Dossier Presse - Cinéma le PALACE / Saumur

Transcription

Dossier Presse - Cinéma le PALACE / Saumur
PARAMOUNT PICTURES et CHOCOLATE MILK PICTURES
présentent
Une production RIGHT OF WAY
Un film de
JASON REITMAN
Avec
KAITLYN DEVER, ROSEMARIE DEWITT, ANSEL ELGORT, JENNIFER GARNER,
JUDY GREER, DEAN NORRIS et ADAM SANDLER
D’après un roman de CHAD KULTGEN
Scenario JASON REITMAN & ERIN CRESSIDA WILSON
SORTIE LE 10 DÉCEMBRE 2014
Durée : 1h59
Matériel presse et publicitaire disponible sur www.image.net
DISTRIBUTIONPRESSE
Paramount Pictures France
20/24, rue Jacques Ibert
92300 Levallois-Perret
Tél. : 01 40 87 47 00
www.MenWomenChildren-lefilm.fr
/MenWomenChildren.FR
Muriel Kintziger / Claire Zambaux
[email protected]
[email protected]
Tél. : 01 40 87 47 57/58
Pour toute information sur les films
distribués par Paramount Pictures France
CONNECTEZ-VOUS SUR
WWW.PARAMOUNTPICTURES.FR
@PARAMOUNTFR
MEN, WOMEN & CHILDREN
brosse le portrait de lycéens
et de leurs parents qui doivent
affronter l’impact des nouvelles technologies sur
leurs rapports, leurs modes de communication,
l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et leur vie amoureuse. Le film aborde ainsi plusieurs enjeux sociétaux, comme la culture des jeux vidéo, l’anorexie,
l’infidélité, la course à la célébrité et la prolifération de contenus illicites sur Internet. Tandis que les
personnages s’engagent dans des trajectoires, dont
l’issue est parfois heureuse et parfois tragique, il
OLIVIA CROCICCHIA
Hannah Clint
est désormais évident que personne ne peut rester
insensible à ce bouleversement culturel qui déferle
sur nos téléphones, nos tablettes et nos ordinateurs.
ANSEL ELGORT
Tim Mooney
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JUDY GREER
Donna Clint
KAITLYN DEVER
Brandy Belmeyer
TRAVIS TOPE
Chris Truby
KATERINE HUGUES
Brook Benton
JENNIFER GARNER
Patricia Beltmeyer
KAITLYN DEVER
Brandy Belmeyer
rencontre des adultes dans des situations difficiles, et
des gens qui prennent des décisions dont l’impact sur
leur vie est déterminant. Il y a de l’humour, de la tragédie, des personnages bien campés et de l’émotion
à l’état pur. Je crois que beaucoup de gens s’interrogent vraiment sur leur place dans le monde, et Jason
travaille extrêmement bien ce type de sujet. Il sait
négocier les aspects les plus délicats d’une intrigue,
son atmosphère et ses personnages complexes, avec
délicatesse et sensibilité. Grâce à lui, le spectateur est
à même d’adopter le point de vue des personnages,
qu’il s’agisse des adolescents ou de leurs parents. On
les comprend et on se met à leur place, même s’ils ne
sont pas toujours des plus avenants», souligne Novick.
Reitman s’est également intéressé au fait que les
moyens de communication à notre disposition augmentent de manière inversement proportionnelle aux
contacts réels entre les gens.
«Le film s’attache à un groupe de parents et d’adolescents évoluant dans ce monde nouveau dans lequel
on essaie tous de se repérer, où les médias sociaux
donnent un accès instantané aux réflexions de chacun ainsi qu’à ce l’on fait et voit. Tout est question de
connexion», poursuit-il. «Et qu’en est-il de l’intimité ?
Cette notion est devenue si liée à celle de sexualité que
l’on en a oublié la simple dimension de proximité».
Bien qu’on parle beaucoup des effets d’Internet sur
nos modes de vie, Kultgen estime ces débats souvent
sans fondement. Il a souhaité explorer une dimension plus intime et intergénérationnelle du Web : «Je
n’avais encore jamais été confronté à une histoire
qui aborde la façon dont les nouvelles technologies
déterminent l’épanouissement social et sexuel des
jeunes, et impactent leurs parents et les générations
précédentes. Je crois que, contrairement à ce qui se
passait avant, les parents ne mesurent pas combien
leurs enfants suivent des trajectoires différentes des
générations antérieures. Et je souhaitais écrire un livre
là-dessus».
MEN, WOMEN & CHILDREN explore l’ironie de la
situation. La technologie permet en effet de communiquer instantanément et de nombreuses manières différentes. Pourtant, l’écart générationnel n’a peut-être
jamais été aussi important qu’à l’heure actuelle et la
confusion entre sexualité et estime de soi est toujours
vivace, lorsqu’il n’est pas exacerbé par l’usage des
nouvelles technologies.
NOTES
DE
PRODUCTION
De l’écrit à l’écran
Pour MEN, WOMEN & CHILDREN, tout a commencé
lorsque le réalisateur Jason Reitman a lu le premier
roman éponyme de Chad Kultgen, qui est rapidement devenu l’un de ses auteurs préférés. Il s’est en
effet pris de passion pour l’histoire de «Men, women
& children» qu’il a lue sous forme d’épreuves, à tel
point qu’une citation de sa part figure en couverture
du livre.
Ce roman offre un regard sincère sur la vie sentimentale des adolescents, les relations qu’ils entretiennent
avec leurs parents, et leurs modes de communication
dans une société obnubilée par la technologie – et
c’est d’ailleurs ce qui a attiré l’attention de Reitman. Il
se souvient : «Dès que j’ai lu cette histoire, j’ai su que
je l’adapterais un jour. D’une certaine façon, Chad
a pressenti avant tout le monde dans quelle direction
la technologie allait nous mener. Il a non seulement
compris la façon dont les adolescents et les parents
se parlent, mais aussi leur manière de communiquer
via les médias : on s’écrit des textos, on se parle par
messagerie instantanée, on tweete et on publie des
messages sur les médias sociaux, mais on se sert également de Tumblr. Chad s’est révélé sociologue : il a
parfaitement su incarner chacun des personnages et
rendre compte de leur rapport au Web».
Le producteur exécutif Mason Novick, fan de Kultgen de longue date, a immédiatement compris que
ces thèmes d’actualité, conjugués à des personnages
en quête d’amour, de lien social et de reconnaissance,
et à un ton humoristique et généreux, allaient trouver
un écho chez Reitman.
«J’ai toujours admiré le style littéraire de Chad et
je trouvais que ‘Men, women & children’ réunissait
pas mal d’éléments propres aux films de Jason. On y
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JENNIFER GARNER
Patricia Beltmeyer
Il fallait faire preuve de nuance et de subtilité pour
transposer le livre à l’écran. MEN, WOMEN & CHILDREN est le premier scénario que Reitman co-écrit. Alors
qu’il assistait au festival du film de Sundance en 2013,
il est tombé sur Erin Cressida Wilson, la scénariste de
CHLOÉ, qu’il a produit : Reitman lui a annoncé qu’il
avait pris une option sur les droits d’adaptation d’un
livre et lui a demandé de lire cet ouvrage qu’elle a
adoré.
«La première fois qu’on le lit, on est frappé par sa
crudité, si bien qu’il est difficile de l’imaginer adapté
au cinéma. Mais ce qui m’a séduit dans le livre, c’est
sa sincérité. Il n’y a pas de scène de sexe à proprement parler dans le film : il s’agit surtout de discussions sur la sexualité, l’amour et franchement, comme
dans beaucoup de mes films, il est question de communication, ou plutôt de manque de communication»,
explique Reitman.
«Ce livre me paraissait correspondre parfaitement
au type de projet sur lequel on pouvait collaborer
ensemble «, ajoute Erin Cressida Wilson. «D’une certaine façon, il peut sembler politiquement incorrect,
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mais dans le scénario, nous voulions mettre en avant
l’amour, le sentiment d’effroi et de tristesse que provoquent parfois Internet et les échanges par SMS, ces
dispositifs qui sont censés nous rapprocher les uns
des autres, mais qui nous éloignent de plus en plus.
Jason et moi trouvions tous deux très séduisante l’idée
que nous avons besoin de nous toucher à nouveau,
au sens propre comme au figuré. Cette histoire est
ponctuée de transgressions et de sentiments sincères,
et donne l’espoir d’un monde meilleur et plus insouciant. Cette collaboration, qui nous a semblé un peu
magique, s’est déroulée très naturellement».
Le fossé entre les générations et l’effet presque
contraire des nouvelles technologies et des médias
sociaux sur les jeunes et les adultes ont aussi intrigué
Erin Cressida Wilson.
«Les adultes sont des novices dans ce domaine et ils
ne savent pas précisément comment s’y prendre, et du
coup, ils avancent à tâtons, alors que les jeunes sont
très vifs et – ce qui est d’ailleurs effrayant – extrêmement doués pour savoir évoluer dans ces méandres»,
poursuit-elle.
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KATHERINE HUGUES
Brook Benton
ELENA KAMPOURIS
Allison Doss
JASON REITMAN
Réalisateur, producteur
et coscénariste
Si vous abordez des thèmes difficiles avec humour, d’une certaine façon
cela favorise le dialogue et permet d’aller plus en profondeur pour évoquer
des sujets plus sombres qui, parfois, nous mettent mal à l’aise. Jason Reitman
attitude souvent peu judicieuse face à ce que l’on
considère comme des problèmes, tout en ne percevant
pas les vraies difficultés, comportent une dimension
comique assez inattendue, ce qui n’a pas échappé à
Reitman. D’ailleurs, cet humour naturel mais décalé a
influencé son choix des acteurs.
Le réalisateur déclare : «Je préfère traiter de sujets
graves avec humour, car je trouve que c’est l’approche
la plus simple et qu’elle permet d’en dire davantage.
Si on adopte un ton tragique pour en parler, on se
retrouve alors très vite enlisé dans le politiquement
correct et le pathos. Si vous abordez des thèmes difficiles avec humour, d’une certaine façon cela favorise
le dialogue et permet d’aller plus en profondeur pour
évoquer des sujets plus sombres qui, parfois, nous
mettent mal à l’aise. C’est pour cette raison que j’ai
choisi plusieurs acteurs comiques prêts à se montrer
aussi sincères que possible face à la caméra».
Reitman a très tôt sollicité Adam Sandler pour le
rôle de Don Truby, un homme marié qui va sur Internet pour trouver une escort-girl, car son couple bat de
Les acteurs
MEN, WOMEN & CHILDREN relate des événements
simultanés qui, souvent, se recoupent dans la vie de sept
familles – autrement dit, de quatorze personnages principaux répartis sur deux générations, parents et enfants.
D’emblée, Reitman a pensé à plusieurs acteurs adultes
capables de s’approprier les situations du film parfois délicates, mais souvent cocasses, et à même de de saisir la
compassion implicite du réalisateur envers ses semblables.
«Certains des acteurs ont lu le livre. D’autres ont
seulement lu le scénario. Je crois que tout le monde
s’accorde à dire que l’écriture de Chad dépeint avec
beaucoup de justesse cette période charnière que
nous vivons. Même si nous arrivons à ne plus nous
excuser de ce qui nous gêne, nous ne pouvons en
revanche pas nous empêcher de nous reconnaître
dans ce portrait», observe Reitman.
Le ridicule implicite de notre condition – des êtres
connectés mais éloignés les uns des autres – et notre
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chez elle, c’est qu’on ne sait pas à quoi s’attendre
d’une seconde à l’autre. Qu’il s’agisse d’un dialogue
animé ou d’un moment de pause, chez elle le moindre
geste compte : parfois, elle se contente d’un simple
regard, parfois encore elle se lisse les sourcils, ou elle
se remet en place une mèche – à chaque fois, elle a
tout simplement une façon bien personnelle de dire
une réplique ou d’aborder une scène, ce qui donne de
l’importance à tout ce qu’elle fait», affirme Reitman.
Le réalisateur n’envisageait qu’une seule actrice
pour camper le rôle de Patricia Beltmeyer, la mère
surprotectrice de Brandy, âgée de 15 ans. «Je me rendais en avion à Cleveland pour y voir mon père et
Jennifer Garner, avec qui j’ai travaillé sur JUNO, était
assise devant moi», explique Reitman. «J’ai toujours
pensé qu’elle serait parfaite dans le rôle de Patricia.
