impliquer dans cette initiative. À l’assemblée départementale de décembre, les élus ont voté pour le déploiement local du dispositif. Au total, le Département financera 70 emplois d’avenir : vingt seront directement conclus avec la collectivité, cinquante autres seront signés avec des associations ou des collectivités locales et en partie financés par le Département. En effet, les élus du Conseil général ont décidé d’assurer Saône-et-Loiriens d’accéder à un premier emploi dans leur département et en allégeant le poids des charges pour les employeurs, le dispositif des emplois d’avenir agit comme un levier direct sur l’économie et le dynamisme du territoire. Comment ça marche ? Les emplois d’avenir sont pensés pour les jeunes âgés de 16 à 25 ans non diplômés mais aussi ceux disposant d’un niveau jusqu’à bac + 3 et résidant dans une zone urbaine sensible ou de revitalisation rurale, s’ils sont en recherche d’emploi depuis plus d’un an. Les moins de 30 ans reconnus travailleurs handicapés sont aussi concernés. La procédure à suivre est simple : si vous remplissez ces conditions, rendez-vous à la mission locale ou l’agence Pôle emploi. Un conseiller déterminera avec vous les secteurs d’activités dans lesquels vous voulez travailler : le tourisme, les aides à la personne, les économies d’énergie… Vous serez ensuite mis en contact avec des employeurs proposant des postes. Une fois votre candidature retenue, vous signerez un contrat. L’objectif étant de pérenniser ces emplois, les CDD — contrats à durée déterminée — de 3 ans devront déboucher autant que possible sur des CDI — contrat à durée indéterminée. C’est pourquoi la formation est une des forces de ces contrats. S’ils sont peu ou pas diplômés à la signature de leur contrat, les jeunes seront suivis et formés par leur employeur. Ils seront aussi encouragés à passer concours ou examens dans une optique de professionnalisation. Les compétences acquises seront reconnues par une attestation d’expérience professionnelle. Quant aux employeurs, ils sont en contact avec la mission locale qui suit le parcours du signataire du contrat et intervient en cas de difficultés. Aujourd’hui, plus d’un quart des jeunes actifs ne trouve pas d’emploi. Les plus touchés sont ceux qui sont peu ou pas diplômés. C’est pourquoi le Département a fait le choix de créer 70 emplois d’avenir sur son territoire, dans la droite ligne des engagements de l’État. Cette politique volontariste est essentielle pour aider les jeunes et faire en sorte qu’ils restent en Saône-et-Loire. Les bénéficiaires suivront une formation qui conduit à une qualification, ce qui constitue un « plus » pour construire un projet professionnel. Quand on s’engage, quand on se forme, on accède plus facilement à un emploi. Nous encourageons les jeunes à franchir ce cap et à se prendre en main, en mettant de côté tout fatalisme ! » 4 actualités Coup de jeune chez les sapeurs pompiers des poches pour les outils Le service départemental d’incendie et de secours — le Sdis 71 — renouvelle ses véhicules, ainsi que les tenues de ses équipes avec l’aide du Département. Visite guidée avec les pompiers de Saône-et-Loire. Deux engins de ce type ont été livrés cette année. Ils sont utilisés dans la lutte contre les incendies mais aussi pour détruire les insectes hyménoptères, assécher des locaux ou dégager la voie publique. D epuis 20 ans, les tenues des soldats du feu n’avaient pas évolué. Du bleu foncé, elles passent aujourd’hui au jaune. Plus visible en intervention mais aussi plus résistant et plus confortable, ce nouvel équipement a été choisi par les sapeurs pompiers de Saône-et-Loire, après un travail de recherche auprès de leurs collègues d’autres départements et de pays européens, ainsi que des industriels du textile. Testées en conditions réelles par 52 pompiers « volontaires » du département, ces tenues seront déployées progressivement sur tout le territoire d’ici 3 à 4 ans. Du nouveau, il y en a aussi du côté des garages ! Le Sdis 71 mène une politique pluriannuelle d’acquisition. Cette année, ce sont 24 véhicules neufs qui ont été livrés, soit 5 camions citerne pour feux de forêt, 2 fourgons incendie, 2 véhicules de première intervention, 4 bateaux, 2 berces et 9 véhicules légers. Ces engins répondent parfaitement aux besoins et aux particularités du territoire, explique-t-on au Sdis 71. Leur polyvalence permet aussi d’optimiser leur utilisation et de réduire les coûts d’entretien. Ces investissements massifs, soutenus par le Département qui a versé une participation financière de fonctionnement et d’investissement de 14,2 millions d’euros en 2012, contribuent à sécuriser le travail des hommes sur le terrain mais aussi à améliorer le service rendu à la population. Dans un territoire étendu et principalement rural comme la Saône-et-Loire, les pompiers jouent un rôle social fort pour les habitants, selon Jean-François Nicolas, président du conseil d’administration du Sdis 71 et conseiller général. Les efforts du Département participent à valoriser cette mission d’ordre public et à assurer la sécurité des citoyens. une veste plus courte un tissu non-feu et imperrespirant une couleur plus visible Un nouveau look Le SDIS en Saône-et-Loire • 2 000 sapeurs pompiers • 320 sapeurs pompiers professionnels • 80 personnels administratifs et techniques • 440 véhicules LE DÉPARTEMENT Le Grand jury BIEN CLASSÉ Depuis 2011, vous avez été nombreux à partager vos idées pour l’avenir de la Saône-etLoire… mais aussi à vous demander l’usage qu’il en sera fait. La réponse est aujourd’hui entre les mains des 18 membres du Grand jury Sirius. Ce groupe pluridisciplinaire composé d’experts, de personnalités reconnues dans leur domaine — dont la moitié est d’origine bourguignonne — suit l’aventure Sirius depuis le début. Il est