chafik-el kharraz - EURO-MENA
Transcription
chafik-el kharraz - EURO-MENA
CINQUIEME DIALOGUE EURO MEDITERRANEEN DE MANAGEMENT PUBLIC JORDANIS, LES 25,26 ET 27 SEPTEMBRE 2012 "Manager la connaissance à l’université : Un constat ou une réalité à vérifier ?" CHAFIK Khalid* & EL KHARRAZ Ouail * * Université Abdelmalek Essaâdi – Centre des Etudes Doctorales « Economie et Gestion » Groupe de Recherche « Management et Système d’information » ENCG Tanger – Adresse : B.P 1255 Tanger – Maroc [email protected] , [email protected] 1 / 13 Résumé: Le management des connaissances est devenu aujourd’hui une nécessité pour toute organisation souhaitant se développer dans un environnement de plus en plus turbulent et difficile. L’Université ne peut échappée à cette réalité. Après les entreprises, les institutions d’enseignement supérieur commencent à s’orienter progressivement vers l’instauration de différentes pratiques relatives au management des connaissances au niveau de leurs stratégies de gouvernance. Dans ce papier, nous essayons de traiter cette problématique dans le contexte des universités marocaines via une étude empirique basée sur une enquête administrée par la technique des interviews directs de responsables chargé de la gouvernance des aspects académiques et administratifs au niveau de la présidence des universités. D’une manière générale, les résultats de l’étude montre l’existence d’un certain nombre de pratiques du knowldge management (KM). Cependant, il reste beaucoup à faire pour mieux les formaliser notamment au niveau de la mise en œuvre des stratégies de développement des universités. Abstract: Knowledge management has become a necessity for any organization wishing to develop in an environment increasingly turbulent and difficult. The University can not escape this reality. After company, higher education institutions begin to gradually move towards the establishment of different strategies for this type of management. In this paper, we try to deal with this problematic in the context of Moroccan universities via an empirical study based on a survey administered by the technique of direct interviews of officials responsible for the governance of academic and administrative aspects at the university presidency. The results of the study that we conducted among Moroccan universities allows us to conclude that, in general, the Moroccan university satisfied most conditions necessary for the implementation of a knowledge management of high quality. Mots clés : Management des connaissances, Université marocaine, Infrastructure, Info-culture, Infostructure. Keyword : Knowledge management, Moroccan university, Infrastructure, Info-structure, Info-culture 2 / 13 1. Introduction : Est-ce que le management des connaissances est applicable dans les établissements de l’enseignement supérieur ? Certains diraient que celui-ci est leur principale raison d’être. Si tel est le cas, alors le domaine de l’enseignement supérieur devrait être remplis d’exemples qui tirent parti de ce type de management pour encourager la créativité, inciter à l’innovation et aboutir à un produit final de qualité. Cependant le knowledge management est un nouveau domaine et les cas qui peuvent existés ne constituent que l’exception qui échappe à la règle. Par ailleurs, il faut reconnaître qu’il y a une grande importance à l’adoption d’un tel management et une valeur inestimable pour les institutions d’enseignement supérieur qui l’instaure. En fait, ces institutions disposent d’importantes possibilités d’appliquer les pratiques de gestion des connaissances pour soutenir chaque partie de leurs missions1. Le grand problème qu’elles doivent résoudre est que le management des connaissances est un champ vaste à appréhender et surtout ce qui concerne les implications de l’application d’un tel management sur le cadre éducatif. Mais, ceci ne peut guère décourager ces établissements d’enseignement supérieur à prendre des initiatives pour développer leurs pratiques de knowledge management. Faisant preuve de leur efficacité dans le monde des entreprises, les institutions d’enseignement supérieur commencent à s’orienter progressivement vers l’instauration de différentes pratiques relatives au Management des connaissances au niveau de leurs stratégies de gouvernance. Par ailleurs, l’université marocaine a tout intérêt à suivre cette tendance envers le knowledge management (KM) pour pouvoir améliorer sa performance organisationnelle et son classement à l’échelle mondiale. Il est certain que l’université est le lieu, par excellence, de production et de diffusion de connaissances académiques. Néanmoins, il est paradoxal de s’interroger sur l’existence des pratiques formelles du KM dans la gouvernance des établissements de l’enseignement supérieur. Dans ce papier, nous essayons de traiter cette problématique dans le contexte des universités marocaines via une étude empirique basée sur une enquête administrée par la technique des interviews directs de responsables chargé de la gouvernance des aspects académiques et administratifs au niveau de la présidence des universités. Il s’agit d’une étude exploratoire qui vise à tester le modèle proposé par Pan et Scarbrough2 pour identifier les variables explicatives du succès des stratégies KM au niveau des universités à savoir : Infrastructure, Info-structure et Info-culture. D’une manière générale, les résultats de l’étude montre l’existence d’un certain nombre de pratiques du KM. Cependant, il reste beaucoup à faire pour mieux les formaliser notamment au niveau de la mise en œuvre des stratégies de développement des universités. 