Un tremplin poUr les 16 - 25 ans - Département de Saône-et

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Un tremplin poUr les 16 - 25 ans - Département de Saône-et
l e j o u r n a l d u D é pa r t e m e n t
Saône-et-Loire
Emplois d’avenir
Le Département relaie les engagements du Gouvernement avec la création de
70 emplois d’avenir en Saône-et-Loire. Essentiels pour les jeunes qui bénéficient d’un
tremplin, intéressants pour les employeurs qui disposent d’une aide à l’embauche,
les emplois d’avenir participent aussi à l’attractivité du territoire. PAGE 3
POMPIERS
PARENTS
Le Sdis 71, le service départemental d’incendie et de secours, a inauguré
avant l’été de nouvelles tenues pour ses équipes et, tout récemment, des
véhicules tout neufs pour les interventions terrain... avec le soutien du
Conseil général. page 4
Le Reaap, réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement
des parents, édite une lettre d’information dont le premier
numéro sera consacré au langage, des balbutiements des
tout-petits aux textos des ados. page 5
Les nouveautés du Sdis71
Une lettre pour s’informer
n°43 • décembre 2012 • www.cg71.fr
Photographies : © Dreamstime
Un tremplin pour les 16 - 25 ans
2
librement
Lutte contre la désertification médicale…
grande cause départementale.
les ophtalmologistes, les gynécologues et
dermatologues qui se concentrent dans le sud de la
France et la région parisienne… De plus, le départ
à la retraite imminent de toute une génération de
médecins fait craindre de voir se former de véritables
déserts médicaux, en zones rurales comme en zones
périurbaines, et se développer un accès inéquitable
aux soins. Ces états de fait engendrent difficultés de
remplacement et surmenage pour les praticiens en
place. Il faut d’ailleurs rendre hommage à ces
femmes et à ces hommes qui ne comptent pas leurs
heures, sacrifient leur week-end et leur famille par
conscience professionnelle.
© CG71
Face à une telle situation, le Conseil général de
Saône-et-Loire adoptera d’ici la fin du premier
trimestre 2013 un arsenal de mesures tendant à
favoriser l’installation de nouveaux praticiens. Les
étudiants en médecine se disent prêts à rejoindre ces
zones en déficit de professionnels si on leur apporte
des aides. Toutes les pistes de réflexion sont donc
ouvertes pour être en capacité de se doter de
dispositifs incitatifs au-delà du seul financement,
certes nécessaire, des maisons médicales pour
lesquelles le Département a déjà fait de notables
efforts financiers.
L
’un des enjeux fondamentaux pour
les années à venir sera de faire face
au manque de médecins dans certaines
zones de notre département avec ce
paradoxe : le nombre de médecins en
France n’a jamais été aussi élevé
qu’aujourd’hui, mais ils sont inégalement répartis
sur le territoire, tant en termes de densité que de
spécialité. Et malheureusement, les auxiliaires
médicaux, kinés, infirmiers... dont les actes sont
prescrits par les médecins, suivent cette pente.
Certains spécialistes d’ailleurs tendent à se
faire rares, voire à disparaître, comme
page 9
Amoureux du terroir
Rémi Chaintron,
président du Conseil général
Saône-et-Loire info
page 12
• Directeur de la publication : Rémi Chaintron
• Rédactrice en chef : Salima Benichou
• Conception & réalisation : Cités Plume
• Impression : Maury Imprimeur
• Tirage : 267 000 exemplaires
• Distribution : La Poste
• Dépôt légal : 4e trimestre 2012 - Saône-et-Loire info est
disponible en version braille et en cassette audio, ainsi que
sur www.cg71.fr. Les articles contenus dans la page Tribunes
n’engagent pas la responsabilité du directeur de la publication.
• ISSN : 2101-6801
© T.CHASSEPOUX
L’ agenda culturel
En faisant de la lutte contre la désertification
médicale une de nos priorités pour 2013, nous
souhaitons garantir à tous nos concitoyens un égal
accès à la santé et aux soins. Pour répondre à cet
enjeu, il faudra être innovant et associer l’ensemble
des partenaires. Je compte donc sur la mobilisation
de toutes et tous.
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
PEFC/10-31-1282
actualités
3
Le Département s’engage dans la création de 70 emplois d’avenir en Saône-et-Loire. Vingt seront directement
conclus avec la collectivité, cinquante avec des collectivités locales ou des associations soutenues financièrement par le Département.
Un « plus » pour les 16-25 ans peu ou pas diplômés, pour les employeurs mais aussi pour l’attractivité du territoire.
Emplois d’avenir
©Dream
stime
Une chance pour les jeunes
Renseignez-vous
auprès de Pôle emploi ou
de votre mission locale.
En savoir plus : www.
lesemploisdavenir.gouv.fr
50 % du reste à charge pour les structures, l’État finançant 75 % de la
rémunération brute mensuelle du
jeune. Pour le Département, ce dispositif s’inscrit pleinement dans la politique d’attractivité et de compétitivité du territoire engagée depuis un
peu plus d’un an. En effet, force est de
constater aujourd’hui que beaucoup
de jeunes quittent le département,
faute de trouver un travail sur place.
En donnant la possibilité aux jeunes
© G.CIMETIÈRE
Point de vue
Nathalie Leblanc,
vice-présidente
chargée de l’emploi
et de l’insertion
Emplois d’avenir, en bref
• Un premier emploi pour les 16 – 25 ans sous certaines conditions
• Un CDI ou un CDD d’un à trois ans
• Un travail à temps plein
• Une formation
• Une aide pour les employeurs
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
© fotolia
C
’était la « priorité des priorités » du Gouvernement.
Le dispositif des emplois
d’avenir est entré en
vigueur le 1er novembre
dernier, avec à la clé
la création de 150 000
contrats pour les jeunes au niveau
national sur 2 ans. Dès l’annonce,
le Département de Saône-et-Loire a
souhaité s’impliquer dans cette initiative. À l’assemblée départementale
de décembre, les élus ont voté pour
le déploiement local du dispositif. Au
total, le Département financera 70
emplois d’avenir : vingt seront directement conclus avec la collectivité,
cinquante autres seront signés avec
des associations ou des collectivités
locales et en partie financés par le
Département. En effet, les élus du
Conseil général ont décidé d’assurer
Saône-et-Loiriens d’accéder à un premier emploi dans leur département
et en allégeant le poids des charges
pour les employeurs, le dispositif
des emplois d’avenir agit comme
un levier direct sur l’économie et le
dynamisme du territoire.
Comment ça marche ? Les emplois
d’avenir sont pensés pour les jeunes
âgés de 16 à 25 ans non diplômés
mais aussi ceux disposant d’un
niveau jusqu’à bac + 3 et résidant
dans une zone urbaine sensible ou
de revitalisation rurale, s’ils sont en
recherche d’emploi depuis plus d’un
an. Les moins de 30 ans reconnus
travailleurs handicapés sont aussi
concernés.
