La Parentière

Transcription

La Parentière
BELGIQUE-BELGIË
P.P.
1050 BRUXELLES 5
1/7896
La Parentière
Rue Van Eyck 11A - Bte 5
B- 1050 Bruxelles
Bulletin trimestriel - numéro 3 - septembre 2005
Tél.: +32 (2) 644 66 77
Fax: +32 (2) 640 20 44
E-mail: [email protected]
Avec l’appui de l’Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique.
Ed. Resp.: B. Lietar
Service général des Affaires générales, de la Recherche en Education et du Pilotage interréseaux.
MOT DU PRÉSIDENT
Chers Amis,
Association des Parents d’Enfants Déficients Auditifs Francophones ASBL
APRÈS LA RECONNAISSANCE OFFICIELLE
DE LA LANGUE DES SIGNES
Anne-Charlotte Prévot
Cette nouvelle édition de la Parentière accompagne la rentrée scolaire.
Une fois de plus, l’APEDAF et ses aides pédagogiques seront à vos côtés
pour soutenir vos enfants déficients auditifs et tenter de répondre à vos multiples attentes.
Comme vous le savez, notre équipe s’est étendue sur Bruxelles où, après
quelques mois de rodage, de formation et d’adaptation à un public sensiblement différent, elle est pleinement opérationnelle.
Pour la partie francophone du pays, nous avons toujours l’espoir d’obtenir
des emplois APE supplémentaires de manière à pouvoir faire mieux face à
la demande.
Nous avons introduit les dossiers, répondu aux demandes d’informations
complémentaires et effectué les démarches utiles auprès des cabinets concernés… Je veux croire que nos efforts seront récompensés dans un futur proche.
Notre projet Bébé, Bambin Sourds Bouquinent fait également l’objet de toutes nos attentions.
La Communauté française souhaite en effet modifier le mode de subventionnement pour renforcer le lien avec les bibliothèques reconnues par son
service de la lecture publique. Ces modifications devraient nous permettre de
pérenniser et même renforcer notre action en matière de diffusion de contes
en français et en langue des signes mais elle nous forcera aussi à modifier
certaines de nos habitudes.
Nous avons récemment rencontré la Directrice du Service de la Lecture
publique de la Communauté française afin de préciser les modalités de notre
collaboration et nous ne manquerons pas de vous informer des changements
en temps utile.
Comme vous le savez déjà, la langue des signes a été officiellement reconnue par le Parlement de la Communauté française en date du 22 octobre 2003. Une Commission
consultative a été ensuite instaurée sous la législation
précédente par la Ministre Maréchal, Commission qui est
chargée de remettre au Gouvernement de la Communauté française des avis et des propositions sur l’utilisation de la langue des signes, de proposer des mesures
concrètes pour que cette reconnaissance soit effective. Elle est constituée de membres représentatifs de la Communauté sourde et de spécialistes du domaine de la surdité. L’APEDAF siège également au sein de cette Commission.
Les domaines qui y sont traités concernent l’interprétation en langue des signes, l’enseignement, l’audiovisuel,
l’aide précoce et la petite enfance.
Plus concrètement, les mesures discutées concernent à titre d’exemple, le statut et le nombre d’interprètes en langue des signes ; l’enseignement de et en langue des signes dans l’enseignement de type 7 ; l’augmentation d’émissions télévisées interprétées en langue des signes ou
sous-titrées ; le dépistage précoce de la surdité dans les
maternités …
A la demande de Madame Fonck, Ministre en charge de
la santé, de l’enfance et de l’aide à la jeunesse en Communauté française, la Commission élabore également un
plan stratégique quadriennal pour la promotion de la langue des signes.
Dès lors que l’ensemble de ces mesures seront définies et
votées par cette Commission, elles seront transmises auprès des Ministres compétents de la Communauté française, et feront ensuite l’objet d’arbitrages pour un financement.
De son côté, l’APEDAF souhaiterait connaître les souhaits des parents qui pratiquent peu ou prou avec
leurs enfants sourds la langue des signes.
Par exemple, si vos enfants sont scolarisés en enseignement de type 7 ou en intégration, quelles seraient vos attentes par rapport à la langue des signes ; quels sont vos souhaits concernant les possibilités d’apprentissage de la langue des signes dans la
sphère familiale ; de manière générale, qu’est-ce qui
devrait changer pour vous suite à la reconnaissance
de la langue des signes ?
Nous souhaitons vos réponses nombreuses afin de relayer le plus efficacement possible vos attentes, et
contribuer ainsi à l’amélioration du quotidien des enfants sourds.
P.S. Vos réponses sont à envoyer à l’APEDAF par courrier : Rue Van Eyck 11A-Bte 5 – 1050 Bruxelles, par
Fax : 02/640.20.44 ou par e-mail : [email protected] ■
LES PREMIÈRES INTERPRÈTES DIPLÔMÉES EN PROMOTION SOCIALE !!!
Bonne lecture à tous !
Bernard LIETAR
Président
PRIX DE LA CLINIQUE BELOEIL
Co-fondé par l’APEDAF (Association de Parents Déficients Auditifs
Francophones), le CREE (Collectif Recherche Et Expression, service
de Jeunesse spécialisé pour personnes sourdes et malentendantes) et la FFSB (Fédération Francophone des Sourds de Belgique)
C’est quoi ?
