Untitled - Théâtre Antoine Vitez

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Untitled - Théâtre Antoine Vitez
HUMANITES improbabl es
Edito
Je ne me sens pas de futur, et pas tant à cause de mon
âge qu’à cause d’un manque de perspective partageable
sur l’homme. Entre le constat d’un humanisme essoufflé
et la critique répétitive, au jour le jour, de toutes les
injustices et aliénations, notre pensée occidentale
sur l’homme est aujourd’hui un espace idéologique
contradictoire et informe. De plus, elle est confrontée
au chaos de situations mondiales où le progrès des
droits de l’homme avance moins vite que la puissance
des nombreuses configurations géopolitiques qui les
bafouent. La multiplication rapide des technologies et
leurs conséquences sur la planète et sur la nature met
même en cause la figure humaine comme destinataire
et moteur de l’avancée de l’histoire.
La saison 2015/2016, à travers les spectacles présentés,
va tenter de donner une image du puzzle idéologique et
sensible qui sous-tend aujourd’hui notre représentation
de l’homme, voire va l’approcher de façon critique. Des
spectacles montreront l’humanité aux prises avec des
situations inhumaines : accidents, guerres, catastrophes
nucléaires, violences urbaines, violences sexuelles.
D’autres évoqueront la figure mythique de «monstres»:
Jackie Kennedy, Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron.
D’autres enfin traverseront le processus d’invention
d’une humanité nouvelle : Pinocchio aux prises avec
son humanité désirée, les jeunes gens d’aujourd’hui
s’interrogeant à nouveau sur les sentiments au cœur
d’un réel qui pour être tangible n’en est pas pour autant
opaque, des femmes à la conquête joyeuse de leur
puissance. Enfin sera convoquée la figure des comédiens,
comme angle d’approche de l’homme contemporain
dans des contextes différents : la marchandisation de
l’art dans le cinéma des années 60, l’usage du « genre »
au théâtre dans ce début de siècle.
S’interroger sur l’humanité : c’est somme toute remplir
une des fonctions majeures d’une forme de spectacle
dit vivant car il met en représentation des humains. Le
théâtre à travers ses personnages, mais en même temps
et tout autant à travers le statut social du comédien a
accompagné les mutations de l’histoire. Le personnage
est souvent figure monstrueuse ou incarnation de la
victime, en tout cas « du différent ». Le comédien, lui,
identité sociale ambiguë et ambivalente, situé à la marge,
est issu des couches sociales porteuses des contradictions
d’une société. Ensemble, ils ont contribué à mettre en
tension et à remodeler, à des moments clés de l’histoire,
les images de l’humanité, favorisant l’émergence de
nouvelles aspirations, de nouvelles formes de vivre
ensemble, ouvrant ainsi sur un futur… Répondent-ils
encore à ce défi aujourd’hui ?
Danielle Bré
SEMA I NE D ’ OU V E R T U R E
EN E N T R E E L IBRE
Lundi 12 octobre 18h - Théâtre Vitez
Mercredi 14 octobre 18h30
Mercredi 14 octobre 20h30
Jeudi 15 octobre 14h30
Réunion d’information sur les ateliers de théâtre amateur.
En présence des animateurs. Voir page 19
Apéritif de présentation de saison.
Avec toute l’équipe du théâtre Antoine Vitez.
Notre jeunesse
Reprise d’un spectacle étudiant du festival 3 jours et plus…
Texte : Olivier Saccomano
Mise en scène : Margaux Boudret et Léa Casagrande
Avec : Judith Balagayrie, Loris Carini, Mathilde Chew, Célia
Contant, Sylvain Cubat, Massimiliano Liberti, Camille Villain
Régie générale : Camille Meneï
Ca se passe le 14 juillet. Dans la pièce, c’est un point de bascule, il y a
ce qui se passe avant : des gens qui essayent de s’en sortir comme ils
peuvent, individuellement. Et puis, après : des gens qui essayent de se
battre comme ils peuvent découvrent de nouvelles alliances. Le 14 juillet,
c’est la célébration officielle d’une révolution morte, avec des fusées
multicolores et des défilés militaires, pendant que dans les rues, des
jeunes gens qui n’ont jamais porté les armes se prostituent d’une façon
ou d’une autre... Il y a un feu d’artifice, un bal, une histoire d’amour qui
commence, la mort d’une jeune fille qui porte un enfant, et les prémices
d’une révolte...
Samedi 17 octobre
Dans le cadre du week-end d’ouverture Mômaix
et de «La belle Saison des arts vivants avec l’enfance et la jeunesse»
14h à la Cité du Livre, 8 rue des Allumettes
Le grand atelier
A partir de 8 ans
Durée 2h30, suivi d’un goûter
Organisés par la Ville d’Aix-en-Provence.
Sur inscription auprès du théâtre Antoine Vitez.
Manipuler des marionnettes d’ombres
En lien avec le spectacle Les bons contes du bon vieux temps.
Cet atelier, à destination des familles, a pour objectif de découvrir le
théâtre de marionnettes d’ombre, la manipulation et les techniques
de narration liées à cet art. L’échange sera au centre de nos explorations,
faisant de chacun un acteur de la création en cours.
Amphithéâtre de la Verrière
Atelier théâtre parents/enfants
En lien avec le spectacle L’enfant sauvage.
Dans un esprit ludique et bienveillant, cet atelier d’exercices de théâtre
et d’improvisation favorise la prise de parole en public, l’écoute et la mise
en avant des singularités à partir des thèmes du spectacle
«l’enfant sauvage».
Salle Gattegno
19h au Théâtre Antoine Vitez
Le petit chaperon
rouge n’avait jamais
eu de chance avec
ses chèvres
A partir de 9 ans - Durée 1h
Adaptation, direction, mise en scène et scénographie : Sylvie Boutley
Textes : Charles Perrault, Gilbert Lascault, Bruno Bettelheim,
Chaval, Alphonse Daudet
Avec des élèves et anciens élèves du Conservatoire du Grand Avignon :
Coline Agard, Serge Attougha, Jérémie Aguera, Evangéline
Bry, Colette Merlin Cristianini, Vincent Fruleux, Marie
Gurrieri, Martin Houssais, Roxane Isnard, Antonin Jourdan,
Sarah Rieu, Rémy Salvador
Et la classe de 5ème à horaires aménagés théâtre du collège Viala d’Avignon : Maïa Baldassari, Pablo Berthelon, Zoé Caron, Laila
Cordier, Chilali Crisa-Covarel, Li-Lou Dufils, Elias Launay,
Shaineze Latreche, Amaël Loubier, Emma Roubertie, Arthur
Franquebalme, Marie Mazet, Olivia Prianon, Malika Rhya
Depuis quelques années, peu de contes traditionnels ont échappé à la
moulinette de la revisitation, aux tentatives plus ou moins heureuses
d’actualisation, et autres pratiques de mise à jour inspirées ou non par
les instances éducatives. Le fameux Petit Chaperon Rouge est ainsi passé
par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel de la modernisation. « Exigez le
véritable Petit Chaperon Rouge. Il se reconnaît à son emballage rouge. »
1
Samedi 24 octobre 19h
Dans le cadre de Mômaix - tarif unique 6 €
A partir de 9 ans - Durée 1h20
Cie 7è Ciel, Marseille
Texte : Bruno Castan
Mise en scène : Marie Provence
Avec : Flavio Franciulli, Mathieu Bonfils, Sonia Pintor i Font,
Philippe Lévy
Création lumière et musique : Damien Thille
Création son : Etienne Fortin
Collaboration chorégraphique : Jean-Jacques Sanchez
Scénographie et accessoires : Sonia Mikowsky
Costumes : Catherine Oliveira
Coproduction Théâtre du Jeu de Paume. Avec le soutien de la DRAC, de la région
PACA, de la ville de Marseille, du CG 13, de la SPEDIDAM, du Théâtre de Fos/ Scènes
et Cinés Ouest Provence, de La Cité Maison de Théâtre. Le spectacle a été présenté au
Festival d’Avignon 2013 en coréalisation avec Le Chien qui Fume.
L’enfant sauvage
Un enfant sauvage est capturé dans une forêt par des chasseurs. Il a survécu pendant 12 ans, seul, à l’écart de la société.
Qui est-il ? D’où vient-il ? Le docteur Villeneuve, assisté de sa bonne, va entreprendre avec passion cette éducation particulière...
Pourquoi monter ce texte aujourd’hui ? Parce qu’il en ressort un cri d’amour, un hymne à la pédagogie, une reconnaissance pour tous
ceux et celles qui cherchent les codes et les moyens de s’adapter aux enfants différents, laissés sur le bas côté de la route, dans une société soucieuse de normalisation. Et parce que cette histoire, qui nous plonge dans le mythe fascinant des enfants sauvages, continue de
nous questionner sur la nature humaine : parfois, ne vaut-il pas mieux l’humanité de la sauvagerie que la sauvagerie de l’humanité ?