Je n’avais encore donné le scénario à personne, mais
je lui ai tendu mon iPad en lui disant, ‘Voici mon prochain film et j’aimerais que tu incarnes Patricia’. Elle
l’a lu le temps du vol et m’a alors répondu qu’elle était
partante». Jennifer Garner se souvient de ce vol, huit
mois avant de travailler sur MEN, WOMEN & CHILDREN. «Je n’ai pas hésité une seconde à tourner ce film.
Quand je lui ai rendu son iPad, je lui ai dit, ‘C’est
vraiment génial’. Je n’ai eu absolument aucun doute»,
explique-t-elle.
Son intérêt pour le projet tient pour beaucoup à
sa confiance en Reitman. Elle a compris que le script
correspondait particulièrement bien à l’univers du réalisateur.
«Quand j’ai lu [le scénario], ma première réaction a été de me dire que seul Jason Reitman serait
capable de s’en sortir car c’est un maître en matière
d’atmosphère : il sait décrire la vie réelle avec juste
assez d’emphase pour susciter le rire et l’émotion
de manière équilibrée. Et il ne veut jamais que l’on
‘joue’ quoi que ce soit. Il ne veut pas de scène qui ne
soit authentique, il nous encourage à être le plus vrai
possible, et c’était d’autant plus formidable pour ce
film que certains moments sont très éprouvants. Il ne
les exploite jamais – il dépeint simplement des histoires crédibles, aux univers bien réels, de sorte qu’on
se les approprie et qu’on les intègre avant qu’elles
ne deviennent l’objet de beaux échanges. Les jeunes
subissent un nouveau type de pression à l’heure
actuelle : ils pensent que tout doit être immédiatement
rendu public. Tout doit être posté à la seconde où
l’aile. Ce rôle est à des années-lumière de ses prestations habituelles.
Reitman se souvient : «Adam et moi avions déjà
envisagé de travailler ensemble et je ne pouvais rêver
d’un meilleur Don Truby. Du coup, je lui ai envoyé
le scénario, ce qui a donné lieu à une discussion de
deux mois. C’est en effet un rôle très particulier qui
exigeait d’Adam qu’il se confronte à des scènes très
dures et intimes à l’écran. Il a donc fallu qu’on parle
de son personnage, de sa place dans le film et de
ses choix. Je crois sincèrement ne jamais avoir passé
autant de temps à discuter d’un personnage comme je
l’ai fait avec Adam et ça a été un vrai plaisir de l’aider
à le construire».
«Au départ, j’ai été effrayé, mais j’ai compris que
c’était un scénario incroyable», reconnaît Sandler.
«J’ai appelé Jason et lui ai avoué que j’en avais le
ventre noué et ça lui a plu. Il m’a fallu du temps avant
de lui dire, ‘C’est d’accord, je veux bien essayer’. Ça
a vraiment été stressant d’incarner Don Truby, mais
maintenant que je l’ai fait, j’en suis content».
Il ajoute que certains des thèmes et des situations
délicates du film l’ont à la fois intrigué et effrayé en tant
que père. «On trouve tout et n’importe quoi sur Internet et les médias sociaux : il y a de quoi traumatiser
un homme adulte, alors imaginez un ado de quinze
ans ! J’ai des enfants et c’est pour ça que j’ai peur de
ce monde inconnu. Je pense que l’un des points forts
du film est de montrer combien les gens deviennent
insensibles et blasés et en quoi cela peut les atteindre
dans leur être, sans parler de leurs relations familiales
et amicales», fait remarquer l’acteur.
Pour interpréter Helen, la femme de Don, Reitman
a fait appel à l’actrice Rosemarie DeWitt. Celle-ci,
piégée dans une relation devenue stérile et insatisfaisante, s’ennuie dans sa vie de couple. «J’ai adoré le
scénario, puis j’ai lu le livre que j’ai trouvé cru et dur,
mais passionnant. J’étais tout à la fois attirée et répugnée mais également curieuse et emballée par cette
histoire formidablement dense», dit-elle.
Reitman estime que pour le rôle, Rosemarie DeWitt,
réputée pour son parcours audacieux, a mobilisé son
intégrité artistique. «Rosemarie ne sait pas être fausse
un seul instant. Elle est d’une sincérité absolue. Le
moindre de ses mouvements – tout ce dont les autres
acteurs n’arrivent pas à se départir – fait de ses interprétations des sommets de perfection. Ce qui est génial
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Le sujet du film avait aussi une résonance toute
personnelle chez Dean Norris qui campe Kent Mooney, un homme récemment quitté par sa femme. Cette
séparation s’est faite dans la douleur, et il assume
maintenant seul la responsabilité d’élever Tim, son
adolescent de fils qui essaie lui aussi de comprendre
la raison du départ de sa mère et … le monde en
général.
«Ça a vraiment été très marquant de travailler avec
Jason Reitman, et ce rôle signifie beaucoup pour moi,
car j’ai moi-même des enfants. Appréhender l’univers
d’Internet et voir comment cela change la donne et
affecte la vie des gens différemment de ceux de ma
génération [est très important]. Aujourd’hui, les jeunes
ont un accès total à tout type d’informations – bonnes
et mauvaises – dont je n’avais pas conscience à leur
âge. Sans parler de l’impact sur leur façon de communiquer – ils s’envoient des textos et des sextos. Et tout
cela – bien ou mal – peut être instantanément diffusé
sur les médias sociaux. Ça a donc une influence sur
la façon de faire les choses, de s’y retrouver et mon
personnage prend vraiment un cours accéléré dans ce
domaine», souligne Norris.
Reitman était particulièrement heureux d’avoir
choisi Norris pour tenir le rôle d’un homme émotionnellement mis à nu qui tente de s’habituer à son nouveau statut de père célibataire. «Ce que j’ai adoré
chez Dean, c’est que nous montrons de lui une facette
vulnérable jusqu’alors inédite à l’écran. Je veux dire
qu’on l’a tous vu dans « Breaking bad », mais là c’est
différent. Il fait preuve de douceur et de tendresse.
Nous observons un homme tomber amoureux et c’est
génial d’observer quelqu’un qu’on s’attend à voir se
battre à tout instant tomber amoureux».
Si Reitman a su qui il voulait dans le rôle des
adultes, trouver sept jeunes acteurs pour incarner
avec intégrité et authenticité les adolescents de l’histoire a nécessité une recherche un peu plus approfondie. Reitman n’a pourtant pas navigué complètement
à l’aveuglette.
«C’est la deuxième fois que je travaille avec une
bande de jeunes acteurs talentueux. Et c’est franchement stimulant d’observer un groupe de jeunes de
18 à 22 ans forger des liens de cette façon. Ça a
été vraiment gratifiant de les voir réunis sur un film,
vivre ensemble, passer leurs week-ends ensemble,
venir en groupe sur le plateau et s’encourager, et en
l’événement se produit. C’est terrifiant pour un parent
d’en être témoin et de se dire, ‘Comment allons-nous
nous en sortir ?’ Patricia pousse ce raisonnement à
l’extrême : elle ne fait absolument pas confiance à sa
fille, ce qui est le fond du problème. Mais au-delà des
apparences, c’est une maman aimante et foncièrement humaine», raconte Jennifer Garner.
Aux yeux de Reitman, c’est cette humanité que
Jennifer Garner est capable d’apporter au personnage. «Patricia est un peu comme une cousine du
personnage de Jen dans JUNO. Elle est coincée,
toujours comme il faut. Mais franchement, même si
on se moque du personnage de Patricia, en fin de
compte, on ne peut s’empêcher de se demander si
elle n’a pas raison. Elle est celle qui veut censurer
sa fille, censurer le reste du monde, et au premier
abord, c’est clairement choquant. Mais quand on
pense qu’il y a de nos jours énormément d’informations en circulation et à portée des enfants, on
commence à penser un peu comme elle et à se
demander si elle n’est pas la dernière personne
saine d’esprit. Et Jen a su trouver un juste équilibre
entre son côté fou et son côté sensé, entre son côté
excessivement protecteur et son côté affectueux»,
reprend Reitman.
Reitman a choisi Judy Greer pour le rôle de Donna
Clint, la mère célibataire obnubilée par la célébrité
et dont la relation fusionnelle avec sa fille Hannah est
l’une des plus controversées et poignantes du film. Il
s’explique : «Le comportement de Judy dans le film
est vraiment délicat et sujet à caution, si bien que
seule une actrice possédant sa légèreté, sa fragilité
et, disons-le franchement, son capital de sympathie,
pouvait s’en sortir avec ce genres de scènes tout en
restant drôle et aimable», explique-t-il.
«Je voulais travailler avec Jason depuis son premier film THANK YOU FOR SMOKING, pour lequel
j’ai passé une audition sans succès», signale Judy
Greer en riant. «Et la deuxième chose qui m’a interpellée est d’ordre personnel, car il y a deux ans, je suis
devenue la belle-mère de deux ados», poursuit-elle.
«Nous avons fait une lecture du scénario, puis j’ai lu
ce livre et j’ai paniqué. J’ai alors vraiment commencé
à observer mes enfants, les voyant écrire et envoyer
des textos sur leur portable et je ne pouvais même pas
imaginer ce qu’ils se disaient. Ça m’a vraiment ouvert
les yeux».
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Au départ, j’ai été effrayé, mais j’ai compris que c’était un scénario incroyable. Adam Sandler
ADAM SANDLER
Don Truby
ROSEMARIE DEWITT
Helen Truby
J’ai adoré le scénario, puis j’ai lu le livre que j’ai trouvé cru et dur, mais
passionnant. J’étais tout à la fois attirée et répugnée mais également curieuse
et emballée par cette histoire formidablement dense. Rosemarie DeWitt
même temps apprendre ce que c’est que devenir un
acteur professionnel. Quelle chance de participer à
cette aventure ! Ces jeunes acteurs m’ont énormément
appris sur ce film et les sujets qu’il aborde. Souvent, ils
me racontaient ce qu’ils écoutaient comme musique,
sur quel support, et quelles applications ils aimaient.
Ils me rappelaient constamment ce que c’est que de
vivre dans le moment, dans l’instant présent. Ça a été
un groupe très agréable», raconte Reitman.
Le rôle de Tim Mooney, un peu philosophe et
profondément dépressif, a été confié à Ansel Elgort
qui venait de terminer le tournage de NOS ÉTOILES
CONTRAIRES et DIVERGENTE. Il a fait une telle impression sur les producteurs que ceux-ci lui ont proposé
le rôle au cours même de son audition. Après que sa
mère l’a abandonné, lui et sa famille, Tim se recroqueville sur lui-même, renonçant au football qui l’avait
pourtant toujours passionné jusqu’alors. Dès lors, il se
met à participer avec ferveur à un jeu de rôle en ligne
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qui lui accapare non seulement tout son temps, mais
qui lui permet de surmonter son sentiment croissant
d’être en décalage complet avec son environnement :
il est de plus en plus convaincu que rien, ni personne,
dans sa vie ne compte. Il trouve refuge dans la compagnie anonyme de ces joueurs en ligne, tandis qu’il
s’éloigne de plus en plus de sa famille et de ses amis.
Elgort, d’un naturel joyeux et optimiste, s’est montré
intéressé par l’interprétation du personnage tourmenté
de Tim, car il y voyait un défi exaltant.
«J’essaie toujours de choisir des scénarios solides, ce
qui était le cas de celui-ci», souligne Elgort. «Mais en tant
qu’acteur, j’ai besoin de relever un défi en campant un
personnage, et celui de Tim était de taille. Il est différent
de tous mes autres rôles et lui et moi n’avons rien en
commun. La plupart du temps, je suis un type débordant
d’énergie. Il a vraiment fallu que je me détende pour
essayer de ne pas sourire, parce que Tim s’est replié
dans un univers très sombre. J’ai aussi apprécié le fait
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JASON REITMAN
JENNIFER GARNER
Patricia Beltmeyer
Jason Reitman nous encourage à être le plus vrai possible et c’était d’autant
plus formidable pour ce film que certains moments sont très éprouvants.
Il ne les exploite jamais – il dépeint simplement des histoires crédibles,
aux univers bien réels, de sorte qu’on se les approprie et qu’on les intègre
avant qu’elles ne deviennent l’objet de beaux échanges. Jennifer Garner
jouer Chris Truby, un lycéen qui joue dans l’équipe de
football et qui est accro aux sites pornographiques.
«C’est bien la dernière chose que je m’attendais à
interpréter, un joueur de football, mais par un heureux
miracle, Jason m’a quand même choisi», confie-t-il.