chargé de rédiger une synthèse du débat public pour le printemps 2013, en s’appuyant sur les documents et la matière collectés sur Internet et pendant les réunions publiques. Le document final constituera une feuille de route pour l’avenir du département. L’observatoire de la petite enfance a publié un état des lieux de l’offre d’accueil des tout-petits. La Saône-et-Loire figure parmi les départements les mieux équipés de l’Hexagone. L es disparités sont fortes d’un territoire à l’autre. Selon les zones, le nombre de places oscille entre 9 et 80 pour cent enfants. Avec la Côted’Or, la Haute-Loire, le Cantal et le grand Ouest de la France, la Saône-et-Loire tire son épingle du jeu et affiche entre 60 et 80 places pour cent enfants. Au 31 décembre 2011, le dépar- tement comptait 4 710 assistants maternels agréés, dont 120 employés dans 7 crèches familiales, soit un total de 14 022 places d’accueil, ainsi que 81 structures collectives pour l’accueil de 7 805 bambins sur l’année. L’enfance et la famille sont deux compétences obligatoires du Département. Depuis 1986, mais plus encore depuis la loi du 5 mars Source : CNAF. 2012. au travail Places 2007, les pour 100 enfants présidents de moins de 3 ans de Conseils généraux ont une responsabilité accrue en matière de prévention et de protection de l’enfance. En Saône-et-Loire, cela se traduit par la création de places en établissements d’accueil : 255 025 euros y ont été consacrés entre 2006 et 2012. Autre priorité : N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire De 8,8 à 36,6 De 36,6 à 48,6 De 48,6 à 60,6 De 60,6 à 80,2 l’accueil des parents et l’accompagnement des professionnels. C’est le rôle que jouent les relais d’assistants maternels, dotés d’une aide de fonctionnement de 924 518 euros sur la même période. les gens 5 Informer les parents, une priorité Le Reaap 71 — Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents de Saône-et-loire — lance une lettre d’informations pour les parents du Département. Le premier numéro consacré au langage sortira début 2013. D © fotolia es témoignages de professionnels, des inter v iews de parents, des conseils pratiques mais aussi des suggestions de lecture et des informations locales… la lettre d’information, élaborée conjointement par le Conseil général, la Caf et les acteurs du terrain, est une véritable boîte à outils à l’attention des parents de Saône-et-Loire. Elle sera disponible en début d’année 2013 dans les lieux d’accueil dédiés à la famille (Caf, centres sociaux, maison des solidarités). Au sommaire de ce premier numéro, le langage sous toutes ses formes : du gazouillis du bébé au langage texto de l’adolescent. Une orthophoniste et une conteuse répondent à la question « le langage se limite- t-il aux mots ? ». Pour ceux qui souhaitent pousser la réflexion plus loin, une sélection d’ouvrages et de sites Internet ouvre des pistes d’exploration intéressantes. Avec cet outil d’information, le Reaap 71 souhaite créer du lien, provoquer le dialogue et confronter les expériences de parents et de professionnels. L’objectif : que les parents ne se retrouvent pas seuls face à leurs questions, à leurs doutes ou leurs craintes. La parentalité s’exerce chez soi « mais aussi à l’extérieur, que ce soit à l’école, chez les grands-parents ou encore au centre de loisirs », comme l’explique la coordinatrice du réseau. Le Reaap 71 établit ainsi des passerelles entre les différents univers qui gravitent autour de l’enfant. un réseau pour aider les parents Être parent, ce n’est pas si simple ! Des premiers pas de l’enfant à l’entrée à l’école jusqu’à l’adolescence, la parentalité est une expérience unique… et parfois source de questionnements. Pour y répondre, le Département, la Caf et la DDCS — Direction départementale de la cohésion sociale — conduisent conjointement, depuis 2008, un réseau de partenaires pour informer, soutenir et accompagner les familles dans leur mission éducative. Le Reaap 71 relaie les actions liées à la famille et oriente les parents vers les bons interlocuteurs. Contact : Véronique Maillet, coordinatrice du réseau, tél. 03 85 39 76 54 Agir pour les personnes âgées Le Coderpa* propose des améliorations concrètes pour le quotidien des personnes âgées. Composée de professionnels, d’associations et d’usagers, l’instance consultative est ouverte aux citoyens. généralisation dans le département en 2013. Autre réalisation concrète, le guide d’information pour les accompagnants de malades atteints d’Alzheimer : le Coderpa, en lien avec les services du Conseil général, a lancé la réflexion et rédigé les conseils à l’attention des proches et des aidants, souvent démunis face à la maladie. Ces questions vous concernent ou vous intéressent ? Vous avez un peu de temps et des idées ? Vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice ? Depuis le début d’année, le comité accueille des citoyens désireux de participer à la construction de la politique en faveur des personnes âgées. Cette initiative — une première en France — s’inscrit dans la démarche consultative engagée par le Conseil général depuis plusieurs années. Elle permet de confronter la mise en œuvre de dispositifs à l’avis et l’expérience des citoyens. Pour connaître les modalités de participation au Coderpa : contactez la direction de l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, tél. 03 85 39 75 61 ou par mail [email protected] * Comité départemental des retraités et des personnes âgées de Saône-et-Loire Le Coderpa a lancé l’idée du dossier unique d’inscription en établissement. N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire ©T.CHASSEPOUX T ous les mois, les membres du Coderpa se réunissent en commissions thématiques pour débattre des questions liées à l’avancée dans l’âge et au quotidien des seniors en