Marie Provence
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Mercredi 4 novembre 15h et 19h
Dans le cadre de Mômaix - tarif unique 6 €
A partir de 7 ans - Durée 1h
Compagnie pUnChiSnOtdeAd, Dieppe
D’après les textes de Louise Michel, Géraldine Alibeu,
Charlotte Bonnet, Catherine Louis et Marie Sellier
Mise en scène : Cyril Bourgois
Planches et figures d’ombre : Charlotte Bonnet
Composition musicale : Sylvain Freyermuth
Interprétation : Charlotte Bonnet, Cyril Bourgois et Sylvain
Freyermuth
Production Compagnie pUnChiSnOtdeAd / association l’aRt en Gaine - Dieppe
(www.artengaine.fr). Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Haute- Normandie, du conseil régional de Haute-Normandie, du conseil
général de Seine-Maritime. Co-production Quai des Arts-Argentan, dans le cadre des
Relais-culturels régionaux ; Dieppe Scène nationale ; Théâtre Massalia - La Friche La
Belle de Mai ; Avec le soutien de Le Grand T, scène conventionnée Loire-Atlantique.
Les bons contes du bon vieux temps
Petites formes musicales d’ombres et de lumières
Des identités revisitées.
La vielle Chéchette est-elle une vieille folle ou l’exemple même de la générosité ?
Dans le petit chaperon rouge chinois, c’est grand Mère Yu qui va visiter ses petites filles qui n’ont pas peur du loup.
Un soldat revient de guerre et rencontre l’amour. Qui en paiera le prix ?
Lena est fascinée par l’océan. Est-ce une sorcière ? En prison, elle remplace l’océan par l’arbre. Qu’y a-t-il derrière l’arbre ?
Le savez-vous ?
Digit’ALLSH
3èmes rencontres Humanités-Société-Entreprises organisées par la faculté ALLSH, Aix-Marseille Université.
Jeudi 5 novembre 18h - Entrée libre
Cinq interviews et un reportage présenteront de nouveaux exemples remarquables des partenariats entre les laboratoires de la
Faculté ALLSH et les acteurs socio-économiques sur le thème du numérique. Un spectacle musical produit par les étudiants du
secteur musique clôturera ce programme.
Dans le cadre du colloque
" Les Italiens et la Grande Guerre : de la guerre des idees a la guerre des hommes "
organise par Aix-Marseille Universite et le Centre Aixois d’Etudes Romanes
Jeudi 12 novembre 14h30
Vendredi 13 novembre 19h30
Cie ma voisine s’appelle Cassandre, Marseille
D’après Les hommes contre d’Emilio Lussu
Traduction : Emmanuelle Genevois et Josette Monfort
Mise en scène et adaptation : Nanouk Broche
Avec : Maude Buinoud, Maellis Cam, Marie-Pierre Hoareau
Création lumière : Jean-Luc Hervé et Les Orpailleurs de Lumière
Assistante : Romane Pineau / Stagiaire-régie : Hélène Richaud
Visuel : Gilles Constancin / Gestion administrative : Archipel
Nouvelle Vague
Spectacle labellisé par la Mission du Centenaire 1914-1918
Partenaires : La Ville des Pennes Mirabeau, le Théâtre Antoine Vitez à
Aix-en-Provence, le Théâtre du Golfe à La Ciotat, l’Harmonie de l’Estaque-Gare à
Marseille, l’Inis (association Italie Nord Isère) à Bourgoin-Jallieu.
Jeudi 12 novembre 19h30 - Entrée libre
Au piano, Luisa Zecchinelli
Musiques de I. Pizzetti, O. Respighi, P. A.Tirindelli, P. F. Tosti
Une année sur l’Altipiano 1916-1917
Trois femmes racontent/jouent cette chronique d’une guerre d’il y a cent ans, où les soldats étaient uniquement masculins. Elles
sont jeunes. Comme ils l’étaient. Mais elles incarnent un présent, et un possible rapport à cette guerre. Une manière de mettre en jeu
dans les corps mêmes le temps qui passe. Et d’écarter clairement toute identification douteuse (à des poilus italiens par exemple).
Trois femmes, c’est aussi le mythe et le théâtre, les sorcières de Macbeth et les Parques.
Au centre, la jeunesse. La guerre est toujours l’exécution de la jeunesse. Elle exécute les jeunes gens. Et c’est eux qui la font. Des
jeunes gens massacrés par des chefs pseudo-héroïques, livrés à des émotions premières et puissantes, la peur, le désespoir. La mort.
Et les expériences limites qui leur sont liées : l’alcool, le combat, la révolte, les jeux mortels et le défi. Mais il y a la joie aussi, venue du
soulagement d’être encore vivant, du soleil, des camarades avec qui on parle dans la beauté du paysage. De la lecture. Des chansons.
Ou d’une blague de jeunes mecs, tout simplement. Aussi noire que soit cette guerre sur le plateau d’Asiago, il y a des trouées solaires,
pleinement vécues, par des gens jeunes, avides de vivre à tout prix.
Van le note dell’amore...
La soprano Annunziata Lia Lantieri chante D’Annunzio
3
Samedi 21 novembre 19h
à La Friche la Belle de Mai (Marseille)
Programmation dans le cadre de la 10ème édition des Rencontres à
l’échelle, manifestation produite par les Bancs Publics. En partenariat
avec le Théâtre Antoine Vitez et les ATP d’Aix-en-Provence.
Billetterie auprès des Rencontres à l’échelle. Entrée libre aux Pass
Vitez (places limitées).
Spectacle en russe, surtitré en français
Théâtre KnAM, Komsomolsk-sur-Amour, Russie
D’après Le songe d’un homme ridicule de Fedor Dostoïevski
Création et mise en scène : Tatiana Frolova
Avec : Elena Bessonova, Dmitrii Bocharov, Vladimir Dmitriev
Coproduction : Célestins - Théâtre de Lyon, Festival Sens Interdits. Production déléguée : Célestins - Théâtre de Lyon. Avec le soutien du Gouvernement du Territoire de
Khabarov, du Ministère de la Culture du Territoire de Khabarov et de l’ONDA - Office
National de Diffusion Artistique.
Le songe de Sonia
Le protagoniste de l’histoire a perdu sa raison d’être, la réalité lui semble monstrueuse, et les gens complètement indifférents à ce
qui les entoure. Ayant pris la décision de se suicider, une seule chose l’empêche de passer à l’acte : il repense à une petite fille qu’il
a rencontrée quelques jours auparavant.
La nouvelle de Dostoïevski sera associée à un matériau documentaire constitué d’entretiens vidéo, de statistiques, et de discours
de spécialistes ou de citations de travaux de recherche. En écho au style de Dostoïevski - qui utilisait dans ses œuvres autant
d’éléments autobiographiques que de chroniques tirées de journaux périodiques -, l’assemblage de textes ou de matériaux aussi
composites créera une polyphonie d’images, à la fois puissante et troublante.
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Mardi 24 Novembre, 20h30
Spectacle en espagnol, surtitré en français.
En partenariat avec les ATP d’Aix
Cie Teatrocinema, Chili
D’après le roman de Régis Jauffret, éditions Gallimard
Adaptation et mise en scène : Zagal, Montserrat Quezada
Traduction : Carlos González Guzmán
Avec le soutien de l’Office National de Diffusion Artistique.
Avec : Julián Marras, Soledad de Caso
Direction technique et régie lumière : Luis Alcaide
Régie plateau : Simón Salzmann / Régie son : Juan Ignacio Morales
Régie vidéo : Lucio González / Surtitrage : Vittorio Meschi
Production déléguée de l’exploitation en Europe :
Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau
Coproduction : Compagnie Teatrocinema (Chili), Fondart (Conseil National de la
Culture - Gouvernement du Chili), Svenska Filminstitutet, FITAM Fundación Teatro a
Mil, Teatro de la Universidad Católica.
Histoire d’amour
Il était une fois un professeur d’anglais qui découvre dans le métro celle qui, sans aucun doute possible, deviendra sa
femme et la mère de ses enfants. Il la suit jusqu’à son appartement, où il la viole pour la première fois. Sophie tente de
multiples échappatoires : légaux, familiaux... Mais il la rattrape à chaque fois et s’empare de sa vie, de ses espaces intimes et
publics jusqu’à ce qu’elle n’ait plus que l’autisme et l’acceptation comme seul refuge. L’amour tordu du professeur d’anglais devient
alors l’unique espace possible d’humanité.
Dans son lit, je ne serais qu’une source de chaleur à peine bruyante, et j’attendrais pour la prendre qu’elle soit dans un profond sommeil.
Elle en viendrait peu à peu à m’apprécier, à trouver fades les moments passés sans moi.
Je pense toujours à Sophie. Je me souviens de nos étreintes. J’ai connu avec elle ma seule histoire d’amour.
Mon seul désir serait de me mettre au lit, de m’endormir comme une masse. Elle ne me viendrait jamais plus à l’esprit.
Régis Jauffret
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Vendredi 27 Novembre 19h
Dans le cadre de Mômaix - tarif unique 6 €
A partir de 8 ans - Durée 1h15
L’Autre Compagnie, Toulon
D’après Collodi. Mise en scène : Frédéric Garbe
Metteur en scène : Frédéric Garbe
Collaboratrice artistique : Vanessa Moskovosky / Scénographe et régisseur général :
Mathieu L’Haridon / Créateur son : Stéphane Chapoutot / Illustrateur : Jérémie
Dramard / Facteur de marionnettes : Stéphane Bault / Costumière : Sophie Autran /
Coproductions Aggloscènes (Théâtre de Saint- Raphaël), 3bis F, Théâtres en Dracénie
et le C.N.C.D.C. de Châteauvallon (dans le cadre d’une résidence de création). Avec le soutien du Fonds
d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques D.R.A.C. et Région P.A.C.A. Avec l’aide du Théâtre du Rocher
et de l’Espace Comédia. Avec le soutien de la Ville de Toulon, du Conseil Général du Var, de la Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la D.R.A.C. Provence-Alpes-Côte d’Azur.