«Les situations dans lesquelles ces gens se retrouvent
ne peuvent pas être sur-jouées : ils doivent faire face à
des situations parfois hyper inconfortables, mais toujours réalistes, ce qui les rend drôles – d’ailleurs, l’humour surgit de la bizarrerie même de la vie réelle. Et
c’est aussi valable pour Chris», déclare Trope.
Olivia Crocicchia campe Hannah Clint, la chef des
« pom-pom girls », une jeune fille attirée par la sexualité mais encore inexpérimentée, qui s’est identifiée au
rêve de célébrité de sa mère. Hannah est la fille à sa
maman jusqu’au bout des ongles, entièrement acquise
que les adultes soient tout aussi vulnérables que les ados.
Tout le monde a ses problèmes. Ce qui est beau dans
cette histoire, ce sont les similitudes entre les jeunes et
leurs parents, car ils vivent les mêmes angoisses».
Kaitlyn Dever a immédiatement été séduite par
le rôle de Brandy Beltmeyer, dont la mère cherche à
contrôler sa vie à l’aide d’outils électroniques. Elle se
souvient : «En lisant le scénario, je n’arrêtais pas de
me dire, ‘C’est tellement réaliste !’, et j’ai immédiatement accroché. J’ai vraiment aimé l’humour caustique
du personnage et le fait qu’elle balance constamment
entre son sentiment d’être prise au piège dans un
monde régi par sa mère et cette autre identité qu’elle
se forge pour s’en évader».
Relativement débutant, Travis Tope n’en revient toujours pas d’avoir été choisi par Jason Reitman pour
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Elena Kampouris raconte : «Mon coach d’art dramatique a appelé John Papsidera, le directeur du casting, et lui a dit que j’étais prête à venir à Los Angeles
pour une audition. Je savais que je devais incarner
Allison. Tout le monde trouvait risqué que je me rende
là-bas, mais je voyais ça comme un investissement que
je tenais à faire. J’ai trouvé le projet extrêmement cru
et réaliste : c’est un miroir de la société qui met mal
à l’aise et parle de la façon dont les médias sociaux
et les nouvelles technologies nous impactent, ce qui
est inédit pour un film. Allison est une fille incroyablement mal dans sa peau et perturbée. C’est un
personnage profondément intéressant, et c’est pour
ça que je tenais à décrocher le rôle. Quand j’ai fait
des recherches sur l’anorexie, j’ai découvert tout un
monde nouveau vraiment déstabilisant. Ça m’a beaucoup aidée à la comprendre, et la description de la
vie au lycée sonnait juste, comme, par exemple, la
rivalité entre filles – pour quelqu’un comme Allison qui
a déjà une piètre opinion d’elle-même, être dans un
tel environnement peut susciter beaucoup d’émotions ;
ça la pousse à vouloir se sentir mieux, mais en fin de
compte elle se fait seulement du mal. Elle perd énormément de poids et au lieu de l’alerter, cela lui donne
l’impression d’avoir remporté une victoire, car les
gens la remarquent, si bien qu’elle pense à en perdre
encore plus».
Elena Kampouris s’est emparée du personnage
d’Allison avec détermination et sans jugement de
valeur, comme l’ensemble des acteurs qui se sont
engagés dans le projet – ce qui n’a pas échappé à
Jennifer Garner. «Jason a vraiment du flair pour repérer de jeunes talents. Il l’a montré dans JUNO. Dans
ce film-ci, c’est extraordinaire de voir à quel point ces
ados se sont montrés courageux, sincères et ouverts
d’esprit en tentant leur chance sur ce projet», déclaret-elle, admirative.
Pour structurer le film et tisser un lien entre les
divers personnages et intrigues, Jason Reitman a fait
appel à une narratrice. Ses observations franches et
directes offrent un éclairage sur les motivations des
protagonistes et de leurs décisions. Pour l’incarner,
Reitman avait une voix en tête : celle d’Emma Thompson. Erin Cressida Wilson ajoute : «Il a toujours été
question d’avoir une voix-off dans le film. Tout au long
de l’écriture, j’entendais la voix d’Emma, et j’ai donc
écrit pour elle».
à sa cause et prête à tout pour devenir célèbre. La
jeune fille est d’une assurance sidérante et, à sa façon
un peu dure et maladroite, elle sait parfaitement ce
qu’elle veut. Son ambition affichée et pragmatique
a intrigué Olivia Crocicchia. «Il y a énormément de
rôles pour des filles de mon âge, mais il s’agit alors
soit d’adolescentes gâtées, soit de nanas amoureuses,
alors que ce genre de personnage est habituellement
destiné à des adultes. C’est une fille incroyablement
déterminée à tous points de vue, qu’il s’agisse de
son désir d’être célèbre, profondément enraciné, ou
de son objectif d’être la première fille de sa classe à
perdre sa virginité – et, même ça, ce n’est que pour
prouver aux autres filles qu’elle vaut mieux qu’elles.
Ce n’est qu’une occasion d’attirer l’attention sur elle,
chose qu’elle adore et dont elle a absolument besoin»,
souligne-t-elle.
Même s’il jouait déjà depuis plusieurs années,
Timothée Chalamet, âgé de 18 ans, suivait normalement ses études à l’université de Columbia, à New
York, quand il a entendu parler du rôle du quarterback Danny Vance. «Le scénario m’a donné le sentiment de croquer formidablement bien la vie des ados
au XXIe siècle. J’appartiens à la première génération
à avoir sa vie entière livrée sur Internet. En lisant le
script, je me disais, ‘C’est vrai, c’est tout à fait ça’.
Tous les ados du film ont leur propre histoire. Pour ma
part, je me suis identifié aux accros des jeux vidéo
et j’ai beaucoup d’amis qui ont des problèmes par
rapport à la pornographie. Comme le montre très bien
le film, c’est lié au fait que des enfants de 11-12 ans
seulement peuvent surfer sur le net et voir des scènes
de sexe qu’ils ne devraient pas voir, car ils sont encore
incapables de les comprendre. Ce scénario n’avait
rien à voir avec ceux qu’on envoie en général aux
acteurs de 17-18 ans et j’ai adoré participer à ce projet», commente Chalamet.
Elena Kampouris, 16 ans, a déjà travaillé avec
Reitman pour LAST DAYS OF SUMMER et elle s’est battue
pour décrocher le rôle d’Allison Doss, une ado anorexique qui est tellement perturbée par son désordre
alimentaire qu’elle cherche en ligne le soutien de
personnes comme elle pour poursuivre ce que l’on
peut qualifier de véritable privation de nourriture. Elle
souffre d’une sévère dysmorphie, ce qui la pousse à
adopter un comportement imprudent, voire à se mettre
en danger.
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DAVID DENMAN
Jim Vance
communication virtuelle. Ils constituent une boîte de Pandore remplie d’images et d’informations qui sont souvent
aussi futiles, voire néfastes, qu’elles sont instructives.
Dans ce film, les ados font face à des problèmes
universels et classiques : le premier amour, l’envie de
découvrir la sexualité et la pression qu’on peut ressentir pour passer à l’acte, le désir d’être accepté à tout
prix, l’image renvoyée par son corps, le harcèlement
et la dépression. Mais il s’agit de la première génération à devoir vivre ces années difficiles de l’adolescence sous le joug des nouvelles technologies.
D’autre part, le film met en scène des adultes qui protègent trop leurs enfants, qui sont malheureux en couple,
et qui doivent affronter les problèmes de l’infidélité, du
divorce, de la monoparentalité et du manque de communication de leurs enfants. Souvent, certains de ces
adultes, tout comme leurs enfants, confondent attirance
sexuelle et estime de soi. Le film explore l’investissement
des parents dans l’utilisation que font leurs enfants d’Internet : certains tentent d’en contrôler l’accès, d’autres
n’ont aucune idée des dangers de la Toile, et d’autres
encore s’en servent dans l’intérêt de leurs enfants.
Mais tous ces personnages partagent un même
désir d’échange et d’intimité.
L’histoire
«Le 22 août 1977, la NASA a effectué le lancement
de la sonde spatiale Voyager. Destination inconnue. Son
seul chargement, un ensemble de données fournies par
Carl Edward Sagan, un astronome américain. Les éléments ont été fixés sur un disque conçu pour résister un
milliard d’années et offrir à d’éventuels extraterrestres
un aperçu de la civilisation humaine…». C’est ainsi que
débute le récit de MEN, WOMEN & CHILDREN.
Reitman explique : «Ce satellite était une tentative pour
établir un contact avec quelque chose ou quelqu’un dont
l’existence n’est pas certaine. Une part de nous-même veut
communiquer avec l’univers mais en même temps on ne
peut s’empêcher de penser à l’ironie de la situation : on
essaie d’atteindre quelqu’un qui n’existe peut-être pas et
pourtant on est incapable de parler avec ceux qui nous
entourent. Et c’est exactement l’enjeu du film».
La technologie qui a permis à Voyager de transmettre
des données depuis les confins de la galaxie, et au-delà,
alimente aussi des satellites en orbite autour de la Terre.
Ces engins évoluant en silence permettent à tous nos supports d’être reliés entre eux, même s’il ne s’agit que d’une
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ADAM SANDLER
Don Truby
DEAN NORRIS
Kent Mooney
trouver des moyens de se procurer de petits instants de
bonheur ici ou là. Il veut se rapprocher d’Helen et être
heureux avec elle. Je crois en ce personnage, même
s’il se sent totalement perdu».
Il déniche bien entendu Angelique sur Internet. «Il
sollicite ses services en ligne et pendant un moment, il
est heureux de vivre. Elle représente pour lui le moyen
d’obtenir un peu d’affection, car elle lui fait croire que
tout va bien», ajoute-t-il.
Helen, de son côté, n’est plus attirée par son mari.
Au lieu d’affronter le problème, elle cherche ailleurs
à retrouver plaisir et confiance en elle. Comme son
mari, elle tombe sur un site, mais celui-ci propose des
rencontres en ligne pour hommes et femmes en quête
de relations extraconjugales. Helen crée un profil et
se met à rencontrer secrètement des hommes avant de
commencer à tromper son mari, comme il le fait luimême. Sa première liaison est avec un homme dont le
pseudonyme est «Secretluvur» («Amansecret»), interprété par Dennis Haysbert.
Rosemarie DeWitt ne porte aucun jugement sur
Helen. «Helen représente un archétype de femme, de
mère, et d’épouse à bien des égards», dit-elle. «Je
ne pense pas qu’elle sache ce qui la rendrait plus
Hommes, femmes…
Don Truby (Adam Sandler) et son épouse Helen
(Rosemarie DeWitt) mènent une belle carrière et ont
un fils de 15 ans, Chris (Travis Tope). Mariés depuis
plusieurs années, ils forment un couple insatisfait, mais
aucun d’eux n’évoque le sujet.
Rosemarie DeWitt décrit l’état de leur relation :
«Leur couple est tout à fait représentatif de ce qui se
passe assez souvent dans une relation : au bout d’un
moment, la flamme s’est un peu éteinte. Il y a toujours
le mythe de la spontanéité dans un couple, mais il faut
faire des efforts et je crois que la grande question qui
se pose pour eux est de savoir s’ils sont prêts à préserver ce qu’ils ont et à communiquer, et quel degré
d’intimité ils sont encore prêts à s’accorder».
En quête de sensations nouvelles hors mariage, ils
recourent tous deux en secret à Internet. Don découvre
un site d’escort-girls et convient d’un «rendez-vous»
avec Angelique Ice, une prostituée.
Sandler précise : «Don est un homme qui ne sait
pas comment être heureux et il prend les choses
comme elles viennent, au jour le jour, en essayant de
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DEAN NORRIS
Kent Mooney
JUDY GREER
Donna Clint
sociaux, les prédateurs sexuels en ligne et le comportement des jeunes qui postent sur le Web des informations susceptibles de bouleverser leur vie à tout jamais.
«On ne sait pas si c’est une mère qui est folledingue ou si elle incarne la voix de la raison dans le
film», constate Jennifer Garner. «Patricia explique que
cette génération d’enfants est la première dont la vie
entière sera « traçable » en ligne et c’est vrai ! Nous
devons tous en parler à nos enfants, mais Patricia
pousse les choses à l’extrême. Elle surveille le moindre
texto ou e-mail que Brandy reçoit. Elle exige qu’elle lui
fournisse tous ses codes d’accès et passe son ordinateur au peigne fin».