Saône-etLoire : le maintien et les aides à domicile, le lien social, la prévention… à partir de l’expérience des usagers et du point de vue des professionnels, ils formulent des propositions visant à éclairer la politique départementale. Le dossier unique pour les inscriptions en Ehpad, c’est eux, avec l’appui des services du Département ! Après une phase d’expérimentation dans vingt-deux établissements cet été, le projet est en voie de 6 les cantons Viaduc_ Un ouvrage sur le viaduc de Mussy-sous-Dun vient d’être édité dans la collection Histoire et patrimoine rural en Bourgogne du Sud, éditée par le CEP (centre international d’études des patrimoines culturels en Charolais-Brionnais). Consacré à la construction du viaduc de Mussy-sous-Dun, ce sixième numéro présente le déroulement des travaux et les bouleversements engendrés par l’arrivée du chemin de fer. Plus d’infos : http//:cep. charolais-brionnais.net © Archives départementales de saône-et-loire - DR © CG71 La pose de la première pierre de la maison départementale de retraite du Creusot, avec (de gauche à droite) Geneviève Fribourg, déléguée territoriale à l’ARS Bourgogne, Evelyne Couillerot, 1re vice-présidente du Conseil général, Serge Chevalier, président du conseil d’administration de l’Ehpad et Rémi Chaintron, président du Conseil général. Le Creusot Du Canada à l’Hôtel-Dieu La première pierre de la quatrième résidence de la maison départementale de retraite du Creusot a été posée le 26 novembre en présence du président du Conseil général. Ouverture prévue au printemps 2014. un cadre de vie agréable. Des espaces collectifs conviviaux et des espaces extérieurs sécurisés encourageront les contacts et les déplacements. Le bâtiment se fondra parfaitement dans son environnement grâce au choix de matériaux, de couleurs et de textures adaptés. Les toitures seront végétalisées et intégreront des panneaux solaires. Cette nouvelle résidence est constituée de chambres individuelles (avec placard et salle d’eau). Elle permettra également de loger, avec une prise en charge spécifique, des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (24 places) et offrira un accueil adapté aux besoins spécifiques des personnes handicapées vieillissantes (28 places). Ce projet original d’accompagnement des personnes handicapées avançant en âge est le fruit d’un partenariat déjà ancien avec l’association locale des Papillons blancs. « Cette nouvelle offre, précise Évelyne Couillerot, 1re vice-présidente du Conseil général, viendra compléter l’existant sur le bassin de vie du Creusot selon les besoins exprimés par la population. La proximité géographique avec l’hôpital renforcera les partenariats pour une meilleure prise en charge sanitaire lorsque cela sera nécessaire. » Archives départementales Offrez la Saône-et-Loire ! Un ouvrage original est une bonne idée de Les Archives départementales proposent actuellement un livre tout à fait intéressant qui répertorie les chemins oubliés de notre région : anciennes voies romaines, celtes, royales, et autres routes commerciales utilisées autrefois... Plus que leur simple tracé, l’auteur nous restitue le contexte de création et de vie de ces itinéraires à redécouvrir. Chemins oubliés en pays Bourguignon d’Alain Dessertenne, préfacé par Didier Cornaille (Éditions de l’Escargot savant). cadeau pour les fêtes. Par ailleurs, si vous êtes intéressés à mieux connaître la Saône-et-Loire, ou plus particulièrement un de ses cantons, les Archives présentent un catalogue fourni d’ouvrages, plaquettes, dossiers pédagogiques ou inventaires d’archives sur l’histoire du département, ses paysages, ses traditions, son patrimoine et ses richesses. En savoir plus : Archives départementales - Place des Carmélites 71026 Mâcon Cedex - 03 85 21 00 76 www.archives71.fr Le 31 décembre, Charnay accueille la nouvelle année avec le sourire. À l’espace La Verchère une soirée humour vous attend avec deux spectacles : à 19 h 30 Ta gueule, un duo de choc suivi à 21 h 30 d’une conférence humoristique. Reggae_ La Cave à musique ensoleille cette fin d’année avec deux soirées reggae, menées par Broussaï, un groupe mâconnais qui tient bien sa place sur la scène du reggae français. Le jeudi 20 décembre c’est Bob Sikou, groupe lyonnais qui assure la première partie. Le lendemain, c’est le caladois Sonith qui s’y colle. Jeudi 20 décembre à 20 h 30 et vendredi 21 à 21 h 30. Plus de détails sur www.cavazik.org l N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire © F. DOMINIK L e projet de restructuration de la maison départementale de retraite du Creusot comprenait la construction de deux nouvelles résidences — le Canada et SaintHenri — et la rénovation de la Demi-lune. La résidence Saint-Henri a ouvert ses portes en 2009 et les travaux de la dernière tranche viennent de démarrer : le site de l’Hôtel-Dieu accueillera 80 résidents à partir du printemps 2014. De chaque côté d’une aile centrale, les quatre petites unités se grouperont autour de jardins aménagés (jardin du goût, des parfums, jardin thérapeutique) ménageant Humour_ les cantons 7 Louhans Du compost à l’hôpital Hiéron_ Le musée du Hiéron expose jusqu’au 30 décembre une sélection d’objets de piété parmi les 4 500 qui composent la collection « Trésors de ferveur » : des Enfants Jésus de cire ou stuc, couchés sur les lits de soie dans des décors végétaux, animés de personnages ou d’animaux, entourés de papiers roulés. Enfants Jésus, une passion toute maternelle : musée du Hiéron, 13, rue de la Paix à Paray-le-Monial. Entrée libre. Plus d’infos : www.musee-hieron.fr Dans les cuisines de l’hôpital de Louhans, tout est organisé pour réduire le gaspillage alimentaire et les déchets. En 2012, une station de compostage a été installée. © DR A vec l’aide du Sivom du Louhannais et du lycée agricole