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Mardi 1er décembre 20h30
En partenariat avec les ATP d’Aix-en-Provence
Cie Le T.O.C (Théâtre Obsessionnel Compulsif), Paris
D’après le roman inachevé de J-P Manchette
Mise en scène : Mirabelle Rousseau
Avec : Nicolas Cartier, Frédéric Fachéna, Matthias Girbig, Estelle Lesage, Emilie
Paillard, Etienne Parc, Grégoire Tachnakian, et filmé : Marc Berman
Dramaturgie : Muriel Malguy / Scénographie : Jean-Baptiste Bellon et Clémence
Kazémi / Son : Kerwin Rolland / Vidéo : Didier Léglise
Conception lumières : Laïs Foulc / Costumes : Marine Provent
Réalisation du film : Marie Vermillard
Production Nouveau Théâtre de Montreuil CDN, le T.O.C., Festival Théâtral du Val d’Oise.
Dispositif d’accompagnement d’ARCADI. Avec le soutien artistique du Jeune Théâtre National,
et l’aide du CNT Dramaturgies plurielles. Avec le soutien de l’Office National de Diffusion Artistique
Pinocchio
Avec son énergie, sa désobéissance, ses mensonges, ses fugues, Pinocchio est l’archétype de l’enfant indocile, imparfait et mal fini qui va conquérir son humanité et devenir un enfant modèle.
Mais avec son grand cœur, sa naïveté, sa bonne volonté, il est aussi l’image de l’enfant exploité, victime de la méchanceté, de la cupidité et du cynisme des adultes. Toute l’histoire de ce conte est construite sur la volonté de devenir un bon
petit garçon, dans une morale qui nous parait un peu datée, mais c’est aussi celle d’une humanisation : à travers les
métamorphoses, du corps végétal, animal, puis enfin humain.
Jean-Louis Le Run, psychiatre
Iris
Iris est un roman inachevé de Jean-Patrick Manchette, écrit entre 1981 et 1988. Il en existe une dizaine de versions
qui sont autant de variations sur un même thème : le cinéma.
Un acteur est embauché pour servir de doublure à un milliardaire ; lors de la cérémonie, un attentat a lieu.
Le comédien se lance alors dans une enquête pour comprendre les motifs de son embauche, du complot et de
l’attentat. Il y découvrira les raisons de son déclassement et comment son art est devenu une industrie.
Il se fit un café et le but lentement, debout dans la cuisine, en fumant lentement sa troisième cigarette. Il avait envie de
tout mettre par écrit, pour que l’histoire fût claire. D’un autre côté, il avait peur d’en faire un roman. C’est peu de chose,
un roman ; mais ça n’arrange rien à la réalité des faits. On peut même s’échiner toute sa vie à devenir philosophe,
on peut élaborer tout un système délirant, ça n’arrange rien du tout : ça fait vieillir, et à la fin, on meurt toujours, du
choléra ou du SIDA, ou même d’un banal cancer ou d’une balle dans la tête. De toute façon, on n’arrête pas le progrès. Iris, première version, Editions Gallimard
Jeudi 10 décembre à 20h30
Une programmation de l’Ensemble vocal Ad Fontes canticorum, Aix-en-Provence.
Avec la participation du centre franco-allemand d’Aix et du théâtre Antoine Vitez.
Billetterie : Ad Fontes - Tarifs : 16€ / 8€ - Réservations : Théâtre Vitez
Texte : Bertolt Brecht
Musique : Paul Hindemith
Direction : Jan Heiting
Mise en scène : André Lévêque
L’aviateur : Jean-Christophe Born (ténor)
Mr Loyal : Pierre Villa-Loumagne (baryton)
La foule qui questionne : Ensemble vocal AD FONTES (30 choristes)
Clowns : Cécilia Cauvin, Silvia Cimino et Gilles Guérin
La mort : Silvia Cimino (danse)
Les instrumentistes : Sandrine Schipani et Jan Heiting (piano à quatre mains)
et une fanfare
L’importance d’être d’accord
Le texte, un des Lehrstücke brechtiens (pièce d’apprentissage) met en jeu, comme Le Vol de Lindbergh,
une histoire d’aviateurs. Ils sont quatre, le pilote et trois mécaniciens. Ils se sont écrasés en traversant
l’Atlantique. Se posent à eux les questions de la survie, de l’entraide, de la vanité de l’héroïsme en
regard du prix du pain, de l’intelligence avec le monde…
Mercredi 2 décembre à 18h30,
à la Cité du Livre, salle de lecture (8 rue des Allumettes, Aix-en-Pce).
Conférence sur le spectacle par Jan Heiting et André Lévêque.
L’auteur : Jean-Patrick Manchette
Né en décembre 1942 à Marseille, Jean-Patrick Manchette tombe très vite
dans le militantisme en luttant activement contre la guerre d’Algérie puis en
rejoignant, au début des années soixante, les rangs de l’extrême gauche et
des situationnistes chers à Guy Debord. Passionné par le jazz (tendance free),
le cinéma, le polar américain, il commence à écrire des scénarios, notamment
pour Max Pecas ou pour la télévision avant d’entrer en Littérature. Il est considéré comme un précurseur du «néo-polar». Il décède en juin 1995 à Paris des
suites d’un cancer, laissant derrière lui une dizaine de romans et une influence
prépondérante sur l’avenir du polar français.
Il raconte des histoires simples, et sans qu’on s’en rende compte, ces histoires de
gens acculés se transforment en actes d’accusation contre les excès du capitalisme, la sujétion envers le divertissement et le spectacle. Il juxtapose le vulgaire
et le précieux, alterne descriptions de la vie quotidienne et scènes d’une violence
extrême dans le but de questionner les leurres de l’existence bourgeoise, d’interroger la possibilité même d’une vie en dehors du consumérisme, du confort
et des conventions. James Sallis
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Du 8 au 14 janvier 2016
13eme festival de
theatre amateur
du pays d’Aix
Tarif unique : 2 €
Dates et horaires seront précisés ultérieurement.
Six en scène
Le repas des fauves
Autobiographie d’une tueuse
8
D’après le roman de Brigitte Kernel
Compagnie Théâtre du Sud, Bouc-Bel-Air
Adaptation et mise en scène Marie Calvet
Eugénie, 82 ans, est une téléspectatrice assidue de l’émission «Retrouvailles». En quête de reconnaissance par ses voisins, et pour
accélérer le cours de sa vie monotone, elle décide de se manifester
à cette émission. Brigitte Kernel nous emmène dans les profondeurs d’un personnage qui n’hésite pas : toute personne gênante
peut être éliminée discrètement.
L’opéra de quat’sous Texte de Bertolt Brecht et musique de Kurt Weill
Compagnie Les caquetants, Ventabren
Mise en scène : Jacques Clément
Bons ou méchants, honnêtes ou assassins, femmes de bonnes ou
mauvaises mœurs… Ces rôles fragiles peuvent basculer au gré
des circonstances.
Explorer cette distance si étroite, si vite franchie, c’est le propos
de cet Opéra-Carnaval où comédiens, marionnettes et décors se
transforment sous les yeux du public. Musique !
Texte de Vahé Katcha
Compagnie les Karambar’s, Aix-en-Provence
Mise en scène : Claire Prati
Ce soir, M. et Mme Pélissier reçoivent leurs amis. Durant cette
période trouble de la Seconde Guerre Mondiale, dans une ville occupée en proie aux humiliations et aux privations, tout semblerait
bien banal. Pourtant tout bascule quand, à la suite d’un attentat
contre des officiers allemands au pied de l’immeuble, un commandant S.S. déboule dans l’appartement pour réclamer deux
otages en représailles…
Les sardines grillées
Texte de Jean-Claude Danaud
Compagnie Lamouraire, Aix-en-Provence
Une rue, un banc. C’est le domaine de Victoire, inénarrable clocharde, qui a élu domicile depuis vingt ans devant la maison
d’une vieille famille de la bourgeoisie bordelaise. Elle y rencontre
Solange, vieille fille coincée, que la famille vient juste d’engager
et qui ne connaît pas encore grand-chose de la vie. Cette pièce
est une mise en abîme du quotidien : la rue, dans son ordinaire
le plus banal, se métamorphose en une pièce où apparaissent
des personnages que seule la magie de l’instant ou de l’instinct
pousse à se découvrir.
Texte de Philippe Léongue
Compagnie Les gueux de la rampe, Meyreuil
Trois hommes. Trois femmes. Ou plutôt six bouffons... Heureux
d’être là, ils font les beaux... Car aujourd’hui c’est le grand jour !
On se doit de chanter, d’être brillant, de produire le plus beau des
spectacles... Hélas, tous les comptes n’ont pas été réglés au sein de
la bande et l’heure des quatre vérités approche...
Attends-moi
D’après le roman de Françoise Xénakis
Compagnie Léonie, Aix-en-Provence
Adaptation et mise en scène Sylvie Joly
Jeanne Pottier assiste en absente à son procès. Elle a tué son mari,
Claude, par amour, pour respecter une promesse. Elle n’attend
plus rien, sauf sa condamnation. Pendant quatre jours d’audience,
les témoins, les avocats vont raconter un amour qui ressemble à
bien d’autres.