Le Prix Clinique de Beloeil offre à des associations la possibilité d’obtenir un prix permettant de réaliser un projet afin de faciliter l’accès des enfants sourds ou malentendants à l’enseignement et à la culture.
Au bénéfice de qui et pourquoi ?
Pour permettre aux enfants sourds ou malentendants de la Communauté française de
Belgique d’avoir accès aux Etudes et à la Culture en privilégiant l’utilisation de la Langue des Signes
Quelles sont les conditions ?
Le projet doit répondre à différentes conditions :
• Contribuer réellement et efficacement à l’accès des enfants aux études ou à
l’enseignement et à la culture ;
• Public : les enfants sourds et malentendants de la Communauté Française de Belgique ;
• Actions concrètes sur le terrain (recherche-action) ;
• Aspects recherche, évaluation de l’action, diffusion et retombées positives pour
l’ensemble des enfants sourds ;
• Garantie scientifique et connaissance de la Culture Sourde des concourants ;
• Développement de collaboration avec des associations de sourds ou malentendants ;
• Plan financier permettant une solidité du projet à long terme ;
• Place privilégiée de la Langue des Signes et des jeunes enfants ;
• Les participants doivent pouvoir démontrer, sur base d’arguments logiques,
leur connaissance de la culture sourde.
A qui est-il ouvert, qui peut rentrer un projet ?
L’appel aux projets est ouvert à toute personne, équipe ou association qui développe
activement des projets dans les conditions décrites ci-dessus et qui utilisera le montant
du prix afin de poursuivre et améliorer la réalisation récompensée.
Quand est-il organisé ?
Le prochain appel à projets aura lieu en octobre 2005 et après délibération du jury, le
prix sera remis en juin 2006.
Intéressé ? Envie de plus d’informations ? Les règlements et formulaires de candidature sont à votre disposition ; une candidature sous forme de vidéo en langue des signes
est acceptée si elle répond aux diverses questions du formulaire de candidature.
N’hésitez pas à contacter la Fédération Francophone des Sourds de Belgique – rue Van
Eyck 11a – boîte 4 – 1050 Bruxelles – Tél. :02/6446901 – Fax : 02/64468844 – mail : [email protected] Edith Rioux
Le 23 juin dernier a eu lieu, à l’Institut Fernand Cocq, la
proclamation de quatre nouvelles interprètes. Laurence
Beer, Samira Er-rbie, Evelyne Devuyst, et Françoise Ducarme sont donc fraîchement sorties de l’Institut, après
sept ans et demi d’études à temps partiel dont cinq années de cours de langue des signes et deux ans et demi
de cours d’interprétariat. L’APEDAF a assisté à cette remise, très émouvante, des premières diplômées « interprète en langue des signes ». Nous avons également assisté au vibrant hommage fait aux enseignants et aux
liens tissés entre sourds et entendants au fil des années.
Le tout fut suivi par une agréable réception afin que tous
et chacun ait l’opportunité de féliciter les interprètes.
Une soirée comme cette remise de diplômes nous rappelle combien il est important que des professionnels
compétents qui connaissent le code de déontologie de
l’interprète puissent travailler étroitement auprès des
sourds et des entendants pour qu’une communication
adéquate s’installe. Nous espérons bien évidemment
que la reconnaissance du statut de l’interprète soit à l’ordre du jour dans un avenir proche.
Nous les félicitons encore très chaleureusement et leur
souhaitons bonne chance pour la suite. ■
Justement dans ce même ordre d’idée, nous avions
consacré notre forum politique du 20 juin dernier à l’interprétation en langue des signes. Celui-ci a rassemblé
des parlementaires, des représentants de cabinets ministériels ainsi que les coordinatrices des services d’interprétation de Bruxelles et de Wallonie, le porte-parole de
la Commission Consultative de la Langue des Signes ainsi que la Présidente de ABILS. Il en est ressorti qu’il reste
énormément de besoins non satisfaits dans le domaine
de l’interprétation en langue des signes. Nous pensons
aux consultations médicales et juridiques, pour ne nommer que celles-ci, où il est essentiel que la personne
sourde ait une communication directe avec le professionnel (grâce au service de l’interprète) et puisse assumer
les sphères de sa vie de façon autonome.
SOUPER-BENEFICE – SAMEDI 17 SEPTEMBRE 2005
Vous avez reçu récemment un courrier vous annonçant que
l’APEDAF organisait un souper-bénéfice et fêtait, par la même occasion, l’anniversaire des 20 ans du service des aides
pédagogiques. Vous ne vous êtes pas encore inscrits ?….
Pas d’affolement… mais n’hésitez plus…, renvoyez-nous
votre talon-réponse et si vous ne le retrouvez plus… prenez contact avec nous, on se fera un réel plaisir de vous
en renvoyer un exemplaire et ensuite de vous accueillir le
17 septembre au Collège Notre-Dame des 3 Vallées à Genval pour passer ensemble une soirée mémorable.
L’équipe de l’APEDAF.
P.S. : vous pouvez aussi trouver toutes les informations
nécessaires sur notre site : www.apedaf.be
Rectificatif : sur le plan d’accès, il faut lire
pour le chemin à partir de Bruxelles : ….
Sortie n° 4/Rosières au lieu de 3 (accès plus
facile). ■
HALLOWEEN
A noter dès à présent : nous projetons de fêter HALLOWEEN le dimanche 23 octobre après-midi
dans les locaux de l’APEDAF à
Bruxelles. Des informations complémentaires vous seront
communiquées.