1 Pan, S. L. and Scarbrough, H. (1999), “Knowledge Management in Practice: An Exploratory Case Study,” Technology Analysis and Strategic Management 3 / 13 2. Management des connaissances à l’université : cadrage conceptuel de la problématique. De nos jours, l’un des grands défis de toute organisation est de pouvoir gérer sa connaissance en toute sécurité et avec excellence. L’université n’échappe pas à cette règle. En fait, celle-ci devrai développer ses stratégies de management des connaissances pour faire face à l’incertitude de l’environnement actuel. 2-1 Management des connaissances : concepts clés Le management des connaissances peut être défini comme étant un ensemble de stratégies et de pratiques qui visent à créer, à capitaliser, à transférer et à partager les connaissances au sein d’une organisation dans le but d’améliorer la performance de celle-ci. A- Créer des connaissances : L’idée qui sous-tend la création des connaissances consiste simplement à réunir les conditions pour que les personnes en cause puissent contribuer à y intégrer les connaissances qu’elles développent dans l’activité considérée2. Un tel programme est très communément appliqué, sans que l’on fasse mention explicitement de gestion des connaissances, par exemple à travers les démarches qualité, les groupes de projets, etc. Ce processus constitue un mode de formalisation puisque des connaissances sont approuvées et intégrées dans l’activité et se matérialisent sous une certaine forme : procédures, cahiers de charges, lois, programmes de formation, organisation, etc. L’objectif est alors d’encourager ce phénomène et de l’orienter vers l’acquisition de connaissances qui amèneront un avantage concurrentiel3. Pour réaliser cet objectif, les conditions à mettre en place représentent, avant tout, des changements humains, mais aussi la mise à disposition de moyens formels destinés à tirer pleinement partie des capacités humaines ainsi mobilisées. B- Capitaliser des connaissances : La capitalisation des connaissances consiste à identifier, documenter et conserver la mémoire des activités qui ont été menées, de telle manière à rendre accessibles, explicites et traçables les connaissances afférentes. Il s’agit ici en fait, de repérer et préserver les connaissances (c’est à dire identifier, localiser, modéliser, formaliser et archiver)4. Typiquement dans les organisations, des situations de perte de connaissances se rencontrent lors de l’arrêt d’une activité ou le départ des hommes qui détiennent la connaissance (les experts)5. Poussées par une dynamique de restructuration ou de changement, les organisations 2 LEONARD - BARTON D. (1995), Wellspring of knowledge, Harvard Business School Press, Boston LEONARD - BARTON D. (1995) ; Idem. 4 BARTHES JP. (1996), Processus de capitalisation, Institut International pour l’Intelligence Artificielle, Université Technologique de Compiegne. 5 HENNO J. (1996), « le CEA et l’Aérospatiale archivent leur savoir-faire », Capital, janvier 1996 3 4 / 13 peuvent être amenées à délaisser des savoirs essentiels (généralement portés par l’être humain) dont elles ne perçoivent pas toutes les potentialités ou même l’existence. Ceci est notamment du au fait que de nombreuses connaissances ne sont pas apparentes ou tacites. Les départs en retraites entraînent ainsi d’importantes pertes en savoir-faire6. C- Transférer des connaissances : La formation constitue un mode essentiel pour transmettre les connaissances au niveau des organisations. Elle n’est plus considérée comme un moyen de produire des compétences uniquement, mais elle dépasse cet enjeu à celui de faire doter les organisations de dispositifs capables de mener à une transformation efficace de leurs structures de productions et de leurs ressources humaines7. Le transfert des connaissances correspond alors à une logique de réplication des connaissances à l’échelle de l’ensemble de l’organisation pour que l’avantage concurrentiel procuré puisse bénéficier à l’ensemble des composantes de celle-ci. De plus, les processus informels et aléatoires qui marquaient la création de connaissances ne peuvent plus prendre place. La relation d’échange devient beaucoup plus différenciée en fonction de la position de chaque acteur ; « demandeur » ou « pourvoyeur » de connaissances adoptent des comportements différents8. D- Partager des connaissances : Il faut reconnaître ici qu’il est impensable qu’une organisation avance sans l’apport d’outils d’information. En fait, aucune organisation ne peut fonctionner aujourd’hui sans s’appuyer sur un système d’information, aucune ne le fera demain sans des outils de partage des connaissances. Ainsi, l’implantation d’une stratégie de management des connaissances passe nécessairement par la mise en place de différents outils susceptibles de faciliter la communication et la collaboration entre l’ensemble des acteurs9. Ce qui entrainera par la suite un meilleur partage des connaissances au sein de l’organisation. 2-2 Pourquoi implanter le management des connaissances au niveau d’une Université ? L’université constitue le lieu idéal pour l’application des stratégies et des pratiques de management des connaissances (Cronin, 2000)10. Malheureusement, cette dernière n’a pas été assez consciente du rôle que peut jouer le knowledge management dans l’amélioration de sa performance. 6 HENNO J. (1996), Idem. BODENLOSOVA Magdalena (2003), "Gestion par les compétences", DIPLOME DESS Ressources Humaines, IAE Robert SCHUMAN, Strasbourg. 