Le Révizor
Texte de Nicolaï Gogol
Compagnie Les Actes En Ciel, Pertuis
Mise en scène : Philippe Laisné
La pièce représente la façon dont un vaurien profite des faveurs
des fonctionnaires d’une petite ville en se faisant passer pour un
inspecteur général.
La peur des coups
de Georges Courteline
Mais n’te promène donc
pas toute nue !
de Georges Feydeau
Compagnie Les Pennes’arts, Les pennes-Mirabeau
Deux épisodes burlesques de la guerre des ménages : un mari
jaloux mais couard dans La peur des coups qui juge plus prudent
d’agresser sa femme plutôt que d’affronter un rival ; et une épouse
écervelée dans Mais n’te promène donc pas toute nue ! qui ruine
par son inconscience la carrière politique de son député de mari.
Tous pour une
Texte de Michel Ventre
Cie Les Fous-Vélins, Fuveau
Comme à l’accoutumée, Sophie est en dépression après une nouvelle rupture. Une nouvelle idée se fait jour dans la famille : si on
casait Sophie une bonne fois pour toutes ? Pas facile ! Pourtant, il y
aurait bien quelqu’un… Et tout va se compliquer.
Boulevard du boulevard
du boulevard
Texte : Daniel Mesguich
Mise en scène : Mario Constante
Mimethis et catharsis, Aix-en-Provence
Une parodie du théâtre de boulevard, qui reprend aussi des éléments de notre époque, non sans ironie.
La nuit des rois
Texte de William Shakespeare
Compagnie Les Maskarons, Saint-Cannat
Mise en scène : Bernard Colmet
La jeune Viola échoue à la suite d’un naufrage dans le monde des
songes : l’Illyrie. Sur cette terre, un servant contrefait l’écriture de
sa maîtresse, l’homme grave est taxé de folie et le fou énonce de
bien étranges sentences. Et Viola endosse les habits de son frère
pour jouer le jeu de l’amour et du mensonge.
La meute
(conception, vie, fantasme de Félix Libero)
Association Entr’acte, Cabriès
Texte et mise en scène : Laurent Kiefer
Deux futurs parents mènent une existence normée et banale,
confortablement installée dans une lutte incessante entre ‘surmoi’ féminin et ‘ça’ masculin. Arrive leur fils, Félix, qui se révèle
rapidement être un enfant surdoué. Cette différence inquiète la
mère, humilie le père. Par son acidité, par sa volonté de s’ébrouer
dès le plus jeune âge pour gagner son indépendance, Félix Libero
va révéler peu à peu le vrai visage de son entourage, dissoudre
la farce grasse qui a précédé sa naissance pour ne conserver que
l’ossature de micro-drames humains. Une entreprise qui pourrait
s’avérer fatale.
« Nous sommes toutes
des Reines »
La Criatura, Marseille
Ecriture collective encadrée par Christine Guerin et Stéphanie
Lemonnier
Mise en Jeu : Carole Errante
Spectacle terminal d’un projet d’action artistique et culturelle avec
un groupe de femmes des 14ème et 15ème arrondissements de Marseille, venues du Centre Social Flamants-Iris et de l’association des
Femmes du Sud, et mené par la compagnie La Criatura, Marseille.
Ce projet reçoit le soutien de la fondation Abbé Pierre, du théâtre du
Merlan scène nationale à Marseille, de la Préfecture des bouches du
Rhône, de la Région PACA, du Gucs (Gip politique de la ville et Conseil
Général 13), de l’espace Culturel Busserine
Une pièce de théâtre unique, sous forme d’atelier-cabaret, mêlant
danse et théâtre, où les femmes ont l’occasion de travailler sur la
prise de conscience d’elles-mêmes en réveillant leur féminité, de
s’alléger du poids qui les empêche parfois de s’évader de la place
où elles se trouvent assignées, notamment en tant que femme,
mère, fille ou épouse.
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Jackie
Mardi 26 janvier 20h30
Mercredi 27 Janvier 19h
Cie La Variante, Aix-en-Provence
Texte : Elfriede Jelinek
Mise en scène : Michel Ducros
Jeu : Valérie Hernandez
Scénographie : Denis Charpin
Costumes : Martine Hernandez
Lumières : Jocelyne Rodriguez
Traduction : Magali Jourdan et Mathilde Sobottke
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
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La compagnie la Variante est conventionnée par la Ville d’Aix-en-Provence.
Du mardi 23 au samedi 27 février
Mardi, vendredi et samedi 20h30,
mercredi 19h, jeudi 14h30
Création universitaire avec des étudiants du département théâtre d’AMU
Texte de Racine
Mise en scène : Frédéric Poinceau
La pièce est un long monologue de Jackie Kennedy à la recherche de ce qu’elle fut ou plutôt de ce qu’elle a représenté. Une
silhouette mince et brune, dont nous nous souvenons tous. Peinte par Warhol, égérie d’une jet set particulièrement glamour, elle
reste une figure de la modernité.
Elfriede Jelinek est une femme de lettres autrichienne, née en 1946. Elle est lauréate du prix Nobel de littérature en 2004.
Extrait : Je suis mes vêtements et mes vêtements sont moi, ils sont donc : plus que la lumière. Ils sont ce qui ne peut être plus. Enfin,
comment dire : il n’y a pas de chair en-dessous. Bien sûr, on pensera encore longtemps aux yeux très espacés et à la bouche sensuelle
mais aussi comme à quelque chose comme des vêtements. Mes yeux, ma bouche, sont des accessoires. Mon contour est très complexe
mais il y a toutes ces abréviations pour cela, exprimant ce que sont mes vêtements, et je les utilise toutes pour m’inscrire en abrégé
dans le livre de l’humanité, dans ses albums, tout le monde y trouve son compte. Un abrégé qui est au fond une variante sans identité
ni forme. Tout est incertain, c’est pourquoi je parais si sûre.
Pour partager les références historiques de ce texte, le documentaire « Jackie Kennedy : Ce que savait Jackie »
réalisé par Patrick Jeudy, sera diffusé mardi 26 janvier à 18h. Entrée libre.
Andromaque
Après la guerre de Troie, au cours de laquelle Achille a tué
Hector, la femme de ce dernier, Andromaque, est réduite
à l’état de prisonnière avec son fils Astyanax par Pyrrhus,
fils d’Achille. Pyrrhus tombe amoureux d’elle alors qu’il
doit en principe épouser Hermione, la fille du roi de Sparte
Ménélas et d’Hélène.
Une guerre ne finit pas vraiment, elle de déplace seulement, change d’espace. Ici, pour la deuxième génération,
elle se prolonge sur le terrain de l’amour.
Pyrrhus à Oreste
Oui, Seigneur, lorsqu’au pied des murs fumants de Troie
Les vainqueurs tout sanglants partagèrent leur proie,
Le sort, dont les arrêts furent alors suivis,
Fit tomber en mes mains Andromaque et son fils. […]
On craint qu’avec Hector Troie un jour ne renaisse ;
Son fils peut me ravir le jour que je lui laisse :
Seigneur, tant de prudence entraîne trop de soin ;
Je ne sais point prévoir les malheurs de si loin. […]
Ah ! si du fils d’Hector la perte était jurée,
Pourquoi d’un an entier l’avons-nous différée ?
Dans le sein de Priam n’a-t-on pu l’immoler ?
Sous tant de morts, sous Troie, il fallait l’accabler.
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Mardi 8 mars à 19h
Durée 1h - A partir de 13 ans
Cie Artefact, Ste Maxime
Texte : Catherine Verlaguet, éditions Théâtrales 2014
Mise en scène : Philippe Boronad
Jeu : Leila Anis, Manon Allouch, Aïni Iften
Scénographie : Philippe Maurin
Création vidéo : Nicolas Helle et Armando Menicacci
Création musicale, conception système sonore : Nicolas Déflache
Flûtes enregistrées : Leonardo Garcia
Création lumière et régie vidéo : Nicolas Helle
Régie générale et son : Vincent Salucci
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Braises
Au cœur d’une famille attachée au respect des traditions, Braises expose les bouleversements nés de l’éveil amoureux qui embrase
l’adolescence. La puberté initie une mutation profonde et parfois meurtrière qui pousse les adolescents à fuir le carcan familial.
L’essor de la personnalité, le joug des premières pulsions sexuelles et le sentiment d’insécurité qui en résulte les coupent du
monde. L’incompréhension et l’isolement nourrissent leur désir d’émancipation.
Extrait : Dans un monde, on t’apprend que ton corps t’appartient, qu’il faut le respecter et que c’est à toi de décider, avec ton corps, avec
ta tête, quoi faire de lui. On te parle de préservatif, de pilule, d’avortement, même de droit au plaisir... Dans l’autre monde, on t’apprend
que ton corps ne t’appartient pas, mais à celui auquel tu seras mariée. Jusque là, ton corps, il faut le cacher, le préserver... Tu ne peux
pas donner ce qui ne t’appartient pas. Tu trouves pas ça drôle, toi ? Que nos copines vivent dans un pays et nous, dans un autre, alors
qu’on est assis dans la même classe ?