La procédure à suivre est simple :
si vous remplissez ces conditions,
rendez-vous à la mission locale ou
l’agence Pôle emploi. Un conseiller
déterminera avec vous les secteurs
d’activités dans lesquels vous voulez
travailler : le tourisme, les aides à la
personne, les économies d’énergie…
Vous serez ensuite mis en contact
avec des employeurs proposant des
postes. Une fois votre candidature
retenue, vous signerez un contrat.
L’objectif étant de pérenniser ces
emplois, les CDD — contrats à durée
déterminée — de 3 ans devront
déboucher autant que possible sur
des CDI — contrat à durée indéterminée. C’est pourquoi la formation est
une des forces de ces contrats. S’ils
sont peu ou pas diplômés à la signature de leur contrat, les jeunes seront
suivis et formés par leur employeur.
Ils seront aussi encouragés à passer concours ou examens dans une
optique de professionnalisation.
Les compétences acquises seront
reconnues par une attestation d’expérience professionnelle. Quant aux
employeurs, ils sont en contact avec
la mission locale qui suit le parcours
du signataire du contrat et intervient
en cas de difficultés.
Aujourd’hui, plus
d’un quart des
jeunes actifs
ne trouve pas
d’emploi. Les plus touchés
sont ceux qui sont peu ou
pas diplômés. C’est pourquoi
le Département a fait le
choix de créer 70 emplois
d’avenir sur son territoire,
dans la droite ligne des
engagements de l’État. Cette
politique volontariste est
essentielle pour aider les
jeunes et faire en sorte qu’ils
restent en Saône-et-Loire.
Les bénéficiaires suivront une
formation qui conduit à une
qualification, ce qui constitue
un « plus » pour construire un
projet professionnel. Quand on
s’engage, quand on se forme,
on accède plus facilement à
un emploi. Nous encourageons
les jeunes à franchir ce cap
et à se prendre en main,
en mettant de côté tout
fatalisme ! »
4
actualités
Coup de jeune chez
les sapeurs pompiers
des poches
pour les outils
Le service départemental d’incendie et de secours — le Sdis 71 —
renouvelle ses véhicules, ainsi que les tenues de ses équipes avec l’aide
du Département. Visite guidée avec les pompiers de Saône-et-Loire.
Deux engins de ce type ont été livrés cette année. Ils sont utilisés dans la lutte
contre les incendies mais aussi pour détruire les insectes hyménoptères, assécher
des locaux ou dégager la voie publique.
D
epuis 20 ans, les tenues
des soldats du feu
n’avaient pas évolué. Du
bleu foncé, elles passent
aujourd’hui au jaune.
Plus visible en intervention mais aussi plus résistant et plus
confortable, ce nouvel équipement
a été choisi par les sapeurs pompiers de Saône-et-Loire, après un
travail de recherche auprès de leurs
collègues d’autres départements
et de pays européens, ainsi que des
industriels du textile. Testées en
conditions réelles par 52 pompiers
« volontaires » du département, ces
tenues seront déployées progressivement sur tout le territoire d’ici 3
à 4 ans.
Du nouveau, il y en a aussi du côté
des garages ! Le Sdis 71 mène une
politique pluriannuelle d’acquisition. Cette année, ce sont 24 véhicules neufs qui ont été livrés, soit
5 camions citerne pour feux de
forêt, 2 fourgons incendie, 2 véhicules de première intervention,
4 bateaux, 2 berces et 9 véhicules
légers. Ces engins répondent parfaitement aux besoins et aux particularités du territoire, explique-t-on au
Sdis 71. Leur polyvalence permet
aussi d’optimiser leur utilisation et
de réduire les coûts d’entretien.
Ces investissements massifs, soutenus par le Département qui a
versé une participation financière
de fonctionnement et d’investissement de 14,2 millions d’euros en
2012, contribuent à sécuriser le
travail des hommes sur le terrain
mais aussi à améliorer le service
rendu à la population. Dans un territoire étendu et principalement
rural comme la Saône-et-Loire, les
pompiers jouent un rôle social fort
pour les habitants, selon Jean-François Nicolas, président du conseil
d’administration du Sdis 71 et
conseiller général. Les efforts du
Département participent à valoriser cette mission d’ordre public et
à assurer la sécurité des citoyens.
une veste
plus courte
un tissu
non-feu
et imperrespirant
une couleur
plus visible
Un nouveau look
Le SDIS en Saône-et-Loire
• 2 000 sapeurs pompiers
• 320 sapeurs pompiers professionnels
• 80 personnels administratifs et techniques
• 440 véhicules
LE DÉPARTEMENT
Le Grand jury BIEN CLASSÉ
Depuis 2011, vous avez été nombreux à
partager vos idées pour l’avenir de la Saône-etLoire… mais aussi à vous demander l’usage qu’il
en sera fait. La réponse est aujourd’hui entre
les mains des 18 membres du Grand jury Sirius.
Ce groupe pluridisciplinaire composé d’experts,
de personnalités reconnues dans leur domaine
— dont la moitié est d’origine bourguignonne
— suit l’aventure Sirius depuis le début. Il
est chargé de rédiger une synthèse du débat
public pour le printemps 2013, en s’appuyant
sur les documents et la matière collectés sur
Internet et pendant les réunions publiques. Le
document final constituera une feuille de route
pour l’avenir du département.
L’observatoire de la petite enfance a publié un état des lieux
de l’offre d’accueil des tout-petits. La Saône-et-Loire figure
parmi les départements les mieux équipés de l’Hexagone.
L
es disparités sont
fortes d’un territoire
à l’autre. Selon les
zones, le nombre de places
oscille entre 9 et 80 pour
cent enfants. Avec la Côted’Or, la Haute-Loire, le Cantal et le grand Ouest de la
France, la Saône-et-Loire
tire son épingle du jeu et affiche entre 60 et 80 places
pour cent enfants. Au 31
décembre 2011, le dépar-
tement comptait 4 710 assistants maternels agréés,
dont 120 employés dans
7 crèches familiales, soit un
total de 14 022 places d’accueil, ainsi que 81 structures
collectives pour l’accueil de
7 805 bambins sur l’année.
L’enfance et la famille sont
deux compétences obligatoires du Département.
Depuis 1986, mais plus encore depuis la loi du 5 mars
Source : CNAF. 2012.
au travail
Places
2007, les
pour 100 enfants
présidents
de moins de 3 ans
de Conseils
généraux ont une
responsabilité
accrue
en matière de prévention et
de protection de l’enfance.
En Saône-et-Loire, cela se
traduit par la création de
places en établissements
d’accueil : 255 025 euros
y ont été consacrés entre
2006 et 2012. Autre priorité :
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
De 8,8 à 36,6
De 36,6 à 48,6
De 48,6 à 60,6
De 60,6 à 80,2
l’accueil des parents et l’accompagnement des professionnels. C’est le rôle que
jouent les relais d’assistants
maternels, dotés d’une
aide de fonctionnement de
924 518 euros sur la même
période.
les gens
5
Informer les parents,
une priorité
Le Reaap 71 — Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents
de Saône-et-loire — lance une lettre d’informations pour les parents du
Département. Le premier numéro consacré au langage sortira début 2013.