voisin, le centre hospitalier de la Bresse louhannaise composte les déchets issus de la préparation des 800 repas servis chaque jour. Trois composteurs en bois, de 800 litres chacun, travaillent à temps plein pour recycler les 10 tonnes d’épluchures produites par les produits frais, locaux et de saison dont s’approvisionne la cuisine. Le Sivom du Louhannais apporte régulièrement le broyat, matière carbonée indispensable à la décomposition organique équilibrée, et les lycéens du LEAP de la Basse-Mâconnière brassent le contenu deux fois par semaine. Le compost obtenu est utilisé pour fertiliser le jardin du lycée. L’hôpital n’arrête pas là ses efforts. Une attention particulière est également portée à la réduction des emballages, (grands contenants privilégiés, verre consigné, reprises de cagettes, achat de produits frais et locaux), ainsi qu’au gaspillage alimentaire. Résultat : 28,44 % de déchets en moins par an (312 containers) et 4 920 sacs poubelles en moins, soit 1340 e d’économie. L’initiative a fait l’objet d’un reportage diffusé le 19 novembre au 19/20 sur France 3 Mâcon et le lendemain à l’émission Ça ne manque pas d’air sur France 3 Bourgogne. chalon-sur-saône Atout parents d’ados Et si l’adolescence de vos enfants n’était mais l’occasion de vous découvrir mutuellement, de faire face ensemble aux grands changements liés à l’adolescence ? Vos préoccupations de parents, votre quotidien sont la source de nombreuses questions, d’un besoin d’échanger. Le réseau Atout Parents d’Ados* vous invite à une conférence-débat Parentsados : comment traverser l’adolescence ensemble ? animée par une consultante plus un mauvais passage à franchir, familiale et éducatrice Montessori. Elle proposera des pistes pour améliorer la relation avec les adolescents, éviter les tensions dues à une incompréhension mutuelle et devenir des alliés. Il s’agit de mieux comprendre cette étape de la vie qui, pour vous aussi parents, est une période de transition et d’adaptation. l Mardi 22 janvier de 14 h 15 à 16 h 15 (accueil dès 13 h 45). Clos bourguignon – Chalon-sur-Saône Gratuit - Tout public. Mila a deux mots à dire au Père Noël qui ne lui apporte pas la baguette magique qu’elle a commandée. Mais ce n’est pas le Père Noël qu’elle va rencontrer… La maman de Noël par la compagnie Lug, au foyer municipal de Gueugnon le 27 décembre à 15 h. Renseignements au 03 85 85 82 50. Algérie_ * Partenaires : Ville de Chalon-sur-Saône, Conseil général, caisse d’allocations familiales 71, Sauvegarde 71, maison des adolescents, Éducation nationale. Oslon Abattage mutualisé Le respect de la réglementation sanitaire agricole demande des mises aux normes des équipements difficiles à amortir pour un seul éleveur. Sept producteurs de volailles et de lapins, en partenariat avec le lycée agricole de Fontaines, ont donc décidé de s’associer dans une coopérative d’utilisation de matériel agricole (La Cuma) et de créer un atelier collectif d’abattage et de découpe. Née en 2010, elle vend à ce jour environ 20 000 volailles par an en circuit court, mais devant la demande croissante de produits locaux, aussi bien des consommateurs particuliers que des Mère Noël_ gestionnaires de restauration collective, d’autres éleveurs prévoient de la rejoindre, ce qui pourrait doubler la production annuelle. L’atelier sera installé dans la zone artisanale d’Oslon, en zone d’appellation contrôlée Bresse et sera dédié à l’abattage, le roulage, la découpe et le conditionnement de poulets et pintades fermiers, de poulets et chapons de Bresse (AOP), de lapins, poulardes, dindes et canards. Dans le cadre de sa politique de soutien aux filières courtes et aux produits de qualité, le Département participe financièrement à hauteur de 36 487 euros. N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire Le musée Nicéphore-Niépce consacre une exposition à l’Algérie, en cette année du 50e anniversaire des accords d’Évian qui ont mis fin à la guerre d’Algérie. Algérie, Clos comme on ferme un livre ? est conçue en deux parties, la première présente des images d’archives de la colonisation militaire aux événements des années 1990 ; la seconde est constituée des photos que Bruno Boudjelal a faites de 2009 à 2011. Jusqu’au 20 janvier. Plus d’infos : www.museeniepce.com 8 les cantons Gueugnon Atelier jeunes : un moteur pour l’insertion Gueugnon lance une initiative d’insertion originale : l’Atelier jeunes. L’opération a démarré le 12 novembre dernier et six contrats ont été créés dans différents services municipaux. Trois heures par semaine, les jeunes bénéficient d’ateliers manuels, écrits et oraux pour prendre confiance en eux et travailler différentes techniques de recherche d’emploi. C omme l’ensemble du territoire de Gueugnon, la Ville est mobilisée pour l’emploi et a engagé, en étroite collaboration avec la mission locale, une nouvelle initiative d’insertion : l’atelier jeunes. Sur la forme, l’atelier jeunes est un « copier-coller » des chantiers d’insertion : contrats de 26 heures dont trois consacrées à l’accompagnement vers l’emploi. « L’idée est la même : faire émerger et construire un projet professionnel », explique Hakim Boudjadja, responsable du relais emploi. En revanche, contrairement aux chantiers d’insertion, les missions sont variées et les salariés, des jeunes orientés par la mission locale, sont répartis dans différents services de la ville. L’accompagnement vers l’emploi est confié à une équipe pluri-partenariale* et comprend la redynamisation, le travail sur les différentes techniques de recherche d’emploi, l’entretien d’embauche, le travail sur l’estime de soi… Des immersions en entreprise permettront de confronter le projet professionnel de chacun à la réalité de terrain. L’objectif est de conduire ces jeunes, au cours ou à l’issue de cet