Artefact est conventionnée par la région Ile-de-France et le département de l’Essonne
Coproduction : Espace Boris Vian, scène conventionnée des Ulis (91) - Scène
Watteau, scène conventionnée de Nogent-sur-Marne (94) - L’ONYX/La Carrière,
scène conventionnée (44) - La Tribu - PôleJeunePublic, scène conventionnée Toulon
Provence Méditerranée (83) - Théâtre de Grasse, scène conventionnée (06) - Le Carré
Ste-Maxime (83) - Scènes et Cinés Ouest Provence (13)
Accueil en résidence : Espace Boris Vian, Pôle-JeunePublic,
La Distillerie, Aubagne, Le Carré Ste-Maxime
Soutiens : Conseil Général du Var - Ville de Saint Herblain (44) - ADAMI.
Saint-Just, pour en finir
avec la Terreur
Mercredi 16 mars à 19h
Lectures
Etat civil
Lecture du dernier texte de Sonia Chiambretto, paru aux
Éditions NOUS, 2015
Cette lecture mêlera les voix de l’auteure et de Louis Dieuzayde. À
Marseille, d’un « bureau de proximité » à l’autre, les dialogues se
succèdent en même temps que s’affirme un témoignage tout en
nuances des réalités dures et pourtant banales de ceux qui s’emploient tout simplement à être en règle. Face à eux, des employés
souvent démunis, qui appliquent comme ils le peuvent des protocoles administratifs rigides laissant peu de place aux traitements
spécifiques qu’appelleraient pourtant les situations de chacun.
contemporaines
Nature writing
Mise en espace : Louis Dieuzayde
Par les étudiants de théâtre d’AMU
Lecture par leurs auteurs de textes produits dans le cadre de
l’atelier d’écriture de Sonia Chiambretto.
Texte et lecture d’Arnaud Maïsetti
Nous avons de l’Histoire une idée vague & défaite. Nous savons
qu’elle a eu lieu. Nous supposons les hommes & les dates. Nous
supposons les mots, nous imaginons les foules en armes, le
sang craché & tombé à cause des mots. Nous pensons en être
issus. Nous regardons les murs des villes, les rues qui portent les
noms de ceux qui autrefois ont dit les mots & craché le sang. Les
hommes qui ont dit les mots & craché le sang, nous rêvons après
eux. Saint-Just, Archange de la Terreur : Saint-Just, ou l’hypothèse
de l’amour. Saint-Just, ou le nom donné à cela qui n’a pas de nom
& qui dans nos vies lève la présence réelle de l’Histoire, celle qui
pourrait être la nôtre, qui s’éloigne et qu’on approche seulement
quand on la nomme.
Lecture par les étudiants de théâtre d’un texte de théâtre
inédit, choisi lors d’un comité de lecture organisé en commun par
l’ERAC et le secteur théâtre d’A.M.U
Réalisation : Agnès Régolo
Mercredi 30 mars à 20h30
Jeudi 31 mars à 19h
Dans le cadre des Journées des Arts et de la Culture
dans l’Enseignement Supérieur
Collectif En devenir, Marseille
Montage d’extraits de Gottfried Benn, Gombrowicz, Hölderlin, Nietzsche, Miller,
Tchernychevski, Dostoïevski, Domin…
Directeur d’acteur, écriture du plateau : Malte Schwind
Avec : Angéline Deborde, Naïs Desiles, Anne-Sophie Derouet, Johana Giacardi, Iris
Julienne, Lauren Lenoir, Geoffrey Perrin, Maxime Reverchon
Son : Neills Doucet
Assistante : Louise Narat-Linol
Co-production théâtre Antoine Vitez
Avec le soutien de La gare France / Cosmos Kolej, La Friche La Belle de Mai, le conseil départemental 13
(résidence à l’Etang des Aulnes), l’entre-pont (Nice).
Du mardi 19 au samedi 23 avril
Mardi, vendredi, samedi 20h30. Mercredi, jeudi 19h
Création universitaire avec des étudiants du département théâtre d’AMU
Montage de textes de Pierre Guyotat, Nicolas Genka et Maxime Reverchon
Mise en scène : Franck Dimech
Tentatives de fugue
(Et la joie ?... Que faire ?)
Un théâtre audacieux et bruyant, défendant le cri d’une jeunesse dans un cadre qui lui est trop étroit. Un théâtre
toujours anti-naturaliste cherchant des réponses expressionnistes nouvelles. Une volonté d’opposer à la mode
des singularités expressives. C’est donc encore fuir des sentimentalités, des petites histoires, une logique narrative. Les affects ne pourront pas prendre place dans une rationalité où ils seront aliénés, détruits, vidés de leurs
pouvoirs subversifs. Nous chercherons la tempête d’un chœur oubliée de notre monde.
Quand, voyant un enfant, je songe au joug honteux et corrupteur qu’il va porter, et qu’il languira comme nous, qu’il
cherchera comme nous les hommes vrais, qu’il poursuivra comme nous la beauté et la vérité, qu’il périra sans fruit
parce qu’il aura été seul comme nous… Arrachez donc vos fils à leur berceau et précipitez-les dans le fleuve, pour les
soustraire au moins à votre honte !
Friedrich Hölderlin
Les culs-terreux
Ces trois auteurs sont rassemblés dans ce spectacle pour leur rapport à la ruralité et leur écriture tourmentée.
« Annoncer en France, sous le général de Gaulle, la charge pédophile de cette fin de siècle, c’est se voir, dans tous les
procès lâché par les éditeurs dits d’avant-garde. Réclamer sur le procédé d’épuration couvert par l’article 14 l’abrogation de la plus scélérate des lois, c’est ajouter à la disgrâce. Or, dans l’un comme dans l’autre cas, qu’est-ce faire
d’entrée, sinon son métier d’écrivain ? »
Nicolas Genka, à propos de la réédition de l’Epi monstre.
« Dans la vie réelle, je suis plutôt résolument du côté du bien, non du mal. Mais à quoi bon faire de l’art, si c’est pour
reproduire la réalité ? »
Pierre Guyotat
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Ce quelque chose qui est là...
Cela aurait pu aussi s’appeler « Nous reviendrons bientôt ». C’est ce que les habitants des villages autour de Tchernobyl ont écrit sur la porte de leur maison en partant…
C’est l’histoire de Gouri qui revient à Pripiat, dans la zone interdite. Il veut y récupérer quelque chose. Sur le chemin,
il passera voir Iakov et Véra. Ils parleront. Boiront de la vodka. C’est tout. Les mots sont humbles, les personnages
peuvent y puiser leurs vies fictives.
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Mercredi 27 avril à 20h30
Equipe de création théâtrale, Grenoble
D’après La nuit tombée, d’Antoine Choplin
Mise en scène : Chantal Morel
Musique et système son : Patrick Najean
Avec : Roland Depauw et François Jaulin
Et la complicité de :
Nabil Er’Rafii : Voix de Piotr
Chris Sahm : Voix de Véra
Christiane Soulat : Voix de Svetlana
Sophie Vaude : Voix de la vieille femme
Maquette : Basile Puech
Marionnettes, masque : Judith Dubois
La nuit tombée d’Antoine Choplin est sorti aux éditions de la Fosse aux ours en 2012
et a été réédité chez Points en 2014.
Coproduction : Festival de Caves. Le spectacle a vu le jour grâce à l’aide de Maurice Gubian qui nous
a hébergés à la Bergerie (Bouvières, 26), d’Alexandra Saint Pierre, Kevin Gastaldin, Antoine Chamussy et
Thomas Hermier.
Extrait : « Ca va te paraître étrange peut-être, mais cette zone, même avec sa poisse qui s’est fichue partout et qu’en
finit pas de te coller à la peau, hé ben c’est un endroit que j’aime bien. Je m’y sens pas si mal. Sûr que c’est autre chose
que le monde normal. Disons que c’est pas la même pourriture. Mais, à choisir, je crois que je préfère la pourriture
d’ici. Elle est peut-être aussi vicelarde que l’autre mais, comment dire, avec elle tu valdingues quand même pas autant
dans le caniveau. » Kouzma.
Ce travail a été accompagné par les écrits et la pensée de Günther Anders :
Extrait de Hiroshima est partout, Le Seuil, 2008
Vous allez demander de quoi était fait ce sentiment, identique chez nous tous. La réponse à cette question : ce sentiment consistait dans le fait que nous avions honte les uns devant les autres, et, plus exactement, que nous avions
honte d’être des hommes. Qu’on ne se méprenne pas. Ce qui est décisif n’est pas l’élément de désolidarisation
que comportait ce sentiment de honte, mais à l’inverse, justement, la communauté de cette désolidarisation, c’està-dire la nouvelle solidarité devenue réalité à cet instant. Lorsque des voisins à côté de toi – peu importe qu’ils soient
africains, américains, allemands, russes, birmans ou japonais – perdent l’usage de la parole pour la même raison que
toi, alors l’humanité en nous n’en est pas blessée, mais bien plutôt rétablie ; et peut-être même réellement établie.
Le risque d’obsolescence de l’homme :
Nos âmes sont restées très en retrait par rapport à la métamorphose qu’ont connue nos produits et donc notre monde
[…]. Il n’est pas complètement impossible que, nous qui fabriquons ces produits, soyons sur le point de construire
un monde au pas duquel nous serions incapables de marcher et qu’il serait absolument au-dessus de nos forces de
«comprendre », un monde qui excèderait absolument notre force de compréhension, la capacité de notre imagination
et de nos émotions, tout comme notre responsabilité. […] Nul d’entre nous n’est psychologiquement à la hauteur de
ce développement technique : ce qui veut dire que pas un seul d’entre nous n’est en mesure de la maîtriser, en termes
d’imagination, d’émotion ou de morale.