A voir sur notre site : www.apedaf.be Ca vous intéresse
et vous voulez y participer ? Ecrivez-le nous ■
Notre édition du juin 2005 comportait divers textes d’un de nos employés, à savoir Louis Everaert. Un de ceux-ci était intitulé : « De nouveaux poils pour guérir les Sourds » ? Au royaume
de Surdie, ça va… gratter !. Il était assurément ironique, pour ne pas dire réellement sarcastique.
En le publiant, notre intention n’était pas de choquer ou d’engager de vaines polémiques mais,
par contre, de susciter une réflexion ou un dialogue avec chacun d’entre vous.
Nous estimons en effet que la revue d’une association pluraliste comme la nôtre, doit rester
ouverte et permettre l’expression de diverses sensibilités. Si nous nous réservons, bien sûr, le
droit de ne pas publier les articles extrémistes, en totale contradiction avec les valeurs que nous
défendons, voire même sans intérêt, il n’en reste pas moins que les articles publiés engagent
essentiellement leurs auteurs et ne signifient aucunement que notre association aurait, d’une
quelconque manière, décidé de privilégier l’opinion qu’ils expriment au détriment de toutes les
autres.
En l’espèce, la publication précitée ne signifie bien évidemment pas que notre association aurait l’intention de s’opposer à toute avancée médicale et technologique mais vous conviendrez
tous que l’article commenté par Louis Everaert ne pouvait rester sans réponse.
Dans ce contexte, vous trouverez ci-joint la réaction d’une de nos fidèles lectrices que nous remercions, Madame Eliane Demunter.
Faites comme elle ! Transmettez-nous vos commentaires, avis et impressions sur les sujets qui
vous interpellent et nous nous ferons un plaisir d’y donner écho !
L’Equipe de la rédaction
PARENTS-RELAIS
Yveline Husting
Nous souhaiterions réactiver le service de « Parents-Relais » afin de permettre aux familles qui en
éprouvent le besoin, d’entrer en contact avec des
parents qui ont un vécu proche du leur.
La mise en place de cette équipe consiste à établir
un contact privilégié entre un jeune parent et un
parent qui a une certaine expérience de la surdité.
Qu’est-ce qu’implique « Etre parents-relais » ?
Etre disponible quelques heures par semaine (afin
d’avoir la possibilité de vous joindre par téléphone).
Cela requiert également une écoute et un recul nécessaire afin d’apporter un soutien, un réconfort.
Les nouveaux parents d’enfants sourds ont besoin
de vous !
Etre « Parents-Relais » vous intéresse ? Contacteznous au 02/644.66.77. ■
SHOW MUSICAL ET CHOREGRAPHIQUE DE JEUNES VALAISANS
In Sourd Aujourd’hui n°7-juillet/août 2005
Fanny et la LSF entrent dans
Avec Fanny, une jeune fille
sourde, une troupe d’enfants
et d’adolescents valaisans
présente un spectacle de
musique et de danse qui intègre la langue des signes.
Le RM Show – c’est le nom
de la troupe – est né dans la
région de Conthey, en Valais,
à l’initiative de Rose-Marie
Zambaz. Depuis 2002, il crée des spectacles hauts
en couleur à partir de tubes d’hier et d’aujourd’hui
agrémentés de chorégraphies, d’effets de lumières
et de vidéo. Un mélange d’émotion, de joie, de
nostalgie, d’humour et de générosité.
Les jeunes artistes de la troupe, des amateurs passionnés âgés de 9 à 15 ans épaulés par une soixantaine de bénévoles (parents, amis), ne ménagent
pas leur peine pour mettre au point des spectacles
toujours plus aboutis. En pleine adolescence, ils
consacrent au RM Show leurs loisirs du mercredi,
voire une partie des vacances. Comme Tom, par
exemple, qui règle les chorégraphies, s’occupe du
site web, monte les vidéos et crée même l’affiche
du spectacle !
C’est en 2003 que Rose-Marie a eu l’idée d’associer
au spectacle Fanny et la LSF. La vision du clip de la
chanson « Savoir aimer » de Florent Pagny et sa
rencontre avec Fanny Tamborini, une jeune sourde
bas-valaisanne, ont créé le feeling nécessaire ; «
cette chanson à texte, l’amour qui s’en dégage, le
lien qu’elle permet de créer avec le public par l’émotion qu’elle suscite, tout cela a apporté quelque
chose au spectacle ».
Encore fallait-il transcrire cette chanson en langue
des signes. Marlyse Beney, enseignante spécialisée
à l’Ecole des Collines à Sion, s’est chargée de cette
tâche délicate : « Traduire une chanson en langue
des signes, c’est relever plusieurs défis à la fois. En
effet, il s’agit non seulement de traduire le texte en
LSF, mais également de trouver la synchronisation
avec la musique et les paroles. Et tout cela en produisant un bel effet artistique. »
En 2004, le final du spectacle vit les artistes et l’ensemble des bénévoles signer le refrain de la chanson, le tout sous les applaudissements nourris,
mains levées, d’un public conquis. Le spectacle,
plébiscité entre autres par les élèves sourds de l’Ecole des Collines de Sion, s’est déroulé devant plus
de 600 personnes à Comthey, 300 à Miège à l’occasion de Téléthon et autant à Martigny, en animation
d’un concours de rock qui, d’une ambiance survoltée, bascula dans un silence de cathédrale dès les
premiers signes de la chanson.