8 DUIZABO S. et GUILLAUME N. (1996), les modes du transfert de connaissances dans les entreprises, Les cahier du GRES n°9062, janvier 1996, Université Paris Dauphine 9 Knowledge management resource centre, http://www.kmresource.com/ 10 Cronin, B. (2000). “Knowledge management organisational culture and Anglo-American higher education,” Journal of Information Science. 7 5 / 13 Selon Marwick (2001)11, une gestion rationnelle et efficace des connaissances nécessite généralement une combinaison appropriée d'aspects organisationnels, sociaux et de gestion ainsi que le déploiement de technologies appropriées. A- Facteurs influant sur la gestion des connaissances au sein de l’Université : Les questions de la culture et de la gestion influent sur la réussite des initiatives de management des connaissances au niveau de l’enseignement. Des études ont montré les facteurs communs du succès de knowledge management (KM) dans ce domaine12 : - Le KM nécessite une intégration et un équilibre entre la direction, l’organisation, le processus d’apprentissage et la technologie. Une atmosphère ou une culture organisationnelle de KM se basant sur la confiance, l’équité et l’innovation. Une technologie de l’information facilitant le partage des connaissances. Les efforts déployés par les différents acteurs de KM doivent être reconnus et appréciés. Une application de KM basé sur le leadership de l’exemple et sur l’organisation apprenante. En général, Pan and Scarbrough ont définis trois éléments essentiels pour une initiative réussie d’introduction de stratégies de management des connaissances au niveau des universités13 : * Premièrement, l’infrastructure qui comprend des composants techniques comme le matériel, les locaux, etc. * Deuxièmement, l’info-structure qui intègre tout ce qui concerne l'attitude prédominante et le comportement par lequel un ensemble de règles et d'orientations sont établis pour les membres d'un groupe ou pour une organisation à suivre. * Troisièmement, l’info-culture. Il s’agit ici, des opinions et des réactions vis-à-vis des différents processus organisationnels comme la stratégie adoptée, la situation des relations sociales, etc. B- Les avantages de l’application de KM au niveau de l’Université : L’introduction de stratégies et de pratiques de management des connaissances au niveau de l’Université conduira à l’amélioration de différents processus au sein de celle-ci14 : - Sur le processus de recherche : à travers : 11 Marwick, A. D. (2001) “Knowledge management technology,” IBM Systems Journal, Volume 40, Number 4. The corner ; ICT in Education ; "Factors affecting knowledge management" ; http://www.thecorner.org/ict/km_in_school.htm 13 Pan, S. L. and Scarbrough, H. (1999). “Knowledge Management in Practice: An Exploratory Case Study,” Technology Analysis and Strategic Management. 14 Kidwell, Jillinda J., Vander Linde, Karen M., and Sandra L. Johnson (2000) ; "Applying Corporate Knowledge Management Practices in Higher Education." ; EDUCAUSE QUARTERLY ; volume 4, 2000. 12 6 / 13 L’accroissement de la compétitivité et de la réactivité de la recherche, des subventions, des contrats et des opportunités commerciales. La réduction des délais pour la recherche. Le réduit de l’octroi des ressources de recherche à des tâches administratives. La facilitation de la recherche interdisciplinaire. La prise en compte de la recherche précédente et des efforts de proposition. L’amélioration de l’efficacité des services internes et externes. La réduction des coûts administratifs. - Sur les programmes enseignés : et ce par : L’amélioration de la qualité des cursus et des programmes en identifiant et en exploitant les meilleures pratiques et les meilleurs résultats obtenus. La mise à jour et la révision rapide des programmes enseignés. L’amélioration des efforts de développement du corps professoral, en particulier pour les nouveaux professeurs. L’amélioration des services administratifs liés à l'enseignement et l'apprentissage à travers l’utilisation de la technologie. L’amélioration de la réactivité en surveillant et en intégrant les leçons tirées des expériences des collègues, les évaluations des étudiants et les enseignements tirés de la société. La conception des programmes interdisciplinaires. - Sur les étudiants : par l’amélioration : Des services de l’université pour les étudiants. De la capacité de service fournis par les professeurs et le personnel aux étudiants. De l'efficacité et de l'efficience des tentatives de conciliation des efforts entrepris par le corps professoral, le personnel, les différents services des affaires estudiantines. - Sur les services administratifs : cela se traduit par : Une amélioration de l'efficacité et l'efficience des services administratifs. Une amélioration de la capacité d'identifier les efforts administratifs à développer. Une amélioration de la capacité de soutenir la tendance à la décentralisation (par exemple : centres d'affaires locaux). Une amélioration de la conformité des politiques administratives. Une amélioration de la réactivité et de la capacité de communication. - Sur la planification stratégique : à ce niveau le KM aura comme conséquence : L’amélioration de la capacité de soutenir la tendance à une planification stratégique et une prise de décision décentralisée (par exemple, la budgétisation, la gestion de centres de responsabilité). Une meilleure information conduit à de meilleures décisions! Un meilleur partage de l'information interne et externe pour diminuer les efforts redondants et pour réduire le fardeau des rapports qui sévissent aujourd'hui de nombreuses institutions. L’amélioration de la capacité de la mise à jour des plans stratégiques qui sera axée sur le marché. 