Donna Clint (Judy Greer), une actrice ratée, a
passé ces seize dernières années à élever seule sa fille
Hannah (Olivia Crocicchia) et vit par procuration à
travers elle. Toutes deux sont extrêmement ambitieuses
et désireuses de voir le rêve de célébrité d’Hannah
se réaliser, sans en mesurer les conséquences. Autant
dire que leur relation tient un peu trop de l’amitié et
pas suffisamment du rapport parent-enfant.
Judy Greer analyse : «Je pense que Donna n’a
que de bonnes intentions, mais qu’elle se sent seule
heureuse et elle essaie de le découvrir. Quand elle
rencontre ‘Secretluvur’ à l’hôtel, elle se retrouve à nouveau avec quelqu’un qui la trouve belle. C’est en fait
un type adorable avec lequel elle est en quelque sorte
capable de se lâcher. Je pense que cette relation lui
permet de se sentir à nouveau en phase avec ellemême, chose que l’on perd parfois de vue quand on
élève des enfants et qu’on s’occupe des autres».
Tout comme le spectateur, Rosemarie DeWitt, au
départ, n’était pas certaine de l’issue du mariage
d’Helen. «Quand j’ai lu le scénario, je n’étais pas sûre
qu’Helen soit encore amoureuse de son mari, mais sur
le plateau, avec Adam dans le rôle, j’ai compris qu’il
restait en fait beaucoup d’amour entre eux».
Tandis que beaucoup de parents se demandent
dans quelle mesure ils doivent s’immiscer dans les
fréquentations de leurs enfants et leur utilisation d’Internet, Patricia Beltmeyer (Jennifer Garner), totalement
inflexible, surveille les moindres faits et gestes de sa fille
Brandy (Kaitlyn Dever) sur le net. Elle est la fondatrice
d’une ligue baptisée PATI (Parents Against The Internet)
– Parents Contre Internet – et elle tient des réunions au
cours desquelles elle alerte sur les dangers des médias
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DENNIS HAYSBERT
Secretluvur
ROSEMARIE DEWITT
Helen Truby
seul Tim, son fils adolescent. Celui-ci a clairement du
mal à accepter la situation et se retrouve pris dans une
spirale infernale. Mais Kent ne mesure pas l’ampleur
de la dépression de son fils.
«Chez Kent et Tim, l’émotion est palpable. Leur
relation est difficile parce qu’il essaie de faire ce
qu’il y a de mieux pour lui, sans savoir comment s’y
prendre. Ils traversent une phase difficile : il ne sait
plus comment lui parler parce qu’il n’est plus un enfant
mais il n’a pas l’habitude de le considérer comme un
adulte. Et en plus, ils doivent gérer des problèmes
assez graves», confie Norris.
Quand Donna et Kent se rencontrent lors d’une
réunion PATI, ce sont deux adultes qui partagent
les mêmes problèmes de communication avec leurs
enfants. Mais ils trouvent de la joie et du réconfort l’un
auprès de l’autre. «Donna et lui s’entendent si bien
qu’ils entament une relation, et pour Kent, c’est la première fois depuis que sa femme l’a quitté qu’il se sent
revivre», ajoute Norris. Mais une relation amoureuse
ne peut perdurer dans un espace clos et protégé, ce
qui tend à prouver à quel point les relations humaines
sont toujours compliquées.
et quand on fait sa connaissance, on comprend que
son univers tourne entièrement autour de sa fille : elle
fait reposer sur les épaules d’Hannah tous ses espoirs
déçus, toutes ses illusions perdues, tous ses rêves brisés. Elle est prête à tout pour aider sa fille à obtenir
ce qu’elle veut».
«Hannah et sa mère montent un site Internet qui
met en avant tous les talents d’Hannah», poursuit Judy
Greer. «Il comporte plein de photos et de vidéos des
pièces et des récitals de musique auxquels elle a participé. Mais il y a aussi un espace privé qui y montre
des photos d’elle plus osées et suggestives».
La productrice Helen Estabrook note : «Donna essaie
de protéger sa fille et pense effectivement que c’est ce
qu’elle fait, étant donné que c’est elle qui gère les photos, et pas un photographe pervers». Ce n’est que bien
plus tard que Donna prend conscience qu’elle a peutêtre entraîné sa fille sur une mauvaise pente.
«Elle veut ce que l’on désire tous pour ses enfants,
autrement dit de grandes choses. Mais elle ne s’y prend
pas bien», résume le producteur exécutif Mason Novick.
Kent Mooney tente de surmonter le départ de sa
femme, qui l’a quitté pour un autre homme, et d’élever
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…et enfants
JASON REITMAN
Ces jeunes acteurs m’ont énormément
appris sur ce film et les sujets qu’il aborde.
Souvent, ils me racontaient ce qu’ils
écoutaient comme musique, sur quel support, et quelles applications ils aimaient.
Ils me rappelaient constamment ce que
c’est que de vivre dans le moment, dans
l’instant présent. Jason Reitman
Très perturbé par le récent divorce de ses parents,
Tim Mooney, l’étoile montante de l’équipe de football
du lycée, commence à tout remettre en question et à
se demander si la vie a un sens. Il se reconnaît dans
la vision de Carl Sagan qui utilisa l’expression «point
bleu pâle» pour décrire notre place dans l’univers à
partir d’une photo prise depuis la sonde spatiale Voyager : celle-ci montrait la Terre comme un point minuscule perdu dans l’espace. «Tim utilise cette vision [de
notre monde] du ‘point bleu pâle’ pour justifier le fait
qu’il gâche son talent car finalement, mesuré à l’aune
de l’univers, rien n’a d’importance», explique Elgort.
Après son départ précipité de l’équipe de football,
Tim commence à passer tout son temps à jouer à un
jeu en ligne. Au Texas, où le football est roi, son attitude est mal perçue par ses camarades. «Après son
départ, on commence à lui chercher des noises et à lui
envoyer des messages de haine ainsi que des photos.
Tim n’y prête pas attention, car il est déjà assez insensible à ce qui l’entoure mais il se met ensuite à jouer à
‘Guild Wars’, un jeu en ligne multi-joueurs qui devient
son échappatoire», ajoute-t-il.
Quand Tim prend son courage à deux mains
pour parler à une camarade, Brandy Beltmeyer, ils
découvrent qu’ils ont beaucoup en commun : tous
deux souffrent de se sentir exclus – certes pour des
raisons différentes – et tous deux sont des ados attachants qui se sentent seuls.
La relation entre Tim et Brandy diffère de celles des
autres adolescents dans le film : «C’est une histoire
d’amour qui n’a rien de sexuel : ils veulent prendre soin
l’un de l’autre et commencent à sentir qu’ils peuvent
compter pour quelqu’un. Ils se sentent isolés, chacun à
sa manière, et ils trouvent enfin à qui se confier, avec
qui partager des secrets...», confie Elgort.
Comme elle le fait en général, Brandy cache sa
relation avec Tim à Patricia, sa mère surprotectrice,
mais ce n’est pas là son seul secret. «La manière
dont Patricia surveille toutes les relations de sa fille a
conduit Brandy à se créer un avatar sur Tumblr : c’est
quelque chose qui n’appartient qu’à elle et c’est la
seule dont sa mère ignore l’existence. Grâce à Internet, Brandy peut s’évader dans un autre univers»,
analyse Kaitlyn Dever. Elgort reprend : « Brandy est
l’exemple parfait d’une ado qu’on protège trop et cela
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se retourne contre ses parents car elle se met à cacher
des choses à sa mère».
«On comprend que Brandy est vraiment une
chouette gamine, mais elle a envie de liberté et d’indépendance, et elle se crée donc un alter ego. Elle
arrive à le cacher à sa mère, mais quand celle-ci le
découvre, Patricia perd les pédales, ce qui déclenche
toute une série d’événements», signale Jennifer Garner.
Le joueur de football Chris Turby n’a encore jamais
embrassé une fille, mais son addiction à la pornographie en ligne a perturbé sa représentation de l’amour
et de la sexualité. «Au début du film, il n’est jamais
sorti avec une fille, mais il est constamment sur le net à
regarder du porno hardcore en ligne et cela le coupe
complètement de la réalité», dit Travis Tope de son
personnage. «Je pense que ce qu’il vit est vraiment
triste».
Sans qu’il le sache, Hannah Clint, la chef des
pom-pom girls au caractère bien trempé, a décidé de
perdre sa virginité avec lui. Quand ils passent finalement à l’acte pour la première fois, aucun des deux
n’est vraiment préparé à ce qui se passe. «Sa première
expérience sexuelle est complètement gâchée par son
addiction au porno. Chris est un jeune en proie à ses
premiers désirs, mais ce à quoi il est confronté est
vraiment terrifiant ; on se rend compte que les jeunes
sont vraiment très vulnérables», commente Rosemarie
DeWitt. «Le problème, c’est que ses parents, Chris et
Helen, ne se rendent absolument pas compte de ce
qui se passe. C’est ça le plus effrayant».
«Quand on était gosses, on trouvait de vieux exemplaires de Playboy et on regardait la page centrale»,
confie Wilson. «Aujourd’hui, les jeunes s’assoient
devant un ordinateur et ils voient des choses vraiment
explicites qu’ils ne devraient pas voir».
Parmi les éléments perturbants auxquels les adolescents sont constamment exposés, on peut citer les
dizaines de programmes télévisés mettant en scène
une quête de célébrité pure qui ne tient compte ni du
talent, ni du travail, ni de la moindre éthique. Hannah
Clint appartient à la génération d’ados qui regardent
des émissions de téléréalité, dans lesquelles le passage à la télévision est la seule raison de la gloire des
participants. C’est une ambition qui suffit à Hannah,
car pour sa mère comme pour elle, la fin justifie les
moyens. «Hannah est animée par une grande moti-
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KAITLYN DEVER
Brandy Belmeyer
ANSEL ELGORT
Tim Mooney
ANSEL ELGORT
Tim Mooney
JASON REITMAN
KAITLYN DEVER
Brandy Belmeyer
WILL PELTZ
Brandon Lender
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ELENA KAMPOURIS
Allison Doss
Le message du film, en fin de compte, est
que chacun veut communiquer avec son
prochain, que ce soit en le faisant en ligne
ou depuis son téléphone portable. Mais
ce que nous recherchons vraiment est une
communication réelle, et il est bon de se le
rappeler en regardant ces personnages qui,
finalement, y arrivent. Jason Reitman
ANSEL ELGORT
Tim Mooney
KAITLYN DEVER
Brandy Belmeyer
remarque pas à quel point sa perte de poids est radicale. Elle trouve du soutien auprès des groupes «ProAna» et «Thininspiration» qui font l’apologie de l’anorexie chez ses membres. Allison se cache derrière son
ordinateur et fait en sorte d’être entourée uniquement
des voix qu’elle souhaite entendre...
«Quand j’ai lu le script, je n’avais aucune idée de
l’existence même de ces sites pro-anorexie. C’est très
choquant et perturbant, mais cela m’a aidée à mieux
cerner Allison», remarque Elena Kampouris. «Elle
ment à ses parents et peu lui importe ce qu’ils pensent
puisqu’elle trouve du réconfort chez cette communauté
en ligne, ce qui accroît sa motivation».
«Internet s’adresse à nos pires frayeurs et cela
n’aide personne. Si on veut faire quelque chose de
potentiellement nocif, il y a toujours quelqu’un, derrière l’écran, prêt à vous dire que c’est bien. Et on se
replie donc au sein de ces communautés secrètes au
lieu d’être proches de nos amis et de notre famille»,
poursuit Reitman.
Lorsque Brandon (Will Peltz), un lycéen admiré de
tous pour qui elle a toujours eu un faible, s’intéresse à
elle, Allison commence à se sentir acceptée, en dépit
du fait qu’il se moquait cruellement d’elle lorsqu’elle
était plus grosse. «Elle s’inflige tout ça pour capter
l’attention de Brandon et elle essaie constamment
de se sentir aimée et acceptée, d’être comme tout le
monde. Elle consent à certaines choses avec Brandon
parce qu’elle a peur de ne pas être appréciée, tout
cela parce qu’elle ne faisait pas partie de ce groupe
quand elle était en surpoids. Avec lui, elle ne dit pas
ce qu’elle pense car elle ne veut pas se sentir rejetée
ou ridiculisée», analyse Elena Kampouris.
vation qui vient d’un désir profond d’être tout simplement célèbre», explique Olivia Crococchia. «C’est ce
qu’elle veut le plus au monde et ça conditionne tout
ce qu’elle fait. À cause du site internet qu’elle a lancé
avec sa mère, elle est tellement déconnectée de la réalité que je ne pense pas qu’elle se rende compte de ce
que les photos qu’elle met en ligne signifient pour ses
‘fans’. Mais je pense qu’elle se dit que si elle met sa
poitrine en avant, elle attirera plus l’attention».
