Regards 8 - Les établissements hospitaliers de Sarreguemines

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Regards 8 - Les établissements hospitaliers de Sarreguemines
egards
N8
°
Mars 2015
JOURNAL D’INFORMATION INTERNE
CENTRE HOSPITALIER DE SARREGUEMINES
CENTRE HOSPITALIER SPÉCIALISÉ DE SARREGUEMINES
Editorial
Peu d’entreprises humaines reposent autant
sur les hommes, leurs compétences, leur
engagement et leur sens du devoir que les
établissements de santé. L’HUMAIN est, à la
fois, le moteur et l’objectif de toute institution
hospitalière ; c’est là ma vision de l’hôpital
public.
Le rôle de la revue « Regards » est d’informer
et de communiquer sur les projets, les
réalisations et les évènements, qu’ils soient
petits ou grands, qui valorisent nos ressources
humaines et qui expriment notre satisfaction de
voir progresser le service rendu aux patients.
Dans ce numéro 8, nous découvrons, en
particulier, le bloc opératoire, véritable
fourmilière où travaillent et se côtoient de
nombreuses catégories professionnelles. La
production de soins y est remarquable. C’est
là que l’évolution des techniques de travail
et de prise en charge des patients est la plus
significative. C’est là encore que se joue l’avenir
de la chirurgie et de l’anesthésie, en termes de
capacité d’adaptation à l’ambulatoire.
Un autre domaine qui implique et sollicite
toutes les forces vives, du CH comme du CHS,
est celui des coopérations interhospitalières
qui doivent être appréhendées avec raison,
confiance et détermination. Le territoire de la
Moselle-Est, avec ses 350 000 habitants, est un
espace d’offre de soins cohérent, dans lequel
nos hôpitaux de Sarreguemines sont appelés à
se déployer. Il faut considérer qu’il s’agit d’une
opportunité et même d’une chance pour nous.
L’Humain est plus que jamais au cœur de
l’hôpital et de son avenir.
Bonne lecture.
Jean-Claude KNEIB,
Directeur des Hôpitaux de Sarreguemines
A la une
Le don d’organes : en parler avec
ses proches !
La journée du don d’organes le 24 juin à l’hôpital Robert-PAX
L’équipe de coordination hospitalière
de l’hôpital Robert-PAX est constituée
de 2 médecins, Docteur Emmanuelle
Seris et Docteur Farid Arezki, et 2
infirmiers de coordination, Monsieur
Frédéric Klein et Madame Emilie
Guerbeur.
La démarche de don d’organes nous
implique tous et pour aboutir au
don, la chaîne de solidarité débute
avec chaque citoyen et au sein de
chaque foyer ou le don devrait
être évoqué afin de connaître la
position de tous. Elle nécessite une
collaboration des professionnels de
santé inter hôpitaux et interservices,
depuis les services d’urgence
et de réanimation jusqu’au bloc
opératoire de Sarreguemines ou
des professionnels sont formés pour
ces compétences très spécifiques,
notamment les Docteurs Firtion et
Yaghi. L’hôpital Robert-PAX s’inscrit
dans un réseau de Moselle Est et
A LA UNE
▶ Le don d’organes
A LA RENCONTRE DE
REPERE
PAGE 1
ÇA SE PASSE ICI
▶ Travaux au CHS
▶ Le CPEF à Bitche
travaille en collaboration avec les
hôpitaux de Forbach, Saint-Avold et
Freyming - Merlebach.
L’équipe de coordination se tient
à la disposition de tous, pour
accompagner et soutenir les
personnes dans leur démarche par
rapport au don, depuis la simple
demande d’information jusqu’à
l’accompagnement des donneurs
et de leurs familles qui par leur
générosité transforment une perte
en un espoir de vie meilleure et
prolongée, pour plusieurs autres
personnes.
Le 24 juin 2014, le Docteur Seris,
et Frédéric Klein se sont associés
à l’amicale des transplantés, dans
le but de sensibiliser les patients,
visiteurs et le personnel de
l’établissement.
L’équipe de coordination hospitalière
répond à vos questions, aux heures
ouvrables, au 03.87.27.34.41. 