7 / 13 Le partage des connaissances à partir d'une variété d’acteurs pour favoriser la création d’une «organisation apprenante» sensible aux tendances du marché. 3. Contexte et méthodologie de recherche L’analyse de la situation des universités marocaines par rapport à l’application du management des connaissances passe d’abord par une étude du contexte de l’enseignement supérieur marocain et ensuite par une explication de la méthodologie de recherche utilisée. 3-1 Contexte de la recherche : L’université marocaine rencontre aujourd’hui de grands défis dans son parcours vers l’amélioration de son rôle vital au niveau de la croissance de l’économie et pour occuper sa place naturel comme un leader de la société marocaine. En fait en 2009, Mr. Ahmed AKHHCHICHINE, le ministre de l’enseignement supérieur a fixé trois défis à relever par l’université marocaine : - Un premier relative au rendement de celle-ci au niveau national et international. - Un deuxième concernant la possibilité de notre université à satisfaire les exigences économiques internes et externes. - Un dernier lié à la problématique de la mondialisation de la formation au niveau de l’enseignement supérieur. 3-2 Méthodologie de recherche : L’étude empirique a été menée sur la base d’un questionnaire (voir Annexe) comportant 44 questions fermées de type unique, choix multiple, fréquence et note d’évaluation. Elle visée l’analyse de différents aspects relatives à l’application du management des connaissances au niveau de 11 universités marocaines : N° Université Ville 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Abdelmalek Essaâdi Al Akhawayn Cadi Ayyad Chouaib Doukkali Hassan II Hassan II Hassan Premier Ibn Tofail Mohamed Premier Moulay Ismaïl Sidi Mohamed Benabdellah Tétouan Ifrane Marrakech El Jadida Casablanca Mohammadia Settat Kénitra Oujda Meknès Fès Les données de cette enquête réalisée en 2011 ont été obtenues par interviews directes de responsables intéressés par les aspects de la pédagogie, de la recherche et de la gouvernance administrative au niveau de la présidence des universités marocaines citées ci-dessus. 8 / 13 Cette étude nous a permis de tirer quelques conclusions que nous considérons très importantes dans la compréhension de la place et du rôle joué par le management des connaissances au sein de ces institutions d’enseignement supérieur. Par ailleurs, l’utilisation du questionnaire comme moyen d’enquête peut succiter plusieurs critiques relatives à la pertinence des réponses fournies par les différents interviewés. Face à ce constat, il été essentiel à nos yeux de recourir à une étude de cas enchâssés des différentes composantes de l’université Abdelmalek Essaâdi15 afin de vérifier les données recueillies lors de notre enquête. En effet, les résultats de cette recherche intervention ont confirmés les conclusions tirées de l’étude empirique des universités marocaines. Il reste à signaler à ce niveau que les résultats présentés ici ne constituent qu’une partie des résultats obtenus lors de l’étude empirique. Cette partie concerne les données dont on a besoin pour répondre à la question centrale posée. 4. Résultats de recherche L’étude minutieuse de l’ensemble des réponses tirées des questionnaires remplis par les universités constituant notre échantillon de recherche nous révèle des résultats très intéressants : * Au niveau de la discipline : Même s’il s’agit de son lieu naturel, le management des connaissances en tant que discipline n’est pas très développé au sein des universités marocaines. Les résultats suivants le montrent très clairement : 82% des universités interrogées n’ont pas un responsable pour le management des connaissances. 54,5% des universités marocaines ne disposent pas de stratégies formelles pour la capitalisation de leurs connaissances. 63,5% des universités questionnées n’appliquent pas de politiques pour encourager le partage des connaissances. Le pourcentage du budget alloué au management des connaissances dans l’ensemble du budget des universités marocaines se situe entre 0% et 25%. * Au niveau la culture de l’échange : Pour les universités marocaines, l’échange d’informations et de connaissances est en constante amélioration : Pour 54,5% des universités interrogées : leurs responsables internes (Doyens de facultés, Directeurs d’écoles, etc.) se réunissent régulièrement pour échanger des idées et des informations à propos des différentes pratiques de management de connaissances au sein de leurs entités. 15 ELKHARRAZ Ouail et CHAFIK Khalid ; « Les pratiques du management des connaissances au sein des universités marocaines : Etat des lieux et conditions de développement – Cas de l’université Abdelmalek Essaâdi » ; Revue : "Les dossiers de Recherche en Economie et Gestion" ; 2012. 9 / 13 36,5% des universités marocaines confirment que l’information sur les politiques Etatiques de management de connaissances est garantie pour la totalité des responsables au sein de ces universités. 59% des responsables des universités marocaines affirment qu’il existe un échange d’expériences et de connaissances entre leur université et les autres universités marocaines. * Au niveau des autres éléments du management des connaissances : Les résultats pour certains autres aspects du knowledge Management peuvent être présentés comme suit : 63,5% des présidences des universités marocaines certifient que le niveau académique de la majorité de leur corps professoral est excellent. 