«La relation entre Hannah et sa mère s’apparente
plutôt à celle de deux bonnes copines. La dimension
parentale qui inculque respect, obéissance et valeurs
morales semble ne pas exister entre elles», poursuit l’actrice. «Dans leur relation, c’est Hannah le moteur. Elle
sait ce qu’elle veut, mais elle ne veut pas travailler pour
réussir», confie Judy Greer. «Je ne pense pas qu’elle ait
clairement réfléchi à tout ce que cela implique : elle veut
juste être célèbre et quand elle voit au centre commercial local que l’on recherche la prochaine vedette du
programme ‘America’s Next Big Celebrity’, elle se dit,
‘Génial, je vais juste être une célébrité’».
«Les jeunes regardent ces programmes de téléréalité qui montrent des gens ayant l’air de gagner
beaucoup d’argent en conduisant leur voiture au Starbucks et en acceptant d’avoir des caméras dans leur
maison, et ça leur semble un moyen facile de devenir
célèbre», dit-elle.
De retour au lycée après avoir passé l’été à s’affamer pour perdre beaucoup de poids, la « pom-pom
girl » Allison Does (Elena Kampouris) se délecte de
l’attention nouvelle qu’on lui porte. Elle se cache sous
des vêtements trois fois trop grands et évite de passer du temps avec sa famille en espérant qu’on ne
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revue les personnages un à un et il avait déjà en tête
certains éléments puisqu’il a coécrit le film», explique
la chef-costumière Leah Katznelson.
Toujours dans un souci d’authenticité, cette dernière ajoute : «Je voulais faire vraiment attention aux
jeunes en restant fidèle à l’esprit de la région dans
laquelle nous avons tourné». Jason souhaitait également que les adultes soient le plus naturel possible :
«C’était amusant de voir des acteurs d’habitude assez
glamour s’investir à ce point dans leur rôle. Jennifer
Garner, par exemple, ne se regardait pas dans le
miroir, c’était incroyable», conclut Leah Katznelson.
Le tournage
Depuis longtemps attiré par Austin, Jason Reitman
tenait absolument à y tourner le film. Le tournage a
commencé en novembre 2013 et s’est poursuivi
jusqu’en février 2014.
La plupart des intrigues du film se déroulent au
domicile des personnages et au lycée fictif East Vista
High School. Par ailleurs, MEN, WOMEN & CHILDREN a été tourné en décors réels plutôt qu’en studio,
conformément aux souhaits du réalisateur.
John Latenser, le régisseur d’extérieurs, a déjà travaillé avec Reitman sur quatre films : «Jason veut des
décors crédibles qui correspondent aux personnages.
Du coup, les repérages s’apparentent un peu à un casting», explique-t-il.
Le chef décorateur Bruce Curtis a été chargé
de rendre les maisons et les chambres des sept
familles les plus authentiques possibles. Curtis a
travaillé à partir de maisons habitées : «Jason et
moi-même avons surtout discuté des chambres,
de la manière de les rendre spécifiques à chacun
des personnages, de les personnaliser et de faire
en sorte qu’elles restent uniques, qu’il s’agisse
des chaussettes sales ou des bols de céréales qui
traînent», plaisante-t-il.
Un autre défi a consisté à trouver un lycée qui corresponde à la vision de Reitman. «Ça n’a pas été une
mince affaire», confie Latenser. «Au tout début du projet, Jason a visité plusieurs établissements à Austin,
mais il n’était pas convaincu à 100 %. On a donc
étendu notre recherche aux villes voisines et trouvé un
lycée à Georgetown qui correspondait à ce que Jason
avait en tête, et ce jusqu’aux murs de béton... C’est
une énorme bâtisse, avec un grand terrain de football
et entourée de pâturages».
Le lieu du rendez-vous amoureux entre Brandy et
Tim était au départ situé dans une carrière. Jason
Reitman et son équipe ont visité plusieurs sites avant
de changer d’avis et d’utiliser la «piscine de Hamilton», la merveille naturelle d’Austin, une concrétion
de calcaire pourvue d’une cascade de 15 mètres de
haut qui se déverse dans un canyon en cul-de-sac.
Le réalisateur a voulu que les personnages principaux, tant adolescents qu’adultes, aient l’air crédibles
et ne soient pas une simple caricature hollywoodienne
de gens ordinaires. «Avec Jason, nous avons passé en
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Le reflet de son époque
Aucune autre invention n’a eu autant d’impact sur
nos modes de communication qu’Internet et les dispositifs qui nous permettent de nous y connecter. Comme le
montre ce film, le Web a bouleversé toutes les facettes
de notre existence, pour le meilleur et pour le pire.
Comme Reitman l’explique : «Nous sommes trop
occupés à communiquer avec des personnes que nous
ne connaissons même pas, que ce soit au cours d’une
conversation instantanée en ligne, en jouant à un jeu
vidéo ou juste en envoyant des messages à ceux que
nous connaissons sans pour autant être dans la même
pièce qu’eux. Nous avons peur des relations intimes
avec autrui, nous avons peur de qui nous sommes,
si bien que nous adoptons ces avatars et que nous
entrons en contact avec de parfaits inconnus et que
nous devenons des êtres qui ne nous ressemblent pas».
«Ce film n’a pas pour ambition de donner des
réponses à ce qui se passe actuellement car qui sommesnous pour prétendre y comprendre quoi que ce soit ?»,
poursuit-il. «Le film n’entend que refléter son époque, ici
et maintenant. Avec un peu de chance, il poussera le
spectateur à réfléchir sur son identité, sur sa place dans
la société et sur ses rapports à son entourage».
«Je pense que le message du film, en fin de compte,
est que chacun veut communiquer avec son prochain,
que ce soit en le faisant en ligne ou depuis son téléphone portable. Mais ce que nous recherchons vraiment est une communication réelle, et il est bon de se
le rappeler en regardant ces personnages qui, finalement, y arrivent», conclut-il.
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DE ANT
LA
CAMÉRA
TIMOTHEE CHALAMET (Danny Vance) a partagé l’affiche de la série « Homeland » avec Damian
Lewis et Claire Danes. On le retrouvera prochainement dans INTERSTELLAR de Christopher Nolan.
On peut voir actuellement OLIVIA CROCICCHIA
(Hannah Clint) dans un spot publicitaire pour BMW
réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris. Elle a
récemment été consacrée révélation du festival de
Sundance grâce au film TERRI, même si elle s’est surtout fait connaître en interprétant la fille de Denis Leary
dans « Rescue me, les héros du 11 septembre ». On
l’a encore vue dans PALO ALTO de Gia Coppola, avec
James Franco et Emma Roberts, et NAILED de David
O. Russell, avec Jake Gyllenhaal, Jessica Biel et James
Marsden.
À tout juste 17 ans, KAITLYN DEVER (Brandy
Beltmeyer) s’est déjà fait remarquer pour ses rôles au
cinéma et à la télévision. On la retrouvera bientôt dans
la série « Last man standing », où elle campe la fille sportive et dure à cuire de la famille Baxter, aux côtés de Tim
Allen, Nancy Travis et Molly Ephraim. Elle s’est également produite dans « Justified », « Mentalist », « Modern
family », « Private practice » et « Larry et son nombril ».
Récemment, elle s’est illustrée dans STATES OF
GRACE de Daniel Cretton, d’après le court-métrage de
ce dernier, où la comédienne incarne une adolescente
profondément perturbée. Le film a obtenu le Grand
prix du jury et le prix du public au South by Southwest
Film Festival.
Elle a enchaîné avec THE SPECTACULAR NOW de
James Ponsodlt, avec Shailene Woodley et Miles Teller, plébiscité au festival de Sundance.
On la retrouvera bientôt dans LAGGIES de Lynn
Shelton, avec Keira Knightley, Chloe Moretz et Sam
Rockwell, autour d’une jeune femme de 28 ans qui
décide de se cacher en compagnie d’adolescentes
lorsque son petit ami la demande en mariage. Le film
a été sélectionné à Sundance cette année.
La comédienne vient d’achever le tournage de GRASS
STAINS de Kyle Wilamowski, avec Tye Sheridan. Le film
raconte l’histoire d’un garçon qui tombe amoureux de
Grace Turner (Kaitlyn Dever) et de son sentiment de
culpabilité lié à la mort du frère aîné de Grace.
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20
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Côté télévision, elle s’est illustrée dans la série
« United States of Tara », avec Toni Collette, et « Mad
men », où elle incarne la maîtresse de Don Draper.
Ne négligeant pas le théâtre, elle s’est produite
dans «Trois sœurs» de Tchékhov, «Danny and the
Deep Blue Sea» de John Patrick Shanley, et «Family
Week», dans une mise en scène de Jonathan Demmy,
et «Small Tragedy» de Craig Lucas.
L’actrice a également tourné dans THE GREENS ARE
GONE de Peer Pedersen, avec Catherine Keener et Anton
Yelchin, autour d’une famille dysfonctionnelle qui sombre
totalement lorsque les deux enfants disparaissent.
Elle a encore inscrit son nom aux génériques de
BAD TEACHER, avec Cameron Diaz, et de J. EDGAR de
Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio. Elle a été
citée à trois reprises aux Young Artist Awards pour
BAD TEACHER, « Last man standing » et « Justified ».
Elle vit actuellement à Los Angeles.
Après avoir été saluée pour son charme, son talent
et son style personnel au cinéma, à la télévision et au
théâtre, ROSEMARIE DEWITT (Helen Truby) sera
bientôt à l’affiche de plusieurs projets très attendus.
On la verra ainsi dans KILL THE MESSENGER de
Michael Cuesta, avec Jeremy Renner, et le remake de
POLTERGEIST. Elle a récemment achevé le tournage de
DIGGING FOR FIRE de Joe Swanberg, avec Jake Johnson, Anna Kendrick, Orlando Bloom, Jenny Slate, et
Sam Rockwell.
Pour le petit écran, on la retrouvera dans la minisérie « Olive Kitteridge », avec Frances McDormand,
Bill Murray, et Richard Jenkins, d’après le roman éponyme d’Elizabeth Strout, lauréat du prix Pulitzer.
Elle a retrouvé la réalisatrice Lynn Shelton sur son
nouveau film, TOUCHY FEELY, où elle campe une masseuse qui ne supporte plus le contact physique. Le film
a été présenté à Sundance.
Plus tôt dans sa carrière, elle s’est illustrée dans
PROMISED LAND de Gus Van Sant, avec Matt Damon
et John Krasinski, et MA MEILLEURE AMIE, SA SŒUR
ET MOI de Lynn Shelton, avec Emily Blunt et Mark
Duplass, qui lui a valu une nomination à l’Indie Spirit
Award et au Gotham Award.
Elle a campé le rôle-titre de RACHEL SE MARIE
de Jonathan Demme, avec Anne Hathaway, Debra
Winger et Bill Irwin, qui lui vaut une citation à l’Independent Spirit Award et les prix d’interprétation de
plusieurs associations de critiques.
On l’a encore vue dans NOBODY WALKS de Ry
Russo-Young, avec Olivia Thirlby et John Krasinski,
THE COMPANY MEN, écrit et réalisé par John Wells,
avec Ben Affleck, Chris Cooper et Tommy Lee Jones,
et DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE de Ron Howard, avec
Russell Crowe et Paul Giamatti.
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En peu de temps, ANSEL ELGORT (Tim Mooney)
s’est forgé une impressionnante filmographie.
Récemment diplômé du LaGuardia Arts High
School, il a donné la réplique à Alexis Bledel dans
«Regrets», pièce de Matt Charman mise en scène par
Carolyn Cantor au Manhattan Theater Club, tout en
terminant sa dernière année de lycée.
Sa prestation lui a valu des critiques dithyrambiques. On a notamment pu lire : «La présence
magnétique d’Ansel Elgort le destine sans doute au
cinéma» (Bloomberg), et «Ansel Elgort possède le
charisme troublant d’un James Dean que sublime son
innocence» (AP).Après la dernière représentation de
la pièce, l’acteur a été choisi pour jouer dans CARRIE, LA VENGEANCE, remake signé Kimberly Peirce
du film de Brian De Palma d’après Stephen King. Il
a incarné Caleb Prior face à Shailene Woodley dans
DIVERGENTE de Neil Burger, d’après la série de livres
de Veronica Roth. Il a récemment donné la réplique
à Shailene Woodley dans NOS ÉTOILES CONTRAIRES.