Durant les répétitions du spectacle 2004, une jeune
figurante, Océane, s’est liée d’amitié avec Fanny :
« J’ai été touchée par
la manière avec laquelle Fanny communiquait. Je l’ai observée, j’ai appris certains signes et Fanny
me corrigeait au besoin… Maintenant, je
peux communiquer et
jouer avec elle. »
Océane, une inconditionnelle du RM
Show, a appris d’ellemême l’intégralité de la chanson en langues des signes. Cette amitié née du spectacle, entre Océane
l’entendante et Fanny la sourde, Rose-Marie décida
de la mettre en scène pour assurer le final du spectacle 2005 qui réunit, en deux soirées, près de 850
personnes à la salle polyvalente de Conthey.
Enfin cette aventure, véhiculée par le mariage de la
langue des signes et de la chanson, s’est encore
prolongée fin avril 2005 dans le cadre du spectacle
« Prisonniers du temps » de l’Ecole des Collines de
Sion. La chanson « Bravo, Monsieur le Monde » de
Michel Fugain fut interprétée en langue des signes
par les élèves des classes de sourd rejoints par leurs
300 camarades pour le dernier couplet. Huit représentations furent ainsi données aux parents et aux
2400 élèves des écoles de la ville, sous l’œil averti
d’une vingtaine de membres de la troupe du RM
Show venus soutenir Marlyse et Fanny.
(Visitez le site Internet du RM Show :
www.rm-show.suisse.st)
« DE NOUVEAUX POILS POUR GUERIR LES SOURDS » ?
AU ROYAUME DE SURDIE, ÇA VA…GRATTER !
(article paru dans « La Parentière », bulletin de l’APEDAF de juin 2005)
Eliane Demunter (ép.Tordeurs)
Félicitations Monsieur Everaert.
Vous avez eu le courage de lire attentivement l’article paru dans « Le Soir » du
jeudi 31/03/05.
Comme vous, je me suis posée la question « guérir les sourds, mais de quoi ? »
Comme vous, je me suis permise d’être sceptique (du moins au stade actuel de
la recherche) face à une thérapie qui permettrait à la cochlée de produire
de nouveaux cils.
Cependant, je partage peu la suite de votre réflexion et votre ironie me déconcerte. (Sans doute, n’ai je pas le sens de l’humour).
- « Des nouveaux poils… Ca va encore fantasmer dur dans le cabinet des ORL. »
Il doit en exister, puisque vous l’affirmez, des cabinets ORL où l’on fantasme. J’y
ai, pour ma part, rencontré des scientifiques intéressés par ce qui est nouveau
mais surtout très prudents.
- « J’en connais que la nouvelle risque de rendre à nouveau profondément impatients. ……décevant au quotidien »
D’une part, vous admettez donc (ce qui n’apparaît pas fort dans votre article)
que des personnes sourdes, vivant sereinement leur statut, puissent souhaiter
découvrir, de façon tronquée certes, ce que signifie « entendre ».
D’autre part, considérez-vous ces mêmes personnes et leur entourage incapables de faire la part des choses ? Je les crois suffisamment matures pour ne pas
devenir victimes de la déception.
- « Honnêteté intellectuelle,…….mais symptomatique ».
Je voudrais relever trois éléments :
Une pratique précoce de la langue des signes est toujours une très bonne idée
Voilà un point qui mérite développement, mais j’y reviendrai. (x)
…conclusion de cette insidieuse information
Pourquoi « cette » information serait-elle plus insidieuse que l’ensemble de votre article ?
…n’est pas également possible dans toutes les formes de surdité
Connaissez-vous beaucoup de traitements, thérapies, méthodes (dans n’importe quel domaine) qui soient des panacées universelles ?
- «Pourtant, de l’argent, nous savons bien que d’autres domaines
prioritaires….. »
Je partage la crainte de Séralini quant à la confusion entre intérêts privés et intérêt général MAIS qui peut se poser en juge et affirmer que le financement
d’une réflexion sur une adéquation des procédures pédagogiques dans le cadre d’une intégration collective d’apprenants sourds signant est prioritaire.
Je respecte pleinement une telle démarche mais ne me permets pas de décider à la place des personnes sourdes que l’argent destiné à la recherche génétique est de l’argent perdu.
- « …..alibi de manipulations de la science…..Déni et discrimination caractérisés puisque l’en-soi de la recherche établit ce qui est favorable et ce qui ne
l’est pas dans une catégorie d’individus. »
Voilà un raccourci peu scientifique me semble-t-il mais je ne suis pas biologiste. La question pourrait être posée à un spécialiste en recherche génétique.
- « ….une phase expérimentale juste assez longue pour créer un besoin qui
jusque-là n’en était pas encore un… »
A nouveau je me pose la question : de quel droit décidons-nous quels besoins
les personnes sourdes peuvent avoir ?
Si de nouveaux besoins n’étaient apparus au fil des siècles, nous n’en serions
pas à échanger nos idées à ce jour Monsieur Everaert !