atelier, à choisir une orientation professionnelle dans laquelle ils pourront évoluer en autonomie. * Equipe composée d’une conseillère Pôle emploi, une conseillère et une psychologue mission locale et la coordinatrice formation de la Ville de Gueugnon Cluny Équivallée recevra les championnats d’Europe de Pony games Équivallée-Cluny a été sélectionné par les pour recevoir les championnats d’Europe de Pony games en 2015. Cette sélection récompense la qualité des infrastructures et le travail de préparation. « Plusieurs visites de techniciens, la création d’un espace pour l’accueil de la compétition, l’achat de matériel pour entraîner les cavaliers, les contacts avec tous les acteurs de la discipline en France et en Europe, ajoutés à la qualité du site, ont rendu ce dossier de candidature qualitatif et instances internationales très prometteur », se félicite Axel Bourdin, directeur. Sport équestre à part entière, qui se joue en individuel ou en équipes, les Pony games sont un ensemble de jeux où les participants s’affrontent lors d’épreuves de vitesse ou d’agilité. « C’est une discipline spectaculaire qui offrira au public suspense et émotion. » Équivallée-Cluny a été le théâtre d’une épreuve de Pony games lors de l’Open de Bourgogne. En 2013, elle accueillera deux compétitions nationales. Saint-Usuge Une souscription pour l’église Le Conseil municipal de Saint-Usuge lance une souscription publique, par le biais de la Fondation du patrimoine, pour poursuivre la restauration de l’église Saint-Eusèbe. Cette restauration, très onéreuse, est nécessaire pour préserver l’édifice, patrimoine le plus ancien de la commune, afin de le transmettre en bon état aux générations futures. L’église de Saint-Usuge est un impressionnant bâtiment de briques rouges construit et agrandi entre le XIVe et le XVIIIe siècle. Elle est originale notamment par la forme de son clocher, typique des clochers comtois, mais qui s’en démarque par ses huit pans, au lieu des quatre traditionnellement rencontrés.Les travaux consistent en maçonnerie, charpente et métallerie. L’édifice sera doté de tuiles neuves de type Monument historique. Le projet est soutenu financièrement par le Département, la Région et l’État. l Renseignements : 03 85 72 11 21, [email protected], www.bourgogne.fondationdupatrimoine.org N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire Père Joël_ Viendez, viendez à Lapéniche de Chalon-sur-Saône, le 23 décembre. C’est une journée très très spéciale qui vous attend : Lapéniche fête le Père Joël ! Marché de Joël à 16 h (pour trouver le pire cadeau à faire à quelqu’un que vous n’aimez pas) et la fête commence à 21 h. Plus d’infos 03 85 94 05 78 www.lapeniche.org Réveillon folk_ Le foyer rural de loisirs et d’animations culturelles (Flac) de La Chapelle-de-Guinchay propose un réveillon folk animé par Chalafolk. Chacun apporte un élément du repas (entrée ou fromage ou dessert) pour constituer un immense buffet communautaire. 31 décembre, salle du Pressoir dès 21 h – Nombre de places limité - Réservation au 03 85 36 73 58 - www.flac.fr Soupes_ Rien de tel pour se réchauffer en hiver qu’une bonne soupe. Et c’est beaucoup mieux si on la fait soi-même avec des légumes de saison. Vous pouvez consulter et télécharger les livrets de recettes du festival des soupes de Chalonsur-Saône (éditions 2010, 2011 et 2012) sur www.chalon.fr. À vos marmites ! CULTURE EN SCÈNE 9 À L’AFFICHE 11 janvier – danse Far Wayne Mc Gregor est une sorte d’enfant terrible de la danse. D’une immense liberté, il crée des combinaisons inédites. À un train d’enfer… Chalon, Espace des arts à 20 h, 03 85 42 52 12 www.espace-des-arts.com 12 janvier – humour Christophe Alévêque À DéCOUVRIR uba, trompette, trombone ou percussions : à la rentrée, en plus de la forme du cartable et de la couleur de la trousse, les élèves des classes de CM1 et CM2 de l’école primaire de Tournus ont eu à choisir l’instrument qu’ils souhaitaient pratiquer au sein de l’orchestre de cuivres qui a pris ses quartiers à l’école. « Nous intervenons à l’école depuis 12 ans déjà, explique David Georges, directeur de l’école municipale de musique. Tous les enfants de Tournus bénéficient d’une heure de musique par semaine dès la maternelle. C’est une volonté des élus de favoriser l’accès de tous à la musique. L’orchestre à l’école est un prolongement logique de cet investissement. » L’orchestre à l’école est un dispositif national créé en 1999. Il permet à tous les enfants de bénéficier d’une pratique musicale. « Dans un orchestre à l’école, on apprend dès le début à jouer ensemble, il faut mettre en œuvre une autre pédagogie que celle des cours individuels, précise David Georges. C’est un concept nouveau pour nous aussi. C’est pourquoi les six professeurs concernés ont suivi une formation de deux jours au conservatoire de Chalon ». Avec l’aide du Conseil général et de la Région, les quatre classes de CM de Tournus, soit une centaine d’élèves, bénéficieront de ce dispositif chaque année. Ils formeront deux orchestres de 50 instruments et profiteront d’une heure et demie par semaine d’enseignement musical, soit une heure de travail d’orchestre à l’école de musique et une demi-heure de travail de pupitre dans leur école. Un premier concert aura lieu le 12 février au Cellier des Moines. Et en France ? Après un démarrage assez lent – 9 ans après leur création – il n’y avait que 150 orchestres scolaires dans toute la France. Les orchestres à l’école commencent à se développer. Ils sont aujourd’hui près de 900. Celui de Tournus est le 3e en Saône-et-Loire avec Chalon (école Pablo-Neruda) et le collège Jean-Moulin de Montceau-les-Mines. Que faire ? (le retour) Ils sont deux sur scène : elle, en jupe marron, collant et sous-pull orange. Lui, chemise vert pomme, bretelles et nœud papillon. Dans