D
© fotolia
es témoignages
de professionnels,
des inter v iews
de parents, des
conseils pratiques mais aussi
des suggestions de lecture et
des informations locales… la
lettre d’information, élaborée
conjointement par le Conseil
général, la Caf et les acteurs du
terrain, est une véritable boîte à
outils à l’attention des parents
de Saône-et-Loire. Elle sera disponible en début d’année 2013
dans les lieux d’accueil dédiés à
la famille (Caf, centres sociaux,
maison des solidarités).
Au sommaire de ce premier
numéro, le langage sous toutes
ses formes : du gazouillis du
bébé au langage texto de l’adolescent. Une orthophoniste et
une conteuse répondent à la
question « le langage se limite-
t-il aux mots ? ». Pour ceux qui
souhaitent pousser la réflexion
plus loin, une sélection d’ouvrages et de sites Internet
ouvre des pistes d’exploration
intéressantes.
Avec cet outil d’information,
le Reaap 71 souhaite créer du
lien, provoquer le dialogue et
confronter les expériences de
parents et de professionnels.
L’objectif : que les parents ne
se retrouvent pas seuls face à
leurs questions, à leurs doutes
ou leurs craintes. La parentalité s’exerce chez soi « mais
aussi à l’extérieur, que ce soit à
l’école, chez les grands-parents
ou encore au centre de loisirs »,
comme l’explique la coordinatrice du réseau. Le Reaap 71
établit ainsi des passerelles
entre les différents univers qui
gravitent autour de l’enfant.
un réseau
pour aider
les parents
Être parent, ce n’est pas si simple !
Des premiers pas de l’enfant à
l’entrée à l’école jusqu’à l’adolescence,
la parentalité est une expérience
unique… et parfois source de
questionnements. Pour y répondre,
le Département, la Caf et la DDCS
— Direction départementale de
la cohésion sociale — conduisent
conjointement, depuis 2008, un
réseau de partenaires pour informer,
soutenir et accompagner les familles
dans leur mission éducative. Le Reaap
71 relaie les actions liées à la famille
et oriente les parents
vers les bons interlocuteurs.
Contact : Véronique Maillet,
coordinatrice du réseau,
tél. 03 85 39 76 54
Agir pour les personnes âgées
Le Coderpa* propose des améliorations concrètes pour le quotidien des personnes âgées. Composée de professionnels,
d’associations et d’usagers, l’instance consultative est ouverte aux citoyens.
généralisation dans le département en 2013. Autre réalisation
concrète, le guide d’information pour les accompagnants
de malades atteints d’Alzheimer : le Coderpa, en lien avec
les services du Conseil général,
a lancé la réflexion et rédigé
les conseils à l’attention des
proches et des aidants, souvent
démunis face à la maladie.
Ces questions vous concernent ou vous intéressent ?
Vous avez un peu de temps
et des idées ? Vous souhaitez
apporter votre pierre à l’édifice ? Depuis le début d’année, le comité accueille des
citoyens désireux de participer à la construction de la
politique en faveur des personnes âgées. Cette initiative
— une première en France
— s’inscrit dans la démarche
consultative engagée par le
Conseil général depuis plusieurs années. Elle permet de
confronter la mise en œuvre
de dispositifs à l’avis et l’expérience des citoyens.
Pour connaître
les modalités de
participation au
Coderpa : contactez
la direction de
l’autonomie des
personnes âgées et des
personnes handicapées,
tél. 03 85 39 75 61 ou
par mail [email protected]
* Comité départemental des retraités et
des personnes âgées de Saône-et-Loire
Le Coderpa a lancé l’idée du dossier
unique d’inscription en établissement.
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
©T.CHASSEPOUX
T
ous les mois, les
membres du Coderpa
se réunissent en commissions thématiques pour
débattre des questions liées à
l’avancée dans l’âge et au quotidien des seniors en Saône-etLoire : le maintien et les aides
à domicile, le lien social, la
prévention… à partir de l’expérience des usagers et du point
de vue des professionnels, ils
formulent des propositions
visant à éclairer la politique
départementale.
Le dossier unique pour les
inscriptions en Ehpad, c’est
eux, avec l’appui des services
du Département ! Après une
phase d’expérimentation dans
vingt-deux établissements
cet été, le projet est en voie de
6
les cantons
Viaduc_
Un ouvrage sur le viaduc
de Mussy-sous-Dun vient
d’être édité dans la collection
Histoire et patrimoine
rural en Bourgogne du Sud,
éditée par le CEP (centre
international d’études
des patrimoines culturels
en Charolais-Brionnais).
Consacré à la construction du
viaduc de Mussy-sous-Dun,
ce sixième numéro présente
le déroulement des travaux
et les bouleversements
engendrés par l’arrivée
du chemin de fer.
Plus d’infos : http//:cep.
charolais-brionnais.net
© Archives départementales de saône-et-loire - DR
© CG71
La pose de la première pierre
de la maison départementale
de retraite du Creusot, avec (de
gauche à droite) Geneviève Fribourg,
déléguée territoriale à l’ARS
Bourgogne, Evelyne Couillerot,
1re vice-présidente du Conseil
général, Serge Chevalier, président
du conseil d’administration de
l’Ehpad et Rémi Chaintron, président
du Conseil général.
Le Creusot
Du Canada à l’Hôtel-Dieu
La première pierre de la quatrième résidence de la maison départementale de retraite
du Creusot a été posée le 26 novembre en présence du président du Conseil général.
Ouverture prévue au printemps 2014.
un cadre de vie agréable. Des espaces collectifs conviviaux et des espaces extérieurs
sécurisés encourageront les contacts et
les déplacements. Le bâtiment se fondra
parfaitement dans son environnement
grâce au choix de matériaux, de couleurs
et de textures adaptés. Les toitures seront
végétalisées et intégreront des panneaux
solaires. Cette nouvelle résidence est
constituée de chambres individuelles (avec
placard et salle d’eau). Elle permettra également de loger, avec une prise en charge
spécifique, des personnes atteintes de la
maladie d’Alzheimer (24 places) et offrira
un accueil adapté aux besoins spécifiques
des personnes handicapées vieillissantes
(28 places).
Ce projet original d’accompagnement des
personnes handicapées avançant en âge
est le fruit d’un partenariat déjà ancien
avec l’association locale des Papillons
blancs. « Cette nouvelle offre, précise
Évelyne Couillerot, 1re vice-présidente du
Conseil général, viendra compléter l’existant sur le bassin de vie du Creusot selon
les besoins exprimés par la population.