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Lundi 2 et mardi 3 mai 20h30
Programmation des ATP d’Aix-en-Provence.
Réservation auprès des ATP atp-aix.net. Tarif étudiant : 8 €
Texte de Molière
Mise en scène : Christian Schiaretti
Robin Renucci : Arnolphe, autrement dit Monsieur de la Souche
Jeanne Cohendy : Agnès / Maxime Mansion : Horace / Jérôme Quintard : Alain
Laurence Besson : Georgette / Patrick Palmero : Chrysalde / Thomas Fitterer
Enrique : Un notaire / Philippe Dusigne : Oronte
Scénographie et accessoires : Fanny Gamet
Costumes : Thibaut Welchlin
Lumières : Julia Grand
Maquillages et coiffures : Roxane Bruneton
Assistant à la mise en scène : Maxime Mansion
Coproduction : Tréteaux de France - Direction Robin Renucci et Théâtre National Populaire,
Centres Dramatiques Nationaux. Conseil départemental de l’Eure.
L’école des femmes
Arnolphe, se fait fort de prouver par l’exemple qu’il a trouvé le moyen absolu d’avoir la meilleure épouse au
monde et de n’être jamais trompé. Pour ce faire, il a élevé à l’abri du monde sa pupille, Agnès, la gardant dans
l’ignorance la plus totale de l’amour et de l’éducation, enfermée comme une marchandise dans un coffre-fort.
La voici devenue jeune femme. Sans comprendre ce qui lui arrive, elle tombe amoureuse d’un jeune homme,
Horace, qui l’a aperçue à sa fenêtre. Elle fait de rapides progrès. L’amour lui donne une malice involontaire, de
l’intelligence, et pour finir des ailes.
Acte III, scène 2 - Arnolphe
Votre sexe n’est là que pour la dépendance.
Du côté de la barbe est la toute-puissance.
Bien qu’on soit deux moitiés de la société,
Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité :
L’une est moitié suprême et l’autre subalterne :
L’une en tout est soumise à l’autre qui gouverne.
Acte III, scène 3 - Arnolphe
Je ne puis faire mieux que d’en faire ma femme.
Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme.
Comme un morceau de cire entre mes mains elle est,
Et je lui puis donner la forme qui me plaît.
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Mardi 10 mai à 20h - Entrée libre
Direction : Christine Esclapez
Soirée concert des étudiants de Musique d’Aix-Marseille Université
Prélude Architectures Contemporaines
Opus 9
Le festival Architectures contemporaines propose un espace de rencontres artistiques (créations, productions,
débats) où la musique occupe une place centrale. Ces rencontres ont comme vocation de mettre en lumière les
créations étudiantes de futurs professionnels du monde artistique.
Création : La notion de création est, ici, conçue de la façon la plus large possible. Inventions mais aussi relectures,
réinterprétations, regards croisés sont ainsi les caractéristiques de cette dimension créative, au carrefour de l’innovation et de la redécouverte.
Esthétique : Les Architectures contemporaines pratiquent volontiers le désordre chronologique et le dépaysement
artistique. Ses limites ne sont pas celles du genre, du style ou de l’époque. Bien au contraire. Les créations proposées
sont le fruit de rencontres et de volontés de collaborations. De risques aussi. A l’image de la création actuelle.
Théorie et pratique des arts : Les Architectures contemporaines se proposent de montrer concrètement le lien
entre théorie et pratique de la musique et des arts : créations, ateliers de production, tables rondes, réflexion esthétique. Pour faire de l’action musicale et du discours musicologique les lignes directrices d’une réflexion engagée sur
la place et l’importance des universités, et des départements artistiques au sein de ces universités.
Vendredi 20 et samedi 21 mai
Du 6 au 11 Juin
Spectacles des ateliers organisés par le Théâtre Antoine Vitez, Pratik Teatr et AMU
Vendredi 17 juin à 14h30 & 19h30
Direction artistique : Benjamin Dupé
Jeudi 23 juin à 15h30 & samedi 25 juin à 20h30
Entrée libre
Conception et mise en scène : Nassima Korichi
Dans le cadre du master professionnel «dramaturgie et écritures scéniques» d’AMU.
ème
7Programmation
Festival
des Bahuts
des spectacles créés dans les collèges et lycées partenaires du Théâtre Antoine Vitez.
21ème festival 3 JOURS ET PLUS...
Depuis plus de vingt ans que ce festival existe, cette semaine a toujours été un moment émouvant venant témoigner
avec joie et parfois une certaine solennité de la prise de conscience intime par les 150 participants de cette manifestation, de ce qu’est une expérience artistique : comparable à aucune autre. Elle est un lieu où le plaisir devient le
garant de la recherche d’un sens, et où la subjectivité de chacun s’ouvre à l’universel et à l’anonyme.
Spectacle des étudiants du CFMI
Né en Normandie en 1976, Benjamin Dupé étudie la musique au Conservatoire de Nantes, dans les classes de
guitare et d’écriture, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris… Depuis sa sortie du Conservatoire en 1999, il se consacre à la création musicale, au sens large : écriture instrumentale et électroacoustique,
improvisation et performance, réalisation et programmation de dispositifs technologiques… Sa proximité avec
le monde du spectacle vivant contemporain l’amène parallèlement à interroger la représentation de la musique
et à inventer des formes distinctes du concert traditionnel.
Bleu bleu bleu
« - Docteur, j’ai très mal.
- Mais décrivez moi cette douleur, elle est aigüe, elle…
- Docteur, c’est une douleur, comment vous dire, elle est bleue... »
Faire d’une couleur un (en)jeu de plateau… c’est le point de départ du projet.
Celui-ci prend naissance à travers cette anecdote rapportée, entendue par hasard, dont je me saisis.
Il parle de la couleur pour la douleur…et il (me) reste la couleur, le bleu.
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Et aussi...
Avec
Aix-Marseille Universite
Le théâtre Vitez s’associe à la production de ces deux spectacles, créés dans le cadre des cursus théâtre d’Aix-Marseille
Université avec des équipements culturels partenaires.
Du 3 au 7 mai
A la Friche la Belle de Mai - Système Friche Théâtre
C’est tout
Fragments de Daniil Harms
Mise en scène Yves Fravega
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Daniil Harms, né en 1905 à Saint-Pétersbourg et mort le 2 février
1942 à Leningrad, est un poète satiriste du début de l’ère soviétique considéré comme un précurseur de l’absurde.
Son œuvre est essentiellement constituée de courtes vignettes,
ne faisant souvent que quelques paragraphes, où alternent des
scènes de pauvreté ou de privations, des scènes fantastiques
ressemblant parfois à des descriptions de rêves, et des scènes
comiques. Harms appartient sans conteste à la grande famille des
désespérés rigolos.
Du 2 au 4 juin
Un homme roux
Il était une fois un homme roux, qui n’avait d’yeux ni d’oreilles.
Il n’avait pas non plus de cheveux et c’est par convention qu’on le
disait roux.
Il ne pouvait parler car il n’avait pas de bouche. Il n’avait pas de
nez non plus.
Il n’avait même ni bras ni jambes. Il n’avait pas de ventre non plus,
pas de dos non plus, ni de colonne, il n’avait pas d’entrailles non
plus. Il n’avait rien du tout ! De sorte qu’on se demande de qui on
parle.
Il est donc préférable de ne rien ajouter à son sujet.
« Un charlatan nommé Chanfalla arrive dans un village avec
son acolyte Chirinos et parvient à persuader les notables du lieu
d’assister à la représentation de son théâtre ambulant, le Retable
des merveilles, dont la particularité est de n’être perceptible qu’aux
Espagnols de pure souche. On le sait, il ne se passera rien, aucun
spectacle n’est représenté, mais les spectateurs, pour garantir aux
yeux des autres la pureté de leur lignage, vont, à une exception
près, faire comme si le spectacle avait lieu, et en jouer eux-mêmes
la comédie. Ils la jouent si bien qu’ils finiront par prendre tout aussi
à la légère l’arrivée imminente dans le village d’un régiment de
soldats. »
Au théâtre de la Joliette - Minoterie
El Retablo de las
Maravillas - Le Tréteau
des Merveilles
Texte de Cervantès
Mise en scène : Marie Vayssière
Participation au comité de pilotage du Master
Professionnel dramaturgie et écritures scéniques
et accueil en résidence d’un des projets de deuxième année,
avec présentation de sortie de résidence et aide logistique.
(Voir Bleu bleu bleu page 17).
Co-organisation de conférences rencontres
avec des théoriciens contemporains du théâtre
Le programme sera précisé ultérieurement.
Jeudi 5 novembre à 18h
Accueil des 3èmes Rencontres Humanités-SociétéEntreprises organisées par la faculté ALLSH, AMU.
Participation aux Journées des Arts et de la
Culture dans l’Enseignement Supérieur organisées au
niveau national les 29-30-31 mars 2016.
Programmation du spectacle Tentatives de fugue (Et la joie ?...
Que faire ?) voir page 13.