L’acteur a découvert sa passion pour les arts de la
scène à travers la danse. On a pu le voir réaliser un
numéro de claquettes lors des CFDA Awards 2011, et
lorsqu’il était enfant, il s’est produit au Lincoln Center
dans «Casse-noisette» et le «Lac des cygnes» avec le
New York City Ballet. En tant que chanteur, il a travaillé avec de nombreux compositeurs tels que Jason
Robert Brown, Glen Roven et Louis Andriessen.
Comédienne souvent primée, JENNIFER GARNER
(Patricia Beltmeyer) s’est illustrée avec succès au
cinéma et à la télévision, et s’est lancée récemment
dans la production et dans des actions philanthropiques.
On pourra bientôt la voir dans DRAFT DAY d’Ivan
Reitman, avec Kevin Costner, et dans ALEXANDER AND
21
-
l’ancien PDG d’ABC News, de l’ancienne présidente
de Xerox Anne Mulcahy et du chroniqueur politique
d’ABC News Cokie Roberts.
Originaire de Houston, elle a grandi à Charleston
et vit actuellement à Los Angeles avec sa famille.
THE TERRIBLE, HORRIBLE, NO GOOD, VERY BAD DAY, et
IMAGINE, avec Al Pacino, Annette Bening, et Bobby
Cannavale, autour d’une rock-star vieillissante qui
tente de renouer avec son fils.
On l’a vue dans DALLAS BUYERS CLUB de JeanMarc Vallée, avec Matthew McConaughey et Jared
Leto, d’après l’histoire vraie de Ron Woodroof qui a
dû batailler contre l’épidémie de Sida dans les années
80. Le film a valu à la comédienne un Broadcast
Film Critics Association Award et une nomination au
Screen Actors Guild Award.
Elle était également dans THE ODD LIFE OF THIMOTHY GREEN de Peter Hedges, avec Joel Edgerton, et
a été consacrée «Star de l’année» aux Cinema Con
Awards. Elle a encore inscrit son nom au générique de
JUNO de Jason Reitman, avec Jason Bateman et Ellen
Page, qui lui a valu les éloges de la critique.
En 2005, avec son assistante personnelle Juliana
Janes, Jennifer Garner a créé sa société de production, Vandalia Films. Le premier film produit par la
structure, LA FAMILLE PICKLER, a été réalisé par Jim Field
Smith et interprété par Jennifer Garner. D’autre part,
Vandalia a signé un accord-cadre avec la Warner et
prépare plusieurs projets, comme AVIATOR’S WIFE et
HANNAH’S ROAD.
Pour le petit écran, elle a obtenu le Golden Globe,
le Screen Actors Guild Award et le People’s Choice
Award pour son interprétation mémorable de l’agent
de la CIA dans « Alias » de J.J. Abrams. En l’espace
de cinq saisons, la comédienne a été citée à quatre
Emmy, quatre Golden Globes et deux Screen Actors
Guild Awards.
Sur scène, elle a interprété Roxane dans la reprise
de «Cyrano de Bergerac», avec Kevin Kline. Le New
York Times titrait : «Jennifer Garner possède un sens
du rythme inégalé. On se prend d’affection pour elle».
Au cinéma, on l’a encore vue dans ARTHUR, UN
AMOUR DE MILLIARDAIRE, VALENTINE’S DAY de Garry
Marshall, THE INVENTION OF LYING, LE ROYAUME de
Peter Berg, 30 ANS SINON RIEN, DAREDEVIL, et PEARL
HARBOR de Michael Bay.
Ambassadrice de la marque Neutrogena, Jennifer Garner est aussi devenue Artist Ambassador pour
Save the Children’s U.S. programs : son rôle au sein
de cette organisation est de promouvoir des programmes éducatifs pour les plus jeunes. Elle s’est ainsi
engagée pour six ans auprès de personnalités comme
-
JUDY GREER (Donna Clint) séduit la critique et
le public grâce à son talent. Comédienne prolifique,
elle s’est illustrée dans quelque 80 longs-métrages et
séries.
On peut la voir à l’affiche de la série « Married »,
qui s’attache à un mari et à sa femme devenus les
meilleurs amis du monde. Elle a récemment prêté sa
voix à Cornelia dans LA PLANÈTE DES SINGES : L’AFFRONTEMENT de Matt Reeves, avec Gary Oldman,
Keri Russell et Jason Clarke. Elle a aussi donné la
réplique à George Clooney et Hugh Laurie dans
TOMORROWLAND de Brad Bird. Elle a récemment
achevé le tournage de JURASSIC WORLD de Colin Trevorrow, avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, et
prêté sa voix à THE GOOD DINOSAUR, produit par
Pixar. On la retrouvera encore dans ANT MAN.
Son premier ouvrage, «I Don’t Know What You
Know Me From: Confessions of a Co-Star», a connu
un vif succès dès sa parution.
Elle a dernièrement joué dans JAMIE MARKS IS
DEAD, avec Morgan Saylor et Liv Tyler, CARRIE, LA
VENGEANCE de Kimberly Perice, avec Chloé Grace
Moretz et Julianne Moore.
Elle prête actuellement sa voix à la série d’animation « Archer », et se produit dans la quatrième saison
d’« Arrested development ».
DENNIS HAYSBERT (Secretluvur) s’est imposé
auprès du public et de la critique pour son interprétation du président David Palmer dans la série « 24
heures chrono », qui lui a valu sa première citation
au Golden Globe. On l’a aussi vu dans « The unit :
commando d’élite ». On le retrouvera bientôt dans la
série « Backstrom ».
Au cinéma, il sera prochainement à l’affiche de
THINK LIKE A MAN TOO, et SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE
de Robert Rodriguez et Frank Miller.
Il a inscrit son nom aux génériques de LIFE OF A KING,
WELCOME TO THE JUNGLE, M. PEABODY ET SHERMAN :
22
-
LES VOYAGES DANS LE TEMPS, LES MONDES DE RALPH,
UNLIKELY GIRL. Elle a participé à plusieurs campagnes
LUV, AGENT DOUBLE, KUNG-FU PANDA 2, LES PLEINS
publicitaires pour Abercrombie & Fitch, Apple, Asprey
et Roots Canada.
POUVOIRS, THE DETAILS, JARHEAD – LA FIN DE L’INNOCENCE, WHAT’S COOKING, L’OMBRE D’UN SOUPÇON,
SINBAD- LA LÉGENDE DES SEPT MERS, SUTURE, HEAT, et
DEAN NORRIS (Kent Mooney) s’est surtout fait
connaître pour son interprétation de l’agent de la DEA
Hank Schrader dans la série-culte « Breakin Bad »,
qui a remporté de nombreux Emmy, Golden Globes
et SAG Awards.
Il a encore campé Big Jim Rennie dans la deuxième
saison d’ « Under the dome », créée par Stephen King et
Steven Spielberg. Il a achevé le tournage de REMEMBER
d’Atom Egoyan, avec Christopher Plummer, et de la minisérie « Sons of liberty », où il incarne Benjamin Franklin.
Originaire de l’Indiana, il est diplômé de l’université de Harvard et de la Royal Academy of Dramatic
Arts de Londres.
Il habite dans la périphérie de Los Angeles.
MAJOR LEAGUE : BACK TO THE MINORS.
Originaire du nord de la Californie, il a fait ses
débuts sur le petit écran dans la série « Lou Grant ». Il
tourne ensuite de nombreuses publicités pour la compagnie d’assurances Allstate Insurance Co.
Il est engagé dans la lutte contre le Sida et a été
le porte-parole, en 2000, de l’exposition «Break the
Silence».
Il vit à Los Angeles.
KATHERINE HUGHES (Brooke Benton) s’est
installée à Los Angeles en 2013. Elle trouve ici son
premier grand rôle au cinéma. Elle a fait ses débuts à
15 ans dans des séries comme « New York unité spéciale » et « Blue bloods ». Elle a décroché un second
rôle dans ROADIE de Michael Cuesta. Elle est à la fois
soprano, auteur et compositeur/interprète.
WILL PELTZ (Brandon Lender) s’est récemment
produit dans PARANOÏA, avec Liam Hemsworth, Gary
Oldman et Amber Heard. Il est aussi à l’affiche d’AS
COOL AS I AM, avec Claire Danes et James Marsden,
IDENTITÉ SECRÈTE, avec Taylor Lautner, et il a bouclé le
tournage d’OFFLINE, produit par Timur Bekmambetov.
Originaire de New York, ELENA KAMPOURIS
(Allison Doss) s’est découvert une passion pour le métier
d’actrice en montant des projets personnels et en s’illustrant dans des pièces de son lycée. À l’âge de 12 ans,
elle a été repérée par le John Hopkins University Center
for Talented Youth. En 2012, elle a décroché son premier rôle dans la série « Gossip girl ». Au cinéma, elle a
donné la réplique à Rachel McAnn dans LAST DAYS OF
SUMMER de Jason Reitman. Elle a encore campé la fille
d’Ellen Barkin dans THE COBBLER de Thomas McCarthy
et achevé le tournage du pilote « The odyssey ».
ADAM SANDLER
(Don Truby) est à la fois
acteur, scénariste, producteur et musicien.
Les films dans lesquels il a joué ont dépassé les 3
milliards de dollars de recettes au box-office mondial.
Citons notamment COPAINS POUR TOUJOURS 2, LE
MYTHO - JUST GO WITH IT, COPAINS POUR TOUJOURS,
HISTOIRES ENCHANTÉES, QUAND CHUCK RENCONTRE
LARRY et RIEN QUE POUR VOS CHEVEUX.
Fille de la comédienne Kelly Lynch, SHANE
LYNCH (Angelique Ice) est née à New York, puis
a grandi à Los Angeles, où elle a reçu deux Blank
Theatre Company Awards à l’âge de 17 ans. Elle a
fréquenté Wesleyan University, où elle s’est spécialisée en histoire et a commencé à jouer dans des films
de fin d’études. Une fois diplômée, elle décroche des
rôles dans « 90210 Beverly Hills nouvelle génération », « Magic city » et « Ray Donovan ». Elle a aussi
joué dans plusieurs films indépendants, comme THE
-
Tout récemment, il a fait équipe avec Drew Barrymore pour la troisième fois pour BLENDED, avec également Bella Thorne, Kevin Nealon et Terry Crews.
Il tourne actuellement PIXELS de Chris Columbus,
avec Peter Dinklage, Josh Gad et Kevin James. Il a
récemment achevé le tournage de THE COBBLER, avec
Steve Buscemi et Dustin Hoffman.
On l’a vu dans CRAZY DAD, avec Andy Samberg.
Il a prêté sa voix à Dracula dans HOTEL TRANSYLVANIA
qu’il a également produit.
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-
Plus tôt dans sa carrière, il a été à l’affiche de JACK
ET JULIE, avec Katie Holmes et Al Pacino, LE MYTHO –
JUST GO WITH IT, avec Jennifer Aniston, ZOOKEEPER,
avec Kevin James, Jon Favreau, Sylvester Stallone, et
Rosario Dawson, FUNNY PEOPLE de Judd Apatow, avec
Seth Rogen, Leslie Mann, Erica Bana, Jonah Hill et
Jason Schwartzman, À CŒUR OUVERT de Mike Binder,
CLICK : TÉLÉCOMMANDEZ VOTRE VIE, avec Kate Beckinsale, MI-TEMPS AU MITARD, avec Chris Rock et Burt Reynolds, SPANGLISH de James L. Brooks, avec Tea Leoni,
SELF-CONTROL, avec Jack Nicholson, et PUNCH-DRUNK
LOVE – IVRE D’AMOUR de Paul Thomas Anderson, qui lui
a valu une citation au Golden Globe.
Né à Brooklyn, il fait ses premiers pas sur scène
dès l’âge de 17 ans. Puis, il se produit dans des clubs
de la région new-yorkaise, avant de décrocher un
diplôme d’histoire de l’art de New York University.
Tout en poursuivant ses spectacles de one-man-show,
il est repéré par Dennis Miller et rejoint alors l’équipe
du «Saturday Night Live», dont il devient l’un des
membres attitrés pendant cinq ans.