36,5% des universités marocaines qualifient leurs démarches pédagogiques d’excellentes, 45,3% les considèrent de bonnes approches et 18,2% les jugent comme acceptables. 82% des universités interrogées assurent avoir une quantité abondante en matière d’outils informatiques. 45,5% des responsables au niveau de nos universités estiment que la situation de l’infrastructure au sein de leurs entités est bonne. 45,5% des personnes questionnées trouvent acceptables les lois et les règles qui organisent le travail au sein de leur université. 27,2% des responsables interrogées concluent que la situation des relations sociales est excellente au niveau de leur université, 45,5% la considèrent bonne et 27,3 la voient acceptable. 73% des universités marocaines essayent de capitaliser les différentes connaissances qu’elles créent dans des bases de données numériques. Ainsi, les résultats extraits de l’analyse empirique sont nombreuses et montrent bien la situation du management des connaissances au niveau de nos universités marocaines. Généralement les conclusions que nous pouvons tirées de cette étude se présentent comme suit : - L’université marocaine dispose d’une infrastructure acceptable pour le management des connaissances. - La situation de l’université marocaine par rapport aux aspects liés à l’info-culture est très satisfaisante pour une application réussie du management de connaissances. - Les éléments relatifs à l’info-structure au niveau de l’université marocaine sont très encourageants et favorables à l’application du management de connaissances. Ainsi, nous pouvons conclure avec certitude que l’université marocaine dispose de toutes les conditions nécessaire pour développer et instaurer un management de connaissances d’une 10 / 13 grande qualité au sein de ses entités. Cependant, les efforts à entreprendre doivent être multipliés par les différents responsables au niveau de notre enseignement supérieur. 5. Recommandations et perspectives de développement Sans se prétendre exhaustif, il nous semble essentiel de présenter quelques recommandations16 que nous considérons indispensables pour l’optimisation de l’utilisation du management des connaissances au sein de l’université marocaine : - L’université d'aujourd'hui ne doit plus être seulement le lieu où sont dispensés des connaissances et des savoirs différents, comme une sorte de "supermarché universitaire", elle devrait plutôt être le lieu de vie pour quelques mois, voire plusieurs années. - Dans le contexte actuel et au début du troisième millénaire, il apparaît nécessaire de fonder une “ Association d'Universités Marocaines ” qui aura pour objectif principal de réfléchir sur les fins et les moyens de l'enseignement supérieur et du devenir de la recherche scientifique. - En tant qu'institution et haut lieu chargé de transmettre le savoir, les sciences et les connaissances, le premier devoir de chaque université marocaine est d'assumer la diffusion de l'information. Aussi, et au niveau de la recherche, son principal devoir est de penser à une structure qui lui permettra d'être informée de ce que font les uns et les autres. - Aussi, et par la communication entre les différentes disciplines, l'université marocaine doit s'acheminer vers la pluridisciplinarité, dans la mesure où ces différentes disciplines doivent rejaillir les unes sur les autres. - Pour aller de l’avant dans notre pays, il faut une université capable de se positionner comme moteur de développement en faisant de l’avenir du pays et de la nation sa raison d’être et laissant les communicateurs allant vers elle pour s’informer au lieu de les payer pour faire état de son existence de temps à autre. Les recommandations présentées ici peuvent aider l’université marocaine à franchir son premier pas dans un long chemin menant à une application avec succès des différents aspects liés au management des connaissances pour arriver à une place leader parmi les autres universités du monde. 6. Conclusion : Nombreux sont ceux qui peuvent penser que le management des connaissances est une discipline qu’est uniquement applicable aux entreprises. En fait, l’expérience au niveau de certaines institutions d’enseignement supérieur a montrée le contraire. Et même en revenant à Peter DRUCKER, l’un des principaux inventeurs du knowledge management, nous trouvons que celui-ci a déclaré que la gestion des connaissances peut être également appliquée dans le domaine de l’enseignement et que la différence majeure réside au niveau de la manière dont les choses sont gérés et non pas dans les principes et les normes de la discipline17. 