- « Il n’y a pas seulement fantasme d’éradication de la surdité ; il y a passage
à l’acte »
Faites-vous partie de cette catégorie de personnes, non sourdes, pour qui tout
moyen qui facilite la communication entre sourds et entendants, l’implant cochléaire entre autres, est un pas vers « la solution finale » ? Vous est-il impossible de respecter la personne sourde qui éventuellement préfèrerait ce moyen
de communication à un langage gestuel ? J’espère avoir mal compris votre
message.
- « …quels que soient les moyens dont on dispose, nul parent n’a droit de vie
ou de mort sur un enfant……. Ne pas entendre est-il mortel ? »
Là je préfère me dire « qu’à bout d’arguments » raisonnables, vous dites
n’importe quoi pour terminer l’article.
Je me refuse à croire que vous voulez exercer sur les parents une pression inadmissible.
En choisissant, en connaissance de cause, un ou des moyens de communication pour leur enfant exercent-ils un droit de vie ou de mort ?
Je ne sais si vous êtes parent d’enfant sourd, Monsieur Everaert. Mais vous faites passer vos idées dans « La Parentière », le Bulletin de l’APEDAF.
Peut-être l’ignorez-vous, mais, depuis sa fondation, notre association de parents a toujours affirmé que
LES PARENTS SONT LES PREMIERS EDUCATEURS DE LEURS ENFANTS
Devenus adolescents, adultes, ces enfants auront toujours la possibilité d’utiliser le ou les mode(s) de communication de leur choix.
(x) Utilisation précoce de la langue des signes.
Discutant d’implant cochléaire chez les jeunes enfants avec une logopède, celle-ci mettait en évidence deux éléments :
- la nécessité absolue de bien évaluer les chances de réussite de l’implant ;
- le danger de négliger la communication en langage gestuel au bénéfice du
seul oralisme.
Utiliser les pages de « La Parentière » à un approfondissement de CES questions n’eut-il pas été plus bénéfique pour les parents ? ■
POOT PRINTERS Industrialaan 12 - zone Maalbeek - B1702 Groot-Bijgaarden 02 467 30 30 - Fax 02 463 58 30 - e-mail: [email protected]
Chers Lecteurs,
NOUVELLE BIBLIOTHEQUE
La mise en place d’une bibliothèque pédagogique à l’APEDAF suit son cours…
Nous nous faisons un plaisir de
partir à la recherche d’ouvrages
pédagogiques les plus utiles,
agréables et intéressants à vous
proposer.
Vous pourrez ainsi, dès le mois d’octobre, venir
consulter ou emprunter des livres afin d’aider vos
enfants à comprendre et à s’entrainer dans les di-
ACTIVITÉ AU PARC PARADISIO
Delphine Schmitz, aide pédagogique
Edith Rioux
verses matières enseignées.
Vous pourrez également vous informer ou approfondir certaines questions liées au domaine scolaire (les différentes pédagogies, les difficultés scolaires, l’intégration, etc…).
Un courrier vous sera envoyé avec la date d’inauguration de la bibliothèque accompagnée d’autres
précisions.
Alors, si vous avez des livres pédagogiques dont
vous ne vous servez plus, n’hésitez pas à nous les
apporter : plus on a de livres, plus on lit !! ■
Au réveil, en ce dimanche 29 mai, je
suis enchantée ! Il
fait un soleil splendide pour notre activité
au Parc Paradisio !
8h30-Départ de la
maison pour aller rejoindre les familles. A
l’arrivée au Parc, j’essaie de repérer Yveline et Fabienne ; rapidement nous nous regroupons avec quelques familles. Oups ! J’ai oublié les pancartes de l’APEDAF pour être plus visible !…on apprend de
nos erreurs…Croyez-vous que je les oublierai de nouveau à la prochaine activité ? Je ne crois pas ! Finalement, on se débrouille sans…et
lorsque tout le monde est arrivé, nous nous dirigeons vers le guichet
d’entrée où je donne les consignes nécessaires au guichetier afin qu’il
laisse passer les deux familles qui arriveront plus tard.
COIN LECTURE
« ET JE T’OFFRIRAI LES FLEURS DE MON SILENCE »
de Catherine Maury – Ed. Itinéraires
… A la suite d’une intervention
chirurgicale Catherine Maury
est plongée dans une surdité
profonde.
Elle nous livre ici le témoignage de sa vie dans le long labyrinthe de son errance. Prisonnière de sa cage de verre, entre le silence du monde et le
vacarme intérieur, elle se
reconstruit en trouvant dans
l’écriture un refuge et dan la peinture une musique.
Comme une leçon de vie, elle nous révèle son expérience ne laissant que les fleurs de son silence.
Vingt et un an passent.
Au-delà des mots : l’espoir.
Préface de Bernard Mottez, sociologue, directeur de
recherches honoraires au C.N.R.S.
Postface de Bernard Fraysse, professeur au CHU
Purpan à Toulouse. …
Si vous désirez vous plonger dans l’univers de ce livre, pas de problème, celui-ci est disponible à l’APEDAF.
Pour l’obtenir, deux possibilités s’offrent à vous :
1) vous passez dans nos bureaux et on vous prête
l’ouvrage gracieusement ;
2) vous nous téléphonez (02/644.66.77), nous
faxez (02/640.20.44) ou nous envoyez un email ([email protected]) en spécifiant bien votre
nom et adresse et nous nous chargeons de vous
le faire parvenir. Nous solliciterons juste votre
intervention pour les frais de port (2 €).