La proximité géographique avec l’hôpital renforcera les partenariats pour une
meilleure prise en charge sanitaire lorsque
cela sera nécessaire. »
Archives départementales
Offrez la Saône-et-Loire !
Un
ouvrage original est une bonne idée de
Les Archives départementales proposent actuellement un
livre tout à fait intéressant qui répertorie
les chemins oubliés de notre région : anciennes voies romaines, celtes, royales, et
autres routes commerciales utilisées autrefois... Plus que leur simple tracé, l’auteur
nous restitue le contexte de création et de
vie de ces itinéraires à redécouvrir. Chemins oubliés en pays Bourguignon d’Alain
Dessertenne, préfacé par Didier Cornaille
(Éditions de l’Escargot savant).
cadeau pour les fêtes.
Par ailleurs, si vous êtes intéressés à
mieux connaître la Saône-et-Loire, ou plus
particulièrement un de ses cantons, les
Archives présentent un catalogue fourni
d’ouvrages, plaquettes, dossiers pédagogiques ou inventaires d’archives sur l’histoire du département, ses paysages, ses
traditions, son patrimoine et ses richesses.
En savoir plus : Archives
départementales - Place des Carmélites
71026 Mâcon Cedex - 03 85 21 00 76
www.archives71.fr
Le 31 décembre, Charnay
accueille la nouvelle année
avec le sourire. À l’espace La
Verchère une soirée humour
vous attend avec deux
spectacles : à 19 h 30
Ta gueule, un duo de choc
suivi à 21 h 30 d’une
conférence humoristique.
Reggae_
La Cave à musique ensoleille
cette fin d’année avec deux
soirées reggae, menées
par Broussaï, un groupe
mâconnais qui tient bien
sa place sur la scène du
reggae français. Le jeudi
20 décembre c’est Bob Sikou,
groupe lyonnais qui assure
la première partie.
Le lendemain, c’est le
caladois Sonith qui s’y colle.
Jeudi 20 décembre à 20 h 30
et vendredi 21 à 21 h 30.
Plus de détails
sur www.cavazik.org
l
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
© F. DOMINIK
L
e projet de restructuration de
la maison départementale de
retraite du Creusot comprenait
la construction de deux nouvelles résidences — le Canada et SaintHenri — et la rénovation de la Demi-lune.
La résidence Saint-Henri a ouvert ses
portes en 2009 et les travaux de la dernière
tranche viennent de démarrer : le site de
l’Hôtel-Dieu accueillera 80 résidents à partir du printemps 2014.
De chaque côté d’une aile centrale, les
quatre petites unités se grouperont autour
de jardins aménagés (jardin du goût, des
parfums, jardin thérapeutique) ménageant
Humour_
les cantons
7
Louhans
Du compost à l’hôpital
Hiéron_
Le musée du Hiéron expose
jusqu’au 30 décembre une
sélection d’objets de piété
parmi les 4 500 qui composent
la collection « Trésors de
ferveur » : des Enfants Jésus
de cire ou stuc, couchés
sur les lits de soie dans des
décors végétaux, animés de
personnages ou d’animaux,
entourés de papiers roulés.
Enfants Jésus, une passion
toute maternelle : musée du
Hiéron, 13, rue de la Paix à
Paray-le-Monial.
Entrée libre. Plus d’infos :
www.musee-hieron.fr
Dans les cuisines de l’hôpital de
Louhans, tout est organisé pour
réduire le gaspillage alimentaire et
les déchets. En 2012, une station de
compostage a été installée.
© DR
A
vec l’aide du Sivom du Louhannais et du
lycée agricole voisin, le centre hospitalier
de la Bresse louhannaise composte les
déchets issus de la préparation des 800
repas servis chaque jour. Trois composteurs en bois,
de 800 litres chacun, travaillent à temps plein pour
recycler les 10 tonnes d’épluchures produites par
les produits frais, locaux et de saison dont s’approvisionne la cuisine. Le Sivom du Louhannais apporte
régulièrement le broyat, matière carbonée indispensable à la décomposition organique équilibrée, et les
lycéens du LEAP de la Basse-Mâconnière brassent le
contenu deux fois par semaine. Le compost obtenu
est utilisé pour fertiliser le jardin du lycée.
L’hôpital n’arrête pas là ses efforts. Une attention
particulière est également portée à la réduction des
emballages, (grands contenants privilégiés, verre
consigné, reprises de cagettes, achat de produits
frais et locaux), ainsi qu’au gaspillage alimentaire.
Résultat : 28,44 % de déchets en moins par an (312
containers) et 4 920 sacs poubelles en moins, soit
1340 e d’économie.
L’initiative a fait l’objet d’un reportage diffusé le 19
novembre au 19/20 sur France 3 Mâcon et le lendemain à l’émission Ça ne manque pas d’air sur France
3 Bourgogne.
chalon-sur-saône
Atout parents d’ados
Et
si l’adolescence de vos enfants n’était
mais
l’occasion de vous découvrir mutuellement, de faire face ensemble aux grands
changements liés à l’adolescence ? Vos
préoccupations de parents, votre quotidien sont la source de nombreuses
questions, d’un besoin d’échanger.
Le réseau Atout Parents d’Ados* vous
invite à une conférence-débat Parentsados : comment traverser l’adolescence
ensemble ? animée par une consultante
plus un mauvais passage à franchir,
familiale et éducatrice Montessori. Elle
proposera des pistes pour améliorer
la relation avec les adolescents, éviter les
tensions dues à une incompréhension
mutuelle et devenir des alliés. Il s’agit
de mieux comprendre cette étape de la
vie qui, pour vous aussi parents, est une
période de transition et d’adaptation.
l Mardi 22 janvier de 14 h 15
à 16 h 15 (accueil dès 13 h 45).
Clos bourguignon – Chalon-sur-Saône Gratuit - Tout public.
Mila a deux mots à dire au
Père Noël qui ne lui apporte
pas la baguette magique
qu’elle a commandée. Mais ce
n’est pas le Père Noël qu’elle
va rencontrer… La maman
de Noël par la compagnie
Lug, au foyer municipal de
Gueugnon le 27 décembre
à 15 h. Renseignements au
03 85 85 82 50.
Algérie_
* Partenaires : Ville de Chalon-sur-Saône, Conseil général,
caisse d’allocations familiales 71, Sauvegarde 71, maison
des adolescents, Éducation nationale.
Oslon
Abattage mutualisé
Le respect de la réglementation sanitaire agricole
demande des mises aux normes des équipements
difficiles à amortir pour un seul éleveur. Sept
producteurs de volailles et de lapins, en partenariat avec le lycée agricole de Fontaines, ont
donc décidé de s’associer dans une coopérative
d’utilisation de matériel agricole (La Cuma) et de
créer un atelier collectif d’abattage et de découpe.