16 M. El Badri (2007) ; "Repenser l'université marocaine d'aujourd'hui" ; Journal Le matin ; 28/10/2007 & A. AHAITOU (2010) ; "A propos de la crise de l'université marocaine" ; Journal Libération ; 09/09/2010 17 The corner ; ICT in Education ; " Reflections on knowledge management "; http://www.thecorner.org/ict/km_in_school.htm 11 / 13 C’est vrai que l’université constitue le lieu idéal pour le knowledge management. Cela n’empêche de se demander si en y ménage effectivement les connaissances ou s’il s’agit uniquement d’un endroit de production de savoirs. Bien évidemment qu’on parle de savoirs à ménager on évoque les connaissances organisationnelles, les connaissances managériales, les connaissances entrepreneuriales et certainement les connaissances académiques. Au niveau de l’université, il est plus judicieux de s’intéresser aux connaissances managériales et académiques. Par ailleurs, il faut signaler que ces deux types de connaissances ne peuvent que se compléter. On peut même considérer que le management des connaissances managériales doit être au service du management des connaissances académiques du moment que ce dernier constitue par principe l’objectif principal de toute université. Cela suppose de la part des responsables de ces institutions un ensemble de pratiques à prendre en considération : • • • • • • • • Elaborer et programmer des objectifs de knowledge management. Encourager la totalité des efforts fournis en management de connaissances et faire sorte qu’ils aillent tous dans le même sens. Organiser et contrôler les différentes activités relatives au knowledge management. Recruter et développer les compétences nécessaires pour l’essor du management connaissances. Garantir l’exploitation judicieuse des connaissances accumulées. Assurer et affecter les ressources nécessaires au knowledge management. Construire et entretenir les relations visant le renforcement des pratiques management des connaissances. Et essayer de satisfaire les attentes des différents partenaires et parties prenantes matière de connaissances produites. en de de en De l’autre côté, le management des connaissances académiques doit fournir les démarches et les outils nécessaires ainsi que les ressources humaines qualifiées pour une meilleure gestion des connaissances managériales. Ainsi, si les universités peuvent promouvoir le knowledge management pour générer un environnement d’apprentissage où l’ensemble des acteurs sont disposés à créer, à capitaliser, à transférer et à partager les connaissances, les étudiants, les enseignants et les ménagers seront les parties les plus bénéficiaires de ce succès. De plus, il faut reconnaître que le l’université marocaine dispose de toutes les ressources humaines, techniques et financières pour développer et améliorer l’utilisation du management des connaissances au sein de ses entités. Ce qui manque à celle-ci à ce niveau, c’est la volonté de l’appliquer et une solide culture pour le réussir. Il reste à noter enfin, que ces deux derniers éléments constituent deux thèmes prometeux pour l’étude et l’analyse de différents chercheurs et praticiens intéressés par ce domaine. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES - A. AHAITOU (2010) ; "A propos de la crise de l'université marocaine" ; Journal Libération ; 09/09/2010 12 / 13 - BARTHES JP. (1996), Processus de capitalisation, Institut International pour l’Intelligence Artificielle, Université Technologique de Compiegne. - BODENLOSOVA Magdalena (2003), "Gestion par les compétences", DIPLOME DESS Ressources Humaines, IAE Robert SCHUMAN, Strasbourg. - Cronin, B. (2000). “Knowledge management organisational culture and Anglo-American higher education,” Journal of Information Science. - DUIZABO S. et GUILLAUME N. (1996), les modes du transfert de connaissances dans les entreprises, Les cahier du GRES n°9062, janvier 1996, Université Paris Dauphine - ELKHARRAZ Ouail et CHAFIK Khalid ; « Les pratiques du management des connaissances au sein des universités marocaines : Etat des lieux et conditions de développement – Cas de l’université Abdelmalek Essaâdi » ; Revue : "Les dossiers de Recherche en Economie et Gestion" ; 2012. - HENNO J. (1996), « le CEA et l’Aérospatiale archivent leur savoir-faire », Capital, janvier 1996 - Kidwell, Jillinda J., Vander Linde, Karen M., and Sandra L. Johnson (2000) ; "Applying Corporate Knowledge Management Practices in Higher Education." ; EDUCAUSE QUARTERLY ; volume 4, 2000. - Knowledge management resource centre, http://www.kmresource.com/ - LEONARD - BARTON D. (1995), Wellspring of knowledge, Harvard Business School Press, Boston - Marwick, A. D. (2001) “Knowledge management technology,” IBM Systems Journal, Volume 40, Number 4. - M. El Badri (2007) ; "Repenser l'université marocaine d'aujourd'hui" ; Journal Le matin ; 28/10/2007 - Pan, S. L. and Scarbrough, H. (1999). “Knowledge Management in Practice: An Exploratory Case Study,” Technology Analysis and Strategic Management. - P. Mikulecky and J. Mikulecka (1999),“Active Tools for Better Knowledge Dissemination”, ASIS 1999 Annual Meeting, Washington D.C. - The corner ; ICT in Education ; "Factors affecting knowledge management" ; http://www.thecorner.org/ict/km_in_school.htm - The corner ; ICT in Education ; "Reflections http://www.thecorner.org/ict/km_in_school.htm 13 / 13 on knowledge management" ; Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines Questionnaire : Etude Empirique I – Identification : I.1 Identifier l’université : Université : ...........................................................................................................…...…........................................................ Date de création : ......................................................................................................….............................................…........…. Coordonnées de l’établissement : Adresse : ................................................................................................................…........................…………………............ Téléphone : |__|__|__|__|__|__|__|__|__| Fax : |__|__|__|__|__|__|__|__|__| E-mail Site Web : …….