Dans les deux cas, il vous sera demandé de nous retourner le livre après une quinzaine de jours afin de
pouvoir en faire profiter à d’autres lecteurs. ■
« ECOUTE MES LEVRES »
De Jana Novotny Hunter – Ed. Walker Books lmtd
… Depuis toujours, l’institut des jeunes sourds de
Californie est régi par une règle tacite : signeurs et
oralistes ne se mélangent pas. Certains ont choisi
d’utiliser la langue des signes pour communiquer,
alors que d’autres parlent et lisent sur les lèvres…
Mais à dix-sept ans, Cathy commence à s’interroger
sur le bien-fondé de cette règle. Dans un an, elle
quittera la cité des sourds pour entrer à l’université
; elle doit apprendre à communiquer avec les « entendants » si elle ne veut pas être exclue de leur
monde. Pour cela, Cathy la signeuse est prête à devenir oraliste, malgré la déception de Bee, sa
meilleure amie, et l’agressivité des autres signeurs.
Mais quand elle tombe amoureuse de Joey, un oraliste, c’est la cité des sourds toute entière qu’elle
doit affronter… »…
Ce livre, qu’un adolescent de 12 ans a dévoré en
une soirée, nous a été conseillé par sa maman qui
l’a également fort apprécié et trouvé bouleversant
dans sa vérité et sa simplicité.
Il est en vente à la librairie « Le Rat Conteur »
Tél : 02/762.66.69 – Fax : 02/762.73.41 ou sur le site français : www.alapage.com ■
SOUS PRESSE…
Le « Guide des Parents d’Enfants Sourds et Malentendants » a été réactualisé et est actuellement à
l’impression… Des petites mains ont travaillé assidument pour faire de cette nouvelle version un outil agréable tant à l’aspect qu’à la lecture.
De nouveaux points/chapitres y sont développés et
de nombreux témoignages viennent s’y greffer.
Il vous sera présenté (sous toute réserve) notamment lors du souper du 17 septembre prochain à
Genval et lors de la Journée Mondiale des Sourds
(JMS) des 23 et 24 septembre au site « Tour et
Taxis » à Bruxelles. ■
Les familles vont dans
le Parc… selon leur
désir… vers différents
types d’animaux. Bingo !... au moment où
nous observons les
tortues géantes, j’ai
un appel me disant
que le guichetier ne
veut pas laisser passer deux familles. Je
cours jusqu’à l’entrée pour m’expliquer longuement avec le garçon,
confus….Ouf ! Je reprends mon souffle ! Ca y est maintenant, tout le
monde est à l’intérieur du Parc… c’est presqu’aussi difficile que de passer la douane belge après un voyage au Québec !...
Nous nous donnons
donc rendez-vous à la
plaine de jeux pour
dîner tous ensemble
et échanger nos impressions de la matinée. Je retourne auprès de certains participants et continue
d’observer le spectacle qui s’offre à nous
(beauté du paysage et des animaux). Après le dîner, tout le monde est
à nouveau libre d’aller où bon lui semble, jusqu’au spectacle de rapaces
prévu pour 14 h. Après le spectacle, si quelques familles ont poursuivi
leur agréable ballade, d’autres se sont arrêtés à une aire de pique-nique
pour manger une glace ou simplement pour se réunir dans une
atmosphère agréable. La journée s’est gentiment terminée avec le sourire et quelques gouttes de pluie. Il semble que tous ont bien profité
de la journée. Rendez-vous pour la prochaine activité ! Nous voudrions
remercier toutes les familles, qui par leur présence, ont fait de cette
journée un pur bonheur. ■
FRANCOFOLIES
Béatrice Dauchot
21 juillet, la cité spadoise accueille en ses murs les
Francofolies avec une volonté d’ouverture aux différents types de musiques et à tous les publics …
Sur la place de l’hôtel de ville … commentaires et
étonnement … « tu as vu comme c’est beau … c’est
chouette d’y avoir pensé … »
En première partie de concert, Vincent Venet, valeur belge montante. 10.000 « francofous » attendent le début du spectacle… quand l’animateur
vient annoncer que le concert sera traduit en langue des signes à l’intention des sourds présents.
Merci à Samira et Michaël pour ce tout beau spectacle et pour l’image positive de la surdité offerte
au public. ■
Sur la place de l’hôtel de ville … rumeurs et chuchotements … « des Sourds à un concert ??!! »
Le concert débute, la traduction en langue des signes
est discrète sur un côté de la scène. Le public aux
alentours se tortille et se met sur la pointe des pieds
pour apercevoir les interprètes. Quelques chansons
plus tard, le cameraman perçoit la beauté des gestes
de Michaël et Samira et les projette sur grands
écrans. Tel un ballet, une chorégraphie, l’interprétation donne une autre dimension aux chansons.
REVES D’ENFANTS …
Hervé Valentin
Tous les enfants ont des rêves des plus ambitieux aux plus simples: qui n’a
jamais entendu un petit garçon rêver d’être pilote ou pompier, et une petite fille de faire « magasin de fleurs » ?
