Lagence de marketing opérationnel Stella Publicis Dialog propose
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Lagence de marketing opérationnel Stella Publicis Dialog propose
29 JUIN 09 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 909 N° de page : 38-39 ESPACE CLICHY-IMMEUBLE AGENA 92587 CLICHY CEDEX - 01 41 40 33 33 Page 1/5 Le retail2.0 entre en magasin en avril dernier Lagence de marketing opérationnel Stella Publicis Dialog propose aux consommateurs de disposer dans Les plus du web en magasin les magasins des mêmes facilités que sur internet. Comment évolue leur comportement en Une solution confortée par des études récentes qui ces temps incertains, quels sont leurs leviers d'achat actuels maîs aussi qu'est ce intéresseront plus d'un distributeur. qui pourrait les inciter à acheter davan U n point de vente qui met toutes les applications du web au ser vice des consommateurs, c'est le concept que teste actuelle ment Stella Publicis Dialog, agence spécialisée depuis bientôt 15 ans dans le street et le shopper marketing Baptisé retail 2 O, il prend la forme d'un «présentoir intelligent» réalisé en association avec Supertec, qui non seulement agit sur tous les leviers de l'animation (théâtralisa non, promotion) maîs est aussi un outil de conseil (démonstration d'usage, argumen taires de vente, fiches comparatives, présentation d'offres complémentaires), d'in teractivité avec le consommateur C'est également un outil pour le distributeur à qui il fournit des données sur les profils, comportements d'achat des shoppers, et pour les marques qui peuvent affiner leurs offres par enseigne. Cet outil est notamment en test dans l'univers de la beauté et du high-tech Pour les dirigeants de Stella, cette nouvelle solution opérationnelle est dans la droite ligne de l'évolution des attentes des consommateurs et leur conviction a été renforcée par une etude en ligne qu'ils ont fait réaliser par Panel on the web PUBLICIS2 5570050200507/GHC/MYE/3 Eléments de recherche : tage ce sont les questions auxquelles a voulu répondre l'étude en interrogeant un échantillon de 800 personnes Les réponses varient évidemment selon les univers Face à la crise, l'alimentation et la culture semblent être les deux univers qui seront les moins sacrifiés par les consommateurs High tech, bricolage et jardinage, beauté parfumerie et textile sont en revanche ceux pour lesquels ils annoncent leur intention de dépenser moins (38% pour le textile, 41 % pour la parfumerie) 58 % affirment toutefois vouloir dépenser autant pour leurs achats de textile, soit la même proportion que pour la parfumerie ou les voya ges et séjours touristiques «La majontédes consommateurs disent qu'us ne renonceront pas à aller dans les points de vente, note Richard Pellet, dg de Stella En revanche, u sera sans aucun doute plus difficile de les convaincre de transformer leur visite en achat car près des deux tiers déclarent qu'il leur ainverafréquemment de renoncer àun achat programme, de se décider au demier moment dans le point de vente et de changer d'avis pour acheter un autre produit que celui qu'ib avaient prévu d'acheter » En fait, le consommateur qui est aussi de plus en PUBLICIS DIALOG : agence conseil en marketing opérationnel, toutes citations 29 JUIN 09 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 909 N° de page : 38-39 ESPACE CLICHY-IMMEUBLE AGENA 92587 CLICHY CEDEX - 01 41 40 33 33 Page 2/5 tats d'une étude portant sur les tendances de consommation également réalisée par Benchmark group confirment leurs inquiétudes 39 % des personnes interrogées reconnaissent ne plus avoir les moyens de dépenser autant qu'avant et 38 % estiment que la crise les incite à moins dépenser ou du moins a être plus prévoyants Cette prevoyance est le fait des CSF (36%) maîs surtout, et c'est à noter, d'une plus grande proportion de CSP+ (41%). Cette population qui bénéficie, a priori, d'un pouvoir d'achat plus important fait, par ailleurs, également preuve d'une grande sensibilité aux