…....................................................... : ....................................................................... I.2 Se renseigné sur le répondant : Nom et Prénom : …………………………………..………………..………………………………………………………….. Fonction :……………………………………………………………………………………………………………………………. Tél. : Fax : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| E-mail : ………………………………………………………………………………...................................................................... II – Déceler les pratiques de management de connaissances : II.1 Stratégies de management de connaissances : * Votre Université dispose-t-elle de : Oui Non En cours de réalisation A. Politiques de management de connaissances. B. Politiques pour créer et promouvoir ses connaissances. C. Stratégies écrites pour la capitalisation de ses connaissances. D. Politiques pour un meilleur transfert de ses connaissances. E. Politiques pour un meilleur partage de ses connaissances. ENCG-Tanger 1/9 Etudes Doctorales Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines II.2 Communication : * La communication des connaissances au sein de l’université s’effectue : Oui Non En cours de réalisation A. Grâce à des bases de données électroniques. B. Grâce à des documentations écrites. C. En favorisant la coordination et la collaboration informelle entre les différentes équipes de travail. II.3 Programmes : II.3.1 Les programmes enseignés sont par rapport au marché du travail : Excellents ; Bons ; Acceptables ; Médiocres II.3.2 Les programmes enseignés sont par rapport au développement des capacités des étudiants : Excellents ; Bons ; Acceptables ; Médiocres II.3.3 La majorité des enseignants au sein de votre université dispose d’un niveau académique qu’est : Excellent ; Bon ; Acceptable ; Médiocre II.3.4 Les démarches pédagogiques utilisées au sein de l’université sont : Excellentes ; Bonnes ; Acceptables ; Médiocres II.4 Responsabilité : II.4.1 L’université dispose-t-elle d’un poste de responsable de management des connaissances : Oui ; Non II.4.2 Dans le cas d’une réponse par Non, veillez SVP indiquer le département ou le service ou la personne chargée du management de connaissances : …………………………………………………………………………………….... ENCG-Tanger 2/9 Etudes Doctorales Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines II.5 Partenariat : * Votre université dispose-t-elle de contrat de partenariat et de collaboration avec : Oui Non En cours de réalisation Des universités à l’extérieur du Maroc Des universités à l’intérieur du Maroc D’autres partenaires externes : Organismes mondiaux, Associations, Equipes de travail, etc. Des entreprises ou de groupes d’entreprises marocaines II.6 Outils : * Votre université : Oui Non En cours de réalisation Dispose d’une quantité abondante en matière d’outils informatiques. Dispose d’un système intranet dans l’ensemble de ses entités. Dispose d’un site Web. Intègre le e-learning comme moyen de formation (formation à distances). III – Définir le niveau d’application du management de connaissances : III.1 Création de connaissances : (Stages, recherches doctorales, etc.) III.1.1 Pensez vous que le niveau de création de connaissances au sein de l’université est satisfaisant : Oui ; Non III.1.2 Quelle note sur 10 donnerez-vous pour évaluer la création de connaissances au sein de l’université : A- Par rapport à la qualité des connaissances créées : …/ 10 B- Par rapport à la quantité des connaissances créées : …/ 10 C- D’une manière générale : …/ 10 ENCG-Tanger 3/9 Etudes Doctorales Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines III.2 Capitalisation de connaissances : (Bibliothèque, documentation papier ou numérique) III.2.1 Pensez vous que le niveau de capitalisation de connaissances au sein de l’université Oui ; est satisfaisant : Non III.2.2 Quelle note sur 10 donnerez-vous pour évaluer la capitalisation de connaissances au sein de l’université : A- Par rapport à la qualité des connaissances stockées : …/ 10 B- Par rapport à la quantité des connaissances stockées : …/ 10 C- Par rapport à votre système de classement et de mise à jour : …/ 10 D- D’une manière générale : …/ 10 III.3 Transfert de connaissances : (Formation des étudiants) III.3.1 Pensez vous que le niveau de transfert de connaissances au sein de l’université est satisfaisant : Oui ; Non III.3.2 Quelle note sur 10 donnerez-vous pour évaluer le transfert de connaissances au sein de l’université : A- Par rapport aux méthodes pédagogiques utilisées : …/ 10 B- Par rapport à l’environnement où se déroule la formation : …/ 10 C- Par rapport à l’attitude des étudiant vis-à-vis des programmes enseignés : …/ 10 D- D’une manière générale : …/ 10 III.3 Partage de connaissances : (Publication, séminaires, conférences, ateliers, etc.) III.3.1 Pensez vous que le niveau de partage de connaissances au sein de l’université est satisfaisant : Oui ; Non 4/9 Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines III.2.2 Quelle note sur 10 donnerez-vous pour évaluer le partage de connaissances au sein de l’université : A- Par rapport à la qualité des connaissances diffusées : …/ 10 B- Par rapport à la quantité des connaissances diffusées : …/ 10 C- Par rapport à la satisfaction des besoins de connaissances exprimés : …/ 10 D- D’une manière générale : …/ 10 III.4 Quel pourcentage représente chaque élément cité précédemment (création, capitalisation, transfert et partage) dans l’ensemble de la stratégie de management de connaissances adoptée par votre université : Création de connaissances Capitalisation de connaissances ….% Transfert de Partage de connaissances connaissances ….