leur cuisine, ils agitent les spectres des révolutions de 1789, 1917 ou mai 68, en reprenant la même question : Que faire ? La question politique par excellence, Que faire ?, fait son come back pour une comédie dans laquelle des gens ordinaires tentent de reprendre leur vie en main. Les acteurs font preuve d’une folie et d’une liberté rare sur un plateau de théâtre. Leur duo explosif est, à lui seul, un manifeste. Rencontre à l’issue de la représentation. Conférence débat le 9 janvier à la suite de la représentation. >>> Mâcon, Scène nationale à 20 h 30, 03 85 22 82 99 www.theatre-macon.com La pièce sera également jouée à l’Espace des Arts de Chalon-surSaône les 12 et 13 février à 20 h. N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire @BrigitteEnguerand 15 janvier – Musique La face cachée de la lune Reprise de Dark Side of the Moon, le célèbre album des Pink Floyd et son grelot de caisse enregistreuse par la Cie Inouïe dans une scénographie et des lumières qui théâtralisent le concert. Mâcon, Scène nationale à 20 h 30, 03 85 22 82 99 www.theatre-macon.com 15 et 16 janvier Contractions Pièce au vitriol sur la cruauté d’un système capable de broyer le plus intime de l’individu au nom de la performance. Chalon, Espace des arts à 20 h, 03 85 42 52 12 www.espace-des-arts.com 18 janvier – chanson Thomas Fersen Sa discrétion, la richesse de ses textes et la qualité de ses mélodies font de Thomas Fersen un artiste hors du commun dans le paysage musical français. Montceau-les-Mines, l’Embarcadère à 21 h, 03 85 67 78 10 www.embarcadere-montceau.fr 18 janvier - Cirque Intérieur nuit Œuvre de cirque très novatrice, à la frontière du théâtre visuel, des arts numériques et de la musique électronique. Mâcon, Scène nationale à 20 h 30, 03 85 22 82 99 www.theatre-macon.com @ elonore dumas Orchestre à l’école Colère noire face aux fascismes domestiques, aux angoisses quotidiennes, aux manipulations médiatiques et à la société ultralibérale. Le Creusot, L’arc à 20 h 30, 03 85 55 13 11 www.larcscenenationale.fr AIR DU TEMPS A i v ô s l a i* p i e u me ! LE CHIFFRE 3 400 llia © foto C’est le nombre de Saône-et-Loiriens aidés par le Conseil général depuis 2004 dans le cadre du plan climat énergie territorial, pour la rénovation ou l’amélioration de leur habitat. En hausse Bon point pour l’économie Entre juillet et septembre 2012, le solde commercial de la Saône-et-Loire représente 117 millions d’euros, soit plus du double observé au deuxième trimestre 2012. Rare ! Bienvenue au rhinocéros LE BUZZ © fotollia 10 Le premier prix littéraire en patois La maison du patrimoine oral et l’association Langues de Bourgogne organisent un concours d’écriture dans l’une des deux familles linguistiques bourguignonnes : la langue d’oïl ou le franco-provençal (parlé dans le sud de la Bresse). Les règles sont simples : rédigez un texte de trois pages. Conte, nouvelle, pièce de théâtre… la forme est libre, tant que le texte est en patois. Et envoyez votre contribution avant le 31 décembre à la maison du patrimoine, avec la mention « concours de texte en langues de Bourgogne ». Le lauréat remportera un chèque de 400 euros et une sélection de produits locaux. En savoir plus : Maison du patrimoine, 71550 Anost www.mpo-bourgogne.org * À vous la plume ! Voici Fenindra, le nouveau pensionnaire du parc animalier de RomanècheThorins. Ce très rare rhinocéros indien vient du zoo de Rotterdam où il vivait avec sa partenaire. La femelle, actuellement en gestation, le rejoindra d’ici à 2014 dans son enclos tout neuf, réalisé sur-mesure. Aujourd’hui, 2 700 animaux de cet espèce vivraient à l’état naturel. web+ Sac à sapin, mode d’emploi Handicap international produit chaque année les sacs à sapin dont une partie du prix finance des actions sur le terrain. En 2011, les ventes de sac à sapin ont permis de collecter plus de 630 000 euros pour agir notamment en Afrique sur des projets d’éduction, de santé ou de réadaptation. Pratique, écologique, solidaire et économique, le sac à sapin est l’accessoire indispensable pour les fêtes de Noël. www.handicap-international.fr © touroparc N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire la recette Poulet de Bresse aux écrevisses Faites revenir 24 écrevisses avec de l’ail, 3 échalotes, une carotte en petits dés, une tomate pelée et concassée, un verre de vin blanc et 2 cl de fine de Bourgogne. Complétez avec un bouillon de volaille, puis laissez mijoter. Retirez les écrevisses, réservez-en une douzaine pour le dressage. Pilez le reste et remettez à cuire. Faites réduire dans la sauce, puis passez au chinois. Dans une sauteuse, faites dorer les morceaux du poulet. Jetez la graisse et mouillez avec le fonds d’écrevisses. Couvrez et faites cuire à petit bouillon environ 30 minutes. Réservez le poulet et ajoutez de la crème fraîche jusqu’à obtenir une consistance sirupeuse. Assaisonnez et remettez le poulet à cuire dix minutes. fun Une actrice timbrée La Poste présente six monstres sacrés du 7e art sur une série de timbres. Parmi eux, l’actrice saône-et-loirienne Jacqueline Maillan. Née à Paray-le-Monial en 1923, elle a vécu ses premières années tout près de la gare, puis dans le quartier du Colombier. Le timbre de « La Maillan » est disponible dans les bureaux de Poste et en ligne sur http://timbres.laposte.fr VU, LU, ENTENDU Sur www.cg71.fr Le Département publie la synthèse de l’action départementale de son Agenda 21. Climat, biodiversité, solidarité, consommation responsable, démocratie… retrouvez cet état des lieux de la période 2011-2012 en ligne sur www.cg71.fr, rubrique missionsengagement durable. tribunes Les élus de L’UNION POUR L’AVENIR 11 Les élus de la majorité, GROUPE SOCIALISTE, RADICAL ET DIVERS GAUCHE Argent public : distribution Vers une meilleure sans discernement réponse