prix (67% contre 81 % pour les CSF-) 61 % d'entre eux utilisent internet pour dénicher les meilleurs prix (contre 66% pour les CSF ) et 46% affirment acheter des marques de distributeurs (contre 54% pour les CSF ) Une consolation pour les marques haut de gamme tout de même 5 5 % des CSF + pn vilégient les produits de meilleure qualité, quitte à consommer moins (contre 45 % pour les CSF ) Les effets de la cnse se font aussi fortement sentir sur la manière dont les Français envisagent de consommer à l'avenir On semble, en effet, évoluer vers des achats plus responsables Une tendance qui était déjà dans l'air maîs que le climat d'incertitude du moment accélère nettement Les preoccupations environnementales arrivent désormais en tête au moment d'acheter Les personnes mterro gées par Benchmark Group déclarent accorder plus d'importance aux consommations d'énergie des produits, aux mentions « écologiques » et « commerce equitable » II en va de même pour l'origine des produits : prime est donnée aux origines française et européenne Sur ce dernier critère, il apparaît que les CSP+ sont moins sensibles au made in France Sur les principaux marchés, et notamment en habillement, ils sont, en revanche, beaucoup plus sourcilleux sur les labels de qualité ou mention bio, commerce équitable Moins dépensiers ou écologique ainsi que sur la marque mais plus prévoyants du fabricant Maîs pour l'ensemble des personnes interrogées, à la question « Ces études comportementales sont un outil pour mieux comprendre comment les qu'est-ce qui peut vous f aire choisir un proconsommateurs vont gérer un pouvoir duit, quitte à le payer plus cher », la pred'achat globalement en berne Les résul mière réponse (44%) est « aucun critère ne joue plus que le prix» rn plus un internaute - le chiffre d'affaires du ecommerce a été multiplié par IOU en 10 ans et est estimé aujourd'hui à 20 milliards d'euros par an - fait évoluer son compor tement d'achat au regard du web Selon l'étude, il veut, en effet, disposer dans les magasins des mêmes facilités que sur internet, la possibilité de comparer facilement (86%), les informations produits détaillées (85%) et le prix (82% des consommateurs considèrent qu'mternet permet de bénéficier des meilleurs prix contre 18% pour les réseaux physiques) Maîs ce consommateur-shopper qui veut tout, souhaite également quand il est en magasin, bénéficier de tout ce que ce canal de distribution apporte les conseils des vendeurs (76%), les animations point de vente (62 %), la possibilité de faire l'expé nence du produit (61 %) L'acte d'achat textile est ainsi avant tout lié au prix, au choix et à la qualité des produits, maîs aussi aux services spécifiques tels que la possibilité d'essayer le produit ou de le retourner en magasin, s'il ne convient pas ou si on change d'avis D'après l'étude, les promotions inciteraient à acheter davan tage (97%) maîs aussi la possibilité de comparer aussi facilement que sur internet (83 %) et d'obtenir des informations produits détaillées (79%) Pour acheter des cosmétiques ou un parfum, hormis le prix, la qualité et le choix, la possibilité de tester les produits, le conseil des vendeurs sont des critères déterminants « Pouvoir com parer les produits, les retourner et la dispo nibihté des marques expliquent le changement d'avis des shopper^ dans cet univers », note l'étude Les critères générateurs d'achat supplementaire sont les mêmes que ceux du textile, les animations point de vente en plus Des critères que les distributeurs doivent prendre en compte s'ils veulent aujourd'hui développer les achats de demain. LENA ROSE PUBLICIS2 5570050200507/GHC/MYE/3 Eléments de recherche : PUBLICIS DIALOG : agence conseil en marketing opérationnel, toutes citations 29 JUIN 09 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 909 N° de page : 38-39 ESPACE CLICHY-IMMEUBLE AGENA 92587 CLICHY CEDEX - 01 41 40 33 33 Page 3/5 PUBLICIS2 5570050200507/GHC/MYE/3 Eléments de recherche : PUBLICIS DIALOG : agence conseil en marketing