Née en 2010, elle vend à ce jour environ 20 000
volailles par an en circuit court, mais devant la
demande croissante de produits locaux, aussi
bien des consommateurs particuliers que des
Mère Noël_
gestionnaires de restauration collective, d’autres
éleveurs prévoient de la rejoindre, ce qui pourrait doubler la production annuelle. L’atelier
sera installé dans la zone artisanale d’Oslon, en
zone d’appellation contrôlée Bresse et sera dédié
à l’abattage, le roulage, la découpe et le conditionnement de poulets et pintades fermiers, de
poulets et chapons de Bresse (AOP), de lapins,
poulardes, dindes et canards. Dans le cadre de
sa politique de soutien aux filières courtes et aux
produits de qualité, le Département participe financièrement à hauteur de 36 487 euros.
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
Le musée Nicéphore-Niépce
consacre une exposition à
l’Algérie, en cette année du
50e anniversaire des accords
d’Évian qui ont mis fin à la
guerre d’Algérie. Algérie, Clos
comme on ferme un livre ? est
conçue en deux parties, la
première présente des images
d’archives de la colonisation
militaire aux événements des
années 1990 ; la seconde est
constituée des photos que
Bruno Boudjelal a faites de
2009 à 2011. Jusqu’au
20 janvier. Plus d’infos :
www.museeniepce.com
8
les cantons
Gueugnon
Atelier jeunes :
un moteur pour
l’insertion
Gueugnon lance une initiative d’insertion
originale : l’Atelier jeunes. L’opération a
démarré le 12 novembre dernier et six
contrats ont été créés dans différents services
municipaux.
Trois heures par semaine, les jeunes bénéficient d’ateliers manuels, écrits et oraux
pour prendre confiance en eux et travailler différentes techniques de recherche d’emploi.
C
omme l’ensemble du territoire
de Gueugnon, la Ville est mobilisée pour l’emploi et a engagé,
en étroite collaboration avec la
mission locale, une nouvelle initiative d’insertion : l’atelier jeunes. Sur la forme, l’atelier jeunes est un « copier-coller » des chantiers d’insertion : contrats de 26 heures
dont trois consacrées à l’accompagnement
vers l’emploi. « L’idée est la même : faire
émerger et construire un projet professionnel », explique Hakim Boudjadja, responsable du relais emploi. En revanche,
contrairement aux chantiers d’insertion,
les missions sont variées et les salariés,
des jeunes orientés par la mission locale,
sont répartis dans différents services de la
ville. L’accompagnement vers l’emploi est
confié à une équipe pluri-partenariale* et
comprend la redynamisation, le travail sur
les différentes techniques de recherche
d’emploi, l’entretien d’embauche, le travail sur l’estime de soi… Des immersions
en entreprise permettront de confronter le
projet professionnel de chacun à la réalité
de terrain. L’objectif est de conduire ces
jeunes, au cours ou à l’issue de cet atelier,
à choisir une orientation professionnelle
dans laquelle ils pourront évoluer en autonomie.
* Equipe composée d’une conseillère Pôle emploi, une conseillère et une psychologue mission locale et la coordinatrice formation de la Ville de Gueugnon
Cluny
Équivallée recevra les championnats d’Europe de Pony games
Équivallée-Cluny
a été sélectionné par les
pour recevoir les
championnats d’Europe de Pony games
en 2015. Cette sélection récompense la
qualité des infrastructures et le travail de
préparation. « Plusieurs visites de techniciens, la création d’un espace pour l’accueil
de la compétition, l’achat de matériel pour
entraîner les cavaliers, les contacts avec
tous les acteurs de la discipline en France
et en Europe, ajoutés à la qualité du site, ont
rendu ce dossier de candidature qualitatif et
instances internationales
très prometteur », se félicite Axel Bourdin,
directeur.
Sport équestre à part entière, qui se joue en
individuel ou en équipes, les Pony games
sont un ensemble de jeux où les participants
s’affrontent lors d’épreuves de vitesse ou
d’agilité. « C’est une discipline spectaculaire
qui offrira au public suspense et émotion. »
Équivallée-Cluny a été le théâtre d’une
épreuve de Pony games lors de l’Open de
Bourgogne. En 2013, elle accueillera deux
compétitions nationales.
Saint-Usuge
Une souscription pour l’église
Le Conseil
municipal de
Saint-Usuge
lance une
souscription publique, par le biais de la Fondation
du patrimoine, pour poursuivre la restauration
de l’église Saint-Eusèbe. Cette restauration,
très onéreuse, est nécessaire pour préserver
l’édifice, patrimoine le plus ancien de la commune, afin de le transmettre en bon état aux
générations futures. L’église de Saint-Usuge
est un impressionnant bâtiment de briques
rouges construit et agrandi entre le XIVe et le
XVIIIe siècle. Elle est originale notamment par
la forme de son clocher, typique des clochers
comtois, mais qui s’en démarque par ses huit
pans, au lieu des quatre traditionnellement rencontrés.Les travaux consistent en maçonnerie,
charpente et métallerie. L’édifice sera doté de
tuiles neuves de type Monument historique. Le
projet est soutenu financièrement par le Département, la Région et l’État.
l Renseignements : 03 85 72 11 21,
[email protected],
www.bourgogne.fondationdupatrimoine.org
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
Père Joël_
Viendez, viendez à Lapéniche
de Chalon-sur-Saône, le 23
décembre. C’est une journée
très très spéciale qui vous
attend : Lapéniche fête le
Père Joël ! Marché de Joël
à 16 h (pour trouver le pire
cadeau à faire à quelqu’un que
vous n’aimez pas) et la fête
commence à 21 h.
Plus d’infos 03 85 94 05 78
www.lapeniche.org
Réveillon folk_
Le foyer rural de loisirs et
d’animations culturelles (Flac)
de La Chapelle-de-Guinchay
propose un réveillon folk
animé par Chalafolk. Chacun
apporte un élément du repas
(entrée ou fromage ou dessert)
pour constituer un immense
buffet communautaire.
31 décembre, salle du Pressoir
dès 21 h – Nombre de places
limité - Réservation au
03 85 36 73 58 - www.flac.fr
Soupes_
Rien de tel pour se réchauffer
en hiver qu’une bonne soupe.
Et c’est beaucoup mieux si
on la fait soi-même avec des
légumes de saison. Vous
pouvez consulter et télécharger
les livrets de recettes du
festival des soupes de Chalonsur-Saône (éditions 2010, 2011
et 2012) sur www.chalon.fr. À
vos marmites !
CULTURE EN SCÈNE
9
À L’AFFICHE
11 janvier – danse
Far
Wayne Mc Gregor est une sorte
d’enfant terrible de la danse. D’une
immense liberté, il crée des combinaisons inédites. À un train d’enfer…
Chalon, Espace des arts à 20 h,
03 85 42 52 12
www.espace-des-arts.com
12 janvier – humour
Christophe Alévêque
À DéCOUVRIR
uba, trompette, trombone ou percussions :
à la rentrée, en plus de la forme du cartable
et de la couleur de la trousse, les élèves des
classes de CM1 et CM2 de l’école primaire de
Tournus ont eu à choisir l’instrument qu’ils
souhaitaient pratiquer au sein de l’orchestre
de cuivres qui a pris ses quartiers à l’école.