aux attentes et sans rigueur de nos concitoyens Le Conseil général s’est réuni le 15 novembre dernier pour débattre de ses grandes orientations budgétaires pour 2013. La pression fiscale départementale n’augmentera donc pas l’année prochaine. S’il faut s’en féliciter évidemment, n’oublions pas que la Saône-et-Loire sort d’un cycle d’augmentation record de + 35 % en 8 ans. Et 2013 sera marquée par d’autres augmentations votées, elles, au niveau national ! Le président du Conseil général s’est également réjoui du désendettement de la collectivité. Mais là, les chiffres sont implacables. Depuis l’arrivée de la gauche à la tête du Conseil général, l’encours de la dette a vertigineusement augmenté pour atteindre le plafond de 378 millions € en 2009. Actuellement, la dette diminue. Heureusement, car nous courrions à la catastrophe ! Les débats se sont ensuite cristallisés sur la subvention accordée par le Conseil général à l’entreprise Sas Amazon Logistique. Accusés de « manœuvre politicienne » par la majorité socialiste, nous avons simplement demandé d’ajourner le vote de cette subvention. En effet, le fisc français réclame près de 200 millions € à ce groupe au titre d’arriérés d’impôts. Nous ne remettons absolument pas en cause l’implantation de cette grande entreprise dans la région chalonnaise qui apporte une vraie bouffée d’oxygène au niveau de l’emploi. Mais il nous paraît « normal » et moral de s’interroger sur le devenir de cette subvention dans ce contexte. Autre dossier qui a retenu notre attention. L’annulation des 300 000 € votés par le Conseil général au mois de décembre dernier en faveur du Centre d’étude et de développement de Sidi Bouzid (Tunisie). Nous avions décidé à l’époque de voter contre cette subvention. Nous en appelions à la prudence dans un pays en proie à une certaine instabilité institutionnelle. Moins d’un an après, le Département est contraint d’annuler sa participation car le programme d’action 2012 du Centre n’a pu être mis en œuvre, comme le craignait le groupe UASL. Nous essayons de conduire une opposition non dogmatique et non systématique en formulant des remarques de bon sens. Sur cette thématique de la coopération décentralisée, nous n’avons malheureusement pas été entendus. Ne pensez-vous pas, comme nous, que ces 300 000 € auraient pu être mieux affectés ailleurs ? André ACCARY Conseiller général du canton de Paray-le-Monial Président du groupe UASL Pour nous contacter : Groupe Union pour l’Avenir de la Saône-et-Loire Tél. 03 85 38 58 16 [email protected] à maintes reprises la majorité départementale a affirmé la priorité qu’elle donne aux solidarités entre les personnes et entre les territoires. C’est une des premières missions du Conseil général. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2013 présente les mêmes valeurs et les mêmes orientations. Prenons deux exemples parmi d’autres. Le Gouvernement annonce sa volonté de créer 200 postes de « praticiens locaux » afin de favoriser l’installation de médecins généralistes dans les déserts médicaux. D’autre part, il porte un regard attentif sur les plus jeunes en proposant le remboursement des moyens de contraception pour les mineurs. Ainsi le PLFSS 2013 marque sa volonté de garantir la protection sociale et médicale pour tous et sur l’ensemble du territoire. C’est dans ce but que l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) devrait progresser de 2,7 % en 2013, avec plus de 4,6 milliards d’euros supplémentaires investis dans le système de soin. Le montant global atteindrait 175,4 milliards d’euros. De la même façon l’Ondam médico-social devrait progresser de 4 % . Les répercussions seront positives en Saône-et-Loire en particulier pour les personnes âgées et handicapées. De nouveaux moyens en personnels pourront être accordés aux établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (Ehpad) financés conjointement par le Conseil général et l’Agence régionale de santé (ARS). Ainsi, alors qu’un retard important avait été pris sous le précédent gouvernement, 18 conventions pourraient être signées en 2013 dans les Ehpad de Montcenis, Mâcon, Digoin, Varennes-le-Grand, Cuisery.... En outre, alors que 2008 places sont d’ores et déjà en cours de restructuration ou de reconstruction dans les Ehpad de Saône-et-Loire avec le soutien financier du Département, 58 places nouvelles pourront être créées en 2013 avec le cofinancement de l’ARS pour la partie médicalisation. Ces créations seront déployées en priorité dans les territoires déficitaires comme la Bresse ou la communauté urbaine Le Creusot-Montceau et permettront de mieux prendre en compte les besoins répertoriés. En période de crise, de difficultés pour nos concitoyens et de rareté de l’argent public, la bonne utilisation conjointe de celui-ci par l’état et les collectivités territoriales est la condition indispensable pour agir efficacement et de façon équitable au service de la population. Évelyne Couillerot, Présidente du groupe de la majorité départementale socialiste, radicaux et divers gauche Débat Open data : quels enjeux pour le territoire de la Saône-et-Loire ? L’Open data, combien d’emplois ? Open data : outil d’attractivité du territoire En 2010, le Conseil général de Saône-et-Loire a été l’un des premiers Départements de France à s’intéresser à l’Open data. Depuis, via un site Internet dédié, ce mouvement de libération des données s’est amplifié, mis en lumière également par l’organisation d’un grand concours d’application qui a permis de distinguer huit lauréats. Mais être premier de la classe suffit-il quand notre ambition commune est de favoriser l’attractivité de notre territoire et surtout la création d’emplois ? Au-delà de la dimension démocratique de l’Open data, indéniable puisqu’il contribue à une plus grande transparence