Programme complet national sur www.journee-arts-culturesup.fr
theatre
amateur
Ateliers de
Travail
Des ateliers ouverts à tous, à partir de 18 ans, sont organisés de novembre 2015 à juin 2016.
avec les
colleges et lycees
du P a y s d ’ a i x
Nous accueillons les élèves et leurs enseignants en groupe sur certains spectacles (tarif préférentiel de
6 € pour les établissements adhérents) et organisons des journées de rencontres des divers ateliers de
pratique théâtrale des établissements scolaires du territoire.
Le théâtre Antoine Vitez a signé des conventions avec le Lycée Mendès-France (Vitrolles) et les établissements aixois : Lycée Emile Zola, Lycée du Sacré Cœur, Lycée Vauvenargues, Lycée international
Georges Duby, Collège Arc de Meyran, Collège Ste Catherine de Sienne.
Le thème de travail commun entre les ateliers participants sera centré autour des relations entre la
Grande Histoire et les histoires (celles des gens simples, celles aussi forgées par l’imagination).
Responsable public scolaire : Cécile Boudard (04 13 55 35 56)
C ollaborations
Participation au dispositif d’Education Artistique et Culturelle de la ville d’Aix
Nous accueillons trois spectacles de ce dispositif en direction des classes primaires.
Le théâtre Antoine Vitez est membre du SNSP (Syndicat National des Scènes Publiques) et adhérent
du réseau Art+Université+Culture
Le théâtre Antoine Vitez est membre du Groupe du 27, groupe informel d’équipes de théâtre,
chanson et danse du Pays d’Aix.
Le théâtre Antoine Vitez organise une relation privilégiée avec le centre Socio-culturel
Jean-Paul Coste d’Aix-en-Provence.
Ils se déroulent un soir par semaine de 18h30 à 22h30, et deux samedis dans l’année, sur les campus
d’Aix et de Marseille Saint-Charles.
Tous ces ateliers ont pour objet des créations qui seront présentées en juin 2016 dans le cadre du
Festival de jeune théâtre amateur « 3 Jours et Plus… » au théâtre Antoine Vitez et au théâtre de
Lenche à Marseille.
Une quinzaine d’ateliers différents sont proposés : pièces d’auteurs classiques ou contemporains,
projets à thème…
lundi 12 octobre à 18h au théâtre Antoine Vitez : présentation de toutes les propositions par
les animateurs. Les inscriptions se prendront à la suite de cette réunion.
Pour les étudiants d’AMU, la participation aux ateliers et au Festival donne droit à un bonus de 0,5
points sur la moyenne du 2ème semestre.
« La fréquentation de ces ateliers est pour nous liée à une pratique de spectateur. C’est pourquoi le Pass
ou la Carte Partenaire sont inclus dans le coût de l’atelier. Faire du théâtre va en effet de pair avec le fait
d’en voir. »
Tarif annuel des ateliers :
Tarif étudiant comprenant le Pass Vitez : 70 €
Tarif plein comprenant la carte partenaire : 100 €
Tarif plein comprenant le Pass Vitez : 150 €
État d’esprit :
Plus que des ateliers de formation, il s’agit de pratiques de production artistique amateur. Ce mot amateur induit un rapport spécifique à l’art dont nous pensons qu’il est indispensable
dans le paysage théâtral d’une société : rapport interne à l’art (on est dedans et pas devant) et
l’on en fait pour le plaisir.
C’est cette exigence du plaisir qui met en tension processus artistique et pratique sociale, de
façon non-protocolaire, selon des motifs souvent intimes et secrets, souvent mouvants et en
devenir, ayant à voir avec la liberté et l’appropriation individuelle et collective d’une culture.
Danielle Bré
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RESIDENCE DE LA COMPAGNIE
LA CRIATURA
Durant la saison 2015/2016, le théâtre Antoine Vitez accueille en résidence et accompagne la compagnie La Criatura de Marseille.
La Criatura, créée en 2011 par Carole Errante explore les possibilités «d’hybridations»
qu’offrent la mise en présence et en dialogue d’univers, de pratiques artistiques, de genres,
et de formes multiples, parfois très éloignés les uns des autres, toujours autour de la notion
centrale et jouissive du jeu.
Sa ligne artistique mêlant danse et théâtre aime traverser les clichés et interroge le rapport
au public dans une forme spectaculaire proche du cabaret ou de la performance.
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Conjointement à son travail de création, et en lien avec lui, la compagnie développe des projets d’actions artistiques dans les quartiers populaires de Marseille avec des publics variés,
d’âges et d’horizons divers.
Dans le prolongement de la convention cadre «Université, Lieu de culture», le théâtre Vitez va accueillir et appuyer la Compagnie La Criatura au cours de la saison 2015/2016. Cela
consistera en un appui à la la création du «Cas Blanche-Neige», en étant porteur-conjoint
de la production auprès du Pôle Arts de la Scène, en un pré-achat et à la co-organisation
d’actions artistiques de proximité.
Mardi 12 janvier, 20h30
Accueil dans le cadre du festival de théâtre amateur du travail réalisé avec des femmes des
Vendredi 4 décembre, 19h Lecture
Le cas Blanche Neige
Un texte de Howard Barker
Le spectacle sera créé les 21, 22 et 23 avril 2016 au Théâtre Joliette Minoterie et repris à l’automne 2016 au Théâtre Antoine Vitez.
La pièce de Barker, sous-titrée « Comment le savoir vient aux jeunes filles » met en scène une BlancheNeige, fascinée par sa belle-mère à la féminité souveraine (d’Angleterre) et qui aimerait bien devenir
une femme elle aussi. Et donc elle fait tout pour imiter sa marâtre. Celle-ci-véritable femme fatale,
poursuit ses conquêtes et se met à fricoter avec le roi d’Irlande. L’histoire tournera franchement mal
lorsque viendra le tour du jeune prince, fiancé de la jeune fille…
Face à ce texte, Carole Errante prend la décision d’associer la figure du conte avec la figure du music-hall, et choisit de devenir l’entremetteuse d’un étrange mariage entre Le Cas Blanche-Neige
d’Howard Barker et ses créatures fascinantes.
14ème et 15ème arrondissements de Marseille (voir page 9).
« Nous sommes toutes des Reines »
Durant toute la saison 2015/2016
la compagnie La Criatura mènera, en relation avec le Théâtre Antoine Vitez et la mission culture
de l’Université, deux ateliers de création sur le thème Nous serons tous de la revue !
- L’un sur Marseille avec des étudiants d’AMU
- L’autre sur Aix en direction de jeunes travailleurs
Ce seront des ateliers où alterneront mises en situations théâtrales, danse et écriture.
Il s’agira de donner la parole à une génération en dépassant les clichés sur la jeunesse et les identifications trop évidentes soufflées par une pensée dominante.
Le spectacle réalisé en juin ou à l’automne 2016 aura la forme d’un cabaret, mettra en relation les
deux groupes et sera présenté au Théâtre Antoine Vitez.
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culture
amu
La carte
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Muni(e) de votre Carte Culture, vous bénéficiez d’une réduction de 5 € sur le tarif étudiant des
structures partenaires à l’achat de votre place.
Soit au théâtre Vitez des places à 1 ou 3 €.
Inscrit à la mailing-list de la carte, vous serez informés tout au long de l’année des activités phares
des structures et pourrez venir participer à de nombreux événements gratuits proposés sur les
campus d’AMU (ateliers, concerts…).
La Carte Culture est en vente au prix de 5 € dans les antennes du Bureau de la Vie Etudiante
d’Aix-Marseille Université.
Important : Vous devez vous munir de votre carte d’étudiant en cours de validité ainsi
que d’une photo d’identité.
Mission Culture : Espace Fernand Pouillon - Campus Centre - Saint-Charles
04.13.55.05.92
univ-amu.fr/culture
L’université souhaitait que le statut d’étudiant ne soit pas un frein à la culture. C’est donc chose faite !
Le dispositif a été mis en place au mois de février 2013 pour faciliter l’accessibilité, à tous les étudiants
d’Aix-Marseille Université, à un panel de spectacles proposés par nos partenaires culturels à des tarifs
préférentiels. Il a remporté immédiatement un vif succès le lancement de Marseille-Provence 2013,
Capitale européenne de la culture, a été un élément conjoncturel dans cette prise de décision.
Jean-Philippe Agresti, Vice-président délégué à la vie étudiante
La Mission culture de l’AMU
Située sur le campus Marseille-Centre, à Saint-Charles (Espace Pouillon), la Mission Culture d’AMU
aide à la réalisation des projets artistiques et culturels portés par l’université d’Aix-Marseille, notamment en direction de la vie étudiante. La politique culturelle universitaire repose en effet sur une
double spécificité : participation directe de la communauté universitaire à l’animation culturelle et à
la création artistique, et articulation possible avec les domaines de la formation et de la recherche.
Corinne Flicker, Chargée de mission culture d’Aix-Marseille Université
c
ar nos partenaires privés ne sont pas
que des fournisseurs mais aussi des
entreprises investies dans leurs métiers,
dans notre quartier, ils nous soutiennent.
Merci à eux.
31, av. Robert Schuman
09 82 35 59 50
faire un
DON
Financé essentiellement par des fonds publics, le théâtre Antoine Vitez
est un maillon des politiques publiques. Géré sous forme associative,
son projet est à la fois artistique, politique et social. Comme vous le savez, le financement public de la culture est en forte régression, et les
compagnies, comme les lieux de diffusion, sont menacés au moment
où, de plus, la culture ne représente plus un enjeu électoral positif (voire le contraire en cette période de crise).