▶ Le projet médical de
Moselle Est
PAGE 2
▶ Le bloc opératoire
PAGE 6
▶ Le handicap au travail
QUALITE - SECURITE
PAGES 4-5
▶ Les IPAQSS
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ACTUALITES DU PERSONNEL
PAGE 7
Repère
Le Projet Médical Moselle Est : vers un élargissement de notre offre de soins
Le Centre Hospitalier de Sarreguemines participe activement au
déploiement de la nouvelle organisation sanitaire définie par
l’Agence Régionale de Santé de Lorraine, dans le cadre du
Projet Médical Moselle-Est (PMME). Ce projet médical détaille les
grandes orientations sanitaires à mettre en œuvre pour répondre
aux besoins de santé des habitants du Bassin Houiller et du
territoire de Sarreguemines. La Moselle-Est, avec ses 350 000
habitants, constitue ainsi notre nouvel espace d’offre de soins et
de coopération.
Les priorités du Centre hospitalier de Sarreguemines
Quatre priorités sont mises en avant :
• Travailler à l’efficience de notre organisation interne
• Améliorer les filières d’aval
• Développer l’ambulatoire en chirurgie et en médecine
• Regrouper nos consultations externes et les secrétariats
médicaux
Ce travail a débuté et sera intégré aux réflexions menées dans le
cadre du projet médical de l’établissement qui visera à définir les
orientations et priorités d’action pour les cinq prochaines années.
Ce projet, validé par les acteurs de santé, discuté avec les
partenaires sociaux et présenté aux élus, vise à modifier en
profondeur l’offre de soins délivrée par les établissements de
Moselle-Est. Il a reçu le soutien du ministère de la Santé, à travers
l’accord donné par le COmité interministériel de la PErformance et
de la MOdernisation de l’offre de soins hospitaliers (COPERMO)
pour l’accompagnement financier du projet.
Le renforcement des activités du Centre Hospitalier de
Sarreguemines
les premières étapes consistent à transférer trois activités de
l’Hôpital de Freyming vers notre établissement et pour venir
conforter notre offre de soins.
Sont concernées :
• L’activité de biologie médicale, transférée depuis le 13 janvier
2014
• L’activité de médecine nucléaire, transférée depuis le
27 janvier 2015, avec maintien temporaire sur FreymingMerlebach
• L’activité d’imagerie avec l’achat d’un deuxième scanner dont
la mise en service est prévue pour début octobre 2015.
Quatre établissements ou groupements hospitaliers sont chargés
de la mettre en oeuvre :
• Le Centre Hospitalier Robert-PAX de Sarreguemines
• L’Hôpital de Freyming-Merlebach et le Pôle Gériatrique de
Creutzwald
• L’Hôpital de Saint-Avold - Groupe SOS Santé
• Le CHIC Unisanté+ Forbach-Saint-Avold.
La clinique Saint Nabor de Saint-Avold n’est pas directement
concernée.
Ces transferts d’activités nécessitent la mise en place d’un
accompagnement social des personnels de l’Hôpital de FreymingMerlebach, dont les modalités sont en cours de définition.
De la même manière, les établissements partenaires du territoire
seront également impactés. Le schéma ci-dessous retrace les
mouvements d’activités ainsi que le nombre de personnels
transférés :
Un enjeu fort : répondre aux besoins de la population en
termes d’offre de soins
Ce projet médical vise à identifier les caractéristiques du territoire
de Moselle-Est, qui est un des plus peuplés de Lorraine (3ème
territoire en termes de densité de population), et marqué par un
vieillissement important de sa population.
Plus généralement, la Lorraine présente des indicateurs de
santé plus défavorables qu’au niveau national. Ainsi, le Bassin
houiller arrive en tête des territoires de Lorraine pour la mortalité
par cancers, tandis que celui de Sarreguemines présente des
indicateurs de santé publique défavorables pour les maladies
cardio-neuro-vasculaires.
Ainsi, les principales causes de mortalité (en nombre de décès) de
notre territoire sont, par ordre décroissant :
• Les tumeurs malignes (lèvres, trachée, larynx, poumons, organes
digestifs)
• Les maladies cardio-neuro-vasculaires dont cardiopathies
ischémiques et maladies cérébro-vasculaires,
• Les maladies respiratoires.
Un territoire dynamique marqué par des taux de fuite importants
L’offre hospitalière de Moselle-Est présente de nombreux atouts. A
cet égard, l’Agence Régionale de Santé relève la présence d’une
réelle dynamique professionnelle en Moselle-Est. . On dénombre la
présence de nombreux professionnels de santé spécialisés dans les
domaines liés aux besoins de la population. Ces spécialistes sont
surtout présents dans les établissements hospitaliers.
Malgré cela, notre territoire reste marqué par des taux de fuite en
chirurgie et en médecine.