de la vie politique, les enjeux socioéconomiques qui y sont attachés sont-ils à la hauteur de nos attentes ? Promouvoir l’Open data comme un gisement d’emplois futurs via la création d’applications pour Smartphones, ne peut pas être l’alpha et l’oméga de notre politique économique, à moins de faire de la Saône-et-Loire un département à la pointe des nouvelles technologies. Mais dans ce cas, le Conseil général devra très rapidement et très sérieusement se pencher sur la question, toute simple mais ô combien stratégique, de l’accès à l’Internet très haut débit pour nos entreprises comme pour les particuliers. En septembre 2011, le Département inaugurait son site opendata71. fr. Ce portail est le résultat d’une décision politique forte : la mise à disposition pour tout un chacun des données publiques du Conseil général. L’Open data s’inscrit clairement dans notre politique d’attractivité du territoire. Les données en ligne concernent le patrimoine, le tourisme, les loisirs, autant d’informations qui, reprises dans de nouveaux services, mettent en lumière les atouts de la Saône-et-Loire. Les applications créées grâce au soutien du Département proposent activités touristiques, balades vertes, facilités de transport. Davantage éclairé, notre territoire attire de nouveaux regards, de nouveaux talents. L’Open data crée de nombreuses possibilités socio-économiques. Ce changement, profond et durable, nécessite du temps et l’énergie de tous. C’est pourquoi, depuis plus d’un an, nous multiplions les initiatives. Foire de Chalon, 30 ans de la BDSL, forum mondial du Web, conférences nationales sur le numérique : à chacun de ces événements, le Département était présent pour présenter le projet fort et ambitieux de la Saône-et-Loire. C’est en agissant tous de concert que nous pourrons tirer le meilleur de la libération des données et participer pleinement à la reconstruction de la vitalité de notre territoire. Daniel JUVANON Conseiller général du canton de La-Chapelle-de-Guinchay Pierre Martinerie Vice-président chargé du développement durable, de la démocratie participative et du projet stratégique pour la Saône-et-Loire N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire Avec les yeux de... © T.CHASSEPOUX 12 2 Alexandre Blanc Le goût du terroir © T. Chassepoux © T. Chassepoux À Chevagny-les-Chevrières, l’arrière petit-fils de la célèbre Mère Blanc élabore une cuisine inventive avec les produits locaux. La roche de Solutré miel, réalisée avec les fromages de sa voisine, madame Bourdon. Avec un menu différent tous les mois, Alexandre Blanc a servi près de cent cinquante plats depuis qu’il est installé à Chevagny-les-Chevrières. Il a aussi su s’entourer de producteurs, d’artisans et de vignerons locaux, autant de « partenaires de qualité » pour le restaurateur ! Quand il parle de cuisine, Alexandre Blanc est intarissable. Ses recettes sont comme des histoires qui ouvrent immanquablement l’appétit. Sa plus grande satisfaction est de partager cette passion. Avec les touristes qui s’installent à sa table, il est fier de présenter les vins du mâconnais, les fromages de sa voisine et tous les produits qui font la réputation de la Saône-etLoire. Cet ambassadeur du terroir a aussi le sens de la famille puisqu’il affiche souvent le menu « hommage à Paulette », en souvenir de sa grand-mère auprès de laquelle il a grandi et tout appris en cuisine. Bien avant de s’installer dans la région, Alexandre Blanc venait déjà se ressourcer au pied de l’emblématique roche, dont il apprécie la sérénité et la nature. une date 1992 Une année noire pour le restaurateur, alors âgé de 17 ans. Il perd sa grand-mère et est victime d’un grave accident de ski. T. des courses à la plonge, en passant par la préparation des plats ou la comptabilité. Bien plus que cuisinier, il est aussi et avant tout chef d’entreprise. Une expérience « complète et intéressante », selon lui. Aujourd’hui, le restaurateur se sent bien dans cette Bourgogne des saveurs. Tout jeune déjà, il affectionnait cette région qui lui évoque à la fois la Toscane pour ses paysages et le sud de la France pour sa douceur de vivre. Côté terroir, le cuisinier se dit à un « carrefour », entre sa Bresse natale réputée pour sa volaille, le Charolais dont la viande est appréciée des gastronomes du monde entier et les vignobles du mâconnais. Sa signature en cuisine ? C’est sans aucun doute de réinventer des recettes traditionnelles. Le résultat est étonnant… et savoureux comme l’œuf Sophie — une île flottante version salée —, le carpaccio de bœuf de Charolles à la sauce soja ou encore — c’est sa spécialité — la neige de faisselles givrée au as Ch o sep ux © C ’est un charmant village à quelques kilomètres de Mâcon, connu pour ses belles pierres, ses vignobles, son château et son église au clocher penché. Là, en 2010, l’enfant de la Bresse pose ses valises et décide de reprendre l’unique restaurant situé sur la place. Décoration, devanture… tout est à refaire mais le pari ne lui fait pas peur. Quelques couches de peinture, des centaines de coups de marteau et une bonne dose d’huile de coude ont donné naissance à l’Arbre blanc. Héritier d’une longue lignée de cuisiniers et de cuisinières — dont la célèbre Mère Blanc, son arrière grandmère —, Alexandre a de qui tenir. Pourtant, il a l’impression de commencer quelque chose de nouveau à Chevagny-lesChevrières. Après avoir fait ses classes dans plusieurs grands établissements, il dit vouloir « revenir à l’essentiel », c’est-àdire un petit restaurant et une carte plus personnelle. Avec sa compagne Sophie, il gère tout, un lieu N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire un objet La cocotte en fonte Sa grand-mère y faisait des soupes succulentes ! Il la revoit, s’activant aux fourneau, à chaque fois qu’il l’utilise.