Alors que les appareils dentaires et les plâtres en tout genre ont également
parfois la cote dans les rêves des jeunes enfants, il est plus surprenant de
constater que les aides auditives peuvent également susciter un certain engouement…
Pour preuve, cette anecdote récente arrivée à la maman d’un enfant implanté, Guillaume (5 ans), qui se voit approchée à la sortie des classes par
la maman d’un de ses nouveaux camarades de classe, Charles. Cette dernière s’adresse en ces termes à la Maman de Guillaume :
Mon fils Charles « rêve » de porter un implant. Il m’en parle depuis plusieurs jours. Votre fils Guillaume l’a convaincu que l’on entendait beaucoup
mieux avec son implant qu’avec des oreilles (sic). Il est utile de préciser que
Charles est un enfant entendant ! ■
ACTIONS DE LA FAPEO (FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS
DE PARENTS DE L’ENSEIGNEMENT OFFICIEL)
LE METRO DANGEREUX POUR LES OREILLES ?
Source : BBC News, bbc.co.uk
« SE FORMER ET S’INFORMER À LA RELATION PARENTS / ÉCOLES…
In Trialogue n°38 Avril-mai-juin 2005 (JF)
Depuis sa création, la FAPEO est particulièrement
concernée par la question des relations
parents/écoles. Notre fédération œuvre pour la
mise sur pied d’un dialogue constructif et contant
entre l’école et les parents.
Si les intentions des acteurs sont louables, dans la
majorité des cas, ils manquent d’informations et
peuvent commettre des maladresses. Par exemple,
la honte des parents face aux difficultés scolaires de
leurs enfants peuvent amener à des conduites d’évitement et d’accusation des enseignants.
C’est pourquoi notre préoccupation est de réfléchir à
la question suivante :
Comment améliorer le dialogue entre l’école et les
parents, de sorte qu’ils puissent veiller, chacun et
ensemble, à l’épanouissement de l’enfant, dans la
confiance, le soutien mutuel, la complémentarité
des rôles et le partenariat ?
Afin d’assister les participants dans l’exploration de
cette question et dans la recherche de changements concrets à mettre en place, la FAPEO organise des séminaires destinés aux membres de la
communauté éducative (parents, enseignants, personnel auxiliaire d’éducation,…) désireux d’échanger leurs attentes et expériences sur la « relation
parents/école » et de contribuer à l’enrichissement
de celle-ci.
Les objectifs de ce séminaire sont multiples : identifier les composantes de la relation parents/écoles
(acteurs, lieux, temps, espaces, communication,…),
définir les rôles de chacun (champs et limites) et
mettre en évidence leur complémentarité, favoriser
l’expression des sentiments de chacun au niveau de
la famille, de l’école, de l’éducation, de l’enseignement,…, provoquer la rencontre des idées et développer des démarches de collaboration, chercher
des pistes de solutions (réunir les parents à l’école
pour expliquer ce que leurs enfants y font, dans
quels buts et comment ils peuvent y collaborer, diversifier les supports, les moments et les lieux de
réunions, être actif dans l’association de parents,
dans le conseil de participation et dans la classe des
enfants,…),…
Le rôle du formateur est de fournir la trame des activités, celui des participants sera d’en apporter le
contenu en fonction de leur vécu.
Tout au long du séminaire, nous garderons à l’esprit
que parents et enseignants contribuent selon leurs
moyens au développement de l’enfant et partagent
au moins un but commun : l’amener à s’épanouir au
mieux de ses potentialités.
Si vous désirer nous rejoindre et mener avec nous
une réflexion sur le partenariat et la collaboration
entre parents et école… nous n’attendons plus que
vous.
Bruxelles :
Lundi 19/09/05 et lundi 26/09/05 de 19h30
22h30
FAPEO – Secrétariat Général
57, av. du Onze Novembre – 1040 Bruxelles
Jodoigne :
Mardi 04/10/05 et mardi 11/10/05 de 19h30
22h30
Hall Baudouin 1er
83, ch. De Tirlemont – 1370 Jodoigne
Mons :
Jeudi 20/10/05 et jeudi 27/10/05 de 19h30
22h30
Picardie Laïque asbl
44, rue de la Grande Triperie – 7000 Mons
Verviers :
Lundi 7/11/05 et lundi 15/11/05 de 19h30
22h30
Ecole des Boulevards
55, rue de Liège – 4800 Verviers
Florennes :
Lundi 21/11/05 et 28/11/05 de 19h30 à 22h30
Athénée Royal de Florennes
Rue des Ecoles – 5620 Florennes
Rendeux :
Lundi 05/12/05 et 12/12/05 de 19h30 à 22h30
Salle communale
22, rue de la Roche – 6987 Rendeux
Des niveaux de bruit plus élevé qu’un marteau pneumatique, avec des pics de 118 dB. C’est d’après la BBC, ce
que subissent les oreilles des Londoniens sur certains
tronçons du métro.
Sur quatre trajets de la ligne Victoria, des niveaux sonores compris entre 88 et
89 dB auraient été enregistés. Et la BBC de recommander aux passagers l’utilisation de bouchons pour protéger leurs oreilles, comme ce que font d’ores et
déjà certains conducteurs. Selon le professeur Derpak Prasher, directeur de l’unité audiologique de la University College London qui a mené cette recherche,
« les utilisateurs réguliers du métro, depuis des années, pourraient détériorer
leur audition au point de présenter un audiogramme comparable à celui qu’ils
auraient dû ne présenter que vingt années plus tard ». ■
L'INCROYABLE HULK...MALENTENDANT
à
à
à
à
Inscription obligatoire : Pour toute information
complémentaire, pour toute inscription, pour toute
précision, pour toute remarque, pour toute suggestion… FAPEO, Julie Fraiteur, Tél : 02/527.25.75 –
Fax : 02/527.25.70
E-mail : secré[email protected] ■
AVIS IMPORTANT
Reprise des textes de notre précédent bulletin concernant les « E-mails » et notre « Site » car ces
renseignements sont des outils précieux pour toutes nos communications futures.