De manière à répondre aux enjeux de santé publique, il importe
donc de développer les coopérations et collaborations médicales
entre les établissements de santé de Moselle-Est, dans l’objectif de
structurer des filières. Celles-ci permettront de préserver la présence
de nos professionnels de santé spécialisés sur notre territoire et de
constituer des pôles de références attractifs et performants, pour
apporter la meilleure réponse aux besoins de la population.
Regards N°08
L’Hôpital de Freyming-Merlebach deviendra un pôle de rééducation
fonctionnelle et de soins de suite spécialisés, après sa reconversion.
Le Centre hospitalier de Sarreguemines sera identifié en tant que
pôle d’oncologie et de chirurgie, avec des plateaux techniques de
haut niveaux.
Ces orientations stratégiques seront intégrées et valorisées dans le
futur projet médical de l’établissement. 
Carole STENGER
2
A la rencontre de
Le bloc opératoire : un plateau technique exceptionnel
Le bloc opératoire du Centre Hospitalier Robert-PAX est
situé au 1er étage du bâtiment B. Il occupe une surface de
1330 m2.
ressources. Dans ce cadre, le projet pour 2015 est de
doter le bloc opératoire d’un logiciel permettant :
•
Espace de haute technicité, il allie les compétences
médicales et paramédicales dans différentes spécialités
chirurgicales. Ces spécialités sont fort variées, parfois
complémentaires et contribuent à étoffer l’offre
de soins de l’établissement. Il s’agit de la chirurgie
digestive, l’urologie, la gynécologie et l’obstétrique,
la traumatologie et l’orthopédie, l’ophtalmologie, les
endoscopies digestives, la stomatologie, et la chirurgie
ORL. L’activité de prélèvement multi organes, pour
laquelle le CH de SARREGUEMINES est titulaire d’une
autorisation, bénéficie de l’infrastructure du bloc pour la
réalisation des prélèvements. La pose de pace maker et
les cardioversions par les cardiologues sont également
réalisées au bloc opératoire, dans une salle dédiée.
Il comprend 8 salles dont 6 salles dédiées à la chirurgie,
une salle d’endoscopie digestive et une salle pour les
césariennes qui est contigüe au secteur de naissances.
En 2014, 8930 interventions ont été réalisées au bloc
opératoire (interventions chirurgicales, endoscopies),
contre 8507 en 2013, soit une progression de 5%. A elle
seule, l’activité ambulatoire a représenté 4816 actes, en
augmentation de 20 % par rapport à 2013. Le ‘‘virage’’
ambulatoire est donc bien engagé.
Le personnel œuvrant au sein du bloc opératoire est
diversifié : anesthésistes, chirurgiens, gastroentérologues,
cardiologues, IADE, IBODE, infirmiers, aide-soignants et
ASH. Une secrétaire médicale à mi-temps apporte son
concours à la réalisation du programme opératoire et
à la tenue des statistiques qui sont un élément important
du système d’information. Le cadre de santé, IBODE de
formation, est le chef d’orchestre du bon déroulement du
programme opératoire avec l’appui du Conseil de bloc,
maître d’œuvre du fonctionnement et de la cellule de
programmation qui se réunit à une fréquence hebdomadaire
pour définir le programme de la semaine à venir.
La présence d’un régulateur (IADE ou IBODE) aux côtés
du cadre de santé est essentielle. Il permet d’optimiser le
déroulement du programme opératoire, en tenant compte
des urgences et des rajouts, et l’utilisation des salles au
cours de la journée.
•
•
•
•
de disposer d’une gestion de la programmation
opératoire et de son activité, entièrement informatisée et
permettant au bloc opératoire de disposer de l’ensemble
des informations nécessaires à la prise en charge du
patient,
d’automatiser les indicateurs de pilotage,
d’améliorer l’échange d’information sur la prise en charge
du patient entre les unités de soins et le bloc opératoire,
de disposer d’une vision en temps réel de l’occupation des
salles et du circuit patient,
de disposer d’une interface avec la pharmacie et la
stérilisation pour la gestion des dispositifs médicaux.
La chirurgie ambulatoire occupe une place prépondérante.
Les spécialités qui sont les plus grandes pourvoyeuses
de cette chirurgie d’un jour sont l’ophtalmologie,
les endoscopies digestives, la chirurgie digestive, la
stomatologie et la chirurgie de la main. Des interventions de
plus en plus complexes sont aussi réalisées en ambulatoire,
notamment les cholécystectomies sous cœlioscopie.
Le bloc opératoire et le service de chirurgie ambulatoire
se sont emparés depuis plusieurs années de ce défi
permettant aux patients éligibles d’entrer à l’hôpital le
matin, d’y être opérés et de regagner leur domicile dans
l’après-midi avec toutes les conditions de sécurité et de
confort requises.
La ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol
TOURAINE a déclaré le 24 avril 2014 dans une interview
« vouloir doubler le rythme de croissance de la chirurgie
ambulatoire » en fixant l’objectif, dès 2016, d’une
opération sur deux réalisée en ambulatoire. Gageons que
le Centre Hospitalier de Sarreguemines soit sur les rangs
pour relever le pari de l’avenir de la chirurgie ambulatoire
en maintenant son rythme de croisière actuelle. 
Sandrine Raimondi
Cadre de santé IBODE au Bloc opératoire
Evoquer le bloc opératoire sans citer les points forts de ce
plateau technique serait être incomplet et partiel !
Les circuits sont pensés pour respecter les règles d’hygiène et
faciliter le parcours du patient en sécurité. Les équipements
sont modernes et contribuent à rendre l’environnement
de travail agréable. La capacité d’adaptation du
personnel à ce nouvel outil de travail mérite également
d’être soulignée. Le système d’information du bloc devra
nécessairement évoluer afin d’optimiser l’outil et les
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Regards N°08
ça se passe ici
La gestion du chauffage et de l’eau chaude sanitaire aux hôpitaux
de Sarreguemines
La facture énergétique des hôpitaux français est passée de
1.5 à 5% du budget en 10 ans, tout en réalisant régulièrement
des travaux d’économie : pour les hôpitaux de Sarreguemines
(CHS + PAX + St Joseph), le budget annuel d’électricité est de
l’ordre de 1 M€ et le budget gaz de l’ordre de 1.4 M€.
Le Grenelle de l’environnement nous impose de lutter contre le
changement climatique et de maîtriser la demande d’énergie.
Depuis plusieurs années déjà, les Hôpitaux de Sarreguemines
sont activement engagés dans une démarche de développement durable et de maîtrise de leurs consommations d’énergies.
Un engagement déjà ancien dans la maîtrise des énergies
1. La Gestion Technique Centralisée
Les Hôpitaux de Sarreguemines ont fait le choix, il y a déjà
10 ans, de déployer dans tous les bâtiments un système de
GTC, Gestion Technique Centralisée. La GTC permet de superviser et réguler, d’une part les températures (air, eau) et,
d’autre part la qualité de l’air des zones classées. Ainsi, nous
sommes à même de garantir le confort de nos patients tout en
maîtrisant les consommations.
5. L’éclairage extérieur du CHS
Nous menons également des réflexions pour le remplacement
de nos lampadaires par des éclairages à leds. L’économie
annuelle espérée, de l’ordre de 7 000 €, pourrait nous permettre de financer le remplacement de nos lampadaires
vétustes, tout en améliorant les niveaux d’éclairement, recommandés par les normes relatives à l’accessibilité des personnes handicapées.
2. Audit énergétique et bilan des gaz à effets de serre
Pour y parvenir, nous avons réalisé en 2011 un audit énergétique sur l’ensemble des pavillons du CHS ainsi qu’au CH,
pour déterminer des voies de progrès, priorisées en fonction
du temps de retour sur investissement.
A ce titre, les diagnostics de performance énergétique sont
affichés dans toutes nos structures. De même, les bilans des
émissions de gaz à effet de serre ont été réalisés.
La réfection du réseau d’eau chaude sanitaire
La production d’énergie pour le chauffage, l’eau chaude
sanitaire ainsi que la vapeur d’eau est centralisée depuis
une chaufferie et un réseau de chauffage qui dessert 70
bâtiments ainsi que l’hôpital Robert-PAX. La surface totale
chauffée est de 65 000 m2 pour le CHS et de 28 000 m2
pour le CH Robert-PAX.
Devant la vétusté des conduites d’alimentation des réseaux
de chauffage et d’eau chaude sanitaire qui desservent le
CHS, l’hôpital a pris la décision du remplacement de ces réseaux. Nous profitons de cette réfection pour produire l’eau
chaude sanitaire au sein même de chaque bâtiment, à travers des échangeurs de chaleur, évitant ainsi les problèmes
de stockage et assurant la maîtrise du risque légionnelle.
Un réseau unique de chaleur constitué de deux tuyaux est
donc suffisant.
Le marché de travaux a
été attribué au groupement des sociétés Schaeffer et Houllé, qui a soustraité la partie réseau à
l’entreprise SMTPF.