% ….% ….% Total 100% IV – Déterminer l’impact de l’application du management de connaissances : IV.1 Le niveau de présence : IV.1.1 Pensez vous que le niveau d’application du management de connaissances au sein de votre université est satisfaisant : Oui ; Non IV.1.2 Quel pourcentage représente le management de connaissances dans l’ensemble des stratégies de l’université ? Entre 0 % et 25 % ; entre 26 % et 50 % ; entre 51 % et 75 % ; entre 76 % et 100 % IV.1.3 Quel est le pourcentage que représente le budget alloué pour le management de connaissances dans l’ensemble du budget de l’université ? 5/9 Questionnaire Management de connaissances Entre 0 % et 25 % ; entre 26 % et 50 % ; Universités Marocaines entre 51 % et 75 % ; entre 76 % et 100 % IV.1.4 Les stratégies de management de connaissances appliquées au niveau de l’université influencent sur : (Cochez SVP sur la réponse) Pas du tout Rarement Modérément régulièrement Toujours Le nombre des étudiants réussissant chaque année. La qualité des connaissances produites. La contribution l’université à de son environnement. L’image de l’université à l’étranger. La qualité de l’enseignement en général. IV.2 La situation sociotechnique : IV.2.1 Comment juger-vous la situation des infrastructures de votre université (En intégrant le matériel et les outils de travail) ? Excellente ; Bonne ; Acceptable ; Médiocre ; nulle * Quelle note sur 10 donnerez-vous pour évaluer la situation des infrastructures : …/10. IV.2.2 Comment juger-vous les lois et les règles qui organisent l’échange et le travail des personnes au sein de l’université ? Excellentes ; Bonnes ; Acceptables ; Médiocres ; nulles * Quelle note sur 10 donnerez-vous pour évaluer l’efficacité de ses lois : …/10. IV.2.3 Comment juger-vous les relations sociales (les conflits de pouvoir, le travail en équipes, etc.) au sein de l’université ? Excellentes ; Bonnes ; Acceptables ; 6/9 Médiocres ; nulles Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines * Quelle note sur 10 donnerez-vous pour évaluer la situation de ces relations sociales: …/10 IV.2.4 La situation sociotechnique (infrastructures, lois et relations sociales) au niveau de l’université influence sur : (Cochez SVP sur la réponse) Pas du tout Rarement Modérément régulièrement Toujours Le nombre des étudiants réussissant chaque année. La qualité des connaissances produites. La contribution l’université à de son environnement. L’image de l’université à l’étranger. La qualité de l’enseignement en général. V – Détecter les facteurs influençant sur l’application du management de connaissances : V.1 Première partie : Veillez SVP indiquer la fréquence pour les pratiques suivantes : 1) Les responsables des différentes composantes de l’université (Doyens de facultés, Directeurs d’écoles, etc.) se réunissent pour échanger les idées et les informations à propos des différentes pratiques de management de connaissances au sein de leurs entités. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours 2) La formation sur les différentes stratégies de management de connaissances est assurée aux différents responsables de l’université. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; 7/9 régulièrement ; Toujours Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines 3) L’information sur les politiques Etatiques de management de connaissances est garantie pour les différents responsables de l’université. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours 4) Les responsables des différentes composantes de l’université disposent d’une liberté totale quant à l’application ou non des différentes stratégies de management de connaissances. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours 5) L’existence de différentes branches d’études et de différents responsables rend difficile la mise au point de pratiques communes de management de connaissances pour l’ensemble de l’université. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours 6) Les grandes stratégies de management de connaissances élaborées sont facilement applicables dans le temps et dans l’espace au niveau des différentes composantes de l’université. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours V.2 Deuxième partie : Veillez SVP indiquer la fréquence pour les démarches suivantes : 1) L’université applique la politique du ministère de l’enseignement supérieur dans sa stratégie de management de connaissances. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours 2) Votre université pratique un échange des idées avec les autres universités marocaines en ce qui concerne les meilleures approches de management de connaissances à adopter. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours 3) Il existe un échange d’expériences et de connaissances entre votre université et les autres universités marocaines. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; 8/9 régulièrement ; Toujours Questionnaire Management de connaissances Universités Marocaines 4) L’université exerce un contrôle sur les connaissances enseignées au niveau des différentes branches d’études. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours 5) L’université essaye de capitaliser les différentes connaissances crées dans des bases de données numériques. Pas du tout ; 6) Rarement ; modérément ; régulièrement ; Toujours L’université contrôle les différentes méthodes pédagogiques de transfert de connaissances utilisées au sein de l’université. Pas du tout ; Rarement ; modérément ; 9/9 régulièrement ; Toujours