Monique Thiry
E-MAILS
Afin de vous faire parvenir au mieux, le plus rapidement possible et à moindre frais nos informations,
nous vous demandons de nous communiquer vos adresses e-mails à l’adresse suivante : [email protected]
Merci d’avance de votre collaboration.
SITE APEDAF www.apedaf.be
Vous voulez-être informé plus vite des activités ? Vous n’avez pas reçu notre courrier ou e-mail relatif à
une activité à cause de problèmes d’acheminement de courrier ? Nous avons une solution pour vous !
Visitez le site Internet de l’APEDAF dès aujourd’hui… il a fait peau neuve ! Toutes les activités y sont représentées et les nouveautés de l’association y sont reprises dans une rubrique spécifique. Une mise à
jour régulière est effectuée, il mérite votre visite !
Source: Healthyhearing.com
Sans sa déficience auditive et ses prothèses auditives,
Lou Ferrigno ne serait sans doute pas devenu célèbre. Il
ne serait pas devenu un des plus grands body-builder de
tous les temps. Il n'aurait sans doute pas déchiré autant
de chemises et incarné l'Incroyable Hulk à la télévision.
Et il n'aurait sûrement pas été l'un des porte-parole les
plus importants pour les 28 millions d'Américains souffrant de déficience auditive.
"Si je n'étais pas malentendant, je ne serai pas ici" admet Ferrigno. "Je pense
que ma déficience auditive m'a donné de la détermination en moi et une certaine force de caractère aussi."
Adolescent, les autres jeunes se moquaient de sa surdité et de son retard sur
le développement du langage. Cela l'a amené à vouloir être le plus jeune body-builder champion du monde, surmonter ses problèmes linguistiques et de
jouer la comédie.
Ferrigno a aujourd'hui, à l'âge de 51 ans, remporté deux fois le titre de M. Univers, et est devenu une légende du petit écran. Il est également un porte-parole qui inspire et apparaît souvent dans des émissions et des conférences aux
Etats-Unis. Il a joué sur la scène, dans des films et à la télé, passé du temps
comme catcheur sur le circuit professionnel, travaillé dans le monde du bodybuilding, fait des cassettes vidéo d'entraînement et récemment publié son
autobiographie.
Fils d'un officier de police de Brooklyn, Ferrigno, souffrait de déficience auditive comme nourrisson. «Je pense avoir eu des infections aux oreilles assez grave peu après ma naissance, et j'ai perdu, à ce moment-là, 75 à 80 pour cent
de ma capacité auditive. Nous ne sommes pas sûrs avec certitude sur ce qui
s'est passé à ce moment là» explique-t-il.
On ne lui fournit des appareils auditifs qu'à l'âge de cinq ans. Depuis, il les a
toujours portés.
«Je les porte tout le temps, en m'entraînant et en me reposant, et sur la scène comme en dehors» déclare-t-il. «En fait, quand je m'entraîne, je porte deux
intras pour le confort. Sinon je porte mes contours d'oreille pour mes activités
de tous les jours non-physiques, quand j'ai besoin de toute ma capacité auditive et de communiquer avec les gens lors d'entretiens.»
«Chaque fois que je tourne un film, ou une émission télévision, je préviens les
personnes qui sont sur le plateau de ma déficience auditive, ce qui rend la
communication plus facile pour toutes les parties.»
A travers les années, Ferrigno a bénéficié des progrès qui ont été faits dans la
technologie des appareils auditifs. Mais il attend avec impatience que la technologie digitale révolutionnaire soit disponible pour le type d'appareil auditif
qu'il utilise.
«Ceci est un de mes rêves » dit-il. « Mais ils ne fabriquent pas d'appareils auditifs assez puissants pour moi. Ils arrivent à aider des surdités de type
moyenne à sévère, voire certaines profondes. Mais pour une surdité profonde
comme la mienne, les appareils auditifs digitaux ne sont pas encore assez
puissants.» ■
Bébé, B ambin Sourds bouquinen t
FORUM
Comme nous vous l’annonçons ci-avant, une mise à jour régulière est effectuée sur notre site…. ET EN
PLUS, d’ici peu, vous pourrez surfer sur notre nouveau « FORUM », outil informatique bien connu des
internautes.
Il vous sera dès lors possible et ce, en toute liberté, d’échanger tous vos points de vue, réflexions,…..sur
la surdité… domaine très vaste qui vous tient tous à cœur.
Une raison de plus de visiter le site APEDAF ! ■
ON TOURNE A L’APEDAF !!!
«BÉBÉ, BAMBIN SOURDS BOUQUINENT …»
Notre équipe est en pleine effervescence !
Nous réalisons actuellement un superbe DVD
reprenant plusieurs histoires, plusieurs contes
que vous pouvez déjà découvrir lors des animations dans les bibliothèques.
Sortie prévue pour les fêtes …
Voici notre équipe en pleine action … ■
Schaerbeek, Evere, Liège, Namur, Luxembourg…
Dès que nous aurons les dates de reprise des activités dans les Bibliothèques locales,
nous les insérerons sur notre site www.apedaf.be

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