La première tranche de
ces travaux a démarré
en été 2014. Elle permet
de réaliser l’ensemble des
liaisons inter-bâtiments
ainsi que les sous-stations
de chauffage des bâtiments Opaline et Myosotis. La fin des travaux de
3. Le nouveau marché de fourniture de gaz
Du fait de la fin des tarifs règlementés du gaz, la mise en
concurrence des fournisseurs nous a permis d’obtenir une diminution du prix du gaz de près de 20%.
4. Les travaux d’isolation
Durant les deux dernières années, nous avons entrepris des
travaux d’isolation complémentaire de 20 000 m2 au niveau
des combles, par soufflage de laine minérale, de 16 000 m2
en sous faces des vides sanitaires, par projection de laine
minérale, ainsi que des travaux de réfection des isolations
des conduites de chauffage et
d’eau chaude sanitaire.
Le coût de ces travaux, évalué à environ 700 000 €, a
été entièrement couvert par la
‘‘vente’’ de certificats d’économie d’énergie. L’économie
espérée suite à ces travaux
d’isolation se situe aux environs
de 30 000 € par an.
Regards N°08
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ça se passe ici
cette tranche est prévue début 2015. La réalisation totale
des travaux devrait être terminée d’ici 2 à 3 ans.
Ce nouveau schéma d’alimentation sera également sécurisé
en cas de fuite car ce réseau est relié à celui alimentant l’hôpital Robert-PAX.
dant, au vu des caractéristiques techniques du réseau d’eau
de l’établissement, il n’est pas possible à l’heure actuelle de
maintenir constamment cette température sur l’ensemble du
réseau.
Aussi, les pavillons d’hospitalisation repérés comme étant à
risque ont été intégralement équipés de filtres absolus anti-légionnelle, dans l’attente de la réfection du réseau. Par ailleurs,
des prélèvements sont réalisés et analysés très régulièrement
afin de surveiller la qualité de l’eau. 
La problématique de la légionnelle
Les légionnelles se développent, sous certaines conditions,
dans le réseau d’eau chaude. La bactérie vit dans l’eau et
colonise les réseaux de distribution d’eau chaude et froide
entre 25 et 45ºC (température optimale : 35ºC).
La légionellose est une infection pulmonaire provoquée par
l’inhalation d’aérosols d’eau contaminée par la bactérie. Au
CHS, le principal vecteur potentiel de contamination sont les
douches, du fait de la formation de microgouttelettes en suspension dans l’air.
Pour éviter la prolifération des légionelles, il faut garantir une
température de 50° C en tout point du réseau d’ECS. Cepen-
L’opération de travaux en quelques chiffres :
▶▶Le
coût total : 4.8 M€. (la 1ère tranche : 1,8M€)
▶▶70 bâtiments reliés au nouveau réseau
▶▶4 100 mètres linéaires de conduites
▶▶1ère tranche : 8 mois de travaux
▶▶Surface totale chauffée : 93 000 m2
Jean-Marie Bichler
Le Centre de Planification et d’Education Familiale à Bitche
En septembre 2013, une antenne du Centre de Planification et d’Education Familiale de Sarreguemines a été ouverte
à l’Hôpital Saint-Joseph de Bitche.
Elle se situe dans les locaux du Centre Périnatal de Proximité à l’Hôpital Saint-Joseph de Bitche. Le Docteur Nourredine
SI HAMMANE, chef de service de gynécologie-obstétrique, assure les consultations médicales de l’antenne, deux fois
par mois, le lundi.
Les sages-femmes du Centre Périnatal assurent les consultations du lundi au vendredi de 8h30 à 16h50, sur rendez-vous
(03.87.98.76.80).
Une sage-femme conseillère conjugale est disponible sur rendez-vous à l’Hôpital Saint-Joseph pour des entretiens
individuels ou en couple ; cette activité tend à être développée.
Des contacts sont établis régulièrement avec les établissements scolaires du secteur, afin de sensibiliser les adolescents
en assurant des séances d’information collective, en lien avec les infirmières scolaires. 
Les jardins d’Opaline
Dans le cadre des activités psychosociothérapiques, les
Unités OPALINE, Rdc et Etage, ont mis en place chacune,
une table horticole afin de travailler la terre et les plantes
avec certains des patients polyhandicapés.
Réalisés par les ateliers d’ergothérapie des UMD, les
supports ont été remplis de terreau et des plantes
aromatiques y ont été plantées, avec la participation
active ou passive (simple présence et observation) des
patients. Le jardin des aromates, ainsi dénommé, embelli
depuis l’été 2014 la terrasse des 2 Unités de soins et les
patients peuvent de temps en temps y cueillir une branche
d’aromates, une fraise ou une tomate-cerise...