« Nous intervenons à l’école depuis 12 ans déjà,
explique David Georges, directeur de l’école municipale
de musique. Tous les enfants de Tournus bénéficient
d’une heure de musique par semaine dès la maternelle.
C’est une volonté des élus de favoriser l’accès de tous à
la musique. L’orchestre à l’école est un prolongement
logique de cet investissement. »
L’orchestre à l’école est un dispositif national créé en
1999. Il permet à tous les enfants de bénéficier d’une
pratique musicale. « Dans un orchestre à l’école, on
apprend dès le début à jouer ensemble, il faut mettre
en œuvre une autre pédagogie que celle des cours individuels, précise David Georges. C’est un concept nouveau pour nous aussi. C’est pourquoi les six professeurs
concernés ont suivi une formation de deux jours au
conservatoire de Chalon ».
Avec l’aide du Conseil général et de la Région, les quatre
classes de CM de Tournus, soit une centaine d’élèves,
bénéficieront de ce dispositif chaque année. Ils formeront deux orchestres de 50 instruments et profiteront
d’une heure et demie par semaine d’enseignement
musical, soit une heure de travail d’orchestre à l’école
de musique et une demi-heure de travail de pupitre
dans leur école.
Un premier concert aura lieu le 12 février au Cellier
des Moines.
Et en France ?
Après un démarrage assez lent – 9 ans après leur
création – il n’y avait que 150 orchestres scolaires dans
toute la France. Les orchestres à l’école commencent à
se développer. Ils sont aujourd’hui près de 900. Celui
de Tournus est le 3e en Saône-et-Loire avec Chalon
(école Pablo-Neruda) et le collège Jean-Moulin de
Montceau-les-Mines.
Que faire ? (le retour)
Ils sont deux sur scène : elle, en jupe marron, collant et sous-pull
orange. Lui, chemise vert pomme, bretelles et nœud papillon.
Dans leur cuisine, ils agitent les spectres des révolutions de 1789,
1917 ou mai 68, en reprenant la même question : Que faire ?
La question politique par excellence, Que faire ?, fait son come back
pour une comédie dans laquelle des gens ordinaires tentent de
reprendre leur vie en main. Les acteurs font preuve d’une folie et
d’une liberté rare sur un plateau de théâtre. Leur duo explosif est,
à lui seul, un manifeste. Rencontre à l’issue de la représentation.
Conférence débat le 9 janvier à la suite de la représentation.
>>> Mâcon, Scène nationale à 20 h 30, 03 85 22 82 99
www.theatre-macon.com
La pièce sera également jouée à l’Espace des Arts de Chalon-surSaône les 12 et 13 février à 20 h.
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
@BrigitteEnguerand
15 janvier – Musique
La face cachée de la lune
Reprise de Dark Side of the Moon,
le célèbre album des Pink Floyd et
son grelot de caisse enregistreuse
par la Cie Inouïe dans une
scénographie et des lumières
qui théâtralisent le concert.
Mâcon, Scène nationale à 20 h 30,
03 85 22 82 99
www.theatre-macon.com
15 et 16 janvier
Contractions
Pièce au vitriol sur la cruauté d’un
système capable de broyer le plus
intime de l’individu au nom de la
performance.
Chalon, Espace des arts à 20 h,
03 85 42 52 12
www.espace-des-arts.com
18 janvier – chanson
Thomas Fersen
Sa discrétion, la richesse de ses
textes et la qualité de ses mélodies
font de Thomas Fersen un artiste
hors du commun dans le paysage
musical français.
Montceau-les-Mines, l’Embarcadère
à 21 h, 03 85 67 78 10
www.embarcadere-montceau.fr
18 janvier - Cirque
Intérieur nuit
Œuvre de cirque très novatrice, à
la frontière du théâtre visuel, des
arts numériques et de la musique
électronique.
Mâcon, Scène nationale à 20 h 30,
03 85 22 82 99
www.theatre-macon.com
@ elonore dumas
Orchestre
à l’école
Colère noire face aux fascismes
domestiques, aux angoisses
quotidiennes, aux manipulations
médiatiques et à la société
ultralibérale.
Le Creusot, L’arc à 20 h 30,
03 85 55 13 11
www.larcscenenationale.fr
AIR DU TEMPS
A i v ô s l a i*
p i e u me !
LE CHIFFRE
3 400
llia
© foto
C’est le nombre de Saône-et-Loiriens aidés par le Conseil
général depuis 2004
dans le cadre du plan
climat énergie territorial, pour la rénovation ou l’amélioration de leur
habitat.
En hausse
Bon point
pour
l’économie
Entre juillet et septembre 2012, le solde
commercial de la Saône-et-Loire
représente 117 millions d’euros, soit
plus du double observé au deuxième
trimestre 2012.
Rare !
Bienvenue
au rhinocéros
LE BUZZ
© fotollia
10
Le premier
prix littéraire
en patois
La maison du patrimoine oral et
l’association Langues de Bourgogne
organisent un concours d’écriture
dans l’une des deux familles
linguistiques bourguignonnes :
la langue d’oïl ou le franco-provençal
(parlé dans le sud de la Bresse).
Les règles sont simples : rédigez un
texte de trois pages. Conte, nouvelle,
pièce de théâtre… la forme est libre,
tant que le texte est en patois.
Et envoyez votre contribution avant
le 31 décembre à la maison
du patrimoine, avec la mention
« concours de texte en langues de
Bourgogne ». Le lauréat remportera
un chèque de 400 euros et une
sélection de produits locaux.
En savoir plus : Maison
du patrimoine, 71550 Anost
www.mpo-bourgogne.org
* À vous la plume !
Voici Fenindra, le nouveau pensionnaire
du parc animalier de RomanècheThorins. Ce très rare rhinocéros indien
vient du zoo de Rotterdam où il vivait
avec sa partenaire. La femelle,
actuellement en gestation, le rejoindra
d’ici à 2014 dans son enclos tout neuf,
réalisé sur-mesure. Aujourd’hui, 2 700
animaux de cet espèce vivraient à
l’état naturel.
web+
Sac à sapin,
mode d’emploi
Handicap
international
produit
chaque
année les sacs à sapin dont une partie du
prix finance des actions sur le terrain.