Sa société de production, Happy Madison, a notamment produit BLENDED, JACK ET JULIE, LE MYTHO – JUST
Raimi. On l’a encore vu dans HIDALGO, LADYKILLERS
des frères Coen, LE MEXICAIN de Gore Verbinski, OFF
THE MAP, POUR L’AMOUR DU JEU et INTUITIONS de Sam
Raimi, THANK YOU FOR SMOKING de Jason Reitman,
DÉTENTION SECRÈTE de Gavin Hood, BURN AFTER READING des frères Coen et JUNO de Jason Reitman, où il
incarne un père plutôt ouvert d’esprit.
Pour le petit écran, il a incarné le chef adjoint de la
police de Los Angeles, Will Pope, dans « The closer ».
Il a aussi interprété Vern Schillinger dans « Oz », ou
encore le docteur Emil Skoda dans « New York district / New York police judiciaire ». Il a récemment
joué dans “Men at work”.
Il s’est illustré dans THE WORDS, THE MUSIC NEVER
STOPPED, JENNIFER’S BODY, EXTRACT, THE VICIOUS
KIND, I LOVE YOU, MAN, A BEGINNER’S GUIDE TO
ENDINGS, CONTREBANDE, IN THE AIR de Jason Reit-
man et JOBS, biopic autour de Steve Jobs. Tout récemment, il a joué dans LAST DAYS OF SUMMER de Jason
Reitman, et il a achevé le tournage de THE RELUCTANT
PROFESSOR, avec Hugh Grant et Marisa Tomei, MURDER OF A CAT, et BREAKPOINT.
À Broadway, il a joué dans «Blanche colombes et
vilains messieurs», «Laughter on the 23rd Floor», «A
Change in the Heir», «Peter Pan» et «A Few Good Men».
On le retrouvera prochainement dans WHIPLASH,
qui a décroché le Grand prix et le prix du public au
festival de Sundance, ainsi que le prix du jury au festival de Deauville. Enfin, il sera à l’affiche de TERMINATOR : GENISYS.
GO WITH IT, CLICK : TÉLÉCOMMANDEZ VOTRE VIE, PAUL
BLART : SUPER VIGILE, DEUCE BIGALOW : GIGOLO MALGRÉ
LUI, COPAINS POUR TOUJOURS, ZOOKEEPER et PIXELS.
Il a collaboré à l’écriture de LITTLE NICKY, BILLY
MADISON, BIG DADDY, THE WATERBOY, COPAINS POUR
TOUJOURS 2. Il a encore assuré la production exécu-
tive de HOTEL TRANSYLVANIA, MI-TEMPS AU MITARD,
ANIMAL ! L’ANIMAL…, LE MAÎTRE DU DÉGUISEMENT, et
UNE NANA AU POIL.
Happy Madison a conclu un accord avec Columbia Tri-Star Domestic Television pour développer des
séries, comme « Leçons sur le mariage » et « The
Goldbergs ».
Les albums de Sandler se sont vendus à plus de 6
millions d’exemplaires. Il y a quelques années, l’acteur a lancé le site AdamSandler.com qui réunit de
petits films, avec Sandler et le personnel de Happy
Madison, dans leur vie quotidienne.
EMMA THOMPSON
(La narratrice) est l’une
des comédiennes et des scénaristes les plus respectées
de sa génération. Elle est aussi la seule artiste à ce
jour qui ait obtenu l’Oscar pour son interprétation et
pour l’écriture d’un scénario.
En 1992, elle triomphe dans RETOUR À HOWARD’S
END de James Ivory pour lequel elle remporte l’Oscar™
de la meilleure actrice, le Golden Globe, le BAFTA, les
Prix du New York Film Critics, du Los Angeles Film Critics et de la National Society of Film Critics. L’année
suivante, elle est nommée deux fois à l’Oscar, pour
le rôle principal du film de James Ivory LES VESTIGES
DU JOUR, et pour un second rôle dans celui de Jim
Sheridan, AU NOM DU PÈRE. Elle sera aussi citée aux
Golden Globes de la meilleure actrice et du meilleur
J.K. SIMMONS
(Le père d’Allison) travaille
aussi bien pour le cinéma, la télévision et la scène, se
produisant à la fois à Broadway et ailleurs. Il a incarné
J. Jonah Jameson dans la trilogie SPIDER-MAN de Sam
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second rôle. En 1995, elle marque l’histoire des Oscar
en recevant une statuette pour son premier scénario,
l’adaptation du roman de Jane Austen RAISON ET SENTIMENTS, réalisée par Ang Lee, et en étant en même
temps nommée en tant que meilleure actrice pour ce
film. Son scénario obtient aussi le Golden Globe, et
le Prix du meilleur scénario de la Writers Guild. Son
interprétation d’Elinor Dashwood lui vaudra par ailleurs un BAFTA et une nomination au Golden Globe.
Elle se produit ensuite dans LOVE ACTUALLY, écrit et
réalisé par Richard Curtis, pour lequel elle a remporté
le BAFTA Award du meilleur second rôle, l’Evening
Standard British Film Award et l’™Empire Award de
la meilleure actrice britannique. En 2013, elle campe
l’auteur P.L. Travers dans le film DANS L’OMBRE DE
MARY - LA PROMESSE DE WALT DISNEY, qui lui vaut le
National Board of Review Award et l’Empire Award,
ainsi que des nominations au Golden Globe et au
BAFTA.
Elle a récemment achevé le tournage de THE
LEGEND OF BARNEY THOMSON, avec Robert Carlyle et
Ray Winstone, A WALK IN THE WOODS de Ken Kwapis, avec Robert Redford et Nick Nolte, ou encore
ADAM JONES, avec Bradley Cooper.
Emma Thompson débute au cinéma en 1988, dans
la comédie THE TALL GUY de Mel Smith, aux côtés de
Jeff Goldblum et Rowan Atkinson. Elle tourne par la
suite quatre films réalisés et interprétés par Kenneth
Branagh : HENRY V, DEAD AGAIN (1991), BEAUCOUP
DE BRUIT POUR RIEN (1993) et PETER’S FRIENDS. On l’a
encore vue dans JUNIOR d’Ivan Reitman avec Arnold
Schwarzenegger, CARRINGTON de Christopher Hampton, qui obtient le Prix Spécial du Jury au Festival de
Cannes 1995, et L’INVITÉE DE L’HIVER d’Alan Rickman.
En 2002, elle se produit dans DISPARITIONS, écrit et
réalisé par Christopher Hampton.
En 2010, elle a de nouveau campé le rôle de la
nounou aux pouvoirs magiques dans NANNY MCPHEE
ET LE BIG BANG, qu’elle a également écrit et produit.
Elle avait tout d’abord créé le personnage en 2004
dans NANNY MCPHEE de Kirk Jones.
En 2004, elle incarne le professeur Trelawney dans
HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN d’Alfonso
Cuaron, rôle qu’elle reprend dans HARRY POTTER ET
L’ORDRE DU PHENIX de David Yates trois ans plus tard.
Elle a tourné sous la direction de Mike Nichols
dans les téléfilms WIT, pour lequel elle a été citée au
-
Screen Actors Guild Award, au Golden Globe et à
l’Emmy, et ANGELS IN AMERICA, qui lui a valu d’être
nommée à l’Emmy.
Emma Thompson a baigné dans le théâtre dès son
plus jeune âge grâce à son père, le metteur en scène
Eric Thompson, et à sa mère, l’actrice Phyllida Law.
Parallèlement à ses études littéraires à Cambridge,
dont elle sortira diplômée en littérature anglaise en
1982, elle joue sur scène pendant trois ans avec la
compagnie théâtrale Cambridge Footlights, dont
elle deviendra vice-présidente. En février 1980, elle
coproduit, met en scène et interprète la première revue
entièrement féminine, «Woman’s Hour». Alors qu’elle
est encore étudiante, elle fait ses débuts à la télévision
dans FRIDAY NIGHT, SATURDAY MORNING.
En 2013, alors qu’il venait d’arriver à Los Angeles,
TRAVIS TOPE (Chris Truby) a obtenu le rôle principal de THE TOWN THAT DREADED SUNDOWN, avec
Addison Timlin. Puis, il a campé le fils d’Elizabeth
Banks dans LITTLE ACCIDENTS de Sara Colangelo, présenté à Sundance, et tournera prochainement dans
NOVEMBER CRIMINALS de Sacha Gervasi, avec Chloe
Grace Moretz.
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JASON REITMAN
derrière
la caméra
JASON REITMAN
Jim Vance
(Réalisateur / Producteur /
Coscénariste) signe, à 19 ans, son premier court-métrage, OPERATION, présenté au Festival de Sundance
en 1998. En 2006, il réalise son premier long-métrage, THANK YOU FOR SMOKING. En 2007, il tourne
JUNO, sur un scénario de Diablo Cody, qui lui vaut
une nomination à l’Oscar. Deux ans plus tard, il signe
IN THE AIR, six fois cité à l’Oscar. Reitman a également
remporté un Golden Globe et un Writers Guild Award
pour ce film. En 2011, il refait équipe avec Diablo
Cody pour YOUNG ADULT, avec Charlize Theron,
Patton Oswalt et Patrick Wilson. Son film suivant, LAST
DAYS OF SUMMER, avec Kate Winslet et Josh Brolin,
a été distribué début 2014. Il a récemment produit
WHIPLASH de Damien Chazelle.
HELEN ESTABROOK
Productrice
ADAM SANDLER
Don Truby
HELEN ESTABROOK (Productrice) supervise le
développement de la société de production de Jason
Reitman, Right of Way Films. Elle a récemment produit
WHIPLASH, primé au festival de Sundance, réalisé par
Damien Chazelle. Avec Jason Reitman, elle assurera la
production exécutive de DEMOLITION de Jean Marc Vallée. Right of Way Films a conclu un accord-cadre avec
Indian Paintbrush avec qui la productrice a collaboré
à JEFF WHO LIVES AT HOME des frères Duplass et LAST
DAYS OF SUMMER et YOUNG ADULT de Jason Reitman.
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Diplômé de la University of Southern California, il
est le plus grand photographe d’écureuils au monde.
Pour en juger : http://instagram.com/chadkultgen
Scénariste, dramaturge et professeur d’université,
a remporté un Independent Spirit Award pour LA SECRÉTAIRE, avec James Spader et Maggie Gyllenhaal. Elle
a également écrit FUR : UN PORTRAIT IMAGINAIRE DE
DIANE ARBUS, avec Robert Downey Jr et Nicole Kidman, qui a fait l’ouverture des festivals de Telluride
et de Rome en 2006. On lui doit encore le scénario
de CHLOE d’Atom Egoyan, avec Julianne Moore, Liam
Neeson et Amanda Seyfried, produit par Ivan et Jason
Reitman. Elle a collaboré avec le réalisateur sud-coréen Park Chan Wook sur STOKER, produit par Ridley
et Tony Scott.
Son œuvre théâtrale et cinématographique est surtout connue pour ses personnages de femmes complexes. Ses pièces ont été montées «off-Broadway»
et dans de nombreux pays étrangers. Plusieurs institutions prestigieuses lui ont rendu hommage, comme
la Rockefeller Foundation, le NEA et les California et
North Carolina Art Councils. Elle est l’auteur de scénarios pour Paramount, Disney, Warner, Fox 2000, Fox
Searchlight, Sony, Lifetime etc.
Erin Wilson s’est également produite sur scène,
à la télévision et au cinéma. On l’a ainsi vue dans
le rôle de l’épouse de Kevin Spacey dans « L’avocat
des damnés », ou dans celui de la sœur d’Annabella
Sciora dans INSOUPÇONNABLE, de la fille de Cynthia
Nixon dans THE SCARLETT LETTER, et la femme de Brad
dans la pièce «Imagining Brad» de Peter Hedges.
Professeur d’écriture scénaristique, elle enseigne
au UCSB, à Brown University et au Theatre Studies
Department de Duke University. Elle a également
enseigné à Stanford et NYU. Elle est consultante au
sein du Sundance Screenwriters Lab et organise des
consultations privées à son cabinet de Santa Monica.
ERIN CRESSIDA WILSON (Coscénariste)
MICHAEL BEUGG (Producteur exécutif) a été
producteur, directeur de production ou producteur
exécutif sur quelque 35 longs-métrages, dont quatre
signés Jason Reitman : THANK YOU FOR SMOKING,
LAST DAYS OF SUMMER, IN THE AIR et MEN, WOMEN
& CHILDREN.