opérationnel, toutes citations 29 JUIN 09 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 909 N° de page : 38-39 ESPACE CLICHY-IMMEUBLE AGENA 92587 CLICHY CEDEX - 01 41 40 33 33 Page 4/5 It. Tendance « Consommateurs Citoyens », Merci à Paris. PUBLICIS2 5570050200507/GHC/MYE/3 Eléments de recherche : I 5. Tendance « Expérimentaux », Diesel à Tokyo. PUBLICIS DIALOG : agence conseil en marketing opérationnel, toutes citations 29 JUIN 09 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 909 N° de page : 38-39 ESPACE CLICHY-IMMEUBLE AGENA 92587 CLICHY CEDEX - 01 41 40 33 33 Page 5/5 • LES NOUVEAUX VISAGES DE LA DISTRIBUTION Lors des premières rencontres de l'innovation Nelly Rodi, qui se sont déroulées début juin à l'École du Louvre, l'une des thématiques abordées a été l'adaptation des concepts de boutiques aux nouveaux comportements des consommateurs. « Cette crise est pour nous comme un bug géant dans l'ordinateur. Nous vivons une espèce de réinitialisation des contextes », résume d'emblée Vincent Grégoire, directeur du département Art de vivre au sein du cabinet Nelly Rodi. En bref, la communication a changé de sens. Avant, le consommateur cherchait un produit et sélectionnait le point de vente adéquat. Aujourd'hui, les détaillants et enseignes doivent susciter l'acte d'achat. En bref, c'est au produit de trouver son consommateur. Avec sa collègue Catherine Tétu, directrice du département Mode&Beauté, Vincent Grégoire a recensé cinq profils de consommateurs auxquels correspondent des innovations retails. Revue de détail succint. 1. LES HAPPY ANTI ou les Funky Anarchists se retrouvent dans la jeune génération, nourrie au PUBLICIS2 5570050200507/GHC/MYE/3 Eléments de recherche : SMS. Ils tournent la consommation en spectacle. Maroussia, fondatrice d'Andréa Crews se définit ainsi comme la « Fashion Queen du Funky Green ». Dans cette sphère, se côtoient les Pocket Stores (Comme des garçons), la notion de voisinage avec des boutiques dans des quartiers plus populaires (Azzaro à Londres]... Pour ces adulescents, tout est propice à l'amusement. 2. LES NEW CONNAISSEURS sont à l'affût du nouveau show-off. Les boutiques sont intimes ou quasi-clandestines, réservées aux membres seulement. L'idée sousjacente est qu'il faut mériter d'entrer dans ce lieu. Anisi Van Cleef and Arpels à Paris, ou encore Just Cavali. 3. LES EMOTIONAL TECH-Y sont à la recherche permanente de nouvelles technologies et de réseaux. Souvent babyboomers, ils veulent une innovation pensée pour l'être humain. Certaines enseignes innovent dans leur aménagement et dans leur manière d'utiliser les technologies. Dans cette vaste catégorie, il y a l'idée de voyage (Puma et son magasin dans des containers], de courses sur son chemin (Muji to go à l'aéroport de New York), le téléphone portable (Celio et liphone), l'extension de la maison, comme les douches dans le magasin Asics à Tokyo... k. LES CONSOMMATEURS CITOYENS sont en vogue. Agés en moyenne de 30 à 50 ans, ils sont bien souvent urbains et ont une vision moderne du rapport à la nature. La transmission aux enfants et le mieux-être leurs sont chers. Les boutiques mettent en avant le participatif, à l'image d'un nouveau phalanstère. Merci en est l'exemple phare, à l'opposée de Colette. On notera également la sobriété des aménagements, le souci de vendre des produits recyclés comme Filippa K ou encore Origins qui alimente aux États-Unis son réseau en énergie éolienne. 5. LES EXPÉRIMENTAUX ont soif d'expériences nouvelles dans le magasin et de bizarre. Il s'agit d'une nouvelle dramatisation. Ainsi Kate Moss et Amy Winehouse sont les symboles d'une « intégration désintégrée ». Ils trouveront leurs bonheurs dans le mélange des genres (Paul Smith qui transforme un bistrot parisien en magasin), dans les nouveaux multimarques (Mc Market à Monaco), dans le sombre et gothique à l'instar de Diesel dont la boutique tokyoïte est proche du night club. BJ PUBLICIS DIALOG : agence conseil en marketing opérationnel, toutes citations