En 2011, les ventes de sac à sapin ont
permis de collecter plus de 630 000 euros pour agir notamment en Afrique
sur des projets d’éduction, de santé ou
de réadaptation. Pratique, écologique,
solidaire et économique, le sac à sapin
est l’accessoire indispensable pour
les fêtes de Noël.
www.handicap-international.fr
© touroparc
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
la recette
Poulet
de Bresse
aux écrevisses
Faites revenir 24 écrevisses avec de
l’ail, 3 échalotes, une carotte en petits
dés, une tomate pelée et concassée, un
verre de vin blanc et 2 cl de fine de
Bourgogne. Complétez avec un bouillon
de volaille, puis laissez mijoter. Retirez
les écrevisses, réservez-en une douzaine
pour le dressage. Pilez le reste et
remettez à cuire. Faites réduire dans la
sauce, puis passez au chinois. Dans une
sauteuse, faites dorer les morceaux du
poulet. Jetez la graisse et mouillez avec
le fonds d’écrevisses. Couvrez et faites
cuire à petit bouillon environ 30
minutes. Réservez le poulet et ajoutez
de la crème fraîche jusqu’à obtenir une
consistance sirupeuse. Assaisonnez et
remettez le poulet à cuire dix minutes.
fun
Une actrice
timbrée
La Poste présente
six monstres sacrés du 7e art sur
une série de
timbres. Parmi
eux,
l’actrice
saône-et-loirienne Jacqueline
Maillan. Née à Paray-le-Monial en 1923,
elle a vécu ses premières années tout
près de la gare, puis dans le quartier du
Colombier. Le timbre de « La Maillan »
est disponible dans les bureaux de Poste
et en ligne sur http://timbres.laposte.fr
VU, LU, ENTENDU
Sur www.cg71.fr
Le Département publie la synthèse de
l’action départementale de son
Agenda 21. Climat, biodiversité,
solidarité, consommation responsable,
démocratie… retrouvez cet état des
lieux de la période 2011-2012 en ligne
sur www.cg71.fr, rubrique missionsengagement durable.
tribunes
Les élus de L’UNION POUR L’AVENIR
11
Les élus de la majorité,
GROUPE SOCIALISTE, RADICAL ET DIVERS GAUCHE
Argent public : distribution Vers une meilleure
sans discernement
réponse aux attentes
et sans rigueur
de nos concitoyens
Le Conseil général s’est réuni le 15
novembre dernier pour débattre de
ses grandes orientations budgétaires
pour 2013. La pression fiscale départementale n’augmentera donc pas
l’année prochaine. S’il faut s’en féliciter évidemment, n’oublions pas que la
Saône-et-Loire sort d’un cycle d’augmentation record de + 35 % en 8 ans.
Et 2013 sera marquée par d’autres
augmentations votées, elles, au niveau
national ! Le président du Conseil
général s’est également réjoui du
désendettement de la collectivité.
Mais là, les chiffres sont implacables.
Depuis l’arrivée de la gauche à la tête
du Conseil général, l’encours de la
dette a vertigineusement augmenté
pour atteindre le plafond de 378 millions € en 2009. Actuellement, la
dette diminue. Heureusement, car
nous courrions à la catastrophe ! Les
débats se sont ensuite cristallisés sur
la subvention accordée par le Conseil
général à l’entreprise Sas Amazon
Logistique. Accusés de « manœuvre
politicienne » par la majorité socialiste, nous avons simplement demandé d’ajourner le vote de cette subvention. En effet, le fisc français réclame
près de 200 millions € à ce groupe au
titre d’arriérés d’impôts. Nous ne
remettons absolument pas en cause
l’implantation de cette grande entreprise dans la région chalonnaise qui
apporte une vraie bouffée d’oxygène
au niveau de l’emploi. Mais il nous
paraît « normal » et moral de s’interroger sur le devenir de cette subvention dans ce contexte. Autre dossier
qui a retenu notre attention. L’annulation des 300 000 € votés par le Conseil
général au mois de décembre dernier
en faveur du Centre d’étude et de développement de Sidi Bouzid (Tunisie).
Nous avions décidé à l’époque de
voter contre cette subvention. Nous en
appelions à la prudence dans un pays
en proie à une certaine instabilité institutionnelle. Moins d’un an après, le
Département est contraint d’annuler
sa participation car le programme
d’action 2012 du Centre n’a pu être
mis en œuvre, comme le craignait le
groupe UASL. Nous essayons de
conduire une opposition non dogmatique et non systématique en formulant des remarques de bon sens. Sur
cette thématique de la coopération
décentralisée, nous n’avons malheureusement pas été entendus. Ne pensez-vous pas, comme nous, que ces
300 000 € auraient pu être mieux
affectés ailleurs ?
André ACCARY
Conseiller général du canton
de Paray-le-Monial
Président du groupe UASL
Pour nous contacter :
Groupe Union pour l’Avenir
de la Saône-et-Loire
Tél. 03 85 38 58 16
[email protected]
à maintes reprises la majorité départementale a affirmé la priorité qu’elle
donne aux solidarités entre les personnes et entre les territoires. C’est
une des premières missions du
Conseil général. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale
(PLFSS) pour 2013 présente les
mêmes valeurs et les mêmes orientations. Prenons deux exemples parmi
d’autres. Le Gouvernement annonce
sa volonté de créer 200 postes de
« praticiens locaux » afin de favoriser
l’installation de médecins généralistes
dans les déserts médicaux. D’autre
part, il porte un regard attentif sur les
plus jeunes en proposant le remboursement des moyens de contraception
pour les mineurs. Ainsi le PLFSS 2013
marque sa volonté de garantir la protection sociale et médicale pour tous et
sur l’ensemble du territoire.
C’est dans ce but que l’objectif national
des dépenses d’assurance maladie
(Ondam) devrait progresser de 2,7 %
en 2013, avec plus de 4,6 milliards
d’euros supplémentaires investis dans
le système de soin. Le montant global
atteindrait 175,4 milliards d’euros. De
la même façon l’Ondam médico-social
devrait progresser de 4 % .
Les répercussions seront positives en
Saône-et-Loire en particulier pour les
personnes âgées et handicapées. De
nouveaux moyens en personnels
pourront être accordés aux établissements hébergeant des personnes
âgées dépendantes (Ehpad) financés
conjointement par le Conseil général
et l’Agence régionale de santé (ARS).
Ainsi, alors qu’un retard important
avait été pris sous le précédent gouvernement, 18 conventions pourraient
être signées en 2013 dans les Ehpad
de Montcenis, Mâcon, Digoin,
Varennes-le-Grand, Cuisery....
En outre, alors que 2008 places sont
d’ores et déjà en cours de restructuration ou de reconstruction dans les Ehpad de Saône-et-Loire avec le soutien
financier du Département, 58 places
nouvelles pourront être créées en
2013 avec le cofinancement de l’ARS
pour la partie médicalisation. Ces
créations seront déployées en priorité
dans les territoires déficitaires comme
la Bresse ou la communauté urbaine
Le Creusot-Montceau et permettront
de mieux prendre en compte les besoins répertoriés.
En période de crise, de difficultés pour
nos concitoyens et de rareté de l’argent public, la bonne utilisation
conjointe de celui-ci par l’état et les
collectivités territoriales est la condition indispensable pour agir efficacement et de façon équitable au service
de la population.