En 2009, IN THE AIR, avec George Clooney, Vera
Farmiga, et Anna Kendrick a reçu six nominations à
l’Oscar et été nommé meilleur film par la Producers
Guild and the Golden Globes (HFPA). Le film a encore
été distingué par les Directors Guild, Screen Actors
Guild, Editors Guild, Art Directors Guild, et Costume
Designers Guild. Le scénario, adapté du livre éponyme de Walter Kirn, a remporté le Writers Guild of
America Award, un Golden Globe et un BAFTA.
Sa première collaboration avec Reitman remonte
à THANK YOU FOR SMOKING, avec Aaron Eckhart,
Robert Duvall, et William H. Macy. Le film a été
nommé au Golden Globe et décroché l’Independent
Spirit Award du meilleur scénario.
En 2006, il a été producteur exécutif du film plébiscité LITTLE MISS SUNSHINE, avec Greg Kinnear, Toni
Collette, Steve Carell, Paul Dano, Abigail Breslin, et
Alan Arkin, oscarisé pour sa prestation. Réalisé par
Jonathan Dayton et Valerie Faris, le film a été couronné par de nombreux prix, dont ceux du Meilleur
film décernés par la Producers Guild of America et les
Independent Film Awards, et a décroché l’Oscar du
meilleur scénario et une nomination au Golden Globe.
Beugg a récemment produit MY ALL AMERICAN
d’Angelo Pizzo, avec Aaron Eckhart et Finn Wittrock,
qui retrace la vie du footballeur de légende Freddie
Steinmark et de son coach Darrell Royal.
Il a également assuré la production exécutive de
DRAFT DAY d’Ivan Reitman, CE QUE PENSENT LES
HOMMES de Ken Kwapis, qui a triomphé au box-office, FUN SIZE de Josh Schwartz, HURRICANE SEASON,
un drame de Tim Story, DROIT DE PASSAGE, drame de
Wayne Kramer sur l’immigration, CAROLINA de Marleen
Gorris et THE BIG BRASS RING de George Hickenlooper.
On lui doit également plusieurs films présentés aux
festivals de Sundance ou de Toronto, comme GÉNÉ-
CHAD KULTGEN
(Auteur du livre) est scénariste, romancier et producteur exécutif. Il est notamment l’auteur d’«Average American Male», «Average
American Marriage», «The Lie», et «Men, Women
and Children». On lui doit encore la BD «Darklight».
Il est le scénariste de THE INCREDIBLE BURT WONDERSTONE de Don Scardino, avec Steve Carrell, Jim
Carrey, et Olivia Wilde. Tout récemment, il a créé et produit la série « Bad
judge », avec Kate Walsh.
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ERIC STEELBERG
RATION RX d’Arie Posin, avec Ralph Fiennes, Glenn
(Directeur de la photo­
graphie) a récemment éclairé LAST DAYS OF SUMMER
de Jason Reitman, qui a valu une citation au Golden
Globe pour Kate Winslet. Il a également signé la
photo de YOUNG ADULT et IN THE AIR de Jason Reitman. C’est la 12ème fois que Steelberg collabore avec
Jason Reitman, dont il avait déjà éclairé le court-métrage OPERATION, puis le long-métrage plébiscité par
la critique JUNO.
Il a également été directeur de la photo de (500)
JOURS ENSEMBLE de Marc Webb, avec Zooey Deschanel et Joseph Gordon-Levitt, et COLLEGE ROCK
STARS de Todd Graff, avec Vanessa Hudgens, David
Bowie et Lisa Kudrow. Né à Los Angeles, Eric Steelberg a d’abord fait ses armes comme photographe de
clichés en noir et blanc. Passé par l’écurie Sundance,
il éclaire IN GOD WE TRUST de Jason Reitman, qui
rencontre un succès critique et commercial en 2000.
Il inscrit ensuite son nom au générique de QUINCEANERA, lauréat du grand prix du Jury et du prix du
public à Sundance en 2006.
Close, et Jamie Bell, BEAT de Gary Walkow, COMME
UN VOLEUR de Scott Sanders et LES RENES DU POUVOIR de George Hickenlooper.
Beugg a contribué à «America’s Most Wanted»
en produisant une quarantaine de reconstitutions de
crimes afin que les spectateurs puissent donner des
indices menant à l’arrestation de criminels, et à «Survivor».
Michael Beugg a travaillé à la direction du budget
de la Maison Blanche pour l’énergie et l’environnement avant de s’orienter vers le cinéma. Il a un MBA
en affaires publiques de Stanford University et une
licence de Yale University. Il vit à Los Angeles avec sa
femme et leurs trois enfants.
Producteur indépendant installé à Los Angeles,
MASON NOVICK (Producteur exécutif) a notamment produit RED EYE/SOUS HAUTE PRESSION de Wes
Craven, JENNIFER’S BODY, (500) JOURS ENSEMBLE, BAD
WORDS, YOUNG ADULT et JUNO.
JUNO a engrangé plus de 200 millions de dollars
de recettes mondiales. Novick a été cité à l’Oscar du
meilleur film pour ce film et a remporté l’Independent
Spirit Award du meilleur film. La même année, il a été
cité au prix Darryl F. Zanuck du meilleur producteur de
l’année par la Producers Guild of America.
(500) JOURS ENSEMBLE a été cité au Golden Globe
du meilleur film, à trois Independent Spirit Awards, et
sélectionné par le National Board of Review comme
l’un des meilleurs films de l’année 2009.
Il développe à l’heure actuelle RICKI AND THE
FLASH de Jonathan Demme, avec Meryl Streep et
Kevin Kline. Il produit aussi LES JUMELLES DE SWEET
VALLEY de Diablo Cody, l’adaptation du polar «Little
Girl Lost», qui sera réalisé par Jonathan Levine, THE
SWEET SPOT de John Hamburg, et Dan Mitner: Badass
For Hire.
D’abord assistant de production, alors qu’il est
encore lycéen, il fait ses études à l’University of Arizona, puis s’installe à Los Angeles. Assistant chez ICM,
il devient bientôt agent, avant de travailler producteur
indépendant. En tant qu’agent, il a contribué à DES
SERPENTS DANS L’AVION et à la saga UNDERWORLD.
Il continue à représenter les scénaristes Diablo Cody,
Chad Kultgen et Josh Heald.
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BRUCE CURTIS
(Chef décorateur) a étudié le
stylisme à la Kent State University. Il a ensuite lancé
deux boutiques à succès à Tampa et Minneapolis. Mais
au contact de photographes et de stylistes, Bruce Curtis
s’est découvert une passion pour la création de décors :
depuis un quart de siècle, il conçoit les décors de clips,
de publicités, de longs-métrages et de séries télé.
Au cinéma, il a noué une fidèle collaboration avec
Richard Linklater : on lui doit ainsi les décors de A
SCANNER DARKLY, BAD NEWS BEARS, FAST FOOD
NATION, BERNIE, et That’s What I’m Talking About, suite
de GÉNÉRATION REBELLE.
Il a également signé les décors de PARKLAND de
Peter Landesman, avec Paul Giamatti et Billy Bob
Thornton, autour de l’assassinat de Kennedy. Puis, il
s’est attelé à MY ALL AMERICAN d’Angelo Pizzo, avec
Aaron Eckhart et Finn Wittrock. On lui doit encore les
décors de STICK IT, BILL et TROP DE FILLES, PAS ASSEZ
DE TEMPS.
Côté publicité, il a travaillé pour de grandes
marques comme Levi’s, Wrangler, Nokia, Sprint,
Excel, Pizza Hut, Denny’s, Road Runner, McDonalds,
AT&T, Tommy Hilfiger, GoodYear, Fosters, Polaris,
Coors, 7-Eleven, Sonic, Sears, Nike, Toys-R-Us, Tang,
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Brut, CA Lottery, Bank of America, Dockers, Salon.
com, Listerine, Busch, Taco Bell, Hasbro, Showtime,
Sprite, Bush Beer, Whataburger, Taco Cabana et Blue
Cross/Blue Shield. Sur ces campagnes, il a collaboré
avec de prestigieux réalisateurs, tels que Zack Snyder,
Albert Watson, Barbara Koppel, Gordon Willis, Neil
Shapiro, et George Vershoor.
Il a aussi imaginé les décors de vidéo clips réalisés par Gore Verbinski, Tim Story, Antoine Fuqua, Ice
Cube, Dr. Dre, David Fincher, et Scott Kalvert pour des
groupes ou artistes comme Eminem, Dr. Dre & Tupac,
Will Smith, Hole, The Artist, Mya, Dru Hill, Cyndi Lauper, Paula Abdul, Moby, House of Pain, Robert Plant,
Bon Jovi et R.Kelly
Pour plus d’informations : kissmyart.us. DANA E. GLAUBERMAN
(Chef monteuse)
est l’une des plus fidèles collaboratrices de Jason Reitman. Récemment, elle a décroché un Hamilton Behind
the Camera Award pour son travail remarquable sur
LAST DAYS OF SUMMER.
Elle a été citée à l’ACE Eddie Award pour chacune
de ses collaborations avec le cinéaste, comme JUNO
et IN THE AIR, cité à l’Oscar du meilleur film, qui lui
a aussi valu sa première nomination au BAFTA et le
prix du meilleur montage de l’année décerné par le
Hollywood Film Festival.
C’est la sixième fois qu’elle monte un film de Jason
Reitman.
Tout récemment, elle a monté DRAFT DAY d’Ivan
Reitman, avec Kevin Costner, Jennifer Garner, et
Denis Leary. Elle avait fait équipe avec le réalisateur
pour SEX FRIENDS d’Ivan Reitman avec Natalie Portman et Ashton Kutcher.
On lui doit encore le montage de MAMAN, J’AI
RATÉ MA VIE d’Anne Fletcher, avec Barbra Streisand et
Seth Rogen, LOVE HAPPENS de Brandon Camp, avec
Aaron Eckhart et Jennifer Aniston, et FACTORY GIRL,
PORTRAIT D’UNE MUSE du même Brandon Camp et
George Hickenlooper.
Dana Glauberman a aussi participé au montage
de GIMME SHELTER, court métrage de Ben Affleck réalisé pour l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Originaire de Los Angeles, elle se découvre une
passion pour le montage peu après ses études, faisant
ses armes sur ses propres films tournés en Super 8.
Elle compare souvent son métier à la réalisation d’un
puzzle – jeu qu’elle adorait quand elle était petite.
LEAH KATZNELSON
(Chef costumière) a
décroché un diplôme d’architecture de Columbia.
Puis, elle entame sa carrière au sein du cabinet d’architecte The Rockwell Group, avant de s’orienter vers
le cinéma et la télévision. Elle a été assistante costumière pour LE GOÛT DE LA VIE, « Glee », THE VISITOR
et « 30 Rock ». Grâce à cette expérience de terrain,
elle s’impose comme chef-costumière pour AND SO IT
GOES de Rob Reiner, avec Michael Douglas et Diane
Keaton, ALL ABOUT ALBERT de Nicole Holofcener, DON
JON, premier film de Joseph Gordon-Levitt, et la comédie 21 JUMP STREET, avec Channing Tatum et Jonah
Hill. Elle se partage entre Los Angeles et New York.
BIBIO (Compositeur), alias Stephen Wilkinson,
a plus d’une corde à son arc. À la fois producteur et
auteur-compositeur, il est aussi photographe et réalisateur de films en Super 8, mais aussi collectionneur d’art.
Se faisant appeler «Bibio», en référence à l’un des
plus célèbres appâts utilisés pour la pêche à la truite,
il a en effet de merveilleux souvenirs de pêche au pays
de Galles, en compagnie de son père.
Après avoir sorti trois albums il y a une dizaine
d’années, il a changé de style récemment. C’est ainsi
que ses trois derniers albums ont été plébiscités par
la critique et les fans de l’artiste, décrochant au passage le prix de «Meilleur nouvel album» décerné par
Pitchfork. Le magazine Fader a ainsi salué son dernier
album, Silver Wilkinson, déclarant qu’il s’agissait d’un
«sommet dans son parcours».
RANDALL POSTER
(Superviseur musical) Est
l’un des superviseurs musicaux les plus sollicités de
sa génération. Réputé pour sa collaboration avec
Wes Anderson, il a aussi travaillé avec Harmony
Korine, Todd Haynes, Richard Linklater, Todd Phillips,
Martin Scorsese, Sam Mendes, et Jason Reitman.
Avec ce dernier, il a notamment supervisé la musique
des films IN THE AIR et LAST DAYS OF SUMMER. Tout
récemment, il a décroché un Grammy pour la série «
Boardwalk empire ».

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