Sans être favorable au remplacement du financement public par le
financement privé, nous pensons que vous qui fréquentez ce théâtre
pouvez réagir à la conjoncture actuelle par une contribution volontaire, même minime, marquant ainsi votre volonté de soutenir ce type
de lieu et ce type de politique. Nous avons un risque de diminution de
notre aide publique d’environ 30 000 € en 2015… Nous ne voulons pas
augmenter les prix des billets ou des Pass car vous n’êtes pas pour nous
des clients mais des partenaires. Cette forme de mécénat individuel citoyen nous paraît adaptée à la situation actuelle de péril.
Merci d’avance, Danielle Bré
L’association PRESENCES qui assure la gestion du théâtre Antoine Vitez est reconnue par l’administration fiscale
comme assurant la promotion d’activités culturelles sous forme désintéressée. L’association PRESENCES vous délivrera un reçu fiscal qui vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôt pour les particuliers de 66 % et pour
les entreprises de 60 % du don pris dans la limite de 5 ‰ du chiffre d’affaires de celle-ci.
Donateur
Prénom : Nom :
ou
Raison sociale :
Numéro Siret :
Adresse :
Code postal :
Commune :
Montant du don :
25 €
50 €
100 €
200 €
Libre :
Chèque à l’ordre de l’Association Présences
Je souhaite recevoir un reçu fiscal
A découper et renvoyer (ou rapporter) accompagné du règlement à :
Théâtre Antoine Vitez – Aix-Marseille Université
29 avenue Robert Schuman 13621 Aix-en-Provence cedex 1
Saison
Joindre
une
photo
2015/2016
Cadre réservé à l’administration du théâtre
Bulle tin
Numéro de PASS ou de carte partenaire :
d ’a d h e s i o n
Règlement : par chèque
Banque :
A découper et renvoyer (ou rapporter) accompagné du règlement à :
Théâtre Antoine Vitez - Aix-Marseille Université
29 avenue Robert Schuman 13621 Aix-en-Provence cedex 1
en espèces
Tiré :
N° de chèque :
Date :
Responsable :
Vos coordonnées
Prénom :
Nom ou raison sociale :
Votre adhésion (Chèque à l’ordre de l’association Présences)
Adresse :
Pass Vitez
Le Pass Vitez permet d’entrer librement à tous les spectacles de la saison
dans la limite des places disponibles.
Code Postal : Ville :
Téléphone :
Email :
Vous souhaitez recevoir nos informations
par mail et/ou par courrier papier
Si vous bénéficiez du tarif réduit étudiant pour le Pass, merci de remplir les renseignements demandés. Les réductions sont accordées sur présentation d’un justificatif.
Joindre la photocopie pour toute adhésion par courrier.
Etudiant AMU
Etudiant hors AMU
Préciser l’école :
Tarif unique : 20 €
Je soutiens le théâtre Antoine Vitez et je fais un don (voir au dos)
Inscription aux ateliers amateurs :
Tarif étudiant comprenant le PASS : 70 €
Tarif plein avec le PASS : 150 €
Tarif plein avec la Carte Partenaire : 100 €
Nom de l’animateur :
Je déclare adhérer à l’association Présences / Théâtre Vitez Fait à
le
Signature
✂
tarif étudiant : 20 €
Soutien
Préciser le secteur d’études :
Carte partenaire
donne droit au tarif réduit à 8 € pour tous les spectacles de la saison.
Tarif réduit étudiant
plein tarif : 70 €
Accessibilité et parking
Aix-Marseille Université
29 avenue Robert Schuman
13621 Aix-en-Provence cedex 1
www.theatre-vitez.com
[email protected]
04 13 55 35 76
Billetterie
Tarif plein : 16 €
Tarif réduit : 8 € (Etudiant, moins de 26 ans, personnel
AMU, chômeurs, professionnels du spectacle et de l’enseignement et abonnés des structures partenaires)
Minima sociaux : 4 €
Tarif étudiant avec la carte Culture AMU : 3 €
La carte culture AMU est en vente dans les BVE (bureaux
de la vie étudiante). Tarif applicable dans la limite du
nombre de places conventionnées.
Les cartes d’adhésion
Pass Vitez : entrée libre à tous les spectacles
Tarif étudiant : 20 € / Tarif plein : 70 €
La carte Partenaire permet de bénéficier du tarif
réduit de 8 € à tous les spectacles
Tarif : 20 €
Le Théâtre Antoine Vitez est géré par l’association Présences. Il est aidé par :
Le théâtre participe aux dispositifs Lattitude 13 (département 13),
Pass Culture + (Région Paca), Pass’art (Grete) et Chèque vacances.
Réservation et paiement en ligne
www.theatre-vitez.com
Le parking de l’université est gratuit et accessible 45 mn
avant les représentations. Accès par le 29 av. Robert
Schuman ou par le Chemin du Moulin de Testas en
fonction des travaux (vérifier sur notre site internet).
Salle accessible aux personnes à mobilité réduite.
Partenariat avec les souffleurs d’images pour les personnes
aveugles et malvoyantes. Nous contacter au préalable.
Equipe
Co-présidents : Danielle Bré et Jean Gonella
Responsable de la programmation : Danielle Bré
Secrétaire générale : Agnès Loudes
Directeur technique : Jean-Luc Hervé
Techniciens : Benjamin Salignon , Vivien Berthaud,
Manon Deplaix
Secrétaire coordinatrice : Nassera Bouterfas
Comptable : Lucile François
Médiation culturelle : Cécile Boudard
Accueil, entretien : Jean-Noël Fievet
Réservation possible par téléphone
04 13 55 35 76
Graphisme Pierre Marc Martelli / Imprimerie Espace Imprimerie
N° licences d’entrepreneur du spectacle 1-108396 / 2-108397 / 3-108398
Attention : les spectacles commencent à l’heure. Merci de prévoir
le temps nécessaire au retrait de vos places.
Photos : Morten Andersen pour la couverture, Antoine D’Agata pour
les pages intérieures
Jeudi 12 à 19h30 - Entrée libre
Concert
« Van le note dell’amore... »
O C T O B R E
2 0 1 5
Lundi 12 à 18h au théâtre Antoine Vitez
Réunion d’information sur les
ateliers de théâtre amateurs
www.theatre-vitez.com • [email protected] • 04 13 55 35 76
C a l e n d r i e r S a i s o n 2 0 1 5-2 0 1 6
Mercredi 14 à 18h30 - Entrée libre
Apéritif de présentation
de saison
Mercredi 14 à 20h30 & jeudi 15 à 14h30 - Entrée libre
Notre jeunesse
Samedi 17 de 14h à 16h30 à la Cité du Livre
Entrée libre. Mômaix - à partir de 8 ans
Atelier manipulation de marionnettes d’ombre
Atelier théâtre parents/enfants
19h au Théâtre Vitez - Entrée libre,
Mômaix - à partir de 9 ans
Le petit chaperon rouge
n’avait jamais eu de chance
avec ses chèvres
Samedi 24 à 19h, Mômaix - à partir de 9 ans
L’enfant sauvage
Samedi 21 à 19h à la Friche la Belle de Mai
Programmation Rencontres à l’Echelle
Le songe de Sonia
Mardi 24 à 20h30 - Partenariat avec les ATP
Histoire d’amour
Vendredi 27 à 19h, Mômaix - à partir de 8 ans
Les aventures de Pinocchio
D E C E M B R E
Mardi 1er à 20h30 - Partenariat avec les ATP
Iris
Jeudi 10 à 20h30
L’ importance d’être d’accord
Mercredi 4 à 15h et 19h, Mômaix - à partir de 7 ans
Les bons contes du bon
vieux temps
2 0 1 6
Du vendredi 8 au jeudi 14
Mercredi 30 à 20h30 & jeudi 31 à 19h
Tentatives de fugue
(Et la joie ?... Que faire ?)
A V R I L
Du mardi 19 au samedi 23
Mercredi 27 à 20h30
Les culs-terreux
M AI
Lundi 2 et mardi 3 à 20h30
Programmation des ATP
L’ école des femmes
Festival de théâtre amateur
du pays d’Aix
Mardi 10 à 20h - Entrée libre
Vendredi 20 & samedi 21- Entrée libre
Mardi 26 à 20h30 & mercredi 27 à 19h
Architectures contemporaines
Jackie
7ème Festival des Bahuts
F E V R I E R
J U I N
Du mardi 23 au samedi 27
Du 6 au 11 Juin
Andromaque
21ème festival 3 jours et plus...
Vendredi 17 à 19h30 - Entrée libre
Spectacle des étudiants du CFMI
Digit’ALLSH
Jeudi 5 à 18h
M A R S
Jeudi 12 à 14h30 & vendredi 13 à 19h30
Une année sur l’Altipiano
> Nature writing
> Etat civil
> Saint-Just, pour en finir avec la Terreur
> Lecture des étudiants AMU et ERAC
J A N V I E R
Mercredi 16 à 19h
Lectures contemporaines
Ce quelque chose qui est là...
Programmation Ensemble Ad Fontes
N O V E M B R E
Mardi 8 à 19h
Braises
Jeudi 23 à 15h30 & samedi 25 à 20h30 - Entrée libre
Bleu bleu bleu

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