Dans le même esprit, plusieurs soignants de l’Unité OPALINE
Rdc ont créé, avec l’aide du service des Espaces verts,
un petit carré potager, à l’arrière du bâtiment. Quelques
patients ont contribué à cette réalisation, encadrés par
les soignants vigilants au bon développement des plantes
semées ou repiquées.
Arrosages réguliers, binage, récolte des légumes ont permis
une activité agréable et valorisante pour ces patients qui,
certes pour la plupart, n’ont été qu’observateurs, mais qui
pour quelques-uns ont prêté main forte pour faire de ce
petit lopin de terre un petit jardin potager d’Eden. 
Cindy HILPERT et Didier SCHMITT
Cadres de Santé – OPALINE Etage et RDC
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Regards N°08
ça se passe ici
Le paiement en ligne disponible sur le site Internet
Il est désormais possible pour le patient du centre hospitalier, comme pour celui
du centre hospitalier spécialisé, de régler ses frais d’hospitalisation directement
sur Internet, via le site de l’établissement.
Une convention, qui permet cette nouvelle modalité de paiement a été signée le
3 juillet 2014 entre la Direction des hôpitaux de Sarreguemines et la Direction
générale des finances publiques.
Le but est de simplifier les démarches administratives pour les patients, en leur
permettant de régler les factures par carte bancaire, 24 heures sur 24, sans se déplacer et sans envoyer de chèque.
Pour l’hôpital il s’agit d’améliorer le taux de recouvrement grâce à un règlement plus rapide et de gagner du temps
grâce à la dématérialisation de la procédure.
A ce jour en France, seulement 10 établissements publics ont expérimenté ce mode de paiement. 
Qualité - Sécurité des Soins
Les Indicateurs Pour l’Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins
Au Centre Hospitalier Spécialisé, il est en place au service
des admissions du bâtiment administratif et dans chaque
unité de soins.
Les hôpitaux de Sarreguemines s’engagent à améliorer leurs
pratiques en réalisant des évaluations régulières avec les
professionnels, tout au long de l’année.
Pour définir des priorités d’action d’amélioration, les pratiques
et les organisations sont régulièrement évaluées avec
l’appui de différents outils (audits, évaluations de pratiques
professionnelles, questionnaires de satisfaction), mais aussi à
l’aide des Indicateurs pour l’Amélioration de la Qualité et de
la Sécurité des Soins (IPAQSS).
Les IPAQSS sont des indicateurs de qualité et de sécurité des
soins OBLIGATOIRES et généralisés au niveau national, élaborés
par le Ministère de la Santé et la Haute Autorité de Santé (HAS).
Si le recueil des indicateurs était jusqu’ici annuel, la HAS a
instauré, à compter de 2014, un rythme de recueil biennal
alternant les indicateurs :
En 2014 : les Hôpitaux de Sarreguemines ont recueilli les
indicateurs transversaux suivants :
• L’évaluation de la qualité du dossier patient avec :
▶▶La tenue du dossier patient (Santé mentale, MCO, et
SSR)
▶▶le délai d’envoi du courrier de fin d’hospitalisation
(Santé mentale, MCO, et SSR)
▶▶le dépistage des troubles nutritionnels (Santé mentale,
MCO, et SSR)
▶▶La traçabilité de la douleur (Santé mentale, MCO et
SSR)
▶▶La traçabilité du risque d’escarre (MCO et SSR)
• L’évaluation de la qualité du dossier anesthésique (MCO)
• L’évaluation des modalités d’organisation de la réunion
de concertation pluridisciplinaire (RCP) en cancérologie
(MCO)
Si l’amélioration de la prise en charge du patient est le but
premier de ce type de démarche, ces indicateurs servent
également d’autres objectifs :
• Informer les usagers sur les pratiques réalisées au sein
de leurs établissements de santé
• Mobiliser les professionnels pour dynamiser les
démarches d’amélioration de la Qualité et de la sécurité
des soins.
• Alimenter la procédure de certification des établissements
de santé, conduite tous les 4 ans.
Pour faciliter l’accès au grand public, le site « SCOPE SANTE »
mis en place par le Ministère de la Santé assure une diffusion
des résultats, mise à jour chaque mois de novembre.
A Sarreguemines, la diffusion au public est effective sur le site
Internet de l’établissement et jointe dans les livrets d’accueil
des patients.
Conformément à la réglementation, les mises à jour se font
dans les deux mois qui suivent la publication sur « SCOPE
SANTE », soit en janvier de chaque année.