Évelyne Couillerot,
Présidente du groupe de la majorité
départementale socialiste, radicaux et
divers gauche
Débat
Open data : quels enjeux pour le territoire
de la Saône-et-Loire ?
L’Open data, combien d’emplois ?
Open data : outil d’attractivité du territoire
En 2010, le Conseil général de Saône-et-Loire a été l’un des premiers
Départements de France à s’intéresser à l’Open data. Depuis, via un
site Internet dédié, ce mouvement de libération des données s’est amplifié, mis
en lumière également par l’organisation d’un grand concours d’application qui
a permis de distinguer huit lauréats.
Mais être premier de la classe suffit-il quand notre ambition commune est de
favoriser l’attractivité de notre territoire et surtout la création d’emplois ?
Au-delà de la dimension démocratique de l’Open data, indéniable puisqu’il
contribue à une plus grande transparence de la vie politique, les enjeux socioéconomiques qui y sont attachés sont-ils à la hauteur de nos attentes ?
Promouvoir l’Open data comme un gisement d’emplois futurs via la création
d’applications pour Smartphones, ne peut pas être l’alpha et l’oméga de notre
politique économique, à moins de faire de la Saône-et-Loire un département à
la pointe des nouvelles technologies. Mais dans ce cas, le Conseil général devra
très rapidement et très sérieusement se pencher sur la question, toute simple
mais ô combien stratégique, de l’accès à l’Internet très haut débit pour nos
entreprises comme pour les particuliers.
En septembre 2011, le Département inaugurait son site opendata71.
fr. Ce portail est le résultat d’une décision politique forte : la mise à
disposition pour tout un chacun des données publiques du Conseil général.
L’Open data s’inscrit clairement dans notre politique d’attractivité du territoire.
Les données en ligne concernent le patrimoine, le tourisme, les loisirs, autant
d’informations qui, reprises dans de nouveaux services, mettent en lumière les
atouts de la Saône-et-Loire. Les applications créées grâce au soutien du Département proposent activités touristiques, balades vertes, facilités de transport.
Davantage éclairé, notre territoire attire de nouveaux regards, de nouveaux
talents. L’Open data crée de nombreuses possibilités socio-économiques. Ce
changement, profond et durable, nécessite du temps et l’énergie de tous. C’est
pourquoi, depuis plus d’un an, nous multiplions les initiatives. Foire de Chalon,
30 ans de la BDSL, forum mondial du Web, conférences nationales sur le numérique : à chacun de ces événements, le Département était présent pour présenter le projet fort et ambitieux de la Saône-et-Loire. C’est en agissant tous de
concert que nous pourrons tirer le meilleur de la libération des données et participer pleinement à la reconstruction de la vitalité de notre territoire.
Daniel JUVANON
Conseiller général du canton de La-Chapelle-de-Guinchay
Pierre Martinerie
Vice-président chargé du développement durable, de la démocratie participative et
du projet stratégique pour la Saône-et-Loire
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
Avec les yeux de...
© T.CHASSEPOUX
12
2
Alexandre Blanc
Le goût du terroir
© T. Chassepoux
© T. Chassepoux
À Chevagny-les-Chevrières, l’arrière petit-fils de la célèbre Mère Blanc élabore
une cuisine inventive avec les produits locaux.
La roche de Solutré
miel, réalisée avec les fromages
de sa voisine, madame Bourdon.
Avec un menu différent tous les
mois, Alexandre Blanc a servi
près de cent cinquante plats depuis qu’il est installé à Chevagny-les-Chevrières. Il a aussi su
s’entourer de producteurs, d’artisans et de vignerons locaux, autant de « partenaires de qualité »
pour le restaurateur ! Quand il
parle de cuisine, Alexandre
Blanc est intarissable. Ses recettes sont comme des histoires
qui ouvrent immanquablement
l’appétit. Sa plus grande satisfaction est de partager cette passion. Avec les touristes qui s’installent à sa table, il est fier de
présenter les vins du mâconnais, les fromages de sa voisine
et tous les produits qui font la
réputation de la Saône-etLoire. Cet ambassadeur du
terroir a aussi le sens de
la famille puisqu’il affiche
souvent le menu « hommage à Paulette », en souvenir de sa grand-mère auprès
de laquelle il a grandi et tout
appris en cuisine.
Bien avant de s’installer dans la région,
Alexandre Blanc venait déjà se ressourcer au pied
de l’emblématique roche, dont il apprécie la sérénité
et la nature.
une date
1992
Une année noire pour le restaurateur, alors âgé
de 17 ans. Il perd sa grand-mère et est victime
d’un grave accident de ski.
T.
des courses à la plonge, en passant par la préparation des plats
ou la comptabilité. Bien plus que
cuisinier, il est aussi et avant
tout chef d’entreprise. Une expérience « complète et intéressante », selon lui.
Aujourd’hui, le restaurateur
se sent bien dans cette Bourgogne des saveurs. Tout jeune
déjà, il affectionnait cette région
qui lui évoque à la fois la Toscane pour ses paysages et le sud
de la France pour sa douceur de
vivre. Côté terroir, le cuisinier
se dit à un « carrefour », entre
sa Bresse natale réputée pour
sa volaille, le Charolais dont la
viande est appréciée des gastronomes du monde entier et les vignobles du mâconnais.
Sa signature en cuisine ? C’est
sans aucun doute de réinventer des recettes traditionnelles.
Le résultat est étonnant… et savoureux comme l’œuf Sophie
— une île flottante version salée —, le carpaccio de bœuf de
Charolles à la sauce soja ou encore — c’est sa spécialité —
la neige de faisselles givrée au
as
Ch
o
sep
ux
©
C
’est un charmant village
à quelques kilomètres
de Mâcon, connu pour
ses belles pierres, ses vignobles, son château et
son église au clocher penché.
Là, en 2010, l’enfant de la Bresse
pose ses valises et décide de reprendre l’unique restaurant situé sur la place. Décoration,
devanture… tout est à refaire
mais le pari ne lui fait pas peur.
Quelques couches de peinture,
des centaines de coups de marteau et une bonne dose d’huile
de coude ont donné naissance
à l’Arbre blanc. Héritier d’une
longue lignée de cuisiniers et
de cuisinières — dont la célèbre
Mère Blanc, son arrière grandmère —, Alexandre a de qui tenir. Pourtant, il a l’impression
de commencer quelque chose
de nouveau à Chevagny-lesChevrières. Après avoir fait ses
classes dans plusieurs grands
établissements, il dit vouloir
« revenir à l’essentiel », c’est-àdire un petit restaurant et une
carte plus personnelle. Avec sa
compagne Sophie, il gère tout,
un lieu
N°43 • décembre 2012 • Le journal du Département de saône-et-loire
un objet
La cocotte
en fonte
Sa grand-mère y faisait
des soupes succulentes !
Il la revoit, s’activant aux
fourneau, à chaque fois
qu’il l’utilise.

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