Sur chaque site un affichage adapté complète cette information
destinée au public et aux professionnels :
Au Centre Hospitalier, il est en place dans le hall d’entrée de
chaque site et aux urgences.
Regards N°08
En 2015, seul le Centre Hospitalier procédera au recueil de
3 indicateurs de pratique clinique:
• L’infarctus du myocarde (MCO)
• L’Accident Vasculaire Cérébral (MCO)
• L’hémorragie du post-partum immédiat (MCO)
Pour renforcer la sécurité du recueil des indicateurs nationaux
soumis à diffusion publique, un contrôle qualité du recueil des
données est déployé par les ARS (Agence Régionale de Santé).
Le résultat de ce contrôle aura des conséquences sur la diffusion
publique des indicateurs : non diffusion du résultat de l’indicateur
en cas de recueil non validé par le contrôle de l’ARS. 
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Actualités du personnel
Le handicap au travail : tous concernés
Les hôpitaux de Sarreguemines engagent une démarche volontariste destinée à promouvoir l’égalité des chances ainsi que
l’insertion et le maintien dans l’emploi de ses agents en situation de handicap. Il s’agit du handicap au sens large, c’est-à-dire
toute situation provoquant un handicap dans l’exercice d’une activité.
Focus : le handicap, de quoi parle – t – on ?
En vertu de la loi du 11 février 2005, « constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie
en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une
ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé
invalidant. »
Quels sont les objectifs de la démarche ?
L’objectif principal de la démarche vise au renforcement du dispositif de maintien dans l’emploi actuel par la réalisation d’un
plan d’actions financé en partie par le FIPHFP
Les ambitions que nourrit la démarche sont, notamment, de :
• Favoriser la mise en place d’aides (aménagements de poste, formation dans le cadre d’une reconversion…) ;
• Perfectionner le dispositif existant ;
• Sensibiliser et informer l’ensemble des agents de l’hôpital.
Focus : Qu’est-ce que le FIPHFP ?
Le Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique a été créé par la loi du 11 février 2005 pour
l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Le FIPHFP est chargé de
collecter les contributions financières des employeurs publics soumis à l’obligation d’emploi de 6% de travailleurs handicapés
,qui ne parviennent pas à atteindre ce taux. En retour, le FIPHFP encourage les employeurs publics à mettre en place une
politique en faveur des personnes en situation de handicap ou de restriction d’aptitudes en finançant certaines de leurs actions.
Qui pilote la démarche au sein du Centre Hospitalier?
La démarche est suivie par un comité de pilotage interne qui assure une fonction de suivi et de validation pour chaque phase
d’élaboration du projet handicap. Elle associe les acteurs du service de Santé au Travail, des cadres issus des différentes
filières, les représentants du personnel, la Direction des Soins et la Direction des Ressources Humaines.
Le CHSCT sera également acteur de la démarche : l’avancée des travaux lui sera présentée et son avis sollicité lors des
différentes phases du projet.
La démarche, repose avant tout, sur
l’information, l’implication et la participation de tous les agents. Dans ce
cadre, nos deux établissements sont
accompagnés par un cabinet spécialisé, Enéis Conseil. Certains agents
seront ainsi sollicités pour un entretien
et/ou pour participer à des réunions
de travail.
Quelles sont les étapes de la démarche ?
Le projet se compose de 3 temps forts :
Le handicap est l’affaire de tous. Qu’il
soit visible ou invisible, qu’il exige
ou non une adaptation du poste de
travail, nous devons tous nous mobiliser pour que notre établissement
devienne une structure où le handicap, aux yeux de l’agent concerné
comme aux yeux de ses collègues,
n’en soit plus un. 
Solène Lanter
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Regards N°08
Mouvements du personnel
Centre Hospitalier
Général
Bienvenue à
Agent des Services Hospitaliers
ARMEL Mike, Convoyage KLEIN Yannick, VERRIER Guillaume, Brancardage - MOHR
Jennifer, Bloc chirurgical - MORABITO Vanessa, PISCHEDDA
Marie-Anne, SCHENKER Elodie,
Equipe d’Entretien Hospitaliers
Adjoint Administratif Hospitalier
BOOS Sophie, Gynécologie - GIOVANNELLI Sandra,
LENHARD Tiffany, Imagerie HUSSONG Maïté, Admissions
urgences
Aide Soignant
DAHAR Latifa, Pool de remplacement - CALONNE Benjamin,
SSR Bitche - CLOSS Manon,
Gastroentérologie - MULLER
Sophie, Médecine Bitche
Assistant du Service Social
QUIRING Jean
Praticien Contractuel
HAFEZ Sofian, Gynécologie
Directrice Adjointe
STENGER Carole, Directrice de
la Stratégie, la Gouvernance,
les Coopérations et la Communication
Manipulateur en Radiologie
CLESSIENNE Thomas, Médecine
Nucléaire
Praticien Attaché :
SCHMITT Pierre, Pneumologie
Préparatrice en Pharmacie
ETTIGHOFFER Céline, Pharmacie
Puéricultrice
KARST Sandra, Pédiatrie - KOBLER Anaïs, Maternité
Bonne retraite à
Attachée Administratif Hospitalier
MEYER Christiane, Service Economique
Infirmière
SEMECAS Marlyse, Chirurgie
Orthopédique
Praticien Hospitalier
NGANGU Zampuena, ARU
Praticien Attaché
BECKER Jean-Marc, Pneumologie
Centre Hospitalier
Spécialisé
Bienvenue à
Agent Entretien
EHRHARDT Emmanuel, Blanchisserie
Aide soignant
SCHEYER Clémence, Long Séjour
Infirmier
BARBIER Iris, HAMANT Justine, TRABER Elise, Long Séjour
- FRUMHOLTZ Jean-Marie,
Glycines - HUSSAUD Morgane, OUAOUKACH Fatima,
H.J. Enfants Villa des Pins THIEBAUTGEORGES Mathieu,
C.M.P. Forbach
Ouvrier Qualifié
BOTT Christelle, Cuisine -
DOS SANTOS Matthieu, Jardins
Praticien Attaché
DANILEVICI Cézar Emanuel,
Roseraie
Psychologue
CROUZIER Julie, 3ème Service
Bonne retraite à
Agent de Maitrise
SCHOENHENS Jean-Marie,
Ateliers - HOFF Joseph, Jardins
Aide Soignant
DUCHENE Marie-Rose, Long
Séjour - KOBLER M a r i e Jeanne, Lierre C
Infirmier
LETT Marie, H.J. Eveil Bitche SCHNEIDER Anne, C.M.P. Enfants SGMS
Aide Soignant
WENDLING Fabienne, Roseraie
Praticien Hospitalier
THIRY Jean-Luc, Lilas
Agent décédé
KIRCH Jean-Paul, Garage
Départ d’Alex STAUB
Le lundi 16 mars 2015 s’est tenu le dernier Conseil de
surveillance de Monsieur Alex STAUB qui en fut le président
depuis avril 1998. Ne se présentant plus aux élections
départementales, l’heure était venue, pour l’ensemble des
administrateurs de lui faire ses adieux et de le remercier
vivement pour son implication et son soutien sans faille
apporté à tous les projets du Centre Hospitalier Spécialisé.
Arrivée d’une nouvelle Directrice adjointe aux établissements
hospitaliers de Sarreguemines
Les Établissements Hospitaliers de Sarreguemines accueillent un nouveau membre au
sein de l’équipe de Direction.
Carole STENGER a, en effet, intégré l’établissement depuis le 5 janvier dernier,
après deux années passées au Centre Hospitalier de Lens, dans le Pas-de-Calais.
Elle a en charge les secteurs de la Stratégie, la Gouvernance, les Coopérations et la
Communication. Ses missions recouvrent ainsi le pilotage des projets d’établissements,
la mise en place et le suivi de la gouvernance au sein des pôles (concertation interne,
contrats de pôles, etc…) et les relations avec nos partenaires extérieurs.
Elle dirige également la cellule communication ainsi que la reprographie.
Nous lui souhaitons la bienvenue !
Regards - Le journal d’information interne du Centre Hospitalier de Sarreguemines et du Centre Hospitalier Spécialisé de Sarreguemines - n° 8 Mars 2015. Édité par le Groupement de Coopération Sanitaire - 1 rue Calmette - BP 80027 - 57212
SAREGUEMINES Cedex. Directeur de la Publication : Jean-Claude KNEIB - Rédacteur en Chef : Carole STENGER - Secrétaire de Rédaction : ZAHM Perrine - Comité de Rédaction : LANTER Solène, HEITZMANN Nicole, LACOUR Martine, MEYER Sabine,
SANCHEZ Vincent, WIRIG Camille - Conception : Cellule Communication - Photos : Cellule Communication - Impression : Imprimerie Sarregueminoise à Sarreguemines - Tirage : 2 450 exemplaires - Dépôt légal : Mars 2015.

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